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Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
Messages : 285
crédits : 286
crédits : 286
Info personnage
Race: Humain x Ange
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Bon
Rang: B
Visite de courtoisie
Feat. Cyradil Ariesvyra
Il était certain que pour Corvus, sa transition vers l’immortalité avait accentué toutes les facettes de sa personnalité. Que ce soit les plus négatifs comme les plus positifs et puis, il essayait de toute façon de s’améliorer socialement. La preuve, en ce jour de début d’année, il avait fait l’effort de sortir de son manoir pour se promener en ville ce qui, venant du Cœur, était tout de même extrêmement rare. Une vie sociale, même maigre, ne serait pas de refus pour le vampire qui jusqu’à présent, n’eut que très peu d’amis. Et puis de toute façon, il survivait à tous ses amis, ce qui, d’un point de vue extérieur, ne paraissait pas forcément drôle.
Il poussa un léger soupir en repensant à sa situation, puis, il rétorqua aux dires de la liche. « N’oubliez pas que, ma transformation est, elle aussi, due à la magie. Selon moi, mais là encore, ce ne sont que des suppositions, les effets que j’ai reçus n’étaient seulement que le fruit de la volonté de celui qui fut mon père adoptif. Que ce soit ma transformation en vampire, ma maîtrise de la magie du sang, ou encore tout ce qui concerne de près ou de loin ma personnalité. Mais, fort heureusement, je ne suis pas devenu une marionnette pour tout le monde, seulement pour celui que j’ai tué de mes mains. C’est certainement pour ma froideur et mon pragmatisme que j’ai été promu au poste de Cœur. Pour ma part, je ferai tout ce que je juge bon de faire, peu importe quelles en seront les conséquences. » puis, il marqua une légère pause.
« Enfin, en ce qui vous concerne, je ne doute pas que vous soyez une excellente magicienne. Déjà, pour avoir réussi cette transformation seule, je dois admettre que cela me rend quelque peu admiratif sur vos pouvoirs. Je serais ravi de recevoir des enseignements de votre part. Car je dois admettre être un assez mauvais mage. » ajouta-t-il, en riant légèrement. Il riait, lui qui était pourtant si impassible, même lorsque ses interlocuteurs lui faisaient des blagues ou tentaient d’apaiser la situation. Il espérait cependant que Cyradil accepte de lui venir en aide, il aimait énormément maîtriser cette magie, mais il n’y connaissait pas grand-chose. Et puis, il avait été élevé pour être un assassin, pas un mage.
« Oui, les Titans ont réduit en cendres toute une nation qui pourtant, les adulaient, tout ça parce qu’ils n’arrivaient pas à se mettre d’accord. Mais, voyez-vous, cela ne leur a absolument pas servi de leçon, puisque les pro-titans sont encore là et continuent de répandre leur culte, aussi abject soit-il. Et en plus, ils le font au Reike, sur nos terres. Quelle tristesse. » rétorqua-t-il, toujours en restant froid, malgré lui.
« Pour moi, ceux qui vénèrent encore les Titans ne sont que des abrutis qui devraient être fournis au régiment des janissaires, ils y seront bien plus utiles. Je sais que cela peut paraître extrême, mais, le jour où une nouvelle guerre éclatera, et ce jour arrivera, nous aurons besoin de bon nombre de soldats. Enfin, je suis désolé si je peux paraître relativement irrespectueux. J’ai simplement beaucoup de mal à les comprendre. En fait, j’ai beaucoup de mal à comprendre les autres, c’est ainsi. » ajouta-t-il, soupirant encore une fois.
Bien sûr, Corvus avait énormément de choses à raconter sur sa vie, bien que certains de ses souvenirs furent encore flous, il avait de quoi faire. Il ancra son regard écarlate sur la liche qui était face à lui, puis, il sourit légèrement. « Très bien, je pense pouvoir vous raconter quelques-unes de mes aventures. Durant l’année de mes quinze ans, je fus envoyé par mon père adoptif, Corvus Sanariel premier du nom, dans le domaine d’un autre noble, Sieur Aegir. Ah ! C’était une époque fascinante, à vrai dire, je n’en ai pas tellement de mauvais souvenirs. Enfin, c’était surtout parce que j’avais rencontré ma formidable épouse là-bas, Edelgard.
Laissez-moi vous raconter l’histoire de notre rencontre, si vous le voulez bien. C’était deux ans après mon arrivée au domaine Aegir, j’avais alors dix-sept ans. J’étais envoyé en mission par monseigneur Aegir, cet être abject. Il voulait que mes partenaires et moi récupérions une plante assez rare pour guérir sa femme, une plante se trouvant dans la forêt séparant le Reike de République, enfin bref, rien de bien passionnant. Dans cette expédition, j’étais accompagné de quelques-uns de ses soldats ainsi que de deux servantes, dont l’une d’elles était Edelgard. Au début, j’étais assez timide et, pour dire vrai, je restais dans mon coin, seul, c’était mieux ainsi.
Durant la première nuit de cette expédition, nous nous sommes fait attaquer par un Béhémoth de neuf mètres. Il nous avait surpris pendant notre sommeil et en a profité pour tuer bon nombre de mes coéquipiers. Quant à moi, il m’avait arraché la jambe et m’avait propulsé contre un arbre. Ensuite, Edelgard est venu jusqu’à moi pour me supplier de continuer de combattre. Ne me demandez pas comment, chère Cyradil, mais avec une jambe en moins, j’ai réussi à le tuer. Seuls elle et moi sommes sortis de cette expédition, et pour ma part, avec une jambe en moins. Enfin, elle a eu le temps de repousser dans les deux jours, grâce à ma régénération, mais bref.
C’est ainsi que j’ai rencontré ma femme, Edelgard. Une charmante femme qui prenait soin de moi. Sa perte m’a grandement attristé pendant plusieurs siècles, mais aujourd’hui, je m’en porte plutôt bien. Seule la perte de ma fille me hante encore. Enfin, je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort, j’ai presque tout ce qu’il me faut aujourd’hui.
Je serais ravi de vous raconter d’autres histoires, si vous le voulez. Mais maintenant que j’y pense, savez-vous jouer de ce merveilleux instrument qu’est le piano, Cyradil ? »
CENDRESIl poussa un léger soupir en repensant à sa situation, puis, il rétorqua aux dires de la liche. « N’oubliez pas que, ma transformation est, elle aussi, due à la magie. Selon moi, mais là encore, ce ne sont que des suppositions, les effets que j’ai reçus n’étaient seulement que le fruit de la volonté de celui qui fut mon père adoptif. Que ce soit ma transformation en vampire, ma maîtrise de la magie du sang, ou encore tout ce qui concerne de près ou de loin ma personnalité. Mais, fort heureusement, je ne suis pas devenu une marionnette pour tout le monde, seulement pour celui que j’ai tué de mes mains. C’est certainement pour ma froideur et mon pragmatisme que j’ai été promu au poste de Cœur. Pour ma part, je ferai tout ce que je juge bon de faire, peu importe quelles en seront les conséquences. » puis, il marqua une légère pause.
« Enfin, en ce qui vous concerne, je ne doute pas que vous soyez une excellente magicienne. Déjà, pour avoir réussi cette transformation seule, je dois admettre que cela me rend quelque peu admiratif sur vos pouvoirs. Je serais ravi de recevoir des enseignements de votre part. Car je dois admettre être un assez mauvais mage. » ajouta-t-il, en riant légèrement. Il riait, lui qui était pourtant si impassible, même lorsque ses interlocuteurs lui faisaient des blagues ou tentaient d’apaiser la situation. Il espérait cependant que Cyradil accepte de lui venir en aide, il aimait énormément maîtriser cette magie, mais il n’y connaissait pas grand-chose. Et puis, il avait été élevé pour être un assassin, pas un mage.
« Oui, les Titans ont réduit en cendres toute une nation qui pourtant, les adulaient, tout ça parce qu’ils n’arrivaient pas à se mettre d’accord. Mais, voyez-vous, cela ne leur a absolument pas servi de leçon, puisque les pro-titans sont encore là et continuent de répandre leur culte, aussi abject soit-il. Et en plus, ils le font au Reike, sur nos terres. Quelle tristesse. » rétorqua-t-il, toujours en restant froid, malgré lui.
« Pour moi, ceux qui vénèrent encore les Titans ne sont que des abrutis qui devraient être fournis au régiment des janissaires, ils y seront bien plus utiles. Je sais que cela peut paraître extrême, mais, le jour où une nouvelle guerre éclatera, et ce jour arrivera, nous aurons besoin de bon nombre de soldats. Enfin, je suis désolé si je peux paraître relativement irrespectueux. J’ai simplement beaucoup de mal à les comprendre. En fait, j’ai beaucoup de mal à comprendre les autres, c’est ainsi. » ajouta-t-il, soupirant encore une fois.
Bien sûr, Corvus avait énormément de choses à raconter sur sa vie, bien que certains de ses souvenirs furent encore flous, il avait de quoi faire. Il ancra son regard écarlate sur la liche qui était face à lui, puis, il sourit légèrement. « Très bien, je pense pouvoir vous raconter quelques-unes de mes aventures. Durant l’année de mes quinze ans, je fus envoyé par mon père adoptif, Corvus Sanariel premier du nom, dans le domaine d’un autre noble, Sieur Aegir. Ah ! C’était une époque fascinante, à vrai dire, je n’en ai pas tellement de mauvais souvenirs. Enfin, c’était surtout parce que j’avais rencontré ma formidable épouse là-bas, Edelgard.
Laissez-moi vous raconter l’histoire de notre rencontre, si vous le voulez bien. C’était deux ans après mon arrivée au domaine Aegir, j’avais alors dix-sept ans. J’étais envoyé en mission par monseigneur Aegir, cet être abject. Il voulait que mes partenaires et moi récupérions une plante assez rare pour guérir sa femme, une plante se trouvant dans la forêt séparant le Reike de République, enfin bref, rien de bien passionnant. Dans cette expédition, j’étais accompagné de quelques-uns de ses soldats ainsi que de deux servantes, dont l’une d’elles était Edelgard. Au début, j’étais assez timide et, pour dire vrai, je restais dans mon coin, seul, c’était mieux ainsi.
Durant la première nuit de cette expédition, nous nous sommes fait attaquer par un Béhémoth de neuf mètres. Il nous avait surpris pendant notre sommeil et en a profité pour tuer bon nombre de mes coéquipiers. Quant à moi, il m’avait arraché la jambe et m’avait propulsé contre un arbre. Ensuite, Edelgard est venu jusqu’à moi pour me supplier de continuer de combattre. Ne me demandez pas comment, chère Cyradil, mais avec une jambe en moins, j’ai réussi à le tuer. Seuls elle et moi sommes sortis de cette expédition, et pour ma part, avec une jambe en moins. Enfin, elle a eu le temps de repousser dans les deux jours, grâce à ma régénération, mais bref.
C’est ainsi que j’ai rencontré ma femme, Edelgard. Une charmante femme qui prenait soin de moi. Sa perte m’a grandement attristé pendant plusieurs siècles, mais aujourd’hui, je m’en porte plutôt bien. Seule la perte de ma fille me hante encore. Enfin, je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort, j’ai presque tout ce qu’il me faut aujourd’hui.
Je serais ravi de vous raconter d’autres histoires, si vous le voulez. Mais maintenant que j’y pense, savez-vous jouer de ce merveilleux instrument qu’est le piano, Cyradil ? »
Shawn parle en 6699ff
Le Chevalier Macabre parle en 990000
Le Chevalier Macabre parle en 990000
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 573
crédits : 10154
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Corvus avait visiblement un avis un peu moins modéré que la liche sur le divinisme. Si Cyradil lui avait fait part de ses opinions concernant cette religion, elle savait néanmoins que ses pratiquants n’étaient pas tous mauvais. Loin de là. Il fallait faire la part des choses entre les croyants et ceux qui utilisaient leur foi pour accomplir des actes malveillants. Elle n’irait pas aussi loin que de traiter ceux qui y croient d’abrutis et il serait très mal avisé de tous les ranger dans le même panier. La jeune blonde en avait fait l’expérience en ce sens qu’elle avait sauvé une femme dont elle avait appris qu’elle vénérait les divins par la suite. Aurait-elle juste cesser ses soins sur base du simple fait que sa patiente ne partageait pas les mêmes croyances qu’elle ? La jeune forgeronne serait une bien piètre médecin si tel était le cas. Dans un monde où les guerres ont été bien trop présentes, la jeune magicienne était de celles qui préconisaient un dialogue dans des circonstances où il n’était pas nécessaire de brandir l’épée à la moindre divergence idéaliste.
« Je ne pense pas que cela soit une bonne idée, mon cher Corvus. Pour les fanatiques, je suis bien d’accord, ils ne font qu’apporter chaos et destruction. Et pas seulement sur nos terres. Sur l’entièreté du monde. Cependant, ce serait une erreur de jugement que de croire que tous les divinistes sont forcément des fanatiques. La religion est parfois une raison qui pousse les gens à se construire un but dans la vie. En s’imaginant qu’une entité supérieur les guident, ils se sentent plus rassurés en ce sens qu’ils peuvent toujours se tourner vers le divin lorsqu’ils se sentent dépassés. D’une certaine manière, je trouve cela louable. » Expliqua la jeune blonde calmement. « Les terres conquises du Reike qui se trouvent sur les anciens vestiges de Shoumeï sont peuplés de gens qui partagent ces convictions divinistes. Croyez-moi mon cher Corvus, l’on ne change pas les mentalités en quelques années et certainement pas en usant de la force. Si vous pratiquez l’enfermement préventif sur chacun de ces fervents croyants, quelle image pensez-vous qu’ils auraient d’un Reike qu’ils ne portent déjà pas tellement dans leur cœur ? »
Encore une fois, elle usait de la voie de la sagesse et du respect. La jeune blonde s’arrêterait certainement là sur ce sujet. Après tout, elle n’était pas experte en politique mais elle avait passé suffisamment de temps proches des gens pour se rendre compte que la réalité est parfois bien loin des idées que l’on peut s’en faire. Néanmoins, Cyradil comprenait parfaitement le point de vue de Corvus et le respectait au même titre que ce qu’il avait subi sous le joug de son ancien maître qui l’avait rendu ainsi. En tout cas, le Cœur semblait plutôt modeste sur sa personne et salua les exploits de la magicienne qui rougit légèrement d’embarras. Malgré la véracité des propos de Corvus, Cyradil n’était pas habituée à recevoir autant de compliments.
« Oh vous me flattez. Je serais ravie de vous apprendre ce que je sais mais je dois vous avouer que je suis bien loin de ce que j’étais de mon vivant. Comme je vous l’ai dit, je suis en train de recouvrer mes pouvoirs à un rythme assez aléatoire et j’ai l’impression qu’il y a encore beaucoup de choses que j’ignore. Cela dit, je reste plutôt positive dans le sens où mon panel est largement plus étendu qu’il y a quelques années lorsque je me suis éveillée à ma condition de liche. » Confia-t-elle avec un sourire empli d’un certain espoir la concernant.
Elle écouta attentivement son histoire. C’était plutôt émouvant et elle déplorait le fait que Corvus ait perdu sa femme dans les circonstances expliquées plutôt dans la journée. La jeune femme en apprit un peu plus sur les capacités du vampire. La jeune blonde entreprit volontiers de l’aider mais elle voyait également une opportunité d’éventuellement chercher davantage de réponses concernant la quête de ses pouvoirs oubliés.
« Je n’imagine même pas la douleur que cela a du vous cause surtout en comptant le fait d’avoir traverser tous ces âges en affrontant la solitude. J’ignore comment mon propre parcours sera dessiné étant donné que je n’en suis qu’au tout début de mon immortalité. Dans tous les cas, vous pourrez compter sur une amie désormais qui traversera les ères avec vous désormais ! » Dit-elle en riant de bon cœur. « Sinon, je ne peux que saluer vos exploits et surtout d’avoir pu développer cette formidable capacité de régénération. J’aimerais savoir si vous seriez d’accord pour que je puisse analyser vos facultés ? Ne vous inquiétez pas, vous n’aurez pas besoin de vous arracher la jambe cette fois-ci, j’aimerais juste comprendre comment fonctionnent vos pouvoirs. » Expliqua-t-elle. « Voyez-vous, il est possible que mes pouvoirs ne me reviennent pas uniquement de manière passive mais que certaines expositions à des phénomènes magiques me permettent de déclencher inconsciemment le souvenir associé à une magie particulière. Je pense qu’une exposition prolongée auprès de plusieurs personnes manipulant la magie me permettent de déclencher le souvenir magique associé à un pouvoir en particulier. Et croyez-le ou non, cela a souvent rien à voir avec le pouvoir qui a déclenché le souvenir. Ce qui est assez étrange d’ailleurs. De plus, mes magies sont étroitement liés à des motifs que je possède sur l’intégralité du haut de mon corps. Les souvenirs que j’ai pu réunir au fur et à mesure que je restaurais mes pouvoirs m’ont appris qu’il s’agissait de runes magiques que j’utilisais jadis pour y stocker des sortilèges. Cela augmentait considérablement l’endurance et la gestion de la mana sur les champs de bataille mais le rituel qui m’a transformée les a drainés complètement et je suis sans doute encore faible pour pouvoir les utiliser. Néanmoins, ils agissent comme d’excellents catalyseurs pour mes sortilèges et semblent s’animer lorsque j’ai recours à mes pouvoirs. »
En effet, de nouveaux motifs s’ajoutaient à chaque fois qu’elle recouvrait l’une de ses magies ou que l’une d’entre elle se renforçait à un palier supérieur. Plus surprenant encore, l’infime mana qu’ils contenaient encore les animaient d’une volonté propre qui redessinait sans cesse la fresque qu’était son corps. Autrement dit, il s’agissait d’un tableau mouvant qui changeait à chaque fois qu’elle utilisait sa magie, un peu comme un labyrinthe qui changeait son agencement à chaque fois qu’on l’empruntait.
« Sinon, pour votre question. Je suis plutôt douée de cet instrument. C’est ma mère qui m’a appris et ça, c’est un souvenir que je n’ai jamais perdu étant donné qu’il n’ait lié en rien à mes connaissances magiques. Si vous en possédez un, je peux éventuellement vous jouer un air. Qu’en dites-vous ? » Proposa-t-elle en le fixant d’un air presque innocent.
« Je ne pense pas que cela soit une bonne idée, mon cher Corvus. Pour les fanatiques, je suis bien d’accord, ils ne font qu’apporter chaos et destruction. Et pas seulement sur nos terres. Sur l’entièreté du monde. Cependant, ce serait une erreur de jugement que de croire que tous les divinistes sont forcément des fanatiques. La religion est parfois une raison qui pousse les gens à se construire un but dans la vie. En s’imaginant qu’une entité supérieur les guident, ils se sentent plus rassurés en ce sens qu’ils peuvent toujours se tourner vers le divin lorsqu’ils se sentent dépassés. D’une certaine manière, je trouve cela louable. » Expliqua la jeune blonde calmement. « Les terres conquises du Reike qui se trouvent sur les anciens vestiges de Shoumeï sont peuplés de gens qui partagent ces convictions divinistes. Croyez-moi mon cher Corvus, l’on ne change pas les mentalités en quelques années et certainement pas en usant de la force. Si vous pratiquez l’enfermement préventif sur chacun de ces fervents croyants, quelle image pensez-vous qu’ils auraient d’un Reike qu’ils ne portent déjà pas tellement dans leur cœur ? »
Encore une fois, elle usait de la voie de la sagesse et du respect. La jeune blonde s’arrêterait certainement là sur ce sujet. Après tout, elle n’était pas experte en politique mais elle avait passé suffisamment de temps proches des gens pour se rendre compte que la réalité est parfois bien loin des idées que l’on peut s’en faire. Néanmoins, Cyradil comprenait parfaitement le point de vue de Corvus et le respectait au même titre que ce qu’il avait subi sous le joug de son ancien maître qui l’avait rendu ainsi. En tout cas, le Cœur semblait plutôt modeste sur sa personne et salua les exploits de la magicienne qui rougit légèrement d’embarras. Malgré la véracité des propos de Corvus, Cyradil n’était pas habituée à recevoir autant de compliments.
« Oh vous me flattez. Je serais ravie de vous apprendre ce que je sais mais je dois vous avouer que je suis bien loin de ce que j’étais de mon vivant. Comme je vous l’ai dit, je suis en train de recouvrer mes pouvoirs à un rythme assez aléatoire et j’ai l’impression qu’il y a encore beaucoup de choses que j’ignore. Cela dit, je reste plutôt positive dans le sens où mon panel est largement plus étendu qu’il y a quelques années lorsque je me suis éveillée à ma condition de liche. » Confia-t-elle avec un sourire empli d’un certain espoir la concernant.
Elle écouta attentivement son histoire. C’était plutôt émouvant et elle déplorait le fait que Corvus ait perdu sa femme dans les circonstances expliquées plutôt dans la journée. La jeune femme en apprit un peu plus sur les capacités du vampire. La jeune blonde entreprit volontiers de l’aider mais elle voyait également une opportunité d’éventuellement chercher davantage de réponses concernant la quête de ses pouvoirs oubliés.
« Je n’imagine même pas la douleur que cela a du vous cause surtout en comptant le fait d’avoir traverser tous ces âges en affrontant la solitude. J’ignore comment mon propre parcours sera dessiné étant donné que je n’en suis qu’au tout début de mon immortalité. Dans tous les cas, vous pourrez compter sur une amie désormais qui traversera les ères avec vous désormais ! » Dit-elle en riant de bon cœur. « Sinon, je ne peux que saluer vos exploits et surtout d’avoir pu développer cette formidable capacité de régénération. J’aimerais savoir si vous seriez d’accord pour que je puisse analyser vos facultés ? Ne vous inquiétez pas, vous n’aurez pas besoin de vous arracher la jambe cette fois-ci, j’aimerais juste comprendre comment fonctionnent vos pouvoirs. » Expliqua-t-elle. « Voyez-vous, il est possible que mes pouvoirs ne me reviennent pas uniquement de manière passive mais que certaines expositions à des phénomènes magiques me permettent de déclencher inconsciemment le souvenir associé à une magie particulière. Je pense qu’une exposition prolongée auprès de plusieurs personnes manipulant la magie me permettent de déclencher le souvenir magique associé à un pouvoir en particulier. Et croyez-le ou non, cela a souvent rien à voir avec le pouvoir qui a déclenché le souvenir. Ce qui est assez étrange d’ailleurs. De plus, mes magies sont étroitement liés à des motifs que je possède sur l’intégralité du haut de mon corps. Les souvenirs que j’ai pu réunir au fur et à mesure que je restaurais mes pouvoirs m’ont appris qu’il s’agissait de runes magiques que j’utilisais jadis pour y stocker des sortilèges. Cela augmentait considérablement l’endurance et la gestion de la mana sur les champs de bataille mais le rituel qui m’a transformée les a drainés complètement et je suis sans doute encore faible pour pouvoir les utiliser. Néanmoins, ils agissent comme d’excellents catalyseurs pour mes sortilèges et semblent s’animer lorsque j’ai recours à mes pouvoirs. »
En effet, de nouveaux motifs s’ajoutaient à chaque fois qu’elle recouvrait l’une de ses magies ou que l’une d’entre elle se renforçait à un palier supérieur. Plus surprenant encore, l’infime mana qu’ils contenaient encore les animaient d’une volonté propre qui redessinait sans cesse la fresque qu’était son corps. Autrement dit, il s’agissait d’un tableau mouvant qui changeait à chaque fois qu’elle utilisait sa magie, un peu comme un labyrinthe qui changeait son agencement à chaque fois qu’on l’empruntait.
« Sinon, pour votre question. Je suis plutôt douée de cet instrument. C’est ma mère qui m’a appris et ça, c’est un souvenir que je n’ai jamais perdu étant donné qu’il n’ait lié en rien à mes connaissances magiques. Si vous en possédez un, je peux éventuellement vous jouer un air. Qu’en dites-vous ? » Proposa-t-elle en le fixant d’un air presque innocent.
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
Messages : 285
crédits : 286
crédits : 286
Info personnage
Race: Humain x Ange
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Bon
Rang: B
Visite de courtoisie
Feat. Cyradil Ariesvyra
Malgré les opinions divergentes qu’avaient les deux immortels, Corvus semblait respecter ceux de son vis-à-vis. Il était certain qu’il en était de même pour Cyradil. Il avait beau ne pas beaucoup la connaître, il avait su la cerner en partie et donc, il avait bien vu qu’elle était du genre à respecter les paroles des autres. Enfin, tout ceci ne fut que de simples suppositions, mais le Cœur était certain de voir juste. Et puis de toute façon, Corvus n’avait pas la moindre envie d’aller à la confrontation avec la liche, puis, c’était inutile. Et puis, son interlocutrice disait vrai, le Reike avait un pied sur le territoire du Shoumeï, grâce à la ville de Mael, alors, de là-bas, les pro-titans étaient libres de venir jusqu’au Reike.
Par la suite, Corvus esquissa un léger sourire lorsque son interlocutrice lui annonça qu’elle n’était pas contre le fait de l’aider à s’améliorer sur le domaine de la magie. Et puis, il fallait être honnête, même avec des pouvoirs amoindris, la liche était certainement bien plus puissante que le Cœur, dans le domaine de la magie en tout cas. Et puis, cela serait un échange de bons procédés, si grâce à cela, elle était capable de recouvrer ses pouvoirs. Enfin, ça serait probablement le sujet d’une prochaine rencontre.
Enfin, Corvus était content d’apprendre que Cyradil était désormais une nouvelle amie. Lui qui n’en avait pas beaucoup. En plus, elle était immortelle, c’était tout simplement parfait. Par la suite, le regard du vampire, alors gris et perçant, s’ancra sur la femme qui se tenait face à lui. « Tout d’abord, je suis grandement ravie de vous compter dans mon cercle d’amis, dame Cyradil. Je n’ai encore jamais eu de véritable ami immortel. Ensuite, pour répondre à votre demande, je me ferai un plaisir que de vous servir de sujet pour vos analyses. Il se trouve que ce pouvoir de régénération a été acquis dès la naissance, mais pour être honnête, je ne saurais vous dire pourquoi ou comment. Bien évidemment, je ne suis pas contre l’idée de me faire sectionner un membre, de toute façon, je ne ressens plus vraiment la douleur, après ce que j’ai enduré. Tant que vous ne me brûlez pas au fer rouge ou à l’aide d’une quelconque source de flammes, je devrais m’en sortir sans grand problème. Mais au moins, vous pourrez certainement m’apporter bon nombre de réponses concernant mes facultés. » annonça-t-il, riant légèrement. Car oui, si le Cœur n’était pas contre l’idée de ces expériences, il n’y avait encore jamais pensé.
« Et en plus, si vous réagissez d’une quelconque manière à mes pouvoirs de régénération, cela signifiera qu’ils seraient d’origine magique, ce qui me semblerait tout à fait intéressant, pour tout vous dire. D’ailleurs, je ne serais pas contre l’idée que vous me parliez un peu plus en détail de ces dessins que vous possédez sur le haut du corps. Que sont-ils exactement ? Ils sont de votre création ? » demanda-t-il, arborant une mine curieuse quant à la véritable nature de ces dessins.
Ensuite, Cyradil affirma au Cœur qu’elle avait quelques connaissances en ce qui concernait le piano, ce qui, évidemment, était parfait. Ainsi, il se leva, puis, il ancra son regard sur la liche. « Parfait, il se trouve effectivement que j’en ai un. Voulez-vous bien me suivre, il se situe dans mon bureau, à l’étage. Ne vous en faites pas, nous reviendrons ici par la suite. Par ailleurs, il se trouve que j’ai une bibliothèque, bien plus petite évidemment, dans mon bureau. Peut-être pourrez-vous également y trouver votre bonheur. » Puis, il se mit en marche en compagnie de la blonde, montant les marches d’un des escaliers arqués.
Une fois dans le bureau, Corvus indiqua d’un geste de la main le piano, invitant Cyradil à s’asseoir. Une fois cela fait, il attendit que la liche se mît à jouer de ce vénérable instrument. « Que savez-vous faire sur cet instrument Cyradil ? Des mélodies particulières ? Je vous écoute. En même temps, je serais ravi si vous pouviez accompagner cette mélodie d’une de vos histoires. Sans chanter, bien sûr. Je n’en voudrais pas que vous soyez mal à l’aide. » conclut-il, attendant la réponse de la liche.
CENDRESPar la suite, Corvus esquissa un léger sourire lorsque son interlocutrice lui annonça qu’elle n’était pas contre le fait de l’aider à s’améliorer sur le domaine de la magie. Et puis, il fallait être honnête, même avec des pouvoirs amoindris, la liche était certainement bien plus puissante que le Cœur, dans le domaine de la magie en tout cas. Et puis, cela serait un échange de bons procédés, si grâce à cela, elle était capable de recouvrer ses pouvoirs. Enfin, ça serait probablement le sujet d’une prochaine rencontre.
Enfin, Corvus était content d’apprendre que Cyradil était désormais une nouvelle amie. Lui qui n’en avait pas beaucoup. En plus, elle était immortelle, c’était tout simplement parfait. Par la suite, le regard du vampire, alors gris et perçant, s’ancra sur la femme qui se tenait face à lui. « Tout d’abord, je suis grandement ravie de vous compter dans mon cercle d’amis, dame Cyradil. Je n’ai encore jamais eu de véritable ami immortel. Ensuite, pour répondre à votre demande, je me ferai un plaisir que de vous servir de sujet pour vos analyses. Il se trouve que ce pouvoir de régénération a été acquis dès la naissance, mais pour être honnête, je ne saurais vous dire pourquoi ou comment. Bien évidemment, je ne suis pas contre l’idée de me faire sectionner un membre, de toute façon, je ne ressens plus vraiment la douleur, après ce que j’ai enduré. Tant que vous ne me brûlez pas au fer rouge ou à l’aide d’une quelconque source de flammes, je devrais m’en sortir sans grand problème. Mais au moins, vous pourrez certainement m’apporter bon nombre de réponses concernant mes facultés. » annonça-t-il, riant légèrement. Car oui, si le Cœur n’était pas contre l’idée de ces expériences, il n’y avait encore jamais pensé.
« Et en plus, si vous réagissez d’une quelconque manière à mes pouvoirs de régénération, cela signifiera qu’ils seraient d’origine magique, ce qui me semblerait tout à fait intéressant, pour tout vous dire. D’ailleurs, je ne serais pas contre l’idée que vous me parliez un peu plus en détail de ces dessins que vous possédez sur le haut du corps. Que sont-ils exactement ? Ils sont de votre création ? » demanda-t-il, arborant une mine curieuse quant à la véritable nature de ces dessins.
Ensuite, Cyradil affirma au Cœur qu’elle avait quelques connaissances en ce qui concernait le piano, ce qui, évidemment, était parfait. Ainsi, il se leva, puis, il ancra son regard sur la liche. « Parfait, il se trouve effectivement que j’en ai un. Voulez-vous bien me suivre, il se situe dans mon bureau, à l’étage. Ne vous en faites pas, nous reviendrons ici par la suite. Par ailleurs, il se trouve que j’ai une bibliothèque, bien plus petite évidemment, dans mon bureau. Peut-être pourrez-vous également y trouver votre bonheur. » Puis, il se mit en marche en compagnie de la blonde, montant les marches d’un des escaliers arqués.
Une fois dans le bureau, Corvus indiqua d’un geste de la main le piano, invitant Cyradil à s’asseoir. Une fois cela fait, il attendit que la liche se mît à jouer de ce vénérable instrument. « Que savez-vous faire sur cet instrument Cyradil ? Des mélodies particulières ? Je vous écoute. En même temps, je serais ravi si vous pouviez accompagner cette mélodie d’une de vos histoires. Sans chanter, bien sûr. Je n’en voudrais pas que vous soyez mal à l’aide. » conclut-il, attendant la réponse de la liche.
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Cyradil se leva donc, suivant volontiers le Cœur jusqu’à son bureau. Celui-ci était évidemment à l’image de son statut et contenait un véritable trône digne de pouvoir accueillir le séant de quelqu’un de sa stature. Celui-ci était richement décoré mais au-delà de ses parures, la jeune blonde eut surtout une petite pointe de compassion à la vue du tableau accroché derrière celui-ci. Il s’agissait sans aucun doute des défunts proches de Corvus et elle ne put s’empêcher de prononcer une petite prière à leur encontre, en signe de respect. L’on pouvait d’ailleurs profiter d’une agréable vue sur le bras de mer qui entourait Ikusa et la jeune blonde se disait que cela devait sans doute avoir son effet apaisant d’observer cette étendue d’eau dans les moments de troubles. Il y avait également une cheminée qui devait servir d’éclairage ou de source de chaleur bien que les deux immortels n’en éprouvaient pas le besoin. De plus, la jeune magicienne avait une affinité toute naturelle avec la magie de givre en ce sens qu’il s’agissait littéralement du premier élément qu’il lui était donné de maitriser. Tout en s’imprégnant de l’ambiance de la pièce, Cyradil continua de répondre aux interrogations de son interlocuteur.
« Oh non, ne vous inquiétez pas, je n’irais pas dans ces extrêmes. Vous savez, il faut toujours prioriser les hypothèses simples avant de s’avancer vers celles qui sont compliquées. Mon but est simplement de savoir comment s’organise votre affinité à la magie. Ce n’est pas sûr que je trouve des réponses mais votre aide me permettrait surtout d’avoir davantage de documentation. Ma quête de pouvoirs sera sans doute très longue alors la moindre information que je puisse engranger serait potentiellement utile. Et même, au-delà de ma propre personne, je pense que cela serait tout aussi utile au bien commun. »
Plus la soirée avançait et plus les deux interlocuteurs échangeaient sur leurs vies respectives. Cyradil était heureuse de pouvoir partager ce moment d’échange avec le vampire et respectait beaucoup le parcours qu’il avait emprunté pour devenir celui qu’il était aujourd’hui. Elle compatissait évidemment pour toutes les embûches qu’il avait du surmonter. Pour sa part, la liche n’avait jamais vraiment posséder de tabou hormis le secret sur sa condition actuelle. De ce fait, elle pouvait aisément parler de sa vie, ses expériences passées et tout un tas d’autres choses sans que cela ne l’embarrasse ou ne l’expose d’une quelconque manière. En somme, la jeune blonde était, pour l’instant, un livre ouvert qu’elle racontait à quiconque voulait bien en entendre les versets. Puisque Corvus connaissait désormais son secret, il était inutile de lui cacher ce qu’elle savait sur le reste de sa personne et concéda volontiers à apporter réponses à ses curiosités.
« Concernant mes tatouages, bon évidemment, je possède celui de notre nation comme tout bon citoyen reikois mais ce n’est certainement pas cela qui vous intéresse. Pour vous donner de plus amples détails, disons que les motifs que je possède avaient jadis le pouvoir d’agir comme de véritables parchemins. Voyez cela comme une sorte de réserve supplémentaire qui vous permettrait de déchainer bien plus de vos pouvoirs avant de vous épuiser. Un second souffle en quelque sorte. Malheureusement, les parchemins peuvent brûler, se déchirer ou tout simplement être très peu pratiques car il faut les déployer avant de les utiliser. Imaginez-vous faire cela en plein milieu d’une bataille ? Vous avez certainement le temps de mourir trois fois avant d’avoir fini de déplier votre bout de papier. Alors j’ai imaginé cette solution. En les fusionnant à mon propre corps, ce qui explique les motifs. Malheureusement, comme je l’ai dit, ceux-ci ne contiennent que de très faibles rémanences de mana. Je pense que leur fonction première s’est à tout jamais estompée avec le rituel qui m’a transformée mais ils possèdent encore d’étranges facultés. Par exemple, ils s’illuminent parfois lorsque j’ai recours à certains types de magies et je me sens en agréable harmonie avec ces derniers. Je sens que mon esprit s’accorde mieux lorsque j’incante ma magie alors j’ai préféré les garder. Et puis, j’aime bien leur esthétique pour être très honnête. Sans compter, que les motifs changent sans cesse pour créer de nouvelles fresques, ce qui me plait beaucoup ! » Dit-elle en riant sincèrement.
Elle releva la manche de sa robe pour lui montrer et la liche pourrait sans doute lui montrer la totalité du dessin si le vampire le désirait. Cyradil n’était pas spécialement pudique (sans pour autant aimer se dévêtir à la moindre occasion) mais son esprit très cartésien et sa volonté à agir de bonne foi faisait qu’elle comprenait volontiers le désir de pouvoir satisfaire la curiosité des gens ou de simplement devoir appuyer ses propos avec des preuves. Et puis, le courant semblait passer plutôt bien avec Corvus et ce dernier lui avait déjà tant dit sur lui-même que la jeune blonde pouvait sans doute lui faire confiance. Cela était renforcé par son statut et elle était persuadée que ce dernier n’occuperait pas une aussi haute position s’il était vraiment animé de mauvaises intentions envers l’Empire.
Pour l’heure, elle accepta volontiers sa proposition et se dirigea vers le piano. Sans vraiment répondre à sa question dans l’immédiat, la jeune liche se positionna devant l’instrument et se laissa juste guider par son instinct. La dernière fois qu’elle joua de ce dernier était devant l’une de ses amies.
Cyradil opta pour quelque chose de doux, qui reflétait un certain espoir. Ses doigts glissaient sur les touches du piano et il était difficile d’imaginer que la liche possède des mouvements aussi délicats quand on savait qu’elle maniait le marteau et l’enclume. Son regard était fixé sur droit devant elle et la liche n’avait jamais eu besoin de regarder le clavier, semblant le connaitre par cœur. Corvus put se rendre compte que la jeune femme s’était montrée bien modeste concernant son expertise. En fait, elle maitrisait l’instrument à la perfection. Mise à part une récente composition, il est vrai que cela faisait bien longtemps que Cyradil n’avait plus touché à cet instrument. Pourtant, elle ne semblait pas avoir perdu la main pour autant.
« C’est ma mère qui m’a enseigné celle-ci. C’est grâce à elle que j’ai pu m’initier à la magie et que j’ai su que je ne pourrais jamais me faire à l’idée de me mobiliser dans l’armée reikoise. Pourtant mon père était un soldat émérite avant de devenir forgeron. C’était une femme formidable, aimante et de qui je partage énormément de souvenirs. J’ai eu l’immense chance de pouvoir vivre avec eux sans qu’ils ne leur arriver de tragédie et ils se sont en allés aussi paisiblement qu’ils avaient vécus. »
Et en sens, Cyradil n’avait jamais été triste. La perte de ses parents s’était effectuée de manière toute à fait naturelle et elle ne les remercierait jamais assez pour tout ce que ces derniers lui avaient appris. La jeune femme manifesta alors sa magie d’ombre en des formes tangibles plus ou moins complexes. Du bout de ses doigts, elle forma des appendices d’ombres et les utilisa pour continuer le morceau qu’elle était en train d’interpréter. C’était tout aussi harmonieux que lorsqu’elle jouait de ses mains mais cela montrait surtout que la jeune femme possédait une totale maitrise de sa magie, si faible soit-elle par rapport à son apogée.
« J’aimais bien faire cela aussi. Ma mère me disait qu’il fallait joindre l’utile à l’agréable. En utilisant ma magie ainsi, je me servais de la délicatesse nécessaire à la pratique du piano comme un moyen d’améliorer et d’affiner la précision de mes sortilèges. Et je dois dire que cela marchait plutôt bien. » Affirma-t-elle en riant à nouveau.
L’on pouvait clairement voir que Cyradil s’amusait vraiment. L’espace d’un instant, la jeune blonde semblait être retombée en enfance et était vraiment heureuse de partager ces plaisants souvenirs avec le vampire. Sa joie et sa bonne humeur avait souvent été une sorte d’apaisement pour soulager les tourments de ses interlocuteurs. Inconsciemment, la liche espérait faire oublier les tourments passés du Cœur, ne serait-ce que pour l’espace d’une soirée.
« D’ailleurs, vous êtes libres de pouvoir me poser n’importe quelle interrogation. Je vous partagerais volontiers ce que vous désirez savoir sur ma personne. Je n’ai pratiquement rien à cacher. » Dit-elle d’un air très sincère.
« Oh non, ne vous inquiétez pas, je n’irais pas dans ces extrêmes. Vous savez, il faut toujours prioriser les hypothèses simples avant de s’avancer vers celles qui sont compliquées. Mon but est simplement de savoir comment s’organise votre affinité à la magie. Ce n’est pas sûr que je trouve des réponses mais votre aide me permettrait surtout d’avoir davantage de documentation. Ma quête de pouvoirs sera sans doute très longue alors la moindre information que je puisse engranger serait potentiellement utile. Et même, au-delà de ma propre personne, je pense que cela serait tout aussi utile au bien commun. »
Plus la soirée avançait et plus les deux interlocuteurs échangeaient sur leurs vies respectives. Cyradil était heureuse de pouvoir partager ce moment d’échange avec le vampire et respectait beaucoup le parcours qu’il avait emprunté pour devenir celui qu’il était aujourd’hui. Elle compatissait évidemment pour toutes les embûches qu’il avait du surmonter. Pour sa part, la liche n’avait jamais vraiment posséder de tabou hormis le secret sur sa condition actuelle. De ce fait, elle pouvait aisément parler de sa vie, ses expériences passées et tout un tas d’autres choses sans que cela ne l’embarrasse ou ne l’expose d’une quelconque manière. En somme, la jeune blonde était, pour l’instant, un livre ouvert qu’elle racontait à quiconque voulait bien en entendre les versets. Puisque Corvus connaissait désormais son secret, il était inutile de lui cacher ce qu’elle savait sur le reste de sa personne et concéda volontiers à apporter réponses à ses curiosités.
« Concernant mes tatouages, bon évidemment, je possède celui de notre nation comme tout bon citoyen reikois mais ce n’est certainement pas cela qui vous intéresse. Pour vous donner de plus amples détails, disons que les motifs que je possède avaient jadis le pouvoir d’agir comme de véritables parchemins. Voyez cela comme une sorte de réserve supplémentaire qui vous permettrait de déchainer bien plus de vos pouvoirs avant de vous épuiser. Un second souffle en quelque sorte. Malheureusement, les parchemins peuvent brûler, se déchirer ou tout simplement être très peu pratiques car il faut les déployer avant de les utiliser. Imaginez-vous faire cela en plein milieu d’une bataille ? Vous avez certainement le temps de mourir trois fois avant d’avoir fini de déplier votre bout de papier. Alors j’ai imaginé cette solution. En les fusionnant à mon propre corps, ce qui explique les motifs. Malheureusement, comme je l’ai dit, ceux-ci ne contiennent que de très faibles rémanences de mana. Je pense que leur fonction première s’est à tout jamais estompée avec le rituel qui m’a transformée mais ils possèdent encore d’étranges facultés. Par exemple, ils s’illuminent parfois lorsque j’ai recours à certains types de magies et je me sens en agréable harmonie avec ces derniers. Je sens que mon esprit s’accorde mieux lorsque j’incante ma magie alors j’ai préféré les garder. Et puis, j’aime bien leur esthétique pour être très honnête. Sans compter, que les motifs changent sans cesse pour créer de nouvelles fresques, ce qui me plait beaucoup ! » Dit-elle en riant sincèrement.
Elle releva la manche de sa robe pour lui montrer et la liche pourrait sans doute lui montrer la totalité du dessin si le vampire le désirait. Cyradil n’était pas spécialement pudique (sans pour autant aimer se dévêtir à la moindre occasion) mais son esprit très cartésien et sa volonté à agir de bonne foi faisait qu’elle comprenait volontiers le désir de pouvoir satisfaire la curiosité des gens ou de simplement devoir appuyer ses propos avec des preuves. Et puis, le courant semblait passer plutôt bien avec Corvus et ce dernier lui avait déjà tant dit sur lui-même que la jeune blonde pouvait sans doute lui faire confiance. Cela était renforcé par son statut et elle était persuadée que ce dernier n’occuperait pas une aussi haute position s’il était vraiment animé de mauvaises intentions envers l’Empire.
- Motifs actuels sur bras gauche:
- Spoiler:
« C’est ma mère qui m’a enseigné celle-ci. C’est grâce à elle que j’ai pu m’initier à la magie et que j’ai su que je ne pourrais jamais me faire à l’idée de me mobiliser dans l’armée reikoise. Pourtant mon père était un soldat émérite avant de devenir forgeron. C’était une femme formidable, aimante et de qui je partage énormément de souvenirs. J’ai eu l’immense chance de pouvoir vivre avec eux sans qu’ils ne leur arriver de tragédie et ils se sont en allés aussi paisiblement qu’ils avaient vécus. »
Et en sens, Cyradil n’avait jamais été triste. La perte de ses parents s’était effectuée de manière toute à fait naturelle et elle ne les remercierait jamais assez pour tout ce que ces derniers lui avaient appris. La jeune femme manifesta alors sa magie d’ombre en des formes tangibles plus ou moins complexes. Du bout de ses doigts, elle forma des appendices d’ombres et les utilisa pour continuer le morceau qu’elle était en train d’interpréter. C’était tout aussi harmonieux que lorsqu’elle jouait de ses mains mais cela montrait surtout que la jeune femme possédait une totale maitrise de sa magie, si faible soit-elle par rapport à son apogée.
« J’aimais bien faire cela aussi. Ma mère me disait qu’il fallait joindre l’utile à l’agréable. En utilisant ma magie ainsi, je me servais de la délicatesse nécessaire à la pratique du piano comme un moyen d’améliorer et d’affiner la précision de mes sortilèges. Et je dois dire que cela marchait plutôt bien. » Affirma-t-elle en riant à nouveau.
L’on pouvait clairement voir que Cyradil s’amusait vraiment. L’espace d’un instant, la jeune blonde semblait être retombée en enfance et était vraiment heureuse de partager ces plaisants souvenirs avec le vampire. Sa joie et sa bonne humeur avait souvent été une sorte d’apaisement pour soulager les tourments de ses interlocuteurs. Inconsciemment, la liche espérait faire oublier les tourments passés du Cœur, ne serait-ce que pour l’espace d’une soirée.
« D’ailleurs, vous êtes libres de pouvoir me poser n’importe quelle interrogation. Je vous partagerais volontiers ce que vous désirez savoir sur ma personne. Je n’ai pratiquement rien à cacher. » Dit-elle d’un air très sincère.
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
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Info personnage
Race: Humain x Ange
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Bon
Rang: B
Visite de courtoisie
Feat. Cyradil Ariesvyra
Corvus trouvait tout de même cela dommage que son interlocutrice n’eût pas spécialement envie d’aller dans les extrêmes. Cela ne le dérangeait pas le moins du monde et, à vrai dire, le vampire avait subi une torture atroce qui lui faisait apprécier la douleur. Alors, il ne voyait aucun mal à se laisser couper un membre volontairement, surtout si cela pouvait servir à sa nouvelle amie. Mais, il était inutile de forcer la liche à faire des choses qu’elle n’eût pas forcément envie de faire, surtout que cela pût risquer fortement de fragiliser une amitié naissante. Il s’adressa donc naturellement de manière humble à la liche pour lui répondre.
« Très bien, faites donc ce que vous voulez avec mon corps, tant que cela peut vous aider et vous apporter davantage de documentation sur vos recherches. Ce serait un honneur pour moi que de vous aider à acquérir de plus amples connaissances, cher Cyradil. Nous pourrons éventuellement nous revoir dans un cadre plus professionnel si vous le désirez. Pourquoi pas dans l’un des laboratoires de la FMR ? Enfin, pour cela, je vous laisserai décider, pour la simple et bonne raison que cela est dans votre domaine. » rétorqua-t-il, simplement, et en souriant.
Vinrent ensuite les explications concernant les motifs que la liche portait sur son corps. Elle avait d’ailleurs eu la gentillesse de montrer une partie de ses fameux tatouages que la liche arborait sur le haut de son corps. Le vampire les regarda avec une attention toute particulière, décortiquant chacun de ces fabuleux dessins représentant une parfaite alternative aux parchemins.
« C’est tout à fait fascinant, Cyradil, très honnêtement. Déjà, c’est vraiment magnifique et en pleine harmonie avec votre corps, et je trouve cela remarquable. Ensuite, votre idée est excellente, fusionnée des parchemins avec votre corps, cela relève du génie. Je serais très certainement curieux de les voir s’illuminer lorsque vous utilisez votre magie et, j’espère sincèrement que cela arrivera. Je ne vais pas vous embêter avec des questions pour le moment concernant ces motifs, je pense que cela sera plus utile d’y dédier une partie d’une prochaine journée, ne pensez-vous pas ? » demanda-t-il, relevant sa tête pour plonger son regard sur la liche, souriant.
Ensuite, la liche se mit à jouer du piano et apparemment, c’était sa mère qui lui avait appris. Hélas, le Cœur n’eut jamais l’occasion de rencontrer la génitrice de dame Ariesvyra. Le vampire s’installa sur un fauteuil, proche de la liche. Il écoutait, tranquillement, fermant les yeux pour concentrer son sens de l’ouïe sur les magnifiques notes que jouaient Cyradil. La mélodie était harmonieuse, elle était parfaitement ficelée, et jouée avec beaucoup de finesse. Le Cœur savait apprécier ce genre de bonne musique, et Cyradil rendait cet instant magique pour Corvus, qui n’avait pas connu grand nombre de personnes jouant de cet instrument majestueux.
« Je vois que vos parents ont tous deux eu un rôle très important dans votre vie et dans votre développement personnel. C’est très rare de nos jours, les rues ne sont plus sûres et la guerre fait des ravages. Cependant, je pense que vous avez bien fait de choisir la voie de la magie, avec une telle soif de connaissance, c’était le meilleur choix à faire, croyez-moi. Et, vous être un mage extrêmement puissant, il n’y a aucun doute là-dessus, peut-être même la plus puissante de tout le Reike. » annonça-t-il, puis, en disant cela, Corvus pensait qu’elle serait la candidate parfaite pour devenir l’Archimage du Reike.
Le vampire écoutait toujours attentivement les paroles de la liche, venant à en oublier tout le reste. En l’instant, il était pendu aux lèvres de son interlocutrice. Des questions, il en avait à poser, c’était certain. Et, il allait essayer de ne pas être trop direct dans ces questions, même si elle affirmait n’avoir quasiment rien à cacher, il ne voulait pas non plus la mettre mal à l’aise. Enfin, il plongea son regard écarlate sur la liche, qui était assise devant le prestigieux instrument, puis, il prit la parole.
« Dites-moi Cyradil, n’avez-vous jamais eu de sentiment pour une quelconque personne ? Je vous demande cela parce que, ayant moi-même eu de profonds sentiments pour ma femme, Edelgard. » annonça-t-il, se tournant en direction de son tableau, puis en indiquant d’un geste de la main le portrait de sa famille d’antan. « Enfin, ce que je veux dire, c’est que je sais à quel point cela peut être difficile de perdre un être cher, et vous, vous m’avez l’air tellement heureuse, que je me demandais si vous aviez déjà éprouvé un quelconque sentiment profond pour autrui, sans compter les personnes de votre famille. » continua-t-il, un peu maladroitement, il espérait juste ne pas mettre Cyradil mal à l’aise avec sa question.
CENDRES« Très bien, faites donc ce que vous voulez avec mon corps, tant que cela peut vous aider et vous apporter davantage de documentation sur vos recherches. Ce serait un honneur pour moi que de vous aider à acquérir de plus amples connaissances, cher Cyradil. Nous pourrons éventuellement nous revoir dans un cadre plus professionnel si vous le désirez. Pourquoi pas dans l’un des laboratoires de la FMR ? Enfin, pour cela, je vous laisserai décider, pour la simple et bonne raison que cela est dans votre domaine. » rétorqua-t-il, simplement, et en souriant.
Vinrent ensuite les explications concernant les motifs que la liche portait sur son corps. Elle avait d’ailleurs eu la gentillesse de montrer une partie de ses fameux tatouages que la liche arborait sur le haut de son corps. Le vampire les regarda avec une attention toute particulière, décortiquant chacun de ces fabuleux dessins représentant une parfaite alternative aux parchemins.
« C’est tout à fait fascinant, Cyradil, très honnêtement. Déjà, c’est vraiment magnifique et en pleine harmonie avec votre corps, et je trouve cela remarquable. Ensuite, votre idée est excellente, fusionnée des parchemins avec votre corps, cela relève du génie. Je serais très certainement curieux de les voir s’illuminer lorsque vous utilisez votre magie et, j’espère sincèrement que cela arrivera. Je ne vais pas vous embêter avec des questions pour le moment concernant ces motifs, je pense que cela sera plus utile d’y dédier une partie d’une prochaine journée, ne pensez-vous pas ? » demanda-t-il, relevant sa tête pour plonger son regard sur la liche, souriant.
Ensuite, la liche se mit à jouer du piano et apparemment, c’était sa mère qui lui avait appris. Hélas, le Cœur n’eut jamais l’occasion de rencontrer la génitrice de dame Ariesvyra. Le vampire s’installa sur un fauteuil, proche de la liche. Il écoutait, tranquillement, fermant les yeux pour concentrer son sens de l’ouïe sur les magnifiques notes que jouaient Cyradil. La mélodie était harmonieuse, elle était parfaitement ficelée, et jouée avec beaucoup de finesse. Le Cœur savait apprécier ce genre de bonne musique, et Cyradil rendait cet instant magique pour Corvus, qui n’avait pas connu grand nombre de personnes jouant de cet instrument majestueux.
« Je vois que vos parents ont tous deux eu un rôle très important dans votre vie et dans votre développement personnel. C’est très rare de nos jours, les rues ne sont plus sûres et la guerre fait des ravages. Cependant, je pense que vous avez bien fait de choisir la voie de la magie, avec une telle soif de connaissance, c’était le meilleur choix à faire, croyez-moi. Et, vous être un mage extrêmement puissant, il n’y a aucun doute là-dessus, peut-être même la plus puissante de tout le Reike. » annonça-t-il, puis, en disant cela, Corvus pensait qu’elle serait la candidate parfaite pour devenir l’Archimage du Reike.
Le vampire écoutait toujours attentivement les paroles de la liche, venant à en oublier tout le reste. En l’instant, il était pendu aux lèvres de son interlocutrice. Des questions, il en avait à poser, c’était certain. Et, il allait essayer de ne pas être trop direct dans ces questions, même si elle affirmait n’avoir quasiment rien à cacher, il ne voulait pas non plus la mettre mal à l’aise. Enfin, il plongea son regard écarlate sur la liche, qui était assise devant le prestigieux instrument, puis, il prit la parole.
« Dites-moi Cyradil, n’avez-vous jamais eu de sentiment pour une quelconque personne ? Je vous demande cela parce que, ayant moi-même eu de profonds sentiments pour ma femme, Edelgard. » annonça-t-il, se tournant en direction de son tableau, puis en indiquant d’un geste de la main le portrait de sa famille d’antan. « Enfin, ce que je veux dire, c’est que je sais à quel point cela peut être difficile de perdre un être cher, et vous, vous m’avez l’air tellement heureuse, que je me demandais si vous aviez déjà éprouvé un quelconque sentiment profond pour autrui, sans compter les personnes de votre famille. » continua-t-il, un peu maladroitement, il espérait juste ne pas mettre Cyradil mal à l’aise avec sa question.
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Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Beaucoup voyaient la science comme un amalgame d’expériences sordides mais ce n’était pas la vision de la jeune blonde qui avait un aspect beaucoup moins « sanglant » de la question. Si ce n’était pas nécessaire, il était inutile de recourir à des méthodes extrêmes. Durant sa vie, la liche avait beaucoup prêté attention à son développement personnel en terme de magies acquises et sans doute pas assez pour les autres. Outre sa propre quête, Cyradil voulait surtout prendre le temps de comprendre certaines particularités concernant les gens aptes à utiliser la mana. Elle se demandait par exemple, pourquoi certains étaient capables de donner des formes extraordinaires à celles-ci en la manipulant de manière à former de puissants sorts élémentaires tandis que d’autre l’utilisaient de manière beaucoup plus subtile et beaucoup moins spectaculaire comme le renforcement corporel par exemple.
« Oui, ce serait le plus logique. Vous connaissez le chemin de ma forge donc il suffit de venir me voir quand vous aurez du temps libre et on fixera un moment pour organiser notre rendez-vous. Avec votre consentement, je ferais part des résultats de ces recherches à mes supérieurs et cela nous aidera sans doute un peu plus à comprendre le mécanisme derrière l’utilisation que tout un chacun fait de la mana. Concernant mes motifs, je pense qu’il serait en effet judicieux de laisser le sujet pour ce même rendez-vous. Je vous exposerai volontiers le reste de mes motifs ainsi que les hypothèses que je me fais de leur fonctionnement. Disons que cela sera une façon pour moi de vous rendre la pareille pour vous remercier de votre collaboration. » Appuya-t-elle avec un sourire. « Cela dit, j’ai essayé de les reproduire sur autrui mais sans grand succès. En tout cas, dans l’état actuel de mes connaissances, une telle précision est impossible à réitérer. Peut-être pour une bonne raison, qui sait ? »
Aussi grande qu’était la soif de connaissances de Cyradil, la forgeronne devait reconnaitre qu’elle s’était habituée à arborer ses étranges motifs. Cela la rendait quelque peu unique et elle appréciait ce sentiment. Comprenant que cela faisait partie d’elle et qu’ils contenaient des fragments de sa mémoire perdue, elle en était venue à les admirer. Elle appréciait les compliments de Corvus même si elle trouvait qu’il exagérait sans doute un peu. Au sens strict du terme, la jeune blonde était sans doute l’une des magiciennes les plus douées puisqu’elle pouvait, de par son expérience, tirer le meilleur parti des sorts qu’elle avait à sa disposition. Cependant, elle savait également qu’il y avait bien des manières d’utiliser la magie et les plus éminents soldats du royaumes la balayeraient sans effort s’ils le souhaitaient dans une confrontation pure et directe. La jeune blonde décida de ne pas relever ce point et se contenta simplement d’accepter les éloges en souriant.
Le Cœur semblait d’ailleurs apprécier sa mélodie et cette dernière le mena tout naturellement à questionner la liche sur ses relations. Elle s’arrêta alors de jouer et se tourna pour lui faire face, toujours avec un sourire radieux. Lorsqu’on regardait Cyradil, l’on avait l’impression qu’aucun incident ne pouvait réellement affecter la joie et la bonne humeur qu’elle dégageait. Et pour cause, la jeune liche avait tellement de bons souvenirs dans sa précédente vie que ces derniers occultaient aisément les quelques déboires qu’elle avait subis. Si Cyradil n’avait aucun mal à parler de l’amour, c’est surtout le fait qu’elle soit vraiment très peu expérimentée dans le domaine. La jeune blonde avait également un sens moral très particulier sur la question et, même après plus d’un siècle d’existence, ses convictions n’avaient absolument pas changé. Cela lui était arrivé de débattre sur ce sujet avec bons nombres de personnes et si ces dernières avaient toujours pratiquement le même avis (du moins pour les humains) qu’elle respectait, la liche n’y avait jamais adhéré.
« Je ne saurais pas trop vous répondre, je ne suis jamais tombée amoureuse pour être honnête. Je passais beaucoup de temps à étudier que je n’ai pas vu le temps courir. Je crois que je n’ai jamais prêté la moindre attention aux prétendants qui venaient me voir. Pour moi, il n’y avait que les arcanes magiques qui m’intéressaient. Jusqu’au point où je n’ai rien fait d’autre de ma précédente vie. Enfin, j’exagère un peu mais c’était ma principale occupation. Au bout de ma vie, j’ai été pris par certains regrets. Ceux de ne pas avoir su profiter du présent. C’est l’une des raisons qui m’a poussée à devenir une liche. Pour être honnête, j’ai une conception de l’amour plutôt romantique. Disons que le côté impulsif ou charnel ne m’intéresse pas vraiment et je dois vous avouer que je n’ai jamais connu le plaisir de la chair. D’ailleurs, je crois que si je devais tomber amoureuse, j’aimerais bâtir quelque chose de solide…de plus durable…de plus…ennuyant ? » Demanda-t-elle.
Cyradil était très sincère sur la question et son regard ne laissait aucun doute sur le fait qu’elle racontait la stricte vérité. Elle avait de très solides convictions sur la question et il était impossible de l’en détourner. A choisir, la liche aurait préféré vivre une vie relationnelle à l’instar de son père.
« Théobald, mon père. Il n’a connu que ma mère comme seule femme et est rester avec cette dernière jusqu’à son dernier souffle. Si vous ne l’avez pas rencontrée c’est que ma naissance lui a causé des séquelles qui ont rendu sa santé fragile. Fort heureusement, cela n’eut aucun impact sur sa longévité mais elle n’a plus jamais pu enfanter malgré les meilleurs soins de l’Empire. Comme tout paternel, Théobald souhaitait une descendance mâle pour hériter de sa forge. Même ma mère lui donna sa bénédiction pour qu’il prenne une autre femme afin que cette dernière lui donne les enfants qu’il désirait. Pourtant, son amour pour ma mère était inconditionnel et il ne put se résoudre à aimer une autre femme. Malgré l’absence d’héritier, je pus vous assurer qu’il s’est éteint en étant persuadé qu’il avait fait le bon choix. Et avec le recul, je pense que j’aurais fait exactement la même chose. »
Un sentiment de nostalgie envahit la liche qui se remémora de ces agréables moments passés au côté de son père. Si elle était très heureuse actuellement, la forgeronne ne refuserait pas de pouvoir revenir en arrière pour pouvoir revivre ces souvenirs. A contrario, elle se contenta simplement de les exposer à Corvus qui comprendrait sûrement pourquoi l’idéologie de Cyradil concernant l’amour était ainsi.
« Je préférerais attendre l’âme sœur durant plusieurs décennies plutôt que de me laisser aller à une idylle passagère. Vous savez Corvus, en qualité de magicienne, je suis de nature curieuse mais il y a des sujets pour lesquels je n’en ressens aucune. Le plaisir de la chair en fait partie. » Conclut-elle sur un ton assuré.
« Oui, ce serait le plus logique. Vous connaissez le chemin de ma forge donc il suffit de venir me voir quand vous aurez du temps libre et on fixera un moment pour organiser notre rendez-vous. Avec votre consentement, je ferais part des résultats de ces recherches à mes supérieurs et cela nous aidera sans doute un peu plus à comprendre le mécanisme derrière l’utilisation que tout un chacun fait de la mana. Concernant mes motifs, je pense qu’il serait en effet judicieux de laisser le sujet pour ce même rendez-vous. Je vous exposerai volontiers le reste de mes motifs ainsi que les hypothèses que je me fais de leur fonctionnement. Disons que cela sera une façon pour moi de vous rendre la pareille pour vous remercier de votre collaboration. » Appuya-t-elle avec un sourire. « Cela dit, j’ai essayé de les reproduire sur autrui mais sans grand succès. En tout cas, dans l’état actuel de mes connaissances, une telle précision est impossible à réitérer. Peut-être pour une bonne raison, qui sait ? »
Aussi grande qu’était la soif de connaissances de Cyradil, la forgeronne devait reconnaitre qu’elle s’était habituée à arborer ses étranges motifs. Cela la rendait quelque peu unique et elle appréciait ce sentiment. Comprenant que cela faisait partie d’elle et qu’ils contenaient des fragments de sa mémoire perdue, elle en était venue à les admirer. Elle appréciait les compliments de Corvus même si elle trouvait qu’il exagérait sans doute un peu. Au sens strict du terme, la jeune blonde était sans doute l’une des magiciennes les plus douées puisqu’elle pouvait, de par son expérience, tirer le meilleur parti des sorts qu’elle avait à sa disposition. Cependant, elle savait également qu’il y avait bien des manières d’utiliser la magie et les plus éminents soldats du royaumes la balayeraient sans effort s’ils le souhaitaient dans une confrontation pure et directe. La jeune blonde décida de ne pas relever ce point et se contenta simplement d’accepter les éloges en souriant.
Le Cœur semblait d’ailleurs apprécier sa mélodie et cette dernière le mena tout naturellement à questionner la liche sur ses relations. Elle s’arrêta alors de jouer et se tourna pour lui faire face, toujours avec un sourire radieux. Lorsqu’on regardait Cyradil, l’on avait l’impression qu’aucun incident ne pouvait réellement affecter la joie et la bonne humeur qu’elle dégageait. Et pour cause, la jeune liche avait tellement de bons souvenirs dans sa précédente vie que ces derniers occultaient aisément les quelques déboires qu’elle avait subis. Si Cyradil n’avait aucun mal à parler de l’amour, c’est surtout le fait qu’elle soit vraiment très peu expérimentée dans le domaine. La jeune blonde avait également un sens moral très particulier sur la question et, même après plus d’un siècle d’existence, ses convictions n’avaient absolument pas changé. Cela lui était arrivé de débattre sur ce sujet avec bons nombres de personnes et si ces dernières avaient toujours pratiquement le même avis (du moins pour les humains) qu’elle respectait, la liche n’y avait jamais adhéré.
« Je ne saurais pas trop vous répondre, je ne suis jamais tombée amoureuse pour être honnête. Je passais beaucoup de temps à étudier que je n’ai pas vu le temps courir. Je crois que je n’ai jamais prêté la moindre attention aux prétendants qui venaient me voir. Pour moi, il n’y avait que les arcanes magiques qui m’intéressaient. Jusqu’au point où je n’ai rien fait d’autre de ma précédente vie. Enfin, j’exagère un peu mais c’était ma principale occupation. Au bout de ma vie, j’ai été pris par certains regrets. Ceux de ne pas avoir su profiter du présent. C’est l’une des raisons qui m’a poussée à devenir une liche. Pour être honnête, j’ai une conception de l’amour plutôt romantique. Disons que le côté impulsif ou charnel ne m’intéresse pas vraiment et je dois vous avouer que je n’ai jamais connu le plaisir de la chair. D’ailleurs, je crois que si je devais tomber amoureuse, j’aimerais bâtir quelque chose de solide…de plus durable…de plus…ennuyant ? » Demanda-t-elle.
Cyradil était très sincère sur la question et son regard ne laissait aucun doute sur le fait qu’elle racontait la stricte vérité. Elle avait de très solides convictions sur la question et il était impossible de l’en détourner. A choisir, la liche aurait préféré vivre une vie relationnelle à l’instar de son père.
« Théobald, mon père. Il n’a connu que ma mère comme seule femme et est rester avec cette dernière jusqu’à son dernier souffle. Si vous ne l’avez pas rencontrée c’est que ma naissance lui a causé des séquelles qui ont rendu sa santé fragile. Fort heureusement, cela n’eut aucun impact sur sa longévité mais elle n’a plus jamais pu enfanter malgré les meilleurs soins de l’Empire. Comme tout paternel, Théobald souhaitait une descendance mâle pour hériter de sa forge. Même ma mère lui donna sa bénédiction pour qu’il prenne une autre femme afin que cette dernière lui donne les enfants qu’il désirait. Pourtant, son amour pour ma mère était inconditionnel et il ne put se résoudre à aimer une autre femme. Malgré l’absence d’héritier, je pus vous assurer qu’il s’est éteint en étant persuadé qu’il avait fait le bon choix. Et avec le recul, je pense que j’aurais fait exactement la même chose. »
Un sentiment de nostalgie envahit la liche qui se remémora de ces agréables moments passés au côté de son père. Si elle était très heureuse actuellement, la forgeronne ne refuserait pas de pouvoir revenir en arrière pour pouvoir revivre ces souvenirs. A contrario, elle se contenta simplement de les exposer à Corvus qui comprendrait sûrement pourquoi l’idéologie de Cyradil concernant l’amour était ainsi.
« Je préférerais attendre l’âme sœur durant plusieurs décennies plutôt que de me laisser aller à une idylle passagère. Vous savez Corvus, en qualité de magicienne, je suis de nature curieuse mais il y a des sujets pour lesquels je n’en ressens aucune. Le plaisir de la chair en fait partie. » Conclut-elle sur un ton assuré.
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
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Visite de courtoisie
Feat. Cyradil Ariesvyra
Il était évident que Corvus laisserait volontiers la liche apporter les résultats de ses analyses à ses supérieurs. Après tout, le Cœur n’avait rien à cacher sur son sang, il était un vampire et il en était fier. Il sourit légèrement aux paroles de son interlocutrice sur le fait de pouvoir observer la totalité de ses runes, il aimait beaucoup admirer le corps des femmes, c’était de l’art pour lui, simplement, un art qu’il admirait. D’autant plus lorsque les corps possèdent des dessins significatifs. Le regard du cœur, qui souriait à l’entente des paroles de la blonde, se porta sur son interlocutrice aux yeux glacials.
« Très bien dame Cyradil, je passerai à la forge dans les prochaines semaines et, avec un grand plaisir. Je vous apporterai certainement de la lecture en guise de cadeau, de quoi remplir votre bibliothèque. Bien évidemment, vous avez mon consentement pour transmettre la totalité des informations que vous aurez obtenues grâce à vos expériences sur ma personne. Je suis déjà ravi à l’idée de vous aider dans votre quête de connaissances. » annonça-t-il, tout sourire, marquant une première pause.
« Concernant vos tatouages runiques, je serai également ravie d’en voir davantage. D’autant plus que vous m’avez l’air d’avoir un beau corps. Et, j’imagine que toutes vos runes ne font que l’embellir, d’une certaine façon. Même si la beauté est totalement suggestive, j’apprécie les corps de femmes possédant des tatouages, faisant ressortir davantage leur personnalité. Enfin, ce n’est que mon point de vue, évidemment. » continua-t-il, fermant les yeux et portant sa main sous son menton, prenant une mine réfléchie.
« Enfin, si vous ne parvenez pas à reproduire ces runes sur autrui, c’est que cela a certainement un rapport avec votre sang ou votre magie. Y avez-vous pensé ? Vous avez momentanément perdu la vie, ce qui a forcément influé sur votre sang. Donc, peut-être que la capacité de ces runes à vous fournir de la magie est grandement influé par votre sang, ce qui expliquerait la perte de vos pouvoirs. Ce n’est qu’une théorie bien évidemment, mais, je pense que cela peut être grandement lié. » conclut-il, réouvrant les yeux et souriant.
Il trouvait cela étrange que la liche n’eut jamais de sentiment amoureux pour qui que ce soit. Même si le Cœur avait du mal à en éprouver, cela lui était déjà arrivé deux fois d’une puissante manière durant sa vie. Sa femme, Edelgard Hrym et une autre femme qui avait déjà une union avec un bourge de Kyouji. La relation était plus discrète et donc, plus excitante. Cependant, il put tout de même comprendre la liche, qui était beaucoup plus occupée par ses études et ses livres que par les hommes. Il fut également surpris que son interlocutrice n’eût jamais connu le plaisir de la chair. Elle était tout le contraire de Corvus qui lui, était un véritable chasseur, à l’image d’un vampire, après tout.
« Je comprends tout à fait votre point de vue concernant le sentiment amoureux. Pour tout vous dire, je ne l’ai ressenti réellement que deux fois dans ma vie, et je suis persuadé que l’occasion de le ressentir une troisième fois se présentera bientôt. Et puis, je peux également comprendre que vous ne soyez pas plus attirée que cela par le plaisir charnel, même si, pour ma part, j’ai une forte attirance pour cela. Après, je ne pense pas que ce que vous recherchez se relève de l’ennui, Cyradil. Si l’on est avec la bonne personne, l’ennui n’existe pas, même s’il n’y a pas de relation charnelle ou autre. L’important, c’est d’être avec la bonne personne. Cependant, nos situations d’immortel nous limitent fortement dans nos choix, si nous ne voulons pas avoir le cœur brisé par la perte d’un être cher et croyez-moi, je ne connais que trop bien ce sentiment. » rétorqua-t-il à la liche.
Effectivement, Corvus n’avait jamais eu la chance de rencontrer la mère de la liche, qui était sans l’ombre d’un doute une femme forte appréciable, si l’on en croyait les descriptions de Cyradil. Théobald était un homme respectable, refuser de faire l’acte de chair alors même que sa propre femme lui accordait sa bénédiction. Corvus lui, n’aurait pas hésité une seule seconde pour aller sauter la première venue. Enfin, après une noble courtoisie, évidemment. Il n’était pas non plus un chien de talus, il savait se tenir. Il était aussi fidèle, naturellement. Puis, la liche lui expliqua qu’elle préférait attendre l’âme sœur, avait-elle raison ? Certainement, elle avait tout le temps possible et imaginable devant elle.
« Je vous comprends tout à fait Cyradil, même si je ne fonctionne pas comme vous, comme vous pouvez le comprendre. Peut-être verrez-vous votre âme sœur à ma prochaine réception, à laquelle vous êtes bien évidemment invitée, ma chère. Dans les mois à venir, j’invite les nobles ici-même. » puis il se leva, allant en direction de la petite bibliothèque, invitant la liche à le suivre. « Venez donc choisir l’une des œuvres et gardez-là pour vous. »
CENDRES« Très bien dame Cyradil, je passerai à la forge dans les prochaines semaines et, avec un grand plaisir. Je vous apporterai certainement de la lecture en guise de cadeau, de quoi remplir votre bibliothèque. Bien évidemment, vous avez mon consentement pour transmettre la totalité des informations que vous aurez obtenues grâce à vos expériences sur ma personne. Je suis déjà ravi à l’idée de vous aider dans votre quête de connaissances. » annonça-t-il, tout sourire, marquant une première pause.
« Concernant vos tatouages runiques, je serai également ravie d’en voir davantage. D’autant plus que vous m’avez l’air d’avoir un beau corps. Et, j’imagine que toutes vos runes ne font que l’embellir, d’une certaine façon. Même si la beauté est totalement suggestive, j’apprécie les corps de femmes possédant des tatouages, faisant ressortir davantage leur personnalité. Enfin, ce n’est que mon point de vue, évidemment. » continua-t-il, fermant les yeux et portant sa main sous son menton, prenant une mine réfléchie.
« Enfin, si vous ne parvenez pas à reproduire ces runes sur autrui, c’est que cela a certainement un rapport avec votre sang ou votre magie. Y avez-vous pensé ? Vous avez momentanément perdu la vie, ce qui a forcément influé sur votre sang. Donc, peut-être que la capacité de ces runes à vous fournir de la magie est grandement influé par votre sang, ce qui expliquerait la perte de vos pouvoirs. Ce n’est qu’une théorie bien évidemment, mais, je pense que cela peut être grandement lié. » conclut-il, réouvrant les yeux et souriant.
Il trouvait cela étrange que la liche n’eut jamais de sentiment amoureux pour qui que ce soit. Même si le Cœur avait du mal à en éprouver, cela lui était déjà arrivé deux fois d’une puissante manière durant sa vie. Sa femme, Edelgard Hrym et une autre femme qui avait déjà une union avec un bourge de Kyouji. La relation était plus discrète et donc, plus excitante. Cependant, il put tout de même comprendre la liche, qui était beaucoup plus occupée par ses études et ses livres que par les hommes. Il fut également surpris que son interlocutrice n’eût jamais connu le plaisir de la chair. Elle était tout le contraire de Corvus qui lui, était un véritable chasseur, à l’image d’un vampire, après tout.
« Je comprends tout à fait votre point de vue concernant le sentiment amoureux. Pour tout vous dire, je ne l’ai ressenti réellement que deux fois dans ma vie, et je suis persuadé que l’occasion de le ressentir une troisième fois se présentera bientôt. Et puis, je peux également comprendre que vous ne soyez pas plus attirée que cela par le plaisir charnel, même si, pour ma part, j’ai une forte attirance pour cela. Après, je ne pense pas que ce que vous recherchez se relève de l’ennui, Cyradil. Si l’on est avec la bonne personne, l’ennui n’existe pas, même s’il n’y a pas de relation charnelle ou autre. L’important, c’est d’être avec la bonne personne. Cependant, nos situations d’immortel nous limitent fortement dans nos choix, si nous ne voulons pas avoir le cœur brisé par la perte d’un être cher et croyez-moi, je ne connais que trop bien ce sentiment. » rétorqua-t-il à la liche.
Effectivement, Corvus n’avait jamais eu la chance de rencontrer la mère de la liche, qui était sans l’ombre d’un doute une femme forte appréciable, si l’on en croyait les descriptions de Cyradil. Théobald était un homme respectable, refuser de faire l’acte de chair alors même que sa propre femme lui accordait sa bénédiction. Corvus lui, n’aurait pas hésité une seule seconde pour aller sauter la première venue. Enfin, après une noble courtoisie, évidemment. Il n’était pas non plus un chien de talus, il savait se tenir. Il était aussi fidèle, naturellement. Puis, la liche lui expliqua qu’elle préférait attendre l’âme sœur, avait-elle raison ? Certainement, elle avait tout le temps possible et imaginable devant elle.
« Je vous comprends tout à fait Cyradil, même si je ne fonctionne pas comme vous, comme vous pouvez le comprendre. Peut-être verrez-vous votre âme sœur à ma prochaine réception, à laquelle vous êtes bien évidemment invitée, ma chère. Dans les mois à venir, j’invite les nobles ici-même. » puis il se leva, allant en direction de la petite bibliothèque, invitant la liche à le suivre. « Venez donc choisir l’une des œuvres et gardez-là pour vous. »
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Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Le rendez-vous était donc conclu. Cyradil se devait donc de se rappeler de dégager un moment pour pouvoir revoir le cœur. D’un sourire satisfait, elle reçut volontiers ses compliments, apprenant qu’il appréciait les femmes arborant de tels motifs. Nul doute que le vampire était un vrai tombeur, que ce soit par sa nature propre à sa race ou à son charisme naturel même si la liche n’y était pas spécialement sensible. Était-ce parce qu’ils étaient tous les deux des morts-vivants ? Sans doute mais même de son vivant, la magicienne était difficilement charmée. Néanmoins, elle avait du respect pour son interlocuteur et le visage de la liche sembla s’illuminer lorsqu’il émit une suggestion sur ses tatouages.
« Oh ? Et bien…je vous avoue que je me suis exclusivement axée sur l’aspect magique de mes runes mais je n’ai jamais essayé d’établir un quelconque lien avec mon sang. C’est d’ailleurs quelque chose qui m’avait intrigué. Cette capacité à pouvoir toujours saigner. Votre idée est brillante, Corvus, vous auriez pu faire un excellent Esprit si l’on pouvait cumuler les mandats dans l’Empire ! » Affirma-t-elle en plaisantant. « C’est noté. Je réaliserais quelques analyses et peut-être que j’y découvrirais quelque chose ? D’ailleurs, l’on pourrait profiter de votre visite pour que je puisse en faire quelques-unes en votre présence. En tant que vampire et avec l’affinité que vous avez avec ce précieux liquide, vous verriez des choses que je ne pourrais pas remarquer ? » Suggéra-t-elle.
Comme attendu, Corvus avait une vision assez classique sur la dernière question qu’il lui avait posée. Après tout, il s’agissait d’un ancien humain et Cyradil était tout à fait compréhensive à l’idée qu’il ne partageait pas ses opinions. Néanmoins, le Cœur se montra respectueux et trouva louable la façon dont Cyradil s’était préservée. C’était tout ce que la liche demandait. Que l’on respecte ses opinions. Néanmoins, Corvus avait raison dans le sens où il n’était pas évident d’entamer une relation avec quelqu’un dont on est sûr qu’il finira par mourir alors que l’on est condamné à l’immortalité. Pour l’instant, ce n’était jamais arrivé à la liche mais si elle devait tomber amoureuse un jour, elle devrait se préparer à cette éventualité. Toutefois, elle savait qu’il existait des moyens pour étendre sa vie au-delà d’un certain seuil, voire même accéder à l’immortalité sans devoir nécessairement passer par la mort-vivance. Malheureusement, le prix de ces élixirs étaient tellement exorbitant et leurs ingrédients tellement rares qu’il était difficile d’en concevoir ne serait-ce qu’une fiole. Avec son intelligence et son ingéniosité, Cyradil pourrait éventuellement en concocter mais c’est surtout sa morale qui l’en empêchait. Il y avait déjà suffisamment d’immortels comme cela.
« Merci pour vos conseils Corvus, je tâcherais d’y penser quand j’aurais trouvé l’élu(e) de mon cœur. Je serais bien évidemment ravie de participer à votre prochaine réception. »
La liche se leva ensuite et le suivit dans la bibliothèque. Sa main parcourut une étagère et son dévolu se jeta sur un livre concernant la cosmologie. On y racontait l’histoire de la création du Sekai, ou du moins, une des possibilités. Certains mettaient à l’honneur les Titans tandis que d’autres évoquaient des causes inconnues. C’était toujours fascinant de remonter aussi loin dans le temps et de réaliser qu’à l’échelle des temps cosmologiques, nous ne sommes qu’une parenthèse dans l’histoire. Encore l’une des raisons qui poussaient la liche à vouloir vivre éternellement. Combien de temps pourra-t-elle survivre et s’émerveiller devant le monde changeant. Pouvoir y assister de ses propres yeux était une aubaine et elle était extrêmement satisfaite de sa vie actuelle et des accomplissements qu’elle avait réalisés jusqu’ici.
« Vous vous êtes déjà demandé d’où nous venons ? Je trouve cela fascinant de me questionner sur nos origines. Je veux dire, les gens sont souvent coltinés à des problèmes bien terrestres et chaque nation se veut plus dominante que l’autre. L’on glorifie le Reike comme un puissant empire, ce qui, je l’avoue, est totalement vrai mais je vois bien au-delà de cela. Je me demande si celui-ci sera encore debout dans 10, 100 voire même 1000 ans ? Depuis longtemps, j’aime collectionner ce genre de récits. C’est vraiment plaisant de voir ce que chacun pense, de comparer les croyances et leur définition du monde. Bien sûr, je me concentre également sur les évènements actuels mais mon esprit ne peut s’empêcher de parfois se projeter. »
La liche saisit ensuite un autre livre dont le titre évoquait les royaumes elfiques anciens. Toujours aussi intéressant puisque ces derniers ont existé bien avant que les humains et autres créatures puissent former des civilisations. La jeune blonde pensait que l’empire devrait un jour financer une expédition pour explorer ces royaumes perdues en quête de savoirs qui pourraient apporter une avancée significative au Reike.
« Quand j’étais encore en pleine possession de mes pouvoirs, j’aurais sans doute pu occuper un siège en tant qu’érudit à Melorn. Mais j’étais trop occupée par mes propres recherches que j’ai sans doute manqué beaucoup d’opportunités de me hisser à une place importante. Mais je ne regrette pas mes choix car j’ai apporté mon aide à un nombre incalculable de gens grâce à mes connaissances et ma sagesse. Certains me sont éternellement reconnaissants tandis que d’autres travaillent toujours pour moi, que ce soit dans ma demeure ou la forge. Sans vouloir me congratuler, je pense qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui puissent renoncer au pouvoir et consacrer leur vie à se dévouer aux autres. Mais je ne suis pas mécontente. Je pense que si j’avais l’occasion de revenir en arrière, je ferais sans doute les mêmes choix. » Affirma-t-elle avec conviction.
Cyradil avait passé une très bonne soirée même si elle n’aurait jamais imaginée pareil dénouement sur une journée aussi banale. Elle avait certainement gagné un ami et peut-être même un confident de par sa nature. Corvus lui était sympathique, chaleureux et ils semblaient vouloir se vouer une confiance mutuelle malgré leur lien naissant. Pour la liche, il s’agissait donc de quelqu’un de précieux mais pas parce qu’il occupait une position importante. Non, le Cœur était sans doute quelqu’un qui parcourra un sacré bout de chemin à ses côtés et elle doute qu’elle trouvera quelqu’un qui puisse la comprendre aussi bien sur leurs natures respectives.
« En tout cas, je passe un merveilleux moment à vos côtés, mon très cher Corvus. Vous êtes un hôte remarquable. » Dit-elle, en toute sincérité.
« Oh ? Et bien…je vous avoue que je me suis exclusivement axée sur l’aspect magique de mes runes mais je n’ai jamais essayé d’établir un quelconque lien avec mon sang. C’est d’ailleurs quelque chose qui m’avait intrigué. Cette capacité à pouvoir toujours saigner. Votre idée est brillante, Corvus, vous auriez pu faire un excellent Esprit si l’on pouvait cumuler les mandats dans l’Empire ! » Affirma-t-elle en plaisantant. « C’est noté. Je réaliserais quelques analyses et peut-être que j’y découvrirais quelque chose ? D’ailleurs, l’on pourrait profiter de votre visite pour que je puisse en faire quelques-unes en votre présence. En tant que vampire et avec l’affinité que vous avez avec ce précieux liquide, vous verriez des choses que je ne pourrais pas remarquer ? » Suggéra-t-elle.
Comme attendu, Corvus avait une vision assez classique sur la dernière question qu’il lui avait posée. Après tout, il s’agissait d’un ancien humain et Cyradil était tout à fait compréhensive à l’idée qu’il ne partageait pas ses opinions. Néanmoins, le Cœur se montra respectueux et trouva louable la façon dont Cyradil s’était préservée. C’était tout ce que la liche demandait. Que l’on respecte ses opinions. Néanmoins, Corvus avait raison dans le sens où il n’était pas évident d’entamer une relation avec quelqu’un dont on est sûr qu’il finira par mourir alors que l’on est condamné à l’immortalité. Pour l’instant, ce n’était jamais arrivé à la liche mais si elle devait tomber amoureuse un jour, elle devrait se préparer à cette éventualité. Toutefois, elle savait qu’il existait des moyens pour étendre sa vie au-delà d’un certain seuil, voire même accéder à l’immortalité sans devoir nécessairement passer par la mort-vivance. Malheureusement, le prix de ces élixirs étaient tellement exorbitant et leurs ingrédients tellement rares qu’il était difficile d’en concevoir ne serait-ce qu’une fiole. Avec son intelligence et son ingéniosité, Cyradil pourrait éventuellement en concocter mais c’est surtout sa morale qui l’en empêchait. Il y avait déjà suffisamment d’immortels comme cela.
« Merci pour vos conseils Corvus, je tâcherais d’y penser quand j’aurais trouvé l’élu(e) de mon cœur. Je serais bien évidemment ravie de participer à votre prochaine réception. »
La liche se leva ensuite et le suivit dans la bibliothèque. Sa main parcourut une étagère et son dévolu se jeta sur un livre concernant la cosmologie. On y racontait l’histoire de la création du Sekai, ou du moins, une des possibilités. Certains mettaient à l’honneur les Titans tandis que d’autres évoquaient des causes inconnues. C’était toujours fascinant de remonter aussi loin dans le temps et de réaliser qu’à l’échelle des temps cosmologiques, nous ne sommes qu’une parenthèse dans l’histoire. Encore l’une des raisons qui poussaient la liche à vouloir vivre éternellement. Combien de temps pourra-t-elle survivre et s’émerveiller devant le monde changeant. Pouvoir y assister de ses propres yeux était une aubaine et elle était extrêmement satisfaite de sa vie actuelle et des accomplissements qu’elle avait réalisés jusqu’ici.
« Vous vous êtes déjà demandé d’où nous venons ? Je trouve cela fascinant de me questionner sur nos origines. Je veux dire, les gens sont souvent coltinés à des problèmes bien terrestres et chaque nation se veut plus dominante que l’autre. L’on glorifie le Reike comme un puissant empire, ce qui, je l’avoue, est totalement vrai mais je vois bien au-delà de cela. Je me demande si celui-ci sera encore debout dans 10, 100 voire même 1000 ans ? Depuis longtemps, j’aime collectionner ce genre de récits. C’est vraiment plaisant de voir ce que chacun pense, de comparer les croyances et leur définition du monde. Bien sûr, je me concentre également sur les évènements actuels mais mon esprit ne peut s’empêcher de parfois se projeter. »
La liche saisit ensuite un autre livre dont le titre évoquait les royaumes elfiques anciens. Toujours aussi intéressant puisque ces derniers ont existé bien avant que les humains et autres créatures puissent former des civilisations. La jeune blonde pensait que l’empire devrait un jour financer une expédition pour explorer ces royaumes perdues en quête de savoirs qui pourraient apporter une avancée significative au Reike.
« Quand j’étais encore en pleine possession de mes pouvoirs, j’aurais sans doute pu occuper un siège en tant qu’érudit à Melorn. Mais j’étais trop occupée par mes propres recherches que j’ai sans doute manqué beaucoup d’opportunités de me hisser à une place importante. Mais je ne regrette pas mes choix car j’ai apporté mon aide à un nombre incalculable de gens grâce à mes connaissances et ma sagesse. Certains me sont éternellement reconnaissants tandis que d’autres travaillent toujours pour moi, que ce soit dans ma demeure ou la forge. Sans vouloir me congratuler, je pense qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui puissent renoncer au pouvoir et consacrer leur vie à se dévouer aux autres. Mais je ne suis pas mécontente. Je pense que si j’avais l’occasion de revenir en arrière, je ferais sans doute les mêmes choix. » Affirma-t-elle avec conviction.
Cyradil avait passé une très bonne soirée même si elle n’aurait jamais imaginée pareil dénouement sur une journée aussi banale. Elle avait certainement gagné un ami et peut-être même un confident de par sa nature. Corvus lui était sympathique, chaleureux et ils semblaient vouloir se vouer une confiance mutuelle malgré leur lien naissant. Pour la liche, il s’agissait donc de quelqu’un de précieux mais pas parce qu’il occupait une position importante. Non, le Cœur était sans doute quelqu’un qui parcourra un sacré bout de chemin à ses côtés et elle doute qu’elle trouvera quelqu’un qui puisse la comprendre aussi bien sur leurs natures respectives.
« En tout cas, je passe un merveilleux moment à vos côtés, mon très cher Corvus. Vous êtes un hôte remarquable. » Dit-elle, en toute sincérité.
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Le fait que Cyradil trouvait l’idée du Cœur brillante, en ce qui concernait ses suppositions concernant les runes qu’elle arborait sur son corps, donnait un léger sourire à Corvus. Flatter l’égo d’un tel être, c’était totalement la chose à faire, puisqu’il en était fortement heureux. Enfin bon, il était naturellement égocentrique par moment, surtout devant une femme aussi séduisante que la liche. Elle était devenue sa nouvelle amie, une chance -ou pas- pour elle, puisque le Cœur ne comptait pas énormément de monde dans son cœur.
Et puis, il rit légèrement à la remarque de son interlocutrice. Il doutait fortement de ses capacités magiques, alors oui, il le savait, il ne ferait certainement pas un bon Esprit. Cyradil en revanche, serait excellente à ce poste. « Enfin, Cyradil. Vous et moi savons parfaitement que vous êtes la personne idéale pour occuper le poste de l’Esprit. Y avez-vous par ailleurs songé une seule seconde ? Enfin, je sais que ce n’est pas moi qui prends ce genre de décisions, mais si c’était le cas, vous siégeriez depuis bien longtemps dans le Conseil de la main. D’ailleurs, cela vous plairait d’occuper la prestigieuse place de l’Archimage du Reike ? » demanda-t-il, en toute sincérité. Il espérait que sa nouvelle amie pût un jour siéger au Conseil de la Main de l’empereur.
« Pourquoi pas oui, même si votre sang est différent des autres et qu’il ne m’attire nullement, je pense être capable de voir certains détails. Alors oui, je suis totalement d’accord pour vous épauler dans vos recherches, chère amie. Ainsi, je pourrais aussi observer votre manière de faire, ce qui très honnêtement, m’attire grandement. » continua-t-il, souriant légèrement, mais sincèrement à son interlocutrice. Effectivement, en plus d’être un vampire, il est capable de manipuler le sang à l’aide de sa magie. Un art très rare puisqu’à ce jour, il n’a rencontré qu’un seul être qui manipulait aussi l’hémomancie.
À la prochaine remarque de la liche, Corvus sourit simplement, heureux de pouvoir donner de bon conseil à son interlocutrice. Il était vrai que, savoir à l’avance que l’on pouvait survivre à un être cher, ce n’était en rien un plaisir. Même si Corvus serait prêt à rendre sa bien-aimée morte-vivante pour le simple plaisir de vivre l’éternité en sa compagnie. Enfin, il n’avait pas encore eu la chance de la rencontrer.
Les prunelles écarlates du vampire vinrent se poser sur son interlocutrice, prenant une mine réfléchie. « Très honnêtement, je ne me suis jamais posé la question. Mais, étant athée, il est vrai que je devrais y réfléchir sérieusement. Puisque, d’après les textes divins, enfin, d’après certains textes divins, nous ne sommes que la création d’êtres supérieurs. Mais, qu’en est-il réellement ? Je ne le sais franchement pas, mais il y a forcément une explication, cependant, je ne pense pas que nous soyons en mesure de le savoir, tant que le voyage dans le temps n’existe pas. » rit-il légèrement, mais se posant sérieusement cette question.
« Effectivement le Reike est un empire extrêmement puissant qui, comme vous le savez, a été bâti il y a 5000 ans par Tensai Draknys et sa femme. Mais, nous savons déjà que cette nation a traversé de nombreuses crises, comme celle d’il y a cinq ans. La fin de la dynastie Draknys. Alors peut-on considérer le Reike actuel comme celui qu’il a été pendant 5000 ans ? Je ne sais pas, pour moi, nous sommes dans une nouvelle ère, un nouveau Reike, qui, lui aussi, perdurera pendant des siècles et des siècles. À condition que les Titans ne rasent pas notre merveilleux pays. » ajouta-t-il.
« C’est vraiment dommage que vous n’ayez pas pu devenir une érudie de Melorn. Mais bon, au moins, vous avez pu apporter votre aide aux autres et cela, c’est respectable, Cyradil. Nul besoin d’occuper une place importante pour faire le bien. Et puis, je suis certain que vous obtiendrez une place de choix à l’avenir, une place qui vous permettra d’apporter une aide encore plus précieuse à votre entourage et au Reike. » rétorqua-t-il, souriant amplement.
« Je vous remercie Cyradil, je m’efforce d’être un hôte remarquable en la compagnie d’une personne remarquable. Enfin, voulez-vous que l’on descende à la salle à manger ? Elle se trouve juste en dessous. Mais si vous le désirez, nous pouvons encore rester ici, à regarder des livres et à discuter. Je passe un excellent moment en votre compagnie, croyez-moi, ma chère amie. » conclut-il, souriant une nouvelle fois. Décidément, le Cœur avait le sourire aux lèvres, ce qui était particulièrement rare venant de lui, mais visiblement, Cyradil n’était pas n’importe qui, pour qu’il fût capable de sourire autant.
CENDRESEt puis, il rit légèrement à la remarque de son interlocutrice. Il doutait fortement de ses capacités magiques, alors oui, il le savait, il ne ferait certainement pas un bon Esprit. Cyradil en revanche, serait excellente à ce poste. « Enfin, Cyradil. Vous et moi savons parfaitement que vous êtes la personne idéale pour occuper le poste de l’Esprit. Y avez-vous par ailleurs songé une seule seconde ? Enfin, je sais que ce n’est pas moi qui prends ce genre de décisions, mais si c’était le cas, vous siégeriez depuis bien longtemps dans le Conseil de la main. D’ailleurs, cela vous plairait d’occuper la prestigieuse place de l’Archimage du Reike ? » demanda-t-il, en toute sincérité. Il espérait que sa nouvelle amie pût un jour siéger au Conseil de la Main de l’empereur.
« Pourquoi pas oui, même si votre sang est différent des autres et qu’il ne m’attire nullement, je pense être capable de voir certains détails. Alors oui, je suis totalement d’accord pour vous épauler dans vos recherches, chère amie. Ainsi, je pourrais aussi observer votre manière de faire, ce qui très honnêtement, m’attire grandement. » continua-t-il, souriant légèrement, mais sincèrement à son interlocutrice. Effectivement, en plus d’être un vampire, il est capable de manipuler le sang à l’aide de sa magie. Un art très rare puisqu’à ce jour, il n’a rencontré qu’un seul être qui manipulait aussi l’hémomancie.
À la prochaine remarque de la liche, Corvus sourit simplement, heureux de pouvoir donner de bon conseil à son interlocutrice. Il était vrai que, savoir à l’avance que l’on pouvait survivre à un être cher, ce n’était en rien un plaisir. Même si Corvus serait prêt à rendre sa bien-aimée morte-vivante pour le simple plaisir de vivre l’éternité en sa compagnie. Enfin, il n’avait pas encore eu la chance de la rencontrer.
Les prunelles écarlates du vampire vinrent se poser sur son interlocutrice, prenant une mine réfléchie. « Très honnêtement, je ne me suis jamais posé la question. Mais, étant athée, il est vrai que je devrais y réfléchir sérieusement. Puisque, d’après les textes divins, enfin, d’après certains textes divins, nous ne sommes que la création d’êtres supérieurs. Mais, qu’en est-il réellement ? Je ne le sais franchement pas, mais il y a forcément une explication, cependant, je ne pense pas que nous soyons en mesure de le savoir, tant que le voyage dans le temps n’existe pas. » rit-il légèrement, mais se posant sérieusement cette question.
« Effectivement le Reike est un empire extrêmement puissant qui, comme vous le savez, a été bâti il y a 5000 ans par Tensai Draknys et sa femme. Mais, nous savons déjà que cette nation a traversé de nombreuses crises, comme celle d’il y a cinq ans. La fin de la dynastie Draknys. Alors peut-on considérer le Reike actuel comme celui qu’il a été pendant 5000 ans ? Je ne sais pas, pour moi, nous sommes dans une nouvelle ère, un nouveau Reike, qui, lui aussi, perdurera pendant des siècles et des siècles. À condition que les Titans ne rasent pas notre merveilleux pays. » ajouta-t-il.
« C’est vraiment dommage que vous n’ayez pas pu devenir une érudie de Melorn. Mais bon, au moins, vous avez pu apporter votre aide aux autres et cela, c’est respectable, Cyradil. Nul besoin d’occuper une place importante pour faire le bien. Et puis, je suis certain que vous obtiendrez une place de choix à l’avenir, une place qui vous permettra d’apporter une aide encore plus précieuse à votre entourage et au Reike. » rétorqua-t-il, souriant amplement.
« Je vous remercie Cyradil, je m’efforce d’être un hôte remarquable en la compagnie d’une personne remarquable. Enfin, voulez-vous que l’on descende à la salle à manger ? Elle se trouve juste en dessous. Mais si vous le désirez, nous pouvons encore rester ici, à regarder des livres et à discuter. Je passe un excellent moment en votre compagnie, croyez-moi, ma chère amie. » conclut-il, souriant une nouvelle fois. Décidément, le Cœur avait le sourire aux lèvres, ce qui était particulièrement rare venant de lui, mais visiblement, Cyradil n’était pas n’importe qui, pour qu’il fût capable de sourire autant.
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Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Cyradil se doutait bien des aspirations religieuses de son interlocuteur. Il n’était pas très croyant non plus mais semblait nourrir une certaine curiosité concernant l’avenir de l’Empire. C’est sûr que l’arrivée au pouvoir de Tensai a modifié beaucoup de choses au sein de la nation. Cyradil était néanmoins assez prudente sur ses affirmations. Personne ne lisait le futur et ne pouvait dire ce qu’il adviendra réellement du Reike plusieurs années dans le futur. Corvus compatissait aux opportunités ratées de la liche mais la jeune blonde ne semblait pas vraiment regretter ses actions passées. Si elle le voulait, elle aurait tout le temps de s’y repencher maintenant mais ce n’était pas tellement une priorité dans l’immédiat. Depuis sa réincarnation en liche, Cyradil appréciait simplement le fait de profiter de la vie et se complaisait dans un quotidien qui alliait travail et détente. Elle ria sincèrement à la réplique du Cœur concernant sa blague sur le fait de devenir Esprit et c’est tout naturellement qui lui retourna la question.
« A vrai dire, j’ai consacré ces dernières années à me concentrer sur le fait de récupérer mes pouvoirs. C’était assez difficile pour moi au début car je m’étais sentie dépossédée sans pour autant tomber dans une quelconque forme de dépression. Je m’étais même résolue à vivre une vie tranquille loin de tout tracas, continuant à entretenir les enseignements que mon père m’avait inculqués. Je ne m’étais pas tellement intéressée à la politique du Reike depuis et le temps d’avoir récupéré mes pouvoirs, tout avait changé. Je ne sais pas si je serais vraiment taillée pour le rôle mais je me serais bien essayée. Il y a sans doute de meilleurs magiciens que moi dans l’Empire pour être honnête. » Dit-elle humblement. « Surtout que j’attends surtout d’avoir une bonne raison d’aller au palais présenter ma candidature. Je ne me vois pas débarquer à l’improviste en déclarant que je souhaite devenir l’Esprit. Surtout qu’il n’y a pas eu d’annonce officielle disant qu’ils avaient besoin de quelqu’un au Conseil ? » Interrogea-t-elle.
Le temps viendra où tout ceci prendrait un sens à ses yeux. Cyradil pouvait se montrer très patiente. La jeune blonde avait déjà suffisamment à faire pour s’occuper en attendant, surtout que Corvus voulait bien l’épauler. Dans l’idéal, la jeune blonde aurait bien aimé se renforcer davantage avant d’occuper une telle fonction mais si l’on venait la voir avec cette idée, elle serait tout simplement sincère dans ses réponses. La liche n’était plus aussi puissante que jadis mais elle possédait toutes les connaissances arcaniques d’une vie passée à les approfondir. Dans un pays où elle savait ce savoir plutôt rare (de ce qu’elle en avait analysé, les reikois avaient surtout tendance d’utiliser leur mana de manière à renforcer leurs capacités physiques), Cyradil constituerait sans doute un apport non négligeable au sein de la main. Elle pourrait au moins tenter de maintenir le niveau magique du Reike suffisamment à flot pour ne pas se faire submerger par celui de la République. Elle le savait, pour s’y être rendue, que le Reike n’égalerait sans doute jamais ses voisins à ce niveau là ne serait-ce que par sa politique guerrière et expansionniste. Pour une érudite, elle trouvait cela assez dommage mais Cyradil était née au Reike et elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour participer à l’essor de son pays.
« Je suis très touchée de voir que j’ai votre soutien au moins. Si un jour, j’ai la chance de pouvoir siéger au Conseil, je serais ravie de vous savoir à mes côtés. » Confie-t-elle sincèrement.
Se voulant respectueuse, Cyradil accepta alors volontiers d’accompagner Corvus jusque dans la salle à manger. Celui-ci s’était sans doute donné du mal pour qu’on lui prépare un bon repas et il serait dommage de ne pas en profiter. La jeune blonde n’était d’ailleurs pas avare de compliments. Elle ne demandait pas en recevoir spécialement mais les acceptait volontiers lorsqu’on les lui faisait. Une fois installée, la jeune blonde attendit qu’on la serve. Pour éviter de tâcher sa belle robe blanche, la liche releva les manches de cette dernière pour éviter qu’ils ne se retrouvent malencontreusement dans un plat. Elle révéla ainsi un peu plus des étranges motifs qui ornaient son corps.
« Vous savez Corvus, je ne suis pas tellement intéressée par le pouvoir lui-même. Ce dernier n’ajouterait aucune plus-value à ma vie actuelle mais je pense que ce poste m’aiderait à en découvrir un peu plus sur ces mystérieux motifs qui ornent mon corps en ayant accès à davantage de moyens. Je pense effectivement que l’on accorderait plus de crédit à quelqu’un qui est Esprit qu’à une simple magicienne. De plus, je pense que je pourrais agir à plus grande échelle concernant le fait d’aider les gens. Peut-être en mobilisant davantage de gens du FMR dans les endroits reculés de l’Empire par exemple ? Ou en développant des moyens de pouvoir canaliser la magie dans des objets qui éviteraient aux gens de mourir en attendant que quelqu’un vienne les soigner. Je pense qu’on peut tous travailler ensemble pour contribuer à un monde meilleur mais je pense que je dois d’abord me centrer sur moi-même dans un premier temps. » Affirma-t-elle en passant l’une de ses mains sur un des motifs de son bras. »
Cela étant, Cyradil était sur la bonne voie. Les motifs se multipliaient au fur et à mesure qu’elle récupérait ses magies. Le fait que ces derniers formaient des dessins harmonieux n’étaient pas nécessaire mais cela la rendait heureuse et sans doute que Corvus avait raison en disant que cela l’embellissait alors que ce dernier n’en avait même pas encore vu la totalité. D’un sourire plein d’espoir, la liche leva les yeux vers son interlocuteur. Tout compte fait, elle ferait peut-être un bon Esprit finalement. Peut-être pas celui que l’on voudrait mais en tout cas celui dont l’Empire avait besoin.
« En tout cas, je serais très attristée de voir ce poste occupé par quelqu’un qui n’y cherchait qu’un médium pour accéder au pouvoir et à la richesse. » Conclut-elle.
« A vrai dire, j’ai consacré ces dernières années à me concentrer sur le fait de récupérer mes pouvoirs. C’était assez difficile pour moi au début car je m’étais sentie dépossédée sans pour autant tomber dans une quelconque forme de dépression. Je m’étais même résolue à vivre une vie tranquille loin de tout tracas, continuant à entretenir les enseignements que mon père m’avait inculqués. Je ne m’étais pas tellement intéressée à la politique du Reike depuis et le temps d’avoir récupéré mes pouvoirs, tout avait changé. Je ne sais pas si je serais vraiment taillée pour le rôle mais je me serais bien essayée. Il y a sans doute de meilleurs magiciens que moi dans l’Empire pour être honnête. » Dit-elle humblement. « Surtout que j’attends surtout d’avoir une bonne raison d’aller au palais présenter ma candidature. Je ne me vois pas débarquer à l’improviste en déclarant que je souhaite devenir l’Esprit. Surtout qu’il n’y a pas eu d’annonce officielle disant qu’ils avaient besoin de quelqu’un au Conseil ? » Interrogea-t-elle.
Le temps viendra où tout ceci prendrait un sens à ses yeux. Cyradil pouvait se montrer très patiente. La jeune blonde avait déjà suffisamment à faire pour s’occuper en attendant, surtout que Corvus voulait bien l’épauler. Dans l’idéal, la jeune blonde aurait bien aimé se renforcer davantage avant d’occuper une telle fonction mais si l’on venait la voir avec cette idée, elle serait tout simplement sincère dans ses réponses. La liche n’était plus aussi puissante que jadis mais elle possédait toutes les connaissances arcaniques d’une vie passée à les approfondir. Dans un pays où elle savait ce savoir plutôt rare (de ce qu’elle en avait analysé, les reikois avaient surtout tendance d’utiliser leur mana de manière à renforcer leurs capacités physiques), Cyradil constituerait sans doute un apport non négligeable au sein de la main. Elle pourrait au moins tenter de maintenir le niveau magique du Reike suffisamment à flot pour ne pas se faire submerger par celui de la République. Elle le savait, pour s’y être rendue, que le Reike n’égalerait sans doute jamais ses voisins à ce niveau là ne serait-ce que par sa politique guerrière et expansionniste. Pour une érudite, elle trouvait cela assez dommage mais Cyradil était née au Reike et elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour participer à l’essor de son pays.
« Je suis très touchée de voir que j’ai votre soutien au moins. Si un jour, j’ai la chance de pouvoir siéger au Conseil, je serais ravie de vous savoir à mes côtés. » Confie-t-elle sincèrement.
Se voulant respectueuse, Cyradil accepta alors volontiers d’accompagner Corvus jusque dans la salle à manger. Celui-ci s’était sans doute donné du mal pour qu’on lui prépare un bon repas et il serait dommage de ne pas en profiter. La jeune blonde n’était d’ailleurs pas avare de compliments. Elle ne demandait pas en recevoir spécialement mais les acceptait volontiers lorsqu’on les lui faisait. Une fois installée, la jeune blonde attendit qu’on la serve. Pour éviter de tâcher sa belle robe blanche, la liche releva les manches de cette dernière pour éviter qu’ils ne se retrouvent malencontreusement dans un plat. Elle révéla ainsi un peu plus des étranges motifs qui ornaient son corps.
« Vous savez Corvus, je ne suis pas tellement intéressée par le pouvoir lui-même. Ce dernier n’ajouterait aucune plus-value à ma vie actuelle mais je pense que ce poste m’aiderait à en découvrir un peu plus sur ces mystérieux motifs qui ornent mon corps en ayant accès à davantage de moyens. Je pense effectivement que l’on accorderait plus de crédit à quelqu’un qui est Esprit qu’à une simple magicienne. De plus, je pense que je pourrais agir à plus grande échelle concernant le fait d’aider les gens. Peut-être en mobilisant davantage de gens du FMR dans les endroits reculés de l’Empire par exemple ? Ou en développant des moyens de pouvoir canaliser la magie dans des objets qui éviteraient aux gens de mourir en attendant que quelqu’un vienne les soigner. Je pense qu’on peut tous travailler ensemble pour contribuer à un monde meilleur mais je pense que je dois d’abord me centrer sur moi-même dans un premier temps. » Affirma-t-elle en passant l’une de ses mains sur un des motifs de son bras. »
Cela étant, Cyradil était sur la bonne voie. Les motifs se multipliaient au fur et à mesure qu’elle récupérait ses magies. Le fait que ces derniers formaient des dessins harmonieux n’étaient pas nécessaire mais cela la rendait heureuse et sans doute que Corvus avait raison en disant que cela l’embellissait alors que ce dernier n’en avait même pas encore vu la totalité. D’un sourire plein d’espoir, la liche leva les yeux vers son interlocuteur. Tout compte fait, elle ferait peut-être un bon Esprit finalement. Peut-être pas celui que l’on voudrait mais en tout cas celui dont l’Empire avait besoin.
« En tout cas, je serais très attristée de voir ce poste occupé par quelqu’un qui n’y cherchait qu’un médium pour accéder au pouvoir et à la richesse. » Conclut-elle.
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
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Visite de courtoisie
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Corvus comprenait totalement la position de Cyradil sur ces dernières années passées. La récupération de ses pouvoirs était une chose fortement importante, même si Corvus ne pouvait pas comprendre la sensation de son interlocutrice quant à la perte de ses pouvoirs, puisque cela ne lui était jamais arrivé. Se sentir dépossédé, quelle étrange sensation cela devait être. En tout cas, le vampire était prêt à apporter son aide à sa nouvelle amie, s’il devait faire une quelconque expédition pour lui venir en aide, il le ferait sans la moindre hésitation, avec l’accord de ses supérieurs bien évidemment. Même s’il paraissait assez libre, il ne l’était pas du tout, son rôle au sein de l’empire était bien trop important pour qu’il pût prendre le moindre risque, cela allait de soi.
La liche aurait eu raison de partir quelque temps en dehors des portes de la ville. Le vampire l’avait lui-même fait quelques années après sa transformation. Cela lui avait permis de se retrouver avec lui-même et surtout, de se familiariser avec sa toute nouvelle situation. Devenir immortel, c’était un choc, surtout lorsque ce n’était pas prémédité par la personne concernée. Et puis, cela lui avait permis de suivre pleinement son instinct aussi, même s’il avait fait couler beaucoup de sang durant ce siècle d’absence du Reike, il n’en éprouvait pas le moindre remord, bien au contraire. C’était un vil sadique après tout, il aimait jouer avec ses victimes avant de les massacrer et de boire leur sang.
Le Cœur était persuadé que son interlocutrice était l’une des meilleures magiciennes de l’empire, si ce n’était la meilleure. Après, il n’avait pas rencontré tous les mages du pays, donc forcément, son avis n’était pas totalement construit. Et puis, inutile d’essayer de la convaincre, même si c’était vrai, Cyradil était une personne très humble et modeste, elle ne voulait pas admettre qu’elle était la meilleure. Corvus trouvait cela dommage, lui qui avait un si grand égo, il n’hésitait pas à affirmer haut et fort qu’il était le meilleur Cœur que le Reike n’ait jamais connu. Après tout, il avait connu énormément de Grand Argentier, alors, il savait ce qu’il disait.
Même si Corvus n’était pas dans les confidences des nominations des nouveaux éléments de la Main, il avait eu vent des rumeurs concernant les personnes éligibles au poste d’Esprit et, le nom de la forgeronne était inscrit sur cette liste. Enfin, tout cela n’était que de simples rumeurs et Corvus n’était personne pour en parler à la liche, alors, il s’abstiendrait. Il restait cependant persuadé que ces rumeurs étaient réelles et que Cyradil allait tôt ou tard devenir l’Archimage du Reike. Alors, le vampire hocha simplement la tête et laissa un léger rictus s’échapper, se retenant de lui faire part de ces rumeurs.
« Je n’imagine pas ce que cela fait d’être entièrement dépossédé de ses pouvoirs. Au contraire, on avait poussé mes pouvoirs à leur plein potentiel et, cela n’avait vraiment pas bien fini, comme je vous l’avais dit dans votre bureau. Enfin, j’espère ne jamais être à votre place. Mais, comme je vous l’ai déjà dit, je serais ravi de vous venir en aide, chère amie. Pour ce qui est de la politique, je ne trouve pas qu’elle ait radicalement changé, même si la famille à la tête de la Nation n’est plus la même, j’ai l’impression que Tensai a tenu à garder l’ancien système. Et puis, ce système a fonctionné pendant des siècles, voire des millénaires, alors pourquoi le changer ? Après, je ne suis peut-être pas à la bonne place pour en discuter, en tant que contrôleur ou Cœur, j'ai toujours exécuté les volontés de l’Impératrice qui, même aujourd’hui, est encore une Draknys. » annonça-t-il, fermant les yeux et prenant une pause réfléchie, portant sa main translucide jusqu’à son menton.
Évidement, la liche aurait la totalité du soutien du vampire, cela allait de soi. Jamais il ne lui mettrait de coup de couteau dans le dos ou ne la jugerait, comme cela avait pu se faire par le passé. Enfin, cela s'était fait oui, mais le prédécesseur du Cœur l’avait amplement mérité. Il fallait avouer qu’il était particulièrement mauvais et inefficace dans sa manière de faire. Le vampire sourit donc en réponse à la remarque de la liche, lui affirmant une nouvelle fois qu’elle aurait tout le soutien dont elle avait besoin si jamais un jour, elle devait siéger à ses côtés au Conseil de la Main.
Une fois assis à table, le Cœur porta son regard perçant, d’un gris profond, sur la jeune liche qui venait de relever sa manche. Ainsi, en faisant cela, elle avait encore révélé les magnifiques motifs magiques qui ornaient délicatement sa peau de morte-vivante. Décidément, le Cœur était bien curieux et, il était certain qu’il voulait en voir plus, beaucoup plus. Mais bien évidemment, même si son interlocutrice était encline à en montrer davantage, il ne voulait pas la mettre mal à l’aise en lui demandant. Et, oui, même si Corvus était un véritable chasseur, il ne voulait pas non plus froisser son amitié naissante avec la liche. Après tout, il n’avait que très peu d’amis, alors pourquoi se priver de nouvelles relations, ce n’était tout bonnement pas logique.
Effectivement, il était certain que la liche allait pouvoir en découvrir plus sur tout ce qui tournait autour de ses pouvoirs, que ce soit la perte de ces derniers ou bien autre chose. Comme elle le disait, l’empire n'accorderait plus de crédit à l’Archimage plutôt qu’à un simple magicien, aussi puissant soit-il. Mais aussi, il était certain qu’elle aurait plus de possibilités de venir en aide aux gens, que ce soit via les FMR ou autres. Corvus avait déjà rencontré un Mage d’État, un certain Alaric Nordan. Il ne savait pas vraiment ce qu’il était devenu ces derniers mois, il espérait avoir de ses nouvelles prochainement.
« Oui, je vous l’accorde, vous aurez beaucoup plus de crédibilité en tant qu’Esprit. Et, voyant vos talents, je ne peux que vous conseiller de faire en sorte d’accéder à ce poste. Grâce à vous, le Reike irait bien mieux, c’est certain. Surtout grâce à vos pouvoirs de soins, comme vous le dites, vous pourriez mettre au point des objets magiques permettant de garder temporairement une personne en vie. Et même, déployer davantage de médecins dans les déserts médicaux, parce que, nous sommes d’accord, la majorité des soigneurs se trouvent à la capitale. Enfin, vous voyez, vos propositions sont tout bonnement excellentes, je suis certain que vous feriez une parfaite Esprit. Et, comme vous le dites, il serait fâcheux qu’une personne accède à ce titre juste pour le prestige. Nous n’y sommes pas à l’abri, vu le nombre de déchets qui jonchent les terres du Reike. » rétorqua-t-il, peut-être que la dernière phrase n’était pas obligatoire, mais, elle lui avait échappé. Enfin, ce n’était rien de méchant, mais il ne fallait mieux pas qu’un être corrompu par la Pègre se retrouvât à ce poste, cela serait un véritable désastre.
« Dites-moi Cyradil, pensez-vous que le Reike est capable de se défendre pleinement face aux Titans ? Et surtout, iriez-vous vous-même au front si une guerre éclatait ? » demanda-t-il innocemment, voulant avant tout en savoir plus sur l’esprit guerrier de la liche.
CENDRESLa liche aurait eu raison de partir quelque temps en dehors des portes de la ville. Le vampire l’avait lui-même fait quelques années après sa transformation. Cela lui avait permis de se retrouver avec lui-même et surtout, de se familiariser avec sa toute nouvelle situation. Devenir immortel, c’était un choc, surtout lorsque ce n’était pas prémédité par la personne concernée. Et puis, cela lui avait permis de suivre pleinement son instinct aussi, même s’il avait fait couler beaucoup de sang durant ce siècle d’absence du Reike, il n’en éprouvait pas le moindre remord, bien au contraire. C’était un vil sadique après tout, il aimait jouer avec ses victimes avant de les massacrer et de boire leur sang.
Le Cœur était persuadé que son interlocutrice était l’une des meilleures magiciennes de l’empire, si ce n’était la meilleure. Après, il n’avait pas rencontré tous les mages du pays, donc forcément, son avis n’était pas totalement construit. Et puis, inutile d’essayer de la convaincre, même si c’était vrai, Cyradil était une personne très humble et modeste, elle ne voulait pas admettre qu’elle était la meilleure. Corvus trouvait cela dommage, lui qui avait un si grand égo, il n’hésitait pas à affirmer haut et fort qu’il était le meilleur Cœur que le Reike n’ait jamais connu. Après tout, il avait connu énormément de Grand Argentier, alors, il savait ce qu’il disait.
Même si Corvus n’était pas dans les confidences des nominations des nouveaux éléments de la Main, il avait eu vent des rumeurs concernant les personnes éligibles au poste d’Esprit et, le nom de la forgeronne était inscrit sur cette liste. Enfin, tout cela n’était que de simples rumeurs et Corvus n’était personne pour en parler à la liche, alors, il s’abstiendrait. Il restait cependant persuadé que ces rumeurs étaient réelles et que Cyradil allait tôt ou tard devenir l’Archimage du Reike. Alors, le vampire hocha simplement la tête et laissa un léger rictus s’échapper, se retenant de lui faire part de ces rumeurs.
« Je n’imagine pas ce que cela fait d’être entièrement dépossédé de ses pouvoirs. Au contraire, on avait poussé mes pouvoirs à leur plein potentiel et, cela n’avait vraiment pas bien fini, comme je vous l’avais dit dans votre bureau. Enfin, j’espère ne jamais être à votre place. Mais, comme je vous l’ai déjà dit, je serais ravi de vous venir en aide, chère amie. Pour ce qui est de la politique, je ne trouve pas qu’elle ait radicalement changé, même si la famille à la tête de la Nation n’est plus la même, j’ai l’impression que Tensai a tenu à garder l’ancien système. Et puis, ce système a fonctionné pendant des siècles, voire des millénaires, alors pourquoi le changer ? Après, je ne suis peut-être pas à la bonne place pour en discuter, en tant que contrôleur ou Cœur, j'ai toujours exécuté les volontés de l’Impératrice qui, même aujourd’hui, est encore une Draknys. » annonça-t-il, fermant les yeux et prenant une pause réfléchie, portant sa main translucide jusqu’à son menton.
Évidement, la liche aurait la totalité du soutien du vampire, cela allait de soi. Jamais il ne lui mettrait de coup de couteau dans le dos ou ne la jugerait, comme cela avait pu se faire par le passé. Enfin, cela s'était fait oui, mais le prédécesseur du Cœur l’avait amplement mérité. Il fallait avouer qu’il était particulièrement mauvais et inefficace dans sa manière de faire. Le vampire sourit donc en réponse à la remarque de la liche, lui affirmant une nouvelle fois qu’elle aurait tout le soutien dont elle avait besoin si jamais un jour, elle devait siéger à ses côtés au Conseil de la Main.
Une fois assis à table, le Cœur porta son regard perçant, d’un gris profond, sur la jeune liche qui venait de relever sa manche. Ainsi, en faisant cela, elle avait encore révélé les magnifiques motifs magiques qui ornaient délicatement sa peau de morte-vivante. Décidément, le Cœur était bien curieux et, il était certain qu’il voulait en voir plus, beaucoup plus. Mais bien évidemment, même si son interlocutrice était encline à en montrer davantage, il ne voulait pas la mettre mal à l’aise en lui demandant. Et, oui, même si Corvus était un véritable chasseur, il ne voulait pas non plus froisser son amitié naissante avec la liche. Après tout, il n’avait que très peu d’amis, alors pourquoi se priver de nouvelles relations, ce n’était tout bonnement pas logique.
Effectivement, il était certain que la liche allait pouvoir en découvrir plus sur tout ce qui tournait autour de ses pouvoirs, que ce soit la perte de ces derniers ou bien autre chose. Comme elle le disait, l’empire n'accorderait plus de crédit à l’Archimage plutôt qu’à un simple magicien, aussi puissant soit-il. Mais aussi, il était certain qu’elle aurait plus de possibilités de venir en aide aux gens, que ce soit via les FMR ou autres. Corvus avait déjà rencontré un Mage d’État, un certain Alaric Nordan. Il ne savait pas vraiment ce qu’il était devenu ces derniers mois, il espérait avoir de ses nouvelles prochainement.
« Oui, je vous l’accorde, vous aurez beaucoup plus de crédibilité en tant qu’Esprit. Et, voyant vos talents, je ne peux que vous conseiller de faire en sorte d’accéder à ce poste. Grâce à vous, le Reike irait bien mieux, c’est certain. Surtout grâce à vos pouvoirs de soins, comme vous le dites, vous pourriez mettre au point des objets magiques permettant de garder temporairement une personne en vie. Et même, déployer davantage de médecins dans les déserts médicaux, parce que, nous sommes d’accord, la majorité des soigneurs se trouvent à la capitale. Enfin, vous voyez, vos propositions sont tout bonnement excellentes, je suis certain que vous feriez une parfaite Esprit. Et, comme vous le dites, il serait fâcheux qu’une personne accède à ce titre juste pour le prestige. Nous n’y sommes pas à l’abri, vu le nombre de déchets qui jonchent les terres du Reike. » rétorqua-t-il, peut-être que la dernière phrase n’était pas obligatoire, mais, elle lui avait échappé. Enfin, ce n’était rien de méchant, mais il ne fallait mieux pas qu’un être corrompu par la Pègre se retrouvât à ce poste, cela serait un véritable désastre.
« Dites-moi Cyradil, pensez-vous que le Reike est capable de se défendre pleinement face aux Titans ? Et surtout, iriez-vous vous-même au front si une guerre éclatait ? » demanda-t-il innocemment, voulant avant tout en savoir plus sur l’esprit guerrier de la liche.
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Corvus était tout à fait dans le vrai en ce qui concernait la politique de l’empire mais il y avait tout de même des choses qui avaient changé depuis que l’impératrice était au pouvoir. Plus de femmes pouvaient exprimer leurs droits et occuper des positions importantes tandis que l’esclavage avait été aboli de manière officielle. Plusieurs réformes avaient été faites et allaient, pour la majorité dans le sens du peuple. Si l’on oubliait les massacres qu’avaient engendré les guerres de conquête, Cyradil devait avouer que le couple royal (et plus particulièrement Tensai) s’était bien rattrapé. Néanmoins, la liche ne possédait pas la même ferveur nationaliste que son nouvel ami. En effet, la magicienne se battait avant tout pour les causes justes. Elle servirait l’empire tant qu’elle y voyait des idéaux qui convergeaient avec les siens. Dans la mesure du possible, la liche donnait toujours une chance à ses victimes de prendre la bonne décision avant d’agir. Elle aidait les innocents ainsi que ceux qui ne pouvaient s’aider eux-mêmes, possédant un fort sens de la moralité. En somme, Cyradil essayait surtout de réparer les torts et de lutter contre l’injustice.
« Je ne peux que féliciter votre sens du devoir. Je suis contente que les finances du pays aient été remises entre les mains de quelqu’un comme vous, cher Corvus. »
Car oui, l’empire avait besoin de gens comme le Cœur. Ce n’était pas une mauvaise chose d’être aussi impitoyable mais tout était dans la juste mesure. Si un jour la liche rejoignait la Main, ils se complèteraient sans doute bien. D’autant plus que le vampire semblait beaucoup la considérer. C’était assez surprenant d’ailleurs que quelqu’un possédant un passé aussi sombre puisse autant faire preuve de contrôle. C’était sans doute l’une des raisons pour lesquelles il avait accédé à ce poste. Est-ce que la magicienne avait envie de voir ses mauvais côtés ? Pas tellement et à vrai dire elle espérait que Corvus reste aussi cordial qu’il ne l’était lors de leurs futures entrevues. Il réitéra encore une fois son désir de la soutenir et Cyradil jugea qu’il était sans doute sincère sans quoi il ne serait pas autant insistant sur le fait de la voir siéger au Conseil. Non, assurément, Corvus voulait sans doute son succès.
« C’est précisément ce que je veux dire. Parfois, je me sentais légèrement égoïste de convoiter ce poste alors même qu’il y a des gens maitrisant des magies autrement plus puissantes que les miennes. Cependant, dans ma quête, j’ai compris que le pouvoir ne faisait pas tout. En retombant en bas de l’échelle magique, je me suis aperçue qu’il fallait bien plus que des sortilèges pour régler les problématiques de ce pays. Si j’aspire toujours à retrouver ma puissance d’antan, je ne suis plus autant obnubilée par celle-ci qu’avant. Je n’ai pas trouvé de meilleure solution que de tenter de m’accaparer cette place si tant est que cela est possible. De plus, l’Empire n’étant pas orientée dans une politique où la magie en est une composante majeure, il serait aisé pour n’importe quel magicien un peu trop rusé de s’immiscer à un poste important pour y répandre ses noirs desseins. Aussi loin que je m’en souvienne, parmi les rares personnes ayant eu le don de manipuler la mana, les seules s’étant adonnés à une formation de magicien sont assez peu nombreux et font essentiellement partie de ceux ayant suivi un cursus médical au sein de Drakstrang. Je me demande même combien de gens savent réellement ce qu’est un élément complexe. » Finit-elle avec ironie
Il y avait certes quelques axes avec lesquels elle était en désaccord quant à la politique menée par le Reike. Le plus conséquent d’entre eux étant sans doute l’extension territoriale. Néanmoins, elle avait appris que cette dernière avait cessé en raison de la menace grandissante qui planaient sur eux et le possible retour des Titans. Si une nouvelle guerre devait éclater, Cyradil se demandait qu’elle en serait l’ampleur. Quant à ses convictions, il lui était difficile alors de se décider dans l’immédiat. La jeune blonde était quelqu’un qui faisait preuve d’une extrême prudence et n’entrait jamais sciemment dans un conflit si elle n’y était pas obligée. De plus, comme elle l’avait déjà annoncé, sa loyauté était loin d’être aussi indéfectible que nombreux reikois. Bien sûr, elle ne fuirait jamais devant l’adversité mais la magicienne faisait toujours en sorte d’être sûre de se battre pour de bonnes causes.
« Je suis le genre de personnes à être très prudente sur les affirmations. J’ignore si le Reike pourra faire face aux Titans mais je pense que nous avons commencé par prendre de bonnes décisions. Arrêter d’étendre l’empire était probablement l’une des meilleures choses que l’on est faite depuis ces dernières années. Vu l’étendue du territoire, nous nous sommes nous-mêmes constitués d’innombrables portes d’entrée et nous ne pourrons jamais défendre tous les fronts, c’est un fait. Cela veut dire que nous devrons prendre l’avantage de combattre les entités divines sur des terres qui ne sont pas les nôtres, si tant est que cela soit possible. A minima, il faudrait tirer profit des grandes étendues désertiques pour faire en sorte que les dégâts soient réduits. Mais je ne suis pas une stratège militaire alors la Griffe sera sans doute mieux vous aiguiller sur le sujet. Je ne me base que sur mes décennies d’expérience et sur mon témoignage des guerres passées auxquelles j’ai assisté durant ma précédente vie. Quant à mon implication dans ces dernières, je ne pense pas que dans l’état actuel des choses, j’y participerais. Voyez-vous, mon patriotisme est très loin d’être aussi prononcé que la plupart des gens de ce peuple. Je ne sacrifierais jamais ma vie au nom de l’empire mais je défendrais toujours ceux qui ne peuvent pas le faire d’eux-mêmes. Mais je ne m’engagerais sans doute pas dans une guerre si je ne suis pas sûre d’y apporter une véritable plus-value et j’ai bien peur que dans ma présente condition, je ne suis pas assez forte pour ne pas être autre chose qu’un poids. Au mieux, je pourrais apporter mon aide médicale ou guider des mages pour tirer parti au mieux de leurs capacités mais ça se limite là. Mais qui sait, d’ici à ce qu’une guerre se déclenche, peut-être que je me serais renforcée davantage ? » Finit-elle sur cette interrogation.
Cyradil était franche. Presque tranchante dans ses dires mais c'était sans doute l'une de ses plus grandes caractéristiques : son franc-parler. Nobles ou paysans, la liche n'avait jamais prétendu cacher le fond de ses pensées. Naturellement, elle retourna la question à son interlocuteur.
« Et vous mon cher Corvus. Seriez-vous prêts à aller combattre sur le front si une guerre devait se présenter? »
« Je ne peux que féliciter votre sens du devoir. Je suis contente que les finances du pays aient été remises entre les mains de quelqu’un comme vous, cher Corvus. »
Car oui, l’empire avait besoin de gens comme le Cœur. Ce n’était pas une mauvaise chose d’être aussi impitoyable mais tout était dans la juste mesure. Si un jour la liche rejoignait la Main, ils se complèteraient sans doute bien. D’autant plus que le vampire semblait beaucoup la considérer. C’était assez surprenant d’ailleurs que quelqu’un possédant un passé aussi sombre puisse autant faire preuve de contrôle. C’était sans doute l’une des raisons pour lesquelles il avait accédé à ce poste. Est-ce que la magicienne avait envie de voir ses mauvais côtés ? Pas tellement et à vrai dire elle espérait que Corvus reste aussi cordial qu’il ne l’était lors de leurs futures entrevues. Il réitéra encore une fois son désir de la soutenir et Cyradil jugea qu’il était sans doute sincère sans quoi il ne serait pas autant insistant sur le fait de la voir siéger au Conseil. Non, assurément, Corvus voulait sans doute son succès.
« C’est précisément ce que je veux dire. Parfois, je me sentais légèrement égoïste de convoiter ce poste alors même qu’il y a des gens maitrisant des magies autrement plus puissantes que les miennes. Cependant, dans ma quête, j’ai compris que le pouvoir ne faisait pas tout. En retombant en bas de l’échelle magique, je me suis aperçue qu’il fallait bien plus que des sortilèges pour régler les problématiques de ce pays. Si j’aspire toujours à retrouver ma puissance d’antan, je ne suis plus autant obnubilée par celle-ci qu’avant. Je n’ai pas trouvé de meilleure solution que de tenter de m’accaparer cette place si tant est que cela est possible. De plus, l’Empire n’étant pas orientée dans une politique où la magie en est une composante majeure, il serait aisé pour n’importe quel magicien un peu trop rusé de s’immiscer à un poste important pour y répandre ses noirs desseins. Aussi loin que je m’en souvienne, parmi les rares personnes ayant eu le don de manipuler la mana, les seules s’étant adonnés à une formation de magicien sont assez peu nombreux et font essentiellement partie de ceux ayant suivi un cursus médical au sein de Drakstrang. Je me demande même combien de gens savent réellement ce qu’est un élément complexe. » Finit-elle avec ironie
Il y avait certes quelques axes avec lesquels elle était en désaccord quant à la politique menée par le Reike. Le plus conséquent d’entre eux étant sans doute l’extension territoriale. Néanmoins, elle avait appris que cette dernière avait cessé en raison de la menace grandissante qui planaient sur eux et le possible retour des Titans. Si une nouvelle guerre devait éclater, Cyradil se demandait qu’elle en serait l’ampleur. Quant à ses convictions, il lui était difficile alors de se décider dans l’immédiat. La jeune blonde était quelqu’un qui faisait preuve d’une extrême prudence et n’entrait jamais sciemment dans un conflit si elle n’y était pas obligée. De plus, comme elle l’avait déjà annoncé, sa loyauté était loin d’être aussi indéfectible que nombreux reikois. Bien sûr, elle ne fuirait jamais devant l’adversité mais la magicienne faisait toujours en sorte d’être sûre de se battre pour de bonnes causes.
« Je suis le genre de personnes à être très prudente sur les affirmations. J’ignore si le Reike pourra faire face aux Titans mais je pense que nous avons commencé par prendre de bonnes décisions. Arrêter d’étendre l’empire était probablement l’une des meilleures choses que l’on est faite depuis ces dernières années. Vu l’étendue du territoire, nous nous sommes nous-mêmes constitués d’innombrables portes d’entrée et nous ne pourrons jamais défendre tous les fronts, c’est un fait. Cela veut dire que nous devrons prendre l’avantage de combattre les entités divines sur des terres qui ne sont pas les nôtres, si tant est que cela soit possible. A minima, il faudrait tirer profit des grandes étendues désertiques pour faire en sorte que les dégâts soient réduits. Mais je ne suis pas une stratège militaire alors la Griffe sera sans doute mieux vous aiguiller sur le sujet. Je ne me base que sur mes décennies d’expérience et sur mon témoignage des guerres passées auxquelles j’ai assisté durant ma précédente vie. Quant à mon implication dans ces dernières, je ne pense pas que dans l’état actuel des choses, j’y participerais. Voyez-vous, mon patriotisme est très loin d’être aussi prononcé que la plupart des gens de ce peuple. Je ne sacrifierais jamais ma vie au nom de l’empire mais je défendrais toujours ceux qui ne peuvent pas le faire d’eux-mêmes. Mais je ne m’engagerais sans doute pas dans une guerre si je ne suis pas sûre d’y apporter une véritable plus-value et j’ai bien peur que dans ma présente condition, je ne suis pas assez forte pour ne pas être autre chose qu’un poids. Au mieux, je pourrais apporter mon aide médicale ou guider des mages pour tirer parti au mieux de leurs capacités mais ça se limite là. Mais qui sait, d’ici à ce qu’une guerre se déclenche, peut-être que je me serais renforcée davantage ? » Finit-elle sur cette interrogation.
Cyradil était franche. Presque tranchante dans ses dires mais c'était sans doute l'une de ses plus grandes caractéristiques : son franc-parler. Nobles ou paysans, la liche n'avait jamais prétendu cacher le fond de ses pensées. Naturellement, elle retourna la question à son interlocuteur.
« Et vous mon cher Corvus. Seriez-vous prêts à aller combattre sur le front si une guerre devait se présenter? »
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
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Info personnage
Race: Humain x Ange
Vocation: Guerrier assassin
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Visite de courtoisie
Feat. Cyradil Ariesvyra
Corvus était flatté par les paroles de son interlocutrice. Bon, bien sûr, il n’était vraiment pas difficile de flatter un être dont l’égo était bien surdimensionné, même si honnêtement, ce n’était pas pour rien. Il savait lui-même qu’il était le mieux placé pour gérer les Finances du Reike, et quand bien-même cela ne serait pas le cas, il ne pouvait pas être pire que son prédécesseur, même en le faisant exprès. Et puis, il avait du vécu, non seulement en tant que contrôleur royal, mais aussi, il avait eu la chance de connaître les révoltes de l’an -2500, qui étaient survenues à cause de la hausse des impôts. Les prunelles perçantes de Corvus s’ancrèrent sur son interlocutrice, il prit au passage une expression simple, ne laissant pas de véritables sentiments transparaître par les traits de son visage lisse.
« Je vous remercie, Dame Cyradil. Cela me fait plaisir que vous pensiez cela. Évidemment, je fais tout mon possible pour maintenir les finances dans un état plus que correct, bien que le fait de passer après mon prédécesseur n’ait pas la tâche la plus simple qu’il m’ait été donné. Je dois admettre que c’est un véritable chantier, pourtant, je ne parle que de bout de papier avec une masse impressionnante de chiffres, rien de plus. » rétorqua-t-il, restant de marbre. Après tout, s’il montrait la moindre expression, cela ne serait que de la simple moquerie, ce qui pourrait être mal vu dans la haute sphère, surtout si l’ancien Cœur était un ami de dame Ariesvyra.
Il était étonnant pour Corvus d’apprendre que son interlocutrice se sentait égoïste. À vrai dire, il ne la voyait pas du tout comme cela, bien au contraire. Depuis qu’il avait fait sa rencontre, il n’avait pas ressenti une seule fois la moindre intention négative. Enfin, elle semblait humble et n’était pas du genre à se jeter des fleurs facilement. L’exact contraire du Cœur, à vrai dire, qui lui, n’avait eu aucune pitié à prendre le poste de Cœur, ne serait-ce que pour augmenter son influence dans la noble sphère reikoise. Il pouvait regarder la plupart des fumiers de haut, même si, il le faisait déjà à longueur de temps.
Mais effectivement, la blonde voyait juste le pouvoir ne faisait pas tout, même pour accéder au titre d’Esprit du Reine. Et effectivement, la nation du désert n’était absolument pas axée sur la force magique, mais bien plus sur la force brute. Ce qui, honnêtement, pouvait être assez amusant dans le sens où la race des Vosdraak se voit avoir une grande faiblesse à la douleur physique. Enfin, là n’était pas le sujet. Les éléments complexes ? Parlait-elle de ces éléments extrêmement rares que seule une poignée des magiciens les plus aguerris arrivent à maîtriser ? Ainsi, avec une expression bien interrogative, le Cœur se mit à réfléchir, gardant sa main sous son menton.
« Je vois précisément ce que vous voulez dire. Effectivement, si vous voulez essayer de changer les choses, il vous faut un poste de haut rang et, le poste d’Esprit est tout simplement le plus élevé auquel vous pouvez accéder. Enfin, je suis certain que vous y arriverez un jour, comme vous le savez, c’est l’impératrice qui s’occupe du Cœur et de l’Esprit. Contrairement à Tensai, elle ne représente pas la force brute et ainsi, elle ne va pas nécessairement chercher une personne puissante, mais plutôt une personne qui arrive à se servir relativement bien de sa tête. Enfin, ce ne sont que mes suppositions personnelles, pour ma part, je suis doué aussi bien physiquement que mentalement. Pour ce qui est des éléments complexes, en maîtrisez-vous un ? Je ne les connais pas tous, mais j’ai connaissance de l’élément de la nature, de l’acier, du feu divin et de l’ombre givre. Je suis certain qu’il y en a encore un bon nombre. » rétorqua-t-il, réfléchissant en même temps à certaines choses.
Corvus partageait l’avis de la liche concernant l’expansion du Reike. Ces quatre dernières années avaient probablement été les plus florissantes en ce qui concernait l’expansion territoriale de l’empire. Alors, autant se stopper là pendant un temps et attendre que les Titans ne refissent surface. Même si, il était certain que l’humanité vaincre encore une fois. Malgré tout, Cyradil avait l’air de posséder certaines connaissances en stratégie militaire, ce qui étonnait quelque peu le Cœur. Enfin, pas tant que cela, puisque son interlocutrice était réellement intelligente et touche à tout.
« Votre positionnement est remarquable, je dois l’avouer. Vous préférez défendre le peuple plutôt que l’empire, ce qui, de prime abord semble être la même chose, mais en réalité non. Je vous comprends tout à fait sur ce point de vue, je serai plus du genre à moi-même défendre le peuple. Cependant, la haine que j’éprouve envers les Titans me pousse à vouloir les combattre. Donc, pour répondre à votre question, oui, j’irai directement au front pour me battre s’il le faut. Même si, avec mon statut de Ministre, je ne suis pas certain que cela soit accepté, au moins, je serai prêt à sacrifier ma vie pour le peuple. » rétorqua-t-il, le sourire aux lèvres.
« J’apprécie votre franc-parler Cyradil, ça change de tous ces… je n’ai pas de mot poli pour les définir, alors disons : lèche-bottes. D’ailleurs, par votre vie passée, avez-vous beaucoup côtoyé la sphère de la noblesse Reikoise ? Je sais que certaine figure de la noblesse préfère rester solitaire, ce qui n’est pas toujours mon cas je dois bien l’avouer. Cela dépend de mes humeurs à vrai dire. » demanda-t-il, le sourire aux lèvres.
CENDRES« Je vous remercie, Dame Cyradil. Cela me fait plaisir que vous pensiez cela. Évidemment, je fais tout mon possible pour maintenir les finances dans un état plus que correct, bien que le fait de passer après mon prédécesseur n’ait pas la tâche la plus simple qu’il m’ait été donné. Je dois admettre que c’est un véritable chantier, pourtant, je ne parle que de bout de papier avec une masse impressionnante de chiffres, rien de plus. » rétorqua-t-il, restant de marbre. Après tout, s’il montrait la moindre expression, cela ne serait que de la simple moquerie, ce qui pourrait être mal vu dans la haute sphère, surtout si l’ancien Cœur était un ami de dame Ariesvyra.
Il était étonnant pour Corvus d’apprendre que son interlocutrice se sentait égoïste. À vrai dire, il ne la voyait pas du tout comme cela, bien au contraire. Depuis qu’il avait fait sa rencontre, il n’avait pas ressenti une seule fois la moindre intention négative. Enfin, elle semblait humble et n’était pas du genre à se jeter des fleurs facilement. L’exact contraire du Cœur, à vrai dire, qui lui, n’avait eu aucune pitié à prendre le poste de Cœur, ne serait-ce que pour augmenter son influence dans la noble sphère reikoise. Il pouvait regarder la plupart des fumiers de haut, même si, il le faisait déjà à longueur de temps.
Mais effectivement, la blonde voyait juste le pouvoir ne faisait pas tout, même pour accéder au titre d’Esprit du Reine. Et effectivement, la nation du désert n’était absolument pas axée sur la force magique, mais bien plus sur la force brute. Ce qui, honnêtement, pouvait être assez amusant dans le sens où la race des Vosdraak se voit avoir une grande faiblesse à la douleur physique. Enfin, là n’était pas le sujet. Les éléments complexes ? Parlait-elle de ces éléments extrêmement rares que seule une poignée des magiciens les plus aguerris arrivent à maîtriser ? Ainsi, avec une expression bien interrogative, le Cœur se mit à réfléchir, gardant sa main sous son menton.
« Je vois précisément ce que vous voulez dire. Effectivement, si vous voulez essayer de changer les choses, il vous faut un poste de haut rang et, le poste d’Esprit est tout simplement le plus élevé auquel vous pouvez accéder. Enfin, je suis certain que vous y arriverez un jour, comme vous le savez, c’est l’impératrice qui s’occupe du Cœur et de l’Esprit. Contrairement à Tensai, elle ne représente pas la force brute et ainsi, elle ne va pas nécessairement chercher une personne puissante, mais plutôt une personne qui arrive à se servir relativement bien de sa tête. Enfin, ce ne sont que mes suppositions personnelles, pour ma part, je suis doué aussi bien physiquement que mentalement. Pour ce qui est des éléments complexes, en maîtrisez-vous un ? Je ne les connais pas tous, mais j’ai connaissance de l’élément de la nature, de l’acier, du feu divin et de l’ombre givre. Je suis certain qu’il y en a encore un bon nombre. » rétorqua-t-il, réfléchissant en même temps à certaines choses.
Corvus partageait l’avis de la liche concernant l’expansion du Reike. Ces quatre dernières années avaient probablement été les plus florissantes en ce qui concernait l’expansion territoriale de l’empire. Alors, autant se stopper là pendant un temps et attendre que les Titans ne refissent surface. Même si, il était certain que l’humanité vaincre encore une fois. Malgré tout, Cyradil avait l’air de posséder certaines connaissances en stratégie militaire, ce qui étonnait quelque peu le Cœur. Enfin, pas tant que cela, puisque son interlocutrice était réellement intelligente et touche à tout.
« Votre positionnement est remarquable, je dois l’avouer. Vous préférez défendre le peuple plutôt que l’empire, ce qui, de prime abord semble être la même chose, mais en réalité non. Je vous comprends tout à fait sur ce point de vue, je serai plus du genre à moi-même défendre le peuple. Cependant, la haine que j’éprouve envers les Titans me pousse à vouloir les combattre. Donc, pour répondre à votre question, oui, j’irai directement au front pour me battre s’il le faut. Même si, avec mon statut de Ministre, je ne suis pas certain que cela soit accepté, au moins, je serai prêt à sacrifier ma vie pour le peuple. » rétorqua-t-il, le sourire aux lèvres.
« J’apprécie votre franc-parler Cyradil, ça change de tous ces… je n’ai pas de mot poli pour les définir, alors disons : lèche-bottes. D’ailleurs, par votre vie passée, avez-vous beaucoup côtoyé la sphère de la noblesse Reikoise ? Je sais que certaine figure de la noblesse préfère rester solitaire, ce qui n’est pas toujours mon cas je dois bien l’avouer. Cela dépend de mes humeurs à vrai dire. » demanda-t-il, le sourire aux lèvres.
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Cyradil Ariesvyra
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Même s’il ne le montrait point, Cyradil comprenait que le Cœur appréciait les compliments de la liche. Tous deux se savaient bien instruits dans leurs domaines respectifs bien que Corvus semblait moins modeste que sa compagne. Enfin, tant qu’il faisait bien son boulot, cela lui était totalement égal que le vampire puisse trouver dans sa position un moyen de nourrir son égo. Elle comprenait parfaitement ce à quoi son ami faisait référence en parlant de son prédécesseur bien que ce dernier ne lui ait jamais appris quoi que ce soit sur ses fonctions au sein de la main. Contre toute attente, même si Tagar lui avait semblé beaucoup plus cordial sur le coup, il fallait dire que ce dernier cachait bien son jeu. En même temps, la liche n’avait pas eu le temps de le sonder puisqu’ils n’avaient pas eu le temps de se croiser en des occasions suffisantes pour se connaitre davantage. En y repensant, Cyradil trouvait Corvus beaucoup plus aimable mais elle commençait sans doute à se rendre compte qu’elle avait sans doute droit un traitement spécial de la part du vampire. En tout cas, la liche était heureuse d’avoir une personne de plus qui la comprenait complètement et surtout qui respectait ses convictions.
« Je ne peux pas dire que Tagar était un ami mais sa soudaine déchéance du poste de Cœur m’a surprise pour ainsi dire. Je n’ai pas eu la chance de le rencontrer suffisamment pour comprendre cette chute subite mais j’avais un regard plutôt neutre sur la personne. J’ignorais ses compétences dans ce poste prestigieux mais mes souvenirs passés m’indiquent qu’il faisait plutôt bien son travail de contrôleur à l’époque. J’ignore si ce gain de pouvoir lui est monté à la tête pour se faire ainsi évincer de la Main mais je trouve cela assez triste pour être honnête. »
Elle n’avait évidemment pas tous les détails de l’histoire et n’avait jamais vraiment cherché à les trouver activement. Bien sûr, la liche prendrait volontiers les informations qu’on lui donnerait mais présentement, la forgeronne se contenterait simplement du fait que le poste est bien occupé avec Corvus et pourvu que celui-ci continue sur sa lancée, il pourrait le faire de manière très durable. Tout en discutant, Cyradil termina tranquillement son assiette. A défaut de satisfaire un appétit qu’elle n’avait plus à surveiller, c’était surtout psychologiquement que la blonde était satisfaite. Elle savait apprécier les bonnes choses.
« Ce fut un excellent repas. Vous transmettrez mes salutations à votre chef de ma part si vous le voulez bien. » Dit-elle en se levant sciemment pour répondre à l’interrogation suivante du Cœur.
Tout en laissant ses manches relevées, Cyradil conjura un orbe glacé dans sa main droite tandis qu’un orbe ombreux se formait dans sa main gauche. Comme à chaque fois qu’elle utilisait sa magie, ses tatouages se mirent à bouger, redéfinissant l’une des innombrables combinaisons dont ils étaient capables, se reformant en une toute nouvelle fresque. Si leur nombre ne changeait pas et était proportionnel à la quantité et à la complexité des magies présentement maitrisées par la liche, leurs agencements changeaient constamment dès lors qu’ils entraient en résonance avec la mana de leur propriétaire. Comme la liche l'avait annoncé, ces derniers semblaient continuer bien au-delà de la limite qu'imposait les manches redressées de sa robe, attisant sans doute davantage la curiosité du Cœur.
« Le givre et l’ombre. Deux éléments parents d’une magie bien plus complexe que peu sont capables de maitriser tant elle demande une bonne connaissance et un parfait équilibre entre ces deux composantes. Pourtant, à force d’entrainement, l’on peut arriver à les combiner pour fusionner toutes les propriétés des deux magies en un seul et unique sortilège. » Expliqua-t-elle.
Pour les besoin de la démonstration, Cyradil était expressément partie des deux éléments parents mais elle pouvait évidemment générer l’Ombregivre directement sans avoir à passer par les magies mères. Les deux orbes fusionnèrent alors dans une harmonie incroyablement précise, donnant naissance un orbe d’un bleu sombre. Elle tendit la main qui le contenait en direction du vampire pour qu’il se saisisse mieux du phénomène. Et encore, il ne s’agissait là que du niveau le plus basique.
« Récemment, j’ai pu retrouver des facultés intermédiaires concernant cet élément dans une aventure que j’ai menée dans le Grand Nord. Il semblerait que je puisse faire évoluer mes magies de manière consciente à condition que je puisse en retrouver l’essence du savoir. Autrement dit, dès lors que je retrouve le souvenir d’une magie, je peux tenter de la magnifier jusqu’à atteindre sa maitrise totale. Néanmoins, l’ombregivre reste un élément complexe difficile à apprendre et encore plus difficile à maitriser. Actuellement, j’ai pu en acquérir une maitrise intermédiaire qui surpasse en tout point les magies élémentaires communes de ce niveau. Je vous en raconterais plus lorsque vous viendrez me rendre visite. Ce sera plus probant si vous avez un visuel sur l’entièreté des motifs. »
Il y avait la rathonite aussi mais comme elle venait de lui annoncer, cette histoire serait pour une prochaine fois. La discussion revint sur des considérations beaucoup moins spirituelles et étaient liées davantage à la classe qu’occupait Cyradil. Et la réponse était plutôt simple même si la blonde pouvait effectivement y apporter quelques anecdotes ou de réelles expériences passées.
« Durant ces quinze années en tant que liche, j’ai participé à quelques bals et soirées mondaines. Mais de mon vivant, il me semble n’y avoir jamais songé une seule fois. Mon temps était partagé entre mes obligations dans les FMR et mes recherches magiques. Je n’avais guère le temps de m’intéresser à la sphère de la haute société quant bien même j’en faisais partie. Je crois que mes contacts avec ces dignitaires se limitaient surtout à ceux qui voulaient me courtiser. J’ai eu la chance d’avoir des parents aimants, qui ont toujours respecté la façon dont je gérais ma vie sentimentale. Dans l’idée, ils étaient de ceux qui pensaient que je pouvais épouser n’importe qui que je souhaitais tant que j’étais heureuse…et je crois que cette information n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd puisque je recevais de nombreux prétendants. Et même des prétendantes d’ailleurs… »
Ce qui ne dérangeait absolument pas Cyradil. Elle avait hérité de la même ouverture d’esprit que ses parents et ne voyaient aucun inconvénient quant au fait d’épouser une femme si tel avait été son souhait. Malheureusement, beaucoup venaient par intérêt plutôt que pour ce qu’était la blonde intérieurement. Que ce soit son héritage, son physique avantageux, il était rare que Cyradil ne reçoive des confessions sincères.
« Parfois, je me dis si je n’aurais pas mieux fait de conserver mon apparence de vieille dame. Cela m’aurait sans doute éviter de les subir à nouveau dans la non-vie ! » Ajouta-t-elle d’un air faussement agacé.
Car oui, maintenant qu’elle était redevenue jeune et que les gens pensaient qu’elle était effectivement la fille de la précédente propriétaire, l’on ne se gênait plus pour venir l’accoster. Certaines usaient même de ses capacités de forgeronne comme d’un prétexte pour la rencontrer elle.
« Je pensais que si je passais pour une aveugle d’apparence, cela restreindrait ma quantité de prétendants mais je vous assure qu’il n’en est rien. Je crois qu’ils sont même davantage à mesure que ma popularité ira en grandissant… » Constata-t-elle avant de rigoler franchement.
Elle ne le penserait jamais assez mais assurément, elle s’amusait beaucoup ce soir.
« Je ne peux pas dire que Tagar était un ami mais sa soudaine déchéance du poste de Cœur m’a surprise pour ainsi dire. Je n’ai pas eu la chance de le rencontrer suffisamment pour comprendre cette chute subite mais j’avais un regard plutôt neutre sur la personne. J’ignorais ses compétences dans ce poste prestigieux mais mes souvenirs passés m’indiquent qu’il faisait plutôt bien son travail de contrôleur à l’époque. J’ignore si ce gain de pouvoir lui est monté à la tête pour se faire ainsi évincer de la Main mais je trouve cela assez triste pour être honnête. »
Elle n’avait évidemment pas tous les détails de l’histoire et n’avait jamais vraiment cherché à les trouver activement. Bien sûr, la liche prendrait volontiers les informations qu’on lui donnerait mais présentement, la forgeronne se contenterait simplement du fait que le poste est bien occupé avec Corvus et pourvu que celui-ci continue sur sa lancée, il pourrait le faire de manière très durable. Tout en discutant, Cyradil termina tranquillement son assiette. A défaut de satisfaire un appétit qu’elle n’avait plus à surveiller, c’était surtout psychologiquement que la blonde était satisfaite. Elle savait apprécier les bonnes choses.
« Ce fut un excellent repas. Vous transmettrez mes salutations à votre chef de ma part si vous le voulez bien. » Dit-elle en se levant sciemment pour répondre à l’interrogation suivante du Cœur.
Tout en laissant ses manches relevées, Cyradil conjura un orbe glacé dans sa main droite tandis qu’un orbe ombreux se formait dans sa main gauche. Comme à chaque fois qu’elle utilisait sa magie, ses tatouages se mirent à bouger, redéfinissant l’une des innombrables combinaisons dont ils étaient capables, se reformant en une toute nouvelle fresque. Si leur nombre ne changeait pas et était proportionnel à la quantité et à la complexité des magies présentement maitrisées par la liche, leurs agencements changeaient constamment dès lors qu’ils entraient en résonance avec la mana de leur propriétaire. Comme la liche l'avait annoncé, ces derniers semblaient continuer bien au-delà de la limite qu'imposait les manches redressées de sa robe, attisant sans doute davantage la curiosité du Cœur.
« Le givre et l’ombre. Deux éléments parents d’une magie bien plus complexe que peu sont capables de maitriser tant elle demande une bonne connaissance et un parfait équilibre entre ces deux composantes. Pourtant, à force d’entrainement, l’on peut arriver à les combiner pour fusionner toutes les propriétés des deux magies en un seul et unique sortilège. » Expliqua-t-elle.
Pour les besoin de la démonstration, Cyradil était expressément partie des deux éléments parents mais elle pouvait évidemment générer l’Ombregivre directement sans avoir à passer par les magies mères. Les deux orbes fusionnèrent alors dans une harmonie incroyablement précise, donnant naissance un orbe d’un bleu sombre. Elle tendit la main qui le contenait en direction du vampire pour qu’il se saisisse mieux du phénomène. Et encore, il ne s’agissait là que du niveau le plus basique.
« Récemment, j’ai pu retrouver des facultés intermédiaires concernant cet élément dans une aventure que j’ai menée dans le Grand Nord. Il semblerait que je puisse faire évoluer mes magies de manière consciente à condition que je puisse en retrouver l’essence du savoir. Autrement dit, dès lors que je retrouve le souvenir d’une magie, je peux tenter de la magnifier jusqu’à atteindre sa maitrise totale. Néanmoins, l’ombregivre reste un élément complexe difficile à apprendre et encore plus difficile à maitriser. Actuellement, j’ai pu en acquérir une maitrise intermédiaire qui surpasse en tout point les magies élémentaires communes de ce niveau. Je vous en raconterais plus lorsque vous viendrez me rendre visite. Ce sera plus probant si vous avez un visuel sur l’entièreté des motifs. »
Il y avait la rathonite aussi mais comme elle venait de lui annoncer, cette histoire serait pour une prochaine fois. La discussion revint sur des considérations beaucoup moins spirituelles et étaient liées davantage à la classe qu’occupait Cyradil. Et la réponse était plutôt simple même si la blonde pouvait effectivement y apporter quelques anecdotes ou de réelles expériences passées.
« Durant ces quinze années en tant que liche, j’ai participé à quelques bals et soirées mondaines. Mais de mon vivant, il me semble n’y avoir jamais songé une seule fois. Mon temps était partagé entre mes obligations dans les FMR et mes recherches magiques. Je n’avais guère le temps de m’intéresser à la sphère de la haute société quant bien même j’en faisais partie. Je crois que mes contacts avec ces dignitaires se limitaient surtout à ceux qui voulaient me courtiser. J’ai eu la chance d’avoir des parents aimants, qui ont toujours respecté la façon dont je gérais ma vie sentimentale. Dans l’idée, ils étaient de ceux qui pensaient que je pouvais épouser n’importe qui que je souhaitais tant que j’étais heureuse…et je crois que cette information n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd puisque je recevais de nombreux prétendants. Et même des prétendantes d’ailleurs… »
Ce qui ne dérangeait absolument pas Cyradil. Elle avait hérité de la même ouverture d’esprit que ses parents et ne voyaient aucun inconvénient quant au fait d’épouser une femme si tel avait été son souhait. Malheureusement, beaucoup venaient par intérêt plutôt que pour ce qu’était la blonde intérieurement. Que ce soit son héritage, son physique avantageux, il était rare que Cyradil ne reçoive des confessions sincères.
« Parfois, je me dis si je n’aurais pas mieux fait de conserver mon apparence de vieille dame. Cela m’aurait sans doute éviter de les subir à nouveau dans la non-vie ! » Ajouta-t-elle d’un air faussement agacé.
Car oui, maintenant qu’elle était redevenue jeune et que les gens pensaient qu’elle était effectivement la fille de la précédente propriétaire, l’on ne se gênait plus pour venir l’accoster. Certaines usaient même de ses capacités de forgeronne comme d’un prétexte pour la rencontrer elle.
« Je pensais que si je passais pour une aveugle d’apparence, cela restreindrait ma quantité de prétendants mais je vous assure qu’il n’en est rien. Je crois qu’ils sont même davantage à mesure que ma popularité ira en grandissant… » Constata-t-elle avant de rigoler franchement.
Elle ne le penserait jamais assez mais assurément, elle s’amusait beaucoup ce soir.
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
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Info personnage
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Vocation: Guerrier assassin
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Visite de courtoisie
Feat. Cyradil Ariesvyra
Cyradil avait bien de la chance de ne pas connaître les compétences du prédécesseur de Corvus au poste de Cœur. Enfin, ceci dit, elle marquait un point, il n’était vraiment pas mauvais en tant que contrôleur royal, bien au contraire. Il avait su servir l’empire comme il se devait. D’ailleurs, d’après le vampire, Tagar était presque à son niveau, ce qui, venant du Grand Argentier actuel, était un grand compliment. Enfin, il ne pourrait probablement jamais le lui dire, quelle tristesse. Il était vrai que Corvus faisait tout son possible pour se contrôler, généralement, le gain de pouvoir n’était pas forcément une bonne chose, même pour l’homme le plus calme du Sekai. Ce n’était pas Corvus, bien sûr.
Corvus avait passé un excellent moment autour de cette table, en compagnie de sa nouvelle amie. Il était vrai que, même si Corvus rabâchait à longueur de temps à son cuisinier qu’il était mauvais, Reiner ne l’était pas tant que cela. Enfin, depuis l’incident avec le Mage d’État, le vampire se méfiait de ce cuisinier, même s’il était excellent en soi. Les prunelles perçantes de Corvus se dirigèrent vers son interlocutrice, alors qu’il esquissait un léger sourire, comme à son habitude, en compagnie de la charmante dame qui l’accompagnait. « Heureux que ce repas vous ait plu, je le ferai savoir à Reiner. D’ailleurs, vous pouvez même le lui dire vous-même, si vous le désirez. » rétorqua-t-il, riant légèrement.
Corvus observa avec attention intention la liche, qui s’était levée pour user de sa magie devant le Cœur. Tout d’abord, les orbes qu’elle avait générées étaient très impressionnantes. Il était bien rare de croiser une personne manipulant deux éléments. Ensuite, les tatouages se mettaient à bouger tout seul, ce qui était à vrai dire, assez impressionnant. Le Grand Argentier avait la forte impression que la fine couche de peau de la liche fût vivante, c’était vraiment remarquable. Il était heureux de pouvoir observer ce phénomène de ses propres yeux, réellement. Cette scène ne faisait qu’accroître la curiosité du Cœur, qui était bien décidé à en voir davantage.
Elle fit fusionner les deux orbes, l’une d’un noir profond, probablement la manipulation d’une magie des ombres. L’autre était d’un bleu presque blanc, se reflétant à la perfection avec les prunelles de la liche. C’était certainement la manipulation de la magie de la glace. Comme l’expliquait si bien Cyradil, cela résultait probablement de plusieurs années d’entraînement acharné. Enfin, le résultat de cette fusion donna naissance à un élément complexe, l’ombregivre. L’orbe était devenue d’un bleu nuit tout simplement magnifique. Le Cœur était ébahi devant une telle maîtrise de la magie élémentaire. C’était assez impressionnant à voir.
Les prunelles grises du vampire se dirigea sur la liche, alors que l’orbe était encore en train d’illuminer la pièce de sa magnificence. « L’ombregivre, cet élément complexe. C’est bien la première fois que j’ai la chance de l’observer. Je vous remercie, Cyradil. Je vois que vous n’hésitez pas à entreprendre des voyages, même dans les terres les plus hostiles, pour perfectionner votre savoir, c’est remarquable. Encore une qualité qui ferait de vous un excellent Esprit pour l’empire. Enfin, soyez-en certaine, je serais grandement ravi d’en voir davantage, lors de ma prochaine visite. » rétorqua-t-il, la couleur bleue de minuit reflétée dans les prunelles claires du vampire.
Elle annonça ensuite avoir participé à quelques soirées mondaines depuis sa transformation en liche. Ce qui était une bonne chose, même si les soirées organisées par la noblesse d’Ikusa n’étaient pas vraiment à la hauteur de celle que le Cœur avait l’habitude de faire à Kyouji. Enfin, les envies de grandes soirées de Corvus étaient permanentes. En plus, il pouvait pleinement en profiter pour mener quelques femmes infidèles dans sa chambre. Il aimait encore plus cela, quand les femmes étaient déjà mariées. Il appréciait l’adultère à n’en point douter.
Corvus n’était pas si étonné que cela concernant les nombreux courtisans de Cyradil. Elle était une ravissante femme après tout. Corvus aurait pu très probablement faire partie de ses prétendants, même si, actuellement, il avait bien une autre personne en tête. Encore fallait-il qu’il arrivât à la rencontrer, car elle n’était pas disponible depuis qu’il eût appris son existante. Effectivement, le Cœur avait des goûts bien particuliers depuis un certain temps. Deux cents longues années environ. Il laissa un léger rire s’échapper lorsque la liche annonça qu’elle aurait eu meilleur temps de garder son apparence de vieille. D’après le Cœur, elle avait bien fait de reprendre une apparence de jeune.
« Vous êtes d’une réelle beauté Cyradil, alors, le fait que vous ayez eut tant de prétendants et de prétendantes ne m’étonne guère. Vous êtes certainement la convoitise de bon nombre d’hommes et, vous le serez éternellement. Cependant, si nous autres, membres de la main, souffrons bien de quelque chose, c’est de notre popularité. Voyez-vous, bon nombre de personnes cherchent à nous approcher simplement par la convoitise d’une place plus élevée dans la société. C’est pour cela que je reste toujours sur mes gardes. Et puis, de toute façon, je ne donne pas vraiment envie à première vue. Mon air très froid me sauve bien souvent. Même si, j’ai encore de nombreuses prétendantes. Malheureusement, ce ne sont pas celles que je souhaiterais avoir. » rétorqua-t-il, riant légèrement.
« Lors de ma prochaine réception, je veillerai à ce que les charognards ne vous dérangent pas de trop. Il serait regrettable que vous passiez une mauvaise soirée à cause de quelques clochards malpropres. » continua-t-il, poussant un léger soupir. « Si vous le souhaitez, nous pouvons nous rendre en cuisine, que vous félicitiez de vive voix mon chef cuisinier. Il sera ravi de recevoir quelques compliments, j'en suis certain. » demanda-t-il, se levant à son tour. Le temps du trajet, il avait envie de poser une nouvelle question à la liche, ce qu’il fit, en plongeant son regard cette fois-ci devenu écarlate, sur la liche.
« Dites-moi, Cyradil, il ne me semble pas avoir abordé le sujet avec vous mais, que pensez-vous des républicains ? Les portez-vous dans votre cœur ou alors, êtes-vous totalement indifférentes vis-à-vis de nos chers voisins ? » demanda-t-il, d’un air innocent. Pour lui, c’était clair, il les détestait profondément, ce n’était qu’une nation de lâches et d’hypocrites.
CENDRESCorvus avait passé un excellent moment autour de cette table, en compagnie de sa nouvelle amie. Il était vrai que, même si Corvus rabâchait à longueur de temps à son cuisinier qu’il était mauvais, Reiner ne l’était pas tant que cela. Enfin, depuis l’incident avec le Mage d’État, le vampire se méfiait de ce cuisinier, même s’il était excellent en soi. Les prunelles perçantes de Corvus se dirigèrent vers son interlocutrice, alors qu’il esquissait un léger sourire, comme à son habitude, en compagnie de la charmante dame qui l’accompagnait. « Heureux que ce repas vous ait plu, je le ferai savoir à Reiner. D’ailleurs, vous pouvez même le lui dire vous-même, si vous le désirez. » rétorqua-t-il, riant légèrement.
Corvus observa avec attention intention la liche, qui s’était levée pour user de sa magie devant le Cœur. Tout d’abord, les orbes qu’elle avait générées étaient très impressionnantes. Il était bien rare de croiser une personne manipulant deux éléments. Ensuite, les tatouages se mettaient à bouger tout seul, ce qui était à vrai dire, assez impressionnant. Le Grand Argentier avait la forte impression que la fine couche de peau de la liche fût vivante, c’était vraiment remarquable. Il était heureux de pouvoir observer ce phénomène de ses propres yeux, réellement. Cette scène ne faisait qu’accroître la curiosité du Cœur, qui était bien décidé à en voir davantage.
Elle fit fusionner les deux orbes, l’une d’un noir profond, probablement la manipulation d’une magie des ombres. L’autre était d’un bleu presque blanc, se reflétant à la perfection avec les prunelles de la liche. C’était certainement la manipulation de la magie de la glace. Comme l’expliquait si bien Cyradil, cela résultait probablement de plusieurs années d’entraînement acharné. Enfin, le résultat de cette fusion donna naissance à un élément complexe, l’ombregivre. L’orbe était devenue d’un bleu nuit tout simplement magnifique. Le Cœur était ébahi devant une telle maîtrise de la magie élémentaire. C’était assez impressionnant à voir.
Les prunelles grises du vampire se dirigea sur la liche, alors que l’orbe était encore en train d’illuminer la pièce de sa magnificence. « L’ombregivre, cet élément complexe. C’est bien la première fois que j’ai la chance de l’observer. Je vous remercie, Cyradil. Je vois que vous n’hésitez pas à entreprendre des voyages, même dans les terres les plus hostiles, pour perfectionner votre savoir, c’est remarquable. Encore une qualité qui ferait de vous un excellent Esprit pour l’empire. Enfin, soyez-en certaine, je serais grandement ravi d’en voir davantage, lors de ma prochaine visite. » rétorqua-t-il, la couleur bleue de minuit reflétée dans les prunelles claires du vampire.
Elle annonça ensuite avoir participé à quelques soirées mondaines depuis sa transformation en liche. Ce qui était une bonne chose, même si les soirées organisées par la noblesse d’Ikusa n’étaient pas vraiment à la hauteur de celle que le Cœur avait l’habitude de faire à Kyouji. Enfin, les envies de grandes soirées de Corvus étaient permanentes. En plus, il pouvait pleinement en profiter pour mener quelques femmes infidèles dans sa chambre. Il aimait encore plus cela, quand les femmes étaient déjà mariées. Il appréciait l’adultère à n’en point douter.
Corvus n’était pas si étonné que cela concernant les nombreux courtisans de Cyradil. Elle était une ravissante femme après tout. Corvus aurait pu très probablement faire partie de ses prétendants, même si, actuellement, il avait bien une autre personne en tête. Encore fallait-il qu’il arrivât à la rencontrer, car elle n’était pas disponible depuis qu’il eût appris son existante. Effectivement, le Cœur avait des goûts bien particuliers depuis un certain temps. Deux cents longues années environ. Il laissa un léger rire s’échapper lorsque la liche annonça qu’elle aurait eu meilleur temps de garder son apparence de vieille. D’après le Cœur, elle avait bien fait de reprendre une apparence de jeune.
« Vous êtes d’une réelle beauté Cyradil, alors, le fait que vous ayez eut tant de prétendants et de prétendantes ne m’étonne guère. Vous êtes certainement la convoitise de bon nombre d’hommes et, vous le serez éternellement. Cependant, si nous autres, membres de la main, souffrons bien de quelque chose, c’est de notre popularité. Voyez-vous, bon nombre de personnes cherchent à nous approcher simplement par la convoitise d’une place plus élevée dans la société. C’est pour cela que je reste toujours sur mes gardes. Et puis, de toute façon, je ne donne pas vraiment envie à première vue. Mon air très froid me sauve bien souvent. Même si, j’ai encore de nombreuses prétendantes. Malheureusement, ce ne sont pas celles que je souhaiterais avoir. » rétorqua-t-il, riant légèrement.
« Lors de ma prochaine réception, je veillerai à ce que les charognards ne vous dérangent pas de trop. Il serait regrettable que vous passiez une mauvaise soirée à cause de quelques clochards malpropres. » continua-t-il, poussant un léger soupir. « Si vous le souhaitez, nous pouvons nous rendre en cuisine, que vous félicitiez de vive voix mon chef cuisinier. Il sera ravi de recevoir quelques compliments, j'en suis certain. » demanda-t-il, se levant à son tour. Le temps du trajet, il avait envie de poser une nouvelle question à la liche, ce qu’il fit, en plongeant son regard cette fois-ci devenu écarlate, sur la liche.
« Dites-moi, Cyradil, il ne me semble pas avoir abordé le sujet avec vous mais, que pensez-vous des républicains ? Les portez-vous dans votre cœur ou alors, êtes-vous totalement indifférentes vis-à-vis de nos chers voisins ? » demanda-t-il, d’un air innocent. Pour lui, c’était clair, il les détestait profondément, ce n’était qu’une nation de lâches et d’hypocrites.
Shawn parle en 6699ff
Le Chevalier Macabre parle en 990000
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