+7
Konrad Lightborn
Zéphyr Zoldyck
Grisaille
Alasker Crudelis
Lardon
Deydreus Fictilem
PNJ
11 participants
Invité
Invité
Alerte : Défense de Sable d'Or
Invasion venue d'outre-tombe
Malgré la quantité de morts-vivants s’intensifiant, Le groupe continuait de progresser, les Serres fauchant les cadavres animés par paquets. Broken Goat peinait déjà à en tuer un. Il voyait encore ce qu’il avait fait à la saleté à tentacules comme un coup de chance qui ne pouvait se reproduire aussi facilement. Le cobe était conscient qu’il n’avait clairement pas l’expérience des soldats aux armures noires et rouges. Les restes des morts-vivants s’entassaient dans la ville, les rues se pavaient de liquide écarlate ainsi que d’amas de chair, d’os et de divers viscères. Pourtant, l’hybride se devait de maintenir sa concentration.
C’est alors qu’ils sentirent des gouttes leur tomber dessus. De la pluie ?! Broken Goat remarqua des traces rouges au niveau de son poil blanc sur son torse et ses jambes là où son armure ne le couvrait pas. Du sang ?! Comme s’il n’y en avait pas assez partout.
- Pourquoi sang tomber de ciel ?!
Malgré cette étrangeté, les Serres avaient repris leur travail de nettoyage des morts-vivants. Après tout, ils avaient une mission à accomplir. Le cobe avait un mauvais pressentiment sur cette pluie. Comme si les cadavres ambulants et des joyeusetés comme la chose aux yeux multiples ne suffisaient pas.
Le son qu’il traquait se précisait peu à peu. Mais il était bien différent de celui de la chose aux tentacules. Malgré tout, il était désagréable. Parfois le silence était une bonne chose. Surtout une fois que toute cette symphonies de sons infâmes se termine pour de bon. Puis le son pris la forme de celui d’un moustique. Par instinct, le cobe baissa brusquement les oreilles avant qu’elles ne reprennent leur position aux aguets. Les insectes étaient un véritable fléau pour les herbivores, enfin les humains aussi. Il avait encore en tête Bakt qui se plaignait d’être un véritable buffet pour les moustiques. Parce qu’il n’était pas aussi poilu que les herbivores. Turu lui disait qu’il devrait porter d’avantage de vêtements pour éviter de se faire dévorer par ces insectes de malheur.
Un dernier groupe de mort-vivants éliminés et voilà que l’anomalie était désormais à portée de main. Le cœur de Broken Goat battait la chamade. Il avait la sensation que cette chose était très dangereuse et qu’il n’aurait sans doute pas la même chance que contre l’espèce de méduse aux mille-yeux. Heureusement pour lui, un des soldats d’élite avait fait le même constat. Il confirma la dangerosité de ces anomalies parce qu’elles étaient bien gardées. Et pas par de simples mort-vivants et de préférence des adversaires en groupe. Il proposa qu’ils partent vers le front-Nord qui n’était pas très loin. Il disait que le second de celui qui se faisait appeler la Griffe s’y trouvait. Surtout qu’ils avaient un chemin relativement dégagé pour s’y rendre. Le ton employé par la Serre ressemblait à un ordre. Le cobe hocha la tête et ils prirent la route pour le front-Nord. D’autres guerriers plus expérimentés se chargeraient de cette anomalie.
En parlant de guerriers plus expérimentés, Broken Goat remarqua une forme sur les toits se découpant au milieu de la pluie écarlate. Elle se déplaçait avec une certaine lourdeur. Mais cet individu caché sous une lourde armure se débrouillait mieux que le cobe sur ce genre de terrain. Quand elle se précisa, un imposant colosse vêtu d’une armure écarlate, ou c’était un effet de la pluie de sang, l’hybride ne saurait savoir. Une des Serres interpella l’être dégageant une aura terrifiante. En tout cas, le cheval que montait la demi-antilope se mit soudainement à s’énerver. Il paniquait. Le cobe mit pied à terre et fit ce qu’il pouvait pour calmer sa monture. Mais avant, il se devait de se détendre au mieux. Ce qui était bien compliqué face à la créature à l’armure écarlate. Il sentait une odeur de loup, malgré les nombreux effluves venant des morts. Et ces animaux étaient dangereux pour une proie comme lui. La plupart des soldats, même certains membres des Serres, restaient silencieux au vu de l’imposante créature. L’un d’eux se risqua de l’interpeller pour lui faire un rapport. Envoyer Broken Goat affronter cet être serait pas la meilleure chose. Même s’il avait des cornes comme le guerrier écarlate, la corpulence n’était pas du tout la même. L’hybride savait qu’il ne serait qu’un vulgaire moucheron écrasé aisément. Donc apparemment c'était lui le bras-droit de Deydreus.
On expliqua au lycanthrope l’endroit où se trouvait l’anomalie repérée en partie grâce à l’ouïe de l’antilope. Et que le chemin avait déjà été en grande partie déblayé. Ils allaient renforcer la ligne nord et faire un rapport au second de la griffe. Et trouver de nouvelles assignations aux conscrits qui n'étaient pas taillés pour affronter les choses qui gardaient l'anomalie. Pendant ce temps, le cobe luttait pour se détendre et ainsi, permettre à son cheval se calmer tout en surveillant le colosse à l’armure cramoisie. Il comprenait la réaction de l’équidé, face à un prédateur, la meilleure option était la fuite. Les oreilles de l’hybride restaient tout de même plaquées en arrière.
Avant que le groupe ne prenne congé du Dévoreur en chef, ils lui demandèrent un résumé de la situation au nord actuellement. Le fait que le colosse aille se charger de l'anomalie conforta Broken Goat de continuer à suivre les ordres des Serres. S’il y avait des assignations, ça serait surtout au second de la Griffe de s’en charger. Mais les choses pouvant évoluer vite, il valait mieux être le plus au fait des dernières évolutions.
Une fois les affectations données, ils prirent la direction du front-Nord au plus grand soulagement de Broken Goat et du cheval. Finalement, ils arrivèrent à destination. L’hybride pouvait avoir un aperçu de ce qu’il s’était passé dans cette zone. La première chose qu’il constata, c’était un immense cratère. Il vit divers guerriers se défendre contre les hordes de morts-vivants qui semblaient reculer. Parmi eux, des combattants aux armures cramoisies comme le lycanthrope croisé plus tôt. Il n’avait pas envie d’aller en première ligne avec tous les morts-vivants. Un peu plus loin se trouvait ce qui semblait-être un hôpital de campagne où des civils et militaires blessés attendaient d’être transférés à un endroit plus sécurisé. Broken Goat avait entendu qu’ils allaient rejoindre le port pour être évacués en bateau.
CENDRES
- Résumé:
- Broken Goat et le détachement de soldats en recherche de l'anomalie progressent et trouvent l'anomalie.
- Ils constatent la pluie de sang.
- Quand ils abattent les derniers morts avant la zone où se trouve l'anomalie, on suggère à Broken Goat de partir vers la ligne de front nord où se trouve le second de la Griffe.
- Ils croisent @Alasker Crudelis et lui font un rapport de la localisation de l'anomalie et qu'ils ont en grande partie déblayé le chemin des morts-vivants peu avant celle-ci, mais il ne sont pas allés plus loin à cause du danger pour le conscrits manquant d'expérience.
- Il rejoint la ligne de front au nord.Et se positionnera en fonction des ordres donnés par Alasker.
- Broken Goat est arrivé en zone Bellatores.
Invité
Invité
La rage de Kahl s'abat, et sa victime éclate en morceaux. Il est peut-être frustré, mais il n'en est pas moins efficace. Soufflée par la puissance de l'impact, Oyun lâche rapidement le bras de Zaïn pour éviter de le lui tordre, et fait appel à son entraînement pour bien amortir sa chute. Un peu sonnée, elle prend son temps pour se relever et retrouver son équilibre, et remarquer la pluie anormale qui tombe sur Sable-d'Or. Est-ce encore un tour du démon, ou un autre phénomène magique qui rejoint la bataille ? Son pouvoir de détection magique toujours activé, elle fixe les restes de la lame : rien.
Jusqu'à ce qu'un guignol s'agenouille pour essayer d'en récupérer les morceaux. L'orc se précipite vers lui pour l'arrêter, mais elle s'interrompt dans son élan en voyant une nouvelle magie se manifester. Un mage noir ? Un allié infiltré du démon ? Un sort obscur de résurrection ? Les hypothèses se bousculent dans sa tête, et par précaution, elle dégaine une lance avant de faire quelques pas de plus. Une femme apparaît, et le jeune brun interroge les autres témoins de la scène du regard, avant de se concentrer sur elle. Oyun, impassible, s'avance vers eux. Elle pose la main sur l'épaule du jeune homme et le tire brutalement en arrière pour l'éloigner de l'inconnue.
- Pauvre fou ! Nous n'avons aucune idée du danger que présentent les restes du démon, et toi…! Ce n'est pas le moment de compliquer la situation, bougre d'andouille !
Elle le fusille du regard, avant de tourner à nouveau la tête vers la femme nue et inconsciente, dont le corps est tâché par les gouttes de sang qui tombent du ciel. Elle utilise le bout de sa lance pour soulever délicatement un des bras de la dame à terre. Oyun hausse les sourcils en constatant qu'elle possède un tatouage reikois sur le haut du corps. Elle éloigne son arme, puis se tourne cette fois vers les soldats pour s'adresser à eux d'une voix forte, de façon à être entendue par le plus de monde possible.
- Contactez le Dunark pour signaler la mort du démon. Rajoutez qu'un individu suspect a touché les éclats de la lame et fait apparaître une humanoïde de taille moyenne qui possède un tatouage de l'Empire. Signalez également la pluie de sang. Le suspect n'a pas l'air nocif, juste imprudent, mais il va falloir l'interroger. Pour la femme… Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de la laisser en vie, mais si vous préférez attendre les ordres du général, attachez-la en attendant, au moins.
L'orc n'attend pas qu'on lui réponde : elle se retourne et se dirige vers la sortie. Après tout, ses paroles n'ont pas valeur de commandement : elle n'a fait qu'énoncer la marche à suivre qui lui semblait la plus logique. Elle regarde à nouveau le ciel, et grimace d'inquiétude. Les mauvais présages s'accumulent autant que les macchabées. Lorsqu'elle passe à côté de Kahl, elle lui tapote le bras avec amitié.
- Bon boulot, grand.
Une fois sortie de la demeure, Oyun essaie de détecter une signature magique dans les gouttes de "pluie", sans succès. Elle ferme les yeux une trentaine de secondes, le temps de changer la nature du mana qu'elle y canalise. Elle sait d'avance qu'elle va essuyer une migraine carabinée après avoir autant exploité sa vue, mais elle préfère laisser ce problème à l'Oyun du futur. Celle du présent, elle, a besoin de voir dans la nuit pour mieux couvrir la zone. Pour repérer Zaïn et éviter de l'embrocher. Pour verrouiller sa cible, viser, et tirer. Pour voir au loin la façon dont sa lance se plante la gorge d'un mort-vivant. Elle s'approche avec agilité, et vient récupérer le projectile dans un mouvement qui lui permet de séparer la tête du corps de l'ennemi. Un autre macchabée s'approche dans son dos, et elle le repousse avec un chassé avant d'enfoncer sa lance dans son orbite droite.
Tant qu'elle n'aura pas reçu de nouveaux ordres, elle nettoiera son périmètre pour empêcher la horde de parvenir jusqu'aux blessés.
CENDRES
Jusqu'à ce qu'un guignol s'agenouille pour essayer d'en récupérer les morceaux. L'orc se précipite vers lui pour l'arrêter, mais elle s'interrompt dans son élan en voyant une nouvelle magie se manifester. Un mage noir ? Un allié infiltré du démon ? Un sort obscur de résurrection ? Les hypothèses se bousculent dans sa tête, et par précaution, elle dégaine une lance avant de faire quelques pas de plus. Une femme apparaît, et le jeune brun interroge les autres témoins de la scène du regard, avant de se concentrer sur elle. Oyun, impassible, s'avance vers eux. Elle pose la main sur l'épaule du jeune homme et le tire brutalement en arrière pour l'éloigner de l'inconnue.
- Pauvre fou ! Nous n'avons aucune idée du danger que présentent les restes du démon, et toi…! Ce n'est pas le moment de compliquer la situation, bougre d'andouille !
Elle le fusille du regard, avant de tourner à nouveau la tête vers la femme nue et inconsciente, dont le corps est tâché par les gouttes de sang qui tombent du ciel. Elle utilise le bout de sa lance pour soulever délicatement un des bras de la dame à terre. Oyun hausse les sourcils en constatant qu'elle possède un tatouage reikois sur le haut du corps. Elle éloigne son arme, puis se tourne cette fois vers les soldats pour s'adresser à eux d'une voix forte, de façon à être entendue par le plus de monde possible.
- Contactez le Dunark pour signaler la mort du démon. Rajoutez qu'un individu suspect a touché les éclats de la lame et fait apparaître une humanoïde de taille moyenne qui possède un tatouage de l'Empire. Signalez également la pluie de sang. Le suspect n'a pas l'air nocif, juste imprudent, mais il va falloir l'interroger. Pour la femme… Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de la laisser en vie, mais si vous préférez attendre les ordres du général, attachez-la en attendant, au moins.
L'orc n'attend pas qu'on lui réponde : elle se retourne et se dirige vers la sortie. Après tout, ses paroles n'ont pas valeur de commandement : elle n'a fait qu'énoncer la marche à suivre qui lui semblait la plus logique. Elle regarde à nouveau le ciel, et grimace d'inquiétude. Les mauvais présages s'accumulent autant que les macchabées. Lorsqu'elle passe à côté de Kahl, elle lui tapote le bras avec amitié.
- Bon boulot, grand.
Une fois sortie de la demeure, Oyun essaie de détecter une signature magique dans les gouttes de "pluie", sans succès. Elle ferme les yeux une trentaine de secondes, le temps de changer la nature du mana qu'elle y canalise. Elle sait d'avance qu'elle va essuyer une migraine carabinée après avoir autant exploité sa vue, mais elle préfère laisser ce problème à l'Oyun du futur. Celle du présent, elle, a besoin de voir dans la nuit pour mieux couvrir la zone. Pour repérer Zaïn et éviter de l'embrocher. Pour verrouiller sa cible, viser, et tirer. Pour voir au loin la façon dont sa lance se plante la gorge d'un mort-vivant. Elle s'approche avec agilité, et vient récupérer le projectile dans un mouvement qui lui permet de séparer la tête du corps de l'ennemi. Un autre macchabée s'approche dans son dos, et elle le repousse avec un chassé avant d'enfoncer sa lance dans son orbite droite.
Tant qu'elle n'aura pas reçu de nouveaux ordres, elle nettoiera son périmètre pour empêcher la horde de parvenir jusqu'aux blessés.
CENDRES
- Résumé:
- Pouvoirs utilisés : Senseur magique P1, Nyctalopie P1, Agilité et précision augmentées P1
Oyun utilise son senseur magique sur ce qu'il reste de Violence, puis s'élance vers Mordred quand elle le voit faire son schmilblick magique. Elle l'éloigne brutalement de la femme inconsciente et le rappelle à l'ordre, avant d'examiner sommairement l'état de la nouvelle apparue. Elle remarque son tatouage, et décide de prendre la parole pour donner son avis sur la marche à suivre. Sans attendre de savoir si elle sera écoutée ou non, elle sort de la demeure pour ralentir la horde. Elle utilise aussi son senseur magique sur la pluie de sang, mais n'y distingue rien de particulier.
Noble du Reike
Brak'Trarg
Messages : 417
crédits : 1733
crédits : 1733
Info personnage
Race: Oni/Drakyn
Vocation: Guerrier - Combattant
Alignement: Chaotique Bon
Rang: B - Garde royal
la réponse de Tagar à Brak n'aurait pas put lui rechaufer davantage le coeur et le faire sourie amicalement en retour. une vrai moment amical dans une ambiance de guerre totale. une goute de tendresse o combien précieuse dan sce moment de forte adversité.
Brak en d'autre circonstances aurait bien donné une tape amicale a l'apaule de Tagar (a défaut d'un calin amical) mais en la circonstance il lui répondit par un hocheemnt de caboche afirmatif et par la phrase suivante.
"yep les spéciaux n'ont qu'a compter leur dernières moinutes de non vie WARGH "
dit Brak ne resistant pas a faire pour l'ocasion un petit cir de guerre wargh et pose de guerrier gladiateur comme si il était sur le sable de la grande arène devant ses fans dan sles gradins. Sur ces faits arriva des soldats en renfort. Tagar prenant le comandement des opération distribua les rôles et les ordres. Et a peine eut il terminé qu'il peluvait du sang, et la soit une grosse bête venait d'exploser n el'air soit il y avait de la magie la dessous et dans ce cas qui et pourquoi. et en plus le sang sa tache tout son beau pelage orange serait taché et il devrait rendre un bain de au moins une heure pour tout enlever pas de bol.
Mais Brak ne garda pas la frimousse trsitoune bien longtemps car au moment de l'arrivé de la pluie de sang Tgar fit un trait d'humour et la palisanterie de Tgar rendit à leur groupe au moins le rire et l'espoir d'en finir avec ses zombis. Brak en grand monmonstre fcilement souriant, ria de bon coeur lui aussi avec els soldats. Même si Brak était quand même de plus en plus intrigué et interogatif devant la monté en inteligence de leur ennemi.
Quoi qu'il en serait, Brak suivit les directive de son ami Tagar est se remit a cuisiner le borsh zombi, seulement au moment d'empoigné ses deux fidèle marteaux, Brak remarqua mi soulagé mi inquiet que la pietaille zombi reculais se qui était fort intriguant soit les vilains necromanciens comemçait a manquer de zombi, soit il leur preparait un piege ou un peut des deux dan sle sens ou le manque de zombi les obligerait a revoir ler plans et stratégie.
mais Brak de son coté se lançait de bon coeur sur les spéciaux tout en restant près de la ligne de front et veillant a ne JAMAIS se faire encercler, même si il pouvait fuir en volant sa valait pas le coup de prendre de trop grand risques. Brak en moins de deux minutes put ainsi regler leur comptes a 10 spéciaux. trois était des trolls en armure lourde rouillé que Brak combatit aux corps a corps et parvien tvite a bout avec d'abille coups de marteaux bien placé. les 6 autres speciaux était des zombis humain et de pietre adverssaire dont Brak parvint a bout depuis les airs en un lancer de marteaux a peine chacun.
pouvoir utilisé ce tour :
- vol palier 1
- force palier 2
- prouesse d'arme "lancer de marteaux du dragon"
Résumé :
_ Brak aprecie la réponse de Tgaar et lui sourit chaleureusement en retour tout en lui repondantn qu'il so'cupera des vilains spéciaux
_ Brak rit aussi de la plaisenterie de Tagar
_ Brak regle leur compte a 10 spéciaux en usant de son lancer de marteaux vol force palier 2 come pour les plus proche d'attaque au corps a corps.
pouvoir utilisé jusque à maintenant :
- vol palier 1: plusieurs fois
- sens surhmain (vue, ouie, odorat,) palier 1 : 2 fois
- force palier 1: 5 fois
- force palier 2: 4 fois
- force palier 3: 2 fois
- force palier 4: 1 fois
- prouesse d'arme "lancer de marteaux du dragon" : 4 fois
Brak en d'autre circonstances aurait bien donné une tape amicale a l'apaule de Tagar (a défaut d'un calin amical) mais en la circonstance il lui répondit par un hocheemnt de caboche afirmatif et par la phrase suivante.
"yep les spéciaux n'ont qu'a compter leur dernières moinutes de non vie WARGH "
dit Brak ne resistant pas a faire pour l'ocasion un petit cir de guerre wargh et pose de guerrier gladiateur comme si il était sur le sable de la grande arène devant ses fans dan sles gradins. Sur ces faits arriva des soldats en renfort. Tagar prenant le comandement des opération distribua les rôles et les ordres. Et a peine eut il terminé qu'il peluvait du sang, et la soit une grosse bête venait d'exploser n el'air soit il y avait de la magie la dessous et dans ce cas qui et pourquoi. et en plus le sang sa tache tout son beau pelage orange serait taché et il devrait rendre un bain de au moins une heure pour tout enlever pas de bol.
Mais Brak ne garda pas la frimousse trsitoune bien longtemps car au moment de l'arrivé de la pluie de sang Tgar fit un trait d'humour et la palisanterie de Tgar rendit à leur groupe au moins le rire et l'espoir d'en finir avec ses zombis. Brak en grand monmonstre fcilement souriant, ria de bon coeur lui aussi avec els soldats. Même si Brak était quand même de plus en plus intrigué et interogatif devant la monté en inteligence de leur ennemi.
Quoi qu'il en serait, Brak suivit les directive de son ami Tagar est se remit a cuisiner le borsh zombi, seulement au moment d'empoigné ses deux fidèle marteaux, Brak remarqua mi soulagé mi inquiet que la pietaille zombi reculais se qui était fort intriguant soit les vilains necromanciens comemçait a manquer de zombi, soit il leur preparait un piege ou un peut des deux dan sle sens ou le manque de zombi les obligerait a revoir ler plans et stratégie.
mais Brak de son coté se lançait de bon coeur sur les spéciaux tout en restant près de la ligne de front et veillant a ne JAMAIS se faire encercler, même si il pouvait fuir en volant sa valait pas le coup de prendre de trop grand risques. Brak en moins de deux minutes put ainsi regler leur comptes a 10 spéciaux. trois était des trolls en armure lourde rouillé que Brak combatit aux corps a corps et parvien tvite a bout avec d'abille coups de marteaux bien placé. les 6 autres speciaux était des zombis humain et de pietre adverssaire dont Brak parvint a bout depuis les airs en un lancer de marteaux a peine chacun.
pouvoir utilisé ce tour :
- vol palier 1
- force palier 2
- prouesse d'arme "lancer de marteaux du dragon"
Résumé :
_ Brak aprecie la réponse de Tgaar et lui sourit chaleureusement en retour tout en lui repondantn qu'il so'cupera des vilains spéciaux
_ Brak rit aussi de la plaisenterie de Tagar
_ Brak regle leur compte a 10 spéciaux en usant de son lancer de marteaux vol force palier 2 come pour les plus proche d'attaque au corps a corps.
pouvoir utilisé jusque à maintenant :
- vol palier 1: plusieurs fois
- sens surhmain (vue, ouie, odorat,) palier 1 : 2 fois
- force palier 1: 5 fois
- force palier 2: 4 fois
- force palier 3: 2 fois
- force palier 4: 1 fois
- prouesse d'arme "lancer de marteaux du dragon" : 4 fois
- voix et thème de Brak'Trarg:
la voix
le thème
- Bric à Brak (inventaire de Brak'Trarg:
ses armes
brise crane
marteau lourd de combat que Brak'Trag utilise tout les jours avec crackpum
crackpum
marteau lourd de combat que Brak'Trarg utilise tout les jours avec brisecrane
marteau titan
marteau lourd que brak porte toujours avec son armure nlourde en justice solide mais utilise moins souvent que ses deux autres fidèles marteaux
titan's slayler
lame en phontacier, épée géante que brak utilise pour les grandes bastons ou face aux groupe d'ennemi a bastoner en corps à corps
Drakny
épée géante Dragon masculine et très virile en bronze divin que Brak aime bien utiliser sur ses ennemis
Brak l'a recu en récompense de la batailel contre les vilains zombis et monstre ayant attaquer sable d'or.
ses armures
armure lourde de créature d'élite
armure en justice solide que Brak'Trarg porte habituellement
armure de créature gladiateur
armure de gladiateur de Brak'Trarg quan dil était dan sl'arène et qu'il remet quand il y va en spectateur ou a certaines autre ocasion
armure de guerrier élite Reikois
armure que Brak'Trrag a reçu pour son diplome de guerrier d'élite
Noble du Reike
Afosios Smaragdi
Messages : 62
crédits : 3665
crédits : 3665
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: B
Dans une inspiration désordonnée, l'Arlequin s'éveilla en panique, son regard papillonnant de gauche et de droite, à la recherche d'un quelconque sens à la situation dans laquelle il se trouvait. Il se trouvait dans une pièce en ruine, aux meubles abimés et en partie brisés, sans qu'aucun souvenir ne lui reviennent de ce qu'il venait de se passer. Depuis combien de temps était-il là, inconscient, alors qu'autour de lui chaos et anarchie regnaient en maitre sur la cité portuaire ?
Le monstre ! Était-il mort ? Le son de son sang dégoulinant à ses côtés attira son attention, alors qu'il élevait les yeux en direction du toit, suivant la piste de l'ichor dégoulinant pour en trouver l'origine. La réponse lui parvint alors, à travers la vision cauchemardesque de la créature à présent abattue et dont la multitudes d'yeux étaient enfin clos. Ainsi avaient-ils remportés le combat ?
Sûrement grâce à lui, cela ne faisait aucun doute.
Il avait dût s'écrouler de fatigue une fois son exploit accomplie et avait chuté à l'étage précédent. C'était la seule explication logique.
Un temps, il erra dans cette pièce, cherchant à reprendre la plein contrôle tant de ses sens que de son esprit. La respiration difficile, saccadée, ne l'aidait cependant pas à redevenir lui-même et pourtant, il n'avait ni le temps, ni le loisir, de patienter. Sable d'Or avait encore besoin de lui, comme continuaient à en témoigner les grondements de la guerre et la clameur des soldats combattants et mourants pour la gloire de l'Empire.
Des pions que l'on sacrifiait à loisir en attendant que les pièces maitresses se placent adéquatement pour mettre le roi adverse en échec.
Des premières informations qu'il obtint de la part des quelques soldats à qui il demanda les dernières nouvelles, Broken c'était dirigé en direction du nord, à la recherche d'une "anomalie" ... Encore une. Et cette fois, peu importe qu'elle soit unique ou multiple, Afosios ne lui laisserait aucune chance d'opposer la moindre résistance. C'est donc avec une vigueur nouvelle et une rage renouvelée qu'il suivit le même chemin qu'avait emprunté son compagnon aux origines douteuses, revigoré par cette pluie vermillon qui ne pouvait signifier qu'une seule chose pour lui : les Astres eux-mêmes pleuraient devant le malheur qui s'abattait sur l'Empire.
Bientôt, il arriva près de Broken, juste à temps pour l'entendre expliquer la situation à Alasker, non sans passer au préalable à côté d'un immense cratère.
- Ca, c'est un énorme trou.
Enfin, moins gros que celui qu'il infligera à l'anomalie ...
- Qui est le commandant, ici ? Exigea t-il finalement.
Le monstre ! Était-il mort ? Le son de son sang dégoulinant à ses côtés attira son attention, alors qu'il élevait les yeux en direction du toit, suivant la piste de l'ichor dégoulinant pour en trouver l'origine. La réponse lui parvint alors, à travers la vision cauchemardesque de la créature à présent abattue et dont la multitudes d'yeux étaient enfin clos. Ainsi avaient-ils remportés le combat ?
Sûrement grâce à lui, cela ne faisait aucun doute.
Il avait dût s'écrouler de fatigue une fois son exploit accomplie et avait chuté à l'étage précédent. C'était la seule explication logique.
Un temps, il erra dans cette pièce, cherchant à reprendre la plein contrôle tant de ses sens que de son esprit. La respiration difficile, saccadée, ne l'aidait cependant pas à redevenir lui-même et pourtant, il n'avait ni le temps, ni le loisir, de patienter. Sable d'Or avait encore besoin de lui, comme continuaient à en témoigner les grondements de la guerre et la clameur des soldats combattants et mourants pour la gloire de l'Empire.
Des pions que l'on sacrifiait à loisir en attendant que les pièces maitresses se placent adéquatement pour mettre le roi adverse en échec.
Des premières informations qu'il obtint de la part des quelques soldats à qui il demanda les dernières nouvelles, Broken c'était dirigé en direction du nord, à la recherche d'une "anomalie" ... Encore une. Et cette fois, peu importe qu'elle soit unique ou multiple, Afosios ne lui laisserait aucune chance d'opposer la moindre résistance. C'est donc avec une vigueur nouvelle et une rage renouvelée qu'il suivit le même chemin qu'avait emprunté son compagnon aux origines douteuses, revigoré par cette pluie vermillon qui ne pouvait signifier qu'une seule chose pour lui : les Astres eux-mêmes pleuraient devant le malheur qui s'abattait sur l'Empire.
Bientôt, il arriva près de Broken, juste à temps pour l'entendre expliquer la situation à Alasker, non sans passer au préalable à côté d'un immense cratère.
- Ca, c'est un énorme trou.
Enfin, moins gros que celui qu'il infligera à l'anomalie ...
- Qui est le commandant, ici ? Exigea t-il finalement.
Invité
Invité
La place raisonne d’un vacarme sans nom. Les flammes crépitent alors que la pluie s’écrase dessus, quelques pierres glissent pour s’écraser au sol pendant que les bâtiments encore debout grincent sombrement les matériaux se tordant sous leur propre poids. Sur le toit d’une maison, Shaïna réfléchit. Il faut agir vite, trouver une solution en réduisant les risques et se débarrasser de tout ça pour de bon. La rouquine jette un rapide coup d'œil circulaire. Trois loups amochés d’un côté, de nouveaux opposants de l’autre. En bon état eux. L’élémentaire peste en silence. Il était évident que s’en débarrasser n’allait pas être si simple mais elle avait quand même escompté de meilleurs résultats. Même les blessures infligées aux premiers ne peuvent pas réellement être prises en compte. C’est de morts dont on parle. La fatigue, la douleur, toutes ces choses qui dans un combat donne un avantage à l’un ou l’autre des partis n’ont pas lieu d’être ici. Peut-être l’une de ses plus grosses erreurs, avoir pensé qu’il était plus efficace de viser plusieurs créatures en même temps qu’une par une. Et c’est bien ce que le nouveau membre improvisé de leur groupe a démontré en ouvrant les hostilités. Une frappe nette, précise, sur une créature isolée. Une mort immédiate. Sauf qu’elle n’a pas sa puissance de frappe…
Les flammes viennent s’intensifier autour de la jumelle dans un bouclier de magma brûlant. L’heure n’est plus à la réflexion ou aux remords, elle est à l’action. Et le cri poussé par Zéphyr va très clairement dans cette direction. La lave continue de s’accumuler autour d’elle alors que, tête baissée, elle se rue vers la ruelle. Efficace ou non, tout un foyer de flammes et de magma l'attend, ses meilleures armes sont là. Alors qu’elle passe à proximité de créature, son bouclier explose en piques incandescentes reprenant rapidement sa forme initiale. En quelques pas elle atteint la ruelle et passe de l’autre côté. Sa manière de se battre n’a pas changée, garder de la distance entre elle et les créatures, profiter des ouvertures pour placer des attaques et restreindre leurs mouvements. Sur cette place ce n’est pas elle la plus grosse force de frappe, son travail doit se contenter d’offrir des ouvertures à Shan’ael.
D’un mouvement elle attire à elle une flaque de lave au sol, vestige du début du combat, qui vient faucher les fondations abîmées d’une habitation traversée par les loups, entraînant sa chute. Elle ne peut s’empêcher de se maudire. Si elle était capable d' un petit peu plus, trois fois rien, elle ne serait pas obligée de se reposer sur de telles stratégies, pas obligée de devoir préparer le champ de bataille pendant plusieurs minutes, de placer les poches de flammes dans la zone pour les utiliser plus tard, pour amplifier sa propre puissance. Mais les choses sont ainsi. Alors elle triche. Elle ruse. Elle improvise. Et elle espère. Son bras s'étend, un nouveau coup fuse, centré sur le crâne de la créature avant de se rétracter quand elle saute sur un nouveau bâtiment. Dans la place Zéphyr semble commencer à s’en tirer de sa situation. Une source de problèmes en moins. Parfait.
Sa danse continue ainsi, avec sa vitesse elle semble n’être qu’une boule incandescente passant d’un bâtiment à l’autre se distordant pour frapper une créature quand ces dernières sont un peu trop prochse. Derrière elle, derrière son passage, les flammes et la destruction. Ses pas laissent des marques brûlantes sur les toits, ses coups dessinent des formes étincelantes sur les murs. De temps à autres une habitation s’effondre, changeant l’ordre du combat, libérant de la place autant que restreignant les mouvements. Mais elle continue. Elle saute, elle frappe, elle esquive. Elle occupe. L’attention des créatures est sur elle, sur cette sphère brûlante qui les nargue et les blesse. Le reste n’appartient qu’à ses camarades.
À quelques rues de là Miya est retournée avec les soldats à la recherche d’informations sur la suite des événements. Si pendant un temps la demeure du régent à bien failli être compromise, les choses semblent s’être calmées récemment. Très récemment.
“Avez-vous eu des retours sur d’autres anomalies ? Des lieux à prioriser, des pistes, quoi que ce soit pour orienter les recherches ?
- On a eu des retours sur une anomalie au port. Elle a été localisée mais par manque d’effectifs laissée de côté pour l’instant. Pas d’informations sur le reste pour l’instant en tout cas.”
D’un signe de tête, elle remercie le soldat tout en redirigeant un groupe de civil vers la zone de soin. La pluie continue de tomber, dans une monotonie glaciale. Le sol prend doucement une teinte pourpre alors que de part et d’autre des flaques cramoisies commencent à se former. Les gouttes de sang viennent doucement s’écraser sur les combattants, sur les survivants, perlant sur les visages comme autant de larmes versées. Comme autant de larmes à verser.
Les flammes viennent s’intensifier autour de la jumelle dans un bouclier de magma brûlant. L’heure n’est plus à la réflexion ou aux remords, elle est à l’action. Et le cri poussé par Zéphyr va très clairement dans cette direction. La lave continue de s’accumuler autour d’elle alors que, tête baissée, elle se rue vers la ruelle. Efficace ou non, tout un foyer de flammes et de magma l'attend, ses meilleures armes sont là. Alors qu’elle passe à proximité de créature, son bouclier explose en piques incandescentes reprenant rapidement sa forme initiale. En quelques pas elle atteint la ruelle et passe de l’autre côté. Sa manière de se battre n’a pas changée, garder de la distance entre elle et les créatures, profiter des ouvertures pour placer des attaques et restreindre leurs mouvements. Sur cette place ce n’est pas elle la plus grosse force de frappe, son travail doit se contenter d’offrir des ouvertures à Shan’ael.
D’un mouvement elle attire à elle une flaque de lave au sol, vestige du début du combat, qui vient faucher les fondations abîmées d’une habitation traversée par les loups, entraînant sa chute. Elle ne peut s’empêcher de se maudire. Si elle était capable d' un petit peu plus, trois fois rien, elle ne serait pas obligée de se reposer sur de telles stratégies, pas obligée de devoir préparer le champ de bataille pendant plusieurs minutes, de placer les poches de flammes dans la zone pour les utiliser plus tard, pour amplifier sa propre puissance. Mais les choses sont ainsi. Alors elle triche. Elle ruse. Elle improvise. Et elle espère. Son bras s'étend, un nouveau coup fuse, centré sur le crâne de la créature avant de se rétracter quand elle saute sur un nouveau bâtiment. Dans la place Zéphyr semble commencer à s’en tirer de sa situation. Une source de problèmes en moins. Parfait.
Sa danse continue ainsi, avec sa vitesse elle semble n’être qu’une boule incandescente passant d’un bâtiment à l’autre se distordant pour frapper une créature quand ces dernières sont un peu trop prochse. Derrière elle, derrière son passage, les flammes et la destruction. Ses pas laissent des marques brûlantes sur les toits, ses coups dessinent des formes étincelantes sur les murs. De temps à autres une habitation s’effondre, changeant l’ordre du combat, libérant de la place autant que restreignant les mouvements. Mais elle continue. Elle saute, elle frappe, elle esquive. Elle occupe. L’attention des créatures est sur elle, sur cette sphère brûlante qui les nargue et les blesse. Le reste n’appartient qu’à ses camarades.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
À quelques rues de là Miya est retournée avec les soldats à la recherche d’informations sur la suite des événements. Si pendant un temps la demeure du régent à bien failli être compromise, les choses semblent s’être calmées récemment. Très récemment.
“Avez-vous eu des retours sur d’autres anomalies ? Des lieux à prioriser, des pistes, quoi que ce soit pour orienter les recherches ?
- On a eu des retours sur une anomalie au port. Elle a été localisée mais par manque d’effectifs laissée de côté pour l’instant. Pas d’informations sur le reste pour l’instant en tout cas.”
D’un signe de tête, elle remercie le soldat tout en redirigeant un groupe de civil vers la zone de soin. La pluie continue de tomber, dans une monotonie glaciale. Le sol prend doucement une teinte pourpre alors que de part et d’autre des flaques cramoisies commencent à se former. Les gouttes de sang viennent doucement s’écraser sur les combattants, sur les survivants, perlant sur les visages comme autant de larmes versées. Comme autant de larmes à verser.
- Résumé & Pouvoirs:
- Pouvoir : forme élémentaire (passif raciale)
Lave p1
Vitesse p1
Allongement des membres p1
Résumé :
- Le combat continue, Shaina cherche à occuper les adversaires pour permettre à Shan et Boreas de les achever.
- Miya est repartis avec les soldats récupérer les informations des autres groupes en prévision de la suite.
- Il pleut.
Noble du Reike
Zéphyr Zoldyck
Messages : 315
crédits : 2201
crédits : 2201
Non, Zéphyr n’est pas idiot.
Il est fou, plutôt.
C’est différent.
Il est d’abord totalement insensé de faire conscience à des inconnus qu’il vient tout juste de rencontrer. Mais l’urgence fait loi, et le maître-espion doit faire confiance à Boreas. Puisque l’oiseau semble avoir une estime des jumelles, le bretteur peut sans doute s’appuyer sur les deux élémentaires de lave. Quant à l’elfe, l’Oreille n’est malheureusement pas encore conscient de sa présence, puisqu’il ne s’est pas synchronisé avec ses clones : il découvrira donc son existence plus tard, s’il survit à la dangereuse entreprise qu’il vient d’élaborer.
Car c’est là le deuxième point où il fait preuve d’une audace folle : s’élancer vers la mystérieuse sphère au centre de la place.
N’importe quel homme avisé aurait préféré envoyer des subalternes pour enquêter sur l’anomalie. D’autres auraient préféré nettoyer la zone avant de s’en approcher. Etant un groupe de quatre, ils auraient pu prendre en solo un loup-garou, se diviser les tâches, et puis seulement s’approcher de la bulle. Mais cela demande du temps. Et du temps, ils n’en ont pas. Chaque seconde, chaque minute qui passe entraine son lot de victimes. Et ni l’Oreille, ni la Griffe, ni même le Coeur ne connaissent le responsable qui contrôle la horde de mort-vivant. Il se peut toujours que ce soit une distraction – une attaque visant à diviser les forces reikoises, pour mieux cibler ensuite la capitale. Il est tout aussi probable, également, que le nécromant ou celui derrière tout cela a un plan bien précis derrière la tête : on ne crée pas le chaos pour le plaisir. Ou alors il faut être sacrément dérangé pour vouloir créer un tel massacre sans avoir aucun autre objectif.
Plus les guerriers lui laissent du temps, plus l’investigateur de tout cela peut avancer ses propres pions. Il faut donc être rapide et efficace pour lui mettre le plus possible des bâtons dans les roues. Abattre les morts-vivants est un plan acceptable, mais cela revient à combattre à l’aveugle. Se synchroniser avec une anomalie est tout aussi risqué, mais cela pourra peut-être leur permettre de plus avancer. Accessoirement, Zéphyr n’oublie pas non plus la perspective de la détruire. Il n’en a pas eu le temps en dehors des remparts, parce que les Chasseurs étaient sur eux, et il avait été surpris par le contrecoup qu’il avait reçu. Mais celle-ci… Rien n’indique qu’il va la laisser indemne. S’il en est capable, néanmoins.
Un sourire flotte sur les lèvres de l’assassin lorsque son compagnon ailé lui déclare qu’il ne semble pas craindre la mort. Et effectivement, vu ce qu’il propose, il va prendre de nombreux risques, ce soir.
- La Mort me suit depuis quelques années maintenant. D’habitude, c’est moi qui suis son bras armé et j’ai peut-être perdu le réflexe de la craindre. On va voir si cette nuit, elle arrive à m’attraper.
Une légère caresse au beau plumage du phénix avant qu’il ne reprenne d’un ton confiant, presque arrogant, en l’état.
- De toute façon, Deydreus et Alasker ne me pardonneront pas si je viens à mourir aujourd’hui. Kaelinn non plus. Elia encore moins. Donc je n’ai pas beaucoup le droit de rejoindre les Astres aujourd’hui.
Ce sont ses dernières paroles et le maître-espion laisse le phénix se concentrer sur sa manœuvre. Il est préparé au fait que tout sera extrêmement rapide, et de fait, l’oiseau pique directement vers la sphère sans prévenir. La créature est précise et grâcieuse dans son vol, si bien qu’elle peut le déposer pile à l’endroit convenu. Sans une once d’hésitation, Zéphyr saute de l’oiseau et acquiesce presque distraitement aux dernières paroles de Boreas. Il est déjà concentré sur sa tâche et veut en finir le plus rapidement possible. Une goutte rougeâtre se dépose sur sa cape, suivi d’une autre, et d’encore une autre, mais l’Oreille est trop proche de l’anomalie pour s’arrêter à ce détail et, sans attendre, il pose sa paume contre la bulle qui lui fait face.
Il s’attend évidemment à ce qu’une vague d’images déferle dans sa tête.
Il s’attend moins à ce que de minces filaments argentés en émanent et viennent empêcher toute fuite de sa part. Les liens ont beau dessiner des motifs réguliers et ordonnés, il n’en faut pas plus pour que le Reikois lâche un juron.
- Et merde.
Il songe bien à utiliser son sabre pour se libérer, mais il n’a pas l’occasion de dégainer son arme. La connexion avec l’anomalie est trop puissante, trop forte, pour qu’il garde pied avec le monde qui l’entoure. Les visions se succèdent à nouveau dans son esprit. De nouveau, il voit des zones du Shoumeï, du Reike, de la République. D’autres endroits où se trouve ces mystérieux ponts ? Il doit bien y avoir quelque chose là-bas pour qu’il voie ces zones du Sekai. Puis, il y a de nouveau ces ruines… Mais ce qui l’intéresse, évidemment, c’est Sable d’Or, et il est rassuré aussi bien que satisfait en voyant de nouveau la ville portuaire, spécialement la zone compromise et le Nord-Ouest. C’est donc par-là, à n’en point douter, qu’il y a les anomalies. Alask doit déjà être à la recherche de l’une d’elle, s’il a su correctement réorganiser le front. Si lui, de son côté, peut mémoriser quelques détails utiles, cela pourrait faciliter leurs recherches.
Mais l’Oreille est pris au dépourvu quand une voix sinistre résonne dans son esprit. Une voix d’outretombe, de laquelle il ne peut retirer aucune information précise. Ce n’est pas un homme, ni une femme, ni un vieillard ; ce n’est pas non plus l’intonation d’un enfant. Cette voix est éthérée et atemporelle, sans aucune consonnance en particulier. Mais si encore, le contrecoup avait été de recevoir un message télépathique, cela aurait été peu de choses. Zéphyr est interdit, mais il peut s’en remettre. Ce qu’il digère moins, c’est cette intrusion qui le laisse sans défense, à laquelle il ne peut même pas offrir un semblant de résistance. L’anomalie demande son dû, et cela consiste en un échange, si brutal, si violent, qu’il laisse échapper un cri.
Il est très étrange de voir siphonner sa vie et d’en être un simple spectateur. La boule ne peut pas tout voir et tout connaître du maître-espion mais le flux est inversé, et des images se projettent certainement dans l’esprit de la chose. L’assassin ne peut dire tout ce qu’elle voit en détail, car le débit est rapide, mais celle-ci prend différentes brides de son existence. L’homme perçoit qu’il partage des moments inutiles de son enfance – bonjour le cerbère qui a mangé le bras d’un de ses clones – mais il sent également que l’anomalie voit des choses qu’elle ne devrait pas pouvoir consulter, et cela le fout en rogne.
Pour avoir des informations sur le Reike, il n’y a rien de mieux que de s’en prendre au maître-espion en personne.
Il va de soi qu’au-delà de la migraine qu’il se tape, l’Oreille est énervée, et quand le lien se rompt, quand l’anomalie est rassasiée, une flamme de fureur brûle dans ses yeux. Il s’est fait avoir et l’entité, l’étrangeté, l’anomalie, peu importe, a pu récupérer des éléments importants sur l’Empire. Le sabreur lui-même n’est pas reparti sans rien, bien sûr. Mais à choisir, Zéphyr aurait préféré continuer à l’aveugle un peu plus longtemps, plutôt que de donner des informations contre son gré à cette chose.
D’un geste souple, l’homme saisit le pommeau de son sabre de sa main libre, et il s’apprête à couper les liens qui emprisonne son bras quand des gouttes d'un liquide vermillon ne l'interpellent et ne lui font lever la tête.
Ah, parce qu'il y a une pluie de sang, maintenant ?
Un ricanement narquois s'échappe de ses lèvres alors que sa surprise lui permet de retrouver un semblant de lucidité. D'ailleurs, quand il repose son regard sur les liens qui l'emprisonne, un détail attire heureusement son attention.
Les filaments argentés ont des motifs soigneux et ordonnés.
C’est une bagatelle, mineure pour certains, inutile pour d’autres, mais cela pourrait représenter un indice pour la suite des événements.
Malgré la colère qui l’anime et l’envie qui le démange de réduire cette anomalie en cendres – tiens, il a une élémentaire de lave tout près d’ailleurs –, Zéphyr prend le temps qu’il lui faut pour mémoriser les symboles représentés sur sa main. Si cela lui évoque quelque chose, c’est très bien, sinon, il les communiquera plus tard à ses compagnons, ou à Deydreus lui-même.
Dès qu’il estime les avoir rangé dans sa tête, il coupe le lien qui l’unit à la boule, et l’adrénaline retombée, il sent cette fois le froid qui l’entoure. Le dôme qu’a créé Boreas a été efficace, mais il ressent la glace qui l’entoure, désormais, et de la buée s’échappe même de ses lèvres. Des yeux, il cherche l’oiseau et il l’appelle même par son nom pour attirer son attention. En attendant qu’il arrive, le maître-espion pointe un regard mauvais vers l’étrangeté, et essaie clairement de lui donner un coup de sabre pour l’entailler de part en part. Utilisant ensuite sa vitesse pour se donner de l’élan, le Reikois arrive à s’introduire à l’extérieur et à rejoindre son comparse, sur qui il monte presque machinalement. Son esprit est encore troublé par la connexion qu’il a eue avec l’anomalie pour qu’il agisse encore avec son flegme et son charisme habituel.
- Amène-moi près du télépathe. Un temps, presque forcé. Le plus rapidement possible. S’il te plait.
Pas de « Ca s’est bien passé, tout est allé comme sur des roulettes », non. L’ami de Kaelinn sentira d’ailleurs sans doute bien que quelque chose ne va pas, l’expression de Zéphyr valant sans doute mieux qu’un long discours. De toute façon, il va bientôt tout comprendre, puisque le duelliste va rendre son rapport à ses côtés.
Lorsque les deux complices arrivent à s’envoler et à retrouver le guerrier, resté plus en retrait comme le prévoyait leur plan, le Reikois descend à nouveau du volatile et s’adresse au dénommé Elias.
- Contactez la Griffe. Dites-lui que je me suis synchronisé avec la seconde anomalie. Zéphyr pince d’ailleurs des lèvres à cette parole. Quelle saleté… Cette fois, elle a réagi différemment. Des filaments ont emprisonné mon bras, en des motifs réguliers et ordonnés. Le membre de la Main se contente de les décrire succinctement avant de continuer. J’ai de nouveau eu les mêmes visions du Sekai, mais plus important, j’ai encore revu Sable d’Or. Les visions sur la République et le reste, il pourrait en parler à son ami plus tard. Là, l’urgence restait la ville, et plus il serait précis, plus le télépathe pourrait retransmettre ses propos fidèlement. J’ai revu avec plus d’intensité la zone compromise et le Nord Ouest. C’est là qu’on doit chercher. Zéphyr lui laisse un temps pour communiquer l’information, puis il ajoute : J’ai eu aussi un contact télépathique. Cette fois, le guerrier qui lui fait face fait les gros yeux, mais l’Oreille ne s’en préoccupe pas. A côté, il y a des loups-garous encore en vie, et il faut aller aider Shaina. L’anomalie a demandé un échange. Mes souvenirs en échange des visions. Je n’ai pas eu d’autres choix que de donner des brides de ma mémoire. Sans contrôle dessus. Contentez-vous de dire ça au général. Il comprendra le reste. Un silence alors que le télépathe s’exécute, puis le maître-espion prend congé en disant : Dites qu'il faut prévenir Alasker que cette chose peut vous emprisonner, voire consulter votre mémoire. Elle a potentiellement d'autres capacités inconnues. Selon lui, le lycanthrope cherchera avant tout à frapper, mais bon, on ne sait jamais que chaque connexion rende l'anomalie plus forte. Si vous recevez des instructions de la zone de commandement, prévenez-nous aussitôt. On va nettoyer la zone.
Sur ces paroles, l’assassin se tourne vers Boreas et inspire profondément.
Calme ta colère, Zéphyr, tu te vengeras plus tard.
Il sera toujours temps d’agir avec la Griffe si leur armée ne met pas la main sur le responsable de ce fiasco. Quant aux informations qui ont fuité… Il en analysera les conséquences avec Deydreus et Tensai.
En attendant, ce qui est fait est fait, et c’est en contrôlant avec une poigne de fer ses nerfs qu’il accorde finalement un sourire fatigué au phénix de glace.
- Désolé d’avoir été si direct tout à l’heure. J’étais… et je suis préoccupé. Ton parfaitement sincère de Zéphyr, il n’y a aucun mensonge dans ses propos. J’espère que tu t’en es bien sorti et que vous n’êtes pas blessés. Allons aider Shaina à nettoyer la zone. Ensuite, nous en profiterons pour nous reposer un peu, si cela est possible. Ses compagnons méritaient bien de souffler brièvement avant de recevoir de nouvelles instructions.
- Spoiler:
- - Zéphyr a conscience que ce qu'il propose est franchement risqué, mais il veut gagner du temps.
- Il laisse Boreas le déposer près de l'anomalie. La pluie de sang commence à tomber, mais il se connecte à ce moment-là à la sphère, il ne s'en préoccupe donc pas.
- Il peste quand des filaments entourent son bras
- Il est satisfait et rassuré de voir des images de Sable d'Or et supposent que c'est par là qu'il faut aller chercher les anomalies.
- Il est surpris par le contact "télépathique" avec la bulle
- Il rage ensuite quand il doit donner des birdes de sa mémoire et qu'il est totalement impuissant
- Quand il revient sur terre, il est un poil furieux (juste un poil, je vous jure) et il s'apprête à couper les liens qui l'emprisonnent ;
- La pluie de sang interrompt son geste car il se rend compte qu'il a plein de goutes vermillon sur lui ;
- En ramenant son regard sur les liens, il se rend compte qu'il s'agit de motifs ordonnés et réguliers, et il essaie de les mémoriser pour en rendre compte plus tard ;
- Il coupe les liens et essaie de couper l'anomalie de haut en bas avec son sabre
- Il rejoint Boreas et lui demande de le conduire au télépathe ;
- De là, il lui demande de contacter Dey pour transmettre son rapport. Il demande qu'on prévienne Alasker que la chose peut vous emprisonner ou consulter des souvenirs.
- Il propose ensuite au phénix de rejoindre Shaina. Il n'est pas conscient de la présence de Shan'ael.
Utilisation de pouvoirs :
Super-vitesse palier 2 – 6ème utilisation – Pas d’utilisation ce tour-ci
Agilité surhumaine palier 2 – 6ème utilisation – Pas d’utilisation ce tour-ci
Super-vitesse palier 1
Agilité surhumaine palier 1
Invité
Invité
S’il fallait en découdre, très bien , cet homme corrompu devait revenir à lui. Si ma tentative de raisonnement foirait il fallait bien assurer un rapport armé. J’allais enchainé un nouvelle argument lorsqu’une orque bondie sur le pauvre corrompu, le plaquant avec force. Était-ce els renforts que j’avais demandé. L’arrivée du jeune orque me fit sourire, ce n’était pas trop tôt. A plusieurs on pouvait mater cette magie infame. Puis, très vite un géant bleu, une créature qui en jetait infligea un lourd coup sur cette arme qui semblait être la clé de nos maux précédent. Cette arme étrange vola en éclat. C’était une chose étrange de voir ce degrés de maléfice, il conviendrait de ramasser els fragment et de l’analyser mais toucher les débris de cette arme brisée ne me convenait guère , je la laissais là sans chercher à comprendre davantage. Me rapprochant de l’orque et de du Grand Bleu je m’incline document.
- Merci à vous eux, votre arrivée arrive à point nommé à rééquilibré la balance et c’est grâce à vous si cette chose à été défaite. De fait merci à vous, que comptez vous faire des débris par la suite ? l’amené pour analyse ?
J’observais l’homme qui prenait peut à peut ses esprits, j’aurais bien voulu lui poser quelques questions mais il semblait encore troublé par la possession récente. Je cherchais dans ma mémoire si j’avais déjà entendu parler de possession avec une arme, ce ne fut pas le cas. Dans mes contrées dans le Nord il eut une affaire de possession un jour mais ce ne fut pas le même modus operandi, je ne pouvais donc guère aider sur la question. En outre je réfléchissais à quoi faire d’autre, comment pourrais-je aider à l’effort de guerre. Le chaos de la maison du régent était là, il fallait aider.
Observant l’état de l’Ombragon j’eu un air triste , son état était grave. Je décidais alors d’aider l’élémentaire pour que l’Ombragon soit pris en charge. Une fois ceci fait je montais sur un débris afin d’avoir l’attention e certaines personnes.
Devant ceux encore capable de tenir debout, je lançais quelques instructions
- Apportez bandages et fioles au gens qui peuvent été sauvé ici, quoiqu’il arrive notre antenne médicale ne tombera pas, elle ne doit pas tomber !
Les gens mettent la main à la patte, ceux qui sont capables de marcheurs se chargèrent de récupérer bandelettes et matériel médical prêt à aider aux premiers soins. Alors que je chargeais bandelettes et autres bandages sur mes épaules je vis que l’homme auparavant corrompu se ruer dehors près à en découdre avec les morts , certainement par vengeance de tout le mal qu’il a dû causer.
- Eh !!! revenez-vous n’étés aps en état monsieur !!!
Pestant je le regardais partir pour ensuite me concentrer sur de premiers soins les plus urgents. Ma formation martiale m’avait formé sur les bases à avoir. J’appliquais bandages, aidant à distribuer certaines fioles.
- Aidez-moi !!!
Un jeune soldat soignât demandait de l’aide , il prenait en charge une personne qui se devait être amputé de l’avant-bras , une blessure bien trop grave pour esperer meilleur traitement . Le soignant me demanda d l’aide pour amputer. L’infortuné maintenu , je me mis en quête d’une hache. Nullement apeurée par le vue du sang , c’est dans un cri de douleur du pauvre homme que je m’acquittais de cette tâche. Maintenant le bras de l'hommes j'observais une soignante faire un garrot pour stopper l'hémorragie.
- Merci à vous eux, votre arrivée arrive à point nommé à rééquilibré la balance et c’est grâce à vous si cette chose à été défaite. De fait merci à vous, que comptez vous faire des débris par la suite ? l’amené pour analyse ?
J’observais l’homme qui prenait peut à peut ses esprits, j’aurais bien voulu lui poser quelques questions mais il semblait encore troublé par la possession récente. Je cherchais dans ma mémoire si j’avais déjà entendu parler de possession avec une arme, ce ne fut pas le cas. Dans mes contrées dans le Nord il eut une affaire de possession un jour mais ce ne fut pas le même modus operandi, je ne pouvais donc guère aider sur la question. En outre je réfléchissais à quoi faire d’autre, comment pourrais-je aider à l’effort de guerre. Le chaos de la maison du régent était là, il fallait aider.
Observant l’état de l’Ombragon j’eu un air triste , son état était grave. Je décidais alors d’aider l’élémentaire pour que l’Ombragon soit pris en charge. Une fois ceci fait je montais sur un débris afin d’avoir l’attention e certaines personnes.
Devant ceux encore capable de tenir debout, je lançais quelques instructions
- Apportez bandages et fioles au gens qui peuvent été sauvé ici, quoiqu’il arrive notre antenne médicale ne tombera pas, elle ne doit pas tomber !
Les gens mettent la main à la patte, ceux qui sont capables de marcheurs se chargèrent de récupérer bandelettes et matériel médical prêt à aider aux premiers soins. Alors que je chargeais bandelettes et autres bandages sur mes épaules je vis que l’homme auparavant corrompu se ruer dehors près à en découdre avec les morts , certainement par vengeance de tout le mal qu’il a dû causer.
- Eh !!! revenez-vous n’étés aps en état monsieur !!!
Pestant je le regardais partir pour ensuite me concentrer sur de premiers soins les plus urgents. Ma formation martiale m’avait formé sur les bases à avoir. J’appliquais bandages, aidant à distribuer certaines fioles.
- Aidez-moi !!!
Un jeune soldat soignât demandait de l’aide , il prenait en charge une personne qui se devait être amputé de l’avant-bras , une blessure bien trop grave pour esperer meilleur traitement . Le soignant me demanda d l’aide pour amputer. L’infortuné maintenu , je me mis en quête d’une hache. Nullement apeurée par le vue du sang , c’est dans un cri de douleur du pauvre homme que je m’acquittais de cette tâche. Maintenant le bras de l'hommes j'observais une soignante faire un garrot pour stopper l'hémorragie.
- résumé:
- - suite a l'intervention de @Oyun @Kahl elle les remercieras et s'enquérait sur la suite logique concernant l'arme famélique
- est perplexe en observant els débris de la lame
- elle aidera @Nefih a faire prendre en charge @Kilanna Launi quitte a faire jouer son grade
- elle tentera de ramener à la raison @Zaïn Tevon-Duncan pour pas éviter qu'il attaque comme un kamikaze les morts
- elle aidera au premier soin
- elle aidera des soignant pour une amputations
Invité
Invité
Zombieland
Feat Des morts et des vivants
Tenaces...
Les créatures étaient plus récalcitrantes, davantage suspendu à la vie que n'avait pu l'être les précédents cadavres ambulants que tu avais exterminé à la pelle. Malgré l'ingéniosité des jumelles et de l'inconnu, le piège n'avait fonctionné que partiellement, n'entravant qu'à moitié les créatures. Évidemment, ce que vous auriez pu faire en une fois fut désormais reléguée à un combat d'attrition où chaque partie allait s'échanger des coups jusqu'à ce que l'un des deux ne faillissent.
Tu aurais pu t'attarder sur cette bataille, mais toi, mieux que quiconque, fut interloquée par le changement de météo soudaine. Une pluie, rouge, macabre, vint à se déverser sur la ville, ne laissant présager absolument rien de beau. Répugnant, tu hurlais à l'agonie de voir ton plumage être pervertie par pareil souillure. Cela prendrait sans doute des jours entiers à faire partir chaque tâche que cette pluie laissait sur ton être.
Pas besoin de préciser que tu n'étais clairement pas ravie de la situation. Entre les chasseurs au sol et la pluie qui assombrissait le ciel, il n'y avait absolument plus rien d'agréable à vivre dans ce ville. Sable d'Or... Une ville qui portait clairement très mal son nom...
Qu'importe... Dans ton énervement palpable, tu venais à te soulager en cherchant à nouveau à faire défouler un souffle de glace là où tu percevais les survivants de la précédente attaque avant d'entendre au loin, le maître -espion espérant que tu viennes le chercher. Évidemment, tu aurais pu l'abandonner à son sort et te contenter de te défouler. Mais cela voulait dire tirer un trait sur toutes les belles promesses qu'il t'avait faite... Tu serais capable d'aller le chercher jusqu'au royaume des morts si cela voulait dire qu'il puisse s'acquitter de ses dettes.
Ne t'attardant alors pas davantage, tu venais à extraire de là le bon Zéphyr, clairement chamboulé par ce qu'il venait de vivre. Expéditif, brutal, voir même un peu autoritaire, tu venais à le fixer quelques instants en te demandant ce qu'il avait bien pu lui arriver. Tu n'aimais clairement pas le ton qu'il venait de prendre avec toi mais pour cette fois tu lui accorderais cette offense. Évidemment, ce serait la dernière fois.
Qu'importe...
Traînant l'espion meurtri jusqu'à sa destination, tu ne pus t'empêcher de tendre l'oreille face à son rapport inquiétant. Une anomalie, des souvenirs, des visions... ? Pour un phénix, tout cela n'avait que peu de sens, du moins, tu n'accordais que très peu de considération à cela. Vous étiez des créatures merveilleuses à même de survoler ce genre de problématique. Néanmoins, il te suffisait de sentir le ton inquiet de Zéphyr pour comprendre que cela était plus grave que ce que tu ne pouvais te l'imaginer.
Bien qu'il semblait avoir perdu son sang froid, ce ne fut le cas que l'espace de quelques secondes dont seul toi avait été le témoin. Rapidement, il reprenait un semblant de composition et laissait voguer son esprit à la suite du plan.
- Tu veux... qu'on aille se battre... Encore ?
Tu n'aimais pas cela, tu étais épuisée, sale, irritée et clairement indisposée à offrir davantage ton aide. Même tout le saumon du monde ne saurait transgresser tes propres limites physiques et magiques. Qu'importe ce qu'on pouvait en dire sur les prouesses au combat de chacun, tu étais celle qui avait parcouru le plus de distance depuis le début des évènements, sans jamais te reposer une seule fois.
- Il y a... un homme... avec elles. Leur tentative... n'a pas été... glorieuse.
Un peu de sarcasme... Clairement, la survie des assaillants dénotaient d'un échec de leur part. Pourtant, même si Zéphyr n'avait plus besoin d'être protégé, vous ne pouviez pas abandonner les autres à leur sort. Enfin... Évidemment, toi tu le pouvais, non pas que ça te coûterait beaucoup en culpabilité mais... Kaelinn elle, elle ne laissera sans doute pas passer cela...
- ... Monte.
Un bon meneur d'homme pouvait voir que tu commençais à souffrir de l'épuisement. Tu en portais les stigmates par endroit, entre les plumes souillées et roussies, ou ton vol un peu chancelant qui manquait clairement de superbe en comparaison d'avant. Ce serait sans doute la dernière fois que tu pourrais lui proposer une épopée aérienne avant un repos bien mérité.
Ni une ni deux, tu revenais au niveau de l'affrontement avant de fondre en piquet, cherchant du regard un angle d'attaque avant de laisser déferler un autre assaut glacé, s'alliant parfaitement avec les déflagrations brûlantes de l'une des deux sœurs. Tu espérais seulement que Zéphyr n'ai plus suffisamment de tripes à recracher.
- Résumé:
Pouvoirs utilisés : Vol P1 / Glace P1 / Communication Animal / Glace P1
- Boréas refait une offensive sur les créatures survivantes avec un souffle de glace.
- Le Phénix entend l'appel de Zéphyr et vient donc le chercher avant de le traîner jusqu'au mage télépathe.
- Il attend que le rapport se termine avant de le reprendre sur lui et de l'emmener au niveau du conflit encore avec les jumelles et Shan.
- Il lance une dernière attaque afin d'allier une nouvelle offensive glace/lave avec Shaina.
CENDRES
Invité
Invité
La bonne nouvelle c'est qu'il avait reussit a éliminer assez facilement l'une des quatre cibles principales. Il n'etait pas tout a fait sur d'avoir compris quel etait l'objectif lié a la recherche d'indice au centre de la place, mais ca avait l'air important, c'etait ce que ces filles lui avait dit. Il avait donné sa parole, il allait les aider. Et donc faire de son mieux.
Les yeux rivés sur la fameuse fille, il ne fut pas trop surpris par sa transformation. Pour etre aussi confiante dans un tel enfer, elle devait avoir quelque chose dans son sac pour se protéger. Il n'aurait évidemment pas pu dire, parmi toute les possibilités, que c'etait celle la dont il etait question, mais elle savait se défendre un minimum, sinon elle n'aurait pas été au cœur des ruelles, de cette sorte la.
Il remarqua du coin de l'oeil, alors que les loups avaient disparu, qu'elle etait ciblé par de nouveaux arrivant. Il commença a se préparer a partir l'aider quand il remarqua qu'elle avait de quoi se défendre, et, au dela de ça, qu'elle passait meme a l'attaque. Il entendit le grattement quasiment simultanément, des trois loups qui etaient sur sa piste a lui. Il partit tout droit, pour essayer de les semer.
Mettre de la distance. Il aurait pu, potentiellement, les affronter en trois contre un, mais prendre un tel risque n'avait aucun sens. Il n'y avait personne a impressionné par un tel acte. Le but etait de survivre. L'élémentaire, quand a elle, entreprit de commencer a bruler tous sur son chemin. Et elle manipuler meme la lave qui émanait d'elle, obligeant les créatures a bouger de concert, et les faisant perdre la traque. Il avait reussit a prendre de la distance grace aux actions de Shaina.
A distance maintenant, il pouvait repasser a l'offensive. Et c'est la que son arc et ses sens furent utiles. Il n'avait plus énormément de fleches aprés le combat au port, mais assez pour essayer d'en neutraliser au moins une. Il ne visa pas directement les loups. Il visa plutot la ou se trouvait la seule route pour échapper au magma. A hauteur de tete. Il en prit une pour cible, et lacha deux fleches. C'etait soit se prendre les fleches ou les contrer, soit retourner dans la lave.
Il ne regarda pas le resultat des tirs qu'il etait déjà en mouvement. Il voulait garder ses fleches restantes. Alors le corps a corps etait obligatoire. La laissant continuer a manipuler la route des monstruosités, il se laissa tomber en contrebas, dans une ruelle annexe, un peu en retrait des batiments écroulés.
Il jeta un œil vers la place pour voir que l'extraction etait en court. Peu importait, il fallait éliminer les créatures avant de pouvoir passer a la suite. Une de morte, peut etre deux. Il sortit ses poignards et coinça les poignets dans sa bouche, avant d'activer ses sens a leurs paroxysmes pour évaluer la position des loups au dessus, qui se faisaient canarder par la lave. Il en profita pour grimper de nouveau.
Il se suspendit au rebord du toit, et quand ils furent assez proche, il se propulsa en l'air a la force des bras, et lança ses deux dagues, une vers chacune des créatures. Avant de retomber vers la plus proche pour lui mettre un coup de sabre. Il esperait également ne pas se faire toucher par la lave, mais elle semblait en avoir une assez bonne maitrise. Et ainsi, au bord du toit, il pourrait aussitôt rebrousser chemin vers la ruelle.
Avec deux dagues en moins....
Les yeux rivés sur la fameuse fille, il ne fut pas trop surpris par sa transformation. Pour etre aussi confiante dans un tel enfer, elle devait avoir quelque chose dans son sac pour se protéger. Il n'aurait évidemment pas pu dire, parmi toute les possibilités, que c'etait celle la dont il etait question, mais elle savait se défendre un minimum, sinon elle n'aurait pas été au cœur des ruelles, de cette sorte la.
Il remarqua du coin de l'oeil, alors que les loups avaient disparu, qu'elle etait ciblé par de nouveaux arrivant. Il commença a se préparer a partir l'aider quand il remarqua qu'elle avait de quoi se défendre, et, au dela de ça, qu'elle passait meme a l'attaque. Il entendit le grattement quasiment simultanément, des trois loups qui etaient sur sa piste a lui. Il partit tout droit, pour essayer de les semer.
Mettre de la distance. Il aurait pu, potentiellement, les affronter en trois contre un, mais prendre un tel risque n'avait aucun sens. Il n'y avait personne a impressionné par un tel acte. Le but etait de survivre. L'élémentaire, quand a elle, entreprit de commencer a bruler tous sur son chemin. Et elle manipuler meme la lave qui émanait d'elle, obligeant les créatures a bouger de concert, et les faisant perdre la traque. Il avait reussit a prendre de la distance grace aux actions de Shaina.
A distance maintenant, il pouvait repasser a l'offensive. Et c'est la que son arc et ses sens furent utiles. Il n'avait plus énormément de fleches aprés le combat au port, mais assez pour essayer d'en neutraliser au moins une. Il ne visa pas directement les loups. Il visa plutot la ou se trouvait la seule route pour échapper au magma. A hauteur de tete. Il en prit une pour cible, et lacha deux fleches. C'etait soit se prendre les fleches ou les contrer, soit retourner dans la lave.
Il ne regarda pas le resultat des tirs qu'il etait déjà en mouvement. Il voulait garder ses fleches restantes. Alors le corps a corps etait obligatoire. La laissant continuer a manipuler la route des monstruosités, il se laissa tomber en contrebas, dans une ruelle annexe, un peu en retrait des batiments écroulés.
Il jeta un œil vers la place pour voir que l'extraction etait en court. Peu importait, il fallait éliminer les créatures avant de pouvoir passer a la suite. Une de morte, peut etre deux. Il sortit ses poignards et coinça les poignets dans sa bouche, avant d'activer ses sens a leurs paroxysmes pour évaluer la position des loups au dessus, qui se faisaient canarder par la lave. Il en profita pour grimper de nouveau.
Il se suspendit au rebord du toit, et quand ils furent assez proche, il se propulsa en l'air a la force des bras, et lança ses deux dagues, une vers chacune des créatures. Avant de retomber vers la plus proche pour lui mettre un coup de sabre. Il esperait également ne pas se faire toucher par la lave, mais elle semblait en avoir une assez bonne maitrise. Et ainsi, au bord du toit, il pourrait aussitôt rebrousser chemin vers la ruelle.
Avec deux dagues en moins....
- Actions:
- Il cible le premier des trois loups avec son arc en profitant des attaques de Shaina puis la laisse les occuper en quittant le toit. Il contourne le batiment et grimpe a nouveau, pour surgir de la façon la plus surprenante possible. Il vise la tete avec ses lancés de dagues, puis essaye de trancher le plus proche avec son sabre.
- Pouvoirs utilisés:
- Agilité P2: 5eme utilisation
Force P2: 5eme utilisation
Vitesse P2: 5eme utilisation
Tous les sens P2: 1ere utilisation
Vrai Homme du Reike
Alasker Crudelis
Messages : 217
crédits : 2712
crédits : 2712
Info personnage
Race: Loup-Garou
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
Le ciel ressemblait à celui dont le loup rêvait lorsque l’humain en lui lâchait sa laisse. La nuit pleurait des larmes de sang sur Sable d’Or, donnant à chacun des combattants encore debout les couleurs des Dévoreurs. Les ténèbres de ses yeux allèrent à la rencontre des éclats dénaturés d’une lune rouge et senti quelque chose, tout au fond de lui, se tordre de douleur à cette vue. C’était une douleur délicieuse, bienvenue, plus galvanisante encore que la meilleure des chasses. Iratus ne s’était jamais senti aussi fort, aussi invincible, qu’à cet instant précis, alors que les cieux eux-même semblaient céder à la folie ambiante, et que lui, le prédateur ultime, demeurait intouchable, imbattable, au sommet de la chaîne alimentaire. Ses doigts refermés sur les bords du toit se serrèrent pour devenir un poing. Les tuiles éclatèrent sous la pression. Le loup planta ses griffes dans sa boîte crânienne, tentant d’éclipser la douleur tordant leurs tripes par la sienne, pour ébranler les barrières mentales du bourreau d’airain, éventuellement prendre le contrôle, même partiellement, et goûter cette pluie aux airs de nectar vital.
Sans succès. Le Géant d’Airain n’avait même pas besoin de lutter pour continuer à être le chef de leur duo, cette fois. Parce qu’il appréciait autant cet instant que la bête, si ce n’est plus. Cette vision d’un sang s’écoulant des cieux se superposait à celles qui hantaient ses rêves depuis son enfance si parfaitement que la brute refusait d’en perdre une goutte.
L’anomalie était importante, oui. Mais moins que la réalisation de l’un de ses uniques rêves. Le Reike pouvait bien attendre quelques instants de plus, après tout. N’avait-il pas sauvé cette putain de place à lui seul? Ses Dévoreurs n’étaient que de pauvres brebis perdues, sans lui. Gatlig l’avait presque supplié de revenir vite, pépiant telle une proie acculée. Et que dire des civils et des rég’s? Des proies, tous autant qu’ils étaient, des biches, qu’il pourrait tuer et dévorer d’un seul coup de…Un instant.
Alasker se mit à sourire alors que l’esprit du loup en lui hurlait de désespoir.
“-Rendors-toi, petite chose fragile.” Se moqua-t-il. “C’était bien essayé.”
La chose se replia enfin, vaincue, et Alasker se vit de nouveau en capacité de penser par lui-même. Cette soudaine libération lui permit de recentrer son attention sur l'anomalie nouvellement détectée et, après avoir assuré sa prise en plantant ses griffes dans le mur porteur de la baraque soutenant son poids, il glissa le long de la parois pour atterrir sur le toit d'un autre bloc d'habitation, dans le but de se rapprocher de l'anomalie et dénicher ses potentiels gardiens.
Quelque chose le rejoignit dans les hauteurs, à son atterrissage : Une paire de chasseurs, plus vives que les autres, ayant manifestement compris son manège. Ils surgirent des bords Est et Ouest de son nouveau perchoir, le premier effleura sa tempe de sa lame dentelée en bondissant au-dessus de lui, le second se brisa sur la lame de la Salvatrice, alors qu'il tentait de glisser en-dessous de sa garde.
L'embuscade échouée, la bête survivante essaya de prendre la poudre d'escampette en bondissant hors de portée, droit vers le plancher des vaches.
Alasker usa de son corps pour amortir sa propre descente.
Le sang noir qui gicla hors de la carcasse du chasseur -lorsqu'un genou d'airain s'écrasa sur son dos en pressant son abdomen telle une gourde presque vide- recouvrit la quasi-intégralité de la partie inférieure de l'armure du boucher. En se redressant, Alasker dû détacher de sa genouillère une boucle d'intestin ouverte s'étant coincée dans l'articulation. Il pesta et dégagea l'immondice, ignorant totalement la puanteur qui en émanait, désormais parfaitement insensible aux innombrables et répugnantes fragrances de cette guerre-ci.
"-Al' !" L'interpella quelqu'un, tandis qu'il s'apprêtait à reprendre sa course vers son étrange objectif. Les yeux d'un noir absolu balayèrent les environs du regard, passant de ruines enfumées à monceaux de cadavres. Et de monceaux de cadavres à flaques "d'eaux de pluie". A travers tout ce chaos, le loup découvrit un Serre. Des Serres, en réalité. Accompagnés de quelque chose, s'efforçant de calmer son cheval, et paraissant si faible et grotesque que le prédateur en lui manqua de se réveiller une nouvelle fois.
"-Mitch ?" S'étonna Iratus, après avoir traversé en quelques enjambées une dizaine de mètres et reconnu la longue barbe dépassant du casque de son interlocuteur surprise.
La petite troupe à l'improbable composition demeura silencieuse, alors que le Serre ainsi nommé s’avançait pour saluer le géant.
"-Il pleut du sang et on te croise, évidemment."
Alasker ne lui rendit pas son sourire, trop occupé qu'il était à fixer le lointain emplacement de l'anomalie. Il pouvait y être en cinq minutes. Dix, si ses gardiens étaient assez stupides pour le défier.
"-Qu'est-ce que vous foutez ici?" Se contenta-t-il de demander, une fois ses calculs faits.
-C'est pas important. Écoute, Al', il y a l'anom…
-Je sais." L'interruption ne laissait rien présager de bon, concernant l'humeur du chef des Dévoreurs. A l'entente de son mécontentement, quelques soldats reculèrent. La Salvatrice se leva, non pas pour frapper une nouvelle fois, mais pour désigner de sa pointe l'emplacement du front Nord.
"-Mes Dévoreurs tiennent la ligne Nord. Ils vont avoir besoin d'aide tant que je serai occupé." L'ordre intrinsèque n'échappa à personne, surtout pas à Mitch. Le Serre Pourpre hocha la tête et retourna auprès des autres, alors même qu'Alasker -sans plus attendre- reprenait sa course vers son objectif.
Du côté de la Ligne Nord, les Dévoreurs terminaient d'achever les restes de la dernière vague d'attaque. Gorog, l'orc à la barbe blanche et fidèle sous-officier de la bande de tueurs, était revenu de l'infirmerie, un bandage de fortune enroulé autour de sa plaie au thorax et un air patibulaire ancré sur ses traits simiesques. Le vieux vétéran passait d'un corps vaincu à un autre, au milieu d'un champ de cadavres tellement garni qu'il en devenait difficilement praticable. Lorsque quelque chose remuait ou gémissait parmi les vaincus, il épargnait du travail à son marteau de guerre en se contentant d'écraser -du plat de la botte- la tête du trouble-paix d'un geste rendu fluide par l'habitude.
Nahr, sur ses talons, l'imitait en gardant bien en vue les lointaines ruines de la porte Nord. Kirk, quelque pas sur leur droite, prenait pour sa part la peine de s'accroupir pour insérer vicieusement la lame incurvée de son couteau dans l'orbite des non-morts encore agités. Le bruit humide qui en résultait mettait mal à l'aise l'entièreté de leurs observateurs, civils comme militaires, ce qui semblait manifestement combler le plus retors des Dévoreurs à tel point qu'un sourire de mauvaise augure semblait s'être définitivement installé sur ses traits pâles. Le sang tombant du ciel donnait à la scène un aspect irréel, cauchemardesque, encore accentué par les rires déments de Sanguin, qui profitait de ce court instant de paix pour errer près de la ligne de défense, la bouche grande ouverte et la tête renversée en arrière. Le balafré dément buvait la pluie à grande gorgée, ne s'arrêtant que pour tousser de nouvelles notes hilares, comme une sorte de croque-mitaine sinistre.
"-Vous êtes des putains d'animaux." Ne put s'empêcher de jurer un civil armé d'une hache de bûcheron. Un jeunot, plus grand qu'épais, à la peau brunie par le soleil du désert et aux yeux verts.
Personne ne releva. A part Kirk.
Le tortionnaire se redressa d'un bond, dépliant ses deux mètres et demi de rages et de folie pour se rapprocher en quelques enjambées de l'effronté, traînant derrière-lui le corps de sa dernière victime au moyen du couteau plongé dans l'orbite du cadavre.
"-Fut un temps, avant que je n'rejoigne les Dévoreurs…j'ai bossé un peu, à droite, à gauche, avec toute ma famille. Et je suis tombé sur un type vraiment fou." Commença-t-il en tournant sa lame dans la plaie crânienne, provoquant un claquement humide de plus. Gorog, à la vue du manège, avisa Nahr silencieusement, et les deux vétérans s'approchèrent du tortionnaire à pas de loups. "Je l'ai traité d'animal, moi aussi parce qu'à l'époque j'étais aussi con que toi et presque aussi jeune. Je lui ai dit ça parce qu'il riait en retirant un carreau d'arbalète de la gorge de mon petit frère, tu vois?" Pour illustrer la chose, le Drakyn approcha l'une de ses griffes de la gorge de l'intéressé, qui recula sous le regard d'une demi-douzaine de civils médusés.
"-Kirk." L'admonesta Gorog, prêt à bondir.
"-Il m'a juste répondu : "Coco, je n'ai jamais vu un seul putain d'animal se tordre de rire après avoir tué l'un des siens. C'est un privilège d'homme ça. Alors non, je ne suis pas un animal. C'que tu vois devant toi, c'est le pinacle de l'humanité."
Sanguin éclata de rire alors que Kirk levait à hauteur de visage le cadavre toujours rattaché à son couteau.
"-Le pinacle de l'humanité." Répéta le tortionnaire en passant sa main libre sous le menton désarticulé du corps, pour mimer l'articulation de ces derniers mots.
Sanguin éclata de rire en crachant le sang du ciel. Nahr jura. Gorog attrapa Kirk par l'épaule pour le tirer en arrière et lui ordonner de continuer son travail. Satisfait, le tortionnaire accepta sans ajouter un mot de plus.
Le gosse, déjà particulièrement déboussolé par la pluie vermeille, se mit à vomir brutalement, comme si l'un d'eux l'avait frappé à l'estomac.
"-Abruti." Gronda l'orc en avisant le traumatisé. "Tais-toi, la prochaine fois."
Nahr, deux pas derrière-lui, claqua la langue pour attirer son attention avant de désigner de la pointe de son menton une troupe de soldats menée par quelques Serres Pourpres, s'approchant lentement.
"-C'est un foutu hybride, sur le canasson ?
-J'crois ouai."
Il y eut quelques rires, puis Mitch, des Serres Pourpres, s'avança vers Gorog, des Dévoreurs. Le soldat et le guerrier se saluèrent avec nonchalance après avoir enjambé cadavres et débris, satisfaits par le simple fait de retrouver des amis au milieu du chaos.
"-Personne ne sait faire repousser les bras coupés, dans ton groupe?" Entama l'orc, en relâchant le canon d'avant bras du Serre Pourpre.
"-C'est quoi cette nouvelle connerie?" Rétorqua son vis-à-vis, tout sourire.
Nahr y répondit en s'approchant à son tour.
"-Cormac et quelques autres Serres sont arrivés, y'a pas long, avec un hybride plus… épais. Que l'votre. Il a un bras tranché mais on le garde parce que c'est un ami du patron.
-Deydreus?
-Non, Al.
-Alasker a des amis ?"
La blague fit mouche et les trois comparses se mirent à rire d'un air fatigué.
Dans un merveilleux à-propos, Lardon et la petite troupe de Serres l'ayant accompagné sur le front Nord s'extirpèrent de la ruelle réservée aux "médecins" de fortune, un garrot autour de son bras amputé.
"-Ah ouai." Lâcha Mitch en avisant le Drakochon.
"-Ouai." Répéta Nahr. “T’as qu’à amener tes danseuses au poste de soin pour garder la zone, on tiendra la ligne avec les renforts.”
Quelque chose hurla, depuis les ténèbres. Et tous les combattants vivants des environs levèrent leurs armes, plus par habitude que par crainte désormais.
“-Faites vite.”
Le trépas du dernier gardien ne s’avéra ni rapide, ni honorable. Sa mort ne parvint pas même à adoucir l’agacement du géant d’Airain, qui ne retira ses mains gantées de la cage-thoracique squameuse que pour arracher rageusement la tête de son ennemi et la jeter derrière-lui, tel un simple détritus. Le souffle rauque, les bords de sa vision rougis, Alasker se releva avec difficulté pour marcher jusqu’à la Salvatrice, sa lourde lame enfoncée jusqu’à la garde dans les restes d’un troll démembré. Les protecteurs de l’anomalie avaient fait preuve…De zèle. Ils s’étaient avancés trop rapidement, avec bien trop d’empressement, certains de pouvoir submerger le fou s’étant avancé vers eux, seul et armé d’une simple hache.
Trop de certitudes. Pas assez de cervelle.
En sortant de son fourreau de chair, l’acier de la hache grinça étrangement. Alasker grimaça à l’entente de la plainte émanant de l’arme. Les combats s’étendaient sur la durée et même un engin de mort telle qu’elle avait ses limites.
Qu’importe. Après tout, ça ne serait ni la première, ni la dernière fois que ses combats se termineraient à main nue.
Tout en faisant tourner dans ses mains l’arme fragilisée, le géant se mit à faire les cent pas devant l’anomalie isolée. Qu’était-ce donc que cette texture? Ca ressemblait à un orbe, flottant à un bon mètre du sol, mais dont la surface était indubitablement liquide. Translucide et, en même temps, d’un noir profond. Lorsqu’il plongeait son regard dedans trop longtemps, le géant avait l’impression d’y découvrir des couleurs qui n’existaient pas. Étrange. Déstabilisant.
Dangereux.
Les yeux enténébrés d’Alasker quittèrent la singulière manifestation pour se poser sur les bords tranchants de son arme.
Il avait vu ce que Zephyr avait récolté, en touchant simplement l’une de ces choses. Peut-être, au final, que la méthode douce n’était pas recommandée, face à une horrible boule noire-translucide, flottant au-dessus du sol, galvanisant morts-vivants et monstruosité tout autour d’elle.
Un ricanement filtra de ses lèvres couvertes de sang. Parfois, c’était important de souligner l’évidence. Ses mains se resserèrent autour de la hampe de sa hache.
Un profond soupir plus tard, la Salvatrice se levait une fois de plus.
Pour s’abattre sur l’anomalie.
Sans succès. Le Géant d’Airain n’avait même pas besoin de lutter pour continuer à être le chef de leur duo, cette fois. Parce qu’il appréciait autant cet instant que la bête, si ce n’est plus. Cette vision d’un sang s’écoulant des cieux se superposait à celles qui hantaient ses rêves depuis son enfance si parfaitement que la brute refusait d’en perdre une goutte.
L’anomalie était importante, oui. Mais moins que la réalisation de l’un de ses uniques rêves. Le Reike pouvait bien attendre quelques instants de plus, après tout. N’avait-il pas sauvé cette putain de place à lui seul? Ses Dévoreurs n’étaient que de pauvres brebis perdues, sans lui. Gatlig l’avait presque supplié de revenir vite, pépiant telle une proie acculée. Et que dire des civils et des rég’s? Des proies, tous autant qu’ils étaient, des biches, qu’il pourrait tuer et dévorer d’un seul coup de…Un instant.
Alasker se mit à sourire alors que l’esprit du loup en lui hurlait de désespoir.
“-Rendors-toi, petite chose fragile.” Se moqua-t-il. “C’était bien essayé.”
La chose se replia enfin, vaincue, et Alasker se vit de nouveau en capacité de penser par lui-même. Cette soudaine libération lui permit de recentrer son attention sur l'anomalie nouvellement détectée et, après avoir assuré sa prise en plantant ses griffes dans le mur porteur de la baraque soutenant son poids, il glissa le long de la parois pour atterrir sur le toit d'un autre bloc d'habitation, dans le but de se rapprocher de l'anomalie et dénicher ses potentiels gardiens.
Quelque chose le rejoignit dans les hauteurs, à son atterrissage : Une paire de chasseurs, plus vives que les autres, ayant manifestement compris son manège. Ils surgirent des bords Est et Ouest de son nouveau perchoir, le premier effleura sa tempe de sa lame dentelée en bondissant au-dessus de lui, le second se brisa sur la lame de la Salvatrice, alors qu'il tentait de glisser en-dessous de sa garde.
L'embuscade échouée, la bête survivante essaya de prendre la poudre d'escampette en bondissant hors de portée, droit vers le plancher des vaches.
Alasker usa de son corps pour amortir sa propre descente.
Le sang noir qui gicla hors de la carcasse du chasseur -lorsqu'un genou d'airain s'écrasa sur son dos en pressant son abdomen telle une gourde presque vide- recouvrit la quasi-intégralité de la partie inférieure de l'armure du boucher. En se redressant, Alasker dû détacher de sa genouillère une boucle d'intestin ouverte s'étant coincée dans l'articulation. Il pesta et dégagea l'immondice, ignorant totalement la puanteur qui en émanait, désormais parfaitement insensible aux innombrables et répugnantes fragrances de cette guerre-ci.
"-Al' !" L'interpella quelqu'un, tandis qu'il s'apprêtait à reprendre sa course vers son étrange objectif. Les yeux d'un noir absolu balayèrent les environs du regard, passant de ruines enfumées à monceaux de cadavres. Et de monceaux de cadavres à flaques "d'eaux de pluie". A travers tout ce chaos, le loup découvrit un Serre. Des Serres, en réalité. Accompagnés de quelque chose, s'efforçant de calmer son cheval, et paraissant si faible et grotesque que le prédateur en lui manqua de se réveiller une nouvelle fois.
"-Mitch ?" S'étonna Iratus, après avoir traversé en quelques enjambées une dizaine de mètres et reconnu la longue barbe dépassant du casque de son interlocuteur surprise.
La petite troupe à l'improbable composition demeura silencieuse, alors que le Serre ainsi nommé s’avançait pour saluer le géant.
"-Il pleut du sang et on te croise, évidemment."
Alasker ne lui rendit pas son sourire, trop occupé qu'il était à fixer le lointain emplacement de l'anomalie. Il pouvait y être en cinq minutes. Dix, si ses gardiens étaient assez stupides pour le défier.
"-Qu'est-ce que vous foutez ici?" Se contenta-t-il de demander, une fois ses calculs faits.
-C'est pas important. Écoute, Al', il y a l'anom…
-Je sais." L'interruption ne laissait rien présager de bon, concernant l'humeur du chef des Dévoreurs. A l'entente de son mécontentement, quelques soldats reculèrent. La Salvatrice se leva, non pas pour frapper une nouvelle fois, mais pour désigner de sa pointe l'emplacement du front Nord.
"-Mes Dévoreurs tiennent la ligne Nord. Ils vont avoir besoin d'aide tant que je serai occupé." L'ordre intrinsèque n'échappa à personne, surtout pas à Mitch. Le Serre Pourpre hocha la tête et retourna auprès des autres, alors même qu'Alasker -sans plus attendre- reprenait sa course vers son objectif.
Du côté de la Ligne Nord, les Dévoreurs terminaient d'achever les restes de la dernière vague d'attaque. Gorog, l'orc à la barbe blanche et fidèle sous-officier de la bande de tueurs, était revenu de l'infirmerie, un bandage de fortune enroulé autour de sa plaie au thorax et un air patibulaire ancré sur ses traits simiesques. Le vieux vétéran passait d'un corps vaincu à un autre, au milieu d'un champ de cadavres tellement garni qu'il en devenait difficilement praticable. Lorsque quelque chose remuait ou gémissait parmi les vaincus, il épargnait du travail à son marteau de guerre en se contentant d'écraser -du plat de la botte- la tête du trouble-paix d'un geste rendu fluide par l'habitude.
Nahr, sur ses talons, l'imitait en gardant bien en vue les lointaines ruines de la porte Nord. Kirk, quelque pas sur leur droite, prenait pour sa part la peine de s'accroupir pour insérer vicieusement la lame incurvée de son couteau dans l'orbite des non-morts encore agités. Le bruit humide qui en résultait mettait mal à l'aise l'entièreté de leurs observateurs, civils comme militaires, ce qui semblait manifestement combler le plus retors des Dévoreurs à tel point qu'un sourire de mauvaise augure semblait s'être définitivement installé sur ses traits pâles. Le sang tombant du ciel donnait à la scène un aspect irréel, cauchemardesque, encore accentué par les rires déments de Sanguin, qui profitait de ce court instant de paix pour errer près de la ligne de défense, la bouche grande ouverte et la tête renversée en arrière. Le balafré dément buvait la pluie à grande gorgée, ne s'arrêtant que pour tousser de nouvelles notes hilares, comme une sorte de croque-mitaine sinistre.
"-Vous êtes des putains d'animaux." Ne put s'empêcher de jurer un civil armé d'une hache de bûcheron. Un jeunot, plus grand qu'épais, à la peau brunie par le soleil du désert et aux yeux verts.
Personne ne releva. A part Kirk.
Le tortionnaire se redressa d'un bond, dépliant ses deux mètres et demi de rages et de folie pour se rapprocher en quelques enjambées de l'effronté, traînant derrière-lui le corps de sa dernière victime au moyen du couteau plongé dans l'orbite du cadavre.
"-Fut un temps, avant que je n'rejoigne les Dévoreurs…j'ai bossé un peu, à droite, à gauche, avec toute ma famille. Et je suis tombé sur un type vraiment fou." Commença-t-il en tournant sa lame dans la plaie crânienne, provoquant un claquement humide de plus. Gorog, à la vue du manège, avisa Nahr silencieusement, et les deux vétérans s'approchèrent du tortionnaire à pas de loups. "Je l'ai traité d'animal, moi aussi parce qu'à l'époque j'étais aussi con que toi et presque aussi jeune. Je lui ai dit ça parce qu'il riait en retirant un carreau d'arbalète de la gorge de mon petit frère, tu vois?" Pour illustrer la chose, le Drakyn approcha l'une de ses griffes de la gorge de l'intéressé, qui recula sous le regard d'une demi-douzaine de civils médusés.
"-Kirk." L'admonesta Gorog, prêt à bondir.
"-Il m'a juste répondu : "Coco, je n'ai jamais vu un seul putain d'animal se tordre de rire après avoir tué l'un des siens. C'est un privilège d'homme ça. Alors non, je ne suis pas un animal. C'que tu vois devant toi, c'est le pinacle de l'humanité."
Sanguin éclata de rire alors que Kirk levait à hauteur de visage le cadavre toujours rattaché à son couteau.
"-Le pinacle de l'humanité." Répéta le tortionnaire en passant sa main libre sous le menton désarticulé du corps, pour mimer l'articulation de ces derniers mots.
Sanguin éclata de rire en crachant le sang du ciel. Nahr jura. Gorog attrapa Kirk par l'épaule pour le tirer en arrière et lui ordonner de continuer son travail. Satisfait, le tortionnaire accepta sans ajouter un mot de plus.
Le gosse, déjà particulièrement déboussolé par la pluie vermeille, se mit à vomir brutalement, comme si l'un d'eux l'avait frappé à l'estomac.
"-Abruti." Gronda l'orc en avisant le traumatisé. "Tais-toi, la prochaine fois."
Nahr, deux pas derrière-lui, claqua la langue pour attirer son attention avant de désigner de la pointe de son menton une troupe de soldats menée par quelques Serres Pourpres, s'approchant lentement.
"-C'est un foutu hybride, sur le canasson ?
-J'crois ouai."
Il y eut quelques rires, puis Mitch, des Serres Pourpres, s'avança vers Gorog, des Dévoreurs. Le soldat et le guerrier se saluèrent avec nonchalance après avoir enjambé cadavres et débris, satisfaits par le simple fait de retrouver des amis au milieu du chaos.
"-Personne ne sait faire repousser les bras coupés, dans ton groupe?" Entama l'orc, en relâchant le canon d'avant bras du Serre Pourpre.
"-C'est quoi cette nouvelle connerie?" Rétorqua son vis-à-vis, tout sourire.
Nahr y répondit en s'approchant à son tour.
"-Cormac et quelques autres Serres sont arrivés, y'a pas long, avec un hybride plus… épais. Que l'votre. Il a un bras tranché mais on le garde parce que c'est un ami du patron.
-Deydreus?
-Non, Al.
-Alasker a des amis ?"
La blague fit mouche et les trois comparses se mirent à rire d'un air fatigué.
Dans un merveilleux à-propos, Lardon et la petite troupe de Serres l'ayant accompagné sur le front Nord s'extirpèrent de la ruelle réservée aux "médecins" de fortune, un garrot autour de son bras amputé.
"-Ah ouai." Lâcha Mitch en avisant le Drakochon.
"-Ouai." Répéta Nahr. “T’as qu’à amener tes danseuses au poste de soin pour garder la zone, on tiendra la ligne avec les renforts.”
Quelque chose hurla, depuis les ténèbres. Et tous les combattants vivants des environs levèrent leurs armes, plus par habitude que par crainte désormais.
“-Faites vite.”
Le trépas du dernier gardien ne s’avéra ni rapide, ni honorable. Sa mort ne parvint pas même à adoucir l’agacement du géant d’Airain, qui ne retira ses mains gantées de la cage-thoracique squameuse que pour arracher rageusement la tête de son ennemi et la jeter derrière-lui, tel un simple détritus. Le souffle rauque, les bords de sa vision rougis, Alasker se releva avec difficulté pour marcher jusqu’à la Salvatrice, sa lourde lame enfoncée jusqu’à la garde dans les restes d’un troll démembré. Les protecteurs de l’anomalie avaient fait preuve…De zèle. Ils s’étaient avancés trop rapidement, avec bien trop d’empressement, certains de pouvoir submerger le fou s’étant avancé vers eux, seul et armé d’une simple hache.
Trop de certitudes. Pas assez de cervelle.
En sortant de son fourreau de chair, l’acier de la hache grinça étrangement. Alasker grimaça à l’entente de la plainte émanant de l’arme. Les combats s’étendaient sur la durée et même un engin de mort telle qu’elle avait ses limites.
Qu’importe. Après tout, ça ne serait ni la première, ni la dernière fois que ses combats se termineraient à main nue.
Tout en faisant tourner dans ses mains l’arme fragilisée, le géant se mit à faire les cent pas devant l’anomalie isolée. Qu’était-ce donc que cette texture? Ca ressemblait à un orbe, flottant à un bon mètre du sol, mais dont la surface était indubitablement liquide. Translucide et, en même temps, d’un noir profond. Lorsqu’il plongeait son regard dedans trop longtemps, le géant avait l’impression d’y découvrir des couleurs qui n’existaient pas. Étrange. Déstabilisant.
Dangereux.
Les yeux enténébrés d’Alasker quittèrent la singulière manifestation pour se poser sur les bords tranchants de son arme.
Il avait vu ce que Zephyr avait récolté, en touchant simplement l’une de ces choses. Peut-être, au final, que la méthode douce n’était pas recommandée, face à une horrible boule noire-translucide, flottant au-dessus du sol, galvanisant morts-vivants et monstruosité tout autour d’elle.
Un ricanement filtra de ses lèvres couvertes de sang. Parfois, c’était important de souligner l’évidence. Ses mains se resserèrent autour de la hampe de sa hache.
Un profond soupir plus tard, la Salvatrice se levait une fois de plus.
Pour s’abattre sur l’anomalie.
- ”résumé”:
-Alasker croise le groupe de Broken Goat et leur ordonne de rejoindre la position des Dévoreurs.
-Les Dévoreurs accueillent tous les nouveaux arrivants et préparent une petite sauterie.
-Alasker, homme délicat et non-violent, neutralise les gardiens de l’anomalie, puis pose son regard bienveillant sur ladite anomalie.
-Le poste se termine alors qu’il tente d’éclater la pauvrette à coup de haches.
Pouvoirs utilisés dans ce tour :
-Super-vitesse 2
-Force surhumaine 2
-Nyctalopie
Lorsque le colosse se redressa, dissimulé entièrement sous un immense nuage mêlant sable, poussière et débris pulvérisés que la malveillance pure avait souillé; il inspecta avec une précaution toute particulière cette main meurtrière dont il avait usé pour se défaire de la menace démoniaque. De sa paume couverte d'écorchures, les fragments de glace s'écroulèrent un par un et sous ce rideau de givre se dévoila progressivement la silhouette ignoble de vaisseaux sanguins maculés de noir. La douleur ressentie par la créature malfaisante s'était répandue dans le corps de l'oni maudit. Tenace, la malédiction se répandait avec toujours plus de vaillance, cherchant à pousser à la folie sa victime dont l'esprit martyrisé était pourtant déjà au bord de l'effondrement. Défiant, le monstre du Nord fit taire à nouveau la souffrance en s'y concentrant et lorsque la fumée se dissipa enfin, il fut libéré du joug de la douleur.
Kahl fut tiré à ses considérations par la voix tonitruante d'Oyun qui beuglait face au mystérieux homme au marteau. S'y intéressant sans mot dire, l'oni s'approcha d'eux pour tâcher de comprendre la nature de l'altercation et la réponse ne tarda pas à lui venir. Non loin de là où s'était trouvé auparavant les débris du Démon morcelé, une jeune femme dévêtue s'était manifestée. Incrédule, Kahl jaugea de loin l'étrangère sans pour autant perdre de vue l'objectif premier : détruire la menace. La créature aux mille bras s'étant déjà changée en arme à plusieurs reprises, Kahl considérait évidemment que cette dernière n'avait pas été abattue et qu'elle avait tenté d'adopter une forme pitoyable afin de s'éviter un sort fatal. Très peu porté sur la diplomatie, le monstre grogna entre ses crocs :
"Ca ne m'dit rien de bon, cette affaire."
Alors qu'il s'apprêtait à traiter la menace potentielle avec l'intelligence que l'on lui connaissait, Kahl fut brusquement interrompue par la venue d'un officier inconnue qui le félicita. Peu habitué à ce genre de marque de respect, sa précédente carrière l'ayant plus généralement poussé à être hué ou supplié, il n'accueillit donc pas ces bonnes grâces avec toute la sympathie attendue. Ce fut donc par un hochement de tête inutilement révérencieux qu'il répondit, avant de contourner l'inconnue pour aller là où il souhaitait se rendre, tout en maugréant :
"De rien, c'est l'boulot."
Oyun, après lui avoir également communiqué ses respects pour sa manoeuvre barbare, effectua télépathiquement son rapport de la situation. Kahl souffla comme un taureau en guise de réponse, puis l'imperturbable colosse la dépassa elle aussi et se posta cette fois-ci aux côtés de la femme et de l'homme aussi intrigué qu'intrigant qui se tenait près d'elle. Incapable de définir par magie si cette dernière était associée ou victime du Démon adepte de la possession, Kahl décida de traiter la chose avec une subtilité absolue :
Sans s'inquiéter de la réaction de l'homme à ses côtés, il empoigna la pauvrette par la gorge et la décolla du sol. Cette dernière, visiblement épuisée et même partiellement inconsciente, ne réagit qu'à peine. En véritable Dévoreur, aussi sauvage qu'impitoyable, il inspecta sa proie en la flairant comme une bête et par cette analyse, il aperçut sur son corps affaibli la marque caractéristique des citoyens Reikois. Malgré cette envie presque irrépressible de briser la nuque de l'étrangère bien trop étroitement liée avec le Démon à son goût, Kahl réfréna ses ardeurs et la renvoya sans ménagement dans les bras de l'homme qui s'était initialement mis au chevet de la femme dénudée. Impérieux, il annonça :
"Si tu veux la garder pour toi, tu l'attaches et tu la musèles. Si elle te possède comme l'autre immondice l'a fait avec Boule-de-Poil, je t'arrache la tête. Ces démonisteries à la noix m'ont déjà lassé et la Griffe ne nous pardonnera pas une seconde négligence."
Estimant en avoir terminé avec les politesses, Kahl retourna à l'extérieur sans se soucier de vérifier si ses directives étaient respectées, puis il retrouva Oyun et s'empara de sa fidèle massue, prêt à combattre à nouveau la horde.
Kahl fut tiré à ses considérations par la voix tonitruante d'Oyun qui beuglait face au mystérieux homme au marteau. S'y intéressant sans mot dire, l'oni s'approcha d'eux pour tâcher de comprendre la nature de l'altercation et la réponse ne tarda pas à lui venir. Non loin de là où s'était trouvé auparavant les débris du Démon morcelé, une jeune femme dévêtue s'était manifestée. Incrédule, Kahl jaugea de loin l'étrangère sans pour autant perdre de vue l'objectif premier : détruire la menace. La créature aux mille bras s'étant déjà changée en arme à plusieurs reprises, Kahl considérait évidemment que cette dernière n'avait pas été abattue et qu'elle avait tenté d'adopter une forme pitoyable afin de s'éviter un sort fatal. Très peu porté sur la diplomatie, le monstre grogna entre ses crocs :
"Ca ne m'dit rien de bon, cette affaire."
Alors qu'il s'apprêtait à traiter la menace potentielle avec l'intelligence que l'on lui connaissait, Kahl fut brusquement interrompue par la venue d'un officier inconnue qui le félicita. Peu habitué à ce genre de marque de respect, sa précédente carrière l'ayant plus généralement poussé à être hué ou supplié, il n'accueillit donc pas ces bonnes grâces avec toute la sympathie attendue. Ce fut donc par un hochement de tête inutilement révérencieux qu'il répondit, avant de contourner l'inconnue pour aller là où il souhaitait se rendre, tout en maugréant :
"De rien, c'est l'boulot."
Oyun, après lui avoir également communiqué ses respects pour sa manoeuvre barbare, effectua télépathiquement son rapport de la situation. Kahl souffla comme un taureau en guise de réponse, puis l'imperturbable colosse la dépassa elle aussi et se posta cette fois-ci aux côtés de la femme et de l'homme aussi intrigué qu'intrigant qui se tenait près d'elle. Incapable de définir par magie si cette dernière était associée ou victime du Démon adepte de la possession, Kahl décida de traiter la chose avec une subtilité absolue :
Sans s'inquiéter de la réaction de l'homme à ses côtés, il empoigna la pauvrette par la gorge et la décolla du sol. Cette dernière, visiblement épuisée et même partiellement inconsciente, ne réagit qu'à peine. En véritable Dévoreur, aussi sauvage qu'impitoyable, il inspecta sa proie en la flairant comme une bête et par cette analyse, il aperçut sur son corps affaibli la marque caractéristique des citoyens Reikois. Malgré cette envie presque irrépressible de briser la nuque de l'étrangère bien trop étroitement liée avec le Démon à son goût, Kahl réfréna ses ardeurs et la renvoya sans ménagement dans les bras de l'homme qui s'était initialement mis au chevet de la femme dénudée. Impérieux, il annonça :
"Si tu veux la garder pour toi, tu l'attaches et tu la musèles. Si elle te possède comme l'autre immondice l'a fait avec Boule-de-Poil, je t'arrache la tête. Ces démonisteries à la noix m'ont déjà lassé et la Griffe ne nous pardonnera pas une seconde négligence."
Estimant en avoir terminé avec les politesses, Kahl retourna à l'extérieur sans se soucier de vérifier si ses directives étaient respectées, puis il retrouva Oyun et s'empara de sa fidèle massue, prêt à combattre à nouveau la horde.
- RESUME:
- Kahl fait son malpoli avec tout le monde, secoue l'inconnue toute nue comme un prunier sans aucune raison valable puis part se bagarrer en refusant d'élaborer davantage.
Citoyen du Reike
Lardon
Messages : 183
crédits : 5320
crédits : 5320
Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal neutre
Rang: C (RSAF)
Un groupe de dix Serre-pourpres avait rejoint Lardon durant le retour. Ils avaient pour mission de consolider la ligne de défense, envoyé par la Griffe en personne, le général voulait sûrement assurer le maintient du front. Il était heureux qu'il soit prudent même si ces hommes ne seraient pas de trop.
Progressant au pas de course, le mage sentait des impacts froids et humides sur son visage porcin. Une averse ? Il ne manquait plus que ça, pensait-il jusqu'à ce que le ruissellement de la pluie sur son faciès finisse par couler au coin de ses lèvres, et d'une inspiration impérieuse pour continuer à garantir le rythme de ses foulées, entre même dans sa bouche.
- Pteuh ! Puah ! Crachait Lardon immédiatement lorsque ses papilles détectaient un goût ferreux prononcé, très différent de celui de l'eau de pluie. En s'approchant de la première torche qui balisait le chemin d'évacuation, il passait sa main sur son visage, retrouvant sa paume ensanglantée. Mais c'est du sang !?
Ce constat était également effectué par les soldats d'élites sur le moment, jusqu'alors, la pénombre de la nuit n'avait pas permis de faire la différence mais à la lumière de la torche à pied, chacun distinguait sans mal leur armure, le sol et les murs se teinter d'une couleur carmin. Le cochon levait « bêtement » la tête pour observer le ciel, celui-ci partiellement nuageux, mais il faisait véritablement trop sombre pour déterminer si cette averse provenait des nuages ou d'une autre origine, et il n'était pas non plus capable de déterminer si c'était le résultat d'un sort, même si en l'état il n'était pas hasardeux de le soupçonner.
Il ne s'attardait pas d'avantage cependant, après tout c'était bien une chose contre laquelle il ne pouvait rien y faire, le mage reprenait donc son avancée avec les soldats, déplaçant au passage les torches à pieds du chemin afin de leur offrir un léger abri pour éviter qu'elles ne s'éteignent.
Le temps de revenir au niveau du front Nord, Lardon était trempé d'hémoglobine, les élites aussi, leur donnant un air féroce avec leurs armures devenues bien plus « pourpres » comme pour coller à leur nom.
De retour dans la zone des combats, Lardon hélait en premier lieu les soldats médicaux, tout du moins ceux qui avaient des compétences sommaires, leur intimant d'investir une maison abandonnée pour accueillir les blessés à l'abri de cette étrange pluie sanguine.
Tandis que son attention était retenue quelques secondes par la présence d'un hybride à cornes et sa monture, un des guerriers pourpres le devançait et enfonçait sans hésiter la première porte la plus proche et vérifiait avec un collègue que le lieu soit sûr. La maison vide, surtout la grande cuisine, devenait rapidement l'endroit où allait être dispensé les futurs soins. Torchons et rideaux, ainsi que des vêtements étaient rassemblés pour faire office de bandage de fortune, par chance il y avait même de l'eau claire stockée dans un tonneau pour rincer les plaies et des bouteilles d'alcool supplémentaires pour des désinfections superficielles.
L'hybride amputé, avec l'aide de l'un des rebouteurs, prenaient quelques minutes pour examiner la plaie du moignon. Elle semblait saine. Un peu de « vin désinfectant » au cas où et un nouveau bandage propre était noué autour de l'avant-bras de Lardon, ainsi qu'une protection en cuir taillé à la va-vite dans un tablier pour éviter que le sang de l'averse ne se mélange en imbibant le bandage.
Troquant sa place avec un milicien blessé d'une longue estafilade sur la jambe, il ressortait dans la rue et demandait de l'aide pour qu'on lui harnache son bouclier sur ce qui lui restait de bras. S'il n'avait pas accepté d'être évacué, ce n'était pas non plus pour tirer au flanc sur place, il n'était pas au mieux de sa forme mais pas non plus encore à l'agonie au point de ne pas pouvoir aider.
Pendant qu'on le sanglait, Lardon entendait la conversation entre deux gaillards en armure, proches, qui mentionnait Alasker, le malsain patron des Dévoreurs, il les interpellait pour savoir où se trouvait le lycanthrope et était surpris d'apprendre son départ. L'un ricanait qu'il était partit chasser, l'autre qu'il devait chercher un coin où pisser. Lardon n'eut pas le temps de démêler le vrai du faux, ni même de s'irriter de la nonchalance apparente des guerriers qu'un nouveau hurlement retentit, interrompant l'hilarité des deux hommes, déliant également leur langue à de plus sérieux propos.
Ils ne savaient pas où était partit le loup géant et cela leur importait peu, le patron savait ce qu'il faisait, toujours, et il avait donné ses ordres ; Tenir les positions.
L'hybride acquiesçait. Il laissait les deux miliciens, ceux qui avaient fait l'aller-retour avec lui, en défense supplémentaire de la maison des soigneurs. Celle-ci faisait l'angle de la rue qui menait jusqu'aux quais et disposait d'une autre porte menant à l'extérieur, à l'opposé, donc même si un incident survenait ici, ils pouvaient toujours barricader cette entrée, évacuer de l'autre côté et se replier en gagnant un peu de temps.
Il se rendait ensuite vers la ligne de Dévoreurs qui se payait le rare luxe de pouvoir reprendre leur souffle depuis le reflux des morts. Enfin à vrai dire, c'était surtout les civils qui reprenaient souffle et esprit, les Dévoreurs eux étaient occupés à plus macabres et indispensables œuvres, comme s'assurer que tous les morts l'étaient à nouveau, définitivement.
Lardon séparait les dix Serre-Pourpres en deux groupes de cinq, les répartissant chacun sur les flancs de la ligne. Le centre était tenu par les Dévoreurs, guerriers aguerris et furieux, qui avaient chacun leur propre façon de se battre, violente et chaotique si on la comparait à celle plus ordonnée et conventionnelle des miliciens et des élites. Mieux ne valait pas mélanger l'eau et l'huile.
De plus les flancs étaient tenus par des miliciens mais aussi des volontaires qui n'étaient pas forcément habitués à se battre aussi longtemps, quelques soldats d'élites pour les épauler renforcerait assurément ces zones, en plus de remonter le moral d'obtenir de nouveaux renforts. Il fallait l'espérer.
La bande de berserker d'Alasker était pour le moins hétéroclite, des orcs, des drakyns, des humains, des gobelins, et certains il n'était même pas sûr de leur origine à cause du casque, des trognes torves ou des postures voûtés qu'ils arboraient. Il n'y en avait pas vraiment un qui paraissait plus facile d'aborder qu'un autre, et certains civils s'en tenaient même légèrement à l'écart, intimidé ou répugné.
Lardon se chargeait d'indiquer le replacement de la zone médicale, aux Sablois comme aux Dévoreurs, s'attardant peu sur l'apparence ou les agissements de chacun, il ne savait pas quand reprendrait les combats et puis il était bien en mal de juger quiconque sur son physique avec sa trogne de bacon ambulant.
Avec la pluie vermillon battante, le sable et la terre s'imbibaient au fur et à mesure, rendant le sol humide et collant. Si cela continuait il risquait même de devenir boueux, en témoignait les pentes du cratère qui commençaient à ressembler à un piège à colle géant, il n'était plus question de le traverser sans risquer de s'engluer jusqu'aux genoux. De plus le bruit de la pluie forçait à élever la voix pour se faire entendre et rendait les autres sons moins audible, sans parler de la visibilité diminuée et l'inconfort d'être poisseux de sang, et l'odeur. Le groin de Lardon n'était presque plus capable de sentir autre chose, mais le pire était peut-être les difficultés qui s'ajouteront à la reprise des combats, lorsque les armes glissantes pourraient manquer leur cible ou que les défenseurs, alourdit de leurs vêtements imbibés et leurs bottes noyées de raisiné, devront fournir plus d'effort pour frapper et se mouvoir.
Était-ce une consolation de penser qu'au moins les débuts d'incendies allaient s'éteindre d'eux-même ? Non, définitivement, cette averse était une déveine aussi morbide qu'étrange.
Progressant au pas de course, le mage sentait des impacts froids et humides sur son visage porcin. Une averse ? Il ne manquait plus que ça, pensait-il jusqu'à ce que le ruissellement de la pluie sur son faciès finisse par couler au coin de ses lèvres, et d'une inspiration impérieuse pour continuer à garantir le rythme de ses foulées, entre même dans sa bouche.
- Pteuh ! Puah ! Crachait Lardon immédiatement lorsque ses papilles détectaient un goût ferreux prononcé, très différent de celui de l'eau de pluie. En s'approchant de la première torche qui balisait le chemin d'évacuation, il passait sa main sur son visage, retrouvant sa paume ensanglantée. Mais c'est du sang !?
Ce constat était également effectué par les soldats d'élites sur le moment, jusqu'alors, la pénombre de la nuit n'avait pas permis de faire la différence mais à la lumière de la torche à pied, chacun distinguait sans mal leur armure, le sol et les murs se teinter d'une couleur carmin. Le cochon levait « bêtement » la tête pour observer le ciel, celui-ci partiellement nuageux, mais il faisait véritablement trop sombre pour déterminer si cette averse provenait des nuages ou d'une autre origine, et il n'était pas non plus capable de déterminer si c'était le résultat d'un sort, même si en l'état il n'était pas hasardeux de le soupçonner.
Il ne s'attardait pas d'avantage cependant, après tout c'était bien une chose contre laquelle il ne pouvait rien y faire, le mage reprenait donc son avancée avec les soldats, déplaçant au passage les torches à pieds du chemin afin de leur offrir un léger abri pour éviter qu'elles ne s'éteignent.
Le temps de revenir au niveau du front Nord, Lardon était trempé d'hémoglobine, les élites aussi, leur donnant un air féroce avec leurs armures devenues bien plus « pourpres » comme pour coller à leur nom.
De retour dans la zone des combats, Lardon hélait en premier lieu les soldats médicaux, tout du moins ceux qui avaient des compétences sommaires, leur intimant d'investir une maison abandonnée pour accueillir les blessés à l'abri de cette étrange pluie sanguine.
Tandis que son attention était retenue quelques secondes par la présence d'un hybride à cornes et sa monture, un des guerriers pourpres le devançait et enfonçait sans hésiter la première porte la plus proche et vérifiait avec un collègue que le lieu soit sûr. La maison vide, surtout la grande cuisine, devenait rapidement l'endroit où allait être dispensé les futurs soins. Torchons et rideaux, ainsi que des vêtements étaient rassemblés pour faire office de bandage de fortune, par chance il y avait même de l'eau claire stockée dans un tonneau pour rincer les plaies et des bouteilles d'alcool supplémentaires pour des désinfections superficielles.
L'hybride amputé, avec l'aide de l'un des rebouteurs, prenaient quelques minutes pour examiner la plaie du moignon. Elle semblait saine. Un peu de « vin désinfectant » au cas où et un nouveau bandage propre était noué autour de l'avant-bras de Lardon, ainsi qu'une protection en cuir taillé à la va-vite dans un tablier pour éviter que le sang de l'averse ne se mélange en imbibant le bandage.
Troquant sa place avec un milicien blessé d'une longue estafilade sur la jambe, il ressortait dans la rue et demandait de l'aide pour qu'on lui harnache son bouclier sur ce qui lui restait de bras. S'il n'avait pas accepté d'être évacué, ce n'était pas non plus pour tirer au flanc sur place, il n'était pas au mieux de sa forme mais pas non plus encore à l'agonie au point de ne pas pouvoir aider.
Pendant qu'on le sanglait, Lardon entendait la conversation entre deux gaillards en armure, proches, qui mentionnait Alasker, le malsain patron des Dévoreurs, il les interpellait pour savoir où se trouvait le lycanthrope et était surpris d'apprendre son départ. L'un ricanait qu'il était partit chasser, l'autre qu'il devait chercher un coin où pisser. Lardon n'eut pas le temps de démêler le vrai du faux, ni même de s'irriter de la nonchalance apparente des guerriers qu'un nouveau hurlement retentit, interrompant l'hilarité des deux hommes, déliant également leur langue à de plus sérieux propos.
Ils ne savaient pas où était partit le loup géant et cela leur importait peu, le patron savait ce qu'il faisait, toujours, et il avait donné ses ordres ; Tenir les positions.
L'hybride acquiesçait. Il laissait les deux miliciens, ceux qui avaient fait l'aller-retour avec lui, en défense supplémentaire de la maison des soigneurs. Celle-ci faisait l'angle de la rue qui menait jusqu'aux quais et disposait d'une autre porte menant à l'extérieur, à l'opposé, donc même si un incident survenait ici, ils pouvaient toujours barricader cette entrée, évacuer de l'autre côté et se replier en gagnant un peu de temps.
Il se rendait ensuite vers la ligne de Dévoreurs qui se payait le rare luxe de pouvoir reprendre leur souffle depuis le reflux des morts. Enfin à vrai dire, c'était surtout les civils qui reprenaient souffle et esprit, les Dévoreurs eux étaient occupés à plus macabres et indispensables œuvres, comme s'assurer que tous les morts l'étaient à nouveau, définitivement.
Lardon séparait les dix Serre-Pourpres en deux groupes de cinq, les répartissant chacun sur les flancs de la ligne. Le centre était tenu par les Dévoreurs, guerriers aguerris et furieux, qui avaient chacun leur propre façon de se battre, violente et chaotique si on la comparait à celle plus ordonnée et conventionnelle des miliciens et des élites. Mieux ne valait pas mélanger l'eau et l'huile.
De plus les flancs étaient tenus par des miliciens mais aussi des volontaires qui n'étaient pas forcément habitués à se battre aussi longtemps, quelques soldats d'élites pour les épauler renforcerait assurément ces zones, en plus de remonter le moral d'obtenir de nouveaux renforts. Il fallait l'espérer.
La bande de berserker d'Alasker était pour le moins hétéroclite, des orcs, des drakyns, des humains, des gobelins, et certains il n'était même pas sûr de leur origine à cause du casque, des trognes torves ou des postures voûtés qu'ils arboraient. Il n'y en avait pas vraiment un qui paraissait plus facile d'aborder qu'un autre, et certains civils s'en tenaient même légèrement à l'écart, intimidé ou répugné.
Lardon se chargeait d'indiquer le replacement de la zone médicale, aux Sablois comme aux Dévoreurs, s'attardant peu sur l'apparence ou les agissements de chacun, il ne savait pas quand reprendrait les combats et puis il était bien en mal de juger quiconque sur son physique avec sa trogne de bacon ambulant.
Avec la pluie vermillon battante, le sable et la terre s'imbibaient au fur et à mesure, rendant le sol humide et collant. Si cela continuait il risquait même de devenir boueux, en témoignait les pentes du cratère qui commençaient à ressembler à un piège à colle géant, il n'était plus question de le traverser sans risquer de s'engluer jusqu'aux genoux. De plus le bruit de la pluie forçait à élever la voix pour se faire entendre et rendait les autres sons moins audible, sans parler de la visibilité diminuée et l'inconfort d'être poisseux de sang, et l'odeur. Le groin de Lardon n'était presque plus capable de sentir autre chose, mais le pire était peut-être les difficultés qui s'ajouteront à la reprise des combats, lorsque les armes glissantes pourraient manquer leur cible ou que les défenseurs, alourdit de leurs vêtements imbibés et leurs bottes noyées de raisiné, devront fournir plus d'effort pour frapper et se mouvoir.
Était-ce une consolation de penser qu'au moins les débuts d'incendies allaient s'éteindre d'eux-même ? Non, définitivement, cette averse était une déveine aussi morbide qu'étrange.
- Résumé:
- Lardon revient au front Nord avec un groupe de Serre-Pourpres envoyé par la Griffe renforcer la ligne.
- Lardon déplace l'antenne médicale à l'intérieur d'une maison et remarque la présence de Broken Goat même s'il ne prend pas contact avec lui dans l'immédiat.
- Lardon sépare le groupe de Serre-Pourpres pour renforcer les flancs de la ligne de front constituée jusque là de miliciens et volontaires afin d'équilibrer les forces de défense.
- Lardon indique aux défenseurs où se trouve la nouvelle antenne médicale.
- Lardon n'utilise aucun sort durant ce tour.
Le Chevalier Noir
Deydreus Fictilem
Messages : 598
crédits : 1555
crédits : 1555
Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Griffe
"The darkness holds much worse than mere trickery and bogeymen."
Un torrent de sang, pleuvant depuis les cieux. Des souffles coupés, hachés, d'hommes et de femmes se battant éternellement pour leurs propres vies. L'évacuation se poursuivait, approchait peut-être enfin de sa fin mais... Pourquoi est-ce que tout semblait pourtant si apocalyptique?
L'ennemi reculait, étrangement, se rassemblant à divers endroits et continuant de gémir encore et toujours. Ou bien était-ce des ricanements? Pour bon nombre de soldats, la chose n'était plus certaine. Les morts semblaient gagner en intelligence. Ils se montraient plus tactiques que certains sous officiers et permettaient des manœuvres qu'ils ne pouvaient normalement pas réaliser. Comme si on leur insufflait une intelligence anormale. Comme si on leur imbriquait des... Souvenirs.
L'air, vicié par la pluie sanguine, devenait plus épais et n'aidait pas les vivants à continuer le combat. En plus de la fatigue grimpante, ils composaient à présent avec des éléments particulièrement troublants et anormaux. Pour les vétérans, cela rappelait la guerre menée il y a pourtant si peu de temps...
Est-ce que le cauchemar recommençait?
L'ennemi reculait, étrangement, se rassemblant à divers endroits et continuant de gémir encore et toujours. Ou bien était-ce des ricanements? Pour bon nombre de soldats, la chose n'était plus certaine. Les morts semblaient gagner en intelligence. Ils se montraient plus tactiques que certains sous officiers et permettaient des manœuvres qu'ils ne pouvaient normalement pas réaliser. Comme si on leur insufflait une intelligence anormale. Comme si on leur imbriquait des... Souvenirs.
L'air, vicié par la pluie sanguine, devenait plus épais et n'aidait pas les vivants à continuer le combat. En plus de la fatigue grimpante, ils composaient à présent avec des éléments particulièrement troublants et anormaux. Pour les vétérans, cela rappelait la guerre menée il y a pourtant si peu de temps...
Est-ce que le cauchemar recommençait?
GROUPE BELLATORES: @Brak'Trarg @Tagar Reys @Lardon @Alasker Crudelis @Broken Goat @Afosios Smaragdi
Fracas, combats, et espoir. Voila ce qui résumait la ligne de front Est. Menés par Tagar, les forces en présences qui se voyaient renforcées par Brak gagnaient du terrain sur la marée de morts. Enfin, l'espoir commençait à poindre pour les fiers guerriers reikois. Seulement, il fallait veiller à ce que ce regain de moralité ne soit pas annonciateur d'un mauvais présage, ou pire encore. D'excès d'orgueil. De ce fait, plusieurs vétérans venaient refaire descendre les plus "chiens fous" des soldats qui sortaient de temps en temps de la ligne. Et quand ils ne le faisaient pas, ces derniers se retrouvaient au sol, recouvert de sang. Qu'il soit à eux ou issus des gouttes vermillons. Pour la ligne Nord, les choses se consolidaient également. Entre les dévoreurs, les Serres et les mises en places de Lardon, le terrain se stabilisait. La présence d'Afosios et de Broken aussi venait renforcer le moral des quelques gardes présents qui les avaient vu à l'oeuvre contre la bête aux milles yeux. Cependant, et il fallait bien l'avouer, tous les regards se portaient à présents sur le chef des Dévoreurs qui s'élançaient vers l'anomalie. Quand Alasker frappa violemment l'orbe translucide, un violent écho résonna dans tout son être. Accompagné d'une myriade d'images aussi chaotique que douloureuse. S'il n'avait pas tenté de se "synchroniser" avec l'anomalie, le lycanthrope avait tout de même subi un "lien" avec cette dernière via son arme qui semblait vibrer contre l'étrange surface de la sphère magique. Fort heureusement pour le loup, sa résistance naturelle absorba une partie des vagues de douleurs que lui renvoyait l'étrangeté et lorsque le flot s'immobilisa, il put apercevoir comme l'avait décrit Zéphyr plus tôt deux paysages. Deux zones. Le Port, et l'ancien marché de Sable-d'Or. Puis, le lien cessa, brisé en un hurlement psychique violent. Propulsé en arrière, Alasker traversa plusieurs maisons comme s'il avait subi lui même le contrecoup de sa propre frappe. Quand l'instant passa, le géant d'airain observa son bras droit, et les restes en morceaux de ce qu'était autrefois la Salvatrice. Puis, les yeux d'encre du second en commandement se posèrent sur l'anomalie. |
Objectif:
- Parvenir à repousser la horde qui s'attaque aux lignes de défenses: 1/1
- Etendre la ligne de défense: 1/1
- Se débarrasser des spéciaux: 1/1
- Se rendre vers l'anomalie: 1/1
- Survivre : 4/4
État de santé de Lardon: Très blessé - bras tranché État de santé de Broken: Légèrement blessé (mental renforcé) // État de santé d’Afosios: Légèrement blessé (mental toujours "stable")
GROUPE SPINA: @Shaina Solare @Kaelinn @Zéphyr Zoldyck @Shan'ael Lipswyrm
Usant de tactiques dignes de guérilla urbaine, le groupe Spina luttait contre les loups garous réanimés et les quelques chasseurs qui venaient s'en prendre à eux. Si la fatigue apparaissait ici et là, et que la force des lycanthropes forçait le groupe à s'adapter, ce dernier se débrouillait relativement bien. Grâce à leurs efforts combinés, Shaina et Shan purent abattre deux des trois loups restants, tandis que les autres chasseurs se retrouvaient à leur tour victimes d'une fin aussi triste que nécessaire. Pour Zéphyr, les choses furent plus difficiles à gérer, notamment mentalement. Le maître espion devait composer avec sa propre frustration tout en restant focalisé sur le combat en cours et ce qu'il avait rapporté à la Griffe. D'ailleurs, ce dernier lui donna quelques nouvelles informations, notamment vis à vis de la demeure du Régent et sur la nature sanguine. Si le sang n'était pas naturel, il n'en était pas moins d'une rareté notable et s'avérait "délicieux" pour le vampire. Une information qui pouvait passer inutile, mais qui donnait au maître espion une idée globale de ce qu'il se passait. Pour le reste, la seconde anomalie avait été repérée et serait traitée directement par le lycanthrope tandis qu'une femme liée à une épée démoniaque allait être traitée par des Serres déployées à Medicus. Tiraillé son instinct tandis qu'il communiquait avec Boréas et observait les combats ayant lieu plus bas, le maître espion sortit finalement le sabre qu'il avait utilisé pour tenter de frapper l'anomalie. Remarquant sur le fil de la lame de ce dernier les nombreux dommages présents - similaires à de la corrosion - le reikois tourna finalement la tête, plongeant son regard dans la sphère magique tandis que, plus bas, le dernier loup semblait "s'enfuir". |
Objectif:
- Combattre les goules présentes: 5/5
- Continuer de tuer les goules et morts présents dans les ruelles: 1/1
- Trouver leur origine et enquêter près des portes Sud: 1/1
- Combler le tunnel: 1/1
- Régler le problème du Nid: 1/1
- Chercher la potentielle anomalie: 1/1
- Se rendre vers l'anomalie et éliminer ses défenses: 1/1
- Abattre les chasseurs qui rôdent: 1/1
- Survivre: 5/5
État de santé Zéphyr: Légèrement blessé (mental troublé)
GROUPE MEDICUS: @Nefih @Le Porte-Mort @Kilanna Launi @Astryd Isdotyr @Zaïn Tevon-Duncan @Kahl @Oyun
Certains se remettaient de l'horreur via des mots. Des échanges brefs et rapides. Des félicitations, ou des réconforts. D'autres, par de l'action et encore plus de violence. Au sein du groupe Medicus, chacun tentait de se remettre comme il le pouvait. Ou passait à autre chose car la guerre n'attendait pas. Si la présence de la nouvelle inconnue perturbait et intriguait certains individus, elle fut également une distraction de courte durée. Déboulant devant le Porte-Mort, plusieurs hommes d'armes vinrent saisir le corps frêle et dénudé de l'inconsciente, l'enroulant au passage dans un grand drap avant d'attacher ses bras et ses jambes à de grands fers. Face aux différents individus, les soldats s'expliquèrent simplement, accompagnés par un mage télépathe qui faisait son rapport. La femme serait emmenée vers les bateaux, et évacuée de la ville pour être transportée jusqu'à des Akkelanaks. On ne savait pas encore le lien qu'elle avait véritablement avec l'ancienne épée famélique mais, si elle représentait le moindre danger, il était inconcevable qu'elle puisse rester près de civils ou blessés. De ce fait, son extraction avait été ordonnée promptement et sans discussion. Pour le moment, et malgré son tatouage, l'inconnue demeurait une personne suspecte, surtout compte tenu du flot sanguin tombant depuis les cieux alors qu'elle faisait son apparition. Pour le reste, les morts présents sur la ligne de défense et qui faisaient face à un Zaïn encore troublé et au dévoreur ne représentèrent qu'un piètre lot de consolation ou de distraction. S'ils se montraient plus intelligents et retors que les zombies de base, ces derniers restaient du grouillot de base incapable de représenter un véritable danger face à des guerriers gardant en tête leurs propres forces et faiblesses. Bientôt, les nouveaux soldes feraient leur apparition et les combattants seraient redéployés mais, pour l'heure, ils devaient continuer de protéger la demeure. C'est alors qu'une déflagration résonna dans toute la cité. |
Objectif:
- S'occuper des civils et autres blessés tout en protégeant la demeure: 1/1
- Défendre la ligne de front contre le troll et les morts / continuer les soins: 1/1
- Se rendre sur la ligne au Nord pour prêter assistance aux soigneurs présent là bas: 1/1
- Régler le problème de la crypte et des morts-vivants approchant: 1/1
- Calmer les choses au sein de la demeure: 1/1
- S'occuper de la nouvelle menace : 1/1
- Se remettre de l'affrontement et continuer la défense en attendant de nouveaux ordres: 1/1
- Survivre: 7/7
État de santé d’Astryd: Blessée / État de santé de Nefih: Blessé / État de santé de Zaïn: Légèrement troublé / État de santé de Kilanna: Très blessée / État de santé de Kahl: Légèrement blessé
"Towering, fierce, terrible. Nightmare made material!"
REPENTANCE. | MISERICORDE. |
Les anomalies volaient dans l'air comme un cristal irradiant d'une lumière étrange. Arrosées des gouttes sanguines qui tombaient inlassablement depuis les profondeurs des cieux, les orbes étranges semblaient se tordre et se distordre à rythmes irréguliers. Comme si les coups reçus les forçaient à lutter pour leur propre stabilité. Puis. Dans un vacarme, elle se brisèrent enfin. Plus exactement, elle s'enflammèrent d'un feu aux flammes immaculées, les engloutissant dans une petite étoile qui força tous les spectateurs dans les rues proches à fermer les yeux. Quand enfin la lumière cessa, il ne restait des anomalies qu'un petit tas cendreux inoffensif, déjà emporté par les vents nocturnes et au loin les réanimés s'écroulaient sur le sol, la magie nécrotique quittant leurs corps. Puis. Au loin. Leurs actions marquèrent leur arrivée. Tandis qu'il mettait les voiles, l'Intrépide profitait de l'obscurité de la nuit et d'un vent favorable pour tenter de s'éloigner de Sable-d'or et de son enfer. A son bord, soixante-quinze civils se tassaient dans les cales tout en priant les astres. Le Capitaine avait ordonné à ce qu'ils soient placés là, notamment en raison de la pluie sanguine qui venait troubler les plus fragiles d'entre eux. Au final, cela s'était avéré une bonne chose. Car aucun civil ne put alors la voir. Et comprendre leur propre mort. Balayant sa gigantesque faucille, la créature qui se nommait "Repentance" trancha purement et simplement le grand bateau de transport, le faisant par la même exploser dans une violente onde de choc. Parmi la multitude de copeaux de bois, des restes osseux, sanglants et humides furent projetés en l'air avant de s'effondrer dans l'eau poisseuse. Puis l'onde continua sa route, écrasant les multiples habitations, pontons et autres barricades dressés dans les abords du port. La scène était aussi apocalyptique que cruel car parmi les décombres, les restes écrasés de nombreux miliciens étaient visibles. Observant son arme, la forme géante - mesurant facilement dans les six mètres - sembla tout aussi confuse qu'amusée par la violence du coup qu'elle venait de lancer. Puis, tel un enfant capricieux, son attention vacilla. Au loin, l'orgueilleuse demeure du régent de la ville se dressait encore fièrement. Insultante. Révoltante. Alors, Repentance se mit en marche, bien décidée à éradiquer toute forme de vie sur sa route et à réduire en cendres cette pitoyable cité. Au niveau de ce qui était autrefois le marché, et à présent la zone compromise, l'air sembla se déchirer. A l'instar des anomalies, la réalité sembla se déformer doucement tandis qu'une sorte de portail faisait son apparition dans un bruit ignoble. Ecartant les parois de cet étrange portail de ses deux haches, Miséricorde foulait pour la première fois le sol sableux du Reike. Pitoyable. Lamentable. Indigne. Roulant ses gigantesques épaules, l'étrange créature fixa ses orbes vides sur le paysage l'entourant. Mort et désolation. Ruines et obstacles surtout. L'être avait soif de combat. De carnage. De sang. Et celui qui s'écoulait depuis les cieux ne lui suffisait visiblement pas. Croisant deux de ses bras, Miséricorde déploya soudainement ses armes dans un arc de cercle horizontal, faisant voler en une myriade de débris toutes les habitations ou corps encore présents autour de lui. L'onde de choc fut brutale et partiellement contrôlée, arrachant tout aussi bien les arbres plantées qu'elle ne venait creuser le sol imbibé de sang. Fixant ses armes, Miséricorde sembla amusée. Et curieuse. Une arène. Un combat. La mort de ces pitoyables créatures "vivantes". Voila ce qu'elle promettait et désirait. Le corps musclé et pourri de l'étrangeté se tourna alors à son tour vers la demeure du régent. Vers le dernier symbole encore debout de ces insectes. Elle croiserait forcément leurs champions là bas. Ou sinon, elle massacrerait en son nom. L'ordre fut aboyé par tous les télépathes présents. Et tous les officiers relais. Deux entités énormes, probablement les responsables même de tout ce qu'il se passait à Sable-d'Or, venaient de faire leur apparition. Les priorités changeaient, les objectifs aussi. Il fallait se regrouper, permettre l'évacuation des derniers civils et, surtout, combattre. Car ces bêtes ne semblaient pas vouloir laisser de répit aux vivants. S'élançant avec les Serres qui étaient restées près de lui et ses officiers relais, la Griffe prit instinctivement le chemin du port tandis qu'il ordonnait le déploiement des autres troupes. Le groupe BELLATORES serait envoyé vers le marché pour combattre et sécuriser la zone, quitte à protéger les civils pour les plus faibles présents, tandis que le groupe SPINA et MEDICUS se rejoindraient pour se battre au port et permettre aux civils de prendre les derniers bateaux ou de sortir par la route sud, faisant blocage à la créature. Seuls Oyun et Kahl repartiraient vers le Nord afin d'assister le groupe Bellatores. Il fallait équilibrer les forces et, surtout, retenir les menaces les plus directes. Et à cette heure, le manieur de hache était plus proche de la demeure que ne l'était la manieuse de faux. La pluie de sang sembla alors s'intensifier, transformant la ville en une véritable douche écarlate tandis que l'air devenait épais et désagréable. La Mort elle même semblait observer ce macabre spectacle. Et c'était aux vivants de prouver qu'ils méritaient de survivre face à cette nouvelle menace. |
- Résumé à lire:
// Infos complémentaires:
- Deydreus se dirige vers Repentance afin de préparer un affrontement, ordonnant au passage à tous les guerriers de se diriger vers l'une ou l'autre créature afin de les terrasser. Il n'est pas encore sur place pour affronter la créature du port mais vous pouvez (et devez probablement) engager les hostilités.
- Vous êtes libres de rester dans vos groupes affectés ou de vous déplacer d'une zone à l'autre. Attention cependant car cela pourrait avoir un impact majeur sur la suite des événements.
- Nouvelle carte de la ville: CLIQUEZ ICI : Le "A" représente les anciennes anomalies. L'oeil Bleu représente Miséricorde et l'oeil rouge Repentance.
- Les groupes sont à partir de ce tour répartis en deux groupes: Miséricorde et Repentance, selon où vous vous dirigerez vous serez placés dans l'un ou l'autre, comme indiqué dans la résolution.
- Nombre de Sablois encore en vie: 80/475
- J'ai mangé un sandwich acheté dans une épicerie chelou pour poster cette résolution. Je risque tout mon système digestif juste pour votre plaisir.
// Règles supplémentaires:
- Comme nous sommes en event, les restrictions de pouvoirs s'appliquent. De ce fait, merci de lister tout pouvoir utilisé depuis le début de l'event, et de respecter les limitations décrites ici
- Le Rp reste la chose la plus importante pour la réalisation de vos objectifs, le sérieux de la situation et comment je traite ces derniers. Cependant chaque action "décisive" devra être décrite sans en indiquer la finalité, notamment pour celles et ceux devant enquêter.
- Pour toutes vos questions, merci de me ping sur le chan event-reike plutôt qu'en mp, au pire des cas je vous redirigerais en mp.
- Il n'y a pas d'ordre de tours, postez comme vous le voulez et n'oubliez pas vos résumés en fin de posts.
- Les pouvoirs sont à présent limités à 3 utilisations max par tour, cela comprend les sorts maintenus et les nouvelles activations. (impossible donc d'avoir un p4 + 2p3 + 2 nouvelles utilisations par exemple)
- Prochain post mj dans 72h, le Mardi 20 Juin.
Putain, qu'est-ce qu'on se marre quand même.
- Apparence des épées de Deydreus:
Invité
Invité
Zombieland
Feat Des morts et des vivants
Perturbée...
Tu l'avais ressenti, tu l'avais perçu... Cette sensation viscérale, ce frisson qui parcourait ton corps. Un tremblement non pas de peur mais de rejet, de dégoût profond vis-à-vis de ce qui venait d’apparaître. Des engeances nécrotiques, géantes, terrifiantes, cryptiques... Elles marquaient le champ de bataille par leur présence, commençant déjà à ravager une partie de vos efforts groupés. Dans les airs bien qu'encore trop loin pour parfaitement dessiner leurs formes dans ta tête, tu restais l'espace d'un instant suspendu dans cet espace aérien, à fixer ces monstres dégoûtants...
Tu aurais pu t'arrêter là. Tu avais déjà fait bien trop pour ces humains que tu n'estimais même pas. Tu étais fatiguée, ton mental accablée par l'effort répété et pourtant... Tu sentais ce regain d'énergie venir faire trembler tes plumes, à animer ton regard qui se pavait d'une noirceur palpable.
Ces choses, ces cadavres titanesques certainement à l'origine de ces morts grouillants qui avaient submergé le village. Elles représentaient simplement par leur apparence la mort au sens le plus morbide du terme. La mort sale, la mort expéditive. Il n'y avait aucun gloire à mourir de leurs mains tant la différence paraissait être abyssale entre ces petits humains et elles. Mais pour toi... Ta nature profonde t'ordonnait de t'en prendre à elles, de toute faire pour les rayer de la carte.
Comme si toi, phénix, symbole de la fertilité et de la vie, ne pouvait détourner le regard face à un ennemi naturel. Même ton orgueil n'aurait su étouffer cet appel de ton instinct le plus profond.
Tu n'étais clairement pas au zénith de ta forme, ni même de ton pouvoir. Plusieurs décennies en arrière, tu aurais sans doute pu te charger toi même de ces deux choses, sans l'aide de personne. Mais dans ton état actuel, diminuée à la fois par ta réincarnation récente et la fatigue, tu ne pouvais pas faire grand chose... Et pourtant, tu ne laisserais pas cet état de fait, cette conclusion arrêter quoi que ce soit dans ta tentative d'anéantir ces choses.
- ... Toi. Tu viens !
Pour la première fois, tu prenais l’initiative d'agir, à ta manière. Agrippant par les épaules avec tes serres l'une des deux sœurs, celle que tu espérais la plus compétente en terme de combat, tu t'envolais alors, en fonçant tout droit vers la forme ayant émergée dans la mer. Celle-ci n'était pas si éloignée que toi, suffisamment pour que tu puisses dans une pirouette acrobatique, mettre la rouquine sur ton dos.
- Tu vas... m'aider, à tuer, cette chose !
Qu'elle le veuille ou non, elle allait t'aider. Tu avais passé ces dernières minutes, ces dernières heures, à aider le Reike sans rien réclamer en retour, si ce n'était un peu de saumon. Sans toi, Zéphyr ou les jumelles n'auraient pas eu autant de réussite ! Désormais, elle devait payer sa dette envers l'oiseau divin qui l'avait épaulé par le passé.
Tu en faisais une affaire personnelle.
Fonçant droit vers la créature, tu rasais alors le sol, ne prêtant pas attention aux éventuels soldats qui pouvaient converger avec toi vers la position. Évidemment, tu en avais conscience, et tu allais même essayer de faciliter l'offensive pour certains d'entre eux. Une prouesse complexe, mais qui s'avérait être simplifiée par la présence d'eau. A peine arrivée au sol, c'était avec un souffle glacée que tu venais à congeler l'eau qui partait du port jusqu'aux pattes de la créatures dont tu faisais remonter la glace.
Ton objectif ? Faire une piste, certes instable mais au moins praticable pour ceux qui te suivraient dans ton offensive acharnée. De plus, tu venais à faire en sorte d'essayer d'entraver le bas de la créature afin d'en limiter les mouvements. Tant qu'elle ne se dégageait pas de l'emprise de la mer, tu pouvais abuser de celle-ci pour renforcer ta glace qui brillait dans ce genre de terrain propice à sa propagation. L'air humide amplifiait aussi de manière impactante ton pouvoir qui pouvait s'émanciper à sa guise. Tu n'étais certes pas aussi puissante que dans tes précédentes incarnations, mais cela ne t'empêchait pas d'utiliser les éléments naturels à ton avantage.
- Je n'ai... jamais vu... en cinq vies... un truc... aussi laid !
Remontant alors presque à quatre-vingt-dix dégrées, tu venais à longer la créature tout en soufflant le long de ses deux bras qui portaient ses armes, espérant limiter d'autant plus ses capacités offensives ou défensives. Même si ta glace était puissante dans ce contexte, elle ne saurait atteindre grièvement la santé de cette chose.
- Vas-y !
Dans un cri plus puissant que jamais qui se voulait audible de tous, tu ordonnais à ta passagère que tu espérais encore bien accrochée à toi, de donner tout ce qu'elle avait tant qu'elle était à portée. Ne t'attardant pas cependant pour voir les résultats de ses actions, tu reprenais ton envol tandis que tu fondais en piquet presque à la verticale vers les cieux, cherchant à t'échapper de la portée potentielle d'une éventuelle contre-attaque. Tu étais enragée et immortelle certes, mais pas suicidaire.
Tu espérais au moins faire gagner du temps afin que les forces aient le temps de converger et d'attaquer la créature. En mer, elle aurait moins d'impact que sur terre, tu en étais persuadée. De plus, cela permettrait de séparer les deux fronts, et d'éviter que ces engeances puissent s'entraider. Des pensées complexes pour un oiseau aussi arrogant que toi mais, tu te sentais transcender par cet appel bestial qui résonnait en toi.
- Résumé:
Pouvoirs utilisés : Glace P2 / Vol p2 (Manœuvre aérienne complexe et vol en haute zone) / Glace P2 / Communication Animal
- Boréas est prise d'une profonde envie d'éradiquer ses choses comme si elle répondait à son instinct naturel.
- Elle agrippe au passage Shaina, qu'elle fait monter sur son dos avant de foncer droit vers le port.
- Voulant éviter qu'elle ne s'avance de trop afin de profiter du terrain idéal pour sa magie, Boréas, forme une piste de glace (p2) du port jusqu'à la créature avant d'essayer d'en congeler ses pattes.
- Boréas remonte quasi en piquet pour recouvrir la créature d'un second souffle de glace (p2), surtout au niveau des membres supérieurs.
- Elle espère que Shaina ai eu l'opportunité d'attaquer aussi et remonte très haut afin d'échapper à une éventuelle contre offensive.
- Son objectif étant de ralentir suffisamment la créature afin de laisser les forces militaires se regrouper et attaque la créature en terrain profitable.
CENDRES
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum