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Konrad Lightborn
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Alasker Crudelis
Lardon
Deydreus Fictilem
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Vrai Homme du Reike
Alasker Crudelis
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crédits : 2712
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Info personnage
Race: Loup-Garou
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
Au milieu d'une ville en pleine agonie, une dizaine de guerriers en armure cramoisie couraient. Incapables qu'ils étaient d'adopter une formation à peu près militaires, les brutes formaient un groupe chaotique, plus proche de la meute que d'une bande entraînée. Leurs armes, leurs armures et leurs faces étaient unanimement mouchetées de sang noir, témoignant de leurs premières échauffourées avec le mal dévorant Sable d'or et ses habitants. Autour d'eux, civils et combattants blessés, le visage blême et le corps aux abois, se bousculaient pour rejoindre un abri ou recevoir des soins. Aussi pressés les fuyards pouvaient-ils êtres, tous ralentissaient ou se jetaient sur le bas-côté à leur vue, car les berserkers se souciaient peu des obstacles organiques pouvant leur barrer la route.
Et parce que le géant à gueule de cauchemar, à leur tête, semblait tout à fait capable de piétiner un innocent si ce dernier pouvait lui permettre d'atteindre plus rapidement la ligne de front.
"-Quel bordel." Observa -très justement-, Gatlig, sur les talons de son chef.
Alasker hocha la tête et pointa du fer de sa hache les murs d'un entrepôt situé au fond d'une courte ruelle.
"-On va passer par là, ça ira plus vite."
Le demi-gobelin scruta le lieu indiqué alors que le groupe orientait sa course vers celui-ci et haussa un sourcil :
"-C'est un cul de sac patron."
Le mur, au fond de l'entrepôt, éclata tout bonnement lorsqu'Alasker projeta son épaule dans sa pierre blanche. Les plus vieux dévoreurs éclatèrent unanimement de rire à la vue de la confusion du plus jeune d'entre-eux, puis ils s'engouffrèrent dans la faille à la suite de leur chef.
Trois autres maisons -dont une en flamme- subirent le même sort. Iratus traça un fin sillon de destruction, à peine assez large pour que deux personnes puissent s'y engouffrer en même temps…et puis un dernier mur céda, pour révéler au groupe de brutes ce qui restait de la ligne nord.
Obnubilé par le spectacle, Alasker ne parvint pas à savoir qui, parmi ses hommes, avait lâché un long chapelet de jurons sitôt arrivé, mais nul doute sur le fait qu'aucun de ses mots -si imagés pouvaient-ils êtres - ne suffisait à résumer un tel désastre.
"-Où est le front Ouest ?" Demanda Nahr en plissant les yeux, confus au-delà de toute mesure.
La poussière. Le sable. La fumée. Les néophytes en matière de guerre ne prenaient jamais en compte ce genre de détails. C'était pourtant, de loin, l'un des plus importants. Rien ni personne ne pouvait décemment espérer voir à l'autre bout d'un nuage soulevé par la charge d'une armée ou la mise à sac d'une ville.
Mais ça, c'était pire. Le sol était…tombé. Un cratère, assez large pour engloutir une maison, trônait au milieu d'un champ de cadavres et de blessés hurlant, trop incapacités pour espérer se tirer de là avant que les morts-vivants ne viennent les dévorer.
Bêtement, Gatlig s'approcha d'un garde au visage couvert de larmes tentant de retirer sa jambe d'un tas de débris. Kirk l'empêcha aussitôt de le tirer en-dehors de ce piège en le retenant par le col.
"-Nous ne sommes pas des sauveteurs."
Alors, la voix d'Alasker s'éleva, terrifiante de par son calme :
"-Deux gars restent pour couvrir cette sortie. Les autres, avec moi." La masse du lycanthrope passa à côté du garde blessé sans lui accorder un regard. "Ne perdez pas de temps à aider ceux qui en ont besoin, tuez juste tous ceux qui essaient de les approcher."
A travers le brouillard de guerre nocturne, des formes claudicantes se dessinèrent, attirées par cette nouvelle clameur.
Iratus se jeta sur elles pour les balayer d'un seul et unique coup de hache.
"-Sang et ruine !" Hurla le géant d'airain en attrapant le visage boursouflé d'un mort avant de le séparer de ses épaules pourries avec l'aisance d'un enfant cueillant une cerise.
Dix hurlements de loups répondirent à son exclamation. Puis les Dévoreurs recommencèrent à tuer.
Chercher une anomalie au milieu d'une telle zizanie revenait à croire aux miracles et Alasker était trop terre-à-terre pour cela. Tout d'abord, il fallait rééquilibrer le conflit de la zone nord, empêcher le débordement et sauver tous ceux pouvant encore l'être. Beaucoup trop d'objectifs différents pouvant fort heureusement tous se résoudre en tuant tout ce qui ressemblait plus ou moins à une cible hostile. Le sol couvert de débris, le profond cratère et les morts à moitié ensevelis constituaient un défi pour quiconque osait vouloir se déplacer en ces lieux, seulement, Alasker ne s'intéressait pas à ce genre de détails. Le loup frappait sans discontinuer dans la horde, encadré par ses hommes, parfaitement intouchable. Aucun d'eux ne couvrait réellement les arrières des autres, trop occupés à tuer plus que le voisin, mais l'obsession qu'ils avaient tous pour la mort les rendaient intouchables. Les coups pleuvaient, les membres tranchés roulaient au bas du cratère qu'ils longeaient et les survivants du désastre s'échinaient à s'éloigner de la meute comme des morts.
"-Relevez-vous et battez-vous, tas de feignasses !" Hurlait le géant, à chaque fois que leur chemin croisait celui d'un ou deux soldats encore en état de se défendre.
La peur que sa voix grave et méprisante provoquait n'avait rien à voir avec celle que les morts causaient. Les flots de cadavres ne menaçaient, après tout, que la vie des braves défenseurs. Iratus, lui, se gaussait de leurs faiblesses. Il menaçait leur honneur. Le souvenir que les survivants garderaient de leur sacrifice.
Parfois, ses Dévoreurs riaient ouvertement en découvrant un soldat en état de semi-catatonie, encore choqué d'avoir survécu jusque là, et la simple entente de l'évident mépris des berserkers suffisait à ranimer un soupçon de rage guerrière en eux. Ainsi, les fuyards et les blessés légers s'ajoutaient au cordon de renfort rougeâtre, pour se faire accueillir par une injonction, une seule, proférée par un ou plusieurs des Dévoreurs fermant la marche.
"-Ris avec nous, connard."
Alors, les hommes de troupes se forçaient à rire aux côtés des tueurs hilares. A transformer leurs toussotements chargés de bile et de poussière, en quelque chose de provoquant, de galvanisant. Un défi sinistre, jeté au visage des vivants comme des morts.
"-Il y a de la lumière devant nous." Souffla Kirk entre ses dents serrées. Son espadon démesuré annihila purement et simplement deux revenants tentant de s'extirper du cratère."Certains se battent encore."
Le regard d'Alasker se posa sur les timides lueurs parvenant à percer le brouillard de guerre et le géant gronda son assentiment.
"-On les rejoint."
Kirk, dans l'ombre d'une ruelle à moitié dévastée, était chargé de compter et d'évaluer les survivants ayant rejoint leur cohorte de la dernière chance. Dans ce but, il avait dû stopper un temps les mises à mort et se réfugier en ces lieux avec les nouveaux, laissant à ceux qui se prenaient pour ses frères d'armes le soin de continuer le massacre. En temps normal, le tortionnaire des Dévoreurs n'aurait même pas pensé à se porter volontaire pour un job aussi pitoyable, mais leurs adversaires actuels se trouvaient être des bouffeurs de cervelles incapable de ressentir autre chose qu'une faim compulsive et de très mauvais goût, Kirk se fichait bien d'en tuer une dizaine, une cinquantaine ou une centaine de plus. Ils ne souffraient jamais, ne pleuraient pas et ne représentaient aucun défi individuellement.
"-Ton nom." Manda-t-il en se plantant devant le premier survivant : un barbu aux yeux fous, à la bedaine rebondie et aux bras de fillettes.
"-Geo…
-Je m'en cogne. Qu'est-ce que tu sais faire ?
-Je me bats bien avec une épée." Kirk eut envie de le vérifier tout de suite. A la place, il ravala un ricanement mesquin pour passer au prochain.
"-Toi, même question."
Celui-ci, un grand type dégingandé n'était que haine et souffrance. Ça se voyait. Et son esprit semblait pour le moins confus.
"-Comment je m'appelle, tu veux dire?
-Nan, c'que tu sais faire.
-Je tire à l'arc."
Les yeux jaunes du Drakyn se posèrent sur la masse à une main pendant à la ceinture du grand type.
"-Et comment tu te débrouilles avec une arme d'homme?
-Tu veux vérifier ?"
Leurs regards se croisèrent et quelque chose de dangereusement proche d'un sourire d'assentiment manqua de venir déformer les lèvres du tortionnaire. Il se contenta de ricaner et d'attribuer une tape sur l'épaule au challenger avant de passer au suivant.
Un homme de taille et de poids normal, en armure de garde et à la tignasse blonde typique des Nordiques. Tout avait l'air d'aller, à un détail près.
"-Toi…qu'est-ce que c'est que cette merde maintenant?"
Le garde bredouilla quelque chose sans cesser de tripoter l'origine du problème. Kirk lui retira des mains pour le briser sur son genou.
"-Ma lance !"
Une claque magistrale décoiffa le pleurnichard, qui recula de deux pas le temps de reprendre ses esprits. Kirk décrocha de sa ceinture l'une des trois hachettes qu'il avait dérobées sur des cadavres depuis le début des combats et la fourra dans les mains tremblantes du régulier.
"-On est pas face à des putains de rebelles. Tu peux fouiller dans le bide de n'importe quel macchab' avec un de ces foutus piques, ça va pas l'empêcher de te grignoter. Vise la tête avec ça, abruti."
Le concerné accepta les remontrances en essuyant d'un revers de manche le fin filet de sang s'étant mis à couler de son nez martyrisé.
A la vue du spectacle, trois porteurs de lance laissèrent tomber leurs armes sur le sol de la ruelle.
Kirk ne put, cette fois, s'empêcher de rire à gorge déployée.
Alasker non plus ne se battait pas. Ses obligations d'officier l'empêchaient -pour cette fois- de simplement continuer à tuer sans interruption. A l'abri derrière le cordon de haine formé par ses hommes, il s'efforçait de comprendre comment diable une ligne de défense Reikoise avait pu disparaître aussi vite tout en énonçant ses instructions à ce qui ressemblait le plus à un officier compétent : un Sajenti dans la trentaine, au front marqué par l'anxiété, à la tête de l'unique escouade de renforts "réguliers" ayant réussi l'exploit de rejoindre la zone et ayant sauvé la peau au représentant des quelques civils s'étant joints aux forces armées :
Lardon petitgroin.
Ce même Lardon qui l'avait jadis guidé dans ce pays caché qu'était Luxuriance, en des circonstances bien plus insouciantes.
"-La Griffe ne m'a pas envoyé pour faire dans la dentelle, Sajenti." Un coup d'œil par-dessus son épaule lui informa que ses hommes tenaient bon. “Nous allons simplement tenir cette position et continuer à tuer toutes les pourritures se dressant sur notre chemin. Vous allez nous appuyer. Nous formerons une ligne et nous occuperons le centre. Vous vous contenterez de coller vos gars sur les flancs. Ne prenez pas de risques et préparez-vous à détaler si je vous en donne l'ordre. C’est bien compris?
-Et l’Est?” Demanda l’officier, sa main droite posée sur le pommeau de l’épée longue pendant à sa ceinture.
“-L’Est se débrouillera, il n’est pas dans mes préoccupations et encore moins dans mes ordres.”
La masse d’Airain se tourna vers l’hybride porcin, manifestement blessé.
“-Si tu te sens encore d’attaque, je veux que tu te charges de récupérer tous ceux qui sont trop blessés pour se battre et organiser leurs retraites ! J’ai deux hommes à l’autre bout de la pl…Du cratère qui pourront vous indiquer un chemin sûr.” Il marqua une courte pause en apercevant Kirk, qui revenait de la ruelle avec la petite bande les ayant suivi. “C’est vraiment pas d’chance que tu sois sorti d’ton trou sans tes lancondas, fiston.”
Le tortionnaire des Dévoreurs les rejoignit sans tarder, l’air aussi sombre qu’à l’accoutumée. Son espadon reposait sur son épaule gauche et Iratus le connaissait assez bien pour savoir qu’il faisait exprès de laisser trainer la pointe derrière-lui pour empêcher ses suiveurs de le coller trop près.
“-Alors?
-J’en ai chargé trois de préparer des bandages, puisqu’apparemment ils savent en faire. Les autres se battront. Sauf une pauvre daube que j’ai dû égorger parce qu’elle faisait une crise de panique.”
Le regard d’Alasker se durcit à la mention de ce dernier point. Un rire sinistre souleva la carcasse du Drakyn.
“-Je déconne, patron.”
Derrière le géant d’Airain, les Dévoreurs et quelques gardes s’efforçaient de repousser une énième vague de morts. Une lame chanceuse parvint à percer au travers de l’épaulière de Gorog, qui grogna avant d’écraser le crâne du chasseur à l’origine de la blessure.
“-Tout va bien?!” Lui hurla Nahr, sans cesser de scier la colonne vertébrale d’un zombie ayant coincé sa lame entre deux de ses côtes.
“-J’ai vu pire.” Grommela simplement le concerné tout en reprenant le massacre.
Alasker ne prêta aucune forme d’intérêt au spectacle de ses hommes faisant simplement leur boulot. A la place, il se contenta de soulever sa hache d’une main en se tournant vers les survivants inspectés par Kirk, qui s’était déjà éclipsé pour reprendre sa place parmi les bouchers.
“-Vous allez aider Lardon, ici présent.” Sa main libre alla se poser sur l’épaule intacte de l’hybride.”À sauver ceux qui ont eu moins de chance que vous. Si l’un de vous a subi une blessure qu’il juge mineure, vous rejoindrez la ruelle gardée par le grand vert pour que nos médics bandent vos plaies.” La présence du champion de l’arène d’Ikusa sur place restait également un mystère qu’Alasker se jurait d’éclaircir, une fois la situation stabilisée. Mais chaque chose en son temps. Il se détourna finalement pour marcher jusqu’à la ligne formée. A sa perception, les rangs serrés des Dévoreurs s’écartèrent pour lui laisser de la place.
“-Pas de fuyards. Je cours plus vite que chacun d’entre-vous et j’adore tuer les lâches. Au boulot !”
Et parce que le géant à gueule de cauchemar, à leur tête, semblait tout à fait capable de piétiner un innocent si ce dernier pouvait lui permettre d'atteindre plus rapidement la ligne de front.
"-Quel bordel." Observa -très justement-, Gatlig, sur les talons de son chef.
Alasker hocha la tête et pointa du fer de sa hache les murs d'un entrepôt situé au fond d'une courte ruelle.
"-On va passer par là, ça ira plus vite."
Le demi-gobelin scruta le lieu indiqué alors que le groupe orientait sa course vers celui-ci et haussa un sourcil :
"-C'est un cul de sac patron."
Le mur, au fond de l'entrepôt, éclata tout bonnement lorsqu'Alasker projeta son épaule dans sa pierre blanche. Les plus vieux dévoreurs éclatèrent unanimement de rire à la vue de la confusion du plus jeune d'entre-eux, puis ils s'engouffrèrent dans la faille à la suite de leur chef.
Trois autres maisons -dont une en flamme- subirent le même sort. Iratus traça un fin sillon de destruction, à peine assez large pour que deux personnes puissent s'y engouffrer en même temps…et puis un dernier mur céda, pour révéler au groupe de brutes ce qui restait de la ligne nord.
Obnubilé par le spectacle, Alasker ne parvint pas à savoir qui, parmi ses hommes, avait lâché un long chapelet de jurons sitôt arrivé, mais nul doute sur le fait qu'aucun de ses mots -si imagés pouvaient-ils êtres - ne suffisait à résumer un tel désastre.
"-Où est le front Ouest ?" Demanda Nahr en plissant les yeux, confus au-delà de toute mesure.
La poussière. Le sable. La fumée. Les néophytes en matière de guerre ne prenaient jamais en compte ce genre de détails. C'était pourtant, de loin, l'un des plus importants. Rien ni personne ne pouvait décemment espérer voir à l'autre bout d'un nuage soulevé par la charge d'une armée ou la mise à sac d'une ville.
Mais ça, c'était pire. Le sol était…tombé. Un cratère, assez large pour engloutir une maison, trônait au milieu d'un champ de cadavres et de blessés hurlant, trop incapacités pour espérer se tirer de là avant que les morts-vivants ne viennent les dévorer.
Bêtement, Gatlig s'approcha d'un garde au visage couvert de larmes tentant de retirer sa jambe d'un tas de débris. Kirk l'empêcha aussitôt de le tirer en-dehors de ce piège en le retenant par le col.
"-Nous ne sommes pas des sauveteurs."
Alors, la voix d'Alasker s'éleva, terrifiante de par son calme :
"-Deux gars restent pour couvrir cette sortie. Les autres, avec moi." La masse du lycanthrope passa à côté du garde blessé sans lui accorder un regard. "Ne perdez pas de temps à aider ceux qui en ont besoin, tuez juste tous ceux qui essaient de les approcher."
A travers le brouillard de guerre nocturne, des formes claudicantes se dessinèrent, attirées par cette nouvelle clameur.
Iratus se jeta sur elles pour les balayer d'un seul et unique coup de hache.
"-Sang et ruine !" Hurla le géant d'airain en attrapant le visage boursouflé d'un mort avant de le séparer de ses épaules pourries avec l'aisance d'un enfant cueillant une cerise.
Dix hurlements de loups répondirent à son exclamation. Puis les Dévoreurs recommencèrent à tuer.
Chercher une anomalie au milieu d'une telle zizanie revenait à croire aux miracles et Alasker était trop terre-à-terre pour cela. Tout d'abord, il fallait rééquilibrer le conflit de la zone nord, empêcher le débordement et sauver tous ceux pouvant encore l'être. Beaucoup trop d'objectifs différents pouvant fort heureusement tous se résoudre en tuant tout ce qui ressemblait plus ou moins à une cible hostile. Le sol couvert de débris, le profond cratère et les morts à moitié ensevelis constituaient un défi pour quiconque osait vouloir se déplacer en ces lieux, seulement, Alasker ne s'intéressait pas à ce genre de détails. Le loup frappait sans discontinuer dans la horde, encadré par ses hommes, parfaitement intouchable. Aucun d'eux ne couvrait réellement les arrières des autres, trop occupés à tuer plus que le voisin, mais l'obsession qu'ils avaient tous pour la mort les rendaient intouchables. Les coups pleuvaient, les membres tranchés roulaient au bas du cratère qu'ils longeaient et les survivants du désastre s'échinaient à s'éloigner de la meute comme des morts.
"-Relevez-vous et battez-vous, tas de feignasses !" Hurlait le géant, à chaque fois que leur chemin croisait celui d'un ou deux soldats encore en état de se défendre.
La peur que sa voix grave et méprisante provoquait n'avait rien à voir avec celle que les morts causaient. Les flots de cadavres ne menaçaient, après tout, que la vie des braves défenseurs. Iratus, lui, se gaussait de leurs faiblesses. Il menaçait leur honneur. Le souvenir que les survivants garderaient de leur sacrifice.
Parfois, ses Dévoreurs riaient ouvertement en découvrant un soldat en état de semi-catatonie, encore choqué d'avoir survécu jusque là, et la simple entente de l'évident mépris des berserkers suffisait à ranimer un soupçon de rage guerrière en eux. Ainsi, les fuyards et les blessés légers s'ajoutaient au cordon de renfort rougeâtre, pour se faire accueillir par une injonction, une seule, proférée par un ou plusieurs des Dévoreurs fermant la marche.
"-Ris avec nous, connard."
Alors, les hommes de troupes se forçaient à rire aux côtés des tueurs hilares. A transformer leurs toussotements chargés de bile et de poussière, en quelque chose de provoquant, de galvanisant. Un défi sinistre, jeté au visage des vivants comme des morts.
"-Il y a de la lumière devant nous." Souffla Kirk entre ses dents serrées. Son espadon démesuré annihila purement et simplement deux revenants tentant de s'extirper du cratère."Certains se battent encore."
Le regard d'Alasker se posa sur les timides lueurs parvenant à percer le brouillard de guerre et le géant gronda son assentiment.
"-On les rejoint."
Kirk, dans l'ombre d'une ruelle à moitié dévastée, était chargé de compter et d'évaluer les survivants ayant rejoint leur cohorte de la dernière chance. Dans ce but, il avait dû stopper un temps les mises à mort et se réfugier en ces lieux avec les nouveaux, laissant à ceux qui se prenaient pour ses frères d'armes le soin de continuer le massacre. En temps normal, le tortionnaire des Dévoreurs n'aurait même pas pensé à se porter volontaire pour un job aussi pitoyable, mais leurs adversaires actuels se trouvaient être des bouffeurs de cervelles incapable de ressentir autre chose qu'une faim compulsive et de très mauvais goût, Kirk se fichait bien d'en tuer une dizaine, une cinquantaine ou une centaine de plus. Ils ne souffraient jamais, ne pleuraient pas et ne représentaient aucun défi individuellement.
"-Ton nom." Manda-t-il en se plantant devant le premier survivant : un barbu aux yeux fous, à la bedaine rebondie et aux bras de fillettes.
"-Geo…
-Je m'en cogne. Qu'est-ce que tu sais faire ?
-Je me bats bien avec une épée." Kirk eut envie de le vérifier tout de suite. A la place, il ravala un ricanement mesquin pour passer au prochain.
"-Toi, même question."
Celui-ci, un grand type dégingandé n'était que haine et souffrance. Ça se voyait. Et son esprit semblait pour le moins confus.
"-Comment je m'appelle, tu veux dire?
-Nan, c'que tu sais faire.
-Je tire à l'arc."
Les yeux jaunes du Drakyn se posèrent sur la masse à une main pendant à la ceinture du grand type.
"-Et comment tu te débrouilles avec une arme d'homme?
-Tu veux vérifier ?"
Leurs regards se croisèrent et quelque chose de dangereusement proche d'un sourire d'assentiment manqua de venir déformer les lèvres du tortionnaire. Il se contenta de ricaner et d'attribuer une tape sur l'épaule au challenger avant de passer au suivant.
Un homme de taille et de poids normal, en armure de garde et à la tignasse blonde typique des Nordiques. Tout avait l'air d'aller, à un détail près.
"-Toi…qu'est-ce que c'est que cette merde maintenant?"
Le garde bredouilla quelque chose sans cesser de tripoter l'origine du problème. Kirk lui retira des mains pour le briser sur son genou.
"-Ma lance !"
Une claque magistrale décoiffa le pleurnichard, qui recula de deux pas le temps de reprendre ses esprits. Kirk décrocha de sa ceinture l'une des trois hachettes qu'il avait dérobées sur des cadavres depuis le début des combats et la fourra dans les mains tremblantes du régulier.
"-On est pas face à des putains de rebelles. Tu peux fouiller dans le bide de n'importe quel macchab' avec un de ces foutus piques, ça va pas l'empêcher de te grignoter. Vise la tête avec ça, abruti."
Le concerné accepta les remontrances en essuyant d'un revers de manche le fin filet de sang s'étant mis à couler de son nez martyrisé.
A la vue du spectacle, trois porteurs de lance laissèrent tomber leurs armes sur le sol de la ruelle.
Kirk ne put, cette fois, s'empêcher de rire à gorge déployée.
Alasker non plus ne se battait pas. Ses obligations d'officier l'empêchaient -pour cette fois- de simplement continuer à tuer sans interruption. A l'abri derrière le cordon de haine formé par ses hommes, il s'efforçait de comprendre comment diable une ligne de défense Reikoise avait pu disparaître aussi vite tout en énonçant ses instructions à ce qui ressemblait le plus à un officier compétent : un Sajenti dans la trentaine, au front marqué par l'anxiété, à la tête de l'unique escouade de renforts "réguliers" ayant réussi l'exploit de rejoindre la zone et ayant sauvé la peau au représentant des quelques civils s'étant joints aux forces armées :
Lardon petitgroin.
Ce même Lardon qui l'avait jadis guidé dans ce pays caché qu'était Luxuriance, en des circonstances bien plus insouciantes.
"-La Griffe ne m'a pas envoyé pour faire dans la dentelle, Sajenti." Un coup d'œil par-dessus son épaule lui informa que ses hommes tenaient bon. “Nous allons simplement tenir cette position et continuer à tuer toutes les pourritures se dressant sur notre chemin. Vous allez nous appuyer. Nous formerons une ligne et nous occuperons le centre. Vous vous contenterez de coller vos gars sur les flancs. Ne prenez pas de risques et préparez-vous à détaler si je vous en donne l'ordre. C’est bien compris?
-Et l’Est?” Demanda l’officier, sa main droite posée sur le pommeau de l’épée longue pendant à sa ceinture.
“-L’Est se débrouillera, il n’est pas dans mes préoccupations et encore moins dans mes ordres.”
La masse d’Airain se tourna vers l’hybride porcin, manifestement blessé.
“-Si tu te sens encore d’attaque, je veux que tu te charges de récupérer tous ceux qui sont trop blessés pour se battre et organiser leurs retraites ! J’ai deux hommes à l’autre bout de la pl…Du cratère qui pourront vous indiquer un chemin sûr.” Il marqua une courte pause en apercevant Kirk, qui revenait de la ruelle avec la petite bande les ayant suivi. “C’est vraiment pas d’chance que tu sois sorti d’ton trou sans tes lancondas, fiston.”
Le tortionnaire des Dévoreurs les rejoignit sans tarder, l’air aussi sombre qu’à l’accoutumée. Son espadon reposait sur son épaule gauche et Iratus le connaissait assez bien pour savoir qu’il faisait exprès de laisser trainer la pointe derrière-lui pour empêcher ses suiveurs de le coller trop près.
“-Alors?
-J’en ai chargé trois de préparer des bandages, puisqu’apparemment ils savent en faire. Les autres se battront. Sauf une pauvre daube que j’ai dû égorger parce qu’elle faisait une crise de panique.”
Le regard d’Alasker se durcit à la mention de ce dernier point. Un rire sinistre souleva la carcasse du Drakyn.
“-Je déconne, patron.”
Derrière le géant d’Airain, les Dévoreurs et quelques gardes s’efforçaient de repousser une énième vague de morts. Une lame chanceuse parvint à percer au travers de l’épaulière de Gorog, qui grogna avant d’écraser le crâne du chasseur à l’origine de la blessure.
“-Tout va bien?!” Lui hurla Nahr, sans cesser de scier la colonne vertébrale d’un zombie ayant coincé sa lame entre deux de ses côtes.
“-J’ai vu pire.” Grommela simplement le concerné tout en reprenant le massacre.
Alasker ne prêta aucune forme d’intérêt au spectacle de ses hommes faisant simplement leur boulot. A la place, il se contenta de soulever sa hache d’une main en se tournant vers les survivants inspectés par Kirk, qui s’était déjà éclipsé pour reprendre sa place parmi les bouchers.
“-Vous allez aider Lardon, ici présent.” Sa main libre alla se poser sur l’épaule intacte de l’hybride.”À sauver ceux qui ont eu moins de chance que vous. Si l’un de vous a subi une blessure qu’il juge mineure, vous rejoindrez la ruelle gardée par le grand vert pour que nos médics bandent vos plaies.” La présence du champion de l’arène d’Ikusa sur place restait également un mystère qu’Alasker se jurait d’éclaircir, une fois la situation stabilisée. Mais chaque chose en son temps. Il se détourna finalement pour marcher jusqu’à la ligne formée. A sa perception, les rangs serrés des Dévoreurs s’écartèrent pour lui laisser de la place.
“-Pas de fuyards. Je cours plus vite que chacun d’entre-vous et j’adore tuer les lâches. Au boulot !”
- ”résumé”:
Alasker arrive avec ses gars sur la partie du front Nord posant problème. Pour être sûr de débarquer au plus vite, il passe simplement au travers des bâtiments susceptibles de le ralentir puis laisse deux de ses gars proche de son point d’insertion, une fois près du cratère. Après avoir charclé comme la brute qu’il est jusqu’à Lardon et Brak, il :
-Ramène de nouveaux survivants pour garnir les rangs fragiles déjà sur place.
-Sélectionne des médecins de fortunes pour soigner les petits bobos à l’arrière de la nouvelle ligne de défense.
-Informe les autres survivants qu’il va falloir taper comme des sourds pour corriger ce désastre.
-Evite soigneusement de poser des questions concernant la présence de Brak’ sur place, puisqu’il a l’air de bien faire son travail en défendant la ruelle.
-Charge Lardon de récupérer les blessés de ce désastre dont il ignore totalement l’origine.
-Forme un cordon de défense avec ses gars proche du cratère et charcle des morts-vivants (encore).
-Son joueur se fatigue à faire un poste beaucoup trop long à la sortie du boulot.
Pouvoirs utilisés :
-Force surhumaine rang 2
Invité
Invité
Oyun répond à son collègue et ami par un grognement frustré - elle ne peut pas le presser plus qu'ils ne se pressent déjà, ce serait de mauvaise foi. Elle retient sa respiration jusqu'à entendre le bruit du rocher qui s'écrase dans la ruelle, et résonne dans le quartier. Est-ce qu'il y aura encore quoique ce soit de restant du démon à évaluer ? L'hybride aura-t-il encore assez de force pour se battre le reste de la nuit ? Il va falloir qu'elle prenne encore un peu sur elle avant d'avoir les réponses à ses questions. Elle aimerait abandonner son poste pour se précipiter sur la scène, mais elle n'a pas été éduquée en pleutre : on ne laisse pas des camarades derrière comme ça.
Même si au fur et à mesure que les minutes passent, elle intervient de moins en moins pour guider la mêlée. Pas par paresse, mais bien parce que leur avantage tactique est en train de payer. Petit à petit, le groupe reprend le contrôle de la zone. Oyun avance de quelques toits avec prudence, elle profite du répit pour repérer la position des quelques javelots encore intacts qu'elle pourrait réinvoquer si besoin. Elle arrive sur un point de vue privilégié, qui lui permet de repérer Zaïn et le démon abimé. Un regard rapide suffit pour deviner que les deux partis ont déjà entamé les hostilités, et que chacun paie à sa façon le prix de son impulsivité. L'orc peste à voix basse, gardant pour elle-même les vulgarités qui lui viennent en tête.
Elle laisse quand même échapper un "merde" qui vient du cœur en voyant le démon disparaître sous ses yeux, prise de court alors qu'il réapparaît derrière le camarade et transperce ce dernier. Est-ce que Zaïn est… ? Elle active son senseur magique et confirme ses craintes, horrifiée : Zaïn a pris la place du soldat en armure noire, et l'énergie du démon s'est déplacée pour prendre la forme d'une nouvelle arme. C'est la voix de Kahl qui la sort de sa brève stupeur et lui permet de se ressaisir. Elle rengaine le javelot qu'elle avait en main, et saute de balcon en balcon pour finalement atterrir au sol, devant lui, son profil tourné vers l'hybride.
- Attends un peu mon grand, la situation vient de devenir très compliquée. Surveille la nouvelle arme du copain.
Elle tourne la tête alors qu'elle finit sa phrase, et regarde maintenant en direction de Zaïn. Elle hésite sur la meilleure façon de l'aborder - est-ce qu'il sera simplement capable de lui répondre, si elle lui parle à lui ? Oyun décide d'adopter une approche plus globale, quitte à laisser une ouverture béante dans sa défense : s'adresser aux deux à la fois.
- Zaïn, si tu es en état de m'entendre, lâche cette arme et aligne trois phrases pour nous montrer que tu es toujours avec nous.
Sa voix calme et autoritaire brise le silence semé par la mort. Vu la rage dont l'hybride faisait preuve plus tôt et la façon dont l'entité démoniaque est venue se loger dans sa main, elle se doute que la situation est probablement encore plus complexe qu'elle n'en a l'air. Il avait mentionné le fait qu'il avait déjà croisé ce démon - quel était leur passif, exactement ? L'orc choisit soigneusement ses mots pour ne pas donner des airs d'interrogatoire à sa tentative de pourparlers. Son regard descend sur les poings de Zaïn.
- Démon, je sais que tu peux communiquer même sous forme d'arme. Sache que nous sommes là pour savoir dans quel camp tu es, et si ta présence en ces lieux est liée aux causes de l'attaque sur ce village. Nos supérieurs seront informés de tes actions passées et futures. Si tu souhaites faire preuve de coopération, clarifie tes intentions.
Procédurale mais lucide, elle repense à la façon dont le soldat sans brassard l'avait attaquée quand elle l'avait abordé sur la place du marché. Beaucoup d'éléments portent à croire que le démon ne sera pas ouvert à collaborer, mais au moins, la façon dont elle tourne ses phrases permettra de faciliter le compte-rendu des événements. Qu'elle soit encore là pour le faire, ou qu'il soit fait par un autre, pense-t-elle en clamant sa dernière requête.
- Libère notre camarade de ton emprise. Nous ne repartirons pas sans lui.
CENDRES
Même si au fur et à mesure que les minutes passent, elle intervient de moins en moins pour guider la mêlée. Pas par paresse, mais bien parce que leur avantage tactique est en train de payer. Petit à petit, le groupe reprend le contrôle de la zone. Oyun avance de quelques toits avec prudence, elle profite du répit pour repérer la position des quelques javelots encore intacts qu'elle pourrait réinvoquer si besoin. Elle arrive sur un point de vue privilégié, qui lui permet de repérer Zaïn et le démon abimé. Un regard rapide suffit pour deviner que les deux partis ont déjà entamé les hostilités, et que chacun paie à sa façon le prix de son impulsivité. L'orc peste à voix basse, gardant pour elle-même les vulgarités qui lui viennent en tête.
Elle laisse quand même échapper un "merde" qui vient du cœur en voyant le démon disparaître sous ses yeux, prise de court alors qu'il réapparaît derrière le camarade et transperce ce dernier. Est-ce que Zaïn est… ? Elle active son senseur magique et confirme ses craintes, horrifiée : Zaïn a pris la place du soldat en armure noire, et l'énergie du démon s'est déplacée pour prendre la forme d'une nouvelle arme. C'est la voix de Kahl qui la sort de sa brève stupeur et lui permet de se ressaisir. Elle rengaine le javelot qu'elle avait en main, et saute de balcon en balcon pour finalement atterrir au sol, devant lui, son profil tourné vers l'hybride.
- Attends un peu mon grand, la situation vient de devenir très compliquée. Surveille la nouvelle arme du copain.
Elle tourne la tête alors qu'elle finit sa phrase, et regarde maintenant en direction de Zaïn. Elle hésite sur la meilleure façon de l'aborder - est-ce qu'il sera simplement capable de lui répondre, si elle lui parle à lui ? Oyun décide d'adopter une approche plus globale, quitte à laisser une ouverture béante dans sa défense : s'adresser aux deux à la fois.
- Zaïn, si tu es en état de m'entendre, lâche cette arme et aligne trois phrases pour nous montrer que tu es toujours avec nous.
Sa voix calme et autoritaire brise le silence semé par la mort. Vu la rage dont l'hybride faisait preuve plus tôt et la façon dont l'entité démoniaque est venue se loger dans sa main, elle se doute que la situation est probablement encore plus complexe qu'elle n'en a l'air. Il avait mentionné le fait qu'il avait déjà croisé ce démon - quel était leur passif, exactement ? L'orc choisit soigneusement ses mots pour ne pas donner des airs d'interrogatoire à sa tentative de pourparlers. Son regard descend sur les poings de Zaïn.
- Démon, je sais que tu peux communiquer même sous forme d'arme. Sache que nous sommes là pour savoir dans quel camp tu es, et si ta présence en ces lieux est liée aux causes de l'attaque sur ce village. Nos supérieurs seront informés de tes actions passées et futures. Si tu souhaites faire preuve de coopération, clarifie tes intentions.
Procédurale mais lucide, elle repense à la façon dont le soldat sans brassard l'avait attaquée quand elle l'avait abordé sur la place du marché. Beaucoup d'éléments portent à croire que le démon ne sera pas ouvert à collaborer, mais au moins, la façon dont elle tourne ses phrases permettra de faciliter le compte-rendu des événements. Qu'elle soit encore là pour le faire, ou qu'il soit fait par un autre, pense-t-elle en clamant sa dernière requête.
- Libère notre camarade de ton emprise. Nous ne repartirons pas sans lui.
CENDRES
- Résumé:
- Pouvoirs utilisés : Nyctalopie P1, Senseur magique P1, Vue augmentée P1
Oyun n'a pas le temps d'intervenir pour empêcher Violence de corrompre Zaïn. Elle décide de temporiser et d'essayer de parlementer. D'abord avec Zaïn, pour voir s'il est encore en état de répondre. Ensuite avec le démon, pour clarifier les intentions initiales de leur groupe et lui laisser une ouverture pour se ranger de leur côté. Oui, ce démon là. En étant désarmée et sans adopter de posture défensive. Bref, elle fait un pari risqué mais nécessaire, qui lui permet aussi de rendre la situation plus claire devant Kahl.
Invité
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Journal du Porte-Mort
à Sable d'or
La scène était empreinte de chaos, de fureur et de désespoir. Mordred observait le combat acharné contre le troll, les assauts répétés de Nefih et Kilanna qui ne fléchissaient pas malgré l'adversité. Il comprenait la nécessité de leur bravoure et de leur détermination, mais une autre voie s'ouvrait à lui, une voie plus discrète mais tout aussi cruciale.
Au milieu de la mêlée, Mordred ressentait une profonde connexion avec les blessés, ceux qui luttaient pour leur survie, ceux dont les vies étaient suspendues à un fil fragile. Il savait que sa place était auprès d'eux, dans les lignes arrières, prodiguant des soins salvateurs, guidant les soigneurs et orchestrant les mouvements pour assurer une meilleure prise en charge des blessés.
Dans cet univers tourmenté où les forces des ténèbres se déchaînaient, Mordred se trouvait dans un rôle de gardien des vies, un rempart entre la mort imminente et l'espoir fragile. Les flammes de la forge brûlaient toujours dans son cœur, alimentant sa dévotion à la protection des innocents et des combattants qui se battaient pour eux.
Mais en dépit de sa concentration et de son dévouement, une préoccupation subsistait dans l'esprit de Mordred. Il espérait que Deydreus, le commandant de la défense de Sable d'Or, avait reçu son message précédent, une alerte sur la présence du troll réanimé et une mise en garde sur l'existence probable d'un nécromant. Le silence du commandant suscitait en lui une légère inquiétude, mais il refusait de laisser cette préoccupation distraire son attention de sa mission première.
Au cœur du tumulte de la bataille le jeune de Boktor accueillait alors une nouvelle guerrière revenue du front, Astryd, le tout avec bienveillance et détermination. Son regard empreint d'une profonde compassion se pose sur la guerrière du Nord, et d'une voix empreinte de chaleur et de sollicitude, il lui dit : "Bienvenue, Astryd, dans le sanctuaire des soins. Je vais prendre en charge tes blessures et t'offrir un havre de guérison. Viens, suis-moi."
Il guide Astryd vers un recoin protégé, à l'abri des regards indiscrets, où il a préparé un espace pour commencer à soigner ses blessures. Dans ce lieu empreint de calme et de sérénité, Mordred se penche avec précaution sur les plaies de la guerrière, son regard scrutant chaque marque d'acier et de souffrance. Alors qu'il prodigue ses soins avec une habileté maîtrisée, il s'enquiert de l'état du front, de l'évolution du combat, avec une voix chargée d'appréhension contenue : "Dis-moi, Astryd, comment se porte le front ? Les lignes tiennent-elles bon ? Les forces de l'obscurité sont-elles repoussées ?"
Dans l'attente de sa réponse, Mordred poursuit ses gestes assurés, guérissant chaque blessure avec une précision qui tentait de friser la magie, tentant un équilibre subtil entre l'élimination des souffrances et l'encouragement des combattants. "Prends courage, Astryd. Dans chaque blessure que je soigne, dans chaque goutte de sang que j'apaise, nous façonnons un rempart contre le désespoir. Ta présence ici n'est pas une simple coïncidence, c'est un lien sacré qui se tisse entre nous, une promesse de résilience et de victoire."
Tandis qu'il poursuit son œuvre de guérison, les mots de Mordred trouvent écho dans l'âme des combattants qui l'entourent. "Soldats vaillants, résistez à l'épuisement, à la peur qui gronde en vous. Chaque souffle que vous prenez, chaque pas que vous faites, est une réponse à l'obscurité qui nous entoure. Ensemble, nous construisons un rempart de lumière, une forteresse d'espoir. N'abandonnez pas, mes frères et sœurs d'armes. L'aube viendra et avec elle, la victoire. Nous sommes l'avant-garde d'un destin scellé par notre bravoure."
Dans cet univers chaotique où la vie et la mort dansent une danse macabre, Mordred se dresse tel un phare de lumière et de réconfort. Ses mains habiles et bienveillantes s'activent sans relâche, réparant les corps brisés et nourrissant l'étincelle de l'espoir. Au cœur des ténèbres, ils étaient les émissaires de la vie, offrant un refuge de guérison et de résistance.
Par l'œil et la parole, Mordred parcourait les rangs des soigneurs avec une grâce silencieuse, ses mains expertes pansant les blessures avec une habileté et une compassion sans pareil. Il donnait des directives précises aux unités de soins, coordonnant leurs efforts pour optimiser l'efficacité de la prise en charge médicale. Chaque mouvement était guidé par sa vision, par l'objectif de sauver le plus grand nombre de vies possible.
Les mots s'envolaient de ses lèvres avec une musicalité envoûtante, inspirant l'espoir et le courage dans les cœurs meurtris. Ses paroles, véritables notes poétiques, tissaient une toile de motivation et de détermination parmi les soldats épuisés. Il les exhortait à se battre avec une férocité renouvelée, à puiser au plus profond de leur essence pour repousser l'ennemi.
Mordred cherchait également à utiliser les ressources environnantes pour renforcer leur position défensive. Son regard se posa sur un brasier ardent et son esprit s'illumina d'une idée. Il rassembla des soldats, les incitant à collecter le feu et l'acide provenant des créatures réanimées, transformant ces éléments mortels en armes improvisées pour contrer l'ennemi.
Au milieu de cette symphonie de soins, de directives et d'encouragements, Mordred gardait en lui une part de mélancolie. Il se remémorait le silence persistant de Deydreus, se demandant s'il recevrait un jour la réponse tant attendue. Mais pour l'heure, il était le garant de la vie, le maestro de cette danse mortelle, et il s'y consacrait avec une dévotion inébranlable.
Dans l'obscurité de la nuit, Mordred brillait tel un astre solitaire, sa présence et ses actions se confondant avec les échos de l'espoir et de la résistance. Il était le forgeron des âmes brisées, le guérisseur des blessures profondes, le protecteur des vivants face à l'inexorable menace. Et dans chaque instant, il offrait son art, son dévouement et une lueur d'espoir, tandis que les mots magiques de sa voix enveloppaient l'air, portant la promesse d'un avenir meilleur dans un monde plongé dans l'ombre.
Résumé :
- Mordred est toujours dans le groupe Medicus
- Il observe le combat contre le troll qui se passe en contrebas et continue à mobiliser les membres présents afin de prendre en charge les blessés et orchestrer les différentes mesures de défense, mettant lui-même la main à la pâte quand il le faut
- Il prend en charge la venue d'Astryd, lui prodiguant les premiers soins tout en lui demandant des nouvelles du front
- Mordred regrette l'absence de réponse de la part de la Griffe, espérant qu'il soit toujours vivant, restant à l'affût pour une réponse
CENDRES
Au milieu de la mêlée, Mordred ressentait une profonde connexion avec les blessés, ceux qui luttaient pour leur survie, ceux dont les vies étaient suspendues à un fil fragile. Il savait que sa place était auprès d'eux, dans les lignes arrières, prodiguant des soins salvateurs, guidant les soigneurs et orchestrant les mouvements pour assurer une meilleure prise en charge des blessés.
Dans cet univers tourmenté où les forces des ténèbres se déchaînaient, Mordred se trouvait dans un rôle de gardien des vies, un rempart entre la mort imminente et l'espoir fragile. Les flammes de la forge brûlaient toujours dans son cœur, alimentant sa dévotion à la protection des innocents et des combattants qui se battaient pour eux.
Mais en dépit de sa concentration et de son dévouement, une préoccupation subsistait dans l'esprit de Mordred. Il espérait que Deydreus, le commandant de la défense de Sable d'Or, avait reçu son message précédent, une alerte sur la présence du troll réanimé et une mise en garde sur l'existence probable d'un nécromant. Le silence du commandant suscitait en lui une légère inquiétude, mais il refusait de laisser cette préoccupation distraire son attention de sa mission première.
Au cœur du tumulte de la bataille le jeune de Boktor accueillait alors une nouvelle guerrière revenue du front, Astryd, le tout avec bienveillance et détermination. Son regard empreint d'une profonde compassion se pose sur la guerrière du Nord, et d'une voix empreinte de chaleur et de sollicitude, il lui dit : "Bienvenue, Astryd, dans le sanctuaire des soins. Je vais prendre en charge tes blessures et t'offrir un havre de guérison. Viens, suis-moi."
Il guide Astryd vers un recoin protégé, à l'abri des regards indiscrets, où il a préparé un espace pour commencer à soigner ses blessures. Dans ce lieu empreint de calme et de sérénité, Mordred se penche avec précaution sur les plaies de la guerrière, son regard scrutant chaque marque d'acier et de souffrance. Alors qu'il prodigue ses soins avec une habileté maîtrisée, il s'enquiert de l'état du front, de l'évolution du combat, avec une voix chargée d'appréhension contenue : "Dis-moi, Astryd, comment se porte le front ? Les lignes tiennent-elles bon ? Les forces de l'obscurité sont-elles repoussées ?"
Dans l'attente de sa réponse, Mordred poursuit ses gestes assurés, guérissant chaque blessure avec une précision qui tentait de friser la magie, tentant un équilibre subtil entre l'élimination des souffrances et l'encouragement des combattants. "Prends courage, Astryd. Dans chaque blessure que je soigne, dans chaque goutte de sang que j'apaise, nous façonnons un rempart contre le désespoir. Ta présence ici n'est pas une simple coïncidence, c'est un lien sacré qui se tisse entre nous, une promesse de résilience et de victoire."
Tandis qu'il poursuit son œuvre de guérison, les mots de Mordred trouvent écho dans l'âme des combattants qui l'entourent. "Soldats vaillants, résistez à l'épuisement, à la peur qui gronde en vous. Chaque souffle que vous prenez, chaque pas que vous faites, est une réponse à l'obscurité qui nous entoure. Ensemble, nous construisons un rempart de lumière, une forteresse d'espoir. N'abandonnez pas, mes frères et sœurs d'armes. L'aube viendra et avec elle, la victoire. Nous sommes l'avant-garde d'un destin scellé par notre bravoure."
Dans cet univers chaotique où la vie et la mort dansent une danse macabre, Mordred se dresse tel un phare de lumière et de réconfort. Ses mains habiles et bienveillantes s'activent sans relâche, réparant les corps brisés et nourrissant l'étincelle de l'espoir. Au cœur des ténèbres, ils étaient les émissaires de la vie, offrant un refuge de guérison et de résistance.
Par l'œil et la parole, Mordred parcourait les rangs des soigneurs avec une grâce silencieuse, ses mains expertes pansant les blessures avec une habileté et une compassion sans pareil. Il donnait des directives précises aux unités de soins, coordonnant leurs efforts pour optimiser l'efficacité de la prise en charge médicale. Chaque mouvement était guidé par sa vision, par l'objectif de sauver le plus grand nombre de vies possible.
Les mots s'envolaient de ses lèvres avec une musicalité envoûtante, inspirant l'espoir et le courage dans les cœurs meurtris. Ses paroles, véritables notes poétiques, tissaient une toile de motivation et de détermination parmi les soldats épuisés. Il les exhortait à se battre avec une férocité renouvelée, à puiser au plus profond de leur essence pour repousser l'ennemi.
Mordred cherchait également à utiliser les ressources environnantes pour renforcer leur position défensive. Son regard se posa sur un brasier ardent et son esprit s'illumina d'une idée. Il rassembla des soldats, les incitant à collecter le feu et l'acide provenant des créatures réanimées, transformant ces éléments mortels en armes improvisées pour contrer l'ennemi.
Au milieu de cette symphonie de soins, de directives et d'encouragements, Mordred gardait en lui une part de mélancolie. Il se remémorait le silence persistant de Deydreus, se demandant s'il recevrait un jour la réponse tant attendue. Mais pour l'heure, il était le garant de la vie, le maestro de cette danse mortelle, et il s'y consacrait avec une dévotion inébranlable.
Dans l'obscurité de la nuit, Mordred brillait tel un astre solitaire, sa présence et ses actions se confondant avec les échos de l'espoir et de la résistance. Il était le forgeron des âmes brisées, le guérisseur des blessures profondes, le protecteur des vivants face à l'inexorable menace. Et dans chaque instant, il offrait son art, son dévouement et une lueur d'espoir, tandis que les mots magiques de sa voix enveloppaient l'air, portant la promesse d'un avenir meilleur dans un monde plongé dans l'ombre.
Résumé :
- Mordred est toujours dans le groupe Medicus
- Il observe le combat contre le troll qui se passe en contrebas et continue à mobiliser les membres présents afin de prendre en charge les blessés et orchestrer les différentes mesures de défense, mettant lui-même la main à la pâte quand il le faut
- Il prend en charge la venue d'Astryd, lui prodiguant les premiers soins tout en lui demandant des nouvelles du front
- Mordred regrette l'absence de réponse de la part de la Griffe, espérant qu'il soit toujours vivant, restant à l'affût pour une réponse
CENDRES
Le Chevalier Noir
Deydreus Fictilem
Messages : 598
crédits : 1555
crédits : 1555
Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Griffe
"Gathered close in tenuous firelight, and uneasy companionship."
Dans l'air résonnait une douce mélodie. Dans tout cet écho de violence, peine, douleur et morbidité, l'air semblait siffler doucement les notes d'un carnage encore plus infernal à venir. Pourtant, les guerriers ne l'entendaient pas, trop occupés qu'ils étaient à lutter pour leur propre survie.
Le front se stabilisait plus ou moins. Malgré les blessés, les morts et les réfugiés, les vivants tenaient bon face aux horreurs qui se jetaient sur eux. Ils dansaient sur un fil tendu où le moindre faux pas pouvait entrainer la mort de tous. Et pour le moment, ce dernier restait solide. Mais... Pour peu que l'on quitte un tant soit peu les combats. Pour peu qu'on fasse attention à ce qu'il se passait dans cette ville portuaire... On pouvait deviner le malaise qui s'installait, tout comme ces étranges sons rémanents. Comme des vestiges d'une époque révolue. Comme un long requiem annonciateur du glas de l'humanité.
La bataille entrait dans une nouvelle phase. Plus complexe. Plus dure. Et il fallait surmonter cette épreuve où, bientôt, il n'y en aurait plus jamais.
Le front se stabilisait plus ou moins. Malgré les blessés, les morts et les réfugiés, les vivants tenaient bon face aux horreurs qui se jetaient sur eux. Ils dansaient sur un fil tendu où le moindre faux pas pouvait entrainer la mort de tous. Et pour le moment, ce dernier restait solide. Mais... Pour peu que l'on quitte un tant soit peu les combats. Pour peu qu'on fasse attention à ce qu'il se passait dans cette ville portuaire... On pouvait deviner le malaise qui s'installait, tout comme ces étranges sons rémanents. Comme des vestiges d'une époque révolue. Comme un long requiem annonciateur du glas de l'humanité.
La bataille entrait dans une nouvelle phase. Plus complexe. Plus dure. Et il fallait surmonter cette épreuve où, bientôt, il n'y en aurait plus jamais.
GROUPE BELLATORES: @Brak'Trarg @Tagar Reys @Lardon @Alasker Crudelis
Les efforts de Tagar furent méritoires. Bien qu'un peu inconsidérés. C'était un pari audacieux que de faire exploser les mêmes porte-pestes qui avaient fait exploser des remparts entiers. Les calculs avaient été bons, au moins pour la zone de détonation et les risques de propagations. En revanche, les projections de gravas et autres débris projetés en l'air n'avaient pas forcément été bien pris en compte. Retombant sur le mage, ces derniers le génèrent dans sa magie et sa tentative sur les flèches fut un échec partiel. La plupart des chasseurs rendirent l'âme, mais pas tous. Contournant le ligne, l'un d'entre eux glissa sur la terre sableuse et asséna un violent coup de lame au niveau de la cuisse droite et du bras gauche du ministre, laissant une giclée de sang tâcher le sol. L'instant d'après, la bête mourrait sous les coups des derniers gardes du corps de Tagar en vie. Les plaies lui faisaient mal, elle tiraient sa peau et provoquaient de terribles picotements. Les grandes concentrations allaient devoir être évitées, au moins pour un court instant, car il fallait panser ces blessures. Et déjà, a l'horizon, la horde se rassemblait de nouveau, cette fois un peu plus ordonnée. Défendre et tenir en attendant l'arrivée de nouveaux renforts. Voila l'objectif qu'il avait. Pour la ligne Nord, les survivants tentaient de récupérer les leurs, tout en repoussant autant que faire se pouvait les quelques soldats et gardes enfouis et ayant survécu à la frappe du demi drakyn. L'ambiance était morose, acerbe. Car tous avaient du mal à comprendre ce qu'il s'était passé, et la légèreté avec laquelle la chose avait été faite. C'était une chose de regretter, sans était une autre de faire amende honorable. Fort heureusement, l'arrivée des renforts qu'avait demandé Lars remontèrent le moral des troupes et les défenses purent alors se réorganiser. Tenir. Sable d'or ne deviendrait pas Sable mort. Voila ce que se répétaient encore et encore les fiers combattants. Jusqu'à ce que le géant d'airain n'arrive, traversant la nuit comme un croque-mitaine. Comme le monstre qu'il était. Sauf que ce monstre là n'avait pas l'air sympathique. Et l'odeur qui l'accompagnait était celle du sang et de la mort. Mais surtout, il s'agissait du second en commandement. Du bras droit de la Griffe. Alasker. Le lycanthrope réorganisa le front rapidement, cherchant à maximiser l'efficacité des troupes et de permettre une défense solide. Il fallait reprendre le Nord, et il était interdit pour le loup garou d'échouer. Et pendant que les troupes se remettaient en position, le combat reprenait, bien qu'il n'ait jamais vraiment cessé. Au loin, les silhouettes d'êtres réanimés spéciaux refaisaient leur apparition. Chasseurs. Trolls? Il y avait sûrement un peu de tout. Mais, de nouveau, les reikois allaient montrer qu'ils ne cédaient jamais, même après de pareils incidents. |
Objectif:
- Parvenir à repousser la horde qui s'attaque aux lignes de défenses: 0.75/1
- Etendre la ligne de défense: 1/1
- Se débarrasser des spéciaux: 0.5/1
- Survivre : 4/4
Etat de santé Lardon: Légèrement blessé / Etat de santé Tagar: Blessé
GROUPE NAUTAE: @Broken Goat @Afosios Smaragdi @Shan'ael Lipswyrm
La rage incontrôlée, mêlée à une vitesse d'exécution redoutable. Voila ce que devait affronter la créature aux yeux infinis. Pourtant, cette dernière luttait bien. Entre chaque coup, elle renvoyait autour d'elle un flot violents de tentacules qui cherchaient à agripper ou frapper ses adversaires. Seulement, la bête semblait plus à l'aise dans le harcèlement que dans le corps à corps et malgré toutes ses actions, son sang violacé poisseux ne tarda pas à quitter son corps meurtri. Dans un dernier hurlement strident, le monstre s'écroula lamentablement sur les tuiles des toits tandis que sa voix insupportable s'engouffrait dans l'esprit de tous les guerriers présents, déclenchant de nouvelles visions d'horreurs. Un vide entre les étoiles, un écho lointain résonnant dans l'air comme une berceuse envoutante. La folie. Il fallait lutter, se ressaisir car bientôt cette dernière complainte venait faire voler les barrières mentales des malheureux l'ayant écoutée. Afosios eu des visions terribles, frappant son égo surdimensionné d'images l'humiliant. Un rêve éveillé où l'impératrice le renvoyait. Où il n'était plus rien. Un mendiant dans les rues sableuses d'un village reikois. Oublié de tous. Brisé. Shan'ael quant à lui vit son aimée pourrir et mourir devant ses yeux, tandis qu'il observait la chose, impuissant. Tous les efforts qu'il pouvait faire étaient nuls, caducs. Il n'était que le triste témoin de la fin inévitable de Rowena. Pire encore, chaque parcelle de peau qu'il voyait se décrocher du visage de sa belle lui arrachait un souvenir. Il l'oubliait. Totalement. Et il s'en rendait compte. Son souffle s'épuisait, et lui, ne pouvait rien y faire. Broken, quant à lui, revoyait ses périodes d'esclavagisme. Les sévices physiques et sexuels subis. L'impact psychique qui l'accompagnait avec. Des horreurs, différentes de celles observées ici, mais tout aussi cruelles. Ces illusions, insidieuses et puissantes, jouaient inlassablement sur les faiblesses et regrets des personnalités présentes. Mais il fallait s'en sortir, car le monstre était mort et la nuit encore longue. Mais rien était simple. Les forts étaient soumis à leurs propres échecs. A leur propre faiblesse. Et c'est dans ce tumulte psychologique, que celui qui était le plus malmené s'avéra le plus brave. Brisant l'illusion psychologique, Broken laissa un long cri s'échapper de sa gorge. Plus jamais on ne lui imposerait les fers. Plus jamais on ne le renverrait à son passé. Pas ici. Pas comme ça. Quand ses yeux finirent de cligner, le cobe se rendit compte qu'il venait de quitter la manipulation mentale. Qu'il était le seul éveillé. Et que la créature rampait encore, vicieuse. Une fureur s'installa alors dans le cœur de l'hybride, qui empoigna avec force l'arme lâchée par un des gardes de la ville accompagnant le groupe. Dressé au dessus du corps gélatineux et tentaculaire, le cobe garda un silence mortel, tandis qu'il enfonçait la lance dans le crâne aux multiples yeux. Cette fois, la bête était véritablement morte. Pour Shan et Afosios, l'illusion se brisa à ce moment précis, les renvoyant à la réalité et leur propre combat. Si les images avaient été dures, les deux personnages s'étaient rendus compte du piège psychique dans lequel ils avaient été mis, même si jusqu'à présent ils n'avaient sut en sortir. Peu de temps après, le reste des soldats s'éveillèrent également, un peu troublés, mais toujours en pleine santé. Le combat se soldait par une victoire, mais la guerre se menait toujours. Quand enfin ils retournèrent au port, le groupe fut presque acclamé par les civils et gardes de la ville présents. Les Serres eux aussi félicitèrent ceux qui étaient partis en chasse, tout en informant de la nouvelle situation. Une anomalie. Un pont magique et étrange, peut être source de toutes ces horreurs, se trouvait potentiellement dans le quartier du port. Il fallait la trouver. Tout en s'assurant, évidemment, que les morts qui rôdaient rejoignaient enfin l'autre monde. |
Objectif:
- Trouver l'origine des murmures: 1/1
- Aider à la reprise des évacuations: 1/1
- Abattre le monstre: 1/1
- Chercher l'anomalie: 0/1
- Survivre 3/3
État de santé Broken: Légèrement blessé (mental renforcé) // Etat de santé Afosios: Légèrement blessé (mental toujours "stable")
GROUPE SPINA: @Shaina Solare @Kaelinn @Zéphyr Zoldyck
Un calme étrange s'était installé au Sud de la ville. Ici et là, quelques bruits de combats continuaient de briser le silence nocturne tandis qu'au loin résonnait vaguement les échos d'un affrontement acharné. Suite à l'arrivée de Zéphyr, les choses se mettaient en place rapidement. Des rapports de situations furent faits, parfois exagérés même. Mais les infos étaient là. Il fallait à présent partir en quête d'une anomalie potentielle, et s'assurer qu'aucun mort n'était laissé tranquille. Des habitants se trouvaient sûrement encore piégés dans leurs demeures à attendre qu'on ne vienne les sauver ou que, tout simplement, la bataille cesse. Seulement, si trouver les premiers tunnels avaient été facile, la tâche qui incombait à présent au groupe Spina était plus ardue. Rien ne pouvait confirmer que l'anomalie serait identique à celle identifiée par le maître espion au Nord. Tout comme rien ne garantissait qu'il y en avait bel et bien une dans cette partie de la ville. Mais il fallait chercher. Les mortels n'avaient, de toutes façons, pas vraiment le choix. Chaque seconde qui passait était un renforcement potentiel pour l'adversaire. Depuis les cieux, Boréas cherchait le moindre mouvement. La moindre chose qui pouvait attirer son attention. Mais rien ne vint. Tout du moins, rien de spécifiquement étrange. Mis à part, peut-être, quelques mouvements vifs un peu plus à l'Est. Était-ce le moment d'aller voir? Une chose était sûre, il valait mieux rester groupés; car dans les rues les morts rôdaient toujours. |
Objectif:
- Combattre les goules présentes: 5/5
- Continuer de tuer les goules et morts présents dans les ruelles: 1/1
- Trouver leur origine et enquêter près des portes Sud: 1/1
- Combler le tunnel: 1/1
- Régler le problème du Nid: 1/1
- Chercher la potentielle anomalie: 0.5/1
- Abattre les chasseurs qui rôdent: 0/1
- Survivre: 4/4
Etat de santé Zéphyr: Légèrement blessé - Mental Stable
GROUPE MEDICUS: @Nefih @Le Porte-Mort @Kilanna Launi @Astryd Isdotyr
// jet de dés pour voir efficacité du discours: résultat 100 (Astryd) // jet de dés pour "discours" Mordred: 16 // Le discours d'Astryd, ainsi que sa demande... Ne furent pas véritablement bien reçus. Une partie de la foule, déjà agacée par le discours précédent de Porte-Mort, grogna à l'écoute des mots de la blonde guerrière. Plusieurs insultes fusèrent, violentes et dirigées à l'encontre de la nouvelle arrivée. Demander aux blessés à peine en état de repartir au Nord alors que leurs frères tombaient à quelques dizaines de mètres était une proposition honteuse. Pire encore, l'officière avait osé se présenter comme une capitaine, alors que son autorité n'était pas aussi haute au sein de l'armée reikoise. C'est d'ailleurs ce qu'un Dunark, lui aussi blessé, rappela à la jeune femme. Elle n'était pas dans les hauts commandants de cette bataille. Aussi, elle ferait bien de se remettre à sa place et de se faire simplement soigner. Si elle avait une demande, d'hommes, ou d'autre chose, alors elle devrait attendre comme tout le monde. Surtout quand des renforts avaient déjà été demandés pour la demeure. De plus, quelques soldats murmurèrent à l'encontre de celle qui "était responsable de l'ordre sur les remparts". Il valait mieux parfois faire profil bas et preuve d'humilité. Surtout face à des hommes et des femmes dont le sang avait déjà coulé pour d'autres. Serrant le bandage violemment, le soigneur ayant pris le relais de Mordred et qui s'était affairé à s'occuper d'elle grogna. Le poison avait été annulé via un antidote. En revanche, pour ce qui était de la blessure, les soins ne pouvaient pas récupérer pareille blessure aussi vite. Les mages de soin étaient rares, mais au moins la plaie avait été nettoyée et la petite hémorragie stoppée. Si elle désirait de meilleurs soins, il lui faudrait trouver un mage à présent. Ou aider ceux qui se battaient déjà... Mais en tout cas, elle n'était plus la bienvenue dans la demeure et alors que certains se levaient déjà pour venir l'insulter de plus près ou la frapper, elle comprenait qu'il allait lui falloir quitter le refuge si elle ne désirait pas provoquer de nouveaux problèmes. Mordred, de son côté, continuait d'évoluer parmi les différents blessés, observant le spectacle qui avait lieu avec une tristesse présente. Fort heureusement, les mots qu'il avait prononcé apaisèrent les hommes l'entourant, évitant un débordement qui aurait été particulièrement fâcheux. S'il ne pouvait contenir l'ire des personnes présentes, le Porte-Mort pouvait au moins la retarder suffisamment longtemps pour que la guerrière des terres du nord ne subisse le courroux peut être injuste d'une foule épuisée. Puis, il reçut un message. La Griffe l'avait bien entendu. Les ressources étaient éparses et pour le moment axée vers le Nord qui était le plus en difficulté. Mais, dès que les choses se tasseraient, que ce soit au port ou bien au Sud, il enverrait de nouvelles troupes. En attendant, c'était à lui de le tenir au courant de la situation. Si tout se dégradait trop vite, alors le vampire général se déplacerait personnellement. Pour ce qui était des défenses mises en places, elles permettraient de stopper l'avancée des morts en attendant, même si sur les lignes ennemis, le troll était toujours présent. Hurlant à la mort, ce dernier cherchait à frapper celui qui arrachait sa chair et ses muscles. Ce n'était pas un cri de douleur, car le monstre réanimé en était bien incapable, mais plus un souffle de haine à l'encontre de ceux qui osaient s'opposer au massacre qu'il cherchait à commettre. D'autant que les techniques de Nefih et Kilana étaient efficaces. Les assauts répétés et la magie de vapeur permettaient de ralentir la progression du géant et de l'abimer suffisamment pour que sa course s'arrête. Pour qu'il ne se focalise que sur le moucheron brumeux qui venait s'en prendre à lui. Ses bras et son arme volaient dans tous sens, frappant la vapeur noirâtre dans le but de blesser le corps physique qui se trouvait parmi l'obscurité. Et, finalement, le troll parvint à attraper l'élémentaire. Dans un fracas retentissant, la créature réanimée effectua un baroud d'honneur, projetant Nefih au dessus des lignes alliées. Le corps de l'élémentaire frappa violemment la pierre des légères murailles installées autour de la demeure du régent. Une gerbe de raisiné se propulsa dans l'air, tandis qu'un craquement nauséabond se faisait entendre au niveau de sa cage thoracique et de son bras droit. La bête tombait l'instant d'après, enfin morte. Mais... Le chaos appelait le chaos et, dans un éclat luminescent. Zaïn refit son apparition, son regard tourné vers sa dulcinée et tous les reikois présents. |
Objectif:
- S'occuper des civils et autres blessés tout en protégeant la demeure: 0.75/1
- Défendre la ligne de front contre le troll et les morts / continuer les soins: 1/1
- Se rendre sur la ligne au Nord pour prêter assistance aux soigneurs présent là bas: 1/1
- Régler le problème de la crypte et des morts-vivants approchant: 1/1
- Calmer les choses au sein de la demeure: 1/1
- Accueillir le(s) nouvel(aux) arrivant?: 0/1 - Lire Résumé Venator
- Survivre: 4/4
État de santé Astryd: Blessée / Etat de santé de Nefih: Blessé
GROUPE VENATOR: @Oyun @Violence @Kahl @Zaïn Tevon-Duncan
Discuter avec un démon. Voila une idée qui pouvait être saugrenue, surtout après avoir lancé les hostilités contre lui. Ou après que ce démon se soit lancé sur un allié pour le corrompre. Si le géant bleu n'avait pas vu où était passé le démon, l'orc eut quant à elle parfaitement le temps de remarquer ce dont il était question, même si elle n'avait eu le temps de réagir. Pourtant, l'option du combat ne semblait visiblement pas une chose souhaitée car une tentative de "pourparlers" fut entamé. Tentative qui s'avéra, bien évidemment, infructueuse. Mais qui donna juste assez de temps à Violence pour préparer sa prochaine action. Le but de la mission était de trouver la présence et l'éliminer si elle représentait une menace ou était liée aux morts. Or, l'orc savait que le démon avait déjà tué l'un de ses frères d'armes, venait de s'en prendre à Zaïn, et semblait assez hors de contrôle. Mais rien ne fut fait à son encontre. Ou tout du moins, pas assez rapidement. Dans un rire sardonique et dans un éclat magique, l'hôte forcé et la lame famélique disparurent de la zone compromise et de la visibilité des deux derniers venator présents. Leur objectif était un échec. Pire encore, même s'ils ne le savaient pas, ils venaient de laisser un mal dangereux rejoindre une zone pourtant sensible... Car c'était vers la zone MEDICUS que Violence avait choisit comme destination. Dans sa rage, l'épée corruptrice avait décidé de venir semer un peu plus de chaos et de violence à l'endroit où les esprits et les corps les plus endommagés venaient se reposer. Et, surtout, car ils s'y trouvaient des personnalités bien spéciales. Importantes à la fois pour l'hôte parasité, que pour le symbiote démoniaque... Pour Kahl et Oyun, le choix était maintenant clair. Transmettre l'information sur la disparition de Violence et sur leur échec. Ecouter les ordres. Et soit chercher à la retrouver, soit revenir vers les lignes de défense. Mais... Pour l'heure... Les deux soldats d'élite s'étaient montrés trop bons, trop distraits ou trop prudents, pour pouvoir arrêter la lame famélique avant qu'elle ne leur fausse compagnie. |
Objectif:
- Enquêter sur la présence démoniaque et l'éliminer si elle représente une menace ou si elle est liée aux morts: 1/1
- Retrouver Violence pour la confronter: 0.5/1
- Abattre les "chasseurs" et autres horreurs rôdant dans la zone compromise: 1/1
- Choisir la prochaine action: 0/1
- Survivre: 4/4
État de santé Violence: Moyen / État de santé de Kahl: Légèrement blessé / Etat de santé de Zaïn: CORROMPU
- Résumé de ce tour à lire:
// Infos complémentaires:
- Deydreus commande maintenant avec ses officiers relais au niveau de certaines lignes arrières. Vous êtes libres de chercher à interagir avec lui, dans la limite du raisonnable et du respect de la hiérarchie et de la logique de votre personnage. Chaque groupe possède un pnj télépathe permettant de contacter le Dunark assistant la Griffe.
- Vous êtes libres de rester dans vos groupes affectés ou de vous déplacer d'une zone à l'autre. Attention cependant car cela pourrait avoir un impact sur la suite des événements. Sachez cependant que vous ne resterez pas seuls plus d'un tour.
- Nouvelle carte de la ville: CLIQUEZ ICI : La zone rouge représente la zone compromise dans la ville. Les pointillés de la nouvelle ligne de défense. Map Alternative: CLIQUEZ LA
- Les groupes changeront probablement bientôt, restez à l'affût car cela dépendra des actions de ce tour!
- Nombre de Sablois encore en vie: 325/625
// Règles supplémentaires:
- Comme nous sommes en event, les restrictions de pouvoirs s'appliquent. De ce fait, merci de lister tout pouvoir utilisé depuis le début de l'event, et de respecter les limitations décrites ici
- Le Rp reste la chose la plus importante pour la réalisation de vos objectifs, le sérieux de la situation et comment je traite ces derniers. Cependant chaque action "décisive" devra être décrite sans en indiquer la finalité, notamment pour celles et ceux devant enquêter.
- Pour toutes vos questions, merci de me ping sur le chan event-reike plutôt qu'en mp, au pire des cas je vous redirigerais en mp.
- Il n'y a pas d'ordre de tours, postez comme vous le voulez et n'oubliez pas vos résumés en fin de posts.
- Les pouvoirs sont à présent limités à 3 utilisations max par tour, cela comprend les sorts maintenus et les nouvelles activations. (impossible donc d'avoir un p4 + 2p3 + 2 nouvelles utilisations par exemple)
- Prochain post mj dans 72h, le Dimanche 11 Juin
Bon courage à vous tous, vous en aurez besoin.
- Apparence des épées de Deydreus:
Arme des Veilleurs
Savoir
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VICTOIRE
Les griffes de l’armure pénètrent le flanc de l’hybride pris par surprise, et d’un seul coup, Praelia disparaît, le colosse de métal et de chair se volatilise purement et simplement devant un Zaïn aveugle de colère et décontenancé. Le Démon n’est pourtant pas partie, au contraire elle n’a jamais été aussi présente chez ce porteur familier, l’engeance démoniaque sinue à l’intérieur du corps, naviguant douloureusement à travers les cellules qui sont déjà siennes grâces aux crimes d’antan, pour arriver dans le bras droit du Patron et ressortir son métal maudit par les pores de sa peau. L’Arme Famélique se transforme en un poing de combat doré qu’elle connaît bien pour en avoir déjà adopté la forme par le passé.
- Arme Famélique:
Une fois qu’elle a sécurisé sa place, refondu son corps originel dans les os et la peau de l’hybride, Violence se niche bien au chaud à la place qu’est la sienne. Derrière eux, une voix les interpelle, mais le Démon s’en fiche éperdument, il a bien plus intéressant actuellement à faire comme rattraper le bon temps perdu avec son vieil “ami”, sans ménagement ni prendre de pincettes, après avoir malmené le corps même du pugiliste qu’elle sait robuste, elle saccage les pensées de son porteur pour obtenir toutes les informations récentes sur Sable d’Or qu’elle désire. Elle se permet également de récupérer une mise à jour de sa relation avec la Petite Ombragon, déjà la dernière fois elle avait remarqué leur connivence mais la présence dans la ville assaillie de la petite hybride intéresse Violence. Retournant les pensées récentes de Zaïn, elle voit l’organisation et la préparation à la bataille, elle voit les répartitions et les ordres donnés par les mages télépathes, elle voit les résultats récents de progression de la bataille… l’équilibre fragile qu’elle avait voulu maintenir tantôt est désormais vacillant alors qu’elle s’aperçoit que les vivants reprennent le dessus… elle voit une demeure remplie à craquer de blessés, de rescapés, de témoins potentiels à la Violence. Cet endroit, elle DOIT y aller, elle doit rattraper ceux qui ont fuit l’affrontement, les réexposer à la brutalité de la gue-?!
”Vous n’aurez pas besoin de partir sans lui, c’est moi qui l’emporte!”
Et Zaïn disparait.
La demeure du Régent de Sable d’Or est énorme, trônant encore fièrement sur la colline excentrée dans la cité pour dominer de son point de vue l’entièreté du champs de bataille. En réapparaissant non loin de l’entrée, l’hybride combattant accuse le coup, c’est vrai qu’il ne supportait guère la téléportation sur de longues distances, mais ça n’avait plus d’importance dans l’immédiat. Le Démon jubilait déjà en sentant les plaintes des blessés à l’intérieur de la demeure, des victimes sans défenses prêtes à faire don de leurs âmes étaient jonchées par dizaines dans les murs de la bâtisse, ne demandant qu’à être récoltées.
Tout d’abord, la colère.
Cette dégoût profond de l’injustice qu’il a combattu toute sa vie, elle le transforme en mépris véhément.
Cette colère emmagasinée envers tout ceux qui détestent les hybrides, qui détestent les parvenus, qui rejettent Zaïn pour ce qu’il est, pour ce que sa mère a fait, elle la transforme en haine.
Cette fureur envers le Démon, envers les divinistes de Maël, envers les esclavagiste du désert, envers la pègre de Kyouji, elle la cultive et la fait fleurir en une furie sanguinaire.
Tu te risques pour eux, mais regarde les.
Tu ne verras pas de gratitude au fond de leurs yeux.
Tu ne verras pas de gratitude au fond de leurs yeux.
MONSTRE
Elle fait ressortir les pires images de la psychée de sa cible, faisant faire surface aux douleurs encore récentes d’une perte trop brutale, trop cruelle, trop abominable pour que la plaie soit encore complètement fermée. Une vie détruite, un destin réduit à néant.
Où était le Reike quand ta soeur est morte?
Où était l’armée pour combattre la pègre?
Où était l’armée pour combattre la pègre?
PARTEZ
Le Reike n’en avait que faire des gens de son espèce, toute cette solidarité fantoche n’était qu’un apparât dans le portrait répugnant que dépeignait le Démon pour attiser la rage de son hôte. Violence remarque la présence non loin de la Petite Ombragon, accompagnée d’un élémentaire de vapeur qui semble déjà bien blessé, le Démon lache un sourir intérieur de satisfaction, cette bataille ne pouvait pas prendre meilleure tournure.
Où était-elle quand tu avais le plus besoin d’elle?
VENGE TOI
Qu’il laisse libre cours à sa colère, qu’il ne retienne pas ses coups, qu’il provoque une hécatombe, qu’il rappelle aux blessés que leur chance n’est qu’un sursis. Qu’il lui fasse le plus beau des cadeau, une violence au goût tout particulier, celle d’un amant à un autre. La touche finale de sa quémande de brutalité, elle en puise l'idée dans l'esprit de Zaïn, utilisant la main d'Arkady qui adorne maintenant la Multitude, le bras de la défunte pousse sur l'épaule de l'hybride et caresse ses oreilles comme seule elle en avait l'habitude de son vivant. Ce geste plus réel que tout, ce morceau déchirant de mémoire qui ravive la flamme infernale et destructrice de sa colère, ce trou béant de l'absence qui le ronge, c'est tout simplement trop.
Tout d’abord, la colère.
Et maintenant. Violence.
- Résumé:
- Violence se téléporte à Médicus, elle amplifie la colère de Zaïn et tente de diriger sa colère envers Kilanna, Nefih et les blessés de la zone Médicus.
Lame Famélique P2 - en réso
Téléportation P1 - en réso
Contrôle des émotions P1
Corruption (cosmétique)
Métamorphose P1
Invité
Invité
Journal du Porte-Mort
à Sable d'or
Au cœur de l'effervescence des blessés, Mordred se tient, observant attentivement le tumulte qui se déroule devant ses yeux. Les paroles d'Astryd, empreintes de détermination et d'espoir, semblent avoir été englouties par une foule hostile et désillusionnée. Des insultes acerbes fusent, portées par l'amertume de ceux qui se sont sentis oubliés et trahis. Les mots cinglants, comme autant de lames acérées, transpercent l'air saturé de tension.
Mais dans cet océan de désaccords, Mordred reste le phare de calme et de compassion. Alors que les murmures agressifs envahissent l'atmosphère, il détourne son regard vers une scène qui se déroule au loin. Son attention est captée par l'apparition subite de Zaïn, un homme énigmatique qui se tient avec une assurance déconcertante. Entre ses mains repose une arme d'une étrangeté troublante, un poing de combat doré, "Violence". L'âme du forgeron en Mordred s'anime, cherchant à percer le mystère de cette création insolite. Son regard scrutateur plonge dans les lignes et les courbes de l'arme, mais rien de ce qu'il connaît ne semble correspondre à cette énigme.
Un feu intérieur brûle dans les yeux de Mordred, sa passion dévorante pour les armes embrasant son être. Abandonnant les soins qu'il prodiguait jusqu'alors, il s'avance lentement, presque hypnotisé, vers Zaïn et son arme, son doigt tendu pointant vers la création intrigante. Sa démarche est à la fois hésitante et déterminée, comme un danseur égaré sur les notes discordantes d'un chant ensorcelant. Ses murmures se perdent dans l'air, des mots déconstruits portés par la passion et la stupeur qui le submergent : "Qu'est-ce que... ? Comment ai-je pu négliger une telle possibilité ?"
Rien n'avait de sens. Son regard perçant s'attarde sur les détails de l'arme qui le défient, révélant une perfection déconcertante. Le métal immaculé, sans la moindre trace de frottement ou de fatigue, brille d'une lueur mystérieuse. Il semble tout juste sorti d'une forge embrasée, sa surface géométriquement lisse, sans aucune marque des outils qui auraient pu le façonner. L'absence de joints ou d'assemblage suggère plutôt un coulage unique, comme si le poing doré avait émergé d'une étreinte incandescente en gardant l'intégrité de sa forme originelle. C'est une création défiant les règles de la métallurgie, un chef-d'œuvre énigmatique dont la source d'origine échappe à la logique forgée par les mains des artisans.
Le monde autour de Mordred s'estompe, son attention capturée par cette vision déconcertante. Les paroles des autres se dégradent dans l'arrière-plan, reléguées au second plan face à cette étrange fascination. Les blessés, les combattants, tous se diluent dans le décor, tandis que le forgeron se concentre uniquement sur l'objet qui l'intrigue. Son âme est envoûtée, son esprit en ébullition, ignorant les conséquences qui pourraient découler de cette fascination grandissante.
Et ainsi, le jeune de Boktor s'approche, pas après pas, de l'énigme incarnée par Zaïn et son arme, son doigt tendu teinté de charbon et du sang des martyres presque touchant les teintes dorées du démon. Une étincelle d'excitation danse dans ses yeux, témoignant de son désir de connaître la vérité, de comprendre le secret qui se cache derrière cette création insolite. Le temps se suspend, la réalité s'efface, et Mordred se perd dans la passion ardente qui embrase son être de forgeron.
Mais au-delà de cette fascination, les murmures portés par la passion de Mordred murmurent également un avertissement silencieux, une voix qui lui rappelle les dangers de plonger dans les abysses de l'inconnu. Il sait que chaque pas en avant le rapproche d'un précipice potentiel, où les conséquences pourraient être incommensurables. Mais pour l'instant, il est incapable de résister à l'appel de l'énigme qui se dévoile devant lui.
Résumé :
- Mordred est toujours dans le groupe Medicus
- Il observe toujours le combat au loin tout en continuant ses soins, ceci avant qu'il aperçoive la silhouette de Zaîn et celle de Violence entre ses doigts
- Là, Mordred se déconnecte totalement de la scène, obnubilée par l'artefact qui ne correspond à aucune de ses connaissanes
- Tel un passionné zélé, il s'approche alors lentement de Zaïn, le doigt tendu comme pour toucher Violence, avec l'intention de comprendre ce qu'il avait sous ses yeux
CENDRES
Mais dans cet océan de désaccords, Mordred reste le phare de calme et de compassion. Alors que les murmures agressifs envahissent l'atmosphère, il détourne son regard vers une scène qui se déroule au loin. Son attention est captée par l'apparition subite de Zaïn, un homme énigmatique qui se tient avec une assurance déconcertante. Entre ses mains repose une arme d'une étrangeté troublante, un poing de combat doré, "Violence". L'âme du forgeron en Mordred s'anime, cherchant à percer le mystère de cette création insolite. Son regard scrutateur plonge dans les lignes et les courbes de l'arme, mais rien de ce qu'il connaît ne semble correspondre à cette énigme.
Un feu intérieur brûle dans les yeux de Mordred, sa passion dévorante pour les armes embrasant son être. Abandonnant les soins qu'il prodiguait jusqu'alors, il s'avance lentement, presque hypnotisé, vers Zaïn et son arme, son doigt tendu pointant vers la création intrigante. Sa démarche est à la fois hésitante et déterminée, comme un danseur égaré sur les notes discordantes d'un chant ensorcelant. Ses murmures se perdent dans l'air, des mots déconstruits portés par la passion et la stupeur qui le submergent : "Qu'est-ce que... ? Comment ai-je pu négliger une telle possibilité ?"
Rien n'avait de sens. Son regard perçant s'attarde sur les détails de l'arme qui le défient, révélant une perfection déconcertante. Le métal immaculé, sans la moindre trace de frottement ou de fatigue, brille d'une lueur mystérieuse. Il semble tout juste sorti d'une forge embrasée, sa surface géométriquement lisse, sans aucune marque des outils qui auraient pu le façonner. L'absence de joints ou d'assemblage suggère plutôt un coulage unique, comme si le poing doré avait émergé d'une étreinte incandescente en gardant l'intégrité de sa forme originelle. C'est une création défiant les règles de la métallurgie, un chef-d'œuvre énigmatique dont la source d'origine échappe à la logique forgée par les mains des artisans.
Le monde autour de Mordred s'estompe, son attention capturée par cette vision déconcertante. Les paroles des autres se dégradent dans l'arrière-plan, reléguées au second plan face à cette étrange fascination. Les blessés, les combattants, tous se diluent dans le décor, tandis que le forgeron se concentre uniquement sur l'objet qui l'intrigue. Son âme est envoûtée, son esprit en ébullition, ignorant les conséquences qui pourraient découler de cette fascination grandissante.
Et ainsi, le jeune de Boktor s'approche, pas après pas, de l'énigme incarnée par Zaïn et son arme, son doigt tendu teinté de charbon et du sang des martyres presque touchant les teintes dorées du démon. Une étincelle d'excitation danse dans ses yeux, témoignant de son désir de connaître la vérité, de comprendre le secret qui se cache derrière cette création insolite. Le temps se suspend, la réalité s'efface, et Mordred se perd dans la passion ardente qui embrase son être de forgeron.
Mais au-delà de cette fascination, les murmures portés par la passion de Mordred murmurent également un avertissement silencieux, une voix qui lui rappelle les dangers de plonger dans les abysses de l'inconnu. Il sait que chaque pas en avant le rapproche d'un précipice potentiel, où les conséquences pourraient être incommensurables. Mais pour l'instant, il est incapable de résister à l'appel de l'énigme qui se dévoile devant lui.
Résumé :
- Mordred est toujours dans le groupe Medicus
- Il observe toujours le combat au loin tout en continuant ses soins, ceci avant qu'il aperçoive la silhouette de Zaîn et celle de Violence entre ses doigts
- Là, Mordred se déconnecte totalement de la scène, obnubilée par l'artefact qui ne correspond à aucune de ses connaissanes
- Tel un passionné zélé, il s'approche alors lentement de Zaïn, le doigt tendu comme pour toucher Violence, avec l'intention de comprendre ce qu'il avait sous ses yeux
CENDRES
Noble de La République
Konrad Lightborn
Messages : 411
crédits : 1766
crédits : 1766
- Demeure du Régent, Sable-d'Or -Et c'était reparti pour un tour, comme si Zaïn avait attrapé le pompon dans un manège, il avait gagné un nouveau voyage en enfer. Ça allait devenir ennuyeux au bout d'un moment. À part si ce gredin de démon trouvait une nouvelle cible pour l'hybride, tout ça ne tiendrai que d'un mauvais running gag. C'était vraiment pas drôle de se battre contre un ennemi aussi pernicieux. Lorsque la corruption s'établit au plus profond de ses entrailles et de son esprit, Zaïn fut pris de la vive velléité de mettre fin à tout ça en ôtant par la force le parasite en lui. D'un regard éperdu il chercha un objet sur lequel s'empaler, un ennemi sur lequel se jeter ou la moindre chose qui pourrai faire les pieds au démon. Son regard se posa sur le glaive du chasseur qu'il avait abattu tantôt, mais lorsqu'il voulut faire un pas en avant, comptant bien se sectionner la main avec, ses jambes refusèrent d'obéir. Toutes ses chances de se débarrasser de Violence s'avanouirent à l'instant où la téléportation de frappa de plein fouet.
Mais lorsque Zaïn arriva dans la demeure du régent de Sable-d'Or, il n'était plus lui même, c'était déjà trop tard. Il observait son propre corps tel un spectateur dénué de tout pouvoir d'action. Le démon avait pris le pas et il ne pouvait plus rien faire contre. L'hybride ne pouvait qu'attendre que quelqu'un mette fin à son existence pour enfin accéder à la paix. Sauf qu'entre temps, Violence pourrait faire des ravages considérables.Sans plus attendre, le démon se fit plaisir. Le corps de Zaïn - devenu simple marionnette - broya sous son pied la jambe blessée d'un soldat alité, ce dernier se mettant à hurler de douleur, donnant le ton pour ce qui suivit. Un blessé se retrouva projeté contre le plafond, envoyant du sang dans tous les sens. D'un coup de poing il abat un mur, les décombres broyant plusieurs dizaines de blessés, mettant fin à leur agonie. Le regard déformé de l'hybride se pose alors sur la petite silhouette volant dans les airs. D'un geste souple mais précis il s'empara d'un blessé, le soulevant la la nuque et l'envoie avec une force considérable dans les airs. Le corps hurlant passant tout près de l'hybride-ombragon. Zaïn attrapa un second blessé, incapable de fuir, par son moignon et l'utilisa comme projectile, Kilanna se le prenant de plein fouet.Soudain, Zaïn stoppe sa chasse à sa dulcinée, alors qu'il s'apprêtait à utiliser une onde de choc pour l'achever à distance. Avertit par les sens de Violence, il stoppe son attaque et pivote en direction d'un étrange bonhomme, le seul à ne pas avoir fuit. Sans trop se poser de question, l'identifiant immédiatement comme un ennemi, Zaïn projette son poing armé de Violence droit sur Mordred, comptant bien le réduire en bouillie avant d'en terminer avec Kilanna et la totalité des blessés en présence.
- Résumé :
- Zaïn commence la tuerie, achevant de nombreux blessés avant de chercher à atteindre Kilanna dans les airs. Il s'arrête cependant pour tenter d'éliminer Mordred qui s'est approché entre temps.
- Plusieurs utilisations de "Force Surhumaine" P1
- Une utilisation de "Renforcement de la constitution physique" P2 3/10
- Une utilisation de "Force surhumaine" P2 2/10
- Zéro utilisation de "Force Surhumaine" P3 3/5
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Thème musical de Konrad
Invité
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Enfin ! Enfin, tout cela était terminé ! Enfin, le troll n'était plus. Alors, rejoignant le sol, elle chercha immédiatement Nefih. Elle en était persuadée, il avait joué un grand rôle dans leur victoire. Mais les plus grands héros étaient également les plus susceptibles d'être exposés à des contrecoups puissants... Ce qui était le cas de l'élémentaire. Elle se devait de l'aider. Après tout, c'était un ami de Zaïn. Et puis, après ce qu'ils avaient traversé ensemble, elle pouvait également considérer qu'il était son propre ami également. Et un ami, on ne l'abandonnait pas lorsqu'il en avait besoin.
Alors, se faisant violence pour s'élever de nouveau, elle pria ses ailes de la porter au plus vite au chevet de l'étrange boule de vapeur. Plus vite, plus vite ! Concentrée sur l'effort à fournir pour atteindre sa destination dans les plus brefs délais, elle ne faisait plus attention à ce qui l'entourait. Mal lui en prit, car elle reçut un corps hurlant de plein fouet. Déséquilibrée, elle chuta, prenant cependant soin de servir de filet de sécurité à son compagnon de chute improvisé. Après tout, il était plus mal en point qu'elle et elle n'aurait pas le temps de retrouver son équilibre.
Lorsqu'elle rejoignit le sol, l'impact lui coupa le souffle et son protégé lui échappa. Lorsqu'elle tenta de se relever, elle eut plus de mal que prévu. Que se passait-il ? Observant sa main, elle réalisa qu'elle avait dû se la couper sur l'un des nombreux débris présents au sol. Et quelque chose lui disait que sa main n'était pas la seule à avoir subi ce sort. Elle était tombée sur le dos. Elle espérait simplement que sa colonne vertébrale n'aie pas trop souffert, autrement, il vaudrait mieux mourir, plutôt que de ne plus pouvoir bouger convenablement...
Mais elle réalisa alors qu'elle avait une autre source de préoccupation sur laquelle se concentrer. En effet, Zaïn était de retour. Mais, alors qu'elle aurait dû en être heureuse, ce fut loin d'être le cas. Car il était en train de causer un carnage. Peut-être même était-il la cause de sa chute. Que se passait-il ? Ce n'était pas son style. Elle avait d''ailleurs l'habitude que sa présence le calme lors de ses accès de rage. Jamais il ne l'avait attaquée, même lorsqu'il était clairement d'humeur à le faire. Alors... Soit l'ambiance générale avait eu raison de son influence, soit... Il pouvait y avoir autre chose. Quelque chose qui expliquerait tout. Quelque chose qui déculperait sa rage à coup sûr. Après tout, elle savait que ce démon était là, quelque part.
C'est alors qu'elle remarqua l'un de ses collègues improvisés s'approcher du géant. Un collègue qui lui semblait parfaitement pacifique. C'était en grande partie grâce à lui que les blessés ne s'étaient pas suicidés. C'était lui qui avait fait le plus d'efforts pour conserver le moral et la santé mentale de leur petit coin d'enfer. Elle ne pouvait pas se permettre de le laisser se faire corrompre, même si elle n'avait aucune certitude à ce sujet. Elle pouvait le mettre en garde. Tentant tant bien que mal de se relever, elle s'approchait doucement, bien décidée à lui servir de bouclier s'il refusait de l'entendre. Après tout, si son homme voulait la tuer, soit. Mais qu'elle soit la seule.
- Monsieur... Soyez prudent. Vous êtes raisonnable. Alors, raisonnez. Cette attraction que vous ressentez n'est pas normale. Je ne suis pas certaine de ce que j'avance, mais il se pourrait que vous soyez en danger si vous vous approchez trop... Eloignez-vous. Laissez-moi tenter quelque chose.
Puis elle poursuivit son avancée, posant finalement sur l'arme un regard empli de haine.
- Zaïn... Je suis déçue. Si j'ai raison, tu t'es laissé dominer par une simple arme... Je te croyais plus fort que ça.
Elle le provoquait volontairement. En effet, si elle réussissait à réveiller son ego, peut-être pourrait-il finir par se réveiller complètement. Mais pour l'instant, elle avait une dernière tentative à faire. Quelque chose qui ne marcherait probablement pas... Mais elle devait tenter. Dégainant sa dague, elle l'abattit de toutes ses forces sur l'étrange arme. Cela ne ferait probablement, dans le meilleur des cas, que la rayer. Et elle se trouvait assez proche de son homme pour qu'il la broie d'un seul geste. Mais tant pis. Au moins, on ne pourrait pas dire qu'elle n'avait rien tenté.
Alors, se faisant violence pour s'élever de nouveau, elle pria ses ailes de la porter au plus vite au chevet de l'étrange boule de vapeur. Plus vite, plus vite ! Concentrée sur l'effort à fournir pour atteindre sa destination dans les plus brefs délais, elle ne faisait plus attention à ce qui l'entourait. Mal lui en prit, car elle reçut un corps hurlant de plein fouet. Déséquilibrée, elle chuta, prenant cependant soin de servir de filet de sécurité à son compagnon de chute improvisé. Après tout, il était plus mal en point qu'elle et elle n'aurait pas le temps de retrouver son équilibre.
Lorsqu'elle rejoignit le sol, l'impact lui coupa le souffle et son protégé lui échappa. Lorsqu'elle tenta de se relever, elle eut plus de mal que prévu. Que se passait-il ? Observant sa main, elle réalisa qu'elle avait dû se la couper sur l'un des nombreux débris présents au sol. Et quelque chose lui disait que sa main n'était pas la seule à avoir subi ce sort. Elle était tombée sur le dos. Elle espérait simplement que sa colonne vertébrale n'aie pas trop souffert, autrement, il vaudrait mieux mourir, plutôt que de ne plus pouvoir bouger convenablement...
Mais elle réalisa alors qu'elle avait une autre source de préoccupation sur laquelle se concentrer. En effet, Zaïn était de retour. Mais, alors qu'elle aurait dû en être heureuse, ce fut loin d'être le cas. Car il était en train de causer un carnage. Peut-être même était-il la cause de sa chute. Que se passait-il ? Ce n'était pas son style. Elle avait d''ailleurs l'habitude que sa présence le calme lors de ses accès de rage. Jamais il ne l'avait attaquée, même lorsqu'il était clairement d'humeur à le faire. Alors... Soit l'ambiance générale avait eu raison de son influence, soit... Il pouvait y avoir autre chose. Quelque chose qui expliquerait tout. Quelque chose qui déculperait sa rage à coup sûr. Après tout, elle savait que ce démon était là, quelque part.
C'est alors qu'elle remarqua l'un de ses collègues improvisés s'approcher du géant. Un collègue qui lui semblait parfaitement pacifique. C'était en grande partie grâce à lui que les blessés ne s'étaient pas suicidés. C'était lui qui avait fait le plus d'efforts pour conserver le moral et la santé mentale de leur petit coin d'enfer. Elle ne pouvait pas se permettre de le laisser se faire corrompre, même si elle n'avait aucune certitude à ce sujet. Elle pouvait le mettre en garde. Tentant tant bien que mal de se relever, elle s'approchait doucement, bien décidée à lui servir de bouclier s'il refusait de l'entendre. Après tout, si son homme voulait la tuer, soit. Mais qu'elle soit la seule.
- Monsieur... Soyez prudent. Vous êtes raisonnable. Alors, raisonnez. Cette attraction que vous ressentez n'est pas normale. Je ne suis pas certaine de ce que j'avance, mais il se pourrait que vous soyez en danger si vous vous approchez trop... Eloignez-vous. Laissez-moi tenter quelque chose.
Puis elle poursuivit son avancée, posant finalement sur l'arme un regard empli de haine.
- Zaïn... Je suis déçue. Si j'ai raison, tu t'es laissé dominer par une simple arme... Je te croyais plus fort que ça.
Elle le provoquait volontairement. En effet, si elle réussissait à réveiller son ego, peut-être pourrait-il finir par se réveiller complètement. Mais pour l'instant, elle avait une dernière tentative à faire. Quelque chose qui ne marcherait probablement pas... Mais elle devait tenter. Dégainant sa dague, elle l'abattit de toutes ses forces sur l'étrange arme. Cela ne ferait probablement, dans le meilleur des cas, que la rayer. Et elle se trouvait assez proche de son homme pour qu'il la broie d'un seul geste. Mais tant pis. Au moins, on ne pourrait pas dire qu'elle n'avait rien tenté.
- Résumé :
- - Kila est soulagée de la mort du troll et tente d'aller récupérer Nefih.
- Elle n'atteindra jamais sa destination, merci la livraison de Zaïn.
- Elle ne pense même pas à demander des soins alors qu'elle voit Mordred comme envoûté et va le mettre en garde.
- Elle se place devant Zaïn à la fois pour servir de bouclier à Mordred et pour faciliter ses actions suivantes.
- Elle insulte volontairement la fierté de Zaïn pour le pousser à réagir.
- Elle profite de sa position pour tenter d'attaquer Violence, sans pour autant être certaine que c'est elle.
- Elle sait qu'elle court des risques, mais s'en fiche.
- Pouvoirs utilisés :
- Dans ce post : Vol P1 x1
Régénération P1 x1
Au total : Vol P1 x 5-6
Régénération P1 x 2
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Tu avais beau t'accrocher avec toute la hargne dont tu étais capable, avec cette fureur aveuglante et cette envie plus qu'omniprésente d'ourdir autant cette démoniaque créature que les suivantes, ta force ainsi que tes capacités guerrières se montraient risible dans telle situation. Le chaos faisait rage autour de vous, et plus que ce troll qui vous occupez tant, d'autres zombies dégueulaient des ruelles et des proximités, toujours plus nombreux, libre de se regrouper tant ils étaient délaissés pour cette bête géante. Et toi le premier, tu faisais fi de leurs présences, ton regard plongé dans les chairs cloquaient et suintantes de l'ignoble troll que tu aidais à rendre plus immonde encore.
Ses coups volèrent, fusèrent autour de vous dans des mouvements de violence et de détresse, cherchant à te retirer de cette zone si inconfortable pour lui, si délicate à atteindre pour ses membres gonflés. Tu t'essayais à quelques esquives aussi risibles que tes assauts lorsque son gourdin vers toi, il élançait, et parfois, tu y arrivais, te rapprochant plus encore de lui pour éviter une frappe trop éloigné, te plaçant davantage sur l'un de ses flancs le laissant se frapper lui-même. Puis, enfin tu crus voir une brèche vers ses organes primaires, alors tu te désintéressa à une quelconque défense, trop serein quant à ta capacité d'enfin le terrasser et tu brûlas encore plus ces chairs et l'intérieur de son être, a tel point que de sa bouche ta fumée commença à s'échapper tandis que son corps de l'intérieur brûlait. Mais ce n'était en rien suffisant, sans doute aurait-il été plus malin de viser le crâne du grotesque monstre, le réduire à néant et ainsi vaincre cette bête. Pourquoi n'y avais-tu point songé ?
L'audace dont tu faisais preuve se retourna amèrement contre toi, et cette défense que tu délaissas eut un prix terrible que tu payas sans plus tarder. Dans son simulacre de danse enragé, le troll parvint enfin à te frapper avec autant de force que de justesse, pile sur ton flanc dans une direction que les plus optimistes verraient chanceuse. De son corps, tu fus arraché, des morceaux d'os et de chairs restèrent dans tes mains ancrées. Ton envol fut aussi rapide que douloureux, et ce monstre énorme devint avec une vitesse indescriptible une tâche dans le paysage. Pis encore, fut ce choc sourd qui résonna dans tout ton être lorsque la pierre d'une muraille de misère tu rencontras. Le fracas fut prompt, immédiat, et ta forme la plus pure, tu quittas dans un virulent nuage de vapeur noirâtre qui s'éleva et s'estompa au grès des bourrasques de vent. Tel le personnage d'un récit des plus dantesques affrontements, tu t'encastras dans le granit le fissurant tout autour de toi, tandis qu'une gerbe de sang quitta la douceur de tes lèvres. Ta tête te tournait, non, à l'instar de ton corps, elle était brisée. Incapable de comprendre où tu étais, pas plus que ce qu'il venait de t'arriver, tes pensées voguèrent vers un océan vide où plus rien n'existait et, à nouveau accompagné de sang, tu ne pus qu'émettre un râle de douleur.
À la caresse d'une nouvelle bourrasque gelée, tes membres se détachèrent de la pierre, bientôt suivit par ton corps tout entier qui s'écroula en contrebas sur les pavés d'une rue que tu avais vainement essayé de défendre. Aucun réflexe ne vint te sauver de cette nouvelle chute, point même la ralentir ou l'adoucir. Tu t'effondras dans un nouveau bruit sourd, de nouveaux craquements pour ton corps déjà en piteux état. Tu n'étais pas un guerrier, et tu n'aurais point du t'y essayer. Copiant ces fumerolles qui s'élevaient, ton esprit sombra dans un brouillard épais, tes yeux se fermèrent et, pour l'heure, tu te retrouva plus que sonné. Bercé par ta respiration aussi fébrile que rauque, tu flirtais avec une inconscience malvenue.
Ses coups volèrent, fusèrent autour de vous dans des mouvements de violence et de détresse, cherchant à te retirer de cette zone si inconfortable pour lui, si délicate à atteindre pour ses membres gonflés. Tu t'essayais à quelques esquives aussi risibles que tes assauts lorsque son gourdin vers toi, il élançait, et parfois, tu y arrivais, te rapprochant plus encore de lui pour éviter une frappe trop éloigné, te plaçant davantage sur l'un de ses flancs le laissant se frapper lui-même. Puis, enfin tu crus voir une brèche vers ses organes primaires, alors tu te désintéressa à une quelconque défense, trop serein quant à ta capacité d'enfin le terrasser et tu brûlas encore plus ces chairs et l'intérieur de son être, a tel point que de sa bouche ta fumée commença à s'échapper tandis que son corps de l'intérieur brûlait. Mais ce n'était en rien suffisant, sans doute aurait-il été plus malin de viser le crâne du grotesque monstre, le réduire à néant et ainsi vaincre cette bête. Pourquoi n'y avais-tu point songé ?
L'audace dont tu faisais preuve se retourna amèrement contre toi, et cette défense que tu délaissas eut un prix terrible que tu payas sans plus tarder. Dans son simulacre de danse enragé, le troll parvint enfin à te frapper avec autant de force que de justesse, pile sur ton flanc dans une direction que les plus optimistes verraient chanceuse. De son corps, tu fus arraché, des morceaux d'os et de chairs restèrent dans tes mains ancrées. Ton envol fut aussi rapide que douloureux, et ce monstre énorme devint avec une vitesse indescriptible une tâche dans le paysage. Pis encore, fut ce choc sourd qui résonna dans tout ton être lorsque la pierre d'une muraille de misère tu rencontras. Le fracas fut prompt, immédiat, et ta forme la plus pure, tu quittas dans un virulent nuage de vapeur noirâtre qui s'éleva et s'estompa au grès des bourrasques de vent. Tel le personnage d'un récit des plus dantesques affrontements, tu t'encastras dans le granit le fissurant tout autour de toi, tandis qu'une gerbe de sang quitta la douceur de tes lèvres. Ta tête te tournait, non, à l'instar de ton corps, elle était brisée. Incapable de comprendre où tu étais, pas plus que ce qu'il venait de t'arriver, tes pensées voguèrent vers un océan vide où plus rien n'existait et, à nouveau accompagné de sang, tu ne pus qu'émettre un râle de douleur.
À la caresse d'une nouvelle bourrasque gelée, tes membres se détachèrent de la pierre, bientôt suivit par ton corps tout entier qui s'écroula en contrebas sur les pavés d'une rue que tu avais vainement essayé de défendre. Aucun réflexe ne vint te sauver de cette nouvelle chute, point même la ralentir ou l'adoucir. Tu t'effondras dans un nouveau bruit sourd, de nouveaux craquements pour ton corps déjà en piteux état. Tu n'étais pas un guerrier, et tu n'aurais point du t'y essayer. Copiant ces fumerolles qui s'élevaient, ton esprit sombra dans un brouillard épais, tes yeux se fermèrent et, pour l'heure, tu te retrouva plus que sonné. Bercé par ta respiration aussi fébrile que rauque, tu flirtais avec une inconscience malvenue.
- Résumé:
- Bonne nuit les petits
Pouvoir utilisé :
Soins élémentaires P2 : x7
Guérisons des maladies, poisons et autre P2 : x7
Contrôle élémentaire P2 : x1
Contrôle élémentaire P3 : x4
Forme élémentaire : Activée
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Alerte : Défense de Sable d'Or
Invasion venue d'outre-tombe
De nouveau, Broken Goat avait fait face à Senmout. Il s’était retrouvé dans une cage à attendre avec d’autres esclaves un futur maître. Ils vivaient dans cette crainte de devoir se plier à un nouveau tortionnaire qui n’aurait pas la barrière de la marchandise à préserver pour ne pas avoir à faire des ristournes. Pourtant, en son cœur, il avait eu l’image de Kilanna qui l’avait sauvé. Tout cela n’était qu’une illusion. Senmout était mort et Arkugal ne pouvait plus lui nuire. Broken Goat avait désormais des amis sur qui il pouvait compter. Il n’était plus seul. Cette rage d’en finir avec les esclavagistes lui avait permis de résister à une nouvelle attaque psychique d’une créature aux abois tentant le tout pour le tout. Il avait laissé derrière lui le cadavre du démon qu’il avait vaincu avec une lance récupérée à un garde à terre suite à cette ultime attaque physique. Sa rage lui avait fait vaincre cette chose qui l’avait tant fait souffrir. Si quelque chose comme l’enfer existait, elle allait y rejoindre des déchets comme Senmout. En même temps que la créature lâchait son dernier souffle, les soldats s’étaient réveillés et avaient repris connaissance. Ils étaient bien vivants.
Pourtant, tout était loin d’être terminé. Ce qui n’empêcha pas Broken Goat et ses camarades de manifester une certaine joie à la vue de la dépouille de la créature. Au retour de l’escouade au port, ils furent félicités par ceux qui étaient restés au port, notamment les civils. Les mages poussaient des soupirs de soulagement après les efforts déployés à maintenir des barrières de protections contre les attaques psychiques. Le cobe avait réussi une chose à laquelle il n’aurait jamais pensé. Battre un démon qui avait mis à mal des hommes expérimentés, dont des Serres Pourpres, des soldats d’élite. Parfois le destin pouvait se montrer blagueur. Comme une leçon à tous ces guerriers arrogants que parfois, le vainqueur n’était pas le plus fort.
Pourtant, cette créature avait également remis à sa place le modeste cobe quand ce dernier avait eu l’audace de faire preuve d’un peu trop de zèle. Il repensait encore à ces nombreux yeux qui le toisaient alors qu’il était enserré dans un tentacule. Maintenant, cette chose était morte. Mais Broken Goat ne pouvait pas s’empêcher de craindre qu’un de ses jumeaux apparaisse. Après tout, il avait bien eu des clones. Un peu comme Zephyr, le maître-espion pour qui il travaillait en tant qu’informateur.
En tout cas, les évacuations, allaient pouvoir reprendre de manière plus sereine maintenant que la menace psychique avait disparu. Cela avait donné du baume au moral des troupes qui en avaient cruellement besoin. Malgré cette victoire sur le démon, les choses étaient loin d’être terminées. De nouvelles consignes parvinrent aux différents soldats. On leur parla d’une anomalie qui semblait liée aux apparitions des morts-vivants. Il y en avait plusieurs disséminées dans la ville. Le but serait alors de les chercher et de les neutraliser. Ainsi, ils allaient devoir de nouveau fouiller les quartiers du port pour parvenir à la retrouver. Des détachements de soldats furent éparpillés dans les rues. Broken Goat avait récupéré son cheval. Il se sentait plus rassuré en selle. On lui avait donné une nouvelle lance afin de pouvoir gérer les morts-vivants.
Broken Goat reprit la route pour les rues qui bordaient les quais. Il avait décidé de rejoindre les groupes qui se chargeraient d’investiguer la partie sud des quartiers bordant le port. On avait dit que le Nord était en difficultés et il y avait un risque que des morts vivants envahissent le port par cette zone compromise. Ainsi, Broken Goat réinvestissait les rues dans lesquelles il avait déjà patrouillé pour trouver la créature. Rapidement, ils allaient devoir sans doute chercher ailleurs étant donné qu’ils n’avaient rien trouvé d’anormal dans le coin en fouillant au peigne fin pour trouver les murmures. Le cobe usait de son ouïe pour tenter de distinguer un bruit anormal. Quelque chose qui se distinguerait des équipements, sabots du cheval et des grognements de morts vivants. Sur le chemin, quelques uns firent leur apparition, rapidement neutralisés par les soldats. Broken Goat avait pris un peu d’assurance, il parvint à en tuer un en s’acharnant avec sa lance. Du cheval, il se sentait un peu plus protégé et avait un peu plus d’assurance. Puis après le démon, ces choses passaient presque pour une promenade de sante. Insistons sur le presque, parce que cela restait toujours compliqué pour le cobe qui n’avait pas l’efficacité de ses camarades. Par contre, il ne s’habituait toujours pas aux images de crânes explosant ou défigurés par les ripostes de soldats.
CENDRES
- Résumé:
- Dans une certaine rage, il défait le monstre
- Il savoure sa victoire, mais pas longtemps, car ils doivent investiguer pour trouver l'anomalie.
- Broken Goat récupère son cheval et une lance.
- Il commence ses recherches dans la partie sud des quartiers bordant le port. Tue un mort-vivant.
- Broken Goat est en zone nautae.
- Pouvoirs utilisés:
- Ouïe augmentée x1
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Shan ouvrit les yeux au son du cri de l'hybride qui portait le coup de grace. Son coup avait porté, ou non, impossible a dire, mais il etait sur et certain que la bete etait morte. Non loin de lui, l'autre combattant qui lui avait prété main forte semblait également sortir d'une sorte de transe léthargique dans laquelle la créature les avaient plongés.
Shan n'avait pas eu une seule seconde d’inquiétude, et n'avait pas songé un seul instant que les images qui s’étaient joués devant lui été la réalité. En vérité, il se reveilla avec son sabre dans une main, mais surtout, son poignard dans l'autre. Il ne connaissait pas énormément de technique pour sortir de ce type de piege. La douleur physique etait la plus efficace. C'est comme ça qu'il avait fuit le sort mental de la sirene lorsqu'il l'avait rencontré. Il n'avait pas eu besoin d'aller jusqu'au bout, cette fois.
Il recula du toit, alors qu'on commençait a célébrer la victoire. Le port etait désormais sécurisé, et il n'y avait plus qu'a repousser les vagues de morts. Au moins, en se concentrant sur les ouvertures des rues, ils n'auraient plus besoin de regarder dans leur dos.
Avant que quiconque n'approche pour lui dire quoi que ce soit, il passa par une fenetre, les membres encore un peu groggy par le choc mental qu'il avait subit, et se fraya un chemin entre les guerriers encore dans le bâtiment pour rejoindre l’étage du bas. Celui a l'apparence la plus frele allait peut etre devenir un grand héros. Il avait fait preuve de beaucoup de courage, et Shan etait content d'avoir combattu a ses cotés l'espace d'un instant.
Maintenant qu'il était assuré que la zone d’évacuation etait globalement sécurisé, il n'avait plus rien a faire ici. La vie des civils étant a ses yeux la priorité, il décida de partir de nouveau vers l'intérieur de la ville, pour essayer de participer a la fin de l’évacuation. En même temps, c’était peut être désormais un bon projet que de dire aux troupes encore sur place de reculer également vers le port. Depuis l'explosion des remparts, il n'y avait plus grand chose a sauver.
Il prit donc rapidement la direction du sud, rapidement, passant de temps a autre par les toits pour gagner du temps, et poussaient les civils encore dans les rues a reculer vers la mer.
Et si jamais il restait quelques créatures plus compliqué, c'etait son travail, aprés tout, de se charger des choses que le civil classique n'etait pas capable de réaliser.
Shan n'avait pas eu une seule seconde d’inquiétude, et n'avait pas songé un seul instant que les images qui s’étaient joués devant lui été la réalité. En vérité, il se reveilla avec son sabre dans une main, mais surtout, son poignard dans l'autre. Il ne connaissait pas énormément de technique pour sortir de ce type de piege. La douleur physique etait la plus efficace. C'est comme ça qu'il avait fuit le sort mental de la sirene lorsqu'il l'avait rencontré. Il n'avait pas eu besoin d'aller jusqu'au bout, cette fois.
Il recula du toit, alors qu'on commençait a célébrer la victoire. Le port etait désormais sécurisé, et il n'y avait plus qu'a repousser les vagues de morts. Au moins, en se concentrant sur les ouvertures des rues, ils n'auraient plus besoin de regarder dans leur dos.
Avant que quiconque n'approche pour lui dire quoi que ce soit, il passa par une fenetre, les membres encore un peu groggy par le choc mental qu'il avait subit, et se fraya un chemin entre les guerriers encore dans le bâtiment pour rejoindre l’étage du bas. Celui a l'apparence la plus frele allait peut etre devenir un grand héros. Il avait fait preuve de beaucoup de courage, et Shan etait content d'avoir combattu a ses cotés l'espace d'un instant.
Maintenant qu'il était assuré que la zone d’évacuation etait globalement sécurisé, il n'avait plus rien a faire ici. La vie des civils étant a ses yeux la priorité, il décida de partir de nouveau vers l'intérieur de la ville, pour essayer de participer a la fin de l’évacuation. En même temps, c’était peut être désormais un bon projet que de dire aux troupes encore sur place de reculer également vers le port. Depuis l'explosion des remparts, il n'y avait plus grand chose a sauver.
Il prit donc rapidement la direction du sud, rapidement, passant de temps a autre par les toits pour gagner du temps, et poussaient les civils encore dans les rues a reculer vers la mer.
Et si jamais il restait quelques créatures plus compliqué, c'etait son travail, aprés tout, de se charger des choses que le civil classique n'etait pas capable de réaliser.
- Action:
- Shan quitte le port désormais assez sécurisé, et part de nouveau vers l'intérieur de la ville, vers le sud. Se dirige vers le groupe Spina
Noble du Reike
Zéphyr Zoldyck
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Lorsque Zéphyr pose ses yeux sur la zone sud, une chose est évidente : il y a eu un véritable brasier. Les flammes ont léché les maisons, envahi les édifices et les bâtiments ; la fumée a noirci les murs et l’Oreille est presque certain que l’enfer a régné dans ce quartier de Sable d’Or. Pour preuve, il ressent moins ici les froides températures de la nuit, même si les lois du désert reprennent progressivement leurs droits. Il y a néanmoins encore quelques braises, des étincelles par-ci par-là qui crépitent et chantonnent quand on s’approche de quelques maisons abandonnées. Mais bientôt, elles mourront faute de pouvoir réellement reprendre leur travail dévastateur, et on ne va pas se mentir : ça arrange bien le maître-espion. Ce dernier n’a pas besoin de chercher une anomalie au sein d’un incendie géant, alors si les foyers ont été maîtrisés, il ne va pas s’en plaindre, loin de là.
Quand il s’approche de l’oiseau envoyé par Kaelinn, l’homme aperçoit deux jumelles aux chevelures écarlates. Dans leurs yeux rayonnent un je ne sais-quoi de magie : leur être même semble habité par une forte affinité élémentaire. Se pourrait-il qu’elles soient liées à l’état du quartier Sud ? Au fond, ça importe peu au Reikois, tant qu’elles ont réussi leurs missions et qu’elles ont fait un maximum de dégâts chez les goules. Sable d’Or souffrira sûrement des dommages de sa cité… Mais une ville peut toujours se reconstruire au bout du compte. Pas les défunts. Et parfois pas même les vivants.
Zéphyr constate donc l’état du quartier mais ne fait aucun commentaire : il préfère plutôt demander à ses nouvelles interlocutrices quelle est la situation exactement. Il note donc le nom des deux demoiselles, Shaïna et Miya. Etonnamment, l’une semble sociable là où l’autre est timide. Celle qui semble plus en retrait sait aussi davantage aider en combat. Un point toujours intéressant à savoir. La plus volubile semble d’ailleurs fière d’énoncer les capacités de sa sœur : un sourire éclaire ses traits, et ses yeux parlent plus qu’un long discours. Il y a donc une belle fusion entre elles. Cette cohésion est appréciable, pour l’assassin, car dans le chaos ambiant, il faut savoir se reposer sur des soldats de confiance et un tel binôme peut constituer une réelle force sur le terrain.
Attentif, le membre de la Main continue de les écouter. Il pourrait s’amuser de leurs commentaires réciproques si la situation n’était pas préoccupante. Alors il intègre l’idée qu’elles renchérissent l’une après l’autre, cela semble être une habitude, chez les deux femmes. Plus important, les monstres qu’elles ont affrontés se sont avérés basiques, même si les premières goules ont été fort rapides. Le duo a aussi détruit un nid… Mais si une anomalie se trouvait en son sein, il y aurait sans doute eu des adversaires plus redoutables. Quand bien même, les jumelles ont utilisé leurs pouvoirs pour faire fondre les créatures et l’Oreille doute que la bulle magique aurait résisté à de la lave si longtemps… Car ce sont bien deux magiciennes de lave, n’est-ce pas ?
- On va partir du principe que l’anomalie ne se trouvait pas dans leur nid. La sphère les aurait peut-être dérangés d’ailleurs, si on part du principe qu’elles pouvaient affecter l’esprit de tels monstres. Quand bien même cette chose se serait trouvée dans leur nid, vous l’avez anéanti et je doute – ou plutôt j’espère – qu’elle ait fait le poids face à du feu en fusion.
Les indications de Shaïna et Miya sont précieuses pour déjà déterminer où se trouve la manifestation magique – s’il y en a seulement une dans cette partie de la ville. Zéphyr garde à l’esprit l’hypothèse qu’il fouille dans la mauvaise partie dans la cité. Dans ce cas, comme l’a dit Dey, le groupe ne resterait pas sur place éternellement, et se déplacerait pour renforcer d’autres parties du front et chercher d’autres anomalies.
Mais il n’y a pas que les jumelles sur place. Il y a aussi le phénix de glace… qui se redresse en le jaugeant du regard. Pour être honnête, le maître-espion n’a jamais eu une affinité innée avec les animaux ni avec les créatures les plus intelligentes du Sekai. Il connait Boreas, mais on ne peut pas dire qu’ils sont les meilleurs amis au monde. Peut-être même que l’estime du volatile a encore baissé depuis que la Griffe et l’Oreille ont rapporté à Kaelinn l’un de ses confrères en morceaux. Mais dire que Zéphyr s’en veut et s’en préoccupe, ce serait mentir. L’assassin est avant tout pragmatique, et dans ce conflit géant, il n’est pas lieu de ressasser le passé, de toute façon. Fait amusant, ou particulièrement cocasse, l’ego du phénix semble blessé quand les jumelles parlent de leurs plans et de leurs actions. L’oiseau élémentaire précise dès lors que c’est bien lui, et lui seul apparemment, qui a sauvé le Sud. Le Reikois hausse un léger sourcil face à cette réaction inattendue. Est-il amusé, lassé, fatigué, c’est dur à dire : Zéphyr porte pour l’heure un masque préoccupé qui traduit son inquiétude pour Sable d’Or. Mais c’est une bonne chose que Boreas se sente encore capable de voler… Et qu’il lui propose même de monter sur lui. L’homme hoche la tête alors qu’il compile toutes les informations qu’il vient de recevoir, notant au passage l’insistance du protégé de Kaelinn sur son action salvatrice et presque providentielle. Bon. Il doit rebondir sur tous ces éléments, maintenant. Autant sur tous ces petits détails factuels que sur les caractères des différents protagonistes…
- Nous aurons encore besoin de ton aide, Boreas. Sans toi, il sera difficile de faire le tour de la zone sud. Tes capacités de vol nous seront précieuses et indispensables pour avoir une vue globale de la situation et pour repérer l’anomalie. Tu peux déjà aller jeter un œil pour voir si tu repères des Chasseurs ou un phénomène particulier ?
Accessoirement, cela lui permettra d’aligner ses pensées, et quand le phénix prend son envol, Zéphyr se tourne vers les jumelles. Peut-être que l’avis de Shaïna sera plus utile entre elles deux, mais l’homme ne les connaît pas assez pour trancher.
- Lors de ma connexion à la bulle, une série d’images ont défilé dans mon esprit. Impossible pour moi de toutes les graver en mémoire tellement elles ont été rapides, mais j’ai vu plusieurs parties de la ville. Peut-être qu’en montant sur Boreas, puisqu’elle est d’accord, je pourrais reconnaître un endroit de mes visions en particulier. Ca nous permettrait de repérer l’anomalie plus rapidement. Je doute cependant qu’elle puisse nous porter tous les trois sur son dos. Pourquoi ne vous dirigeriez pas tous les deux vers les zones que vous n’avez pas visitées ? Un de mes clones va vous accompagner, ainsi, dès que je fusionnerai avec lui plus tard, j’aurai toutes les informations qu’il aura récupérées à vos côtés. Cela ferait une présence en plus aux côtés des jumelles, qui plus est, qui n’était pas négligeable. Et si un Chasseur les prenait en chasse, son double pourrait réagir également et les assister. Par exemple, il pourrait engager le combat au corps à corps grâce à sa rapidité et son agilité, pendant que les deux filles l’assisteraient en étant plus en retrait. A moins qu'elles n'aient des capacités martiales ? Dans ce cas, cela leur sera utile. Si nous tombons sur des civils, nous les aiderons, non seulement pour leur porter assistance et les confier aux autres soldats, mais également pour voir s’ils ont repéré des informations en particulier. La musique était un trait de la première anomalie ; peut-être que les autres auront aussi des caractéristiques qui leur sont propres. Ce plan vous convient… ?
Zéphyr attend le retour des jumelles, puis quand Boreas revient, il écoute son rapport. Apparemment, il n’y a rien. Sauf à l’Est. C’est déjà une bonne chose.
- Shaina, mon clone, et Miya nous dirigerons dans cette direction, et s’il y a des zones qu’on n’a pas visitées en chemin, on les analysera rapidement. De mon côté, j’ai effectivement besoin de monter sur ton dos, pour voir si je reconnais des endroits que j’ai vu dans mes visions. Si nous ne voyons rien, nous rejoindrons les jumelles à l’Est. Ta vitesse est suffisante pour surpasser n’importe laquelle de ces pitoyables goules n’est-ce pas ? L’oiseau élémentaire que j’ai affronté avec Deydreus était redoutable, mais toi, je suis sûr que tu l’es encore davantage. Preuve en était d’ailleurs que Boreas avait su endiguer tout un nid de goules avec les jumelles. Le trio était loin d’être un imbécile et cela plaisait bien au maître-espion. Si vous n’avez aucune objection, allons-y. Vous avez déjà montré que vous étiez les meilleurs ; maintenant, on va juste les achever et réduire à néant toutes leurs prétentions.
Quand il s’approche de l’oiseau envoyé par Kaelinn, l’homme aperçoit deux jumelles aux chevelures écarlates. Dans leurs yeux rayonnent un je ne sais-quoi de magie : leur être même semble habité par une forte affinité élémentaire. Se pourrait-il qu’elles soient liées à l’état du quartier Sud ? Au fond, ça importe peu au Reikois, tant qu’elles ont réussi leurs missions et qu’elles ont fait un maximum de dégâts chez les goules. Sable d’Or souffrira sûrement des dommages de sa cité… Mais une ville peut toujours se reconstruire au bout du compte. Pas les défunts. Et parfois pas même les vivants.
Zéphyr constate donc l’état du quartier mais ne fait aucun commentaire : il préfère plutôt demander à ses nouvelles interlocutrices quelle est la situation exactement. Il note donc le nom des deux demoiselles, Shaïna et Miya. Etonnamment, l’une semble sociable là où l’autre est timide. Celle qui semble plus en retrait sait aussi davantage aider en combat. Un point toujours intéressant à savoir. La plus volubile semble d’ailleurs fière d’énoncer les capacités de sa sœur : un sourire éclaire ses traits, et ses yeux parlent plus qu’un long discours. Il y a donc une belle fusion entre elles. Cette cohésion est appréciable, pour l’assassin, car dans le chaos ambiant, il faut savoir se reposer sur des soldats de confiance et un tel binôme peut constituer une réelle force sur le terrain.
Attentif, le membre de la Main continue de les écouter. Il pourrait s’amuser de leurs commentaires réciproques si la situation n’était pas préoccupante. Alors il intègre l’idée qu’elles renchérissent l’une après l’autre, cela semble être une habitude, chez les deux femmes. Plus important, les monstres qu’elles ont affrontés se sont avérés basiques, même si les premières goules ont été fort rapides. Le duo a aussi détruit un nid… Mais si une anomalie se trouvait en son sein, il y aurait sans doute eu des adversaires plus redoutables. Quand bien même, les jumelles ont utilisé leurs pouvoirs pour faire fondre les créatures et l’Oreille doute que la bulle magique aurait résisté à de la lave si longtemps… Car ce sont bien deux magiciennes de lave, n’est-ce pas ?
- On va partir du principe que l’anomalie ne se trouvait pas dans leur nid. La sphère les aurait peut-être dérangés d’ailleurs, si on part du principe qu’elles pouvaient affecter l’esprit de tels monstres. Quand bien même cette chose se serait trouvée dans leur nid, vous l’avez anéanti et je doute – ou plutôt j’espère – qu’elle ait fait le poids face à du feu en fusion.
Les indications de Shaïna et Miya sont précieuses pour déjà déterminer où se trouve la manifestation magique – s’il y en a seulement une dans cette partie de la ville. Zéphyr garde à l’esprit l’hypothèse qu’il fouille dans la mauvaise partie dans la cité. Dans ce cas, comme l’a dit Dey, le groupe ne resterait pas sur place éternellement, et se déplacerait pour renforcer d’autres parties du front et chercher d’autres anomalies.
Mais il n’y a pas que les jumelles sur place. Il y a aussi le phénix de glace… qui se redresse en le jaugeant du regard. Pour être honnête, le maître-espion n’a jamais eu une affinité innée avec les animaux ni avec les créatures les plus intelligentes du Sekai. Il connait Boreas, mais on ne peut pas dire qu’ils sont les meilleurs amis au monde. Peut-être même que l’estime du volatile a encore baissé depuis que la Griffe et l’Oreille ont rapporté à Kaelinn l’un de ses confrères en morceaux. Mais dire que Zéphyr s’en veut et s’en préoccupe, ce serait mentir. L’assassin est avant tout pragmatique, et dans ce conflit géant, il n’est pas lieu de ressasser le passé, de toute façon. Fait amusant, ou particulièrement cocasse, l’ego du phénix semble blessé quand les jumelles parlent de leurs plans et de leurs actions. L’oiseau élémentaire précise dès lors que c’est bien lui, et lui seul apparemment, qui a sauvé le Sud. Le Reikois hausse un léger sourcil face à cette réaction inattendue. Est-il amusé, lassé, fatigué, c’est dur à dire : Zéphyr porte pour l’heure un masque préoccupé qui traduit son inquiétude pour Sable d’Or. Mais c’est une bonne chose que Boreas se sente encore capable de voler… Et qu’il lui propose même de monter sur lui. L’homme hoche la tête alors qu’il compile toutes les informations qu’il vient de recevoir, notant au passage l’insistance du protégé de Kaelinn sur son action salvatrice et presque providentielle. Bon. Il doit rebondir sur tous ces éléments, maintenant. Autant sur tous ces petits détails factuels que sur les caractères des différents protagonistes…
- Nous aurons encore besoin de ton aide, Boreas. Sans toi, il sera difficile de faire le tour de la zone sud. Tes capacités de vol nous seront précieuses et indispensables pour avoir une vue globale de la situation et pour repérer l’anomalie. Tu peux déjà aller jeter un œil pour voir si tu repères des Chasseurs ou un phénomène particulier ?
Accessoirement, cela lui permettra d’aligner ses pensées, et quand le phénix prend son envol, Zéphyr se tourne vers les jumelles. Peut-être que l’avis de Shaïna sera plus utile entre elles deux, mais l’homme ne les connaît pas assez pour trancher.
- Lors de ma connexion à la bulle, une série d’images ont défilé dans mon esprit. Impossible pour moi de toutes les graver en mémoire tellement elles ont été rapides, mais j’ai vu plusieurs parties de la ville. Peut-être qu’en montant sur Boreas, puisqu’elle est d’accord, je pourrais reconnaître un endroit de mes visions en particulier. Ca nous permettrait de repérer l’anomalie plus rapidement. Je doute cependant qu’elle puisse nous porter tous les trois sur son dos. Pourquoi ne vous dirigeriez pas tous les deux vers les zones que vous n’avez pas visitées ? Un de mes clones va vous accompagner, ainsi, dès que je fusionnerai avec lui plus tard, j’aurai toutes les informations qu’il aura récupérées à vos côtés. Cela ferait une présence en plus aux côtés des jumelles, qui plus est, qui n’était pas négligeable. Et si un Chasseur les prenait en chasse, son double pourrait réagir également et les assister. Par exemple, il pourrait engager le combat au corps à corps grâce à sa rapidité et son agilité, pendant que les deux filles l’assisteraient en étant plus en retrait. A moins qu'elles n'aient des capacités martiales ? Dans ce cas, cela leur sera utile. Si nous tombons sur des civils, nous les aiderons, non seulement pour leur porter assistance et les confier aux autres soldats, mais également pour voir s’ils ont repéré des informations en particulier. La musique était un trait de la première anomalie ; peut-être que les autres auront aussi des caractéristiques qui leur sont propres. Ce plan vous convient… ?
Zéphyr attend le retour des jumelles, puis quand Boreas revient, il écoute son rapport. Apparemment, il n’y a rien. Sauf à l’Est. C’est déjà une bonne chose.
- Shaina, mon clone, et Miya nous dirigerons dans cette direction, et s’il y a des zones qu’on n’a pas visitées en chemin, on les analysera rapidement. De mon côté, j’ai effectivement besoin de monter sur ton dos, pour voir si je reconnais des endroits que j’ai vu dans mes visions. Si nous ne voyons rien, nous rejoindrons les jumelles à l’Est. Ta vitesse est suffisante pour surpasser n’importe laquelle de ces pitoyables goules n’est-ce pas ? L’oiseau élémentaire que j’ai affronté avec Deydreus était redoutable, mais toi, je suis sûr que tu l’es encore davantage. Preuve en était d’ailleurs que Boreas avait su endiguer tout un nid de goules avec les jumelles. Le trio était loin d’être un imbécile et cela plaisait bien au maître-espion. Si vous n’avez aucune objection, allons-y. Vous avez déjà montré que vous étiez les meilleurs ; maintenant, on va juste les achever et réduire à néant toutes leurs prétentions.
- Résumé:
- - Zéphyr prend connaissance du trio qui lui fait face. Il remarque que boreas insiste beaucoup sur le fait qu’il est le sauveur du sud.
- Il intègre les informations qu’on lui donne et dit à Boreas que son aide sera indispensable (notamment ses capacités de vol).
- Il suggère au phénix d’aller faire un premie r tour (celui de la réso).
- Pendant ce temps, il explique aux jumelles qu’il va utiliser ses visions avec la première anomalie, monter sur Boreas, et voir s’il reconnait un lieu en particulier.
- Il suggère que les filles aillent vers l’Est, en compagnie d’un de ses clones (qui pourra lutter contre un Chasseur s’ils en rencontrent un). Leur but sera de viister les zones qu’elles n’ont pas visitées tout en allant vers l’Est + celui d’aider les civils en passant (peut-être auront-ils même des informations intéressantes, s’ils entendent une musique particulière ou s’ils ont perçu un phénomène particulier).
- Désolée si mon résumé est foireux, il se fait tard
Utilisation de pouvoirs :
Super-vitesse palier 2 – 6ème utilisation – Pas d’utilisation ce tour-ci
Agilité surhumaine palier 2 – 6ème utilisation – Pas d’utilisation ce tour-ci
Clonage – Palier 1
Invité
Invité
Les scènes de chaos , j’étais habitués, je n’étais pas à mon premier conflits ni même à mes premières visions de sang et d’horreurs mais la nature de la menace ici était nouvelle pour moi je n’avais vu quelque chose aussi terrible. Il fallait être un véritable dérangé pour faire une telle armée de mort. Troubler le repos des défunts, honteux. Mon discours ne fut clairement pas bien pris par les hommes ici , brimade , insultes fusèrent , certaines blessante , d’autre non. Au fond je savais que tous cela n’était que la manifestation exacerbée de l’usure et de la fatigue de nos hommes, compliquée de garder son calme en un temps pareil. La douceur des paroles du mages de soin qui me traita contrastait avec l’hostilité des dires sans fondement.
- Je vous remercie…Sans vous , je serais peut-être bien plsu amochée…ou j’aurais peut être déjà rejoint ceux que nous combattions depuis le début de la soirée. Pour vous répondre la situation est bien plsu désastreuse que je ne le pensais mais nous devons tenir , il le faut.
Une fois prise en charge , la toxine ne faisait plus effet , je ressentais encore quelque fourmillement qui disparurent bien vite. Je pris mon bouclier de nouveau , ma lame et tourna les talons pour quitter la demeure du régent et regagner les postions Nord prête a honorer ma promesse malgré le manque de renforts que j’espérais. Alors que je franchissais le porche de la maison du régent j’entendis un énorme choc sourd, un corps propulsé qui cogna lourdement une paroi. Me précipitant sur le corps au sol je vis alors l’élémentaire mal en points. Rangeant mon bouclier dans el dos , je m’empara alors du corps , passant mes mains sous mes épaules prête à le tirer en sureté.
C’est alors que j’entendis des bruits de lut dans la maison, observant le corps inanimé que je trainais je pestais.
- Merde ce n’est pas ! vrai qu’est ce qui se passe encore !!!
Cachant le corps de l’élémentaire derrière une caisse, je regagnais alors la maison du régent. C’est alors que je vis un homme, je l’avais déjà croisé plus tôt dans la soirée, il était avec moi sur le rempart. Mais cette fois ci ce n’était pas des mort s qu’il affrontait mais bien nos hommes. Etait-il fou ? Était-il un traitre ou sous el coup d’une manipulation mentale, l’homme derrière cette attaque de Sable d’Or s’amusait – il a corrompre les vivants lui aussi. Je m’empressais alors d’avertir le mage télépathe.
- Dites à La Griffe que l’on a un soucis ici à l'antenne médicale , un homme massacre nos blessé pour une raison encore obscure, on va essayer de le contenir mais dites-lui de faire venir des mages expert dans ce domaine c’est peut-être une possession …On doit courir aucun risque ! Dites lui que l’on tiendra le plus possible cette menace !
Mon ton est formel, Professionnel mais non agressif. Pestant devant le fait d’affronter cette énième menace je m’éparais d’une lance rejoignant le chaos ambiant, des voix. Une femme, que j’avais aussi aperçu s’affairait à raisonner ce…forcené. J’espérais pour elle qu’elle n’échoue pas surtout à en croire le timbre de sa voit et ce qu’elle lui disait, il se connaissait. J’écoutais, restant en retrait , bouclier au bras , lance dans l’autres essayant de déceler un point fai ble qui le blesserait assez pour l’empêcherait de nuire sans pour autant le tuer.
- Je vous remercie…Sans vous , je serais peut-être bien plsu amochée…ou j’aurais peut être déjà rejoint ceux que nous combattions depuis le début de la soirée. Pour vous répondre la situation est bien plsu désastreuse que je ne le pensais mais nous devons tenir , il le faut.
Une fois prise en charge , la toxine ne faisait plus effet , je ressentais encore quelque fourmillement qui disparurent bien vite. Je pris mon bouclier de nouveau , ma lame et tourna les talons pour quitter la demeure du régent et regagner les postions Nord prête a honorer ma promesse malgré le manque de renforts que j’espérais. Alors que je franchissais le porche de la maison du régent j’entendis un énorme choc sourd, un corps propulsé qui cogna lourdement une paroi. Me précipitant sur le corps au sol je vis alors l’élémentaire mal en points. Rangeant mon bouclier dans el dos , je m’empara alors du corps , passant mes mains sous mes épaules prête à le tirer en sureté.
C’est alors que j’entendis des bruits de lut dans la maison, observant le corps inanimé que je trainais je pestais.
- Merde ce n’est pas ! vrai qu’est ce qui se passe encore !!!
Cachant le corps de l’élémentaire derrière une caisse, je regagnais alors la maison du régent. C’est alors que je vis un homme, je l’avais déjà croisé plus tôt dans la soirée, il était avec moi sur le rempart. Mais cette fois ci ce n’était pas des mort s qu’il affrontait mais bien nos hommes. Etait-il fou ? Était-il un traitre ou sous el coup d’une manipulation mentale, l’homme derrière cette attaque de Sable d’Or s’amusait – il a corrompre les vivants lui aussi. Je m’empressais alors d’avertir le mage télépathe.
- Dites à La Griffe que l’on a un soucis ici à l'antenne médicale , un homme massacre nos blessé pour une raison encore obscure, on va essayer de le contenir mais dites-lui de faire venir des mages expert dans ce domaine c’est peut-être une possession …On doit courir aucun risque ! Dites lui que l’on tiendra le plus possible cette menace !
Mon ton est formel, Professionnel mais non agressif. Pestant devant le fait d’affronter cette énième menace je m’éparais d’une lance rejoignant le chaos ambiant, des voix. Une femme, que j’avais aussi aperçu s’affairait à raisonner ce…forcené. J’espérais pour elle qu’elle n’échoue pas surtout à en croire le timbre de sa voit et ce qu’elle lui disait, il se connaissait. J’écoutais, restant en retrait , bouclier au bras , lance dans l’autres essayant de déceler un point fai ble qui le blesserait assez pour l’empêcherait de nuire sans pour autant le tuer.
- résumé :
- - Astryd répond à @Le Porte-Mort quand celui-ci al questionne sur l'état des defenses au Nord
- Elle a voulu trainé @Nefih en sécurité mais interrompu elle se contentera de le cacher pour sa sécurité
- Devant le chaos suite à l'arrivée @Zaïn Tevon-Duncan elle demande a un mage télépathe d'avertir la Griffe et de demander de l'aide en envoyant de gens expert en possession sur leur position
- Elle laissera @Kilanna Launi tenter de raisonner Zaïn par respect pour ce que Astryd pense être un lien familier entre les deux mais se tient prête à agir
- essaie de déceler au cas où elle devra agir
- pouvoir activés :
- - Agilité et précisons augmentée , palier 2 : Pour déceler le point faible
Citoyen du Reike
Lardon
Messages : 183
crédits : 5320
crédits : 5320
Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal neutre
Rang: C (RSAF)
Les volontaires Sablois étaient pour certains moins endurant que les miliciens, le port des pièces d'armures, des armes, tout cela pesait et même la vaillance ne pouvait réduire cette fatigue qui s'accumulait, rendant les coups moins puissants et les mouvements plus lents. Le moral des troupes étaient sur le point de basculer, il ne tenait que par l'annonce de renfort de l'armée Reikoise sur le point d'arriver, et ils arrivèrent.
Dans un fracas de bois qui craque et de briques qui volent, un pan de mur d'une maison côté Est se retrouvait éventré par une silhouette d'acier qui s'extirpait de la poussière.
Alasker Crudelis.
Depuis sa venue à Luxuriance, Lardon s'était renseigné sur son compte, le démon d'airain tenait une sacré réputation, aussi spectaculaire qu'elle pouvait être macabre et violente, un allié impitoyable dont la clémence était autant reconnue qu'il était joli garçon.
Lui et la troupe d'hommes qui le suivait, les Serre-pourpres, formait une ligne fatale aux tentatives de la horde de la dépasser, élaguant rapidement la première poche de zombie qui tentait de sortir du cratère.
Une fois ce semblant de contrôle établi, Alasker sortait du rang, rejoint par un officier avec lequel il échangea rapidement quelques directives.
- C’est vraiment pas d’chance que tu sois sorti d’ton trou sans tes lancondas, fiston.
Il faut croire que la poisse me colle au train comme du purin sous une botte, cette nuit. J'avais espéré que ce soit un officier saint d'esprit et ses hommes qui nous rejoignent et c'est toi qu'ils ont envoyés. Forçait-il d'un ricanement plein d'ironie. Il n'était pas difficile de comprendre malgré tout qu'il était bien content de recevoir de l'aide.
Oui, l'homme était fou sur bien des aspects aux yeux de Lardon, et dangereux, et surtout sa folie était contagieuse, en témoignait ses hommes qui ressemblaient d'avantage à des bêtes, à de véritables hyènes en train de rire et crier en fendant les corps ramenés à la vie que la horde leur envoyait, peu à peu imité par les autres survivants qui étaient à leurs côtés. Et même si l'hybride pouvait entrevoir le concept de se rire ainsi de la mort imminente, c'était sans nul doute quelque chose de terrifiant à voir et entendre, ces dizaines de silhouettes qui ressemblaient parfois à des ombres, tranchant, écrasant, broyant, pourfendant le moindre zombie qui s'approchait, dans des rires cacophoniques et déments.
Heureusement pour lui, Alasker lui épargnait de se joindre à ses hommes en lui confiant la mission de rassembler les blessés et organiser leurs soins et éventuelle évacuation s'il n'était plus en état de combattre. Peut-être le loup de métal jugeait-il la cochon plus utile à cette tâche qu'à se battre à ses côtés, ce n'était peut-être pas si faux de le penser après tout.
Tandis que le lieutenant des Serres-pourpres reprenait sa place au milieu des siens, Lardon lançait l'appel aux blessés de se rassembler, se repliant de plusieurs mètres pour que les soins soient prodigués à l'écart de la zone d'affrontement. Il y avait une bonne dizaine de blessés, heureusement hormis celle à la jambe cassée et dévorée qu'il avait extirpé du cratère, la plupart n'étaient pas aussi gravement meurtri.
Il y avait trois hommes parmi les volontaires ayant des compétences de soigneur, dont un qui était en fait vétérinaire comme Lardon. La soldate fut traitée la première avec les moyens du bord, c'est à dire un garrot, une attelle et un morceau de planche en guise de béquille, puis l'hybride l'envoyait vers la demeure du régent où était établi les zones médicales, elle aurait certainement plus de chance de s'en sortir une fois prise en charge là-bas, avec le borgne et celui au bras cassé qui l'accompagnait.
Lardon réquisitionnait deux des blessés les « plus en forme » pour escorter ceux qui devaient être évacués, la ligne de front n'était pas sécurisé et il ne savait pas comment cela se passait pour la ruelle qu'il avait du abandonné pour venir ici, il y envoyait d'ailleurs un homme pour y obtenir des informations mais s'ils avaient bien reçu en renfort la seconde escouade, elle devrait tenir bon.
Puis c'était au tour de l'hybride de recevoir des soins, faisant partit des blessés les plus léger, il retirait son plastron, son veston et sa tunique pour que les infirmiers de fortune examine la plaie.
Pas si profonde et propre, la tunique de Lardon était réduite en lambeaux de tissu pour bander sa plaie et être utilisé pour d'autres soldats aussi. Le matériel médical sur la ligne de front était pour ainsi dire quasi inexistant, le « désinfectant » par exemple était de l'alcool pillé en urgence dans le grenier d'une maison voisine, heureusement il n'avait à emploi qu'à « assainir » sommairement les blessures, il aurait fallu plus efficace pour traiter des purulences ou infections mais si cela s'était déclaré, Lardon serait intervenu, s'il est incapable de restaurer magiquement les chairs, purger l'organisme des poisons et venins étaient une de ses spécialités.
L'hybride profitait de l'installation du bandage de fortune autour de son épaule, pour souffler, torse nu, le cul posé sur un gravât, fixant le sol avec un regard vague bien que son audition restait alerte à ce qu'il l'entourait.
Il y avait les médecins et leurs assistants improvisés qui s'agitaient autour de lui et des autres blessés, certains se plaignant de devoir retourner se battre dans cette mêlée de l'horreur, les autres qui les encourageaient à rester brave, des couinements, et au fond le mugissement habituel des morts-vivants était entièrement couvert par les rires des fous...enfin des Serre-pourpres, c'était bien d'ailleurs une chose qui était aussi inquiétante que rassurante, tant que les cinglés riaient c'est qu'ils ne perdaient pas.
Des couinements ? Lardon ouvrait les yeux et apercevait des rongeurs en train de se carapater ventre à terre entre les jambes des soldats depuis la maison éventrée par Alasker, traversant la rue pour fuir en direction des quais.
Les piaillements des rats étaient instantanément traduit aux oreilles de l'hybride du moment qu'il les entendaient et leurs avertissements paniqués « Les mangeurs arrivent ! » faisaient bondir Lardon sur ses pieds alors que le soigneur venait à peine de finir de nouer son bandage.
- En garde ! Allez prévenir le lieutenant, on va se faire prendre en tenaille ! Lançait le cochon aux hommes en attrapant le manche de sa masse.
Le drakochon se ruait en direction du bâtiment par lequel le lieutenant des Serre-proupres était apparu en traversant le mur. Il y avait laissé deux hommes sur place pour garder le trou, dont le plus maigre des deux avait son attention légèrement distraite par la fuite des rongeurs, raillant de les comparer aux Sablois les moins courageux.
- Ils arrivent ! Ils arrivent par la maison !
La mise en garde de l'hybride était salvatrice pour le Serre-pourpre qui, alerté, esquivait sans réfléchir lorsqu'il décelait un mouvement à la périphérie de sa vision, échappant au coup d'une lame de fer. Un chasseur squelettique venait d'entrer dans le halo de lumière de la torche planté devant la bâtisse et se jetait sur celui qu'il avait manqué, un macabre jumeau faisant de même sur le second garde.
Encore une irrégularité sur le compte de cette horde étrange, ces chasseurs là s'étaient déplacés sans bruit ni le moindre mugissement qui aurait permis aux surveillants de les repérer de loin, se rapprochant en se dissimulant dans la pénombre environnante.
Le mage s'engageait dans la mêlée d'une bourrade violente pour éjecter le combattant squelette le plus proche et l'emporter avec lui jusqu'à le plaquer contre le mur opposé à l'intérieur de la maison, pendant que le garde qui s'était fait voler sa proie se joignait à son comparse pour défaire leur adversaire.
Deux ombres passaient derrière Lardon, les Serres-pourpres en deux contre un se retrouvaient désavantagés lorsque le nombre de chasseur montait à trois, les obligeant à se replacer. Le cochon esquivait le coup à la gorge qui lui était destiné et brisait le genoux de son agresseur en représailles avant de l'achever une fois celui-ci à terre. Encore une ombre le dépassait sans s'intéresser à lui, la suivante voyait sa progression interrompue d'un coup de masse dans le sternum.
Plus aucun doute possible, la horde d'une façon ou d'une autre, avait fini par trouver un meilleur chemin d'invasion que les deux ruelles tenues par les miliciens et les serres-pourpres en suivant les traces du croque-mitaine et envoyait une avant-garde plus robuste pour supprimer les vigies. Des morts-vivants exploitant des avantages tactiques ? Jamais l'hybride-cochon n'avaient entendu pareille ineptie mais il ne pouvait que se rendre à l'évidence des faits qu'il avait sous le groin.
Alasker était-il prévenu ? Comment s'en sortait les deux soldats du géant d'airain ? Il n'avait pas le temps de vérifier, un autre mort apparaissait dans le petit salon saccagé par le passage précédent de la troupe de berserkers, Lardon attrapait la table basse en bois qui avait été renversée et s'en servait de bélier pour s'interposer et repousser le guerrier macabre vers le fond de la maison d'où il venait. Il n'avait plus le cor d'Astryd, et pas de troisième main pour le tenir de toute façon, il inspirait profondément prêt à faire une chose qu'il n'aimait pas particulièrement.
- RUUUUUIIIIIIIIKK !
D'un seul cri aigu pas si loin d'ongles sur un tableau, Lardon éructait plus d'une centaine de décibels perceptibles à pleine puissance sur autant de mètres, une véritable patate sonore qui faisait passer les cris de guerre d'un certain champion d'arène pour des balbutiements de nouveau-né, au point que les tympans des hommes de la ruelle proche vrillèrent douloureusement.
Si avec ça, Alasker n'était pas prévenu que cochon en détresse il y avait, rien ne le pourrait.
Malheureusement ce n'est pas un renfort qu'obtint l'hybride mais une charge par revers, l'un des chasseurs avait fait demi-tour pour faire taire le gueulard porcin. Réagissant simplement au cri d'alerte ou justement pour interrompre sciemment celui-ci, le squelette parvint à ses fins et levait son épée pour achever celui qu'il venait de jeter à terre un peu plus loin dans la maison mais Lardon levait son bouclier pour parer le coup.
Son bouclier ? Son bouclier était toujours dans la rue, près de son armure et sa veste, la précipitation et l'urgence l'avait fait partir seulement avec sa masse, le « bouclier » qu'il opposait n'était qu'un morceau de tabouret à peine assez solide pour freiner la lame qui visait son crâne, le tranchant s'enfonçant profondément dans la chair de l'avant-bras de l'hybride.
Toujours insensible à la douleur, Lardon allait en profiter pour rouler sur le côté afin de se dégager mais les mauvais renforts étaient déjà là et des mains décharnés lui attrapaient la tête et les épaules pour le maintenir plaqué au sol pendant que le chasseur frappait à nouveau sur son bras nu, finissant par le lui trancher au troisième coup.
Toujours insensible à la douleur, Lardon l'était. La dague dans l'épaule, les griffures, les raideurs musculaires dû à l'effort et la fatigue, tout cela ne lui procurait absolument aucun mal véritable bien qu'il pouvait ressentir les gênes occasionnées par ces différents traumatismes. L'amputation ne faisait pas exception, mais dans le cas de blessures comme celle-ci, d'autres sensations se déclenchaient alors pour en traduire la gravité. Ici c'était celle d'une intense boule glaciale, nichée dans son estomac, qui donnait au cochon l'impression qu'il allait vomir ses tripes alors que tout son être était parcouru d'un frisson d'effroi à la vue de l'ablation de l'un de ses membres.
Un nouveau cri porcin retentissait depuis l'intérieur de la maison, et s'il ressemblait à celui d'un cochon qu'on égorge c'est que la réalité n'en était pas si éloigné.
Les petits yeux porcins balayaient l'espace autour de lui, dans l'optique de déceler une échappatoire, son regard tourné vers le plafond. Cela ressemblait à une cuisine, à sa droite une table, des meubles sur lesquels étaient empilés de la vaisselle en en bois et céramique, une trappe ouverte, des paniers d'osier remplis de légumes, au dessus de lui des herbes en train de sécher accrochée à une grosse poutre de bois, son agresseur qui levait à nouveau son arme pour frapper, à gauche le mur proche et son bras avec lequel il tenait sa masse et qui était toujours libre de mouvement.
Lardon était prit d'un rire qu'il forçait en frappant frénétiquement le sol, imitant les détraqués pourpres, la folie était contagieuse et se mêlait facilement au désespoir, et par son geste il déclenchait autant de vagues telluriques que lui permettait ses pouvoirs, sa rage et sa peur de mourir.
Les dénivelés terrestre successifs faisaient lâcher prise aux zombies qui l'agrippaient, renversait son bourreau et faisait rouler lourdement le mage en détresse vers la droite, mais surtout elles ébranlaient l'un des murs porteurs de la bâtisse qui fini par se rompre, faisant s'écrouler quelques secondes après la moitié de la maison sur elle même ainsi que sur les morts-vivants qui s'y trouvaient.
La voie d'accès était-elle complètement obstruée par l'éboulement ou bien cela n'avait-il fait que ralentir la venue de la horde par ce point ?
Un réponse que les défenseurs de la ligne Nord allaient devoir trouver sans l'aide de Lardon qui avait disparu sous les décombres.
Dans un fracas de bois qui craque et de briques qui volent, un pan de mur d'une maison côté Est se retrouvait éventré par une silhouette d'acier qui s'extirpait de la poussière.
Alasker Crudelis.
Depuis sa venue à Luxuriance, Lardon s'était renseigné sur son compte, le démon d'airain tenait une sacré réputation, aussi spectaculaire qu'elle pouvait être macabre et violente, un allié impitoyable dont la clémence était autant reconnue qu'il était joli garçon.
Lui et la troupe d'hommes qui le suivait, les Serre-pourpres, formait une ligne fatale aux tentatives de la horde de la dépasser, élaguant rapidement la première poche de zombie qui tentait de sortir du cratère.
Une fois ce semblant de contrôle établi, Alasker sortait du rang, rejoint par un officier avec lequel il échangea rapidement quelques directives.
- C’est vraiment pas d’chance que tu sois sorti d’ton trou sans tes lancondas, fiston.
Il faut croire que la poisse me colle au train comme du purin sous une botte, cette nuit. J'avais espéré que ce soit un officier saint d'esprit et ses hommes qui nous rejoignent et c'est toi qu'ils ont envoyés. Forçait-il d'un ricanement plein d'ironie. Il n'était pas difficile de comprendre malgré tout qu'il était bien content de recevoir de l'aide.
Oui, l'homme était fou sur bien des aspects aux yeux de Lardon, et dangereux, et surtout sa folie était contagieuse, en témoignait ses hommes qui ressemblaient d'avantage à des bêtes, à de véritables hyènes en train de rire et crier en fendant les corps ramenés à la vie que la horde leur envoyait, peu à peu imité par les autres survivants qui étaient à leurs côtés. Et même si l'hybride pouvait entrevoir le concept de se rire ainsi de la mort imminente, c'était sans nul doute quelque chose de terrifiant à voir et entendre, ces dizaines de silhouettes qui ressemblaient parfois à des ombres, tranchant, écrasant, broyant, pourfendant le moindre zombie qui s'approchait, dans des rires cacophoniques et déments.
Heureusement pour lui, Alasker lui épargnait de se joindre à ses hommes en lui confiant la mission de rassembler les blessés et organiser leurs soins et éventuelle évacuation s'il n'était plus en état de combattre. Peut-être le loup de métal jugeait-il la cochon plus utile à cette tâche qu'à se battre à ses côtés, ce n'était peut-être pas si faux de le penser après tout.
Tandis que le lieutenant des Serres-pourpres reprenait sa place au milieu des siens, Lardon lançait l'appel aux blessés de se rassembler, se repliant de plusieurs mètres pour que les soins soient prodigués à l'écart de la zone d'affrontement. Il y avait une bonne dizaine de blessés, heureusement hormis celle à la jambe cassée et dévorée qu'il avait extirpé du cratère, la plupart n'étaient pas aussi gravement meurtri.
Il y avait trois hommes parmi les volontaires ayant des compétences de soigneur, dont un qui était en fait vétérinaire comme Lardon. La soldate fut traitée la première avec les moyens du bord, c'est à dire un garrot, une attelle et un morceau de planche en guise de béquille, puis l'hybride l'envoyait vers la demeure du régent où était établi les zones médicales, elle aurait certainement plus de chance de s'en sortir une fois prise en charge là-bas, avec le borgne et celui au bras cassé qui l'accompagnait.
Lardon réquisitionnait deux des blessés les « plus en forme » pour escorter ceux qui devaient être évacués, la ligne de front n'était pas sécurisé et il ne savait pas comment cela se passait pour la ruelle qu'il avait du abandonné pour venir ici, il y envoyait d'ailleurs un homme pour y obtenir des informations mais s'ils avaient bien reçu en renfort la seconde escouade, elle devrait tenir bon.
Puis c'était au tour de l'hybride de recevoir des soins, faisant partit des blessés les plus léger, il retirait son plastron, son veston et sa tunique pour que les infirmiers de fortune examine la plaie.
Pas si profonde et propre, la tunique de Lardon était réduite en lambeaux de tissu pour bander sa plaie et être utilisé pour d'autres soldats aussi. Le matériel médical sur la ligne de front était pour ainsi dire quasi inexistant, le « désinfectant » par exemple était de l'alcool pillé en urgence dans le grenier d'une maison voisine, heureusement il n'avait à emploi qu'à « assainir » sommairement les blessures, il aurait fallu plus efficace pour traiter des purulences ou infections mais si cela s'était déclaré, Lardon serait intervenu, s'il est incapable de restaurer magiquement les chairs, purger l'organisme des poisons et venins étaient une de ses spécialités.
L'hybride profitait de l'installation du bandage de fortune autour de son épaule, pour souffler, torse nu, le cul posé sur un gravât, fixant le sol avec un regard vague bien que son audition restait alerte à ce qu'il l'entourait.
Il y avait les médecins et leurs assistants improvisés qui s'agitaient autour de lui et des autres blessés, certains se plaignant de devoir retourner se battre dans cette mêlée de l'horreur, les autres qui les encourageaient à rester brave, des couinements, et au fond le mugissement habituel des morts-vivants était entièrement couvert par les rires des fous...enfin des Serre-pourpres, c'était bien d'ailleurs une chose qui était aussi inquiétante que rassurante, tant que les cinglés riaient c'est qu'ils ne perdaient pas.
Des couinements ? Lardon ouvrait les yeux et apercevait des rongeurs en train de se carapater ventre à terre entre les jambes des soldats depuis la maison éventrée par Alasker, traversant la rue pour fuir en direction des quais.
Les piaillements des rats étaient instantanément traduit aux oreilles de l'hybride du moment qu'il les entendaient et leurs avertissements paniqués « Les mangeurs arrivent ! » faisaient bondir Lardon sur ses pieds alors que le soigneur venait à peine de finir de nouer son bandage.
- En garde ! Allez prévenir le lieutenant, on va se faire prendre en tenaille ! Lançait le cochon aux hommes en attrapant le manche de sa masse.
Le drakochon se ruait en direction du bâtiment par lequel le lieutenant des Serre-proupres était apparu en traversant le mur. Il y avait laissé deux hommes sur place pour garder le trou, dont le plus maigre des deux avait son attention légèrement distraite par la fuite des rongeurs, raillant de les comparer aux Sablois les moins courageux.
- Ils arrivent ! Ils arrivent par la maison !
La mise en garde de l'hybride était salvatrice pour le Serre-pourpre qui, alerté, esquivait sans réfléchir lorsqu'il décelait un mouvement à la périphérie de sa vision, échappant au coup d'une lame de fer. Un chasseur squelettique venait d'entrer dans le halo de lumière de la torche planté devant la bâtisse et se jetait sur celui qu'il avait manqué, un macabre jumeau faisant de même sur le second garde.
Encore une irrégularité sur le compte de cette horde étrange, ces chasseurs là s'étaient déplacés sans bruit ni le moindre mugissement qui aurait permis aux surveillants de les repérer de loin, se rapprochant en se dissimulant dans la pénombre environnante.
Le mage s'engageait dans la mêlée d'une bourrade violente pour éjecter le combattant squelette le plus proche et l'emporter avec lui jusqu'à le plaquer contre le mur opposé à l'intérieur de la maison, pendant que le garde qui s'était fait voler sa proie se joignait à son comparse pour défaire leur adversaire.
Deux ombres passaient derrière Lardon, les Serres-pourpres en deux contre un se retrouvaient désavantagés lorsque le nombre de chasseur montait à trois, les obligeant à se replacer. Le cochon esquivait le coup à la gorge qui lui était destiné et brisait le genoux de son agresseur en représailles avant de l'achever une fois celui-ci à terre. Encore une ombre le dépassait sans s'intéresser à lui, la suivante voyait sa progression interrompue d'un coup de masse dans le sternum.
Plus aucun doute possible, la horde d'une façon ou d'une autre, avait fini par trouver un meilleur chemin d'invasion que les deux ruelles tenues par les miliciens et les serres-pourpres en suivant les traces du croque-mitaine et envoyait une avant-garde plus robuste pour supprimer les vigies. Des morts-vivants exploitant des avantages tactiques ? Jamais l'hybride-cochon n'avaient entendu pareille ineptie mais il ne pouvait que se rendre à l'évidence des faits qu'il avait sous le groin.
Alasker était-il prévenu ? Comment s'en sortait les deux soldats du géant d'airain ? Il n'avait pas le temps de vérifier, un autre mort apparaissait dans le petit salon saccagé par le passage précédent de la troupe de berserkers, Lardon attrapait la table basse en bois qui avait été renversée et s'en servait de bélier pour s'interposer et repousser le guerrier macabre vers le fond de la maison d'où il venait. Il n'avait plus le cor d'Astryd, et pas de troisième main pour le tenir de toute façon, il inspirait profondément prêt à faire une chose qu'il n'aimait pas particulièrement.
- RUUUUUIIIIIIIIKK !
D'un seul cri aigu pas si loin d'ongles sur un tableau, Lardon éructait plus d'une centaine de décibels perceptibles à pleine puissance sur autant de mètres, une véritable patate sonore qui faisait passer les cris de guerre d'un certain champion d'arène pour des balbutiements de nouveau-né, au point que les tympans des hommes de la ruelle proche vrillèrent douloureusement.
Si avec ça, Alasker n'était pas prévenu que cochon en détresse il y avait, rien ne le pourrait.
Malheureusement ce n'est pas un renfort qu'obtint l'hybride mais une charge par revers, l'un des chasseurs avait fait demi-tour pour faire taire le gueulard porcin. Réagissant simplement au cri d'alerte ou justement pour interrompre sciemment celui-ci, le squelette parvint à ses fins et levait son épée pour achever celui qu'il venait de jeter à terre un peu plus loin dans la maison mais Lardon levait son bouclier pour parer le coup.
Son bouclier ? Son bouclier était toujours dans la rue, près de son armure et sa veste, la précipitation et l'urgence l'avait fait partir seulement avec sa masse, le « bouclier » qu'il opposait n'était qu'un morceau de tabouret à peine assez solide pour freiner la lame qui visait son crâne, le tranchant s'enfonçant profondément dans la chair de l'avant-bras de l'hybride.
Toujours insensible à la douleur, Lardon allait en profiter pour rouler sur le côté afin de se dégager mais les mauvais renforts étaient déjà là et des mains décharnés lui attrapaient la tête et les épaules pour le maintenir plaqué au sol pendant que le chasseur frappait à nouveau sur son bras nu, finissant par le lui trancher au troisième coup.
Toujours insensible à la douleur, Lardon l'était. La dague dans l'épaule, les griffures, les raideurs musculaires dû à l'effort et la fatigue, tout cela ne lui procurait absolument aucun mal véritable bien qu'il pouvait ressentir les gênes occasionnées par ces différents traumatismes. L'amputation ne faisait pas exception, mais dans le cas de blessures comme celle-ci, d'autres sensations se déclenchaient alors pour en traduire la gravité. Ici c'était celle d'une intense boule glaciale, nichée dans son estomac, qui donnait au cochon l'impression qu'il allait vomir ses tripes alors que tout son être était parcouru d'un frisson d'effroi à la vue de l'ablation de l'un de ses membres.
Un nouveau cri porcin retentissait depuis l'intérieur de la maison, et s'il ressemblait à celui d'un cochon qu'on égorge c'est que la réalité n'en était pas si éloigné.
Les petits yeux porcins balayaient l'espace autour de lui, dans l'optique de déceler une échappatoire, son regard tourné vers le plafond. Cela ressemblait à une cuisine, à sa droite une table, des meubles sur lesquels étaient empilés de la vaisselle en en bois et céramique, une trappe ouverte, des paniers d'osier remplis de légumes, au dessus de lui des herbes en train de sécher accrochée à une grosse poutre de bois, son agresseur qui levait à nouveau son arme pour frapper, à gauche le mur proche et son bras avec lequel il tenait sa masse et qui était toujours libre de mouvement.
Lardon était prit d'un rire qu'il forçait en frappant frénétiquement le sol, imitant les détraqués pourpres, la folie était contagieuse et se mêlait facilement au désespoir, et par son geste il déclenchait autant de vagues telluriques que lui permettait ses pouvoirs, sa rage et sa peur de mourir.
Les dénivelés terrestre successifs faisaient lâcher prise aux zombies qui l'agrippaient, renversait son bourreau et faisait rouler lourdement le mage en détresse vers la droite, mais surtout elles ébranlaient l'un des murs porteurs de la bâtisse qui fini par se rompre, faisant s'écrouler quelques secondes après la moitié de la maison sur elle même ainsi que sur les morts-vivants qui s'y trouvaient.
La voie d'accès était-elle complètement obstruée par l'éboulement ou bien cela n'avait-il fait que ralentir la venue de la horde par ce point ?
Un réponse que les défenseurs de la ligne Nord allaient devoir trouver sans l'aide de Lardon qui avait disparu sous les décombres.
- Résumé:
- Lardon obéit à Alasker et organise, un peu en retrait du cratère, le soin et l'évacuation des blessés avec les moyens du bord.
- Lardon aide à défendre le nouveau point d'invasion et tente de prévenir Alasker par ses propres moyens. (Cri de cochon P3)
- Lardon est amputé au niveau de son bras droit lors d'un combat contre un chasseur.
- Lardon fait s'écrouler la maison dans laquelle il se trouve dans une action désespérée.
- Il utilise durant ce tour un sort Utilitaire, Communication avec les animaux (avec les rats), et deux ou trois sorts élémentaires, Terre, de niveau 1 (vagues telluriques)
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