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    Anonymous
  • Sam 28 Oct - 23:39
    Léto Vuagger
    Race : Vampire Origine Humaine (père humain – mère Fae)
    Sexe : Féminin
    Âge : 20 ans
    Métier : Voyageuse en fuite
    Taille & poids : 1m50 pour 45kg
    Alignement : Neutre Bon
    Faction : Reikoise
    Rang : D
    Religion : Le Shierak
    Avatar : Auteur inconnu, modifications et re-dimention par moi-même.

    Pouvoirs et objets


    Mage => Mage Noir.

    Pouvoirs


    Pétrification => 2000c/2 = 1000c
    Nécromancie => 2000c/2 = 1000c
    Métamorphose => 500c/2 = 250c
    Nyctalopie => 300c/2 = 150c
    Contrôle des émotions => palier 1 500/2 =250

    Vol => Palier 1 => 500c
    Magie élémentaire : Ombre => Palier 1 => 300c

    Total 3450c
    Reste 550c

    Trait raciaux :


    Chasseur nocturne
    Dans la nuit, les vampires ont la capacité de voir et de sentir le sang de leur proie à des kilomètres de distance. Néanmoins, cela fonctionne uniquement lorsque le vampire est affamé.

    Immunité : Eau
    Faiblesse : Feu

    Description physique et mentale



    Que voilà une petite blonde au sourire facile. Peut-être devrait-elle se mettre un peu plus au soleil avec sa peau pâle, presque maladive et si translucide qu’il semble parfois possible d’en suivre les rivières rouges qui coulent sous sa peau. Cette petite ne doit pas manger tous les jours à sa faim à voir sa minceur suspecte. Mais ses yeux au regard emplit de bonté et de joie qui lui mangent le visage semblent donner vie à cette carcasse.
    Et ce ne sont pas les seuls. Sa voix est un filet doux et chantant. Oui souvent chantant, pour accompagner ses gestes dansant. Par contre vous ne l’entendrez jamais dépasser de la cohue. Ses cheveux sont hélas souvent revêches et folâtrent autours de son visage, mais il faut leur accorder qu’au moins leur couleur est jolie.

    La fine silhouette se sangle dans des robes de voyage bien solides, parfois usées mais dont la propriétaire prend visiblement soin, notamment par leur propreté et l’attention portée aux réparations. La couleur dénote cependant, elles sont soit bleue ciel, vert d’eau ou le plus souvent de ce rouge délavé qu’on appelle rose. De plus cordons, nœuds, breloques brillantes, voilages… viennent agrémenter le tout. Même la doublure de son manteau noir est d’un motif à petites fleurs que l’on nomme chez nous « liberty ». Un sac à dos gris et une besace noire que la propriétaire a égaillé de broderies colorées autant que fantaisistes ; un bâton de marche tout à fait classique ; quelques bracelets cliquetant à son maigre poignet et un collier de perles de verre, parfois de bois ou encore de plume ;  et de solides bottes complètent cette silhouette de la collection Errance à travers le Sekaï.

    Léto est donc une gentille petite excentrique ayant toujours une chanson ou un air sur le bout des lèvres. Elle a la douceur d’une grande sœur dès qu’il s’agit de s’impliquer auprès d’enfant quels qu’ils soient. Elle semble ne détester personne et donc aimer tous le monde. Elle voit la vie en rose comme ses robes et est prête à offrir le peu qu’elle a à plus malheureux qu’elle. Mais elle est aussi naïve et aisément manipulable lorsque l’on fait appel à son grand cœur. Elle est entière et la plus sincère possible dans sa vie comme dans ses sentiments.

    Pour le monde alentour, la jeune femme à tout d’une demoiselle heureuse de son sort. Hélas il n’en est rien. Tel Jean qui pleure, elle a peur. Peur que ses secrets soient découvert par une personne malveillante et que celui-ci en profite pour lui jouer un mauvais tour ou pire l’éliminer. Son père qu’elle aime encore était un monstre d’égoïsme. Son propre frère l’a peut-être trahit. Sauf qu’elle n’en est pas sure et cette incertitude la ronge. C’est peut-être elle qui l’a trahit en le fuyant pour fuir son fiancé. Cette blessure sera longue à guérir. Sans compter le mal que lui a fait son fiancé donc. Et qui l’a forcée à partir loin des siens et de sa maison. Et c’est pourquoi, accorder une confiance pleine et entière lui est difficile. Tout comme elle s’efforce de ne pas rester trop longtemps dans un même lieu. Et en elle croit petit à petit la nostalgie de son cher domaine, sa vraie maison. Lieu où elle ne pourra revenir qu’à la mort de cet être honni et au cœur mauvais, son fiancé. Et dans son malheur le temps que cela arrive son cher frère sera peut-être alors mort ou aura fait pire. Et il ne lui restera plus qu’à aller pleurer sur sa tombe.

    Histoire ou test-rp


    { Treizième page d’un petit livret d’écriture. Les douze précédentes étant dédiées à des exercices visiblement fait par un enfant il y a longtemps. }

    Je suis fiancée.
    Je suis fiancée.
    Je. Suis. Fiancée.

    Je n’en reviens toujours pas.

    J’éprouve le besoin de hurler pour que ces trois mots disparaissent. Je n’arrive pas à croire qu’ils puissent me définir. D’autant que…

    Je. Ne. Veux. Pas. Être. Fiancée.

    Pas à lui. Pas à cet homme que je ne connais pas. Qui est entré chez nous comme s’il était déjà chez lui. Cet homme que mon frère adoré regarde comme il regardait notre père, avec presque vénération et respect.

    { Quatorzième page. }

    Oh mon Père. Oh ma Mère. Mes Étoiles défuntes portez mon récit au Soleil comme à la Lune. Ne me laissez pas au gré des vagues mauvaises. Je vous en prie.

    Soignez mon cœur meurtri de ne pas pouvoir choisir l’être cher et tendrement aimé qui nourrirait ma vie de son rire et de ses baisers.

    Donnez-moi la force d’accepter cette alliance. Éloignez mes doutes. Promettez-moi que vous en avez soufflé l’idée à mon frère pour le bien de notre domaine et le mien.

    Je souhaite tant que de l’amour puisse naître entre lui et moi.

    Pitié pour votre douce Assoline qui vous aime tant.

    { Quinzième page. }

    ô Étoiles écoutez !  

    Le domaine du Cerf Feuille est un domaine prospère depuis de nombreuses années. Mon arrière-grand-père a acheté et établie sa maison sur ces terres à une journée de marche de Kyouji. Il y a planté des vignes devenues solides et prolifiques dont nous tirons un vin plaisant sans être de ces grands crus mais qui se vend bien. Chaque génération a pu faire prospérer le domaine et acheter de nouvelles terres, planter de nouvelles vignes, tester de nouveaux vins. Des fenêtres de la maison j’ai toujours vu ces plantations comme des gardiens immuables et silencieux de notre famille. Droits et solides, été comme hiver.

    Je suis née au domaine, comme mon frère quelques années avant moi. Et mon père et son propre frère. Ma mère était une étrangère. Une voyageuse ayant demandé au soir d’une tempête d’hiver un lieu ou dormir. Las d’être seul et en deuil – sa mère venait de mourir au début de l’été - Père l’a invité à manger avec lui. Ils ont parlé longuement. Il m’a raconté qu’elle était vive, intelligente et joyeuse. Elle vivait la vie sans rien attendre pour le lendemain. Elle devait repartir à la fin de la nuit. Mais mon père, lui, en était tombé amoureux. Il a trouvé bien des prétextes pour la garder au domaine. Et il faut croire qu’elle l’a aussi trouvé à son goût car elle les acceptait d’un sourire. Ils se sont mariés au printemps. Que ce devait être beau de l’épouser au milieu des fleurs et des papillons. Ensuite mon frère est arrivé et puis moi.

    Je suis, sans mentir, je crois la préférée de mes parents. J’ai toujours été chouchoutée et adorée. Chaque hiver lorsque mon père partait pour aller vendre le vin de l’année à Kyouji et ailleurs, il me ramenait des cadeaux et des sucreries. Certes mon frère avait aussi sa part mais je reste persuadée que les miens étaient toujours mieux.

    Mais, je devais avoir cinq ans je crois, un hiver mon cher père est resté absent bien plus longtemps que d’habitude. Et lorsqu’il est revenu, lui habituellement plein d’entrain et heureux de ses ventes, il était morose et s’enfermait souvent dans son bureau sans vouloir nous voir. Le printemps a vu sa bonne humeur revenir petit à petit et à l’été c’était redevenu mon bon père. C’était incompréhensible. D’autant que depuis, j’ai pu voir les comptes de ces années et que le vin s’était bien vendu et que rien dans nos finances n’avaient pu peser négativement.

    Je dis ces années car cela recommença à l’hiver suivant. Au troisième, mère voulait même aller avec lui faire sa tournée, de peur qu’il ne revienne avec ses mauvaises humeurs. Il a refusé. Et est revenu avec presque plus d’entrain qu’avant. Pourtant mon père avait des secrets. Et lorsque, le soir je le retrouvais dans son bureau, il me parlait longuement de divers sortilèges qu’il voulait tester et de divers livres qu’il voulait lire ou qu’il avait acheté. C’était un secret parce que ces magies n’étaient pas autorisées. Pourtant père prétendait qu’elles pouvaient tout autant sauver des gens que les magies de guérison. J’aimais si tendrement mon père que j’acquiesçais et me taisais. Et je n’étais pas la seule. Mon frère aussi était dans la confidence.

    L’année de mes dix ans, les relations entre mes parents devinrent plus tendues. Ils se gardaient bien de se disputer devant nous mais la tension quand ils étaient ensemble était palpable. Hélas ils n’eurent pas l’occasion de réparer leur amour puisque ma mère mourut d’une maladie foudroyante à l’automne. Mon père s’en montra très triste… et soulagé. Désormais il n’y avait plus de secret entre nous trois et elle. Et père nous entraînât sur la voie qu’il avait choisie. Au sein de la maison, à l’abri des regards puisqu’il fit construire une dépendance à l’écart pour les domestiques, esclaves et saisonniers du domaine, il apprenait et pratiquait des arts noirs et en profitait pour nous les faire étudier.

    Il avait raison certains de ces sorts interdits peuvent nous rendre de grands services et être bien utilisé. Mon cher frère se moquait souvent gentiment de moi et lui disait vouloir devenir puissant et craint. Il a même envisagé de rester dans l’armée et d’y grimper les échelons avant de reprendre le domaine. Dans son amour pour nous, père nous laissait choisir notre voie. Quand à celle qu’il avait choisie pour lui-même je ne l’ai comprit que six ans après la perte tragique de notre mère.

    Cette voie c’était celle de l’immortalité. Il avait, pensait-il, trouvé le moyen de devenir plus qu’un simple humain. A la veille du rituel de sa vie il nous apprit que notre mère était une Fae. Et qu’elle l’avait cachée pendant longtemps. Il nous expliqua qu’il avait alors décidé de vivre aussi longtemps qu’elle, sinon plus. Mais qu’il ne lui en avait jamais parlé. Lorsque je lui ai demandé si elle avait finit par apprendre ou comprendre son projet il n’a pas répondu.

    Le lendemain nous avons procédé au rituel avec lui. Mais il n’a pas survécu. Ce fut une mort atroce et j’en ai pleuré pendant longtemps.

    Mon frère a mieux tenu le choc et a prit en main les rênes et la destinée du domaine. Petit à petit j’ai surmonté la douleur et l’ai aidé de mon mieux. Durant quatre ans nous avons à notre tour tenté de faire prospéré le Cerf Feuille et ses vignes. Mais la guerre, si elle ne nous a pas touchée, n’a pas permit que nous puissions nous développer. Et depuis un an maintenant il parle de mariage, pour lui comme pour moi. Hélas aucun des jeunes hommes aux alentours du domaine ne me plaît assez. Peut-être que c’est mon frère qui a raison. J’attends l’homme trop parfait qui saura me faire chavirer au-delà d’une simple cour d’été sans conséquence. Alors il a choisit pour moi. C’est l’une de ses connaissances que je n'avait jamais rencontrée. Je soupçonne mon frère de toujours rechercher toujours plus de pouvoir. Qui sait ce que cet homme lui a promis.

    D’ailleurs je ne l’aime pas cet homme. Il est sombre, taciturne et quand il me regarde il me fait froid dans le dos. Je dois trouver le courage de lui dire oui dans quelques jours. Ou de le refuser avant. Je ne sais plus quoi faire.

    Voilà chères Étoiles, je n’ai jamais eue à faire un tel choix qui me déchire. Ce mariage est important pour mon frère et pour l’avenir du Domaine. Tracez mon chemin.  

    Votre chère Assoline qui vous aime.

    { Vingt-deuxième page. }

    Étoiles bénissez-moi, Il a demandé à me parler seule à seul ce soir. Peut-être qu’au final lui aussi est intimidé par cette alliance et qu’il souhaite s’en ouvrir plus aisément dans un cadre moins formel. Il fait doux, nous irons nous promener sous les rayon de la Lune de cette fin d’été. La Lune n’est-ce pas un bon signe ? Pourvu qu’il qu’il soit doux et aimable

    Je vous rend grâce mes Étoiles adorées.

    { Vingt-troisième page. }

    Étoiles.
    Où sont vos grâces ? Vos bénédictions ? Après m’avoir offert tant de dons et de faveurs vous me délaissez pour me laisser dans l’affliction, la solitude et la malédiction. Je fermerais désormais mes yeux sur vos lumières alors même que je suis désormais obligée de me réveiller au moment ou vous montez dans les cieux.

    Je ne vous donnerais plus que mon silence.
    Léto qui ne parle plus aux Étoiles sera mon nom.


    { Vingt-quatrième page. }

    Pourquoi ais-je envie de poser sur ces pages ces derniers événements ? Pour que le récit soit complet ? Pour me dédouaner ? Pour arriver à envisager un avenir ?

    Ce soir là, le Soleil se couchait en rougeoyant, alors que la Lune était déjà apparue. Les amants stellaires se rejoignant, j’y voyais le signe que mon union pourrait être bénéfique. Au début je me montrait enjouée et tentait d’en savoir plus sur mon fiancé. Hélas plus le temps passait et plus il devint évident qu’il ne faisait aucun effort pour être aimable. Méchant, mesquin, violent dans ses paroles, j’en devint de plus en plus chagrine. Que cherchait-il dans ce mariage ? Si ce n’était pas l’amour et le soutient d’une épouse, la future mère aimante de ses enfants et tenancière attentive de son foyer ?

    J’ai oublié les mots mais pas le ton, ni l’expression de son visage qui me firent pleurer. Au milieu de mon domaine adoré, voilà que la tristesse s’abattit sur moi. Et le doute n’était plus  permit alors. « Je rompt ces fiançailles. » ais-je dis dans un sanglot. « Non. » fut son unique réponse. Alors sa violence devint acte. Il m’enlaça sans plus rien me demander et sans tenir compte de mes refus. Mon cœur s’emballe rien qu’à l’idée de revivre ce moment ne serait-ce qu'en mot. Puis au terme d’une lutte vaine pour me défendre il dévoila ses crocs et me décrit comment il allait se nourrir de moi. Je ne pus que subir la morsure de ses crocs et je finis par perdre à moitié connaissance. Alors au lieu de m’achever, il me prit dans ses bras et me ramena à la maison. Il parla de fièvre soudaine qui fit craindre à toute la maisonnée que j’avais attrapé le même mal que ma mère. Mais il les rassura et leur dit qu’il saurait me soigner. Dans un état second et de faiblesse extrême je ne pouvais même pas le renier ou même gémir ma terreur de cet homme.

    J’ai passé la journée à lutter contre la fièvre et mon corps qui se battait entre vie et mort. La lumière, fut-elle celle de l’aube me devint insupportable au point que je passait la journée cloîtrée et les volets tirés. Mais au crépuscule j’ai commencé à me sentir mieux.

    Alors il revint me voir et me chuchota de continuer à faire la malade, qu’il reviendrait à la mi-nuit et que nous aurions une nouvelle discussion. Et que si je n’obéissais pas, mon frère et le reste de la maisonnée mourraient, la maison et les vignes seraient brûlées. Il y avait une telle conviction sur son visage et dans sa voix que je ne pouvais que le croire.

    Pleurant et tremblante j’attendis l’heure de sa venue. Je craignais une nouvelle agression. Il n’en fut rien. Il nous fit sortir, prendre des montures et nous sommes partis au clair de lune. Arrivé près d’une maison isolée, il toqua à la porte et après quelques paroles nous sommes rentré dans la petite maison. Il y avait là deux vieillards et une jeune mère et son nourrisson. Mon bourreau se pencha alors vers moi et me rappela que j’avais faim. Toute la journée la moindre odeur de nourriture m'avait rendue nauséeuse.  

    Je ne peux pas décrire la scène lorsque le sang se mit à couler. Mais cette nuit-là, mes ancêtres devaient détourner leurs regards bienveillants. Mes mains sont désormais tachée de sang. Mon cœur s’est brisé. Et une famille est morte.

    Une famille est morte.

    Le retour se fit en silence alors que mes larmes ne semblaient plus vouloir se tarir. Il m’a laissé dans ma chambre, narquois et malveillant me promettant de nouveau massacre pour la nuit suivante.

    Une famille était morte.
    Une autre mourrait le lendemain.

    Je ne pouvais le supporter. Non il n’y aurait pas de nouveau jour à ses côtés. Alors j’ai prit des vêtements pouvant supporter de longs voyages, mes bijoux, des bibelots facilement revendables, j’ai été dans le bureau où j’ai prit l’argent et l’or du Domaine. J’estimais que c‘était là ma dot de sang. Puis j’ai prit notre meilleure monture et une fois assez loin de la maison pour que personne n’entende je l’ai lancé au galop vers Kyouji. Il ne restait que quelques heures avant le lever du jour et le vampire m’avait prévenu de ses effets néfastes, voir mortel. Ainsi le père de toute vie ferait tout pour me tuer et me ramener vers son épouse la Lune. Mais je ne suis pas prête à subir ce sort.

    Je faillit quand même succomber aux premiers rayons du soleil quand je me rappelais in-extremis que le pouvoir d’Ombre pouvait m’en protéger. Quelle pression, quelle urgence pesait sur moi. Je m’empressais de vendre ma monture à vil prix, mais au moins à l’abri d’une écurie. Je n’avais que quelques heures d’avance. C’était peu, trop peu. Cachée sous ma cape, je trouvais par chance un convois partant une heure plus tard et je pus me réfugier dans un chariot. La journée fut une angoisse permanente. L’escale du soir ne fut pas mieux. Je refusais de m’arrêter. Mais la faim me tordait le ventre. Et j’étais tellement sur les nerfs que je craignais que la moindre blessure faite à côté de moi ne réveille la même violence en moi que la veille. Heureusement je pus acheter trois volailles à une jeune paysanne qui leur tordit obligeamment le cou à ma demande. Je me réfugiais alors dans un recoin de la petite cité escale pour vider les bêtes encore chaudes de leur sang.

    Puis je repartis. Fatiguée, terrorisée, souhaitant mettre le plus de lieu entre moi et mon ancienne maison. Pleurant souvent, ne me reposant que le jour si je n’avais pas trouvé de convois qui puisse m’accueillir en sécurité. Me nourrissant sur le bétail ou les cheveux. Ils ont assez de sang pour subir le traitement sans en mourir. Cela dura presque quinze jours au terme desquels je n’étais plus qu’une ombre. Je décidais enfin de stopper ma fuite. Mais pour un temps seulement.

    Maintenant je vais de ville en ville de façon plus tranquille, vivant chichement sur mes économies et ce que j’ai pus vendre de mes bijoux. J'ai changé mon nom et j'ai parfois l'impression qu'Assoline est morte depuis ce jour terrible ou je suis devenue cet être maudit. Je ne sais pas où s’arrêteront mes pas. Je devrais supplier les Étoiles pour que ce chemin ne devienne pas pavé de sang. Mais j'ai maintenant bien trop de doute.

    Léto.

    Groupes d'intérêts



    Le Shierak : Autrefois adoré, aujourd’hui ignoré (mais c’est conflictuel et cela peut changer).

    La malédiction vampirique : Trouver comment la contrer.

    derrière l'écran

    PseudoLéto ira très bien
    Comment avez-vous connu le forum ? Top site
    Avis sur le forum Intéressant.
    Fréquence de connexion une fois par jour minimum. Réponse environs une fois par semaine.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 28 Oct - 23:41
    Bonjour.

    Voilà ma petite fiche soumise à votre validation.

    En vous remerciant.
    Noble de La République
    Noble de La République
    Neera Storm
    Neera Storm
    Messages : 579
    crédits : 850

    Info personnage
    Race: Demi-titan
    Vocation: Mage élémentaliste
    Alignement: Chaotique bon
    Rang: B
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t832-neera-storm-termineehttps://www.rp-cendres.com/t837-neera-liens#5839https://www.rp-cendres.com/t836-neera-storm-chronologie#5836
  • Ven 3 Nov - 19:28
    Bonjour Léto,

    Avant tout, je m'excuse pour le petit délai concernant ta validation.

    J'ai bien aimé que tu présentes la vie de ton personnage via un journal, avec sa foi qui décroit petit à petit. On sent aussi sa peur avec son fiancé ainsi que son calvaire suite à sa transformation. J'ose espérer que tu trouveras un protecteur digne de ce nom car elle semble avoir un côté assez bon, j'ai hâte de voir ce que ça va donner en RP ^^

    Je n'ai rien trouvé d'incohérent, donc je te valide de ce pas. Amuse-toi bien sur le forum o/
    Permission de ce forum:

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