La Danse-Mort
Isolde Malkyn
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crédits : 1232
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Par-delà les monts brumeux
Feat Dahlia
Dans le cadre de son cursus magique à l’école de Drakstrang, Isolde et quelques élèves triés sur le volet, allaient avoir le privilège d’aller visiter la cité de Melorn. La brune aux yeux verts se ravissait à cette idée. Melorn était bâtie sur les ruines de l’ancien empire elfique, à la renommée légendaire. La puissance magique de Melorn et de ses érudits demeurait sans pareille dans tout le Sekai. Une opportunité très intéressante s’offrait à l’étudiante, elle n’allait certainement pas la laisser filer. Elle s’inscrivit immédiatement pour participer à cette nouvelle aventure. Les élèves pouvaient ainsi, non seulement, visiter la majestueuse cité, de surcroît, en apprendre davantage sur la riche et vaste histoire des Elfes qui peuplèrent jadis les royaumes du Nord.
La race elfique se démarquait des autres races peuplant le Sekai, aux yeux d’Isolde. Parce qu’ils possédaient la plus grande connaissance de la magie et ils savaient la manipuler mieux que quiconque. Elle savait qu’elle avait beaucoup à apprendre d’eux. Et bon nombre d’anciens elfes détenaient une immense sagesse. Elle respectait cela. De plus, leur intelligence n’était plus à prouver.
L’alliance entre la cité de Melorn et le Reike, notamment par le biais de l’Université de Drakstrang profitait ce jour à ses étudiants. Il était temps de se mettre en route. Quelques jours s’étaient écoulés, ainsi, la jeune Malkyn avait eu le temps de préparer ses affaires pour le voyage, sans trop surcharger sa sacoche. La cité se trouvait assez proche d’Ikusa, la destination serait atteinte en quatre jours à cheval. Le petit groupe se formait, ils étaient une poignée d’étudiants, accompagnés d’un professeur de l’université, puis d’un Elfe, qui se chargeait d’établir le lien entre les deux entités et de suivre le bon déroulé de l’expédition. L’université d’Ikusa avait donc mis les formes pour ce voyage et Isolde était ravie de faire partie de l’élite.
La mage noire trouvait le voyage bien long, elle n’appréciait pas tellement voyager à cheval, bien que l’objectif de cette route demeurait passionnant. C’était ce qui la faisait tenir. Son sommeil était troublé, forcément, habitué à tant de confort, les camps montés en pleine nature paraissaient bien sordides. Elle restait à l’écart du groupe, préférant la compagnie de l’Elfe, lui posant diverses questions sur sa vie au sein de la cité. Ainsi, le temps lui paraissait moins long.
Après quelques heures dans la fraîche forêt du nord, la beauté de Melorn lui apparaissait enfin. Tel un trésor englouti dans ces mornes étendues glaciales. Jamais encore, les yeux de la mage eurent le privilège de se poser sur un lien aussi fabuleux. L’elfe leur fit passer les grandes portes de la cité et aussitôt, Isolde fut saisie par l’harmonie et la grâce qui régnaient en ce lieu. La magie se ressentait partout autour d’elle, elle s’y sentait bien, un sentiment indescriptible la traversait. Peut-être était-ce un peu trop lumineux pour ses délicates prunelles, mais qu’importait, sur l’instant, elle préférait s’émerveiller du reste… de la douce végétation qui peuplait les ruelles, des petites cascades apportant une douce mélodie, de l’atmosphère envoûtante.
L’elfe amena le petit groupe vers un autre regroupement de personnes. La visite semblait conjointe à quelques individus de Melorn. Isolde balaya rapidement l’assemblée du regard, puis se choisit une place proche de leur guide pour la journée. Il s’agissait d’un Haut-elfe, il dépassait bien de deux têtes la jeune femme, son regard bleu pâle paraissait cristallin. Sa longue chevelure dorée encerclait son visage fin et harmonieux. De son être émanait intelligence et discernement. Isolde, attentive, attendait le commencement.
CENDRES
La race elfique se démarquait des autres races peuplant le Sekai, aux yeux d’Isolde. Parce qu’ils possédaient la plus grande connaissance de la magie et ils savaient la manipuler mieux que quiconque. Elle savait qu’elle avait beaucoup à apprendre d’eux. Et bon nombre d’anciens elfes détenaient une immense sagesse. Elle respectait cela. De plus, leur intelligence n’était plus à prouver.
L’alliance entre la cité de Melorn et le Reike, notamment par le biais de l’Université de Drakstrang profitait ce jour à ses étudiants. Il était temps de se mettre en route. Quelques jours s’étaient écoulés, ainsi, la jeune Malkyn avait eu le temps de préparer ses affaires pour le voyage, sans trop surcharger sa sacoche. La cité se trouvait assez proche d’Ikusa, la destination serait atteinte en quatre jours à cheval. Le petit groupe se formait, ils étaient une poignée d’étudiants, accompagnés d’un professeur de l’université, puis d’un Elfe, qui se chargeait d’établir le lien entre les deux entités et de suivre le bon déroulé de l’expédition. L’université d’Ikusa avait donc mis les formes pour ce voyage et Isolde était ravie de faire partie de l’élite.
La mage noire trouvait le voyage bien long, elle n’appréciait pas tellement voyager à cheval, bien que l’objectif de cette route demeurait passionnant. C’était ce qui la faisait tenir. Son sommeil était troublé, forcément, habitué à tant de confort, les camps montés en pleine nature paraissaient bien sordides. Elle restait à l’écart du groupe, préférant la compagnie de l’Elfe, lui posant diverses questions sur sa vie au sein de la cité. Ainsi, le temps lui paraissait moins long.
Après quelques heures dans la fraîche forêt du nord, la beauté de Melorn lui apparaissait enfin. Tel un trésor englouti dans ces mornes étendues glaciales. Jamais encore, les yeux de la mage eurent le privilège de se poser sur un lien aussi fabuleux. L’elfe leur fit passer les grandes portes de la cité et aussitôt, Isolde fut saisie par l’harmonie et la grâce qui régnaient en ce lieu. La magie se ressentait partout autour d’elle, elle s’y sentait bien, un sentiment indescriptible la traversait. Peut-être était-ce un peu trop lumineux pour ses délicates prunelles, mais qu’importait, sur l’instant, elle préférait s’émerveiller du reste… de la douce végétation qui peuplait les ruelles, des petites cascades apportant une douce mélodie, de l’atmosphère envoûtante.
L’elfe amena le petit groupe vers un autre regroupement de personnes. La visite semblait conjointe à quelques individus de Melorn. Isolde balaya rapidement l’assemblée du regard, puis se choisit une place proche de leur guide pour la journée. Il s’agissait d’un Haut-elfe, il dépassait bien de deux têtes la jeune femme, son regard bleu pâle paraissait cristallin. Sa longue chevelure dorée encerclait son visage fin et harmonieux. De son être émanait intelligence et discernement. Isolde, attentive, attendait le commencement.
CENDRES
Invité
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Penchée au-dessus du berceau, Dahlia caressait les cheveux de son enfant, un sourire béat sur le visage. Depuis sa naissance, la Fae n'avait guère voulu quitter la maison, refusant de mettre le nez en dehors de leur domaine comme si elle craignait de manquer un événement crucial dans l'épanouissement de sa progéniture. Pourtant, elle ne pourrait rester enfermée entre ces murs éternellement, d'autant plus que son bébé méritait de pouvoir passer du temps seul avec son père afin de développer le lien qui les unissait déjà. Une pointe d'amertume dans la voix, la jeune femme adressa ses au-revoir à son enfant avant de se glisser en dehors de la nurserie en espérant ne pas le réveiller. Elle ferma doucement la porte derrière elle et descendit les escaliers sur la pointe des pieds, priant pour ne pas faire un mouvement brusque qui risquerait de sortir son enfant de son sommeil qu'elle devinait déjà profond.
La Fae s'arrêta pour déposer un baiser sur le front de son mari, passant sa main dans sa chevelure argentée, profitant de son contact unique avant de se saisir de sa sacoche, se tournant vers le cocher qui attendait devant les portes du domaine. Ce dernier s'inclina poliment, levant son chapeau tandis que la demoiselle grimpait dans la calèche. « Madame Eldrel, cela faisait longtemps que je ne vous avais pas vue. ». La Fae acquiesça, laissant ses ailes mutlicolores battre librement dans son dos et contre la banquette. « Vous n'êtes pas obligé de m'appeler ainsi voyons. Dahlia suffira. Et en effet, vous avez appris la nouvelle, et maman poule comme je suis… ». Le domestique se permit de rire doucement. « Cela ne me surprend pas, je ne peux pas dire que cela soit une mauvaise chose. Votre petit rayon de soleil ne manquera pas d'amour, j'en suis persuadé. Où désirez-vous aller aujourd'hui ? ». Elle sortit un parchemin de son sac avant de le tendre à son conducteur tandis que la nervosité la gagnait lentement, lui provoquant de légers picotements au bout des doigts.
Les chevaux se mirent à tracter la calèche, l'emmenant au pas de course vers sa destination. La conversation entre le cocher et la Fae fut des plus plaisantes mais ne fut pas suffisante pour apaiser ses tourments. La visite que s'apprêtait à faire Dahlia avait été réservée il y a de cela bien des mois en avance, avant que la jeune femme ne se rende compte qu'elle attendait un enfant. Elle aurait aisément pu l'annuler ou la reporter, néanmoins la jeune femme ne se l'était guère autorisé : elle irait jusqu'au bout de ses ambitions, autant pour Eliëndir que pour sa progéniture. Si elle voulait devenir une véritable Melornoise, alors elle devait connaître la ville sur le bout des ongles, dans les moindres recoins, connaître les petites anecdotes qui ne feraient plus d'elle une étrangère aux yeux des locaux. Dahlia ne se berçait pas d'illusions pour autant, elle savait qu'elle ne ferait jamais le poids face à un Elfe pure souche, néanmoins cela ne l'empêchait pas de se noyer sous les efforts pour devenir une épouse et une citoyenne modèle, ce qu'elle n'avait jamais été durant trois cents ans à Liberty. Rapidement, la carriole s'arrêta pour laisser descendre sa passagère et la Fae se retrouva au beau milieu de la cité elfique, ses doigts tremblants renfermés sur la lanière de sa sacoche. Prenant une grande respiration, la jeune femme eut l'occasion de s'aperçevoir qu'elle faisait partie des premiers arrivés, son stress la poussant à ne jamais être en retard, un mal pour un bien dans un sens.
Le groupe commença à grossir et lorsque le guide arriva enfin, Dahlia sentit son cœur se soulever. S'il ne s'agissait pas d'un inconnu, elle ne désirait pas pour autant faire la moindre vague et aussi raide qu'un bâton, la Fae se contenta de s'incliner poliment. Ses yeux se mirent à errer sur les étudiants qui venaient de rejoindre le rassemblement, quand la voix rauque et puissante de l'Elfe se mit à résonner, faisant taire tous les chuchotements. « Mesdames, messires, je suis ravi de vous compter parmi mes rangs aujourd'hui. Comme vous le savez probablement, Melorn est une cité aux nombreux secrets. Si je ne puis tous vous les conter aujourd'hui, j'espère éclairer vos lanternes sur de nombreux sujets, à ce titre n'hésitez surtout pas à m'interrompre pour me poser vos questions. La visite durera deux heures et sera coordonnée par moi-même, Sir Elzvak. ». Hochant la tête pour appuyer ses propres propos, il poursuivit. « Vous n'êtes pas sans savoir qu'un apprentissage n'est jamais complet sans pouvoir opposer vos connaissances. A ce titre, vous serez répartis en groupe de deux afin de pouvoir échanger, peut-être même débattre. Je vous laisse vous arranger entre vous. ».
Il posa son regard sur la Fae, conscient de la charge de travail qu'elle représentait, en plus des étudiants venus de Drakstang. « Notre première destination est un monument, un des rares bâtiments ayant survécu depuis la chute d'Azshary. ». Prise au dépourvu alors que le groupe avançait sans elle, Dahlia le suivit silencieusement, se plaçant stratégiquement en arrière pour observer quand son regard croisa celui d'une étudiante à la longue chevelure de jais. La gratifiant d'un léger sourire, tout juste assez pour être remarqué, elle s'en approcha. « Bon... Bonjour. Vous êtes étudiante, c'est bien cela ? Dahlia Eldrel, citoyenne de Melorn depuis quelques mois. ». D'un rapide coup d'oeil, la Fae constata qu'elles étaient toutes les deux exclues du groupe. « Que diriez-vous de vous allier à moi pour cette visite ? Je serais ravie de partager mes connaissances avec vous et d'en apprendre plus sur l'université Reikoise dont on m'a tant parlé… ». En bien ou en mal, elle se garderait bien de lui confier.
La Fae s'arrêta pour déposer un baiser sur le front de son mari, passant sa main dans sa chevelure argentée, profitant de son contact unique avant de se saisir de sa sacoche, se tournant vers le cocher qui attendait devant les portes du domaine. Ce dernier s'inclina poliment, levant son chapeau tandis que la demoiselle grimpait dans la calèche. « Madame Eldrel, cela faisait longtemps que je ne vous avais pas vue. ». La Fae acquiesça, laissant ses ailes mutlicolores battre librement dans son dos et contre la banquette. « Vous n'êtes pas obligé de m'appeler ainsi voyons. Dahlia suffira. Et en effet, vous avez appris la nouvelle, et maman poule comme je suis… ». Le domestique se permit de rire doucement. « Cela ne me surprend pas, je ne peux pas dire que cela soit une mauvaise chose. Votre petit rayon de soleil ne manquera pas d'amour, j'en suis persuadé. Où désirez-vous aller aujourd'hui ? ». Elle sortit un parchemin de son sac avant de le tendre à son conducteur tandis que la nervosité la gagnait lentement, lui provoquant de légers picotements au bout des doigts.
Les chevaux se mirent à tracter la calèche, l'emmenant au pas de course vers sa destination. La conversation entre le cocher et la Fae fut des plus plaisantes mais ne fut pas suffisante pour apaiser ses tourments. La visite que s'apprêtait à faire Dahlia avait été réservée il y a de cela bien des mois en avance, avant que la jeune femme ne se rende compte qu'elle attendait un enfant. Elle aurait aisément pu l'annuler ou la reporter, néanmoins la jeune femme ne se l'était guère autorisé : elle irait jusqu'au bout de ses ambitions, autant pour Eliëndir que pour sa progéniture. Si elle voulait devenir une véritable Melornoise, alors elle devait connaître la ville sur le bout des ongles, dans les moindres recoins, connaître les petites anecdotes qui ne feraient plus d'elle une étrangère aux yeux des locaux. Dahlia ne se berçait pas d'illusions pour autant, elle savait qu'elle ne ferait jamais le poids face à un Elfe pure souche, néanmoins cela ne l'empêchait pas de se noyer sous les efforts pour devenir une épouse et une citoyenne modèle, ce qu'elle n'avait jamais été durant trois cents ans à Liberty. Rapidement, la carriole s'arrêta pour laisser descendre sa passagère et la Fae se retrouva au beau milieu de la cité elfique, ses doigts tremblants renfermés sur la lanière de sa sacoche. Prenant une grande respiration, la jeune femme eut l'occasion de s'aperçevoir qu'elle faisait partie des premiers arrivés, son stress la poussant à ne jamais être en retard, un mal pour un bien dans un sens.
Le groupe commença à grossir et lorsque le guide arriva enfin, Dahlia sentit son cœur se soulever. S'il ne s'agissait pas d'un inconnu, elle ne désirait pas pour autant faire la moindre vague et aussi raide qu'un bâton, la Fae se contenta de s'incliner poliment. Ses yeux se mirent à errer sur les étudiants qui venaient de rejoindre le rassemblement, quand la voix rauque et puissante de l'Elfe se mit à résonner, faisant taire tous les chuchotements. « Mesdames, messires, je suis ravi de vous compter parmi mes rangs aujourd'hui. Comme vous le savez probablement, Melorn est une cité aux nombreux secrets. Si je ne puis tous vous les conter aujourd'hui, j'espère éclairer vos lanternes sur de nombreux sujets, à ce titre n'hésitez surtout pas à m'interrompre pour me poser vos questions. La visite durera deux heures et sera coordonnée par moi-même, Sir Elzvak. ». Hochant la tête pour appuyer ses propres propos, il poursuivit. « Vous n'êtes pas sans savoir qu'un apprentissage n'est jamais complet sans pouvoir opposer vos connaissances. A ce titre, vous serez répartis en groupe de deux afin de pouvoir échanger, peut-être même débattre. Je vous laisse vous arranger entre vous. ».
Il posa son regard sur la Fae, conscient de la charge de travail qu'elle représentait, en plus des étudiants venus de Drakstang. « Notre première destination est un monument, un des rares bâtiments ayant survécu depuis la chute d'Azshary. ». Prise au dépourvu alors que le groupe avançait sans elle, Dahlia le suivit silencieusement, se plaçant stratégiquement en arrière pour observer quand son regard croisa celui d'une étudiante à la longue chevelure de jais. La gratifiant d'un léger sourire, tout juste assez pour être remarqué, elle s'en approcha. « Bon... Bonjour. Vous êtes étudiante, c'est bien cela ? Dahlia Eldrel, citoyenne de Melorn depuis quelques mois. ». D'un rapide coup d'oeil, la Fae constata qu'elles étaient toutes les deux exclues du groupe. « Que diriez-vous de vous allier à moi pour cette visite ? Je serais ravie de partager mes connaissances avec vous et d'en apprendre plus sur l'université Reikoise dont on m'a tant parlé… ». En bien ou en mal, elle se garderait bien de lui confier.
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
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Par-delà les monts brumeux
Feat Dahlia
Isolde écouta attentivement lorsque l’elfe se mit à parler, sa voix résonnait et tous les individus présents arrêtèrent de converser aussitôt. L’étudiante semblait emballée par l’idée, ses prunelles trahissaient son empressement et sa soif d’apprendre. Elle avait hâte de connaître les secrets de l’antique cité. Deux heures, cela était bien trop peu, pensait-elle. Mais c’était déjà un honneur de pouvoir être présente ici et d’assister à cette visite, elle en était consciente. L’élite de Drakstrang ! Toutefois, la situation prit un autre tournant lorsqu’elle apprit qu’elle devait se mettre avec une autre personne. Isolde n’était pas vraiment disposée à travailler en groupe, elle n’avait pas l’esprit d’équipe et préférait faire cavalier seul.
Sir Elzvak commençait déjà à évoquer la première visite, alors qu’Isolde, restée en retrait, voyait les petits groupes commencer à se former. Elle ne percevait pas un seul individu avec lequel elle pouvait se placer. Un étudiant s’approcha alors d’elle, elle fit mine de ne pas le voir et tourna pressement les talons. De ce fait, elle croisa le regard d’une jeune femme et remarqua le sourire qu’elle lui adressait. Elle ne lui rendit pas sur le moment, attendant la potentielle suite, qui ne tarda pas à arriver. Une habitante de Melorn, voilà qui était intéressant, Isolde pouvait alors profiter des connaissances de cette personne, tout en étant guidée par l’elfe. L’étudiante laissa se dessiner un délicat sourire sur ses lèvres et se rapprocha de la nouvelle venue.
- « Bonjour et enchantée madame Eldrel. Je suis Isolde Malkyn, vous pouvez m’appeler Isolde. » répondit-elle, d’une voix douce. « Je suis étudiante en quatrième année à Drakstrang » ajouta-t-elle.
Elle lui proposa aussitôt qu’elles deviennent partenaires, Isolde ne vit pas une seule raison de refuser sa demande, elle acquiesça d’un signe de tête, restant légèrement en arrière, juste de quoi scruter discrètement cette nouvelle mystérieuse personne. La fae détenait une corpulence presque identique à celle d’Isolde, légèrement plus grande qu’elle et peut-être un peu plus de courbes également. Sa beauté lui apparaissait délicate et raffinée, ses longs cheveux descendant en cascade, comme ceux d’Isolde. La chevelure brune de cette dernière tranchait avec celle dorée de la fae. Son regard dégageait quelque chose de mystérieux et mélancolique, deux belles prunelles gorgées de soleil. Et le sourire qu’elle offrait, faisait gracieusement remonter ses pommettes rosées.
Le guide avait évoqué Azshary, Isolde savait qu’il s’agissait du nom de l’ancien empire elfique. Ils allaient débuter la visite du premier monument. Isolde suivait le groupe, en compagnie de sa nouvelle partenaire. Tandis qu’ils quittèrent une jolie allée fleurie, ils arrivèrent devant un somptueux monument. Tout reflétait la beauté et la magie aux alentours.
« Le monument devant vous a été conservé, bien que reconstruit partiellement. Hélas, rares sont les bâtiments à avoir totalement survécus à la chute de l’Empire. Nous veillons, évidemment, à sa conservation matérielle, ainsi que de son maintien dans l’esprit de tous les Melornois. » affirma l’elfe, en présentant ledit monument.
Les elfes se montraient fiers de leur héritage, leur passé étant incroyablement riche. Isolde observa la structure, d’immenses colonnes nacrées s’élevaient et un dôme somptueux couleur olive se nichait en leur sommet. Des végétaux, semblables à du lierre, mais plus raffiné et fleuri s’enroulaient harmonieusement autour des colonnes. La jeune femme avait, cependant, du mal à s’imaginer comment devait être la cité elfique avant sa chute. Même si Melorn demeurait absolument magnifique, l’étudiante peinait à entrevoir les vestiges de cet Empire révolu.
- « Cela fait longtemps que vous êtes citoyenne de Melorn ? J’ai entendu dire qu’il pouvait être difficile de se faire une place au sein de la cité, lorsqu’on en était pas originaire. Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir Melornoise ? » questionna Isolde.
La cité elfique présentait une forte appartenance communautaire et acceptaient peu les êtres qui ne possédaient pas d’ascendance elfique.
CENDRES
Sir Elzvak commençait déjà à évoquer la première visite, alors qu’Isolde, restée en retrait, voyait les petits groupes commencer à se former. Elle ne percevait pas un seul individu avec lequel elle pouvait se placer. Un étudiant s’approcha alors d’elle, elle fit mine de ne pas le voir et tourna pressement les talons. De ce fait, elle croisa le regard d’une jeune femme et remarqua le sourire qu’elle lui adressait. Elle ne lui rendit pas sur le moment, attendant la potentielle suite, qui ne tarda pas à arriver. Une habitante de Melorn, voilà qui était intéressant, Isolde pouvait alors profiter des connaissances de cette personne, tout en étant guidée par l’elfe. L’étudiante laissa se dessiner un délicat sourire sur ses lèvres et se rapprocha de la nouvelle venue.
- « Bonjour et enchantée madame Eldrel. Je suis Isolde Malkyn, vous pouvez m’appeler Isolde. » répondit-elle, d’une voix douce. « Je suis étudiante en quatrième année à Drakstrang » ajouta-t-elle.
Elle lui proposa aussitôt qu’elles deviennent partenaires, Isolde ne vit pas une seule raison de refuser sa demande, elle acquiesça d’un signe de tête, restant légèrement en arrière, juste de quoi scruter discrètement cette nouvelle mystérieuse personne. La fae détenait une corpulence presque identique à celle d’Isolde, légèrement plus grande qu’elle et peut-être un peu plus de courbes également. Sa beauté lui apparaissait délicate et raffinée, ses longs cheveux descendant en cascade, comme ceux d’Isolde. La chevelure brune de cette dernière tranchait avec celle dorée de la fae. Son regard dégageait quelque chose de mystérieux et mélancolique, deux belles prunelles gorgées de soleil. Et le sourire qu’elle offrait, faisait gracieusement remonter ses pommettes rosées.
Le guide avait évoqué Azshary, Isolde savait qu’il s’agissait du nom de l’ancien empire elfique. Ils allaient débuter la visite du premier monument. Isolde suivait le groupe, en compagnie de sa nouvelle partenaire. Tandis qu’ils quittèrent une jolie allée fleurie, ils arrivèrent devant un somptueux monument. Tout reflétait la beauté et la magie aux alentours.
« Le monument devant vous a été conservé, bien que reconstruit partiellement. Hélas, rares sont les bâtiments à avoir totalement survécus à la chute de l’Empire. Nous veillons, évidemment, à sa conservation matérielle, ainsi que de son maintien dans l’esprit de tous les Melornois. » affirma l’elfe, en présentant ledit monument.
Les elfes se montraient fiers de leur héritage, leur passé étant incroyablement riche. Isolde observa la structure, d’immenses colonnes nacrées s’élevaient et un dôme somptueux couleur olive se nichait en leur sommet. Des végétaux, semblables à du lierre, mais plus raffiné et fleuri s’enroulaient harmonieusement autour des colonnes. La jeune femme avait, cependant, du mal à s’imaginer comment devait être la cité elfique avant sa chute. Même si Melorn demeurait absolument magnifique, l’étudiante peinait à entrevoir les vestiges de cet Empire révolu.
- « Cela fait longtemps que vous êtes citoyenne de Melorn ? J’ai entendu dire qu’il pouvait être difficile de se faire une place au sein de la cité, lorsqu’on en était pas originaire. Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir Melornoise ? » questionna Isolde.
La cité elfique présentait une forte appartenance communautaire et acceptaient peu les êtres qui ne possédaient pas d’ascendance elfique.
CENDRES
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