Dans le linceul du sommeil éternel, le roi tyran reposait, prisonnier des ombres du passé, attendant silencieusement l'heure où le destin, tel un enchanteur malfaisant, le tirerait de son néant. Les échos des trompettes funèbres résonnèrent dans l'éther, invoquant l'âme engourdie à émerger des confins de l'oubli. Les yeux jadis flamboyants s'ouvrirent, mais la lueur qui en émanait n'était plus qu'une pâle réminiscence de son règne autrefois éblouissant. Advorix Eqqegni, tel un spectre errant dans une contrée inconnue, se leva, ses pas pesant sur une terre qui lui était désormais étrangère. Des vestiges de son passé, il ne restait que des murmures dans le vent, des murmures empreints d'une nostalgie obscure.
Les rues qu'il avait pavées de sa volonté inflexible étaient désormais englouties par l'herbe folle et les murmures des foules qui une fois l'avaient acclamé sous la contrainte s'étaient tu à jamais. Les temples où résonnaient ses édits étaient devenus des ruines, les idoles de sa foi détruites ou oubliées. Les coutumes qu'il avait établies s'étaient évanouies dans l'écume du temps, laissant derrière elles une toile vide où le destin de son peuple autrefois prospère avait été tissée.

Le chef mort-vivant, véritable fantôme égaré dans un monde posthume, cherchait des repères dans les décombres de ses terres évanouies. Sa couronne, symbole de pouvoir désormais déchu, semblait lourde sur son front, comme si elle portait le poids des millénaires écoulés depuis sa dernière veille. Les rivières qui autrefois charriaient l'essence de son clan étaient désormais des lits arides, privés du flot vital qui les animait.
Les échos de son peuple perdue résonnaient dans sa conscience, réminiscences d'une époque révolue, d'une gloire aujourd'hui condamnée à l'obscurité. Chef de clan déchu dans un monde étranger, errait parmi les vestiges invisibles d'une terre passée qu'il foulait avec ses hommes, un meneur solitaire dans un théâtre désert où l'histoire avait tiré le rideau.

Son esprit perfide, forgé dans les intrigues de son ancien règne tyrannique, cherchait de nouveaux horizons pour semer la discorde et assouvir sa soif de pouvoir. La ruse était son arme de prédilection, une lame aiguisée dans les affaires de l'ombre. Les sourires mielleux qu'il offrait aux puissants masquaient une volonté impitoyable, un désir de manipulation qui s'insinuait dans les fissures des alliances les plus solides. Advorix, tel un caméléon politique, changeait de couleur selon les circonstances, ajustant son masque d'allié dévoué pour mieux dissimuler ses desseins tordus.

Sa langue, habile à tisser des toiles d'illusions, murmurait des promesses voilées aux oreilles des puissants de ce nouveau monde. Les serments qu'il prononçait n'étaient que des échos creux, des paroles vidées de leur sens dès qu'elles franchissaient ses lèvres perfides. Advorix était prêt à s'allier avec les mastodontes de l'heure, les rois et les reines de la puissance mondiale, pourvu que cela serve son insatiable appétit pour le contrôle.
La trahison était une compagne constante dans son arsenal de manœuvres sournoises. Les liens qu'il tissait avec d'autres âmes ambitieuses étaient fragiles, prêts à être rompus dès qu'ils devenaient un obstacle sur le chemin tortueux de ses aspirations. Advorix, maître de la duplicité, naviguait dans les eaux troubles des alliances, utilisant la confiance des autres comme une monnaie d'échange dans son marchandage sans fin. Ainsi, tel un acteur retors sur la scène de la politique et de la manipulation, Advorix Eqqegni se faufilait dans les cours des puissants, son visage dissimulant une vérité sinistre. Ses yeux, bien que dépourvus d'une lueur humaine, brillaient d'une intelligence perverse, une intelligence prête à se plier à toutes les formes de tromperie pour atteindre les sommets de ce monde nouveau qui était désormais son terrain de jeu.

Sa figure, éclatant d'une pâleur cadavérique, semblait avoir été sculptée dans la brume des limbes. Les contours de son visage, privés de chaleur et d'expression, reflétaient l'indifférence glacée d'un au-delà antique. Ses yeux, des orbes lumineux percés de lueurs fantomatiques, éclairaient les ténèbres d'une lueur spectrale. Une couronne d'ombres reposait sur son front, semblable à une relique d'une culture perdu depuis longtemps, ornées de symboliques et de gravures ne figurant sur aucun almanach connu, Sa chevelure flottait comme des filaments d'obscurité et d'argent, évoquant les rivières sombres qui serpentent dans les abysses inexplorés.

Vêtu d'une armure lamellaire d'or marquée par les combats, Advorix semblait être constitué de fumée figée, une silhouette en constante mutation entre le tangible et l'éthéré. Les éclats d'acier doré sur son corps spectral évoquaient des reflets de lueur solaire, témoignages d'une existence révolue et éthérique. Son épée, ou plutôt une relique fantomatique portant le poids des âges, était tenu dans une main décharnée aux phalanges garnies de bagues somptueuses aux grenats et améthystes bariolées que les plus aguerris des joailliers ne pourraient identifier.
Advorix, englouti dans l'obscurité éternelle, était une figure tragique, condamnée à errer entre les voiles du monde des vivants et celui des ombres. Son regard, dépourvu d'émotion mais porteur de l'écho des promesses trahies, s'adressait aux vivants avec une sévérité silencieuse, un rappel implacable que la mort elle-même pouvait être pressée en conquêtes grandiloquentes.

Histoire (à faire pour les personnages qui ne sont pas des prédéfinis)

Advorix Eqqegni, jadis grand chef clanique d'un fier peuple aujourd'hui éteint et ensevelie dans les sables du temps, avait régné sur des terres où la tyrannie était autant un art qu'une nécessité. Son nom, autrefois prononcé avec une crainte respectueuse, s'était dissous dans les échos du passé, oublié par des générations qui avaient suivi. Des millénaires s'écoulèrent sans la moindre trace d'Advorix Eqqegni, jusqu'à ce que les mains puissantes d'un Titan, manipulateur des destins, le tirèrent des ténèbres de l'oubli. Ressuscité, non pas par la clémence des dieux mais par la machination d'une entité ancienne, Advorix se trouva lié par un pacte mystique, destiné à servir un titan en quête de conquête et de domination.

Sous la bannière du Titan, Advorix déchaîna sa fureur oubliée sur les champs de bataille, redevenant le tyran martial qu'il avait été dans un passé révolu. Les armées ennemies pliaient sous la poigne de fer de la fine lame déchue, et les terres résonnaient du tumulte de la guerre menée au nom d'une cause obscure. Mais la fortune des batailles est inconstante, et la grande guerre toucha à sa fin. Les promesses du Titan furent oubliées, ses desseins s'évanouirent dans les brumes de la défaite. Advorix Eqqegni, libéré des chaînes de son engagement surnaturel, se retrouva seul dans un monde aux codes inconnus. Les terres qu'il avait gouvernées gisaient dans la poussière du passé, les coutumes qu'il avait imposées s'étaient évaporées, et les palais qui avaient jadis résonné de ses décrets étaient devenus des sanctuaires muets. Sans dieu ni maître, Advorix Eqqegni errait tel un fantôme désorienté, cherchant à rétablir son nom dans un monde qui ne reconnaissait plus son poid.

Les vestiges de son ancienne culture étaient des reliques brisées, les murmures de son peuple oubliés. Advorix était désormais une ombre solitaire, errant dans l'incertitude d'un monde où les règles avaient changé, et où il n'était plus qu'un étranger parmi des étrangers.
Les orbites de ses yeux vides scrutaient avidement les moindres signes de richesse et de pouvoir qu'il avait jadis possédés. Son âme mort-vivante, affamée de splendeur perdue, le poussait à des extrémités impensables pour rétablir ne serait-ce qu'un reflet pâle de son ancienne existence fastueuse. Les mains squelettiques d'Advorix Eqqegni s'étendaient comme des serres affamées, prêtes à s'emparer de tout ce qui pourrait raviver le prestige fané de son clan oublié. Les demeures délabrées étaient pillées sans merci, les reliques ponctuant son passage écrasées sous l'ambition insatiable du guerrier ressuscité. Les lamentations des martyrs résonnaient dans le sillage de sa quête égoïste, mais Advorix Eqqegni ne s'arrêtait pas, poursuivant son désir insensé de retrouver les fastes qui lui avaient été cruellement arrachés jadis.

Les joyaux qui ornaient autrefois le pommeau de son épée étaient désormais saisis par des mains osseuses et décharnées, les trésors qui avaient jadis empli ses coffres pillés sans remords. Ainsi, dans un ballet macabre entre la cupidité et la désolation, le mort-vivant traquait l'ombre d'une grandeur évanouie, indifférent aux lamentations des terres qu'il avait jadis arpentées et pillées avec ses troupes.

Le Clan:

L'Epine de Mauvais-Augure:

Couronne d'Advorix Eqqegni:

Son propre intérêt

Les groupes d'intérêt ne sont pas obligatoires.