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  • Mar 30 Mai - 23:51
    Il n'avait pas été très bavard, et le semi elfe décida qu'il n'avait pas énormément de choix face a lui. Le seul, la meilleure, c’était de se diriger a l'intérieur de la maison. Il arriva trop tard cependant, un simple cri l'accueillit, comme une ode a la tourmente et a la folie. Il n'y avait plus personnes, mais déjà, plusieurs des soldats présent dans le bâtiment observaient a travers les fenêtres. Le monstre était désormais sur le toit.

    Je m'en occupe, retournez protéger les civils.

    Il avait dit ça calmement, avant de se diriger droit vers la fenêtre, la dague entre les deux, pour la traverser a deux mains le contour, et de prendre appuie sur le mur avant de s'élancer a la force des bras vers la prise la plus proche. En deux temps trois mouvements, il était sur le toit a son tour. Et il n’était pas seul.

    Un homme qui semblait avoir besoin de parler extrêmement fort pour donner de la consistance a ses mouvements avait déjà passé une attaque sur l'une des trois silhouettes. Le son aurait sans doute pu être problématique si jamais il n'avait pas eu son renforcement, mais ce n’était pas le cas. Il pouvait donc résister et réfléchir a la meilleure façon de s'occuper des deux restantes. Il tourna la tête, cherchant a savoir si quelqu'un d'autre avait une quelconque envie de rejoindre la mêlée. Comme prévue, ils étaient montés a deux, principalement.

    Il dégaina son arc, et banda une fleche, l'autre en équilibre entre son annulaire et son auriculaire, prete a partir dés que la premiere aurait bougé. Il tira une fleche sur chaque créature, en songeant que si l'une d'elle n'etait qu'un songe, peut etre que la fleche allait passer a travers. Ou bien que l'un des monstres aller éviter et prouver qu'il n'avait pas spécialement envie de se prendre le projectile.

    En s'aidant des sens affutés qui le caractérisait, il accepta de compter sur le double resultat de ses sens et de ses tirs pour obtenir des indices sur l'identités différentes de chacun des deux monstres. Si il parvenait a deviner avec ça, ou une information provenant de l'extérieur, il partirait directement sur la cible en question.

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  • Mer 31 Mai - 13:06
    Attaque de Sable d'Or

    Du haut de son promontoire près des ruines des remparts, le Démon appréciait le spectacle. Le Survivalisme était le mot d’ordre du jour, il n’y avait rien de plus à Sable d’Or qui comptait en ce moment même, toutes les notions dont les combattants se targuaient usuellement telles que l’honneur, la gloire, le triomphe, tout cela était factice dans ce moment fatidique où les mortels prenaient le dessus sur les vivants.

    Écraser.
    Rompre.
    Tuer.
    Avancer.
    Recommencer.

    La cacophonie mélodieuse de la bataille lui parvenait, mais il lui en fallait plus, la Sphère s’excite, elle quémande les fragments d’âme des défunts. De là où elle se tient elle ne peut voir les hordes de morts-vivants s’empaler sur les lignes de défenses de reikois, elle doit se rapprocher, elle doit d0it dOIT DOIT DOãI§x€©T. Reprendre le contrôle, l’affrontement n’est pas fini et elle compte bien en profiter jusqu’au bout. Mojian se relève, redressant à la fois son corps et la Claymore Avide pour placer celle ci sur son épaule. Il n’y a pas de flash de lumière, pas de son, pas la moindre particule visible, le chasseur noir disparaît purement et simplement.


    Au milieu d’une ruelle, entre deux maisons, un groupe de soldats reikois affrontent des Chasseurs en se repliant vers les lignes de défenses, ils peinent à contenir les assauts terribles et infatigables des fabulations nécromantes. Alors que les bras des gardes s’épuisent, leurs offensives se font plus molles, plus vagues, ils sont sur le repli, à l’inverse leurs attaquants redoublent d’efforts et se jettent corps sans âme sur les boucliers dressés en parade, fracassant les os des paumes contre les protections chancelantes des soldats. Alignés pour présenter un front unis dans leur retraite, ils forment un muret de pavois dont la première défaillance signifiera la fin du groupe. Un des agiles prédateurs se jette sur un toit avant de courir, prenant de l’élan pour ensuite se ruer sur les reikois avec un râle de haine à moitié dû au vent qui passe dans les trous de sa chair et à celui qui s’extirpe des poumons nécrosés de l’engeance. Son attaque est trop rapide, le soldat prit pour cible n’aura pas le temps de l’esquiver, son collègue tente d’interposer son glaive mais le métal ne toucha jamais le Chasseur. Un chevalier noir apparaît devant la ligne menue de reikois, une apparence qui, l’espace d’un instant, fait croire aux hommes que c’est la Griffe qui vient avec sa vitesse légendaire de les rejoindre, mais lorsque l’unique lame que le nouveau venu manipule empale le macabé par en dessous, et que son utilisateur se retourne et émet à son tour un hurlement strident dans leurs esprits,

    AAAAAAAAAAAAAAA

    ils comprennent qu’ils se fourvoient. Profitant de la distraction, les trois combattants encore en vie pressent le pas pour rejoindre les lignes de front retranchées et laissent quoi que ce soit qui vient d’apparaître sous leurs yeux derrière. Si un d’entre s’était retourné, il n’aurait rien vu d’autre que les chasseurs restants confus, cherchant où leur nouvelle cible s’en est allée. Il n’y a pas eu de flash, pas de son, rien.

    Sur un toit, plus proche des lignes de front, Mojian est debout, recroquevillé comme un vieillard aux vertèbres usées, à travers le casque du chasseur de monstres, une obscurité parfaite scrute avec délice le buffet qui s’offre sous ses yeux, à une centaine de mètres, la masse grouillante de chair putride gesticule toujours plus contre les barrières et les chevrons mis en place par la résistance qui se bat bec et ongles. Les rangs des morts se pressent contre les barricades, écrasant ses propres soldats par la pression de ceux de derrière qui dégorgent inlassablement vers le havre de sécurité illusoire qu’est le reste de la ville. Dans la marée vengeresse, Violence ressent cette même soif qui l’habite, exprimée de manière plus basique encore que ses propres pulsions bestiales de brutalité. Soudain, un bruit attire l’attention de l’engeance démoniaque, un son de démolition plus distinct des simples écroulements des maisonnées qui cèdent aux marches-morts, un son d’impact d’une puissance phénoménale, la Sphère s’agite avec férocité sous le casque, il ne peut s’agir que d’une seule personne.

    Zaïn Tevon-Duncan

    Se téléportant à nouveau sur un des toits de chaume, la vision qui s’offre à elle est savoureuse: à une trentaine de mètres plus loin, elle aperçoit l’orc qu’elle avait déjà attaqué précédemment plus tôt durant la bataille, la guerrière chevronnée assure le soutien d’une paire de camarades, et en dirigeant sa perception dans la même direction qu’elle, la Sphère les repère. Zaïn est là, il se bat avec toute la puissance impitoyable qu’est la sienne, toute la colère qu’il a emmagasiné en lui, comme un poison dans son coeur suite au destin funeste de sa soeur chérie. Il extermine les relevés avec sa puissance destructrice incommensurable, quelque part, ça avait manqué à Violence, une telle puissance de feu, et ce coup ci elle est servie d’une double ration puisqu’elle témoigne du cratère impressionnant provoqué par le grand oni tout bleu bleu qui les accompagne. Lui aussi, sa puissance de frappe paraît extraordinaire. Des guerriers d’exceptions.

    Galvanisée par leur effusions impétueuses, Mojian se redresse brusquement, sa colonne s’arquant en sens inverse et sa tête se jette en arrière, tout son corps se braque dans un arc de cercle inquiétant et lorsque sa gorge s’ouvre, ses cordes vocales n’émettent aucun son, rien. À sa place, c’est l’entité démoniaque qui l’habite qui hurle dans les esprits les plus proches, ignorant ceux des zombies dépourvus d’âmes.

    FREEYYYYAAAAAAA


    Même si elle est pour l'instant affolée par la quantité gargantuesque de violence répandue autour d'elle, l'Incarnation de la Guerre sait qu'elle doit rester mobile, sa mana se canalise à nouveau, prête à encore se manifester ailleurs sur le champs de bataille.

    Résumé:

    VIOLENCE
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    Zéphyr Zoldyck
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  • Mer 31 Mai - 22:29
    Une danse et un chant.
    Un combat et une promesse.

    Plus que jamais, les deux frères d’armes sont les représentants de la Faucheuse en personne. Celle-ci attend sagement pour moissonner les âmes des fiers Reikois, pour s’abattre sur les corps en perdition, pour asseoir sa domination sur Sable d’Or. Elle attend. Sa lame est prête. Ses messagers sont en route. Tous combattent vaillamment, mais tous doivent mourir un jour. La danse des armes qui virevoltent, le chant de l’acier qui résonne, le combat intense que mène les deux guerriers, la promesse de mort des deux camps, tout cela n’attire que la rage et le désir de vaincre, parmi les râles et les cris inhumains de la cohorte sanguinaire.

    De loin, on pourrait croire que Zéphyr évite avec aisance les coups qui lui sont destinés. La vérité, c’est que même s’il fait preuve d’une grande agilité et d’une grande dextérité, chaque attaque qu’on lui envoie est précise, directe, potentiellement léthale. Leurs ennemis vivent pour tuer, et ils ne ressentent ni souffrance, ni peur : même si on leur coupe des membres, leur seul but est de continuer à lutter contre leurs adversaires. Et ils profitent savamment de leurs nombres pour prendre l’avantage. Ils sont même malins, pour des zombies. Le maître-espion a bien remarqué que certains attendent en retrait, sans attaquer à l’aveugle, dans l’espoir de s’en prendre à l’un de ses points faibles ou l’un de ses angles morts. Contrairement aux morts, les vivants se fatiguent : pourquoi donc ne pas être patient et ne pas essayer de l’encercler pour éviter toute fuite ?

    Bien décidé à ne pas se laisser désavantager par leurs adversaires, Zéphyr prend soin de toujours se laisser une marge de manœuvre pour prendre du recul, esquiver, et mieux attaquer par la suite. Son armure légère a déjà connu mieux, elle est entaillée à certains endroits, maculée de sang à d’autres, mais pour l’heure, son équipement a réussi à le protéger de manière respectable. Nul doute cependant que plus le combat se prolonge, plus ses ennemis ont des ouvertures et des possibilités de trouver une brèche chez le duelliste. Instinctivement, l’homme protège surtout les endroits vitaux, et sa vitesse ainsi que son agilité rendent la tâche difficile aux morts-vivants. Mais il ne faut pas que cela dire dix ans non plus, surtout que les zombies sont incroyablement vivaces eux aussi.

    Un répit leur est offert quand les deux guerriers finissent un premier carnage. D’autres cadavres se profilent déjà non loin et Zéphyr laisse échapper un grognement, mais sans un mot, il se retourne vers la fameuse bulle. Même si ce n’est que pour quelques secondes, même si ce n’est même que pour une minute, il faut profiter de cet instant pour se renseigner un maximum. Et ça tombe bien, recueillir des informations et essayer d’établir un maximum de cause à effet, c’est son domaine. L’Oreille hausse bien un sourcil quand il entend une étrange musique, mais ça ne stoppe pas son avancée. Attentif, il cherche à savoir si on entend des paroles à travers cette mélodie, qui pourraient donner des indices sur cette anomalie. Dans le même temps, il fait jouer sa mémoire pour trouver s’il a déjà entendu ce rythme musical, s’il est connu du Reike, de la région de Sable d'Or ou des grandes nations du Sekai.

    Evidemment, il y a aussi le fait que les morts-vivants sont étonnamment plus vifs, et Zéphyr lâche une hypothèse à l’attention d’Alasker :

    - Et si cette anomalie renforçait les capacités des zombies alentours ? Sachant qu’ils cherchent manifestement à la protéger et à freiner notre progression.

    Lançant encore un coup d’œil derrière soi pour déterminer s’il peut toujours inspecter la bulle sans trop se mettre en danger, il ausculte l’étrange phénomène, se rapproche, et prudemment, tente de la toucher du bout d’une de ses dagues pour voir si cela produit une réaction. Il a bien envisagé toucher lui-même la paroi directement, mais la bulle pourrait potentiellement avoir des mécanismes de protection.

    - Allez, révèle-moi tes secrets, qu’on puisse se replier au plus vite.

    Si Zéphyr voit que le toucher de la dague n’a pas créé de réaction hostile au contact de l’acier, il finira par poser la paume de sa main sur l'anomalie.

    Puis, quand les chasseurs seront manifestement trop près pour qu’ils puissent continuer son analyse, il saisira à nouveau ses deux lames pour se tourner vers les cadavres.

    Et à nouveau, la Lune sera le témoin d’un sanglant combat.

    Résumé:
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  • Jeu 1 Juin - 1:35
    L’enfer. Ou une vision proche de ce qu’il pourrait-être, voilà ce qui apparaît devant elles alors que la poussière retombe et que les cris s’estompent, rapidement remplacés par un râle profond, continu accompagné des raclements et de bruits de pas traînants. Elles sont là, elles arrivent et elles ne semblent vraiment pas satisfaites de la mise à nue de leur nid. Quelques morceaux du bâtiment continuent de glisser mollement sur les ruines avant de tomber dans le tunnel rejoignant le reste des décombres en contrebas, ralentissant et repoussant légèrement les goules les plus hautes.

    Il va falloir faire vite.
    - J’ai une solution.
    - Efficace ?
    - Normalement.
    - Besoin de choses en plus ?
    - L’aide de l’oiseau.

    Les deux rouquines se regardent un instant échangeant silencieusement avant de voir Shaïna faire quelques pas en arrière et fermer les yeux, bras tendus devant elle. Elle reste dans cette position pendant quelques secondes avant de se retourner avancer d’un petit mètre et reprendre sa tâche invisible. Elle enchaîne ainsi plusieurs directions à différents endroits. Certains la font juste grimacer, s’ajuster de quelques pas et recommencer ou changer directement alors que d’autres la force à rester sur place plus longtemps. Derrière elle, alors que les grognements se font entendre de plus en plus distinctement depuis le puits, Miya se rapproche de Boreas.

    Vous avez entendu, il nous faudrait encore de l’aide… Deux choses pour être exact. Que vous les reteniez un peu à l’intérieur, depuis l’extérieur bien sûr, le temps qu’elle termine ce qu’elle fait et ensuite que vous rebouchiez ou bloquiez comme vous pouvez le dessus du trou. Mais uniquement quand on vous le demande. Et elle ne l’a pas dit mais je sais ce qu’elle veut faire alors, si vous pouviez poser une très fine couche de glace sur les bords du nid ça l’aiderait grandement.

    Une demande bien particulière, peut-être un peu complexe, que l’oiseau pourrait refuser. Après tout, même si elles ont jusqu’ici toujours trouvé un moyen de travailler ensemble, on ne peut pas nier la présence de tensions au sein du groupe. Des tensions qui vont grandissantes attisant le courroux du phénix qui, si elle décidait de refuser de ne pas répondre favorablement à cette demande, pourrait bien mettre non seulement les jumelles dans l’embarras mais aussi tout le champ de bataille. Une information que Miya garde en tête sans pour autant jouer autour ou tenter de la manipuler ou d’aller dans son sens. Non seulement ce n’est pas dans ses habitudes de pratiquer le faux semblant mais surtout elle est parfaitement consciente que quoi qu’elle dise, si l’oiseau décide de les abandonner il en sera ainsi et pas autrement. À quelques mètres d'elle, Shaïna ouvre de nouveau les yeux avant de revenir vers le tunnel un air triomphant sur le visage.

    Ça va marcher.
    - Tu es sûre ?
    - Oui.
    - Et ensuite ?
    - Ça va être dur…

    Une évidence. Elles tiennent un rythme insoutenable depuis le début de la bataille et la tâche qu’elle s’apprête à réaliser risque de lui demander quelques efforts. Toujours moins que ce qu’elles ont pu demander à Boréas mais suffisants pour être impactants concernant la suite des événements. Mais c’est aussi en prévision de ce genre de situation qu’elle s’est préparée, qu’elle a semé ses petits cailloux dans le but de se simplifier la tâche ultérieurement. Même si les petits cailloux sont ici les sphères de lave déposées précédemment dans les tunnels. Et si certaines étaient trop loin pour être contrôlées ou on eu le temps de refroidir et durcir, ne devenant que de simples rochers dans les galeries, il en restait suffisamment d’assez proches et récentes pour être manipulées et ramenées à la base du nid.

    Sans attendre, l'élémentaire enjambe les décombres, pour déverser un premier flot de magma dans le trou béant. L’objectif n’est pas d’infliger des dégâts, mais ralentir la progression des créatures. Entre autres. La véritable idée derrière consiste surtout à placer la lave là où elle doit être. Au fond du cratère.

    Il est temps de boucher tout ça. Désolé, ça va peut-être être un peu compliqué avec la chaleur, mais on compte sur vous, il faut que vous y arriviez. Et s’il commence à fondre, tenez le.

    Un euphémisme, bien moins chaude que la lave d’un volcan, la chaleur dégagée par le magma des jumelles n’en reste pas moins insoutenable à courte portée. Elles ne peuvent que croire aveuglément en la capacité de Boréas à générer un bouchon de glace capable d’y résister. Et c’est bien sur ce point que le doute existe. Il doit tenir. Qu’il fonde n’est pas un souci, mais pour le bien du plan des jumelles il ne doit pas disparaître.

    Sans attendre de réponse, Shaïna quitte les ruines pour courir à la recherche du tunnel le plus proche, se plaçant au-dessus de l’entrée et commençant à générer un flot continue de lave, ce dernier coulant doucement pour rejoindre le nid. Toute sa préparation n’a pour objectif que ce moment. Remplir le nid par le bas afin de boucher les différents tunnels et bloquer goules et autres aberrations mort-vivantes dans leur nid, le transformant ainsi en tombant. Un tombeau ou la chaleur va s’accumuler progressivement et ou la vapeur brûlante devrait, à terme, avoir raison d’elles. Vapeur par ailleurs probablement extrêmement nocive, il est malheureux que l’efficacité des zombies dans les sports d’apnée n’est plus à démontrer…
    Résumé & Pouvoirs:
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  • Jeu 1 Juin - 12:23
    Zombieland
    Feat Des morts et des vivants


    Quelle vision répugnante...

    Tu piaillais encore une fois, démontrant ton inconfort alors que tu fixais la scène depuis les cieux, tendant une oreille à peine attentive vers les paroles des jumelles. Votre assaut avait porté ses fruits, permettant de révéler au grand jour la source de tout vos maux... Non pas que l'idée te ravissait cependant. A tes yeux, cela ressemblait à un ramassis puant d'immondices qui souillait les entrailles de la terre pour en sortir des aberrations ignoble à voir... Et dans le fond, tu n'étais sans doute pas loin de la vérité.

    Pas la peine de dire que tu n'avais pas du tout l'envie de rester davantage ici et l'espace d'un instant te vint l'idée de faire faux bond à tes camarades d'infortunes. Après tout... Valorisais-tu vraiment leurs vies ? Pas tant au final... Tu ne les connaissais que depuis quelques heures tout au plus et elles n'avaient fait que t'ordonner des choses dont tu t'étais farouchement opposée continuellement.

    Et avec la frustration et le dégoût s'ajoutait désormais la fatigue... Mine de rien, il devenait complexe d'user d'une magie constante, et même un oiseau céleste avait besoin de se poser et de se reposer. Tu avais guidé les jumelles dans le cœur de la bataille depuis le départ, leur permettant d'avoir un appuie aérien salvateur, mais tu pouvais sentir tes muscles s'engourdir à chaque minute qui s’égrenait.

    - ... 

    Cette fois-ci tu ne répondis rien... Te contentant simplement de les regarder avant de prendre un peu plus de hauteur... Tu avais bien entendu leur plan... Mais tu étais encore partagée entre l'idée de t'y plier ou non. Si tu te dépensais encore davantage, tu prenais le risque d'être à cour de jus, de ne plus avoir suffisamment d'énergie pour fuir le champ de bataille si cela prenait des proportions grotesques pour toi. Le sacrifice de soi et l'abnégation n'avaient jamais été tes points forts...

    Frustrée tu poussais un nouveau cri cette fois-ci bien plus audible que tout les précédents réunis.

    Fondant en piqué sur la zone du nid, tu venais donc à t'appliquer et à faire comme on te l'avait indiqué. Regroupant l’entièreté de tes forces, tu faisais déferler un souffle de glace bien plus épais qui délimitait peu à peu les frontières de la zone, bravant les chaleurs incandescentes provoquées par les élémentaires de lave. Tu détestais cela... Tu pouvais sentir quelques plumes se roussir tandis que la chaleur remontait dans les airs pour te frapper en plein cœur. Qu'importe...

    Finalement, le tout ressemblait presque à un cocon infernale, dont il ne restait plus beaucoup d'échappatoire. Tu t'étais efforcée à contenir la menace là où elle était et à leur privée peu à peu de leur sortie. Le sol s'il n'était pas meurtrie par la lave, l'était par des couches de glaces de plus en plus épaisse.

    Boucher un trou...

    Dans un sens ce n'était pas compliqué. Mais tu étais fatiguée, la douleur commençait à meurtrir tes ailes et tu ne savais plus vraiment si tu avais encore la force d'apporter ce dernier glas... Il le fallait cependant, et tandis qu'on te donnait le signal de départ, c'était dans un dernier laser de glace que tu foudroyais par le froid le nid, bouchant leur dernier échappatoire évident, transformant celui-ci en une sorte de pot au feu gigantesque dont les monstruosités étaient les ingrédients principaux.

    Exténuée après cette dernière tentative, c'était dans un atterrissage un peu hasardeux que tu t'écroulais quelques rues plus loin, tentant de récupérer tes forces et ton calme. Les oiseaux élémentaires étaient connus pour leur endurance et leur regain de vitalité à toutes épreuves... Mais ta précédente mort n'était pas si loin, et tu n'avais pas encore récupéré l’entièreté de tes capacités. A ton sommet, tu aurais sans doute condamner l’entièreté de ce village à une période glacière, tuant tout envahisseurs mais aussi les habitants.

    Mais en cet instant... Tu étais pathétique en comparaison.


    Résumé:

    CENDRES
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  • Jeu 1 Juin - 17:26
    La situation devenait bien plus complexe depuis les dix dernières minutes, depuis l’explosion très certainement. Nous avions donc rallié les lignes. Sable d’Or ne tombera pas , elle en tombera pas j’en avais fait le serment. Pas après mon précédent échec. Les hommes avançaient, certains professionnel d’autres la boule au ventre, la peur , l’effroi dégageait se dégageait de certains de nos hommes. Je ne pouvais pas les blâmer pour cela, a vrai dire , la peur me gagnait quelque peu. Egath parti donc mener les instructions que je lui avait donner. Cette jeune officière qui mes secondait était talentueuse , vouée à un grand avenir. Ce que j’aimais chez mes hommes , c’est leur professionnalisme Egath en était l’exemple même, une personne avec qui j’aimais travailler. Je comptais bien sûr la rejoindre. L’officier , l’hybride en forme de cochon m’exposa son plan d’un manière qui me sied guère. Si effectivement mon expérience avec le mort vivant semblait proche du néant je connaissais tout de même la guerre. Puis ce n’étais pas de cette maniéré que l’on s’adresse à une noble. La crise actuel fit que je passe outre, inutile de faire du zéle dans un moment parreil , aussi je lui rappela gentiment.

    - Lars…je suis loin d’être une bleue…J’ai envoyé Egath car elle connait les risque c’est mon aide de camp, je l’ai chargé de la défense vers la ruelles Nord parce que c’est l’une de mes sous-officiers els plsu compétente et talentueuse, je l’ai fait pour pouvoir vous épauler si jamais…Mais si vous entez de taille je peux très bien la rejoindre , je vais vous faire parvenir quelques choses

    Elle fait signe a un de ses hommes de confier un cor, celui de sa propre unité à Lars

    - Si vous avez besoin d’un appui, sonnez trois fois, j’en ferais de même si j’ai besoin d’aide. Nos postes ne sont pas si éloignées tous les deux mais un cor sera toujours plus utile qu’une estafette. … Quant aux piques, l’idée est très bien pensée, elle vise ni plus ni moins à frapper l’ennemi d’estoc , donc pas de mouvement amples du coup, l’idée est de pourfendre la charogne de nos piques , les ralentir pour les achever tranquillement à l’épée et la masse une fois leur corps empêtré dans nos piques.

    J’écoutais son plan, la pénombre, la clarté de la lune permettait de distingue à peine, mais c’était suffisant pour tirer dans les masses compactes que composait la horde.

    - J’étais sur les rempart Lars , j’ai tout vu ne vous en faites pas

    Était-il obligé de remuer le couteau dans la plaie dans un moment pareil. Son idée était bien pensée ? mais cela tiendrait il le coup, il fallait espérer. L’espoir, c’est tout ce qui anime dans des moments pareils.

    - Je file rejoindre Egath…je compte sur vous pour le matériel !

    Je pris congé de l’hybride pour rallier mon aide de camp , une fois sur place je pris soin rapidement d’expliquer le plan à mes hommes. Mes soldats dotés d’arme lances projectiles tels qu’arbalétrier et arc était sur els toits, il allait servir de vigie et décoché r les ennemis avant qu’ils arrivent à notre contact, la beauté de la lune permettant de discerner quelques formes. Je fis signe à ce que l’n’installe rapidement une chaine donnée par un des hommes de Lars.

    - Nous allons essayer de faire des goulot d’étranglement et réguler le flot de la ordre, ainsi nous pourrions en affronter par petites quantités successives , Plutôt que de prendre l’entièreté de la horde au même endroit.

    Je fus averti par une de nos vigie sur leur arrivée imminente, d’un geste je me saisit d’un lance et hurla a mes hommes de se mettre en position , mur de bouclier , lance dans les interstices pour les laisser s’empaler , un fois a porter , on les achevé de nos épées , hache et masses

    Résumé:

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  • Jeu 1 Juin - 17:33
    L'avantage avec les brutes, c'est qu'elles ne demandent qu'à être guidées dans la bonne direction pour se défouler. C'était la raison principale pour laquelle Oyun aimait travailler avec les Dévoreurs plutôt que d'en avoir peur - de façon moins générale, c'était aussi la raison pour laquelle elle avait préféré passer en retrait et sauter de toit en toit. Eventuellement, elle préfère concentrer son mana sur son regard plutôt que sur son agilité, et se dévouer pleinement à sa tâche. Sa puissance de frappe lui suffit à continuer de clouer ceux qui devraient rester morts au sol, et elle fait plus attention à ses déplacements pour ne pas glisser, faire tomber un meuble sur les copains, ou tout bêtement sauter avec trop d'entrain sur un toit trop fragile. Plus elle passe de temps en hauteur, plus elle s'habitue aux différents facteurs de sa position, et plus elle y trouve ses avantages.

    Par exemple, sur le toit où elle se trouve actuellement, il y a un tonneau de récupération d'eau de pluie qui fait à peu près sa taille. Elle profite d'avoir un peu d'avance sur ses alliés pour réunir ses forces et le pousser, ce qui le déséquilibre légèrement, un peu plus, encore un peu plus… jusqu'à ce qu'il cède et s'écroule sur un groupe de quatre ou cinq revenants. Les chasseurs évitent l'impact sans difficulté, et sont donc repérables facilement. Le tonneau n'était pas plein, mais tout de même suffisamment rempli pour que l'eau à l'intérieur imbibe le sol.

    - Deux chasseurs en retrait dans la prochaine rue. Terrain compromis à cause du sable imbibé d'eau - marchez sur les débris et les cadavres pour ne pas vous enfoncer dans la gadoue.

    Un certain oni qui manie la glace aura de quoi s'amuser s'il commence à s'ennuyer, au moins. Malheureusement, Oyun ne se satisfait pas de sa manœuvre bien longtemps : une silhouette familière vient d'apparaître dans sa vision périphérique. Le soldat en armure noire, armé d'une claymore. L'orc ouvre la bouche pour le signaler, mais son esprit est engourdi par la puissance d'un hurlement télépathique. S'il y a bien un type d'intrusion qu'elle a du mal à encaisser, c'est celles qui passent par les méandres de la pensée. Elle reprend son calme, puis son souffle, avant de s'adresser à ceux qui progressent au sol.

    - Cible repérée sur un toit à deux heures. Je suis trop loin pour vérifier sa signature magique, mais je reconnais l'hôte.

    Hôte en piteux état, d'ailleurs. En temps normal, elle ne se serait pas donné la peine d'affaiblir encore plus un potentiel ennemi qui semble déjà si abimé. Mais elle préfère ne rien laisser à la chance, pour remplir l'objectif qu'on lui a donné. Elle s'arme d'un javelot, et oriente son bras dans la nuit. Elle vise le bas du corps, notamment les jambes, au cas où il compte sauter ou courir - rien dans son arsenal ne lui permettra d'empêcher un autre type de déplacement, de toute façon. Et lorsqu'elle est à peu près sûre d'avoir orienté correctement son projectile, Oyun tire.



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  • Jeu 1 Juin - 19:40
    Alasker était à peu près certain que les morts restaient, quoiqu'il arrive, incapables d'éprouver ne serait-ce qu'un semblant de crainte. Leurs cerveaux réanimés, à peine assez dégourdis pour se rappeler comment se déplacer et tuer, se voyaient tout à fait interdits de sensations, physique comme psychologique, et c'était justement cette absence totale d'instinct de conservation, mêlée à leur nombre, qui faisait en général leur force.
    Pourtant, les chasseurs fuyaient la morsure de la Salvatrice. Ils sautaient et piaillaient en s'efforçant de mettre de la distance entre leurs corps trop agiles et celui -trop tranchant- de la hache. C'était indubitablement un ersatz d'instinct qui leur dictait cet acte. Donc un cerveau plus éveillé que la norme s'agitait dans leur sale caboche. Et donc, quelque chose de bien plus puissant qu'un nécromancien lambda se planquait derrière tout ça. Ce raisonnement, d'une simplicité extrême, Alasker l'analysait et le retournait en tous sens alors que sa lame poursuivait les traqueurs inlassablement, sectionnant l'échine des plus lents et forçant les autres à mesurer leurs assauts pour ne pas finir de la même manière. Une partie de lui souhaitait ardemment que la dextérité de ses nouveaux ennemis soit explicable par le retour des plus vieux ennemis des mortels. Une part suffisamment grande pour que, malgré la douleur émanant de son arcade en pleine reconstruction et la situation somme toute…compliquée, dans laquelle l'oreille et lui-même se trouvaient, le loup sente poindre une envie : celle de sourire. Un désir relativement réfréné par la douleur faisant battre son œil martyrisé.
    A ses côtés, Zephyr virevoltait avec une agilité qui aurait pu, en d'autres circonstances, faire pâlir d'envie n'importe quel danseur. Si Alasker ne voyait pas toute sa concentration accaparée par les créatures d'outre-tombe, il aurait félicité son camarade pour parvenir à réaliser, en quelques minutes, tout ce que lui-même n'avait jamais su faire en vingt ans de guerre. Car les sauts et assauts du maître-espion filaient systématiquement entre les défenses de ses ennemis pour les toucher aux points vitaux, là où les coups de la Salvatrice se contentaient de passer au travers et de trancher tout ce qui se trouvait derrière avec une absence de subtilité tout à fait évidente. Alasker, qui usait de sa sauvagerie et de sa force naturelle pour guider ses coups, tuait comme la brute enragée qu'il était. Comme un bandit glorifié s'efforçant de mimer quelques passes d'armes, de temps à autre, pour éviter d'abattre sa hache tel un fendoir à chaque attaque. Zephyr, lui, tuait comme un prince et un artiste. Chaque pas, chaque bonds, semblaient être le fruit de mûres réflexions et le fait que ces derniers soient exécutés avec une telle rapidité en disait long sur la vitesse de traitement du maître-espion. Ainsi donc, Iratus se battait à l'instinct quand l'Oreille préférait user de son intellect. Deux frères d'armes parfaitement opposés, dans leur style de combat comme dans celui de leurs vies. Si un seul témoin avait pu observer ce ballet mortel dans lequel ils s'étaient tous deux engagés, nul doute que poètes et conteurs se seraient disputés le droit de déformer son récit pour le transformer en une quelconque geste épique et en omettant, au passage, de mentionner les boucles d'intestins et les membres arrachés gisant au sol, tout autour des deux tueurs.
    "-Ce qui est certain, c'est que cette chose les rend soupe-au-lait." Gronda le géant, à l'entente des interrogations de son camarade. "Si on pouvait le détruire, ça arrangerait tout le monde."
    Un chasseur glissa sous le fil de sa hache et bondit en direction de Zephyr. Alasker le rattrapa par la nuque, causant un jappement de protestation de la part de la bête qui prit fin lorsque la fragile échine se brisa entre ses doigts d'airain. En réponse à ce nouveau meurtre, l'un des chasseurs se jeta sur lui. Le géant lui arracha le visage à coups de dents.
    "-Je ne sais pas ce que tu comptes faire, petit, mais fais-le vite." Gronda-t-il en crachant un mélange d'os et de chair machonné.
    Un revers de hache trop court manqua le crâne hérissé d'un chasseur couvert d'excroissances difformes. La bête alla se réfugier derrière un rang de morts-vivants traînants, qui se sacrifièrent docilement pour apaiser le courroux du loup. Des membres volèrent. Alasker, un long filet de bave sanglant perlant du menton, se mit à rire.
    D'aussi loin qu'il se souvenait, c'était dans de tels bains de sang que son esprit avait toujours déniché ses meilleurs souvenirs. Le champ de bataille était le sanctuaire du berserker. Là où les faiblards trouvaient leurs réconforts dans l'alcool, les érudits dans la lecture et les romantiques dans l'amour, les êtres comme lui se régénéraient en tuant sans subtilité ni efforts. Là, il n'était plus question de cacher sa nature de prédateur, au contraire. Plus on l'arborait avec confiance, plus les proies devenaient nombreuses.
    Une lame tenue par un bras trop long et recouvert d'une peau squameuse fila vers son visage découvert. Son porteur ne poussa pas le moindre cri lorsque la Salvatrice lui ouvrit la poitrine en dénudant ses poumons nécrosés. D'un coup de pied, il projeta la carcasse disséquée au milieu d'une nouvelle vague de mollassons, qui s'écroulèrent tels d'odorants dominos à son contact.
    "-On devrait payer le fils de chienne derrière tout ce festival." Pouffa Alasker, les dents serrées. "Qu'est-ce qu'on se marre."

    résumé:
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  • Jeu 1 Juin - 20:11
     
    Journal du Porte-Mort
    à Sable d'or
    Au milieu du tumulte et des efforts déployés à l'intérieur de la demeure, Mordred restait ancré dans son rôle de soigneur. Les plaintes et les gémissements résonnaient à ses oreilles, témoignant de la souffrance et de la détresse qui régnaient parmi les blessés. Il avait conscience que chaque vie sauvée était une lueur d'espoir dans les ténèbres de la bataille. Aux côtés de Nefih et Kilanna, il avait vu l'ampleur de la tâche qui les attendait, et bien qu'il respecte leur choix de se porter volontaires dans la zone nord, il avait décidé de rester. Il savait que la demeure était un lieu de refuge vital pour les civils et les blessés, et sa présence ici était nécessaire pour garantir leur protection.

    Les mots de l'officier guérisseur résonnaient encore dans son esprit, l'appel à l'aide des guérisseurs sur le front, qui étaient spécifiquement ciblés par les morts. Les zombies semblaient agir avec une stratégie déconcertante, se déplaçant comme des escadrons humains, mettant à l'épreuve la résistance des vivants. Mordred comprenait l'importance de renforcer cette ligne de défense, d'apporter soutien et sécurité aux soldats blessés et de prévenir les attaques perfides des morts-vivants. Mais il était tout aussi conscient que rester à la demeure, veiller sur les civils et les blessés, était une mission d'une valeur tout aussi grande.

    Les mains du forgeron étaient habiles et précises, comme des instruments guidés par une volonté inébranlable. Il prodiguait des soins avec délicatesse, pansant les plaies, apaisant les douleurs, et réconfortant les âmes ébranlées. Il se mouvait avec une grâce presque féline, faisant preuve d'une compassion et d'une détermination sans faille. Pour chaque vie qu'il sauvait, il sentait un élan de satisfaction se mêler à l'épuisement qui pesait sur ses épaules. Les paroles de Maria résonnaient dans sa mémoire, la conviction que chaque note, chaque geste, chaque acte pouvait changer le cours des choses. Aujourd'hui, il ne forgeait pas des armes en acier, mais des espoirs et des rétablissements.

    La nuit s'étendait peu à peu, enveloppant la demeure d'une obscurité réconfortante. Les bougies scintillaient, dispersant des reflets dorés sur les murs, tandis que Mordred continuait son noble travail. Les minutes s'écoulaient comme des gouttes de sable dans un sablier, mais jamais il ne fléchissait. Il sentait l'épuisement l'envahir, ses paupières devenir lourdes, mais il puisait dans les profondeurs de son être une force insoupçonnée. Car il savait que chaque vie sauvée, chaque âme guérie était un pas de plus vers la victoire.


    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 9 Signas


    Résumé :
    - Mordred est toujours dans le groupe Medicus et note le départ de Nefih et Kilanna
    - Pour sa part, il reste pour s'occuper des victimes


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    Kahl
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  • Jeu 1 Juin - 23:33
    Dans une série de craquements brutaux, des éclats de givre étincelants s'éparpillaient dans les airs. L'égide de fortune de l'oni gargantuesque était mis à bien rude épreuve par les assauts rapides et répétés des furieux Chasseurs qui lui tournaient autour, s'assurant dans une danse mortelle de toujours permettre à l'autre de prendre à revers l'adversaire trop costaud pour être assailli de front. Il y avait, chez ces bêtes supposément sans cervelle, une intelligence et un sens stratégique qui laissait songeur. Autour de Kahl, tout s'accélérait mais rien parmi les cris, les effusions de sang et les pleurs ne parvenait à le sortir de cet état de profonde concentration dans lequel il s'était plongé. Après d'interminables secondes passées à être harcelé de toutes parts, il trouva enfin le moment de riposter.

    L'eau amenée à lui par la force des choses se déversa tout autour, se mêlant au sable et créant ainsi un terrain peu propice aux déplacements rapides. Derrière le masque pourpre, l'oeil de l'oni se posa sur une flaque lentement absorbée par la masse brune. De son pied, il vint cogner la boue et créa ainsi un petit bloc de glace à même le sol, ce à moins d'un mètre de sa position. L'un des Chasseurs, trop focalisé sur l'attaque pour y prêter attention, se prit les pieds dans l'obstacle artificiel par inadvertance et ce fut cette opportunité que vint choisir le géant pour agripper au cou la créature maudite. Dans un grondement de protestation, la bête tenta de se défaire de l'emprise du colosse mais ce fut peine perdue car ce dernier, loin de laisser un temps mort, profita de l'élan pour propulser la carcasse réanimée sur son comparse. Ainsi immobilisés, les deux Chasseurs tentèrent d'user de leur agilité hors-norme pour se rétablir.

    Trop tard, car leurs corps pourrissants fusionnèrent malencontreusement l'un avec l'autre lorsque vint s'abattre sur eux une massue titanesque. Instantanément broyés, la paire de morts-vivants se tut brusquement, mettant ainsi un terme au sinistre orchestre de râles et de cris. Satisfait, le monstre azuré releva son arme favorite et constata non sans une morbide fascination l'étendue de sa propre puissance. Dans un suintement abject, tripaille et sang gluant apparut sous l'arme de Kahl et ce dernier vint mollement l'agiter pour nettoyer, certes passablement, les résultats de son fameux carnage.

    "Rapides, mais pas bien résistants, hein ?"

    En temps normal; Kahl se lançait usuellement lors de telles manœuvres dans des discours alambiquées sur la beauté subtile d'une guerre menée avec rage et entrain. C'était d'ailleurs son projet, mais lorsque sa gueule de dragon s'ouvrit et qu'il inspira en vue de réciter son habituelle poésie barbare, il fut brusquement interrompu par une perturbation implantée avec vilénie tout droit dans son gros crane cornu. Incrédule, surpris mais surtout vexé comme un poux, le géant couvert de sang tourna la tête vers Oyun, qui lui indiqua verbalement la position supposée de leur ennemi mystérieux. Les yeux plissés, Kahl peinait fort à identifier la menace au travers de la noirceur et du carnage, ce fut donc avec son habituelle élégance qu'il beugla à s'en arracher les cordes vocales :

    "Où que tu sois, saleté, je vais t'plier comme un linge propre !"
    Le Chevalier Noir
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    Deydreus Fictilem
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  • Jeu 1 Juin - 23:40
    "You cannot learn a thing you think you know..."

    Tenir. Encore. Et toujours. Se battre pour le salut d'innocents et d'âmes apeurées. Lutter pour voir le soleil se lever.

    Les combats au sein de la cité portuaire étaient brutaux. Sans pitié. La moindre erreur de placement ou de tactique menait inlassablement à un sort funeste pour les fiers guerriers qui tentaient de repousser les assauts récurrents des morts. Dirigées par la Griffe, les troupes faisaient tout de même de leur mieux. Elles parvenaient ici et là à reprendre du terrain, même si elles perdaient quelques positions ailleurs. Il s'agissait d'un flux et reflux sanglant, où les deux armées s'échangeaient des coups afin de déterminer qui l'emporterait sur l'autre.

    Seulement, il résonnait dans l'air comme une étrange mélodie. Comme un chant lointain, s'élevant par delà les cris des guerriers, les larmes des civils et le fracas des armes. Était-ce le fruit de leur imagination? Entrainé par une fatigue grimpante et la terreur des massacres? Après tout, la plupart des combattants pataugeaient dans un mélange de sable et de sang poisseux. La terre ensablée refusait à présent de boire le raisiné qu'on lui offrait et préférait se remodeler selon les pas des vivants. Quand elle ne venait pas simplement les entourer comme un cercueil protecteur.

    La bataille était loin d'être finie, mais les prochains événements marqueraient le glas de cet équilibre précaire actuellement présent. Bientôt, la victoire serait reikoise... Ou la Mort serait enfin rassasiée.  



    GROUPE TORTORES: @Alasker Crudelis  @Zéphyr Zoldyck  
    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 9 P4D5HqX

    Etudier l'inconnu alors qu'une marée de morts voulait nous arracher le moindre soupir de vie. Voila ce que devait affronter véritablement Alasker et Zéphyr. Fort heureusement, le duo s'était bien organisé, le maître espion se consacrant à l'étude, tandis que le géant d'airain le protégeait. Dans le terrible grondement des os, de la chair tranchée et du sang giclant, l'humain devait continuer à observer l'étrange anomalie. Quand il vit qu'il n'y eut aucune réaction avec sa dague, il se risqua finalement à y poser sa main. C'est là que les images défilèrent dans son esprit. Un flot d'images continues, défilant à une vitesse folle. Difficile à interpréter. Ici et là, des images de Sable-d'Or. Plusieurs quartiers de la ville. Les Docks. Le Marché. La Demeure. Puis des successions de nouveaux paysages. Shoumei. Les Terres du Nord. La République? Difficile à savoir. Certains lieux semblaient connus, d'autres non. Au bout de longues secondes, le flot incessant se calma, révélant Sable-d'Or plus en détail. Accompagnant les visions d'une vérité résonnant dans le crâne du maître espion. L'anomalie n'était pas un catalyseur, ou un réceptacle. C'était un pont. Un lien entre plusieurs autres anomalies qui étaient les génératrices de ce qu'il se passait ici. Ou bien... Qui cachaient, ce qui en était l'instigateur. Il fallait les trouver, rapidement, ou les choses ne feraient qu'empirer.

    Quand il retira enfin sa main, le reikois se retrouva essoufflé, légèrement confus. Passant une main à ses narines, il constata le sang qui s'écoulait de ses orifices tandis qu'une douloureuse expression glissait sur son visage. L'anomalie avait réclamé son dut pour le savoir qu'elle avait offert et à présent, le guerrier comprenait que plus il resterait proche d'elle, plus son esprit se verrait attaqué par l'étrange bulle magique. Il fallait partir. Avertir. Fouiller la ville pour trouver les autres ponts. Et peut être, enfin, permettre la victoire des troupes Reikoises.

    Mais il allait falloir faire vite. Car déjà, une bonne partie de la horde se trouvant en dehors des murs semblait tourner son regard vide sur le duo, prêt à les dévorer et enterrer définitivement cette vérité découverte.  

    Objectif:
    - Se débarrasser des Chasseurs: 1/1
    - Aller observer l'anomalie: 1/1
    - S'enfuir (vite) et se replier: 0/1
    - Prévenir la Griffe: 0/1
    - Survivre : 2/2

    État de santé Alasker: Légèrement blessé / Etant de santé Zéphyr: Légèrement blessé - Mental Stable

    GROUPE BELLATORES:  @Brak'Trarg  @Tagar Reys  @Lardon  @Astryd Isdotyr
    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 9 Xiu2fmg

    Une marée implacable se jetait sur les lignes de défenses. La horde semblait redoubler d'efforts pour exterminer les fiers défenseurs. Pire encore, la marée humaine évoluait, s'adaptant de mieux en mieux aux tactiques employées contre elle. Fort heureusement, la ligne avait au moins été étendue efficacement. Au Nord, au niveau d'Astryd, les soldats furent cependant les premières victimes de la horde évoluée. La ligne de piques, sensée bloquer ou ralentir la progression des morts s'avéra peu efficace. Si les premiers décédés s'empalèrent bien contre les longues lances, les suivants brisèrent les pointes à l'aide de leurs armes rouillées et vicieuses, profitant du fait que les guerriers se retrouvaient eux même empêtrés par leurs longues armes et ne pouvant les retirer à temps à cause du fait que les corps abattus s'écroulaient mollement sur le sol. Quand les piques tombèrent, les réanimés se propulsèrent sur les murs de boucliers, raclant le métal et le bois avec force jusqu'à ce que le mur ne se brise, et force un combat violent et rapproché. Les archers, quant à eux, furent de nouveau partiellement inutiles. S'ils distinguaient quelques formes grâce à la faible lueur lunaire, ils ne purent s'avérer véritablement efficaces en raison de leur petit nombre et de l'absence de visibilité. De ce fait, ils durent rapidement descendre des toits pour éviter à la fois les javelines lancées par les morts, ainsi que pour venir renforcer les combattants au sol.

    Pour l'officière, une vive douleur au flanc la rappela à une blessure qui n'avait pas été traitée. Si elle s'était avérée initialement superficielle, le fait de n'avoir cherché aucun soigneur ou de ne pas avoir usé de ses propres ressources permit à la plaie de s'infecter et s'aggraver. Dans les vapeurs explosives des remparts, la maladie semblait doucement venir ronger la chair pale de la combattante nordique à la plaie maintenant suintante d'une couleur verdâtre nauséabonde. Les choses n'étaient pas jolies. Devant elle, Egath reçut plusieurs coups de quelques chasseurs ayant fait leur apparition. Ces monstres, plus agiles et féroces que les zombies normaux et déjà présents ailleurs en ville, lacérèrent la chair de la jeune femme qui fut forcer d'abandonner son poste, et d'être évacuée vers la demeure du régent. Le combat était terminée pour l'aide de camp, qui devait à présent prier les astres pour s'en sortir.

    Lardon de son côté était également empêtré dans un combat semblant sans fin. Si les choses n'étaient pas aussi dramatiques que pour la blonde, l'hybride cochon put clairement entendre le cor résonner depuis les positions Nord, quand bien même sa propre zone se retrouvait assaillie par une nouvelle marée morbide. Il fallait agir vite, et se décider sur le fait de venir aider au Nord ou de solidifier ici. Le choix était présent.

    Pour Tagar et Brak, les combats étaient rudes, mais stables. Aidé par le géant vert, le ministre pouvait utiliser son pouvoir plus ou moins librement, devant tout de même traiter avec la violence des morts et leur visible adaptation au champ de bataille. Les fosses faisaient leurs effets, mais cela était surtout un gagne temps pour permettre de contenir les morts. Car même si elle semblait sans fin, cette horde allait bien finir par s'affaiblir. Et il fallait tenir, car les évacuations reprenaient enfin. En revanche, Brak sentait ses blessures se rouvrir peu à peu. Si elles ne s'étaient pas infectées grâce au soin magique reçu, les blessures devenaient plus profondes, et il fallait à présent les prendre en compte, surtout à présent qu'il se retrouvait "directement" au contact des nombreux monstres qui se jetaient contre lui.

    Objectif:
    - Parvenir à repousser la horde qui s'attaque aux lignes de défenses: 0.5/1
    - Etendre la ligne de défense: 1/1
    - Survivre : 4/4

    État de santé Brak: Blessé // État de santé Astryd: Blessée - poison léger

    GROUPE NAUTAE: @Broken Goat  @Afosios Smaragdi  @Shan'ael Lipswyrm
    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 9 Ky1XKYO

    Les évacuations continuaient. Aidé par la garde et les Serres Pourpres, Morgoth faisait en sorte de protéger la population présente et de maintenir sa protection mentale, permettant au moins aux civils et gardes présents de ne pas subir de potentiels assauts psychiques. Seulement, la tâche était ardue et, très vite, le mage de Sable-d'Or ne put maintenir sa protection également pour les groupes envoyés contre la bête. La priorité était de s'occuper des villageois à évacuer. Et de gérer les morts se trouvant dans l'eau. Pour le reste, Morgoth priait les Astres pour que le monstre psychique ne meurt rapidement.

    Au niveau de ce dernier, les premiers assauts s'effectuaient. Frappant violemment, Afosios vint de nouveau frapper la créature de son arme, cette fois dans une pirouette remarquable. Tentant de se protéger, la créature leva ses tentacules en vain, ces dernières loupant la feinte de l'arlequin qui put donner un coup fatal au monstre aux mille yeux. Dans un hurlement strident, la créature s'effondra et glissa du toit, venant s'écraser dans le sol en contrebas. Malheureusement, il ne semblait pas s'agir de l'originel puisque les deux autres créatures se trouvaient toujours là. D'ailleurs, l'une d'entre elle venait de recevoir une flèche pile dans son excroissance oculaire, lâchant à son tour un gargarisme particulièrement immonde avant de tomber. La dernière, en revanche, balaya aisément le trait empêné d'une de ses nombreuses tentacules et se hissa légèrement dans les airs. Puis propulsa sur le groupe une volée de tentacules. Frappant violemment les bâtiments, ces dernières déchiquetèrent la pierre, la chaux et le bois dans un fracas retentissant tandis que dans l'air, un chant assourdissant résonnait violemment. Shan'ael, vif et agile, sauta de son emplacement pour se reposer sur un toit adjacent, esquivant de peu la frappe de la créature. Afosios fit de même, bien que plus peiné dans son œuvre que l'elfe vagabond. Broken, quant à lui, commença à trébucher mais fut rattrapé de justesse par le membre des Serres présents, qui le hissa dans la demeure avant d'ordonner le repositionnement. Le combat continuait, et même le cobe avait son utilité. Cependant, les trois reikois et les soldats présents devaient à présent composer douloureusement avec la berceuse macabre de la créature qui, déjà, rongeait les frontières de leur esprit. Le temps était compté, les réflexes de la créature étaient vifs et ses frappes féroces mais, au moins, ils savaient à présent qui était l'originelle.

    Objectif:  
    - Trouver l'origine des murmures: 1/1
    - Aider à la reprise des évacuations: 1/1
    - Abattre le monstre: 0.5/1
    - Survivre 3/3  

    État de santé Broken: Légèrement blessé (mental stable) // Etat de santé Afosios: Légèrement blessé (mental toujours "stable")

    GROUPE SPINA: @Shaina Solare  @Kaelinn
    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 9 IfOo3rt

    Maintenir les goules dans le Nid. Utiliser les autres tunnels présents comme moyen pour introduire la lave et provoquer les effets escomptés. Voila qui était une stratégie intéressante. Mais longue à mettre en place. Pour les jumelles et l'oiseau élémentaire, il était clair que cela fonctionnait. Contre le givre, on pouvait apercevoir les goules tentaculaires qui grattaient et mordaient la glace afin de tenter de s'enfuir. D'échapper à l'enfer dans lequel elles se trouvaient. Cependant, malgré la force du magma et sa chaleur, ce dernier ne provenait pas d'un pouvoir magique suffisamment concentré pour générer rapidement la chaleur nécessaire. Il fallait donc continuer. Canaliser ce dernier afin que définitivement, les goules ne se retrouvent prisonnières de ce piège mortel.

    Seulement, la tâche ne serait pas si aisée car déjà, les goules restantes dans les ruelles se ramenaient afin de gêner le trio dans son entreprise. Il allait falloir trouver un moyen de se défendre contre ses gêneurs, ou le plan entier risquait de n'être qu'un coup d'épée dans l'eau.

    Objectif:
    - Combattre les goules présentes: 5/5
    - Continuer de tuer les goules et morts présents dans les ruelles: 0.9/1
    - Trouver leur origine et enquêter près des portes Sud: 1/1
    - Combler le tunnel: 1/1
    - Régler le problème du Nid: 0.5/1
    - Survivre: 3/3

    GROUPE MEDICUS:  @Nefih  @Le Porte-Mort  @Kilanna Launi  
    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 9 PuqXQqU

    Les soins s'enchainaient au niveau de la ligne de défense. Les blessés continuaient de venir, malgré les efforts des guerriers pour limiter les pertes. D'ailleurs, ces derniers redoublèrent d'efforts lorsqu'ils virent les renforts de guérisseurs arriver. De leurs positions, Nefih et Kilanna pouvaient aisément voir les mouvements des morts et leur étrange façon de bouger. S'ils frappaient les soldats, chaque monstre semblait volontairement chercher à contourner les lignes de défenses pour venir dévorer les soigneurs trop occupés pour se défendre. Mais... Les choses pouvaient néanmoins demeurer stables. Ou elles auraient pu, si un nouvel arrivant n'était pas venu perturber le rassemblement de vivants.

    Un troll réanimé, aperçu en premier par l'hybride ombragon, fit son apparition à quelques pieds de la ligne de défense. Hurlant de sa gueule décharnée et faisant bouger sa mâchoire désaxée, le géant réanimé laissait un long filet de bave glisser sur son corps trop gras. Puis il se mit à courir en direction du rassemblement. Le but était à présent clair. Il cherchait à venir les écraser de sa gigantesque masse afin d'aider ses camarades réanimés à faire leur sombre besogne. Les soldats se préparèrent donc à défendre leur bout de gras, parfaitement conscient que, sans aide, ils ne pourraient rien faire. Le duo devait donc faire un choix et agir. Que ce soit en continuant les soins, ou en combattant la bête.

    Objectif:
    - S'occuper des civils et autres blessés tout en protégeant la demeure: 0.5/1
    - Défendre la ligne de front contre le troll et les morts / continuer les soins: 0/1
    - Se rendre sur la ligne au Nord pour prêter assistance aux soigneurs présent là bas: 1/1
    - Régler le problème de la crypte et des morts-vivants approchant: 1/1
    - Calmer les choses au sein de la demeure: 1/1
    - Survivre: 3/3

    GROUPE VENATOR: @Oyun  @Violence  @Kahl  @Zaïn Tevon-Duncan
    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 9 N4Rw7V5

    L'épée famélique avait hurlé. Un cri psychique puissant, résonnant dans les esprits de tout ce qui était vivant et capable de l'entendre. Sa position, ainsi révélée, permettait au groupe Venator de la localiser et d'enfin passer aux choses sérieuses. Enfin. Idéalement. Le groupe avait progressé sans véritable difficulté, déchirant et écrasant les nombreux morts qui osaient se mettre en travers de leur route. Et quand enfin Oyun lança son attaque, tous surent que les choses sérieuses commençaient.

    La lance vibra dans l'air, sifflant longuement avant de venir se ficher dans la cuisse de l'hôte de Violence tandis que l'Oni tout bleu hurlait ses provocations. En réponse de cet assaut, il n'y eu cependant aucune complainte. Aucun sanglot. Seulement le bruit singulier d'une épée se téléportant avec son hôte sur un toit, ailleurs. Quelque part dans la zone compromise. La chasse reprenait, car elle ne pouvait être très loin. Et dans les rues, comme galvanisés par cette poursuite reikoise, les chasseurs morts-vivants refirent leur apparition. Comme une vilaine épine dans le pied.

    Objectif:
    - Enquêter sur la présence démoniaque et l'éliminer si elle représente une menace ou si elle est liée aux morts: 1/1
    - Retrouver Violence pour la confronter: 0/1
    - Abattre les "chasseurs" et autres horreurs rôdant dans la zone compromise: 0.6/1
    - Survivre: 4/4

    État de santé de l'hôte de Violence: Blessé / État de santé de Kahl: Légèrement blessé

    Résumé:


    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 9 7bdNafm

    Apparence des épées de Deydreus:


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  • Ven 2 Juin - 0:09
     
    Journal du Porte-Mort
    à Sable d'or
    Alors que le tumulte des blessés persistait, Mordred se tenait au cœur de cette scène chaotique. Son regard, empreint de détermination, scrutait chaque âme souffrante, cherchant à leur apporter réconfort et guérison. Les mots murmurés, les gestes délicats, il était l'incarnation d'une compassion inébranlable au milieu de l'horreur.

    Soudain, l'air se remplit de cris discordants, attirant l'attention de tous. Les yeux de Mordred se posèrent sur la silhouette grotesque d'un troll réanimé, émergeant de l'obscurité. Sa présence malveillante ne laissait aucun doute quant à ses intentions. Le géant décharné, bavant de manière grotesque, se précipitait vers eux, porteur d'une force brute destinée à écraser les défenseurs et faciliter l'avancée des morts-vivants. La situation exigeait une réponse immédiate.

    Dans un élan de hâte et de clairvoyance, Mordred prit le commandement de la situation. Il se hâta d'organiser la défense, dirigeant les plus vulnérables et les blessés plus en retrait, à l'abri des crocs acérés et des griffes mortelles. Les barricades improvisées se dressaient, les ultimes remparts entre le monstre déchu et les âmes encore emplies de vie.

    Alors que Mordred supervisait ce ballet chaotique de protection et de résistance, son esprit s'égarait dans les méandres de la réflexion. Comment les morts-vivants pouvaient-ils être si coordonnés, aussi tactiques dans leurs mouvements ? Une étrange impression d'intelligence émanait de ces créatures dénuées de vie. Des questions voletaient dans son esprit tourmenté, tandis qu'il luttait pour contenir l'avancée du troll.

    Une conviction émergea, brillante comme une étoile perdue dans les ténèbres. Mordred sentait que derrière cette étrange cohésion, se cachait la présence d'un nécromant, telle une marionnettiste invisible tirant les fils de cette macabre danse. Le forgeron savait, avec une certitude ardue à expliquer, que des yeux inquisiteurs étaient dissimulés dans les recoins de Sable d'Or. Il se tourna alors vers un télépathe qui se trouvait parmi eux, et lui confia la tâche cruciale d'avertir le commandant de la défense de Sable d'Or, Deydreus, la Griffe de l'Empire.

    "Transmettez ces mots au général Deydreus", intima-t-il. "Sire ! Un troll réanimé a fait son apparition à quelques pieds de la ligne de défense. Il avance vers nous, hurlant sa faim insatiable, cherchant à écraser nos vaillants guerriers. Mais ce n'est pas tout. J'ai l'intuition, profonde comme l'obscurité des abîmes, qu'un nécromant se tapit dans les ombres de Sable d'Or même, orchestrant les morts-vivants avec une précision troublante... Quoi qu'il en soit, nous continuons à supporter la demeure du Régent en attendant vos ordres."

    Délaissant la discussion sous l'emprise du glas, Mordred sentit un frisson glacé lui parcourir l'échine. Son regard se posa sur les blessés qui reposaient, fragiles et vulnérables. Un soupçon de préoccupation assombrit son visage tandis qu'il reprenait ses efforts pour déplacer les plus faibles à l'abri des griffes mortelles du troll réanimé.

    "Protégez les innocents", murmura-t-il aux soldats qui s'activaient près de lui. "Que les plus vulnérables soient éloignés de cette bête avide. Barriadez notre chemin, aussi précaire soit-il. Nous devons tenir bon, car les rôdeurs de la mort ont un guide invisible qui éveille leurs sombres instincts."

    Et ainsi, dans la tourmente du combat, Mordred continua d'œuvrer, alliant les soins aux mots prophétiques qui s'écoulaient de ses lèvres. L'acier de sa voix se mêlait aux flammes de la forge de la résistance, forçant la vie à s'épanouir dans l'ombre du danger.


    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 9 Signas


    Résumé :
    - Mordred est toujours dans le groupe Medicus .
    - Notant l'arrivée du troll au loin, il organise la défense du lieu en retranchant encore plus les victimes et blessés tout en ordonnant de barricader la voie entreprise par le troll.
    - Pris d'une réflexion sur le sujet, il convoque le télépathe afin de faire part de ses observations à la Griffe de l'Empire tout en soulignant être en attente de ses ordres.


    CENDRES
    Citoyen du Reike
    Citoyen du Reike
    Lardon
    Lardon
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    Info personnage
    Race: Hybride
    Vocation: Mage soutien
    Alignement: Loyal neutre
    Rang: C (RSAF)
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t1296-lardon-aka-lars-petitgroin-termine
  • Ven 2 Juin - 5:07
    La horde, comme redouté, était infatigable. Ses membres se pressaient, râlant et mugissant, mettant à l'épreuve l'endurance des Reikois qui les retenaient tant bien que mal à l'entrée de la ruelle, le temps que ceux qui venaient de franchir le cordon soient abattu.
    C'était ceux à la chaîne et aux boucliers qui faisaient le plus gros du labeur. Pour Lardon et les soldats d'attaque, les choses étaient « plus simple », un combat rapide et bref, à peine quelques frappes suffisaient à terrasser les cadavres décharnés aux corps endommagés, cependant les choses n'allaient que de mal en pis.
    Un coup d'estoc entaillait légèrement le bras d'un défenseur qui s'exclamait plus de surprise que de douleur, l'attaque déviée par le bouclier du milicien tranchait le cuir de sa protection et coupait superficiellement le derme du soldat mais la lance continuait de s'agiter furieusement et au delà de la chaîne ce n'était plus des beuglements ensommeillés mais un grognement nerveux qui s’élevait, semblable à celui d'un gros chien en train de déchirer son jouet en chiffon.
    La bousculade s'accentuait, la chaîne était solide mais ceux qui la tendait à bras le corps finirait tôt ou tard par lâcher prise d'épuisement, à moins que la poussée constante ne finisse par déloger des murs les crochets dans lesquels le cordon d'acier passait.
    Un ombre dans la ruelle, plus vivace, réussissait à se hisser au dessus de la masse grouillante et franchissait le blocus en bondissant. Ce qui atterrissait devant Lardon et ses compères d'infortunes n'était pas un mort-vivant ordinaire. Un peu mieux conservé physiquement que les autres cadavres ambulants, celui là portait même une armure étrange par le fait que des excroissances osseuses perçaient ou recouvraient certaines parties des protections en fer ou maille. La rouille sur l'armure laissait supposer que le macchabée n'était pas mort récemment mais le plus terrifiant, en plus de son apparence, était l'incroyable agilité dont il avait fait preuve à l'instant.
    Une seconde de flottement et de surprise s'écoulait et c'est le chasseur osseux qui effectuait le premier mouvement en pivotant vers les défenseurs du blocus qui lui tournaient le dos, levant sa lance courte pour les frapper.
    Lardon avait été l'un des plus rapide à bouger pour se ruer sur son ennemi qui l'ignorait complètement. L'hybride lui rentrait dedans sans finesse mais il n'avait malgré tout pas été assez vif et l'arme quitta la main squelettique pour aller se planter dans la cuisse de l'un des porteurs de la chaîne.
    Les trois tombaient lourdement à terre, l'un blessé hurlant la douleur de sa perforation et l'autre mort pour de bon après qu'un des soldats lui ait écrasé le crâne d'un coup de marteau, le cochon quant à lui roulait et trébuchait en se relevant pour se précipiter vers le milicien meurtri à la jambe afin de rattraper la chaîne. En vain.
    Privé d'une paire de bras solide, le cordon se détendait et les morts redoublant d'efforts au même moment, parvenaient à forcer le passage et dépasser le rempart de bouclier. Six défunts perçaient les défenses, cinq se ruaient en se bousculant vers les soldats d'attaque mais le dernier, armé d'une épée de fer, restait près des défenseurs de l'entrée de la ruelle, une autre monstruosité en armure.
    Lardon chargeait à nouveau en grouinant pour détourner l'attention de son adversaire vers lui, cela fonctionnait puisque l'ennemi pivotait et parait son premier coup, la pseudo-goule ripostait ensuite mais sa frappe rencontrait le bouclier du porcin et donnait l'opportunité à ce dernier de poursuivre ses assauts, malheureusement aucun ne portait, le squelette les esquivait avec une aisance surnaturelle et ses contre-attaque se faisaient plus précises, le dracochon était en mauvaise posture.
    Heureusement des renforts salutaires venaient à la rescousse du Reikois, les cinq fantassins envoyés sur les quais étaient de retour et le duo d'escorteur venait épauler leur protéger. A trois contre un, le chasseur mort-vivant était défait rapidement.

    - On a la colle, m'sieur !

    D'un coup d’œil, l'hybride apercevait cinq petites barriques et un gros tonneau, il espérait que cela suffirait.

    - Prenez le tonneau et une barrique, passez par l'intérieur de la boulangerie pour gagner le toit et arrosez-les depuis l'entrée et en remontant le long d'la ruelle. Ses escorteurs disparaissaient dans le bâtiment pendant que les défenseurs reformaient le mur, le blessé à la jambe était évacué et remplacé au poste de chaîne. Tenez bon ! On va pouv...

    POOOOOOONNN

    Un son grave et funeste retentissait un peu plus au Nord. C'était la corne, la corne que la blonde lui avait confié, il en était sûr. C'était forcément elle, quel autre corniaud pourrait souffler dans un cor si ce n'était un membre de l'escouade d'Astryd en difficulté ? Ou peut-être pas, après tout elle avait dit trois fo...

    POOOON... POOOOOOOOON

    Lardon jurait alors qu'un craquement boisé retentissait quelque part au dessus de lui. Le duo était en train de renverser une partie de la colle contenue dans le tonneau sur la horde en contrebas. Le liquide plus épais que l'eau éclaboussait de la tête aux pieds la plupart des morts-vivants de la ruelle étroite, pressé les uns contre les autres, ce petit monde macabre s'engluait pour le mieux.
    La pression de la horde contre la barricade s'en trouverait amoindri mais pas enrayée pour autant, la colle gênerait et ralentirait probablement les mouvements des morts-vivants mais elle ne les immobiliseraient pas, avec de la chance il n'y aurait pas d'autres sauteurs mais il faudrait quand même maintenir le blocus.

    Gagner un peu plus de temps, cela le cochon y était peut-être parvenu mais il n'allait pas avoir le loisir de le constater par lui même.
    Le cor d'alarme d'Astryd retentissait, le Nord appelle à l'aide. Et le Lardon répondra.
    Pas le temps de réunir le moindre cavalier cependant, ni même de pouvoir embarquer des hommes avec lui, ceux sur place étaient à peine suffisant pour tenir la position.

    - Je vais aider l'escouade du Nord avant qu'ils ne se fassent complètement déborder par la horde et nous prenne en tenaille. Tenez bon jusqu'à l'arrivée des renforts ! Je vais tâcher de vous en envoyer ! Sable-d'Or ne sera jamais Sable-Mort ! Lançait le porcin pour encourager les défenseurs tandis qu'il remontait la rue au pas de course.

    Quelle catastrophe. Si l'intersection d'Astryd succombait, la ligne de front allait devoir reculer à nouveau et la meute de mordeur pourrait s'étaler jusqu'à la zone du port et compromettre les évacuations par bateau. Et si sa propre intersection cédait en son absence, toute retraite serait coupée et il y avait fort à parier qu'ils rejoindraient la horde en tant que nouveaux membres.
    C'était hors de question, aussi, pendant sa cavalcade, Lardon se concentrait pour user de sa magie télépathique afin de contacter le capitaine de Sable-d'Or qui devait toujours se tenir au carrefour des avenues, là où il y avait le fossé, ainsi qu'un autre individu dont il avait eu une très brève rencontre, d'apprendre son nom et même de mémoriser son aura magique. L'hybride transmettait un message simple et concis pour prévenir les deux hommes de la situation.

    - C'est Lars Petitgroin, le mage à tête de cochon. La ligne du front au Nord est incertaine. Je demande l'envoi de deux escouades en renfort. La première partie était pour le Capitaine. Tagar ! Il faut que l'un de vous deux nous rejoigne pour tenir la défense avant qu'elle ne cède, vous ou le grand troll vert, pendant que l'autre continu de garder l'Est. Votre amie Astryd est en danger ! Suivez le son du cor !

    La voix de Lardon devrait résonner clairement dans les deux esprits qu'il avait contacté, au moins celui du capitaine, il en était sûr, ou l'espérait très fort au moins. Pour le manipulateur de métal, l'hybride n'avait pas rencontré de résistance psychique, et à moins que le bel homme bien habillé n'ai sciemment fermé son esprit au préalable à toutes communications télépathiques, il devrait avoir eu le message lui aussi.
    A peine avait-il eu lancé sa tentative que Lardon coupait le lien sans attendre de réponse. Que quelqu'un vienne ou non, il n'en aurait la surprise que plus tard car pour l'instant il portait la corne décorée de l'officière à ses lèvres.

    POOOOOOON

    Quelques pas plus loin, il croisait Egath profondément blessée, elle était évacuée vaille que vaille par un soldat qui ne semblait pas en meilleur forme, au moins lui ne se vidait-il pas de son sang.
    Arrivé à l'intersection de l'officière, ce qu'il y découvrait était un chaos sans nom.

    - Astryd ! Qu'est-ce qu'il s'est passé, bon sang ?!

    Ce qu'il s'était passé, il n'avait pas besoin que quelqu'un le lui dise, il le voyait bien, c'était la panique qui lui avait fait poser cette question stupide.
    Les zombies se bousculaient pour s'extirper de la rue, à terre certains piquiers luttaient pour repousser les mordeurs tandis que d'autres avait déjà succombé et servait de festin. La mêlée générale était une véritable lutte impitoyable pour la survie des miliciens désorganisés et les soldats qui sortaient des maisons pour prêter main forte à leurs frères d'armes ajoutaient encore plus d'anarchie à cette débâcle. Il n'arrivait même pas à discerner où se trouvait l'officière au milieu du combat.
    Lardon bousculait violemment un zombie titubant qui tentait de le dépasser, le jetant à terre avant de lui écraser le crâne avec le talon de sa botte. Il devait agir vite et au mieux.

    PONPOOOOON

    Le courageux inconscient s'élançait vers la bifurcation après avoir souffler dans la cornette, repoussant trois assaillants les uns à la suite des autres sans prendre le temps de les achever, puis leva son pied et frappa le sol du talon comme s'il écrasait un gigantesque cafard pour lancer un sort tellurique. Les débutants avaient parfois besoin de gestes pour déclencher leur magie, l'hybride en faisait partit, ces mouvements l'aidaient à bien mieux projeter son mana, ici en l'envoyant dans le sol pour que la terre se soulève en une vague mouvante sur presque cinq mètre de long. Tous les humanoïdes devant lui était jeté au sol, et l'une des charrettes se renversait en travers du croisement, entravant en partie l'accès à la rue mais pas entièrement, il faudrait encore pouvoir la repousser complètement pour espérer bloquer le passage.
    En faisant volte-face, il étendait son bras comme un général qui donnait l'ordre à sa cavalerie de charger, bien qu'en lieu et place des cavaliers, Lardon soulevait du sol divers débris et la charge était une volée large de projectile. Une dague rouillée perforait par chance un crâne zombie, une autre se plantait dans une épaule décharnée faisant simplement chanceler son propriétaire, deux pierres fracassaient des os et un petit heaume trouvait malheureusement à cogner un soldat, sans pour autant le blesser.
    Devant lui se dressait un chasseur que sa volée avait complètement raté et ce dernier se jetait dans un échange féroce avec l'hybride, l'estoc manquait le cochon qui déviait l'attaque avec son bouclier puis la tentative de taille était avorté avec la même parade. Lardon profitait de l'ouverture pour fracasser la jambe de son adversaire qui ne portait pas de cuissarde, il n'attendait pas de le voir tomber à terre pour frapper à nouveau, à la tête cette fois.
    La cervelle n'avaient même pas eu le temps de se répandre sur le sol que Lardon sentait quelque chose le bousculer depuis l'arrière. Les morts-vivants qu'il avait fait chuté plus tôt se relevaient déjà et l'un d'eux, plus rapide, venait de lui enfoncer sa dague dans son épaule droite.
    Avec la fureur d'un sanglier enragé, Lardon voyait rouge et attrapait le macchabée par l'encolure de son armure et lui décochait un coup de tête en plein front, suivi de deux autres et un quatrième pour complètement éclater la boîte crânienne de son agresseur avant de soulever ses soixante petits kilos de pourriture pour les jeter sur trois de ses compères squelettiques dans un rugissement féroce. Comment osaient-ils lui trouer la couenne de la sorte ? La douleur était absente, autant pour la lame usée qui mordait sa chair que pour les petits éclats d'os nichés dans le cuir de son front.

    - REIKOIS ! Vociférait-il. Il faut tenir ! Repoussez-les, les renforts arrivent !

    Lardon se repositionnait du côté des vivants en extirpant la dague de son corps pour la lancer au visage d'un réanimé et faisait mouche, parfois pas besoin de magie. Plusieurs soldats avaient réussi à vaincre leur opposant et reformait une ligne éparse et fragile tandis que d'autres étaient toujours en plein duel.
    Il ne savait pas qui se tenait à ses côtés mais il décelait parfaitement leur souffle irrégulier tout comme Lardon qui haletait aussi, beaucoup était épuisé mais à moins d'abandonner le port aux griffes de la horde, le repli n'était pas une option.

    POOONPOOOOOOON

    Les renforts arrivent, avait-il dit, ils arriveront c'était sûr, mais le feront-ils à temps ?



    Résumé:
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  • Ven 2 Juin - 10:52
    Penché au dessus d'un soldat au bras arraché, tu usais une énième fois de tes dons, t'épuisant toujours davantage alors que la nuit avancé avec un rythme effréné, pourtant, l'aube te paraissait être à des heures de vous, peut-être même ne viendrait-elle jamais ? Le râle d'un cadavre à quelques pas derrière toi attira ton attention, mais point le temps de t'en préoccuper sans risquer pire pour le blesser, aussi essayas-tu de soigner avec célérité, et déjà le réanimé t'arrivait à l'épaule, prêt à t'agripper de ses doigts osseux d'où des morceaux de chairs se balançaient. Tu fermas les yeux, prêt à subir un sort similaire à ces soldats, n'augmentant ta température qu'assez pour espérer repousser l'infection sans pour autant brûler le blessé. Surpris de ne rien sentir, tu rouvris les yeux, jetant un regard en arrière pour voir ce cadavre avoir retrouvé sa place de mort, jonchant les pavés de sa carcasse, une dague planté dans le crâne. Plus loin, tu remarquais dame Launi repartir vers un autre endroit, elle venait de te sauver et n'avait aucunement le temps d'en recevoir un quelconque remerciement.

    Devant toi, la plaie de l'homme se refermait avec douleur, triste sort pour un soldat que perdre son bras dominant, mais au moins X'o-rath n'aurait pas son âme pour le moment. Il te remercia dans un nouveau râle faiblard, gardant avec difficulté des paupières ouvertes trop lourde à porter. Sa respiration était pourtant bien présente, point de crainte de le perdre sous peu, aussi te redressas-tu, appelant un autre brassard blanc qui pourrait se charger de le transporter plus en sécurité. Te laissant ainsi passer au suivant.

    Inlassablement, la horde continuait à se déverser dans la cité brûlée et si elle semblait sans fin, ce n'était guère le cas de vos forces qui, au fil de cette même bataille aux allures peu reluisantes, diminuaient avec bien trop de facilité. Et si tous ne rejoignaient point les rangs adverses, beaucoup ne pouvaient simplement plus lutter. Il y avait bien des hommes et des femmes spéciaux au milieu de cette masse guerrière, tel sieur Fictilem, sieur Tevon-Duncan ou dame Launi, capable de lutter à dix contre un des heures durant face à cette menace qui n'avait comme force que son nombre, mais ce n'était guère le cas de tout le monde.  Et si quelques chanceux s'en sortaient avec quelques égratignures ou empoisonnement légers, la généralité en était tout autre, et bien souvent tu voyais davantage des membres perdues, des panses ouvertes ou des morceaux de chairs arrachés. Ou d'autres, comme le soldat que tu rejoignais, avait subit les dommages d'un bâtiment explosé, des tiges métalliques et des morceaux de bois s'étaient logé à bien des endroits dans son corps, le laissant avec une tragique ironie encore bel et bien vivant quoi qu'incapable de bouger. Du sang s'échappait de chacune de ses plaies tout autant que de sa bouche et ses frères d'armes autour de lui n'avaient en aucun temps la possibilité de l'aider. A quelques mètres à peine, tu entendais les lames frappaient, les grognements sauvages des soldats puisant dans leurs réserves d'énergies toujours moins emplies.

    Une fois de plus, tu te sentis si pathétique face au cauchemar qui éprenait Sable-d'Or cette nuit. Incapable de te battre et d'aider comme il le faudrait, et de tes actes futiles ne découlaient qu'une maigreur à peine perceptible. Plus que du désespoir, tu commençais à haïr ces créatures infernales, à haïr tout ces soldats qui se laissaient blesser, à te haïr d'être venu, et la colère que tu renfermais grondait en toi. Ton masque de marbre, pourtant si bienveillant généralement s'était déjà brisé depuis que vous étiez arrivé, dévoilant avec aisance les émotions qui te tourmentaient. Panique, terreur, errance et à moindre mot courage furent tes compagnons de routes jusqu'à présent, mais maintenant ils fuyaient devant cette menace plus destructrice qu'était cette rage si longtemps contenu.

    Et telle une épreuve de la destinée elle-même, une grotesque monstruosité s'avançait dans des hurlements barbares vers vous, s'élançant avec l'élégance des plus lourds pachydermes dans l'unique but de vous écraser. Ton regard, brûlant d'une flamme vengeresse, se plongeait vers se corps en grande partie décomposé.

    "Que le ciel te réserve une place car tu t'en vas le rejoindre." Prononças-tu à l'égard de ce soldat insauvable sans once de compassion avant d'attraper un morceau d'épée à portée de main, et de le planter là où il fallait pour que son âme fusse sauvé.

    De la colère naît souvent une violence aveugle du moindre danger, et toi pourtant si couard n'éprouvas aucune peur face à ce géant décharné. S'il voulait courir jusqu'à sa mort, alors tu l'attendais. Pis encore, tu te laissais manipuler par cette émotion néfaste, et les fumeroles s'intensifièrent autour de toi, jusqu'à quitter ce simulacre d'humanité, cette forme manipulatrice que tu revêtais. Et l'être véritable que tu étais se présentas aux yeux des soldats comme des goules, sphère de vapeur aussi brûlante que caustique, prête à réduire en charpie tout ce qui la croisait. De cette fureur libérée, tu grondas aux hommes présent. "Laissez moi passer !" Ce qu'ils firent sans résister, te laissant avancer telle un maëlstrom corrosif au milieu de ces créatures qu'il fallait terrasser, jusqu'à t'approcher de l'ogre chargeant. Des volutes de noires fumées commencèrent à éructer de ton être, entourant cette sphère noire de part et d'autres avant de toutes partir dans la direction de cette créature qui allait être châtié.

    Ses pieds tu visas en premier, et dans cette vapeur ardente tu désirais le faire fusionner avec le sable de cette citée.

    Résumé:
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  • Ven 2 Juin - 17:13
    Ça devait marcher.
    - Ça va marcher.
    - Mais ça ne marche pas.
    - Pas encore.
    - On ne peut pas attendre.
    - Mais ça va marcher.”

    Il est rare que les deux jumelles ne soient pas en accord ou capable de dire ce que pense l’autre. Et pourtant, pour une fois, c'est le cas. Miya hésite, elle a confiance en sa sœur, plus qu'en n’importe qui, mais la survie du reste de l’armée et des civils dépend de cette décision. n’importe qui peut faire une erreur, elles ne sont pas différentes du reste de la population alors… Est-elle prête à prendre ce risque ? Ce risque grandissant au fil des minutes… Shaïna, elle, se tient droite, les yeux plantés dans ceux de sa sœur. Aucune trace de doute, aucune trace de peur. De la confiance et de la fatigue. Elle a mis en place de plan presque depuis le début de l’affrontement, l’abandonner maintenant reviendrait à repartir de zéro dans une situation qui ne leur permet pas de le faire… L’abandonner serait abandonner le front Sud. Abandonner la guerre, donner la victoire à leurs opposants.

    Les secondes passent, les goules continuent de hurler dans le puits, de racler la surface de glace. Derrière elles certaines commencent à apparaître à travers les ruelles, les quelques survivantes du premier massacre, les quelques unes à avoir trouvé un tunnel pas encore obstrué par la lave et la glace. Elles doivent trouver un accord, une marche à suivre. Se replier ou combattre. Abandonner ou tout donner pour transformer cette idée en réussite. Une nouvelle poignée de secondes s'égrène avant que Miya hoche la tête. Elles vont se battre. Difficile de dire comment, difficile de dire quel résultat sortira de tout cela mais elles n’abandonneront pas.

    Shaïna reprends rapidement sa position au-dessus d’un des derniers tunnels encore ouvert. Elle a deux tâches à réaliser, deux tâches simples dans la théorie, complexe dans le contexte et la réalisation. Tenir la chaleur dans le puits et ne pas se faire dévorer en essayant de le faire. Rapidement, elle commence à forger de nouvelles sphères de magma. Contrairement aux premières celles-ci sont légèrement plus petites qu’un œuf d’autruche et à peine rondes mais ce qui l’importe est sa capacité à rapidement les générer, pas le reste. Elle en enchaîne ainsi une demie-douzaine qu’elle dépose à l’entrée de la galerie avant de les faire rouler en bas avec un léger flot de lave. Difficile de dire si elles parviendront à garder assez longtemps leur chaleur mais dans le pire des cas elles devraient leur donner un répit satisfaisant.

    Pendant ce temps derrière elle Miya s’est attelé à sortir des décombres les produits les plus inflammables et faciles à transporter. Portes, morceaux de tables et de chaises, tissus, plaques de terre séchée, tout a été jeté dans les ruelles à proximité. Si l’idée de tenter de faire une barricade avec les décombres a pendant un temps été envisagée, elle a tout aussi vite été mise de côté. Pas assez de temps, d'énergie ou de moyen pour parvenir à un résultat efficace. Pour la mise en place d’une barrière solide en tout cas. Par chance les deux jumelles ont un moyen bien plus efficace de bloquer les différents points d’accès à proximité. Concernant les plus éloignés l’histoire est tout autre cependant. Il faudra bien y penser à un moment ou un autre… Plus tard. Un problème à la fois. Et puis, elles ne sont pas seules. Même mal en point, à bout de souffle, Boréas reste une aide précieuse. Une aide capricieuse qui pourrait bien décider de ne pas leur venir en aide si elle le voulait. Une possibilité qu’elles n’envisagent même pas. Pour elles, il est inconcevable qu’elle refuse de se joindre à l’effort. Pourquoi aurait-elle accepté de les aider jusqu’à maintenant si c’est pour tourner sa veste à la fin de l’enfer ?

    Je t’ai préparé ce qu’il faut.
    - Ça va être léger non ?
    - Oui.
    - On a d’autres solutions ?
    - Pas qui n'incluent pas de brûler le village.
    - Alors on va faire sans.

    En un claquement de doigts les débris disposés par Miya prennent feu. Les ruelles se retrouvent rapidement obstruées par un mur de flammes brûlantes, achevant les créatures les plus fragiles et ralentissant les plus vives. Collée au puits, Miya continue d’extraire diverses choses de décombres. La plupart sont envoyées dans les flammes afin de les attiser et bloquer le chemin mais certaines sont directement données à sa sœur. Les objets fins, pointus, un peu long… Susceptibles d’être utilisés comme projectiles. Comme lances improvisées. Ce qu’ils deviennent. Debout sur les ruines, Shaïna prend les diverses décombres avant de les embraser et les faire fuser vers ses opposants. Une méthode de combat peu hortodoxe, mais efficace pour garder de la distance. Les ruines deviennent donc un bastion improvisé dont les jumelles sont  les gardiennes. Et les goules ne passeront pas.
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