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Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Cyradil , à mon soulagement, accepta de rentrer directement au village, me laissant m'occuper seule des derniers prélèvements. Je lui avais remis ceux que nous avions déjà fait, la regardant rejoindre le hameau un instant,afin de m'assurer qu'elle s'y dirigeait sans encombre puis je filais rejoindre l'étendue d'eau qui reflétait les rayons de soleil. Une fois sur place, en faisant attention à ne pas rentrer en contact avec ce que je soulevais avec ma télékinésie pour remplir des flacons, je vérifiais rapidement les alentours pour voir si je ne trouvais pas d'autre point d'eau, sans succès.
Je me dépéchais de revenir au village, bien contente de cette balade dans les airs qui fit du bien à mes ailes. Cela m'avait permis d'aérer mon esprit et de me dire qu'il ne fallait pas que je m'en fasse autant pour la liche qui avait laissé sous-entendre avoir connu moulte péripétie. Avec autant d'années à son actif, je voulais bien la croire,ne l'imaginant pas non plus rester cantonnée à un bureau durant tout ce temps. La preuve en ce moment même.
Quand mes pieds reposèrent sur le sol au milieu des habitations,je tentais vaguement de me recoiffer, me disant que de toute façon, Cyradil aurait tôt fait de m'ébouriffer comme elle le faisait parfois,ne pouvant lutter contre ce geste attendrissant ni contre mes mèches rebelles qui retombaient sur mon visage inlassablement.Je me dirigeais vers le laboratoire,me doutant que je trouverais celle que je cherchais,pour des raisons plus ou moins évidentes.
On s'était rapidement mises au travail, employant la même méthode que le jour d'avant ,nous adaptant à la magie de l'autre directement,comme si cela faisait bien plus d'une fois que nous travaillons de cette manière ensemble alors qu'il n'en était rien. Tout en maintenant mon orbe en silence, j'observais sa façon de procéder, d'utiliser ses yeux ,pour tenter de comprendre comment elle faisait pour employer sa magie à travers eux que je contemplais malgré moi plus que de raison.
Je fis disparaitre ma lumière quand elle eut fini, levant un sourcil en la voyant fouiller quelque chose. Je m'approchais de la liche qui feuilleta un livre ,voyant bien que quelque chose la tracassait. Sans son bandeau, je pouvais plus facilement comprendre ses expressions et celle qu'elle me transmis en relevant son visage vers moi et se retournant, n'était rien d'autre que l'inquiétude. Je me positionnais à côté d'elle, afin de regarder ce qu'elle a pu voir,comprenant immédiatement que cela ne présage rien de bon.
-Un champignon...
Cyradil m'expliqua alors l'étendue du problème, qui était multiple et de ce fait, bien plus grave que nous le pensions au départ. Si nous ne trouvions pas une solution rapidement, tous ceux qui séjournaient dans le bâtiment d'a coté, allaient succomber. J'avais attrapé mon menton avec mon index et mon pouce, pensive, retournant le problème dans tous les sens afin de trouver un moyen de ralentir le processus pour nous permettre d'avoir plus de temps. Je me mis à réfléchir à haute voix:
-Avec ma magie, j'aurais pu décontaminer leur sang en créant un circuit fermé mais cela prendrait trop de temps vu la quantité à traiter je pense...
Puis cela ne résoudrait pas forcément le problème en entier. Je pris note de ce que Cyradil me demanda de faire, étant un bon point de départ pour diminuer la contamination et de futur malade. Cela n'allait pas être de tout repos mais l'urgence était là et j'allais faire mon maximum pour empêcher le champignon de se propager davantage. Je voyais bien que cela ne laissait pas la liche indifférente, percevant une certaine fatigue aussi face à la complexité de ce mal:
-D'accord, je vais m'occuper de faire ça. Je ferais en sorte que plus aucun point d'eau ne soit contaminé. En effet,ça serait inespéré qu'elle est développée une immunité.
Alors que je m'apprêtais à me tourner pour rejoindre les malades ,Cyradil m'enlaça. Légèrement étonnée qu'elle le fasse de façon si spontanée,je me demandais si elle ne recherchait pas un peu de soutien avant que nous nous séparions à nouveau pour effectuer nos tâches. C'était loin pour me déplaire à vrai dire,c'était même tout le contraire. Ce n'était pas la première fois qu'elle agissait de la sorte mais cela me surprenait toujours un peu qu'elle le fasse aussi naturellement et que cela me soit aussi agréable.
Un léger sourire apparut sur mes lèvres, tandis que je la serrais un peu plus contre moi, sans pouvoir m'empêcher de lui faire un bisou sur la tête,caressant ses longs cheveux doucement. Lorsqu'elle se recula en m'adressant un sourire et des mots visant à me donner courage, je me demandais si elle ne disait pas aussi cela pour elle même.Je me mis à sourire à mon tour, attrapant ses mains dans les miennes. Je rapportais son bandeau avec ma télékinésie,tournant ses paumes vers le ciel pour y déposer l'objet, lui disant avec une certaine détermination:
-Nous ferons tout pour Cyradil.
Je n'étais clairement pas faite pour de long discours d'encouragement mais j'espérais qu'elle percevrait que ma volonté d'y arriver était bien là et qu'elle pouvait compter sur moi. Je n'étais pas prête à abandonner ,pas tant qu'il y aurait des vies à sauver. Je n'étais pas naïve au point de penser que nous aurions le temps d'empêcher certains de mourir mais, j'étais loin de me décourager. Pour lui communiquer cette énergie, je me positionnais à côté d'elle en passant mon bras derrière son dos pour attraper sa taille. Je marchais en la maintenant contre moi le temps que nous dirigeons vers la sortie,lui disant:
-Je me disais...tu devrais peut-être demander à la femme enceinte ce qu'elle a mangé ou bu. Sait-on jamais si elle n'a pas consommé une plante qui a des propriété antifongique si dilué dans de l'eau ou absorbé autrement. Je relâchais Cyradil avant de passer la porte, pointant avec mon index la maison de celle qui allait bientôt mettre au monde un enfant:-Elle habite là-bas. Je pivotais légèrement ma tête vers la porteuse du bandeau,son oser le regarder directement:-N'oublis pas de te reposer un peu d'accord? Tu as beaucoup fait déjà.
Je me dirigeais alors d'un pas rapide vers ceux qui attendaient des soins,pour ne pas lui laisser l'occasion de protester ou de me faire décoiffer, lui lançant un dernier regard avant d'entrer dans la salle ou il n' y avait plus de place au bonheur. Les symptômes étaient devenus plus accrus chez certains, m'occupant des plus malades en premier, vérifiant s'ils n'étaient pas atteint par des lésions,quelle que soit leur forme. Je demandais que l'on déplace ceux dans un état critique dans une autre pièce, afin de les séparer du reste des malades.
Si j'avais appris une chose durant toutes ces années en tant que FMR,était qu'il fallait conserver l'espoir des patients si l'on voulait qu'ils continuent a lutter. Sans cela, leur chance diminuée drastiquement. Pour cela, il fallait masquer l'état de certains, qui ne passeraient peut-être pas un lever de soleil de plus parmi nous. Je redoublais d'efforts afin de remonter le moral des patients,plus particulièrement celui de enfants qui indirectement, avait une influence sur celui des adultes qui voulaient montrer l'exemple .
Lorsque j'eus fini de les soigner, l'agent prit le relais en ayant regroupé comme je lui avais demandé tous les sceaux qu'elle avait à sa disposition, afin que je puisse les traiter. Sans prendre le temps de faire une pause, je décontaminais les sources d'eau principale, le puits en étant un parmi tant d'autres, passant dans chaque ruelle à la recherche de tout contenant pour diffuser ma lumière. J'entrais dans chaque maison afin de rendre leur lieu de vie sain, sans oublier les abreuvoirs,les barils et je ne sais quel autre récipient pouvant accueillir de l'eau.
À force de tirer sur la corde, mes ailes avaient du mal à rester droites derrière mon dos, tombant comme le ciel qui s'assombrissait. Les efforts que cela me demanda de tirer un seau d'eau du puits me firent prendre conscience que je ferai mieux de m'arrêter là. J'étais allée chercher des affaires propres avant de m'en aller plus loin dans la forêt pour m'isoler afin de me laver le corps et l'esprit,qui avait besoin tous d'eux d'un peu d'isolement. Je revenais en posant le sceau là où je l'avais trouvé, entrant dans la tente, épuisée.
Je n'avais pas pris la peine de me sécher complétement les cheveux,posant simplement la serviette sur ma tête avant de m'assoir au bureau qui trônait dans un angle, mangeant à la hâte un bol de soupe que l'on m'avait donné avant que j'entre dans la tente. A peine l'avais-je finie que je cherchais dans des bouquins que Cyradil avait amenés, des plantes avec des propriétés spécifiques afin que l'on gagne du temps. Mais c'était sans compter la fatigue,m'endormant finalement en posant ma tête sur le bureau, une habitude qui se produisait généralement chez moi.
Je me dépéchais de revenir au village, bien contente de cette balade dans les airs qui fit du bien à mes ailes. Cela m'avait permis d'aérer mon esprit et de me dire qu'il ne fallait pas que je m'en fasse autant pour la liche qui avait laissé sous-entendre avoir connu moulte péripétie. Avec autant d'années à son actif, je voulais bien la croire,ne l'imaginant pas non plus rester cantonnée à un bureau durant tout ce temps. La preuve en ce moment même.
Quand mes pieds reposèrent sur le sol au milieu des habitations,je tentais vaguement de me recoiffer, me disant que de toute façon, Cyradil aurait tôt fait de m'ébouriffer comme elle le faisait parfois,ne pouvant lutter contre ce geste attendrissant ni contre mes mèches rebelles qui retombaient sur mon visage inlassablement.Je me dirigeais vers le laboratoire,me doutant que je trouverais celle que je cherchais,pour des raisons plus ou moins évidentes.
On s'était rapidement mises au travail, employant la même méthode que le jour d'avant ,nous adaptant à la magie de l'autre directement,comme si cela faisait bien plus d'une fois que nous travaillons de cette manière ensemble alors qu'il n'en était rien. Tout en maintenant mon orbe en silence, j'observais sa façon de procéder, d'utiliser ses yeux ,pour tenter de comprendre comment elle faisait pour employer sa magie à travers eux que je contemplais malgré moi plus que de raison.
Je fis disparaitre ma lumière quand elle eut fini, levant un sourcil en la voyant fouiller quelque chose. Je m'approchais de la liche qui feuilleta un livre ,voyant bien que quelque chose la tracassait. Sans son bandeau, je pouvais plus facilement comprendre ses expressions et celle qu'elle me transmis en relevant son visage vers moi et se retournant, n'était rien d'autre que l'inquiétude. Je me positionnais à côté d'elle, afin de regarder ce qu'elle a pu voir,comprenant immédiatement que cela ne présage rien de bon.
-Un champignon...
Cyradil m'expliqua alors l'étendue du problème, qui était multiple et de ce fait, bien plus grave que nous le pensions au départ. Si nous ne trouvions pas une solution rapidement, tous ceux qui séjournaient dans le bâtiment d'a coté, allaient succomber. J'avais attrapé mon menton avec mon index et mon pouce, pensive, retournant le problème dans tous les sens afin de trouver un moyen de ralentir le processus pour nous permettre d'avoir plus de temps. Je me mis à réfléchir à haute voix:
-Avec ma magie, j'aurais pu décontaminer leur sang en créant un circuit fermé mais cela prendrait trop de temps vu la quantité à traiter je pense...
Puis cela ne résoudrait pas forcément le problème en entier. Je pris note de ce que Cyradil me demanda de faire, étant un bon point de départ pour diminuer la contamination et de futur malade. Cela n'allait pas être de tout repos mais l'urgence était là et j'allais faire mon maximum pour empêcher le champignon de se propager davantage. Je voyais bien que cela ne laissait pas la liche indifférente, percevant une certaine fatigue aussi face à la complexité de ce mal:
-D'accord, je vais m'occuper de faire ça. Je ferais en sorte que plus aucun point d'eau ne soit contaminé. En effet,ça serait inespéré qu'elle est développée une immunité.
Alors que je m'apprêtais à me tourner pour rejoindre les malades ,Cyradil m'enlaça. Légèrement étonnée qu'elle le fasse de façon si spontanée,je me demandais si elle ne recherchait pas un peu de soutien avant que nous nous séparions à nouveau pour effectuer nos tâches. C'était loin pour me déplaire à vrai dire,c'était même tout le contraire. Ce n'était pas la première fois qu'elle agissait de la sorte mais cela me surprenait toujours un peu qu'elle le fasse aussi naturellement et que cela me soit aussi agréable.
Un léger sourire apparut sur mes lèvres, tandis que je la serrais un peu plus contre moi, sans pouvoir m'empêcher de lui faire un bisou sur la tête,caressant ses longs cheveux doucement. Lorsqu'elle se recula en m'adressant un sourire et des mots visant à me donner courage, je me demandais si elle ne disait pas aussi cela pour elle même.Je me mis à sourire à mon tour, attrapant ses mains dans les miennes. Je rapportais son bandeau avec ma télékinésie,tournant ses paumes vers le ciel pour y déposer l'objet, lui disant avec une certaine détermination:
-Nous ferons tout pour Cyradil.
Je n'étais clairement pas faite pour de long discours d'encouragement mais j'espérais qu'elle percevrait que ma volonté d'y arriver était bien là et qu'elle pouvait compter sur moi. Je n'étais pas prête à abandonner ,pas tant qu'il y aurait des vies à sauver. Je n'étais pas naïve au point de penser que nous aurions le temps d'empêcher certains de mourir mais, j'étais loin de me décourager. Pour lui communiquer cette énergie, je me positionnais à côté d'elle en passant mon bras derrière son dos pour attraper sa taille. Je marchais en la maintenant contre moi le temps que nous dirigeons vers la sortie,lui disant:
-Je me disais...tu devrais peut-être demander à la femme enceinte ce qu'elle a mangé ou bu. Sait-on jamais si elle n'a pas consommé une plante qui a des propriété antifongique si dilué dans de l'eau ou absorbé autrement. Je relâchais Cyradil avant de passer la porte, pointant avec mon index la maison de celle qui allait bientôt mettre au monde un enfant:-Elle habite là-bas. Je pivotais légèrement ma tête vers la porteuse du bandeau,son oser le regarder directement:-N'oublis pas de te reposer un peu d'accord? Tu as beaucoup fait déjà.
Je me dirigeais alors d'un pas rapide vers ceux qui attendaient des soins,pour ne pas lui laisser l'occasion de protester ou de me faire décoiffer, lui lançant un dernier regard avant d'entrer dans la salle ou il n' y avait plus de place au bonheur. Les symptômes étaient devenus plus accrus chez certains, m'occupant des plus malades en premier, vérifiant s'ils n'étaient pas atteint par des lésions,quelle que soit leur forme. Je demandais que l'on déplace ceux dans un état critique dans une autre pièce, afin de les séparer du reste des malades.
Si j'avais appris une chose durant toutes ces années en tant que FMR,était qu'il fallait conserver l'espoir des patients si l'on voulait qu'ils continuent a lutter. Sans cela, leur chance diminuée drastiquement. Pour cela, il fallait masquer l'état de certains, qui ne passeraient peut-être pas un lever de soleil de plus parmi nous. Je redoublais d'efforts afin de remonter le moral des patients,plus particulièrement celui de enfants qui indirectement, avait une influence sur celui des adultes qui voulaient montrer l'exemple .
Lorsque j'eus fini de les soigner, l'agent prit le relais en ayant regroupé comme je lui avais demandé tous les sceaux qu'elle avait à sa disposition, afin que je puisse les traiter. Sans prendre le temps de faire une pause, je décontaminais les sources d'eau principale, le puits en étant un parmi tant d'autres, passant dans chaque ruelle à la recherche de tout contenant pour diffuser ma lumière. J'entrais dans chaque maison afin de rendre leur lieu de vie sain, sans oublier les abreuvoirs,les barils et je ne sais quel autre récipient pouvant accueillir de l'eau.
À force de tirer sur la corde, mes ailes avaient du mal à rester droites derrière mon dos, tombant comme le ciel qui s'assombrissait. Les efforts que cela me demanda de tirer un seau d'eau du puits me firent prendre conscience que je ferai mieux de m'arrêter là. J'étais allée chercher des affaires propres avant de m'en aller plus loin dans la forêt pour m'isoler afin de me laver le corps et l'esprit,qui avait besoin tous d'eux d'un peu d'isolement. Je revenais en posant le sceau là où je l'avais trouvé, entrant dans la tente, épuisée.
Je n'avais pas pris la peine de me sécher complétement les cheveux,posant simplement la serviette sur ma tête avant de m'assoir au bureau qui trônait dans un angle, mangeant à la hâte un bol de soupe que l'on m'avait donné avant que j'entre dans la tente. A peine l'avais-je finie que je cherchais dans des bouquins que Cyradil avait amenés, des plantes avec des propriétés spécifiques afin que l'on gagne du temps. Mais c'était sans compter la fatigue,m'endormant finalement en posant ma tête sur le bureau, une habitude qui se produisait généralement chez moi.
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Laissant sa compagne se charger des patients, la liche se remit alors au travail. Ses yeux la faisaient souffrir à cause de la surutilisation de son pouvoir oculaire mais elle devait tenir bon. Epuisée, Cyradil s’offrit quelques heures de répit où elle fit en sorte de diffuser lentement sa magie de soin au niveau de ses nerfs optiques pour soulager un peu son mal. Elle regagna la tente où elle finit par se reposer un peu avant de se rendre chez la femme enceinte qui ne semblait présenter aucun symptôme de la maladie. Cette dernière n’était pas surprise de voir la forgeronne lui rendre visite puisque Qwellaana avait fait de même et la liche lui expliqua qu’elle voulait simplement lui poser des questions. Lorsque Cyradil lui demanda si cette dernière avait ingéré quelque chose en particulier, cette dernière lui répondit qu’elle ne se souvenait pas avoir mangé quelque chose de particulier. Si les deux femmes s’étaient surtout concentrées par prélever le sang des malades, elles n’en avaient rien fait de celui des patients sains ou qui ne présentaient aucun symptôme. Consciente qu’il y avait quelque chose à en tirer, la jeune blonde lui proposa de récolter quelques échantillons de son sang, lui faisant comprendre qu’il renfermait peut-être la clé qui allait pouvoir sauver tous ces gens.
Ensuite, Cyradil se dirigea vers le centre du village où elle répéta, de manière préventive, qu’aucun individu sain ne devait s’approcher des malades jusqu’à nouvel ordre. Cela était certes difficile de ne pas savoir dans quel état était nos proches mais c’était nécessaire pour limiter le nombre d’infectés. Puis, la liche se dirigea vers le bâtiment en question, donnant un coup de main à la valkyrie, la relevant pour qu’elle puisse s’occuper de purifier les eaux comme elle le lui avait demandé. La liche passa alors toute la soirée en compagnie des patients, traitant les symptômes du mieux qu’elle le pouvait, faisant disparaitre les plus légers grâce à sa magie de guérison des maladies. A la tombée de la nuit, elle rentra au petit labo improvisé, cherchant la valkyrie des yeux avant de s’apercevoir que celle-ci s’était endormie sur un bouquin. S’approchant doucement de cette dernière, son cœur s’attendrit et la liche alla chercher une couverture qu’elle déposa doucement sur ses épaules, l’accrochant sur ses ailes afin que cette dernière ne tombe pas. La forgeronne s’approcha alors de son visage et déposa un léger baiser sur sa joue avant de s’éloigner pour continuer son travail de recherche.
N'ayant pas la valkyrie à disposition, la liche se hâta de rapidement analyser l’échantillon de la femme enceinte, ce dernier ne servant de toute façon pas à une autre expérimentation, il n’était pas grave que celui-ci se contamine par la suite. Il ne lui fallut guère plus de quelques minutes avant de comprendre que, contrairement aux échantillons récoltés sur les malades, celui de la femme ne présentait aucune cellule lysée. Des fragments digérés du virus se trouvaient ça et là et aucun des virions n’avait ses facteurs de virulence d’activé. C’était plutôt surprenant mais en même temps, assez normal. Durant une épidémie, la proportion de gens touchés n’est jamais égale à cent pour cent car le système immunitaire est fait de sorte qu’au moins une personne, parmi les milliards de possibilités possède la bonne « combinaison » pour lutter efficacement contre tel ou tel pathogène. Il ne restait alors plus qu’à travailler sur cet échantillon pour en extraire la substance appropriée et la répliquer mais…cela prendrait du temps. L’affaire de quelques semaines en fait si elle se débrouillait bien. Sentant qu’elle tenait quelque chose, Cyradil envoya une missive à Ikusa à l’intention des FMR demandant de répliquer un prototype de vaccin que Qwellaana et elle-même produiront. Si elles y arrivent, alors elles utiliseraient les installations du FMR pour accélérer la production de masse. Après tout, une fois que la recette avait été trouvée, il était facile de la répliquer si tant est qu’on est les effectifs suffisants. En attendant, Cyradil regagna la petite tente aménagée pour se reposer, patientant tranquillement que la valkyrie se réveille pour continuer. Normalement, avec les moyens de préventions qu’elle avait mis en place, les prochains contaminés auront des symptômes moins sévères et un nombre quasi-nul du au champignon.
La liche se leva et alla chercher une cartouche en verre contenant le précieux liquide qu’elle avait pris soin de fermer le plus hermétiquement possible. Elle plaça ce dernier dans une boite en carbonite puis invoqua sa magie de givre pour recouvrir ce dernier d’une épaisse couche de glace avant de refermer cette dernière qu’elle tendit à la valkyrie.
« Tu voles plus vite que moi alors je te charge de ramener ceci à Ikusa le plus vite possible. Tu demanderas à ce qu’on en fasse produire en masse. Je sais que cela prendra du temps mais c’est essentiel pour la survie de ces gens. Nous ferons ce que nous pouvons pour les maintenir en vie en attendant. » Dit-elle avec conviction. « Je compte sur toi Qwell. »
Ensuite, Cyradil se dirigea vers le centre du village où elle répéta, de manière préventive, qu’aucun individu sain ne devait s’approcher des malades jusqu’à nouvel ordre. Cela était certes difficile de ne pas savoir dans quel état était nos proches mais c’était nécessaire pour limiter le nombre d’infectés. Puis, la liche se dirigea vers le bâtiment en question, donnant un coup de main à la valkyrie, la relevant pour qu’elle puisse s’occuper de purifier les eaux comme elle le lui avait demandé. La liche passa alors toute la soirée en compagnie des patients, traitant les symptômes du mieux qu’elle le pouvait, faisant disparaitre les plus légers grâce à sa magie de guérison des maladies. A la tombée de la nuit, elle rentra au petit labo improvisé, cherchant la valkyrie des yeux avant de s’apercevoir que celle-ci s’était endormie sur un bouquin. S’approchant doucement de cette dernière, son cœur s’attendrit et la liche alla chercher une couverture qu’elle déposa doucement sur ses épaules, l’accrochant sur ses ailes afin que cette dernière ne tombe pas. La forgeronne s’approcha alors de son visage et déposa un léger baiser sur sa joue avant de s’éloigner pour continuer son travail de recherche.
N'ayant pas la valkyrie à disposition, la liche se hâta de rapidement analyser l’échantillon de la femme enceinte, ce dernier ne servant de toute façon pas à une autre expérimentation, il n’était pas grave que celui-ci se contamine par la suite. Il ne lui fallut guère plus de quelques minutes avant de comprendre que, contrairement aux échantillons récoltés sur les malades, celui de la femme ne présentait aucune cellule lysée. Des fragments digérés du virus se trouvaient ça et là et aucun des virions n’avait ses facteurs de virulence d’activé. C’était plutôt surprenant mais en même temps, assez normal. Durant une épidémie, la proportion de gens touchés n’est jamais égale à cent pour cent car le système immunitaire est fait de sorte qu’au moins une personne, parmi les milliards de possibilités possède la bonne « combinaison » pour lutter efficacement contre tel ou tel pathogène. Il ne restait alors plus qu’à travailler sur cet échantillon pour en extraire la substance appropriée et la répliquer mais…cela prendrait du temps. L’affaire de quelques semaines en fait si elle se débrouillait bien. Sentant qu’elle tenait quelque chose, Cyradil envoya une missive à Ikusa à l’intention des FMR demandant de répliquer un prototype de vaccin que Qwellaana et elle-même produiront. Si elles y arrivent, alors elles utiliseraient les installations du FMR pour accélérer la production de masse. Après tout, une fois que la recette avait été trouvée, il était facile de la répliquer si tant est qu’on est les effectifs suffisants. En attendant, Cyradil regagna la petite tente aménagée pour se reposer, patientant tranquillement que la valkyrie se réveille pour continuer. Normalement, avec les moyens de préventions qu’elle avait mis en place, les prochains contaminés auront des symptômes moins sévères et un nombre quasi-nul du au champignon.
***
« J’ai pu isoler le pathogène et je l’ai mis dans un milieu où je l’ai laissé se reproduire. Après plusieurs générations, je l’ai observé perdre ses facteurs de virulence et de là, il a suffit de sélectionner ces derniers, de les faire se multiplier. J’en ai fait une solution injectable en mettant cela en solution avec de l’extrait de belles du jour pour leurs vertus thérapeutiques. Avec un peu de chance, ça suffira pour endiguer l’épidémie et éviter que de nouveaux cas apparaissent. » Expliqua Cyradil à sa compagne tandis qu’elle était assise sur l’un des lits. « Je me suis permise de la tester sur un patient volontaire et les résultats sont encourageants. Il faudra sans doute encore peaufiner la formule et y ajouter des plantes plus rares pour maximiser l’efficacité et soigner ceux qui sont déjà atteints mais malheureusement, nous n’avons pas cela à notre disposition. »La liche se leva et alla chercher une cartouche en verre contenant le précieux liquide qu’elle avait pris soin de fermer le plus hermétiquement possible. Elle plaça ce dernier dans une boite en carbonite puis invoqua sa magie de givre pour recouvrir ce dernier d’une épaisse couche de glace avant de refermer cette dernière qu’elle tendit à la valkyrie.
« Tu voles plus vite que moi alors je te charge de ramener ceci à Ikusa le plus vite possible. Tu demanderas à ce qu’on en fasse produire en masse. Je sais que cela prendra du temps mais c’est essentiel pour la survie de ces gens. Nous ferons ce que nous pouvons pour les maintenir en vie en attendant. » Dit-elle avec conviction. « Je compte sur toi Qwell. »
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Si certains avaient le sommeil léger, ce n'était pas mon cas du tout. De ce fait, je pouvais m'endormir de partout lorsque le repos était nécessaire, sans que cela ne me perturbe aucunement. Que ce soit sur un bureau comme en ce moment même, une chaise ou je ne sais quel autre mobilier pas conçus pour se reposer, du moment que j'étais dans un endroit sûr, tout était possible. Le bruit n'était pas un problème non plus ,habitant à côté d'une famille de musiciens qui jouaient parfois très tardivement.
Je n'entendis pas de ce fait Cyradil s'approcher de moi ou faire preuve de bienveillance et de tendresse. Une fois que je m'endormais, je plongeais rapidement dans des cauchemars et des rêves, parfois très drôles mêmes.Au point que je m'étais réveillée en souriant,revoyant ces images ,celles ou la liche et moi étions étendus dans l'herbe,en nous chatouillant. Nous avions fini par dégringoler d'une pente ensemble,dans les bras de l'autre, nous arrêtants en riant. Elle m'avait même fait un bisou sur la joue avant de reprendre les ''hostilités'',le reste du rêve m'étant resté flou.
Comme ma vision, me rappelant peu à peu où j'étais, remarquant que l'on m'avait posé un drap sur moi. Il n' y avait aucun doute sur la personne à l'origine de cette délicate attention,me demandant depuis combien de temps je m'étais endormi. Je rangeais le livre, me dirigeant là où Cyradil devait certainement se reposer. En effet, elle se trouvait bien là, attendant ma venue pour continuer ce qu'elle avait déjà entamé pendant que je dormais.
Cela nous avait pris un certain temps d'élaborer un vaccin avec ce que nous avions à notre disposition,sans compter qu'il fallait continuer à prodiguer régulièrement des soins aux malades qui grâce à nos efforts, n'avaient pas vu le cas s'aggraver. Nos journées défilèrent à grande vitesse, rythmée tantôt par de la recherche, la décontamination que pour apporter notre aide aux habitants du hameau. Nous n'avions pas vraiment pris du temps pour autre chose, nos pensées et nos actions gravitant uniquement autour des malades ayant besoin de notre aide.
Lorsque Cyradil obtenu quelque chose de concluant, elle me demanda d'aller la rejoindre à la tente. Ce que je fis, restant debout en croisant les bras sous ma poitrine, attentive au moindre de ses mots. Je compris qu'elle était parvenue à réaliser une solution qui suffirait à combattre ce mal, poussant un soupir de soulagement. Nous n'avions pas encore terminé mais nous tenons le bon bout. Il ne manquait plus qu'a reproduire ce qu'elle avait réussi à isoler, la regardant s'éloigner pour m'apporter ce précieux objet, pouvant sauver de nombreuses vies.
-C'est...Tu as fait un travail admirable Cyradil. Si en plus le test que tu as effectué a été satisfaisant, nous détenons enfin une solution. Dis-je sincère, ajoutant :-Nous pourrions l'améliorer avec d'autres essences végétales que nous disposons à la capitale c'est certain.
Affirmais-je en suivant son cheminement de pensée, convaincue que nous pourrions aisément ajouter une plante qui rendrait cette solution encore plus efficace. J'attrapai le contenant qu'elle me tendit après avoir diffusé sa magie dessus,le tenant fermement entre mes deux mains. Je ne fus guère étonnée qu'elle m'envoie quérir de l'aide auprès des FMR d'Ikusa,afin d'accélérer la procédure et permettre aux malades de recevoir au plus tôt leur injection.
-Je m'en vais rejoindre Ikusa dès maintenant alors.
Je m'étais retournée sans réfléchir, mon esprit complétement absorbé par cette épidémie et ce nouvel objectif, m'arrêtant soudain en me rendant compte que je n'avais même pas dit aurevoir à Cyradil. J'eus comme un sursaut de prise de conscience, revenant vers elle avec une mine désolée. A force d'avoir uniquement pensé ou presque à notre mission, j'avais oublié une chose essentielle, qui n'était pas sans me rappeler un souvenir .
-Excuse moi...Les mains prises , je décidais de me pencher vers son visage, déposant un doux baiser sur sa joue avant de me reculer,lui disant:-Je me dépêche,il ne faudrait pas que ta magie disparaisse avant que j'arrive là-bas. N'oublis pas de prendre soin de toi aussi Cyradil.
Puis je m'en allais, m'envolant sans plus tarder ,trop préoccupée par ceux que je laissais là,espérant que la liche ferait attention à elle aussi. À force de vouloir aider les autres,parfois, on s'oubliait nous même. J'en avais déjà fait l'expérience ,dont une qui fut la plus belle de toute. Je me dirigeais à vive allure vers la capitale, battant puissamment des ailes en profitant de certains vents pour gagner plus encore en rapidité. Une fois arrivée, je fus étonnée d'être entourée d'autant de FMR,déjà prêt à porter assistance.
Après un rapide résumé de la situation, car ils avaient déjà été mis au courant par missive, nous nous étions attelé à la tâche, améliorant le vaccin en y incorporant une autre plante à faible dose. De temps en temps, je crus percevoir des coups d'oeils intrigués dans ma direction, remettant la faute sur le fait que j'étais une valkyrie. Bien évidemment, je m'étais joint aux autres, aidant à répliquer la solution,les jours défilant les uns après les autres, avec toujours cette même impression, celle qui me tardait de rejoindre le hameau et pas seulement.
Ce que je fis, une fois la quantité de vaccin suffisant créer. Après avoir remercié brièvement toute l'équipe, laissé une FMR recouvrir la précieuse marchandise de glace,j'empruntais la voie des airs, un peu inquiète. J'espérais qu'il n'était rien arrivé entre-temps et que la liche et l'agent allaient bien. Lorsque je fus à une distance me permettant de communiquer par télépathie, je la prévenais, pour que l'on puisse au plus tôt se mettre au travail:
*Bonjour Cyradil, c'est Qwell. Je vais arriver d'ici peu de temps. Peux-tu préparer les compresses et le désinfectant ? Il vaudrait mieux que nous ne tardions pas à leur injecter les vaccins*.
Je continuais de diminuer la distance qui me séparait du bâtiment qui avait permis de regrouper les malades, atterrissant au pied de celui-ci sans m'arrêter,entrant dans la bâtisse. En attendant que Cyradil vint à moi, je m'attachais les cheveux en posant le contenant sur une table, jetant un coup d'oeil pour voir les éventuels changements qu'il y en avait,rassurée de voir les enfants dans un état similaire que la dernière fois que je les avais vus. Quand la liche fut à mes côtés,je lui dis:
-Voici les vaccins. Je tapotais la boîte:-Est-ce que tout le monde va bien ? Vous n'avez pas eu de complication ça va?
Je l'invitais à commencer par le fond de la pièce avec moi en faisant un geste ample dans cette direction , afin que nous puissions démarrer en travaillant de façon parallèle l'une à l'autre,pour qu'elle puisse me tenir au courant de la situation pendant que nous procédons aux injections. Puis de cette manière, les vaccins resteraient bien au frais ,à égal distance de nous deux, faisant glisser la petite table à roulettes entre nous. Je pouvais paraitre distante de vouloir parler des patients directement mais je privilégiais mon rôle de Shekhikh en ce moment même.Sans oublier qu'avec ma timidité, je n'osais faire des retrouvailles plus chaleureuses, encore moins avec des individus qui souffraient autour de nous.
Je n'entendis pas de ce fait Cyradil s'approcher de moi ou faire preuve de bienveillance et de tendresse. Une fois que je m'endormais, je plongeais rapidement dans des cauchemars et des rêves, parfois très drôles mêmes.Au point que je m'étais réveillée en souriant,revoyant ces images ,celles ou la liche et moi étions étendus dans l'herbe,en nous chatouillant. Nous avions fini par dégringoler d'une pente ensemble,dans les bras de l'autre, nous arrêtants en riant. Elle m'avait même fait un bisou sur la joue avant de reprendre les ''hostilités'',le reste du rêve m'étant resté flou.
Comme ma vision, me rappelant peu à peu où j'étais, remarquant que l'on m'avait posé un drap sur moi. Il n' y avait aucun doute sur la personne à l'origine de cette délicate attention,me demandant depuis combien de temps je m'étais endormi. Je rangeais le livre, me dirigeant là où Cyradil devait certainement se reposer. En effet, elle se trouvait bien là, attendant ma venue pour continuer ce qu'elle avait déjà entamé pendant que je dormais.
***
Cela nous avait pris un certain temps d'élaborer un vaccin avec ce que nous avions à notre disposition,sans compter qu'il fallait continuer à prodiguer régulièrement des soins aux malades qui grâce à nos efforts, n'avaient pas vu le cas s'aggraver. Nos journées défilèrent à grande vitesse, rythmée tantôt par de la recherche, la décontamination que pour apporter notre aide aux habitants du hameau. Nous n'avions pas vraiment pris du temps pour autre chose, nos pensées et nos actions gravitant uniquement autour des malades ayant besoin de notre aide.
Lorsque Cyradil obtenu quelque chose de concluant, elle me demanda d'aller la rejoindre à la tente. Ce que je fis, restant debout en croisant les bras sous ma poitrine, attentive au moindre de ses mots. Je compris qu'elle était parvenue à réaliser une solution qui suffirait à combattre ce mal, poussant un soupir de soulagement. Nous n'avions pas encore terminé mais nous tenons le bon bout. Il ne manquait plus qu'a reproduire ce qu'elle avait réussi à isoler, la regardant s'éloigner pour m'apporter ce précieux objet, pouvant sauver de nombreuses vies.
-C'est...Tu as fait un travail admirable Cyradil. Si en plus le test que tu as effectué a été satisfaisant, nous détenons enfin une solution. Dis-je sincère, ajoutant :-Nous pourrions l'améliorer avec d'autres essences végétales que nous disposons à la capitale c'est certain.
Affirmais-je en suivant son cheminement de pensée, convaincue que nous pourrions aisément ajouter une plante qui rendrait cette solution encore plus efficace. J'attrapai le contenant qu'elle me tendit après avoir diffusé sa magie dessus,le tenant fermement entre mes deux mains. Je ne fus guère étonnée qu'elle m'envoie quérir de l'aide auprès des FMR d'Ikusa,afin d'accélérer la procédure et permettre aux malades de recevoir au plus tôt leur injection.
-Je m'en vais rejoindre Ikusa dès maintenant alors.
Je m'étais retournée sans réfléchir, mon esprit complétement absorbé par cette épidémie et ce nouvel objectif, m'arrêtant soudain en me rendant compte que je n'avais même pas dit aurevoir à Cyradil. J'eus comme un sursaut de prise de conscience, revenant vers elle avec une mine désolée. A force d'avoir uniquement pensé ou presque à notre mission, j'avais oublié une chose essentielle, qui n'était pas sans me rappeler un souvenir .
-Excuse moi...Les mains prises , je décidais de me pencher vers son visage, déposant un doux baiser sur sa joue avant de me reculer,lui disant:-Je me dépêche,il ne faudrait pas que ta magie disparaisse avant que j'arrive là-bas. N'oublis pas de prendre soin de toi aussi Cyradil.
Puis je m'en allais, m'envolant sans plus tarder ,trop préoccupée par ceux que je laissais là,espérant que la liche ferait attention à elle aussi. À force de vouloir aider les autres,parfois, on s'oubliait nous même. J'en avais déjà fait l'expérience ,dont une qui fut la plus belle de toute. Je me dirigeais à vive allure vers la capitale, battant puissamment des ailes en profitant de certains vents pour gagner plus encore en rapidité. Une fois arrivée, je fus étonnée d'être entourée d'autant de FMR,déjà prêt à porter assistance.
Après un rapide résumé de la situation, car ils avaient déjà été mis au courant par missive, nous nous étions attelé à la tâche, améliorant le vaccin en y incorporant une autre plante à faible dose. De temps en temps, je crus percevoir des coups d'oeils intrigués dans ma direction, remettant la faute sur le fait que j'étais une valkyrie. Bien évidemment, je m'étais joint aux autres, aidant à répliquer la solution,les jours défilant les uns après les autres, avec toujours cette même impression, celle qui me tardait de rejoindre le hameau et pas seulement.
***
Ce que je fis, une fois la quantité de vaccin suffisant créer. Après avoir remercié brièvement toute l'équipe, laissé une FMR recouvrir la précieuse marchandise de glace,j'empruntais la voie des airs, un peu inquiète. J'espérais qu'il n'était rien arrivé entre-temps et que la liche et l'agent allaient bien. Lorsque je fus à une distance me permettant de communiquer par télépathie, je la prévenais, pour que l'on puisse au plus tôt se mettre au travail:
*Bonjour Cyradil, c'est Qwell. Je vais arriver d'ici peu de temps. Peux-tu préparer les compresses et le désinfectant ? Il vaudrait mieux que nous ne tardions pas à leur injecter les vaccins*.
Je continuais de diminuer la distance qui me séparait du bâtiment qui avait permis de regrouper les malades, atterrissant au pied de celui-ci sans m'arrêter,entrant dans la bâtisse. En attendant que Cyradil vint à moi, je m'attachais les cheveux en posant le contenant sur une table, jetant un coup d'oeil pour voir les éventuels changements qu'il y en avait,rassurée de voir les enfants dans un état similaire que la dernière fois que je les avais vus. Quand la liche fut à mes côtés,je lui dis:
-Voici les vaccins. Je tapotais la boîte:-Est-ce que tout le monde va bien ? Vous n'avez pas eu de complication ça va?
Je l'invitais à commencer par le fond de la pièce avec moi en faisant un geste ample dans cette direction , afin que nous puissions démarrer en travaillant de façon parallèle l'une à l'autre,pour qu'elle puisse me tenir au courant de la situation pendant que nous procédons aux injections. Puis de cette manière, les vaccins resteraient bien au frais ,à égal distance de nous deux, faisant glisser la petite table à roulettes entre nous. Je pouvais paraitre distante de vouloir parler des patients directement mais je privilégiais mon rôle de Shekhikh en ce moment même.Sans oublier qu'avec ma timidité, je n'osais faire des retrouvailles plus chaleureuses, encore moins avec des individus qui souffraient autour de nous.
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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D’un geste empli de tendresse, la valkyrie embrassa la liche sur la joue avant de quitter le petit village en s’envolant. Cyradil la savait préoccupée et elle ne lui en voulait pas vraiment pour ses « négligences » envers elle. En réalité, la liche avait dépassé depuis longtemps le stade de bouder pour un manque d’attention. La situation était sérieuse et ne laissait pas vraiment de place au prélassement. Pendant que Qwell était à Ikusa, la liche s’occupa au mieux des malades. Elle réduisait les risques de nouvelles contaminations et appliquait à effectuer un rationnement des réserves d’eau que la valkyrie avait décontaminées avant son départ. C’était important pour éviter de se faire à nouveau déborder. La jeune blonde assistait au mieux les victimes, rassurait les familles et parfois, malheureusement, annonçait les décès. Personne n’était laissé pour compte et chacun de ceux qui périrent eurent droit à un enterrement digne. Du à la nature virulente du pathogène, la liche s’occupait principalement des rites, comprenant maintenant qu’elle ne pouvait contracter la maladie, ni la transmettre.
Au-delà de cela, il n’y avait pas grand-chose qu’elle puisse faire pour le moment et la formule qu’elle avait donné à Qwell était ce qu’elle était arrivée à avoir de plus abouti pour l’instant. La forgeronne attendit alors patiemment le retour de sa compagne. Jusqu’au jour où elle reçut alors un message, la prévenant de son retour imminent. La magicienne s’exécuta alors, rassemblant les compresses et l’alcool avant de se diriger vers les malades. Lorsque Qwellaana fit irruption dans le village, retournant avec la boite qu’elle lui avait donné, cette dernière lui expliqua alors qu’elle avait réussi à dupliquer l’échantillon et qu’ils avaient maintenant plusieurs doses à disposition. Cyradil faisait confiance à ses pairs et ne leur fit alors pas l’affront d’analyser les vaccins mais la liche supposait que les médecins avaient sans doute améliorer la formule, disposant de plus de ressources qu’elle dans ce petit hameau et que celle-ci devait être plus ou moins stable désormais. Ainsi commença alors une grande vague d’injection où chaque patient reçut le traitement. Par mesure de précaution et afin de conserver une couverture vaccinale maximale, la jeune femme opta pour vacciner également les gens en bonne santé afin d’étouffer l’épidémie.
« On a du déplorer quelques morts malheureusement mais au-delà de cela, tout le monde tient le coup et j’essaie tant bien que mal de maintenir l’espoir dans le cœur de ces pauvres personnes. »
Durant les jours suivants, les deux femmes continuèrent alors leur campagne de vaccination et bientôt l’on put voir des signes d’amélioration tandis que les patients se rétablissaient peu à peu. Certains garderaient quelques séquelles mais dans l’ensemble, la majorité des victimes finiront pas guérir sans soucis. Une fois leurs défenses immunitaires reconstituées, la jeune blonde s’occupa de réparer les dégâts causés par le champignon opportuniste en utilisant sa magie de guérison des maladies, sans doute sous l’œil attentif de la valkyrie. A vrai dire, après avoir passé des semaines dans cet endroit, la blonde était épuisée mentalement pour avoir du gérer toute l’opération. Si Qwellaana n'avait pas été à ses côtés, autant pour lui offrir son expertise que pour son soutien moral, la liche ignorait si elle y serait arrivée. De retour dans leur tente, la jeune femme poussa un soupir de soulagement, voyant enfin le bout du tunnel de cette épidémie. Il faisait suffisamment sombre à l’intérieur pour que son regard glacé puisse croiser celui de la valkyrie sans que la liche n’eut à porter son bandeau.
« Beau travail, Qwell, on a réussi à éradiquer le mal qui rongeait ses pauvres gens. Tu vois, c’est pour cela que je te disais que nous devons absolument renforcer nos effectifs. Si une épidémie aussi locale nous a donné autant de fil à retordre, tu imagines ce que ce serait si cela avait été plus sérieux ou si cette dernière avait été d’origine magique également ?Enfin, je suis heureuse que tout ceci soit pratiquement derrière nous.
La liche se leva et vint s’asseoir du côté de la valkyrie, penchant sa tête sur son épaule. Une de ses mains s’aventura dans le dos de sa compagne, venant caresser l’une de ses ailes dans un geste presque naturel. Les deux femmes avaient sans doute accumuler beaucoup de stress durant ses derniers jours et en ce qui concernait Cyradil, elle recherchait en ce moment, simplement un peu de réconfort auprès de Qwellaana. De plus, la liche n’avait fait que concentrer son attention sur les patients durant toute la durée de leur mission pour des raisons évidentes. Ce n’était pas vraiment un hasard si elle avait demandé à ce que la valkyrie l’accompagne. En réalité, la magicienne savait que cette dernière saurait l’écouter et comprendre ses directives sans perdre de temps en discussions inutiles mais surtout, la valkyrie était la seule pour l’instant chez qui elle ressentait un certain réconfort. Habituée à ce que les autres se reposent sur elle, Cyradil n’avait jamais envisagé que les rôles puissent s’inverser un jour mais elle reconnaissait que cela était très agréable. Levant la tête pour toiser le regard de l’adorable Shekhikh, elle s’enquit de son état.
« Et toi, tu n’es pas trop fatiguée par ces derniers jours ? Je te propose de rester ici quelques jours pour suivre l’évolution des patients et la disparition des symptômes. Mais surtout, profitons-en pour nous reposer réellement. Cela fait des semaines qu’on tourne à plein régime et ce serait bien de lever le pied un peu, qu’est-ce que t’en penses ? »
Au-delà de cela, il n’y avait pas grand-chose qu’elle puisse faire pour le moment et la formule qu’elle avait donné à Qwell était ce qu’elle était arrivée à avoir de plus abouti pour l’instant. La forgeronne attendit alors patiemment le retour de sa compagne. Jusqu’au jour où elle reçut alors un message, la prévenant de son retour imminent. La magicienne s’exécuta alors, rassemblant les compresses et l’alcool avant de se diriger vers les malades. Lorsque Qwellaana fit irruption dans le village, retournant avec la boite qu’elle lui avait donné, cette dernière lui expliqua alors qu’elle avait réussi à dupliquer l’échantillon et qu’ils avaient maintenant plusieurs doses à disposition. Cyradil faisait confiance à ses pairs et ne leur fit alors pas l’affront d’analyser les vaccins mais la liche supposait que les médecins avaient sans doute améliorer la formule, disposant de plus de ressources qu’elle dans ce petit hameau et que celle-ci devait être plus ou moins stable désormais. Ainsi commença alors une grande vague d’injection où chaque patient reçut le traitement. Par mesure de précaution et afin de conserver une couverture vaccinale maximale, la jeune femme opta pour vacciner également les gens en bonne santé afin d’étouffer l’épidémie.
« On a du déplorer quelques morts malheureusement mais au-delà de cela, tout le monde tient le coup et j’essaie tant bien que mal de maintenir l’espoir dans le cœur de ces pauvres personnes. »
Durant les jours suivants, les deux femmes continuèrent alors leur campagne de vaccination et bientôt l’on put voir des signes d’amélioration tandis que les patients se rétablissaient peu à peu. Certains garderaient quelques séquelles mais dans l’ensemble, la majorité des victimes finiront pas guérir sans soucis. Une fois leurs défenses immunitaires reconstituées, la jeune blonde s’occupa de réparer les dégâts causés par le champignon opportuniste en utilisant sa magie de guérison des maladies, sans doute sous l’œil attentif de la valkyrie. A vrai dire, après avoir passé des semaines dans cet endroit, la blonde était épuisée mentalement pour avoir du gérer toute l’opération. Si Qwellaana n'avait pas été à ses côtés, autant pour lui offrir son expertise que pour son soutien moral, la liche ignorait si elle y serait arrivée. De retour dans leur tente, la jeune femme poussa un soupir de soulagement, voyant enfin le bout du tunnel de cette épidémie. Il faisait suffisamment sombre à l’intérieur pour que son regard glacé puisse croiser celui de la valkyrie sans que la liche n’eut à porter son bandeau.
« Beau travail, Qwell, on a réussi à éradiquer le mal qui rongeait ses pauvres gens. Tu vois, c’est pour cela que je te disais que nous devons absolument renforcer nos effectifs. Si une épidémie aussi locale nous a donné autant de fil à retordre, tu imagines ce que ce serait si cela avait été plus sérieux ou si cette dernière avait été d’origine magique également ?Enfin, je suis heureuse que tout ceci soit pratiquement derrière nous.
La liche se leva et vint s’asseoir du côté de la valkyrie, penchant sa tête sur son épaule. Une de ses mains s’aventura dans le dos de sa compagne, venant caresser l’une de ses ailes dans un geste presque naturel. Les deux femmes avaient sans doute accumuler beaucoup de stress durant ses derniers jours et en ce qui concernait Cyradil, elle recherchait en ce moment, simplement un peu de réconfort auprès de Qwellaana. De plus, la liche n’avait fait que concentrer son attention sur les patients durant toute la durée de leur mission pour des raisons évidentes. Ce n’était pas vraiment un hasard si elle avait demandé à ce que la valkyrie l’accompagne. En réalité, la magicienne savait que cette dernière saurait l’écouter et comprendre ses directives sans perdre de temps en discussions inutiles mais surtout, la valkyrie était la seule pour l’instant chez qui elle ressentait un certain réconfort. Habituée à ce que les autres se reposent sur elle, Cyradil n’avait jamais envisagé que les rôles puissent s’inverser un jour mais elle reconnaissait que cela était très agréable. Levant la tête pour toiser le regard de l’adorable Shekhikh, elle s’enquit de son état.
« Et toi, tu n’es pas trop fatiguée par ces derniers jours ? Je te propose de rester ici quelques jours pour suivre l’évolution des patients et la disparition des symptômes. Mais surtout, profitons-en pour nous reposer réellement. Cela fait des semaines qu’on tourne à plein régime et ce serait bien de lever le pied un peu, qu’est-ce que t’en penses ? »
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Ce que m'apprit Cyradil ne m'étonna guère, vu dans quel état les premiers malades étaient à mon départ. Cela m'attrista, convaincus que la liche avait fait le nécessaire pour offrir des enterrements décents aux victimes. Je n'imaginais même pas a quel point cela avait dû être difficile pour celle se tenant à mes côtés de remonter le moral de tout le monde, tout en leur demandant garder espoir. Les journées avaient dû être longues pour elle,n'ayant pas eu un seul moment de répit.
Nous avons alors entamé les injections, tout en redonnant courage aux celles et ceux qui parfois,doutés que cela ne change quoi que ce soit à leur sort. Pourtant, les résultats bien étaient là, après les quelques jours que nous avions passés à nous occuper de leur cas ,les sourires apparaissant progressivement sur les visages des contaminés. Mais nous avions loin d'avoir terminé car à peine avaient ils retrouvé leur immunité que Cyradil utilisa sa magie curative.
J'étais restée à ses côtés une bonne partie de cette phase, pour voir comment elle s'y prenait,tentant ensuite de mon côté de reproduire la même chose avec ma magie. J'ai toujours trouvé cela très important et inspirant d'assister à ce genre de démonstration, bien plus parlante à mon sens que certains mots. Je n'avais pas voulu la solliciter plus que de raison en lui demandant des conseils ,car elle en faisait déjà beaucoup et que je ne voulais lui engendrer plus de travail qu'elle en avait déjà.
Finalement, je parvins après un bon nombre d'essais, à obtenir des résultats, réussissant à soigner des malades. Je n'étais certes, pas aussi rapide que Cyradil mais avec un peu de pratique,je parviendrais à être tout autant efficace. Revigorée d'avoir pu acquérir ce pouvoir, j'oubliais presque tout ce que nous avions traversé pour en arriver là. Cependant, la fatigue revint vite au galop pour me rappeler tous les efforts que nous avions dû donner pour parvenir à endiguer ce mal.
Une fois avoir fini de soigner le dernier malade, nous nous étions rendu dans la tente. J'étais entrée la première ,retirant mes chaussures pour me mettre à l'aise . Je m'étais assise sur le lit de la liche comme presque chaque soir, afin que nous nous échangions quelques mots concernant la journée avant de rejoindre le mien. Elle entra à son tour, laissant son bandeau de côté tout en poussant un soupire qui en disait long. Ce qu'elle dit à la suite reflété une certaine urgence,celle que nous devrions former plus de FMR car nous étions bien trop peu pour faire face à des cas plus graves que celui de ce hameau.
-Je n'ose imaginer comme cela serait catastrophique si nous avions affaire à ce genre d'épidémie. Confirmais je en ne préférant pas penser ce que donnerait ce genre de scénarios. -Oui,nous en avons presque fini ici,mais c'est surtout grâce à toi Cyradil.
Sans sa maitrise de sa magie, qui nous avait permis de comprendre d'où provenait ce mal, les moyens qu'elle avait mis en place grâce au convoi et tout le travail et l'organisation que cela avait demandée, nous ne serions pas parvenu à de tels résultats. Si seulement nous étions arrivé plus tôt, nous aurions peut-être évité des morts . Au moins, nous avions pu sauvé un bon nombre de personnes. Même si cela n'aurait été qu'une vie, ça aurait valu la peine.
Cyradil s'installa à côté de moi,posant sa tête contre mon épaule. Si ces derniers jours, nous n'avions pas vraiment eu l'occasion et surtout l'esprit à laisser recours à ce genre de soutien, maintenant que nous savions que les habitants étaient sortis d'affaire, j'accueillais cela avec grand plaisir.Plus encore quand elle caressa mes plumes ,faisant naitre un léger sourire sur mes lèvres. Je l'avais alors entouré avec mon aile en la passant derrière son dos doucement pour qu'elle puisse en profiter pleinement.
Je ressentais qu'elle avait besoin de réconfort, trouvant cela touchant qu'elle se repose sur moi tout simplement comme ça, relevant ses orbes cristallins vers mes dioptases. Sur le coup,j'eus un peu du mal à ne pas m'en détourner, tant par leur beauté que par cette proximité . Je parvins à ne pas m'en détacher quand elle me demanda si je n'étais pas fatiguée tout en me proposant que l'on se freine un peu pour réellement se reposer. Elle n'avait pas tort, cela nous ne ferait pas de mal de nous octroyer des pauses, surtout après tout ce que nous avons accompli:
-Je pense aussi que cela serait plus raisonnable de rester ici encore quelques jours,histoire que l'on s'assure qu'ils sont bien tous sur la voie de la guérison. Mon sourire s'élargit un peu plus, trouvant cela très mignon en y repensant qu'elle me demande si j'allais bien:-Moi ça peut aller. Toi par contre...J'approchais mon visage du sien, pour frotter doucement le bout de nos nez ensemble,me reculant ensuite pour lui dire: -Tu m'as l'air toute fatiguée. Me rendant compte de ce que je venais de faire, je posais mon regard vers le sol,me rappelant de sa dernière phrase:-Je dirais même,que nous devrions lever les deux pieds.
Dis-je pour tenter de dissimuler cet embarra qui avait coloré mes joues même si dans la pénombre de la nuit, on ne verrait pas voir grand chose. Je levais alors lentement ses pieds avec les miens pour illustrer mes propos de manière amusante,nous faisant basculer par ma maladresse en arrière,nous retrouvant toutes les deux allongées sur le lit. J'avais ri doucement en posant ma main sur ma bouche ,me disant que je ferai mieux de ne pas bouger la prochaine fois .
-Je ne pensais pas à ce point.
Je m'étais tournée sur le côté pour pouvoir lui faire face,espérant qu'elle ne m'en voudrait pas de nous avoir fait tomber comme ça. Je la recouvrais naturellement avec mon autre aile, créant un cocon de plumes tout autour d'elle. Je passais mon bras sur sa hanche pour la rapprocher légèrement de moi,laissant finalement ma main posée dessus . J'espérais pouvoir lui offrir assez de réconfort pour éloigner ses pensées du hameau,tout en lui apportant un peu de douceur. Contrairement à elle, j'avais pu partir quelques jours de cet endroit et de ce fait, m'aérer l'esprit.
-Que dirais-tu de fêter notre réussite en mangeant ensemble, à notre retour à la capitale, un grand bol rempli de fraises ? Je suis persuadée que les premières ont dû arriver au marché. Je ne pus m'empêcher de penser à quelques détails, lui demandant:- Peut-être qu'il serait préférable que nous prenions le temps de nous reposer avant. Puis je suis sure que Martha doit avoir hâte de te retrouver. Vous avez l'air proche, je me trompe ?
Nous avons alors entamé les injections, tout en redonnant courage aux celles et ceux qui parfois,doutés que cela ne change quoi que ce soit à leur sort. Pourtant, les résultats bien étaient là, après les quelques jours que nous avions passés à nous occuper de leur cas ,les sourires apparaissant progressivement sur les visages des contaminés. Mais nous avions loin d'avoir terminé car à peine avaient ils retrouvé leur immunité que Cyradil utilisa sa magie curative.
J'étais restée à ses côtés une bonne partie de cette phase, pour voir comment elle s'y prenait,tentant ensuite de mon côté de reproduire la même chose avec ma magie. J'ai toujours trouvé cela très important et inspirant d'assister à ce genre de démonstration, bien plus parlante à mon sens que certains mots. Je n'avais pas voulu la solliciter plus que de raison en lui demandant des conseils ,car elle en faisait déjà beaucoup et que je ne voulais lui engendrer plus de travail qu'elle en avait déjà.
Finalement, je parvins après un bon nombre d'essais, à obtenir des résultats, réussissant à soigner des malades. Je n'étais certes, pas aussi rapide que Cyradil mais avec un peu de pratique,je parviendrais à être tout autant efficace. Revigorée d'avoir pu acquérir ce pouvoir, j'oubliais presque tout ce que nous avions traversé pour en arriver là. Cependant, la fatigue revint vite au galop pour me rappeler tous les efforts que nous avions dû donner pour parvenir à endiguer ce mal.
Une fois avoir fini de soigner le dernier malade, nous nous étions rendu dans la tente. J'étais entrée la première ,retirant mes chaussures pour me mettre à l'aise . Je m'étais assise sur le lit de la liche comme presque chaque soir, afin que nous nous échangions quelques mots concernant la journée avant de rejoindre le mien. Elle entra à son tour, laissant son bandeau de côté tout en poussant un soupire qui en disait long. Ce qu'elle dit à la suite reflété une certaine urgence,celle que nous devrions former plus de FMR car nous étions bien trop peu pour faire face à des cas plus graves que celui de ce hameau.
-Je n'ose imaginer comme cela serait catastrophique si nous avions affaire à ce genre d'épidémie. Confirmais je en ne préférant pas penser ce que donnerait ce genre de scénarios. -Oui,nous en avons presque fini ici,mais c'est surtout grâce à toi Cyradil.
Sans sa maitrise de sa magie, qui nous avait permis de comprendre d'où provenait ce mal, les moyens qu'elle avait mis en place grâce au convoi et tout le travail et l'organisation que cela avait demandée, nous ne serions pas parvenu à de tels résultats. Si seulement nous étions arrivé plus tôt, nous aurions peut-être évité des morts . Au moins, nous avions pu sauvé un bon nombre de personnes. Même si cela n'aurait été qu'une vie, ça aurait valu la peine.
Cyradil s'installa à côté de moi,posant sa tête contre mon épaule. Si ces derniers jours, nous n'avions pas vraiment eu l'occasion et surtout l'esprit à laisser recours à ce genre de soutien, maintenant que nous savions que les habitants étaient sortis d'affaire, j'accueillais cela avec grand plaisir.Plus encore quand elle caressa mes plumes ,faisant naitre un léger sourire sur mes lèvres. Je l'avais alors entouré avec mon aile en la passant derrière son dos doucement pour qu'elle puisse en profiter pleinement.
Je ressentais qu'elle avait besoin de réconfort, trouvant cela touchant qu'elle se repose sur moi tout simplement comme ça, relevant ses orbes cristallins vers mes dioptases. Sur le coup,j'eus un peu du mal à ne pas m'en détourner, tant par leur beauté que par cette proximité . Je parvins à ne pas m'en détacher quand elle me demanda si je n'étais pas fatiguée tout en me proposant que l'on se freine un peu pour réellement se reposer. Elle n'avait pas tort, cela nous ne ferait pas de mal de nous octroyer des pauses, surtout après tout ce que nous avons accompli:
-Je pense aussi que cela serait plus raisonnable de rester ici encore quelques jours,histoire que l'on s'assure qu'ils sont bien tous sur la voie de la guérison. Mon sourire s'élargit un peu plus, trouvant cela très mignon en y repensant qu'elle me demande si j'allais bien:-Moi ça peut aller. Toi par contre...J'approchais mon visage du sien, pour frotter doucement le bout de nos nez ensemble,me reculant ensuite pour lui dire: -Tu m'as l'air toute fatiguée. Me rendant compte de ce que je venais de faire, je posais mon regard vers le sol,me rappelant de sa dernière phrase:-Je dirais même,que nous devrions lever les deux pieds.
Dis-je pour tenter de dissimuler cet embarra qui avait coloré mes joues même si dans la pénombre de la nuit, on ne verrait pas voir grand chose. Je levais alors lentement ses pieds avec les miens pour illustrer mes propos de manière amusante,nous faisant basculer par ma maladresse en arrière,nous retrouvant toutes les deux allongées sur le lit. J'avais ri doucement en posant ma main sur ma bouche ,me disant que je ferai mieux de ne pas bouger la prochaine fois .
-Je ne pensais pas à ce point.
Je m'étais tournée sur le côté pour pouvoir lui faire face,espérant qu'elle ne m'en voudrait pas de nous avoir fait tomber comme ça. Je la recouvrais naturellement avec mon autre aile, créant un cocon de plumes tout autour d'elle. Je passais mon bras sur sa hanche pour la rapprocher légèrement de moi,laissant finalement ma main posée dessus . J'espérais pouvoir lui offrir assez de réconfort pour éloigner ses pensées du hameau,tout en lui apportant un peu de douceur. Contrairement à elle, j'avais pu partir quelques jours de cet endroit et de ce fait, m'aérer l'esprit.
-Que dirais-tu de fêter notre réussite en mangeant ensemble, à notre retour à la capitale, un grand bol rempli de fraises ? Je suis persuadée que les premières ont dû arriver au marché. Je ne pus m'empêcher de penser à quelques détails, lui demandant:- Peut-être qu'il serait préférable que nous prenions le temps de nous reposer avant. Puis je suis sure que Martha doit avoir hâte de te retrouver. Vous avez l'air proche, je me trompe ?
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Que de gestes de tendresses dont Cyradil était capable avec la valkyrie. Que ce soit la manière dont cette dernière s’enquit de son état ou sa manière enfantine de venir lui chatouiller le nez avec le sien, tous ces gestes avaient le mérite de réchauffer le cœur de la liche. Lorsque Qwellaana mentionna sa fatigue, Cyradil vint instinctivement frotter ses yeux. Ces derniers avaient été sollicités plus que de raison et il est vrai que la jeune liche ressentait une certaine gêne au niveau de ces derniers. Elle avait dissipé une partie de cette gêne avec sa magie mais il y avait encore des choses que seul un bon repos finirait par dissiper. Si la liche ne souffrait pas des maux habituels qu’un mortel pourrait avoir, la forgeronne était encore tout de même sujette à l’épuisement magique. Dans tous les cas, la valkyrie partageait les mêmes pensées qu’elle et voulant bien faire, sa compagne s’était un peu trop laissée emportée par son enthousiaste et les deux femmes avaient basculé vers l’arrière, se retrouvant allongées l’une à côté de l’autre. Cela fit beaucoup rire la liche qui, dans la pénombre, ne pouvait pas exactement voir à quel point la valkyrie était gênée.
Cependant, la Shekhikh eut vite fait de retrouver une certaine contenance et elle se servit de ses ailes pour l’entourer tandis que la jeune blonde en profita pour venir l’enlacer. Elle était sûre que personne ne leur en voudrait si les deux femmes prenaient quelques jours de vacances en compagnie l’une de l’autre. Après toutes ces semaines de travail, elles l’avaient amplement mérité et Cyradil savait que si elle ne le faisait pas, la valkyrie ne le ferait pas non plus et aurait fait aussitôt de retourner au travail une fois retournée à Ikusa. Enfin…sauf si la jeune blonde lui disait le contraire. D’ailleurs, Qwellaana était étonnamment docile lorsqu’il s’agissait de suivre ses suggestions. La forgeronne ne la forçait sur aucune de ses actions et pourtant, la valkyrie avait toujours fait comme elle le lui avait demandé. C’est qu’elle devait avoir une immense confiance envers Cyradil et c’était sans doute réciproque désormais.
« Des fraises ? Un peu atypique comme proposition mais pourquoi pas…Tu aimes les fruits rouges ? » Demanda-t-elle innocemment. « C’est surtout de la fatigue mentale. » Reprit-elle. « Mes yeux me font un peu mal mais ça va…et avant que tu ne le fasses, non, je n’ai pas envie de remettre mon bandeau, cela n’a rien à voir avec la luminosité et je préfère qu’on profite de ce moment pour pouvoir se regarder dans les yeux. Littéralement du coup… » Ajouta-t-elle en souriant.
Ce n’était qu’un moindre mal, la liche irait mieux si elle passait toute la journée de demain à se reposer. La proposition de Qwell était banale mais cela faisait un moment que Cyradil pensait à cela. Se construire des souvenirs. Outre sa propre complaisance de se retrouver aux côtés de la tendre valkyrie, la forgeronne se disait que bâtir de tels moments ensemble pourrait sans doute aider un jour à supplanter tous les mauvais traitements que sa compagne avait subis auparavant. Finalement, les deux femmes y gagnaient toutes les deux dans leur relation. Quand elle parla de Martha, Cyradil ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi la valkyrie évoquait son nom aussi soudainement. Une pointe de jalousie peut-être ?
« Martha est dans la famille depuis très longtemps. Je crois que mon grand-père la recueillit d’une de ses campagnes où ils avaient libéré des esclaves et c’était encore une gamine à l’époque. Il l’a élevée comme sa propre fille mais n’a su que bien plus tard, on voyant qu’elle ne vieillissait pas que Martha était une élémentaire d’eau. J’ignore si ses pouvoirs se sont déclarés tard ou si elle n’en avait juste pas conscience mais cela ne l’a pas empêchée de trouver sa place au sein de notre famille. Redevable envers mon grand-père, elle est restée à s’occuper de lui jusqu’à son dernier souffle. Elle fit de même pour mes parents et s’occupa particulièrement de moi lorsque ma mère était alitée après un accouchement particulièrement difficile. Enfin…elle me changeait surtout les couches et me donnait le biberon mais bon, je pense que tu as compris. C’était un peu comme une seconde maman. Et je crois que c’est toujours ainsi. Elle me traite parfois comme une enfant et elle me réprimande quand je me montre un peu trop irresponsable ou que je me néglige au détriment des autres. Bref, Martha est quelqu’un de précieux à mes yeux à qui je tiens énormément. »
Et cela s’arrêtait là. Avec Lakhdar, ils s’agissaient des deux personnes avec qui la liche était les plus proches mais elle devrait sans doute maintenant rajouter la valkyrie dans le lot. Elle avait fait attention à prévenir tout le monde de ses allées et venues afin que cette dernière ne soit pas trop importunée et avec son nouveau rôle d’Esprit, cela signifiait que Qwell n’avait bien évidemment pas à passer par des procédures ennuyeuses pour tenter de trouver un moment pour la rencontrer. Non, pour elle, Cyradil aurait toujours du temps.
« Mais ne t’en fais pas, j’ai aussi de la place pour toi ici. » Affirma Cyradil en pointant la zone où se situait son cœur.
Cependant, la Shekhikh eut vite fait de retrouver une certaine contenance et elle se servit de ses ailes pour l’entourer tandis que la jeune blonde en profita pour venir l’enlacer. Elle était sûre que personne ne leur en voudrait si les deux femmes prenaient quelques jours de vacances en compagnie l’une de l’autre. Après toutes ces semaines de travail, elles l’avaient amplement mérité et Cyradil savait que si elle ne le faisait pas, la valkyrie ne le ferait pas non plus et aurait fait aussitôt de retourner au travail une fois retournée à Ikusa. Enfin…sauf si la jeune blonde lui disait le contraire. D’ailleurs, Qwellaana était étonnamment docile lorsqu’il s’agissait de suivre ses suggestions. La forgeronne ne la forçait sur aucune de ses actions et pourtant, la valkyrie avait toujours fait comme elle le lui avait demandé. C’est qu’elle devait avoir une immense confiance envers Cyradil et c’était sans doute réciproque désormais.
« Des fraises ? Un peu atypique comme proposition mais pourquoi pas…Tu aimes les fruits rouges ? » Demanda-t-elle innocemment. « C’est surtout de la fatigue mentale. » Reprit-elle. « Mes yeux me font un peu mal mais ça va…et avant que tu ne le fasses, non, je n’ai pas envie de remettre mon bandeau, cela n’a rien à voir avec la luminosité et je préfère qu’on profite de ce moment pour pouvoir se regarder dans les yeux. Littéralement du coup… » Ajouta-t-elle en souriant.
Ce n’était qu’un moindre mal, la liche irait mieux si elle passait toute la journée de demain à se reposer. La proposition de Qwell était banale mais cela faisait un moment que Cyradil pensait à cela. Se construire des souvenirs. Outre sa propre complaisance de se retrouver aux côtés de la tendre valkyrie, la forgeronne se disait que bâtir de tels moments ensemble pourrait sans doute aider un jour à supplanter tous les mauvais traitements que sa compagne avait subis auparavant. Finalement, les deux femmes y gagnaient toutes les deux dans leur relation. Quand elle parla de Martha, Cyradil ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi la valkyrie évoquait son nom aussi soudainement. Une pointe de jalousie peut-être ?
« Martha est dans la famille depuis très longtemps. Je crois que mon grand-père la recueillit d’une de ses campagnes où ils avaient libéré des esclaves et c’était encore une gamine à l’époque. Il l’a élevée comme sa propre fille mais n’a su que bien plus tard, on voyant qu’elle ne vieillissait pas que Martha était une élémentaire d’eau. J’ignore si ses pouvoirs se sont déclarés tard ou si elle n’en avait juste pas conscience mais cela ne l’a pas empêchée de trouver sa place au sein de notre famille. Redevable envers mon grand-père, elle est restée à s’occuper de lui jusqu’à son dernier souffle. Elle fit de même pour mes parents et s’occupa particulièrement de moi lorsque ma mère était alitée après un accouchement particulièrement difficile. Enfin…elle me changeait surtout les couches et me donnait le biberon mais bon, je pense que tu as compris. C’était un peu comme une seconde maman. Et je crois que c’est toujours ainsi. Elle me traite parfois comme une enfant et elle me réprimande quand je me montre un peu trop irresponsable ou que je me néglige au détriment des autres. Bref, Martha est quelqu’un de précieux à mes yeux à qui je tiens énormément. »
Et cela s’arrêtait là. Avec Lakhdar, ils s’agissaient des deux personnes avec qui la liche était les plus proches mais elle devrait sans doute maintenant rajouter la valkyrie dans le lot. Elle avait fait attention à prévenir tout le monde de ses allées et venues afin que cette dernière ne soit pas trop importunée et avec son nouveau rôle d’Esprit, cela signifiait que Qwell n’avait bien évidemment pas à passer par des procédures ennuyeuses pour tenter de trouver un moment pour la rencontrer. Non, pour elle, Cyradil aurait toujours du temps.
« Mais ne t’en fais pas, j’ai aussi de la place pour toi ici. » Affirma Cyradil en pointant la zone où se situait son cœur.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Le rire de la liche eut pour effet de dissiper le doute, celui de l'avoir froissé en nous faisant tomber par une maladresse assez présente en sa compagnie maintenant que j'y pensais. Certainement parce que je me détendais complétement quand elle était proche de moi ou, pour des raisons que je voilais inconsciemment par de jolis nuages, sans parvenir à retenir tous les rayons lumineux qui pourraient éclairer cette réponse. Était-ce si important de le savoir ? Je ne le pensais pas, surtout là,en ce moment même ,pendant que nous étions allongées toutes les deux.
Elle m'avait enlacé à son tour, retrouvant un peu cette harmonie que nous avions eu lorsque de la mousse nous avait entourée chez elle et nos bras aussi. M'expliquant d'où provenait exactement sa fatigue, je sourcillais,légèrement inquiète. Elle avait dû la percevoir ou anticiper ma réaction, m'arrêtant avant même que je ne fasse quoi que ce soit, en m'assurant qu'elle n'avait pas besoin de son bandeau. C'était même tout à fait le contraire.
-Ils sont très plaisants à regarder. Avouais-je, sans me détacher des concernés:-Il ne faudrait pas les abimer à la tâche.
J'avais ancré mon regard dans le sien, ce qui était plutôt rare bien qu'en venant ici, j'avais pu les contempler pendant que nous étions au laboratoire à plusieurs reprises déjà. Savoir qu'elle en souffrait,à force de les avoirs utilisés,rendait la liche un peu plus fragile. Cela me donna envie de la serrer un plus fort contre moi,surtout en repensant à sa manière qu'elle les a frottés avant que nous finissions allongées.
Ce que je fis de façon à peine perceptible sans le réaliser. Comme je m'en doutais, elle était épuisée mentalement ,ce qui n'avait rien d'étonnant en étant restée autant de semaines ici sans discontinuer. Quand je lui parlais d'un sujet qui l'éloignerait d'ici,que ce soit dans le temps et de l'ambiance, je crus percevoir un certain étonnement que je propose de manger des fraises. A vrai dire, je n'étais pas vraiment habituée à proposer un rendez-vous autre que médical, me demandant si c'était si étrange que ça tout en répondant un peu timidement:
-J'aime les fruits en général mais je dois avouer que les fruits rouges...c'est mon péché mignon.
Je n'avais pas oublié le fait que Cyradil semblait très occupée ces derniers temps et que de ce fait, je ne m'attendais pas a ce qu'elle puisse se libérer assez longtemps pour autre chose qu'une petite entrevue. Ce que je pouvais comprendre,réalisant que peut-être,nous devrions profiter de cette occasion,celle juste devant nos yeux ou plutôt, des siens. Puisque nous allons rester encore quelques levers de soleil ici, je me demandais si cela ne serait pas la seule opportunité que nous aurions de nous voir du matin au soir.
Je mis de côté cette pensée lorsqu'elle m'expliqua réellement qui était Martha. J'avais décelé, pour le peu de fois que je l'avais vu, avoir ce même genre de regard envers la liche que les valkyries que j'ai cotoyé entre elles. Une bienveillance sincère,presque maternel,que je n'avais eu le droit que par ma jumelle. J'imaginais alors pendant son récit, Cyradil bébé dans les bras de celle qui était toujours à ses côtés à son domaine,trouvant cela touchant plus qu'autre chose cette relation qu'elles entretenaient.
Je me demandais même si Martha n'a pas été inquiète,si toutefois, elle avait mis au courant, du souhait de la porteuse du bandeau à devenir une liche, malgré les risques. Mais en voyant celle qu'elle avait nourrie au biberon prendre de l'âge, peut-être avait elle préféré l'encourager dans cette voie pour ne pas la perdre. Une chose était sure dans toute cette histoire, c'était que beaucoup d'amour entourait celle que je tenais dans mes bras. Cela devait être en partie pour cette raison qu'elle parvenait à en donner autant pour tout un peuple et plus encore.
- Je n'aurai imaginé qu'elle était dans ta famille depuis si longtemps. Mais cela se voit qu'elle tient à toi. C'est très beau ce qui vous unis toutes les deux.
Je ris doucement ensuite, en imaginant l'élémentaire de l'eau sermonner Cyradil, espérant un jour être témoin d'un tel moment qui devait être plus attendrissant qu'autre chose. Je comprenais pourquoi j'avais cru ressentir un lien invisible particulier entre elles, plus que ne l'aurait été une autre servante car finalement, elle n'en était pas vraiment une. Mon sourire s'effaça à sa dernière phrase,entre ouvrant légèrement ma bouche face à ses mots qui me touchèrent directement.
Ne m'étant pas attendu à ce qu'elle me dise cela, ni à ce qu'elle me montre l'endroit où se situait l'organe que l'ont associé aux sentiments,ma gorge se noua par ce bonheur.Celui d'être dans son coeur. Ne voulant pas qu'elle perçoive à quel point cela me touche, je m'étais légèrement décalée un peu plus haut, afin de poser doucement son visage que je ramenais vers moi là se trouver mes propres battements.Je caressais ses cheveux lentement en posant ma tête sur la sienne,parvenant à nouveau à sourire et à murmurer après ce bref moment de silence:
-Merci Cyradil. Tu en as une grande là où tu te tiens aussi.
Je m'éloignais quelques instants plus tard,pour pouvoir légèrement incliner ma tête vers le bas, à la recherche ses orbes cristallins. J'avais posé ma main sur sa joue pour relever son visage vers moi afin de rendre cet échange de regards possible,scrutant ses prunelles sans rien dire. Je me sentais si bien là, sa peau fraiche contre la paume de ma main qui ne parvenait pas à s'en détacher,cette proximité que je n'aurais pensé un jour parvenir de nouveau à apprécier il y a encore quelques lunes de ça.
Puis ce trouble qui persistait en cet instant délicat,sans que je ne puisse expliquer pourquoi ,m'effrayait quelque part. J'avais peur que ce que je peinais à dissimuler ne gâche cette harmonie entre nous. Un peu comme , lorsque l'on voulait attraper un flocon de neige et qu'il finissait par fondre au creux de nos mains alors que si on le laissait virevolter à côté de nous ,il ne perdait pas de sa splendeur. En venant de comprendre cela, ma main se posa sur son épaule puis longea son bras, afin d'entre mêler mes doigts avec ceux de Cyradil,lui demandant un peu distraite:
-Nous pourrions nous balader ensemble demain,qu'est-ce que tu en penses ? A moins que tu ne préfère rester ici pour te reposer mais à mon avis, ça nous ferait du bien de nous éloigner un peu d'ici.
Et je prendrais bien soins d'elle bien entendu,qu'importe le choix qu'elle ferait comme maintenant . J'avais envie que ça continue mais pour cela, il fallait que je lui demande quelque chose qui avec ma timidité, n'était pas chose aisée. J'avais même évité son regard pendant que je rassemblais mon courage alors que ce n'était pas vraiment grand-chose au fond. Mais avec la liche, certaines choses paraissaient si simples tandis que d'autres, beaucoup moins :
-Dis Cyradil...je peux dormir avec toi ce soir ? Enfin..si ça ne te dérange pas bien sûr...
Elle m'avait enlacé à son tour, retrouvant un peu cette harmonie que nous avions eu lorsque de la mousse nous avait entourée chez elle et nos bras aussi. M'expliquant d'où provenait exactement sa fatigue, je sourcillais,légèrement inquiète. Elle avait dû la percevoir ou anticiper ma réaction, m'arrêtant avant même que je ne fasse quoi que ce soit, en m'assurant qu'elle n'avait pas besoin de son bandeau. C'était même tout à fait le contraire.
-Ils sont très plaisants à regarder. Avouais-je, sans me détacher des concernés:-Il ne faudrait pas les abimer à la tâche.
J'avais ancré mon regard dans le sien, ce qui était plutôt rare bien qu'en venant ici, j'avais pu les contempler pendant que nous étions au laboratoire à plusieurs reprises déjà. Savoir qu'elle en souffrait,à force de les avoirs utilisés,rendait la liche un peu plus fragile. Cela me donna envie de la serrer un plus fort contre moi,surtout en repensant à sa manière qu'elle les a frottés avant que nous finissions allongées.
Ce que je fis de façon à peine perceptible sans le réaliser. Comme je m'en doutais, elle était épuisée mentalement ,ce qui n'avait rien d'étonnant en étant restée autant de semaines ici sans discontinuer. Quand je lui parlais d'un sujet qui l'éloignerait d'ici,que ce soit dans le temps et de l'ambiance, je crus percevoir un certain étonnement que je propose de manger des fraises. A vrai dire, je n'étais pas vraiment habituée à proposer un rendez-vous autre que médical, me demandant si c'était si étrange que ça tout en répondant un peu timidement:
-J'aime les fruits en général mais je dois avouer que les fruits rouges...c'est mon péché mignon.
Je n'avais pas oublié le fait que Cyradil semblait très occupée ces derniers temps et que de ce fait, je ne m'attendais pas a ce qu'elle puisse se libérer assez longtemps pour autre chose qu'une petite entrevue. Ce que je pouvais comprendre,réalisant que peut-être,nous devrions profiter de cette occasion,celle juste devant nos yeux ou plutôt, des siens. Puisque nous allons rester encore quelques levers de soleil ici, je me demandais si cela ne serait pas la seule opportunité que nous aurions de nous voir du matin au soir.
Je mis de côté cette pensée lorsqu'elle m'expliqua réellement qui était Martha. J'avais décelé, pour le peu de fois que je l'avais vu, avoir ce même genre de regard envers la liche que les valkyries que j'ai cotoyé entre elles. Une bienveillance sincère,presque maternel,que je n'avais eu le droit que par ma jumelle. J'imaginais alors pendant son récit, Cyradil bébé dans les bras de celle qui était toujours à ses côtés à son domaine,trouvant cela touchant plus qu'autre chose cette relation qu'elles entretenaient.
Je me demandais même si Martha n'a pas été inquiète,si toutefois, elle avait mis au courant, du souhait de la porteuse du bandeau à devenir une liche, malgré les risques. Mais en voyant celle qu'elle avait nourrie au biberon prendre de l'âge, peut-être avait elle préféré l'encourager dans cette voie pour ne pas la perdre. Une chose était sure dans toute cette histoire, c'était que beaucoup d'amour entourait celle que je tenais dans mes bras. Cela devait être en partie pour cette raison qu'elle parvenait à en donner autant pour tout un peuple et plus encore.
- Je n'aurai imaginé qu'elle était dans ta famille depuis si longtemps. Mais cela se voit qu'elle tient à toi. C'est très beau ce qui vous unis toutes les deux.
Je ris doucement ensuite, en imaginant l'élémentaire de l'eau sermonner Cyradil, espérant un jour être témoin d'un tel moment qui devait être plus attendrissant qu'autre chose. Je comprenais pourquoi j'avais cru ressentir un lien invisible particulier entre elles, plus que ne l'aurait été une autre servante car finalement, elle n'en était pas vraiment une. Mon sourire s'effaça à sa dernière phrase,entre ouvrant légèrement ma bouche face à ses mots qui me touchèrent directement.
Ne m'étant pas attendu à ce qu'elle me dise cela, ni à ce qu'elle me montre l'endroit où se situait l'organe que l'ont associé aux sentiments,ma gorge se noua par ce bonheur.Celui d'être dans son coeur. Ne voulant pas qu'elle perçoive à quel point cela me touche, je m'étais légèrement décalée un peu plus haut, afin de poser doucement son visage que je ramenais vers moi là se trouver mes propres battements.Je caressais ses cheveux lentement en posant ma tête sur la sienne,parvenant à nouveau à sourire et à murmurer après ce bref moment de silence:
-Merci Cyradil. Tu en as une grande là où tu te tiens aussi.
Je m'éloignais quelques instants plus tard,pour pouvoir légèrement incliner ma tête vers le bas, à la recherche ses orbes cristallins. J'avais posé ma main sur sa joue pour relever son visage vers moi afin de rendre cet échange de regards possible,scrutant ses prunelles sans rien dire. Je me sentais si bien là, sa peau fraiche contre la paume de ma main qui ne parvenait pas à s'en détacher,cette proximité que je n'aurais pensé un jour parvenir de nouveau à apprécier il y a encore quelques lunes de ça.
Puis ce trouble qui persistait en cet instant délicat,sans que je ne puisse expliquer pourquoi ,m'effrayait quelque part. J'avais peur que ce que je peinais à dissimuler ne gâche cette harmonie entre nous. Un peu comme , lorsque l'on voulait attraper un flocon de neige et qu'il finissait par fondre au creux de nos mains alors que si on le laissait virevolter à côté de nous ,il ne perdait pas de sa splendeur. En venant de comprendre cela, ma main se posa sur son épaule puis longea son bras, afin d'entre mêler mes doigts avec ceux de Cyradil,lui demandant un peu distraite:
-Nous pourrions nous balader ensemble demain,qu'est-ce que tu en penses ? A moins que tu ne préfère rester ici pour te reposer mais à mon avis, ça nous ferait du bien de nous éloigner un peu d'ici.
Et je prendrais bien soins d'elle bien entendu,qu'importe le choix qu'elle ferait comme maintenant . J'avais envie que ça continue mais pour cela, il fallait que je lui demande quelque chose qui avec ma timidité, n'était pas chose aisée. J'avais même évité son regard pendant que je rassemblais mon courage alors que ce n'était pas vraiment grand-chose au fond. Mais avec la liche, certaines choses paraissaient si simples tandis que d'autres, beaucoup moins :
-Dis Cyradil...je peux dormir avec toi ce soir ? Enfin..si ça ne te dérange pas bien sûr...
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Cyradil était heureuse de savoir qu’elle occupait la même place dans le cœur de la valkyrie. Lorsque cette dernière vint entrelacer sa main dans la sienne, la liche se prêta au geste tandis qu’elle la fixait de ses yeux cristallins. Cette femme était précieuse, quelque chose lui disait qu’il fallait faire tout pour la préserver et faire de son mieux pour la garder près d’elle. Il est vrai que la jeune blonde diffusait beaucoup de bonheur autour d’elle mais cette dernière ne l’avait jamais vraiment dédié à une personne en particulier. Comme elle l’avait expliqué, Martha était comme une mère pour elle. L’élémentaire avait pris soin d’elle et parfois, il lui arrivait de répéter à la liche qu’il lui fallait trouver des gens sur qui se reposer. Qu’elle ne serait pas toujours là pour la soutenir. D’une rencontre complètement fortuite était née un très fort lien entre les deux membres du FMR et celui allait en grandissant au fil des jours.
Puisque le temps n’était plus une contrainte, Cyradil aimait faire les choses pas à pas et à vrai dire, c’était déjà le cas lors de sa précédente vie. La jeune blonde savait en général ce qu’elle souhaitait mais ne se pressait jamais pour l’obtenir. Sa philosophie avait toujours été basée sur la prudence et la réflexion. Par ailleurs, si elle se retrouvait dans des situations où elle devait prendre une décision difficile ou faire un choix particulièrement fastidieux, la liche essayait au mieux d’y entrainer le moins de gens possibles. Il en allait même de ses propres envies. La forgeronne faisait toujours en sorte de consulter l’avis des autres et de le prendre en considération du mieux qu’elle le pouvait. Dans la faible lueur qui tamisait leur tente, personne n’oserait vraiment venir déranger les deux femmes. Tout comme elle avait convenue avec l’Empereur, la magicienne ferait son travail mais en gardant une certaine liberté sur ses actions tant que celles-ci ne nuisaient pas à l’empire.
« Beaucoup de personnes gravitent autour de moi, Qwell. Ce n’est pas quelque chose que j’ai volontairement voulu à vrai dire et j’avais eu ce sentiment désagréable que ces gens m’étaient redevables alors que je les aidais simplement par altruisme. Parfois, je suis un peu mal à l’aise de me dire qu’ils me doivent quelque chose mais au fond, j’ai fini par comprendre que cela faisait du bien qu’on nous retourne le bien que l’on a fait. » Dit-elle sincèrement.
C’est pour cela que la jeune blonde avait décidé de prendre une pause en sa compagnie. Elle ignorait quand elles se reverront et c’était le parfait moment pour profiter un maximum de cette proximité. La jeune liche accepta évidemment son invitation quant à la promenade et Cyradil se disait qu’elles profiteront de l’occasion pour pouvoir survoler la région ensemble. Bien que la magicienne ait apprécié être portée, elle préférait tout de même être libre de ses mouvements dans les airs. C’était sans doute une occasion également pour voir si elles ne pourraient pas explorer la région à la recherche de quelques plantes que la liche pourrait ramener pour ses propres expérimentations. Elle doutait de tomber sur un trésor inestimable mais même quelques plantes communes étaient suffisantes pour faire quelques onguents. De ce fait, la liche pourrait les distribuer aux plus démunis une fois rentrée à Ikusa. La deuxième requête de Qwellaana était sans doute plus audacieuse…ou du moins, du point de vue de la valkyrie puisque Cyradil n’y voyait aucun inconvénient. Elle se releva un instant, se détachant de sa compagne tandis qu’elle quitta le lit pour se relever. La magicienne commença ensuite à se déshabiller.
« Bien sûr que cela me dérange pas Qwell. A vrai dire, vu ce qu’on a traversé ces derniers jours, je peux comprendre que tu aies besoin d’un peu de compassion. » Dit-elle en plaisantant.
Il n’y avait pas vraiment de gêne chez la magicienne et ce qu’elle était en train de faire était plutôt commun même sans la présence de la valkyrie. Cela faisait des jours que la liche était crispée d’inquiétude et qu’elle ne s’était pas convenablement reposée alors elle avait bien l’intention de se détendre durant cette nuit. La forgeronne retira alors l’intégralité de ses vêtements, ne laissant qu’un sous-vêtement recouvrir son intimité. Il s’agissait surtout d’une habitude gardée de son ancienne vie où elle avait l’habitude de s’endormir ainsi. Bien sûr, Qwellaana avait déjà eu l’occasion d’observer son corps alors ce dernier était exactement comme dans ses souvenirs, que ce soit la myriade de tatouages qui le recouvrait où les anneaux suspendus à l’extrémité de ses bouts tendres. Cependant, l’on pouvait notifier de légers changements dans le tracé du motif. Certains s’étaient ajoutés entretemps tandis que l’agencement général de la fresque s’était légèrement modifié, comme à chaque fois que la liche usait de certains de ses pouvoirs. C’était un phénomène qu’elle avait déjà expliqué à la valkyrie mais c’était sans doute toujours plaisant à regarder. Elle se glissa alors dans sa couche, invitant la Shekhikh à la rejoindre.
« Quand on sera de retour à Ikusa, n’hésite pas à venir me rendre visite aussi souvent que tu le voudras. J’ai ferais en sorte que les gardes ne t’embêtent pas la prochaine fois…et je laisserais ma fenêtre ouverte pour te laisser entrer. » Ajouta-t-elle en plaisantant.
Puisque le temps n’était plus une contrainte, Cyradil aimait faire les choses pas à pas et à vrai dire, c’était déjà le cas lors de sa précédente vie. La jeune blonde savait en général ce qu’elle souhaitait mais ne se pressait jamais pour l’obtenir. Sa philosophie avait toujours été basée sur la prudence et la réflexion. Par ailleurs, si elle se retrouvait dans des situations où elle devait prendre une décision difficile ou faire un choix particulièrement fastidieux, la liche essayait au mieux d’y entrainer le moins de gens possibles. Il en allait même de ses propres envies. La forgeronne faisait toujours en sorte de consulter l’avis des autres et de le prendre en considération du mieux qu’elle le pouvait. Dans la faible lueur qui tamisait leur tente, personne n’oserait vraiment venir déranger les deux femmes. Tout comme elle avait convenue avec l’Empereur, la magicienne ferait son travail mais en gardant une certaine liberté sur ses actions tant que celles-ci ne nuisaient pas à l’empire.
« Beaucoup de personnes gravitent autour de moi, Qwell. Ce n’est pas quelque chose que j’ai volontairement voulu à vrai dire et j’avais eu ce sentiment désagréable que ces gens m’étaient redevables alors que je les aidais simplement par altruisme. Parfois, je suis un peu mal à l’aise de me dire qu’ils me doivent quelque chose mais au fond, j’ai fini par comprendre que cela faisait du bien qu’on nous retourne le bien que l’on a fait. » Dit-elle sincèrement.
C’est pour cela que la jeune blonde avait décidé de prendre une pause en sa compagnie. Elle ignorait quand elles se reverront et c’était le parfait moment pour profiter un maximum de cette proximité. La jeune liche accepta évidemment son invitation quant à la promenade et Cyradil se disait qu’elles profiteront de l’occasion pour pouvoir survoler la région ensemble. Bien que la magicienne ait apprécié être portée, elle préférait tout de même être libre de ses mouvements dans les airs. C’était sans doute une occasion également pour voir si elles ne pourraient pas explorer la région à la recherche de quelques plantes que la liche pourrait ramener pour ses propres expérimentations. Elle doutait de tomber sur un trésor inestimable mais même quelques plantes communes étaient suffisantes pour faire quelques onguents. De ce fait, la liche pourrait les distribuer aux plus démunis une fois rentrée à Ikusa. La deuxième requête de Qwellaana était sans doute plus audacieuse…ou du moins, du point de vue de la valkyrie puisque Cyradil n’y voyait aucun inconvénient. Elle se releva un instant, se détachant de sa compagne tandis qu’elle quitta le lit pour se relever. La magicienne commença ensuite à se déshabiller.
« Bien sûr que cela me dérange pas Qwell. A vrai dire, vu ce qu’on a traversé ces derniers jours, je peux comprendre que tu aies besoin d’un peu de compassion. » Dit-elle en plaisantant.
Il n’y avait pas vraiment de gêne chez la magicienne et ce qu’elle était en train de faire était plutôt commun même sans la présence de la valkyrie. Cela faisait des jours que la liche était crispée d’inquiétude et qu’elle ne s’était pas convenablement reposée alors elle avait bien l’intention de se détendre durant cette nuit. La forgeronne retira alors l’intégralité de ses vêtements, ne laissant qu’un sous-vêtement recouvrir son intimité. Il s’agissait surtout d’une habitude gardée de son ancienne vie où elle avait l’habitude de s’endormir ainsi. Bien sûr, Qwellaana avait déjà eu l’occasion d’observer son corps alors ce dernier était exactement comme dans ses souvenirs, que ce soit la myriade de tatouages qui le recouvrait où les anneaux suspendus à l’extrémité de ses bouts tendres. Cependant, l’on pouvait notifier de légers changements dans le tracé du motif. Certains s’étaient ajoutés entretemps tandis que l’agencement général de la fresque s’était légèrement modifié, comme à chaque fois que la liche usait de certains de ses pouvoirs. C’était un phénomène qu’elle avait déjà expliqué à la valkyrie mais c’était sans doute toujours plaisant à regarder. Elle se glissa alors dans sa couche, invitant la Shekhikh à la rejoindre.
« Quand on sera de retour à Ikusa, n’hésite pas à venir me rendre visite aussi souvent que tu le voudras. J’ai ferais en sorte que les gardes ne t’embêtent pas la prochaine fois…et je laisserais ma fenêtre ouverte pour te laisser entrer. » Ajouta-t-elle en plaisantant.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Je voulais bien croire qu'elle n'avait jamais manqué d'avoir du monde autour d'elle. Entre le fait qu'elle faisait partie de la noblesse,des FMR et qu'elle possédait une forge, nul doute qu'elle n'avait pas manqué d'occasion de faire des rencontres et d'avoir de nombreuses relations plus ou moins pérennent. Un peu comme un arbre avec ses feuilles,certaines tombant à cause des saisons et d'autres se détachant par le vent, par des intérêts qui n'étaient plus les mêmes ou pas assez solides.
Je ne m'étais jamais retrouvée au coeur de l'attention,c'était tout à fait le contraire. Inconsciemment, j'avais fait en sorte que ce soit toujours le cas, m'éclipsant dès que mon aide n'était plus requise, ayant même parfois du mal à tenir de long discours,habituée à ce que mes mots n'aient aucun poids quand je vivais encore avec celles pourvues d'ailes.Je pouvais cependant comprendre que cela avait dû lui peser,sans oublier toutes ces responsabilités qu'elle assumait:
-Peut-être, qu'ils ne veulent pas toujours te rendre ce que tu leur à donné mais juste te l'offrir car cela leur fait plaisir.
J'en convenais que cela devait être étouffant si tout le monde venait à vouloir à chaque fois venir vers elle uniquement poussé par un désir d'être redevable. J'espérais juste qu'elle ne pensait pas que je la prenais dans mes bras pour ces même raisons alors qu'ils étaient tout autres. J'avais juste envie de prendre soin d'elle et de passer du temps en sa compagnie,de laisser libre recours à cette tendresse qui reflétait l'affection que j'avais pour elle.
En s'éloignant de moi sans rien dire au début, j'eus peur que ma demande n'ait été mal perçu. Je m'asseyais alors au bord du lit ,prête à m'excuser puis, je le vis se déshabiller. Je posais ma main sur mon visage en souriant,rassurée, écartant certains doigts pour la regarder quand elle m'affirma que cela ne la dérangeait pas que je passe la nuit à ses côtés. Je crus remarquais pendant ce temps que sa fresque avait légèrement changé, n'étant sure avec le peu de lumière que nous avions dans la tente.
Mais elle était toujours aussi belle,comme celle qui les portait,dévoilant ses contours,ces traits qu'il m'avait déjà été donné de voir lors de notre première rencontre. Ce qui ornait ses charmes aussi ,me rappelant cet instant où nous avions ri ensemble. Avec une charrette de retard, je compris sa dernière phrase, remuant mes mains de gauche à droite devant moi embarrassée qu'elle pense que j'avais demandé à la rejoindre sous les draps pour cette raison alors que cette idée avait émergé dans le seul but de la cocooner.
-Oh euh...ce n'est pas vraiment pour ça ...c'est que...Je n'osais lui dire que la vérité, finissant par lui dire en détournant le regard:-C'est ...agréable de ne pas être seule pour une fois....
Ce qui était vrai aussi,me levant pour la laisser s'installer, comprenant qu'elle ne comptait pas se vêtir plus avant de rejoindre son lit. A vrai dire, on ne pouvait pas être plus à l'aise pour dormir ou plutôt se reposer,puisqu'elle ne le pouvait plus. Quand elle me fit signe de la rejoindre,je m'étais dirigée sans réfléchir vers mon lit en passant derrière le paravent pour me déshabiller à mon tour,cette pudeur me collant à la peau à cause de ces marques.
Je finis par me retrouver tout aussi vêtu que la liche, pliant mes affaires avant de fixer mes habits pour la nuit. En les regardant, j'eus un doute,plus encore quand j'approchais ma main d'eux sans pouvoir m'en saisir. Je souhaitais pouvoir sentir sa peau contre la mienne à nouveau mais à la fois, cette mince toile de tente qui nous séparait des regards extérieurs m'intimidé. Le drap qui serait le seul à cacher mon corps des yeux cristallins de Cyradil aussi.
-Il va falloir que tu accroches un ruban à la fenêtre alors, car il y a tellement de chambre chez toi que je risque de me tromper. Dis-je amusée même si au fond, je pensais et elle aussi certainement, que nous en serions capables toutes les deux de faire ça:-Je viendrais de temps en temps et promis je ne casserai pas de vitre. Je marquais une pause:-Tu pourrais aussi venir chez moi tu sais ? Si jamais tu veux t'éloigner un peu du monde ou passer en coup de vent ,ça me fera toujours plaisir.
Sa proposition d'aller la voir quand tout serait terminé ici me fit du bien à entendre et avait fini par me convaincre de regagner son lit sans rien d'autre sur moi que ce qui recouvrait ma féminité. Je m'étais toutefois entourée de mes ailes quand je dépassais la séparation,m'arrêtant un instant, hésitante,ne sachant par quel côté la rejoindre. N'osant me mettre dès le départ en face d'elle, je me glissais en soulevant le drap, tout en me rapprochant de Cyradil. Je posais ma main sur son épaule en lui demandant:
-Tu peux te tourner un petit peu? J'aimerais bien regarder ton dos.
J'attendis qu'elle le fasse, regroupant ses longs cheveux clairs sur sa nuque, pour qu'ils retombent sur sa poitrine. Ne possédant aucun pouvoir me permettant de voir dans l'obscurité, je posais ma main sur ses yeux, faisant apparaitre de l'autre un orbe de lumière très faible. Je le laissais suspendu sous le drap pour poser mon index et mon majeur sur le milieu du dos frais de la liche, suivant certains dessins qui avaient un peu changé depuis la dernière fois. Un phénomène qu'elle m'avait déjà expliqué mais toujours aussi fascinant, comme la complexité de ses tatouages:
-Ils ont un peu changé.Au moins, tu ne risques pas de t'en lasser.
Je suivis du bout de mes deux doigts certaines lignes en remontant lentement, jusqu'à arriver à ses épaules. Je m'aperçus que les muscles de cette zone paraissaient bien crispés. Cela n'avait rien d'étonnant, avec toute cette fatigue et cette tension accumulée durant ces semaines où nous avions donné beaucoup de nous même pour sauver les habitants du hameau. Je fis disparaitre la source lumineuse puis je me redressais un peu pour poser mon menton sur son bras ainsi que ma main qui libéra sa vue.
-Tu es bien tendu dis donc.Tu devrais me laisser arranger ça en t'installant sur le ventre,qu'en dis tu ?
Je ne lui imposais pas mais je pensais que c'était nécessaire de le faire alors je pris les devants. Je sortais ma main du drap pour utiliser ma télékinésie, attrapant un petit flacon d'huile posé sur la petite table à côté de mon lit, celui-là même que j'utilisais pour détendre certains de mes muscles quand j'en ressentais le besoin. Une fois en main ,j'attendis de voir comment Cyradil agirait, ne voulant la forcer non plus. Cela lui ferait grandement du bien que je la masse et je cela me détendrait tout autant de le faire.
-Qu'est ce qui te plairait de faire quand nous serons de retour à la capitale ?
Je ne m'étais jamais retrouvée au coeur de l'attention,c'était tout à fait le contraire. Inconsciemment, j'avais fait en sorte que ce soit toujours le cas, m'éclipsant dès que mon aide n'était plus requise, ayant même parfois du mal à tenir de long discours,habituée à ce que mes mots n'aient aucun poids quand je vivais encore avec celles pourvues d'ailes.Je pouvais cependant comprendre que cela avait dû lui peser,sans oublier toutes ces responsabilités qu'elle assumait:
-Peut-être, qu'ils ne veulent pas toujours te rendre ce que tu leur à donné mais juste te l'offrir car cela leur fait plaisir.
J'en convenais que cela devait être étouffant si tout le monde venait à vouloir à chaque fois venir vers elle uniquement poussé par un désir d'être redevable. J'espérais juste qu'elle ne pensait pas que je la prenais dans mes bras pour ces même raisons alors qu'ils étaient tout autres. J'avais juste envie de prendre soin d'elle et de passer du temps en sa compagnie,de laisser libre recours à cette tendresse qui reflétait l'affection que j'avais pour elle.
En s'éloignant de moi sans rien dire au début, j'eus peur que ma demande n'ait été mal perçu. Je m'asseyais alors au bord du lit ,prête à m'excuser puis, je le vis se déshabiller. Je posais ma main sur mon visage en souriant,rassurée, écartant certains doigts pour la regarder quand elle m'affirma que cela ne la dérangeait pas que je passe la nuit à ses côtés. Je crus remarquais pendant ce temps que sa fresque avait légèrement changé, n'étant sure avec le peu de lumière que nous avions dans la tente.
Mais elle était toujours aussi belle,comme celle qui les portait,dévoilant ses contours,ces traits qu'il m'avait déjà été donné de voir lors de notre première rencontre. Ce qui ornait ses charmes aussi ,me rappelant cet instant où nous avions ri ensemble. Avec une charrette de retard, je compris sa dernière phrase, remuant mes mains de gauche à droite devant moi embarrassée qu'elle pense que j'avais demandé à la rejoindre sous les draps pour cette raison alors que cette idée avait émergé dans le seul but de la cocooner.
-Oh euh...ce n'est pas vraiment pour ça ...c'est que...Je n'osais lui dire que la vérité, finissant par lui dire en détournant le regard:-C'est ...agréable de ne pas être seule pour une fois....
Ce qui était vrai aussi,me levant pour la laisser s'installer, comprenant qu'elle ne comptait pas se vêtir plus avant de rejoindre son lit. A vrai dire, on ne pouvait pas être plus à l'aise pour dormir ou plutôt se reposer,puisqu'elle ne le pouvait plus. Quand elle me fit signe de la rejoindre,je m'étais dirigée sans réfléchir vers mon lit en passant derrière le paravent pour me déshabiller à mon tour,cette pudeur me collant à la peau à cause de ces marques.
Je finis par me retrouver tout aussi vêtu que la liche, pliant mes affaires avant de fixer mes habits pour la nuit. En les regardant, j'eus un doute,plus encore quand j'approchais ma main d'eux sans pouvoir m'en saisir. Je souhaitais pouvoir sentir sa peau contre la mienne à nouveau mais à la fois, cette mince toile de tente qui nous séparait des regards extérieurs m'intimidé. Le drap qui serait le seul à cacher mon corps des yeux cristallins de Cyradil aussi.
-Il va falloir que tu accroches un ruban à la fenêtre alors, car il y a tellement de chambre chez toi que je risque de me tromper. Dis-je amusée même si au fond, je pensais et elle aussi certainement, que nous en serions capables toutes les deux de faire ça:-Je viendrais de temps en temps et promis je ne casserai pas de vitre. Je marquais une pause:-Tu pourrais aussi venir chez moi tu sais ? Si jamais tu veux t'éloigner un peu du monde ou passer en coup de vent ,ça me fera toujours plaisir.
Sa proposition d'aller la voir quand tout serait terminé ici me fit du bien à entendre et avait fini par me convaincre de regagner son lit sans rien d'autre sur moi que ce qui recouvrait ma féminité. Je m'étais toutefois entourée de mes ailes quand je dépassais la séparation,m'arrêtant un instant, hésitante,ne sachant par quel côté la rejoindre. N'osant me mettre dès le départ en face d'elle, je me glissais en soulevant le drap, tout en me rapprochant de Cyradil. Je posais ma main sur son épaule en lui demandant:
-Tu peux te tourner un petit peu? J'aimerais bien regarder ton dos.
J'attendis qu'elle le fasse, regroupant ses longs cheveux clairs sur sa nuque, pour qu'ils retombent sur sa poitrine. Ne possédant aucun pouvoir me permettant de voir dans l'obscurité, je posais ma main sur ses yeux, faisant apparaitre de l'autre un orbe de lumière très faible. Je le laissais suspendu sous le drap pour poser mon index et mon majeur sur le milieu du dos frais de la liche, suivant certains dessins qui avaient un peu changé depuis la dernière fois. Un phénomène qu'elle m'avait déjà expliqué mais toujours aussi fascinant, comme la complexité de ses tatouages:
-Ils ont un peu changé.Au moins, tu ne risques pas de t'en lasser.
Je suivis du bout de mes deux doigts certaines lignes en remontant lentement, jusqu'à arriver à ses épaules. Je m'aperçus que les muscles de cette zone paraissaient bien crispés. Cela n'avait rien d'étonnant, avec toute cette fatigue et cette tension accumulée durant ces semaines où nous avions donné beaucoup de nous même pour sauver les habitants du hameau. Je fis disparaitre la source lumineuse puis je me redressais un peu pour poser mon menton sur son bras ainsi que ma main qui libéra sa vue.
-Tu es bien tendu dis donc.Tu devrais me laisser arranger ça en t'installant sur le ventre,qu'en dis tu ?
Je ne lui imposais pas mais je pensais que c'était nécessaire de le faire alors je pris les devants. Je sortais ma main du drap pour utiliser ma télékinésie, attrapant un petit flacon d'huile posé sur la petite table à côté de mon lit, celui-là même que j'utilisais pour détendre certains de mes muscles quand j'en ressentais le besoin. Une fois en main ,j'attendis de voir comment Cyradil agirait, ne voulant la forcer non plus. Cela lui ferait grandement du bien que je la masse et je cela me détendrait tout autant de le faire.
-Qu'est ce qui te plairait de faire quand nous serons de retour à la capitale ?
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Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Cyradil eut un léger sourire en voyant la valkyrie gênée par son invitation. A vrai dire, la liche n’avait pas vraiment pensé à mal et lui proposait simplement de venir se coucher sans mauvaise intention. De toute façon, que ce soit dans son incarnation actuelle ou celle d’avant, la forgeronne n’avait jamais vraiment eu de pensées lubriques et son esprit était bien imperméable à tous ces plaisirs que ces anciens compatriotes humains chérissaient tant. Cyradil la vit alors disparaitre derrière le paravent, contemplant les contours de sa silhouette en souriant tandis que la Shekhikh se déshabillait. La jeune forgeronne comprenait maintenant que sa pudeur venait surtout de ces marques que Qwell avait sur son corps que du fait qu’elle se sentait gênée. Ou alors, c’était une combinaison de ces deux raisons. Dans tous les cas, la liche s’attendait à ce que sa compagne ne réapparaisse dans une tenue plus confortable mais non. Cette dernière avait eu le courage de se dévêtir quasi-intégralement et faisait maintenant le tour pour venir la rejoindre dans sa couche. Evitant de la gêner davantage, Cyradil fit attention à ne pas trop la fixer, sachant pertinemment que Qwell avait honte de son corps bien que la magicienne lui avait promis qu’elle n’en avait cure de ses cicatrices.
« Tu n’as pas besoin de te cacher tu sais ? Je vois très bien dans le noir. » Dit-elle en souriant. « Reste comme tu es Qwell, avec ou sans ses marques, je te tiendrais à toi toujours autant. » Ajouta-t-elle sur un ton très solennel.
La magicienne aurait sans doute saisi l’occasion pour venir l’enlacer, pour retrouver cette sensation si agréable de pouvoir faire rencontrer leurs corps respectifs mais la valkyrie devança son idée en venant se placer derrière elle. Cyradil se disait qu’avec le temps, ces gestes deviendraient graduellement plus naturels. De toute façon, elle appréciait tout autant le fait que leur relation progressait lentement. Cela donnait une dimension plus authentique à la scène et le sentiment que les deux femmes essayaient de faire les choses bien, mais surtout du mieux qu’elles le pouvaient. Cyradil comprit alors les agissements de Qwell lorsqu’elle sentit sa main se balader sur son dos, traçant les tatouages. Souriante, la liche ferma les yeux pour apprécier la sensation et sentit une main les recouvrir avant de comprendre que la valkyrie venait d’incanter un orbe de lumière. La liche était alors aux anges, appréciant que quelqu’un s’intéresse d’aussi près de ses tatouages mais sans que cela soit forcément pour leur potentiel magique. En remontant vers ses épaules, Qwellaana lui fit une remarque que la liche dont la liche n’avait effectivement pas prêté attention. En tant que liche, il lui était exclu d’avoir la moindre crampe mais elle se disait que ses muscles devaient sans doute toujours réagir de la même manière que lorsqu’elle était humaine et, même si ces conditions désagréables lui étaient indolores, cela ne les empêchaient peut-être pas de se manifester malgré tout. Puis, même sans cela, la valkyrie avait l’air tellement dévouée que la liche ne voulut pas vraiment l’interrompre alors, elle la laissa faire à sa guise, changeant de position pour venir poser sa tête sur ses propres bras tout en s’allongeant sur le vendre comme Qwell l’avait demandée.
« Puisque ça a l’air de te faire plaisir, je veux bien. Comme ça, tu seras à la place idéale pour observer ces motifs dont tu as l’air tant curieuse. » Dit-elle en plaisantant.
Cela était évidemment une boutade et Cyradil était sincèrement touchée du fait que l’on s’occupe aussi bien d’elle. D’un geste du bras, elle indiqua à la valkyrie un sac dans lequel la liche mettait ses affaires personnelles. Si la valkyrie y ajoutait des huiles, il valait sans doute mieux qu’elle lui attache les cheveux, sans doute en un chignon comme il était parfois coutume de le faire afin de ne pas en mettre dans ses cheveux. Néanmoins, cela rendait le moment encore plus appréciable même si la liche peina un peu à trouver une bonne position. En effet, sa généreuse poitrine ainsi que les ornements qui la décoraient se prirent assez ironiquement certains fils qui se détachaient parfois des coutures des draps. L’incident réglé, elle laissa la valkyrie procéder comme elle le souhaitait, en s’installant sur le côté ou alors à califourchon. De toute façon, Qwell ne pouvait pas tellement lui faire de mal et le lit était assez flexible pour supporter leurs deux poids sans trop de problème.
« Ouch…ah…je crois que là c’est bon…Hum…Je crois qu’on va d’abord commencer par nous demander un rapport détaillé…et ensuite, il faudra que je retourne à ma forge pour voir ce qui s’est passé en mon absence. Je fais confiance à Lakhdar, mon contremaitre nain, mais parfois je me dis que je lui laisse tellement de travail le pauvre. Heureusement qu’il est là pour me remplacer autrement, je ne pourrais pas passer ces merveilleux moments en ta compagnie par exemple. » Finit-elle en plaisantant. « Plus sérieusement, on pourrait peut-être aller assister à une pièce de théâtre un jour ? Bon, c’est surtout des scènes qui font l’éloge de la gloire impériale mais dans le principe, je pense que ce serait chouette d’y participer. Ou alors à une soirée mondaine ? Des gens proposent des jeux d’adresse ou de réflexion et j’ai participé à une d’entre elle il y a quelques mois et c’était vraiment très plaisant. Enfin…jusqu’à ce que quelqu’un me lance un défi et me dise que je devrais accepter sa demande en mariage s’il gagnait. »
Cyradil se mit à rire. Elle se rappelait lui avoir donné une bonne leçon. Pourtant, ce ne serait sans doute pas le dernier à lui proposer pareille folie. Si la jeune blonde était experte pour repousser ce genre de demande, elle se demandait si la valkyrie avait déjà eu pareille expérience ?
« Et toi ? Ca t’es déjà arrivée de te retrouver dans une situation pareille ? En tout cas, si quelqu’un te propose une telle chose, je te prierais de ne pas accepter. » Finit-elle à demi-sérieuse.
« Tu n’as pas besoin de te cacher tu sais ? Je vois très bien dans le noir. » Dit-elle en souriant. « Reste comme tu es Qwell, avec ou sans ses marques, je te tiendrais à toi toujours autant. » Ajouta-t-elle sur un ton très solennel.
La magicienne aurait sans doute saisi l’occasion pour venir l’enlacer, pour retrouver cette sensation si agréable de pouvoir faire rencontrer leurs corps respectifs mais la valkyrie devança son idée en venant se placer derrière elle. Cyradil se disait qu’avec le temps, ces gestes deviendraient graduellement plus naturels. De toute façon, elle appréciait tout autant le fait que leur relation progressait lentement. Cela donnait une dimension plus authentique à la scène et le sentiment que les deux femmes essayaient de faire les choses bien, mais surtout du mieux qu’elles le pouvaient. Cyradil comprit alors les agissements de Qwell lorsqu’elle sentit sa main se balader sur son dos, traçant les tatouages. Souriante, la liche ferma les yeux pour apprécier la sensation et sentit une main les recouvrir avant de comprendre que la valkyrie venait d’incanter un orbe de lumière. La liche était alors aux anges, appréciant que quelqu’un s’intéresse d’aussi près de ses tatouages mais sans que cela soit forcément pour leur potentiel magique. En remontant vers ses épaules, Qwellaana lui fit une remarque que la liche dont la liche n’avait effectivement pas prêté attention. En tant que liche, il lui était exclu d’avoir la moindre crampe mais elle se disait que ses muscles devaient sans doute toujours réagir de la même manière que lorsqu’elle était humaine et, même si ces conditions désagréables lui étaient indolores, cela ne les empêchaient peut-être pas de se manifester malgré tout. Puis, même sans cela, la valkyrie avait l’air tellement dévouée que la liche ne voulut pas vraiment l’interrompre alors, elle la laissa faire à sa guise, changeant de position pour venir poser sa tête sur ses propres bras tout en s’allongeant sur le vendre comme Qwell l’avait demandée.
« Puisque ça a l’air de te faire plaisir, je veux bien. Comme ça, tu seras à la place idéale pour observer ces motifs dont tu as l’air tant curieuse. » Dit-elle en plaisantant.
Cela était évidemment une boutade et Cyradil était sincèrement touchée du fait que l’on s’occupe aussi bien d’elle. D’un geste du bras, elle indiqua à la valkyrie un sac dans lequel la liche mettait ses affaires personnelles. Si la valkyrie y ajoutait des huiles, il valait sans doute mieux qu’elle lui attache les cheveux, sans doute en un chignon comme il était parfois coutume de le faire afin de ne pas en mettre dans ses cheveux. Néanmoins, cela rendait le moment encore plus appréciable même si la liche peina un peu à trouver une bonne position. En effet, sa généreuse poitrine ainsi que les ornements qui la décoraient se prirent assez ironiquement certains fils qui se détachaient parfois des coutures des draps. L’incident réglé, elle laissa la valkyrie procéder comme elle le souhaitait, en s’installant sur le côté ou alors à califourchon. De toute façon, Qwell ne pouvait pas tellement lui faire de mal et le lit était assez flexible pour supporter leurs deux poids sans trop de problème.
« Ouch…ah…je crois que là c’est bon…Hum…Je crois qu’on va d’abord commencer par nous demander un rapport détaillé…et ensuite, il faudra que je retourne à ma forge pour voir ce qui s’est passé en mon absence. Je fais confiance à Lakhdar, mon contremaitre nain, mais parfois je me dis que je lui laisse tellement de travail le pauvre. Heureusement qu’il est là pour me remplacer autrement, je ne pourrais pas passer ces merveilleux moments en ta compagnie par exemple. » Finit-elle en plaisantant. « Plus sérieusement, on pourrait peut-être aller assister à une pièce de théâtre un jour ? Bon, c’est surtout des scènes qui font l’éloge de la gloire impériale mais dans le principe, je pense que ce serait chouette d’y participer. Ou alors à une soirée mondaine ? Des gens proposent des jeux d’adresse ou de réflexion et j’ai participé à une d’entre elle il y a quelques mois et c’était vraiment très plaisant. Enfin…jusqu’à ce que quelqu’un me lance un défi et me dise que je devrais accepter sa demande en mariage s’il gagnait. »
Cyradil se mit à rire. Elle se rappelait lui avoir donné une bonne leçon. Pourtant, ce ne serait sans doute pas le dernier à lui proposer pareille folie. Si la jeune blonde était experte pour repousser ce genre de demande, elle se demandait si la valkyrie avait déjà eu pareille expérience ?
« Et toi ? Ca t’es déjà arrivée de te retrouver dans une situation pareille ? En tout cas, si quelqu’un te propose une telle chose, je te prierais de ne pas accepter. » Finit-elle à demi-sérieuse.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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-Cela se voit tant que ça qu'ils m'intriguent?
Dis-je sur le ton de la plaisanterie, vraiment ravie qu'elle accepte que je m'occupe d'elle, regardant dans la direction que la liche m'avait pointé, attrapant son sac pendant qu'elle se positionnait ou du moins, essayait. J'avais posé ma main devant ma bouche en la voyant ainsi faire face à des obstacles que seule elle pouvait rencontrer avec les siens. Je lui aurais bien proposé mon aide mais je peinais déjà à étouffer mon rire sans compter que je risquais dans l'obscurité, d'aggraver les choses.
-La prochaine fois, on le fera sur une vraie table de massage pour éviter tout incident. Je ris doucement, ajoutant en référence à sa boutade précédente quand je m'étais cachée avec ailes pour venir dans son lit,reprenant sa phrase:-Heureusement que tu vois très bien dans le noir en effet car je n'aurai pas pu t'aider.Je marquais une pause en me calmant, pensive, ajoutant, confiante:-Ne sois pas gênée avec ou sans bandeau, de me regarder.J'ai confiance en toi.
J'avais bien remarqué qu'elle avait évité de me fixer quand je m'étais dirigée vers sa couche, ayant apprécié cette attention .Mais j'avais ressenti le besoin ,pour la première fois, que l'on me regarde normalement. Elle pour être exact, réalisant que je craignais moins que je ne le pensais son regard que j'avais croisé.Le fait que nous prenions notre temps entre nous, c'était comme ouvrir un bouton de fleur. Seul la délicatesse,l'attention et le temps étaient capables de faire éclore ce mystère jusque-là enfermé.
Quand elle finit par s'immobiliser complétement, je pointais plusieurs poches de son sac avec mon index ,jusqu'à ce qu'elle me fasse signe , trouvant à l'intérieur de quoi lui attacher les cheveux. Je déposais le sac parterre, m'installant en m'agenouillant à côté de Cyradil après m'être sorti du drap en repliant mes ailes en arrière, non sans difficulté. Je ne pouvais faire autrement pour la masser, que de laisser mon corps non entouré de plumes. Un petit pas en avant, aidé par cette pénombre, l'ombre de la silhouette allongée devant moi.
Je la coiffais avec mes doigts,afin de former un joli chignon tressé,le maintenant avec le lien. Une fois fait Je tapotais dessus pour le voir rebondir en souriant, frottant mes mains l'une contre l'autre pour les réchauffer,posant la bouteille d'huile que j'avais laissé suspendu en l'air avec ma magie sur le matelas. en faisant cela que je me rappelais que Cyradil était une liche et que ses muscles ne devaient pas réagirent de la même façon que la plupart des mortels. J'oubliais parfois ce genre de détail mais après tout, ça n'enlevait en rien au plaisir .
Je descendis le drap jusqu'en bas de son dos,pouvant profiter pleinement de cette oeuvre d'art exposé à mes dioptases. Je m'attachais rapidement mes cheveux, ouvrant la bouteille qui répandit sa fragrance aux notes d'agrumes dans toute la tente.J'en versais dans ma main puis je laissais le flacon refermé flotter. Le doute le fut aussi mais assez bref, quand je m'installais à califourchon sur Cyradil, en faisant en sorte de ne pas trop me reposer sur elle,mon but étant qu'elle se concentre uniquement sur la pression de mes mains.
Cela faisait quand même étrange de me tenir ainsi sur la liche,sans qu'il n' y ait la moindre arrière pensée,aucune. Puis cette facilité de venir au contact avec elle était tout aussi troublante. C'était naturel et pure au point que je ne me posais pas vraiment de question ni de barrières face à Cyradil .Je n'avais pas douté un seul instant de ses intentions, en parole ou en encore en geste,qu'elle soit presque nue ou non.Je me penchais pour démarrer par un effleurage, pour faire une première prise de contact avec sa peau fraiche en partant du bas jusqu'au cervical.
J'entamais des pressions plus profondes pour rentrer un peu plus dans les tissus afin de ressentir la zone tendue, trouvant cela très mignon les sons qu'elle laissa échapper de sa bouche,m'indiquant une certaine satisfaction.Je continuais à longer son épiderme d'une grande douceur en englobant ses trapèzes jusqu'aux épaules,redescendant jusqu'aux lombaires pendant qu'elle ne répondait pas totalement à ma question au début. Je souris en voyant qu'elle ne parvenait pas complétement à se détacher du travail qui nous attendait.
-Il le serait davantage si tu lâchais prise complètement en oubliant ces responsabilités.
Répondis-je avec une pointe d'amusement tout en rougissant légèrement, passant un bon moment . Parfois mes doigts s'égarèrent pour suivre certaines lignes pleines de mystères,reprenant leur chemin qu'il m'était si agréable d'emprunter,levant un sourcil quand elle me proposa d'aller voir une pièce de théâtre. Je n'y étais jamais allée mais je pensais que cela me plairait vraiment de voir se dérouler sous mes yeux une histoire avec une mise une scène fabuleuse.
J'étais moins sure pour la soirée mondaine, surtout qu'il y avait de fortes chances que l'on doit danser. Je n'étais pas contre juste, je ne connaissais aucun pas de danse pour ce genre d'événement. Je me disais que j'aurai tout à fait intérêt à apprendre d'ici que nous en fassions une, ne pouvant lui refuser juste pour cette raison. Ni que cela me demanderait de m'habiller en conséquence mais ça, je pouvais user de subterfuge pour masquer le temps de quelques heures ce qui me faisait honte.
-Pourquoi choisir ? Nous pourrions faire les deux. Je suis sure que nous nous amuserons bien. Il faudra certainement que tu m'expliques certains codes mais j'ai tendance à vite m'adapter.
Elle m'expliqua ce qu'elle avait fait pendant l'une des soirées mondaines, rendant cette perspective attrayante finalement,me mettant à rire quand elle me fit part de ce qu'avait tenté un grossier personnage durant ces jeux . Cela ne m'étonnait guère qu'un individu ait pu avoir la prétention d'obtenir sa main par ce stratagème et que Cyradil est gagnée. Enfin, je m'en doutais, la voyant bien ne pas se démonter et jouer le jeu comme on dit:
-Je crois savoir qui a gagné en fin de compte .
Lui dis-je amusée,ne m'attendant pas à ce qu'elle me pose cette question juste après. J'avais entamé le pétrissage au niveau des trapèzes supérieur,partant de la base du crâne jusqu'aux épaules, afin d'assouplir cette zone où l'on accumulait bien souvent des tensions surtout en fin de journée. Je fouillais dans ma mémoire rapidement, me souvenant d'une journée particulièrement épuisante. Je souris en m'en remémorant :
-Je suis sure que tu as déjà eu affaire des patients qui déclaraient des sentiments une fois remis sur pied. Sauf que le mien ne s'est pas contenté de faire que ça. Il m'a poursuivi durant toute une journée en me demandant ma main. J'avoue que j'ai un peu perdu patience à force que qu'il me colle comme ça, même en plein travail. Je lui ai dit que j'accepterais s'il parvenait à me trouver une rose sauvage de couleur bleue. Je ne l'ai pas revu depuis car bien sûr, ça n'existe pas.
Je repensais après cette courte histoire, à la dernière phrase de Cyradil. À cette drôle de suggestion qui ne semblait pas totalement innocente. Étrangement, cette impression ne me déplaisait pas même si je ne la comprenais pas totalement. Je trouvais que c'était adorable ,ne sachant si je devais poser ces questions qui me brulaient les lèvres pour balayer cette incertitude qui persistait ou laisser le temps éclaircir ce sujet. Je répondis à cela à la fois amusée et curieuse,sans vraiment attendre de réponse:
-Tu as si peur que ça que je perde à ce genre de jeu qui risque de me faire porter une bague ?
J'entamais un massage transversale en partant des omoplates,les étirant vers l'extérieur. Pour cela je m'aidais avec le poids de mon corps, en me penchant, en me laissant presque tomber sur elle tout en remontant le long de son dos. J'aimais parcourir son épiderme de mes yeux et de mes mains ,du bout de mes charmes parfois ,me faisant presque oublier de continuer ma réponse qui ne s'arrêtait pas là. Je repris, plus sérieuse,sans faire attention que je lui révélais que j'étais déjà passé plusieurs fois chez elle:
-Toi non plus n'acceptes pas alors. Déjà que j'ai l'impression que tu es bien occupée, vu le nombre de fois où j'ai essayé de te voir et que l'on m'a dit que tu étais absente. Si en plus tu venais à te marier ,je risque d'être ...
Quelque chose percuta notre tente dans un bruit qui me surpris tellement qu'instinctivement, je me couchais sur Cyradil en déployant mes ailes pour nous protéger et nous cacher. J'avais cru que quelqu'un était entré et de peur qu'on ne nous surprenne dans pareille position, par réflexe,je m'étais allongée sur la liche. Je penchais ma tête,mes battements de coeur ralentissant quand j'aperçus ce qui était à l'origine de ce vacarme ,trônant sur le toit de notre tente. Je poussais un long soupire de soulagement:
-Pfiou...ce n'est qu'une branche.
Je posais ensuite mon visage près de la nuque de Cyradil,pour profiter d'être ainsi contre elle,nos températures très différentes. Je ressentis un certain malaise, celui d'imaginer celle à qui je déposais un petit bisou au cou, se marier un jour. Car cela voudrait dire que nous ne pourrions plus faire ce genre de chose et la savoir au bras de quelqu'un d'autre me gêné énormément maintenant que j'y réfléchissais. Avoir évoqué ce simple sujet me déstabilisa d'un coup, me redressant doucement ,mes mains posées sur le matelas de chaque côté de son corps,un peu perdue:
-Désolée de t'avoir écrasé.
Dis-je sur le ton de la plaisanterie, vraiment ravie qu'elle accepte que je m'occupe d'elle, regardant dans la direction que la liche m'avait pointé, attrapant son sac pendant qu'elle se positionnait ou du moins, essayait. J'avais posé ma main devant ma bouche en la voyant ainsi faire face à des obstacles que seule elle pouvait rencontrer avec les siens. Je lui aurais bien proposé mon aide mais je peinais déjà à étouffer mon rire sans compter que je risquais dans l'obscurité, d'aggraver les choses.
-La prochaine fois, on le fera sur une vraie table de massage pour éviter tout incident. Je ris doucement, ajoutant en référence à sa boutade précédente quand je m'étais cachée avec ailes pour venir dans son lit,reprenant sa phrase:-Heureusement que tu vois très bien dans le noir en effet car je n'aurai pas pu t'aider.Je marquais une pause en me calmant, pensive, ajoutant, confiante:-Ne sois pas gênée avec ou sans bandeau, de me regarder.J'ai confiance en toi.
J'avais bien remarqué qu'elle avait évité de me fixer quand je m'étais dirigée vers sa couche, ayant apprécié cette attention .Mais j'avais ressenti le besoin ,pour la première fois, que l'on me regarde normalement. Elle pour être exact, réalisant que je craignais moins que je ne le pensais son regard que j'avais croisé.Le fait que nous prenions notre temps entre nous, c'était comme ouvrir un bouton de fleur. Seul la délicatesse,l'attention et le temps étaient capables de faire éclore ce mystère jusque-là enfermé.
Quand elle finit par s'immobiliser complétement, je pointais plusieurs poches de son sac avec mon index ,jusqu'à ce qu'elle me fasse signe , trouvant à l'intérieur de quoi lui attacher les cheveux. Je déposais le sac parterre, m'installant en m'agenouillant à côté de Cyradil après m'être sorti du drap en repliant mes ailes en arrière, non sans difficulté. Je ne pouvais faire autrement pour la masser, que de laisser mon corps non entouré de plumes. Un petit pas en avant, aidé par cette pénombre, l'ombre de la silhouette allongée devant moi.
Je la coiffais avec mes doigts,afin de former un joli chignon tressé,le maintenant avec le lien. Une fois fait Je tapotais dessus pour le voir rebondir en souriant, frottant mes mains l'une contre l'autre pour les réchauffer,posant la bouteille d'huile que j'avais laissé suspendu en l'air avec ma magie sur le matelas. en faisant cela que je me rappelais que Cyradil était une liche et que ses muscles ne devaient pas réagirent de la même façon que la plupart des mortels. J'oubliais parfois ce genre de détail mais après tout, ça n'enlevait en rien au plaisir .
Je descendis le drap jusqu'en bas de son dos,pouvant profiter pleinement de cette oeuvre d'art exposé à mes dioptases. Je m'attachais rapidement mes cheveux, ouvrant la bouteille qui répandit sa fragrance aux notes d'agrumes dans toute la tente.J'en versais dans ma main puis je laissais le flacon refermé flotter. Le doute le fut aussi mais assez bref, quand je m'installais à califourchon sur Cyradil, en faisant en sorte de ne pas trop me reposer sur elle,mon but étant qu'elle se concentre uniquement sur la pression de mes mains.
Cela faisait quand même étrange de me tenir ainsi sur la liche,sans qu'il n' y ait la moindre arrière pensée,aucune. Puis cette facilité de venir au contact avec elle était tout aussi troublante. C'était naturel et pure au point que je ne me posais pas vraiment de question ni de barrières face à Cyradil .Je n'avais pas douté un seul instant de ses intentions, en parole ou en encore en geste,qu'elle soit presque nue ou non.Je me penchais pour démarrer par un effleurage, pour faire une première prise de contact avec sa peau fraiche en partant du bas jusqu'au cervical.
J'entamais des pressions plus profondes pour rentrer un peu plus dans les tissus afin de ressentir la zone tendue, trouvant cela très mignon les sons qu'elle laissa échapper de sa bouche,m'indiquant une certaine satisfaction.Je continuais à longer son épiderme d'une grande douceur en englobant ses trapèzes jusqu'aux épaules,redescendant jusqu'aux lombaires pendant qu'elle ne répondait pas totalement à ma question au début. Je souris en voyant qu'elle ne parvenait pas complétement à se détacher du travail qui nous attendait.
-Il le serait davantage si tu lâchais prise complètement en oubliant ces responsabilités.
Répondis-je avec une pointe d'amusement tout en rougissant légèrement, passant un bon moment . Parfois mes doigts s'égarèrent pour suivre certaines lignes pleines de mystères,reprenant leur chemin qu'il m'était si agréable d'emprunter,levant un sourcil quand elle me proposa d'aller voir une pièce de théâtre. Je n'y étais jamais allée mais je pensais que cela me plairait vraiment de voir se dérouler sous mes yeux une histoire avec une mise une scène fabuleuse.
J'étais moins sure pour la soirée mondaine, surtout qu'il y avait de fortes chances que l'on doit danser. Je n'étais pas contre juste, je ne connaissais aucun pas de danse pour ce genre d'événement. Je me disais que j'aurai tout à fait intérêt à apprendre d'ici que nous en fassions une, ne pouvant lui refuser juste pour cette raison. Ni que cela me demanderait de m'habiller en conséquence mais ça, je pouvais user de subterfuge pour masquer le temps de quelques heures ce qui me faisait honte.
-Pourquoi choisir ? Nous pourrions faire les deux. Je suis sure que nous nous amuserons bien. Il faudra certainement que tu m'expliques certains codes mais j'ai tendance à vite m'adapter.
Elle m'expliqua ce qu'elle avait fait pendant l'une des soirées mondaines, rendant cette perspective attrayante finalement,me mettant à rire quand elle me fit part de ce qu'avait tenté un grossier personnage durant ces jeux . Cela ne m'étonnait guère qu'un individu ait pu avoir la prétention d'obtenir sa main par ce stratagème et que Cyradil est gagnée. Enfin, je m'en doutais, la voyant bien ne pas se démonter et jouer le jeu comme on dit:
-Je crois savoir qui a gagné en fin de compte .
Lui dis-je amusée,ne m'attendant pas à ce qu'elle me pose cette question juste après. J'avais entamé le pétrissage au niveau des trapèzes supérieur,partant de la base du crâne jusqu'aux épaules, afin d'assouplir cette zone où l'on accumulait bien souvent des tensions surtout en fin de journée. Je fouillais dans ma mémoire rapidement, me souvenant d'une journée particulièrement épuisante. Je souris en m'en remémorant :
-Je suis sure que tu as déjà eu affaire des patients qui déclaraient des sentiments une fois remis sur pied. Sauf que le mien ne s'est pas contenté de faire que ça. Il m'a poursuivi durant toute une journée en me demandant ma main. J'avoue que j'ai un peu perdu patience à force que qu'il me colle comme ça, même en plein travail. Je lui ai dit que j'accepterais s'il parvenait à me trouver une rose sauvage de couleur bleue. Je ne l'ai pas revu depuis car bien sûr, ça n'existe pas.
Je repensais après cette courte histoire, à la dernière phrase de Cyradil. À cette drôle de suggestion qui ne semblait pas totalement innocente. Étrangement, cette impression ne me déplaisait pas même si je ne la comprenais pas totalement. Je trouvais que c'était adorable ,ne sachant si je devais poser ces questions qui me brulaient les lèvres pour balayer cette incertitude qui persistait ou laisser le temps éclaircir ce sujet. Je répondis à cela à la fois amusée et curieuse,sans vraiment attendre de réponse:
-Tu as si peur que ça que je perde à ce genre de jeu qui risque de me faire porter une bague ?
J'entamais un massage transversale en partant des omoplates,les étirant vers l'extérieur. Pour cela je m'aidais avec le poids de mon corps, en me penchant, en me laissant presque tomber sur elle tout en remontant le long de son dos. J'aimais parcourir son épiderme de mes yeux et de mes mains ,du bout de mes charmes parfois ,me faisant presque oublier de continuer ma réponse qui ne s'arrêtait pas là. Je repris, plus sérieuse,sans faire attention que je lui révélais que j'étais déjà passé plusieurs fois chez elle:
-Toi non plus n'acceptes pas alors. Déjà que j'ai l'impression que tu es bien occupée, vu le nombre de fois où j'ai essayé de te voir et que l'on m'a dit que tu étais absente. Si en plus tu venais à te marier ,je risque d'être ...
Quelque chose percuta notre tente dans un bruit qui me surpris tellement qu'instinctivement, je me couchais sur Cyradil en déployant mes ailes pour nous protéger et nous cacher. J'avais cru que quelqu'un était entré et de peur qu'on ne nous surprenne dans pareille position, par réflexe,je m'étais allongée sur la liche. Je penchais ma tête,mes battements de coeur ralentissant quand j'aperçus ce qui était à l'origine de ce vacarme ,trônant sur le toit de notre tente. Je poussais un long soupire de soulagement:
-Pfiou...ce n'est qu'une branche.
Je posais ensuite mon visage près de la nuque de Cyradil,pour profiter d'être ainsi contre elle,nos températures très différentes. Je ressentis un certain malaise, celui d'imaginer celle à qui je déposais un petit bisou au cou, se marier un jour. Car cela voudrait dire que nous ne pourrions plus faire ce genre de chose et la savoir au bras de quelqu'un d'autre me gêné énormément maintenant que j'y réfléchissais. Avoir évoqué ce simple sujet me déstabilisa d'un coup, me redressant doucement ,mes mains posées sur le matelas de chaque côté de son corps,un peu perdue:
-Désolée de t'avoir écrasé.
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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« Il faudrait peut-être que je les enlève mais c’est pas évident quand on s’est habitué à en porter depuis aussi longtemps. » Dit-elle en plaisantant.
Cyradil se laissa aller aux petits soins de la valkyrie, la laissant faire à son rythme. Comme elle le lui avait déjà expliqué, ses sensations n’étaient pas tellement différentes d’une humaine et elle ressentait ses délicates attentions tout aussi bien. La valkyrie s’installa alors sur elle, faisant attention à ne pas la gêner par son poids mais le matelas était suffisamment souple pour que la liche ne se sente pas écraser, surtout que Qwellaana faisait de son mieux pour rendre l’instant agréable. La jeune blonde se concentra alors sur ses mouvements, exprimant parfois des soupirs de satisfaction tant cela était agréable. Si elle pouvait s’endormir, sans doute l’aurait-elle fait tant elle était aux anges. La Shekhikh était assez douée et Cyradil se demandait si la valkyrie avait déjà fait pareille chose à d’autres personnes. En tout cas, certainement pas dévêtue ainsi vu sa timidité. D’une certaine manière, la liche se sentait un peu privilégiée. Si elle avait eu l’impression d’abuser un peu de la gentillesse de Qwell au début, quelque part, elle était tout de même heureuse de bénéficier d’une telle exclusivité. De toute façon, compte tenu de ses propos, sa compagne n’avait pas l’air de vouloir partager ce genre de moment avec quelqu’un d’autre ce qui, en un sens, touchait Cyradil énormément.
« Il n’y a pas vraiment besoin de codes, tu sais. J’ai toujours préféré que les gens agissent comme ils sont réellement. Je n’ai jamais aimé les façades et l’hypocrisie qui les accompagnent. Je m’efforce toujours de rester fidèle à moi-même peu importe ce que l’on pense de moi. J’ai toujours mené ma vie de cette façon et cela ne risque pas de changer. C’est sans doute pour cela que les gens m’apprécient autant ? Parce qu’ils ont le sentiment de ne pas risquer de se sentir tromper. » Répondit-elle en tournant sa tête vers la valkyrie tout en gardant sa position.
En continuant à la masser, la valkyrie pouvait voir que le corps de Cyradil n’était pas aussi frêle que l’on pourrait penser pour une magicienne. En effet, la jeune blonde faisait un maximum pour l’entretenir et elle avait tout de même passé une paire d’années à l’armée avant de comprendre que cela ne lui correspondait pas. Néanmoins, en bonne citoyenne, elle avait terminé son service militaire et cela l’avait doté d’un corps relativement robuste qu’elle avait évidemment immortalisé lorsque la jeune blonde était devenue une liche. En passant ses mains sur son dos, l’on pouvait sentir des muscles relativement travaillés sans non plus égaler ceux et celles qui avaient dédié leur vie au combat. Les nombreux tatouages qui y étaient inscrits rendaient assez difficile de distinguer cette subtilité mais avec une telle proximité entre les deux femmes et le fait que Qwellaana utilisait son toucher de manière aussi prononcée pouvait lui permettre d’en saisir l’étendue.
« Oh, j’ai peur qu’il finisse par en trouver un jour ! Le monde est si vaste et ces personnes là n’ont pas vraiment tendance à abandonner. » Dit-elle en riant de bon cœur. « Mais je comprends ce que tu veux dire, cela m’arrive encore parfois. On me prend parfois pour une aveugle mais je crois que même ce fait ne suffit pas à les repousser….mais non, je n’ai pas peur parce que je sais que tu pourras te défendre sans souci si on essaie de te forcer la main. Et s’ils sont trop insistants, je me chargerais de leur faire comprendre que tu n’es pas à prendre ! »
Qwellaana était maintenant plus détendue et ses mouvements étaient plus naturels. Parfois, Cyradil se réhaussait légèrement pour laisser la valkyrie avoir accès à ses flancs, sentant parfois des bouts beaucoup plus tendres que ses mains venir effleurer son dos. Pourquoi pas après tout, si Qwellaana se sentait pas gênée pour entreprendre ce genre d’actions, il n’y avait pas de raison que Cyradil ne l’arrête. D’ailleurs, sa compagne n’eut pas le temps de finir sa réponse qu’un bruit sourd fit bouger la toile de sa tente. Avant qu’elle ne puisse réagir, la valkyrie s’était plaquée sur la liche, la protégeant de ses précieuses ailes. Cependant, après quelques secondes de silence et grâce à sa vision nocturne, la liche put voir la silhouette d’une branche qui s’était simplement écroulée sur la toile de leur tente. Entretemps, la jeune liche ressentit un léger malaise de la valkyrie tandis que cette dernière déposa un léger bisou sur son cou.
« Hey, ne t’en fais pas, je ne vais pas me mettre soudainement à vouloir épouser quelqu’un ! Ecoute, j’ai bien passé neuf décennie sans que cela me soit venu à l’esprit de le faire. En plus, c’est quelque chose qui doit se réfléchir…Pour moi, c’est comme un acte sacré et je ne parle pas forcément de divin mais plutôt d’une sorte de pacte entre deux personnes. Sans doute que pour la plupart des gens, ce que je dis peut sembler ridicule au point de refléter une représentation un peu trop idéaliste de l’amour qui n’existe pas mais cela reste tout de même mon avis. »
En tout cas, Cyradil n’avait rien contre avoir quelqu’un d’aussi proche d’elle pour les prochaines décennies à venir. Qwellaana était un véritable rayon de Soleil pour la liche et bien que leurs éléments étaient diamétralement opposés, les deux femmes avaient énormément en commun. Elle incita la valkyrie à continuer ses massages, reconnaissant assez honnêtement ne pas en avoir eu assez. A vrai dire, si l’on pouvait figer le temps et qu’il lui était permis de rester dans ce petit cocon de douceur, la liche accepterait volontiers. Néanmoins, il fallait tôt ou tard retourner à la réalité, ce qui rendait ces petits moments de détente précieux.
« Et toi ? Tu as peur de me voir dans les bras de quelqu’un d’autre ? » Interrogea-t-elle directement.
Cyradil se laissa aller aux petits soins de la valkyrie, la laissant faire à son rythme. Comme elle le lui avait déjà expliqué, ses sensations n’étaient pas tellement différentes d’une humaine et elle ressentait ses délicates attentions tout aussi bien. La valkyrie s’installa alors sur elle, faisant attention à ne pas la gêner par son poids mais le matelas était suffisamment souple pour que la liche ne se sente pas écraser, surtout que Qwellaana faisait de son mieux pour rendre l’instant agréable. La jeune blonde se concentra alors sur ses mouvements, exprimant parfois des soupirs de satisfaction tant cela était agréable. Si elle pouvait s’endormir, sans doute l’aurait-elle fait tant elle était aux anges. La Shekhikh était assez douée et Cyradil se demandait si la valkyrie avait déjà fait pareille chose à d’autres personnes. En tout cas, certainement pas dévêtue ainsi vu sa timidité. D’une certaine manière, la liche se sentait un peu privilégiée. Si elle avait eu l’impression d’abuser un peu de la gentillesse de Qwell au début, quelque part, elle était tout de même heureuse de bénéficier d’une telle exclusivité. De toute façon, compte tenu de ses propos, sa compagne n’avait pas l’air de vouloir partager ce genre de moment avec quelqu’un d’autre ce qui, en un sens, touchait Cyradil énormément.
« Il n’y a pas vraiment besoin de codes, tu sais. J’ai toujours préféré que les gens agissent comme ils sont réellement. Je n’ai jamais aimé les façades et l’hypocrisie qui les accompagnent. Je m’efforce toujours de rester fidèle à moi-même peu importe ce que l’on pense de moi. J’ai toujours mené ma vie de cette façon et cela ne risque pas de changer. C’est sans doute pour cela que les gens m’apprécient autant ? Parce qu’ils ont le sentiment de ne pas risquer de se sentir tromper. » Répondit-elle en tournant sa tête vers la valkyrie tout en gardant sa position.
En continuant à la masser, la valkyrie pouvait voir que le corps de Cyradil n’était pas aussi frêle que l’on pourrait penser pour une magicienne. En effet, la jeune blonde faisait un maximum pour l’entretenir et elle avait tout de même passé une paire d’années à l’armée avant de comprendre que cela ne lui correspondait pas. Néanmoins, en bonne citoyenne, elle avait terminé son service militaire et cela l’avait doté d’un corps relativement robuste qu’elle avait évidemment immortalisé lorsque la jeune blonde était devenue une liche. En passant ses mains sur son dos, l’on pouvait sentir des muscles relativement travaillés sans non plus égaler ceux et celles qui avaient dédié leur vie au combat. Les nombreux tatouages qui y étaient inscrits rendaient assez difficile de distinguer cette subtilité mais avec une telle proximité entre les deux femmes et le fait que Qwellaana utilisait son toucher de manière aussi prononcée pouvait lui permettre d’en saisir l’étendue.
« Oh, j’ai peur qu’il finisse par en trouver un jour ! Le monde est si vaste et ces personnes là n’ont pas vraiment tendance à abandonner. » Dit-elle en riant de bon cœur. « Mais je comprends ce que tu veux dire, cela m’arrive encore parfois. On me prend parfois pour une aveugle mais je crois que même ce fait ne suffit pas à les repousser….mais non, je n’ai pas peur parce que je sais que tu pourras te défendre sans souci si on essaie de te forcer la main. Et s’ils sont trop insistants, je me chargerais de leur faire comprendre que tu n’es pas à prendre ! »
Qwellaana était maintenant plus détendue et ses mouvements étaient plus naturels. Parfois, Cyradil se réhaussait légèrement pour laisser la valkyrie avoir accès à ses flancs, sentant parfois des bouts beaucoup plus tendres que ses mains venir effleurer son dos. Pourquoi pas après tout, si Qwellaana se sentait pas gênée pour entreprendre ce genre d’actions, il n’y avait pas de raison que Cyradil ne l’arrête. D’ailleurs, sa compagne n’eut pas le temps de finir sa réponse qu’un bruit sourd fit bouger la toile de sa tente. Avant qu’elle ne puisse réagir, la valkyrie s’était plaquée sur la liche, la protégeant de ses précieuses ailes. Cependant, après quelques secondes de silence et grâce à sa vision nocturne, la liche put voir la silhouette d’une branche qui s’était simplement écroulée sur la toile de leur tente. Entretemps, la jeune liche ressentit un léger malaise de la valkyrie tandis que cette dernière déposa un léger bisou sur son cou.
« Hey, ne t’en fais pas, je ne vais pas me mettre soudainement à vouloir épouser quelqu’un ! Ecoute, j’ai bien passé neuf décennie sans que cela me soit venu à l’esprit de le faire. En plus, c’est quelque chose qui doit se réfléchir…Pour moi, c’est comme un acte sacré et je ne parle pas forcément de divin mais plutôt d’une sorte de pacte entre deux personnes. Sans doute que pour la plupart des gens, ce que je dis peut sembler ridicule au point de refléter une représentation un peu trop idéaliste de l’amour qui n’existe pas mais cela reste tout de même mon avis. »
En tout cas, Cyradil n’avait rien contre avoir quelqu’un d’aussi proche d’elle pour les prochaines décennies à venir. Qwellaana était un véritable rayon de Soleil pour la liche et bien que leurs éléments étaient diamétralement opposés, les deux femmes avaient énormément en commun. Elle incita la valkyrie à continuer ses massages, reconnaissant assez honnêtement ne pas en avoir eu assez. A vrai dire, si l’on pouvait figer le temps et qu’il lui était permis de rester dans ce petit cocon de douceur, la liche accepterait volontiers. Néanmoins, il fallait tôt ou tard retourner à la réalité, ce qui rendait ces petits moments de détente précieux.
« Et toi ? Tu as peur de me voir dans les bras de quelqu’un d’autre ? » Interrogea-t-elle directement.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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-Oui,tu as raison. Cela inspire confiance que tu restes naturelle peu importe les circonstances et ça se ressent.
Ce n'était pas étonnant que beaucoup de monde l'apprécie pour ces qualités et les nombreuses autres qu'elle avait. C'était drôle ne y repensant, qu'une liche maitrisant l'ombre brille en société alors que moi, je restais dans l'obscurité, tout en détenant une magie lumineuse. Nous étions très semblables mais différentes aussi sur certains points qui pour moi étaient assez complémentaires. Je me disais intérieurement,en repensant à ces futures sorties ensemble,que j'allais faire en sorte de ne pas lui faire honte quand même.
-Je compte sur toi.
Lançais-je en riant doucement face à réponse si un éventuel prétendant venait à me causer du souci . Ça me plaisait qu'elle se montre protectrice car elle pensait aussi que je savais me défendre aussi. J'avais un peu de fierté certes mais cela faisait du bien de se faire protéger un peu. D'ailleurs je remarquais pendant je la massais, qu'elle ne paraissait pas si vulnérable, sentant à défaut de les voir, qu'elle n'était pas du tout dépourvue de muscle. Ce n'était pas une valkyrie mais elle n'avait pas rougir, loin de là. Elle avait un dos ferme et solide, certainement dû à la forge.
Puis vint l'incident de la branche qui écourta ma réponse,tandis que Cyradil tenta de me rassurer. Je me demandais comment elle avait ressenti cette géne passagère sans même me regarder. Ma voix peut être? J'étais assez expressive en règle générale et cela ne m'étonna pas qu'elle puisse l'avoir ressenti. J'avais voulu lui dire qu'elle n'avait pas besoin de se justifier mais elle me décrivit sa vision du mariage qui était très touchante,la partageant entièrement :
-Ce n'est nullement ridicule à mes yeux ce que tu dis. Pour moi, cela ne devrait être jamais rien d'autre que la célébration d'un amour réel entre deux êtres et rien de plus. On m'a dit quelquefois que je rêvais ou que lisais trop de livres qui enjolivent les vrais but du mariage. Quitte à ce que l'on me considère comme une fleur bleue,je veux croire que ça existe moi aussi. Dis-je avec conviction:- Je me sens moins seule maintenant.
C'était vraiment étonnant comme de nouveau, nos pensées se ressemblaient alors que nous avions évolué dans des univers complétements différents. On m'avait beau avoir inculqué des valeurs tout autre et tenter de me faire choisir une voie qui ne me correspondait pas, je n'avais jamais cessé de penser par moi même,sur tous les sujets. Les livres m'avaient beaucoup aidé dans ce sens mais aussi, ma sensibilité qui m'avait ouvert les yeux sur bien d'autres détails insignifiants aux yeux de la plupart des gens, mais précieux aux miens.
Cela montrait une nouvelle fois que je n'étais pas très représentative de mon espèce,me sentant toujours à part. Cette question que Cyradil me posa paru l'être encore plus. Il me fallut un bref instant avant d'entamer un massage inter-scapulaire,pressant mes mains sur la ligne des épineux jusqu'aux omoplates, à la fois honorée qu'elle me fasse signe de continuer à prendre soin d'elle et déstabilisée qu'elle soit aussi direct. Pourquoi voulait-elle savoir cela ? Était ce important pour elle? Pourquoi j'étais si embarrassée et...je secouais ma tête de gauche à droite,tentant de répondre en même temps que je réfléchissais à cette réponse que je redoutais de trouver:
-Ce n'est pas vraiment que j'ai peur mais je dirais plutôt que je...je...
J'éprouvais des difficultés à sortir ces mots qui reflétaient une réalité que je m'étais contenté d'ignorer,craignant que cela ne gâche quelque chose entre nous. Je ne me voyais pas non plus esquiver cette question,cette raison éternellement que je n'osais vraiment m'avouer à moi même. Je préférais encore ne pas vouloir comprendre tout à fait pour préserver ce lien particulier qui nous unissait sans tout muet dans le silence non plus. Je repris le massage,finissant par dire d'une petite voix pour commencer:
-Je...je n'aimerais pas.En fait,ça m'embêterait beaucoup ....surement parce que je suis... jalouse ? Me questionnais-je à voix haute en rougissant, ajoutant en dévoilant un peu le fil de mes pensées qui au départ,étaient là pour ne pas m'attarder sur ce qui me perturbait :-Ce qui me fait peur en revanche, c'est le mariage.Même s'il est nait d'un véritable amour entre deux personnes comme il devrait l'être à chaque fois,cela est synonyme d'une union sous les draps si tu vois ce que je veux dire et...je t'avoue que je n'ai jamais été vraiment porté sur le sujet et depuis que j'ai ....toutes ces cicatrices sur ma peau, je ne pense pas être prête à faire ce genre de chose un jour.C'est pour ça que je n'ai jamais envisagé de me lier à quelqu'un car je sais que personne ne se contenterait seulement de petits câlins et de bisous. Ce que je comprends d'un certain côté...car c'est un processus tout à fait naturel et logique de vouloir montrer ses sentiments de façon plus charnel.
Mais qui chez moi, était une crainte. Je n'avais pas détaillé l'exacte raison de cette peur car il suffisait de me regarder pour le comprendre. En voyant ces cicatrices de morsures à ma poitrine ,à l'intérieur de mes cuisses et partout ailleurs, on pouvait facilement imaginer que les vampires qui m'ont fait ça ne l'ont pas fait en gardant les mains derrière le dos. Ils n'avaient jamais dépassé certaines limites mais cela avait été assez pour craindre certaines caresses.Ne désirant que cela n'empiète sur ce merveilleux moment que nous passions en ce moment même, je la questionnais à mon tour:
-Et toi? Tu as peur ?
Je ne m'étais pas permis de lui demander directement son avis sur ce qui me rebute, de peur de paraitre indiscrète. Mais j'étais très curieuse de le savoir étrangement, comme de connaitre si cela l'embeterait que je sois dans les bras de quelqu'un d'autre même si en l'occurrence,cela ne serait qu'amical rien de plus,me comportant aussi librement qu'avec elle. Cela m'étonnait que je me dévoile ainsi ,en ressentant tout le long une certaine appréhension,celle de la décevoir.Je compris en parcourant le bas de son dos avec mes doigts que c'était exactement pour cela et pour les raisons que j'avais cité plus tôt que je m'empêchais de voir à quel point je tenais à elle,mon coeur palpitant en le réalisant à cet instant.
Ce n'était pas étonnant que beaucoup de monde l'apprécie pour ces qualités et les nombreuses autres qu'elle avait. C'était drôle ne y repensant, qu'une liche maitrisant l'ombre brille en société alors que moi, je restais dans l'obscurité, tout en détenant une magie lumineuse. Nous étions très semblables mais différentes aussi sur certains points qui pour moi étaient assez complémentaires. Je me disais intérieurement,en repensant à ces futures sorties ensemble,que j'allais faire en sorte de ne pas lui faire honte quand même.
-Je compte sur toi.
Lançais-je en riant doucement face à réponse si un éventuel prétendant venait à me causer du souci . Ça me plaisait qu'elle se montre protectrice car elle pensait aussi que je savais me défendre aussi. J'avais un peu de fierté certes mais cela faisait du bien de se faire protéger un peu. D'ailleurs je remarquais pendant je la massais, qu'elle ne paraissait pas si vulnérable, sentant à défaut de les voir, qu'elle n'était pas du tout dépourvue de muscle. Ce n'était pas une valkyrie mais elle n'avait pas rougir, loin de là. Elle avait un dos ferme et solide, certainement dû à la forge.
Puis vint l'incident de la branche qui écourta ma réponse,tandis que Cyradil tenta de me rassurer. Je me demandais comment elle avait ressenti cette géne passagère sans même me regarder. Ma voix peut être? J'étais assez expressive en règle générale et cela ne m'étonna pas qu'elle puisse l'avoir ressenti. J'avais voulu lui dire qu'elle n'avait pas besoin de se justifier mais elle me décrivit sa vision du mariage qui était très touchante,la partageant entièrement :
-Ce n'est nullement ridicule à mes yeux ce que tu dis. Pour moi, cela ne devrait être jamais rien d'autre que la célébration d'un amour réel entre deux êtres et rien de plus. On m'a dit quelquefois que je rêvais ou que lisais trop de livres qui enjolivent les vrais but du mariage. Quitte à ce que l'on me considère comme une fleur bleue,je veux croire que ça existe moi aussi. Dis-je avec conviction:- Je me sens moins seule maintenant.
C'était vraiment étonnant comme de nouveau, nos pensées se ressemblaient alors que nous avions évolué dans des univers complétements différents. On m'avait beau avoir inculqué des valeurs tout autre et tenter de me faire choisir une voie qui ne me correspondait pas, je n'avais jamais cessé de penser par moi même,sur tous les sujets. Les livres m'avaient beaucoup aidé dans ce sens mais aussi, ma sensibilité qui m'avait ouvert les yeux sur bien d'autres détails insignifiants aux yeux de la plupart des gens, mais précieux aux miens.
Cela montrait une nouvelle fois que je n'étais pas très représentative de mon espèce,me sentant toujours à part. Cette question que Cyradil me posa paru l'être encore plus. Il me fallut un bref instant avant d'entamer un massage inter-scapulaire,pressant mes mains sur la ligne des épineux jusqu'aux omoplates, à la fois honorée qu'elle me fasse signe de continuer à prendre soin d'elle et déstabilisée qu'elle soit aussi direct. Pourquoi voulait-elle savoir cela ? Était ce important pour elle? Pourquoi j'étais si embarrassée et...je secouais ma tête de gauche à droite,tentant de répondre en même temps que je réfléchissais à cette réponse que je redoutais de trouver:
-Ce n'est pas vraiment que j'ai peur mais je dirais plutôt que je...je...
J'éprouvais des difficultés à sortir ces mots qui reflétaient une réalité que je m'étais contenté d'ignorer,craignant que cela ne gâche quelque chose entre nous. Je ne me voyais pas non plus esquiver cette question,cette raison éternellement que je n'osais vraiment m'avouer à moi même. Je préférais encore ne pas vouloir comprendre tout à fait pour préserver ce lien particulier qui nous unissait sans tout muet dans le silence non plus. Je repris le massage,finissant par dire d'une petite voix pour commencer:
-Je...je n'aimerais pas.En fait,ça m'embêterait beaucoup ....surement parce que je suis... jalouse ? Me questionnais-je à voix haute en rougissant, ajoutant en dévoilant un peu le fil de mes pensées qui au départ,étaient là pour ne pas m'attarder sur ce qui me perturbait :-Ce qui me fait peur en revanche, c'est le mariage.Même s'il est nait d'un véritable amour entre deux personnes comme il devrait l'être à chaque fois,cela est synonyme d'une union sous les draps si tu vois ce que je veux dire et...je t'avoue que je n'ai jamais été vraiment porté sur le sujet et depuis que j'ai ....toutes ces cicatrices sur ma peau, je ne pense pas être prête à faire ce genre de chose un jour.C'est pour ça que je n'ai jamais envisagé de me lier à quelqu'un car je sais que personne ne se contenterait seulement de petits câlins et de bisous. Ce que je comprends d'un certain côté...car c'est un processus tout à fait naturel et logique de vouloir montrer ses sentiments de façon plus charnel.
Mais qui chez moi, était une crainte. Je n'avais pas détaillé l'exacte raison de cette peur car il suffisait de me regarder pour le comprendre. En voyant ces cicatrices de morsures à ma poitrine ,à l'intérieur de mes cuisses et partout ailleurs, on pouvait facilement imaginer que les vampires qui m'ont fait ça ne l'ont pas fait en gardant les mains derrière le dos. Ils n'avaient jamais dépassé certaines limites mais cela avait été assez pour craindre certaines caresses.Ne désirant que cela n'empiète sur ce merveilleux moment que nous passions en ce moment même, je la questionnais à mon tour:
-Et toi? Tu as peur ?
Je ne m'étais pas permis de lui demander directement son avis sur ce qui me rebute, de peur de paraitre indiscrète. Mais j'étais très curieuse de le savoir étrangement, comme de connaitre si cela l'embeterait que je sois dans les bras de quelqu'un d'autre même si en l'occurrence,cela ne serait qu'amical rien de plus,me comportant aussi librement qu'avec elle. Cela m'étonnait que je me dévoile ainsi ,en ressentant tout le long une certaine appréhension,celle de la décevoir.Je compris en parcourant le bas de son dos avec mes doigts que c'était exactement pour cela et pour les raisons que j'avais cité plus tôt que je m'empêchais de voir à quel point je tenais à elle,mon coeur palpitant en le réalisant à cet instant.
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Cyradil comprenait parfaitement Qwellaana en ce qui concernait ses intentions. La liche avait posé la question de manière assez anodine mais elle devait reconnaitre que la réponse l’intéressait. A ce stade, l’on ne pouvait plus nier le fait qu’il y avait un lien fort qui s’était créé entre les deux femmes et la forgeronne s’imaginait déjà devoir mesurer sa propension à naturellement se rapprocher de certaines personnes pour leur apporter. Jamais dans ces gestes la liche n’avait eu d’arrière-pensée, son bonheur se traduisant simplement par le fait de résoudre les problèmes d’autrui que ce soit avec sa magie ou sa compassion. En tout cas, cela confirmait surtout le point que la magicienne avait plus ou moins soupçonnée plus tôt en ce sens que la valkyrie serait sans doute particulièrement jalouse si elle apprenait que Cyradil partageait ce genre de moment intime avec d’autres personnes (ce qui n’était pas le cas en ce moment). A vrai dire, la jeune blonde ne s’attendait pas à ce que la valkyrie eut ce genre de sentiment, elle qui était visiblement tournée vers les autres. Néanmoins, la magicienne était honorée de voir qu’elle provoquait ce genre de réaction chez sa compagne, se disant qu’il n’y avait pas de mal à être un peu égoïste de temps à autre et à vouloir garder certaines choses pour soi-même.
« Pour être honnête Qwell, c’est sans doute l’un des rares regrets que j’ai eu de ma précédente vie et l’une des raisons qui m’ont poussées à devenir une liche. J’ai dédié ma vie pour les autres, oubliant de la vivre pour moi-même aussi. De ce fait, le sentiment de jalousie que tu ressens est…tout à fait normal ? »
La jeune blonde la laissa finir doucement avant de se retourner, quittant le lit juste un moment pour allumer une bougie. Ce genre de faible lueur était loin de lui causer du tort à ses yeux mais dans ce moment de confidence, elle voulait surtout pouvoir observer la valkyrie sans user d’artifice magique mais aussi que cette dernière puisse la voir également. Plutôt que de retourner dans sa position initiale, Cyradil retourna au matelas, s’adossant sur le lit tranquillement, avant d’inciter la valkyrie à venir épouser ses formes, gardant cette dernière dans ses bras. Durant les semaines que les deux femmes avaient passé ici, la liche avait attendu ce moment où elle pourrait retrouver cette sensation d’accueillir la valkyrie d’une étreinte sans que rien ne sépare leur deux corps. La chaleur qui se dégageait de celui de sa compagne contrastait harmonieusement avec la froideur de la magicienne, cette dernière se demandant même si elle ne dérangeait pas trop Qwell avec cette température inhabituelle.
« Je partage le même sentiment que toi Qwell mais ce n’est pas vraiment la peur qui m’anime sur ce sujet. A vrai dire, c’est plutôt par respect que je n’imposerais pas ce mode de vie à qui que ce soit. Déjà pour les raisons que tu as évoquées. Qui voudrait partager un tel mode de vie qui, pour la plupart des gens, serait relativement ennuyeux dès lors qu’ils auraient passé les premiers moments de leur relation ? En plus, je suis vouée à vivre éternellement…enfin, je veux dire, s’il ne m’arrive rien de grave bien sûr. Je ne connais pas beaucoup de gens qui seraient vraiment prêts à sacrifier leur vie entière pour quelqu’un qui leur survivra longtemps après leur mort. »
Pour être tout à fait exact, il existait bien des moyens de transcender sa mortalité et ce, sans nécessairement devenir une liche. Il s’agissait peut-être d’un sentiment égoïste mais Cyradil ne voudrait pas que Qwellaana emprunte cette route et la raison était terriblement simple : la liche l’aimait déjà comme elle était. De par son expérience et sa dévotion pour les arts arcaniques, Cyradil savait qu’il était possible de créer un élixir capable de donner l’immortalité à qui le consommait. Cependant, la concoction de ce dernier était terriblement fastidieuse et horriblement couteux et même la forgeronne ignorait si, au sommet de son art magique, elle aurait été capable de concevoir pareil artefact. Sans doute qu’avec les moyens octroyés par son nouveau poste et la récupération graduelle de ses facultés magiques, elle pourrait y arriver. Heureusement que Qwellaana n’était pas humaine, cela lui laissait au moins plusieurs décennies pour réfléchir à un plan si la valkyrie était désireuse d’emprunter ce chemin, sans doute moins dangereux que la transformation en liche. La magicienne se mit à rire de bon cœur, réalisant soudainement tout son cheminement de pensée. Elle pensait déjà à un futur avec Qwell comme si tout lui avait déjà été acquis et le fait qu’elle puisse sérieusement cogiter sur des solutions viables prouvait à quel point elle pensait à elle.
« Moi je m’en contenterais. Je n’ai jamais eu aucun attrait pour les plaisirs charnels, que cela soit dans cette vie ou la précédente. » Affirma-t-elle avec un sourire. « Peu importe ce que pensent les autres, tu es libre de vivre ta vie comme tu l’entends, Qwell. Nous sommes pratiquement sur la même longueur d’onde sur le sujet et nous possédons de terribles conditions qui font que nous n’avons jamais envisagé, ne serait-ce qu’un instant de nous lier à quelqu’un. Peut-être que c’est le moment de le faire ? » Suggéra-t-elle de manière tout à fait innocente, faisant cligner ses yeux cristallins.
En ce qui concernait sa question, Cyradil ne savait pas tellement quoi répondre. Elle avait l’habitude de faire les choses de manière prudente et de prendre son temps avant de se décider. Qwellaana était libre d’agir comme elle l’entendait et dans l’hypothèse où cette dernière trouverait un meilleur parti que la liche, cette dernière ne lui en voudrait pas tellement. Ce fut pratiquement le cas avec Elia même si ses sentiments envers l’humaine n’avait jamais été au-delà de la simple amitié malgré les moments qu’elles avaient partagé. La liche avait surtout fait en sorte de combler le vide dans le cœur de la petite humaine un instant avant que cette dernière ne trouve son compte en République. Quand elle le lui raconta, Cyradil était sincèrement heureuse et même en ce moment, elle espérait que son amie allait bien. Reconcentrant son regard sur le moment présent, la jeune blonde usa de ses mains, parcourant le corps de la valkyrie à certains endroits où se trouvaient les morsures, les caressant comme si cela allait les faire disparaitre.
« Je comprends que l’on puisse être rebuté par tous ces vestiges de ton passé qui marquent ta peau, Qwell. Mais pas moi. Je trouve au contraire que cela ajoute un certain prestige à ce que tu as traversé. Une preuve que tu as su, en quelque sorte, surmonter pour tourner la page et te trouver un nouveau but. » Elle s’approcha alors de son front et y déposa un baiser avant de la fixer droit dans les yeux. « Je suis fière de toi Qwell, je sais qu’il t’a fallu beaucoup de courage pour me révéler tout cela et je t’en remercie. »
Elle l’étreignit, faisant fit du fait que leurs charmes respectifs s’épousaient tandis que ses bras allèrent se perdent dans l’étendue plumeuse qu’était ses ailes. En cet instant, rien ne comptait plus pour la liche que la valkyrie qu’elle était en train de serrer dans ses bras.
« Pour être honnête Qwell, c’est sans doute l’un des rares regrets que j’ai eu de ma précédente vie et l’une des raisons qui m’ont poussées à devenir une liche. J’ai dédié ma vie pour les autres, oubliant de la vivre pour moi-même aussi. De ce fait, le sentiment de jalousie que tu ressens est…tout à fait normal ? »
La jeune blonde la laissa finir doucement avant de se retourner, quittant le lit juste un moment pour allumer une bougie. Ce genre de faible lueur était loin de lui causer du tort à ses yeux mais dans ce moment de confidence, elle voulait surtout pouvoir observer la valkyrie sans user d’artifice magique mais aussi que cette dernière puisse la voir également. Plutôt que de retourner dans sa position initiale, Cyradil retourna au matelas, s’adossant sur le lit tranquillement, avant d’inciter la valkyrie à venir épouser ses formes, gardant cette dernière dans ses bras. Durant les semaines que les deux femmes avaient passé ici, la liche avait attendu ce moment où elle pourrait retrouver cette sensation d’accueillir la valkyrie d’une étreinte sans que rien ne sépare leur deux corps. La chaleur qui se dégageait de celui de sa compagne contrastait harmonieusement avec la froideur de la magicienne, cette dernière se demandant même si elle ne dérangeait pas trop Qwell avec cette température inhabituelle.
« Je partage le même sentiment que toi Qwell mais ce n’est pas vraiment la peur qui m’anime sur ce sujet. A vrai dire, c’est plutôt par respect que je n’imposerais pas ce mode de vie à qui que ce soit. Déjà pour les raisons que tu as évoquées. Qui voudrait partager un tel mode de vie qui, pour la plupart des gens, serait relativement ennuyeux dès lors qu’ils auraient passé les premiers moments de leur relation ? En plus, je suis vouée à vivre éternellement…enfin, je veux dire, s’il ne m’arrive rien de grave bien sûr. Je ne connais pas beaucoup de gens qui seraient vraiment prêts à sacrifier leur vie entière pour quelqu’un qui leur survivra longtemps après leur mort. »
Pour être tout à fait exact, il existait bien des moyens de transcender sa mortalité et ce, sans nécessairement devenir une liche. Il s’agissait peut-être d’un sentiment égoïste mais Cyradil ne voudrait pas que Qwellaana emprunte cette route et la raison était terriblement simple : la liche l’aimait déjà comme elle était. De par son expérience et sa dévotion pour les arts arcaniques, Cyradil savait qu’il était possible de créer un élixir capable de donner l’immortalité à qui le consommait. Cependant, la concoction de ce dernier était terriblement fastidieuse et horriblement couteux et même la forgeronne ignorait si, au sommet de son art magique, elle aurait été capable de concevoir pareil artefact. Sans doute qu’avec les moyens octroyés par son nouveau poste et la récupération graduelle de ses facultés magiques, elle pourrait y arriver. Heureusement que Qwellaana n’était pas humaine, cela lui laissait au moins plusieurs décennies pour réfléchir à un plan si la valkyrie était désireuse d’emprunter ce chemin, sans doute moins dangereux que la transformation en liche. La magicienne se mit à rire de bon cœur, réalisant soudainement tout son cheminement de pensée. Elle pensait déjà à un futur avec Qwell comme si tout lui avait déjà été acquis et le fait qu’elle puisse sérieusement cogiter sur des solutions viables prouvait à quel point elle pensait à elle.
« Moi je m’en contenterais. Je n’ai jamais eu aucun attrait pour les plaisirs charnels, que cela soit dans cette vie ou la précédente. » Affirma-t-elle avec un sourire. « Peu importe ce que pensent les autres, tu es libre de vivre ta vie comme tu l’entends, Qwell. Nous sommes pratiquement sur la même longueur d’onde sur le sujet et nous possédons de terribles conditions qui font que nous n’avons jamais envisagé, ne serait-ce qu’un instant de nous lier à quelqu’un. Peut-être que c’est le moment de le faire ? » Suggéra-t-elle de manière tout à fait innocente, faisant cligner ses yeux cristallins.
En ce qui concernait sa question, Cyradil ne savait pas tellement quoi répondre. Elle avait l’habitude de faire les choses de manière prudente et de prendre son temps avant de se décider. Qwellaana était libre d’agir comme elle l’entendait et dans l’hypothèse où cette dernière trouverait un meilleur parti que la liche, cette dernière ne lui en voudrait pas tellement. Ce fut pratiquement le cas avec Elia même si ses sentiments envers l’humaine n’avait jamais été au-delà de la simple amitié malgré les moments qu’elles avaient partagé. La liche avait surtout fait en sorte de combler le vide dans le cœur de la petite humaine un instant avant que cette dernière ne trouve son compte en République. Quand elle le lui raconta, Cyradil était sincèrement heureuse et même en ce moment, elle espérait que son amie allait bien. Reconcentrant son regard sur le moment présent, la jeune blonde usa de ses mains, parcourant le corps de la valkyrie à certains endroits où se trouvaient les morsures, les caressant comme si cela allait les faire disparaitre.
« Je comprends que l’on puisse être rebuté par tous ces vestiges de ton passé qui marquent ta peau, Qwell. Mais pas moi. Je trouve au contraire que cela ajoute un certain prestige à ce que tu as traversé. Une preuve que tu as su, en quelque sorte, surmonter pour tourner la page et te trouver un nouveau but. » Elle s’approcha alors de son front et y déposa un baiser avant de la fixer droit dans les yeux. « Je suis fière de toi Qwell, je sais qu’il t’a fallu beaucoup de courage pour me révéler tout cela et je t’en remercie. »
Elle l’étreignit, faisant fit du fait que leurs charmes respectifs s’épousaient tandis que ses bras allèrent se perdent dans l’étendue plumeuse qu’était ses ailes. En cet instant, rien ne comptait plus pour la liche que la valkyrie qu’elle était en train de serrer dans ses bras.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Au lieu de me dire que je ne devrai pas ressentir de la jalousie, elle m'assura que c'était surement normal en faisant référence à sa vie d'antan où elle n'avait pensé qu'aux autres au lieu de laisser une place pour elle même. Un besoin de vouloir profiter à son tour de la vie qui l'avait amené à arborer une chevelure claire tout en devenant immortelle. Sans un minimum d'égoïsme, nous ne pouvions complétement nous épanouir.
Le mien n'était pas très prononcé,ne pensant pas par exemple que si la liche étreignait Martha,que cela ne me dérange tant leur relation était belle et sincère. Si c'était quelqu'un d'autre, cela m'ennuierait certes mais pas à me faire réagir plus que de raison et ni de façon très visible certainement.Cet aspect ne semblait visiblement pas contrarier Cyradil à mon étonnement. Continuant à l'être en la regardant s'éloigner et sortir du lit:
-Qu'est ce que tu...
Quand la flame d'une bougie éclaira faiblement l'intérieur de la tente, j'eus par réflexe, légèrement déployer mes ailes afin de me cacher mais je me retins,me contentant de croiser les bras sur ma poitrine,les joues un peu colorées. Je l'observer s'adosser, ouvrant à demi ma bouche quand elle me fis signe de s'installer contre elle. Mon hésitation ne fut pas long ,voulant de nouveau pouvoir sentir sa peau contre la mienne,m'avançant vers elle les mains et les genoux sur le matelas.
Je m'installais contre celle pour rencontrer la douceur qui la recouvrait toute entière, mon corps frissonnant par ce contact froid avant de s'y habituer. J'aimais cette ambiance qu'elle avait créée grâce à la bougie, plus intime comme l'était notre étreinte . J'étais presque soulagée,après tous ces jours passés, à voir que rien n'avait changé entre nous, si ce n'est pour nous rapprocher un peu plus en secret. Le savoir était une chose mais le vivre était nettement plus touchant .
Sans que je le demande, la liche me confia qu'elle pensait également la même chose mais pour des raisons différentes. Je m'étais légèrement reculée, pour la regarder ,mes bras entourant son cou, pendant qu'elle exposé le souci que pouvait représenter sa nature à différents niveaux. Je ne voyais aucun inconvénient à cela, voyant en cette capacité de pouvoir traverser les âges comme une chance car cela voudrait dire que je n'aurai pas à craindre de la perdre si tôt.
-Je n'aurais jamais considéré cela comme un sacrifice au contraire. C'est même plutôt toi qui le fais en voyant ta moitié s'éteindre si elle n'est pas immortelle. Dis-je en me demandant pourquoi je me mettais à la place de la personne avec qui elle déciderait de partager sa vie. Je me repris en disant:-L'ennui ne frappe jamais à la porte du véritable amour car il se construit et évolue au fil du temps. enfin...c'est ce que je pense.
Je le pensais vraiment, trouvant que dommage que trop peu de personnes prenait le temps de découvrir ces véritables sentiments, sans construire quelque chose de solide. Cyradil sembla se perdre dans ses réflexions,riant soudainement sans que je ne comprenne pourquoi. Quand je voulus lui demander ,je faillis l'imiter, à cause de ce qui se trouvait plus bas.En effet, en tressautant de rire, les bijoux qui ornaient ses charmes chatouillèrent mes propres extrémités, enfouissant mon visage dans le cou de la liche pour me contenir, de peur que ça ne les amplifie.
Je me calmais quand elle reprit la parole, me faisant part que cela ne lui poserait aucun souci de faire une croix sur ce qui me rebutait. Je me positionnais en face d'elle, ébahi autant par ce qu'elle venait de dire que par la façon qu'elle l'avait fait, sa suggestion me secouant quelque peu par ce que cela soulevait en moi. C'était si soudain que mes ailes avaient légèrement tremblé,perturbée de voir comment nos idées s'imbriquaient et tendait à nous lier naturellement.
Désorienté, je ne sus quoi dire,surtout face à ses yeux si proches,confuse de sentir mon coeur s'emballer à ces propos que je n'aurai jamais pensé entendre un jour ,tant cela paraissait peu réel. Je regardais sa main caresser certaines de ces croissants de lune en frissonnant légèrement, relevant mes orbes vers les siens sans y déceler une once de pitié et c'était bien cela qui me donnait ce courage nécessaire comme elle disait, de lui avoir révélé. Je souris en recevant ce baiser,lui disant pendant nos corps se plaquais l'un contre l'autre :
-C'est parce que tu ne les vois ainsi que je parviens à te les montrer. Merci de les considérer de cette façon, ça m'aide énormément.
Je posais mon visage sur son épaule en fermant les yeux pour profiter pleinement de cet instant ,loin de tout,mes mains caressant son dos. Je l'enserrais un peu plus pour pouvoir l'envelopper avec mes ailes qui l'entourèrent tout entière tout appréciant qu'elle les caresse. Un moment d'une infinie douceur qui faisait vibrer mon coeur. Celui-ci ne parvenait pas à se calmer complétement, désirant s'exprimer autrement, libéré de ce que j'avais cru être un obstacle infranchissable. Je me détachais légèrement de Cyradil, pour pouvoir poser ma main sur sa joue,déposant un baiser sur l'autre,sans parvenir à me reculer, à parler.
Mon visage frôlait le sien tandis que mes dioptases étaient ancrés dans ses cristallins, admirants ce qu'ils reflétaient, ce pour quoi mon coeur s'emballait. Mes lèvres brulaient d'être apaisées par les siennes,sans parvenir à les rejoindre,tant la délicatesse de cet instant semblait sacrée,nait d'un sentiment sincère. Cette limite qui nous séparait, aussi mince qu'elle l'était en ce moment même, semblait pourtant le plus difficile à franchir alors que le reste de nos corps eux, avaient ignoré dès le lendemain où j'étais tombée chez elle.
Je ne savais si ce qui me retenait était lié à la peur ou à la transparence qui nous appelait à nous rejoindre si simplement, à la fois rassurant et si troublant tant il paraissait inespéré. Moi qui ne pensais,qui refusait par ces conditions qui me coller à la peau, m'unir à quelqu'un, je fus déroutée de ressentir ce besoin avec celle que je ne quittais pas yeux.Ce qu'elle m'avait révélé,déverrouilla ce que je dissimulais ces derniers jours et me faisait bizarre de vouloir l'exprimer à la lumière de cette bougie qui projetait nos ombres si étroitement liés sur le paravent.
-Cyradil...murmurais-je:-Sache que je ne me lasserai jamais de ton immortalité.Au contraire, je suis heureuse que ce ne soit pas le temps qui nous sépare un jour. Je caressais sa joue,sentant les cognements s'accélérer:-Mais surtout, de t'avoir rencontré ce soir-là...Je me sens si bien à tes côtés et j'aimerais ...j'aimerais...
Je ratais un battement quand enfin,je réduisis à néant cette distance insoutenable entre nos visages, les yeux clos. À la hauteur de que je ressentais pour elle, scellant cette vérité de nos lèvres avec tendresse,pour qu'elle comprenne le vrai sens de ces mots.Mes ailes s'affaissèrent par la douceur de ce baiser frais comme la rosée du matin, m'échouant un peu plus contre la liche pendant que je l'embrassais. Je rompis cet aveu silencieux en me reculant tout en lâchant un soupir d'aise,scrutant ses yeux à la recherche de cette réponse que je voulais,redoutais de connaitre:
-Le veux tu également?
J'aurai certainement dû lui demander avant l'embrasser mais certaines choses se disaient par des gestes et non par la parole. Un risque qui pourrait à la fois nous rapprocher ou au contraire,nous éloigner l'une de l'autre. Mais au point où nous étions, cette proximité qui parlait d'elle même, nous devrions nous pas y mettre des mots dessus à présent? J'espérais ne rien avoir brisé et en même temps, j'étais heureuse d'avoir été si honnête avec elle, que ce soit par ces discussions que nous avions eu que d'avoir franchi ces dernières limites en posant mes lèvres contre les siennes.
Le mien n'était pas très prononcé,ne pensant pas par exemple que si la liche étreignait Martha,que cela ne me dérange tant leur relation était belle et sincère. Si c'était quelqu'un d'autre, cela m'ennuierait certes mais pas à me faire réagir plus que de raison et ni de façon très visible certainement.Cet aspect ne semblait visiblement pas contrarier Cyradil à mon étonnement. Continuant à l'être en la regardant s'éloigner et sortir du lit:
-Qu'est ce que tu...
Quand la flame d'une bougie éclaira faiblement l'intérieur de la tente, j'eus par réflexe, légèrement déployer mes ailes afin de me cacher mais je me retins,me contentant de croiser les bras sur ma poitrine,les joues un peu colorées. Je l'observer s'adosser, ouvrant à demi ma bouche quand elle me fis signe de s'installer contre elle. Mon hésitation ne fut pas long ,voulant de nouveau pouvoir sentir sa peau contre la mienne,m'avançant vers elle les mains et les genoux sur le matelas.
Je m'installais contre celle pour rencontrer la douceur qui la recouvrait toute entière, mon corps frissonnant par ce contact froid avant de s'y habituer. J'aimais cette ambiance qu'elle avait créée grâce à la bougie, plus intime comme l'était notre étreinte . J'étais presque soulagée,après tous ces jours passés, à voir que rien n'avait changé entre nous, si ce n'est pour nous rapprocher un peu plus en secret. Le savoir était une chose mais le vivre était nettement plus touchant .
Sans que je le demande, la liche me confia qu'elle pensait également la même chose mais pour des raisons différentes. Je m'étais légèrement reculée, pour la regarder ,mes bras entourant son cou, pendant qu'elle exposé le souci que pouvait représenter sa nature à différents niveaux. Je ne voyais aucun inconvénient à cela, voyant en cette capacité de pouvoir traverser les âges comme une chance car cela voudrait dire que je n'aurai pas à craindre de la perdre si tôt.
-Je n'aurais jamais considéré cela comme un sacrifice au contraire. C'est même plutôt toi qui le fais en voyant ta moitié s'éteindre si elle n'est pas immortelle. Dis-je en me demandant pourquoi je me mettais à la place de la personne avec qui elle déciderait de partager sa vie. Je me repris en disant:-L'ennui ne frappe jamais à la porte du véritable amour car il se construit et évolue au fil du temps. enfin...c'est ce que je pense.
Je le pensais vraiment, trouvant que dommage que trop peu de personnes prenait le temps de découvrir ces véritables sentiments, sans construire quelque chose de solide. Cyradil sembla se perdre dans ses réflexions,riant soudainement sans que je ne comprenne pourquoi. Quand je voulus lui demander ,je faillis l'imiter, à cause de ce qui se trouvait plus bas.En effet, en tressautant de rire, les bijoux qui ornaient ses charmes chatouillèrent mes propres extrémités, enfouissant mon visage dans le cou de la liche pour me contenir, de peur que ça ne les amplifie.
Je me calmais quand elle reprit la parole, me faisant part que cela ne lui poserait aucun souci de faire une croix sur ce qui me rebutait. Je me positionnais en face d'elle, ébahi autant par ce qu'elle venait de dire que par la façon qu'elle l'avait fait, sa suggestion me secouant quelque peu par ce que cela soulevait en moi. C'était si soudain que mes ailes avaient légèrement tremblé,perturbée de voir comment nos idées s'imbriquaient et tendait à nous lier naturellement.
Désorienté, je ne sus quoi dire,surtout face à ses yeux si proches,confuse de sentir mon coeur s'emballer à ces propos que je n'aurai jamais pensé entendre un jour ,tant cela paraissait peu réel. Je regardais sa main caresser certaines de ces croissants de lune en frissonnant légèrement, relevant mes orbes vers les siens sans y déceler une once de pitié et c'était bien cela qui me donnait ce courage nécessaire comme elle disait, de lui avoir révélé. Je souris en recevant ce baiser,lui disant pendant nos corps se plaquais l'un contre l'autre :
-C'est parce que tu ne les vois ainsi que je parviens à te les montrer. Merci de les considérer de cette façon, ça m'aide énormément.
Je posais mon visage sur son épaule en fermant les yeux pour profiter pleinement de cet instant ,loin de tout,mes mains caressant son dos. Je l'enserrais un peu plus pour pouvoir l'envelopper avec mes ailes qui l'entourèrent tout entière tout appréciant qu'elle les caresse. Un moment d'une infinie douceur qui faisait vibrer mon coeur. Celui-ci ne parvenait pas à se calmer complétement, désirant s'exprimer autrement, libéré de ce que j'avais cru être un obstacle infranchissable. Je me détachais légèrement de Cyradil, pour pouvoir poser ma main sur sa joue,déposant un baiser sur l'autre,sans parvenir à me reculer, à parler.
Mon visage frôlait le sien tandis que mes dioptases étaient ancrés dans ses cristallins, admirants ce qu'ils reflétaient, ce pour quoi mon coeur s'emballait. Mes lèvres brulaient d'être apaisées par les siennes,sans parvenir à les rejoindre,tant la délicatesse de cet instant semblait sacrée,nait d'un sentiment sincère. Cette limite qui nous séparait, aussi mince qu'elle l'était en ce moment même, semblait pourtant le plus difficile à franchir alors que le reste de nos corps eux, avaient ignoré dès le lendemain où j'étais tombée chez elle.
Je ne savais si ce qui me retenait était lié à la peur ou à la transparence qui nous appelait à nous rejoindre si simplement, à la fois rassurant et si troublant tant il paraissait inespéré. Moi qui ne pensais,qui refusait par ces conditions qui me coller à la peau, m'unir à quelqu'un, je fus déroutée de ressentir ce besoin avec celle que je ne quittais pas yeux.Ce qu'elle m'avait révélé,déverrouilla ce que je dissimulais ces derniers jours et me faisait bizarre de vouloir l'exprimer à la lumière de cette bougie qui projetait nos ombres si étroitement liés sur le paravent.
-Cyradil...murmurais-je:-Sache que je ne me lasserai jamais de ton immortalité.Au contraire, je suis heureuse que ce ne soit pas le temps qui nous sépare un jour. Je caressais sa joue,sentant les cognements s'accélérer:-Mais surtout, de t'avoir rencontré ce soir-là...Je me sens si bien à tes côtés et j'aimerais ...j'aimerais...
Je ratais un battement quand enfin,je réduisis à néant cette distance insoutenable entre nos visages, les yeux clos. À la hauteur de que je ressentais pour elle, scellant cette vérité de nos lèvres avec tendresse,pour qu'elle comprenne le vrai sens de ces mots.Mes ailes s'affaissèrent par la douceur de ce baiser frais comme la rosée du matin, m'échouant un peu plus contre la liche pendant que je l'embrassais. Je rompis cet aveu silencieux en me reculant tout en lâchant un soupir d'aise,scrutant ses yeux à la recherche de cette réponse que je voulais,redoutais de connaitre:
-Le veux tu également?
J'aurai certainement dû lui demander avant l'embrasser mais certaines choses se disaient par des gestes et non par la parole. Un risque qui pourrait à la fois nous rapprocher ou au contraire,nous éloigner l'une de l'autre. Mais au point où nous étions, cette proximité qui parlait d'elle même, nous devrions nous pas y mettre des mots dessus à présent? J'espérais ne rien avoir brisé et en même temps, j'étais heureuse d'avoir été si honnête avec elle, que ce soit par ces discussions que nous avions eu que d'avoir franchi ces dernières limites en posant mes lèvres contre les siennes.
Qwellaana discute en 009966
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