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Citoyen du Reike
Dimitri Chagry
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Info personnage
Race: Ombra
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
L’information était parvenue à ses oreilles. Sylvain avait été blessé lors d’une altercation à l’université : le comble pour un vieillard souhaitant faire sa retraite sur les bancs d’une école. La nouvelle lui était venue de Galvan au sein de Luxuriance. Ce stagiaire incompétent avait gagné en puissance et Dimitri n’en avait pas grand-chose à foutre. Il ne voyait pas en quoi Galvan avait besoin d’étendre son expérience sur les derniers mois. Après qu’il ait essayé de fuir la conversation maintes fois, l’homme jugea utile de préciser les tenants et les aboutissants de l’attentat à l’Université Drakstrang survenu plusieurs mois plus tôt. Sylvain avait été blessé sévèrement, mais avait miraculeusement survécu. Son esprit entaillé tenta de mémoriser l’information, bien vite englouti par des ordres de missions au combien plus rémunérateur. Les mois passèrent encore. Jusqu’à qu’un repos bien mérité d’une semaine lui rappelle la présence du grand-père. Peut-être avait-il trépassé entre temps, mais il avait pris connaissance grâce à Galvan du lieu où l’ancêtre vivait. Lorsque la porte s’ouvrirait et que le gond grinceraient, l’être fait d’ombre saurait si l’humain vivait toujours. Une part de son être l’espérait, car il souhaitait partager sa trouvaille avec cet individu. Dimitri ne pouvait se targuer d’avoir des amis, il les repoussait tous avec brio. Il ne savait comment tisser des liens ni les rendre durable. Sa vie de voyage, de richesse et de souffrance ne lui permettait pas sangler ses personnes acceptables à lui.
Son poing frappa deux coups précis contre la porte. Elle trembla, il tendit l’oreille dans l’espoir d’entendre des pas venir à lui. Sa patience lui soufflerait d’attendre quelques minutes entre chaque coup porté. L’être humain vieillissant devenait sans doute de plus en plus sourd et de plus en plus lent, cela ne coûtait rien de retenter et de frapper durement cette porte à nouveau. Le brun entendit distinctement des pas lourds. À peine la porte s’ouvrit, qu’il salua Sylvain et entra directement dans le vif du sujet, tout en mettant un pied chez son interlocuteur sans attendre son accueil :
⸉ Je viens pour fêter ta capacité à survivre en milieu hostile et en prime avec une flèche à travers le corps. Tu ne trépasseras sans doute jamais. Quelle victoire sur la vie. ⸊
Les salutations n’étaient pas de mises. Il dévoila un petit sachet dont l’odeur des herbes devait atteindre les narines frétillantes du grand-père. Il espérait que cet unique cadeau rappellerait à l’autre leur conversation spirituelle sur le sens de la drogue alors qu’ils manquaient de mourir déchiqueté par des cerberus. Un sourire énigmatique étira ses lèvres, dévoilant une rangée de dents presqu’amicale. Dimitri se souvenait parfaitement des moments passés avec le grisonnant. Lui et ses failles de mémoire se reconstruisaient un peu mieux chaque jour. Certaines rencontres s’imprégnaient dans son esprit plus que d’autres. Ce jour-là, il ne vexerait pas le mortel en ne se souvenant pas de son identité. Cette pensée était rassurante pour l’ombre silencieuse. Il pourrait montrer que la personne était importante pour lui cela même si le pauvre vieil homme risquait de mourir dans les années ou mois à venir.
Il m’a l’air plus fatigué. Une impression ? Un coup de booste n'est pas négligeable avec une tête pareille... Son coeur va pas lâcher quand même ? L'autre m'a dit aucun risque... Donc... Son esprit lui soufflait que l’âge n’atteignait pas de la même manière chaque humain. Celui-ci avait tout de même pris une flèche dans le corps. Les capacités de régénération d'un être humain étaient plus lentes à un certain âge. Pourtant, l'être se tenait là. Tout ce qu’il trouva à ajouter, dans un sourire amusé rendant la situation gênante : ⸉ Après tant d’années, tu n'as pas oublié cette sensation d’un objet qui transperce ton corps ? Ça rappelle aux bons vieux souvenirs hein ? ⸊
Son poing frappa deux coups précis contre la porte. Elle trembla, il tendit l’oreille dans l’espoir d’entendre des pas venir à lui. Sa patience lui soufflerait d’attendre quelques minutes entre chaque coup porté. L’être humain vieillissant devenait sans doute de plus en plus sourd et de plus en plus lent, cela ne coûtait rien de retenter et de frapper durement cette porte à nouveau. Le brun entendit distinctement des pas lourds. À peine la porte s’ouvrit, qu’il salua Sylvain et entra directement dans le vif du sujet, tout en mettant un pied chez son interlocuteur sans attendre son accueil :
⸉ Je viens pour fêter ta capacité à survivre en milieu hostile et en prime avec une flèche à travers le corps. Tu ne trépasseras sans doute jamais. Quelle victoire sur la vie. ⸊
Les salutations n’étaient pas de mises. Il dévoila un petit sachet dont l’odeur des herbes devait atteindre les narines frétillantes du grand-père. Il espérait que cet unique cadeau rappellerait à l’autre leur conversation spirituelle sur le sens de la drogue alors qu’ils manquaient de mourir déchiqueté par des cerberus. Un sourire énigmatique étira ses lèvres, dévoilant une rangée de dents presqu’amicale. Dimitri se souvenait parfaitement des moments passés avec le grisonnant. Lui et ses failles de mémoire se reconstruisaient un peu mieux chaque jour. Certaines rencontres s’imprégnaient dans son esprit plus que d’autres. Ce jour-là, il ne vexerait pas le mortel en ne se souvenant pas de son identité. Cette pensée était rassurante pour l’ombre silencieuse. Il pourrait montrer que la personne était importante pour lui cela même si le pauvre vieil homme risquait de mourir dans les années ou mois à venir.
Il m’a l’air plus fatigué. Une impression ? Un coup de booste n'est pas négligeable avec une tête pareille... Son coeur va pas lâcher quand même ? L'autre m'a dit aucun risque... Donc... Son esprit lui soufflait que l’âge n’atteignait pas de la même manière chaque humain. Celui-ci avait tout de même pris une flèche dans le corps. Les capacités de régénération d'un être humain étaient plus lentes à un certain âge. Pourtant, l'être se tenait là. Tout ce qu’il trouva à ajouter, dans un sourire amusé rendant la situation gênante : ⸉ Après tant d’années, tu n'as pas oublié cette sensation d’un objet qui transperce ton corps ? Ça rappelle aux bons vieux souvenirs hein ? ⸊
Citoyen du Reike
Sylvain
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La paix, enfin sa vieille carcasse lui laissa la paix. Là où dans sa prime jeunesse avec ses anciens compagnons d’armes se prendre une ou deux flèches pouvait parfois s’avérer banale, il avait mis plusieurs mois à s’en remettre. Le carreau avait ripé sur le corps osseux de son sternum ce qui avait par miracle ralenti sa pénétration. La contrepartie est qu’il avait eu l’impression d’avoir une armoire sur le torse pendant toute sa convalescence et il ne pouvait pas porter des objets trop lourds. Pour un esprit fier, devoir dépendre de quelqu’un peut parfois être encore plus douloureux. Surtout pour des choses banales comme se servir du thé.
Pour le moment le vieux docteur était bien calé dans son fauteuil en face d’un léger feu. Peu importe la saison, Sylvain aimait bien cette douce lumière et le ronronnement des braises. Avec l’âge se réchauffais était parfois un combat perdu d’avance. Un léger bruit de pas le fit tiquer. Des ennuies, ça ne pouvait être que des ennuies. Pourquoi n’était il pas mort comme tout le monde de façon convenable sur un champ de bataille anonyme ? On devait venir l’emmerder jusque dans sa méritée retraite.
Fermants ses oreilles en y posant ses mains calleuses et ridées le chirurgien essaya en vain de nier la réalité l’espace d’un moment. Mais des coups sur la porte l’arrachèrent à ce doux espoir comme la rosée s’évaporant au matin. Dans un immense soupire il traîna ses guêtres jusqu’à la porte et l’ouvrit.
LE FOU DU DÉSERT ! pour une surprise. Ce n’était finalement peut-être pas une si mauvaise nouvelle. Les rouages de son esprit se mettant en marche l’érudit se rappela que ce Dimitri ne devait pas être tout à fait humain, mais qu’au moins il possédait des armes exotiques qui avaient fait son bonheur pendant quelque temps. N’ayant pas eu le temps d’un placer une, le grand-père se retrouva avec un sachet d’herbe sous le nez qui éveilla ses sens. Mais oui, ils avaient pendant leurs escapades au pays du sable parlé un peu de tonifiants, le mot drogue était un peu fort selon les critères de l’homme de science. Il suffisait juste de ne pas vider les bouteilles de médicaments pour éviter toute accoutumance et dépendance, une règle des plus faciles à suivre quand on a pas la jambe à moitié calcinée par une boule de feu. Qu’est ce que cet hurluberlue lui avait ramené ? Pas du simple thé ce serait une effroyable déception.
— Tu as du progrès à faire en matière de salutation, mais j’aimerais bien t’y voir avec 70 balais dans les pattes. Je commence aussi à douter de mon trépas, le gars qui s’occupe de mon destin doit être quant à lui mort de rire depuis un moment. Et niveau sensation j’ai connus quand même beaucoup plus agréable. Mais viens entre, enfin continue d’entrer. Qu’est-ce que je peux faire pour toi grand dadais ?
Joignant le geste à la parole, l’ancêtre invita son compagnon du jour chez lui.
Pour le moment le vieux docteur était bien calé dans son fauteuil en face d’un léger feu. Peu importe la saison, Sylvain aimait bien cette douce lumière et le ronronnement des braises. Avec l’âge se réchauffais était parfois un combat perdu d’avance. Un léger bruit de pas le fit tiquer. Des ennuies, ça ne pouvait être que des ennuies. Pourquoi n’était il pas mort comme tout le monde de façon convenable sur un champ de bataille anonyme ? On devait venir l’emmerder jusque dans sa méritée retraite.
Fermants ses oreilles en y posant ses mains calleuses et ridées le chirurgien essaya en vain de nier la réalité l’espace d’un moment. Mais des coups sur la porte l’arrachèrent à ce doux espoir comme la rosée s’évaporant au matin. Dans un immense soupire il traîna ses guêtres jusqu’à la porte et l’ouvrit.
LE FOU DU DÉSERT ! pour une surprise. Ce n’était finalement peut-être pas une si mauvaise nouvelle. Les rouages de son esprit se mettant en marche l’érudit se rappela que ce Dimitri ne devait pas être tout à fait humain, mais qu’au moins il possédait des armes exotiques qui avaient fait son bonheur pendant quelque temps. N’ayant pas eu le temps d’un placer une, le grand-père se retrouva avec un sachet d’herbe sous le nez qui éveilla ses sens. Mais oui, ils avaient pendant leurs escapades au pays du sable parlé un peu de tonifiants, le mot drogue était un peu fort selon les critères de l’homme de science. Il suffisait juste de ne pas vider les bouteilles de médicaments pour éviter toute accoutumance et dépendance, une règle des plus faciles à suivre quand on a pas la jambe à moitié calcinée par une boule de feu. Qu’est ce que cet hurluberlue lui avait ramené ? Pas du simple thé ce serait une effroyable déception.
— Tu as du progrès à faire en matière de salutation, mais j’aimerais bien t’y voir avec 70 balais dans les pattes. Je commence aussi à douter de mon trépas, le gars qui s’occupe de mon destin doit être quant à lui mort de rire depuis un moment. Et niveau sensation j’ai connus quand même beaucoup plus agréable. Mais viens entre, enfin continue d’entrer. Qu’est-ce que je peux faire pour toi grand dadais ?
Joignant le geste à la parole, l’ancêtre invita son compagnon du jour chez lui.
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Dimitri Chagry
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L’ombre avait déjà perdu le compte de ses années de vie. Son esprit fragilisé avait oublié de compter. Les années de sévices lui avaient paru long et interminables lorsqu’il les avait vécu. Désormais, ce gouffre qu’était sa vie ne rassemble que deux mots, la souffrance et le silence. Difficile pour l’ombra de se donner un âge mais… 《 Je dois avoir ton âge. Étrange n’est-ce pas ? On ne le vit simplement pas de la même manière. 》 Les humains étaient si fragile. Leurs vies si courtes. Pour autant, Dimitri ne s’en vantait pas car la liberté lui avait été octroyée que depuis quelques années. Il découvrait le monde comme un nouveau-né et apprenait les règles de vie en communauté. Un sourire bref s’étira sur ses lèvres alors qu’il investissait les lieux. Il s’approchait d’une table, sur laquelle il laissait tomber ce précieux sachet tiré de l’essence de diverses plantes. L’une d’elle lui avait été conseillé par Isolde.
Il n’y avait aucune raison que le grand-père ne le laisse pas rentrer et observer son étrange lieu de vie. Cela concordait avec l’image apaisante et amusante qu’il s’était fait du vieillard. Il faisait partie des rares personnes avec qui il ne s’était pas senti jugé. Un endroit tranquille, sans histoire, d’où la chaleur d’un feu crépitait. Plusieurs pièces pour aménager son intérieur, quel luxe.
《 T’as payé tout ça avec ton effort de guerre ? J’habite dans une auberge, et j’ai droit qu’à une pièce. Le luxe te vient peut-être de ton salaire à l’université ? 》 Une pointe de jalousie fragilisait sa voix. Il se sentait agacé par cette situation. Après tout, ses efforts lui permettaient de mieux vivre mais il était dans l'impossibilité de se payer une petite maison pour y vivre serreinement. Une chambre d'auberge restait étriquée, et les risques de vol étaient courant.
Dimitri décide de répondre à la dernière question de Sylvain. 《 Je me suis invité ici… 》 Un silence long et interminable se produit, alors que le regard de Dimitri inspecte chaque recoin visible de la pièce. 《 ...Pour célébrer ta survie. Et, j’avais besoin de continuer cette discussion la dernière fois. On avait été pris par le temps et par la morsure du soleil. Là, nous aurons tout le temps qu’il faut. 》 Inutile de préciser qu'il avait apprécié cette épisode de sa vie. En apprenant la blessure du grand-père, il s'était dit qu'il valait mieux lui passer le bonjour avant qu'il ne passe l'arme à gauche. Dans un lieu aussi sécurisé que l'université, le professeur et ancien médecin de guerre avait tout de même subi des blessures. Les groupuscules fanatiques s'investissaient dans toutes les fonctions du royaume telle une gangrène. 《 À moins que tu préfères que je revienne à ton enterrement ? Je me suis dit que ce serait bien de revenir te voir de ton vivant. 》 Tout en subtilité, les sourcils du chasseur se lèvent dans l’attente d’une réponse puis il s'approche de la table pour s'y installer. Il dépose le sachet et les feuilles, un sourire satisfait sur les lèvres. Pour Dimitri, offrir quelqu'un chose était signe de respect et d'appréciation. Difficile de parler d'amitié profonde mais il n'oublie pas lorsqu'une personne prend la peine de lui sauver la vie.
Il n’y avait aucune raison que le grand-père ne le laisse pas rentrer et observer son étrange lieu de vie. Cela concordait avec l’image apaisante et amusante qu’il s’était fait du vieillard. Il faisait partie des rares personnes avec qui il ne s’était pas senti jugé. Un endroit tranquille, sans histoire, d’où la chaleur d’un feu crépitait. Plusieurs pièces pour aménager son intérieur, quel luxe.
《 T’as payé tout ça avec ton effort de guerre ? J’habite dans une auberge, et j’ai droit qu’à une pièce. Le luxe te vient peut-être de ton salaire à l’université ? 》 Une pointe de jalousie fragilisait sa voix. Il se sentait agacé par cette situation. Après tout, ses efforts lui permettaient de mieux vivre mais il était dans l'impossibilité de se payer une petite maison pour y vivre serreinement. Une chambre d'auberge restait étriquée, et les risques de vol étaient courant.
Dimitri décide de répondre à la dernière question de Sylvain. 《 Je me suis invité ici… 》 Un silence long et interminable se produit, alors que le regard de Dimitri inspecte chaque recoin visible de la pièce. 《 ...Pour célébrer ta survie. Et, j’avais besoin de continuer cette discussion la dernière fois. On avait été pris par le temps et par la morsure du soleil. Là, nous aurons tout le temps qu’il faut. 》 Inutile de préciser qu'il avait apprécié cette épisode de sa vie. En apprenant la blessure du grand-père, il s'était dit qu'il valait mieux lui passer le bonjour avant qu'il ne passe l'arme à gauche. Dans un lieu aussi sécurisé que l'université, le professeur et ancien médecin de guerre avait tout de même subi des blessures. Les groupuscules fanatiques s'investissaient dans toutes les fonctions du royaume telle une gangrène. 《 À moins que tu préfères que je revienne à ton enterrement ? Je me suis dit que ce serait bien de revenir te voir de ton vivant. 》 Tout en subtilité, les sourcils du chasseur se lèvent dans l’attente d’une réponse puis il s'approche de la table pour s'y installer. Il dépose le sachet et les feuilles, un sourire satisfait sur les lèvres. Pour Dimitri, offrir quelqu'un chose était signe de respect et d'appréciation. Difficile de parler d'amitié profonde mais il n'oublie pas lorsqu'une personne prend la peine de lui sauver la vie.
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Sylvain
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Le grand-père apprécia un instant le franc-parler de son nouvel invité avant de refermer la porte, se traînant ensuite autour de la table il en tira deux chaises. C’est vrai que ce joyeux luron n’était pas tout à fait humain. De là à savoir à quelle espèce farfelue il appartenait. L’information ne l’intéressait pas plus que ça, mais il était toujours bon de savoir à qui on a affaire.
Un regard autour de lui pour se rassurer qu’on n’avait pas transformé sa modeste cellule de professeures en palace puis le chirurgien répondit.
— Tu appelles ça du luxe ? Hey bien mon pauvre je sais pas où tu dors, mais ça doit être encore plus moisis qu’ici.
La pièce était sobrement décorée, sa chambre était calfeutrée derrière un rideau qui donnait sur le salon où ils étaient. Le fatras ambiant et peu être la quiétude des lieux devais jouer sur le ressentie de son invitée. Il est vrai que comparé à une tente de campagne c’était un lieu de vie digne d’un suzerain. Les lits de camp ne manquaient absolument pas à Sylvain même si il lui avait fallu une année entière avant de réussir à dormir dans un lit avec un matelas.
— Je ne sais pas ce que tu guettes comme ça gamin, mais j’ai pas d’assassin sournois planqué derrière mes étagères alors pose ton cul ici. Et si t’es là pour faire la fête…
Le vieillard récupéra 2 gobelets faits dans un métal quelconque et sortit d’une armoire une bouteille. Servant les deux verres il en tendit un à Dimitri avant de s’asseoir de nouveau. Levant sobrement son bras le vieux médecin porta un toast à sa guérison.
— Bon qu’est ce que tu nous as apporté de bon ? J’imagine que c’n’est pas du persil pour la cuisine ? Je sais que tu étais intéressé par un de mes petits remontants maison. Mais j’ai peur de te décevoir sauf si t’es partant pour aider un vieux monsieur à refaire ses stocks ah ah. Je ne sais pas si tu vois ce qu’est du fouettard ?
Après avoir était alité depuis un moment une sortie en charmante compagnie lui ferait presque du bien. Si le fou du désert voulais bien suivre. Aucune idée de ce qui ce passais dans la tête de ce plus ou moins jeune homme, en tous cas en apparence.
Un regard autour de lui pour se rassurer qu’on n’avait pas transformé sa modeste cellule de professeures en palace puis le chirurgien répondit.
— Tu appelles ça du luxe ? Hey bien mon pauvre je sais pas où tu dors, mais ça doit être encore plus moisis qu’ici.
La pièce était sobrement décorée, sa chambre était calfeutrée derrière un rideau qui donnait sur le salon où ils étaient. Le fatras ambiant et peu être la quiétude des lieux devais jouer sur le ressentie de son invitée. Il est vrai que comparé à une tente de campagne c’était un lieu de vie digne d’un suzerain. Les lits de camp ne manquaient absolument pas à Sylvain même si il lui avait fallu une année entière avant de réussir à dormir dans un lit avec un matelas.
— Je ne sais pas ce que tu guettes comme ça gamin, mais j’ai pas d’assassin sournois planqué derrière mes étagères alors pose ton cul ici. Et si t’es là pour faire la fête…
Le vieillard récupéra 2 gobelets faits dans un métal quelconque et sortit d’une armoire une bouteille. Servant les deux verres il en tendit un à Dimitri avant de s’asseoir de nouveau. Levant sobrement son bras le vieux médecin porta un toast à sa guérison.
— Bon qu’est ce que tu nous as apporté de bon ? J’imagine que c’n’est pas du persil pour la cuisine ? Je sais que tu étais intéressé par un de mes petits remontants maison. Mais j’ai peur de te décevoir sauf si t’es partant pour aider un vieux monsieur à refaire ses stocks ah ah. Je ne sais pas si tu vois ce qu’est du fouettard ?
Après avoir était alité depuis un moment une sortie en charmante compagnie lui ferait presque du bien. Si le fou du désert voulais bien suivre. Aucune idée de ce qui ce passais dans la tête de ce plus ou moins jeune homme, en tous cas en apparence.
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Dimitri Chagry
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Les sourcils se lèvent. Les propos du vieillard lui semblent incompréhensible. En comparaison avec le palais ou d'autres lieux spacieux occupés par des nobles, cet endroit peut paraître ridiculement sobre et petit. Tout dépend du regard et du vécu. Dimitri lui perçoit tout le charme de cet endroit et il ne peut s'empêcher d'envier son possesseur. Laisser une partie de son arsenal dans les chambres qu'il occupait toute l'année, c'était prendre le risque de se faire voler. Pour l'heure, il n'avait guère le temps ni l'envie de partir en pistage poru ce genre de chose...
Une maison pouvait être renforcer pour la sécurité. L'agencement de celle-ci donnait des possibilités infinies pour protéger ses biens... 《 Tu as ton propre feu de cheminée, ta propre cuisine, ça n'a pas de prix. Je vis et dors là où mes missions me portent, j'ai mes tavernes de prédilection où je paie une chambre à l'année. En somme, j'ai une petite pièce tout ce qu'il y a de plus simple. Suffisant certes, mais les lieux ne m'appartiennent pas. La plupart du temps, je dors en extérieur. 》 Son salaire lui permettait d'acquérir un toit temporaire, de la nourriture et de s'octroyer des petits plaisirs passagers. Rien de plus qu'un cercle vicieux infernal qui ne se terminait jamais. Un rythme de vie cadencé par les saisons et les soupires. Cette vie lui convient mais il réfléchit à son sens. Peux-il exigérer meilleur salaire pour sa vie qu'il risque pour le RSAF ? L'argent entre ses doigts s'effritait à vue d'oeil et il avait bien du mal à le faire fluctifier. Il ne connait rien des méthodes pour s'enrichir, il n'est tout juste qu'un maillon faible dans l'équation. La voix de ce bon vieux Sylvain le ramène dans la réalité. Son regard s'était plongé dans le vide de ces appartements. Cherchant la faille dans chaque recoin. Le brun secoue la tête, s'installe et s'imprègne de cette conversation. Il esquisse un bref sourire à son propos. Pas d'assassin caché, sait-on jamais. 《 Je me disais simplement que j'avais trouvé plus mauvais que moi en décoration. Mes pensées sont parties bien trop loin. 》 Le temps s'écoule lentement, cet endroit est le lieu rêvé pour pouvoir tester ce mélange nouveau. Son esprit a besoin de son petit remontant, et il espère sincèrement que ce petit présent de qualité avec le médecin paiera sa dette.
《 Tu as raison. J'ai bien envi de te voir festoyer. J'ai bien du mal à t'imaginer. 》 En dehors du travail ou des missions périlleuses, seul compte cette petite chose qui roule entre ses doigts. Il en prépare une deuxième qu'il laisse ouverte sur la table, le temps de finaliser la première. La boîte à allumette est tirée de sa poche et jetée sur la table en chêne.
Deux verres apparurent sur la table, remplis par une odeur bien connue par le brun. Les rares fois où l'alcool avaient coulé à flot dans son gosier, il avait terminé dans la boue à larmoyer sur sa première vie. Pitoyable et ridicule. L'alcool faisait ressortir le pire de son mental. Lui qui l'avait construit d'acier avec les années, l'alcool ruinait tout son travail et sa démonstration. Avec la drogue, ils conservaient les souvenirs intacts. Avec l'alcool il dérivait sur un fleuve acide et tout le monde le prenait pour un fragile et un faible. Sylvain était une bonne tête, mais il ne lui faisait pas suffisamment confiance pour garder les secrets qui sortiraient de sa bouche. Il voulait garder sa dignité et... préserver le regard brillant d'intérêt que l'ancien avait pu avoir pour lui dans le désert. Un verre pouvait déjà tout ruiner, ça lui montait trop vite à la tête.
Il repousse le verre, quitte à vexer le vieux. 《 Sans façon pour moi. Tu peux boire les deux. 》 Il ignore royalement le regard interrogatif, cherche à éviter le sujet et oublier que l'odeur de l'alcool de bonne qualité est en train d'envahir ses narines. Il n'est pas disposé à suivre cette tradition de trinquer avec un ami. 《 J'sais juste qu'il y a un petit pourcentage de champignons étoilées et que ça m'a coûté la moitié d'un salaire. Paraît que c'est l'une des meilleures qui soit. C'est une connaissance qui me l'a dit. Elle vient de ton université d'intellos d'ailleurs. Le dealer en vendait à la pelle, donc il est connu et fiable je présume. À moins que tous ses acheteurs soient morts. Il s'est fait un nom, j'pense pas que ce truc tue ou vide vraiment le cerveau. L'autre m'a sorti un nom pour cette drogue, mais j'ai l'impression qu'il l'a inventé sur le moment quand il a vu mon hésitation. Pour ce qui est des autres incrédients, j'crois qu'il y a aussi des herbes médicinales, mais lesquels. Pffeuh. Je peux essayer avant toi, si je tombe raide, tu tentes pas ! Ces trucs m'ont jamais tué. 》 L'explication la plus longue et inutile qu'il a pu sortir. Il s'en rend compte, mais ça le fait rire. Puis son intérêt est piqué à vif quand l'autre gars lui sort un mot sorti de nul part avec un de ses airs malicieux qui ne trompent pas.
《 Ton truc là que tu m'as fait boire dans le désert ? T'appelles ça du fouettard ? Jamais entendu parlé. Si j'dois refaire un stock et apprendre à la source pour le faire, j'en serais honoré grand-père. 》 Il se souvient encore du goût et de la sensation que cela avait prodigué dans son corps. Il avait senti l'énergie à l'état brute revenir et activé des zones ombragées de son esprit. Ses capacités s'étaient trouvés décuplés et... Rare étair les moments où on pouvait voir Dimitri, le regard brillant d'intérêt... Il avait en même temps fini de rouler la deuxième cigarette. L'odeur de l'herbe était puissante et singulière.
Une maison pouvait être renforcer pour la sécurité. L'agencement de celle-ci donnait des possibilités infinies pour protéger ses biens... 《 Tu as ton propre feu de cheminée, ta propre cuisine, ça n'a pas de prix. Je vis et dors là où mes missions me portent, j'ai mes tavernes de prédilection où je paie une chambre à l'année. En somme, j'ai une petite pièce tout ce qu'il y a de plus simple. Suffisant certes, mais les lieux ne m'appartiennent pas. La plupart du temps, je dors en extérieur. 》 Son salaire lui permettait d'acquérir un toit temporaire, de la nourriture et de s'octroyer des petits plaisirs passagers. Rien de plus qu'un cercle vicieux infernal qui ne se terminait jamais. Un rythme de vie cadencé par les saisons et les soupires. Cette vie lui convient mais il réfléchit à son sens. Peux-il exigérer meilleur salaire pour sa vie qu'il risque pour le RSAF ? L'argent entre ses doigts s'effritait à vue d'oeil et il avait bien du mal à le faire fluctifier. Il ne connait rien des méthodes pour s'enrichir, il n'est tout juste qu'un maillon faible dans l'équation. La voix de ce bon vieux Sylvain le ramène dans la réalité. Son regard s'était plongé dans le vide de ces appartements. Cherchant la faille dans chaque recoin. Le brun secoue la tête, s'installe et s'imprègne de cette conversation. Il esquisse un bref sourire à son propos. Pas d'assassin caché, sait-on jamais. 《 Je me disais simplement que j'avais trouvé plus mauvais que moi en décoration. Mes pensées sont parties bien trop loin. 》 Le temps s'écoule lentement, cet endroit est le lieu rêvé pour pouvoir tester ce mélange nouveau. Son esprit a besoin de son petit remontant, et il espère sincèrement que ce petit présent de qualité avec le médecin paiera sa dette.
《 Tu as raison. J'ai bien envi de te voir festoyer. J'ai bien du mal à t'imaginer. 》 En dehors du travail ou des missions périlleuses, seul compte cette petite chose qui roule entre ses doigts. Il en prépare une deuxième qu'il laisse ouverte sur la table, le temps de finaliser la première. La boîte à allumette est tirée de sa poche et jetée sur la table en chêne.
Deux verres apparurent sur la table, remplis par une odeur bien connue par le brun. Les rares fois où l'alcool avaient coulé à flot dans son gosier, il avait terminé dans la boue à larmoyer sur sa première vie. Pitoyable et ridicule. L'alcool faisait ressortir le pire de son mental. Lui qui l'avait construit d'acier avec les années, l'alcool ruinait tout son travail et sa démonstration. Avec la drogue, ils conservaient les souvenirs intacts. Avec l'alcool il dérivait sur un fleuve acide et tout le monde le prenait pour un fragile et un faible. Sylvain était une bonne tête, mais il ne lui faisait pas suffisamment confiance pour garder les secrets qui sortiraient de sa bouche. Il voulait garder sa dignité et... préserver le regard brillant d'intérêt que l'ancien avait pu avoir pour lui dans le désert. Un verre pouvait déjà tout ruiner, ça lui montait trop vite à la tête.
Il repousse le verre, quitte à vexer le vieux. 《 Sans façon pour moi. Tu peux boire les deux. 》 Il ignore royalement le regard interrogatif, cherche à éviter le sujet et oublier que l'odeur de l'alcool de bonne qualité est en train d'envahir ses narines. Il n'est pas disposé à suivre cette tradition de trinquer avec un ami. 《 J'sais juste qu'il y a un petit pourcentage de champignons étoilées et que ça m'a coûté la moitié d'un salaire. Paraît que c'est l'une des meilleures qui soit. C'est une connaissance qui me l'a dit. Elle vient de ton université d'intellos d'ailleurs. Le dealer en vendait à la pelle, donc il est connu et fiable je présume. À moins que tous ses acheteurs soient morts. Il s'est fait un nom, j'pense pas que ce truc tue ou vide vraiment le cerveau. L'autre m'a sorti un nom pour cette drogue, mais j'ai l'impression qu'il l'a inventé sur le moment quand il a vu mon hésitation. Pour ce qui est des autres incrédients, j'crois qu'il y a aussi des herbes médicinales, mais lesquels. Pffeuh. Je peux essayer avant toi, si je tombe raide, tu tentes pas ! Ces trucs m'ont jamais tué. 》 L'explication la plus longue et inutile qu'il a pu sortir. Il s'en rend compte, mais ça le fait rire. Puis son intérêt est piqué à vif quand l'autre gars lui sort un mot sorti de nul part avec un de ses airs malicieux qui ne trompent pas.
《 Ton truc là que tu m'as fait boire dans le désert ? T'appelles ça du fouettard ? Jamais entendu parlé. Si j'dois refaire un stock et apprendre à la source pour le faire, j'en serais honoré grand-père. 》 Il se souvient encore du goût et de la sensation que cela avait prodigué dans son corps. Il avait senti l'énergie à l'état brute revenir et activé des zones ombragées de son esprit. Ses capacités s'étaient trouvés décuplés et... Rare étair les moments où on pouvait voir Dimitri, le regard brillant d'intérêt... Il avait en même temps fini de rouler la deuxième cigarette. L'odeur de l'herbe était puissante et singulière.
POSTE 3