Svanhilde, est une énigmatique figure qui émerge des brumes du Shoumeï, c'est bien plus qu'une simple créature errante dans les recoins de ce royaume. Elle incarne une dualité complexe, une fusion harmonieuse de mystère et de puissance. Chacun de ses traits, chacune de ses actions semble être teinté d'une profondeur mystique insondable, éveillant la curiosité et la fascination chez ceux qui croisent son chemin.

Dès le premier regard, elle évoque une aura de grandeur mêlée à une tristesse infinie. Ses yeux, deux orbes lumineux bleutées éclatant d'une lueur ancestrale, semblent refléter les éons passés et les événements qui ont sculpté le monde. Les contours de son visage, sont eux aussi sculptés comme une œuvre d'art par des mains divines, trahissent une sagesse millénaire. Pourtant, derrière cette sagesse, il y a quelque chose d'indéfinissable, une douleur qui transcende le temps et l'espace.

Son attitude est un mélange fascinant de résignation et de détermination farouche. Svanhilde porte sur ses épaules le poids des épreuves endurées au cours d'innombrables années, mais dans chacun de ses gestes, dans chacun de ses mots, résonne la volonté de forger un destin différent. Elle incarne le paradoxe de la résilience et de la fragilité, un être qui a traversé des âges sombres tout en portant la flamme de l'espoir.

Dans sa voix, il y a une mélodie envoûtante, un chant triste qui semble être porteur d'une connaissance interdite. Quand elle parle, les mots flottent comme des pétales de cerisier dans le vent, doux mais porteurs d'une signification profonde. Elle ne livre pas ses secrets facilement, et chaque révélation semble être un don précieux, dévoilé avec une prudence calculée.

C'est également l'image de la dualité, une créature qui marche sur la fine ligne entre la lumière et l'ombre. Sa silhouette élégante se détache souvent contre le fond éthéré du monde, une ombre solennelle parmi les ruines majestueuses des affres du temps. Elle semble liée à des forces qui dépassent la compréhension humaine, et pourtant, elle conserve une humanité palpable, une lueur dans ses yeux qui transcende la divinité.
Cependant, derrière cette façade de détachement et de sérénité, réside une vulnérabilité qui la rend encore plus humaine, malgré sa nature transcendante. Les cicatrices du passé marquent son être d'une manière indélébile, et bien que ses paroles soient empreintes de sagesse, elles portent également le poids des regrets et des souvenirs douloureux. Svanhilde est une tapisserie complexe de triomphes et de défaites, une œuvre d'art vivante forgée dans le creuset du temps.

Son rôle ne se limite pas à une simple observatrice. Elle est également une force d'action, un catalyseur qui influence le cours des événements avec une subtilité calculée. Ses choix sont le produit d'une réflexion profonde, d'une compréhension aiguë des conséquences de chaque action. Elle  cherche  le pouvoir et la domination, elle veut mettre à mal l'harmonie.

Svanhilde, dans toute sa splendeur éthérée, incarne une beauté transcendante. Sa silhouette élancée semble être façonnée par des mains divines, chaque courbe et chaque ligne contribuant à une harmonie visuelle qui évoque à la fois la grâce d'une créature céleste et la majesté d'une figure antique. Les traits de son visage, finement ciselés, portent les marques du temps et de l'expérience. Sa chevelure de Malénia, flamboyante, cascade en boucles soyeuses autour de ses épaules. Chaque mèche semble portée par une brise invisible, créant une aura en mouvement qui accentue son caractère insaisissable. Des reflets argentés traversent parfois ses cheveux, comme des éclats d'une énergie cosmique qui danse au gré de sa volonté. Son teint est d'une pâleur presque lunaire, accentuant sa nature mystique, quasi-divine. La peau lisse et délicate semble être imprégnée de la lumière douce et tamisée qui l'entoure en permanence. Malgré cette délicatesse apparente, il émane d'elle une force intérieure qui transcende la fragilité du corps humain. Ses mouvements sont fluides, gracieux, presque comme une danse silencieuse au rythme des énergies qui la traversent.

La prière s'estompe peu à peu devant le petit autel d'Exia. Svanhilde récupère sa lame non loin, plantée à même le sol. Elle contemple horrifiée les dégâts causés sur le Shoumeï. Le traité des trois nations avait été violé d’une manière abrupte et brutale, mettant fin à une trinité paisible. Pour Svanhilde, c’était un mal nécessaire car les espèces ne peuvent pas évoluer dans la paix. Le chaos perpétuel est le moteur des grands changements, et des changements il en fallait en Shoumeï. Le royaume était morcelé par la faiblesse des religieux qui s’étaient bien trop ouverts, et par la force des athées qui, bafouant les préceptes célestes les plus élémentaires, avaient cru bon de défier l’ordre et l’autorité établis. Même l’armée s’était abaissée aux basses besognes et à la vilénie pour calmer ce qui semblait être les prémices d’une guerre civile. Svanhilde poursuit calmement sa prière; il lui fallait recentrer son esprit malgré la puissance des tremblements.



Les tremblements se poursuivent, mais une secousse bien plus puissante que d’accoutumée se fait sentir. C’est en fait un véritable raz-de-marée de puissance qui s’abat, si bien que Svanhilde est obligée de se tenir plus fermement pour ne pas tomber au sol. La direction de l’énergie ? Sancta, toujours Sancta, il ne resterait bientôt plus rien.



Elle aurait pu empêcher tout ceci si elle avait pris la peine d’écouter sa mère. Elle aurait pu empêcher le Shoumeï de dériver de la voie véritable. Mais elle avait fait preuve de cupidité, et elle s'était jetée sur le moindre sou pour des plaisirs inutiles. Elle avait emprunté le chemin de sa mère désormais, le chemin de la foi véritable. Et la preuve en est faite : le Titan était visible d’ici, Sancta en flamme.



C’était là l’œuvre des Titans, des dieux. Si le Titan était apparu, c’était pour donner une leçon au Royaume de Shoumeï. Il n’y avait plus aucun doute dans l’esprit de Svanhilde; jamais elle n’avait vu aussi clair, comme si les Dieux eux-mêmes lui avaient apporté la clairvoyance.

Le lendemain, elle avait rejoint le temple d’Exia le plus proche pour entrer dans les ordres et formuler ses vœux. Le doute avait disparu; elle ne devait plus offrir ses compétences aux malandrins des grands chemins, aux nobles ou aux chefs. Elle devait offrir son bras armé à la foi ! Elle devait reprendre les terres sacrées, arpenter les hautes sphères de la religion pour répandre le terreau de la rédemption. Il n’est plus question de douter de l’existence des dieux, X'o-rath lui était apparu et avec lui son vent divin.

Svanhilde s’engage alors rapidement au sein du Nouvel Ordre : son but ? Devenir l’une des figures religieuses les plus emblématiques qui soient, apporter la conversion aux âmes en peine, purger l’hérésie qui a déclenché la fureur divine.

Divinisme:

Contrairement à beaucoup de Valkyries, Svanhilde a fait le choix de croire davantage aux Titans. Suivant les préceptes d’Exia, elle rêve de devenir sa prêtresse ultime et d’apporter entièrement sa dévotion et ses compétences aux Titans. Le fait d’avoir vu de ses yeux de véritables Titans mettre en pièces Shoumeï n’a fait que la conforter dans son choix. Elle est l’instrument des Titans !

Le Nouvel Ordre:

Écuyer du Nouvel Ordre, Svanhilde rêve de gravir les échelons de la sainte reconquête afin d'y apporter son extrémisme envers les non-croyants. Conservatrice, elle rêve de revoir le Shoumeï de son enfance et de prendre part à son pouvoir une fois établi.