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Fin de piste, début de traque
Fin Mars 04
Il délire et parle alors que mon inquiétude ne fait qu'augmenter. Il s'excuse. Il complimente. Il est perdu dans son propre esprit, dans tout ce qui s'est passé depuis que nous avons été séparés. Cela me semble à la fois si loin et si proche. Mais tout ce qui s'est passé ne mérite pas que je m'en souvienne parce qu'il est là. Même le fait qu'il pense connaitre mon véritable nom n'a plus la moindre importance. Il s'agite, a du mal a respirer.
- C'est pas grave. " soufflais-je, empressée. " Je ne t'en veux pas. Je suis là.
J'essuie la coulisse de sang sur son menton... Si agité...
- Calme-toi... Je t'en prie. Mon Grand Duc...
Glissant une main derrière sa tête, j'amène ses lèvres sur la plaie qui barbouille mon poignet de rouge. J'ai vu Mort ça doit marcher. ça ne peux que marcher. Le reste n'a pas d'importance. Le reste attendra qu'il aille mieux. Le contact sur ma peau blessée n'est pas agréable, mais nécessaire. C'était à chaque fois la même chose. Un délire doux qui s'empare des humains. Une impression de joie trop vive. Euphorique. La certitude de sentir tous ses édirs comblés, tous ses rêves réalisés. Parfois des illusions ou des rêves aussi doux que le miel. Elle est une drogue vivante avaient-ils ris. Au milieu de tout cela, que leurs plaies se résorbent n'était finalement pas si important.
- Bois. " ordonnais-je d'une voix faible. Il n'en falait pas beaucoup d'ordinaire, mais que pouvais-je bien savoir sur l'effet que ça aurait sur lui ? Du coin de l'oeil je surveillais la rue pour m'assurer qu'elle serait toujours déserte. Puis la jambe d'Aryan... Dont le sang se tarissait à mesure que le mien coulait. Jusqu'à ce qu'il s'arrête totalement de couler, la plais se gondolant étrangement, comme si elle tentait de se refermer en profondeur sans que les bords ne se ressoudent vraiment. Je tirais mon bras de la prise d'Aryan, la tête me tournant un peu.
Ma main dévie de nouveau sur sa joue, cherchant son regard. Mes larmes avaient débordées depuis plusieurs minutes déjà.
- Reste avec moi. "
CENDRES
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Il n'etait pas fou, il ne divaguait pas. Au contraire, tout lui semblait bien plus clair que jamais. Il avait vécu dans la brume durant des semaines, et la tout lui semblait clair et lumineux. Pas un délire non, juste sa propre réalité qui prenait le dessus. La douleur disparaissait a mesure que le goût de fer venait s'abandonner dans sa gorge. Elle le faisait boire quelque chose qu'il ne comprenait pas, et la douleur, petit a petit, s'évanouissait, pour ne laisser qu'une certaine torpeur propre a la perte de sang.
Elle pleurait a chaudes larmes, comme si elle etait en train de caresser la joue d'un mort. Ne pleure pas, mon amour. Je suis la, et je ne pars plus. Elle devait voir serpent en plus. Il l'avait laissé a son chariot, a l'auberge, il allait etre content lui aussi. Elle allait bien, si bien.
Elle retira sa main et lui caressa la joue. Ca allait bien maintenant, il n'y avait plus aucun risque. Il tendit l'un de ses grands bras et la tira contre lui en la serrant gentiment. Elle aussi tituba un peu, signe qu'elle avait usé beaucoup de son sang pour la manœuvre. Il l'a cala sur ses genoux et souffla dans son oreille légérement.
- Ssssht, je vais bien. Je suis entier.
Il resta la un moment, reprenant son souffle. Vraiment bien. Mais la rue restait dangereuse, bien qu'il n'en avait pas vraiment entierement conscience. Il avait envie de partir, peut importe qui pourraient les voir. Il se sentait maitre du monde. Il déscendit une main sur ses fesses et cala l'autre dans son dos.
- On s'envole ?
Il se redressa lourdement, bien plus faible que ce qu'il avait l'impression et ses deux grandes ailes, plus blanches et larges que jamais, jaillirent dans son dos. Elles semblaient bien plus vives que lui, comme si elles n'etaient pas vraiment mue par la meme energie que celle de son corps. Avec de dire quoi que ce soit, il s'envola, dépassa les batiments en un instant et continua de grimper, si vite que la plupart des gens qui avaient le nez en l'air purent croire a un aigle se perdant entre les nuages.
Il s'arreta en vol stationnaire bien plus haut que ce que ceux en ville pouvait voir, avec elle dans ses bras. Comme la fois ou ils avaient observés le village avant de faire un essai avec les vetements. Ils etaient revenu la, tous les deux. Elle l'avait soigné au moins assez pour qu'il bouge un petit moment.
- Je t'ai cherché, toujours. Au bout d'un moment, j'ai cru que tu etais morte.
Il se pencha et déposa un baisé sur sa joue. Peut etre qu'il etait en complet délire en fait, toujours allongé dans la rue. Ou alors il volait vraiment parmi les nuages. Dépassant la limite de la ville, revenant simplement dans des aller et retour gracieux qui lui permettait de s'imprégner de son poids et de la sensation de sa peau sous ses doigts. Elle etait toujours aussi...elle.
- Je t'aime.
Et dans la rue, les yeux clos, il aurait dit dans un souffle faible le sommeil le gagnant.
- Je t'aime.
Elle pleurait a chaudes larmes, comme si elle etait en train de caresser la joue d'un mort. Ne pleure pas, mon amour. Je suis la, et je ne pars plus. Elle devait voir serpent en plus. Il l'avait laissé a son chariot, a l'auberge, il allait etre content lui aussi. Elle allait bien, si bien.
Elle retira sa main et lui caressa la joue. Ca allait bien maintenant, il n'y avait plus aucun risque. Il tendit l'un de ses grands bras et la tira contre lui en la serrant gentiment. Elle aussi tituba un peu, signe qu'elle avait usé beaucoup de son sang pour la manœuvre. Il l'a cala sur ses genoux et souffla dans son oreille légérement.
- Ssssht, je vais bien. Je suis entier.
Il resta la un moment, reprenant son souffle. Vraiment bien. Mais la rue restait dangereuse, bien qu'il n'en avait pas vraiment entierement conscience. Il avait envie de partir, peut importe qui pourraient les voir. Il se sentait maitre du monde. Il déscendit une main sur ses fesses et cala l'autre dans son dos.
- On s'envole ?
Il se redressa lourdement, bien plus faible que ce qu'il avait l'impression et ses deux grandes ailes, plus blanches et larges que jamais, jaillirent dans son dos. Elles semblaient bien plus vives que lui, comme si elles n'etaient pas vraiment mue par la meme energie que celle de son corps. Avec de dire quoi que ce soit, il s'envola, dépassa les batiments en un instant et continua de grimper, si vite que la plupart des gens qui avaient le nez en l'air purent croire a un aigle se perdant entre les nuages.
Il s'arreta en vol stationnaire bien plus haut que ce que ceux en ville pouvait voir, avec elle dans ses bras. Comme la fois ou ils avaient observés le village avant de faire un essai avec les vetements. Ils etaient revenu la, tous les deux. Elle l'avait soigné au moins assez pour qu'il bouge un petit moment.
- Je t'ai cherché, toujours. Au bout d'un moment, j'ai cru que tu etais morte.
Il se pencha et déposa un baisé sur sa joue. Peut etre qu'il etait en complet délire en fait, toujours allongé dans la rue. Ou alors il volait vraiment parmi les nuages. Dépassant la limite de la ville, revenant simplement dans des aller et retour gracieux qui lui permettait de s'imprégner de son poids et de la sensation de sa peau sous ses doigts. Elle etait toujours aussi...elle.
- Je t'aime.
Et dans la rue, les yeux clos, il aurait dit dans un souffle faible le sommeil le gagnant.
- Je t'aime.
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Fin de piste, début de traque
Fin Mars 04
Il est à fleur de peau, l'esprit en berne et le cœur en collier. Ca ne m'étonne pas. J'ai vu déjà plusieurs bandits se livrer et s'extasier après avoir goût à ce que je viens de lui donner. C'était là une des raisons pour lesquels j'étais importante selon eux. Mais lui s'en fiche. Il ne me voit que moi et pas mon sang.
- Je t'ai attendu. " murmurais-je alors qu'il me serrait contre lui, comme lorsque nous volions ensemble parce que mes ailes n'étaient pas assez fortes.
Ses ailes, d'ailleurs, s'étendent, immenses dans la ruelle, pour retomber sur nous, échouées. Bras trop longs pour un homme trop épuisé. La douceur de son duvet caresse la peau de mon dos. Son poids s'affale de plus en plus sur moi. Ses cheveux noirs contre ma joue. Il murmure encore et encore. Je le serre tant et plus. Je ne suis pas sûre que son amour soit vrai, à présent que je sais ce que c'est réellement et ce que les humains en font la plupart du temps, mais je ne suis pas non plus certaine que ce qui me lie à lui puisse être appeler de l'amour non plus. La nature du lien, cependant, n'a pas d'importance car il est bien là. Alors dans la tradition des plus grandes confusions des hommes, je lui réponds de tout mon cœur, heureuse de le retrouver enfin.
- Je t'aime, Aryan.
Je commençait à me demandait s'il me cherchait vraiment et le voilà. Il est là, ses bras et ses ailes me protégeant du monde. Je ne veux plus me retrouver à nouveau loin de lui.C'était douloureux et effrayant...
- Je vais aider.
Mon corps se gondole et se modifie. Enfle et gonfle, se glissant sous le poids du grand ange. Le corps inconscient de mon Grand Duc se retrouve en travers de mon dos, ses ailes à demi repliés dans un réflexe qui leur évite à peine de trainer sur le sol. D'un pas lent, précautionneux, les derniers bouts de verre tombant de mon ventre et de mes jambes, c'est une jument blanche qui sort de la ruelle, la robe immaculée au point d'en sembler rose lorsque le soleil rare de l'hiver tombait directement dessus.
Nous attirons plus d'un regard, mais je ne me laisse pas approcher. Perdue dans les artères de cette ville, je lutte pour garder mon calme. Entourée d'humain, je n'ai que trop conscience de tout ce qui pourrait déraper. Mais pas à pas, choix après choix j'avance dans la fourmilière. Incapable de trouver mon chemin, incapable de savoir où se trouve le refuge que représente la maison de Panthère. Si ça n'était pas pour Aryan, j'aurai déjà pris mes jambes à mon cou, mais je ne peux pas le laisser. Il m'a toujours protégé. Il m'a toujours aidé... Le cœur battant, les oreilles tournant dans toutes les directions, je erre... Jusqu'à repérer dans le vent une odeur familière. Tourner ici. là.
Enfin, la palissade blanche apparait et le petit portail avec la clochette. L’écriteau en bois sombre bardé d'encre mystérieuse. J'ouvre la porte en y appuyant le front et elle s'ouvre, heureusement, laissée déverrouillée bien qu'elle soit fermée.
Avec prudence, le cliquetis de mes sabots remontent le long du sentier en gravier. Une aile de mon cavalier glisse en un froissement duveteux , sa pointe reposant au sol. ... Je tend l'oreille et frappe du sabot, tendue. L'endroit était-il à nouveau sûr ? Un léger hennissement d'appel vibre dans le fond de ma gorge. Ai-je encore des alliés ici ?
CENDRES
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Halewyn était content d'iel-même. Identifier un démon était une chose, comprendre sa psychée en était une autre. Elle était évanescente mais toujour là... Elle n'était pas faite pour vivre au sein des hommes. Iel succube était habitué de susciter l'admiration et la confusion, la méfiance et la haine. Parfois à tort, parfois à raison. Iel s'astreignait aussi à prendre la forme de sa consoeur. Et ce qu'iel vivait le désarconnait.
Comment pouvait elle vivre ainsi, quand tout les mortels ou presque bavaient allègrement dessus? Non... Avec son esprit, elle n'y arriverait jamais. Déjà que Hale avait une notion légèrement biaisé de ce que nous appellerions temps, elle, elle était un cas. Et même encore, iel n'y arrivait pas tout à fait, comme elle, à se plier totalement à ce qui était attendu d'elle. Quelques fois les autorités auraient t'elles trouvé un mortel bavouillant comme un débile profond entre deux poubelles, avec écrit PERVERS sur le front.
Le démon ne sera jamais soumis aux humains. C'est un fait. Et les éphémères n'étaient pas prêts à acceuillir ce cadeau Immortel et à le chérir comme il se devait. Et sa petite Rose se ferait dévorer toute crue. Etre dans une maison terrée en permanence le jour n'était pas sain pour la jeune démone. Peut-être qu'aux alentours du sanctuaire serait t'elle plus heureuse? Il n'y avait rien, en ces jours paisibles, que le démon ne désirait plus que la sécurité et la liberté de sa soeur
Pour Halewyn, ils étaient en sécurité à Justice. Iel n'avait jamais eu de problèmes. Iel avait réussit à trouver une étoffe légère pour la bienséance mortelle, mais c'était temporaire, iel le savait, mais elle s'entendait quand même bien avec ses femmes qui la traitait comme l'une des leurs. La Tailleuse d'ailleurs l'avait prise sous son aile et veillait sur la belle démone pendant qu'iel n'y était pas.
Evidemment, comme toutes choses mortelles, c'était trop beau pour durer, le fragile écrin de sa demeure saccagé lors de son arrivée, Jasmine en pleurs et sa belle première épouse fulminante, jurant en Shoumeien d'une telle facon qui ferait rougir un charretier. Le res de chaussé était sans dessus dessous, les précieux coupons de tissus éparpilles dans tout les coins, certains tachés de gouttelettes carmines. Le démon prit le temps de calmer ses Mortelles avant de monter les marches quatres à quatres, suivant les traces de carnage. Le temps qu'iel atteigne l'étage, son éventail noir était dans sa main et les prunelles rougeoyaient de la fureur la plus pure. Mais elle n'y était pas... Il n'y avait plus personne.
Tout était permis avec son consentement, mais ceci, ce viol manifeste de son intimité et le bris d'une promesse lui était proprement insupportable. Melkor l'appela d'en bas... Avec une urgence qu'iel ne lui avait encore jamais connus. Le démon sourit largement, dévoilant une rangée de crocs effilés. Ils revenaient pour les achever?
***********
Un hennissement puissant répond à l'appel de la jument avant qu'un magnifique étalon ne sorte, les oreilles dans le crin et les yeux noirs en croissants de lune, piaffant et renâclant agressivement, aussi énervé que son maître quand ils sont arrivés. Les muscles roulants sous la peau, Melkor s'approche fermement de la jument et étire le museau, reconnaissant l'odeur de la démone. Adoucissant son approche, il secoua sa magnifique crinière avant de renifler du museau l'aile trainante avant de sembler approuver le visiteur. AĿors se mit t'il à hennir à pleins poumons, intimant à son bipède favori de ramener son gros cul dare dare...
Ce que le démon fit en sautant carrément par la fenêtre de Sans-Nom, lévitant juste ce qu'il fallait pour atterrir dans le parterre de capucines qu'iel piétina sans égard pendant que de l'intérieur, les pas des deux femmes se faisaient entendre.
Halewyn reconnu immédiatement Sans-Nom. Et son soulagement fut tellement perceptible que ce fut la propre forme de la démone qui se jeta au cou de la jument. Par le contact, le double comprit immédiatement et passant sur le flanc en repoussant un Melkor énervé au possible pour faire glisser doucement l'ange au sol.
Peu importe si il était un emplumé ou non, sa soeur revenait avec lui donc c'était un ami. Tout à sa nature, HÆlewyn ne pensa nullement reprendre sa forme originelle.
-Jasmine prépare les onguents et les bandages. Mesdames, nous le montons dans notre chambre. Attention aux ailes.
Comment pouvait elle vivre ainsi, quand tout les mortels ou presque bavaient allègrement dessus? Non... Avec son esprit, elle n'y arriverait jamais. Déjà que Hale avait une notion légèrement biaisé de ce que nous appellerions temps, elle, elle était un cas. Et même encore, iel n'y arrivait pas tout à fait, comme elle, à se plier totalement à ce qui était attendu d'elle. Quelques fois les autorités auraient t'elles trouvé un mortel bavouillant comme un débile profond entre deux poubelles, avec écrit PERVERS sur le front.
Le démon ne sera jamais soumis aux humains. C'est un fait. Et les éphémères n'étaient pas prêts à acceuillir ce cadeau Immortel et à le chérir comme il se devait. Et sa petite Rose se ferait dévorer toute crue. Etre dans une maison terrée en permanence le jour n'était pas sain pour la jeune démone. Peut-être qu'aux alentours du sanctuaire serait t'elle plus heureuse? Il n'y avait rien, en ces jours paisibles, que le démon ne désirait plus que la sécurité et la liberté de sa soeur
Pour Halewyn, ils étaient en sécurité à Justice. Iel n'avait jamais eu de problèmes. Iel avait réussit à trouver une étoffe légère pour la bienséance mortelle, mais c'était temporaire, iel le savait, mais elle s'entendait quand même bien avec ses femmes qui la traitait comme l'une des leurs. La Tailleuse d'ailleurs l'avait prise sous son aile et veillait sur la belle démone pendant qu'iel n'y était pas.
Evidemment, comme toutes choses mortelles, c'était trop beau pour durer, le fragile écrin de sa demeure saccagé lors de son arrivée, Jasmine en pleurs et sa belle première épouse fulminante, jurant en Shoumeien d'une telle facon qui ferait rougir un charretier. Le res de chaussé était sans dessus dessous, les précieux coupons de tissus éparpilles dans tout les coins, certains tachés de gouttelettes carmines. Le démon prit le temps de calmer ses Mortelles avant de monter les marches quatres à quatres, suivant les traces de carnage. Le temps qu'iel atteigne l'étage, son éventail noir était dans sa main et les prunelles rougeoyaient de la fureur la plus pure. Mais elle n'y était pas... Il n'y avait plus personne.
Tout était permis avec son consentement, mais ceci, ce viol manifeste de son intimité et le bris d'une promesse lui était proprement insupportable. Melkor l'appela d'en bas... Avec une urgence qu'iel ne lui avait encore jamais connus. Le démon sourit largement, dévoilant une rangée de crocs effilés. Ils revenaient pour les achever?
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Un hennissement puissant répond à l'appel de la jument avant qu'un magnifique étalon ne sorte, les oreilles dans le crin et les yeux noirs en croissants de lune, piaffant et renâclant agressivement, aussi énervé que son maître quand ils sont arrivés. Les muscles roulants sous la peau, Melkor s'approche fermement de la jument et étire le museau, reconnaissant l'odeur de la démone. Adoucissant son approche, il secoua sa magnifique crinière avant de renifler du museau l'aile trainante avant de sembler approuver le visiteur. AĿors se mit t'il à hennir à pleins poumons, intimant à son bipède favori de ramener son gros cul dare dare...
Ce que le démon fit en sautant carrément par la fenêtre de Sans-Nom, lévitant juste ce qu'il fallait pour atterrir dans le parterre de capucines qu'iel piétina sans égard pendant que de l'intérieur, les pas des deux femmes se faisaient entendre.
Halewyn reconnu immédiatement Sans-Nom. Et son soulagement fut tellement perceptible que ce fut la propre forme de la démone qui se jeta au cou de la jument. Par le contact, le double comprit immédiatement et passant sur le flanc en repoussant un Melkor énervé au possible pour faire glisser doucement l'ange au sol.
Peu importe si il était un emplumé ou non, sa soeur revenait avec lui donc c'était un ami. Tout à sa nature, HÆlewyn ne pensa nullement reprendre sa forme originelle.
-Jasmine prépare les onguents et les bandages. Mesdames, nous le montons dans notre chambre. Attention aux ailes.
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Fin de piste, début de traque
Fin Mars 04
L'arrivée de Melkor me fait reculé. Il est toujours emporté et agacé. Je n'ai pas eu de grandes conversations avec lui, mais je ne comprend pas bien pourquoi il n'est pas à la tête d'un troupeau. Il s'ennuie comme ça tout seul... Mais pas aujourd'hui. Je piaffe, m'écartant de lui par prudence mais encore bien plus pour protéger mon précieux cavalier. Panthère n'est pas une grande fan des anges... Mais je n'ai personne d'autre à prévenir. Personne d'autre sur qui compter.
Et finalement elles sont là ! Toutes les trois ! Panthère me saute au cou, son visage prenant les traits du mien comme Rêve l'avait fait dans une autre vie. La similitude entre les deux me sautait soudain aux yeux, tout comme les points de divergence. Rêve s'était lentement approché de ma forme au fur et à mesure qu'il l'a comprenait, me laissant le temps d'assimiler les découvertes désagréable qu'il imposait à ma vue, comme le fait que j'étais en partie humaine finalement. Mais Panthère ne parlait et ne bougeait pas comme moi. Pourtant, la forme était parfaitement la mienne et un je ne sait quoi de familier dans la posture.
Elle attire Aryan à elle sous mon regard attentif, supportant son poids pendant qu'il marmonne faiblement des paroles incohérentes, un sourire aux lèvres. Des ordres. Les deux femmes sortent de la demeure. Elles le chargent et l'emmènent... Un froid terrible. Je m'approche de la porte avec elles, une vague de chair rose ondulant pour retrouver des dimensions bien plus raisonnable tout en s'étirant longuement. C'est un serpent blanc marqué de losanges d'un rose-mauve luisant qui s'enroule autour de la jambe blessée de l'ange si serrer que je pourrais servir de garrot.
Les vibrations des pas se propagent dans l'air et le long de nos corps. Désagréables. Elles ont du mal à remonter un si grand corps mais il est hors de question que je le lâche. Je ne veux pas qu'il s'éloigne à nouveau. ... Ou plutôt je ne veux pas m'éloigner et le perdre comme ça avait déjà été le cas. Il m'avait promis qu'il me retrouverait, qu'il me protégèrait. Et finalement, il n'y a qu'à voir le résultat.
Blessé. Délirant. Sale.
Enfin, il fut allongé dans le lit sur le dos, les ailes étendues. Je me déroule juste assez pour passer sous sa chemise et me blôtir contre son torse, glisser sous sa nuque pour soutenir sa tête de mon long corps souple, et sentir sa respiration. Les battement de son cœur. Inquiète, je me dresse pour observer son visage, la langue dardant pour goûter l'air. Les yeux à demi-ouvert, dévoilant à peine ces prunelles grises, je ne peux dire ce qu'il voit ou non. Autour de moi, Panthère et ses femmes s'agitent. Elle préparent. Elles inspectent.
Le corps de l'ange est couvert de poussière de pierre, d'enduit et de bois. L'odeur du vin et les tâches de sang lui collent aussi bien à la peau qu'aux vêtements et les cicatrices sont nombreuses. Les bleus préoccupants et les bosses sont également légions. A sa cuisse, la seule blessure véritablement grave a arrêté de saigner, mais n'est pas nette pour autant.
De mon côté, l'adrénaline redescend. Si ma peau s'est refermée d'elle-même, la perte de sang reste fatigante. Je secoue la tête. Je ne peux pas encore me reposer. Il doit aller mieux d'abord. Jusque là, je veillerai sur sa sécurité. Ma tête rectangulaire, toujours dressée au-dessus de lui, observes les allés et venus qui nous entourent, plus surement que les iris avides d'un naga.
CENDRES
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Le temps d'arriver dans la chambre et d'installer l'emplumé, Halewyn avait repris sa forme originelle, plus apte à de tels exercices. Iel ne pouvait s'empêcher de sourire un peu, ressentant les pensées de l'ange qui étaient toutes tournées vers la démone Rose. Le duone demanda pas à Sans Nom de relâcher sa pression sur la vilaine plaie de la cuisse. Plutôt ils agirent de concert pour administrer les premiers soins au blessé.
En premier lieu, le démon posa la main sur le front de l'ange d'une facon toute paternelle en lui ordonnant de reposer son esprit pendant qu'ils s'occupaient de son corp. Les ciseaux scintillèrent et les vêtements se découpèrent avec un art certain. Et pendant que la Tailleuse extirpait lescorps étrangers avec sa télékinésie et recousait les plaies les plus graves avec le même soin que les plusriches robes qu'elle pouvait faire, Jasmine arriva avec un baquet d'eau pour baigner le blessé.
Halewyn, quand à iel, regardait intensément la vilaine plaie de la cuisse. C'était moche, mais ca avait arrêté de saigner, cependant iel n'espérait pas que ca guérisse tout seul... Il y avait deux choix en fait, cautériser ou bourrer d'onguent en espérant que ca ne s'infecte pas. De la médecine militaire de base, très de base pour se démerder dans une tranchée entre copains, pas ici. Le démon n'avait jamais tâté du sang de sa soeur.
*Ma Rose... * Murmura sa voix dans l'esprit de Sans-Nom, * Tiens la pression pour le moment je te prie. ... Tu tiens le coup? Dismoi, toi qui le connais, il est capable de se régénérer rapidement ou je dois aller chercher un guérisseur? *
Demanda Halewyn, détaché, pendant qu'iel rincait la plaie èa grande eau sans égard pour son lit. Iel avait deviné ou au moins imaginé ce qui s'était passé et iel était en dette envers un ange. Iel savait que son ego allait s'en remettre... Une petite écorchure d'amour propre était peu cher payé pour voir Sans Nom libre et plus entreprenante qu'elle n,avait jamais été. Elle ne voulait pas le lâcher et juste ca suffisait à iel succube qui accepta ce fait d'instinct.
*Je suis désolée de ce qui vous est arrivé.*
Dit iel par télépathie en tendant la main pour avoir un linge propre. Dans le fond de la plaie palpitait une veine... Par chance ce n'était pas une artère. Si il avait le don de régénération comme certins immortels, l'ange s'en sortirait,sinon Jasmine avait Melkor,ils pourraient aller chercher un guérisseur. Chose que le démon n'appréciait pas trop, dévoiler son intimité saccagée comme cela. De plus, qui sait si leur invité était en règle?
En premier lieu, le démon posa la main sur le front de l'ange d'une facon toute paternelle en lui ordonnant de reposer son esprit pendant qu'ils s'occupaient de son corp. Les ciseaux scintillèrent et les vêtements se découpèrent avec un art certain. Et pendant que la Tailleuse extirpait lescorps étrangers avec sa télékinésie et recousait les plaies les plus graves avec le même soin que les plusriches robes qu'elle pouvait faire, Jasmine arriva avec un baquet d'eau pour baigner le blessé.
Halewyn, quand à iel, regardait intensément la vilaine plaie de la cuisse. C'était moche, mais ca avait arrêté de saigner, cependant iel n'espérait pas que ca guérisse tout seul... Il y avait deux choix en fait, cautériser ou bourrer d'onguent en espérant que ca ne s'infecte pas. De la médecine militaire de base, très de base pour se démerder dans une tranchée entre copains, pas ici. Le démon n'avait jamais tâté du sang de sa soeur.
*Ma Rose... * Murmura sa voix dans l'esprit de Sans-Nom, * Tiens la pression pour le moment je te prie. ... Tu tiens le coup? Dismoi, toi qui le connais, il est capable de se régénérer rapidement ou je dois aller chercher un guérisseur? *
Demanda Halewyn, détaché, pendant qu'iel rincait la plaie èa grande eau sans égard pour son lit. Iel avait deviné ou au moins imaginé ce qui s'était passé et iel était en dette envers un ange. Iel savait que son ego allait s'en remettre... Une petite écorchure d'amour propre était peu cher payé pour voir Sans Nom libre et plus entreprenante qu'elle n,avait jamais été. Elle ne voulait pas le lâcher et juste ca suffisait à iel succube qui accepta ce fait d'instinct.
*Je suis désolée de ce qui vous est arrivé.*
Dit iel par télépathie en tendant la main pour avoir un linge propre. Dans le fond de la plaie palpitait une veine... Par chance ce n'était pas une artère. Si il avait le don de régénération comme certins immortels, l'ange s'en sortirait,sinon Jasmine avait Melkor,ils pourraient aller chercher un guérisseur. Chose que le démon n'appréciait pas trop, dévoiler son intimité saccagée comme cela. De plus, qui sait si leur invité était en règle?
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Fin de piste, début de traque
Fin Mars 04
La voix de Panthère résonne dans ma tête et je tourne la tête vers lui, lâchant sans y prendre trop garde la jambe sur laquelle je m'étais agripper pour me rouler principalement sur le torse de mon Grand Duc. Ma petite tête plate de python reste un moment en l'air, dressée face au long visage pâle encadré de rouge. Les serpents ne cillent pas. Je penche légèrement la tête de côté. Puis quelque chose qui n'était pas arrivé tant qu'elle était consciente : ma voix résonne dans l'esprit de Panthère comme la sienne résonne dans ma tête.
* Pas d'autre que vous. J'ai arrêté quand il ne saignait plus. S'il va de nouveau mal je pourrai l'aider comme je l'ai fais dans la rue. *
Non, s'il délire, ce n'est pas à cause de la fièvre et seulement partiellement à cause de la perte de sang. C'est ma faute. Mais il vit et ce battement régulier que je sens se répercuté de son corps au mien est tout ce dont j'ai besoin pour le moment. Après un regard de plus à ce visage déformé par ma vision de reptile, je me pelotonne sur lui, je bougeant paresseusement mes anneaux que pour laisser Panthère et ses humaines le laver, le débarrasser de cette odeur de sang, de poussière et de vin. La tête posée sur sa clavicule, juste sous son cou. Quand je goûte l'air du bout de la langue, je frôle sa peau et ne récupère presque que son odeur.
Je ne frémis qu'à peine lorsqu'elle me parle à nouveau.
* Pourquoi désolée ? La Mort et ses hommes m'ont trouvés. Ils ont voulu me reprendre. J'ai fuis. Aryan m'a protégé. J'ai protégé Aryan. Sans toi, je ne sais pas où je serais aller. Nous serions seuls. Il pourrait peut-être mourir. *
Du bout de la queue je caresse la main de Halewyn.
CENDRES
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Le démon eut un écho de ce qu'elle avait fait pour son Grand Duc. EĿle lui avait donné de son sang parce qu'il le régénérait?
Il ne mourra pas. Il est Ton Immortel Favori, il ne trépassera pas sauf si tu ne le décide autrement. Garde tes forces, il en sera fait selon ton désir.
Halewyn ne se posait pas de questions. Autant iel aimait tergiverser et jouer avec les Mortels, il y avait des choses avec lesquelles on ne rigolait pas. Du genre les affaires des autres. Ele le voulait vivant et iel pouvait lui donner ce souhait.
Jasmine, le couteau je te prie.
Demanda t'iel en tendant la main sous le regard de la démone -serpent. Une fois l'instrument recu, iel s'entailla un doigt sans attendre, y faisant perler un liquide noir comme les ténèbres. Son sang qui amplifiait les propriétés des autres sang de démon et les effets des arts interdits, iel succube avait testé ses propriétés voilà bien des années, et essayait autant que faire ce peut de garder son fluide vital dans son enveloppe corporel. Iel était avare, très avare à ce niveau.
D'ailleurs Halewyn ouvrit la bouche d'Aryan et frotta le fluide sur les gencives de l'ange avant de se bander l'appendice comme si de rien n'était, cachant qu'iel ne pouvait se régénérer iel-même.
-Il faut laisser le reposer, mon sang aidera le tien et tout ira bien. Je vais aussi prendre des dispositions pour que cette situation ne se reproduise plus. Est ce que je peux faire autre chose pour vous deux?
Il ne mourra pas. Il est Ton Immortel Favori, il ne trépassera pas sauf si tu ne le décide autrement. Garde tes forces, il en sera fait selon ton désir.
Halewyn ne se posait pas de questions. Autant iel aimait tergiverser et jouer avec les Mortels, il y avait des choses avec lesquelles on ne rigolait pas. Du genre les affaires des autres. Ele le voulait vivant et iel pouvait lui donner ce souhait.
Jasmine, le couteau je te prie.
Demanda t'iel en tendant la main sous le regard de la démone -serpent. Une fois l'instrument recu, iel s'entailla un doigt sans attendre, y faisant perler un liquide noir comme les ténèbres. Son sang qui amplifiait les propriétés des autres sang de démon et les effets des arts interdits, iel succube avait testé ses propriétés voilà bien des années, et essayait autant que faire ce peut de garder son fluide vital dans son enveloppe corporel. Iel était avare, très avare à ce niveau.
D'ailleurs Halewyn ouvrit la bouche d'Aryan et frotta le fluide sur les gencives de l'ange avant de se bander l'appendice comme si de rien n'était, cachant qu'iel ne pouvait se régénérer iel-même.
-Il faut laisser le reposer, mon sang aidera le tien et tout ira bien. Je vais aussi prendre des dispositions pour que cette situation ne se reproduise plus. Est ce que je peux faire autre chose pour vous deux?
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Fin de piste, début de traque
Fin Mars 04
L'odeur du sang et de l'éther me heurte le museau. Reflet ! C'est une odeur si proche de celui de Reflet ! Ou... Comment se faisait-il appeler ? Rêve. L'enfant de Panthère. Je me redresse d'un coup, tournée vers l'origine de l'odeur, prête à frapper... Ou tout du moins à siffler en me tortillant, sans trop savoir pourquoi ni ce que je m'attendais à voir.
... Et me retrouve devant deux prunelles abyssales qui me fixent sans humanité ni agressivité aucune, laissant simplement parler l'aura de son être véritable. Au finale il n'y a qu'une entaille. Une fente noire sur la peau diaphane. Et cette odeur...
Panthère s'approche en m'expliquant et laisse perler quelques gouttes d'encre dans la bouche de mon Grand Duc. Il me faut encore de long instants et elle a déjà bander son doigt lorsque je parviens à identifier les différences entre elle et sa descendance.
Quelque chose d'autre ?
* De l'eau ! * Ma langue darde l'air en un mouvement avide. * J'aime pas l'alcool sur moi. Et il a soif. *
- Jasmine, prépare une grosse cuvette d'eau chaude pour notre amie. Demande simplement la voix de soupir avant de se tourner vers un verre qui trainait. Invoquant un pichet d'eau, un linge propre apparait dans les doigts de Panthère qui le pose sur le coin de la bouche du blessé. Goutte à goutte, le frais liquide coule dans sa gorge. Les réflexes de déglutition d'Aryan font le reste du travail.
- Cela m'étonne qu'il ait soif. Les anges ne s'alimentent pas plus que nous, tu le sais déjà non?
* Le corps de chair blessé demande de l'eau. * sifflais-je en dardant la langue.
Une fois traité, lavé, cousu, lustré, pétri, rincé, poli, soigné, et couvert d'un drap propre, Aryan fut enfin laissé à son repos et moi à la chaleur de son torse, à l'abri de la couverture, ma tête serpentine blottie dans son cou. Je sent le regard de Panthère sur moi, mais la porte se referme. Nous sommes seuls à nouveau. Je le quitte alors pour plonger dans la bassine. Les écailles lisses se débarrassent sans mal de la poussière et et des odeurs saumâtres dans la cuve d'eau savonneuse qui me brûle délicieusement la peau. Je n'y reste pourtant que le temps de me sentir propre à nouveau. Puis je me déplie pour retourner jusque sur le lit, à peine humide.
L'ouverture de ciel qui m'évite d'avoir l'impression d'être enfermée n'est pas au-dessus de nos tête cette fois. Elle est à un mètre sur la droite du grand lit, fermée pour garder la chaleur à l'intérieur, comme on me l'a expliqué quand je m'obstinait à retourner l'ouvrir encore et encore. La Tailleuse n'aime pas ça. Alors j'ai arrêté. Je n'ai plus peur des endroits clos comme avant. J'ai vu tellement pire. Tellement plus douloureux. Ici, je ne vois que quelques toits et le ciel bleu et gris, mais c'est suffisant. Je ne sens que l'odeur de la peau que j'ai espérée pendant tant de temps, mais elle est déformée par les perceptions reptiliennes. Une brève ondulation sous la couverture. Une main rose aux petites griffes acérées se pose au niveau du cœur d'Aryan. Collée tout contre son flanc, prenant garde à ne pas toucher à ses plaies, je glisse ma tête sur son épaule, presque dans son cou. L'une de mes cornes frôle l'angle de sa mâchoire. Les yeux ouverts sous le drap, la lumière étouffée ne parvient pas à assombrir la peau immaculée lardée d'égratignures.
Il est là... Il est enfin là... Et je veille. Les yeux clos, mais l'oreille aux aguets. Pas question que je m'endorme malgré la fatigue due à l'émotion et à mon sang perdu. Pas question que je m'endorme...
CENDRES
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Le bruit des vagues va et vient dans un rythme classique qu'il connaît désormais par cœur. Le ciel, blanc comme la lune, mais éclairé comme le soleil, reflète ses ombres grisées sur le sable mouillé. Il faisait bon, d'une façon étrange. Comme si la température n'avait pas prise sur l'endroit. Pas d'air. Ni chaud, ni froid. Il était...sans aucune sensation corporelle, charnelle. Il était seul.
Il baissa la tête, ouvrant la main pour voir la paume de doigts d'adolescents. Il etait plus petit en taille, moins lourds en poids. Et si il ne se voyait pas, il sentait que ses cheveux était plus court, ses yeux moins lumineux. L'eau était remonté.
Il se leva et épousseta son pantalon de toile, la ou le sable s’était accumulé durant toute la durée ou il avait érré sur le sable, sans but, sans connaissance de son environnement. Sans savoir. Bientôt, elle l'aurait rattrapé. Embrassé ses petits pieds d'enfants, comme pour l'attirer en son sein, pour l'éternité.
- Te voilà enfin.
Il s’arrêta, levant la tête, une mèche lui barrant légèrement la vue avant qu'il ne vienne la dégager du revers de la main. La respiration soudainement un peu plus courte, il tourne la tête. Quelqu'un est la, face a lui. Grand, un peu voûté, une grande barbe et des cheveux longs, développés au fil du temps, des siècles et de l'éternité. Et derrière, du gris. Lumineux, malicieux. Qui l'attrape et lui coupe la respiration. Il n’était pas seul.
- Nous étions bien ensemble. Nous avions tout. Sauf ça.
Il tourna légèrement sur le coté, vers le rivage. Vers l'horizon. Vers elle, qui continuait a monter. Jusqu'aux chevilles. Elle est chaude. Douce. Elle l'emporte doucement, alors qu'il fait un pas de coté pour ne pas glisser, et il sourit au vieillard. Il se souvenait de lui. Peut etre. Quelque part. Ce dernier leve le doigt...et éclata de rire, avant d'indiquer l'opposé, une maison. Un manoir. Un château. Gigantesque.
- Qu'elle ironie. Aujourd'hui, tu as ça. Et tu as perdu tous le reste.
La maison s'embrase, l'eau monte, ses genoux, ses hanches. Bientôt, il doit battre des bras pour ne pas couler. Pour ne pas se noyer et disparaître dans elle. Le vieillard est toujours droit, comme si elle n'avait pas d'impact. Il est loin, déjà. Il n'est pas sur le même plan. Il est différent. Il lui a échappé, et ceux depuis longtemps déjà.
- C'est pour ça...
- ...Qu'elle nous a puni.
Il sourit, et hocha la tete. Il n'en a pas besoin. Il le retrouvera. D'un coup, ou bien lentement. Petit a petit. Il lève faiblement la main. Il l'agite brièvement, et soudainement, elle recouvre. D'une seule et unique vague. D'un amour véritable.
Il ouvrit les yeux d'un coup, reprenant une respiration après avoir eu l'impression d’être en apnée pendant des heures. C'est son seul mouvement. Unique. Ce bref geste des paupières qui lui murmure qu'il est bel et bien réveillé. Seul une respiration accompagne un bruit d'horloge quelque part dans la piece. Il ne bouge pas, reste immobile. Ce souvient. Il sait dorénavant. Pas la forme. Elle, il ne la retrouvera sans doute jamais. Mais le fond, d'un coup sec, il l'attrape dans son immobilisme. Et sourit.
- Je suis de retour.
Il baissa la tête, ouvrant la main pour voir la paume de doigts d'adolescents. Il etait plus petit en taille, moins lourds en poids. Et si il ne se voyait pas, il sentait que ses cheveux était plus court, ses yeux moins lumineux. L'eau était remonté.
Il se leva et épousseta son pantalon de toile, la ou le sable s’était accumulé durant toute la durée ou il avait érré sur le sable, sans but, sans connaissance de son environnement. Sans savoir. Bientôt, elle l'aurait rattrapé. Embrassé ses petits pieds d'enfants, comme pour l'attirer en son sein, pour l'éternité.
- Te voilà enfin.
Il s’arrêta, levant la tête, une mèche lui barrant légèrement la vue avant qu'il ne vienne la dégager du revers de la main. La respiration soudainement un peu plus courte, il tourne la tête. Quelqu'un est la, face a lui. Grand, un peu voûté, une grande barbe et des cheveux longs, développés au fil du temps, des siècles et de l'éternité. Et derrière, du gris. Lumineux, malicieux. Qui l'attrape et lui coupe la respiration. Il n’était pas seul.
- Nous étions bien ensemble. Nous avions tout. Sauf ça.
Il tourna légèrement sur le coté, vers le rivage. Vers l'horizon. Vers elle, qui continuait a monter. Jusqu'aux chevilles. Elle est chaude. Douce. Elle l'emporte doucement, alors qu'il fait un pas de coté pour ne pas glisser, et il sourit au vieillard. Il se souvenait de lui. Peut etre. Quelque part. Ce dernier leve le doigt...et éclata de rire, avant d'indiquer l'opposé, une maison. Un manoir. Un château. Gigantesque.
- Qu'elle ironie. Aujourd'hui, tu as ça. Et tu as perdu tous le reste.
La maison s'embrase, l'eau monte, ses genoux, ses hanches. Bientôt, il doit battre des bras pour ne pas couler. Pour ne pas se noyer et disparaître dans elle. Le vieillard est toujours droit, comme si elle n'avait pas d'impact. Il est loin, déjà. Il n'est pas sur le même plan. Il est différent. Il lui a échappé, et ceux depuis longtemps déjà.
- C'est pour ça...
- ...Qu'elle nous a puni.
Il sourit, et hocha la tete. Il n'en a pas besoin. Il le retrouvera. D'un coup, ou bien lentement. Petit a petit. Il lève faiblement la main. Il l'agite brièvement, et soudainement, elle recouvre. D'une seule et unique vague. D'un amour véritable.
Il ouvrit les yeux d'un coup, reprenant une respiration après avoir eu l'impression d’être en apnée pendant des heures. C'est son seul mouvement. Unique. Ce bref geste des paupières qui lui murmure qu'il est bel et bien réveillé. Seul une respiration accompagne un bruit d'horloge quelque part dans la piece. Il ne bouge pas, reste immobile. Ce souvient. Il sait dorénavant. Pas la forme. Elle, il ne la retrouvera sans doute jamais. Mais le fond, d'un coup sec, il l'attrape dans son immobilisme. Et sourit.
- Je suis de retour.
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Fin de piste, début de traque
Fin Mars 04
Il dort.
Au début il était agité. Il frémissait ou bougeait légèrement. Quelques mots se formaient sur ses lèvres. Quelques ombres dansaient dans ses yeux. Et invariablement, je retournais me blottir contre lui, le serrer dans mes bras, faire couler quelques gouttes d'eau au coin de ses lèvres pour éponger son front en un mouvement revenu du fond des âges sans doute utile seulement parce qu'il me donnait l'impression de pouvoir prendre soin de lui. Invariablement aussi, il finissait par se calmer, redevenir immobile et muet. J'aime penser qu'il sait que je suis là et que, peut-être un peu, ma présence l’apaise. Un désir que je m'accorde, qui ne va à l'encontre de ceux de personnes et que je garde au creux du cœur.
Puis, il avait cessé de se débattre. Indolent. Assoupit. Son cœur et sa respirations sont à présent d'une régularité d'horloge. Depuis quand ? Aucune importance. La lumière du jour et celles de la nuit se sont succédées déjà. Je n'ai pas compter leur passage. J'attends. ça ne me gêne pas d'attendre. Cette chambre est comme une mystérieuse caverne. Un terrier rempli d'objets inconnus et de couleurs étranges. Je ne sais pas non plus exactement quand, mais mes yeux se sont posés sur toutes sortes de choses et suivant ma curiosité sans jamais m'éloigner de plus de quelques pas, je m'empare de diverses choses dont je ne peux qu'imaginer les fonctions. Verre poli aux couleurs et aux formes chamarrés. Tissus brodés. Rubans de soie. Vêtements étranges, aux lacés inconfortables. Il y en a de toutes les formes, pour toutes les parties du corps. Les humains sont vraiment résolus à s'envelopper entièrement dans un cocon qui les soumet et les coupes de la caresse du vent, de la sensation de la terre contre leurs pieds, du goût de la neige sur leur peau et de la caresse du soleil. Certains grattent. D'autres piquent. D'autres encore brûles. Une fourrure d'ours m'arrête un moment et j'en caresse le poil épais. Mort. Il est moins doux. Le parfum en a été chassé. Là-bas du métal. Canne. Clef. pour sertir les cristaux colorés dans la boite ouvragée posée sur la commode.
Et il y a... ça...
Assise en tailleur sur le sol juste à côté du lit, je l'observe en le tournant entre mes doigts. Le tissus fluide et frais n'est pas désagréable de base. Il est même plutôt doux. Mais quelqu'un à dessiné des libellules bleu turquoise avec un fil qui gratte et qui le rend rigide ! Très désagréable en totalité, je l'ai retourné de tous côté pour comprendre à quoi il pouvait servir mais je ne sais vraiment pas. Rond comme une poche ou une capuche, légèrement pointue, deux lanières coulent de chaque côté. Un sac peut-être ? Mais il sent comme Panthère. Les engins de torture dans lesquelles les humaines de Panthère s'obstinent à mettre leur poitrine ont deux poches comme ça et elles ne sont pas pointues. Pieds ? Non... Vraiment le plus probable me semble être un sac. Peut-être pour suspendre près du lit vu qu'il était dans la table de nuit ? Mais un sac pour y mettre quoi ?
Je repasse mentalement les trouvailles faites sous le lit tout en retournant une fois de plus l'objet entre mes doigts, quand un frémissement remonte le long de mon dot. Une émotion. Une sensation. Je me retourne d'un bloc.
Deux yeux gris, clairs comme un ciel d'hiver.
Aryan est réveillé. Quelques mots incohérents s'échappent.
...
Mon cœur se serre violemment. Est-ce encore un sursaut ? Son esprit qui lui joue des tours ? Panthère à dit qu'il ne mourrait pas et je la crois. Je suis restée pour veiller et pour être sûre qu'il ne se réveillerait pas seul... Mais une inquiétude sourde me tord le ventre. Je pose une main légère sur le bord du matelas, l'objet de tissus totalement oublié, coincé dans les doigts serrés de mon autre main.
Un sourire.
Il est vraiment réveillé. Il est vraiment de retour.
Je grimpe sur le lit et contrairement aux couvertures de la roulotte que je chassais constamment de son lit, je me glisse sous celle là pour venir à lui. La soie dont elle est faite est douce, contrairement à toutes celles dans la roulotte jadis. Je souris, moi aussi. Le tissus rose aux libellules turquoise abandonné sur le drap, j'en ressorts la tête au creux de son épaule et l'entoure de mes bras. Je ne l'ai jamais serré aussi fort, je crois. Et pourtant je souris du fond du cœur. Justement parce qu'il est de retour, gonflé d'un apaisement doux que je ne lui connais pas. Ma queue vient s'enrouler autour de sa cuisse totalement guérie. Il ne reste plus qu'une fine cicatrice claire et souple sur sa peau blanche.
- Tu vas bien. " Soufflais-je contre sa peau. Toute collée contre lui je relève seulement les yeux vers son visage. Trois mots qui avaient plus de porter qu'il n'y paraissait. Il n'allait pas seulement bien physiquement. Il avait quelque chose de changer... Une petite main monte lui caresser la joue en observant son regard lumineux... Moins placide ? Moins... vide ? Je fronce les sourcils en une interrogation silencieuse.
CENDRES
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Le temps semblait arreter, et sa main libre vint doucement toucher son torse nu. Ses muscles lui semblaient plus tonique que jamais, comme si il s'etait transformé. Sa peau etait toujours douce, aprés avoir été lavé par Halewyn, sans qu'il ne le sache. Au centre de cette piece ronde, le lit lui semblait a la fois ferme et comme une prison. Il ouvrit un peu plus la bouche, comme pour attraper l'air avant qu'elle ne s'échappe. Mais tout allait bien. Il faisait un peu sombre, a l'exception de la lumiere provenant d'une fenetre a sa gauche. Et en tournant la tete....il pu la voir.
Il ne l'avait pas sentit, signe que ses sens etaient un peu endormit. Elle l'avait vu aussi, leur regard se croiserent, et déjà, elle se dépéchait de venir droit vers lui. Elle porte un bonnet dans la main, qu'elle ne semble meme pas prendre pour ce que l'objet est réellement. Elle n'a pas perdue de temps pour le laisser tomber a demi sur le lit le tissu, qu'elle a déjà disparue. Il ne bouge pas d'un poil, toujours presque totalement allongé. Une partie de lui est surprise par cette attitude nouvelle qu'elle montre vis a vis de son entourage, mais l'autre n'est pas assez eveillé pour que l'information aille jusqu'à intérroger son cerveau.
Il la laisse grimper petit a petit, ramper contre lui, sous les obstacles créés par le tissu épais. Il ne fait rien pour l'aider, son visage revenant vers le plafond alors qu'elle s'exfiltre avec une volonté forte de venir le serrer fortement. Il perçoit finalement son visage, en sentant sa longue queue rose s'enrouler comme un garot autour de sa jambe, lui coupant a moitié la circulation sanguine. Il ne dit rien, la laisse se mettre comme elle veut, plaquer sa petite poitrine contre son torse, ses bras autour de lui, sa tete dans son épaule. Elle sourit. Et ca lui donne envie de sourire aussi.
- Je vais bien.
Simple réponse a sa constatation. Il se redresse encore, lourdement. Pas de douleur. Il n'en a plus aucune. Il est juste encore grogis par le long sommeil Il la laisse agir un peu comme elle veux avant de lever l'une de ses mains, encore sous la couverture. Il la pose au bas de son dos, a l'orée de sa chute de reins, et remonte doucement le long de sa colonne vertebrale, comme pour définir son etat physique. Il ne regarde rien d'autre que son sourire, en arrivant sur sa nuque, remontant jusqu'à ses petites cornes.
- Tu vas bien aussi.
Il n'avait pas révé. Les evenements passés, ceux qu'il avait cru sorti tout droit d'un reve. Non, ils avaient bel et bien eu lieu. Son regard se perd sur le bonnet de nuit abandonné sur le matelas, et soudainement, il s'envole doucement en l'air, jusqu'à venir s'installer parfaitement sur la tete d'Hava. Comme si elle risquait d'avoir froid. Il la fixa, et sourit d'avantage, amusé.
- Tu n'en avais jamais vu avant ?
Il se demande dans un coin de sa tete pourquoi il lui parle ainsi. Il voudrait savoir. Comment elle va. Ce qui lui est arrivé, si elle l'a attendu, si elle a souffert. Si elle allait vraiment bien. Mais il ne pu se résoudre a poser autant de question comme ça, d'un coup. Il savait ce qui lui avait vraiment manqué. C'etait simplement sa présence habituelle a ses cotés, la vie de tous les jours passés ensemble. Ou chaque petite action etait une sensation de bien etre. Actuellement, ressentir ça etait un soulagement indéscriptible.
- … ?
Il réalisa soudainement qu'il n'avait jamais été aussi heureux de voir quelqu'un. Jamais aussi soulagé d'apprendre une nouvelle. Et pourtant, il n'avait pas songé un seul instant que c'etait la premiere fois qu'il ressentait ça, contrairement a chaque fois ou il avait une émotion nouvelle, inconnue. Il se sentait vraiment...complet.
- J'aime quand tu souris. Tu m'avais manqué.
Il se pencha et déposa un baisé sur son front avant de passer le second bras derriere elle et de la serrer a son tour, totalement redressé et assit dorénavant.
- Tu m'as manqué. Tout court. Je t'ai cru morte.
Il s'arreta. Sentant une boule gonfler dans sa gorge. Il réalisait, comme une explosion aprés des semaines d'inerties, ou il semblait totalement privé de la moindre émotion, ou il n'etait qu'un fantome marchant sur les routes la tete basse. Une larme, doucement, roula sur sa joue, tombant sur l'arriere de l'épaule d'Hava. Il la serra plus fort, et réprima un sanglot. Une premiere aussi.
- Je t'ai cru disparu a jamais...
Il ne l'avait pas sentit, signe que ses sens etaient un peu endormit. Elle l'avait vu aussi, leur regard se croiserent, et déjà, elle se dépéchait de venir droit vers lui. Elle porte un bonnet dans la main, qu'elle ne semble meme pas prendre pour ce que l'objet est réellement. Elle n'a pas perdue de temps pour le laisser tomber a demi sur le lit le tissu, qu'elle a déjà disparue. Il ne bouge pas d'un poil, toujours presque totalement allongé. Une partie de lui est surprise par cette attitude nouvelle qu'elle montre vis a vis de son entourage, mais l'autre n'est pas assez eveillé pour que l'information aille jusqu'à intérroger son cerveau.
Il la laisse grimper petit a petit, ramper contre lui, sous les obstacles créés par le tissu épais. Il ne fait rien pour l'aider, son visage revenant vers le plafond alors qu'elle s'exfiltre avec une volonté forte de venir le serrer fortement. Il perçoit finalement son visage, en sentant sa longue queue rose s'enrouler comme un garot autour de sa jambe, lui coupant a moitié la circulation sanguine. Il ne dit rien, la laisse se mettre comme elle veut, plaquer sa petite poitrine contre son torse, ses bras autour de lui, sa tete dans son épaule. Elle sourit. Et ca lui donne envie de sourire aussi.
- Je vais bien.
Simple réponse a sa constatation. Il se redresse encore, lourdement. Pas de douleur. Il n'en a plus aucune. Il est juste encore grogis par le long sommeil Il la laisse agir un peu comme elle veux avant de lever l'une de ses mains, encore sous la couverture. Il la pose au bas de son dos, a l'orée de sa chute de reins, et remonte doucement le long de sa colonne vertebrale, comme pour définir son etat physique. Il ne regarde rien d'autre que son sourire, en arrivant sur sa nuque, remontant jusqu'à ses petites cornes.
- Tu vas bien aussi.
Il n'avait pas révé. Les evenements passés, ceux qu'il avait cru sorti tout droit d'un reve. Non, ils avaient bel et bien eu lieu. Son regard se perd sur le bonnet de nuit abandonné sur le matelas, et soudainement, il s'envole doucement en l'air, jusqu'à venir s'installer parfaitement sur la tete d'Hava. Comme si elle risquait d'avoir froid. Il la fixa, et sourit d'avantage, amusé.
- Tu n'en avais jamais vu avant ?
Il se demande dans un coin de sa tete pourquoi il lui parle ainsi. Il voudrait savoir. Comment elle va. Ce qui lui est arrivé, si elle l'a attendu, si elle a souffert. Si elle allait vraiment bien. Mais il ne pu se résoudre a poser autant de question comme ça, d'un coup. Il savait ce qui lui avait vraiment manqué. C'etait simplement sa présence habituelle a ses cotés, la vie de tous les jours passés ensemble. Ou chaque petite action etait une sensation de bien etre. Actuellement, ressentir ça etait un soulagement indéscriptible.
- … ?
Il réalisa soudainement qu'il n'avait jamais été aussi heureux de voir quelqu'un. Jamais aussi soulagé d'apprendre une nouvelle. Et pourtant, il n'avait pas songé un seul instant que c'etait la premiere fois qu'il ressentait ça, contrairement a chaque fois ou il avait une émotion nouvelle, inconnue. Il se sentait vraiment...complet.
- J'aime quand tu souris. Tu m'avais manqué.
Il se pencha et déposa un baisé sur son front avant de passer le second bras derriere elle et de la serrer a son tour, totalement redressé et assit dorénavant.
- Tu m'as manqué. Tout court. Je t'ai cru morte.
Il s'arreta. Sentant une boule gonfler dans sa gorge. Il réalisait, comme une explosion aprés des semaines d'inerties, ou il semblait totalement privé de la moindre émotion, ou il n'etait qu'un fantome marchant sur les routes la tete basse. Une larme, doucement, roula sur sa joue, tombant sur l'arriere de l'épaule d'Hava. Il la serra plus fort, et réprima un sanglot. Une premiere aussi.
- Je t'ai cru disparu a jamais...
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Fin de piste, début de traque
Fin Mars 04
L'odeur de sa peau, la chaleur de son souffle, mais surtout, cette façon de remonter sa main le long de mon dos. De me toucher sans vouloir autre chose que précisément ce qu'il a sous les doigts. Comme toujours, mes cornes impriment le contact de ses doigts, la lueur se faisant plus forte sur le cristal à l'endroit où il les a touché, avant qu'elle se s'efface. Buée fuchsia sur le diamant qui me perce le front. Son contact a lui est agréable au moins... Ce n'est pas le cas du tissus brodé de turquoise.
Lorsque ce qui s'avère au final être un bonnet tombe sur ma tête, je la rentre dans les épaules, et fronce le nez, mécontente.
- Non ! " Je n'en ai jamais vu. Et je comprends pourquoi. " C'est laid et ça gratte. Pourquoi couvrir sa tête. ça les humains ne le font pas d'habitude. " D'une main, je l'enlève et le laisse tomber à bas du lit, me redressant dans l'oppération, mécontente. Insensés ! Et c'est vraiment désagréable. ça gratte et ça emmêle les cheveux. " Toi tu n'en porte pas. Je n'en porterai pas non plus. "
Et pendant que je m'énerve, il vient poser un baiser sur mon front qui me fait taire aussi sûrement que s'il avait été posé sur mes lèvres... Depuis combien de temps ? ... Ma gorge se serre et je lève les yeux de nouveau vers lui. Je ne me souvenais pas... Ou je ne voulais pas me souvenir... De ce que ça faisait quand il était là pour moi. Une caresse. Un baiser. Une main pour guérir mes blessures même quand je n'en était pas capable moi-même à l'époque. ... La façon dont il me regarde aujourd'hui. Ma main sur sa joue. Cette impression de changement profond qui émane de lui sans que j'arrive à déterminer pourquoi. Je lui souris. assise sur la hanche, mes jambes contre les siennes sous le drap, mon buste contre son torse.
Ses bras m'entourent et je cale une main contre son cœur, l'autre glissant sur son épaule et jusqu'à sa nuque pour l'entourer comme je peux. Lui n'a pas à choisir. Ses grands bras font le tour de mon corps, me pressant contre lui... Et me serrant encore plus fort, son visage dans mes cheveux.
Une goutte tiède heurte mon omoplate. J'ouvre de grands yeux, sans bouger. Ça n'est pas possible...
Mon Grand Duc si placide... Capable de ne rien vouloir, de ne rien désiré, ou si peu pour lui même... Ce Grand Duc, cet Ange sans passé... Mon Aryan vient de verser une larme, son cœur prit sous le coup de puissantes vagues de fond qui se mêlent en courants d'une pureté lumineuse. Soulagement. Bonheur. La Peur qui relâche ses mâchoires. La Solitude qui fond et rampe dans sa tanière. Par instinct, il réprime sa respiration, ses larmes et la boule reste bien là dans ma gorge comme dans la sienne.
Je le serre plus fort.
- Je ne peux pas mourir. J'ai toujours été et je serai toujours. " murmurais-je au creux de son oreille. " Mais... Quand tu as perdu conscience dans la ruelle, j'ai compris que toi pas... Tu es comme Panthère. Éternel mais pas immortel. " Une pointe de tristesse. Une pointe d'angoisse au milieu d'un soulagement profond. De retrouvailles que j'espérais comme j'espérais parfois voir la lune se lever. " Je n'ai jamais eu aussi peur pour qu'un d'autre. ... "
Mais le soulagement de le retrouver, la joie, même, est bien plus forte. Différente de ce qu'il ressent, je m'aperçoit avec une stupeur mêlée de crainte que je peux faire la différence... un peu... Mon soulagement n'est pas le sien, même si les deux m'habitent. ... Enfin je crois ? Non. Je le sens. Quelques mots me brûlent les lèvres et je niche mon visage dans ses cheveux sombres pour les souffler tout bas.
- Je reviendrai toujours vers toi... Tu peux tout laisser couler. Je ne suis pas quelqu'un qui sait, mais ton cœur, je l'entends...
CENDRES
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Il l'a regarde se débarasser du bonnet d'un air outré. Il avait presque oublié de sa propension a detester le tissu. Sa nudité contre sa peau en reste le plus gros rappel. Pourtant, comme depuis toujours, il n'en a rien a faire. Au contraire, ce qu'elle dégage est d'autant plus palpable dans cette condition. Il en vient meme a penser que si cela ne lui plait pas, elle n'a qu'a pas en porter du tout. Ils sortiront la nuit, ou ils iront ailleurs. La ou elle peut etre comme elle a envie.
Elle murmure dans son oreille, a nouveau. Elle ne peut pas mourir, dit elle. Malheureusement, il n'en est pas si sur. Aucune créature de ce monde n'est invincible. Certain meurt quand la derniere goutte de sang s'échappe de leurs veines. D'autres quand on les oublis. Il est certain que sa peau rose a des points faibles, des moyens de l'atteindre. Mais il hoche doucement le menton sans rien dire de ce qui vient de passer par sa tete.
- ...C'est marrant, je n'avais jamais eu peur pour quelqu'un d'autre non plus.
Il n'avait jamais eu peur tout court. Pour la premiere fois, il avait eu l'impression que tout pouvait s'arreter. Il avait toujours abordé toute les situations en se croyant invincible. Dans la ruelle, il l'avait vu disparaître, loin de lui, définitivement. La premiere fois, ca c'etait passé hors de son champ de vision, loin de ses bras, de ses actions. Mais la, sous ses yeux, il avait vraiment cru que tout etait terminé. Peut etre que la seconde larmes qui roula de son autre œil fut la prise de conscience de cette peur. Il souffla un peu, pour essayer de se ressaisir. C'etait terminé dorénavant.
Elle parle encore, et il la fait basculer sur le coté, la tete sur l'oreillé qu'il a utilisé durant deux jours, sur le flanc également désormais, lié par la queue qui lui enssere toujours fermement la cuisse. Ce contact est rassurant. Comme un lien impossible a couper entre eux. Elle aprle avec plus d'assurance que jamais. A tel point qu'il est vraiment surpris, cette fois. Elle semble différente, et pourtant, elle semble plus elle meme que jamais. Il lui caresse la joue gentiment, avant d'hocher le menton une nouvelle fois, sans pour autant que sa phrase suivante ne soit en coordination avec son chef.
- Ne dis pas ça, c'est idiot.
Son pouce se fend de sa joue vers ses levres. Il est irrémédiablement attiré par ses grands yeux, magnifiques et en quete de lumiere. En quete de liberté dans un monde qui la rejette. Mais désormais, si elle cherche, il sera son monde autant de temps qu'elle en a besoin.
- Tu es quelqu'un qui sait.
Il lui embrasse le nez doucement avant de reculer le visage une deuxieme fois.
- Tu me sais moi.
Son autre main remonte derriere sa tete et vient la lui enfouir dans son cou, en la serrant ainsi doucement. Personne ne le connaissait sauf elle. Lui meme, jusque la, ne s'etait jamais compris comme elle avait pu le faire. Au comble de ses questionnements, elle l'avait toujours suivi avec la connaissance de quelqu'un qui indique un chemin. Elle lui avait fait retrouvé le sien.
- Je ne suis plus perdu maintenant. Et a nous deux, nous pourrons continuer le chemin que nous voulons empreinté.
Il la relache, pour pouvoir atteindre ses levres et l'embrasser doucement. Il n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait bien ressentir pour elle, mais il savait une chose. Désormais, elle lui etait totalement indispensable. Le baisé fut bref, mais assez intense pour lui. Comme une énergie passant entre eux et le revitalisant. Il reculant, sans savoir si elle en avait vraiment envie, elle, ou non. C'etait toujours compliqué sur ce point. Alors il se laissa rouler sur le dos a nouveau, et la récupéra sur son torse a nouveau.
- Au fait, qui est Panthére ?
Elle murmure dans son oreille, a nouveau. Elle ne peut pas mourir, dit elle. Malheureusement, il n'en est pas si sur. Aucune créature de ce monde n'est invincible. Certain meurt quand la derniere goutte de sang s'échappe de leurs veines. D'autres quand on les oublis. Il est certain que sa peau rose a des points faibles, des moyens de l'atteindre. Mais il hoche doucement le menton sans rien dire de ce qui vient de passer par sa tete.
- ...C'est marrant, je n'avais jamais eu peur pour quelqu'un d'autre non plus.
Il n'avait jamais eu peur tout court. Pour la premiere fois, il avait eu l'impression que tout pouvait s'arreter. Il avait toujours abordé toute les situations en se croyant invincible. Dans la ruelle, il l'avait vu disparaître, loin de lui, définitivement. La premiere fois, ca c'etait passé hors de son champ de vision, loin de ses bras, de ses actions. Mais la, sous ses yeux, il avait vraiment cru que tout etait terminé. Peut etre que la seconde larmes qui roula de son autre œil fut la prise de conscience de cette peur. Il souffla un peu, pour essayer de se ressaisir. C'etait terminé dorénavant.
Elle parle encore, et il la fait basculer sur le coté, la tete sur l'oreillé qu'il a utilisé durant deux jours, sur le flanc également désormais, lié par la queue qui lui enssere toujours fermement la cuisse. Ce contact est rassurant. Comme un lien impossible a couper entre eux. Elle aprle avec plus d'assurance que jamais. A tel point qu'il est vraiment surpris, cette fois. Elle semble différente, et pourtant, elle semble plus elle meme que jamais. Il lui caresse la joue gentiment, avant d'hocher le menton une nouvelle fois, sans pour autant que sa phrase suivante ne soit en coordination avec son chef.
- Ne dis pas ça, c'est idiot.
Son pouce se fend de sa joue vers ses levres. Il est irrémédiablement attiré par ses grands yeux, magnifiques et en quete de lumiere. En quete de liberté dans un monde qui la rejette. Mais désormais, si elle cherche, il sera son monde autant de temps qu'elle en a besoin.
- Tu es quelqu'un qui sait.
Il lui embrasse le nez doucement avant de reculer le visage une deuxieme fois.
- Tu me sais moi.
Son autre main remonte derriere sa tete et vient la lui enfouir dans son cou, en la serrant ainsi doucement. Personne ne le connaissait sauf elle. Lui meme, jusque la, ne s'etait jamais compris comme elle avait pu le faire. Au comble de ses questionnements, elle l'avait toujours suivi avec la connaissance de quelqu'un qui indique un chemin. Elle lui avait fait retrouvé le sien.
- Je ne suis plus perdu maintenant. Et a nous deux, nous pourrons continuer le chemin que nous voulons empreinté.
Il la relache, pour pouvoir atteindre ses levres et l'embrasser doucement. Il n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait bien ressentir pour elle, mais il savait une chose. Désormais, elle lui etait totalement indispensable. Le baisé fut bref, mais assez intense pour lui. Comme une énergie passant entre eux et le revitalisant. Il reculant, sans savoir si elle en avait vraiment envie, elle, ou non. C'etait toujours compliqué sur ce point. Alors il se laissa rouler sur le dos a nouveau, et la récupéra sur son torse a nouveau.
- Au fait, qui est Panthére ?
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Fin de piste, début de traque
Fin Mars 04
Je bascule sur le flanc sans offrir la moindre résistance. Au contraire. Les nuits passées dans la roulotte me reviennent. Noyée de lui en posant la tête sur son oreiller, pelotonner contre sa poitrine. Ni au-dessus, ni en-dessous. Ni en maître. Ni en esclave. J'avais du mal à le comprendre à ce moment là ce qu'il voulait m'inculquer. Je l'ai même détester pour m'avoir fait ça... M'avoir fait penser à moi. M'avoir fait ressentir des choses qui n'appartiennent qu'à moi. Cette douleur qu'il m'a mise au cœur... Et pourtant aujourd'hui, je ne lui en veut plus.
Quand il était pas là, tout ça n'avait plus de sens. Être ce que j'étais avant lui était bien plus logique, bien plus confortable, bien plus normale. Je pourrais limiter la douleur, accepter de n'être plus rien d'autre que ce qu'ils veulent. Mais je n'aurais pas cette satisfaction au creux du ventre en le sentant contre moi. Cette chaleur dans la poitrine. Ce goût agréable sur les lèvres. L'impression d'être plus légère, plus détendue à présent que je sens ses bras autour de moi et sa présence entière prête à me protéger.
Lui aussi, d'ailleurs, semble ressentir ces émotions qui n'appartiennent qu'à lui. Jamais je ne l'ai vu si emporté. Il... Il m'a déjà touché, caressé. Il m'a déjà raconter le monde et il m'a raconté ce qu'il était ce que nous étions. Des mots que je ne comprenaient pas tout à fait à l'époque. Mais il a toujours agi avec détachement et parlé avec distance, sauf par à-coup. par moment. Ici et maintenant, il frémit d'émotions et si j'étais encore celle que Mort avait pris, les vagues houleuses de son cœur m'auraient emportées sans possibilité de retour.
Mais... C'est un fait. Celle qui n'a pas de nom s'en est allée.
Il embrasse mon nez. Murmure des mots qui se gravent en moi comme la voix de mon Maître autrefois. Dans un premier mouvement, je l'aurais bien contre dis... Mais je ne peux que le croire lorsqu'il est aussi foncièrement sincère habité. Il me serre contre lui, je suis ses geste. Heureuse. Je sens. Je souris. Si j'avais été chat, j'aurais ronronné. Je le sais... Je le vois... Je le détail du bout des doigts. C'est un présent que je n'aurais jamais cru possible.
- Je sais un peu, alors... " il ne reprend qu'à peine un peu de distance pour souffler un baiser sur mes lèvres et j'en perds mon sourire.
Le contact me fait frémir. C'était vraiment comme ça... avant ? Quand il ne m'avait pas appelé par le bon nom ? Quand il posait ses lèvres sur les miennes dans l'obscurité de la roulotte avant de rejoindre un sommeil plaisant ? Quand je lui réclamait un baiser ? Il avait toujours eut ce goût ? Cette furtivité puissante ? Je me souviens d'une caresse experte. Méthodique. Contrôlée. Un partage agréable. Mais pas ça.
Figée, je ne bouge à nouveau que lorsqu'il me précipite contre lui en se rallongeant sur le dos. Ma queue se dessert un peu lors long de sa cuisse. Toujours enroulée autour de lui, elle trainasse le long de sa jambe. Tout contre lui, peau à peau, des flash et des birbes de ce qui tournoie encore dans son esprit se glisse dans le mien. Il n'est plus perdu... ? Ce qu'il ressentait... Je n'avais toujours pas retrouvé mon sourire. Ma gorge se tend, timide... Je ne devrais pas dire alors que ce n'est sûrement pas ce qu'il veut. Mais j'ai envie... Et il veut bien que j'ai envie...
- ... Aryan... Tu veux bien continuer un peu ton chemin avec moi ?
Étendue à demi sur lui, une jambe glissant doucement entre les siennes, je me redresse sur les coudes pour regarder son visage. Sa dernière question, je l'ignore. Elle n'est pas importante. Pas autant que ce que j'ai sur le cœur.
- J'ai envie... A cause de toi... C'est ce que tu m'as appris et je n'arrive pas à ne plus avoir envie. Ne plus vouloir... " une petite moue se forme sur mes lèvres. " Je peux t'embrasser ?
CENDRES
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