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Boire jusqu'à oublier le Passé
Pourquoi un individu boit ?
Il s’agit souvent par plaisir personnel, en compagnie souvent de compagnons et d'amis. Il faut parfois profiter de la vie, de ce qu’elle offre. L’alcool faisait partie d’une de ces créations des Mortels qui se devaient d’être consommées pour le plaisir, pour apporter un brin de festivité par son pouvoir de brouiller l’esprit, d'exacerber les sentiments tout en atténuant les sens.
Cependant, certains ont décidé d’utiliser cette invention pour fuir des événements, fuir la réalité. Certains disent alors que l’alcool est seulement un poison créé par ceux qui se dressent au-dessus de nous pour plonger les Mortels dans le déni, dans l’inaction. Un placebo surpuissant, plus virulent qu’une maladie, touchant l’intégralité du Sekai. Peut-être est-ce là une invention du Titan Puantrus en réalité ? Dans le domaine de la maladie, celui-ci représentait l’excellence. Celui-ci est capable de créer une maladie capable de détruire le corps comme l’esprit, et ce dans une lente agonie ou bien dans un songe de plaisir illusoire.
Regardez ce noble avec sa tenue de nobliau.
Il est assis sur une taverne qui n’est pas de son rang, à ingurgiter une quantité de vin - Puantrus est capable de varier les plaisirs - non négligeable pour oublier le temps pluvieux et ses gouttes d’eau incessantes frappant le sol comme le plafond de la taverne, sa journée plus que misérable. Seul, il s’agissait d’une âme qui faisait peine à voir. Malgré ses couleurs vives à l’opposée de ma tenue terne similaire à celle d’une paysanne pour se fondre dans la masse, l’esprit de cet homme était à l’image de ma tenue : las. Cela en était pathétique, tant que cela devenait dégoûtant. Mais je me sais un tant soit peu pragmatique. C’était là peut-être une occasion de pouvoir m’immiscer un peu plus dans cette région.
J’avais pour habitude de côtoyer divers lieux comme les tavernes pour entrer dans quelques esprits, faire des rencontres tantôt souvent fortuites et vaines, parfois utiles et rarement prolifiques. Un riche bourgeois voir un noble sans sa garde courait rarement dans les rues. Alors doucement, j’entre dans cette taverne - “Le Chat Ivre” s’appelait-elle - et je m’approche doucement du comptoir et de cet inconnu, puis je m'assieds à l’une des places qui se situait à côté de celui-ci. J’ôte la capuche trempée - comme le reste de mes habits - pour laisser ma crinière d’argent et de soie se libérer dans cet air putride.
Je ne fais rien au début si ce n’est imposé ma présence. Je demande au gobelin farouche et proche de son argent de servir un verre de vin bon marché, le moins cher qu’il possède. Peu importe le goût. Je n’étais pas spécialement désireuse de ce met, mes papilles n'étant pas aussi prononcé que par le passé pouvant alors se permettre de subir l’ingeste goût de l’alcool. Ce verre restait avant tout un prétexte pour rester dans ces lieux.
Puis finalement, un œil se porte sur l’individu à sa gauche, l’homme haut en couleur. Mon faciès se tord légèrement de peine - une forme de pitié - trouvant une certaine facilité à ressentir l’émotion négative qui perturbe son esprit et d’adapter ma pâle figure en fonction de la situation.
– Vous m’avez l’air troublé. Un événement tragique s’est produit dans votre vie ?
J’émet finalement mes premiers mots avec une certaine douceur, dans un calme glacial mais qui se cherche comme accueillant, chaleureux. Je me demande ce qu’il peut troubler d'un esprit comme le sien au point de se réfugier dans une taverne aussi misérable que celle-ci.
– Garder ses peines n’est jamais une bonne chose. Si vous avez besoin d’une confidente, je peux me porter titulaire.
Une approche plutôt agressive en y pensant car je passe directement au vif du sujet. Peut-être que je devrais me montrer moins directe. Attendons de voir sa réponse.
CENDRES
Il s’agit souvent par plaisir personnel, en compagnie souvent de compagnons et d'amis. Il faut parfois profiter de la vie, de ce qu’elle offre. L’alcool faisait partie d’une de ces créations des Mortels qui se devaient d’être consommées pour le plaisir, pour apporter un brin de festivité par son pouvoir de brouiller l’esprit, d'exacerber les sentiments tout en atténuant les sens.
Cependant, certains ont décidé d’utiliser cette invention pour fuir des événements, fuir la réalité. Certains disent alors que l’alcool est seulement un poison créé par ceux qui se dressent au-dessus de nous pour plonger les Mortels dans le déni, dans l’inaction. Un placebo surpuissant, plus virulent qu’une maladie, touchant l’intégralité du Sekai. Peut-être est-ce là une invention du Titan Puantrus en réalité ? Dans le domaine de la maladie, celui-ci représentait l’excellence. Celui-ci est capable de créer une maladie capable de détruire le corps comme l’esprit, et ce dans une lente agonie ou bien dans un songe de plaisir illusoire.
Regardez ce noble avec sa tenue de nobliau.
Il est assis sur une taverne qui n’est pas de son rang, à ingurgiter une quantité de vin - Puantrus est capable de varier les plaisirs - non négligeable pour oublier le temps pluvieux et ses gouttes d’eau incessantes frappant le sol comme le plafond de la taverne, sa journée plus que misérable. Seul, il s’agissait d’une âme qui faisait peine à voir. Malgré ses couleurs vives à l’opposée de ma tenue terne similaire à celle d’une paysanne pour se fondre dans la masse, l’esprit de cet homme était à l’image de ma tenue : las. Cela en était pathétique, tant que cela devenait dégoûtant. Mais je me sais un tant soit peu pragmatique. C’était là peut-être une occasion de pouvoir m’immiscer un peu plus dans cette région.
J’avais pour habitude de côtoyer divers lieux comme les tavernes pour entrer dans quelques esprits, faire des rencontres tantôt souvent fortuites et vaines, parfois utiles et rarement prolifiques. Un riche bourgeois voir un noble sans sa garde courait rarement dans les rues. Alors doucement, j’entre dans cette taverne - “Le Chat Ivre” s’appelait-elle - et je m’approche doucement du comptoir et de cet inconnu, puis je m'assieds à l’une des places qui se situait à côté de celui-ci. J’ôte la capuche trempée - comme le reste de mes habits - pour laisser ma crinière d’argent et de soie se libérer dans cet air putride.
Je ne fais rien au début si ce n’est imposé ma présence. Je demande au gobelin farouche et proche de son argent de servir un verre de vin bon marché, le moins cher qu’il possède. Peu importe le goût. Je n’étais pas spécialement désireuse de ce met, mes papilles n'étant pas aussi prononcé que par le passé pouvant alors se permettre de subir l’ingeste goût de l’alcool. Ce verre restait avant tout un prétexte pour rester dans ces lieux.
Puis finalement, un œil se porte sur l’individu à sa gauche, l’homme haut en couleur. Mon faciès se tord légèrement de peine - une forme de pitié - trouvant une certaine facilité à ressentir l’émotion négative qui perturbe son esprit et d’adapter ma pâle figure en fonction de la situation.
– Vous m’avez l’air troublé. Un événement tragique s’est produit dans votre vie ?
J’émet finalement mes premiers mots avec une certaine douceur, dans un calme glacial mais qui se cherche comme accueillant, chaleureux. Je me demande ce qu’il peut troubler d'un esprit comme le sien au point de se réfugier dans une taverne aussi misérable que celle-ci.
– Garder ses peines n’est jamais une bonne chose. Si vous avez besoin d’une confidente, je peux me porter titulaire.
Une approche plutôt agressive en y pensant car je passe directement au vif du sujet. Peut-être que je devrais me montrer moins directe. Attendons de voir sa réponse.
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Boire jusqu'à oublier le Passé
Pendant un instant, j’avais pensé que ma première approche aurait été une source de problème pour ma personne. Les nobles n’aiment pas spécialement se mélanger avec la plèbe et puisque j’incarne celle-ci, bien que je fus confiante, la possibilité de me faire rejeter était une probabilité dont il aurait fallu que je m’acquitte. Fort heureusement, mon visage semble plaire à l’individu. Cela facilitera déjà le dialogue. Néanmoins au vu de sa réaction, moi-même je fus surprise. De là à ce qu’il se lève de son tabouret et me fixe comme ça me fait poser des questions sur ma couverture. Je me devais d’être un tant soit peu convaincante en tant que paysanne. Si mon apparence se fait trop extravagante, je devrai l’accorder. Mais pour le moment, je devais m’adapter.
— Merci bien.
La politesse le veut, surtout envers quelqu’un de hiérarchiquement supérieure dans cette société empirique. Humble, j’accepte d’un hochement légerde la tête le verre de ce Reikois avec un fin sourire en retour à cet acte de charité qui me permet d’éviter finalement d’adresser une parole à cet hideux personnage vert et de garder ma besace au chaud avec ses pièces de bronzes.
« Je vous apporte ça kehehehe ! »
Une drôle de mimique et de réponse mais passons. J’ai un verre, et maintenant l’humain me remplit au trois quart pleins mon verre, à croire qu’il voulait me rendre ivre comme un porc. Mais je passe outre, l’alcool n’est plus dévastateur pour ma personne, je l’accepte volontiers et le bois doucement. Mes fines lèvres d’un froid marquant se posent contre le verre pour y goûter le contenu. Évidemment, je ressens à peine le goût. Cela est d’une fadeur qui me fait légèrement froncer. Cela en était désolant, mais j’ai accepté cette condition depuis. L’homme aux allures de nobles semblait quant à lui se délecter de ce vin. Je n’allais pas l’empêcher de boire l’entièreté de la carafe.
Puis, sous l’influence de l’alcool, il me raconte la raison de ses tourmentes. Ainsi, ce sont des fiançailles ayant malheureusement finies par une rupture avant le mariage qui est la cause de cette détresse. Avec un caractère aussi pessimiste pour si peu, cette femme a certainement fait le bon choix de rompre. Par la suite, il s’attarde sur ma personne, me pose des questions personnelles avec un lot de compliment. Je suis légèrement flattée, mon égo satisfait sur l’instant, mais j’évite de trop le montrer. Mon regard d’un bleu glaçant se fige vers le comptoir, fait mine d’avoir un air un tantinet désolé.
— Oh… Je vois. Il faut avancer, faire un pas à l’avant.
Une réponse brève, puis quant à ses questions et remarques, je répond sommairement, un peu évasive.
— Je n’ai pas besoin de m’inquiéter de cela…
Une réponse vague donc, qui pouvait laisser entendre bien des choses. Une pointe de nostalgie et de chagrin devrait le laisser comprendre le sous-entendu. Je bois nouvelle gorgé de mon verre, seulement à moitié vide désormais.
— Je suis certaine que d’autres occasions se présenteront.
Mais pour ça, il faudrait arrêter d’être un faible mentalement. Sinon, elles seront toutes infidèles.
CENDRES
— Merci bien.
La politesse le veut, surtout envers quelqu’un de hiérarchiquement supérieure dans cette société empirique. Humble, j’accepte d’un hochement légerde la tête le verre de ce Reikois avec un fin sourire en retour à cet acte de charité qui me permet d’éviter finalement d’adresser une parole à cet hideux personnage vert et de garder ma besace au chaud avec ses pièces de bronzes.
« Je vous apporte ça kehehehe ! »
Une drôle de mimique et de réponse mais passons. J’ai un verre, et maintenant l’humain me remplit au trois quart pleins mon verre, à croire qu’il voulait me rendre ivre comme un porc. Mais je passe outre, l’alcool n’est plus dévastateur pour ma personne, je l’accepte volontiers et le bois doucement. Mes fines lèvres d’un froid marquant se posent contre le verre pour y goûter le contenu. Évidemment, je ressens à peine le goût. Cela est d’une fadeur qui me fait légèrement froncer. Cela en était désolant, mais j’ai accepté cette condition depuis. L’homme aux allures de nobles semblait quant à lui se délecter de ce vin. Je n’allais pas l’empêcher de boire l’entièreté de la carafe.
Puis, sous l’influence de l’alcool, il me raconte la raison de ses tourmentes. Ainsi, ce sont des fiançailles ayant malheureusement finies par une rupture avant le mariage qui est la cause de cette détresse. Avec un caractère aussi pessimiste pour si peu, cette femme a certainement fait le bon choix de rompre. Par la suite, il s’attarde sur ma personne, me pose des questions personnelles avec un lot de compliment. Je suis légèrement flattée, mon égo satisfait sur l’instant, mais j’évite de trop le montrer. Mon regard d’un bleu glaçant se fige vers le comptoir, fait mine d’avoir un air un tantinet désolé.
— Oh… Je vois. Il faut avancer, faire un pas à l’avant.
Une réponse brève, puis quant à ses questions et remarques, je répond sommairement, un peu évasive.
— Je n’ai pas besoin de m’inquiéter de cela…
Une réponse vague donc, qui pouvait laisser entendre bien des choses. Une pointe de nostalgie et de chagrin devrait le laisser comprendre le sous-entendu. Je bois nouvelle gorgé de mon verre, seulement à moitié vide désormais.
— Je suis certaine que d’autres occasions se présenteront.
Mais pour ça, il faudrait arrêter d’être un faible mentalement. Sinon, elles seront toutes infidèles.
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Boire jusqu'à oublier le Passé
Quand j’entend sa réponse, je me demande si ce dernier est stupide ou apathique, à moins que mes traits du faciès soient mauvais. Peu importe. Cela me fait doucement sourire, comme prise d’une pitié relative à sa réponse qui me confirme par la même occasion que celui-ci n’est autre qu’un noble. Il n’y a qu’eux pour penser à un mariage arrangé en premier lieu. J’ai manqué de peu à rire légèrement.
– On peut dire ça.
Je ne développe guère plus ce mensonge qui n’a pas de pertinence à ce que l’on s’attarde dessus et me résous à déblatérer sans grande frivoles inutiles cette réponse qui peut paraître évasive. Ce qui m’intéresse était la suite de ses dires. “j’ai un poste que certains qualifieraient d’important dans l’administration du Reike” fut une phrase qui ne manquera pas à mes oreilles. Cette discussion autour de ce couple brisé ne m’intéressait que peu au final, même si j'essayais au mieux à paraître l’être.
– Au vu de vos habits, vous devez être bien posté même. Un jeune seigneur peut-être ?
Tous les nobles se ressemblent, mais certains sont plus “nobles” que d’autres. Je théorise à ce qu’il soit un noble fraîchement anobli au vu de sa proximité avec ma personne - à moins que mon corps l’ait ensorcelé ? - étant autre qu’une plébéienne comme parmi tant d’autres. Mais qui sait, des surprises peuvent vite apparaître.
– Je me demande quel âge me donnez vous.
Sa remarque pique légèrement une certaine curiosité : celle de savoir l’impression que je donne.
Quand l’on veut paraître différente de ce que l’on est réellement, on se doit de s’attarder sur des détails qui peuvent paraître aussi futile à première vue. Aussi, je lui tend mon verre pour lui donner, lui offrant ce qu’il reste de mon verre - toujours à moitié vide - de vin qu’il prend un plaisir à boire malgré sa qualité qui laisse à désirer au point d’appeler ça de la piquette.
– Vous avez raison, je vous laisse le plaisir de finir le mien alors.
J’avais assez de boire ce liquide sans goût pour mes babines. Que je boive de l’eau à ce stade.
– Un vœu ? Vous me posez une question difficile.
Répondis-je en me grattant légèrement de l’index la joue. La question m’intrigue à dire vrai et me plonge momentanément dans une réflexion. Je ne savais pas quoi dire ou plutôt quels mots employés, au risque de m’attirer les foudres si je me montrais un brin trop sincère.
– Eh bien… Disons que j’aimerai voir certaines choses changées. Cette vie est disons… pénible ?
Il ne s’agit pas de la réponse la plus pertinente que j’aurai pu avoir. Je fais simplement un mouvement de poignet directement, souhaitant passer à autres choses.
– Combien de temps comptez-vous rester ici encore ? Vous devez avoir un agenda plutôt complexe.
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Boire jusqu'à oublier le Passé
Les Reys ? Cette famille noble ne me dit rien de spécial. Ma connaissance était pour le moment limitée après tout, ma présence dans ces lieux est encore récente comme ma réincarnation. Je note ce nom quelque part dans un coin de ma tête car cela pourrait m’être peut-être utile à l’avenir. Par ailleurs, je garde en tête aussi que ce dernier avait été par le passé un contrôleur royal, une information qui n’est guère des moindres au vu de ma situation. J’hoche seulement de la tête, satisfaite de savoir tout de même que cela constitue un élément du passé, et hausse légèrement d’un sourcil quant à ce dis grade plus élevé.
– Félicitations dans ce cas là.
Viens je à répondre sobrement alors, ne préférant pour le moment pas insisté sur ce que pourrait être, au risque d’être trop invasive sur ses privilèges. J’attend que l’alcool parle pour lui.
Quand il vint à répondre à ma question, j'ai eu comme un moment d’égarement qui traduit par un léger rire moqueur. Dix-huit ans ? Je ne savais pas si c’était là un vil mensonge pour attiser mes faveurs ou bien un manque vulgaire de notions mais il était loin du compte, que cela soit dans la réalité ou bien dans le physique à mon sens. Un avis biaisé donc auquel je ne pouvais difficilement me fier.
Je laisse mon verre pour plus tard, puis nous venons finalement à ma réponse, qui fait forcément poser des questions. J’aurai préféré qu’il n’insiste pas là-dessus. En plus, il sait choisir les bons mots. Retour alors à un instant de réflexion.
– Hm…J’aimerai bien que certaines choses se passent comme j’imagine. Si certains se plaisent à ce que la vie soit pleine de surprises, de mon côté cela m’embête plus qu’autre chose.
Je préférais souvent qu’une chose aille dans mon sens plutôt à ce que celle-ci tergiverse dans des contrées sinueuses dont je n’ai pas la mainmise car il faut s’adapter, improviser, maîtriser la situation avec des aléatoires qui peuvent perturber tout un récit ficelé de bout en bout jusqu’à même le réduire en morceau.
– Je doute que boire suffisent à taire cette voix si vous voulez mon avis.
Je m’attarde un peu plus sur le cas de cet homme, mon corps prenait un angle plus propice à être face à lui plutôt qu’à côté tandis que je posais une hanche sur l’autre pour les plier entre elles.
– Cette taverne possède des chambres. Si vous voulez tant éviter vos bourreaux, prenez l’une d'entre elles. On aura aussi tout le temps de faire plus connaissances par la même occasion.
Fin sourire, ce n’était qu’une simple proposition avec son lot de sous-entendus. Hum. Je vais peut-être trop loin là, même beaucoup trop pour que je ne puisse rester sur ça. Je me racle la gorge, balbutiant quelques paroles pour me rattraper.
– Hum hum… N’y voyez là qu’un moyen d’éviter les gardes le temps d’une nuit, et quant à moi un moyen de pouvoir bénéficier une chambre.
CENDRES
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Boire jusqu'à oublier le Passé
Obtenir l’immortalité ? Voilà un objectif qui est commun à beaucoup de mortels. Ils veulent d’un corps qui soit intemporel, permettant de pouvoir braver le changement et surtout la mort. Un rêve tantôt censé pour ceux ayant besoin de perdurer plus longtemps que leur corps ne peut le supporter, tantôt aussi futile que stupide quand l’on ne vit sans véritables raison. Lui-même semble visiblement connaître ce dilemme - Il possède bien un cerveau intelligible - et se demande comment vivre pour l’éternité sans tomber dans ce piège vicieux de l’ennui infini.
– Que comptez-vous au juste faire l’immortalité ?
Vouloir l’immortalité signifie avoir des objectifs, des projets sur du très long termes, ou bien être un enfant trop rêveur et pensant seulement à ce qu’elle apporte sans les conséquences d’une telle condition, qui plus est dans son cas en ayant déjà pour modèle un démon dont l’existence même ne semble plus que tenir à un fil.
– Ne me prenez pas pour ce genre d’énergumène.
Viens-je répondre avec une mine légèrement agacée en entendant une telle remarque de la bouche de cette dernière. Je n’avais tout de même pas un visage à proposer une substance illicite à quelqu’un, et encore moins à un noble qui pourrait aisément me mettre en prison. Je vais simplement mettre ça sur sa stupidité inhérente et me cantonner d’un tour de passe passe.
– Il existe bien mieux que ce genre de substance.
En même temps que je parle avec cette voix à la teinte mielleuse, j’approchais une de mes mains en direction du visage de l’argenté, l’index plus en avant par rapport à mes autres doigts. L’instant qui suit, tandis que le bleu de mes yeux observaient délicatement le faciès de l’homme et que le bout de mon index touche finalement le front, outre cet instant où le noble pouvait sentir la froideur de ma peau, je lui offrais le temps de quelques instants une forme de libération. Cette femme qui le tourmentait tant fut qu’un vaste souvenir lointain pour laisser ma présence s’immiscer dans le fond de sa psychée. Il s’agissait là que d’un simple remplacement et peut-être l’illusion d’être cette même personne qui tressaille son esprit se présentera, car là était l’idée de ce mauvais sort. Certains diront que ce n’était qu’une vulgaire manière de jouer avec les sentiments d’une personne, tandis que de mon côté je raconterai cela comme une expérience unique, une manière de détourner le problème par un autre. Dissiper un ressenti par un autre : voilà le doux remède que je lui offrais. Je me permettais même d’effleurer sa chevelure pendant un instant pour lui écarter les mèches, avant de rabattre ma main vers moi.
– Parfois, il suffit simplement de porter son regard et ses pensées sur quelque chose qui rend le passé dérisoire. S’adonner à une autre voie, puis s’y accrocher jusqu’à l’atteindre, ou bien jusqu’à ce qu’une autre direction plus favorable se présente.
Une morale. Prêcher la bonne foi était là une de mes qualités quand bien même elle était aussi hypocrite que mon être. Je jouais un rôle, rien de plus.
Une pièce d’or m’attend finalement, certainement de quoi attirer le regard de quelques intéressés. Je le range pour le moment dans le creux de mes phalanges tout en m’amusant de la réponse du noble pleine de naïveté qui se veut tout aussi moralisatrice. Une vaine morale à mes yeux.
– Entendre les peines et apaiser un cœur est naturel, mais ne me croyez pas aussi crédule. il ne faut jamais juger un livre à sa couverture.
Je reprends sans peine ses dires. Mais au final, je préférerai être vu ainsi plutôt que comme une commère.
CENDRES
– Que comptez-vous au juste faire l’immortalité ?
Vouloir l’immortalité signifie avoir des objectifs, des projets sur du très long termes, ou bien être un enfant trop rêveur et pensant seulement à ce qu’elle apporte sans les conséquences d’une telle condition, qui plus est dans son cas en ayant déjà pour modèle un démon dont l’existence même ne semble plus que tenir à un fil.
– Ne me prenez pas pour ce genre d’énergumène.
Viens-je répondre avec une mine légèrement agacée en entendant une telle remarque de la bouche de cette dernière. Je n’avais tout de même pas un visage à proposer une substance illicite à quelqu’un, et encore moins à un noble qui pourrait aisément me mettre en prison. Je vais simplement mettre ça sur sa stupidité inhérente et me cantonner d’un tour de passe passe.
– Il existe bien mieux que ce genre de substance.
En même temps que je parle avec cette voix à la teinte mielleuse, j’approchais une de mes mains en direction du visage de l’argenté, l’index plus en avant par rapport à mes autres doigts. L’instant qui suit, tandis que le bleu de mes yeux observaient délicatement le faciès de l’homme et que le bout de mon index touche finalement le front, outre cet instant où le noble pouvait sentir la froideur de ma peau, je lui offrais le temps de quelques instants une forme de libération. Cette femme qui le tourmentait tant fut qu’un vaste souvenir lointain pour laisser ma présence s’immiscer dans le fond de sa psychée. Il s’agissait là que d’un simple remplacement et peut-être l’illusion d’être cette même personne qui tressaille son esprit se présentera, car là était l’idée de ce mauvais sort. Certains diront que ce n’était qu’une vulgaire manière de jouer avec les sentiments d’une personne, tandis que de mon côté je raconterai cela comme une expérience unique, une manière de détourner le problème par un autre. Dissiper un ressenti par un autre : voilà le doux remède que je lui offrais. Je me permettais même d’effleurer sa chevelure pendant un instant pour lui écarter les mèches, avant de rabattre ma main vers moi.
– Parfois, il suffit simplement de porter son regard et ses pensées sur quelque chose qui rend le passé dérisoire. S’adonner à une autre voie, puis s’y accrocher jusqu’à l’atteindre, ou bien jusqu’à ce qu’une autre direction plus favorable se présente.
Une morale. Prêcher la bonne foi était là une de mes qualités quand bien même elle était aussi hypocrite que mon être. Je jouais un rôle, rien de plus.
Une pièce d’or m’attend finalement, certainement de quoi attirer le regard de quelques intéressés. Je le range pour le moment dans le creux de mes phalanges tout en m’amusant de la réponse du noble pleine de naïveté qui se veut tout aussi moralisatrice. Une vaine morale à mes yeux.
– Entendre les peines et apaiser un cœur est naturel, mais ne me croyez pas aussi crédule. il ne faut jamais juger un livre à sa couverture.
Je reprends sans peine ses dires. Mais au final, je préférerai être vu ainsi plutôt que comme une commère.
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