2 participants
Zelevas E. Fraternitas
Race : Humain
Sexe : Masculin
Âge : 67 Ans
Métier : Politicien - Directeur SSG de la Comptabilité
Taille & poids : 1m91 - 76kg
Alignement : Loyal Mauvais
Faction : République
Rang : B
Religion : Athée
Avatar : Zelevas - Endless Space
Pouvoirs et objets
Vocation: Mage Noir
Role Wanted - Polticien (+500 CRD)
- Gemme des curiosités
+4 utilisations de P2 et +2 utilisations de P3
Arme Spéciale
Prothèses militaires modèle Noirvitra-II: Une paire d’immense bras métalliques télékinétibles, bourrées d'enchantements réalisés par Athénaïs De Noirvitrail et augmentées en capacités par les efforts du Docteur. Fabriquées dans un alliage d’acier contenant 6% d’électrum, elles catalysent exceptionnellement bien la foudre pour la restituer à pleine puissance. Puisqu'elles mesurent chacune plus de 140 centimètres de long, elles confèrent à son utilisateur une allonge extraordinaire ainsi que la possibilité d'effectuer des mouvements techniquement infaisables pour des bras organiques. De par leur conception, les bras sont également remplaçables et modulables. Plusieurs injecteurs parsèment les prothèses pour pouvoir inoculer différents stimulants de combat au porteur dans le feu de l’action.
Potion de faction [République] Liberté Magique
Cosmétique: Fiole d'injecteur - La potion se présente comme une fiole injectable uniquement via les seringues des Prothèses N-II
Potion de Méga-Vitesse
Cosmétique: Fiole d'injecteur - La potion se présente comme une fiole injectable uniquement via les seringues des Prothèses N-II
Potion de Feindre la Mort
Cosmétique: Fiole d'injecteur - La potion se présente comme une fiole injectable uniquement via les seringues des Prothèses N-II
Potion de mana intermédiaire
Cosmétique: Fiole d'injecteur - La potion se présente comme une fiole injectable uniquement via les seringues des Prothèses N-II
Role Wanted - Polticien (+500 CRD)
- Gemme des curiosités
+4 utilisations de P2 et +2 utilisations de P3
Arme Spéciale
Prothèses militaires modèle Noirvitra-II: Une paire d’immense bras métalliques télékinétibles, bourrées d'enchantements réalisés par Athénaïs De Noirvitrail et augmentées en capacités par les efforts du Docteur. Fabriquées dans un alliage d’acier contenant 6% d’électrum, elles catalysent exceptionnellement bien la foudre pour la restituer à pleine puissance. Puisqu'elles mesurent chacune plus de 140 centimètres de long, elles confèrent à son utilisateur une allonge extraordinaire ainsi que la possibilité d'effectuer des mouvements techniquement infaisables pour des bras organiques. De par leur conception, les bras sont également remplaçables et modulables. Plusieurs injecteurs parsèment les prothèses pour pouvoir inoculer différents stimulants de combat au porteur dans le feu de l’action.
Potion de faction [République] Liberté Magique
Cosmétique: Fiole d'injecteur - La potion se présente comme une fiole injectable uniquement via les seringues des Prothèses N-II
Potion de Méga-Vitesse
Cosmétique: Fiole d'injecteur - La potion se présente comme une fiole injectable uniquement via les seringues des Prothèses N-II
Potion de Feindre la Mort
Cosmétique: Fiole d'injecteur - La potion se présente comme une fiole injectable uniquement via les seringues des Prothèses N-II
Potion de mana intermédiaire
Cosmétique: Fiole d'injecteur - La potion se présente comme une fiole injectable uniquement via les seringues des Prothèses N-II
Description physique et mentale
Sur la Place du Tertre au coeur du quartier historique de Justice, la foule murmure d’impatience en piétinant sur place, car l’heure fatidique approche enfin. Depuis ce matin la célèbre place regorge d’activité, les touristes qui viennent habituellement visiter les monuments et les lieux d’intérêts de la ville sont ce coup-ci en surnombre et il n’y a guère de place pour naviguer correctement dans les rues gonflées par la populace. “Il arrive” - “Il est là” - “Chut enfin, taisez-vous”. Les rumeurs montent et une fièvre s’empare de la foule qui attends là, les passants se détournent des magasins et des échoppes pour se rapprocher le plus possible de l’estrade provisoire installée contre une des maisons du Tertre, formant une sorte d’amphithéâtre sauvage avec un podium au milieu de la scène surélevée et quelques officiers républicains qui font barrage devant le par-terre excité. Soudain, il est là. La foule lance une clameur et des slogans sont scandés à moitié noyés dans un tonnerre d’applaudissement tandis qu’une silhouette impérieuse s’avance sur la scène en saluant d’un bras. Son grand manteau gris anthracite fait ressortir son pantalon carmin et ses gants blancs, le tout orné des épaulières et de la fourrure blanche dans son dos pour appuyer encore plus sa largeur d’épaule présentant déjà une bonne carrure. C’est donc un homme dans ses soixantes ans qui arrive à hauteur du podium, son visage bien entretenu et sa peau ferme contrastent avec le blanc de ses cheveux, indicateur de sa vieillesse. En réalité, si on omet les quelques rides et la couleur déteinte, il serait difficile de dire qu’il fait son âge, son regard est vif et il parcours la plèbe de ses yeux bleus acier avec grand intérêt. Son sourire chaleureux dénote sa satisfaction, celle de voir ses votants se réunir aussi nombreux. Il dépose ses mains sur le podium, sa hauteur a été préalablement ajustée pour ne pas trop cacher la figure imposante du Sénateur, mais suffisamment près pour qu’il puisse disposer ses fiches dessus et les lire avec aisance.
Et de l’aisance, il en a! Saluant une dernière fois la foule avant d’enfiler une bague au doigt et de prendre la parole, son charisme foudroie l’assemblée au moment où il débute le discours qu’il est venu donner, la réduisant presque instantanément au silence. Les gens écoutent, accrochés à ses lèvres comme des brebis affamées qui boivent ses paroles en guise de lait.Sa voix porte au loin, amplifiée par l’enchantement de sa bague qui lui permet de se faire entendre de tous.
“Justiciers, justicières. J’apprécie la flamme qui vous anime, je l’entends, en montant les marches de cette estrade, et je ne peux qu’y répondre avec autant de ferveur lorsque je vous représente!” Une nouvelle explosion d’applaudissement et de sifflements alors que la foule s’autocongratule. “Et c’est justement parce que je vois cette flamme être laissée tombée par le Gouvernement, que je souffre en prenant la parole aujourd’hui. Nous voyons la date de la Fête Nationale s’approcher à grand pas, et tout comme l’an passé, je vois nos concitoyens se demander inquiets s’ils pourront célébrer dehors l’esprit tranquille. Deux ans maintenant se sont écoulés depuis que des évènements, d’une barbarie sans nom, ont frappés non seulement au coeur de nos villes, mais au coeur de tout les habitants de notre République chérie. Deux ans, et qu’est-ce qui a changé depuis? La sécurité s’est-elle renforcée dans vos rues? NON! Le Gouvernement a-t’il réformé les cursus de nos forces armées? NON PLUS! Ce même Gouvernement, a échoué à garantir la pérennité de ses citoyens et ce faisant, les prive de leur souveraineté. La plus. Fon-da-men-tale!”.
Ces derniers mots accompagnent le martèlement ferme mais maîtrisé de sa main droite contre le podium.
“Ce Vendredi, lors de la prochaine assemblée du Sénat, je présenterai un nouveau projet de loi face à mes confrères. Ce projet baptisé ‘Loi Égide’, sera un des premiers pas vers l’avènement d’une République plus forte qui visera à préparer nos concitoyens aux changements de profondeur que subit Sekaï. Et oui, j’entends déjà d’ici les pleutres, les lâches et les cupides, tout ceux qui déshonorent nos valeurs républicaines venir me dire que ce projet porte atteinte à notre droit inhérent à la richesse. Pourtant si on s’attarde sur notre histoire, celle qui a été façonnée par NOTRE peuple, et non à notre Constitution, quelle valeur clé de nos citoyens a permi à notre nation de survivre? Ce n’est pas le Gain, ni la Propriété. Ce qui fait la force unique de notre pays, c’est la même raison qui VOUS a poussé à venir vous réunir ici aujourd’hui. C’est. NOTRE. UNITÉ.” La foule acclame la phrase avec soutien, les poings se lèvent et un peu partout on chante les trois syllabes de ce mot magique, U-NI-TÉ! U-NI-TÉ! Appelant au silence pour continuer, l’homme poursuit: “La Loi Égide appelera tout d’abord à une restructuration du recrutement des Officiers. Il est aujourd’hui plus que jamais évident, que les personnes devant assurer notre protection sont parasitées par le reste de leurs missions. Afin d’augmenter leur efficacité, je propose donc la création d’un groupe spécialisé au sein de cet ordre, dont la principale préoccupation sera justement la traque et la neutralisation des ennemis de la République. Cet ordre que j’espère à titre expérimental, permettra de rapporter un peu de sécurité dans nos rues, et de réduire voir même à terme tuer dans l’oeuf, la menace posée par ces groupes terroristes qui ont baigné dans le sang notre fier drapeau durant ces dernières année.” Il prend le temps de laisser ses phrases creuser leurs effets dans la foule, avant de poursuivre. Cette Loi vient tard dans le Octénat Goldheart pour une raison plus que simple, j'ai vu, naturellement, la déception dans les yeux de certains quand j'ai commencé à parler de sécurité, je sais que ce n'est pas l'annonce que vous attendiez et je crois que je vous dois réparation. C'est pourquoi je vous annonce également, ma participation aux primaires Réformatrices pour la présidence de la République!
Poursuivant son discours, Zelevas est dans son élément, il se retrouve vraiment au milieu de cette foule galvanisée, devant ses électeurs qu’il abreuve de ses idées. En même temps qu’il déclame et étoffe les phrases clés inscrites sur ses fiches, sa tête est ailleurs, il pense à la situation de sa nation chérie qu’il voit décrépir de jour en jour, se baignant dans une insouciance grave qui tôt ou tard lui portera préjudice. Il pense à toutes les menaces comme le Reike, le retour des Titans, la disparition de Shoumeï, Kaizoku, qui braquent leurs dards inquiétant sur une faction mal préparée à y répondre. La donne a changé, Sekaï est entré dans une nouvelle ère depuis quelques années, et malheureusement ceux qui tiennent les rennes de la République vivent encore au siècle dernier. Il est temps de faire changer les choses. Il est temps que le paysage politique se purge de ses parasites et que le peuple puisse prendre les choses en mains. Sa cible à abattre: Mirelda et les conservateurs.
Et de l’aisance, il en a! Saluant une dernière fois la foule avant d’enfiler une bague au doigt et de prendre la parole, son charisme foudroie l’assemblée au moment où il débute le discours qu’il est venu donner, la réduisant presque instantanément au silence. Les gens écoutent, accrochés à ses lèvres comme des brebis affamées qui boivent ses paroles en guise de lait.Sa voix porte au loin, amplifiée par l’enchantement de sa bague qui lui permet de se faire entendre de tous.
“Justiciers, justicières. J’apprécie la flamme qui vous anime, je l’entends, en montant les marches de cette estrade, et je ne peux qu’y répondre avec autant de ferveur lorsque je vous représente!” Une nouvelle explosion d’applaudissement et de sifflements alors que la foule s’autocongratule. “Et c’est justement parce que je vois cette flamme être laissée tombée par le Gouvernement, que je souffre en prenant la parole aujourd’hui. Nous voyons la date de la Fête Nationale s’approcher à grand pas, et tout comme l’an passé, je vois nos concitoyens se demander inquiets s’ils pourront célébrer dehors l’esprit tranquille. Deux ans maintenant se sont écoulés depuis que des évènements, d’une barbarie sans nom, ont frappés non seulement au coeur de nos villes, mais au coeur de tout les habitants de notre République chérie. Deux ans, et qu’est-ce qui a changé depuis? La sécurité s’est-elle renforcée dans vos rues? NON! Le Gouvernement a-t’il réformé les cursus de nos forces armées? NON PLUS! Ce même Gouvernement, a échoué à garantir la pérennité de ses citoyens et ce faisant, les prive de leur souveraineté. La plus. Fon-da-men-tale!”.
Ces derniers mots accompagnent le martèlement ferme mais maîtrisé de sa main droite contre le podium.
“Ce Vendredi, lors de la prochaine assemblée du Sénat, je présenterai un nouveau projet de loi face à mes confrères. Ce projet baptisé ‘Loi Égide’, sera un des premiers pas vers l’avènement d’une République plus forte qui visera à préparer nos concitoyens aux changements de profondeur que subit Sekaï. Et oui, j’entends déjà d’ici les pleutres, les lâches et les cupides, tout ceux qui déshonorent nos valeurs républicaines venir me dire que ce projet porte atteinte à notre droit inhérent à la richesse. Pourtant si on s’attarde sur notre histoire, celle qui a été façonnée par NOTRE peuple, et non à notre Constitution, quelle valeur clé de nos citoyens a permi à notre nation de survivre? Ce n’est pas le Gain, ni la Propriété. Ce qui fait la force unique de notre pays, c’est la même raison qui VOUS a poussé à venir vous réunir ici aujourd’hui. C’est. NOTRE. UNITÉ.” La foule acclame la phrase avec soutien, les poings se lèvent et un peu partout on chante les trois syllabes de ce mot magique, U-NI-TÉ! U-NI-TÉ! Appelant au silence pour continuer, l’homme poursuit: “La Loi Égide appelera tout d’abord à une restructuration du recrutement des Officiers. Il est aujourd’hui plus que jamais évident, que les personnes devant assurer notre protection sont parasitées par le reste de leurs missions. Afin d’augmenter leur efficacité, je propose donc la création d’un groupe spécialisé au sein de cet ordre, dont la principale préoccupation sera justement la traque et la neutralisation des ennemis de la République. Cet ordre que j’espère à titre expérimental, permettra de rapporter un peu de sécurité dans nos rues, et de réduire voir même à terme tuer dans l’oeuf, la menace posée par ces groupes terroristes qui ont baigné dans le sang notre fier drapeau durant ces dernières année.” Il prend le temps de laisser ses phrases creuser leurs effets dans la foule, avant de poursuivre. Cette Loi vient tard dans le Octénat Goldheart pour une raison plus que simple, j'ai vu, naturellement, la déception dans les yeux de certains quand j'ai commencé à parler de sécurité, je sais que ce n'est pas l'annonce que vous attendiez et je crois que je vous dois réparation. C'est pourquoi je vous annonce également, ma participation aux primaires Réformatrices pour la présidence de la République!
Poursuivant son discours, Zelevas est dans son élément, il se retrouve vraiment au milieu de cette foule galvanisée, devant ses électeurs qu’il abreuve de ses idées. En même temps qu’il déclame et étoffe les phrases clés inscrites sur ses fiches, sa tête est ailleurs, il pense à la situation de sa nation chérie qu’il voit décrépir de jour en jour, se baignant dans une insouciance grave qui tôt ou tard lui portera préjudice. Il pense à toutes les menaces comme le Reike, le retour des Titans, la disparition de Shoumeï, Kaizoku, qui braquent leurs dards inquiétant sur une faction mal préparée à y répondre. La donne a changé, Sekaï est entré dans une nouvelle ère depuis quelques années, et malheureusement ceux qui tiennent les rennes de la République vivent encore au siècle dernier. Il est temps de faire changer les choses. Il est temps que le paysage politique se purge de ses parasites et que le peuple puisse prendre les choses en mains. Sa cible à abattre: Mirelda et les conservateurs.
Histoire ou test-rp
Dans la famille des Fraternitas, je demande l’arrière-arrière-arrière grand-mère. Si on remonte l’arbre généalogique du Juge Sylvestre, on tombe sur une vieille femme aux nerfs solides qui a traversé des crises politiques et des heures sombres, mais ce n’est pas elle qui nous intéresse parce que celle-ci possédait alors une soeur cadette dans sa fratrie de quatre enfants, et la petite Corulie était souvent oubliée de tous dans les discussions de table et les repas de famille. Pourtant c’est justement avec Corulie que notre histoire commence, son destin sans grand intérêt l’a fait se marier avec Beldurande d’Élusie, un riche homme d’affaire qui avait fait ses armes dans la SSG. Lors de leur union il a longtemps été question de savoir qui prendrait le nom de l’autre, et Beldurande ayant prit sa décision par amour et non par intérêt pour la politique ce qui, il fallait le dire, lui attirait un regard réprobateur de la part de ses proches, il fut décidé que Corulie tomberait son héritage de Fraternitas pour prendre le nom de son conjoint. Pressons donc plusieurs années, puis décennies en avant et nous arrivons sur le jeune couple formé par Maximilian d’Élusie et Athéra, une femme dont le nom de famille n’est pas important pour notre histoire.
Maximilian est à ce moment là un membre éminent de la Societas Septum Gardianorum et un des prochains sur la liste pour succéder au Directeur actuel de la Comptabilité. Alors que la pression monte pour lui faire redoubler d’efforts au sein de la société il se retrouve divisé entre plusieurs fronts, d’un côté sa carrière qui est au bord du tremplin, et de l’autre sa famille: Maximilian vient tout juste d’avoir son premier enfant, le jeune Zelevas. Maximilian, marchant dans les pas de son ancêtre Beldurande et chérissant l’éducation que ses propres parents lui ont transmise, a lui aussi la tête qui raisonne par les chiffres quand il est question d’affaire, mais qui réfléchis par le coeur lorsqu’on touche aux amours. Il s’occupera lui-même de l’éducation de son enfant avec Athéra, hors de question de le laisser aux mains d’une nourrice. Abandonnant alors les opportunités de croissances qui s’offraient à lui, Maximilian passe plus de temps à se concentrer sur le bambin qui fait ses premiers pas dans Sekaï. Un soir anodin, le père d’Élusie est assis dans son fauteuil, éclairé par la simple lueur de la cheminée du salon tandis que le dernier bois se consume doucement dans l’âtre. Son regard toise les braises mourantes avec une certaine mélancolie, il n’est pas sûr de ce qu’il fait, il cherche juste à faire de son mieux pour son enfant et étant un homme principalement conduit par ses émotions, cela le préoccupe grandement. Un verre de bourbon à la main, il observe les lueurs prismatiques qui se reflètent timidement dans le crystal lorsqu’il le lève pour l’interposer entre son oeil et le feu. Il se posait beaucoup de questions dernièrement, mais peu d’entre elles trouvaient des réponses, ce soir en revanche, c’est au coin du feu avec un bourbon qu’il prit une décision importante, il savait ce qu’il voulait donner à son fils. Le choix. Il allait forger son éducation pour lui ouvrir le plus de portes possibles, et il le laisserait ensuite prendre celles qui lui semblerait les plus attractives. C’est cette notion de liberté que lui-même n’avait pas eu et qui lui avait cruellement manqué durant la seconde moitié de son adolescence. Il souhaite donc que son fils ait le choix de son destin, qu’il puisse façonner son propre avenir selon son désir. Ce souhait qu’il manifeste, indirectement, décide à lui seul du fil rouge que Zelevas suivra toute sa vie.
Durant ses premières années d’école, c’est un petit garçon curieux qui découvre
l’Histoire, ”Père, parlez moi encore de la Guerre des Plumes s’il-vous plaît. J’adore quand c’est vous qui la racontez.”
les mathématiques, ”Mère, comment résolvez vous cette équation, j’ai essayé mais je peine à comprendre.”
la physique, ”Mère mère mère! Je viens de lire que le mercure s’évapore à l’air ambiant, est-ce vrai? Pourriez vous m’en donner un peu, que je voie?”
la géographie, ”Père, quand vous avez été à Benedictus, comment étaient les cathédrales? Touchaient-elles le ciel?”
et les arts ”Père, Mère! Regardez j’ai peint Clid, on le reconnaît bien non? Son museau est un peu gros, mais le reste y est n’est-ce pas?”
Il grandit ainsi, dans le manoir familiale des Élusie, entouré de parents aimants, d’un chien maladroit et d’un personnel attentif aux besoins du petit prince de la maisonnée. Gâté? Très certainement, pourri? Pas le moins du monde. Très vite, Zelevas se trouva une maturité grandissante qui impressionnait son entourage, il comprenait vite, il apprenait vite, et surtout, il démontrait un intérêt croissant pour les exercices de pensée en tout genre, remettant en cause le monde qui l’entourait et se trouvant une passion pour tout ce qui suscitait plus de quelques secondes de réflexion. Cette passion pour ce qu’il n’arrivait pas à saisir, pour ce qui lui résistait, est justement le deuxième élément clé qui contribua à le pousser dans les pas de l’homme qu’il est devenu aujourd’hui. Le troisième, c’est une nouvelle décision de Maximilian. Un autre soir, un autre bourbon, mais cette fois une lettre au cachet bien particulier, orné des armoiries de la famille Fraternitas. Ils n’en portent peut-être plus le nom mais lors de grand évènements ils sont tout de même conviés à y assister, au nom des liens du sang. Il s’agissait d’un mariage grandiose, une cérémonie de grande envergure était donnée par les Fraternitas afin de marquer le coup et de redonner un coup de dorure à un blason qui fatiguait dans le paysage politique de l’époque, quelque chose duquel Maximilian se préoccupait peu, surtout depuis que sa future position de Directeur lui avait été fermé pour avoir choisi son fils à un moment décisif. Normalement il n’aurait pas répondu présent à une telle invitation, mais là, au coin du feu avec un bourbon, il voyait peut-être une opportunité, quelque chose qui pourrait bien se profiler pour son fils, à défaut de lui être d’un intérêt quelconque. Une fois sur place, le jeune Zelevas âgé alors de onze ans fut remarqué par les convives grâce à ses connaissances et sa maturité remarquable, son père le regarda prendre part aux discussions, épater la galerie par sa justesse et son charisme juvénile. Ceci n’échappa pas à l’oeil attentif de leurs hôtes, et les liens entre les d’Élusie et les Fraternitas se resserrèrent grandement après cet évènement, invitant désormais souvent les parents avec leur enfant à des soirées mondaines. La Grande Famille de la République voyait le potentiel du gamin, et le gamin quant à lui, il le voyait aussi.
Approchant à grands pas de sa majorité, Zelevas riche d’un grand bagage de savoir et de l’argent de son père à sa disposition voyait les opportunités s’offrir à lui sur un plateau. Il n’avait qu’à tendre le bras pour les saisir mais ce choix s’avérait facile. La Politique. Qu’importe les mathématiques, au diable les arts, il n’y avait rien d’aussi imprévisible, d’aussi indomptable, rien de plus impitoyablement difficile que la politique. L’équilibre fin entre les multiples facettes d’une personnalité changeant en fonction du public, la navigation ardue de l’opinion populaire, les fines nuances de la diplomatie et de la négociation. Tout cela l’attirait très profondément, au grand bonheur des Fraternitas. Zelevas savait cependant qu’il ne serait jamais le champion de la Famille, il y avait le petit Junior, le fils de Sylvestre Wendell Fraternitas, qui présentait en tant qu’héritier légitime des armoiries un grand potentiel également. Vers ses quinze ans, il était courant que Zelevas passe des après-midi dans le domaine principal pour converser et s’amuser avec Junior, développant une relation fraternelle que Zelevas n’avait encore jamais expérimenté auparavant. Lorsqu’il atteignit cependant sa seizième, les d’Élusie furent surpris par une proposition des plus inattendues, enfin du moins dans le cas de Zelevas. Maximilian quant à lui avait plus ou moins vu venir cette énième cachet, mais il avoue qu’en ouvrant sa porte à Wendell Père lui-même qui tenait la missive en main propre, il avait failli tomber à la renverse. Ce qui suivit fut une aubaine présentée au jeune homme: la possibilité de reprendre le nom des Fraternitas et de rejoindre le Parti à sa majorité, en tant tout d’abord que simple membre, cela va de soi. Zelevas voyait là dedans la porte la plus appétissante qu’on lui ait jamais tendue, et dans l’esprit avide du brin d’homme qu’il était, c’était sans une once d’hésitation qu’il accepta gracieusement cette proposition. Suite à cette pseudo-adoption, Zelevas devint bientôt plus qu’un simple ami d’enfance de Junior, il devint maintenant un rival.
À l’approche de ses dix-huits ans, le dernier Fraternitas en date savait qu’à armes égales il ne l’emporterai pas sur le fils légitime aux yeux du parti, s’il voulait faire sa marque dans la politique, il allait avoir besoin d’acquérir de l’expérience et un prestige qui lui donnerait l’avantage dans le paysage diplomatique avant d’espérer obtenir mieux. La première étape serait la plus évidente, le service militaire. Il alla donc s’enrôler pour accomplir son devoir de citoyen et passa deux longues années de sa prime jeunesse à marcher, courir, sauter, dire oui et ne pas poser de questions. Ce n’était pas très stimulant pour un homme qui appréciait justement la difficulté, mais c’était déjà quelque chose en terme de défi physique, cependant Zelevas se voyait rester sur sa faim à l’issue de sa vingtième année, il voyait bien comment le service lui octroierait des avantages particuliers, mais ce qu’il cherchait à obtenir était avant-tout une expérience pratique, quelque chose qui le confronterait aux affres de la gestion, de la dure réalité et du terrain.
Limier au Razkaal. Zelevas déposa sa lettre à son instructeur peu avant la fin de son service, demandant à subir les batteries de tests physiques, magiques et psychologiques. Lorsque sa candidature fut acceptée et qu’il fut admis aux tests, il les passa avec plus ou moins de difficultés. Physiquement, il atteignit la moyenne, magiquement, son inaptitude se posa comme une évidence et il ne concouru que dans les épreuves de résistance où il arriva légèrement en dessous du reste, par contre c’est son aptitude psychologique qui le démarqua du lot. Sa volonté et surtout sa rigidité firent de lui un élément avec un certain potentiel dans la pire prison du Sekaï. Si Zelevas voyait comme une première étape cette admission au Razkaal, le reste de sa Famille et de sa famille à l’extérieur n’étaient pas vraiment du même avis, si les d’Élusie voyaient la chose d’un mauvais oeil à cause des risques que prenaient les limiers à simplement exercer leur profession, les Fraternitas eux, avaient un problème tout autre. Limier était une position pour ainsi dire impressionnante, dans le sens littéral même du terme, il était difficile de ne pas respecter quelqu’un qui s’exposait à la lie de l’humanité dans ces murs sous-marins, mais c’était également un métier ingrat et dépourvu de noblesse, il n’y avait rien de prestigieux dans le fait de rejoindre la garde de la prison et pour Wendell Fraternitas, le gamin avait choisi une route plus que douteuse en intégrant ce corps multitâche des forces de l’ordre. Sa formation fut longue et Zelevas suivit son mentor avec assiduité, emmagasinant le plus de connaissances possibles. Il récupéra son autonomie avec succès après plus d’un an au sein de l’ordre, et toujours sous la désapprobation de ses parents et de sa Famille, il continua sa carrière de geôlier, atteignant la longévité vénérable de six ans au sein des gardiens. Durant ces six années, Zelevas tomba un peu en disgrâce aux yeux des Fraternitas, lorsqu’il était de permission et revenait au manoir de la Famille, on le présentait un peu sous le manteau et les réactions étaient inévitablement les mêmes, toujours ce petit “Oh, mes respects” faussement admiratif qu’on donne à quelqu’un qui évolue en dehors de sa caste.
Après avoir enchaîné les missions plus dures les unes que les autres pour le compte des Prévôts, Zelevas se retrouva dans une mauvaise passe psychologiquement parlant, ses supérieurs abusant un petit peu de sa résilience mentale il avait encaissé un peu plus qu’il ne l’aurait voulu. C’est donc après une dernière tâche effectuée avec succès, au bout d’une sixième année d’exercice riche en expériences qu’il décida de raccrocher et de retourner à la vie civile, une décision qui ne déplut à personne si ce n’est à l’administration pénitencière et à ses collègues qui perdaient un bon élément. En rentrant à la propriété des Élusie, il annonça sa décision de quitter les Limiers et passa du temps à pondérer ses options pour la suite de son chemin, étant complètement sorti de la vie sociale à cause des conditions de travail au Razkaal il y avait bien des portes qui s’étaient fermées à lui en en revenant, mais il allait faire ce qu’il savait faire de mieux: étudier. Il décida donc de prolonger la thématique judiciaire de sa carrière en se lançant dans l’étude du droit, mais pas n’importe lequel non, s’il commencerait tout d’abord par le pénal pour rester dans son élément, le droit du commerce et des finances serait le domaine dans lequel il se brancherait ensuite.
Les études, tant pis si les Fraternitas ne le soutiendraient pas dans ses démarches, il n’avait plus besoin d’eux, il avait déjà leur nom! C’est donc sous le nom de Zelevas E. Fraternitas qu’il se présenta à l’examen du barreau de Justice au bout de huit ans d’études sur les divers domaines juridiques, l’histoire du droit républicains et des différentes jurisprudences récurrentes de ces dernières décennies. Fort de son instruction, il passa brillamment l’examen et obtint son titre de juge avec brio, c’est à ce moment là que les choses redevinrent intéressantes.
Après avoir passé autant d’années à jouer les gardiens de geôle et à étudier, Zelevas n’était pas des plus avancés dans le paysage politique de la République alors qu’il affichait un bon trente cinq ans, il se constituait tout de même un petit réseau mais rien qui ne prenait sens dans l’instant. Pendant ce temps là son rival Sylvestre Junior enchaînait les dîners de noblesse, les banquets de célébrations et les marriages fastueux, le jeune homme se débrouillait plutôt bien grâce au soutien de sa Famille couplé à ses propres efforts pour se forger une place comme étoile montante au sein de la société républicaine. Cette rivalité entre les deux hommes qui jadis possédait cette aspect fraternel se teintait peu à peu de mépris, commençant à devenir quelque chose de plus sombre qu’une simple course amicale au succès social. Zelevas quant à lui, récupérant son titre de juge, ne tarda pas à s’imposer dans le milieu juridique comme un membre proéminent de la Cour de Justice de Justice. Le nouveau juge ne se contenta pas de simplement arbitrer ses procès, il se mit à participer activement aux amendements du Code Pénal, à proposer des modèles de réformes juridiques, à donner lui même des cours et des séminaires de droit sur les campus universitaires de Justice. Rapidement, le “Juge Fraternitas” devint un titre de respect qui cette fois fut sincère. Après ses quelques années de barreau, il finit par aborder un cas des plus complexes qui passa entre ses mains, l’affaire Malijian.
Pris entre les feux croisés d’un règlement de compte qui avait mal tourné et de l’ire de l’opinion publique, l’accusé était dans une posture qui justifiait pleinement l’ardeur avec laquelle le procureur s’acharnait sur lui, pourtant, quelques uns des témoignages ne collaient pas avec les pièces à conviction et semblaient dessiner une version différente des faits qu’un simple double homicide. Délayant sans cesse le procès et l’étalant patiemment sur une petite dizaine de mois, Zelevas fit preuve de nerfs d’aciers et finit par rendre son verdict en acquittant le principal suspect en dépit de la colère de la plèbe. Après coup, il fut révélé que l’affaire n’était qu’un coup monté pour envoyer derrière les barreaux quelqu’un de problématique pour le Syndicat, une nouvelle enquête fut menée et cette fois, l’affaire confiée au Juge Fraternitas ne reçut pas le même arrêt judiciaire que la précédente. Les félicitations du Maire et du Garde des Sceaux lui furent adressés dans la foulée, et ses aspirations politiques reprirent un nouveau souffle à partir de cet instant. Cherchant à rattacher le vent de notoriété dont jouissait à nouveau Zelevas, les Fraternitas lui renvoyèrent des invitations.
Un soir, allongé dans son fauteuil avec un verre de whiskey, Zelevas déplie la lettre du vieux Sylvestre Wendell Père et lit l’écriture soignée à la lueur dansante des flammes. L’encre bleutée lui annonce l’organisation d’une réception dans la demeure de la Grande Famille et que, s’il leur fait l’honneur de se joindre à eux, ils fêteront la consécration de ses récentes prouesses. Devant l’âtre, Zelevas sourit, il sait que la balle est désormais dans son camp, son rival même, Junior, est juge aussi mais lui ne jouit pas du même franc succès professionnel. Alors il n’est pas étonnant de voir Sylvestre se rabattre sur son plan B pour faire rayonner ses armoiries, ils veulent l’utiliser, et le juge en est bien conscient, mais c’est exactement ce qu’il souhaite également. Au coin du feu, un bourbon à la main comme son paternel, il décide de répondre présent à cette invitation.
Le soir de la réception arrive, la fête est grandiose, Zelevas est soufflé de voir autant d'opulence étalée devant ses yeux, mais une fois qu’il passe les portes du domaine Fraternitas il comprend mieux pourquoi ceux ci ont sorti le grand jeu: la liste des invités ferait pâlir de jalousie n’importe quelle organisateur évènementiel, à côté de ça, la Fête National faisait figure de bal de promotion universitaire. Rejoint par le vieux Wendell à son arrivée, celui ci le présente rapidement aux personnes les plus appropriées de la venue, et c’est comme ça qu’il fit la rencontre de Falconi Genova, un homme politique, chef de la Grande Famille des Genova. Les deux hommes discutèrent ensemble pendant une bonne partie de la soirée, et par la suite échangèrent même quelques correspondances amicales. Politiquement, ils appréciaient le fait que certaines de leurs idées se recoupent sur des points sociaux d’ordinaires clivés, et ils trouvaient l’un dans l’autre un non négligeable. Pour Falconi, Zelevas représentait l’opportunité d’avoir un soutien inespéré des Fraternitas malgré leurs idéologies politiques vastement différentes et de pouvoir également étendre son réseau dans le monde juridique et à Justice, un électorat qui lui faisait grandement défaut. Pour Zelevas, ce lien avec Falconi était la porte ouverte à une position plus intéressante au sein de Liberty ou à des contacts politiques de valeur parmis le Sénat et le Gouvernement. Il se trouve que ces espérances furent dépassées au delà de toutes attentes.
An de grâce -20, des années plus tard.
Ruminant la mort de ses parents dans un accident il y a encore quelques jours, Zelevas arpentait les couloirs de la demeure d’Élusie qui lui semblaient soudainement bien plus immense et vide qu’auparavant. Il était seul avec son écho. Ses pas résonnaient à travers toutes les pièces avec une force insupportable, en même temps, il n’y avait plus personne pour faire d’autres bruits. Il se tenait debout dans le hall, désoeuvré. Quelque part, son père l’avait toujours soutenu -même lorsqu’il s’agissait de son passage chez les Limiers- et sa disparition si soudaine qu’inattendue laissait un trou dans la vie du Juge. Trainant des pieds sur le marbres, son attention se porta sur la porte principale du vestibule quand il entendit le heurtoir résonner lourdement contre le métal. En ouvrant, il fut surpris de se retrouver en face de Falconi, seul, son cheval attaché non loin de l’entrée. Balbutiant au début sous le coup de l’étonnement, il finit par trouver ses mots mais il ne l’invita pas à rentrer, il préférait si possible être seul.
”Falconi? Je… je ne m’attendais pas à te voir, je croyais que tu étais à Melorn.”
”Lorsque j’ai entendu ce qui était arrivé à tes parents je suis venu aussi vite que j’ai pu.”
Zelevas leva un sourcil, clairement intrigué, puis il soupira d’un air fatigué. Ça ne lui ressemblait pas, s’il venait le voir ainsi c’était parce qu’il y avait une raison plus pragmatique encore que cette simple préoccupation.
”D’habitude j’obligerai à ce genre de mondanité mais là je n’en ai vraiment pas l’envie. Qu’est-ce que tu veux?”
”Perspicace, comme toujours.” Le chef des Genova posa une main sur la porte et la poussa un peu plus afin de jeter un coup d’oeil à l’intérieur, Zelevas le laissa faire. ”Tu sais que j’ai les yeux sur les élections présidentielles à venir n’est-ce pas?”
C’était donc ça? Il venait s’assurer qu’il pourrait compter sur lui?
”Et quoi? Tu sais que tu as mon soutien quoi qu’il arrive non? Ton parti a déjà choisi de te présenter comme candidat non? Ou est-ce qu’il y a du mouvement sous les vagues?”
Falconi passa un doigt sur la commode de l’entrée, regardant la demeure lugubre dans l’absence de lumière qui semblait autant se laisser aller que son désormais unique propriétaire.
”Ce n’est pas mon parti qui me dérange, c’est toi.”
Le sang de Zelevas ne fit qu’un tour. Dans la bouche d’un Genova cette phrase était souvent synonyme de gros problèmes.
”Mes futurs adversaires ne m’effraient guère, je remporterai certainement la campagne, par contre, j’ai appris que mon futur Garde des Sceaux avait perdus ses parents alors je viens personnellement vérifier qu’il ne perde pas également sa face.”
La nouvelle fut comme un choc. Lui? Garde des… Vraiment? Lui?
”Euh. Eeee. J-j-jee…-”
”Tâche de te ressaisir, et d’être plus éloquent lorsque tu viendra aux réunions du Parti, je t’ai choisi mais tu ne fais pas l’unanimité, ce sera à votre tour de plaidoyer Monsieur le Juge.” fit Genova en plaquant une enveloppe contre le torse de Zelevas.
Pendant les huit ans qui constituèrent le premier mandat présidentiel de Falconi Genova, Zelevas E. Fraternitas fut donc le Garde des Sceaux de la République. Cette position tira pleinement sens de son expérience double en tant que Limier et Juge. Pendant toute la durée de ses nouvelles fonctions, il réforma très légèrement les conditions de travail des Limiers, réduisant la durée maximale de travail de douze à dix ans, redéfinissant quelques procédures de confinements pour les criminels les plus dangereux et définissant notamment quelques cas d’incarcération supplémentaires dans le Code Pénal. Malheureusement pour Zelevas, il souhaitait mettre en place des réformes plus poussées que ça mais le Sénat Conservateur contre lequel il se heurtait l’empêcha de voir plus grand, notamment au niveau de ce qu’il proposait vis-à-vis de remaniements des formations militaires et de la GAR. Cette situation était quelque peu frustrante pour Zelevas, il savait que ses idées plus larges mais éloignées des fonctions qui lui incombaient garantiraient à terme la pérennité de la Nation, mais il n'avait juste pas les ressources pour le démontrer ni les mettre en place. Après autant de temps à fidèlement épauler Falconi, c'est au bout d'une longue discussion avec son dirigeant où il dû se rendre à l'évidence: Genova favoriserait bien évidemment sa relation avec le Sénat qu'avec son propre Garde des Sceaux, qu'il pourrait éventuellement plus facilement remplacer que toute une assemblée. Après près d'une décennie de collaboration, il en arriva donc à poliment le remercier de l’avoir nommé à ce poste de confiance et décida de décliner l’offre de prolongation de sa position lorsque celui-ci lui proposa de rempiler pour huit ans de plus après avoir gagné ses deuxièmes présidentielles. Falconi fut fortement déçu par Zelevas, et leur relation se terni quelques peu, souffrant sur le coup. L'ancien Garde des Sceaux n'eut pas le culot ou le mauvais-goût de rejoindre un autre parti immédiatement après sa destitution, mais il ne demeura pas pour autant inactif.
Reste que dans le paysage politique, le nom de Zelevas était difficile à caser précisément, ses réformes le rapprochait plus des idéologies du Courant Réformateur, mais son nom de Fraternitas ne coïncidait ni avec cela, ni avec sa relation avec le Président Genova. Il était temps pour le vénérable d’Élusie qui atteignait maintenant l’âge de cinquante deux ans de voler de ses propres ailes et de faire son Parti, à son effigie. Il choisit le plus naturellement la ville de Justice, bastion familiale des d’Élusie pour entamer son aventure et fonda un prototype de parti politique qui, comme à tout les coups d’essais et les premières fois, finit par ne pas être extrêmement convaincant. Le Parti du Front Réformateur Nationaliste ne fut à ses balbutiement pas très glorieux, et il fallait admettre qu’il était toujours difficile de recevoir des “Les quoi?” en soirée quand il présentait son dernier projet en date. Les choses s’accélérèrent pourtant de manière complètement imprévues, mais dans un contexte qu’on connaît maintenant très bien: un soir, un feu de cheminé, un bourbon.
Le Directeur de la Comptabilité de la SSG, un vieux Gobelin grincheux, venait tout juste de quitter son poste pour partir profiter d’une retraite bien méritée et si les discussions avaient été nombreuses à ce sujet, les yeux étaient tournés vers quelqu’un de particulier, quelqu'un recommandé par Falconi Genova dans l’espoir de récupérer un allié à ses côtés dans un climat politique qui lui était de moins en moins favorable. Quelqu’un doté de compétences en finances, comme par exemple (à tout hasard) suite à des études mais qui serait également calé en droit républicain pour assurer la position de Directeur de la Compta. Zelevas y voyait une opportunité non négligeable de récupérer des ressources tant humaines que politiques pour son parti, et il appréciait surtout l’absence de lien ostensible que cela lui donnait vis-à-vis de Falconi. Les sondages n’étaient vraiment pas en faveur du Président sortant, le climat politique tendu était à couper au couteau entre le Parti en place des Genova de plus en plus virulent et agressifs dans leurs tactiques de campagnes, les Goldheart qui jouissaient d’une recrudescence dans l’opinion publique avec un programme politique qui plaisait à la plèbe, et les Fraternitas dont Junior était le grand favori. Avec tout cela, il y avait de quoi faire! Il accepta donc le poste à bras ouverts.
Sous sa direction, le département de comptabilité de la Societas Septum Gardianorum subit des transformations inperceptibles de l'extérieur, mais dont les répercussions se ressentirent lentement sur tout les autres département. C'est notamment l'intégration de tout un pôle juridique qui permit d'accélérer l'archivage et la validation de toutes les affaires conclues par la SSG, épargnant le précieux temps nécessaire habituellement à la vérification des questionnements juridiques. L'intégration des nouveaux membres aux comptoirs permit aussi après coup de résoudre des problèmes de commerce et d'achats, augmentant sensiblement la capacité nominale des flux de la SSG.
Attendant patiemment la fin du mandat de Genova pour avoir les idées claires et comprendre comment le paysage politique finirait par se sculpter à l’approche des élections, Zelevas ne proclama jamais publiquement son soutien à Falconi. Bien au contraire, il se présenta même aux élections présidentielles ou du moins tenta de le faire, s’opposant au Parti des Réformateurs dans des primaires qu’il perdit de manière écrasante contre le candidat des Ironsoul. Après coup, réfléchissant à vers qui il redirigerait ses voies, il vit assez rapidement que le soutien de celui qui lui avait tant donné auparavant relevait du suicide politique et il n’était pas assez irrationnel pour s’y lancer au nom d’une futilité comme l’honneur ou quelque chose de la sorte. L’honneur ne vient qu’aux noms inscrits dans les livres d’histoires, il n’y a aucun honneur à sauter à pieds joints dans le vide et se faire oublier. Zelevas en tant que grande fortune dûes à ses années passées comme Juge de Justice, Garde des Sceaux et Directeur SSG, obtempéra plutôt devant l’injonction du mouvement global et offrit son soutien à Sylvestre, son rival de toujours, lorsqu’il fallu faire face à Mirelda Goldheart des Conservateurs. Même s’il n’était pas irrationnel, il fallait avouer qu’inviter publiquement les électeurs à voter pour un homme qu’il avait de tout temps essayé de dépasser lui arracha une petite partie de son âme. Peut-être plus que ne l’aurait fait un poignard en phantacier.
C’est donc avec dépit qu’une fois les primaires perdues, Zelevas se rabattu sur les législatives et se présenta donc en tant que Sénateur de la ville de Justice pour la deuxième circonscription, et cette fois le succès lui sourit haut la main, dans sa ville natale, il roula sur les urnes et fut élu avec une majorité écrasante. Au moins, il ne serait pas totalement absent du pouvoir décisionnel, et ce serait une nouvelle page qui s’écrirait pour lui. Cette fois, ce serait bien différent de son temps comme Garde des Sceaux puisqu’il serait ici présent pour voter le passage des lois, et non plus que pour les proposer. L’autre chose qui différait grandement était que cette fois, il amasserait les votants pour son propre Parti, le FNR, et pas pour le compte de qui que ce soit d’autre. Bientôt, la balle serait dans son camps.
Maximilian est à ce moment là un membre éminent de la Societas Septum Gardianorum et un des prochains sur la liste pour succéder au Directeur actuel de la Comptabilité. Alors que la pression monte pour lui faire redoubler d’efforts au sein de la société il se retrouve divisé entre plusieurs fronts, d’un côté sa carrière qui est au bord du tremplin, et de l’autre sa famille: Maximilian vient tout juste d’avoir son premier enfant, le jeune Zelevas. Maximilian, marchant dans les pas de son ancêtre Beldurande et chérissant l’éducation que ses propres parents lui ont transmise, a lui aussi la tête qui raisonne par les chiffres quand il est question d’affaire, mais qui réfléchis par le coeur lorsqu’on touche aux amours. Il s’occupera lui-même de l’éducation de son enfant avec Athéra, hors de question de le laisser aux mains d’une nourrice. Abandonnant alors les opportunités de croissances qui s’offraient à lui, Maximilian passe plus de temps à se concentrer sur le bambin qui fait ses premiers pas dans Sekaï. Un soir anodin, le père d’Élusie est assis dans son fauteuil, éclairé par la simple lueur de la cheminée du salon tandis que le dernier bois se consume doucement dans l’âtre. Son regard toise les braises mourantes avec une certaine mélancolie, il n’est pas sûr de ce qu’il fait, il cherche juste à faire de son mieux pour son enfant et étant un homme principalement conduit par ses émotions, cela le préoccupe grandement. Un verre de bourbon à la main, il observe les lueurs prismatiques qui se reflètent timidement dans le crystal lorsqu’il le lève pour l’interposer entre son oeil et le feu. Il se posait beaucoup de questions dernièrement, mais peu d’entre elles trouvaient des réponses, ce soir en revanche, c’est au coin du feu avec un bourbon qu’il prit une décision importante, il savait ce qu’il voulait donner à son fils. Le choix. Il allait forger son éducation pour lui ouvrir le plus de portes possibles, et il le laisserait ensuite prendre celles qui lui semblerait les plus attractives. C’est cette notion de liberté que lui-même n’avait pas eu et qui lui avait cruellement manqué durant la seconde moitié de son adolescence. Il souhaite donc que son fils ait le choix de son destin, qu’il puisse façonner son propre avenir selon son désir. Ce souhait qu’il manifeste, indirectement, décide à lui seul du fil rouge que Zelevas suivra toute sa vie.
Durant ses premières années d’école, c’est un petit garçon curieux qui découvre
l’Histoire, ”Père, parlez moi encore de la Guerre des Plumes s’il-vous plaît. J’adore quand c’est vous qui la racontez.”
les mathématiques, ”Mère, comment résolvez vous cette équation, j’ai essayé mais je peine à comprendre.”
la physique, ”Mère mère mère! Je viens de lire que le mercure s’évapore à l’air ambiant, est-ce vrai? Pourriez vous m’en donner un peu, que je voie?”
la géographie, ”Père, quand vous avez été à Benedictus, comment étaient les cathédrales? Touchaient-elles le ciel?”
et les arts ”Père, Mère! Regardez j’ai peint Clid, on le reconnaît bien non? Son museau est un peu gros, mais le reste y est n’est-ce pas?”
Il grandit ainsi, dans le manoir familiale des Élusie, entouré de parents aimants, d’un chien maladroit et d’un personnel attentif aux besoins du petit prince de la maisonnée. Gâté? Très certainement, pourri? Pas le moins du monde. Très vite, Zelevas se trouva une maturité grandissante qui impressionnait son entourage, il comprenait vite, il apprenait vite, et surtout, il démontrait un intérêt croissant pour les exercices de pensée en tout genre, remettant en cause le monde qui l’entourait et se trouvant une passion pour tout ce qui suscitait plus de quelques secondes de réflexion. Cette passion pour ce qu’il n’arrivait pas à saisir, pour ce qui lui résistait, est justement le deuxième élément clé qui contribua à le pousser dans les pas de l’homme qu’il est devenu aujourd’hui. Le troisième, c’est une nouvelle décision de Maximilian. Un autre soir, un autre bourbon, mais cette fois une lettre au cachet bien particulier, orné des armoiries de la famille Fraternitas. Ils n’en portent peut-être plus le nom mais lors de grand évènements ils sont tout de même conviés à y assister, au nom des liens du sang. Il s’agissait d’un mariage grandiose, une cérémonie de grande envergure était donnée par les Fraternitas afin de marquer le coup et de redonner un coup de dorure à un blason qui fatiguait dans le paysage politique de l’époque, quelque chose duquel Maximilian se préoccupait peu, surtout depuis que sa future position de Directeur lui avait été fermé pour avoir choisi son fils à un moment décisif. Normalement il n’aurait pas répondu présent à une telle invitation, mais là, au coin du feu avec un bourbon, il voyait peut-être une opportunité, quelque chose qui pourrait bien se profiler pour son fils, à défaut de lui être d’un intérêt quelconque. Une fois sur place, le jeune Zelevas âgé alors de onze ans fut remarqué par les convives grâce à ses connaissances et sa maturité remarquable, son père le regarda prendre part aux discussions, épater la galerie par sa justesse et son charisme juvénile. Ceci n’échappa pas à l’oeil attentif de leurs hôtes, et les liens entre les d’Élusie et les Fraternitas se resserrèrent grandement après cet évènement, invitant désormais souvent les parents avec leur enfant à des soirées mondaines. La Grande Famille de la République voyait le potentiel du gamin, et le gamin quant à lui, il le voyait aussi.
Approchant à grands pas de sa majorité, Zelevas riche d’un grand bagage de savoir et de l’argent de son père à sa disposition voyait les opportunités s’offrir à lui sur un plateau. Il n’avait qu’à tendre le bras pour les saisir mais ce choix s’avérait facile. La Politique. Qu’importe les mathématiques, au diable les arts, il n’y avait rien d’aussi imprévisible, d’aussi indomptable, rien de plus impitoyablement difficile que la politique. L’équilibre fin entre les multiples facettes d’une personnalité changeant en fonction du public, la navigation ardue de l’opinion populaire, les fines nuances de la diplomatie et de la négociation. Tout cela l’attirait très profondément, au grand bonheur des Fraternitas. Zelevas savait cependant qu’il ne serait jamais le champion de la Famille, il y avait le petit Junior, le fils de Sylvestre Wendell Fraternitas, qui présentait en tant qu’héritier légitime des armoiries un grand potentiel également. Vers ses quinze ans, il était courant que Zelevas passe des après-midi dans le domaine principal pour converser et s’amuser avec Junior, développant une relation fraternelle que Zelevas n’avait encore jamais expérimenté auparavant. Lorsqu’il atteignit cependant sa seizième, les d’Élusie furent surpris par une proposition des plus inattendues, enfin du moins dans le cas de Zelevas. Maximilian quant à lui avait plus ou moins vu venir cette énième cachet, mais il avoue qu’en ouvrant sa porte à Wendell Père lui-même qui tenait la missive en main propre, il avait failli tomber à la renverse. Ce qui suivit fut une aubaine présentée au jeune homme: la possibilité de reprendre le nom des Fraternitas et de rejoindre le Parti à sa majorité, en tant tout d’abord que simple membre, cela va de soi. Zelevas voyait là dedans la porte la plus appétissante qu’on lui ait jamais tendue, et dans l’esprit avide du brin d’homme qu’il était, c’était sans une once d’hésitation qu’il accepta gracieusement cette proposition. Suite à cette pseudo-adoption, Zelevas devint bientôt plus qu’un simple ami d’enfance de Junior, il devint maintenant un rival.
À l’approche de ses dix-huits ans, le dernier Fraternitas en date savait qu’à armes égales il ne l’emporterai pas sur le fils légitime aux yeux du parti, s’il voulait faire sa marque dans la politique, il allait avoir besoin d’acquérir de l’expérience et un prestige qui lui donnerait l’avantage dans le paysage diplomatique avant d’espérer obtenir mieux. La première étape serait la plus évidente, le service militaire. Il alla donc s’enrôler pour accomplir son devoir de citoyen et passa deux longues années de sa prime jeunesse à marcher, courir, sauter, dire oui et ne pas poser de questions. Ce n’était pas très stimulant pour un homme qui appréciait justement la difficulté, mais c’était déjà quelque chose en terme de défi physique, cependant Zelevas se voyait rester sur sa faim à l’issue de sa vingtième année, il voyait bien comment le service lui octroierait des avantages particuliers, mais ce qu’il cherchait à obtenir était avant-tout une expérience pratique, quelque chose qui le confronterait aux affres de la gestion, de la dure réalité et du terrain.
Limier au Razkaal. Zelevas déposa sa lettre à son instructeur peu avant la fin de son service, demandant à subir les batteries de tests physiques, magiques et psychologiques. Lorsque sa candidature fut acceptée et qu’il fut admis aux tests, il les passa avec plus ou moins de difficultés. Physiquement, il atteignit la moyenne, magiquement, son inaptitude se posa comme une évidence et il ne concouru que dans les épreuves de résistance où il arriva légèrement en dessous du reste, par contre c’est son aptitude psychologique qui le démarqua du lot. Sa volonté et surtout sa rigidité firent de lui un élément avec un certain potentiel dans la pire prison du Sekaï. Si Zelevas voyait comme une première étape cette admission au Razkaal, le reste de sa Famille et de sa famille à l’extérieur n’étaient pas vraiment du même avis, si les d’Élusie voyaient la chose d’un mauvais oeil à cause des risques que prenaient les limiers à simplement exercer leur profession, les Fraternitas eux, avaient un problème tout autre. Limier était une position pour ainsi dire impressionnante, dans le sens littéral même du terme, il était difficile de ne pas respecter quelqu’un qui s’exposait à la lie de l’humanité dans ces murs sous-marins, mais c’était également un métier ingrat et dépourvu de noblesse, il n’y avait rien de prestigieux dans le fait de rejoindre la garde de la prison et pour Wendell Fraternitas, le gamin avait choisi une route plus que douteuse en intégrant ce corps multitâche des forces de l’ordre. Sa formation fut longue et Zelevas suivit son mentor avec assiduité, emmagasinant le plus de connaissances possibles. Il récupéra son autonomie avec succès après plus d’un an au sein de l’ordre, et toujours sous la désapprobation de ses parents et de sa Famille, il continua sa carrière de geôlier, atteignant la longévité vénérable de six ans au sein des gardiens. Durant ces six années, Zelevas tomba un peu en disgrâce aux yeux des Fraternitas, lorsqu’il était de permission et revenait au manoir de la Famille, on le présentait un peu sous le manteau et les réactions étaient inévitablement les mêmes, toujours ce petit “Oh, mes respects” faussement admiratif qu’on donne à quelqu’un qui évolue en dehors de sa caste.
Après avoir enchaîné les missions plus dures les unes que les autres pour le compte des Prévôts, Zelevas se retrouva dans une mauvaise passe psychologiquement parlant, ses supérieurs abusant un petit peu de sa résilience mentale il avait encaissé un peu plus qu’il ne l’aurait voulu. C’est donc après une dernière tâche effectuée avec succès, au bout d’une sixième année d’exercice riche en expériences qu’il décida de raccrocher et de retourner à la vie civile, une décision qui ne déplut à personne si ce n’est à l’administration pénitencière et à ses collègues qui perdaient un bon élément. En rentrant à la propriété des Élusie, il annonça sa décision de quitter les Limiers et passa du temps à pondérer ses options pour la suite de son chemin, étant complètement sorti de la vie sociale à cause des conditions de travail au Razkaal il y avait bien des portes qui s’étaient fermées à lui en en revenant, mais il allait faire ce qu’il savait faire de mieux: étudier. Il décida donc de prolonger la thématique judiciaire de sa carrière en se lançant dans l’étude du droit, mais pas n’importe lequel non, s’il commencerait tout d’abord par le pénal pour rester dans son élément, le droit du commerce et des finances serait le domaine dans lequel il se brancherait ensuite.
Les études, tant pis si les Fraternitas ne le soutiendraient pas dans ses démarches, il n’avait plus besoin d’eux, il avait déjà leur nom! C’est donc sous le nom de Zelevas E. Fraternitas qu’il se présenta à l’examen du barreau de Justice au bout de huit ans d’études sur les divers domaines juridiques, l’histoire du droit républicains et des différentes jurisprudences récurrentes de ces dernières décennies. Fort de son instruction, il passa brillamment l’examen et obtint son titre de juge avec brio, c’est à ce moment là que les choses redevinrent intéressantes.
Après avoir passé autant d’années à jouer les gardiens de geôle et à étudier, Zelevas n’était pas des plus avancés dans le paysage politique de la République alors qu’il affichait un bon trente cinq ans, il se constituait tout de même un petit réseau mais rien qui ne prenait sens dans l’instant. Pendant ce temps là son rival Sylvestre Junior enchaînait les dîners de noblesse, les banquets de célébrations et les marriages fastueux, le jeune homme se débrouillait plutôt bien grâce au soutien de sa Famille couplé à ses propres efforts pour se forger une place comme étoile montante au sein de la société républicaine. Cette rivalité entre les deux hommes qui jadis possédait cette aspect fraternel se teintait peu à peu de mépris, commençant à devenir quelque chose de plus sombre qu’une simple course amicale au succès social. Zelevas quant à lui, récupérant son titre de juge, ne tarda pas à s’imposer dans le milieu juridique comme un membre proéminent de la Cour de Justice de Justice. Le nouveau juge ne se contenta pas de simplement arbitrer ses procès, il se mit à participer activement aux amendements du Code Pénal, à proposer des modèles de réformes juridiques, à donner lui même des cours et des séminaires de droit sur les campus universitaires de Justice. Rapidement, le “Juge Fraternitas” devint un titre de respect qui cette fois fut sincère. Après ses quelques années de barreau, il finit par aborder un cas des plus complexes qui passa entre ses mains, l’affaire Malijian.
Pris entre les feux croisés d’un règlement de compte qui avait mal tourné et de l’ire de l’opinion publique, l’accusé était dans une posture qui justifiait pleinement l’ardeur avec laquelle le procureur s’acharnait sur lui, pourtant, quelques uns des témoignages ne collaient pas avec les pièces à conviction et semblaient dessiner une version différente des faits qu’un simple double homicide. Délayant sans cesse le procès et l’étalant patiemment sur une petite dizaine de mois, Zelevas fit preuve de nerfs d’aciers et finit par rendre son verdict en acquittant le principal suspect en dépit de la colère de la plèbe. Après coup, il fut révélé que l’affaire n’était qu’un coup monté pour envoyer derrière les barreaux quelqu’un de problématique pour le Syndicat, une nouvelle enquête fut menée et cette fois, l’affaire confiée au Juge Fraternitas ne reçut pas le même arrêt judiciaire que la précédente. Les félicitations du Maire et du Garde des Sceaux lui furent adressés dans la foulée, et ses aspirations politiques reprirent un nouveau souffle à partir de cet instant. Cherchant à rattacher le vent de notoriété dont jouissait à nouveau Zelevas, les Fraternitas lui renvoyèrent des invitations.
Un soir, allongé dans son fauteuil avec un verre de whiskey, Zelevas déplie la lettre du vieux Sylvestre Wendell Père et lit l’écriture soignée à la lueur dansante des flammes. L’encre bleutée lui annonce l’organisation d’une réception dans la demeure de la Grande Famille et que, s’il leur fait l’honneur de se joindre à eux, ils fêteront la consécration de ses récentes prouesses. Devant l’âtre, Zelevas sourit, il sait que la balle est désormais dans son camp, son rival même, Junior, est juge aussi mais lui ne jouit pas du même franc succès professionnel. Alors il n’est pas étonnant de voir Sylvestre se rabattre sur son plan B pour faire rayonner ses armoiries, ils veulent l’utiliser, et le juge en est bien conscient, mais c’est exactement ce qu’il souhaite également. Au coin du feu, un bourbon à la main comme son paternel, il décide de répondre présent à cette invitation.
Le soir de la réception arrive, la fête est grandiose, Zelevas est soufflé de voir autant d'opulence étalée devant ses yeux, mais une fois qu’il passe les portes du domaine Fraternitas il comprend mieux pourquoi ceux ci ont sorti le grand jeu: la liste des invités ferait pâlir de jalousie n’importe quelle organisateur évènementiel, à côté de ça, la Fête National faisait figure de bal de promotion universitaire. Rejoint par le vieux Wendell à son arrivée, celui ci le présente rapidement aux personnes les plus appropriées de la venue, et c’est comme ça qu’il fit la rencontre de Falconi Genova, un homme politique, chef de la Grande Famille des Genova. Les deux hommes discutèrent ensemble pendant une bonne partie de la soirée, et par la suite échangèrent même quelques correspondances amicales. Politiquement, ils appréciaient le fait que certaines de leurs idées se recoupent sur des points sociaux d’ordinaires clivés, et ils trouvaient l’un dans l’autre un non négligeable. Pour Falconi, Zelevas représentait l’opportunité d’avoir un soutien inespéré des Fraternitas malgré leurs idéologies politiques vastement différentes et de pouvoir également étendre son réseau dans le monde juridique et à Justice, un électorat qui lui faisait grandement défaut. Pour Zelevas, ce lien avec Falconi était la porte ouverte à une position plus intéressante au sein de Liberty ou à des contacts politiques de valeur parmis le Sénat et le Gouvernement. Il se trouve que ces espérances furent dépassées au delà de toutes attentes.
An de grâce -20, des années plus tard.
Ruminant la mort de ses parents dans un accident il y a encore quelques jours, Zelevas arpentait les couloirs de la demeure d’Élusie qui lui semblaient soudainement bien plus immense et vide qu’auparavant. Il était seul avec son écho. Ses pas résonnaient à travers toutes les pièces avec une force insupportable, en même temps, il n’y avait plus personne pour faire d’autres bruits. Il se tenait debout dans le hall, désoeuvré. Quelque part, son père l’avait toujours soutenu -même lorsqu’il s’agissait de son passage chez les Limiers- et sa disparition si soudaine qu’inattendue laissait un trou dans la vie du Juge. Trainant des pieds sur le marbres, son attention se porta sur la porte principale du vestibule quand il entendit le heurtoir résonner lourdement contre le métal. En ouvrant, il fut surpris de se retrouver en face de Falconi, seul, son cheval attaché non loin de l’entrée. Balbutiant au début sous le coup de l’étonnement, il finit par trouver ses mots mais il ne l’invita pas à rentrer, il préférait si possible être seul.
”Falconi? Je… je ne m’attendais pas à te voir, je croyais que tu étais à Melorn.”
”Lorsque j’ai entendu ce qui était arrivé à tes parents je suis venu aussi vite que j’ai pu.”
Zelevas leva un sourcil, clairement intrigué, puis il soupira d’un air fatigué. Ça ne lui ressemblait pas, s’il venait le voir ainsi c’était parce qu’il y avait une raison plus pragmatique encore que cette simple préoccupation.
”D’habitude j’obligerai à ce genre de mondanité mais là je n’en ai vraiment pas l’envie. Qu’est-ce que tu veux?”
”Perspicace, comme toujours.” Le chef des Genova posa une main sur la porte et la poussa un peu plus afin de jeter un coup d’oeil à l’intérieur, Zelevas le laissa faire. ”Tu sais que j’ai les yeux sur les élections présidentielles à venir n’est-ce pas?”
C’était donc ça? Il venait s’assurer qu’il pourrait compter sur lui?
”Et quoi? Tu sais que tu as mon soutien quoi qu’il arrive non? Ton parti a déjà choisi de te présenter comme candidat non? Ou est-ce qu’il y a du mouvement sous les vagues?”
Falconi passa un doigt sur la commode de l’entrée, regardant la demeure lugubre dans l’absence de lumière qui semblait autant se laisser aller que son désormais unique propriétaire.
”Ce n’est pas mon parti qui me dérange, c’est toi.”
Le sang de Zelevas ne fit qu’un tour. Dans la bouche d’un Genova cette phrase était souvent synonyme de gros problèmes.
”Mes futurs adversaires ne m’effraient guère, je remporterai certainement la campagne, par contre, j’ai appris que mon futur Garde des Sceaux avait perdus ses parents alors je viens personnellement vérifier qu’il ne perde pas également sa face.”
La nouvelle fut comme un choc. Lui? Garde des… Vraiment? Lui?
”Euh. Eeee. J-j-jee…-”
”Tâche de te ressaisir, et d’être plus éloquent lorsque tu viendra aux réunions du Parti, je t’ai choisi mais tu ne fais pas l’unanimité, ce sera à votre tour de plaidoyer Monsieur le Juge.” fit Genova en plaquant une enveloppe contre le torse de Zelevas.
Pendant les huit ans qui constituèrent le premier mandat présidentiel de Falconi Genova, Zelevas E. Fraternitas fut donc le Garde des Sceaux de la République. Cette position tira pleinement sens de son expérience double en tant que Limier et Juge. Pendant toute la durée de ses nouvelles fonctions, il réforma très légèrement les conditions de travail des Limiers, réduisant la durée maximale de travail de douze à dix ans, redéfinissant quelques procédures de confinements pour les criminels les plus dangereux et définissant notamment quelques cas d’incarcération supplémentaires dans le Code Pénal. Malheureusement pour Zelevas, il souhaitait mettre en place des réformes plus poussées que ça mais le Sénat Conservateur contre lequel il se heurtait l’empêcha de voir plus grand, notamment au niveau de ce qu’il proposait vis-à-vis de remaniements des formations militaires et de la GAR. Cette situation était quelque peu frustrante pour Zelevas, il savait que ses idées plus larges mais éloignées des fonctions qui lui incombaient garantiraient à terme la pérennité de la Nation, mais il n'avait juste pas les ressources pour le démontrer ni les mettre en place. Après autant de temps à fidèlement épauler Falconi, c'est au bout d'une longue discussion avec son dirigeant où il dû se rendre à l'évidence: Genova favoriserait bien évidemment sa relation avec le Sénat qu'avec son propre Garde des Sceaux, qu'il pourrait éventuellement plus facilement remplacer que toute une assemblée. Après près d'une décennie de collaboration, il en arriva donc à poliment le remercier de l’avoir nommé à ce poste de confiance et décida de décliner l’offre de prolongation de sa position lorsque celui-ci lui proposa de rempiler pour huit ans de plus après avoir gagné ses deuxièmes présidentielles. Falconi fut fortement déçu par Zelevas, et leur relation se terni quelques peu, souffrant sur le coup. L'ancien Garde des Sceaux n'eut pas le culot ou le mauvais-goût de rejoindre un autre parti immédiatement après sa destitution, mais il ne demeura pas pour autant inactif.
Reste que dans le paysage politique, le nom de Zelevas était difficile à caser précisément, ses réformes le rapprochait plus des idéologies du Courant Réformateur, mais son nom de Fraternitas ne coïncidait ni avec cela, ni avec sa relation avec le Président Genova. Il était temps pour le vénérable d’Élusie qui atteignait maintenant l’âge de cinquante deux ans de voler de ses propres ailes et de faire son Parti, à son effigie. Il choisit le plus naturellement la ville de Justice, bastion familiale des d’Élusie pour entamer son aventure et fonda un prototype de parti politique qui, comme à tout les coups d’essais et les premières fois, finit par ne pas être extrêmement convaincant. Le Parti du Front Réformateur Nationaliste ne fut à ses balbutiement pas très glorieux, et il fallait admettre qu’il était toujours difficile de recevoir des “Les quoi?” en soirée quand il présentait son dernier projet en date. Les choses s’accélérèrent pourtant de manière complètement imprévues, mais dans un contexte qu’on connaît maintenant très bien: un soir, un feu de cheminé, un bourbon.
Le Directeur de la Comptabilité de la SSG, un vieux Gobelin grincheux, venait tout juste de quitter son poste pour partir profiter d’une retraite bien méritée et si les discussions avaient été nombreuses à ce sujet, les yeux étaient tournés vers quelqu’un de particulier, quelqu'un recommandé par Falconi Genova dans l’espoir de récupérer un allié à ses côtés dans un climat politique qui lui était de moins en moins favorable. Quelqu’un doté de compétences en finances, comme par exemple (à tout hasard) suite à des études mais qui serait également calé en droit républicain pour assurer la position de Directeur de la Compta. Zelevas y voyait une opportunité non négligeable de récupérer des ressources tant humaines que politiques pour son parti, et il appréciait surtout l’absence de lien ostensible que cela lui donnait vis-à-vis de Falconi. Les sondages n’étaient vraiment pas en faveur du Président sortant, le climat politique tendu était à couper au couteau entre le Parti en place des Genova de plus en plus virulent et agressifs dans leurs tactiques de campagnes, les Goldheart qui jouissaient d’une recrudescence dans l’opinion publique avec un programme politique qui plaisait à la plèbe, et les Fraternitas dont Junior était le grand favori. Avec tout cela, il y avait de quoi faire! Il accepta donc le poste à bras ouverts.
Sous sa direction, le département de comptabilité de la Societas Septum Gardianorum subit des transformations inperceptibles de l'extérieur, mais dont les répercussions se ressentirent lentement sur tout les autres département. C'est notamment l'intégration de tout un pôle juridique qui permit d'accélérer l'archivage et la validation de toutes les affaires conclues par la SSG, épargnant le précieux temps nécessaire habituellement à la vérification des questionnements juridiques. L'intégration des nouveaux membres aux comptoirs permit aussi après coup de résoudre des problèmes de commerce et d'achats, augmentant sensiblement la capacité nominale des flux de la SSG.
Attendant patiemment la fin du mandat de Genova pour avoir les idées claires et comprendre comment le paysage politique finirait par se sculpter à l’approche des élections, Zelevas ne proclama jamais publiquement son soutien à Falconi. Bien au contraire, il se présenta même aux élections présidentielles ou du moins tenta de le faire, s’opposant au Parti des Réformateurs dans des primaires qu’il perdit de manière écrasante contre le candidat des Ironsoul. Après coup, réfléchissant à vers qui il redirigerait ses voies, il vit assez rapidement que le soutien de celui qui lui avait tant donné auparavant relevait du suicide politique et il n’était pas assez irrationnel pour s’y lancer au nom d’une futilité comme l’honneur ou quelque chose de la sorte. L’honneur ne vient qu’aux noms inscrits dans les livres d’histoires, il n’y a aucun honneur à sauter à pieds joints dans le vide et se faire oublier. Zelevas en tant que grande fortune dûes à ses années passées comme Juge de Justice, Garde des Sceaux et Directeur SSG, obtempéra plutôt devant l’injonction du mouvement global et offrit son soutien à Sylvestre, son rival de toujours, lorsqu’il fallu faire face à Mirelda Goldheart des Conservateurs. Même s’il n’était pas irrationnel, il fallait avouer qu’inviter publiquement les électeurs à voter pour un homme qu’il avait de tout temps essayé de dépasser lui arracha une petite partie de son âme. Peut-être plus que ne l’aurait fait un poignard en phantacier.
C’est donc avec dépit qu’une fois les primaires perdues, Zelevas se rabattu sur les législatives et se présenta donc en tant que Sénateur de la ville de Justice pour la deuxième circonscription, et cette fois le succès lui sourit haut la main, dans sa ville natale, il roula sur les urnes et fut élu avec une majorité écrasante. Au moins, il ne serait pas totalement absent du pouvoir décisionnel, et ce serait une nouvelle page qui s’écrirait pour lui. Cette fois, ce serait bien différent de son temps comme Garde des Sceaux puisqu’il serait ici présent pour voter le passage des lois, et non plus que pour les proposer. L’autre chose qui différait grandement était que cette fois, il amasserait les votants pour son propre Parti, le FNR, et pas pour le compte de qui que ce soit d’autre. Bientôt, la balle serait dans son camps.
Groupes d'intérêts
Zelevas possède de multiples groupes d'intérêts:
La SSG : Il en fait lui-même partie en tant que Directeur de la Comptabilité.
La Pègre : En tant que tout bon Politicien Républicain qui se respecte, la Pègre représente autant une menace qu'un ennemi commun. Parfois, sous certaines circonstances qui arrivent plus souvent qu'on ne souhaiterait l'admettre, le crime organisé est aussi un outil comme un autre pour parvenir à ses fins, comme tout bon politicien Républicain qui se respecte...
Les Limiers du Razkaal : Ancien Limier et profondément intéressés dans son programme politique par les réformes concernant les corps militaires et de gardiens de l'ordre, Zelevas suit de près tout ce qui touche au Razkaal.
La Banque des Chaînes : Comment ne pas être impliqué par la Banque des Chaînes quand on travaille à la Comptabilité de la SSG?
La SSG : Il en fait lui-même partie en tant que Directeur de la Comptabilité.
La Pègre : En tant que tout bon Politicien Républicain qui se respecte, la Pègre représente autant une menace qu'un ennemi commun. Parfois, sous certaines circonstances qui arrivent plus souvent qu'on ne souhaiterait l'admettre, le crime organisé est aussi un outil comme un autre pour parvenir à ses fins, comme tout bon politicien Républicain qui se respecte...
Les Limiers du Razkaal : Ancien Limier et profondément intéressés dans son programme politique par les réformes concernant les corps militaires et de gardiens de l'ordre, Zelevas suit de près tout ce qui touche au Razkaal.
La Banque des Chaînes : Comment ne pas être impliqué par la Banque des Chaînes quand on travaille à la Comptabilité de la SSG?
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J'ai lut toute l'histoire d'une traite pour une simple et bonne raison : je n'ai pas réussi à m'arrêter avant le point final. Une évidence frappe à la lecture : tu as ingéré sans la moindre erreur l'ensemble du lore républicain ! C'est simple, je n'ai décelé aucune erreur, alors que tu as sut employer avec brio chaque élément. Rien d'inutile, rien de superficiel, tout à sa place dans ce récit. Et rien que pour cela, je te tire mon chapeau
Enfin ... Il y'a une petite erreur, mais je t'en parlerais en privé, car elle est minime et n'est même pas de ton dût.
C'est donc avec un grand plaisir et une immense satisfaction que je t'accueille au sein de la belle et grande famille des politiciens républicains
Te voici Validé !
Que le Sénat ne connaisse plus jamais la tranquillité sous tes discours inspirés.
Enfin ... Il y'a une petite erreur, mais je t'en parlerais en privé, car elle est minime et n'est même pas de ton dût.
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Nul besoin de tergiverser, te voici dès à présent Validé !
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