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Konrad Lightborn
Zéphyr Zoldyck
Grisaille
Alasker Crudelis
Lardon
Deydreus Fictilem
PNJ
11 participants
Invité
Invité
Courant dans les ruelles, les yeux vers le ciel, Miya suit les indications des soldats et le vol de ses compagnons afin de se diriger vers l’anomalie. Ou l’endroit théorique de sa présence. Un petit sourire sur les lèvres quand au loin le maître espion témoigne d’un aveu de faiblesse suite aux acrobaties de l’oiseau de glace. Elle y est passée aussi, des mouvements un peu trop secs autant destinés à simplifier la recherche que faire comprendre à ses passagers qui est le vrai maître des cieux. Tout le monde n’est pas digne d’une telle monture finalement.
À quelques rues de la Shaïna s’arrête à la demande du clone. Un autre Zéphyr, déjà trois, quand on pense que certains pensent qu’elle est sa sœur sont de trop alors qu’elles ne sont que deux, apparaît devant eux, porteur de bonnes nouvelles. Et d’une question qui a été posée beaucoup trop souvent en deux cents ans d’existence. "... Shaïna…” À peine un murmure, la question n’as pas besoin d’une plus grande réponse et quand bien même ce serait le cas elle serait bien incapable de la fournir. C’est donc en silence qu’elle avance à la suite des deux Zéphyr, écoutant attentivement le plan décidé par l’espion. Une approche rapide sur l’objectif en ignorant le reste au maximum, juste la protection nécessaire pour ne pas se faire interrompre et compter sur le reste du groupe pour le protéger. Aux yeux de Miya l’homme est donc soit parfaitement inconscient soit d’une confiance aveugle envers ses alliés, de parfaits inconnus quelques minutes plus tôt. Ce qui en fait donc un parfait inconscient. Mais c’est son idée, il connaît les risques qu’une telle action inclut, tout ce qu’elle peut faire en échange est lui donner le plus de marge possible afin que les choses se passent sans encombre. Disons au moins avec le moins de problème possible, difficile d’espérer ne rencontrer aucun imprévu durant la guerre.
Du haut d’un bâtiment, Shaïna respire calmement, toisant les morts-vivants qui soutiennent son regard en retour. Le plan a été décidé et le nouveau venu mis au courant de la tâche qu’il doit accomplir. Attirer les créatures. Tout le monde s’est mis d’accord sur l’impossibilité de les traîner loin de l’anomalie, ils restent des gardiens, néanmoins, la place est cernée de ruelles, la plupart assez étroites. S’ils ne suivront pas le groupe dans la ville, les faire bouger en périphérie de la bulle n’est pas inenvisageable. Dans les mains de l’élémentaire les dagues du maître espion commencent doucement à prendre une teinte incandescente alors que au loin, de l’autre côté de la place, un mouvement se discerne. Il est entré en scène. Instantanément l’attention des loups-garous se porte sur lui et dans un mouvement ils se jettent à se poursuite avec une rapidité surprenante. Ce sont des gardiens, des créatures puissantes faites pour protéger l’endroit et devant leur vélocité un frisson parcourt l’élémentaire. Celui qui les a créées a été capable de créer plusieurs créatures aussi puissante en plus de son armée. S’il décidait de concentrer tout son pouvoir, toutes ses connaissances, sur une seule bête, qu'est-ce qui en ressortirait ?
L’heure n’est pas aux questions et alors que à la demande de Zéphyr elle jette une sphère de lave en l’air, Shaïna se précipite vers la ruelle ou s’est glissé son camarade. Les retenir. Idéalement les tuer mais la priorité est de les empêcher de le distraire dans son étude. Sautant de toit en toit, elle profite de son trajet pour restreindre l’accès vers la place avec un mur de flamme, l’étendant jusque sur les premiers bâtiments de la rue, affaiblissant les fondations. Si jusqu’ici les dégâts matériels ont été réduits au minimum, ce n’est plus le cas maintenant. Dans un fracas, le premier bâtiment s’effondre, condamnant la sortie, rapidement suivi par celui lui faisant face, les flammes s’étendant rapidement sur cette nouvelle source de nourriture. Dans la ruelle les loups-garous se retournent vers elle, visiblement énervés par ce piège grossier. Plus de trace de son camarade toutefois qui a probablement profité de l’agitation pour disparaître attendant une occasion d’agir. Ou ayant décidé de laisser l’élémentaire seule dans cette affaire, ce qui pourrait poser des problèmes à la longue.
Du haut des toits Shaïna frappe les créatures à distance, veillant à toujours garder une certaine distance entre elle et eux sautant d’un bâtiment à l’autre en étendant progressivement ses flammes. Sa forme semble changer au fil du combat pour devenir plus bestiale, plus primale. Son corps se pare d’une teinte rouge sombre, se craquelle comme du magma en fusion et si au début ce ne sont que quelques goûtes de lave qui perlent sur le sol, rapidement c’est une traînée incandescente qui la suit marquant ses déplacements et lorsque ses bras s’étendent, venant frapper un loup, une gerbe brûlante et incandescente accompagne le coup, dessinant des fresques rougeoyantes sur les murs ou venant asperger un autre mort à proximité.
Lentement la ruelle s’échauffe, les flammes passent d’un bâtiment à l’autre alors que les attaques continuent de pleuvoir sur les morts, les dagues offertes par le maître espion commençant doucement à se tordre sous l’effet de la chaleur alors qu’au retour d’une attaque Shaïna envoie un nouveau jet de flamme vers un loup tentant de rejoindre la place. Le combat est éreintant, probablement plus encore pour ceux ne pouvant résister à la chaleur mais il faut tenir. À sa manière, l'espion mène aussi son propre combat. Un combat qui n’est sûrement que le prémisse d’une situation bien plus compliquée. Quand celle-ci ne le serait déjà pas assez…
À quelques rues de la Shaïna s’arrête à la demande du clone. Un autre Zéphyr, déjà trois, quand on pense que certains pensent qu’elle est sa sœur sont de trop alors qu’elles ne sont que deux, apparaît devant eux, porteur de bonnes nouvelles. Et d’une question qui a été posée beaucoup trop souvent en deux cents ans d’existence. "... Shaïna…” À peine un murmure, la question n’as pas besoin d’une plus grande réponse et quand bien même ce serait le cas elle serait bien incapable de la fournir. C’est donc en silence qu’elle avance à la suite des deux Zéphyr, écoutant attentivement le plan décidé par l’espion. Une approche rapide sur l’objectif en ignorant le reste au maximum, juste la protection nécessaire pour ne pas se faire interrompre et compter sur le reste du groupe pour le protéger. Aux yeux de Miya l’homme est donc soit parfaitement inconscient soit d’une confiance aveugle envers ses alliés, de parfaits inconnus quelques minutes plus tôt. Ce qui en fait donc un parfait inconscient. Mais c’est son idée, il connaît les risques qu’une telle action inclut, tout ce qu’elle peut faire en échange est lui donner le plus de marge possible afin que les choses se passent sans encombre. Disons au moins avec le moins de problème possible, difficile d’espérer ne rencontrer aucun imprévu durant la guerre.
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Du haut d’un bâtiment, Shaïna respire calmement, toisant les morts-vivants qui soutiennent son regard en retour. Le plan a été décidé et le nouveau venu mis au courant de la tâche qu’il doit accomplir. Attirer les créatures. Tout le monde s’est mis d’accord sur l’impossibilité de les traîner loin de l’anomalie, ils restent des gardiens, néanmoins, la place est cernée de ruelles, la plupart assez étroites. S’ils ne suivront pas le groupe dans la ville, les faire bouger en périphérie de la bulle n’est pas inenvisageable. Dans les mains de l’élémentaire les dagues du maître espion commencent doucement à prendre une teinte incandescente alors que au loin, de l’autre côté de la place, un mouvement se discerne. Il est entré en scène. Instantanément l’attention des loups-garous se porte sur lui et dans un mouvement ils se jettent à se poursuite avec une rapidité surprenante. Ce sont des gardiens, des créatures puissantes faites pour protéger l’endroit et devant leur vélocité un frisson parcourt l’élémentaire. Celui qui les a créées a été capable de créer plusieurs créatures aussi puissante en plus de son armée. S’il décidait de concentrer tout son pouvoir, toutes ses connaissances, sur une seule bête, qu'est-ce qui en ressortirait ?
L’heure n’est pas aux questions et alors que à la demande de Zéphyr elle jette une sphère de lave en l’air, Shaïna se précipite vers la ruelle ou s’est glissé son camarade. Les retenir. Idéalement les tuer mais la priorité est de les empêcher de le distraire dans son étude. Sautant de toit en toit, elle profite de son trajet pour restreindre l’accès vers la place avec un mur de flamme, l’étendant jusque sur les premiers bâtiments de la rue, affaiblissant les fondations. Si jusqu’ici les dégâts matériels ont été réduits au minimum, ce n’est plus le cas maintenant. Dans un fracas, le premier bâtiment s’effondre, condamnant la sortie, rapidement suivi par celui lui faisant face, les flammes s’étendant rapidement sur cette nouvelle source de nourriture. Dans la ruelle les loups-garous se retournent vers elle, visiblement énervés par ce piège grossier. Plus de trace de son camarade toutefois qui a probablement profité de l’agitation pour disparaître attendant une occasion d’agir. Ou ayant décidé de laisser l’élémentaire seule dans cette affaire, ce qui pourrait poser des problèmes à la longue.
Du haut des toits Shaïna frappe les créatures à distance, veillant à toujours garder une certaine distance entre elle et eux sautant d’un bâtiment à l’autre en étendant progressivement ses flammes. Sa forme semble changer au fil du combat pour devenir plus bestiale, plus primale. Son corps se pare d’une teinte rouge sombre, se craquelle comme du magma en fusion et si au début ce ne sont que quelques goûtes de lave qui perlent sur le sol, rapidement c’est une traînée incandescente qui la suit marquant ses déplacements et lorsque ses bras s’étendent, venant frapper un loup, une gerbe brûlante et incandescente accompagne le coup, dessinant des fresques rougeoyantes sur les murs ou venant asperger un autre mort à proximité.
Lentement la ruelle s’échauffe, les flammes passent d’un bâtiment à l’autre alors que les attaques continuent de pleuvoir sur les morts, les dagues offertes par le maître espion commençant doucement à se tordre sous l’effet de la chaleur alors qu’au retour d’une attaque Shaïna envoie un nouveau jet de flamme vers un loup tentant de rejoindre la place. Le combat est éreintant, probablement plus encore pour ceux ne pouvant résister à la chaleur mais il faut tenir. À sa manière, l'espion mène aussi son propre combat. Un combat qui n’est sûrement que le prémisse d’une situation bien plus compliquée. Quand celle-ci ne le serait déjà pas assez…
- Résumé & Pouvoir:
- Pouvoir : forme élémentaire (passif racial)
Magma p1
Allongement des membres p1
Prouesse d'arme
Résumé : - Shaïna rejoint le groupe pour se mettre au point avec Zéphyr (qui se met au point avec lui-même)
- les loups morts vivants sont attirés dans une ruelle par shan
- la ruelle est bloquée par de la lave et des bâtiments détruit
- Shaïna combat les créatures plus en cherchant à les affaiblir qu'à les tuer, elle bloque les déplacements et combat de loin, depuis les toits en prenant sa forme élémentaire
- bonne chance à Shan pour ne pas brûler, elle te paiera un coup à boire après tout ça
Invité
Invité
Il n'avait pas vraiment cru devoir chercher longuement pour retomber sur des ennemis plus coriaces. Les morts pullulaient partout dans la ville. Mais le fait de retomber encore une fois sur des créatures aussi dangereuses frolait le ridicule. Il semblait etre carrément attendu a chaque recoin de la ville. Les géants, bon, c'etait le début. Il les avait tué. La créature aux milles yeux ? Certes il n'avait pas porté le coup final, mais a eux trois, ils avaient contribues a quatre-vingt dix neuf pour cent a sa mise a mort. Quoi encore, a présent ? Il allait falloir que ca s'arrete un moment.
Appuyé sur le rebord du toit, il repensa aux jeunes femmes et a l'homme, ou plutot, a la copie, si il avait bien tous compris, qui lui avait fait part des événements actuels dans ce coin de la ville. Ils avaient potentiellement trouvés la source du soucis et il voulait s'en approcher. Bon, comme il l'avait supposé avec son expérience des morts, il y avait une source a détruire. Mais lui n’était pas assez doué dans la moindre magie pour s'en charger, car généralement, c’était lié a des rituels de magie noirs assez difficile a briser. Ce n’était pas son job.
Celui qu'on lui avait confié était largement plus a sa porté, et il était prêt a s'en charger. Il y avait quatre gardiens, et peut importe ce qu'avaient prévu les autres, le premier coup serait décisif. Si il pouvait éliminer une créature, ce serait parfait.
Les lycanthropes avaient un odorat sur-développés, un peu comme le sien. Mais il avait de quoi le contrer, contrairement a eux. Si jamais il avait encore eu une partie de lui plus ou moins propre, les visceres du premier mort du coin lui furent utile pour achever de s'en recouvrir et masquer au maximum son odeur. Il estimait que les loups auraient moins de réaction face a leur engeance.
Il fallait aller vite, alors il empoigna son arme, a deux mains, un peu dans la meme optique que pour le dernier géant. La tete avant tout. Il sauta du toit dans un coin pas trop haut, en s'aidant du mur, et fonça droit vers la créature la plus proche, proche de sa vitesse maximale. Il préférait en garder encore et toujours sous le pied pour une situation de vie ou de mort.
Il fut derrière le lycanthrope et frappa de toute ses forces pour le décapiter. Il ne chercha même pas a se rendre compte si il avait réussit ou non, que déjà il repartait, un peu moins vite pour être bien vu et suivi, par ses congénères.
La rue fut vite atteinte, celle désigné par les jeunes femmes. Assez étroite pour les empêcher d’être cote a cote, et obligé de se suivre. Parfait. Enfin un bon plan, qui semblait avoir été mûrement réfléchit. Son pensant avait un minimum d’expérience en la matière.
Quand le premier bâtiment s'effondra, il avait déjà repéré son point de sortit. Les loups furent déconcentré par les mouvements violents autour d'eux, et en regardant a nouveau droit devant eux, l'elfe n’était plus la. Et de toute manière, ils avaient désormais bien a faire avec la fureur élémentaire qui était en train de leur tomber littéralement sur la tête.
« Ca ira pour un moment. »
La vérité c'est que Shan avait marche arriere. En s'aidant de quelques prises au mur, il avait reussit a grimpé a l'angle de la rue, pour se hisser jusqu'au toit. Ainsi, il avait une bonne vision de la place, la ou le cœur de la mission se déroulait, mais également sur les betes. On ne savait jamais trop ce dont elles étaient capable de faire, et si l'une d'elles parvenaient a atteindre les instigatrices du feu, elles pourraient avoir des soucis qu'il etait le seul dans la zone capable de regler.
Il leva les yeux vers la créature volante, pas tout a fait certain de ce qu'il pouvait faire avec elle. Il aurait pu dialoguer avec si elle avait été plus proche, mais ce n'etait pas le cas pour l'instant. Avec son soutien, il aurait encore eu plus de facilité a aller d'un coté ou de l'autre en fonction, mais elle devait rester en stand by, pour sortir Zephyr des soucis, si ca arrivait.
Il n'y avait plus qu'a attendre.
Appuyé sur le rebord du toit, il repensa aux jeunes femmes et a l'homme, ou plutot, a la copie, si il avait bien tous compris, qui lui avait fait part des événements actuels dans ce coin de la ville. Ils avaient potentiellement trouvés la source du soucis et il voulait s'en approcher. Bon, comme il l'avait supposé avec son expérience des morts, il y avait une source a détruire. Mais lui n’était pas assez doué dans la moindre magie pour s'en charger, car généralement, c’était lié a des rituels de magie noirs assez difficile a briser. Ce n’était pas son job.
Celui qu'on lui avait confié était largement plus a sa porté, et il était prêt a s'en charger. Il y avait quatre gardiens, et peut importe ce qu'avaient prévu les autres, le premier coup serait décisif. Si il pouvait éliminer une créature, ce serait parfait.
Les lycanthropes avaient un odorat sur-développés, un peu comme le sien. Mais il avait de quoi le contrer, contrairement a eux. Si jamais il avait encore eu une partie de lui plus ou moins propre, les visceres du premier mort du coin lui furent utile pour achever de s'en recouvrir et masquer au maximum son odeur. Il estimait que les loups auraient moins de réaction face a leur engeance.
Il fallait aller vite, alors il empoigna son arme, a deux mains, un peu dans la meme optique que pour le dernier géant. La tete avant tout. Il sauta du toit dans un coin pas trop haut, en s'aidant du mur, et fonça droit vers la créature la plus proche, proche de sa vitesse maximale. Il préférait en garder encore et toujours sous le pied pour une situation de vie ou de mort.
Il fut derrière le lycanthrope et frappa de toute ses forces pour le décapiter. Il ne chercha même pas a se rendre compte si il avait réussit ou non, que déjà il repartait, un peu moins vite pour être bien vu et suivi, par ses congénères.
La rue fut vite atteinte, celle désigné par les jeunes femmes. Assez étroite pour les empêcher d’être cote a cote, et obligé de se suivre. Parfait. Enfin un bon plan, qui semblait avoir été mûrement réfléchit. Son pensant avait un minimum d’expérience en la matière.
Quand le premier bâtiment s'effondra, il avait déjà repéré son point de sortit. Les loups furent déconcentré par les mouvements violents autour d'eux, et en regardant a nouveau droit devant eux, l'elfe n’était plus la. Et de toute manière, ils avaient désormais bien a faire avec la fureur élémentaire qui était en train de leur tomber littéralement sur la tête.
« Ca ira pour un moment. »
La vérité c'est que Shan avait marche arriere. En s'aidant de quelques prises au mur, il avait reussit a grimpé a l'angle de la rue, pour se hisser jusqu'au toit. Ainsi, il avait une bonne vision de la place, la ou le cœur de la mission se déroulait, mais également sur les betes. On ne savait jamais trop ce dont elles étaient capable de faire, et si l'une d'elles parvenaient a atteindre les instigatrices du feu, elles pourraient avoir des soucis qu'il etait le seul dans la zone capable de regler.
Il leva les yeux vers la créature volante, pas tout a fait certain de ce qu'il pouvait faire avec elle. Il aurait pu dialoguer avec si elle avait été plus proche, mais ce n'etait pas le cas pour l'instant. Avec son soutien, il aurait encore eu plus de facilité a aller d'un coté ou de l'autre en fonction, mais elle devait rester en stand by, pour sortir Zephyr des soucis, si ca arrivait.
Il n'y avait plus qu'a attendre.
- Action:
- Shan surgit des toits aprés s'etre grimé avec des visceres pour dissimuler son odeur au maximum, et essaye de one shot un des loups, avant d'attirer les créatures vers la rue qui a été choisit pôur le piege. Dés qu'il y pénétre, il profite de la destruction du batiment pour s'exfiltrer vers le toit, et reste en position aussi proche de la place que de l'autre coté, afin de pouvoir intervenir a un point ou a un autre des membres du groupe.
- Pouvoirs utilisés:
- Vitesse P3 pour attaquer: 2eme utilisation
Vitesse P2 pour fuir: 4eme utilisation
Force P2 pour frapper: 3eme utilisation
Agilité P2 pour grimper au toit: 4eme utilisation
Citoyen du Reike
Lardon
Messages : 183
crédits : 5320
crédits : 5320
Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal neutre
Rang: C (RSAF)
Plongé dans les profondeurs de l'inconscience, son esprit flottait au milieu de la plénitude, un endroit vide où rien n'existe, ni sol ni plafond, ni lumière ni son, un endroit où l'on pourrait facilement perdre la raison, mais ce « vide », ce « rien » apportait une rare sérénité à Lardon.
Était-ce donc cela la mort ? L'au delà ? Ou bien l'endroit où les âmes damnées par la nécromancie étaient retenues pendant que leurs corps réanimés faisaient régner la terreur sur la plan des vivants ? En fait... ces questions n'étaient pas si importante, rien ne l'était vraiment, l'absence du moindre stimulus était si reposant, une quiétude infinie qui éloignait le moindre tracas, qui rendait le constant flot de soucis et de doutes qu'apportait la vie si ridiculement insignifiant. Ce constat même était déjà trop de réflexion pour le calme des ténèbres dans lesquelles l'hybride baignait, le mieux qu'il convenait de faire était de poursuivre cette dérive de son esprit où même le concept d'exister devait s'estomper afin de se mêler pleinement à cette ataraxie.
Une odeur. Elle venait troubler cette plénitude, son groin le picotait, il venait d'exister à nouveau, au milieu des ténèbres il était apparu, remuant et soufflant, et humait non pas une mais plusieurs odeurs, de poussière, de sang et de sueur. Les picotements se propageaient, ils délimitaient peu à peu les contours de sa silhouette, redonnant naissance à son corps qui se dissociait des ténèbres. Il devenait torse et jambes, bras et main, fessier et trogne de porcin. La pénombre apaisante se fendait d'une douloureuse lumière qui transperçait ses paupières et donnait au monde une forme primaire et laide, stupide, loin de la perfection qu'était l'essence même de l'inexistence.
Il apercevait d'abord le ciel nocturne, écho lointain et flou de ces ténèbres paisibles, puis sa vision se stabilisant, il remarquait que cette vue du paradis était encadré de ruines, pan de mur et plafond effondré, puis une frimousse aussi large et proche que verte.
Lardon ne pouvait plus flotter mollement maintenant qu'il avait retrouvé un corps physique, son esprit venait d'être nouveau emprisonné, harnaché par les sensations aux limites de celui-ci, il n'était plus « tout » et « rien » à la fois, et sa conscience de lui même s'éveillait de force comme si la réalité de l'existence le fouettait de reprendre la place qui lui était attribué, avec sa douleur et ses traumatismes qui se ravivaient tous les uns après les autres pour le punir d'avoir eu l'impolitesse de décliner la douce invitation de la Mort.
Son groin était irrité par la poussière mélangé à la pourriture de la chair en putréfaction, dans sa bouche un arrière goût étrange sur le fond de sa langue qu'il ne pouvait identifier -une chose qu'il aurait bu ?-, une sensation de nausée se manifestait dans son estomac mais pas assez flagrante pour se déclarer pleinement, comme un mal de mer qui gâcherait une croisière sans jamais vous faire vomir.
A mesure que la conscience lui revenait, la plénitude ressentie plus tôt disparaissait au fil des secondes, jusqu'à ce que son souvenir se fasse lointain et finalement même inexistant lorsque la mémoire rappelait à Lardon les derniers événements qu'il avait vécu, puis les dernières heures, revenant finalement à la réalité. Sable-d'Or, la défense Nord, la venue d'Alasker, la maison.
Ses oreilles recommençait à fonctionner elles aussi, chassant le doux silence par les cris humains et inhumains, le choc du fer et les rires fous des berserkers qui se battaient plus loin.
Il tentait de remuer ses orteils et était prit d'un soulagement d'y parvenir, recevoir la moitié d'une maison sur le groin aurait pu s'avérer plus désastreux mais sur l'instant cela avait été la seule façon pour lui de se dégager de la mêlée mortelle dans laquelle il était prit, même si au final il n'avait pas eu la chance d'atteindre la trappe menant à la cave et d'échapper à l’éboulement partiel de la bâtisse comme il se l'était imaginé. Il regardait un instant le bout qui lui manquait.
Quelle horreur. Bof... C'était son bras préféré, bordel. S'il tenait le salaud qui lui a tranché. Au moins il était toujours en vie... Il l'avait depuis longtemps en plus ! C'est pas si grave en fait. Fait chier, FAIT CHIER ! Heureusement il lui resterait l'autre pour se torcher le derrière. Gruiiiik !
Le tumulte de ses réflexions mentales, et la contemplation de son moignon, étaient interrompu par l'insistance du regard de Brak'Trarg qui le fixait depuis que l'hybride avait rouvert les yeux.
Il voulait quoi, lui ? Un bisou ? Green smack ? Non, du calme, son amputation bandée suggérait que ce devait être l’œuvre du géant, tout comme ce devait être lui qui l'avait tiré des décombres. Finalement Lardon était plutôt content que le champion d'arène ne l'ai pas écouté et ne se soit pas crevé pour défendre seul la ruelle.
- T'es pas rancunier, toi au moins. La voix de Lardon était éraillée, enrouée, il toussotait de l'excédent de poussière qu'il avait du respirer. Merci, je te revaudrais ça, d'une manière ou d'une autre.
Cela n'effaçait pas les actes du géant vert de la mémoire de Lardon, ni de celles des autres, mais l'hybride était reconnaissant et se jurait de rembourser sa dette de sang, ici ou ailleurs, tôt ou tard.
- C'est bon, je vais m'en sortir, retourne aider les autres. Ils vont avoir besoin de tes gros bras bien plus que moi. Disait-il en tapotant les biscottos du champion de sa dernière main valide.
Lardon avait à faire, ou plutôt à refaire. Laissant le géant filer, ou l'écoutant s'il lui adressait quelques mots, l'hybride cochon débouclait sa ceinture pour l'attacher au bout de sa blessure pour la garrotter convenablement. Un bandage c'était bon pour couvrir une plaie mais un simple tissu n'allait pas suffire pour stopper l'hémorragie de la perte de la moitié d'un membre, même au repos, et l'écharpe rudimentaire maladroitement nouée commençait déjà à rougir.
Le mage amputé était d'ailleurs étonné que le géant réussisse à faire un nœud avec ses énormes paluches, ce devait être comme tenter de faire une ligature à la patte d'une fourmi.
Il aurait aimé vérifier l'état de sa plaie également mais le temps manquait cruellement, de toute façon ses pouvoirs lui permettait cette négligence immédiate, si la plaie venait à s'infecter, il pourrait y remédier même sans matériel médical adéquat plus tard.
- Bin mon cochon, on peut dire que t'as la couenne dure à cuire. L'abordait un des deux dévoreurs qui étaient restés proche de la bâtisse. C'est ça d'se jeter au combat torse-poil sans même une armure sur le dos.
Car oui, si Lardon s'était précipité à l'assaut sans ramasser son bouclier, il n'avait pas eu le temps non plus de renfiler son plastron, ni même son veston.
- Quelle fine observation de la part d'une vigie qui s'est faite surprendre, le bras m'en tombe ! Renvoyait Lardon en agitant son moignon, déclenchant le rire gras du duo de berserkers.
Lardon avait l'habitude d'utiliser l'humour face à bien des mauvaises choses, que ce soit les railleries ou le harcèlement, même sa défiance face l'adversité ou l'injustice ne se faisait pas sans une pointe de drôlerie acerbe.
En se redressant finalement sur ses pattes, il était prit d'un léger vertige mais rien d'insurmontable, chose étrange d'ailleurs, il avait pensé être en moins bonne forme avec une perte de sang égale à la gravité de sa blessure. Il ne pouvait que mettre son état sur le compte de Brak qui l'avait peut-être mieux soigné que d'un simple bandage mais il n'avait pas non plus le temps d'en demander tous les détails.
- Le front tient ?
- Tu les entend toujours rire, non ? Répondait l'un d'eux à la question stupide.
Des Sablois se rapprochaient de la maison écroulée, le groupe de blessés qu'il avait laissé plus tôt, et Lardon était surpris d'apercevoir, à peine plus loin, celle à la jambe cassée soutenue par le borgne qu'il avait envoyé en urgence vers la demeure du régent en train de revenir.
- Qu'est-ce que vous faites là ? Et l'évacuation ?
- La zone médicale est compromise, m'sieur. On ne sait pas ce qu'il s'y passe exactement mais elle n'est plus sous contrôle de ce qu'on a compris.
Qu'est-ce qui avait bien pu se passer là bas ? Le front Est était finalement tombé ou bien les morts-vivants avaient-ils trouvé un moyen de contourner la ligne ? Une seconde de flottement s'écoulait pendant que Lardon réfléchissait.
- A bien fuir il faut toujours suivre les rats... Marmonnait l'hybride. Très bien, nous ne sommes pas loin du port, puisque la zone médicale est compromise, nous allons faire embarquer les invalides sur les navires, c'est notre plus court chemin d'évacuation et votre meilleure chance.
Il n'était pas sûr de l'avancement de l'évacuation par bateau, peut-être étaient-ils déjà tous au large, mais quoi qu'il en soit, le port se situait à l'opposé de l'invasion, les blessés allaient augmenter d'avantage leurs probabilités de survie en s'y trouvant plutôt qu'à proximité du front.
Lardon séparait le groupe en deux, les handicapés avec quelques soldats à peine valides et lui à destination du port, tous les autres chanceux étaient renvoyés vers le lieutenant loup tandis que les soigneurs restaient sur place pour réceptionner les blessés.
- Hé papy. Résonnaient ces mots dans la caboche d'Alasker, peut-être bien le seul endroit et la seule manière où « papy » pouvait être utilisé en s'adressant au loup d'airain sans risquer le retour d'une gifle patriarcal. J'escorte les éclopés au pas de course vers le port, la zone médicale semble compromise. On balisera un chemin sûr, et à moins qu'on se fasse bouffer, je serais de retour dans quelques minutes. Y en a six pas trop amochés qui vont revenir vers toi, et les soigneurs sont toujours sur place pour s'occuper des prochains.
La télépathie c'était quand même pratique, ça évitait les aller-retour ou de gueuler comme un porc à l'agonie quand on avait le temps de se concentrer, et comme le bourreau d'Ikusa n'était pas si éloigné, Lardon pouvait lui transmettre facilement les informations sans effort.
Comme indiqué, le petit groupe se déplaçait le plus rapidement possible, au trot, le soldat le moins blessé et bien armé ouvrait la marche, suivit de Lardon qu'on avait aidé à renfiler son veston et une épaulière en cuir, puis les blessés et enfin celui qui fermait la marche en plantant des torches à pieds tous les dix mètres pour éclairer la route qu'ils empruntaient. L'hybride avait parfois le pas un peu chancelant, entre les raideurs musculaires, la perte de sang et un léger déséquilibre de son centre de gravité, la progression dans les ruelles n'étaient pas facile mais il mobilisait son énergie pour éviter de ralentir le groupe.
Heureusement le chemin n'était véritablement pas long d'ailleurs, deux rues et trois rangées de maisons avant d'apercevoir la mer colorée d'une teinte sombre, rendue inquiétante par la nuit. Les quais n'étaient pas désert, loin de là, des soldats des Serre-pourpres s'y trouvaient pour sécuriser les lieux des quelques défunts égarés qui s'étaient perdu jusqu'ici, et il y avait encore plusieurs groupes de réfugiés en attente d'être évacué, ainsi que quelques bateaux encore amarré. Ouf.
Après un bref échange, Lardon confiait les Sablois blessés aux renforts qui maintenaient ordre et sécurité dans la zone du port et négociait que d'autres soldats aillent surveiller le chemin balisé pour protéger une voie de repli pour les blessés du front Nord.
A la fin, on lui proposait également une place sur l'un des navires d'évacuation au vu de sa blessure. Lardon n'aurait pas honte de dire si on lui demandait plus tard qu'il eu pendant un instant l'hésitation de considérer la chose.
Maintenant qu'il était loin du danger, que l'adrénaline inhérente aux batailles retombait, il ne lui était pas facile de décliner aussi facilement l'offre et de s'en retourner sciemment vers le chaos et la mort qui l'attendaient.
Il avait sa fierté de soldat et son devoir de citoyen bien sûr mais aussi sacrément envie de vivre, et ce n'était pas juste une simple guerre mais de faire face à une force contre-nature implacable et inébranlable qui n'aurait de cesse que par la mort de tous les membres de la horde ou de tous les reikois. Le cochon venait tout juste de payer un tribut au Reike dans cette bataille, était-il vraiment obligé de verser d'autres offrandes de chair et sang ?
A vrai dire, oui, et pour deux raisons.
La première parce qu'il était certain que même en fuyant jusqu'à l'autre bout du monde, il serait poursuivit et traqué par le loup sanguinaire et décérébré qu'était Alasker pour lui faire payer sa lâcheté, et la seconde parce que fuir en abandonnant ceux qui se battaient et son amie Siline allait lui laisser un très sale goût dans la bouche jusqu'à sa mort, et contrairement à ce qu'on pouvait s'imaginer, Lardon était un fin gourmet qui appréciait grandement la bonne nourriture.
Alors pour tous ces futurs plats et spécialités du monde qu'il n'avait pas encore dégusté, et aussi pour garder attachés tous les membres qui lui restaient à son corps, l'hybride cochon ne pouvait pas se débiner et accepter d'être évacué.
Il bombait le torse et déclamait que la bataille n'était pas encore fini et que tant qu'il conserverait un souffle de vie il l'offrirait au Reike et à la défense de ses citoyens, petite tirade inspirée qui servait moins à encourager ses compatriotes qu'à l'empêcher de se chier dessus à l'idée de retourner dans cet enfer. Emporté par l'élan Lardon effectuait le salut reikois... avant de se rendre compte qu'il n'en était plus capable avec son moignon. Son geste avorté le rendait un tantinet ridicule mais personne n'avait le mauvais goût d'en rire à moins d'endosser l'étiquette d'un insensible connard.
Après ce léger cafouillage, Lardon repartait en compagnie des deux autres miliciens vers la ligne de front pour rejoindre les Dévoreurs et leur chef. Même s'il avait été raccourci d'un bras, ses facultés magiques n'en était pas amoindries et un bon tacticien saurait sans doutes les employer à bon escient.
N'est-ce pas ?
Était-ce donc cela la mort ? L'au delà ? Ou bien l'endroit où les âmes damnées par la nécromancie étaient retenues pendant que leurs corps réanimés faisaient régner la terreur sur la plan des vivants ? En fait... ces questions n'étaient pas si importante, rien ne l'était vraiment, l'absence du moindre stimulus était si reposant, une quiétude infinie qui éloignait le moindre tracas, qui rendait le constant flot de soucis et de doutes qu'apportait la vie si ridiculement insignifiant. Ce constat même était déjà trop de réflexion pour le calme des ténèbres dans lesquelles l'hybride baignait, le mieux qu'il convenait de faire était de poursuivre cette dérive de son esprit où même le concept d'exister devait s'estomper afin de se mêler pleinement à cette ataraxie.
Une odeur. Elle venait troubler cette plénitude, son groin le picotait, il venait d'exister à nouveau, au milieu des ténèbres il était apparu, remuant et soufflant, et humait non pas une mais plusieurs odeurs, de poussière, de sang et de sueur. Les picotements se propageaient, ils délimitaient peu à peu les contours de sa silhouette, redonnant naissance à son corps qui se dissociait des ténèbres. Il devenait torse et jambes, bras et main, fessier et trogne de porcin. La pénombre apaisante se fendait d'une douloureuse lumière qui transperçait ses paupières et donnait au monde une forme primaire et laide, stupide, loin de la perfection qu'était l'essence même de l'inexistence.
Il apercevait d'abord le ciel nocturne, écho lointain et flou de ces ténèbres paisibles, puis sa vision se stabilisant, il remarquait que cette vue du paradis était encadré de ruines, pan de mur et plafond effondré, puis une frimousse aussi large et proche que verte.
Lardon ne pouvait plus flotter mollement maintenant qu'il avait retrouvé un corps physique, son esprit venait d'être nouveau emprisonné, harnaché par les sensations aux limites de celui-ci, il n'était plus « tout » et « rien » à la fois, et sa conscience de lui même s'éveillait de force comme si la réalité de l'existence le fouettait de reprendre la place qui lui était attribué, avec sa douleur et ses traumatismes qui se ravivaient tous les uns après les autres pour le punir d'avoir eu l'impolitesse de décliner la douce invitation de la Mort.
Son groin était irrité par la poussière mélangé à la pourriture de la chair en putréfaction, dans sa bouche un arrière goût étrange sur le fond de sa langue qu'il ne pouvait identifier -une chose qu'il aurait bu ?-, une sensation de nausée se manifestait dans son estomac mais pas assez flagrante pour se déclarer pleinement, comme un mal de mer qui gâcherait une croisière sans jamais vous faire vomir.
A mesure que la conscience lui revenait, la plénitude ressentie plus tôt disparaissait au fil des secondes, jusqu'à ce que son souvenir se fasse lointain et finalement même inexistant lorsque la mémoire rappelait à Lardon les derniers événements qu'il avait vécu, puis les dernières heures, revenant finalement à la réalité. Sable-d'Or, la défense Nord, la venue d'Alasker, la maison.
Ses oreilles recommençait à fonctionner elles aussi, chassant le doux silence par les cris humains et inhumains, le choc du fer et les rires fous des berserkers qui se battaient plus loin.
Il tentait de remuer ses orteils et était prit d'un soulagement d'y parvenir, recevoir la moitié d'une maison sur le groin aurait pu s'avérer plus désastreux mais sur l'instant cela avait été la seule façon pour lui de se dégager de la mêlée mortelle dans laquelle il était prit, même si au final il n'avait pas eu la chance d'atteindre la trappe menant à la cave et d'échapper à l’éboulement partiel de la bâtisse comme il se l'était imaginé. Il regardait un instant le bout qui lui manquait.
Quelle horreur. Bof... C'était son bras préféré, bordel. S'il tenait le salaud qui lui a tranché. Au moins il était toujours en vie... Il l'avait depuis longtemps en plus ! C'est pas si grave en fait. Fait chier, FAIT CHIER ! Heureusement il lui resterait l'autre pour se torcher le derrière. Gruiiiik !
Le tumulte de ses réflexions mentales, et la contemplation de son moignon, étaient interrompu par l'insistance du regard de Brak'Trarg qui le fixait depuis que l'hybride avait rouvert les yeux.
Il voulait quoi, lui ? Un bisou ? Green smack ? Non, du calme, son amputation bandée suggérait que ce devait être l’œuvre du géant, tout comme ce devait être lui qui l'avait tiré des décombres. Finalement Lardon était plutôt content que le champion d'arène ne l'ai pas écouté et ne se soit pas crevé pour défendre seul la ruelle.
- T'es pas rancunier, toi au moins. La voix de Lardon était éraillée, enrouée, il toussotait de l'excédent de poussière qu'il avait du respirer. Merci, je te revaudrais ça, d'une manière ou d'une autre.
Cela n'effaçait pas les actes du géant vert de la mémoire de Lardon, ni de celles des autres, mais l'hybride était reconnaissant et se jurait de rembourser sa dette de sang, ici ou ailleurs, tôt ou tard.
- C'est bon, je vais m'en sortir, retourne aider les autres. Ils vont avoir besoin de tes gros bras bien plus que moi. Disait-il en tapotant les biscottos du champion de sa dernière main valide.
Lardon avait à faire, ou plutôt à refaire. Laissant le géant filer, ou l'écoutant s'il lui adressait quelques mots, l'hybride cochon débouclait sa ceinture pour l'attacher au bout de sa blessure pour la garrotter convenablement. Un bandage c'était bon pour couvrir une plaie mais un simple tissu n'allait pas suffire pour stopper l'hémorragie de la perte de la moitié d'un membre, même au repos, et l'écharpe rudimentaire maladroitement nouée commençait déjà à rougir.
Le mage amputé était d'ailleurs étonné que le géant réussisse à faire un nœud avec ses énormes paluches, ce devait être comme tenter de faire une ligature à la patte d'une fourmi.
Il aurait aimé vérifier l'état de sa plaie également mais le temps manquait cruellement, de toute façon ses pouvoirs lui permettait cette négligence immédiate, si la plaie venait à s'infecter, il pourrait y remédier même sans matériel médical adéquat plus tard.
- Bin mon cochon, on peut dire que t'as la couenne dure à cuire. L'abordait un des deux dévoreurs qui étaient restés proche de la bâtisse. C'est ça d'se jeter au combat torse-poil sans même une armure sur le dos.
Car oui, si Lardon s'était précipité à l'assaut sans ramasser son bouclier, il n'avait pas eu le temps non plus de renfiler son plastron, ni même son veston.
- Quelle fine observation de la part d'une vigie qui s'est faite surprendre, le bras m'en tombe ! Renvoyait Lardon en agitant son moignon, déclenchant le rire gras du duo de berserkers.
Lardon avait l'habitude d'utiliser l'humour face à bien des mauvaises choses, que ce soit les railleries ou le harcèlement, même sa défiance face l'adversité ou l'injustice ne se faisait pas sans une pointe de drôlerie acerbe.
En se redressant finalement sur ses pattes, il était prit d'un léger vertige mais rien d'insurmontable, chose étrange d'ailleurs, il avait pensé être en moins bonne forme avec une perte de sang égale à la gravité de sa blessure. Il ne pouvait que mettre son état sur le compte de Brak qui l'avait peut-être mieux soigné que d'un simple bandage mais il n'avait pas non plus le temps d'en demander tous les détails.
- Le front tient ?
- Tu les entend toujours rire, non ? Répondait l'un d'eux à la question stupide.
Des Sablois se rapprochaient de la maison écroulée, le groupe de blessés qu'il avait laissé plus tôt, et Lardon était surpris d'apercevoir, à peine plus loin, celle à la jambe cassée soutenue par le borgne qu'il avait envoyé en urgence vers la demeure du régent en train de revenir.
- Qu'est-ce que vous faites là ? Et l'évacuation ?
- La zone médicale est compromise, m'sieur. On ne sait pas ce qu'il s'y passe exactement mais elle n'est plus sous contrôle de ce qu'on a compris.
Qu'est-ce qui avait bien pu se passer là bas ? Le front Est était finalement tombé ou bien les morts-vivants avaient-ils trouvé un moyen de contourner la ligne ? Une seconde de flottement s'écoulait pendant que Lardon réfléchissait.
- A bien fuir il faut toujours suivre les rats... Marmonnait l'hybride. Très bien, nous ne sommes pas loin du port, puisque la zone médicale est compromise, nous allons faire embarquer les invalides sur les navires, c'est notre plus court chemin d'évacuation et votre meilleure chance.
Il n'était pas sûr de l'avancement de l'évacuation par bateau, peut-être étaient-ils déjà tous au large, mais quoi qu'il en soit, le port se situait à l'opposé de l'invasion, les blessés allaient augmenter d'avantage leurs probabilités de survie en s'y trouvant plutôt qu'à proximité du front.
Lardon séparait le groupe en deux, les handicapés avec quelques soldats à peine valides et lui à destination du port, tous les autres chanceux étaient renvoyés vers le lieutenant loup tandis que les soigneurs restaient sur place pour réceptionner les blessés.
- Hé papy. Résonnaient ces mots dans la caboche d'Alasker, peut-être bien le seul endroit et la seule manière où « papy » pouvait être utilisé en s'adressant au loup d'airain sans risquer le retour d'une gifle patriarcal. J'escorte les éclopés au pas de course vers le port, la zone médicale semble compromise. On balisera un chemin sûr, et à moins qu'on se fasse bouffer, je serais de retour dans quelques minutes. Y en a six pas trop amochés qui vont revenir vers toi, et les soigneurs sont toujours sur place pour s'occuper des prochains.
La télépathie c'était quand même pratique, ça évitait les aller-retour ou de gueuler comme un porc à l'agonie quand on avait le temps de se concentrer, et comme le bourreau d'Ikusa n'était pas si éloigné, Lardon pouvait lui transmettre facilement les informations sans effort.
Comme indiqué, le petit groupe se déplaçait le plus rapidement possible, au trot, le soldat le moins blessé et bien armé ouvrait la marche, suivit de Lardon qu'on avait aidé à renfiler son veston et une épaulière en cuir, puis les blessés et enfin celui qui fermait la marche en plantant des torches à pieds tous les dix mètres pour éclairer la route qu'ils empruntaient. L'hybride avait parfois le pas un peu chancelant, entre les raideurs musculaires, la perte de sang et un léger déséquilibre de son centre de gravité, la progression dans les ruelles n'étaient pas facile mais il mobilisait son énergie pour éviter de ralentir le groupe.
Heureusement le chemin n'était véritablement pas long d'ailleurs, deux rues et trois rangées de maisons avant d'apercevoir la mer colorée d'une teinte sombre, rendue inquiétante par la nuit. Les quais n'étaient pas désert, loin de là, des soldats des Serre-pourpres s'y trouvaient pour sécuriser les lieux des quelques défunts égarés qui s'étaient perdu jusqu'ici, et il y avait encore plusieurs groupes de réfugiés en attente d'être évacué, ainsi que quelques bateaux encore amarré. Ouf.
Après un bref échange, Lardon confiait les Sablois blessés aux renforts qui maintenaient ordre et sécurité dans la zone du port et négociait que d'autres soldats aillent surveiller le chemin balisé pour protéger une voie de repli pour les blessés du front Nord.
A la fin, on lui proposait également une place sur l'un des navires d'évacuation au vu de sa blessure. Lardon n'aurait pas honte de dire si on lui demandait plus tard qu'il eu pendant un instant l'hésitation de considérer la chose.
Maintenant qu'il était loin du danger, que l'adrénaline inhérente aux batailles retombait, il ne lui était pas facile de décliner aussi facilement l'offre et de s'en retourner sciemment vers le chaos et la mort qui l'attendaient.
Il avait sa fierté de soldat et son devoir de citoyen bien sûr mais aussi sacrément envie de vivre, et ce n'était pas juste une simple guerre mais de faire face à une force contre-nature implacable et inébranlable qui n'aurait de cesse que par la mort de tous les membres de la horde ou de tous les reikois. Le cochon venait tout juste de payer un tribut au Reike dans cette bataille, était-il vraiment obligé de verser d'autres offrandes de chair et sang ?
A vrai dire, oui, et pour deux raisons.
La première parce qu'il était certain que même en fuyant jusqu'à l'autre bout du monde, il serait poursuivit et traqué par le loup sanguinaire et décérébré qu'était Alasker pour lui faire payer sa lâcheté, et la seconde parce que fuir en abandonnant ceux qui se battaient et son amie Siline allait lui laisser un très sale goût dans la bouche jusqu'à sa mort, et contrairement à ce qu'on pouvait s'imaginer, Lardon était un fin gourmet qui appréciait grandement la bonne nourriture.
Alors pour tous ces futurs plats et spécialités du monde qu'il n'avait pas encore dégusté, et aussi pour garder attachés tous les membres qui lui restaient à son corps, l'hybride cochon ne pouvait pas se débiner et accepter d'être évacué.
Il bombait le torse et déclamait que la bataille n'était pas encore fini et que tant qu'il conserverait un souffle de vie il l'offrirait au Reike et à la défense de ses citoyens, petite tirade inspirée qui servait moins à encourager ses compatriotes qu'à l'empêcher de se chier dessus à l'idée de retourner dans cet enfer. Emporté par l'élan Lardon effectuait le salut reikois... avant de se rendre compte qu'il n'en était plus capable avec son moignon. Son geste avorté le rendait un tantinet ridicule mais personne n'avait le mauvais goût d'en rire à moins d'endosser l'étiquette d'un insensible connard.
Après ce léger cafouillage, Lardon repartait en compagnie des deux autres miliciens vers la ligne de front pour rejoindre les Dévoreurs et leur chef. Même s'il avait été raccourci d'un bras, ses facultés magiques n'en était pas amoindries et un bon tacticien saurait sans doutes les employer à bon escient.
N'est-ce pas ?
- Résumé:
- Lardon remercie Brak'Trarg pour son aide et se souviendra de son geste
- Lardon renvoi les valides au front et escorte les blessés graves jusqu'aux quais pour les faire évacuer, il fait baliser le chemin avec des torches. Il contact Alasker pour le tenir au courant de ses déplacements.
- Lardon demande à ce que des Serre-pourpre du port puisse assurer la sécurité de la voie de repli balisée pour les blessés du front Nord.
- Lardon retournera ensuite prêter main-forte à Alasker suivant les ordres et la situation.
- Lardon utilise durant ce tour un sort psychique, Télépathie, de niveau 1 (contact Alasker)
Noble du Reike
Brak'Trarg
Messages : 417
crédits : 1733
crédits : 1733
Info personnage
Race: Oni/Drakyn
Vocation: Guerrier - Combattant
Alignement: Chaotique Bon
Rang: B - Garde royal
Brak était angoissé mais parvenait a n'en rien montrer, à son entourage. Lardon avait bien ingurgité la potion mais parviendrait il a revenir a lui telle était la question.
les secondes paraissait des minutes, qui paraissait des heures. Brak avait sacrifie son unique potion de soin intermediaire. Mais la encore les dragons dan sleur grnde gentillesse avait décidé que ce ne serait pas de cette façon que Lardon quiterait ce monde et revint finalement à lui.
Lardon revenu à lui remercia Brak lui disant qu'il lui revaudrait d'une manière ou d'une autre. Brak hocha la tête d ema nière afirmative et tout ne l'aidant a se relever quan dil el tenta il lui dit.
"T'inquiètre pas. Un gladiateur ne laisse JAMAIS tomber ses camarades sur le sable d'arène face aux monstre et adverssaire. et tache de pas crever je t'ai filé ma seule potion de soin.
Sur ce je dois retrouver et aider mon ami Tagar. "
Dit Brak a Lardon et aux deux serres pourpres avec une pointe d'humour et un sourire amical que sa verte frimousse, avant de sauter en lair déployer ses grandes nainaile de Dragon et s'envoler vers l'avenue Est prêter main forte a son meilleur ami.
durant le vol Brak sentait l'inquiétude etreindre son (grand) coeur, quand il avait été appelé a aller aider au nord Tgaar était déjà épuisé ou commençait à l'être serieusement et avait déjà perdu un grnde partie de sa garde personnelle. Brak espérait VRAIMENT que son ami soit encore parmis mes vivant.
trois-quatre batement d'ailes plus tard Brak arrivait en vue de l'avenue est et de Tagar. imédiatement sur le frimousse verte du grand monsmontre se peignit deux sentiments oposé come un frimouse double face. D'un coté il resentait un grand soulagmeen tde voir Tagar toujours debout mais de l'autre .... c'était un sentiment d'écoeurement et de desespoir il n'ay plus un seul membre de la garde personelle de Tgar en vie, et mêem si il avait une armure de métal sur lui, était debout et combatait, Brak n'aviat pas besoin de s'approcher davantage pour voir dan sla démarche de son ami, celel du'n guerrier fatigué près a chanceler ou plus très loin de l'être.
ces deux sentiments contradictoire se muèrent en colère bouillonante et firen entrer Brak ne mode berserk. toujours en vol (et se smarteaux à la ceinture Brak prit son épée géante en paluche et effectua une descente en piqué et vol rase mote proche de Tagar mais SANS LE TOUCHER, pour balayer les mort vivant autour de Tagar et des soldat reikois come un grande pelleteuse a neige degagent la voie mais tranformant la neige en borsh rouge broyé fin Brka mettant du coeur à l'ouvrage et sa grande force.
Une fois les papates au sol apres sa maneouvre de balayement de la pietalle zombie pour degager son ami et les soldat l'accompagnants. Brak repéra un troll chasseur en armure lourde. rangeant sur son dos Titan slayer degouliante du "borsh zombi" fraichement "cuisiné". Bral reprit dans ses paluches ses deux fidèles marteaux et se jeta su rle troll chasseur marteaux en avant pour lui broyer et ecrabouiller le crane le buste et les membres. avec une grande force là aussi. le tout accompagner d'un violent et tonitruant.
"WWWWWWWAAAAAAARRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGGGHHHHHHHHHHHHHHHHH".
Qui sans trop de peine pourait être audible de la part de Alasker et des serres pourpre aux aord du cratère.
Ce n'est qu'une fois le troll chasseur en bouillie que Brak retrouva son calme et sourire vert habituel reprenan tun pose plus calme auprès de son ami Tagar déterminé a continuer la lute lui disant.
" je laisserait pas les vilains zombies abimer mon meilleur ami. on les aura, on les aura TOUS. "
pouvoir de Brak utilisé à ce tour :
- vol : palier 1
- force : palier 2 (pour balayer les zombis et faire le brosh ^^)
- force : palier 3 ( pour ecrabouiller la tete et reduire le troll chasseur en bouilli lui aussi )
résumé :
_ Brak répond aux remerciement de Lardon et anonce a Lardon et aux deus serres pourpres qu'il va aller aider son ami Tagar
_ En vol pour rejoindre Tagar Brak s'inquiète pour lui.
_ Brak arrivé en vue de Tagar vivant mais epuisé et san splus aucun garde perso en vie et la fois soulagé et desperé de voir son emilleur ami en facheuse posture
_ Brak entre en mode Berserk ne pensant plus alors qu'a porteger son am Tagar et zigouiller les vilain zombi repsonsable de cela.
_ Brak effectue un blayage a l'épée géante de la pietaille zombi qui était devant Tagar et les soldats reikois affin de leur dégager le terrain.
_ Brak toujours en mode berserk se jette marteaux en avant sur un troll chasseur et le reduit en bouillie a grand coup de marteaux et de bon coeur.
_ Brak maintenant un peut calmé va aux coté de Tagar pret a affronter le suite du combat
pouvoir utilisé jusque à maintenant :
- vol palier 1: plusieurs fois
- sens surhmain (vue, ouie, odorat,) palier 1 : 2 fois
- force palier 1: 5 fois
- force palier 2: 3 fois
- force palier 3: 2 fois
- force palier 4: 1 fois
- prouesse d'arme "lancer de marteaux du dragon" : 3 fois
les secondes paraissait des minutes, qui paraissait des heures. Brak avait sacrifie son unique potion de soin intermediaire. Mais la encore les dragons dan sleur grnde gentillesse avait décidé que ce ne serait pas de cette façon que Lardon quiterait ce monde et revint finalement à lui.
Lardon revenu à lui remercia Brak lui disant qu'il lui revaudrait d'une manière ou d'une autre. Brak hocha la tête d ema nière afirmative et tout ne l'aidant a se relever quan dil el tenta il lui dit.
"T'inquiètre pas. Un gladiateur ne laisse JAMAIS tomber ses camarades sur le sable d'arène face aux monstre et adverssaire. et tache de pas crever je t'ai filé ma seule potion de soin.
Sur ce je dois retrouver et aider mon ami Tagar. "
Dit Brak a Lardon et aux deux serres pourpres avec une pointe d'humour et un sourire amical que sa verte frimousse, avant de sauter en lair déployer ses grandes nainaile de Dragon et s'envoler vers l'avenue Est prêter main forte a son meilleur ami.
durant le vol Brak sentait l'inquiétude etreindre son (grand) coeur, quand il avait été appelé a aller aider au nord Tgaar était déjà épuisé ou commençait à l'être serieusement et avait déjà perdu un grnde partie de sa garde personnelle. Brak espérait VRAIMENT que son ami soit encore parmis mes vivant.
trois-quatre batement d'ailes plus tard Brak arrivait en vue de l'avenue est et de Tagar. imédiatement sur le frimousse verte du grand monsmontre se peignit deux sentiments oposé come un frimouse double face. D'un coté il resentait un grand soulagmeen tde voir Tagar toujours debout mais de l'autre .... c'était un sentiment d'écoeurement et de desespoir il n'ay plus un seul membre de la garde personelle de Tgar en vie, et mêem si il avait une armure de métal sur lui, était debout et combatait, Brak n'aviat pas besoin de s'approcher davantage pour voir dan sla démarche de son ami, celel du'n guerrier fatigué près a chanceler ou plus très loin de l'être.
ces deux sentiments contradictoire se muèrent en colère bouillonante et firen entrer Brak ne mode berserk. toujours en vol (et se smarteaux à la ceinture Brak prit son épée géante en paluche et effectua une descente en piqué et vol rase mote proche de Tagar mais SANS LE TOUCHER, pour balayer les mort vivant autour de Tagar et des soldat reikois come un grande pelleteuse a neige degagent la voie mais tranformant la neige en borsh rouge broyé fin Brka mettant du coeur à l'ouvrage et sa grande force.
Une fois les papates au sol apres sa maneouvre de balayement de la pietalle zombie pour degager son ami et les soldat l'accompagnants. Brak repéra un troll chasseur en armure lourde. rangeant sur son dos Titan slayer degouliante du "borsh zombi" fraichement "cuisiné". Bral reprit dans ses paluches ses deux fidèles marteaux et se jeta su rle troll chasseur marteaux en avant pour lui broyer et ecrabouiller le crane le buste et les membres. avec une grande force là aussi. le tout accompagner d'un violent et tonitruant.
"WWWWWWWAAAAAAARRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGGGHHHHHHHHHHHHHHHHH".
Qui sans trop de peine pourait être audible de la part de Alasker et des serres pourpre aux aord du cratère.
Ce n'est qu'une fois le troll chasseur en bouillie que Brak retrouva son calme et sourire vert habituel reprenan tun pose plus calme auprès de son ami Tagar déterminé a continuer la lute lui disant.
" je laisserait pas les vilains zombies abimer mon meilleur ami. on les aura, on les aura TOUS. "
pouvoir de Brak utilisé à ce tour :
- vol : palier 1
- force : palier 2 (pour balayer les zombis et faire le brosh ^^)
- force : palier 3 ( pour ecrabouiller la tete et reduire le troll chasseur en bouilli lui aussi )
résumé :
_ Brak répond aux remerciement de Lardon et anonce a Lardon et aux deus serres pourpres qu'il va aller aider son ami Tagar
_ En vol pour rejoindre Tagar Brak s'inquiète pour lui.
_ Brak arrivé en vue de Tagar vivant mais epuisé et san splus aucun garde perso en vie et la fois soulagé et desperé de voir son emilleur ami en facheuse posture
_ Brak entre en mode Berserk ne pensant plus alors qu'a porteger son am Tagar et zigouiller les vilain zombi repsonsable de cela.
_ Brak effectue un blayage a l'épée géante de la pietaille zombi qui était devant Tagar et les soldats reikois affin de leur dégager le terrain.
_ Brak toujours en mode berserk se jette marteaux en avant sur un troll chasseur et le reduit en bouillie a grand coup de marteaux et de bon coeur.
_ Brak maintenant un peut calmé va aux coté de Tagar pret a affronter le suite du combat
pouvoir utilisé jusque à maintenant :
- vol palier 1: plusieurs fois
- sens surhmain (vue, ouie, odorat,) palier 1 : 2 fois
- force palier 1: 5 fois
- force palier 2: 3 fois
- force palier 3: 2 fois
- force palier 4: 1 fois
- prouesse d'arme "lancer de marteaux du dragon" : 3 fois
- voix et thème de Brak'Trarg:
la voix
le thème
- Bric à Brak (inventaire de Brak'Trarg:
ses armes
brise crane
marteau lourd de combat que Brak'Trag utilise tout les jours avec crackpum
crackpum
marteau lourd de combat que Brak'Trarg utilise tout les jours avec brisecrane
marteau titan
marteau lourd que brak porte toujours avec son armure nlourde en justice solide mais utilise moins souvent que ses deux autres fidèles marteaux
titan's slayler
lame en phontacier, épée géante que brak utilise pour les grandes bastons ou face aux groupe d'ennemi a bastoner en corps à corps
Drakny
épée géante Dragon masculine et très virile en bronze divin que Brak aime bien utiliser sur ses ennemis
Brak l'a recu en récompense de la batailel contre les vilains zombis et monstre ayant attaquer sable d'or.
ses armures
armure lourde de créature d'élite
armure en justice solide que Brak'Trarg porte habituellement
armure de créature gladiateur
armure de gladiateur de Brak'Trarg quan dil était dan sl'arène et qu'il remet quand il y va en spectateur ou a certaines autre ocasion
armure de guerrier élite Reikois
armure que Brak'Trrag a reçu pour son diplome de guerrier d'élite
Invité
Invité
La demeure du régent , un bastion qui ne devait pas tomber , l’antenne médicale détruite , notre chance de défendre la ville serait proche du néant sables d’or devait être une très jolie ville avant tout ce carnage mais ses défenseurs n’ont clairement pas dit leur dernier mots . Si la menace des revenants ne suffisait pas , voila que nous étions attaqué de l’intérieur. J’observais la scène, concentré sur ce que j’vais à faire ;, si cette femme , l’ombrageon ne pouvait pas raisonner cet homme , il fallait alors y mettre un terme. Pendant que la femme lui parlait , j’étais là , jambe flèches , pas le coté , lance crampée dans la main droite le bouclier sur la gauche. Je pu voir de justesse le coup magistrale que je la jeune femme venait de se manger , son corps vola alors à l’autre bout de la pièce. Elle avait échoué. L’échec dans de pareils circonstances me forçait alors à agir. Pas de doute il s’agissait d’une corruption, les éléments que j’avais sous le yeux le montrait bien. Je rappelais une affaire de corruption similaire du temps ou j’étais encore dans mon Clan dans els contrée du Nord et de ce qu’il fallait faire pour libérer la victime mais là rien n’était similaire visiblement.
Le corrompu me frappa alors, un coup de pied placé au niveau du buste, avec rapidités je pus placer mon bouclier pour parer le coup. Le choc me frit toutefois voler l’autre bout. En vol j’eu le réflexe de lâcher la lance que je tenais afin d’éviter d’atterrir dessus au moment de la réception. Me servant du bouclier pour amortir encore le choc. La Griffe avait été prévenu, il fallait gagner du temps avant l’arrivée des renforts , c’est alors que le corrompu se mit à me sauter dessus et me charger , de mes reflexes éclairs je roulais alors sur le coté afin d’éviter son coup , et me releva quelque peu , la douleur au niveau du bras témoignait du choc du à al réception. Tout cela aurait pu être bien pire.
Le soigneur qui m’avait parlé plus tôt tenta d’aveugler notre adversaire ce qui donna un instant de répit pour récupérer ma lance. Si je voulais tenter de ramener à la raison cet homme , je en pouvais guère par le simple fait qu’il semblait déjà en duel acharné avec le corrompu.
Afin d’aider le soignant au marteau , je me tenais prête à jeter ma lance sur un point semble qui baisserai l’agressivité de notre adversaire , je cherchais une fenêtre de tir possible mais je tentais quand même de raisonner l’homme afin e voir s’il se rendait.
- Nous ne sommes pas tes ennemis…Ce que tua s fait n’est pas de ton fait. De Grace rend toi !
Je pestais intérieurement , quand tout ce cauchemar allait-il bien cesser , Sable d’Or avait tant souffert , il était temps de la reconstruction , que tous ces morts ces !
Le corrompu me frappa alors, un coup de pied placé au niveau du buste, avec rapidités je pus placer mon bouclier pour parer le coup. Le choc me frit toutefois voler l’autre bout. En vol j’eu le réflexe de lâcher la lance que je tenais afin d’éviter d’atterrir dessus au moment de la réception. Me servant du bouclier pour amortir encore le choc. La Griffe avait été prévenu, il fallait gagner du temps avant l’arrivée des renforts , c’est alors que le corrompu se mit à me sauter dessus et me charger , de mes reflexes éclairs je roulais alors sur le coté afin d’éviter son coup , et me releva quelque peu , la douleur au niveau du bras témoignait du choc du à al réception. Tout cela aurait pu être bien pire.
Le soigneur qui m’avait parlé plus tôt tenta d’aveugler notre adversaire ce qui donna un instant de répit pour récupérer ma lance. Si je voulais tenter de ramener à la raison cet homme , je en pouvais guère par le simple fait qu’il semblait déjà en duel acharné avec le corrompu.
Afin d’aider le soignant au marteau , je me tenais prête à jeter ma lance sur un point semble qui baisserai l’agressivité de notre adversaire , je cherchais une fenêtre de tir possible mais je tentais quand même de raisonner l’homme afin e voir s’il se rendait.
- Nous ne sommes pas tes ennemis…Ce que tua s fait n’est pas de ton fait. De Grace rend toi !
Je pestais intérieurement , quand tout ce cauchemar allait-il bien cesser , Sable d’Or avait tant souffert , il était temps de la reconstruction , que tous ces morts ces !
- résumé:
- - Astryd pare le coup de peid , elle au projetée par le choc
- elle roule pour évitera l'assaut de Zain
- récupére de nouveau une lance et attend de voir l'issu du combat entre @Zaïn Tevon-Duncan et @Le Porte-Mort pour voir si elle trouve une fenêtre de tir
- elle tentera d'ouvrir le dialogue pendant la mêlée pour voir si ses mots peuvent toucher
- pouvoir utilisé :
- - Agilité et précision augmentée palier 2 : x2
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Zombieland
Feat Des morts et des vivants
Amusée...
Le petit homme cherchait à t'appâter. Tu n'étais pas dupe, tu comprenais sa manigance, les sous-entendus derrière ses mots. Il se servait de tes vices, de tes plaisirs personnelles pour te motiver à agir dans son sens... Tu ne le savais que trop bien. Mais en même temps, cela marchait parfaitement ! Si bien que tu ne rechignais plus tant à la tâche même si celle-ci s'apparentait à être des plus ardues. Tu te voyais déjà savourer ce délice buffet que personne pas même des morts-vivants ne saurait te priver désormais.
- Les jumelles sont... intéressantes. Trop... brûlantes à mon goût... cependant.
Tu répondais à ses remarques tout en continuant ta traversée aérienne des lieux. Difficile de se perdre cependant en davantage de paroles puisqu'il vint très vite à trouver du regard la source de vos problèmes actuelles. Une boule étrange, qui n'avait rien à faire ici, dans ce village pitoyable. Tu n'étais pas une créature érudite dans la magie viciée, mais il était évident que cette chose avait un lien avec l'ensemble des évènements qui se déroulaient ici. Y mettre un terme n'était pas pour te déplaire. Si autrefois, c'était l'ennui qui avait menacé d'entraver ta motivation, désormais c'était la fatigue. Qu'importe... Un bon repas de saumon valait la peine de se dépasser.
- Accroche toi.
Sans t'annoncer davantage, tu bifurquais brutalement pour te rapprocher de l'anomalie. Évidemment, cela provoqua l'inévitable et tu pus constater, non sans un malin plaisir, le repas de la veille de ton passer se jeter par dessus bord. Il n'était pas donné à tout le monde de pouvoir maîtriser les airs de la sorte... Pour Kaelinn, tu avais toujours mis cela sur le compte de sa cécité. Qu'importe, il avait un plan et tu étais disposée à l'écouter. Restant de manière stationnaire à l'endroit qui allait voir la prochaine bataille se réaliser, tu attendais les prochaines indications.
- Zéphyr... Tu agis comme si tu ne craignais... pas la mort.
Buvant ses paroles, tu écoutais son plan se former dans ta tête. Même si tu avais combattu contre des créatures impies avec les jumelles, il comptait littéralement se jeter au cœur des rangs ennemis, en mettant sa vie entre tes serres et les mains des jumelles. Il agissait comme s'il était lui même un phénix, à même de se refaçonner rapidement s'il venait à commettre une erreur. Au moins il avait du cran, et même toi, créature imbue de ta personne, pouvait le reconnaître. Qu'importe, tu ne discuterais pas de ses choix.
Fonçant alors en piquet en direction de l'anomalie, tu venais à le larguer pile à l'endroit voulue, pour la suite, ce serait à lui de voir ce qu'il comptait bien faire avec. Regroupant alors à nouveau tes forces qui s'amenuisaient au fil des batailles, tu venais donc à soulever un dôme suffisamment consistant pour entourer le maitre-espion. Dans un excès de zèle, tu venais même à y épaissir les remparts. Cela ne durerait pas longtemps face à des offensives répétées, mais ça aurait moins le mérite de lui permettre de souffler et de baisser sa garde pour s'affairer à l'objet de tout ses désirs.
Cependant, tu fus comme assaillis d'un doute...
Valait-il vraiment mieux pour lui que tu le laisses seul sans surveillance ? Même dans son cocon de glace, l'ennemi s'était perdu en plusieurs formes, et ta magie avait ses limites en terme de protection. S'il lui arrivait quelque chose pendant ton absence, cela risquait de mettre en péril l'ensemble de son plan absurde... Et d'en plus annuler sa promesse de t'offrir un repas des plus alléchants.
- Tu es un idiot... Zéphyr. Appel moi quand... tu auras fini !
Reprenant ton envol, tu te dirigeais vers la source des conflits non loin, t'assurant de voler à ras le sol pour ne pas manquer un quelconque ennemi à même de traverser votre ligne de défense. Tu ne pouvais d'ailleurs pas non plus t'éloigner trop loin de lui. Se faire emmurer vivant dans un tombeau de glace pouvait-être bien pire que d'être dévoré par une quelconque goule répugnante.
Remarquant aisément les combats qui avaient déjà commencé, tu remontais légèrement de quelques mètres pour fixer la scène. Les jumelles n'étaient pas les seules à combattre, elles étaient aussi épaulées par un homme que tu ne connaissais. Qu'importe. Si ce n'était pas un ennemi, alors tu pouvais l'ignorer pour le combat.
Voyant qu'ils avaient fait en sorte de bloquer l'ennemi, dans une sorte de tentative de répéter votre prouesse précédente lorsque vous aviez éradiquer le nid, tu ne pouvais que piailler pour montrer ta présence. Puis ni une ni deux, tu survolais les lieux déjà bien meurtris par les diverses offensives de chacun avant d'y déverser un nouveau souffle de glace. Il manquait certes de splendeur du fait que tes réserves commençaient vraiment à toucher le fond, mais au moins, tu y apportais ta pierre à l'édifice.
- Résumé:
Pouvoirs utilisés : Vol P1 / Communication Animal / Glace P2 / Glace P1
- Boréas survole la zone de l'anomalie en écoutant le plan de Zéphyr.
- Le Phénix pique en flèche vers l'anomalie, y dépose Zéphyr avant de créer un dome de glace P2 autour de lui.
- Il hésite à quitter le maitre-espion puis reprend son envol pour aller soutenir les jumelles et Shan.
- Il lance un souffle de glace sur les bêtes déjà acculées par les offensives de des trois comparses.
CENDRES
Invité
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Oyun fronce les sourcils en regardant la blessure de son camarade. Entre son aspect plus qu'inquiétant et le fait qu'un grand bonhomme comme Kahl admette ressentir de la douleur, il y a quelque chose qui cloche. Elle résiste à l'inquiétude qui la gagne : c'est étrange, certes, mais il n'a pas l'air surpris. Ce n'est donc pas nouveau, alors elle pourra s'en inquiéter plus tard. Il lui en parlera quand il se sentira prêt. Elle le suit du regard alors qu'il frappe un revenant égaré, et hoche la tête en entendant ses paroles. Cette fois, le démon ne s'en tirera pas.
De nouveaux ordres leurs sont transmis, et elle peut deviner dans le choix des mots de la Griffe qu'il n'oubliera pas sa vilaine bévue. Mais même en sachant qu'elle sera probablement convoquée pour se faire remonter les bretelles comme il se doit, Oyun sent un retour de vigueur la gagner. Elle tiendra toute la nuit, même si c'est pour se faire engueuler. Et elle fera tout pour ne pas donner aux Serres d'autres raisons de la reprendre sur ses actions.
Le trajet jusqu'à la demeure du régent est moins pénible que la première poursuite du démon. Les morts-vivants ne sont que des obstacles décoratifs, face au petit groupe plus qu'accoutumé aux mouvements ennemis. L'orc se concentre sur des tirs incapacitants, et l'économie de ses forces afin d'anticiper la situation probablement catastrophique de la zone médicale. Le capharnaüm de cris et de destruction se fait entendre de l'extérieur. L'orc tend la main vers sa hallebarde, puis la rabaisse. Non : elle ferait mieux de rester à la lance, pour éviter les dommages collatéraux. Elle interpelle Kahl pour lui faire part d'un plan basique, mais qui n'a jamais vraiment échoué.
- Je bloque l'hybride, et tu t'occupes de le désarmer, ça te va ? Même s'il faut lui arracher les mains pour ça. Faut qu'on neutralise ce fichu démon.
Ils n'ont pas vraiment le temps de délibérer avant de passer à l'action : les bruits provenant de la demeure se font de plus en plus inquiétants. Oyun avance prudemment en direction de l'entrée, elle active son senseur magique puis elle entre et fait face au chaos régnant sur les lieux. Elle analyse froidement la situation en même temps qu'elle se jette sur Zaïn pour le tacler au sol et l'immobiliser. Au moment où ses bras enserrent l'hybride, elle constate qu'il a les mains nues. Son regard cherche la signature magique du démon, qu'elle reconnaît sur… une épée ? Encore une autre forme ? Est-ce que quelqu'un d'autre l'a touchée ? Elle interpelle Kahl.
- Le rouquin est désarmé, cible repérée à deux heures !
Elle attrape le bras droit de Zaïn et le bloque dans une clé de bras avant de le maintenir au sol. Même si elle a été directement témoin de sa force, et même s'il ne semble plus être sous l'influence de l'entité, mieux vaut être prudente. Elle se penche pour lui parler directement à l'oreille.
- Tu m'entends cette fois ? Je te lâche dès que le collègue aura neutralisé la menace. Simple mesure de sécurité, au cas où tu ne serais pas entièrement revenu à toi.
Ses mots se veulent rassurant, mais la pression qu'elle applique sur son bras ne l'est pas tant que ça. Il faut dire qu'elle ne connaissait pas les risques à court et long terme de la possession démoniaque qu'ils l'avaient vu subir - et vu la "nouvelle décoration" des murs de l'antenne médicale, l'hybride n'avait clairement pas chômé avant qu'ils arrivent.
Maintenant, elle n'avait plus qu'à espérer que Zaïn soit coopératif, et que Kahl aie enfin l'occasion de s'amuser.
CENDRES
De nouveaux ordres leurs sont transmis, et elle peut deviner dans le choix des mots de la Griffe qu'il n'oubliera pas sa vilaine bévue. Mais même en sachant qu'elle sera probablement convoquée pour se faire remonter les bretelles comme il se doit, Oyun sent un retour de vigueur la gagner. Elle tiendra toute la nuit, même si c'est pour se faire engueuler. Et elle fera tout pour ne pas donner aux Serres d'autres raisons de la reprendre sur ses actions.
Le trajet jusqu'à la demeure du régent est moins pénible que la première poursuite du démon. Les morts-vivants ne sont que des obstacles décoratifs, face au petit groupe plus qu'accoutumé aux mouvements ennemis. L'orc se concentre sur des tirs incapacitants, et l'économie de ses forces afin d'anticiper la situation probablement catastrophique de la zone médicale. Le capharnaüm de cris et de destruction se fait entendre de l'extérieur. L'orc tend la main vers sa hallebarde, puis la rabaisse. Non : elle ferait mieux de rester à la lance, pour éviter les dommages collatéraux. Elle interpelle Kahl pour lui faire part d'un plan basique, mais qui n'a jamais vraiment échoué.
- Je bloque l'hybride, et tu t'occupes de le désarmer, ça te va ? Même s'il faut lui arracher les mains pour ça. Faut qu'on neutralise ce fichu démon.
Ils n'ont pas vraiment le temps de délibérer avant de passer à l'action : les bruits provenant de la demeure se font de plus en plus inquiétants. Oyun avance prudemment en direction de l'entrée, elle active son senseur magique puis elle entre et fait face au chaos régnant sur les lieux. Elle analyse froidement la situation en même temps qu'elle se jette sur Zaïn pour le tacler au sol et l'immobiliser. Au moment où ses bras enserrent l'hybride, elle constate qu'il a les mains nues. Son regard cherche la signature magique du démon, qu'elle reconnaît sur… une épée ? Encore une autre forme ? Est-ce que quelqu'un d'autre l'a touchée ? Elle interpelle Kahl.
- Le rouquin est désarmé, cible repérée à deux heures !
Elle attrape le bras droit de Zaïn et le bloque dans une clé de bras avant de le maintenir au sol. Même si elle a été directement témoin de sa force, et même s'il ne semble plus être sous l'influence de l'entité, mieux vaut être prudente. Elle se penche pour lui parler directement à l'oreille.
- Tu m'entends cette fois ? Je te lâche dès que le collègue aura neutralisé la menace. Simple mesure de sécurité, au cas où tu ne serais pas entièrement revenu à toi.
Ses mots se veulent rassurant, mais la pression qu'elle applique sur son bras ne l'est pas tant que ça. Il faut dire qu'elle ne connaissait pas les risques à court et long terme de la possession démoniaque qu'ils l'avaient vu subir - et vu la "nouvelle décoration" des murs de l'antenne médicale, l'hybride n'avait clairement pas chômé avant qu'ils arrivent.
Maintenant, elle n'avait plus qu'à espérer que Zaïn soit coopératif, et que Kahl aie enfin l'occasion de s'amuser.
CENDRES
- Résumé:
- Pouvoir utilisé : Senseur magique P1
Une fois arrivée à Medicus, Oyun s'occupe de bloquer les mouvements de Zaïn et demande à Kahl de neutraliser le démon. Elle active son senseur magique, et remarque que Zaïn ne porte plus les poings de combat démoniaque, ce qu'elle indique à Kahl au dernier moment. Après avoir taclé l'hybride, elle le tient au sol dans une clé de bras (ou plus exactement, fait de son mieux pour le tenir dans cette position, il est costaud le furry quand meme) et lui explique rapidement la situation.
Une fois arrivés sur les lieux, les deux membres du binôme de soldats aperçurent avec surprise l'étendue du carnage. Etrangement, Kahl ne souriait pas, son esprit étant bien trop accaparé par l'analyse d'une situation tout aussi confuse que celle qui, précédemment, leur avait fait manquer de peu l'objectif que leur avait attribué la Griffe. Oyun, fort heureusement, parvint à l'aide de ses yeux de faucon à établir sans mal l'état des lieux et cette dernière ne manqua pas d'en faire part à son camarade. Hochant la tête avec gravité lorsqu'elle lui confia ses directives, le colosse s'abaissa légèrement pour prendre position et lorsqu'elle bondit tel un fauve pour se rapprocher de sa cible, il la talonna avec férocité tout en lui hurlant :
"S'il oppose la moindre résistance, je le traiterai comme toutes les maudites saloperies que j'ai éviscéré jusqu'à présent !"
Dans cette annonce cruelle, il n'y eut pas l'ombre d'un doute et encore moins de sentimentalisme. C'était cet inconditionnel goût du massacre qui avait valu à l'Ogre d'être recruté par Iratus en personne et il comptait bien montrer, face à tous ces spectateurs, à quel point sa réputation le précédait. Galopant furieusement à la suite de l'orc, Kahl fut subitement décontenancé par les directives complémentaires de sa camarade. Encore une fois, ils arrivaient trop tard pour participer à la partie la plus festive des affrontements. Le Démon, réduit à une forme pour le moins peu impressionnante, était lamentablement déposé sur le sable empourpré. Dégouté de ne pas pouvoir se défouler comme il l'entendait, Kahl ralentit vaguement la cadence de sa course effrénée et grommela de frustration comme l'enfant gâté qu'il était.
"Par la barbe de la Griffe, mes bourses bleuissent à vue d'œil ! A-t-on idée de décevoir ainsi un garçon aussi charmant que moi à d'aussi nombreuses reprises ? C'est inadmissible et j'en connais une qui va payer pour ça !"
De cette colère naquit toutefois une force diabolique qu'il ne manqua pas de mettre à profit aussitôt qu'elle vint embraser son cœur malfaisant. Animé par ce désir de destruction; paradoxalement adulé par sa prochaine victime, Kahl cracha un nuage glacé dans un râle guttural puis bondit verticalement avec une puissance telle qu'un véritable cratère miniature se dessina sous son corps gigantesque lorsqu'il décolla dans une sourde détonation. Catapulté en l'air par sa magie née de la violence surnaturelle qui le poussait à se mouvoir, le golgoth rugissant en oublia amis comme ennemis, focalisé exclusivement sur son point de chute qui n'était autre que cet artéfact démoniaque faisant l'objet de tous leurs ennuis du moment. Il oublia Oyun mais aussi Zaïn qu'elle maintenait en place. Il oublia tout et tout le monde, blessés comme combattants et même ce curieux bonhomme qui se tenait aux côtés de l'Hybride. A cet instant, il n'y avait plus que cette épée et son envie écrasante d'en finir avec elle. A mi-parcours, tous les témoins de la scène invraisemblable entendirent le rire aliéné du colosse cornu et lorsqu'il amorça la descente, ces éclats se changèrent en un véritable cri distordu par le vent.
Kahl retomba, les doigts joints en une véritable masse et les plus avisés des spectateurs purent apercevoir que de fines étincelles s'éparpillaient dans le sillage de l'oni à mesure qu'il chutait comme un titanesque oiseau de proie. Sur ses mains tâchées de sang, une pellicule de glace mince et luisante se formait, dessinant sur ses jointures éprouvées des picots de givre. Enfin, l'impact eut lieu et lorsque le monstre de haine toucha le sol, le temps sembla presque s'arrêter. Les poings bestiaux du titan glacial rencontrèrent la lame et une seconde détonation, bien plus terrifiante que la première, s'éleva alors. Un nuage de débris s'éleva, noyant la silhouette du colosse dans un océan de sable, de sang, de pierre et d'acier. Il fut suivi instantanément d'une terrible onde de choc.
Dans cet élan de furie, était-il parvenu à maitriser sa propre force destructrice ou avait-il négligé ses pairs au point de les blesser ? Malgré un long entraînement, le Dévoreur déchaîné demeurait une bête toute aussi terrible que celle qu'il cherchait à abattre.
- RESUME:
- Kahl suit les directives d'Oyun, il comprend enfin ce qu'est Violence et décide de la réduire en miettes. Il bondit puis retombe sur elle de toutes ses forces en utilisant sa magie pour en finir.
Pouvoirs utilisés (dans l'ordre) :
Force P2 : pour bondir et se donner de la vitesse
Glace P1 : pour consolider ses poings liés
Force P3 : pour retomber en plein sur Violence et l'aplatir comme une crêpe
Vrai Homme du Reike
Alasker Crudelis
Messages : 217
crédits : 2712
crédits : 2712
Info personnage
Race: Loup-Garou
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
Il ne pouvait y avoir de paix ou d'espoir sur le front Nord. La mort, si elle reculait un tant soit peu, continuait de frapper. Les enfants dénaturés de la nécromancie, sinistre épouse de X’ora-th, se bousculaient dans leur débâcle pour avoir une chance de prélever un peu plus de chair et de sang de vivants, alors même que ces derniers les découpaient en morceaux. Les épées, masses, haches et boucliers s'écrasaient inlassablement sur la pourriture recouvrant les agresseurs de sable d'or tandis que griffes et lames rouillées glissaient sur les plastrons des défenseurs, à la recherche d'une faille exploitable, d'une lanière mal fixée, d'une occasion de prélever une nouvelle vie.
Parmi les morts innombrables, les derniers chasseurs bondissaient et caquetaient, galvanisant la horde à l'image des rires de bourreaux qui encourageaient les vivants. Leurs formes voûtées, cauchemardesques, allaient d'un coin à l'autre de la ligne de front, usant des décérébrés comme d'un bouclier contre la rage implacable de la créature qui les chassait. Mais les morts ne suffisaient pas. En fait, ils ne suffisaient plus. Alasker passait au travers des revenants inférieurs -littéralement- pour tenter d'atteindre leurs arrogants cousins. Ses bottes martelaient les restes moribonds dans une indifférence totale, obnubilé qu'il était par la destruction des chasseurs.
Le géant d'airain avait eu le loisir d'observer la différence entre les rangs désorganisés des morts et ceux -bien plus compacts- proches des chasseurs. Ces salopards trop agiles semblaient être l'explication la plus évidente de ce changement brusque de comportement, alors, Iratus les traquait à travers la foule morbide.
La Salvatrice fendit l'air et un nouveau lieutenant des forces moribondes tomba, crâne et poitrail ouvert. Un glaviot épais s'écrasa sur la carcasse du vaincu, ultime manque de respect de la part de son bourreau grimaçant.
"-Gorog, va panser cette plaie." Gronda le géant d'airain à l'intention de son sous-fifre à peau verte.
Le principal intéressé renacla, incapable d'accepter l'évidence de sa propre faiblesse.
"-Je vais bien, chef." Et pour le prouver, l'orc enfonça le sommet de son marteau dans une boîte crânienne ouverte.
"-Je peux sentir l'odeur de ton sang à travers la puanteur de cette vermine, Gor'. Soignes toi ou je t'achève."
La menace fit sourire le blessé. Enfin, il accepta de baisser les armes et de quitter la file.
"-Nahr, tu l'accompagne. Pas de solitaires." La voix du géant s'éleva tandis qu'il se replaçait dans la file de défenseurs et que Nahr s'exécutait.
"-Resserrez les rangs ! Vérifiez vos blessures ! L'accalmie ne durera pas !"
Un chasseur pris cette exclamation pour une forme de distraction et se glissa entre ses confrères décérébrés pour tenter une attaque basse visant le bas du plastron. L'espadon de Kirk lui sectionna les deux bras, puis les bords dentelés de la vicieuse lame scièrent sa fragile nuque avec une lenteur calculée. L’auteur du meurtre si silencieusement effectué écopa d’un hochement de tête de remerciement de la part du chef des Dévoreurs, qui enchaina immédiatement avec une nouvelle série d’ordre, alors même que la vague de mort reculait face au mur de lame :
“-Tenez vos positions ! Personne n’avance !”
C’était la meilleure chose à faire. Une trentaine de guerriers valides se tenaient proches de la place transformée en cratère. A peine la moitié d’un bataillon. Même si de nouvelles lames venaient s’ajouter aux leurs à chaque minutes passées, ils n’étaient encore que trop peu pour espérer pouvoir mener une contre-offensive sans exposer dangereusement les médic’, à l’arrière. La peste soit des nouvelles obligations de Deydreus. Elles le forçaient à jouer la nourrice avec des membres des forces régulières et des…Civils.
Un rictus de dégoût s’ancra sur son visage.
Alors, une sensation aussi bien étrange que désagréable vint plonger son esprit dans la confusion. La voix de Lardon se mit à résonner à l’intérieur même de son crâne déjà enflammé par la fatigue, l’inhalation de fumée noire et la puanteur des morts-vivants. Le mage porcin l’appelait. Du moins essayait-il. La conscience retorse du loup caché dans les coins sombres de sa psychée refusait d’accepter passivement la visite d’une proie aussi évidente. Il chassait l’importun alors même que la partie humaine d’Alasker luttait pour comprendre ses paroles. En résultait un imbroglio à peine compréhensible, qu’Iratus parvint à traduire -difficilement- en une absence momentanée de son porcin camarade.
Bien, au moins il vivait encore. Une bonne nouvelle. Mais insuffisante néanmoins. Car si la situation de la place se stabilisait pour le moment, Alasker n’avait toujours pas la moindre idée d’où pouvait bien se cacher l’anomalie Nord, si tant est qu’elle existait bel et bien.
Les yeux enténébrés purent enfin quitter la masse de morts du regard, maintenant que cette dernière s’en était allée rejoindre les ombres l’ayant engendrée. L’heure était au repérage et à la recherche. Deux choses difficilement réalisables, dans une ville en plein chaos, enveloppée dans les nuages de fumée s’échappant de ce qui avait un jour porté le nom de “remparts nords”.
Alors que son regard se perdait dans les environs dévastés, glissait sur les gravats et les amoncellements de corps broyés, Alasker se surprit à s’interroger sur le sort de Zephyr et de la mission lui étant dévolue. L’Oreille du Reike avait-elle déniché une nouvelle anomalie ? Ou bien le maître espion se trouvait dans une posture aussi inconfortable que celle du berserker, à devoir jongler entre combat et enquête indéfiniment, au milieu de ce qui ressemblait de plus en plus à l’une des trop nombreuses villes-nécropoles Shoumeïennes?
Tellement de questions, si peu de réponses.
“-Kirk. Tu t’occupes de l’inspection. Tiens-moi ces putains de rang.”
Le cornu hocha la tête en souriant cruellement. Les civils et les gardes ayant déjà eu à faire à “l’inspecteur” avalèrent leurs salives. Et puis Gatlig demanda :
“-Je sais pas où tu vas, Patron, mais reviens avant la prochaine vague. Ceux qui bondissent ne plaisantent pas.”
Alasker acquiesça d’un hochement de tête.
Puis s’écarta du groupe pour bondir dans les airs.
L’atterrissage avait toujours été le détail le plus compliqué, au cours de pareils sauts. Lorsqu’on était capable de s’élever de cinq ou six mètres d’une seule impulsion tout en pesant deux centaines de kilos, s’écraser au sol sans ralentir s’avérait plus mortel que n’importe quelle lame aiguisée. Pour s’éviter une mort aussi rapide qu’humiliante, Alasker usait de l’environnement urbain en se déplaçant de bâtiments en bâtiments et, ainsi, prendre rapidement de la hauteur.
Mais les baraques alentour avaient toutes été fragilisées par la création d’un certain cratère. Le toit de la première maison choisie par Alasker céda sous son poids à l’instant même où ses solerets d’airain se posèrent sur son sommet tout à fait plat. Le deuxième encaissa bien mieux le choc, et après un roulé-boulé particulièrement bruyant, le géant perché pu enfin profiter d’un point de vue plus…Global, sur le chaos en contrebas.
Les billes d’encres qu’étaient ses yeux se plissèrent, alors qu’elles balayaient de nouveau ce champ de bataille ayant un jour été une ville. Accroupi au bord du toit, les griffes de son gantelet libre refermées sur les tuiles soutenant difficilement son poids, le loup s’efforça de laisser chacun de ses sens s’éveiller pleinement, à la recherche d’une proie inédite. De quelque chose qu’il ne pouvait pas simplement massacrer.
Parmi les morts innombrables, les derniers chasseurs bondissaient et caquetaient, galvanisant la horde à l'image des rires de bourreaux qui encourageaient les vivants. Leurs formes voûtées, cauchemardesques, allaient d'un coin à l'autre de la ligne de front, usant des décérébrés comme d'un bouclier contre la rage implacable de la créature qui les chassait. Mais les morts ne suffisaient pas. En fait, ils ne suffisaient plus. Alasker passait au travers des revenants inférieurs -littéralement- pour tenter d'atteindre leurs arrogants cousins. Ses bottes martelaient les restes moribonds dans une indifférence totale, obnubilé qu'il était par la destruction des chasseurs.
Le géant d'airain avait eu le loisir d'observer la différence entre les rangs désorganisés des morts et ceux -bien plus compacts- proches des chasseurs. Ces salopards trop agiles semblaient être l'explication la plus évidente de ce changement brusque de comportement, alors, Iratus les traquait à travers la foule morbide.
La Salvatrice fendit l'air et un nouveau lieutenant des forces moribondes tomba, crâne et poitrail ouvert. Un glaviot épais s'écrasa sur la carcasse du vaincu, ultime manque de respect de la part de son bourreau grimaçant.
"-Gorog, va panser cette plaie." Gronda le géant d'airain à l'intention de son sous-fifre à peau verte.
Le principal intéressé renacla, incapable d'accepter l'évidence de sa propre faiblesse.
"-Je vais bien, chef." Et pour le prouver, l'orc enfonça le sommet de son marteau dans une boîte crânienne ouverte.
"-Je peux sentir l'odeur de ton sang à travers la puanteur de cette vermine, Gor'. Soignes toi ou je t'achève."
La menace fit sourire le blessé. Enfin, il accepta de baisser les armes et de quitter la file.
"-Nahr, tu l'accompagne. Pas de solitaires." La voix du géant s'éleva tandis qu'il se replaçait dans la file de défenseurs et que Nahr s'exécutait.
"-Resserrez les rangs ! Vérifiez vos blessures ! L'accalmie ne durera pas !"
Un chasseur pris cette exclamation pour une forme de distraction et se glissa entre ses confrères décérébrés pour tenter une attaque basse visant le bas du plastron. L'espadon de Kirk lui sectionna les deux bras, puis les bords dentelés de la vicieuse lame scièrent sa fragile nuque avec une lenteur calculée. L’auteur du meurtre si silencieusement effectué écopa d’un hochement de tête de remerciement de la part du chef des Dévoreurs, qui enchaina immédiatement avec une nouvelle série d’ordre, alors même que la vague de mort reculait face au mur de lame :
“-Tenez vos positions ! Personne n’avance !”
C’était la meilleure chose à faire. Une trentaine de guerriers valides se tenaient proches de la place transformée en cratère. A peine la moitié d’un bataillon. Même si de nouvelles lames venaient s’ajouter aux leurs à chaque minutes passées, ils n’étaient encore que trop peu pour espérer pouvoir mener une contre-offensive sans exposer dangereusement les médic’, à l’arrière. La peste soit des nouvelles obligations de Deydreus. Elles le forçaient à jouer la nourrice avec des membres des forces régulières et des…Civils.
Un rictus de dégoût s’ancra sur son visage.
Alors, une sensation aussi bien étrange que désagréable vint plonger son esprit dans la confusion. La voix de Lardon se mit à résonner à l’intérieur même de son crâne déjà enflammé par la fatigue, l’inhalation de fumée noire et la puanteur des morts-vivants. Le mage porcin l’appelait. Du moins essayait-il. La conscience retorse du loup caché dans les coins sombres de sa psychée refusait d’accepter passivement la visite d’une proie aussi évidente. Il chassait l’importun alors même que la partie humaine d’Alasker luttait pour comprendre ses paroles. En résultait un imbroglio à peine compréhensible, qu’Iratus parvint à traduire -difficilement- en une absence momentanée de son porcin camarade.
Bien, au moins il vivait encore. Une bonne nouvelle. Mais insuffisante néanmoins. Car si la situation de la place se stabilisait pour le moment, Alasker n’avait toujours pas la moindre idée d’où pouvait bien se cacher l’anomalie Nord, si tant est qu’elle existait bel et bien.
Les yeux enténébrés purent enfin quitter la masse de morts du regard, maintenant que cette dernière s’en était allée rejoindre les ombres l’ayant engendrée. L’heure était au repérage et à la recherche. Deux choses difficilement réalisables, dans une ville en plein chaos, enveloppée dans les nuages de fumée s’échappant de ce qui avait un jour porté le nom de “remparts nords”.
Alors que son regard se perdait dans les environs dévastés, glissait sur les gravats et les amoncellements de corps broyés, Alasker se surprit à s’interroger sur le sort de Zephyr et de la mission lui étant dévolue. L’Oreille du Reike avait-elle déniché une nouvelle anomalie ? Ou bien le maître espion se trouvait dans une posture aussi inconfortable que celle du berserker, à devoir jongler entre combat et enquête indéfiniment, au milieu de ce qui ressemblait de plus en plus à l’une des trop nombreuses villes-nécropoles Shoumeïennes?
Tellement de questions, si peu de réponses.
“-Kirk. Tu t’occupes de l’inspection. Tiens-moi ces putains de rang.”
Le cornu hocha la tête en souriant cruellement. Les civils et les gardes ayant déjà eu à faire à “l’inspecteur” avalèrent leurs salives. Et puis Gatlig demanda :
“-Je sais pas où tu vas, Patron, mais reviens avant la prochaine vague. Ceux qui bondissent ne plaisantent pas.”
Alasker acquiesça d’un hochement de tête.
Puis s’écarta du groupe pour bondir dans les airs.
L’atterrissage avait toujours été le détail le plus compliqué, au cours de pareils sauts. Lorsqu’on était capable de s’élever de cinq ou six mètres d’une seule impulsion tout en pesant deux centaines de kilos, s’écraser au sol sans ralentir s’avérait plus mortel que n’importe quelle lame aiguisée. Pour s’éviter une mort aussi rapide qu’humiliante, Alasker usait de l’environnement urbain en se déplaçant de bâtiments en bâtiments et, ainsi, prendre rapidement de la hauteur.
Mais les baraques alentour avaient toutes été fragilisées par la création d’un certain cratère. Le toit de la première maison choisie par Alasker céda sous son poids à l’instant même où ses solerets d’airain se posèrent sur son sommet tout à fait plat. Le deuxième encaissa bien mieux le choc, et après un roulé-boulé particulièrement bruyant, le géant perché pu enfin profiter d’un point de vue plus…Global, sur le chaos en contrebas.
Les billes d’encres qu’étaient ses yeux se plissèrent, alors qu’elles balayaient de nouveau ce champ de bataille ayant un jour été une ville. Accroupi au bord du toit, les griffes de son gantelet libre refermées sur les tuiles soutenant difficilement son poids, le loup s’efforça de laisser chacun de ses sens s’éveiller pleinement, à la recherche d’une proie inédite. De quelque chose qu’il ne pouvait pas simplement massacrer.
- ”résumé”:
-Le message de lardon est à peu près reçu, quand bien même l’immunité psychique d’Alasker l’empêche d’en comprendre toutes les subtilités.
-Alasker profite de la stabilisation de la situation sur le front Nord Ouest pour quitter quelques instants la cohorte de survivants et grimper sur les toits via force P2.
-Après un atterrissage difficile, il déploie sa Nyctalopie et son ouïe augmentée pour rechercher l’anomalie une fois de plus.
-En bas, les Dévoreurs tiennent la position et protègent le poste de médical de fortune tout en inspectant les civils/gardes les ayant rejoints.
Le Chevalier Noir
Deydreus Fictilem
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Griffe
"Frustration and fury, more destructive than a hundred cannons."
Ploc-Ploc. Ploc-Ploc.
Telles des pétales écarlates, une multitude de gouttelettes sanguines tombaient de manière chaotique sur le sol sableux de la ville portuaire. Les combats se poursuivaient. Longs. Ereintants. Bon nombre de guerriers avaient vu des amis tomber. Des frères et des soeurs. Des civils innocents. Une cruauté sans pareil. Un mal, pour un bien. Car dans toute cette rage, dans toute cette colère ressentie, les vivants trouvaient une motivation renouvelée.
Motivés par leurs leaders et par leurs propres faits d'armes, les soldats se rassemblaient. Les fronts se reconstituaient sous les ordres de la Griffe et de ses lieutenants. Les Morts commençaient enfin à fléchir. Ou bien... Ce n'était là qu'une simple illusion?
Bientôt, cette énigme serait résolue. Que ce soit dans le sang des vivants, ou des les corps inertes des réanimés.
Telles des pétales écarlates, une multitude de gouttelettes sanguines tombaient de manière chaotique sur le sol sableux de la ville portuaire. Les combats se poursuivaient. Longs. Ereintants. Bon nombre de guerriers avaient vu des amis tomber. Des frères et des soeurs. Des civils innocents. Une cruauté sans pareil. Un mal, pour un bien. Car dans toute cette rage, dans toute cette colère ressentie, les vivants trouvaient une motivation renouvelée.
Motivés par leurs leaders et par leurs propres faits d'armes, les soldats se rassemblaient. Les fronts se reconstituaient sous les ordres de la Griffe et de ses lieutenants. Les Morts commençaient enfin à fléchir. Ou bien... Ce n'était là qu'une simple illusion?
Bientôt, cette énigme serait résolue. Que ce soit dans le sang des vivants, ou des les corps inertes des réanimés.
GROUPE BELLATORES: @Brak'Trarg @Tagar Reys @Lardon @Alasker Crudelis
Enfin, les renforts étaient là! Outre le géant vert qui venait d'arriver auprès de Tagar et qui neutralisa au passage un troll un peu plus énervé que les autres, le ministre put apercevoir les soldats envoyés par la Griffe. Visiblement, le général comptait sur son homologue comptable pour maintenir l'avantage sur la ligne de front est et, surtout, sa sécurité et la réussite de sa mission. A deux et accompagnés par les nouveaux arrivés, les choses allaient pouvoir se stabiliser. D'autant que les morts semblaient... Reculer. Ils se montraient moins stupides. Moins précipités. Comme si quelque chose venait de leur insuffler un sens tactique plus grand. Certains morts se détachaient de leurs confrères pour tenter des contournements. D'autres harcelaient les troupes avec des armes de jet. La bataille n'était pas finie. Loin de là, mais au moins les vivants pourraient reprendre l'avantage. S'ils restaient concentrés. Le cordon mis en place par Lardon s'avéra fort utile. Via ce dernier, de nombreux blessés qui ne pouvaient être transférés pour le moment vers Medicus avaient été déplacés vers le port à la place. Chargés sur des bateaux en partance, ces derniers pourraient alors partir vers des zones plus sûres pour recevoir des soins adaptés. Tandis qu'il entamait son retour cependant, le drakochon fut approché par une dizaine de Serres Pourpres. Ces derneirs avaient reçu l'ordre de Deydreus de remonter avec le mage vers la ligne de front Nord afin d'aider Alasker a solidifier la défense. Et, en plus de cela, ils pourraient servir d'aide à l'hybride si un malheur lui tombait dessus. Fixé sur son toit, le géant d'airain était quant à lui plongé dans une grande analyse rapide des zones environnantes. Son but était simple. Trouver cette fichue anomalie tout en profitant du reflux des morts. Au départ, l'affaire s'avéra plutôt infructueuse car rien ne transparaissait depuis les ténèbres. Jusqu'à ce qu'il la remarque. Cette légère oscillation dans l'air. Ces petites vibrations et autres ondulations mystérieuses. Il venait de trouver l'anomalie du nord-ouest. Cette dernière était un peu éloignée de la ligne de front où il était mais, au moins, il pouvait s'y rendre relativement rapidement. Même si, et il le savait, il y aurait là bas d'autres saloperies aussi vives que cruelles. |
Objectif:
- Parvenir à repousser la horde qui s'attaque aux lignes de défenses: 0.95/1
- Etendre la ligne de défense: 1/1
- Se débarrasser des spéciaux: 0.9/1
- Se rendre vers l'anomalie: 0/1
- Survivre : 4/4
État de santé de Lardon: Très blessé - bras tranché
GROUPE NAUTAE: @Broken Goat @Afosios Smaragdi
Le nombre de zombies continuait de s'intensifier. Protégé par quelques Serres et d'autres soldats de l'armée, Broken pouvait rester relativement "serein" et laisser son ouie le diriger. A mesure qu'ils progressaient, le cobe pouvait de plus en plus remarquer ce tintement régulier. Comme un orchestre jouant rapidement et intensément. Comme un engrenage désagréable qui vibrait aux oreilles de la même façon qu'un moustique bourdonnant... Une fois le dernier groupe de morts abattus, l'un des soldats noir et rouge se retourna vers l'hybride, au même moment où ce dernier remarquait enfin la localisation potentielle de l'anomalie. - D'après les rapports, ces trucs là sont diablement gardés. Il vaudrait mieux rebrousser chemin et prévenir le front Nord vu la proximité. Le bras droit de la Griffe s'y trouve. Et on a maintenant un chemin balisé pour nous y rendre si on part maintenant. A vrai dire, il s'agissait plus d'un ordre que d'une proposition. Malgré toute sa "gloire" suite au combat contre la chose, le cobe restait un "civil volontaire" pour les soldats d'élite et leur estimation était probablement la plus avisée. D'ailleurs, ce propos avait été dit sans aucune animosité, au contraire. Mais à présent, le chemin était clair et décidé. Même si, bien sûr, l'hybride pouvait tout aussi choisir de quand même s'aventurer vers l'anomalie et voir ce qu'il se passait, personne ne s'y opposerait. |
Objectif:
- Trouver l'origine des murmures: 1/1
- Aider à la reprise des évacuations: 1/1
- Abattre le monstre: 1/1
- Chercher l'anomalie: 1/1
- Se diriger vers la ligne Nord ou continuer vers l'anomalie: 0/1
- Survivre 3/3
État de santé de Broken: Légèrement blessé (mental renforcé) // État de santé d’Afosios: Légèrement blessé (mental toujours "stable")
GROUPE SPINA: @Shaina Solare @Kaelinn @Zéphyr Zoldyck @Shan'ael Lipswyrm
Les tactiques du groupe Spina étaient impressionnantes. Mais surtout, elles étaient efficaces. Usant des cieux et des ruelles à leur avantage, les reikois et l'oiseau élémentaire purent perturber la défense des loups-garous afin de permettre à Zéphyr de se jeter directement sur la bulle de l'anomalie. Le maître espion, sachant que le temps jouait contre eux, s'empressa d'apposer sa main sur l'étrange anomalie, renouant avec cette dernière. Seulement, cette fois, cette dernière eut une réaction légèrement différente. S'enroulant autour du bras de l'Oreille, de nombreux filaments argentés se placèrent en de motifs parfaitement réguliers et ordonnés, empêchant le maître espion de ne tenter ne serait-ce qu'une fuite. Puis, dans son esprit, les flots d'images s'insinuèrent alors comme la première fois, violant sa psyché dans un flot continu de paysages aussi connus qu'inconnus. Zéphyr put alors voir de nouveau les ruines, Shoumeï, le Reike et la République. Des lieux parfois insolites et flous, parfois parfaitement visibles et connus. Comme la première fois, les images finirent par se stabiliser peu à peu, montrant Sable-d'Or et les flammes de son chaos. Plus précisément, la zone compromise et le Nord-ouest semblèrent apparaître un peu plus intensément. Mais... Alors que le reikois pensait pouvoir comprendre où se trouvaient les autres anomalies. Une voix sinistre résonna dans son esprit. - MONTRE MOI Une intrusion. Brutale. Violente. Incontrôlée. Le flot d'images se retrouve inversé. Cette fois, ce n'est pas l'anomalie qui partage sa vision avec l'Oreille, mais lui qui offre ses souvenirs à l'étrange bulle. Le pont se renforce entre l'étrangeté magique et le bretteur à ses propres dépens. Il ne choisit pas ce que la bulle prend, mais il offre quand même. Puis, finalement, il sent l'étrangeté entièrement rassasiée tandis que la pression mentale se défait de lui. Il a eu ses informations, et comme la première fois, rester trop près lui prendrait de nouveau des forces. Pour ce qui était de la ruelle, les choses ne prirent pas nécessairement la tournure souhaitée. Un loup tomba, exécuté par Shan'ael et sa vitesse de frappe incroyable. Néanmoins, les loups garous piégés dans le brasier de magma et de givre hurlèrent de concert avant de creuser et briser les murs autour d'eux, échappant de peu à la mort tandis qu'ils laissaient pour certains une bonne partie de pelage putréfié et brûlé. Derrière les jumelles, une ombre fit alors son apparition. D'autres chasseurs, rôdant dans la nuit et profitant du focus s'étaient glissés jusqu'à elles pour tenter de les entraver. Puis, l'elfe remarqua près de lui les loups qui refaisaient leur apparition. Il allait falloir agir vite, et intelligemment, ou le petit groupe risquait de se faire déborder. D'autant que, visiblement, le cri unique que lâcha Zéphyr ne fut pas des plus rassurant. |
Objectif:
- Combattre les goules présentes: 5/5
- Continuer de tuer les goules et morts présents dans les ruelles: 1/1
- Trouver leur origine et enquêter près des portes Sud: 1/1
- Combler le tunnel: 1/1
- Régler le problème du Nid: 1/1
- Chercher la potentielle anomalie: 1/1
- Se rendre vers l'anomalie et éliminer ses défenses: 0.5/1
- Abattre les chasseurs qui rôdent: 0.5/1
- Survivre: 5/5
État de santé Zéphyr: Légèrement blessé (mental troublé)
GROUPE MEDICUS: @Nefih @Le Porte-Mort @Kilanna Launi @Astryd Isdotyr @Violence @Zaïn Tevon-Duncan @Kahl @Oyun
Un enchaînement de violence. De coups. De sang et de larmes. Chaque esprit. Chaque corps cherchait à lutter contre la menace que représentait Zaïn et la lame famélique. Cherchant à écraser Astryd, l'hybride renard lança un terrible assaut dont le but véritable était de faire une pierre deux coups. Abattre son adversaire, et l'arme maudite qui siégeait à son poing. Dans un fracas terrible, le choc propulsa la guerrière en arrière qui esquiva de peu tandis que le poing se fissurait violemment. Turbulence. Douleur. Perturbation. Le poing se décrocha tandis que la corruption cessait et libérait le pugiliste. Mais le combat ne cessa pas pour autant. S'élançant sur l'hybride, Mordred tenta d'asséner un coup de marteau sur celui qu'il pensait encore corrompu, touchant son bras dans une frappe aléatoire. Dans un réflexe, le demi renard renforça son bras qui ne reçut aucun dommage particulier si ce n'est le bruit violent de l'acier frappant la chair renforcée. Puis alors qu'Astryd tentait de raisonner ce dernier, une orc fit son apparition, aussi vive que brutale. Plaquant Zaïn contre le sol, Oyun tenta de maîtriser celui qui reprenait doucement ses esprits, encore perturbé par ce qu'il venait de vivre. Au sol, Violence reprenait sa forme de lame, fêlée et fragilisée par sa souffrance et le coup reçu. Et des hauteurs plongea un géant tout bleu. Furieux et frustré par la fuite d'un combat qu'on lui avait promis. Canalisant toute sa magie et sa rage, Kahl lança son assaut sur une lame immobile. Le coup fut une réussite. Et la poussière se souleva tout autour de ceux présents. Propulsés en arrière par l'onde de choc, Oyun, Zaïn et Mordred tombèrent quelques mètres en arrière sans subir de dégâts particuliers. En revanche, pour la lame famélique... Sa structure fêlée se déforma de nouveau et, dans un tintement métallique, les éclats s'élevèrent dans les airs à l'instar du sang et du sable. Aucun artifice lumineux. Aucune vague de magie résonnant dans l'air et déformant la réalité. Seulement la Mort. Et son pitoyable silence. Du côté de Kilanna et Nefih, les choses ne furent observées que de loin. Si les soins de l'élémentaire permirent de stabiliser l'ombragon, cette dernière était encore particulièrement mal en point et bouger trop vite, ou trop durement, risquait de rouvrir quelques plaies. Il fallait faire attention, même si ses jours n'étaient, à présent, plus en danger. Quand la poussière retomba enfin, les esprits devaient composer avec ce qui venait de se passer. La menace directe avait été vaincue. Annihilée. Mais... Était-ce véritablement la chose qu'il fallait faire? Car déjà, plus bas et au niveau des lignes de défenses, les morts hurlaient de plus belle. Galvanisés qu'ils étaient par la destruction qui s'était répandue à l'intérieur de la Demeure. La lutte pour la survie reprenait. Quoique... Avait-elle véritablement cessé d'être présente? |
Objectif:
- S'occuper des civils et autres blessés tout en protégeant la demeure: 0.75/1
- Défendre la ligne de front contre le troll et les morts / continuer les soins: 1/1
- Se rendre sur la ligne au Nord pour prêter assistance aux soigneurs présent là bas: 1/1
- Régler le problème de la crypte et des morts-vivants approchant: 1/1
- Calmer les choses au sein de la demeure: 1/1
- S'occuper de la nouvelle menace : 1/1
- Se remettre de l'affrontement et continuer la défense en attendant de nouveaux ordres: 0/1
- Survivre: 7/8
État de santé d’Astryd: Blessée / État de santé de Nefih: Blessé / État de santé de Violence: DETRUITE / État de santé de Zaïn: Troublé / État de santé de Kilanna: Très blessée / État de santé de Kahl: Légèrement blessé
- Résumé de ce tour à lire:
// Infos complémentaires:
- Deydreus commande maintenant avec ses officiers relais au niveau de certaines lignes arrière. Vous êtes libres de chercher à interagir avec lui, dans la limite du raisonnable et du respect de la hiérarchie et de la logique de votre personnage. Chaque groupe possède un pnj télépathe permettant de contacter le Dunark assistant la Griffe.
- Vous êtes libres de rester dans vos groupes affectés ou de vous déplacer d'une zone à l'autre. Attention cependant car cela pourrait avoir un impact sur la suite des événements. Sachez cependant que vous ne resterez pas seuls plus d'un tour.
- Nouvelle carte de la ville: CLIQUEZ ICI : Le "A" représente l'anomalie potentielle repérée par le groupe Spina et par Alasker/Broken. Le cratère... Bha c'le cratère.
- Nombre de Sablois encore en vie: 225/525
// Règles supplémentaires:
- Comme nous sommes en event, les restrictions de pouvoirs s'appliquent. De ce fait, merci de lister tout pouvoir utilisé depuis le début de l'event, et de respecter les limitations décrites ici
- Le Rp reste la chose la plus importante pour la réalisation de vos objectifs, le sérieux de la situation et comment je traite ces derniers. Cependant chaque action "décisive" devra être décrite sans en indiquer la finalité, notamment pour celles et ceux devant enquêter.
- Pour toutes vos questions, merci de me ping sur le chan event-reike plutôt qu'en mp, au pire des cas je vous redirigerais en mp.
- Il n'y a pas d'ordre de tours, postez comme vous le voulez et n'oubliez pas vos résumés en fin de posts.
- Les pouvoirs sont à présent limités à 3 utilisations max par tour, cela comprend les sorts maintenus et les nouvelles activations. (impossible donc d'avoir un p4 + 2p3 + 2 nouvelles utilisations par exemple)
- Prochain post mj dans 72h, le Samedi 17 Juin.
Bon courage à tous, vous en aurez besoin.
- Apparence des épées de Deydreus:
Invité
Invité
Un peu plus, un peu moins de sang... Quelle différence ? Elle en était déjà couverte. Au lieu de quoi, elle préféra porter son attention sur Nefih. Lorsqu'il vint pour la soigner, elle voulut protester. Elle était venue initialement pour l'aider. Et finalement, c'était lui qui l'aidait... Néanmoins, elle pouvait le remercier en lui répondant. Zaïn... Que lui arrivait-il ? Elle n'avait aucune certitude. Mais elle pouvait lui dire ce qu'elle savait :
- Je... J'aimerais bien en être sûre. Mais... Je me dis qu'il pourrait être... Influencé ? Possédé ? Ce n'est pas lui, en tous cas. ça ne peut pas être lui...
Elle ne voulait pas croire qu'il puisse vraiment avoir été changé à ce point par tout cela. D'un autre côté... Comment ne pas comprendre que ce enre de choses puissent arriver ? Néanmoins, il menait une arène. Il devait avoir l'habitude des combats. Elle porta alors son regard sur celui qui fut son compagnon. Il continuait à se battre contre ses propres alliés... Pourtant...
- Attendez. Ce regard...
Quelque chose avait changé dans son regard. C'était léger, pourtant. Si elle ne le connaissait pas si bien, elle ne l'aurait même pas remarqué. Mais cette nouvelle lueur qu'elle y percevait rallumait l'espoir en elle. Peut-être pourrait-elle le retrouver ? S'appuyant péniblement sur les débris qui l'entouraient, elle grimaça sous l'effet de la douleur, toujours bien présente. Elle devait regarder son homme. Elle devait jauger le niveau de danger qu'il représentait encore. Elle devait s'assurer qu'elle n'inventait pas ce changement. Elle le savait, lorsqu'il était question de lui, elle avait de fortes chances de ne pas être objective.
- Nefih... Est-ce que vous percevez aussi ce changement ? Il... N'est plus dangereux... N'est-ce pas ?
Elle voulait y croire. Mais un point de vue extérieur ne serait pas de trop. Elle ne prêtait à présent plus aucune attention à ce qu'il se passait autour d'elle. Seuls les deux hommes avaient son attention. Même elle-même passait au second plan. Zaïn prenait toute la place, et Nefih lui servait d'yeux, étant plus mobile qu'elle... Ce qui n'était pas difficile.
- Je... J'aimerais bien en être sûre. Mais... Je me dis qu'il pourrait être... Influencé ? Possédé ? Ce n'est pas lui, en tous cas. ça ne peut pas être lui...
Elle ne voulait pas croire qu'il puisse vraiment avoir été changé à ce point par tout cela. D'un autre côté... Comment ne pas comprendre que ce enre de choses puissent arriver ? Néanmoins, il menait une arène. Il devait avoir l'habitude des combats. Elle porta alors son regard sur celui qui fut son compagnon. Il continuait à se battre contre ses propres alliés... Pourtant...
- Attendez. Ce regard...
Quelque chose avait changé dans son regard. C'était léger, pourtant. Si elle ne le connaissait pas si bien, elle ne l'aurait même pas remarqué. Mais cette nouvelle lueur qu'elle y percevait rallumait l'espoir en elle. Peut-être pourrait-elle le retrouver ? S'appuyant péniblement sur les débris qui l'entouraient, elle grimaça sous l'effet de la douleur, toujours bien présente. Elle devait regarder son homme. Elle devait jauger le niveau de danger qu'il représentait encore. Elle devait s'assurer qu'elle n'inventait pas ce changement. Elle le savait, lorsqu'il était question de lui, elle avait de fortes chances de ne pas être objective.
- Nefih... Est-ce que vous percevez aussi ce changement ? Il... N'est plus dangereux... N'est-ce pas ?
Elle voulait y croire. Mais un point de vue extérieur ne serait pas de trop. Elle ne prêtait à présent plus aucune attention à ce qu'il se passait autour d'elle. Seuls les deux hommes avaient son attention. Même elle-même passait au second plan. Zaïn prenait toute la place, et Nefih lui servait d'yeux, étant plus mobile qu'elle... Ce qui n'était pas difficile.
- Résumé :
- - Kila remercie Nefih pour ses soins, et en profite pour lui répondre au sujet de Zaïn, en lui disant en gros qu'elle ne sait rien.
- Puis toute son attention se porte sur Zaïn, dans les yeux duquel elle a perçu un léger changement.
- Par sécurité, ne se faisant pas confiance, elle demande son avis à Nefih.
- Elle ne fait attention à rien ni personne d'autre.
- Pouvoirs :
- Dans ce post :
Régénération P1 x1
Au total :
Vol P1 x5-6
Régénération P1 x4
Arme des Veilleurs
Savoir
Messages : 308
crédits : 2897
crédits : 2897
J
E
R
E
V
I
E
N
D
R
A
I
Froid.
Les fragments d’âmes sont partis.
Ses pensées se brouillent.
Vide.
Sa forme physique s’éteint. Enfin.
Ses sensations cessent.
Elle ne perçoit plus rien.
La réalité n’est plus.
Les murmures, elle les ressent à nouveau, elle peut ressentir une fois de plus les âmes hurler. Elle sent les cris de peur. Elle sent les hurlements de souffrance. Elle sent la colère. Elle sent la haine. Elle sent les blessures. Elle sent.
Elle sent la Violence.
Sekaï lui reparle enfin.
Le Démon retourne dans le domaine éthéré. Les fragments d’âmes sont libérés et s’éparpillent, incapables de retourner dans le Royaume des Âmes pour rejoindre leurs sources originelles. Ils se remettent à errer pour des siècles et des siècles. Délivrée du fardeau de l’existence, l’entité démoniaque communie avec les âmes des mortels. Elle sent. Elle sent la Mort. Elle sent le Chaos. Ses deux créateurs lui tendent la main pour l’accueillir de retour parmis eux.
Elle ne pense plus.
Elle n’en a plus besoin.
Plus de faim, plus de pulsion, seulement la plénitude bercée par l’éternelle ballet des tourments qui assaillent la population de Sekaï. La paix véritable que Violence cherchait inlassablement pendant son court enchaînement dans le domaine physique lui vient sans plus de mal, l’âme du Démon profite de ce havre retrouvé. Dénuée de toute perception sauf de celle la plus primordiale, elle existe. Elle n’est plus.
Mais elle existe.
Sa mort même prolonge son être.
Vaincre la Violence par la violence est chose vaine.
Elle a existé. Tout du long de Sekaï, dès les premiers êtres vivants.
Elle continuera d’exister. Tout du long de Sekaï, jusqu’aux derniers êtres vivants.
Violence est là, enracinée dans le coeur des mortels.
Elle est dans le tien, Invité. VIOLENCE
Invité
Invité
Peut-être enfin un brun d'espoir se dévoilait à l'horizon, une bien mince victoire dans ce chaos ambiant. Malgré la puissance et la fureur de ses assauts, deux robustes guerriers arrivèrent en un déferlement de violence martial, parvenant avec aisance, dans un effort coordonné, à stopper sieur Zaïn dans sa folie sanguinaire. Tout se passa en un battement de paupière, tant d'assaut simultanée qui en vinrent à cette bonne résolution, une menace de moins venait d'être ourdi. Pourtant, cet éclat de succès ne retirait en rien le flot incessant de zombie qui se rapprochait toujours plus du centre de la cité. Bientôt, ils submergeraient la demeure du régent si personne ne les arrêtait, emportant avec eux tous les survivants dans une mort inéluctable.
Dame Launi n'allait pas beaucoup mieux, le sang continuait toujours à s'écouler de sa bouche comme de ses plaies les plus profondes. Tes pouvoirs n'étaient pas suffisants pour parvenir à la remettre sur pieds, il fallait trouver quelqu'un d'autre et de toute urgence. Un impératif qui s'appliquait tout autant aux autres personnes présentes, dans ton champ de vision, personne n'était dans un état de santé correcte.
L'hybride était-il vraiment possédé ou influencé comme elle l'espérait ? L'amour l'aveuglait peut-être, c'était une réelle possibilité et tu n'en avais pas la moindre idée. En aucun cas ton esprit était clair actuellement, la panique de la situation, de ces cadavres déboulant de toute parts, des blessés toujours plus nombreux, le stress comme tes propres blessures et ton esprit encore embrumé, rien ne te permettait d'avoir un quelconque avis sur l'être qui vous avait attaqué. Je . . . Je n'en sais rien pour être honnête dame Launi. Tout est de trop pour moi actuellement. Un instant, tu restas en suspens à côté d'elle toujours adossée contre le mur. Il fallait te redresser à présent, chercher à aider, point le temps de flâner. Une inspiration te permit de trouver le courage de reprendre le chemin d'un potentiel lendemain.
Te remettre simplement sur tes genoux fut d'une atroce difficulté, tu sentais l'intérieur de ton torse craquait à chacun de tes mouvements. Un mince filé de sang quitta la commissure de tes lèvres. Ne bougez pas dame Launi, je vais chercher quelqu'un apte à m'aider à vous mettre en sécurité ou au moins à vous soigner. Puis dans un râle que tu enfermas derrière tes dents serrées, tu te levas enfin, déambulant plus que marchant vers l'intérieur de la demeure.
La colonne de granit fut d'un grand secours lorsque tu manquas de perdre l'équilibre en montant les quelques marches. Malgré tout, tu parvins à rejoindre les autres brassards blancs qui ne s'étaient point arrêtés dans la tâche qui leur incombait. Quelques-uns des soignants comme des blessés observaient avec pâleur le déroulement de la bataille extérieur, bouche bée dans l'attente de sa résolution. L'orc puissante que tu avais vu plutôt dans la soirée, lorsque tu te croyais déjà en enfer alors qu'il n'en était rien, était présente aussi te précipitas tu vers elle. Dame, j'ai besoin de votre aide, une blessée grave à l'extérieur qui n'est pas en état de se déplacer, il nous faut la mettre en sécurité. Je crois qu'elle n'est pas la seule. Elle te regarda avec agacement, comme si tu lui apportais une nouvelle qui étiolait un peu plus le peu d'espoir qui lui restait. Comment lui en vouloir ?
Néanmoins, elle accepta de t'accompagner retrouver la gravement blessée. Du coin de l'œil, tandis que vous vous dépêchiez, tu remarquas qu'elle venait de tiquer quant à ton propre état de santé, mais elle ne fit aucun commentaire pour autant et tu l'en remercias. Enfin, vous arrivâtes à son niveau, tu ne jetas qu'un rapide regard en direction de Zaïn, de l'Orc et de l'Oni sans chercher à en connaître la résolution finale. L'hybride avait-il repris ses esprits ou continuait-il à décharger sa violence sur les vivants ? Peu t'importait finalement, tu ne pouvais rien y changer alors il valait mieux te concentrer là où tu pouvais agir.
Tu posas un genou sur le granit à côté de l'hybride Ombragon. Nous allons vous mettre en sécurité. Sentant un potentiel refus venir tant elle s'inquiétait pour son âme sœur, tu repris aussitôt. Je ne veux point entendre de contestation, vous devez être soignée pour continuer la lutte. Vous n'êtes pas en état de tenter quoi que ce soit contre lui, et si, par la grâce des astres, son esprit s'apaiser, je vous l'amènerais sans attendre un seul instant. D'un regard partagé, vous n'attendîtes point vraiment de réponse de sa part car, déjà, l'autre brassard blanc et toi commençâtes à la soulever en cherchant à ne pas aggraver son cas. Faites-nous confiance je vous en conjure.
Vous la ramenâtes au sein de la demeure. A la plupart de tes pas tu repoussais des nouveaux râles de douleur, tu les enfouissais au fond ton être pour t'en occuper plus tard, lorsque le soleil d'une nouvelle journée enfin se lèverait. Sur une couchette à moitié libre proche de l'entrée vous la déposâtes et, presque aussitôt, la brassard blanc à la force herculéenne fut appelait ailleurs. Dès lors qu'une aide vous recevrez, je retournerai voir comment la situation évolue à l'extérieur, vous serez la première avertie. Dans la foulée de cette promesse, tu cherchas l'un de tes collègues soigneurs bien plus émérites que toi dans ce domaine, un qui n'avait pas besoin de magie pour savoir soigner. L'homme était occupé, comme vous tous, mais tu vins à le déranger tout de même. Proche de l'entrée il y a une soldate à la chevelure de braise dont les blessures sont très graves, je vous conjure de bien vouloir vous en occuper.
- Chacun son tour . . . Je suis désolé.
Tu compatissais pour le soldat qu'il était déjà en train de soigner, et d'un regard sur le reste de l'assemblée infirme tu compris que son tour ne viendrait pas si tôt. Alors, tu usas d'un autre de tes talents avec amertume. De quel droit te permettais-tu d'agir ainsi ? Je comprends parfaitement, mais son état ne vas faire qu'empirer rapidement si elle n'est point soigné en vitesse. Ecoutez sieur, elle m'a sauvé quelques instants plus tôt alors que nous luttions contre l'un de ces trolls mortifiés. Je ne vous demande point de quitter votre poste, uniquement de faire preuve de clémence envers cette âme qui a permis à la demeure de ne point crouler sous les morts. Un léger mensonge englobé dans une concrète réalité. Tu cherchais à attirer son empathie et son humanité que tu t'empressas d'amplifier à l'aide de ton contrôle des émotions. S'il vous plaît.
- Bien, bien, je termines avec lui et j'irais m'en occuper. Laissez moi tranquille maintenant.
- Merci. Sans plus attendre ni le déranger, tu retournas auprès de dame Launi. Un soignant ne va pas tarder. Je m'en vais à l'extérieur m'enquérir de la situation. Ce que tu fis dans la foulée, quittant le rassurant granit de l'hôpital de fortune pour retrouver la lourde atmosphère qui entourait les titanesques combattants. Sieur Zaïn avait-il repris ses esprits ou continuait-il à lutter contre ses frères et soeurs Reikois ? Tu ne savais point à quoi t'attendre et l'appréhension de cette vérité créait une boule dans ton estomac.
Dame Launi n'allait pas beaucoup mieux, le sang continuait toujours à s'écouler de sa bouche comme de ses plaies les plus profondes. Tes pouvoirs n'étaient pas suffisants pour parvenir à la remettre sur pieds, il fallait trouver quelqu'un d'autre et de toute urgence. Un impératif qui s'appliquait tout autant aux autres personnes présentes, dans ton champ de vision, personne n'était dans un état de santé correcte.
L'hybride était-il vraiment possédé ou influencé comme elle l'espérait ? L'amour l'aveuglait peut-être, c'était une réelle possibilité et tu n'en avais pas la moindre idée. En aucun cas ton esprit était clair actuellement, la panique de la situation, de ces cadavres déboulant de toute parts, des blessés toujours plus nombreux, le stress comme tes propres blessures et ton esprit encore embrumé, rien ne te permettait d'avoir un quelconque avis sur l'être qui vous avait attaqué. Je . . . Je n'en sais rien pour être honnête dame Launi. Tout est de trop pour moi actuellement. Un instant, tu restas en suspens à côté d'elle toujours adossée contre le mur. Il fallait te redresser à présent, chercher à aider, point le temps de flâner. Une inspiration te permit de trouver le courage de reprendre le chemin d'un potentiel lendemain.
Te remettre simplement sur tes genoux fut d'une atroce difficulté, tu sentais l'intérieur de ton torse craquait à chacun de tes mouvements. Un mince filé de sang quitta la commissure de tes lèvres. Ne bougez pas dame Launi, je vais chercher quelqu'un apte à m'aider à vous mettre en sécurité ou au moins à vous soigner. Puis dans un râle que tu enfermas derrière tes dents serrées, tu te levas enfin, déambulant plus que marchant vers l'intérieur de la demeure.
La colonne de granit fut d'un grand secours lorsque tu manquas de perdre l'équilibre en montant les quelques marches. Malgré tout, tu parvins à rejoindre les autres brassards blancs qui ne s'étaient point arrêtés dans la tâche qui leur incombait. Quelques-uns des soignants comme des blessés observaient avec pâleur le déroulement de la bataille extérieur, bouche bée dans l'attente de sa résolution. L'orc puissante que tu avais vu plutôt dans la soirée, lorsque tu te croyais déjà en enfer alors qu'il n'en était rien, était présente aussi te précipitas tu vers elle. Dame, j'ai besoin de votre aide, une blessée grave à l'extérieur qui n'est pas en état de se déplacer, il nous faut la mettre en sécurité. Je crois qu'elle n'est pas la seule. Elle te regarda avec agacement, comme si tu lui apportais une nouvelle qui étiolait un peu plus le peu d'espoir qui lui restait. Comment lui en vouloir ?
Néanmoins, elle accepta de t'accompagner retrouver la gravement blessée. Du coin de l'œil, tandis que vous vous dépêchiez, tu remarquas qu'elle venait de tiquer quant à ton propre état de santé, mais elle ne fit aucun commentaire pour autant et tu l'en remercias. Enfin, vous arrivâtes à son niveau, tu ne jetas qu'un rapide regard en direction de Zaïn, de l'Orc et de l'Oni sans chercher à en connaître la résolution finale. L'hybride avait-il repris ses esprits ou continuait-il à décharger sa violence sur les vivants ? Peu t'importait finalement, tu ne pouvais rien y changer alors il valait mieux te concentrer là où tu pouvais agir.
Tu posas un genou sur le granit à côté de l'hybride Ombragon. Nous allons vous mettre en sécurité. Sentant un potentiel refus venir tant elle s'inquiétait pour son âme sœur, tu repris aussitôt. Je ne veux point entendre de contestation, vous devez être soignée pour continuer la lutte. Vous n'êtes pas en état de tenter quoi que ce soit contre lui, et si, par la grâce des astres, son esprit s'apaiser, je vous l'amènerais sans attendre un seul instant. D'un regard partagé, vous n'attendîtes point vraiment de réponse de sa part car, déjà, l'autre brassard blanc et toi commençâtes à la soulever en cherchant à ne pas aggraver son cas. Faites-nous confiance je vous en conjure.
Vous la ramenâtes au sein de la demeure. A la plupart de tes pas tu repoussais des nouveaux râles de douleur, tu les enfouissais au fond ton être pour t'en occuper plus tard, lorsque le soleil d'une nouvelle journée enfin se lèverait. Sur une couchette à moitié libre proche de l'entrée vous la déposâtes et, presque aussitôt, la brassard blanc à la force herculéenne fut appelait ailleurs. Dès lors qu'une aide vous recevrez, je retournerai voir comment la situation évolue à l'extérieur, vous serez la première avertie. Dans la foulée de cette promesse, tu cherchas l'un de tes collègues soigneurs bien plus émérites que toi dans ce domaine, un qui n'avait pas besoin de magie pour savoir soigner. L'homme était occupé, comme vous tous, mais tu vins à le déranger tout de même. Proche de l'entrée il y a une soldate à la chevelure de braise dont les blessures sont très graves, je vous conjure de bien vouloir vous en occuper.
- Chacun son tour . . . Je suis désolé.
Tu compatissais pour le soldat qu'il était déjà en train de soigner, et d'un regard sur le reste de l'assemblée infirme tu compris que son tour ne viendrait pas si tôt. Alors, tu usas d'un autre de tes talents avec amertume. De quel droit te permettais-tu d'agir ainsi ? Je comprends parfaitement, mais son état ne vas faire qu'empirer rapidement si elle n'est point soigné en vitesse. Ecoutez sieur, elle m'a sauvé quelques instants plus tôt alors que nous luttions contre l'un de ces trolls mortifiés. Je ne vous demande point de quitter votre poste, uniquement de faire preuve de clémence envers cette âme qui a permis à la demeure de ne point crouler sous les morts. Un léger mensonge englobé dans une concrète réalité. Tu cherchais à attirer son empathie et son humanité que tu t'empressas d'amplifier à l'aide de ton contrôle des émotions. S'il vous plaît.
- Bien, bien, je termines avec lui et j'irais m'en occuper. Laissez moi tranquille maintenant.
- Merci. Sans plus attendre ni le déranger, tu retournas auprès de dame Launi. Un soignant ne va pas tarder. Je m'en vais à l'extérieur m'enquérir de la situation. Ce que tu fis dans la foulée, quittant le rassurant granit de l'hôpital de fortune pour retrouver la lourde atmosphère qui entourait les titanesques combattants. Sieur Zaïn avait-il repris ses esprits ou continuait-il à lutter contre ses frères et soeurs Reikois ? Tu ne savais point à quoi t'attendre et l'appréhension de cette vérité créait une boule dans ton estomac.
- Résumé:
- Nefih va chercher de l'aide pour ramener Kilanna à l'intérieur de la demeure du régent. (Vu avec joueuse qui est Ok)
- Une fois chose faite, il s'entache de lui trouver un soigneur dans les plus brefs délais pour ses blessures les plus profondes. Utilisation de Contrôle des émotions P1
- Puis il retourne à l'extérieur voir comment la situation à évoluer pour ensuite faire un rapport à Dame Launi ou, avec un peu de chance, lui ramener directement Zaïn.
Pouvoir utilisé :
Soins élémentaires P2 : x9
Guérisons des maladies, poisons et autre P2 : x7
Contrôle élémentaire P2 : x1
Contrôle élémentaire P3 : x4
Forme élémentaire : Activée
Noble de La République
Konrad Lightborn
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crédits : 1766
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- Demeure du Régent, Sable-d'Or -Zaïn n'avait plus aucun contrôle, c'est comme si chaque être sur lequel son regard se posait était un ennemi, au point que leurs silhouettes étaient troublées, incapable de discerner l'identité de ceux qu'il frappait. Il ne pouvait que déverser une haine et une colère qui avait été enfouie au plus profond de son âme depuis longtemps. Toutes les discriminations auxquelles il avait fait face, les douleurs qu'il avait enduré, les péripéties qu'il avait surmonté, les adversités qu'il avait affronté, tous ces aléas qui le tourmentaient depuis si longtemps étaient ressorties, déversant une violence inouïe sur tout ceux qui l'entouraient.
Violence avait très bien choisi l'endroit où déchainer son porteur. Trop bien.Jusqu'à l'instant où le lien entre son esprit embrumé et le démon fut brisé, altéré par l'impact du sol pour les attaques soutenues des guerriers en présence, Zaïn n'avait eu aucun contrôle sur ses actions. Il repris doucement ses esprits, suffisamment pour se rendre qu'il avait été plaqué au sol. En tant normal il ne se serait pas fait surprendre de la sorte et n'aurait eu aucun mal à se dégager de l'étreinte d'Oyun, il l'aurait envoyé valser sans peine. Mais c'était comme si la reprise du contrôle de son corps l'en avait dépossédé. Il n'avait plus aucune volonté, pas même suffisamment pour se dégager de l'Orc.
D'une oreille obstruée par les resquites de violence qui s'évaporaient comme neige au soleil, il entendit qu'elle tentait de communiquer avec lui, mais n'avait pas la force de lui répondre ou même de réfléchir à une réponse. Avec peine il ouvrit les yeux, sa vision demeurant floutée une petite seconde avant de constater qu'il avait le visage écrasé contre le sol. Son regard se leva vers le ciel pour voir une goutte rougeâtre venir s'écraser sur le sol brisé devant lui. En suivant la trajectoire de la goutte de pluie sanguine, son regard arriva sur la puissance phénoménale de Kahl, se jetant dans les airs. Zaïn fit glisser son attention vers la cible de l'Oni pour remarquer avec stupeur la lame famélique, écorchée, jetée au sol.
Un immense sourire de satisfaction se dessina sur son visage aux traits tirés lorsque le coup s'abattit sur Violence, victime du propre concept dont elle s'était faite l'allégorie. Une joie incommensurable survint au plus profond de l'hybride. Bien qu'il ne fut pas celui qui avait eu l'honneur de mettre fin à cette engeance, tout ce qui comptait c'était que le Démon ne soit plus.
ENFIN ! VENGEANCE ! JUSTICE !Ses acclamations silencieuses furent balayées par l'onde de choc, au sens figuré comme au sens littéral, alors que les débris firent voltiger Oyun et Zaïn sur le côté, tout contre les murs d'enceinte, l'extrayant de l'étreinte de l'Orc. C'est un esprit brouillé, embrumé et désordonné qui constata alors la présence de Kilanna, là-bas, près de l'entrée, aidée par Nefih, cet ami indéfectible, qui la prenait en charge. Au moins KIlanna allait pouvoir récupérer, elle survivrait, et lorsque le moment sera venu, ils prendront un temps pour parler, se pardonner et s'embrasser. Ce qu'il avait fait était impardonnable, mais point de son fait, peut-être pourrait-il faire entendre raison à sa dulcinée car l'amour vainc tout.
Amor vincit omnia.
Une larme coula sur sa joue, se mêlant aux gouttes de sang qui y déferlaient, tombant incessamment du ciel. Inutile de s'attarder sur cet étrange météo, elle n'était que l'incarnation même de toutes les horreurs qui avaient été perpétrées et subies en cette triste nuit. Le soleil ne se lèverait peut être d'ailleurs jamais. L'apocalypse advenait enfin, emportant avec elle le monde dans les ombres éternelles et la mer de sang. Mais il n'était pas encore le moment de mourir. Pas encore. Pas pour lui.
Et alors que tous les plus fins guerriers de la zone étaient occupés à lutter contre le démon, la horde s'était fait un plaisir de progresser. Quelqu'un devait se charger de défendre le dernier bastion des vivants. Qui de mieux que celui qui avait pris tant de vie sous l'influence de Violence pour défendre les survivants ? Dans l'immédiat, il aurait été égoïste d'aller rejoindre Kila. Zaïn se devait de se racheter en faisant un ultime sacrifice de sa personne pour protéger ceux qu'il avait attaqué, aveuglé qu'il était par le Démon.
Ce fut non sans peine qu'il se releva, appuyé contre le mur d'enceinte. Il n'était blessé que très superficiellement, mais il se devait de parvenir à retrouver le plein contrôle de son corps pour aller détruire les morts-vivants qui affluaient là-bas, en dehors de la demeure du régent. Ce fut donc en silence qu'il fit quelques pas vers le pont-levis, glissant telle une ombre le long de la paroi. Après tout il n'était bon qu'à perpétrer la violence, une seconde larme coula sur sa joue tâchée de rouge.
Tout en passant la haute porte de la muraille, il laissa une trace de sang sur le mur contre lequel il prenait appuis, mais ce n'était pas le sien. C'était celui de toutes ses victimes et celui qui tombait inlassablement du ciel. Peut-être un peu de celui de sa bien-aimée même...Dehors, il se remit à faire la seule chose à laquelle il était bon : se battre. Il attrapa des deux mains la tête du premier mort qui se présenta et lui retourna le crâne, brisant ses vertèbres. Il arracha ensuite un bras à un second avant d'utiliser son propre bras comme un gourdin qu'il éclata dans la figure de son propriétaire. Il donna alors un coup de poing dans le ventre d'un troisième, ses viscères furent projetés en arrière. Il cogna sur le haut du crâne un autre, enfonçant sa tête dans sa cage thoracique. Il attrapa un mort par le cou afin de l'immobiliser et d'un coup de poing lui éclata la tête. Il bondit alors dans les airs pour écraser à pieds joints un zombie contre le sol. D'un coup de pied souillé par le sang, il envoyant loin dans les airs un mort-vivant. Il en cassa un second sur son genoux avant de briser en deux un troisième en tirant de part et d'autre du corps réanimé. Il planta alors ses doigts dans les orifices oculaires d'un mort-vivant pour mieux lui arracher la tête et l'envoyer contre un autre avec fulgurance. Enfin, en l'honneur de Kilanna, il dégaina de nouveau sa dague pour transpercer un chasseur de part en part.
Pas besoin de Violence pour ça.
- Résumé :
- Zaïn reprend difficilement ses esprits, toujours fortement troublé. Mais jubile face à la mort de Violence avant de se rassurer en voyant Kilanna en sécurité. Abattu, il part lutter contre la horde.
- Zéro utilisation de "Renforcement de la constitution physique" P2 3/10
- Pleins d'utilisations de "Force Surhumaine" P1
- Zéro utilisation de "Force surhumaine" P2 3/10
- Zéro utilisation de "Force Surhumaine" P3 4/5
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Thème musical de Konrad
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Journal du Porte-Mort
à Sable d'or
Dans l'éclat sombre de la bataille, Mordred asséna son coup, son marteau s'abattant tel un poème ciselé dans le vide. Mais l'acier renforcé de Zaïn, telle une forteresse impénétrable, repoussa son assaut sans la moindre égratignure. La tristesse envahit l'âme du forgeron, un poids de désespoir s'abattant sur ses épaules. Son esprit tourmenté s'enfonçait dans les ténèbres, frappé par l'amertume de son impuissance.
Puis, vint le choc où une nouvelle fois il se retrouvait repoussé au loin, le tout, avant que dans un éclat de conscience il perçoive la scène du chaos : dans un éclat, les fragments de Violence s'éparpillèrent tels des étoiles mourantes, leurs éclats métalliques criant leur désespoir dans le silence funeste. Les mystères enfouis dans cette lame maudite s'envolèrent comme des souvenirs perdus, laissant Mordred dans une douleur profonde. Son cœur brisé se lamentait face à la disparition de cette relique aux secrets insondables.
"Non..."
Il détestait ce sentiment de perte, ce gouffre béant qui s'ouvrait dans son être. La destruction de Violence était une brûlure douloureuse, un adieu déchirant à un artefact silencieux qui avait éveillé en lui l'écho d'une magie inconnue. Chaque morceau épars était une blessure qui saignait, rappelant à Mordred la fugacité des choses précieuses.
Au milieu du chaos, Mordred s'agenouilla, les mains tremblantes tendues afin de saisir les fragments brisés avec une tendresse infinie. Il rassembla ces vestiges, offrant un dernier hommage à cette merveille perdue, laissant les éclats étincelants brûlaient dans ses paumes, tandis que des larmes silencieuses coulaient sur son visage, tandis que la douleur s'entremêlait à la tristesse dans une symphonie douloureuse, le tout avant qu'il ne se rende compte de ce qui se déroulait juste devant lui...
A l'endroit où la destruction de l'épée eut lieu, des volutes d'essences démoniaques noires s'élevèrent des morceaux de l'arme brisée dans sa main et sur le sol et s'accumulèrent à ses pieds, formant un cocon opaque. Mordred, affable, assista à la métamorphose de ce cocon, qui éclora finalement pour dévoiler une femme nue, en position fœtale et inconsciente.
Son regard perdu se fixa sur la scène avant qu'il ne zieute les visages alentours pour déceler si ça tenait de la réalité ou des rêves. Mais c'était bien réel, ce n'était pas une illusion. Le forgeron restait alors là, immobile et étonné avant de s'approcher de la femme, les yeux remplis de curiosité et d'inquiétude.
"Que.. ?"
Doucement, le jeune de Boktor posa une main sur l'épaule de la femme inconsciente, cherchant à la faire revenir à elle. Les mots d'appel se perdaient dans le fracas des combats et des lamentations, mais le forgeron persista, déterminé à réveiller cette mystérieuse apparition. Il pouvait sentir l'énergie brûlante de l'essence démoniaque qui l'entourait, comme une présence palpable dans l'air.
Le temps semblait suspendu, et Mordred se retrouva plongé dans un étrange mélange d'espoir et d'appréhension. Il se tourna vers les autres, cherchant des réponses dans leurs regards étonnés et perplexes.
Résumé :
- Mordred est toujours dans le groupe Medicus
- Il ressent une infâme impuissance suite à son coup de marteau inefficace contre la peau d'acier de Zaïn
- Repoussé au loin, c'est après avoir récupéré ses esprits qu'il se relève et assiste impuissant à la destruction de Violence
- Attristé, il s'approche alors afin de récupérer les morceaux éparpillés de l'épée, en récupérant une partie avant de comprendre ce qui se tramait sous ses pieds
- A l'endroit où Violent était détruite, des essences démoniaques noires semblables à des volutes de fumée s'accumulent pour former un cocon opaque.
- Le cocon éclot alors au bout de quelques secondes, les essences se dissiperont une fois pour toutes pour dévoiler une femme, nue, en position fœtale et inconsciente.
- Mordred curieux tente de l'éveiller
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