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La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
Messages : 522
crédits : 1444
crédits : 1444
Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Elle se retint de glousser à la suite de la réaction de Crocus, qui laissa exploser sa hargne après avoir été libéré. Toute sourire, elle tendit son poing fermé pour taper contre le sien velu, afin de marquer la bonne entente qui s'était installée entre eux depuis le début de cette drôle d'aventure. Qui aurait cru qu'un hybride raton laveur et une Sirène usant de ses jambes, se trouvant tous les deux en montagne, en seraient venus à mener une équipe du tonnerre face à des loqueteux qui se prenaient pour des biquettes... ou presque. Elle croisa son regard par la suite et lui rendit un sourire tout aussi avenant que la lueur qui passa sur ses petits yeux. Nul besoin de mots pour exprimer certains ressentis.
"Un collier de langues, vraiment ? "balança-t-elle après coup, non sans sourire amusée cette fois. ''Ça doit être un casse-croûte intéressant à avoir sur soi si jamais on a faim en cours de route et qu'on a la paresse de s'arrêter pour manger."
Bien entendu, elle ne l'avait pas murmuré, se faisant bien entendre des vieux bipèdes présents. Certains blêmirent à ce qu'ils venaient d'entendre. Après quoi, Takhys et Crocus suivirent le troupeau de vieux loqueteux chévreux. Le Raton-laveur veilla à leurs arrières, jusqu'à arriver au prétendu lieu du Saint Vergeron.
Takhys observa la bâtisse qui se dressait en face d'eux. Cela ressemblait à une église, avec quelque chose de mousseux ou poilues qui la recouvrait. Étaient-ce des peaux de moutons et de chèvres ? En tout cas, ça donnait une apparence à la structure plus ou moins bouclée et blanche... Comme si ces crétins visaient la blancheur immaculée des montagnes...Et les statues représentant des bergers… La jeune femme porta sa main à ses lèvres pour se retenir de rire en apercevant un qui avait les yeux qui louchaient... Et l'odeur de l'encens.... il y avait de l'herbe dedans, mais autre chose...
''Tu crois qu'ils font brûler des crottes de chèvres pour rendre la fumée de leur encens plus épaisses ? murmura-t-elle à Crocus en se penchant vers lui.
Avant de pénétrer dans l'office, malgré la protestation des débiles biqueteux, Takhys s'était tourné vers eux, un index posé sur ses lèvres pulpeuses.
"Chut, vous êtes bruyants... Et soyez gentils, demeurez ici, je vous prie, ou alors je vous offrirai une bonne boule d'eau à chacun d'entre vous"
Et voilà, ces barbus de fausses chèvres lunaires resteront dehors. À l'intérieur, assis sur un autel à la posture fière, voir arrogante aux yeux de l'Aquarienne, un genre d'humanoïdes velue et des cornes s'enroulant derrière son crâne. En l'observant plus intensément, Takhys n'eut pas de doute sur sa nature : Cet individu était un hybride. Et déjà, de sa voix forte et autoritaire, il s'adressa aux deux intrus. Après l'intervention verbale de Crocus, le "prêtre" s'éleva dans les airs. Ah tiens, encore de la magie, mais d'une autre nature.
"Pas si divine que cela votre pouvoir... et vous pensez nous impressionner ? " dit-elle en gloussant, malgré les dizaines de fromages qui s'étaient élevées des étales d'affinage. S'il savait...
Elle acquiesça en direction de Crocus, avant que ce dernier ne parte à une vitesse ahurissante. Au ton de sa voix, oui, il avait eu une idée et une sacrée bonne en plus. Toute sourire, elle défia du regard l'hybride chèvre, ou bouquetin ou... oh et puis, elle s'en fichait. Elle comprit l'idée de son ami quand elle le vit revenir avec une charrette. Bravo Crocus, pensa-t-elle !
''Allez, montre-moi donc ta magie divine. Fais voir comment tu lances les fromages"
Ainsi, avec grâce et élégance, la Sirène esquiva le moindre objet fromager qui lui était envoyé. Souple sur ses deux jambes, elle donnait l'impression d'esquiver une agile danse, comme si elle mimait une invocation, pour contrer l'envoi des produits laitiers à sa tronche. Mais dommage pour l'envoyeur, sa cible se mouvait pour tout esquiver. Takhys riait d'amusement et de moquerie, ce qui énerva plus encore son adversaire.
En virevoltant tout en finesse, elle eut le temps de voir leur moyen de transport fromager plein. Bien, fit-elle en souriant, fini de jouer ! Elle appela l'eau à elle à nouveau et la forma en une boule, pour la jeter puissance contre la chèvre volante. Quoi d'autres, puisqu'il volait ? Il tient bon une fois, elle recommença plus puissamment. La seconde fut la bonne et il tomba mollement sur le sol de son lieu de culte.
''J'arrive Crocus, un instant"
Elle s'approcha de l'homme-chèvre qui reprenait à peine conscience et qui se prépara à prendre la parole qu'il reçut un coup de pied en bon et du forme dans sa bouche.
''Chut… Tu as perdu, mon cher. Alors fais silence où la prochaine boule d'eau sera de la glace.... Moi aussi, je pratique la magie divine, mais celle de l'eau..."
"Hérésie ! A cause de toi, tu compromets notre Saint Vergeron. Tu m'as souillé de ta sale eau. Des semaines de prières et de labeurs perdus ! "
"Tu n'en fais pas un peu trop là ? Dis-moi, ton fromage, comment procèdes-tu ? Car je n'ai pas vu de VRAIS moutons dans les parages. Sauf tes ouailles… "
"Mes ouailles sont mon troupeau, la source même de notre glorieux Saint Vergeron. Qu'il te maudisse, toi, ton sbire poilu et ton eau ! ses yeux s'écarquillèrent quand il aperçut la Sirène toute sourire avec plusieurs boules d'eau flottantes au-dessus de sa tête. "Mes ouailles et moi-même prions à chaque nouvelle pleine lune, rendant gloire au Saint Vergeron. Dans ma paume bénie se colle le fruit généreusement offert par la lune, le temps et le Saint Vergeron. De cette manne brute, je la malaxe de mes doigts sacrés pour être le seul dépositaire d'un long processus de savourification ! A chacun de mes prieurs, je chante et loue leurs ferveurs. Puis ensemble, nous donnons corps à ce qui deviendra notre précieux ambroisie. Et je porte l'affinage final, en apportant ma propre moelleosité sanctifiée ..... et toi, de ta sale eau, tu m'as rendu impur !
''Attends... attends.... tu veux dire qu'à chaque pleine lune... toi et tes copains, vous vous réunissez pour.... que tu passes ta main sous leurs loques au niveau de .... pour faire du fromage ? Mais c'est complètement ..."Elle explosa de rire, à en pleurer. Elle en avait les larmes aux yeux. "Du frometon d'appendice masculin, AHAHAHAHAHAH ! "
Maintenant, elle savait d'où venait l'affaire des chèvres volantes lunaires, avec ce.... fromager demi-ovin volant et de leurs fromages fabuleux.
"Un collier de langues, vraiment ? "balança-t-elle après coup, non sans sourire amusée cette fois. ''Ça doit être un casse-croûte intéressant à avoir sur soi si jamais on a faim en cours de route et qu'on a la paresse de s'arrêter pour manger."
Bien entendu, elle ne l'avait pas murmuré, se faisant bien entendre des vieux bipèdes présents. Certains blêmirent à ce qu'ils venaient d'entendre. Après quoi, Takhys et Crocus suivirent le troupeau de vieux loqueteux chévreux. Le Raton-laveur veilla à leurs arrières, jusqu'à arriver au prétendu lieu du Saint Vergeron.
Takhys observa la bâtisse qui se dressait en face d'eux. Cela ressemblait à une église, avec quelque chose de mousseux ou poilues qui la recouvrait. Étaient-ce des peaux de moutons et de chèvres ? En tout cas, ça donnait une apparence à la structure plus ou moins bouclée et blanche... Comme si ces crétins visaient la blancheur immaculée des montagnes...Et les statues représentant des bergers… La jeune femme porta sa main à ses lèvres pour se retenir de rire en apercevant un qui avait les yeux qui louchaient... Et l'odeur de l'encens.... il y avait de l'herbe dedans, mais autre chose...
''Tu crois qu'ils font brûler des crottes de chèvres pour rendre la fumée de leur encens plus épaisses ? murmura-t-elle à Crocus en se penchant vers lui.
Avant de pénétrer dans l'office, malgré la protestation des débiles biqueteux, Takhys s'était tourné vers eux, un index posé sur ses lèvres pulpeuses.
"Chut, vous êtes bruyants... Et soyez gentils, demeurez ici, je vous prie, ou alors je vous offrirai une bonne boule d'eau à chacun d'entre vous"
Et voilà, ces barbus de fausses chèvres lunaires resteront dehors. À l'intérieur, assis sur un autel à la posture fière, voir arrogante aux yeux de l'Aquarienne, un genre d'humanoïdes velue et des cornes s'enroulant derrière son crâne. En l'observant plus intensément, Takhys n'eut pas de doute sur sa nature : Cet individu était un hybride. Et déjà, de sa voix forte et autoritaire, il s'adressa aux deux intrus. Après l'intervention verbale de Crocus, le "prêtre" s'éleva dans les airs. Ah tiens, encore de la magie, mais d'une autre nature.
"Pas si divine que cela votre pouvoir... et vous pensez nous impressionner ? " dit-elle en gloussant, malgré les dizaines de fromages qui s'étaient élevées des étales d'affinage. S'il savait...
Elle acquiesça en direction de Crocus, avant que ce dernier ne parte à une vitesse ahurissante. Au ton de sa voix, oui, il avait eu une idée et une sacrée bonne en plus. Toute sourire, elle défia du regard l'hybride chèvre, ou bouquetin ou... oh et puis, elle s'en fichait. Elle comprit l'idée de son ami quand elle le vit revenir avec une charrette. Bravo Crocus, pensa-t-elle !
''Allez, montre-moi donc ta magie divine. Fais voir comment tu lances les fromages"
Ainsi, avec grâce et élégance, la Sirène esquiva le moindre objet fromager qui lui était envoyé. Souple sur ses deux jambes, elle donnait l'impression d'esquiver une agile danse, comme si elle mimait une invocation, pour contrer l'envoi des produits laitiers à sa tronche. Mais dommage pour l'envoyeur, sa cible se mouvait pour tout esquiver. Takhys riait d'amusement et de moquerie, ce qui énerva plus encore son adversaire.
En virevoltant tout en finesse, elle eut le temps de voir leur moyen de transport fromager plein. Bien, fit-elle en souriant, fini de jouer ! Elle appela l'eau à elle à nouveau et la forma en une boule, pour la jeter puissance contre la chèvre volante. Quoi d'autres, puisqu'il volait ? Il tient bon une fois, elle recommença plus puissamment. La seconde fut la bonne et il tomba mollement sur le sol de son lieu de culte.
''J'arrive Crocus, un instant"
Elle s'approcha de l'homme-chèvre qui reprenait à peine conscience et qui se prépara à prendre la parole qu'il reçut un coup de pied en bon et du forme dans sa bouche.
''Chut… Tu as perdu, mon cher. Alors fais silence où la prochaine boule d'eau sera de la glace.... Moi aussi, je pratique la magie divine, mais celle de l'eau..."
"Hérésie ! A cause de toi, tu compromets notre Saint Vergeron. Tu m'as souillé de ta sale eau. Des semaines de prières et de labeurs perdus ! "
"Tu n'en fais pas un peu trop là ? Dis-moi, ton fromage, comment procèdes-tu ? Car je n'ai pas vu de VRAIS moutons dans les parages. Sauf tes ouailles… "
"Mes ouailles sont mon troupeau, la source même de notre glorieux Saint Vergeron. Qu'il te maudisse, toi, ton sbire poilu et ton eau ! ses yeux s'écarquillèrent quand il aperçut la Sirène toute sourire avec plusieurs boules d'eau flottantes au-dessus de sa tête. "Mes ouailles et moi-même prions à chaque nouvelle pleine lune, rendant gloire au Saint Vergeron. Dans ma paume bénie se colle le fruit généreusement offert par la lune, le temps et le Saint Vergeron. De cette manne brute, je la malaxe de mes doigts sacrés pour être le seul dépositaire d'un long processus de savourification ! A chacun de mes prieurs, je chante et loue leurs ferveurs. Puis ensemble, nous donnons corps à ce qui deviendra notre précieux ambroisie. Et je porte l'affinage final, en apportant ma propre moelleosité sanctifiée ..... et toi, de ta sale eau, tu m'as rendu impur !
''Attends... attends.... tu veux dire qu'à chaque pleine lune... toi et tes copains, vous vous réunissez pour.... que tu passes ta main sous leurs loques au niveau de .... pour faire du fromage ? Mais c'est complètement ..."Elle explosa de rire, à en pleurer. Elle en avait les larmes aux yeux. "Du frometon d'appendice masculin, AHAHAHAHAHAH ! "
Maintenant, elle savait d'où venait l'affaire des chèvres volantes lunaires, avec ce.... fromager demi-ovin volant et de leurs fromages fabuleux.
Invité
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Aussi rapide qu’une calèche lancée à pleine allure, Crocus maniait la brouette avec une précision surprenante, récupérant les fromages que le prêtre envoyait pour les faire reculer. De temps à autre il prêtait une oreille à ce qui passait du côté de Takhys, s’assurant qu’elle ne souffrait d’aucun mal car après tout, elle avait été une partenaire particulièrement efficace dans cette recherche. Et si le raton-laveur préférait enfouir ses sentiments au fond de lui, il ne pouvait cependant nier une certaine affection envers la sirène qui forçait le respect dans son entourage. Parfois il lui arrivait de penser à leur première rencontre, à ses pas hésitants dans sa taverne, lui qui était si jeune et si perdu. Aujourd’hui il n’était plus jeune, c’était déjà ça de pris. Il ne se retourna pas plus que nécessaire, refusant de croiser le regard de l’autre hybride qui lui donnait très franchement des envies de vomir assez violentes. Crocus détestait ses congénères bien plus que de raison, ces choses ignobles nées de la folie des hommes. Certains étaient assez tarés pour qualifier leurs unions d’amour, comme si un animal incapable de résister pouvait bien être consentant à ce genre d’actes. Un jour il en entendrait un clamer que sa capacité à parler à la faune lui avait permis d’obtenir un consentement. Ce jour-là, cette personne finirait au cimetière.
Une fois la brouette entièrement remplie, au point que le raton-laveur eut quelques difficultés à la soulever, il ne put s’empêcher de sourire, dévoilant ses dents pointues. Il allait devenir riche, il en était persuadé, ici était son jackpot, sa chance parmi des millions. Après tant d’années de galère, tout ceci prenait fin. L’air guilleret, l’hybride se retourna vers sa camarade d’infortune, l’observant batailler avec la chèvre volante, passant ses bras derrière sa tête dans une posture de détente alors qu’il s’affalait contre les fromages telle une pile ruisselante de pièces d’or. Un air satisfait sur le visage, il attendit que Takhys termine ce qu’elle avait entrepris, fermant les yeux alors que ses oreilles captaient le moindre mot échangé entre eux. Des plaintes, des gémissements, l’hybride ne faisait que geindre face à la destruction de l’entreprise de toute une vie. Crocus était bien incapable de comprendre la peine qui assaillait son congénère et pour être honnête, ça le faisait plus rire qu’autre chose de constater qu’une de ses petites manigances avait pu mettre à mal une immondice pareille. Et si la sirène aurait pu en finir ici et maintenant, elle décida de s’arrêter pour questionner leur prisonnier. La malheureuse ignorait encore ce qu’elle venait de déclencher, car à l’instant où le raton-laveur entendit l’origine des fromages sur lequel il s’était couché… « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH ! MAIS C’EST DEGUEULASSE ! PUTAIN DE MERDE MAIS VOUS POUVEZ PAS VOUS TENIR ET ARRETER DE FAIRE DES CONNERIES CINQ MINUTES ?! ».
Il se releva d’un bond, les poings serrés, avançant tout droit vers le prêtre auquel il donna un bon coup de patte dans les cotes, lui arrachant un hurlement de douleur. « Vous êtes fous ! Complètement fous ! Le Saint-Vergeron vous poursuivra et vous tuera pour vos affronts, soyez en sûrs ! ». Crocus appuya sur sa patte, toujours logée sur le coude de son adversaire qu’il sentit craquer. Dans ses yeux ne résidait plus qu’une haine viscérale, qu’une envie de violence qui lui chatouillait les doigts. « Tu n’as pas de dieu, sale con ! Parce que si les dieux existaient, nous, on existerait pas ! On s’ferait buter rien que pour être né, et tu sais quoi ? ». Son visage se tordit dans une grimace de colère. « BAH C’EST TOUT CE QU’ON MERITE ! Vas chier toi et toute ton organisation de dégénérés, ton fromage fait avec le cul. Tu me files la gerbe. ». Il se pencha en avant pour récupérer la clef qui pendait à sa poche avant de lui asséner un coup au visage manquant de l’assommer. Se tournant vers la sirène, le regard noirci par le dégoût, il l’invita à le suivre silencieusement tandis qu’il se dirigeait vers les grandes portes juste devant la brouette. Une fois à l’extérieur, il les ferma bruyamment et poussa un long soupir d’exaspération. Evitant soigneusement de croiser le regard de Takhys, il tendit la patte vers la végétation qui entourait le monastère et y mit soigneusement le feu. Devant ce monde qui brûlait, Crocus explosait de rage, poussant un hurlement qui résonna dans les montagnes. Puis à bout de force, il se laissa tomber contre la sirène. « Tu peux avoir ma part si tu veux. J’en veux plus, de ce truc. Putain j’aurais jamais pu imaginer qu’on puisse être aussi cinglé. Ca m’apprendra à courir après la gloire. ». Il se mit à rire doucement, sans aucun remord pour l'hybride qui mourrait par les flammes, par ses mains. « Un petit verre, quand on sera rentrés à Courage ? J’ai bien besoin d’oublier toute cette merde. ».
Une fois la brouette entièrement remplie, au point que le raton-laveur eut quelques difficultés à la soulever, il ne put s’empêcher de sourire, dévoilant ses dents pointues. Il allait devenir riche, il en était persuadé, ici était son jackpot, sa chance parmi des millions. Après tant d’années de galère, tout ceci prenait fin. L’air guilleret, l’hybride se retourna vers sa camarade d’infortune, l’observant batailler avec la chèvre volante, passant ses bras derrière sa tête dans une posture de détente alors qu’il s’affalait contre les fromages telle une pile ruisselante de pièces d’or. Un air satisfait sur le visage, il attendit que Takhys termine ce qu’elle avait entrepris, fermant les yeux alors que ses oreilles captaient le moindre mot échangé entre eux. Des plaintes, des gémissements, l’hybride ne faisait que geindre face à la destruction de l’entreprise de toute une vie. Crocus était bien incapable de comprendre la peine qui assaillait son congénère et pour être honnête, ça le faisait plus rire qu’autre chose de constater qu’une de ses petites manigances avait pu mettre à mal une immondice pareille. Et si la sirène aurait pu en finir ici et maintenant, elle décida de s’arrêter pour questionner leur prisonnier. La malheureuse ignorait encore ce qu’elle venait de déclencher, car à l’instant où le raton-laveur entendit l’origine des fromages sur lequel il s’était couché… « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH ! MAIS C’EST DEGUEULASSE ! PUTAIN DE MERDE MAIS VOUS POUVEZ PAS VOUS TENIR ET ARRETER DE FAIRE DES CONNERIES CINQ MINUTES ?! ».
Il se releva d’un bond, les poings serrés, avançant tout droit vers le prêtre auquel il donna un bon coup de patte dans les cotes, lui arrachant un hurlement de douleur. « Vous êtes fous ! Complètement fous ! Le Saint-Vergeron vous poursuivra et vous tuera pour vos affronts, soyez en sûrs ! ». Crocus appuya sur sa patte, toujours logée sur le coude de son adversaire qu’il sentit craquer. Dans ses yeux ne résidait plus qu’une haine viscérale, qu’une envie de violence qui lui chatouillait les doigts. « Tu n’as pas de dieu, sale con ! Parce que si les dieux existaient, nous, on existerait pas ! On s’ferait buter rien que pour être né, et tu sais quoi ? ». Son visage se tordit dans une grimace de colère. « BAH C’EST TOUT CE QU’ON MERITE ! Vas chier toi et toute ton organisation de dégénérés, ton fromage fait avec le cul. Tu me files la gerbe. ». Il se pencha en avant pour récupérer la clef qui pendait à sa poche avant de lui asséner un coup au visage manquant de l’assommer. Se tournant vers la sirène, le regard noirci par le dégoût, il l’invita à le suivre silencieusement tandis qu’il se dirigeait vers les grandes portes juste devant la brouette. Une fois à l’extérieur, il les ferma bruyamment et poussa un long soupir d’exaspération. Evitant soigneusement de croiser le regard de Takhys, il tendit la patte vers la végétation qui entourait le monastère et y mit soigneusement le feu. Devant ce monde qui brûlait, Crocus explosait de rage, poussant un hurlement qui résonna dans les montagnes. Puis à bout de force, il se laissa tomber contre la sirène. « Tu peux avoir ma part si tu veux. J’en veux plus, de ce truc. Putain j’aurais jamais pu imaginer qu’on puisse être aussi cinglé. Ca m’apprendra à courir après la gloire. ». Il se mit à rire doucement, sans aucun remord pour l'hybride qui mourrait par les flammes, par ses mains. « Un petit verre, quand on sera rentrés à Courage ? J’ai bien besoin d’oublier toute cette merde. ».
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
Messages : 522
crédits : 1444
crédits : 1444
Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
La Sirène fut fascinée comme amusée en apprenant comment le Saint Vergeron était fabriqué. Sillonnant le monde de la surface et de la terre ferme depuis bien des années, elle savait qu'on pouvait faire bon nombre de produits comestibles avec des parties insoupçonnées chez bien des créatures vivantes. Mais là, c'était tellement inimaginable de songer qu'on pouvait obtenir du "fromage" avec pareille substance. L'imagination des bipèdes n'aurait de cesse de la surprendre. Bon, ce n'était pas pour autant qu'elle y goûterait par simple curiosité gustative. Déjà, le fromage de chèvre, même frais, gardant une force en bouche, non sans rappeler l'odeur de l'étable qui devenait saveur sur les papilles gustatives. Et puis, même, fabriquer un bon fromage était tout un art, avant d'être affiné dans de bonnes conditions, avec du lait d'animaux sains et gourmands. Là, c'était produit avec de vieux boucs, qui vénéraient un crétin d'hybride qui avait été pris de folie des grandeurs. Encore, il aurait été une chèvre, une femelle, une fille chèvre quoi, cela aurait pu mieux passer, mais non… Takhys aimait bien les petits défis, mais il ne fallait pas pousser la Sirène dans de l'eau trop salée...
Elle se retint de glousser plus fortement en entendant le dégoût fortement exprimé de Crocus. Pourtant, une main portée devant sa bouche, comme pour essayer de garder ses lèvres scellées, pour ne pas éclater de rire comme jamais, elle savoura la réaction énervée de son ami poilu. Il avait quelque peu raison de s'en prendre au chef du culte du Saint Vergeron. Ils avaient perdu un peu leur temps, pensant repartir avec un véritable trésor culinaire pour le revendre à prix d'or.
Après avoir gratifié toute sa frustration en un coup de tête dans les gencives du peu prêtre cornu, Crocus saisit la clé, fit signe à la Sirène de le suivre, ce qu'elle fit sans rouspéter, se contentant de jeter un dernier regard moqueur à l'hybride en train de gémir de douleur.
Une fois à l'extérieur, la sirénienne vint se placer derrière le raton laveur, une fois qu'il eut claqué la porte, après bien les avoir claquées. Cherchait-il à faire péter les oreilles de leur fourvoyeur de fromage ? La suite, par contre, elle ne l'avait pas vraiment prévu. Elle se pinça les lèvres quand le feu prit dans la végétation qui composait le lieu de la vénération du fromage séminal. Un bref instant, elle fut prise de tentation à appeler l'eau pour éteindre le début de cet incendie vengeur. À la réaction hurlante et frustrée de Crocus de la vérité sur le légendaire fromage lunaires et de ses chèvres volantes, la Sirène eut alors une autre pensée : La légende du fromage si fantastique devait demeurer ce qu'il était : un racontar mythologique. Qui sait comment les adeptes humains qui se travestissaient en cornues bêlantes, qui avaient décampé sans demander leurs restes d'ailleurs, narreront la perte de leur chef fromager spirituel.
Le feu prit rapidement. À l'intérieur, on entendait l'unique prêcheur du Saint Vergeron hurler. Takhys ne ressentit aucune compassion pour lui. La vie était cruelle, et ne laissait guère de place pour les faibles… Bon, elle n'allait pas épiloguer sur lui. Elle regarda la brouette... D'un coup de jet de glace, elle la projeta contre la porte fermée, maculant de morceaux gluants blanchâtres ses épais pans. La chaleur de l'incendie croissante entama le peu de fermeté de la matière, qui commençait à "couler". La blonde regardait le côté peu ragoûtant de ce pseudo-aliment qui ne valait même pas une bonne crème... une crème tournée même.
Quand Crocus s'appuya contre elle, elle ne manqua pas de sourire pour l'idée de se prendre un verre ensemble.
"C'est moi qui offre"dit-elle dans un léger rire. "Regarde-moi ce gaspillage. Cet imbécile corné aurait mieux affiné sa production, on aurait pu prévoir un repas des plus fastes avec le fromage lunaire en raclette, tartiné sur du bon pain et du gros sel… d'accord, j'arrête."Termina-t-elle en croisant le regard des plus refroidissant du raton-laveur. On n'aura pas gloire et richesse, mais on aura fait une aventure des plus mémorables, non ? Allez, rentrons, avant que les autres chercheurs de fausses légendes ne se ramènent et ne constatent le carnage. "
Au moins pourra-t-elle narrer que l'extraordinaire fromage empli de miracle et de magie n'était qu'une vaste blague de fond de caleçon.
Elle se retint de glousser plus fortement en entendant le dégoût fortement exprimé de Crocus. Pourtant, une main portée devant sa bouche, comme pour essayer de garder ses lèvres scellées, pour ne pas éclater de rire comme jamais, elle savoura la réaction énervée de son ami poilu. Il avait quelque peu raison de s'en prendre au chef du culte du Saint Vergeron. Ils avaient perdu un peu leur temps, pensant repartir avec un véritable trésor culinaire pour le revendre à prix d'or.
Après avoir gratifié toute sa frustration en un coup de tête dans les gencives du peu prêtre cornu, Crocus saisit la clé, fit signe à la Sirène de le suivre, ce qu'elle fit sans rouspéter, se contentant de jeter un dernier regard moqueur à l'hybride en train de gémir de douleur.
Une fois à l'extérieur, la sirénienne vint se placer derrière le raton laveur, une fois qu'il eut claqué la porte, après bien les avoir claquées. Cherchait-il à faire péter les oreilles de leur fourvoyeur de fromage ? La suite, par contre, elle ne l'avait pas vraiment prévu. Elle se pinça les lèvres quand le feu prit dans la végétation qui composait le lieu de la vénération du fromage séminal. Un bref instant, elle fut prise de tentation à appeler l'eau pour éteindre le début de cet incendie vengeur. À la réaction hurlante et frustrée de Crocus de la vérité sur le légendaire fromage lunaires et de ses chèvres volantes, la Sirène eut alors une autre pensée : La légende du fromage si fantastique devait demeurer ce qu'il était : un racontar mythologique. Qui sait comment les adeptes humains qui se travestissaient en cornues bêlantes, qui avaient décampé sans demander leurs restes d'ailleurs, narreront la perte de leur chef fromager spirituel.
Le feu prit rapidement. À l'intérieur, on entendait l'unique prêcheur du Saint Vergeron hurler. Takhys ne ressentit aucune compassion pour lui. La vie était cruelle, et ne laissait guère de place pour les faibles… Bon, elle n'allait pas épiloguer sur lui. Elle regarda la brouette... D'un coup de jet de glace, elle la projeta contre la porte fermée, maculant de morceaux gluants blanchâtres ses épais pans. La chaleur de l'incendie croissante entama le peu de fermeté de la matière, qui commençait à "couler". La blonde regardait le côté peu ragoûtant de ce pseudo-aliment qui ne valait même pas une bonne crème... une crème tournée même.
Quand Crocus s'appuya contre elle, elle ne manqua pas de sourire pour l'idée de se prendre un verre ensemble.
"C'est moi qui offre"dit-elle dans un léger rire. "Regarde-moi ce gaspillage. Cet imbécile corné aurait mieux affiné sa production, on aurait pu prévoir un repas des plus fastes avec le fromage lunaire en raclette, tartiné sur du bon pain et du gros sel… d'accord, j'arrête."Termina-t-elle en croisant le regard des plus refroidissant du raton-laveur. On n'aura pas gloire et richesse, mais on aura fait une aventure des plus mémorables, non ? Allez, rentrons, avant que les autres chercheurs de fausses légendes ne se ramènent et ne constatent le carnage. "
Au moins pourra-t-elle narrer que l'extraordinaire fromage empli de miracle et de magie n'était qu'une vaste blague de fond de caleçon.
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