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  • Sam 23 Sep - 14:19
    - Adrienne et Sigurd sont des guignols, tout le monde sait ça. Mais votre réponse me donne confirmation, vous êtes de la République, vous connaissez Liberty.

    Le type n’était pas vraiment d’une grande aide, lui conseillant de rester méfiant. Cette suggestion, il l’avait bien assimilée et apprise dès les premiers jours où il avait été contraint de vivre dans la rue, alors qu’il n’était qu’un enfant. On ne peut qu’être méfiant lorsqu’on a que le pavé comme oreiller. Le bellâtre avait l’air plus captivé par les combats d’arène qu’autre chose, la même attitude détachée qu’Aryana pendant qu’elle écrivait ses histoires sur son parchemin. Willow devait se rendre à l’évidence ; l’elfe l’avait aidé du mieux qu’elle pouvait, mais au milieu de ce pays étouffant, il demeurait seul. Et, là encore, cet homme ne semblait pas décidé à lui venir en aide. Ce type, tout seul au milieu des gradins, préférait les beuglements de la foule, la sueur des gladiateurs, et la saveur âpre d’une bière tiède. Les nouveaux combattants pénétraient déjà au milieu du sable et de la poussière. Même si Willow n’avait accordé aucune attention à ce qui s’était déroulé au milieu de ce colisée, il n’avait pu décrocher ses yeux de leur venue. L’un comme l’autre étaient deux colosses de puissance, dont la réputation n’était plus à faire. Le magicien fit glisser son regard des deux combattants vers les gradins pour finir vers son interlocuteur.

    - Insectes célébrant des puissances qui leur seront à jamais inaccessibles. Et moi, fou que je suis d’avoir pensé que je pouvais trouver un esprit pas encore gangrené par cette radiance.

    Aryana, de l’autre côté de l’homme sans nom, lui jeta un air désolé. L’elfe aurait voulu pouvoir faire plus, mais sa magie ne lui permettait en rien d’opérer le rituel nécessaire au renvoi de son nouvel ami. De son côté, Willow désespérait ; n’y avait-il réellement personne en ces lieux capable d’autre chose que mépris, moquerie ou vulgarité ? Il ferma les yeux, préférant se plonger dans le noir plutôt que de vivre ce présent. Là, dans les ténèbres, il entendait toujours le chaos ambiant, le contraignant à enfermer sa tête dans ses paumes. Cette nouvelle armure ne fit guère davantage, si ce n’était s’imaginer un pseudo cocon pour se rassurer. Rien n’y faisait, les cris ne disparaissaient pas, la pestilence non plus, et les gifles de poussière se faisaient plus agressives encore. Willow voulait disparaître ; non, les faire taire, et effacer de leur figures leurs airs suffisants et satisfaits.

    Je veux juste rentrer à la maison.

    Il pensait, il espérait, le plus fort possible.

    Je veux juste rentrer à la maison.

    Soudain, le vacarme se recouvrit d’un voile. Willow crut entendre quelqu’un lui chuchoter dans les oreilles, une voix de femme, grave, claire et impériale. Entre ses doigts, l’arcaniste sentit de fins picotements, comme si le bout d’un ongle venait lui effleurer les phalanges. La sensation se fit peu à peu plus présente, jusqu’à lui causer des bourdonnements dans tout le corps. Quelque chose était en train de lui arriver, et il fut brutalement rappelé à la réalité par la voix glapissante d’Aryana. Willow rouvrit les yeux, retrouvant l’elfe accroupie face à lui.

    - Je ne sais pas ce qu’il se passe, je viens de sentir quelque chose de bizarre… Y a une force magique étrangère autour de toi, c’est pas normal, et très puissant !

    - Je… Je crois savoir ce qu’il se passe.

    Willow avait passé tout son temps dans ces gradins à chercher quelqu’un susceptible de l’aider en ayant parfaitement oublié que, à des milliers de kilomètres, à Magic, on avait pensé à lui. Javotte avait dû passer tout ce temps à chercher à rattraper sa bêtise et le ramener. La voix qu’il avait entendu n’appartenait pas à sa camarade ; il était certain de l’avoir déjà entendu, de savoir à qui elle était. Non, ce ne pouvait pas être elle ; Javotte aurait vraiment été jusqu’à appeler la Dame à l’aide ? Les chuchotements dans ses oreilles cessèrent mais les picotements demeuraient, lui parcourant désormais tout le corps. Le jeune homme se releva pour faire face à Aryana ainsi qu’au républicain en permission. Il baissa la tête vers lui en lui lançant un regard de rapace :

    - Je me souviendrai de tout cela. Sachez que je trouverai votre nom, qui vous êtes, et vos petits secrets ; ils finissent tous dans ma toile. Nous nous reverrons, soyez-en certain, je n’en ai pas fini avec vous.

    Il pivota ses yeux vers Aryana, lui faisant un signe de tête reconnaissant ; la seule qui avait daigné lui porter assistance, même si elle fut maigre. Malgré son extravagance et l’excentricité dont elle faisait preuve, il saurait lui envoyer une missive de remerciement dès l’instant où il serait de retour. Les muscles de son corps devenaient de plus en plus endoloris, le bourdonnement se faisant plus intense. Sa vision se brouillait. Il ne sentait plus la sueur de l’arène mais le bois des bancs de l’amphithéâtre duquel il était parti. La chaleur reikoise chutait parfois brutalement pour retrouver le climat plus tempéré du sud. Willow se mit à trembler, tout devenant de plus en plus flou ; et, en un instant, il disparut des gradins…
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    Stadzank
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    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2574-stadzank-le-nettoyeur-du-couple-imperial-fiche-terminee#22157
  • Sam 23 Sep - 15:44
    Sur le ton de la plaisanterie, Rim lui envoya une petite pique mais en lisant l’expression corporelle de la diplomate, il était clair qu’elle ne se sentait nullement offenser par le comportement hautain de son voisin. Ceux qui l’avaient choisi n’avait pas loupé leur casting, un bon diplomate ne montre jamais les crocs en n’importe quelle circonstance sans toutefois oublier de mettre ses interlocuteurs face à leurs contradictions.

    Hummm, vous me flattez. Non j’essaie d’être toujours le plus terre à terre possible et croyez-moi sur parole, ça m’a permis de triompher de nombreuses situations fâcheuses.

    Voyant les vétérans profiter de leur petit avantage sur un duel pour mettre en place une stratégie groupée, le gobelin tapota frénétiquement dans ses mains d’excitation. Il avait presque prédit ce qu’il s’était passé et rien ne pouvait faire plus plaisir à son égo ! Qu’il était bon de laisser éclater sa joie à tout va, lui qui était habitué à vivre la majorité du temps dans l’ombre, c’était presque une délivrance. Debout sur sa chaise, le petit homme à la peau verte applaudissait copieusement les vainqueurs même si finalement à travers eux, il se félicitait lui-même pour sa chance insolente. Mais déjà la Républicaine le cuisinait sur ses états de service, il allait devoir improviser... Une fois de retour en position assise, il répondit à sa voisine :

    Oh félicitation ! Vous êtes sur la bonne voie vous voyez... Dans de pareilles circonstances ? Oui et non...

    Sauvé par le gong ! Mais dans sa tête divers scénarios fusaient car la priorité restait de maintenir sa couverture. Il y a l’exemple de ses cousins, tous avaient fait leur service militaire dans la fanfare ou à éplucher des patates dans les cantines des nombreuses casernes reikoises. Et oui, même dans l’armée, ce n’était pas tout le monde qui se battait et les gobelins, à cause de leur petite taille, étaient régulièrement désignés pour ces tâches dîtes “ingrates”. Mais en tant que membre de la noblesse, il devait forcément avoir fait ses armes en tant que gradé. Officier dans la logistique, voilà qui aurait pu lui aller comme un gant. Et puis comme ça on restait un peu dans le thème de la cuisine et il pourrait toujours ressortir les anecdotes de ses cousins...  

    Mais déjà le nouvel entrant commençait à se dévoiler. Sa petite attitude mal-à-l’aise changea du tout au tout lorsqu’il aperçut l’ange millénaire bien connu de tous à travers le Sekai.


    Oh j’y crois pas ! Pincez-moi je rêve !!!

    Il en perdait même sa façon de parler mais il se reprit assez rapidement.

    Excusez-moi mais c’est Keerius ! Le "Dé-va-sta-teur", impressionnant. Mais quel final, quel final… Je n’en crois pas mes yeux. L’Empereur nous a vraiment gâté…

    A ce moment-là, l’imposture n’en était plus vraiment une. Un guerrier dont ces parents lui avait raconté les histoires se trouvait devant eux, prêt à leur faire une petite démonstration : c’était le rêve de tous les petits reikois de voir ça et aussi celui de Stadzank. Une fois l’effet de surprise passé, il se demandait qui pouvait oser affronter cet “être” légendaire.

    A nouveau stupéfait de voir le nouvel arrivant, le faux bijoutier alla encore de son petit commentaire à l’attention de sa voisine...


    Draksang Feunoyr, faut bien au moins ça pour tenir tête à Keerius.

    Une fois qu’Orion finit d’énoncer les règles du combat, Rim était presque déçue de ne pas voir la ville exploser.

    Effectivement, mieux vaut être prudent avec ce genre de personnage. Mais même sans ça, cette escarmouche au fer, pour reprendre votre expression, risque d’être le duel le plus épique de notre existence...

    Le gobelin était complètement immergé dans l’ambiance du “final” du Jour de la Force tandis que sa voisine lui exposait son choix, ce qui ne l'empêchait pas de faire attention à ces propos.

    Décidément vous avez du mal à vous passer de vos sentiments pour faire vos choix, dit-il avec un petit clin d’œil taquin. Mais sur “ce” combat comment faire abstraction de notre ressenti ? Je ne vous jette pas la pierre car moi-même je ne peux que soutenir le guerrier fantastique qui a bercé mon enfance par ces faits d’arme légendaires...

    Assis sur l’avant de sa chaise, les pieds ballants, le petit noble reikois avait tout d’un petit garçon trépignant d’impatience dans l'attente de ses cadeaux d’anniversaire. Décidément, sa nouvelle existence pouvait lui offrir tant de nouvelles expériences insoupçonnées... Voilà qui renforcerait assurément sa loyauté envers ses bienfaiteurs.  

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  • Sam 23 Sep - 16:48
    Le jour de la Force
    ──────────────── •• ────────────────


    Sordide état de conscience dans un été aux parfums d’enfance… Ma esprit errait dans une arène géante ou les clameurs régnaient et se prenaient de passion pour déchaîner les acouphènes. Ainsi j’aurais juré humer les fragrances des premières réminiscences de mon passé. Une senteur d’ocre et de cumin, des notes d’agrumes, de cardamome et de tamarin. Celle des mains de ce garçon aux yeux en cascade dont goutait toute l’eau sur mon visage. À part ce regard bleu bouffi et tout de rouge cerclé, ne me revenait que cet effluve spectral qui me rendait sentimentale.

    Idaho exaltait de consort avec la foule le sort qu’il réclamait pour les vétérans surannés.
    - Tout va bien ? T’as l’air ailleurs, me demanda-t-il, railleur.
    - C’est l’odeur des en-cas qui se baladent de-ci de-là. Elle m’évoque quelque période vaporeuse et je me sens vaseuse.
    - Les brochettes d’agneau aux épices ? persiflait-il, mais je croyais que tu venais de la république ? Et d’ailleurs, de quel coin viens-tu exactement ? Moi, j’ai voyagé depuis Kazan.
    - Je viens d’un village près de Courage. S’il vous plait ? repris-je, le ton plus haut perché, je voudrais de cet agneau relevé, il me fait saliver.

    J’avais perdu le fil, l’affrontement d’une génération contre une autre me paraissait trop volubile pour mon état nostalgique. De quelle langueur, de quelle émotion parlait-on ? que de parasites qui n’avaient pas reçu d’invitations pour cette journée de pur abandon.

    - Allez la jeunesse ! sifflai-je, le regard tout en paresse.
    - Un peu de conviction que diable !
    - Allez le sang neuf ! ridiculisez ces incapables !
    - Voila qui est mieux !

    Le match rageait, crachait, tintinnabulait, et les bières, maintenant maitresses de mon sang, gorgeait mes poumons d’encouragements assourdissants. Mon estomac se remplissait de cette viande aussi savoureuse qu’addictive, et je réalisai avec une moue boudeuse que ma bourse se viderait si je ne cessais d’être tant gourmande.
    J’oubliais un temps ma neurasthénie passagère, tant la claque de la défaite de ceux que j’eusse soutint m’avait mis la misère.
    - Oooooh nooon ! Mais c’est pas vrai !
    - Oh moins, cette fois on n’a pas parié.
    Mais l’ambiance me paraissait saine depuis le début. Ces gladiateurs étaient certes bourrus, mais jamais dénués de tenue.

    Le dernier combat promettait d’envoyer. Je me calais dans mon siège plus calme que jamais, ma tête reposait dans le creux de ma main et je tendais mon verre à mon camarade humain, je trinquais à l’idée de finir cette journée au fond d’une taverne tout imbibés.
    Les deux guerriers suintaient de muscle et de rudesse, jamais je n’avais observé ces deux célébrités pleines de noblesse, et je me réjouissais d’en croquer la future bataille d’adresse.
    - Je ne me baserai que sur ce qu’ils renvoient, et définitivement, je trouve que Draksang est franchement classe ! Trois bières dessus.
    - Ah oui ? Très bien. Je parie sur Keerius alors. À notre coma éthylique avant la tombée de la nuit !

    Nous restâmes silencieux. La tension se fut palpable. Mon cerveau en ébullition n’exigeait qu’à aspirer tout le savoir qui allait abonder en cette bataille. De technique, d’esthétique, de puissance et de cadence, une énergie infinie allait devoir être mobilisée pour garder le rythme. J’avais des illusions de grandeurs. Une envie d’en découdre aussi me submergea. Peut-être un jour serai-je digne de me tenir sur les sables chauds de Taisen à réclamer l’ovation de la foule.
    Peut-être allais-je me défaire de cette curiosité maladive que me procurait l’atmosphère brulante de ces terres aux mille senteurs.

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  • Sam 23 Sep - 17:31
    Le combat est serré. Plus que ce que j’aurais aimé voir. Ce n’est pas un souci en soit, ça ne devrait pas l’être, mais je vais avouer sans soucis que j’aurais apprécié voir les vétérans se débarrasser rapidement de ces adversaires si… Impertinents. Mais les choses sont ce qu’elles sont, l’expérience ne peut pas tout rattraper, ils se débrouillent très bien, on ne peut pas leur enlever ça néanmoins il manque la souplesse, l’endurance, l’adresse… Tout ce qui permet aux jeunes d’improviser quand les choses ne se passent pas comme prévues, de se rattraper quand il le faut et profiter directement d’une faiblesse exposée. “Je ne sais pas trop combien de temps ils ont prévu de tout faire durer mais si les combats ne se terminent pas trop tard j’aimerai bien rentrer à Ikusa dans la journée… Ce n’est pas qu’il n’y a pas grand chose à voir ici mais…” Je désigne l’arène d’un signe de tête “En dehors de l’arène on sent bien que la ville n’a pas grand chose à proposer. Sans dire que nous allons perdre une journée en restant ici, nous pourrons sûrement mieux l’utiliser en rentrant directement à la capitale.” Et la capitale à beaucoup plus de choses à proposer qui m’intéressent que ce village. Elle s’en doute, je sais qu’elle s’en doute mais je ne peux pas dire les choses comme ça non plus.

    Vous n’êtes pas mal non plus madame Steren, vos huiles ont pris un petit coup de chaud, faites attention.” Le mouchoir quitte ma poche et vient rapidement lui éponger le front. Avec un sourire taquin je viens lui chatouiller le dessous du nez avec un coin avant de le glisser dans sa poche. “Je vous le laisse pour la journée, en cas de coup de chaud ou si jamais ces vilaines lotions décideraient de encore une fois tenter de se faire la malle.

    Un tonnerre d’applaudissements réagit en écho à ma voix. Pendant ma petite distraction il semblerait que les vieux aient renversé la tendance et soient parvenus à gagner. Une bonne chose. “Un partout. Tout repose donc sur le dernier combat… Nous avons vu les premières parties, qui est donc la tête d’affiche ?” Ma voix s’éteint dans un murmure. Même pour une Républicaine ce nom et ces titres ne sont pas inconnus. Je me moquais en parlant de tête d’affiche j’avais tort… C’est bien plus que ça. Et celui, ou celle, qui va être désigné pour se battre contre risque d’être du même acabit. À peu de choses près, je n’aurais pas été surprise de voir l’empereur en personne descendre dans l’arène.

    Mais non. C’est un autre nom qui est prononcé. Un autre grand nom. Qui n’attire pas les mêmes applaudissements, les siens sont teintés de doutes, de peurs… Mais de tout autant de respect que pour Keerius. “Ils ne se sont pas moqués de nous. À voir le regard qu’ils se lancent, ces deux là rêvent d’en découdre depuis longtemps… Et je peux les comprendre… Sans être concernée j’ai envie de voir le résultat de ce combat…” Inconsciemment je me suis penchée en avant, pas de magie, uniquement des capacités martiales et techniques… Quelle tristesse néanmoins bien évidemment qu’il fallait établir un garde-fou avec des invités de ce calibre. “Si vous désirez faire une estimation sur le résultat de ce combat madame Steren je ne vous en empêcherai pas mais je me demande si cela est simplement envisageable… Je trouvais la fin du deuxième combat décevante mais c’est de cette manière que celui-ci risque de se terminer. Sur un hasard, une opportunité saisie au bon moment… Mais c’est vous l’experte, je vous laisse prononcer votre jugement.” Quelques pièces d’or glissent dans le panier des paris. Une chance sur deux ça n’a jamais été aussi vrai. “Mon vote est pour Keerius. Parce qu’il faut choisir quelqu’un et qu’étant une académicienne je préfère soutenir un directeur d’université. Ça et…[/color][/i][/b]” Ma main vient glisser sur sa joue alors que je dépose un baiser sur sa joue, lui murmurant à l’oreille. “J’aimerais bien avoir la chance de pouvoir faire les mêmes choix de vie que lui un jour…
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  • Sam 23 Sep - 20:05
    Elle se laissa faire, aussi bien lorsqu'on lui essuya le visage que la suite, avec le petit baisé laissé sur sa joue. Elle rougit un peu, et Eloise avait vu juste, on voyait désormais légèrement cette rougeur apparaître sur le coté de la petite reikoise. Elle souffla un peu, appréciant le contact, le vénérant un peu plus chaque jour qui passait. Elle aurait voulu que les lèvres ne s'éloignent jamais.

    - En effet, c'est finalement une défaite pour moi. J'avoue que j'aurais bien aimée qu'ils gagnent. Ils seront plus fort dans peu de temps, et c'est ce genre de combat qui leur permettra de devenir meilleur. Garde la tete sur les épaules et son sang froid, ça fait la différence.

    Cependant, elle eu un long frisson a l'apparition des deux guerriers suivants. Pour la simple et bonne raison qu'une combattante comme elle ressentait de maniere palpable la force qu'ils dégageaient. Elle en connaissait parfaitement un des deux. Le directeur de Drakstang etait largement connue de tous a Ikusa, et plus largement dans le Reike. Et au terme de plusieurs missions ou Zephyr l'avait chargé de tester un peu les nouvelles recrues quand ils n’étaient pas en service, elle avait pas mal entendu parler de lui.

    - Keerius est fort.

    Mais l'autre l’était sans doute aussi. Le geôlier de Zei la titan. Difficile de croire qu'ils allaient s'affronter, et les deux semblaient ne pas être très content de se revoir. Avec un peu de chance, il y avait en dessous des histoires un peu sombres qui allaient augmenter leur volonter de gagner, l'un contre l'autre. L'aura de l'espionne changea. Son regard etait devenue plus intense. Elle sembla meme avoir totalement oubliée le pari quand les levres vinrent la cueillir a nouveau, et que la petite phrase s'échappa des levres d'Eloise :

    - A...ah ? Je...euh, je suppose oui.

    Ils etaient en place. Ils allaient pouvoir commencer a se battre. Elle se tourna vers son amie, ses yeux noirs masqués par les lentilles qu'elle portait, comme le reste. Elle ne parvenait pas encore a etre tout a fait elle, mais elle y travaillait. Sans ça, elle aurait passé son temps a balbutier des inepties.

    - ….Je n'ai pas vraiment envie de perdre le pari.

    Elle hésita, et se leva. Avant de pousser Eloise contre le dossier de pierre et de venir s'asseoir sur ses genoux. Quitte a avoir chaud. Elle l'enlaça un instant, bref, sans oser se coller trop a elle, et murmura simplement.

    - J'aimerais bien qu'on gagne toute les deux. Ce serait plus chouette.

    Elle sortit une piece de sa poche, et la balança dans le panier qui passait par la.

    - Sur Keerius.

    Elle tourna la tete vers Eloise, lui fit un sourire, et retourna enfin son attention vers l'arene, pour le combat final.

    - je...je ne connais pas trop leur façon de combattre, je ne peux pas pronostiquer. Et tu as raison, vu leur niveau, ca va se jouer a des details. Si ils y vont vraiment a fond.

    C'etait bien le premier combat ou elle n'aurait eu aucune envie d'etre a la place de l'un ou de l'autre. Elle ne se voyait avoir une chance contre aucun d'entre eux. Elle etait bien mieux sur son siege actuel....

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  • Sam 23 Sep - 20:13
    Déjà convaincue de la victoire des vétérans, Dahlia s'affaissa confortablement dans son siège, une envie d'uriner relativement urgente venant la titiller. Si de nombreux bienfaits s'étaient déclarés après sa grossesse, elle ne pouvait oublier les nombreux inconvénients qui jonchaient sa vie et à ce stade, la Fae n'attendait plus qu'une chose : qu'il ou elle se décide enfin à pointer le bout de son nez. Pourtant la peur, omniprésente dans sa vie, subsistait encore et toujours. Ravie de pouvoir s'offrir une distraction, la jeune femme savourait le spectacle avec un peu plus d'intérêt qu'au dernier combat, la déception de voir un combat d'arène se transformer en drame ne lui ayant guère plu. Elle enroula une de ses mèches dorées autour de son doigt, la faisant tourner sur elle-même alors que l'impatience grimpait dans les gradins, sans qu'elle ne puisse deviner que la foule allait, quelques secondes après, hurler à s'en faire cracher les poumons. Elle acquiesça sagement aux paroles de son mari, estimant qu'il était bel et bien l'heure de lever les voiles, quand bien même cela voudrait dire retourner à son quotidien empli d'angoisses diverses et variées. Une névrosée ne changeait jamais véritablement, à ce titre Dahlia ne voilait plus la face avec une quelconque amélioration. Elle était ainsi.


    « C'est... sympathique. Je vais reconnaître que je n'ai connu le Reike que depuis les ouvrages disponibles à la bibliothèque de l'orphelinat. J'aurais pu me renseigner en fouillant la nôtre avant de partir mais je tenais à préserver un peu d'effet de surprise. ». Il n'y avait qu'avec Eliëndir que Dahlia se permettait de baisser ainsi sa garde. D'ordinaire les préparatifs auraient été traités avec acharnement, ne laissant aucune zone d'ombre susceptible de créer une catastrophe. Une leçon apprise de leurs vacances aux iles paradisiaques, lâcher prise, donner les rênes à autre que soi, déléguer et surtout faire confiance. Une confiance aveugle que nul n'aurait su briser si ce n'est celui qui la détenait. « La République n'est pas réellement tendre avec son voisin, je ne t'apprends rien. Je suis contente d'avoir eu l'opportunité de venir constater l'ampleur que prend un événement tel que le jour de la force par moi-même. ». Puis elle entrelaça leurs doigts, déposant un doux baiser sur sa joue. « Merci mon amour. De céder à tous mes caprices, quand bien même je sais que tes devoirs te demandent ailleurs. ». Véritable écharde dans sa main, Dahlia représentait un bouleversement des plans de son mari et en était pleinement consciente, à ce titre elle ne pouvait que ressentir une gratitude sans fin.


    Rapidement, sa voix fut étouffée par une atmosphère pesante, avant que des cris ne s'échappent de toutes les gorges. Stupéfaite, Dahlia se tourna vers son bien-aimé, buvant ses paroles tandis que l'appréhension grimpe inlassablement dans son esprit, faisant monter sa tension. Si les deux protagonistes s'avéraient extrêmement puissants, alors le combat n'en serait que plus beau. Néanmoins la Fae ne pouvait mettre de côté la possibilité que l'affrontement ne déraille, Orion ayant déclaré lui-même que ces deux individus pouvaient aisément raser la ville. Elle avala sa salive, tendue, sentant que son enfant lui aussi se manifestait comme si les grondements de l'arène avaient réussi à le sortir de sa torpeur. Elle se tenait prête à réagir, aussi futile sa magie soit-elle face à des colosses pareils, car après tout, elle ne pouvait rien faire d'autre. « Techniquement c'est à mon tour de poser les paris, mais tu as de la chance, je suis de ton avis. Je n'ai pas autant d'éléments sur lesquels me baser que les Reikois, c'est une évidence, mais… ». Elle baissa les yeux. « Le genre de rage que ressent Draksang ne peut être que dévastatrice, et s'il décide de se déchaîner sur son adversaire, je ne donne pas cher de sa peau. ». Sans grande surprise, Dahlia décidait de prendre le parti des émotions. Celles-là même qui nourrissaient sa vie, la ballotant d'un bout à l'autre du Sekai alors qu'elle pensait son destin tout tracé. Il n'y avait plus qu'à attendre, et une fois le spectacle terminé, la longue route vers Melorn serait parsemée de récits d'aventures…


    Vote pour Draksang, dé à lancer par le MJ:
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    Lucifer
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    Alignement: Loyal mauvais
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  • Dim 24 Sep - 2:27
    Les gradins bouillonnent d'émotions et de tensions palpables. Les échos de rires, de cris et de discussions animées montent en une cacophonie hypnotique. La complexité des relations entre les différents groupes me fascine. Je repense à la stratégie derrière les mots de Zéphyr. Sa préoccupation pour l'ordre et la sécurité est évidente. Je prends une gorgée de ma boisson, les bulles effervescentes piquent ma langue. Les saveurs rafraîchissantes contrastent avec la chaleur et l'agitation qui règnent à l'extérieur. Ma main effleure distraitement le rebord de mon verre, cherchant instinctivement les angles et les failles dans les dires du jeune homme qui m'accompagne. Il a peut-être raison sur le fait que les véritables dangers pourraient provenir des gradins plutôt que de l'arène.
    "Toujours prêt à regarder le verre à moitié vide plutôt qu'à moitié plein ! Dites-moi, avec autant de soupçons, avez-vous envisagé une carrière de détective plutôt que de conseiller royal ?"
    A peine ma plaisanterie franchit-elle mes lèvres que je sens un rire irrépressible monter de mon ventre. J'essaye de reprendre mon souffle entre deux éclats de rictus, escomptant que Zéphyr saura apprécier l'humour. Si seulement je savais la vérité le concernant.
    "N'avez-vous jamais pensé que ces jeunes pourraient justement trébucher sur cette vivacité et cette audace que vous admirez tant ?"
    La vision de Zéphyr pariant sur la fougue de la jeunesse m'amuse intérieurement. Imaginer ces inexpérimentés combattants armés de leurs espoirs naïfs face à des vétérans aguerris est une image réjouissante en soi. Son inclination pour le jeu est touchante, bien que potentiellement imprudente.
    Après une lutte divertissante, les personnes âgées finissent pas l'emporter sur les jeunes, comme je l'avais prédit. Je souris de manière à la fois cruelle et moqueuse.
    "Il semblerait que j'aie gagné mon pari, cher Zéphyr. Une fois de plus, les vétérans ont prouvé leur supériorité."
    Le dernier combat de la journée est sur le point d'émerger des entrailles de l'arène. Quelle surprise grandiose nous réserve-t-on ? Tensai qui nous montre ses talents louangés ? Une démonstration de force de la Griffe impériale ? Un combat de bêtes prestigieuses ?
    Aucune de ces réponses, visiblement. C'est Keerius le Dévastateur et Darksang Feunoyr qui seront les cinquièmes opposants du Jour de la Force. Intéressant. Très intéressant, même.  La magnificence du directeur de Drakstrang est indéniable et l'apparition sombre de Draksang promet un spectacle mémorable. Je sens une pointe d'excitation monter en moi, cette sensation que seule une comédie de grande envergure peut provoquer.
    "Impressionnant, n'est-ce pas ? Qui aurait cru voir ces deux monstres de puissance s'affronter un jour ? Il est presque dommage que l'utilisation de leur pouvoir soit interdite... Regardez Keerius, regardez sa posture, sa détermination, son attitude. Il n'est pas venu à Taisen pour perdre. J'espère que vous n'avez pas misé sur Draksang, cher ami."
    Souriant, je lève mon verre en faisant briller le liquide rouge à la lumière.
    "Au Jour de la Force et à un combat mémorable !"


    POUR KEERIUS
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  • Dim 24 Sep - 12:14
    Lardon avait vu juste, cette fois il n'y eu pas de surprise comme avec Nova et sa chance. L'équipe des anciens avaient usés de feintes et de techniques pour défaire les jeunes loups qui les affrontaient. L'apothéose était la camaraderie évidente qui en ressortit entre les deux générations à la fin du combat, offrant la vision d'un Reike soudé quel que soit l'âge. D'ailleurs le précédent combat y faisait écho également, la fraternité que même un amour étranger ne saurait briser.

    Enfin le grand match, l'attraction principal de ce jour de la force allait enfin débuter, ils avaient gardé le meilleur pour la fin évidemment, même si pour Lardon, le match le plus intéressant avait été celui de l'ouverture.
    L'hybride connaissait de nom et de réputation les deux protagonistes du match et comme beaucoup de spectateur présent, il n'avait eu la chance d'en rencontrer personnellement aucun d'entre eux, et il n'était pas dur pour le porcin de se prêter à l'ambiance électrique qui avait envahi les spectateurs même s'il s'agitait moins qu'eux, et bien moins que lorsque le Lancobra avait fait son entrée.

    - Que pensez vous de ce match là ? Même si je doute qu'ils iront jusqu'à la mort et que nous n'auront droit d'admirer que leurs performances d'épéistes. Le demandait il à sa voisine qui semblait s'être calmé depuis, ou alors qui l'avait oublié. Pour certaines raisons, je vais choisir de parier sur la victoire de Keerius. Et vous ?


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  • Dim 24 Sep - 13:20

    Il sentait bon le sable chaud
    Feat. Liz - Message 6


    Concentrée sur les paroles de la jeune femme et l’oeil qui traine en même temps sur l’arène et les combats, je souris doucement aux joies trouvées en République, un beau pays s’il en est.

    - J’ai apprécié le temps que j’ai passé dans votre beau pays et je pense qu’en d’autres circonstances j’aurais pu y rester, m’installer et me construire une vie oui, vous avez bien des choses que j’aime mais… mon foyer, mon manoir, mon jardin, tout me manquait, les paysages de Mael, les champs, la neige hivernale, le froid qui l’accompagne, j’aime mon pays natal.

    Je sentais derrière les mots autre chose, une sorte de sentiment amer, un regret peut-être mais sans connâitre la jeune femme il était difficile de comprendre et d’analyser ce qu’elle ressentait vraiment.

    - Je n’ai pas étudié à Magic, j’y suis juste passé pour chercher des informations et demander des … renseignements à des théoriciens justement car ces domaines me dépassent.

    Je n’insistais pas plus sur ce sujet, cela semblait être un sujet un peu spécial pour la jeune femme, je n’ajoutais pas que j’avais été à l’Académie de Mael par le passé et que j’avais obtenu mon diplome de medecin là-bas. La suite me fit doucement et gentiment pouffer de rire.

    - Assurément je ne me serai pas essayer à chercher un asile même temporaire ailleurs qu’en République.

    Formule polie et entendable par n’importe qui bien entendu mais qui rejoignait l’avis de Liz sur l’absence de barbarie dans sa nation contrairement à d’autres.

    - Ah eh bien il n’existe nul sot métier tant qu’on le fait correctement et avec application voyez vous selon moi. Une nation c’est une machine énorme dont chaque engrenage est important, si il rouille, si il se casse, cela met en danger le fonctionnement global. Je ne suis pas de ceux qui se pensent supérieurs ou plus important mais vous pouvez garder les secrets que vous entendez, je suis une incorrigible bavarde je risquerai de parler à tort et à travers sans le vouloir un jour.

    Je songeais à mes chantiers un instant avant d’ajouter.

    - Je l’ai fait baptiser le Renouveau, c’est un symbole de nouveau départ, pour montrer qu’après la guerre nous pouvons envisager demain sereinement. Je suis aussi une grande optimiste voyez vous.


    Les paris avaient eu lieu et nous avions toutes les deux obtenu des gains sur le pari. La suite me laissa sans voix, j’étais impressionnée de voir de telles personnes ici dans l’arène, juste pour le spectacle. Je ne pouvais les quitter du regard en réalité et alors que les premiers coups furent lancés je finis par dire.

    - Keerius…

    Pas que je le soutienne vraiment, mais il m’impressionnait encore plus que Draksang en réalité.

    Spoiler:





    Le jour de la Force [Flash-event] - Page 17 5x3v
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  • Dim 24 Sep - 15:09
    La foule gueule en l’honneur des victorieux. Côté officier républicain, on est perplexe.

    -C’est quoi cette fin ? Ça se papouille et ça retourne bras dessus bras dessous s’envoyer une bière ?
    -Je vous l’avais bien dit que c’était que de la mise en scène. On serait à l'entraînement, les vieux instructeurs nous auraient péter les genoux pour nous faire la leçon.
    -Je pensais la même chose, Gunnar. Moi, tout ce que je vois, c’est que finalement les Reikois sont fragiles, ils ont peur du sang.
    -Ils font les fragiles, Tarot. Pour tuer des déserteurs contre un serpent géant, y’a du monde, mais visiblement, ça a peur de se couper.
    -Si je voulais voir de la danse, je serais allé voir les danseuses du ventre.
    -On a pas ça demain soir ?
    -Je crois. Faut que je vérifie le programme.

    Heureusement, on peut continuer à assister au spectacle tout en buvant des coups, mais faut s’avouer qu’en s’approchant de la fin, on s’attendait à autre chose. Je comprends soudainement pourquoi le Reike peut se permettre d’avoir des anciens gladiateurs comme ce Orion, aussi fringuant et en forme. La baston, c’est du flan. Le sang qu’il a versé, ça devait être du jus de tomate. De loin, on ne voit pas la différence. Aveuglé par les promesses de merveilleux combats, les spectateurs ne voient que du feu. Qu’est ce qu’il disait déjà ? Repousser les limites de la mortalité ? Un peu de la publicité mensongère, je me permets de penser. repousser les limites du faux, sans doute. Faut pas lui en vouloir, il a sûrement répété un discours qu’on lui a écrit à l’avance. C’est des acteurs, ils ne font que mettre en scène ce qu’on a prévu pour eux.

    -Vous croyez que le combat final va être bien ?
    -Je pense qu’il sera aussi authentique que les trois précédents.
    -Je vais rentrer.

    C’est un peu triste de se dire qu’on devait assister à des combats formidables pour que finalement, les cinq combats réunis ne dépassent pas en intensité ce qu’on a pu vivre à Kaizoku. A aucun moment, on prend parti pour quelqu’un et on tremble pour sa survie. Où l’on vit à travers son champion. Les émotions qui prennent aux tripes, c’est ça l’arène, non ? Sans le côté dégueulasse et impitoyable du champ de bataille, évidemment. Je sais bien qu’il y  un peu de spectacle, mais il faut un juste milieu. Les gladiateurs resteront des acteurs, mais comme on vit à travers eux, ils vivent à travers nous. Les acclamations du public les galvanisent. La promesse d’une gloire remplit jusqu’à la lie est la récompense pour mettre sa vie en danger. Se faire acclamer par toutes les tribunes parce qu’on a suivi la chorégraphie prévue à l’avance, est-ce que c’est pas se foutre de notre gueule, finalement ?

    Mais le combat final s’engage et on peut dire ce qu’on veut, ils mettent les formes. En matière de spectacle, ils ont de l’expérience. Je frissonne sous le vent froid, le deuxième courant d’air de la journée, finalement, il y a des effets météorologiques bizarres dans les parages. Je pense à Kahl et pas du tout à un titan qui serait là à agir sur nous pour aucune raison, mais il n’est pas en vue. Je me rassure. Par contre, l’ange, il en impressionne au premier coup d'œil. Et rapidement, l’arrivée de son adversaire ferme superbement la mise en scène. Sauf que les vieux réflexes reviennent rapidement.

    -Draksang a l’air impressionnant.
    -Vous arrivez à voir l’autre ? Il m’a l’air tout petit.
    -Surement une illusion d’optique.
    -T’imagines, t’es un des types les plus puissants de ton pays et t’accepte de faire le bon clébard dans une arène ?
    -Pas beaucoup de fierté, le professeur.
    -C’était quand même autre chose à l’académie, en République.
    -Ouai, le Mur, il se serait jamais rabaissé à se donner en spectacle comme ça.
    -Le Mur ?
    -T’es un petit jeune, t’as pas dû le connaître. un Oni ce mec, mais bien humain. Il portait une armure hyper lourde ainsi que deux énormes boucliers. Il était tellement lourd qu'il ne pouvait même pas courir. Il se contentait d’avancer vers toi pour t’en coller une.
    -L’objectif, c’était de le vaincre, qu’importe la façon.
    -Il n'était pas démonstratif, mais il était furieusement efficace.
    -Moi, il m’a défoncé.
    -Il a défoncé tout le monde. Sur toutes les promotions. La seule façon de le vaincre, c’est de le faire tomber. Mais v’là faire tomber trois cents kilos de muscles et de métal.
    -Un professeur célèbre du passé. Mais vachement discret et professionnel. Il cherchait pas la gloire.
    -Il cherche la gloire, Draksang ?
    -Il doit sans doute s’emmerder dans son académie.

    Qui est-ce qu’on veut voir gagner ? Je m’en fous un peu. Tu vois moins d’intérêt quand tout est prévu à l’avance. Je vais mettre ma pièce sur Keerius. Peut-être que s’il gagne ou s’il perd, on aura le regard du Titan Lothab braqué dans notre direction. Pourquoi je pense à ça ? Aucune idée.

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  • Dim 24 Sep - 15:47
    Même si mes larmes n’étaient point celles de crocodile à cause de la douleur, j’étais contente que ma plainte sur une attaque ait pu servir à Capella comme point d’ancrage pour un baratin pour les gardes. Je pense, sincèrement, que ce qui joue beaucoup dans cette histoire c’est qu’il n’y a pas eu de blessé grave ou de mort, sinon là on aurait dû fuir sans même se poser de question. La douleur pique tout mon épiderme et le froid semble courir à l’emplacement des blessures qui ont été soignées. Ce n’est pas normal, je le sais, ça ne faisait pas cela avant.

    C’est des coups de langues râpeuses sur mon mollet gauche qui détourne mon attention de cela. Même s’il tremble de tout son corps, Miracle semble vouloir me rassurer en sentant le mal être en moi. Comme lorsque j’étais sur l’île et que la lave ravageait tout sur son passage, je prends le chiot contre moi, un peu comme un enfant avec une peluche, et me mets à chantonner des berceuses. Cela me calme autant que cela calme l’animal.

    Mes yeux se tournent vers Leif et j’écoute religieusement ce qu’il explique. Mon cerveau est capable de comprendre, mais une part de moi a simplement envie de détruire le caillou de ma sœur qui m’a fait avoir aussi peur pour sa vie. Pourtant, c’est con, mais le fait d’avoir deux effets aussi étrange avec une pierre si semblable et avec le même nom m’intrigue. C’est idiot, mais du bout des doigts je touche la mienne et tente de l’activé encore pour savoir, mais cela ne fait rien.

    – Je ne comprends pas… Il y aura peut-être des enchanteurs qui expliqueraient mieux ce qui est arrivé.

    Mon attention se porte sur l’arène. Au final je n’ai rien suivi du combat qui a eu lieu juste avant, je ne peux que voir les deux groupes de combattant sortir de l’arène, même les vainqueurs sont quelque chose qui me sont passés à côté de la tête avec ce qui est arrivé. Par contre, ce qui ne m’échappe pas du tout c’est l’ange roux qui entre dans l’arène, exactement comme je l’avais vue plutôt en utilisant la pierre. Aucun détail n’est différent, tout, au geste près, est exactement la même chose. C’est surréaliste.

    – C’est lui ! L’ange que j’ai vu ! C’est le gars en bas ! Tout comme là !

    Je sautille sur place et cela me picote le bout des orteils. La douleur n’est plus là, la peur non plus, l’excitation n'est pas tout ce qu’il reste. Je montre sans interruption le combattant dans l’arène tentant de faire comprendre combien ce n’était pas normal d’avoir vu et su cela avant que cela arrive. Je ne sais vraiment pas de quoi est capable cette pierre, mais même si parfois elle explose, si ça permet parfois de voir l’avenir c’est un pouvoir des plus énormes.

    – La pierre, c’est un don des Gardiens, son pouvoir est un jeu pour eux, un test pour savoir si on continuera à les croire malgré les épreuves. Il faudra le demander au Prince des Songes, mais je suis presque sûr que c’est cela !

    Il y a d’un coup une certaine dévotion dans le ton de ma voix. Oui, il est tellement plus simple pour mon esprit de croire à un don et en même temps à une épreuve continue des Gardiens qu’à autre chose. Puis, ça doit être ça. Pourquoi sinon avec ma sœur aurions eu la même chose en étant aussi loin l’un de l’autre.

    – C’est forcément ça ! Je parie sur l’ange !

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  • Dim 24 Sep - 16:21
    Un rire franc s’échappe des lèvres de Zéphyr à la dernière remarque de son homologue reikois. La carrière d’espion est infiniment proche de celle de détective, au détail prêt que c’est une fonction qu’on affiche au jour le jour, pour s’attirer la grâce et l’attention de quelques clients. La carrière d’espion à l’inverse, est beaucoup plus discrète et ingrate, puisqu’on ne s’attire aucune reconnaissance. Mais ces deux métiers sont quelque peu similaires. Lucifer ne peut se douter de la vérité, cependant, et c’est avec une mine affable que le bretteur le regarde commenter l’audace des jeunes, sur laquelle ils pourraient notamment trébucher. A ces mots, l’Oreille hausse les épaules et déclare :

    - Quand bien même je perdrais mon pari – et on dirait que je suis en train de le perdre, à vrai dire –, s’amuse-t-il même en regardant l’arène, ce sera l’opportunité pour eux de rebondir et d’apprendre. L’échec est une redoutable leçon de vie, mais s’ils ont un tant soit peu d’humilité, ils en tireront un enseignement pour devenir plus fort la fois d’après, tout comme ces vétérans ont acquis beaucoup d’expérience au travers de leur carrières, de leurs victoire, de leurs défaites.

    Cela étant dit, le guerrier reste tout aussi satisfait de la stratégie des anciens. Ceux-ci méritent de remporter le combat et ont même du respect pour ces jeunes soldats du Reike. Une belle conclusion, en somme.  Mais il reste un dernier affrontement, qui sera assurément le clou du spectacle, pour bien marquer les mémoires. Ce n’est d’ailleurs rien de moins que Keerius et Darksang qui entrent dans l’arène. D’un côté l’un des membres fondateurs du Reike, de l’autre, le gardien de la titanide Zei.

    Approuvant les dires de Lucifer, Zéphyr se laisse aller contre le fond de son siège et croise les jambes avec un sourire détendu.

    - Ce sera assurément une lutte épique qui restera dans les mémoires, admet-il. Et je serai bien peu avisé de parier pour Draksang. Même si je ne doute pas de ses compétences, Keerius me semble un combattant de premier ordre. Je parierai aussi pour lui.

    Le sabreur ne doute pas un instant que ce dernier duel sera à la hauteur de leurs attentes et quand Lucifer lève son verre, Zéphyr embraie de bon cœur.

    - Au jour de la Force et à ce combat mémorable !

    Et après ? Après, il s’agira de rentrer à Ikusa pour palier au plus urgent ainsi qu’à la dure mission à venir. Mais avant de quitter Taisen, l’Oreille prendra soin d’écouter le rapport de ses espions, et de faire suivre ceux qui ont attiré son attention. Lorsque la lutte contre la Peste sera terminée, s’ils ressortent vivants de là, il sera toujours temps d’apprendre ce qu’il est advenu de ces quelques personnalités bien intéressantes et puis de prendre contact avec elles, si Zéphyr l’estime nécessaire.

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  • Dim 24 Sep - 17:27
    Usha n’est pas certaine sur le fait que l’éclat de voix pour encourager ses anciens camarades soit vraiment une bonne chose pour Tulkas. Elle est même certaine que ce n’est pas une bonne chose quand elle voit la lueur morose dans ses yeux. Seulement, là tout de suite, elle est aussi certaine qu’aucune parole ne pourra vraiment y faire quelque chose.

    Il y a des fantômes de nos vies qui ne peuvent être chassés avec des mots, tout comme il y a des moments où personne d’extérieur à notre vie ne peut rien faire. Ça semble être un de ces moments-là, là où aucun mot ne changera rien en profondeur, où cela sera simplement creux.

    À la place la valkyrie remplit le verre de l’ancien gladiateur avec ce le vin récupéré un peu plus tôt et se sert elle-même un autre verre. Boire un verre ensemble pour partager ce moment est plus simple. Se perdre dans l’ivresse du moment n’est pas forcément une mauvaise chose. Alors elle boit et observe ce combat sans faire plus de commentaires.

    La victoire qui est donnée après une lutte des plus éprouvante est belle. Elle aurait possiblement pu être plus belle si ça avait été les jeunes qui avaient gagné, mais ce ne fut pas le cas. Il y a une part de la valkyrie qui est ravie d’avoir eu juste dans son pari. Par contre elle n’ira pas narguer Kahl avec cela, il n’y a pas besoin, d’avance elle sait que ses propos risquent de l’amuser. Il est l’âme même de l’arène à sa façon de vivre cette journée à fond.

    Par contre, quand les prochains participants entrent dans l'arène, tout en Usha vibre. Ses ailes tremblent presque d’anticipation au spectacle qui va être donné. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut avoir la chance d’observer l’un ou l’autre des participants se battre d’avance et même si cela sera sans pouvoir cela reste un combat des plus grisant.

    Sa voix suit celle de la foule à chaque présentation et elle a la même expression qu’une enfant face à un cadeau en voyant ce qui est proposé. En même temps, ce sont deux légendes pures qui s’affrontent. Même sans magie cela est juste exaltant. Chacun des deux a ses forces et faiblesses et très honnêtement, c’est son lien étroit avec Drakstrang qui lui font préférer Keerius à Draksang. Le jour de la force est vraiment un très bon défouloir avant la prochaine mission qui s’annonce en tout cas.
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  • Dim 24 Sep - 17:50
    Qu’il s’agisse des vétérans ou des jeunes guerriers, l’assurance et l’envie d’en découdre transpire des tous les pores de la peau de chacun des combattants. Très vite, le début des hostilités est donné et les gladiateurs se jettent dans la mêlée, chacun employant des techniques empreintes de leurs expériences passées. Les plus jeunes sont vifs et élancés, cherchant à créer eux-mêmes les failles qui leur permettront d’abattre leurs aînés qui, forts de leurs connaissances, ont une posture plus défensive et semblent attendre les erreurs de leurs cadets. Le combat est intense et nul camp ne semble vouloir perdre du terrain jusqu’à ce que soudain, l’un des vieux combattants ne s’effondre, inanimé. Sans plus attendre, un des adversaires s’élance pour lui porter le coup de grâce… pour seulement tomber dans un piège. L’équilibre est désormais inversé et, en infériorité numérique face à des guerriers expérimentés, les quatres jeunots finissent par abandonner.

    Après que le public ait repris son souffle, des acclamations retentissent dans toute l’arène face à cette victoire surprenante et surtout forte en enseignements, pour chacun des deux camps adverses qui repartent aux vestiaires, satisfaits des leçons tirées de leur affrontement.

    Évidemment, j’étais loin d’être aussi ravie que les combattants eux-mêmes, alors que je me délestais ENCORE de mes pièces. Je pestais à l’encontre de ces paris idiots que j’aurais pu remporter si les chances des jeunes louveteaux n'avaient pas été gâchées à cause d’une ruse sournoise des vieux croutons qui leur servaient d’adversaires ! Quel dommage vraiment, alors qu’ils étaient largement en capacité de remporter ce combat !

    Enfin, l’événement approchait de sa fin et je me demandais, autant que le reste de l’assistance, ce qui avait été prévu pour clôturer les festivités. Nous n'eûmes pas longtemps à attendre pour que notre curiosité à tous ne soit comblée.

    Alors qu’Orion terminait tout juste son discours, l'une des portes s’ouvra pour laisser entrer le prochain combattant. Immédiatement, alors que la silhouette achevait tout juste de s’extirper de l’ombre, encadrée par deux ailes blanches et immenses, des applaudissements et des cris fusèrent tel le tonnerre pour acclamer son arrivée. Keerius lui-même, l’un des fondateurs de l’empire et figure mythique du Reike nous faisait l’honneur de sa présence. La foule était plus déchaînée que jamais face à cette intervention aussi spectaculaire qu’inattendue

    Très rapidement, les spéculations fusèrent au sujet de son adversaire. Après tout, peu d’êtres vivants au sein du Reike pouvaient prétendre se tenir face à un tel combattant sans se liquéfier au simple contact de son aura majestueuse si bien que certains n’attendirent même pas de connaître son opposant faire leurs paris. Ledit opposant ne se fit pas attendre et c’est sous un bourdonnement de cris de surprise et d’acclamations que Draksang en personne, sortant des entrailles de l’arène, vint se positionner en face de l’ange fondateur.
    En quelques instants, de simples jeux du cirque venaient de prendre une ampleur cataclysmique. Si ce duel promettait d’être spectaculaire, il pouvait tout aussi bien être destructeur. Au moindre faux pas d’un des deux combattants, c’était l’arène toute entière qui pouvait sauter sous l’effet d’une de leur attaque.

    Bien qu’Orion tenta de rassurer de rassurer le public en annonçant les règles mises en place, un accident était bien vite arrivé et nul ne pouvait prétendre savoir ce qui pouvait bien se tramer dans l’esprit instable de Draksang et ce qui pouvait arriver si jamais si jamais ce dernier se laissait emporter par sa folie légendaire.

    En parlant de folie, j’ignorais qui avait bien pu avoir l’idée de réunir ces deux personnages qui étaient largement en mesure de renverser des armées entières si l’idée leur semblait douce.

    Plus que l’issue du combat, mes inquiétudes étaient plutôt tournées vers les enjeux de ce combat et ce qui adviendrait du vaincu. Craignant l’instabilité de Draksang, je préférais adresser une pensée en faveur de son adversaire, l’ange Keerius.
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  • Dim 24 Sep - 18:40
    Liz fut obligée de couvrir ses oreilles pour atténuer les hurlements des spectateurs, les quatre combats précédents n'ayant pas encore eu raison de leurs cordes vocales. Elle entendit à moitié ce que Myriem lui racontait. Non mais, pourquoi est-ce que tout le monde s'excitait comme ça tout à coup ? Elle jeta un coup d’œil vers l'arène, où des types ailés s'apprêtaient - encore une fois - à se mettre sur la gueule. D'après le présentateur, c'étaient de sacrés vedettes au Reike. S'ils étaient aussi forts, qu'est-ce qu'ils foutaient là ? Ils avaient besoin d'argent ? De plus de reconnaissance ? Peut-être qu'ils étaient là pour vanter les mérites du forgeron qui avait conçu leurs armes, peut-être pas. L'hypothèse qu'ils étaient là pour le plaisir ne lui effleura même pas l'esprit. Elle renvoya un coup de coude dans les côtes de son voisin, qui gesticulait tellement qu'il n'avait même pas fait attention à elle et lui décocha un regard noir.

    - Excusez-moi, Myriem, mais ces rustres sont décidément intenables, souffla-t-elle en se penchant de nouveau vers son interlocutrice pour mieux saisir ses réponses. Vous disiez ? Ah oui, les engrenages ! Et bien, il me semble que vous avez les pieds sur terre. C'est appréciable.

    Malgré le remue-ménage extérieur, elle conservait un large sourire et un rire lui échappa même quand la jeune femme lui avoua être bavarde. Elle leva la main, comme pour chasser une bestiole invisible, et secoua la tête.

    - Peu importe que vous répandiez ces secrets à votre tour. Je ne suis qu'une passeuse, ajouta-t-elle en glissant son regard sur la foule.

    Il s'était écoulé de longues minutes depuis qu'elle avait abandonné l'homme qu'elle escortait. Il lui faudrait probablement le rejoindre avant la fin des combats, ce qui lui laissait encore quelques minutes avec Myriem. Elle s'intéressait véritablement à ce qu'elle lui disait. Quel dommage que les circonstances de leur rencontre soient celles-ci ! Elle ne pouvait pas vraiment approfondir ce qu'elles se racontaient.

    - Le Renouveau ? Très joli nom, lourd de sens. J'espère pour vous qu'il vous portera bonheur et qu'il sera bientôt suivi par d'autres ! Pourquoi pas L'Optimiste ? En votre honneur. Vous méritez bien de vous mettre en avant, c'est votre acharnement qui a rendu tout ça possible.

    Puis elle paria à son tour, complètement à l'aveugle ; entre les deux combattants, aucun ne l'inspirait vraiment. Alors, elle joua sans grande conviction.

    - Allez, je vote Keerius également parce que sa biographique était plus complète ! Myriem, je suis vraiment navrée, mais je crains devoir vous quitter d'ici quelques minutes pour rejoindre mon homme, que j'accompagne voir ces barbaries. Ça a été un plaisir de vous rencontrer. Si vous passez par Liberty, n'hésitez pas à passer par Chez Boris. Si je passe à Mael, je viendrai vous rendre visite avec plaisir pour poursuivre cette discussion... Si vous acceptez, bien évidemment.

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