Son œil droit saignait, ça, c’était une certitude. Que ces saloperies trop rapides l’aient éraflé ou carrément crevé, il n’en avait aucune idée. La seule chose de sûre, c’était que l’une des billes de ténèbres occupant ses orbites saignait. Abondamment. Assez pour qu’une partie de sa vision soit totalement obstruée par un raisiné peinant manifestement à arrêter de couler.
Un bien désagréable constat en pareille situation.
Ces créatures-ci n’avaient rien des morts-vivants classiques. Trop rapides et bien trop agiles. Elles se battaient en ayant conscience de leurs mouvements, de leurs corps, de leurs ennemis mais aussi -surtout- de leurs alliés. C’était d’ailleurs ce dernier point qui avait coûté à Alasker une part de sa vision :
Au début de l’affrontement, lorsqu’il avait levé sa lourde hache pour l’abattre sur le premier de ces nouveaux ennemis, quelque chose de particulièrement inattendu s’était produit : Sa cible avait reculé d’un bond, évitant la morsure de la lourde lame au dernier moment. La surprise n’avait même pas eu le temps de s’emparer d’Alasker que, déjà, avant même que la Salvatrice ne vienne se ficher dans le sol sableux, deux autres créatures avaient surgi de ses angles morts, lames en avant, pour viser les rares faiblesses de son armure.
Conscient que sa hache ne pourrait jamais atteindre ses nouveaux agresseurs avant que leurs propres armes ne viennent se ficher dans la chair de son cou, Alasker avait lâché sa lourde hampe et usé de ses mains gantées pour dévier les pointes et chasser leurs possesseurs.
Un revers de gantelet avait brisé un sabre et arraché la tête de son porteur, mettant immédiatement fin à la menace que ce dernier représentait. Mais l’autre s’était montré bien plus réactif et, tandis que des doigts d’airains venaient se refermer autour de son cou cartilagineux, l’ignoble bête avait projeté sa dague dans la fente du casque protégeant la gueule de cauchemar du géant.
Il avait senti l’os de son arcade vibrer puis céder, projetant un flot sanglant n’ayant pas manqué de recouvrir son visage et sa gorge. Les dents serrées, Iratus avait maintenu sa prise pour la soulever de terre et lui adresser un mot, un seul :
“-Saloperie.”
Ses doigts s’étaient rejoints, traversant la chair et l’os, sectionnant presque la tête de la bête qui avait glissé, raide morte, à ses pieds.
Depuis lors, les chasseurs se montraient plus prudents. Plus agaçants aussi. Ils tournaient autour de leur proie blessée, la forçant à adopter une attitude défensive particulièrement contre-nature. Lorsque l’un d’eux se risquait à avancer, deux, trois ou quatre de ses semblables semblaient sortir des ombres pour couvrir sa progression et se préparer à frapper les points sensibles de la proie, sitôt l’attention de cette dernière détournée.
Alasker connaissait bien ce genre d’attitude. Avant d’être un homme, le géant restait avant tout un loup. Et ce que ces prédateurs non-morts singeaient avec tant d’efforts, c’était le comportement d’une meute affamée ayant réussi l’exploit d’isoler un bison des steppes nordiques.
Alors, Iratus jouait le jeu. Son expérience lui permettait d’imiter sans grand mal la bête piégée. Il campait sur ses appuis, reculait lorsqu’ils gagnaient du terrain, ne se risquait à frapper qu’à très courte portée, plus pour chasser l’imprudent que pour vraiment le tuer. En réponse, ce qui restait de la meute se rapprochait, toujours plus confiante. Ils avaient dû scinder leur nombre et la moitié d’entre-eux, peut-être plus, s’en était allée poursuivre Zephyr. De son œil valide, Alasker n’en comptait que cinq. Un chiffre qui se réduirait drastiquement, dès lors qu’un nouvel assaut d’envergure serait lancé par le ou les meneurs.
Car son comportement n’avait pas pour seul but de leurrer ses attaquants. En mimant ainsi les prémices de l’hallali, le géant supposément borgne laissait à son corps le temps de colmater la brèche de chair causée par l’impact de la lame, au-dessus de son œil. Sa hache récemment récupérée tournait dans ses mains, l’horrible pointe à son sommet suivant les mouvements du plus hardi des chasseurs, continuant à maintenir juste assez de pression pour retarder l’échéance, gagner quelques secondes, peut-être même une minute.
Une paire de morts-vivants classiques vint s’engouffrer dans l’inégale confrontation. Aussi peu habile qu’à l’accoutumée, les tas de chairs nécrosés trottinèrent stupidement en ligne droite jusqu’au géant d’airain, qui soupira en levant ses bras armés. La Salvatrice les traversa tous deux avec une ridicule aisance.
Et la meute profita de cet instant pour se jeter sur lui.

Alasker n’avait jamais été particulièrement doué lorsqu’il s’agissait d’être mesuré. L’envahissante colère dévorant depuis toujours son esprit rendait bien souvent ce dernier trop instable pour prendre en compte des choses aussi négligeables que l’instinct de conservation. A son instabilité naturelle s’ajoutait la douleur irradiant de ce qui restait de son œil en pleine régénération. Une souffrance constante, s’accentuant à chaque battement de cœurs, à chaque fois qu’un réflexe musculaire aussi stupide que mécanique lui déclenchait un clignement d’oeil forçant sa paupière déchirée -partiellement enfoncée- à venir raper la surface de l’orbite mis à mal et à plonger le reste de ses cils au coeur même de la plaie. Le calvaire résultant d’une telle blessure enflammait ses nerfs en obscurcissant autant son jugement que sa vision.
Alors, lorsque la meute déclencha l’attaque finale, Alasker ne chercha pas à se défendre ou à se protéger, seulement à charger.
Le mana accumulé dans ses muscles endoloris sembla déclencher une explosion d’énergie au sein de son organisme lorsqu’il bondit en avant pour aller à la rencontre du premier d’entre-eux. Son genoux écrasa le thorax de l’agile créature, mettant fin à sa pitoyable existence avant même qu’ils ne heurtent tous deux le sol, trois mètres plus loin. Incapable de se retourner à temps pour accueillir un autre assaillant, le géant projeta son coude en arrière avec tant de force que l’airain de son armure grinça. L’olécrane caparaçonnée pulvérisa une cage-thoracique sans parvenir à dissuader un troisième d’escalader sa carcasse dans le but probable de le poignarder au cou. Le colosse abordé ne se débattit pas et se laissa simplement tomber en arrière, dans le sable.
Trois cent kilos d’airain et de cuir couturé de cicatrices vinrent tout bonnement écraser la fine silhouette de l’agile mort-vivant, le réduisant à l’état de tas de chair difforme partiellement recouvert de sable.
Et provoquant par la même occasion l’ire du dernier de ses semblables.
Sans doute devait-il venir de quelque part sur sa droite, puisqu’Alasker ne le vit pas arriver. Un battement de coeur auparavant, il était seul, entouré des restes des vaincus et par la cacophonie lointaine d’une horde de morts sans fin, l’instant d’après, une abomination trop rapide pour un tel niveau de décomposition lui faisait voir trente six chandelles en écrasant inlassablement sa masse contre son casque en accompagnant chaque coups par un hululement suraiguë.
L’airain mis à mal se tordit au troisième coup. Au quatrième, Alasker parvint à rassembler suffisamment de ses forces pour lever un bras et saisir l’arme chutant déjà, de nouveau, vers son visage.
“-Ca suffit.” Gronda-t-il alors que sa main libre venait englober le crâne écorché de ce dernier adversaire. “Dors maintenant.”
L’instant d’après, un corps qui n’aurait pas dû exister se faisait déchirer en deux par un monstre au visage gluant de sang.

Tête nue et casque accroché à la ceinture, le géant rejoignit au trot la position de Zephyr, en pleine danse avec ses propres adversaires décharnés. Le maître-espion, manifestement pressé, avait tenté tant bien que mal de se rapprocher de leur objectif avant que les chasseurs ne lui tombent dessus. Et ça avait presque fonctionné. Presque.
L’indice d’une lumière commençait à poindre de nouveau dans l’œil droit du lycan, témoignant du début de sa régénération. Une bonne nouvelle. Trop énervé pour ne serait-ce que penser à nettoyer le sang séché autour de son orbite, le géant n’avait pris le temps que de récupérer la Salvatrice avant de reprendre le combat. Ils perdaient du temps. Trop pour que la présence de ces bestioles en ce lieu précis ne puisse être qu’une coïncidence. Peut-être protégeaient-elles effectivement quelque chose, mais quoi?
Un couinement rageur provenant d’une gueule garnie de crocs effilés mit fin à ses interrogations. La Salvatrice fendit les airs, une fois de plus.
Oui. Chaque chose en son temps.
D’abord le massacre. Ensuite l’enquête.

résumé:

Les lignes arrière, l’un de nos derniers bastions avant la pertes de la ville. Mon regard observait cette scène de terreur toujours pensives à ce que j’ais sur el remparts, a cet échec cuisant. Je m’équipai alors de mon bouclier rond que j’avais dans le dos bien disposer à défendre ce que j’ai jurer de protéger. Sable D’or ne tombera pas, sable d’Or ne doit pas tomber. La main tremblante sur la garde de mon arme, en proie à une culpabilité, j’observais les mouvements de nos troupes sur les lignes arrière tandis que j’étais encore un peu sonné. L’invasion dont la ville était ciblée me faisait craindre le pire pour le reste de la région. Ce sont les remercîments de Tagar qui me tira de mon instant de remord, mon regard azur se noya dans le sien.

- C’est…tout mon devoir…Je…Oui il faut que l’on sauve la ville. Prenez Sept de mes hommes !

l’hybride en forme de cochon vient nous toucher deux mots , il n’avait pas tort il fallait défendre les zones de retraites et élargir nos lignes, j’acquiesce Je fis signe a sept de mes hommes, tous casqué, doté d’un bouclier rond et de masse de suivre Tagar et son escorte, le restes des mes forces se trouvaient sur la ligne arrière. Peut être que devant le constat de mon échec je voulais-je perdre personne d'autre , ou était-ce mon devoir qui m'intima de faire en sorte le noble qu'Etais Tagar se voit avec une securit renforcé que J’ai eu une petite défaite sur les murs, je en supporterais pas-d’ en avoir une suivante ici , si nous étions bouté de nos lignes arrières , que rester a-t-il ? L’aube de demain marquera la reconstruction des édifices perdu et non une ville raser sur la carte. J’étais là , loin de chez moi , pour quelle raison ? Faire ce que je avais faire le mieux, protéger nos gens, leur assurer un avenir sûr.

- Deux Officers et les hommes nous avons ne seraient pas de top à l’Est ou au Sud . Le Nord , on pourrait les ralentir en plaçant des gens sur les toit et des piquiers. L’est par contre il nous faudra bien plu d’hommes pour assurer un défense conséquente

Elle fit signe a Egath de rassembler des hommes , des troupes lances projectiles , arbalétriers et archers et quelques piquiers et lanciers pour aller au Nord et opposer résistance la horde .

- Je vais faire un mur de piquier au Nord dans les ruelles , couverts par des lanciers au bouclier pour temporiser la horde pendant que sur les toits nos hommes les harcellent de flèches. J’y ai affecté une personne e confiance

Dis-je en revenant auprès du cochon, il semblait compètent et renvoya une aura martial , entre commandant cela se voyait et se ressentait.

- Moi c’est Astryd… Je vais joindre mes forces et mes hommes aux votre, ou iriez-vous défendre , l’Est et le Sud semblent compromi nos renforts ne serait pas de refus las bas…Joignons nos force , nous pourrons tenir davantage

résumé:

Lardon clignait des yeux, hébété, il échangeait quelques regards avec les villageois qui l'escortaient, ceux-là ne semblaient pas vraiment comprendre plus que lui. "Peut-être n'ai-je pas été assez clair ?" pensait-il, car quand il était venu se présenter et renseigner les Reikois sur la situation, il pensait pouvoir converser un minimum avec eux pour établir une stratégie et se répartir la défense... et pas juste voir le mage lui envoyer son meilleur "C'est bien, mon cochon, ça c'est un bon Lardon." en lui tapotant la tête pour ensuite embarquer le gaillard le plus balèze du groupe avec lui pour aller défendre le même point, délaissant ainsi l'autre versant de la ligne de front de toute "présence forte".
Bon il ne lui avait pas vraiment dit ça, ni vraiment tapoté la tête, mais en l'état c'était tout comme !
En tout cas il avait dit vrai, il n'avait pas de notion de stratégie, puisque les stratégies se formaient AVANT d'aller au front, et puis trop tard pour les rattraper en plus puisque le magicien, le mastodonte couleur jade, ses gardes ET sa boule géante de métal, tout ce petit monde s'était déjà carapaté à l'Est. Soit.
Le bellâtre "Tagar" et "Brak" le géant vert. Ils ne s'étaient pas présenté mais chacun avait nommé l'autre, l'hybride s'en souviendrait s'il devait tenir un rapport plus tard.
La dernière du groupe, une petite femme dénommée Astryd, avait commencé à dispenser des ordres, pour ainsi dire les même que ceux du capitaine de milice quelques minutes plus tôt, Egath n'avait donc pas eu trop de mal à rassembler des volontaires puisque les miliciens exécutaient déjà les directives, puis la blonde réussissait avec succès à faire hausser les deux sourcils de Lardon encore plus haut qu'ils ne l'étaient lors du départ précipité du mage-marchand, en lui demandant s'il voulait aller défendre à l'Est ou au Sud.

- Au Sud ? Mais qu'est-ce que vous voulez aller traficoter au Sud, vous ? RrrRNK ! En grognait le cochon interloqué. Vous n'avez pas entendu le capitaine ? Ici nous devons étendre la ligne de défense au NORD et à l'EST. Il pointait de ses index les deux points cardinaux. Derrière lui les quatre escorteurs ne pouvaient retenir quelques ricanements devant les gesticulations de l'hybride, ce qui le rappelait à l'ordre et le faisait se calmer. Il n'était pas là pour se donner en spectacle. Non écoutez madam.. heu offi..A-Astryd ! A l'Est il y a déjà vos deux amis, et s'ils n'arrivent pas à tenir le front alors que l'un d'eux est un mage qui peut faire rouler une boule en métal de la taille d'un troll, c'est pas deux bergères et un cochon qui vont y changer grand-chose. Sans... sans vouloir vous offenser hein, j'adore les bergères. Commençait à s'embrouiller maladroitement le dracochon qui soupirait de ne pas posséder autant d'éloquence que certains.

Lardon regardait brièvement autour de lui, le carrefour fourmillait toujours de soldat d'Ikusa et de milicien de Sable-d'Or qui couraient en tout sens, pressés mais pas paniqués malgré l'évolution de la bataille. Il regrettait amèrement tous ses petits bébés à écailles qui l'attendaient au chaud à Luxuriance, et surtout la grosse Maghoï, leur plus grande Terrarus, ha ça oui, cela lui aurait fait un sacré gueuleton cette horde. Cela aurait été tellement plus facile. Allez petit Lardon, trêve de rêvasseries ! Il est temps de se secouer les puces et de défendre chèrement ta couenne si tu veux revoir tous tes bébous !
Le cochon relevait le groin, les yeux brillant d'une vivacité retrouvée.

- Vous deux ! A l'attention de deux de ses escorteurs. Trouvez des chaînes, deux, d'au moins dix mètres de long, le capitaine en aura sûrement de réserve s'il avait prévu d'autres pièges en "corde à linge", et retrouvez-nous à la boulangerie Ouest, c'est là qu'on établira notre premier point de défense. Toi et toi.. et vous trois là, hé ! Ici ! S'adressant aux deux derniers volontaires ainsi qu'à un trio qui semblait ne pas savoir où se rendre. Tous les cinq, ramenez-moi de la colle à poisson. Sable-d'Or est une bordel de ville portuaire, oui ? Vous devez bien en avoir dans des entrepôts !
- Ouais. Se manifestait l'un des gaillards du trio. Je travaille sur les quais, je sais où il y en a.
- Parfait ! Le pointait Lardon de son index. Suivez-le, ramenez-moi tout ce que vous pourrez transporter à vous cinq, en tonneaux ou en bouteilles ! Exécution !

Malgré la réticence du quatuor à "abandonner" leur mission d'escorte, aucuns n'avaient rechigné à discuter les commandements du porcin, celui-ci semblait savoir quoi faire avec ce qu'il demandait et ils partaient au trot.
L'homme-cochon hardi pivotait enfin vers l'officière blonde.

- Moi je vais défendre la ligne Nord et rattraper vot' copine pour l'aider. Et vous devriez venir avant de regretter de l'avoir envoyé au suicide avec votre idée d'con. Lançait-il sans sourciller, un peu abrupt peut-être, avant de prendre la direction indiqué, au pas de course. Un mur de piquier c'est bon pour stopper une charge de cavalerie, ou au moins d'êtres vivants ! Mais.. pff pff.. C'est pas une grande tige qui va arrêter des morts-vivants, y s'empalent le bide sur votre lance et continuent d'avancer jusqu'à pouvoir vous mordre le groin. Contestait l'hybride en pleine course sans vérifier si Astryd le suivait ou non, il l'espérait sinon il parlait dans le vide comme un idiot. En plus.. pff... manier des grandes piques dans des ruelles étroites, c'est le meilleur moyen pour coincer son arme au moindre mouvement trop ample et se retrouver en boustifaille pour zombie. Nos épées et nos masses huff huf.. suffiront bien, et les boucliers aussi, bien vu ça par contre, on va s'en servir des boucliers.

Les bâtissent défilaient dans la pénombre car malgré les torches récemment disposées le long de la nouvelle ligne de front, c'était les ténèbres au delà.
Lardon apercevait plus loin l'enseigne mal éclairée de l'une des boulangeries de la ville, Le Painsson frais, contraction des mots "pain et "poisson" puisque son propriétaire vendait les deux produits, il était même allé jusqu'à fourrer des filets de poisson grillés DANS ses baguettes, avec quelques menus ajouts de crudités, une idée somme toute originale de prime abord mais qui s'avérait également pratique pour les fringales de mi-journée, en tout cas l'idée était apprécié de ceux affectés à la décharge des cales des bateaux et de ceux qui devaient manger sur le pouce.
Le bâtiment se dressait à l'angle du premier carrefour qui était desservit par l'une des rues perpendiculaires à l'avenue Nord, une position qui allait donc très vite être envahit de mordeurs. Bien que pour l'instant il n'y avait que quelques soldats en poste, les râles macabres qui s'élevaient des rues voisines indiquaient qu'ils se rapprochaient rapidement.

- Et faudra pas trop compter sur des archers qui harcèleront quoi que ce soit, j'sais pas si vous savez mais tous les archers de la milice ont été envoyés sur les remparts... et on a perdu les remparts. Boum les remparts ! Vous avez vu ça, vous ? Pff-rrnk ! Haletait le cochon, difficile de bien respirer et parler en même temps qu'on court, erreur de débutant. Je me demande bien ce qu'il s'est passé là bas, mais des archers, il reste que ceux venus en renfort d'Ikusa, uf.. et peut-être encore ceux du rempart Nord-Ouest qui n'ont pas explosés, s'ils ont réussi à se replier. Mais de toute façon les rues d'où vont venir les morts-vivants ne sont pas éclairés, ils ont à peine eu le temps de barricader les intersections de l'avenue Nord, alors ceux qui seront les toits n'y verront qu'avec la grâce de dame Lune, ça suffira juste à nous prévenir des mouvements de la horde. Nous on va.. pff.. il y a deux rues à surveiller, celle-ci et une autre plus haut. Les soldats avait déjà commencé à entasser de gros meubles et planter quelques pieux autour de chariots renversés de chaque côté de la sortie de rue en question. On va faire comme les bergers qui tondent leur troupeau, la rue et les barricades vont nous permettre d'avoir un goulot, on en laisse passer quelques uns pour les tuer pendant que les boucliers et la chaîne serviront à couper l'afflux en retenant les suivants, et on recommence, petit groupe par petit groupe. Avec de la chance, les collègues partit nous chercher les tonneaux de colle reviendront vite, et on pourra en balancer depuis les toits pour les engluer dans les ruelles. Croyez-moi avec ça on va pouvoir en ralentir un sacré paquet. L'hybride dévoilait les détails de son plan. Le plus dur sera de tenir jusqu'à leur arrivé, je vais me charger cette intersection, je ne vois pas votre amie, elle est peut-être sur l'autre, vous devriez la rejoindre et expliquer le plan à vos hommes sur place, je vous ferais envoyer le matériel dès qu'il arrivera. D'ici là faite au mieux, ha et restez sur vos gardes, c'est comme une invasion de rats alors il s'en faufilera peut-être par d'autres passages, au cas où les éclaireurs des toits en manquerait. Donnait-il en dernier conseil en se retournant pour enfin vérifier s'il avait été suivi par la guerrière blonde ou non.

Si c'était non, il aurait l'air d'un sacré jambon à avoir parlé aussi longtemps dans le vide, peut-être même que des soldats l'auront cru fou, mais si Astryd l'avait suivi alors elle serait au courant de son plan.
Les deux premiers soldats envoyés en mission revenaient déjà, chacun avec une longue chaîne d'acier enroulée autour de l'épaule. L'un resterait sur place tandis que l'autre se rendrait à la rue plus au Nord, en compagnie d'Astryd ou seul le cas échéant.
Il n'y avait pas d'officier devant la boulangerie du Painsson, seulement des volontaires et miliciens qui avaient répondus à la première volée d'ordres, et même si Lardon n'était pas un gradé, il venait de présenter une ébauche de plan qui semblait convaincre la quinzaine de soldats sur place.
Pendant qu'ils continuaient de consolider les barricades, Lardon s'avançait à l'entrée de la ruelle pour leur faire gagner quelques minutes ou même secondes de plus, il comptait ralentir les premiers morts-vivants et se replier dès qu'ils se présenteraient trop nombreux à gérer.

Le premier apparaissait d'ailleurs, au croisement de la mi-ruelle, il s'agitait en pivotant d'abord à gauche puis à droite, se fixant lorsqu'il apercevait le cochon-gardien. Après un râle qui dévoilait une dentition encore bien présente et suffisante pour arracher une gorge d'une simple morsure, le macchabée se précipitait vers l'hybride les bras tendus. Un cible facile, Lardon n'eut aucun mal à jauger le bon moment pour frapper verticalement et lui briser le crâne avec sa masse dans un craquement suivi d'un bruit humide et gluant, il y avait visiblement encore un peu de cervelle "fraiche" là dedans. A peine le corps s'écroulait aux pieds du défenseur que des compères du hurleur s'engouffraient dans cette partie de la ruelle, un puis deux, puis encore deux qui se gênait. Cela allait être sportif dans l'enchainement.
Lardon accueil le suivant comme le premier, coup de masse descendant plein front, un point pour le cochon, il frappe ensuite latéralement, la rue était assez large pour le lui permettre puisqu'il était seul, une autre tête se faisait pulvériser mais il devait se protéger de la tentative de saisie de l'accompagnant dont les mains griffues attrapaient le bouclier que l'hybride interposait entre eux. Parvenant à repousser son assaillant et le coincer contre le mur sur sa droite, le combattant porcin l'achevait facilement avec la même efficacité, mais les trois suivants étaient déjà sur lui, l'un lui agrippait son bras armé et mordait furieusement son biceps tandis que l'autre tentait de trouver une prise à l'encolure du porcin, sans succès, difficile de pouvoir attraper quoi que ce soit lorsqu''il manquait une main et un avant-bras complet, par contre son comparse juste derrière semblait avoir toutes ses dents et ses mains et leur charge combinée manquait de jeter Lardon à terre. Heureusement celui-ci était un bon gros cochon bien lourd avec de solides appuis, assez pour résister à la poussée maladroite de deux décharnés. Le défenseur activait sa magie télékinétique et pulvérisait la caboche du troisième assaillant à l'aide d'un pot de fleur en terre cuite posé sur le rebord d'une fenêtre, avant donner la bourrade à celui qui mordait son bras en allant l'écraser contre le mur gauche pour qu'il lâche prise, lui éclatant la face à coup de bouclier tandis que le mordeur-manchot se jetait à nouveau sur lui. Toujours aussi désavantagé pour attraper sa proie, ce zombie trouvait rapidement sa seconde mort d'un coup de masse mais à peine tombait-il que Lardon esquivait de justesse un coup d'épée qui ripait sur son bouclier. Il profitait de ce coup manqué pour charger son agresseur d'une bourrade de pavois avant de se repositionner face à lui. Ou plutôt à elle. A sa hargneuse bienfaitrice, échappée de la douce étreinte de la Mort dans un bien triste état. La moitié du visage lui manquait, défroquée par les morts pour accéder à sa chair, on lui voyait désormais les côtes et l'intérieur du ventre vidé de ses entrailles, ses beaux yeux couleur océan étaient devenus pâles comme la lune, blafards et vides de la moindre étincelle de vie. Lardon réprimait aussi bien sa culpabilité que son haut-le-cœur en se tenant devant l'infortunée qui avait donné sa vie pour lui et l'adolescent. Il aurait préféré que quelqu'un d'autre s'en occupe, il aurait été moins en colère de devoir tuer cette brave Reikoise une deuxième fois.
Elle avançait pour attaquer à nouveau, ses coups étaient rapides et puissants grâce à ses bras intacts mais son corps à moitié dévoré avait perdu son équilibre et la souplesse nécessaire pour que ses attaques soient précises et l'hybride n'avait aucun mal à esquiver la première frappe puis bloquer la seconde avant de la repousser et l'envoyer choir sur les autres morts-vivants qui venaient d'arriver en courant. Tout en reculant, il ne fallait que quelques secondes au mage-cochon pour repérer les pavés et pierres de la rue et en soulever plusieurs grâce à sa magie, dans la limite de ses capacités, et les envoyer en volée de grenaille en direction de la mêlée. La martyr recevait la plus grosse pierre, cette fois son corps ne se relèverait plus, une autre tête était à moitié arrachée, des rebonds métalliques sonnaient, signes d'ennemis en armure, et quelques fractures de bras et de jambes faisaient s'écrouler les trois ou quatre mordeurs derrière, Lardon n'avait pas compté, il se repliait déjà en vitesse vers les hommes de l'intersection, il n'était plus temps de jouer les fiers à bras dans la ruelle.
D'ailleurs son bras lui faisait un mal de chien, en vérifiant sur le retour, l'affamé qui avait tenté de le boulotter avait laissé plusieurs de ses chicots dans la protection en cuir qu'il portait. S'il avait réchappé de se faire déchiqueter la couenne, l'édenté avait eu assez de force dans les mâchoires pour lui laisser une ecchymose malgré tout. Bah ! S'il survivait à cette nuit il serait déjà bien chanceux.

- Soldats ! Tenez-vous prêt, ils arrivent !

La moitié des hommes étaient postés en défense avec chaîne et boucliers, les autres en demi-cercle avec Lardon allaient se charger de combattre, conformément au plan, jusqu'à l'arrivée du reste du matériel ou de renforts plus efficaces, quoi qu'il arrive, ils allaient devoir résister. Encore. C'était un fastidieux combat d'endurance où l'ennemi trichait depuis la première seconde.

Résumé:

Et merde !
Bien que ce ne soit pas dans mes habitudes, je ne peux retenir un juron quand la fatigue me prend et que je perds petit à petit ma maitrise de ma boule de métal. Celle-ci finit par s’arrêter et les morts-vivants hurlent, comme s’ils se moquaient de ma prestation, ce qui n’est pas très gentil. Comme quoi les zombies et la bienveillance, cela fait deux.
Mais si je suis trop fatigué maintenant pour lancer mes plus grands sorts, il me reste assez d’énergie pour créer un filin. J’utilise même le métal de ma boule pour le matériel, comme quoi Lavoisier avait raison, rien ne se perds, rien ne se crée, tout se transforme. C’est la même chose que ce qui servais de fil à linge et que j’ai cassé lors de ma fuite, pardon, lors de mon repli stratégique. Mais je ne le mets pas au niveau de la tête, il y a trop de morts-vivants de petite taille, mais au niveau du ventre, pour les couper en deux. Comme quoi, j’ai de bonnes idées, le soldat à tête de cochon, vu sur la ligne de front et qui a des notions de stratégie, serait fier de moi.
Le filin est extrêmement coupant et d’une résistance extraordinaire. Pourtant, je sais que cela ne va pas suffire, nos attaquants sont nombreux et certains vont continuer à ramper, passer par des maisons, voir pour certains, les plus intelligents comme les chasseurs que j’ai vu de loin, sauter par-dessus.

C’est pour cela que je dégaine mon épée et indique à Brak :

Je pense que tu devrais descendre, nous allons avoir besoin de toi.

J’allais ajouter, « même si tu n’es pas charpentier », mais l’heure n’est pas aux jeux de mots. La horde s’élance et mon câble fait son effet, tranchant en deux les assaillants, mais ils continuent alors à ramper et nous les finissons, tous ensemble. Mes gardes du corps sont présents à mes côtés, frappant encore et encore.
J’ai beau m’être entraîné à l’escrime, je commence à avoir mal aux mains, à force de trancher, encore et encore, des moitié d'homme et de femme. C’est sans doute pour cela que je ne vois pas qu’un zombie a lancé son épée droit vers ma poitrine. C’est Gertrude qui me sauve la vie en s’interposant, mais elle meurt dans l’opération. J’ai perdu plus de la moitié de mes gardes du corps et cela fait quand même beaucoup. Toutefois, je n’ai pas d'autre choix que de continuer. Je peux voir à deux endroits que le front n’est pas terminés et je lance deux sorts de terre, afin de créer deux nouveaux fossés bien profonds.

Il ne me reste plus qu’à prier les astres, que Tensai, qui n’est jamais là quand on a besoin de lui, ou son dragon, arrivent. Ça pour forcer les gardes à se suicider ou pour parader le jour de la fête de la bière naine, il y a du monde, mais quand il s’agit de sauver un village, il n’y a plus personne, la quête devant être réservé aux bas niveaux, c’est la seule explication que je vois à leurs absences.

Résumé:

Sorts utilisés:

SI l'idée de Brak ne fut pas mauvaise jusque là le flot ininteromput de zombies commençait à inquiéter Brak et le faire réfléchir. Même si il n es'épuisait pas et parvenait a tenir indéfiniment il falait d'urgence trouver le ou les necromanciens à l'origine de cette invasion les zombis était moins stupide que d'habitude mais il avait forcement des ordres piur se coordoner comme cela de même que le/les necormanciens devait se trouver sur place pour les diriger et el petit doigt de brak lui souflait que l'endroit le plus logique pour tout coordoner n'était pas l'exterieur de la ville mais l'interieur il y avait donc quelque chose a parier que le/les necormanciens était parmis eux à l'image de malotru des septs.

Mais dans un moment plus imédiat Brak vit non san sune certaine terreur que Tagar son meilleur ami, était de plus en plsu épuisé niveau magie, mais pire encore il faillit mourir et en fut sauver que par le sacrifice de l'une de ses garde du corps. Bien que Tagar lui ait demander de descendre, c'est davantage sa situation dfangereuse qui fit descendre Brak et le poser au sol près de Tagar plus que ses paroles. Brak sentait les larmes commencer a lui mouiller les neuneuils mais ce n'était aps le moment de pleurer. Il falalit agir.

Tagar avait mit en place un fil efficace trnachant bien le zombis et devenant d eplus en plus visible a mesure que les viceres et reste de zombi s'aglutinait dessus. Brak priait les dragons non pas pour lui même cette fois mais pour Tagar, Mais Brak priait de tout son coeur de gentil monmonstre que Tgaar soit épargné quite a ce que lui y passe si il le fallait.
Prière mit a part dan sn coin de sa caboche Brak dit à Tagar.

"Ok Tagar je ferait tout pour te venir en aide et te proteger quite a y passer. Mais je pense de plsu en plsu que le les necromanciens a l'origine de tout ceci doivent etre dan sla cité pour coordoner aussi bien les morts vivant. "

Dit Brak rapidement et d'une voix grave et résolue, avant de reraner a sa ceiture ses marteau et de nouveau prendre ne main Titan's Slayer. Brak se placa en quiquonce juste devant Tagar pour hacher les zombies et les zigouiller afin QU'AUCUN ne s'approche de son meilleur ami et de compléter le dispositif d'attaque. le tout en utilisant dan sses mouvement d'épée sa super force affin de hacher et detruire le maximum de mort vivant a chaque coup d'epée géante dans la masse.



résumé :

_ Brak est affecté de voir Tagar s'affaiblir et prie pour qu'il s'en sorte quite a devoir mourir lui même pour cela.
_ Brak descend et dit àTagar que a son avis le/les necromanciens à l'origine de tou ceci doivent être dan sla cité pour coordoner aussi bien els zombis
_ Brak se met devant Tagar sans pou autant lui gacher la vue pour QU'AUCUN zombi ne l'ateigne tout en attaquant la masse a coup d'épée géante pour en zigouiller et hacher un maximum de zombi.

pouvoir utiliser se tour : FORCE surhumaine palier 3

pouvoir utilisé jusque à maintenant :

- vol palier 1: plusieur fois
- force palier 1: 3 fois
- force palier 2: 1 fois
- force palier 3: 1 fois
- prouesse d'arme "lancer de marteaux du dragon" : 2 fois

Le torrent se transformait en raz-de-marée sans que vous ne parveniez avec efficacité à l'empêcher. Tout au plus, les brassards blancs et l'aide qu'elle recevait parvenait à maintenir dans un état de vie approximatif une âme mourantes alors que trois autres se présentaient et, bientôt, vous seriez submergés. Les rôdeurs décharnés n'auraient plus à vous assaillir de l'extérieur car d'ici ils se relèveraient. Et malgré cette pénible épreuve pour le moral, vous teniez bon autant que possible, cherchant un brin d'espoir là où il était possible de le trouver. Après le Porte-mort, ce fut d'autres qui s'élancèrent avec moins d'aisances dans des discours salvateurs, et dans le brouhaha des râles d'agonies commençait à monter des encouragements entres camarades, des patients stabilisés, aptes à parler, se joignaient à l'engouement fragile, félicitant parfois avec maladresse les soigneurs qui ne savaient où donner de la tête.

Plus loin à ta droite, tu entendis un homme clamait que son voisin de couche venait de fermer les yeux, que sa respiration était lente. Aussitôt, l'un de tes confrères s'y rendit, cherchant à réveiller le fuyard. Sans la remarque de cet homme, peut-être se serait-il relevé en dévoreur et, à d'autres endroit de la demeure, ces appel à l'aide fusaient, vous permettant d'y trouver les cas les plus importants lorsque vous ne saviez plus où donner de la tête.

Cette hydre était infernale, et toi le premier tu avais dû mal à t'y retrouver, pourtant accompagné de dame Launi qui s'affairait avec application. Alors que tu te redressais après un nouveau bandage appliqué, ta tête tourna et tu crus perdre pied. Fichtre ! Ce n'était pas le moment pour des vertiges, pas plus que rejoindre les couchés. "J'ai besoin d'un instant." Dis-tu d'une faible voix à ta camarade, avant de t'adosser à l'une des colonnes s'élevant jusqu'au plafond.

Là, appuyé contre le granit, tu pris un instant pour te concentrer sur ta respiration, essayait de calmer ce flot aussi torrentielle d'émotions et de pensées qui tournoyait tel un maelstrom dans ton corps, qui te comprimait. Ces secondes eurent l'air de minutes et déjà tu t'en voulais de ne point agir pour aider, pourtant tu continuas jusqu'à te sentir calmé. Ô, aucunement la tranquillité de ces jours ensoleillés où tu te promènes avec insouciance dans un parc boisé, tu en étais à des lieux aujourd'hui.

C'est lorsque tu t'apprêtais à rejoindre dame Launi que l'on vous interpella, quémandant une aide précieuse à l'extérieur de la demeure, là où les affrontements avaient lieux. Les secouristes se faisaient attaquer avec une infame efficacité. Aussi, il fallait y envoyer du monde et, à ton instar, peu avaient envie de s'y rendre. Toi le premier. Tu venais déjà de sortir, risquer ta peau pour ourdir l'une des antres de ces morts, et on te demandait d'y retourner ? Pis encore, dans une zone où les gens tel que toi étaient ciblés ? Pure folie ! Tu n'en avais point le courage et déjà milles excuses s'apprêtaient à quitter tes lèvres. Mais tu n'eus guère le temps de te défiler que, immédiatement dame Launi confirma qu'elle s'y rendait.

Quel pleutre aurais-tu fait si, à cet instant, tu refusais. Aussi en sa compagnie tu quittas la demeure du régent, te rendant sans once de courage là où la rage de plus minimes affrontements avaient lieux.

Les rues tu arpentas avec difficultés, courant à en perdre haleine sur les talons de l'homme venu vous chercher. Depuis les hauteurs de l'hôpital improvisé, la ville se montrait chaotique, des brasiers ci et là, des explosions et des bâtiments s'effondrant sous le poids des affrontements, mais à présent que tu parcourais cette même cité, c'était un véritable apocalypse qui t'entourait. De part et d'autres des éclats de bois, de murs et des restes parfois encore frais de ces cadavres jonchés les pavés, t'obligeant sans grâce à les esquiver, et plus tu t'approchais de là où l'on vous attendiez, plus les hurlements du métal se confrontant augmentaient, bercé par la mélodie des hurlements et des cris, de la panique, de la rage et des espoirs guerriers. Que faisais-tu dans ce cauchemar à part t'égarer ?

"Par ici vite !" Hurlas l'homme tout aussi dépassé que tu l'étais, t'empoignant par le bras pour t'attirer vers une ruelle où un pan de mur s'était effondré. "On y est presque, ils doivent être deux rues devant." Le soldat était essoufflé, pourtant il reprit aussitôt sa route vers les combats, te laissant penaud un instant là. Il te fallut quelques instants pour réussir à te bouger, à l'écho d'un homme mourant. Les jambes molles, tu quittas cette dernière cachette la peur au ventre pour continuais d'avancer.

A peine arrivas-tu dans le carrefour suivant que les restes d'un zombie se traînant au sol de ses bras décharnés suffit à te faire devenir blanc. Tu ne l'avais point vu immédiatement, et de ses doigts osseux il t'attrapa la cheville. De panique tu hurlas à t'en déchirer les cordes vocales pour qu'aussitôt ta camarade ne l'achève d'une dague en pleine tête. Plus de peur que de mal, pourtant, tu avais déjà humidifié ton pantalon. Dans cet enfer ci, le danger rôdait partout et tu n'y étais point préparé, aussi suivis-tu dame Launi jusqu'à un petit groupe de blessé qu'il fallait soigner.

Ici, vous vous séparèrent légèrement, tant tu reprenais avec soin, et toujours autant de crainte, la tâche qui t'incombait. Guérissant de tes deux mains un soldat dont la couleur des veines se changeait. Il cria de douleurs alors que ta magie faisait effet avant de cracher salive, sang et une substance verdâtre sur tes chaussures déjà salopées. Mais point le temps de t'en formaliser qu'un peu plus loin un autre homme de tes soins avait besoin.

C'est ainsi que dans un calvaire pis encore tu continua inlassablement à affronter cet hydre titanesque qui semblait infatigable et, de plus en plus alors que les heures nocturnes défilaient, tu commençais à croire que la fin serait inéluctable et que l'aube tu ne verrais.

Résumé: