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-Tout perdu, tout perdu ... Un bien grand mot.
Je la regardai d’un air de dire « mais tu fermes ta gueule ! » mais elle ne le vit pas, à la place elle se plaça à côté de moi, tenta de se voir dans le miroir et quand elle vit qu’elle n’y arriverai pas et que je ne comptais pas lui apporter de tabouret, elle se tourna vers moi et reprit la parole :
- Montres voir ? En vrai c'est pas si mal ... ils se sont juste beaucoup déplacés pendant la nuit. Tu as besoin d'aide pour les enlever ?
—Oui, ce serait pas mal.
- Ou mieux, pour les remettre en place et te recoiffer ?? Dit-elle en attrapant un fil qui pendait.
Ce fut un « Non ! » catégorique. Elle insista quand même… et malgré moi j’écoutais ce qu’elle disait. Il y avait du sens dans ses mots.
Je répondis à sa dernière question :
—Elles continuent de grandir, mais lentement. Elles peuvent devenir très longues, souvent on les taille pour éviter l’encombrement. D’ailleurs tu peux pas savoir comment c’est chiant pour dormir !
»Mais je vais continuer à réfléchir parce que… en fait tes idées me plaisent, il faudrait faire des essais. L’idéal serait de les sertir d’annaux auxquels seraient attachées les chaînettes, comme ça pas besoin de les percer donc on peut pas se tromper.
Je pris un petit temps de réflexion dans le miroir.
—Tu saurais les graver également ? ‘pis j’pense à mes mains aussi, tu saurais faire des grands bijoux qui couvrent la main comme des gants ? Enfin comme des chaînettes qu’on enfile et ça parcours la main ? Ça fait un moment que j’y pense à ça et ça me plairait bien, mais j’ai pas trouvé d’artisan bijoutier qui le faisait déjà. Ils s’arrêtent tous aux bagues, aux chaînettes, aux piercings et aux boucles d’oreilles. C’est un peu nul.
Je la regardais désormais avec un air énigmatique. Se pouvait-il qu’elle accomplisse réellement le prodige de me satisfaire en matière de bijoux ? J’avais toujours eu des goûts très particuliers en la matière.
J’écarquillais soudainement les yeux :
—Oh putain j’ai une idée ! Je vais faire pendre des petits ingrédients de potions dans mes bijoux de cornes. Ça va être trop bien !
Je la regardais désormais avec des étoiles dans les yeux, comme si j’avais trouvé l’idée du siècle.
Je la regardai d’un air de dire « mais tu fermes ta gueule ! » mais elle ne le vit pas, à la place elle se plaça à côté de moi, tenta de se voir dans le miroir et quand elle vit qu’elle n’y arriverai pas et que je ne comptais pas lui apporter de tabouret, elle se tourna vers moi et reprit la parole :
- Montres voir ? En vrai c'est pas si mal ... ils se sont juste beaucoup déplacés pendant la nuit. Tu as besoin d'aide pour les enlever ?
—Oui, ce serait pas mal.
- Ou mieux, pour les remettre en place et te recoiffer ?? Dit-elle en attrapant un fil qui pendait.
Ce fut un « Non ! » catégorique. Elle insista quand même… et malgré moi j’écoutais ce qu’elle disait. Il y avait du sens dans ses mots.
Je répondis à sa dernière question :
—Elles continuent de grandir, mais lentement. Elles peuvent devenir très longues, souvent on les taille pour éviter l’encombrement. D’ailleurs tu peux pas savoir comment c’est chiant pour dormir !
»Mais je vais continuer à réfléchir parce que… en fait tes idées me plaisent, il faudrait faire des essais. L’idéal serait de les sertir d’annaux auxquels seraient attachées les chaînettes, comme ça pas besoin de les percer donc on peut pas se tromper.
Je pris un petit temps de réflexion dans le miroir.
—Tu saurais les graver également ? ‘pis j’pense à mes mains aussi, tu saurais faire des grands bijoux qui couvrent la main comme des gants ? Enfin comme des chaînettes qu’on enfile et ça parcours la main ? Ça fait un moment que j’y pense à ça et ça me plairait bien, mais j’ai pas trouvé d’artisan bijoutier qui le faisait déjà. Ils s’arrêtent tous aux bagues, aux chaînettes, aux piercings et aux boucles d’oreilles. C’est un peu nul.
Je la regardais désormais avec un air énigmatique. Se pouvait-il qu’elle accomplisse réellement le prodige de me satisfaire en matière de bijoux ? J’avais toujours eu des goûts très particuliers en la matière.
J’écarquillais soudainement les yeux :
—Oh putain j’ai une idée ! Je vais faire pendre des petits ingrédients de potions dans mes bijoux de cornes. Ça va être trop bien !
Je la regardais désormais avec des étoiles dans les yeux, comme si j’avais trouvé l’idée du siècle.
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J'écoute les explications sur la fascinante biologie qui préside à la pousse des cornes chez cette elfe.
- Un diamètre variable, d'accord d'accord. Il faut le même genre de système que pour un bracelet alors. En plus serré quand même parce qu'il y a la main qui empêche le bracelet de tomber. Hum... ca risque rien de serrer un peu hein ? Pas de circulation de sang ?
Bah non sans doutes pas, je laisse filer la question sans imaginer qu'elle allait y répondre. Saisie par une fièvre créatrice, je me met à fouiller dans mes affaires sur le plancher de la caravane. On a laissé un sacré bazar hier soir. Ou alors c'est toujours comme ça ? Oh je vais pas critiquer les gens désordonnés. En ce moment ma chambre ressemble à un capharnaüm fait de parchemins répandus au sol, classés en "piles thématiques".
Il faut dire que les révisions pour l'examin d'aérmancie ont été âpres.
Je finis par dégoter ce que je cherche ! Mon carnet de notes. Il trainait sur le bureau aux expériences ratées. Je l'ouvre pour commencer à prendre les notes sur les cornes quand je m'apercois que denombreuses pages ont été noircies la veille au soir.
- Oh bah ... je me souvenais pas qu'on avait autant travaillé hier soir. On dirait qu'on décidé d'appeler notre bière la "Bleuette". On a visiblement écarté des noms vachement moins glamours comme "la Pissette", "La Pisse-Mousse" et "L'Azurine". Un jeu de mot entre Azur et Urine j'imagine. C'est bien qu'on l'ait écarté celui-là.
On était inspirées hier soir visiblement. Je prend mon crayon commence à anoter les observations relatives aux cornes sur une nouvelle page.
- Des cornes qui poussent... taillées régulièrement oui. (Il faudra que tu me montres. Genre vous les rabottez ? ou vous coupez à la base ?).
Je passe machinalement un bout de langue entre mes lèvres pendant que je gratte furieusement.
- Possibilité de gravure ? Certainement oui ! Avec des outils faits pour l'ivoire sans doutes. A voir ce qui peut être joli. Le mieux c'est de se procurer des cornes d'animaux à un laboratoire et de s'entrainer un peu dessus pour tester les différentes choses.
J'ai envie de voir la tête des gens de l'abattoir demain quand j'irais leur demander si c'est possible de récupérer quelques cornes. J'ai peur que les cornes animales soient utilisées comme matière première pour fabriquer de la colle, si précieuse pour relier les livres dans cette ville.
- Et heuh ... tes mains ?
Je cligne des yeux et regarde avec une perplexité un peu idiote ses mimines. Oui c'est des mains. Une paume. Cinq doigts chacune. Attachées au bout d'un poignet. Je m'attendais à quoi d'autre ? Je reste là à les fixer pendant un instant avant de réponde avec prudence.
- Heuh ... j'imagine que oui ... ? Tout est faisable ... Quelque chose comme relier un bracelet et des anneaux avec des résilles faites de chaines fines ?
Il faut voir ce que ca donne ! Il n'y a qu'un petit pas entre le distingué et le franchement ridicule des fois. Il faut que je prenne le temps encore une fois de faire quelques expérimentations. Mais ca me va, j'ai l'esprit aventureux, le savoir faire et j'aime les défis. Tout est possible à partir de là.
Si l'idée des bijoux de main m'a un peu surprise, la suivante qui concerne les bijoux porte-fiole me plonge dans des abîmes de perplexité.
- Heuh baaaaah ... des ... fioles colorées ? Genre pendues aux chainettes à la place des petites perles ou pierres qu'on pourrait mettre ... ?
Pourquoi pas. Dans le fond je crois qu'on est plus à une idée saugrenue près.
- Un diamètre variable, d'accord d'accord. Il faut le même genre de système que pour un bracelet alors. En plus serré quand même parce qu'il y a la main qui empêche le bracelet de tomber. Hum... ca risque rien de serrer un peu hein ? Pas de circulation de sang ?
Bah non sans doutes pas, je laisse filer la question sans imaginer qu'elle allait y répondre. Saisie par une fièvre créatrice, je me met à fouiller dans mes affaires sur le plancher de la caravane. On a laissé un sacré bazar hier soir. Ou alors c'est toujours comme ça ? Oh je vais pas critiquer les gens désordonnés. En ce moment ma chambre ressemble à un capharnaüm fait de parchemins répandus au sol, classés en "piles thématiques".
Il faut dire que les révisions pour l'examin d'aérmancie ont été âpres.
Je finis par dégoter ce que je cherche ! Mon carnet de notes. Il trainait sur le bureau aux expériences ratées. Je l'ouvre pour commencer à prendre les notes sur les cornes quand je m'apercois que denombreuses pages ont été noircies la veille au soir.
- Oh bah ... je me souvenais pas qu'on avait autant travaillé hier soir. On dirait qu'on décidé d'appeler notre bière la "Bleuette". On a visiblement écarté des noms vachement moins glamours comme "la Pissette", "La Pisse-Mousse" et "L'Azurine". Un jeu de mot entre Azur et Urine j'imagine. C'est bien qu'on l'ait écarté celui-là.
On était inspirées hier soir visiblement. Je prend mon crayon commence à anoter les observations relatives aux cornes sur une nouvelle page.
- Des cornes qui poussent... taillées régulièrement oui. (Il faudra que tu me montres. Genre vous les rabottez ? ou vous coupez à la base ?).
Je passe machinalement un bout de langue entre mes lèvres pendant que je gratte furieusement.
- Possibilité de gravure ? Certainement oui ! Avec des outils faits pour l'ivoire sans doutes. A voir ce qui peut être joli. Le mieux c'est de se procurer des cornes d'animaux à un laboratoire et de s'entrainer un peu dessus pour tester les différentes choses.
J'ai envie de voir la tête des gens de l'abattoir demain quand j'irais leur demander si c'est possible de récupérer quelques cornes. J'ai peur que les cornes animales soient utilisées comme matière première pour fabriquer de la colle, si précieuse pour relier les livres dans cette ville.
- Et heuh ... tes mains ?
Je cligne des yeux et regarde avec une perplexité un peu idiote ses mimines. Oui c'est des mains. Une paume. Cinq doigts chacune. Attachées au bout d'un poignet. Je m'attendais à quoi d'autre ? Je reste là à les fixer pendant un instant avant de réponde avec prudence.
- Heuh ... j'imagine que oui ... ? Tout est faisable ... Quelque chose comme relier un bracelet et des anneaux avec des résilles faites de chaines fines ?
Il faut voir ce que ca donne ! Il n'y a qu'un petit pas entre le distingué et le franchement ridicule des fois. Il faut que je prenne le temps encore une fois de faire quelques expérimentations. Mais ca me va, j'ai l'esprit aventureux, le savoir faire et j'aime les défis. Tout est possible à partir de là.
Si l'idée des bijoux de main m'a un peu surprise, la suivante qui concerne les bijoux porte-fiole me plonge dans des abîmes de perplexité.
- Heuh baaaaah ... des ... fioles colorées ? Genre pendues aux chainettes à la place des petites perles ou pierres qu'on pourrait mettre ... ?
Pourquoi pas. Dans le fond je crois qu'on est plus à une idée saugrenue près.
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—t’inquiète, tu peux serrer.
Gerda retrouva non sans mal son carnet et se mit à noter ce que je lui disais. Elle évoqua les noms rejetés et… moi ça m’aurais plu, Azurine. Mais je n’osais rien dire. C’était elle l’experte artistique après tout.
Elle me demanda de lui montrer ultérieurement comment nous nous y prenions pour tailler nos cornes. J’essayerai d’y penser un jour où je me les ferais tailler.
Elle parut perplexe quand à mes mains. J’aurais espéré qu’elle soit plus enthousiaste. Et je me rendis bien compte que mon idée suivante la laissait pantoise de perplexité.
—Mais si ! Lui fis-je pour tenter de l’entraîner dans mon idée géniale. Des chaînettes auxquelles pendent des ingrédients solides et des mini fioles emplies d’ingrédients liquides ! Ça va être magnifique, tu vas voir !
Prise dans mon élan, je me mis à sortir des pierres plus ou moins jolies de mes rangements à ingrédients ainsi que de minuscules fioles vides destinées à accueillir des ingrédients rares, que je remplis de liquides colorés pas si rares que ça.
—Regarde ça ! Ça irait bien accrochés à mes cornes par des chaînettes en argent, non ?
Plus j’y pensais, plus je trouvais que c’était une bonne idée.
—Et puis on les ornemente avec des feuilles d’argent avec des motifs dessus qui pendent, et des pierres précieuses aussi. J’te jure ça va être chouette !
À la fin de cette discussion, il commençait à ce faire tard et même si j’étais plus ou moins en vacances j’aimerai faire quelque chose de ma journée. Cela dit, je me demandais ce qu’elle voulait faire de sa journée et si on pouvait la passer ensemble, histoire d’apprendre à se connaître, voir si cette affinité qu’on commençait à ressentir l’une pour l’autre pouvait devenir une vraie amitié.
—Que comptes-tu faire de ta journée, à présent ? Je ne te jette pas dehors, mais il commence à se faire tard, alors si tu veux on peut passer la journée ensemble, mais j’aimerais faire des choses de ma journée donc tu peux m’accompagner si tu veux mais saches-le.
Gerda retrouva non sans mal son carnet et se mit à noter ce que je lui disais. Elle évoqua les noms rejetés et… moi ça m’aurais plu, Azurine. Mais je n’osais rien dire. C’était elle l’experte artistique après tout.
Elle me demanda de lui montrer ultérieurement comment nous nous y prenions pour tailler nos cornes. J’essayerai d’y penser un jour où je me les ferais tailler.
Elle parut perplexe quand à mes mains. J’aurais espéré qu’elle soit plus enthousiaste. Et je me rendis bien compte que mon idée suivante la laissait pantoise de perplexité.
—Mais si ! Lui fis-je pour tenter de l’entraîner dans mon idée géniale. Des chaînettes auxquelles pendent des ingrédients solides et des mini fioles emplies d’ingrédients liquides ! Ça va être magnifique, tu vas voir !
Prise dans mon élan, je me mis à sortir des pierres plus ou moins jolies de mes rangements à ingrédients ainsi que de minuscules fioles vides destinées à accueillir des ingrédients rares, que je remplis de liquides colorés pas si rares que ça.
—Regarde ça ! Ça irait bien accrochés à mes cornes par des chaînettes en argent, non ?
Plus j’y pensais, plus je trouvais que c’était une bonne idée.
—Et puis on les ornemente avec des feuilles d’argent avec des motifs dessus qui pendent, et des pierres précieuses aussi. J’te jure ça va être chouette !
À la fin de cette discussion, il commençait à ce faire tard et même si j’étais plus ou moins en vacances j’aimerai faire quelque chose de ma journée. Cela dit, je me demandais ce qu’elle voulait faire de sa journée et si on pouvait la passer ensemble, histoire d’apprendre à se connaître, voir si cette affinité qu’on commençait à ressentir l’une pour l’autre pouvait devenir une vraie amitié.
—Que comptes-tu faire de ta journée, à présent ? Je ne te jette pas dehors, mais il commence à se faire tard, alors si tu veux on peut passer la journée ensemble, mais j’aimerais faire des choses de ma journée donc tu peux m’accompagner si tu veux mais saches-le.
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Bon ... je me fais pousser vers la sortie, je le sens bien ! Non sans avoir sur un bout de carnet au moins une dizaine de choses à faire. La fin de mon examen d'Aeromancie fait que je vais avoir dans les jours qui viennent beaucoup plus de temps libre que je n'en ai eu au cours des dernières semaines. Mes horaires de cour vont considérablement s'alléger avant que ne démarrent les choses sérieuses : l'apprentissage de la métallomancie avancée auprès de maître Gédéon.
Je ne suis pas le genre de fille à rester inactive, même lorsque le volume de ses horaires baisse. Je me serai mise en quête d'une activité ou d'une autre. Et il se trouve que , miracle de la vie, il faut qu'un projet incongru et génial vienne de me tomber dans les bras.
- T'en fais pas t'en fais pas, j'ai des tas de choses à faire ! Je vais aller contacter les fournisseurs de grain, les étudiants responsables du laboratoire d'alchimie, je vais faire quelques recherches dans la bibliothèque.
Avec la passion des Mélornois pour accumuler toutes les connaissances imaginables et les conserver "au cas où", je "sais" qu'il existe des ouvrages traitant de techniques de brassage avancées, écrites dans la langue de mes ancêtres nains. Je serre la main de ma nouvelle associée, la saluant avec chaleur.
- Je suis très heureuse d'avoir fait ta connaissance, Marceline Corne de bouc ! On va faire de grandes choses toutes les deux, je le sens ! Je reviens te voir ... disons ... ce soir ? Quoique, non, demain matin peut-être ! Il faudra au moins une journée pour que tu te remettes de la fête d'hier.
Je contemple avec un large sourire la figure défaite de l'alchimiste. Je sais reconnaître la tête de quelqu'un qui va se payer une bonne grosse gueule de bois pour le reste de la journée ! Avec un dernier sourire je quitte les lieux alors que déjà dans ma petite cervelle tournant à cent à l'heure, des dizaines de petits engrenages se mettent en place et calculent comment je vais réussir l'exploit de faire vivre notre
petite "bleuette".
Je ne suis pas le genre de fille à rester inactive, même lorsque le volume de ses horaires baisse. Je me serai mise en quête d'une activité ou d'une autre. Et il se trouve que , miracle de la vie, il faut qu'un projet incongru et génial vienne de me tomber dans les bras.
- T'en fais pas t'en fais pas, j'ai des tas de choses à faire ! Je vais aller contacter les fournisseurs de grain, les étudiants responsables du laboratoire d'alchimie, je vais faire quelques recherches dans la bibliothèque.
Avec la passion des Mélornois pour accumuler toutes les connaissances imaginables et les conserver "au cas où", je "sais" qu'il existe des ouvrages traitant de techniques de brassage avancées, écrites dans la langue de mes ancêtres nains. Je serre la main de ma nouvelle associée, la saluant avec chaleur.
- Je suis très heureuse d'avoir fait ta connaissance, Marceline Corne de bouc ! On va faire de grandes choses toutes les deux, je le sens ! Je reviens te voir ... disons ... ce soir ? Quoique, non, demain matin peut-être ! Il faudra au moins une journée pour que tu te remettes de la fête d'hier.
Je contemple avec un large sourire la figure défaite de l'alchimiste. Je sais reconnaître la tête de quelqu'un qui va se payer une bonne grosse gueule de bois pour le reste de la journée ! Avec un dernier sourire je quitte les lieux alors que déjà dans ma petite cervelle tournant à cent à l'heure, des dizaines de petits engrenages se mettent en place et calculent comment je vais réussir l'exploit de faire vivre notre
petite "bleuette".
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Ma nouvelle amie choisit de se diriger vers la sortie avec enthousiasme. Elle se chargea elle-même de faire presque toutes les démarches pour préparer notre entreprise et ça me laissai avec pas grand-chose à faire d’autre que de trouver un moyen de colorer et la bière – parce qu’une bleuette qui n’est pas bleue, c’est vraiment pas drôle – et l’urine des buveurs. Mais d’abord, j’allais boire beaucoup d’eau et me remettre au lit.
La naine me gratifie qu’un au-revoir chaleureux et enthousiaste encore une fois, malgré qu’elle m’ai appelée « corne de bouc ». « plus jamais tu m’appelles comme ça », pensais-je sans pour autant trouver le courage de le lui dire.
Les yeux à moitié fermés à cause de la gueule de bois, je la gratifiais d’un demi-sourire qui se voulait sincère mais qui ne devait pas l’être tant que ça.
— d’accord, à demain alors. J’ai hâte d’apprendre à distiller la bière moi aussi.
Et il fallait que je sois honnête, j’avais hâte de faire plus ample connaissance avec elle. Elle partit avec un dernier sourire et je me précipitais presque sur ma réserve d’eau pour boire autant que que je pus pour faire passer la gueule de bois. Il fallait vraiment que j’invente une potion qui permettait de minimiser les effets de la gueule ded bois… je me frappais le front de ma paume : ça devait évidemment déjà exister ! … oui mais j’allais l’inventer quand même. Pourquoi me priver du plaisir de créer une nouvelle potion ? En parlant de ça, il faudrait que je me mette au travail rapidement pour notre nouvelle invention. Pourrais-je désormais m’appeler alcoolomancienne ? L’idée me faisait rire et bien plaisir. Des diplômes d’alcoolomancie devaient bien exister quelque part. Mais je n’allais pas retourner à l’école juste pour obtenir un tel diplôme.
J’essayais de me reconcentrer parce que je m’étais encore perdue dans mes pensées, cette fois brumeuses. J’avais des choses à faire ce jour là ! Mais d’abord, dodo !
La naine me gratifie qu’un au-revoir chaleureux et enthousiaste encore une fois, malgré qu’elle m’ai appelée « corne de bouc ». « plus jamais tu m’appelles comme ça », pensais-je sans pour autant trouver le courage de le lui dire.
Les yeux à moitié fermés à cause de la gueule de bois, je la gratifiais d’un demi-sourire qui se voulait sincère mais qui ne devait pas l’être tant que ça.
— d’accord, à demain alors. J’ai hâte d’apprendre à distiller la bière moi aussi.
Et il fallait que je sois honnête, j’avais hâte de faire plus ample connaissance avec elle. Elle partit avec un dernier sourire et je me précipitais presque sur ma réserve d’eau pour boire autant que que je pus pour faire passer la gueule de bois. Il fallait vraiment que j’invente une potion qui permettait de minimiser les effets de la gueule ded bois… je me frappais le front de ma paume : ça devait évidemment déjà exister ! … oui mais j’allais l’inventer quand même. Pourquoi me priver du plaisir de créer une nouvelle potion ? En parlant de ça, il faudrait que je me mette au travail rapidement pour notre nouvelle invention. Pourrais-je désormais m’appeler alcoolomancienne ? L’idée me faisait rire et bien plaisir. Des diplômes d’alcoolomancie devaient bien exister quelque part. Mais je n’allais pas retourner à l’école juste pour obtenir un tel diplôme.
J’essayais de me reconcentrer parce que je m’étais encore perdue dans mes pensées, cette fois brumeuses. J’avais des choses à faire ce jour là ! Mais d’abord, dodo !
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