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Konrad Lightborn
Zéphyr Zoldyck
Grisaille
Alasker Crudelis
Lardon
Deydreus Fictilem
PNJ
11 participants
Invité
Invité
De l’aide. Enfin. Et de l’aide compétente. Encore mieux. Pour les jumelles habituées à l’armée et son fonctionnement carré, cette apparition est salvatrice. Même si elle ne compte pas reconnaître aussi facilement l’autorité d’un prétendu espion sorti de nul part. La ou s’arrête la notoriété d’un combattant se trouve les limites du respect. Autant dire qu’un homme vendu comme un espion et connu ‘uniquement’ pour être conseiller royal risque d’avoir du mal à s’attirer une admiration sincère de leur part. Mais ce n’est que temporaire. Les jumelles ne sont pas totalement fermée, chacune à sa manière peut être convaincue et si Shaïna attends de voir ce qu’il en retourne en combat, ce qu’il peut réellement apporter à leur groupe en situation de conflit, son aura, sa capacité à prendre des décisions et se placer naturellement en commandant pour le groupe joue en sa faveur aux yeux de Miya.
C’est pour ces raisons qu’elles le laissent prendre les décisions, diriger le groupe, répartir les troupes. Même si l'envoi de Boréas à l’Est est accueilli par des sentiments mitigés. Le soulagement de ne plus l’avoir dans les jambes et ne plus entendre ses piaillements, même pour un temps, les fait soupirer de soulagement cependant, elles n’oublient pas que si les dégâts ont pu être limités c’est en grande partie grâce à elle. Tout comme le nid n’aurait pu être nettoyé sans sa présence. Depuis le début le groupe travaille ensemble, être séparé, quand bien même ils restent tous dans la même zone de la ville, n’est pas une nouvelle si bien reçue. Mais les choses sont ainsi.
“Elle a trouvée à l’est ?
- En tout cas au moins du mouvement.
- J’ai un léger doute…
- Ou ça ?
- Au début.”
Miya interpelle un des soldats présent dans la zone d’un petit signe de la main. Les chances que le doute débouche sur quelque chose sont faibles, surement proche du néant, mais rien ne doit être laissé au hasard. Le doute de sa sœur reste logique, Zéphyr a parlé de goules plus rapides et violentes que les autres, actuellement le seul endroit ou des goules vraiment rapides ont été constatées et le lieu du premier affrontement. Cette solution ne vaut pas la peine d’envoyer un membre du groupe faire un aller-retour néanmoins un soldat… D’autant plus que la zone est censée être sécurisée maintenant. Quand le soldat arrive elle lui donne quelques indications en pointant sur une carte la zone ou tout à commencé avant de se retourner vers le groupe.
“Voilà. Pardon de ce petit contre-temps. C’est mieux ainsi.
- Et en même temps si c’est lui qui les rencontre…
- Oui… Si par manque de chance nous avons vu juste un simple soldat risque d’avoir du mal.
- Mais le temps presse.
- Et on doit aller à l’Est avec vous. Enfin, votre clone.”
Le plan est décidé, nul besoin de s’étendre dessus. Il n’y a rien de plus à dire de toute façon, les jumelles savent très bien ce qu’elles ont à faire. La seule réelle question qu’elles se posent est de savoir si Zéphyr parviendra à s’adapter à leur rythme. Seul moyen de le savoir, avancer. Elles avancent ensemble, Shaïna quelques pas en avant, attentive aux combats, aux sons. Le plus gros de l’agitation vient des quartiers aux nords la ou se situe le front, le véritable coeur de la bataille pourtant de part et d’autre quelques bruits plus ténus mais aussi plus proche se font entendre, échos de soldats cherchant à défendre leur vie ou celle de civils qui n’auraient pas encore été évacués. Derrière elle Miya vérifie les habitations, un rapide coup d'œil à travers les portes et fenêtres, un appel quand un doute subsiste avant de passer à la demeure suivante.
Les deux élémentaires avancent ainsi dans les ruelles, s’arrêtant de temps en temps pour éliminer quelques morts vivants dissidents ou guider un civil oublié. C’est quand un homme et son fils sont redirigés vers la demeure du régent que Miya prends la parole, assez fort pour être entendue de Zéphyr.
“J’aimerais demander quelque chose aux soldats.
- Une idée ?
- Qui risque de ne pas marcher.
- Mais il faut essayer.
- Il faut toujours essayer.”
Sans attendre de réponse de la part du maître espion, les deux jumelles se séparent, Miya repartant en arrière alors que sa sœur continue sa traque. La séparation semble même libérer Shaïna d’un poids qui après un rapide regard vers son compagnon se lance à vive allure à travers les ruelles, passant rapidement de l’une à l’autre. C’est ainsi qu’elle procède, qu’elle cherche. La ou sa sœur se serait concentré sur un point avec insistance elle, essaye de couvrir un grande zone mais s’arrête à chaque hésitation. De la plus petite à la plus grosse, que cela vienne d’une porte mal fermée, d’une maison écroulée ou de l’absence de cadavres dans certaines rues à chaque fois que le doute vient la saisir elle interrompt sa course, cherche la raison derrière cette incohérence et passe à la rue suivante. Et si au début elle s’inquiétait du rythme de Zéphyr rapidement cela n’a plus d’importance, de nouveau perdue dans son monde elle exécute sa tâche sans pensée pour ce qui l’entoure. Ce qui importe est qu’à son retour elle puisse fièrement dire à sa soeur ‘j’ai trouvé’.
À quelques rues de la Miya passe de soldats en soldats, à la recherche de personnes ayant aidé à évacuer la zone, posant à chacun la même question.
“Quand vous avez cherché les civils est-ce que certaines zones ont été compromises plus rapidement que d'autres ? Ou peut-être un quartier qui était déjà dévasté ? Si ce n’est pas le cas est-ce qu’il y a un endroit ou vous avez plus de pertes à déclarer ? Ou des propos étranges tenus par les civils ?”
Finalement, la zone Sud est grande, immense pour seulement quatre personnes. Alors plutôt que chercher à l’aveugle pourquoi ne pas prendre le problème dans l’autre sens et demander à ceux qui sont là depuis le début, qui travaille ici si dans cet enfer un coin n’est pas plus chaud que les autres…
C’est pour ces raisons qu’elles le laissent prendre les décisions, diriger le groupe, répartir les troupes. Même si l'envoi de Boréas à l’Est est accueilli par des sentiments mitigés. Le soulagement de ne plus l’avoir dans les jambes et ne plus entendre ses piaillements, même pour un temps, les fait soupirer de soulagement cependant, elles n’oublient pas que si les dégâts ont pu être limités c’est en grande partie grâce à elle. Tout comme le nid n’aurait pu être nettoyé sans sa présence. Depuis le début le groupe travaille ensemble, être séparé, quand bien même ils restent tous dans la même zone de la ville, n’est pas une nouvelle si bien reçue. Mais les choses sont ainsi.
“Elle a trouvée à l’est ?
- En tout cas au moins du mouvement.
- J’ai un léger doute…
- Ou ça ?
- Au début.”
Miya interpelle un des soldats présent dans la zone d’un petit signe de la main. Les chances que le doute débouche sur quelque chose sont faibles, surement proche du néant, mais rien ne doit être laissé au hasard. Le doute de sa sœur reste logique, Zéphyr a parlé de goules plus rapides et violentes que les autres, actuellement le seul endroit ou des goules vraiment rapides ont été constatées et le lieu du premier affrontement. Cette solution ne vaut pas la peine d’envoyer un membre du groupe faire un aller-retour néanmoins un soldat… D’autant plus que la zone est censée être sécurisée maintenant. Quand le soldat arrive elle lui donne quelques indications en pointant sur une carte la zone ou tout à commencé avant de se retourner vers le groupe.
“Voilà. Pardon de ce petit contre-temps. C’est mieux ainsi.
- Et en même temps si c’est lui qui les rencontre…
- Oui… Si par manque de chance nous avons vu juste un simple soldat risque d’avoir du mal.
- Mais le temps presse.
- Et on doit aller à l’Est avec vous. Enfin, votre clone.”
Le plan est décidé, nul besoin de s’étendre dessus. Il n’y a rien de plus à dire de toute façon, les jumelles savent très bien ce qu’elles ont à faire. La seule réelle question qu’elles se posent est de savoir si Zéphyr parviendra à s’adapter à leur rythme. Seul moyen de le savoir, avancer. Elles avancent ensemble, Shaïna quelques pas en avant, attentive aux combats, aux sons. Le plus gros de l’agitation vient des quartiers aux nords la ou se situe le front, le véritable coeur de la bataille pourtant de part et d’autre quelques bruits plus ténus mais aussi plus proche se font entendre, échos de soldats cherchant à défendre leur vie ou celle de civils qui n’auraient pas encore été évacués. Derrière elle Miya vérifie les habitations, un rapide coup d'œil à travers les portes et fenêtres, un appel quand un doute subsiste avant de passer à la demeure suivante.
Les deux élémentaires avancent ainsi dans les ruelles, s’arrêtant de temps en temps pour éliminer quelques morts vivants dissidents ou guider un civil oublié. C’est quand un homme et son fils sont redirigés vers la demeure du régent que Miya prends la parole, assez fort pour être entendue de Zéphyr.
“J’aimerais demander quelque chose aux soldats.
- Une idée ?
- Qui risque de ne pas marcher.
- Mais il faut essayer.
- Il faut toujours essayer.”
Sans attendre de réponse de la part du maître espion, les deux jumelles se séparent, Miya repartant en arrière alors que sa sœur continue sa traque. La séparation semble même libérer Shaïna d’un poids qui après un rapide regard vers son compagnon se lance à vive allure à travers les ruelles, passant rapidement de l’une à l’autre. C’est ainsi qu’elle procède, qu’elle cherche. La ou sa sœur se serait concentré sur un point avec insistance elle, essaye de couvrir un grande zone mais s’arrête à chaque hésitation. De la plus petite à la plus grosse, que cela vienne d’une porte mal fermée, d’une maison écroulée ou de l’absence de cadavres dans certaines rues à chaque fois que le doute vient la saisir elle interrompt sa course, cherche la raison derrière cette incohérence et passe à la rue suivante. Et si au début elle s’inquiétait du rythme de Zéphyr rapidement cela n’a plus d’importance, de nouveau perdue dans son monde elle exécute sa tâche sans pensée pour ce qui l’entoure. Ce qui importe est qu’à son retour elle puisse fièrement dire à sa soeur ‘j’ai trouvé’.
À quelques rues de la Miya passe de soldats en soldats, à la recherche de personnes ayant aidé à évacuer la zone, posant à chacun la même question.
“Quand vous avez cherché les civils est-ce que certaines zones ont été compromises plus rapidement que d'autres ? Ou peut-être un quartier qui était déjà dévasté ? Si ce n’est pas le cas est-ce qu’il y a un endroit ou vous avez plus de pertes à déclarer ? Ou des propos étranges tenus par les civils ?”
Finalement, la zone Sud est grande, immense pour seulement quatre personnes. Alors plutôt que chercher à l’aveugle pourquoi ne pas prendre le problème dans l’autre sens et demander à ceux qui sont là depuis le début, qui travaille ici si dans cet enfer un coin n’est pas plus chaud que les autres…
- Résumé & Pouvoir:
- Pouvoir : Vitesse p1
Résumé : Début des recherches sur l'anomalie
- Les jumelles explique la situation a un soldat et demande s'il est possible de vérifier qu'il n'y a rien la ou elles ont croisé les premières goules
- Shaina commence une étude approfondie du quartier Est avec sa vitesse
- Miya demande aux soldats qui ont évacué la zone s'ils ont remarqué des choses quelques part. Perte de soldats/civils qui délire/quartier dévasté avant les autre etc.
Invité
Invité
- Eh merde.
Face à l'espace désormais vide de tout démon, Oyun se pince l'arête du nez et inspire un grand coup. Elle maudit intérieurement son flegme naturel, sans lequel elle aurait probablement choisi une autre ligne d'action - et en même temps le bénit, parce qu'il lui permet de ne pas perdre ses moyens devant la mission clairement ratée par sa faute. Plutôt que de s'attarder sur des émotions conflictuelles ou de brailler tous les jurons qui lui viennent en tête, elle réfléchit à la meilleure façon de rentabiliser son échec. Première priorité, rester entièrement transparente.
- Pardonne-moi, grand, je pensais nous faire gagner du temps à nous, pas au démon. On dirait qu'il ne veut vraiment pas jouer avec toi.
Elle adresse un sourire désolé à l'oni, puis se rapproche du point de relais de leur groupe. Elle échange un regard dépité avec le mage télépathe, puis s'éclaircit la gorge.
- T'arrives à contacter le Dunark qui accompagne Fictilem ?
- Je suis en attente.
- Bien. Rajoute ces éléments dans ton compte-rendu. Le démon peut prendre la forme de différentes armes. Il est actuellement au poing d'un hybride roux, grand comme ça, musclé, avec des oreilles de renard. Son manieur n'est pas capable de s'exprimer, ni de contrôler ses actions. Le démon peut utiliser ses propres sorts à travers son hôte, comme la télépathie ou la téléportation. Il peut aussi prendre la forme d'un monstre géant, qui fait à peu près la taille d'un étage et a plein de bras. Il a pris le contrôle de l'hybride en l'attaquant sous cette forme. Ah, et rajoute qu'ils s'étaient déjà croisés, aussi - et que si jamais Zaïn retrouve le contrôle de lui-même, c'est celui qui connaît le mieux les capacités de l'entité.
Elle conclut son addendum au rapport du mage, et lui ébouriffe les cheveux quand il s'excuse de devoir la signaler comme raison de l'échec de la mission. L'orc lui dit que c'est normal, qu'il n'a pas à s'excuser de faire son travail, et que c'est un brave gamin. Il lui répond qu'ils ont le même âge, mais elle est déjà passée à autre chose. Aux yeux d'Oyun, le seul moyen de se racheter suite à sa bourde, c'est en restant pragmatique. Elle récupère au sol quelques lances encore en état de servir, remplit à nouveau son carquois, et fouille une maison avant de retourner vers Kahl.
- Je sais que tu n'as pas mal, mais tu devrais faire gaffe à ta plaie. Tiens, j'ai trouvé un morceau de lin pas trop plein de sable, passe-le autour de ta taille.
Dit-elle en lui tendant ce qui ressemble à une nappe, qu'elle a plié proprement par réflexe. Elle le connaît assez pour se faire une idée de sa frustration, et du fait qu'elle ferait mieux de marcher sur des œufs tant qu'il n'aura pas trouvé un "nouveau jouet" à se mettre sous la dent. En attendant, autant prendre soin du grand bonhomme bleu pour qu'il garde toutes ses forces aussi longtemps que possible, sans trop lui coller aux basques.
La fausse tranquillité qui règne depuis le départ de Violence ne devrait pas tarder à se dissiper, de toute façon.
CENDRES
Face à l'espace désormais vide de tout démon, Oyun se pince l'arête du nez et inspire un grand coup. Elle maudit intérieurement son flegme naturel, sans lequel elle aurait probablement choisi une autre ligne d'action - et en même temps le bénit, parce qu'il lui permet de ne pas perdre ses moyens devant la mission clairement ratée par sa faute. Plutôt que de s'attarder sur des émotions conflictuelles ou de brailler tous les jurons qui lui viennent en tête, elle réfléchit à la meilleure façon de rentabiliser son échec. Première priorité, rester entièrement transparente.
- Pardonne-moi, grand, je pensais nous faire gagner du temps à nous, pas au démon. On dirait qu'il ne veut vraiment pas jouer avec toi.
Elle adresse un sourire désolé à l'oni, puis se rapproche du point de relais de leur groupe. Elle échange un regard dépité avec le mage télépathe, puis s'éclaircit la gorge.
- T'arrives à contacter le Dunark qui accompagne Fictilem ?
- Je suis en attente.
- Bien. Rajoute ces éléments dans ton compte-rendu. Le démon peut prendre la forme de différentes armes. Il est actuellement au poing d'un hybride roux, grand comme ça, musclé, avec des oreilles de renard. Son manieur n'est pas capable de s'exprimer, ni de contrôler ses actions. Le démon peut utiliser ses propres sorts à travers son hôte, comme la télépathie ou la téléportation. Il peut aussi prendre la forme d'un monstre géant, qui fait à peu près la taille d'un étage et a plein de bras. Il a pris le contrôle de l'hybride en l'attaquant sous cette forme. Ah, et rajoute qu'ils s'étaient déjà croisés, aussi - et que si jamais Zaïn retrouve le contrôle de lui-même, c'est celui qui connaît le mieux les capacités de l'entité.
Elle conclut son addendum au rapport du mage, et lui ébouriffe les cheveux quand il s'excuse de devoir la signaler comme raison de l'échec de la mission. L'orc lui dit que c'est normal, qu'il n'a pas à s'excuser de faire son travail, et que c'est un brave gamin. Il lui répond qu'ils ont le même âge, mais elle est déjà passée à autre chose. Aux yeux d'Oyun, le seul moyen de se racheter suite à sa bourde, c'est en restant pragmatique. Elle récupère au sol quelques lances encore en état de servir, remplit à nouveau son carquois, et fouille une maison avant de retourner vers Kahl.
- Je sais que tu n'as pas mal, mais tu devrais faire gaffe à ta plaie. Tiens, j'ai trouvé un morceau de lin pas trop plein de sable, passe-le autour de ta taille.
Dit-elle en lui tendant ce qui ressemble à une nappe, qu'elle a plié proprement par réflexe. Elle le connaît assez pour se faire une idée de sa frustration, et du fait qu'elle ferait mieux de marcher sur des œufs tant qu'il n'aura pas trouvé un "nouveau jouet" à se mettre sous la dent. En attendant, autant prendre soin du grand bonhomme bleu pour qu'il garde toutes ses forces aussi longtemps que possible, sans trop lui coller aux basques.
La fausse tranquillité qui règne depuis le départ de Violence ne devrait pas tarder à se dissiper, de toute façon.
CENDRES
- Résumé:
- Après s'être excusée envers son camarade tout bleubleu, Oyun ajoute une liste de précisions au rapport du mage télépathe chargé d'annoncer leur échec à Dey, pour lui donner une meilleure idée du démon qui circule à nouveau librement dans le village et de la menace qu'il représente (sa façon de faire un mea culpa). Elle récupère des lances sur les cadavres environnants, et du tissu propre qu'elle propose à Kahl pour protéger son gros bobo.
Invité
Invité
Zombieland
Feat Des morts et des vivants
Satisfaite...
Plus ou moins. Tu avais sans doute été très dur avec les jumelles qui tout comme toi avaient partagé le même calvaire. Pourtant, difficile de faire abstraction de ton égo, de ton sentiment de supériorité. Après tout, tu étais la seule créature présente à même de dominer les cieux, à même de regarder tout ce beau monde se battre pour son existence. Contrairement à tous, tu le faisais par envie et non pas par devoir, par bonne volonté et non par contrainte. Si ce n'était pas à cause des demandes de Kaelinn, tu ne te serais sans doute jamais présenté ici pour encore moins essayer de t'y impliquer. Et pourtant...
Maintenant que tu fixais la zone depuis les airs, en quête d'une nouvelle péripétie, tu avais du mal à te faire à l'idée de les oublier. Que tu le reconnaissais ou non, tu voulais participer à la résolution de cette bataille nocturne. Tu t'étais attachée au destin des jumelles, encore plus maintenant que Zéphyr, un homme que tu savais compétent à défaut d'avoir du bon goût, s'étant présenté à vous. Il y avait sans doute un avenir assez clair qui pouvait s'offrir à vous, beaucoup moins si tu te défilais maintenant.
Qu'importe.
Tu fixais l'écho de l'Est, tentant de trouver une quelconque once d'information vers laquelle te diriger, en vain... Tout paraissait trop calme, comme si après la chute, vous étiez revenu dans une sorte de statu quo, où l'ennemi préparait sa nouvelle offensive. Le fait était que tu ne savais même pas ce que tu cherchais véritablement, t'empêchant de recentrer tes observations. Naturellement, c'était quasi bredouille que tu revenais faire ton rapport, ayant laissé le temps à tes partenaires sur place d'improviser un plan sur le fil.
- Je n'ai rien... trouvé... Juste, un pressentiment... à l'Est.
Clairement, pour une créature qui s'était vantée de ses mérites quelques minutes auparavant, il n'y avait pas vraiment de quoi faire la fière. Heureusement pour vous, votre destin ne tenait pas uniquement à ta bonne volonté ou ta bonne fortune. Les jumelles et Zéphyr semblaient avoir un semblant de plan cohérent à même d'écarter le plus de doute possible. Marquant alors une pause, écoutant ce qu'il y avait à entendre, pour la première fois depuis le début de tout ce drama, tu restais silencieuse, presque perplexe.
L'accalmie bienvenue t'avait permit de récupérer ton souffle et un semblant de magie. Pas assez pour résoudre tout ce beau pétrin mais suffisant pour faire la différence le moment propice. Comme deviné, tu étais cependant incapable de mener toute la petite troupe sur ton dos. Tu avais beau être imposante, l'effort physique n'était pas là où tu excellais le plus, pire, même un phénix était soumit aux affres des courbatures suite à des efforts intenses. Tu n'en disais rien, mais tu subissais encore les contrecoups de ta bataille menée avec les jumelles.
- Monte... Zéphyr.
Évidemment, ses compliments étaient un doux nectar à tes oreilles. A bien des égards, il savait mieux te parler que les jumelles, des conseils sans doute prodigué par Kaelinn. Encore aujourd'hui, il était étonnant qu'une créature comme toi ai juré une totale fidélité à un être aussi fébrile qu'une hybride aveugle. D'ailleurs, tu observais le clone du maître espion se greffer au groupe des jumelles qui essayeraient sans doute d'élaguer une autre piste de recherche.
Des jumelles, des clones... De quoi faire perdre la tête à un phénix.
N'attendant cependant pas que l'homme se mette à son aise plus que ça, tu reprenais le contrôle des cieux, mais cette fois tu volais quasi à ras, à peine suffisamment haut pour éviter les collisions avec les bâtiments encore debout de Sable d'Or. Cette approche, bien plus risquée, serait, tu l'espérais, sans doute plus efficace. Tu pouvais compter sur ton passager pour user de ses dons afin de te protéger si le besoin en était, et de ses yeux pour voir ce que tu ne voyais pas.
- Accroche-toi...
Descendant en piquet par intermittence, tu t'infiltrais dans les aller les plus larges pour y faire déferler sur un souffle de glace sur les mots pas assez malins pour se cacher. Qu'importe que ce soit le bon endroit ou non, tu n'allais pas les épargner simplement parce que tu le pouvais.
- Tu reconnais... quelque chose ?
Aussi tôt, tu remontais en flèche, laissant l'opportunité au Maître-Espion de se perdre en différents points de vue et angle. Tant qu'il ne t'indiquait pas plus de consigne, tu répétais alors cet exercice encore et encore, tentant de fouiller les zones que tu n'avais pas toi même prit la peine d'observer auparavant. Clairement, tu espérais que Zéphyr n'ai pas le mal de l'air... Tu maudirais avoir un semblant de sa bile se répandre sur ton plumage magnifique. Déjà que certaines l'avaient roussi par endroit... D'une certaine manière, tu le faisais aussi inconsciemment payer pour avoir "tué" l'un de tes congénères. Après cela, vous serez quitte.
- Résumé:
Pouvoirs utilisés : Vol P1 / Communication Animal / Glace P1
- Boréas revient faire son rapport, n'ayant rien de bien probant si ce n'est une intuition d'une légère activité qui mène à l'Est.
- Silencieuse, elle se contente de suivre le plan qu'on lui donne. Elle est de plus en plus préoccupée par la situation, ce qui ne lui ressemble pas.
- Elle fait monter Zéphyr sur son dos avant de conquérir à nouveau les cieux vers l'Est, en s'assurant d'examiner les zones encore non explorées à ce niveau du village.
- Elle multiplie les divers niveaux de vol, entre très haut, à ras des bâtiments voir même des ruelles pour arroser d'un souffle de glace des cadavres mouvants encore présents.
- Sa manière de voler n'épargne clairement pas les sens du Maitre Espion dont elle espère qu'il a les tripes bien accrochées.
CENDRES
Vrai Homme du Reike
Alasker Crudelis
Messages : 217
crédits : 2712
crédits : 2712
Info personnage
Race: Loup-Garou
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
La mer de mort refluait. Cela semblait impossible, puisque les cadavres marcheurs étaient tout à fait innombrables, mais les muscles et l'esprit de chacun des combattants restants étaient désormais pleinement conditionnés à l'exercice de destruction de la non-vie, aussi retorse soit-elle. Les Dévoreurs, encadrés par les soldats des forces régulières, dictaient le tempo de la contre-attaque, dirigeaient la colère du fer de lance qu'ils projetaient dans le cœur de la horde tout en montrant l'exemple aux quelques civils perdus finissant par rejoindre le cortège, armés de pelles et de haches. Si, du point de vue de ces derniers, le combat prenait des airs de prélude à l’apocalypse, il n’était qu’une guerre de plus pour les berserkers avides de destruction et la folie régnant dans leurs yeux -alors que leurs lames mordaient encore et encore dans la marée contre-nature- passaient à tort pour une forme de sinistre courage, parvenant à galvaniser leurs compagnons d’infortunes.
Alors, contre toute attente, la ligne de front Nord Ouest parvenait à accomplir l’impossible et tenait face à la mort de l’espoir. Alasker dominait ce chaos pseudo-organisé, sa Salvatrice s’abattant inlassablement sur les formes grotesques osant encore se jeter sur eux, ouvrant la chair nécrosée, brisant les os fragilisés, sectionnant les nerfs pourris sans efforts ni regrets. Un sourire atroce déformait les traits pâles du géant alors qu’il offrait -enfin- le repos éternel aux morts tourmentés. Contrairement à beaucoup de ses hommes, le loup ne riait pas. Trop obnubilé par son œuvre, Iratus se contentait de laisser ce rictus sauvage étirer ses traits et intimider ses alliés à défaut de causer une quelconque réaction chez ses ennemis décérébrés. Ses yeux d’encres s’efforçaient de percer le linceul de ténèbres bordant la ligne de front à la recherche de quelque chose pouvant ressembler de près ou de loin à l’indice d’une anomalie ou d’un gardien, mais les chasseurs sur place semblaient trop occupés à foncer sur les quelques vivants restants pour protéger quoique ce soit dans les environs.
Trouver quoique ce soit en de tels lieux, en pareille situation, semblait peine perdue. Pourtant, à chaque fois qu’un nouvel adversaire tombait, Alasker ne pouvait s’empêcher de perdre une fois de plus son regard à l’horizon. Car, si prometteuse cette ligne de défense semblait être, le vétéran savait -comme tous ses hommes- que les nerfs à vif de ceux qui ne vivaient pas pour détruire finiraient, inévitablement, par lâcher. Tuer ne pouvait être, après tout, dans la nature de chacun. Hélas.
Quelqu’un hurla. Une femme, sur le flanc gauche, proférant une flopée de jurons que certains guerriers n’auraient même pas pu imaginer. Aucun Dévoreur ne cessa son œuvre pour regarder ce qu’il se passait. Que l’auteur de telles injures soit morte ou simplement blessée, elle n’était pas suffisamment importante pour que le massacre s'interrompt, même quelques instants.
“-Le ministre !” Hurla le Sajenti à la tête du groupe de soldats réguliers, son épée droite s’abattant au même instant sur le crâne déjà fendu d’un mort-vivant lambda.
Un chasseur bondit au-dessus de la horde, usant du grouillot comme d’un marche-pied pour obtenir un meilleur angle d’attaque. Tel un oiseau de proie, il se mit à fondre immédiatement sur l’auteur de cette dernière exclamation, lames en avant.
L’épaule d’un monstre d’airain s’enfonça dans ses côtes en les pulvérisant toutes. La force du coup projeta la bête au sol, qui fut immédiatement achevée par un pied botté, écrasant sa gueule garnie de crocs.
“-Ils visent les chefs. Officiers comme sous-officiers. Alors faites gaffe.” Gronda Alasker en s’approchant du Sajenti susmentionné. “Quel ministre?”
Le sous-officier ne fit pas l’erreur de réorienter son regard vers le géant en répondant.
“-On vient de nous informer que le ministre est en difficulté, au Nord-Est !”
Au même instant, un hurlement aussi puissant que grotesque vint couvrir le brouhaha de la bataille se jouant sur ce qui restait de la place. Cela ne ressemblait pas à un cri de mort-vivant ou d’abominations. Plus à une variante sinistre de la plainte d’un porc qu’on égorge.
“-Je vais avoir les oreilles qui vont siffler pendant un moment.” Se lamenta Gatlig, une main autour de la gorge d’un mort refusant d’accepter la décapitation partielle dont il était victime. Le demi-gobelin jura en tirant sur ce qui restait de chair gluante et, enfin, la tête boursouflée quitta les épaules dans un torrent de liquide verdâtre. “Y’a qu’un seul type j’pense, dans le coin, qu’est capable de gueuler comme ça.”
La pointe au sommet de la Salvatrice se forra un chemin au travers des cartilages d’une gueule débordant de crocs. Alasker acheva ce nouvel adversaire d’une torsion de poignet, qui déchira l’échine et la chair empalée. Ministre? De quel foutu ministre pouvait-il parler?
“-On vient à peine de stabiliser cette foutue zone. Envoyez un message à dey’. Demandez-lui si ce ministre est suffisamment important pour que je doive fragiliser le Nord Ouest et envoyer des gars à son secours.
-Et votre ami?” Manda le capitaine, tandis que la masse d’airain s’éloignait déjà de lui pour reprendre sa place au milieu des Dévoreurs.
“-Je n’ai qu’un seul objectif : Arrêter cette horde.” Répondit froidement Iratus.
Smadbel et Orr constituaient l’arrière-garde des Dévoreurs. On les avait chargé de défendre un possible lieu de retraite aussi exiguë qu’aisé à protéger, et les deux guerriers s’étaient bien débrouillés, en tout cas jusqu’à ce que des foutus zébulons pourrissants ne débarquent des dieux seuls savaient où, pour venir troubler la fête et tester les réflexes des berserkers. Le combat s’était avéré plus rude qu’ils ne l’auraient jamais cru, puisque ces nouveaux monstres semblaient capables de faire preuve de réflexions en plus de posséder des capacités d’esquives bien au-dessus de la moyenne nécrotique. Sans l’aide impromptue d’un hybride porcin, les blessures légères dont ils souffraient après l’échauffourée surprise auraient tout à fait pu se solder en quelque chose de plus…Définitif. Peu porté sur l’ingratitude, les deux guerriers, désormais débarrassés de leurs adversaires respectifs, avaient baissé leurs armes pour inspecter les débris ayant ensevelis le Drakochon dans l’espoir de trouver quelque chose à sauver dans tout ce fratras.
Orr jurait l’avoir vu se précipiter vers une trappe, au sol, alors que Smadbel, de son côté, était certain que le malchanceux hybride avait tourné de l’oeil avant d’avoir pu échapper à son destin. L’un comme l’autre, dans tous les cas, espéraient au moins trouver quelque chose parmi les pierres brisées et le bois écrasé avant de rejoindre le reste de la cohorte.
Alors, contre toute attente, la ligne de front Nord Ouest parvenait à accomplir l’impossible et tenait face à la mort de l’espoir. Alasker dominait ce chaos pseudo-organisé, sa Salvatrice s’abattant inlassablement sur les formes grotesques osant encore se jeter sur eux, ouvrant la chair nécrosée, brisant les os fragilisés, sectionnant les nerfs pourris sans efforts ni regrets. Un sourire atroce déformait les traits pâles du géant alors qu’il offrait -enfin- le repos éternel aux morts tourmentés. Contrairement à beaucoup de ses hommes, le loup ne riait pas. Trop obnubilé par son œuvre, Iratus se contentait de laisser ce rictus sauvage étirer ses traits et intimider ses alliés à défaut de causer une quelconque réaction chez ses ennemis décérébrés. Ses yeux d’encres s’efforçaient de percer le linceul de ténèbres bordant la ligne de front à la recherche de quelque chose pouvant ressembler de près ou de loin à l’indice d’une anomalie ou d’un gardien, mais les chasseurs sur place semblaient trop occupés à foncer sur les quelques vivants restants pour protéger quoique ce soit dans les environs.
Trouver quoique ce soit en de tels lieux, en pareille situation, semblait peine perdue. Pourtant, à chaque fois qu’un nouvel adversaire tombait, Alasker ne pouvait s’empêcher de perdre une fois de plus son regard à l’horizon. Car, si prometteuse cette ligne de défense semblait être, le vétéran savait -comme tous ses hommes- que les nerfs à vif de ceux qui ne vivaient pas pour détruire finiraient, inévitablement, par lâcher. Tuer ne pouvait être, après tout, dans la nature de chacun. Hélas.
Quelqu’un hurla. Une femme, sur le flanc gauche, proférant une flopée de jurons que certains guerriers n’auraient même pas pu imaginer. Aucun Dévoreur ne cessa son œuvre pour regarder ce qu’il se passait. Que l’auteur de telles injures soit morte ou simplement blessée, elle n’était pas suffisamment importante pour que le massacre s'interrompt, même quelques instants.
“-Le ministre !” Hurla le Sajenti à la tête du groupe de soldats réguliers, son épée droite s’abattant au même instant sur le crâne déjà fendu d’un mort-vivant lambda.
Un chasseur bondit au-dessus de la horde, usant du grouillot comme d’un marche-pied pour obtenir un meilleur angle d’attaque. Tel un oiseau de proie, il se mit à fondre immédiatement sur l’auteur de cette dernière exclamation, lames en avant.
L’épaule d’un monstre d’airain s’enfonça dans ses côtes en les pulvérisant toutes. La force du coup projeta la bête au sol, qui fut immédiatement achevée par un pied botté, écrasant sa gueule garnie de crocs.
“-Ils visent les chefs. Officiers comme sous-officiers. Alors faites gaffe.” Gronda Alasker en s’approchant du Sajenti susmentionné. “Quel ministre?”
Le sous-officier ne fit pas l’erreur de réorienter son regard vers le géant en répondant.
“-On vient de nous informer que le ministre est en difficulté, au Nord-Est !”
Au même instant, un hurlement aussi puissant que grotesque vint couvrir le brouhaha de la bataille se jouant sur ce qui restait de la place. Cela ne ressemblait pas à un cri de mort-vivant ou d’abominations. Plus à une variante sinistre de la plainte d’un porc qu’on égorge.
“-Je vais avoir les oreilles qui vont siffler pendant un moment.” Se lamenta Gatlig, une main autour de la gorge d’un mort refusant d’accepter la décapitation partielle dont il était victime. Le demi-gobelin jura en tirant sur ce qui restait de chair gluante et, enfin, la tête boursouflée quitta les épaules dans un torrent de liquide verdâtre. “Y’a qu’un seul type j’pense, dans le coin, qu’est capable de gueuler comme ça.”
La pointe au sommet de la Salvatrice se forra un chemin au travers des cartilages d’une gueule débordant de crocs. Alasker acheva ce nouvel adversaire d’une torsion de poignet, qui déchira l’échine et la chair empalée. Ministre? De quel foutu ministre pouvait-il parler?
“-On vient à peine de stabiliser cette foutue zone. Envoyez un message à dey’. Demandez-lui si ce ministre est suffisamment important pour que je doive fragiliser le Nord Ouest et envoyer des gars à son secours.
-Et votre ami?” Manda le capitaine, tandis que la masse d’airain s’éloignait déjà de lui pour reprendre sa place au milieu des Dévoreurs.
“-Je n’ai qu’un seul objectif : Arrêter cette horde.” Répondit froidement Iratus.
Smadbel et Orr constituaient l’arrière-garde des Dévoreurs. On les avait chargé de défendre un possible lieu de retraite aussi exiguë qu’aisé à protéger, et les deux guerriers s’étaient bien débrouillés, en tout cas jusqu’à ce que des foutus zébulons pourrissants ne débarquent des dieux seuls savaient où, pour venir troubler la fête et tester les réflexes des berserkers. Le combat s’était avéré plus rude qu’ils ne l’auraient jamais cru, puisque ces nouveaux monstres semblaient capables de faire preuve de réflexions en plus de posséder des capacités d’esquives bien au-dessus de la moyenne nécrotique. Sans l’aide impromptue d’un hybride porcin, les blessures légères dont ils souffraient après l’échauffourée surprise auraient tout à fait pu se solder en quelque chose de plus…Définitif. Peu porté sur l’ingratitude, les deux guerriers, désormais débarrassés de leurs adversaires respectifs, avaient baissé leurs armes pour inspecter les débris ayant ensevelis le Drakochon dans l’espoir de trouver quelque chose à sauver dans tout ce fratras.
Orr jurait l’avoir vu se précipiter vers une trappe, au sol, alors que Smadbel, de son côté, était certain que le malchanceux hybride avait tourné de l’oeil avant d’avoir pu échapper à son destin. L’un comme l’autre, dans tous les cas, espéraient au moins trouver quelque chose parmi les pierres brisées et le bois écrasé avant de rejoindre le reste de la cohorte.
- Spoiler:
Alasker, tout en continuant le combat, privilégie avant toute chose la solidification de la nouvelle ligne de front. Il utilise également sa Nyctalopie pour chercher un indice pouvant trahir la position d'une anomalie quelconque sur place. Ses coups s'abattent en priorité sur les chasseurs dirigeant la horde.
Lorsqu'il apprend qu'un certain ministre sur le front Nord Est se trouve en facheuse posture, il refuse de fragiliser la position en envoyant immédiatement d'autres hommes et préfère demander l'avis de Deydreus via un mage télépathe. Lorsque la plainte de Lardon se fait à son tour entendre, le géant persiste à privilégier sa mission et continue à se battre, pragmatique.
Pendant ce temps, les deux dévoreurs chargés de garder le point d'entrée de la bande cherchent, parmi les décombres, les restes de Lardon. Leurs armures rouges, au milieu des ruines, seront clairement visibles pour n'importe quel pj pensant à venir filer un coup de main ici-bas clin d'oeil. Si un bienveillant sauveteur tout vert passe par ici, ils lui expliqueront la situation et indiqueront l'endroit où Lardon est enseveli.
Pouvoirs utilisés dans ce tour :
Force 1
Super vitesse 1
Nyctalopie
Noble du Reike
Brak'Trarg
Messages : 417
crédits : 1733
crédits : 1733
Info personnage
Race: Oni/Drakyn
Vocation: Guerrier - Combattant
Alignement: Chaotique Bon
Rang: B - Garde royal
Brak quekque peut à l'étroit dna sla ruelel ou l'avait envoyé Lardon, du sommet des ruines barant maintenant la rue, Brak fit un joyeux carnage dan sles tang des zombis veant a lui, prenant un cettain plaisir carnassier a les reduire en hachis du plat de son épée géante y mettant de sa grande force à l'ouvrage. Pendant ce temps deriere Brak les bléssé était prit en charge dna sun batiment voisin.
Brak tout a son ecrabouille zombi, était de plus en plus tracassé par des détails qui en colait pas a une attaque de zombi, et ... il s'y connaissait plutôt bien pour avoir eut à les affronter pendant la guerre. les zombis de se soir était trop organisé et plus la batailel durait, plus Brak se didait dan ssa caboche, qu'il se devait de les considérer comem des ennemis non zombis tant il était organisé. Hors cela posait un probleme car seul le titan des morts pouvait faire des zombi inteligents ... ou alors c'était un coup des septs avec des zombi "ordinaire" enchaté comem des golem avec des ordres précis pour chaque type.
MAis quoi qu'il en était pour le moment Brak avait des ocupations plus urgentes et se devait de contenir le flot regulier de zombis atquant sa baricade (qui était étonamant facile a abatre mais fort régulier pour maintenir ocupé, comem si il s'aggissait d'une diversion sacrificielle).
Brak en plus de sa force gardait grande ouverte ses noreille, naseaux, et neuneuil de Dragon. et c'ets par ses sens que Brak vit dabord passer entre ses grande papates des rats couinnant effrayé fuyant la zonne. Un détail qui pouvait paraitre anondin mais qui éveilla les insctinct de survie Oni de Brak lui criant que quelque chose n'allait pas et qu'un danger approchait.
Brak n'était pas rassuré mais tachait de ne pas le montrer il ne falait surtout pas que le moral des personnes autour de lui ne flanche, et au moment précis ou il disait cela il entendit distinctement au desus de tou les reste un cri de cochon, et là pas besoi d'avoir fait l'université véterinaire et de comunication avec els animaux pour comprendre qu'il s'agissait d'un SOS. et comme il n'yavait aucun cochon dans le coin a part ..... LARDON.
Cela voulait dire qu'il était en danger, et moralement parlant Brak, moins qu'un autre, ne pouvait pas l'ignorer et le laisser en danger Pas après avoir creusé le cratère. Avisant les quelque soldat près de lui, Brak les appela rapidement et leur dit de enier la baricade pendant qu'il alalit secourir Lardon.
Les soldat ne discutèrent pas et tenait la baricade san sproblème face aux zombis de base qui s'y présentait.
Brak lui se dirigea droit vers le point d'origine du cri de Lardon. Mais helas même avec ses grandes ailes et par la voie des airs il ne put arriver à temps , car il vit le batiment s'éfondrer avant qu'il en puisse l'ateindre. Imédiatement Brak se mit à la recherce de Lardon sos les décombre. Ses noreille de Dragon ne pouvant le tromper sur le fait que c'est bien dan scette construction que se trouvait Lardon.
Les dragons sans doute ému et ne voulant pas que leur fidèles reikois y passe, firent en sorte que deux membre des serres pourpres a l'armure rouge soit déjà présent sur place pour expliquer A brak ou exactement se tourvait Lardon au oment de l'efondrement, Brak en retour leur fit un souire de sa verte frimouse en reconaissance. Brak a l'aide des deux serres pourpres, utilisa son épée géatne et sa grande force comme pelel de buldozer pour evacuer vite fait bien fait le dessus du tas de gravat et pendant, que les deux serres pourpres protégeait le perimettre et achevait l'un des chasseur pas encore mort, dans les ruines.
Brak rangea sur son dos Titan's Slayer, et de ses paluches et griffe de Dragon il s'en servi comme pelle et serre excavatrice pour retrouver Lardon et jeter au loin les gravat et débris (sur la tete de ces vilain zombis, aidant un peut par la les deux serre pourpres). en moins de deux minutes Brak parivint a dégager Lardon malheureusement inconscient et en mavais états. MAIS par els dragons encore vivant, n'hésitant pas une seule seconde Brak décrocha de sa ceinture son unique potion de soin intermédaire et la fit boire a Lardon. de son outre d'eau et d'un rideau trianant par la Brak netoya somairement le moignon de Lardon et posa un bandage rudimentaire.
Lardon était maintenant stabilisé et parviendrait a se remettre sur pied Brak en était certains. Mais au moment de sauver Lardon Brak ne pouvait s'empêcher de penser a son meilleur ami Tagar laissé sur l'avenue Est.
pouvoir utilisé a ce tour :
- force palier 1 : pour ecrabouiller les zombis dnas la ruelle , degager, et jeter les gravat ou etait enseveli Lardon
- sens surhumain (ouie, vue, odorat) palier 1: pour localiser tres précisement Lardon et verifier qu'il était encore en vie.
- vol palier 1: pour faire un bond ailé par les airs et rejoindre plus vite l'endroit ou était Lardon.
résumé :
_ Brak écrabouille en puré les zombis dans la ruelle
_ Brak entend le cri de Lardon et decide de se porter a son secours
_ Brak sur place avec les deux serres pourpres, dégage les decombres pour retrouver Lardon pendant que les deux serre pourpres protege le périmetre
_ Brak sacrifie son unique potion de soin pour la faire boire à lardon, et avec son outre d'eau et un rideau toruvé sur place il netoie et bande le moignon de Lardon
_ Brak s'inquiète du sort de son meilleur ami Tagar, au moment ou il sauve Lardon.
(les deux serres pourpres sur place achève un chasseur zombi pendant que Brak sauve lardon)
pouvoir utilisé jusque à maintenant :
- vol palier 1: plusieurs fois
- sens surhmain (vue, ouie, odorat,) palier 1 : 2 fois
- force palier 1: 5 fois
- force palier 2: 2 fois
- force palier 3: 1 fois
- force palier 4: 1 fois
- prouesse d'arme "lancer de marteaux du dragon" : 3 fois
Brak tout a son ecrabouille zombi, était de plus en plus tracassé par des détails qui en colait pas a une attaque de zombi, et ... il s'y connaissait plutôt bien pour avoir eut à les affronter pendant la guerre. les zombis de se soir était trop organisé et plus la batailel durait, plus Brak se didait dan ssa caboche, qu'il se devait de les considérer comem des ennemis non zombis tant il était organisé. Hors cela posait un probleme car seul le titan des morts pouvait faire des zombi inteligents ... ou alors c'était un coup des septs avec des zombi "ordinaire" enchaté comem des golem avec des ordres précis pour chaque type.
MAis quoi qu'il en était pour le moment Brak avait des ocupations plus urgentes et se devait de contenir le flot regulier de zombis atquant sa baricade (qui était étonamant facile a abatre mais fort régulier pour maintenir ocupé, comem si il s'aggissait d'une diversion sacrificielle).
Brak en plus de sa force gardait grande ouverte ses noreille, naseaux, et neuneuil de Dragon. et c'ets par ses sens que Brak vit dabord passer entre ses grande papates des rats couinnant effrayé fuyant la zonne. Un détail qui pouvait paraitre anondin mais qui éveilla les insctinct de survie Oni de Brak lui criant que quelque chose n'allait pas et qu'un danger approchait.
Brak n'était pas rassuré mais tachait de ne pas le montrer il ne falait surtout pas que le moral des personnes autour de lui ne flanche, et au moment précis ou il disait cela il entendit distinctement au desus de tou les reste un cri de cochon, et là pas besoi d'avoir fait l'université véterinaire et de comunication avec els animaux pour comprendre qu'il s'agissait d'un SOS. et comme il n'yavait aucun cochon dans le coin a part ..... LARDON.
Cela voulait dire qu'il était en danger, et moralement parlant Brak, moins qu'un autre, ne pouvait pas l'ignorer et le laisser en danger Pas après avoir creusé le cratère. Avisant les quelque soldat près de lui, Brak les appela rapidement et leur dit de enier la baricade pendant qu'il alalit secourir Lardon.
Les soldat ne discutèrent pas et tenait la baricade san sproblème face aux zombis de base qui s'y présentait.
Brak lui se dirigea droit vers le point d'origine du cri de Lardon. Mais helas même avec ses grandes ailes et par la voie des airs il ne put arriver à temps , car il vit le batiment s'éfondrer avant qu'il en puisse l'ateindre. Imédiatement Brak se mit à la recherce de Lardon sos les décombre. Ses noreille de Dragon ne pouvant le tromper sur le fait que c'est bien dan scette construction que se trouvait Lardon.
Les dragons sans doute ému et ne voulant pas que leur fidèles reikois y passe, firent en sorte que deux membre des serres pourpres a l'armure rouge soit déjà présent sur place pour expliquer A brak ou exactement se tourvait Lardon au oment de l'efondrement, Brak en retour leur fit un souire de sa verte frimouse en reconaissance. Brak a l'aide des deux serres pourpres, utilisa son épée géatne et sa grande force comme pelel de buldozer pour evacuer vite fait bien fait le dessus du tas de gravat et pendant, que les deux serres pourpres protégeait le perimettre et achevait l'un des chasseur pas encore mort, dans les ruines.
Brak rangea sur son dos Titan's Slayer, et de ses paluches et griffe de Dragon il s'en servi comme pelle et serre excavatrice pour retrouver Lardon et jeter au loin les gravat et débris (sur la tete de ces vilain zombis, aidant un peut par la les deux serre pourpres). en moins de deux minutes Brak parivint a dégager Lardon malheureusement inconscient et en mavais états. MAIS par els dragons encore vivant, n'hésitant pas une seule seconde Brak décrocha de sa ceinture son unique potion de soin intermédaire et la fit boire a Lardon. de son outre d'eau et d'un rideau trianant par la Brak netoya somairement le moignon de Lardon et posa un bandage rudimentaire.
Lardon était maintenant stabilisé et parviendrait a se remettre sur pied Brak en était certains. Mais au moment de sauver Lardon Brak ne pouvait s'empêcher de penser a son meilleur ami Tagar laissé sur l'avenue Est.
pouvoir utilisé a ce tour :
- force palier 1 : pour ecrabouiller les zombis dnas la ruelle , degager, et jeter les gravat ou etait enseveli Lardon
- sens surhumain (ouie, vue, odorat) palier 1: pour localiser tres précisement Lardon et verifier qu'il était encore en vie.
- vol palier 1: pour faire un bond ailé par les airs et rejoindre plus vite l'endroit ou était Lardon.
résumé :
_ Brak écrabouille en puré les zombis dans la ruelle
_ Brak entend le cri de Lardon et decide de se porter a son secours
_ Brak sur place avec les deux serres pourpres, dégage les decombres pour retrouver Lardon pendant que les deux serre pourpres protege le périmetre
_ Brak sacrifie son unique potion de soin pour la faire boire à lardon, et avec son outre d'eau et un rideau toruvé sur place il netoie et bande le moignon de Lardon
_ Brak s'inquiète du sort de son meilleur ami Tagar, au moment ou il sauve Lardon.
(les deux serres pourpres sur place achève un chasseur zombi pendant que Brak sauve lardon)
pouvoir utilisé jusque à maintenant :
- vol palier 1: plusieurs fois
- sens surhmain (vue, ouie, odorat,) palier 1 : 2 fois
- force palier 1: 5 fois
- force palier 2: 2 fois
- force palier 3: 1 fois
- force palier 4: 1 fois
- prouesse d'arme "lancer de marteaux du dragon" : 3 fois
- voix et thème de Brak'Trarg:
la voix
le thème
- Bric à Brak (inventaire de Brak'Trarg:
ses armes
brise crane
marteau lourd de combat que Brak'Trag utilise tout les jours avec crackpum
crackpum
marteau lourd de combat que Brak'Trarg utilise tout les jours avec brisecrane
marteau titan
marteau lourd que brak porte toujours avec son armure nlourde en justice solide mais utilise moins souvent que ses deux autres fidèles marteaux
titan's slayler
lame en phontacier, épée géante que brak utilise pour les grandes bastons ou face aux groupe d'ennemi a bastoner en corps à corps
Drakny
épée géante Dragon masculine et très virile en bronze divin que Brak aime bien utiliser sur ses ennemis
Brak l'a recu en récompense de la batailel contre les vilains zombis et monstre ayant attaquer sable d'or.
ses armures
armure lourde de créature d'élite
armure en justice solide que Brak'Trarg porte habituellement
armure de créature gladiateur
armure de gladiateur de Brak'Trarg quan dil était dan sl'arène et qu'il remet quand il y va en spectateur ou a certaines autre ocasion
armure de guerrier élite Reikois
armure que Brak'Trrag a reçu pour son diplome de guerrier d'élite
"J'ai rien pigé, Oyun."
Se grattant la tête tant par frustration que par pure incompréhension, l'Ogre était certes un adepte de la bataille mais était tout de même disposé, habituellement, de facultés d'analyse suffisantes pour établir un état de situation convenable lors des altercations. Cette situation faisait exception à cette règle puisqu'elle était totalement passée au dessus de ses cornes. Fort heureusement, les explications de sa camarade militaire furent suffisantes pour écarter les doutes qui faisaient leur apparition dans son esprit. Soupirant de déplaisir, il se mit frénétiquement à gratter les interstices entre les crocs factices de son masque pourpre tandis que sa complice tentait tant bien que mal de lui expliquer l'invraisemblable constat qu'elle venait d'effectuer.
"Et Zaïn s'est fait avoir comme un bleu par cette bestiole ? Il n'est pas à la hauteur de sa réputation."
Tandis qu'ils hésitaient sur la marche à suivre, Oyun se mit à rassembler du matériel et lorsqu'elle tendit à l'oni un linge plus ou moins propre, ce fut par un regard décontenancé qu'il lui répondit de prime abord. Curieusement grave face à cette offrande, il opina furtivement du chef en guise de remerciement muet et se saisit à pleine main du tissu proposé. Déchirant ce dernier pour étendre la surface qu'il pouvait couvrir avec, il forma un grossier bandage et vint machinalement l'apposer là où s'écoulait doucement son sang épais. Jetant une œillade à l'orc, il grommela enfin en pointant du doigt la fameuse blessure dont les contours maculés de liquide noirci n'avaient rien de naturels :
"Si, Oyun. J'ai mal. Et pas qu'un peu."
Il se souvenait désormais que son amie faisait partie des rares Serres à ne pas avoir été informée de son état désastreux. C'était bon signe, néanmoins, puisque cela prouvait qu'elle ne se mêlait pas des affaires des autres, au contraire de nombreux camarades du colosse cornu. La sollicitude n'était de toute manière pas un trait qu'il voyait particulièrement d'un très bon œil, en vérité. S'il était parvenu à vaguement oublier la souffrance omniprésente avec laquelle il vivait durant l'affrontement précédent, la baisse d'adrénaline qui avait suivi le départ de l'entité démoniaque ne l'avait pas épargné et c'était désormais à pleine puissance que se remanifestaient les serres diaboliques de sa malédiction. Tout autour de sa plaie, les veines noircies et meurtries pulsaient, comme si la malédiction agissait de son propre chef et redoublait d'effort afin de priver sa victime du moindre instant de repos.
Encore un peu désœuvrés, les deux soldats purent se mettre en route, à la recherche d'un objectif qu'ils me manqueraient cette fois-ci pas d'accomplir une fois rendus sur place. La zone compromise n'était pas entièrement vidée, cependant, Kahl eut donc l'occasion de réceptionner sans douceur un mort-vivant plus zélé que les autres et ce fut d'un humble coup de massue qui le renvoya à sa place aussitôt, puis le géant azuré grommela :
"T'en fais pas va, cette fois-ci on va le massacrer le coupe-choux. Il aura pas le temps de profiter de la confusion quand on lui tombera dessus, pas deux fois de suite."
Se grattant la tête tant par frustration que par pure incompréhension, l'Ogre était certes un adepte de la bataille mais était tout de même disposé, habituellement, de facultés d'analyse suffisantes pour établir un état de situation convenable lors des altercations. Cette situation faisait exception à cette règle puisqu'elle était totalement passée au dessus de ses cornes. Fort heureusement, les explications de sa camarade militaire furent suffisantes pour écarter les doutes qui faisaient leur apparition dans son esprit. Soupirant de déplaisir, il se mit frénétiquement à gratter les interstices entre les crocs factices de son masque pourpre tandis que sa complice tentait tant bien que mal de lui expliquer l'invraisemblable constat qu'elle venait d'effectuer.
"Et Zaïn s'est fait avoir comme un bleu par cette bestiole ? Il n'est pas à la hauteur de sa réputation."
Tandis qu'ils hésitaient sur la marche à suivre, Oyun se mit à rassembler du matériel et lorsqu'elle tendit à l'oni un linge plus ou moins propre, ce fut par un regard décontenancé qu'il lui répondit de prime abord. Curieusement grave face à cette offrande, il opina furtivement du chef en guise de remerciement muet et se saisit à pleine main du tissu proposé. Déchirant ce dernier pour étendre la surface qu'il pouvait couvrir avec, il forma un grossier bandage et vint machinalement l'apposer là où s'écoulait doucement son sang épais. Jetant une œillade à l'orc, il grommela enfin en pointant du doigt la fameuse blessure dont les contours maculés de liquide noirci n'avaient rien de naturels :
"Si, Oyun. J'ai mal. Et pas qu'un peu."
Il se souvenait désormais que son amie faisait partie des rares Serres à ne pas avoir été informée de son état désastreux. C'était bon signe, néanmoins, puisque cela prouvait qu'elle ne se mêlait pas des affaires des autres, au contraire de nombreux camarades du colosse cornu. La sollicitude n'était de toute manière pas un trait qu'il voyait particulièrement d'un très bon œil, en vérité. S'il était parvenu à vaguement oublier la souffrance omniprésente avec laquelle il vivait durant l'affrontement précédent, la baisse d'adrénaline qui avait suivi le départ de l'entité démoniaque ne l'avait pas épargné et c'était désormais à pleine puissance que se remanifestaient les serres diaboliques de sa malédiction. Tout autour de sa plaie, les veines noircies et meurtries pulsaient, comme si la malédiction agissait de son propre chef et redoublait d'effort afin de priver sa victime du moindre instant de repos.
Encore un peu désœuvrés, les deux soldats purent se mettre en route, à la recherche d'un objectif qu'ils me manqueraient cette fois-ci pas d'accomplir une fois rendus sur place. La zone compromise n'était pas entièrement vidée, cependant, Kahl eut donc l'occasion de réceptionner sans douceur un mort-vivant plus zélé que les autres et ce fut d'un humble coup de massue qui le renvoya à sa place aussitôt, puis le géant azuré grommela :
"T'en fais pas va, cette fois-ci on va le massacrer le coupe-choux. Il aura pas le temps de profiter de la confusion quand on lui tombera dessus, pas deux fois de suite."
- RESUME:
- Kahl bande sa plaie, violente gentiment quelques zombies du coin et se prépare pour le prochain mouvement
Le Chevalier Noir
Deydreus Fictilem
Messages : 598
crédits : 1555
crédits : 1555
Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Griffe
"Death waits for the slightest lapse in concentration."
Il était impossible de stabiliser le chaos. Même contenu, ce dernier brûlait intensément, attendant la moindre faille ou opportunité pour se déverser sur les mortels comme les flots incessants d'un barrage brisé.
A mesure que le temps passait, les différents guerriers commençaient à subir les assauts de la fatigue et de la douleur. Ici et là, le moral flanchait. Il se brisait en une myriade de morceaux éparses, incapable de se rassembler face aux horreurs qui progressaient peu à peu. Il fallait que les troupes se maintiennent. S'accrochent à quelque chose. Parfois, cela tenait à une simple figure d'autorité qui beuglait ses ordres ou montrait l'exemple. Parfois, c'était dans le regard de citoyens apeurés et abrités que les soldats trouvaient leur motivation. Mais jamais, ce n'était dans la satisfaction de voir un ennemi tomber. Car pour chaque réanimé qui touchait le sol, deux autres prenaient sa place.
L'importance de trouver ces anomalies était évidente. Mais si plusieurs groupes s'affairaient à mener leurs enquêtes, d'autres subissaient un feu interne bien plus virulent que le pire des doutes.
A mesure que le temps passait, les différents guerriers commençaient à subir les assauts de la fatigue et de la douleur. Ici et là, le moral flanchait. Il se brisait en une myriade de morceaux éparses, incapable de se rassembler face aux horreurs qui progressaient peu à peu. Il fallait que les troupes se maintiennent. S'accrochent à quelque chose. Parfois, cela tenait à une simple figure d'autorité qui beuglait ses ordres ou montrait l'exemple. Parfois, c'était dans le regard de citoyens apeurés et abrités que les soldats trouvaient leur motivation. Mais jamais, ce n'était dans la satisfaction de voir un ennemi tomber. Car pour chaque réanimé qui touchait le sol, deux autres prenaient sa place.
L'importance de trouver ces anomalies était évidente. Mais si plusieurs groupes s'affairaient à mener leurs enquêtes, d'autres subissaient un feu interne bien plus virulent que le pire des doutes.
GROUPE BELLATORES: @Brak'Trarg @Tagar Reys @Lardon @Alasker Crudelis
Repoussant une énième vague de morts, Tagar se sentait un peu seul. Pourtant, le ministre tenait. Il luttait pour sa survie et contre les différents morts-vivants qui venaient se jeter sur les lignes de défenses qu'il défendait. Heureusement, les soins, même si pas à pleine capacité, furent suffisant pour refermer sa chair et lui permettre de reprendre un peu de vivacité. Pour le reste, un soldat l'approcha pour lui transmettre les informations concernant les renforts. Ces derniers étaient en route. Pour le moment, aucun élément du front nord ouest ne s'était détaché mais au moins, la Griffe envoyait des soldats pour assister le ministre de l'économie dans sa noble tâche. Au loin, le nombre de chasseurs semblait diminuer, même s'il en restait encore quelques uns. Une fois éliminés, le front pourrait alors avancer doucement mais sûrement. Du côté de Lardon et Brak, l'heure était à l'incertitude. Reprenant connaissance grâce à la potion du géant vert, le drakochon put constater avec effroi le moignon qui remplaçait à présent son bras meurtri. Le corps endolori par les gravas lui étant tombé dessus, l'hybride était pourtant un "miraculé" car il avait échappé au pire. Cependant, il fallait se ressaisir car la bataille était loin d'être finie et, de ce que disait certains soldats ayant entendu le télépathe, la zone medicus était pour le moment compromise. Donc il allait falloir rester sur place, ou fuir vers le port pour être évacué avec les blessés les plus graves. L'avantage étant qu'un mage était toujours utile. Même diminué. Pour le gladiateur et garde royal, le combat allait pouvoir reprendre. Qu'il soit dirigé sur le front Nord ou bien vers l'Est et son ami. Alasker quant à lui continuait son œuvre inlassablement et, malgré les troubles ayant lieu derrière lui ou à l'est, la marée de mort semblait également refluer doucement, comme sur le front Est. Cependant, le nombre de macchabés était toujours trop grand et trop agressif pour permettre au loup-garou de chercher une potentielle anomalie convenablement. Mais, à ce rythme, les troupes allaient pouvoir avancer et reprendre - enfin - un peu de terrain. Il restait à savoir si cela était dut aux efforts des mortels... Ou à un piège tendu par un ennemi visiblement terriblement retord. |
Objectif:
- Parvenir à repousser la horde qui s'attaque aux lignes de défenses: 0.9/1
- Etendre la ligne de défense: 1/1
- Se débarrasser des spéciaux: 0.75/1
- Survivre : 4/4
État de santé de Lardon: Grièvement blessé / État de santé de Tagar: Soigné
GROUPE NAUTAE: @Broken Goat @Afosios Smaragdi
Evoluant dans la zone du port sur sa monture, Broken cherchait à repérer le moindre signe suspect, tandis qu'il se sentait en confiance. Se permettant même d'abattre un mort avec assurance, l'hybride restait focalisé sur sa mission, comme tous les hommes et femmes évoluant au sein de ce quartier aux embruns marins. La chasse, cependant, n'était que partiellement fructueuse. Grâce à son ouïe, le cobe remarqua une sonorité étrange provenant du nord ouest des quartiers marins. C'était loin, peu précis, et difficilement identifiable. Mais il y avait potentiellement quelque chose là bas. Et bien qu'il ne s'agisse que d'une faible piste, il s'agissait d'un indice tout de même. Restait à savoir s'il serait bien utilisé et, surtout, s'il s'agissait bien d'une anomalie. Et pas d'une nouvelle horreur aux mille yeux. |
Objectif:
- Trouver l'origine des murmures: 1/1
- Aider à la reprise des évacuations: 1/1
- Abattre le monstre: 1/1
- Chercher l'anomalie: 0.5/1
- Survivre 3/3
État de santé de Broken: Légèrement blessé (mental renforcé) // État de santé d’Afosios: Légèrement blessé (mental toujours "stable")
GROUPE SPINA: @Shaina Solare @Kaelinn @Zéphyr Zoldyck @Shan'ael Lipswyrm
Parcourant les cieux et punissant les impies qui osaient rôder dans la pénombre des ruelles, Boréas offrait à la fois un support aérien important ainsi qu'une aide précieuse pour ce qui était de la reconnaissance. Naviguant au gré des vents, l'oiseau élémentaire et le maître espion sur son dos tentèrent de remarquer si la piste de l'Est était solide. S'il y avait effectivement de l'activité sur cette partie de la ville, les formes bondissantes ne laissaient aucun doute. L'anomalie se trouvait là. Cette information arriva également aux oreilles des jumelles qui écoutaient les rapports des soldats. A priori, la première zone où étaient apparues les goules ne possédait rien de spécial. En revanche, les soldats qui s'étaient un peu aventurés vers l'Est possédaient tous le même discours. Une étrange mélodie résonnait dans les rues et chaque fois qu'un garde tentait d'en trouver l'origine, il finissait par tourner en rond. Décrivant donc la zone, les soldats laissèrent ensuite le trio se rendre sur place, courant aussi vite qu'ils ne le pouvaient. Au début, il n'y avait rien d'autre comme bruit que les échos des combats lointains et le crépitement des torches. Seulement, d'un coup, la mélodie parvint aux oreilles des jumelles et du clone. Suivant avec précaution leur piste auditive, ils s'engouffrèrent dans diverses ruelles et autres labyrinthes urbains, tombant finalement dans une place étrange, ou des formes bien plus vives et féroces évoluaient. Quatre loups-garous. Aux corps décharnés, émaciés et ensanglantés, terminaient de déchirer la chair de pauvres villageois et gardes ayant eu le malheur d'arriver jusqu'à eux. Leurs regards jaunâtres ne tardèrent pas à se poser sur les nouveaux arrivants tandis qu'ils grognaient violemment. Comme une promesse de mort à venir. Au-dessus d'elles, Boréas et Zéphyr se trouvaient non loin et, un peu plus loin, à quelques rues, un nouvel arrivant faisait son apparition. Shan'ael. Il fallait à présent que l'elfe parvienne jusqu'au groupe, comprenne ce qu'il se passe et, surtout, leur prête main forte. Car si l'anomalie se trouvait là, il était évident que les bêtes ne laisseraient rien passer. |
Objectif:
- Combattre les goules présentes: 5/5
- Continuer de tuer les goules et morts présents dans les ruelles: 1/1
- Trouver leur origine et enquêter près des portes Sud: 1/1
- Combler le tunnel: 1/1
- Régler le problème du Nid: 1/1
- Chercher la potentielle anomalie: 1/1
- Se rendre vers l'anomalie et éliminer ses défenses: 0/1
- Abattre les chasseurs qui rôdent: 0.5/1
- Survivre: 5/5
État de santé Zéphyr: Soigné
GROUPE MEDICUS: @Nefih @Le Porte-Mort @Kilanna Launi @Astryd Isdotyr @Violence @Zaïn Tevon-Duncan @Kahl @Oyun
Les choses s'étaient enchainées si vite. De la projection de corps au massacre de quelques blessés, Zaïn avait commencé à semer la zizanie au sein du refuge pour blessés, entraînant une réponse hasardeuse de ses amis. Si le Porte Mort avait visiblement été fasciné par le métal étrange se trouvant au niveau des cestes du corrompu, sa vision obsessionnelle fut altérée par les mots d'Astryd ainsi que le placement de Kilanna qui venait se dresser entre lui et son compagnon. Toute la volonté et l'amour de l'hybride ombragon tentèrent de briser la perte de contrôle du demi renard. Une ode à l'amitié et à la paix. Qui ne firent que résonner dans le terrible écho de la guerre et de la violence. Dans un fracas terrible, le coup de Zaïn s'abattit sur son amante qui n'eut pas le temps de réagir. Les cestes rencontrèrent son ventre, la projetant avec force en arrière tandis qu'une gerbe de sang poisseux quittait ses lèvres pour venir s'éclater contre le torse et le visage de l'hybride. Emportée par le coup, la demoiselle emmena avec elle le forgeron qui fut projeté à son tour, tombant bruyamment contre un tas de caisses situées non loin, son "casque" absorbant également une partie de l'impact Si cela put au moins amortir son choc, Mordred se trouvait à présent plus éloigné du mastodonte enragé, lui permettant de regagner ses esprits. Pour la demi ombragon en revanche, les choses ne furent pas aussi belles. S'échouant violemment contre quelques blessés, le corps mou de la belle arriva comme un boulet de canon, brisant les os et les viscères des pauvres malheureux qui lui servirent de coussins. Dans un bruit visqueux et humide, l'hybride toussota tandis qu'elle tentait de se relever et constatait les dégâts. D'autres morts pour rien. Trébuchant alors, la femme constata avec effroi l'étendu de la blessure reçue. Son ventre la tiraillait violemment et un filet sanguin constant semblait s'échapper de la commissure de ses lèvres tandis qu'au niveau de son thorax, de vives douleurs lui indiquait que ses côtes étaient en mauvais état. Certaines étant même brisées en plusieurs morceaux. Pour peu, un ou deux organes avaient peut-être été touchés et c'était un miracle qu'elle puisse ne serait-ce que rester consciente. D'ailleurs, sa vision se troublait peu à peu tandis que ses oreilles bourdonnaient. La fin était elle proche? Si elle ne faisait pas quelque chose, cela était possible. D'autant qu'en face, Zaïn reprenait son avancée, un large sourire déformant son visage. Un sourire rageur, aussi annonciateur de la mort que ne l'étaient les zombies au dehors. Pour Astryd, son "inspection" ne fut que partiellement fructueuse. L'hybride semblait posséder des points faibles, oui, mais comme tout humanoïde. En dehors de cela, rien n'apparaissait véritablement comme "le" point à toucher. Il fallait donc revoir son approche, ou tenter quelque chose. Car sinon, l'hybride allait continuer son œuvre. En revanche, l'alerte donnée put atteindre la Griffe qui ordonna rapidement l'envoi de guerriers qui avaient déjà aperçu Violence et se trouvaient non loin. Après tout, il aurait été stupide d'envoyer directement le général des armées face à un monstre pouvant potentiellement posséder ses adversaires. L'heure n'était pas à la lamentation ou aux regrets pour Kahl et Oyun. Leur général leur avait donné de nouveaux ordres, prenant en compte leur échec cuisant. Ils avaient sur eux la mort de bien des reikois et devraient subir plus tard le courroux de Deydreus qui, pour l'heure, se contentait de limiter les dégâts et de rectifier cette bataille. Alors, c'était eux qui avaient pour ordre de nettoyer ce qu'ils avaient laissé faire. Partant de la zone compromise, le duo - accompagné par les soldats présents - arrivèrent finalement à la demeure du régent où résonnait bruyamment les échos d'un massacre incontrôlé. Nefih, quant à lui, demeurait inconscient et relativement protégé du chaos par son placement étrange derrière un tas de caisse. S'il était en vérité pas très loin de Mordre, il allait falloir pour l'élémentaire de vapeur de se réveiller s'il voulait pouvoir demander de l'aide et surtout, potentiellement aider vis à vis du chaos ambiant. Ou bien s'aider soi même. |
Objectif:
- S'occuper des civils et autres blessés tout en protégeant la demeure: 0.75/1
- Défendre la ligne de front contre le troll et les morts / continuer les soins: 1/1
- Se rendre sur la ligne au Nord pour prêter assistance aux soigneurs présent là bas: 1/1
- Régler le problème de la crypte et des morts-vivants approchant: 1/1
- Calmer les choses au sein de la demeure: 1/1
- S'occuper de la nouvelle menace / Fuir? : 0/1
- Survivre: 8/8
État de santé d’Astryd: Blessée / État de santé de Nefih: Blessé / État de santé de Violence: Moyen / État de santé de Zaïn: CORROMPU / État de santé de Kilanna: Très blessée / État de santé de Kahl: Légèrement blessé
- Résumé de ce tour à lire:
// Infos complémentaires:
- Deydreus commande maintenant avec ses officiers relais au niveau de certaines lignes arrière. Vous êtes libres de chercher à interagir avec lui, dans la limite du raisonnable et du respect de la hiérarchie et de la logique de votre personnage. Chaque groupe possède un pnj télépathe permettant de contacter le Dunark assistant la Griffe.
- Vous êtes libres de rester dans vos groupes affectés ou de vous déplacer d'une zone à l'autre. Attention cependant car cela pourrait avoir un impact sur la suite des événements. Sachez cependant que vous ne resterez pas seuls plus d'un tour.
- Nouvelle carte de la ville: CLIQUEZ ICI : Le "A" représente l'anomalie potentielle repérée par le groupe Spina. Le cratère... Bha c'le cratère.
- Nombre de Sablois encore en vie: 275/575
// Règles supplémentaires:
- Comme nous sommes en event, les restrictions de pouvoirs s'appliquent. De ce fait, merci de lister tout pouvoir utilisé depuis le début de l'event, et de respecter les limitations décrites ici
- Le Rp reste la chose la plus importante pour la réalisation de vos objectifs, le sérieux de la situation et comment je traite ces derniers. Cependant chaque action "décisive" devra être décrite sans en indiquer la finalité, notamment pour celles et ceux devant enquêter.
- Pour toutes vos questions, merci de me ping sur le chan event-reike plutôt qu'en mp, au pire des cas je vous redirigerais en mp.
- Il n'y a pas d'ordre de tours, postez comme vous le voulez et n'oubliez pas vos résumés en fin de posts.
- Les pouvoirs sont à présent limités à 3 utilisations max par tour, cela comprend les sorts maintenus et les nouvelles activations. (impossible donc d'avoir un p4 + 2p3 + 2 nouvelles utilisations par exemple)
- Prochain post mj dans 72h, le Mercredi 14 Juin.
Bon courage à tous, vous en aurez besoin.
- Apparence des épées de Deydreus:
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Alerte : Défense de Sable d'Or
Invasion venue d'outre-tombe
Les oreilles de l’antilope tournaient à plein régime. Elles étaient taillées pour parfaitement détecter le moindre son suspect et donc potentiellement un prédateur. Ciblant chaque bruit sortant potentiellement de l'ordinaire, le cobe était concentré. Il ne disait pas un mot. Si trouver l’anomalie était un moyen de venir à bout de ce cauchemar. Au loin, il pouvait observer les premières couleurs de l’aube agissant comme une sorte d’échéance. Un peu plus tôt, le groupe au port avait entendu une explosion venant du nord. Ce qui n’était pas forcément une bonne chose, sachant que les murailles au Nord-Est étaient déjà compromises.
Il entendit un vague son inhabituel. Le cobe fit part de ses observations au reste des soldats qui l’accompagnaient. Etant donné que c’était grâce à lui qu’ils avaient débusqué la créature aux nombreux yeux, il n’eut aucune objection de la part de qui que ce soit. Même de ceux qui se méfiaient naturellement des hybrides comme lui. Et le fait qu’il ait vaincu l’immondice à tentacules lui avait permit de gagner un peu de respect parmi toutes ces personnes pourtant plus expérimentées que lui. A croire que son coup d’éclat les avaient remis un peu à leur place.
Mais alors qu’il remontait en direction du Nord, il entendit très vaguement des cris de terreur et de désespoir venant visiblement de la demeure du Régent qui s’élevait au loin. Normalement, c’était l’endroit où on soignait les blessés et où des civils avaient trouvé refuge quand ils n’avaient pas rejoint un navire pour fuir la cité par le port. Les morts-vivants avaient-ils pénétré l’endroit ?! Il fut rappelé à l’ordre par une soldate du groupe. D’autres devaient se charger de gérer le problème. Il avait sa propre mission. Oui, il devait trouver cette anomalie afin que le cauchemar se termine. Il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir de la peine pour ceux qui étaient coincées dans ce qui semblait être devenu une souricière. Il espérait sincèrement que ça ne soit que son esprit qui lui jouait des tours. Il reprit tout de même son travail de débusquer cette fameuse anomalie.
D’après ce qu’il savait, les sons venaient du nord-ouest des quartiers du port. Ils ignoraient ce que c’était, mais aucune piste n’était à négliger dans leur situation. Donc, ils se devaient de découvrir qui était à l’origine de ce faible son suspect. En priant pour que ça ne soit pas un nouveau cauchemar pleins d’yeux et aux attaques psychiques. Pour cela, ils allaient devoir remonter plus haut pour espérer trouver ce qui semblait responsable de cet enfer dans lequel ils étaient tous plongés. Broken Goat se disait que cette attaque était bien trop organisée pour que ça apparaisse comme ça d’un coup. Les morts-vivants étaient un peu plus nombreux que lors du début des hostilités. Ce qui était un peu logique. Et ça n’arrangeait pas Broken Goat. Surtout que plus ils progressaient vers le nord, plus ces derniers étaient nombreux. Et ces saligauds faisaient du bruit. Heureusement que ses accompagnateurs, en particulier les hommes des Serres Pourpres se chargeaient de cette nuisance sonore. L’un d’eux se permit même une petite plaisanterie à ce sujet.
- Continues de te concentrer, on se charge de baisser le son !
Broken Goat laissa esquisser un léger sourire avant de reprendre son travail. Malgré une fatigue commençant à se faire plus pressante, il tâchait de faire de son mieux. Au moins pour que tout ceci se termine. Ensuite, pour fêter ça, il se trouverait un bon lit et dormirait aussi longtemps qu’il le souhaitait. Il chassa l’idée de son esprit. Non, ça allait encore plus lui donner envie de dormir. Ce n’était pas du tout le moment. L’hybride fit un mouvement de tête pour reprendre ses esprits et reprit sa concentration. Ses oreilles se remirent en alerte. Surtout que les morts-vivants se faisaient plus nombreux, ce n’était vraiment pas le moment de flancher. Il se devait de tenir bon, au moins pour survivre. Le groupe laissait derrière-lui des trainées de cadavres méconnaissables de morts-vivants. S’ils parvenaient à défaire l’anomalie, ces gens retrouveraient enfin le repos qu’ils méritaient et dont on n’aurait jamais dû les faire sortir. Et les braves Reikois qui avaient combattu avant de se retrouver malgré-eux dans l’armée des morts, allaient eux-aussi pouvoir être récompensés de s’être bravement battus avant de tomber.
Ils se rapprochèrent de la source imprécise des sons. Là, ils pénétraient vraiment dans l’inconnu. Et ce n’était pas pour rassurer Broken Goat. Si ce qu’ils allaient trouver était bien plus dangereux que l’être à tentacules, qu’allait-il faire ? Il ne serait pas aussi chanceux à chaque-fois.
CENDRES
- Résumé:
- Broken Goat parvient à détecter un très vague son au nord-ouest.
- Il croit entendre très vaguement du grabuge de chez le Régent, mais il espère que son esprit lui joue des tours. Puis il se concentre sur sa mission.
- Les soldats qui l'accompagnent se chargent de supprimer les morts vivants afin d'atténuer le bruit.
- Les morts-vivants se font plus nombreux tandis qu'ils progressent vers le nord.
- Broken Goat est en zone nautae.
- Pouvoirs utilisés:
- Ouïe augmentée x2
Noble de La République
Konrad Lightborn
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- Demeure du Régent, Sable-d'Or -Zaïn ne pouvait pas contrôler ses gestes et ses émotions, tout ce qu'il était capable de faire était d'obéir à la volonté du Démon et de nourrir Violence. Le petit curieux qui s'était approché aurait eu une chance de s'en sortir si les paroles de Kilanna avait atteintes l'esprit de Zaïn, malheureusement la corruption de Violence était encore trop puissante pour le raisonner par la parole. Le coup parti droit en direction de Mordred, à ceci près que Kilanna, devinant l'implication du démon, s'interposa pour tenter de briser l'arme famélique, en vain. L'hybride ombragon ne fit que prendre le coup de poing à la place de Mordred et tout deux allèrent s'écraser plus loin.
Des goutes de sans crachées par Kila vinrent tacheter de pourpre le visage de son compagnon. Le véritable Zaïn, celui qui aimait Kilanna par dessus tout, se rendit soudain compte de ce qu'il venait de faire sans le vouloir... Une profonde culpabilité mêlée à une ive peur le pris, mais Violence, contrôlant les émotions, fit évoluer cette peur en colère, mena cette colère à la haine et cette haine en souffrance. Le désir de violence ne fut qu'accrus par ce dernier coup du sort.Zaïn corrompu pivota alors pour soulever dans les airs un blessé qui tenter de ramper loin de lui, avant de l'éclater au sol dans un craquement macabre. Ce qui était sûr c'était que les morts perpétrées par Violence ne pouvaient certainement pas se relever en morts-vivants, tant les corps étaient démembrés voir réduits en bouillie. Il envoya son pied se loger dans les intestins d'un autre, le sectionnant net. Soudain, son regard injecté de sang se posa sur la guerrière encore de bout la plus proche de lui : Astryd.
Il exerça un bond pour envoyer un violent coup de pied dans l'officier, cette dernière encaissa le choc de son bouclier par vola en arrière. Sans attendre, Zaïn sauta dans les airs pour atterrir avec une violence inouïe sur Astryd, le poings portant Violence vers le bas. Si la guerrière se prenait le coup, elle pourrait bien y rester... Mais celle qui avait le plus à perdre était probablement Violence. Intérieurement, alors que le Démon compris ce que son hôte s'apprêtait à faire, Zaïn pu presque l'entendre déglutir d'appréhension. Au vu de la violence de l'impact, le poing de Zaïn pourrait très bien s'écraser contre le sol de pierre avec une force qui pourrait bien porter atteinte à l'arme famélique.
- Résumé :
- Zaïn ne peut pas reprendre le contrôle de lui-même. Le coup porté à Kilanna ne fait que déchainer le désir de violence du Démon. Il s'en prend alors à Astryd, l'envoyant en arrière avant de lui sauter dessus pour lui porter un violent coup de poing.
- Zéro utilisation de "Renforcement de la constitution physique" P2 3/10
- Deux utilisations de "Force Surhumaine" P1 (Deux blessés tués)
- Une utilisation de "Force surhumaine" P2 3/10 (Coup de pied)
- Une utilisation de "Force Surhumaine" P3 4/5 (Coup vers le descendant sur Astryd et Violence)
Personnages similaires à Konrad
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Thème musical de Konrad
Arme des Veilleurs
Savoir
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C’est une pure merveille. Une félicité innommable qui enivre Violence, qui transcende la beauté de Sable d’Or en une anagogie euphorique dont elle est l’incarnation à l’état pur. La colère de Zaïn est une force plus grande encore que la magie qui circule dans ses muscles, c’est une puissance inarrêtable que le Démon vient même à admirer, depuis qu’elle parcours inlassablement Sekaï à la recherche de combattants d’exception à corrompre, c’est la première fois qu’elle rencontre une personne autant emplie de haine. Un potentiel phénoménal qui était emprisonné à l’intérieur de l’hybride, dormant dans son coeur, sous son amour, sous sa bonté, cette masse indéniable de courroux était là, elle attendait rétribution, elle attendait réparation, elle attendait vengeance. Et elle, Violence, elle l’avait libéré.
Après avoir exécuté une dizaine de blessés sans même y regarder une deuxième fois, c’est une voix fluette reconnaissable que le Démon entends s’interposer entre l’hybride corrompu et leur prochaine victime. La Petite Ombragon.
Où était-elle quand tu en avais le plus besoin?
La provocation paye, la puissance dévastatrice qui s’abat sur elle l’envoit voler mais ce coup ci elle n’a pas besoin de ses ailes. Les ravages qui suivent élèvent des cris affolés de panique générale parmis les blessés et certains d’entre eux se retrouvent écrasés par les corps du jeune homme et de la petite hybride que Zaïn vient de faire valser. C’est ça oui, plus PLUS! T̸U̷ ̶E̶S̷ ̷U̵N̴ ̸A̷P̸Ô̴T̷R̶E̸ ̴D̸E̷ ̸L̷A̸ ̶V̸I̵O̶L̸E̵N̷C̷E̸!̵ Au contact contre le ventre mou de leur victime, Violence envahit brièvement l’esprit de Kilanna, elle perçoit en elle bien plus qu’une simple violence physique, elle comprends toute la cruauté émotionnelle que ce coup lui assène, ce n’est pas qu’une simple frappe sur son corps mais bien un coup de surin dans son coeur que le Démon vient de provoquer indirectement. Cette souffrance, cette brutalité, elle s’en repaît avec passion. C'est un goût nouveau qui vient la charmer avec volupté, la différence clé dans le fait qu'habituellement deux personnes faisant preuve de furie sanguinaire l'une envers l'autre se détestent généralement, mais là s'aiment avec ferveur, est ce qui envoûte le Démon avec autant de séduction. L'instant est à jamais gravé dans les deux mémoires, et des deux côtés, ces fragments d'âmes sont d'une saveur incroyable qui sublime encore plus cette bataille pour la survie de Sable d'Or, c'est une cerise sur un gâteau déjà bien alléchant.
Alors que l’Incarnation de la Guerre jubile dans son coin, elle remarque que son hôte commence à reprendre le dessus, elle tente d’utiliser le souvenir qu’elle vient tout juste de créer en terrassant Kilanna pour asservir un peu plus sa corruption, mais ce fragment de mémoire possède l’effet inverse. À la place elle se rabat donc sur le contrôle de ses émotions, influant sa magie directement dans le cerveau de son porteur, l’arme de poing l’entrave à nouveau dans ses pensées, transformant sa peur morbide d’avoir commis l’irréparable en une haine irascible envers lui même et le monde qui l’entoure. Pour un peu plus perturber le train de pensée de son manieur, Violence redirige son intention avec difficulté sur une autre personne proche, une sorte de sous-officière qui les soupèsent depuis quelques instants.
Dans un excès de rage, l’hybride se jette sur la soldate et l’envoie bouler avec un puissant chassé de la jambe avant de lui sauter dessus et de s'abattre sur elle, mobilisant une énième fois sa puissance colossale au service de la Violence.
Après avoir exécuté une dizaine de blessés sans même y regarder une deuxième fois, c’est une voix fluette reconnaissable que le Démon entends s’interposer entre l’hybride corrompu et leur prochaine victime. La Petite Ombragon.
Où était-elle quand tu en avais le plus besoin?
La provocation paye, la puissance dévastatrice qui s’abat sur elle l’envoit voler mais ce coup ci elle n’a pas besoin de ses ailes. Les ravages qui suivent élèvent des cris affolés de panique générale parmis les blessés et certains d’entre eux se retrouvent écrasés par les corps du jeune homme et de la petite hybride que Zaïn vient de faire valser. C’est ça oui, plus PLUS! T̸U̷ ̶E̶S̷ ̷U̵N̴ ̸A̷P̸Ô̴T̷R̶E̸ ̴D̸E̷ ̸L̷A̸ ̶V̸I̵O̶L̸E̵N̷C̷E̸!̵ Au contact contre le ventre mou de leur victime, Violence envahit brièvement l’esprit de Kilanna, elle perçoit en elle bien plus qu’une simple violence physique, elle comprends toute la cruauté émotionnelle que ce coup lui assène, ce n’est pas qu’une simple frappe sur son corps mais bien un coup de surin dans son coeur que le Démon vient de provoquer indirectement. Cette souffrance, cette brutalité, elle s’en repaît avec passion. C'est un goût nouveau qui vient la charmer avec volupté, la différence clé dans le fait qu'habituellement deux personnes faisant preuve de furie sanguinaire l'une envers l'autre se détestent généralement, mais là s'aiment avec ferveur, est ce qui envoûte le Démon avec autant de séduction. L'instant est à jamais gravé dans les deux mémoires, et des deux côtés, ces fragments d'âmes sont d'une saveur incroyable qui sublime encore plus cette bataille pour la survie de Sable d'Or, c'est une cerise sur un gâteau déjà bien alléchant.
Alors que l’Incarnation de la Guerre jubile dans son coin, elle remarque que son hôte commence à reprendre le dessus, elle tente d’utiliser le souvenir qu’elle vient tout juste de créer en terrassant Kilanna pour asservir un peu plus sa corruption, mais ce fragment de mémoire possède l’effet inverse. À la place elle se rabat donc sur le contrôle de ses émotions, influant sa magie directement dans le cerveau de son porteur, l’arme de poing l’entrave à nouveau dans ses pensées, transformant sa peur morbide d’avoir commis l’irréparable en une haine irascible envers lui même et le monde qui l’entoure. Pour un peu plus perturber le train de pensée de son manieur, Violence redirige son intention avec difficulté sur une autre personne proche, une sorte de sous-officière qui les soupèsent depuis quelques instants.
Dans un excès de rage, l’hybride se jette sur la soldate et l’envoie bouler avec un puissant chassé de la jambe avant de lui sauter dessus et de s'abattre sur elle, mobilisant une énième fois sa puissance colossale au service de la Violence.
- Résumé:
- Violence attache sa ceinture, enfile son casque, ses genouillères et enfile ses brassards réfléchissant en se préparant à l'impact dans la gueule d'Astryd
Pouvoirs utilisés:
Corruption - Lame Famélique (cosmétique)
Contrôle des Émotions P1
Télépathie P1
Noble du Reike
Zéphyr Zoldyck
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Lorsque Boreas atterrit et lui permet de monter sur lui, Zéphyr n’hésite pas particulièrement. Son clone est déjà créé et a des dagues qui, bien utilisées, pourront faire de sacrés dégâts à ses adversaires : il faut juste savoir où viser efficacement les morts-vivants. Mais ça, c’est du détail. Et pour l’heure, ils ne sont pas devant des ennemis en particulier. Ca ne va pas tarder, cependant, d’une part parce que la horde reste conséquente, et d’autre part parce que l’anomalie va forcément leur attirer des problèmes. Elle aura ses propres défenseurs, et il va falloir ruser pour s’en approcher rapidement.
Pour mettre la main sur la bulle, il faut aussi découvrir où elle se trouve, et le phénix a potentiellement recueilli une information intéressante. Aller à l’Est… C’est une vaste zone, mais c’est toujours mieux que rien. Pragmatique, le maître-espion espère que le point de vue aérien de l’oiseau leur permettra d’aller plus vite dans leurs recherches. Il va falloir néanmoins ne pas en demander trop au protégé de Kaelinn. Celui-ci est fier et a une forte volonté, c’est certain ; pour autant, comme tout être vivant, il est soumis à la fatigue et à la lassitude. Aussi, quand le duo prend de la hauteur et que le vent fouette la chevelure noir ébène de l’Oreille, l’assassin se penche vers la tête de l’oiseau, alors qu’il a les paumes posées contre ses plumes bleues azur.
- Quand on sera rentré, je dirais à Kaelinn de sortir le meilleur saumon qu’elle a en stock. Un plat que le volatile aime particulièrement, lui a soufflé la demoiselle. Tu as été plus malin, plus doué, et plus efficace que bon nombre d’officiers dépassé par leur incompétence. Et tu as été plus courageux que soldats qui ont été tétanisés par leur terreur des goules et des zombies. Le pire, c’est que la créature n’a jamais été obligée de s’immiscer dans ce conflit, quand on y pense. Difficile à dire quand tout sera fini, mais les jumelles aussi méritent leur récompense. Peut-être pourra-t-on les revoir à Ikusa pour fêter la victoire. Kaelinn elle-même serait peut-être intéressée à rencontrer deux élémentaires de lave.
Mais avant, ils ont une mission à remplir. Et rapidement, Zéphyr a la confirmation que ce ne sera pas une balade de santé. Boreas vole en effet presque à ras des bâtiments, sans doute pour leur permettre d’avoir le plus de détails possibles sur les alentours. On pourrait croire qu’il est simple de rester accroché à un phénix, mais ça l’est parfois moins quand on doit s’aplatir pour éviter de cogner à pleine vitesse le plafond d’un tunnel, et réagir à temps aux diverses inclinaisons de l’oiseau élémentaire. Celui-ci brille en effet par son agilité, mais il n’y a ni harnais, ni selle, ni étriers qui retiennent son porteur, et somme toute, le maître-espion doit faire attention à ne pas glisser. La chute ne ferait sans doute pas de dégâts s’il tombe près du toit d’une maison, mais pour le même prix, son compagnon ailé peut survoler une ruelle, et là, le choc serait plus rude. L’assasin s’accroche donc à ses plumes soyeuses, espérant qu’elles sont suffisamment solides pour ne pas lui faire faux bond. Pour le reste, l’homme sonde à droite, en bas, à gauche, partout où il pourrait y avoir de l’activité intéressante ou une bulle qui a le même aspect que celle qu’il a rencontrée dans la zone Nord. Oh, parfois, il doit bien serrer les dents quand son partenaire descend en piqué et remonte en l’air tout aussi vite, mais il arrive à tenir le coup. Même quand son estomac maugrée de temps de temps en protestation pour ce voyage qui le secoue dans tous les sens.
Il sera content de descendre, mais quand ses yeux se posent providentiellement sur une place de la ville, illuminée par l’astre de la lune, un détail le percute de plein fouet et il en oublie une seconde les nausées qu’il tente de refluer.
- Là ! A ta droite ! Tu vois la sphère sur la place ? C’est l’anomalie qu’on doit trou…
Un coup d’aile un peu trop brusque l’interrompt, mais surtout, rappelle son estomac à son bon souvenir, et Zéphyr a quand même la délicatesse de cracher son haut-le-coeur par-dessus bord. Il n’y a plus qu’à espérer que ça n’atterrisse pas sur Shaina ou Miya. Son clone, bon… Il pesterait pendant dix ans. Mais ce serait moins grave.
Son estomac désormais sacrément vide, ses nausées l’assaillissent moins, et il peut dès lors davantage réfléchir à une stratégie. Ils ne peuvent s’approcher de bulle trop précipitamment, d’autant que le maître-espion distingue quelques silhouettes qui semblent s’en prendre à des villageois de Sable d’Or. Un, deux, trois… L'Oreille voit le carnage que les loups-garous suscitent, mais l’homme ne propose pas à Boreas d’intervenir. Quand bien même le guerrier sauterait pour faire face aux lycanthropes, ce serait davantage du suicide, et dans une guerre, on ne peut pas sauver tout le monde. Son constat est donc assez froid et distancié, mais il n’empêchera pas l’oiseau de tenter quelque chose, tant que ça ne les mets pas en péril. Quoi qu’il fasse, le guerrier prend la parole :
- Les jumelles. Voyons jusqu’où l’autre groupe a avancé. On a la place, il faut maintenant leur transmettre l’information pour agir ensemble de concert.
Il laisse bien sûr le soin à son partenaire de lui donner son point de vue, et alors que l’oiseau bifurque, Zéphyr prend quelques secondes pour réfléchir. Il a des objectifs bien précis en tête. Pour les réaliser… Il faudrait remplir quelques conditions et il reprend bientôt :
- J’ai bien un plan à te proposer.
Dans la pénombre de la nuit, une silhouette saute brusquement sur un toit alors que l’oiseau élémentaire vole brusquement à ras d’un édifice. L’assassin a bien su synchroniser son timing, et il amortit souplement son atterrissage avant de s’élancer dans les ruelles éclairées par les rayons de l’astre lunaire. En toute logique, il est tout près d’une des jumelles et de son clone. Il n’est pas sûr d’avoir aperçu la deuxième, depuis les cieux, et pour être honnête, cela le préoccupe un peu. Mais il aura vite des réponses. D’ailleurs, il ne tarde pas à se présenter au reste de leur groupe et c’est son double qui l’aperçoit en premier.
- Des infos ?
- Et des bonnes. On l’a trouvée. Je vais vous guider jusqu’à la place, elle n’est pas très loin d’ici. Boreas et Zephyr vont continuer à faire du repérage en attendant. Aveu silencieux qui signale au demeurant que l’espion ici présent n’est qu’une seconde copie de l’assassin. Shaïna… ou Miya ?
Là encore, sa question est claire, même si le combattant reconnait par là qu’il a encore du mal à différencier les deux femmes. Il laisse répondre l’intéressée alors que le trio reprend sa course dans la ville de Sable d’Or. Quand la demoiselle a fini, le guerrier qui accompagne celle-ci depuis le début souligne :
- Je n’y voyais pas d’inconvénients. Elle nous rejoindra vite.
- Je m’en doute. Plus important, on a un plan avec Boreas.
- Risqué ?
- Potentiellement.
- Ca nous changera. La voix est ironique, cette fois, et elle poursuit. Et donc ?
- L’anomalie est au centre d’une place avec quatre lycanthropes. On a refait le tour pour s’assurer un minimum de leur nombre. On peut donc tenter l’approche frontale, mais ça nous ferait perdre du temps. Autant essayer de se connecter tout de suite à l’anomalie.
Un silence d’une ou deux secondes succède ses paroles alors que le second clone suit la logique de son jumeau avec facilité.
- On va faire une attaque aérienne.
- Boreas va plonger avec Zéphyr sur son dos. Celui-ci sautera directement pour atterrir à côté de l’anomalie. Evidemment, les loups-garous vont vouloir défendre la bulle. C’est pourquoi Boreas va créer un dôme de glace autour de la sphère pour nous isoler de ces quatre créatures.
- Mais les lycanthropes ne vont pas se laisser faire.
- Il va falloir lutter contre eux. confirme le jumeau du maître-espion, avant de préciser le point qui fâche. Sans nous. Zéphyr va nous faire disparaître pour récupérer toutes ses capacités. Pour deux raisons. La première, c’est qu’il est plus sage d’avoir toutes ses capacités face à l’anomalie. La deuxième, c’est qu’on ne sait pas si un clone saurait réellement se connecter à la sphère. On n’est pas réellement un être humain, juste une création faite de mana. On estime donc que c’est mieux que l’original touche la bulle, même si c’est plus dangereux. Une légère pause, autant pour laisser les uns les autres réagir à ses propos. Dès qu’on sera en position, on propose d’envoyer une boule de lave dans les cieux. Zéphyr désactivera alors ses capacités de clonage, Boreas foncera et créera le dôme. Il viendra ensuite vous assister pour lutter contre les lycans.
- Mais il faudrait du soutien, note le double. Affronter tout seul quatre lycans, c’est du suicide, même le temps que Boreas arrive en renfort.
- Il va falloir attendre Miya, sauf si on a un autre combattant entre temps.
L’homme s’interrompt brusquement, alors qu’il lui semble avoir entendu du mouvement. Il y a quelqu’un ici… ? L’un des jumeaux ralentit, et bientôt son impression se confirme. Il entend du mouvement, oui. Ils ne sont pas seuls. Et contre toute attente… C’est un vivant.
Un Reikois qui a peut-être tout entendu.
Cela s’annonce plutôt bien, n'est-ce pas ?
Lorsque une boule de feu éclate un peu au-dessus des toits de Sable d’Or, Zéphyr esquisse un sourire satisfait alors que Boreas comme lui attendaient le signal pour commencer les opérations.
Il pose l’une de ses mains contre le plumage du phénix, dans une douce caresse pour l'encourager alors qu’il interrompt par un geste de volonté sa magie. Il est quasi certain qu’avant de disparaître, ses jumeaux auront donné leurs armes aux jumelles ou à tout soldat capable d’aider.
Maintenant que leurs alliés sont en place, il est temps d’agir, et il susurre à l’adresse du roi des cieux :
- Il est temps. Fonce, montre-leur que tu es le maître, et dès que tu m’as enseveli sous la glace, va aider les jumelles. Elles ne pourront pas survivre sans toi !
Pour mettre la main sur la bulle, il faut aussi découvrir où elle se trouve, et le phénix a potentiellement recueilli une information intéressante. Aller à l’Est… C’est une vaste zone, mais c’est toujours mieux que rien. Pragmatique, le maître-espion espère que le point de vue aérien de l’oiseau leur permettra d’aller plus vite dans leurs recherches. Il va falloir néanmoins ne pas en demander trop au protégé de Kaelinn. Celui-ci est fier et a une forte volonté, c’est certain ; pour autant, comme tout être vivant, il est soumis à la fatigue et à la lassitude. Aussi, quand le duo prend de la hauteur et que le vent fouette la chevelure noir ébène de l’Oreille, l’assassin se penche vers la tête de l’oiseau, alors qu’il a les paumes posées contre ses plumes bleues azur.
- Quand on sera rentré, je dirais à Kaelinn de sortir le meilleur saumon qu’elle a en stock. Un plat que le volatile aime particulièrement, lui a soufflé la demoiselle. Tu as été plus malin, plus doué, et plus efficace que bon nombre d’officiers dépassé par leur incompétence. Et tu as été plus courageux que soldats qui ont été tétanisés par leur terreur des goules et des zombies. Le pire, c’est que la créature n’a jamais été obligée de s’immiscer dans ce conflit, quand on y pense. Difficile à dire quand tout sera fini, mais les jumelles aussi méritent leur récompense. Peut-être pourra-t-on les revoir à Ikusa pour fêter la victoire. Kaelinn elle-même serait peut-être intéressée à rencontrer deux élémentaires de lave.
Mais avant, ils ont une mission à remplir. Et rapidement, Zéphyr a la confirmation que ce ne sera pas une balade de santé. Boreas vole en effet presque à ras des bâtiments, sans doute pour leur permettre d’avoir le plus de détails possibles sur les alentours. On pourrait croire qu’il est simple de rester accroché à un phénix, mais ça l’est parfois moins quand on doit s’aplatir pour éviter de cogner à pleine vitesse le plafond d’un tunnel, et réagir à temps aux diverses inclinaisons de l’oiseau élémentaire. Celui-ci brille en effet par son agilité, mais il n’y a ni harnais, ni selle, ni étriers qui retiennent son porteur, et somme toute, le maître-espion doit faire attention à ne pas glisser. La chute ne ferait sans doute pas de dégâts s’il tombe près du toit d’une maison, mais pour le même prix, son compagnon ailé peut survoler une ruelle, et là, le choc serait plus rude. L’assasin s’accroche donc à ses plumes soyeuses, espérant qu’elles sont suffisamment solides pour ne pas lui faire faux bond. Pour le reste, l’homme sonde à droite, en bas, à gauche, partout où il pourrait y avoir de l’activité intéressante ou une bulle qui a le même aspect que celle qu’il a rencontrée dans la zone Nord. Oh, parfois, il doit bien serrer les dents quand son partenaire descend en piqué et remonte en l’air tout aussi vite, mais il arrive à tenir le coup. Même quand son estomac maugrée de temps de temps en protestation pour ce voyage qui le secoue dans tous les sens.
Il sera content de descendre, mais quand ses yeux se posent providentiellement sur une place de la ville, illuminée par l’astre de la lune, un détail le percute de plein fouet et il en oublie une seconde les nausées qu’il tente de refluer.
- Là ! A ta droite ! Tu vois la sphère sur la place ? C’est l’anomalie qu’on doit trou…
Un coup d’aile un peu trop brusque l’interrompt, mais surtout, rappelle son estomac à son bon souvenir, et Zéphyr a quand même la délicatesse de cracher son haut-le-coeur par-dessus bord. Il n’y a plus qu’à espérer que ça n’atterrisse pas sur Shaina ou Miya. Son clone, bon… Il pesterait pendant dix ans. Mais ce serait moins grave.
Son estomac désormais sacrément vide, ses nausées l’assaillissent moins, et il peut dès lors davantage réfléchir à une stratégie. Ils ne peuvent s’approcher de bulle trop précipitamment, d’autant que le maître-espion distingue quelques silhouettes qui semblent s’en prendre à des villageois de Sable d’Or. Un, deux, trois… L'Oreille voit le carnage que les loups-garous suscitent, mais l’homme ne propose pas à Boreas d’intervenir. Quand bien même le guerrier sauterait pour faire face aux lycanthropes, ce serait davantage du suicide, et dans une guerre, on ne peut pas sauver tout le monde. Son constat est donc assez froid et distancié, mais il n’empêchera pas l’oiseau de tenter quelque chose, tant que ça ne les mets pas en péril. Quoi qu’il fasse, le guerrier prend la parole :
- Les jumelles. Voyons jusqu’où l’autre groupe a avancé. On a la place, il faut maintenant leur transmettre l’information pour agir ensemble de concert.
Il laisse bien sûr le soin à son partenaire de lui donner son point de vue, et alors que l’oiseau bifurque, Zéphyr prend quelques secondes pour réfléchir. Il a des objectifs bien précis en tête. Pour les réaliser… Il faudrait remplir quelques conditions et il reprend bientôt :
- J’ai bien un plan à te proposer.
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Dans la pénombre de la nuit, une silhouette saute brusquement sur un toit alors que l’oiseau élémentaire vole brusquement à ras d’un édifice. L’assassin a bien su synchroniser son timing, et il amortit souplement son atterrissage avant de s’élancer dans les ruelles éclairées par les rayons de l’astre lunaire. En toute logique, il est tout près d’une des jumelles et de son clone. Il n’est pas sûr d’avoir aperçu la deuxième, depuis les cieux, et pour être honnête, cela le préoccupe un peu. Mais il aura vite des réponses. D’ailleurs, il ne tarde pas à se présenter au reste de leur groupe et c’est son double qui l’aperçoit en premier.
- Des infos ?
- Et des bonnes. On l’a trouvée. Je vais vous guider jusqu’à la place, elle n’est pas très loin d’ici. Boreas et Zephyr vont continuer à faire du repérage en attendant. Aveu silencieux qui signale au demeurant que l’espion ici présent n’est qu’une seconde copie de l’assassin. Shaïna… ou Miya ?
Là encore, sa question est claire, même si le combattant reconnait par là qu’il a encore du mal à différencier les deux femmes. Il laisse répondre l’intéressée alors que le trio reprend sa course dans la ville de Sable d’Or. Quand la demoiselle a fini, le guerrier qui accompagne celle-ci depuis le début souligne :
- Je n’y voyais pas d’inconvénients. Elle nous rejoindra vite.
- Je m’en doute. Plus important, on a un plan avec Boreas.
- Risqué ?
- Potentiellement.
- Ca nous changera. La voix est ironique, cette fois, et elle poursuit. Et donc ?
- L’anomalie est au centre d’une place avec quatre lycanthropes. On a refait le tour pour s’assurer un minimum de leur nombre. On peut donc tenter l’approche frontale, mais ça nous ferait perdre du temps. Autant essayer de se connecter tout de suite à l’anomalie.
Un silence d’une ou deux secondes succède ses paroles alors que le second clone suit la logique de son jumeau avec facilité.
- On va faire une attaque aérienne.
- Boreas va plonger avec Zéphyr sur son dos. Celui-ci sautera directement pour atterrir à côté de l’anomalie. Evidemment, les loups-garous vont vouloir défendre la bulle. C’est pourquoi Boreas va créer un dôme de glace autour de la sphère pour nous isoler de ces quatre créatures.
- Mais les lycanthropes ne vont pas se laisser faire.
- Il va falloir lutter contre eux. confirme le jumeau du maître-espion, avant de préciser le point qui fâche. Sans nous. Zéphyr va nous faire disparaître pour récupérer toutes ses capacités. Pour deux raisons. La première, c’est qu’il est plus sage d’avoir toutes ses capacités face à l’anomalie. La deuxième, c’est qu’on ne sait pas si un clone saurait réellement se connecter à la sphère. On n’est pas réellement un être humain, juste une création faite de mana. On estime donc que c’est mieux que l’original touche la bulle, même si c’est plus dangereux. Une légère pause, autant pour laisser les uns les autres réagir à ses propos. Dès qu’on sera en position, on propose d’envoyer une boule de lave dans les cieux. Zéphyr désactivera alors ses capacités de clonage, Boreas foncera et créera le dôme. Il viendra ensuite vous assister pour lutter contre les lycans.
- Mais il faudrait du soutien, note le double. Affronter tout seul quatre lycans, c’est du suicide, même le temps que Boreas arrive en renfort.
- Il va falloir attendre Miya, sauf si on a un autre combattant entre temps.
L’homme s’interrompt brusquement, alors qu’il lui semble avoir entendu du mouvement. Il y a quelqu’un ici… ? L’un des jumeaux ralentit, et bientôt son impression se confirme. Il entend du mouvement, oui. Ils ne sont pas seuls. Et contre toute attente… C’est un vivant.
Un Reikois qui a peut-être tout entendu.
Cela s’annonce plutôt bien, n'est-ce pas ?
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Lorsque une boule de feu éclate un peu au-dessus des toits de Sable d’Or, Zéphyr esquisse un sourire satisfait alors que Boreas comme lui attendaient le signal pour commencer les opérations.
Il pose l’une de ses mains contre le plumage du phénix, dans une douce caresse pour l'encourager alors qu’il interrompt par un geste de volonté sa magie. Il est quasi certain qu’avant de disparaître, ses jumeaux auront donné leurs armes aux jumelles ou à tout soldat capable d’aider.
Maintenant que leurs alliés sont en place, il est temps d’agir, et il susurre à l’adresse du roi des cieux :
- Il est temps. Fonce, montre-leur que tu es le maître, et dès que tu m’as enseveli sous la glace, va aider les jumelles. Elles ne pourront pas survivre sans toi !
- Résumé:
- - Zéphyr survit comme il peut à son baptême de l’air
- Il aperçoit l’anomalie sur la place et le signale à Boreas
- En survolant celle-ci, ils aperçoivent les loups-garous.
- Il propose de ne pas se jeter dans la gueule du loup mais de retrouver les jumelles. Pour ne pas quitter son poste d’observation, il crée un second clone qui atterrit sur un toit lorsque Boreas descend à ras les bâtiments.
- Le second clone retrouve Shaina et le premier double.
- Il expose le plan suivant :
Boreas et Zéphyr vont foncer sur la bulle pour que le maître-espion se connecte à celle-ci et la touche au plus vite. Cela va attirer l’attention des loups. Pour ne pas qu’il se fasse embrocher, le phénix va créer autour de l’assassin un dôme de glace pour le protéger des attaques. Shaïna, Miya, Boreas serviront ensuite de distraction pour les loups.
Le second clone a pour charge de présenter le plan à ses compères. Quand ce sera fait, Shaina ou Miya doivent prévenir le phénix que tout est prêt en lançant une boule de feu en l’air. Cela lancera le début des opérations. Zéphyr désactivera son clonage pour récupérer toutes ses capacités. Boreas foncera sur la bulle afin que le maître-espion atterrisse près de l’anomalie. Dès que ce sera fait, celui-ci touchera la bulle.
Pendant ce temps, les autres ont pour charge de distraire les lycanthropes.
Utilisation de pouvoirs :
Super-vitesse palier 2 – 6ème utilisation – Pas d’utilisation ce tour-ci
Agilité surhumaine palier 2 – 6ème utilisation – Pas d’utilisation ce tour-ci
Super-vitesse palier 1
Clonage – Palier 1 – Deux clones. Ils seront effacés au prochain tour.
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Journal du Porte-Mort
à Sable d'or
Le fracas retentissant, mêlé à la violence de l'impact, rompit le silence de l'air, tel un écho destructeur qui se propageait à travers les recoins sombres. Kilanna, pareille à une sentinelle ardente, s'interposa courageusement entre Mordred et le poing implacable de Zaïn. Les éclats de débris s'éparpillèrent telles des étoiles éphémères, témoins silencieux d'une collision cataclysmique. Un instant suspendu, un souffle suspendu dans les limbes du destin.
Empli d'une gratitude mêlée de préoccupation, Mordred tendit sa main vers Kilanna, offrant son soutien pour l'aider à se relever. Une lueur de détermination indestructible dans ses yeux, il prit conscience de la réalité tourbillonnante qui les entourait. Le chaos grondait encore, menaçant de tout engloutir, mais il ne pouvait se permettre de se laisser égarer par l'écume tumultueuse de cette confrontation grandissante.
Cependant, tandis qu'il rassemblait ses forces et se recentrait sur l'arène chaotique qui l'entourait, le jeune de Boktor ne pouvait que constater la limite de ses capacités face à l'éclatante démonstration de puissance qui se déchaînait devant lui. Il n'était qu'un simple forgeron, dont la force résidait dans l'habileté de ses mains et la perspicacité de son esprit. Une impuissance frustrante le submergeait, soulignant son inaptitude à rivaliser avec ces êtres transcendés par des pouvoirs surnaturels. Les murmures de sa passion forgée s'élevaient alors, mélangeant désespoir et détermination, telles des volutes de fumée tourbillonnant dans son être tourmenté. Il se sentait emprisonné, captif d'un rôle qui ne lui convenait pas, condamné à être un observateur impuissant dans cette danse macabre.
Son regard, animé d'une lueur dévorante, se posa sur l'arme mystérieuse, Violence, dont la surface immaculée avait été lézardée par le choc brutal. Les fêlures qui ornaient désormais le poing doré réveillaient en lui une urgence brûlante, une soif de comprendre, d'appréhender la nature insondable de cette création énigmatique. Mais comment pouvait-il espérer percer les secrets de cet artefact lorsque sa propre existence semblait se dérober entre ses doigts ? Chaque pas vers l'inconnu était empreint de la conscience d'un homme dépassé, de son destin qui le fuyait inexorablement. Et pourtant, cette passion indomptable, cette fascination pour l'art du forgeage qui embrasait son être, l'incitait à poursuivre, à dépasser les limites qui le confinaient à l'ombre.
Son regard se dirigea vers le démon, tourbillon de fureur et d'obscurité. Une fraction de seconde lui suffit alors pour saisir l'opportunité, pour déployer la bravoure enfouie en son âme. Tel un astre solitaire irradiant de détermination, il s'élança vers Zaïn, son marteau vivant et profane, porteur d'une partie de son âme déchirée en main.
Mais le savoir-faire du forgeron, aussi éclairé soit-il, savait que la victoire dépendrait d'une stratégie audacieuse. Alors, telle une étoffe nacrée déployée dans toute sa splendeur, le Porte-Mort déchira l'entièreté de son habit immaculé et le jeta avec grâce et célérité devant les yeux brûlants de Zaïn, créant un voile éphémère, une toile fragile pour aveugler les ténèbres incarnées.
Dans cet instant précieux, tel un faucon plongeant du firmament, Mordred bondit, son marteau brandi avec ferveur, cherchant à saisir le bras dévastateur de l'adversaire. Son geste était empreint d'une volonté farouche, car il savait que l'aveuglement était une opportunité fugace, une échappée des sombres abîmes vers la lumière de la victoire. Une lutte titanesque s'engagea, entre le marteau d'acier et l'essence maléfique de la démoniaque Violence.
Les mots articulés de Mordred se transforment en un cri de rage fulgurant, déchirant l'air et faisant vibrer l'écho des ténèbres.
"AAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!"
Un hurlement primal, dépourvu de mots, mais porteur d'une fureur ardente. Ce jeune homme, qui s'était épanoui dans les bras créatifs de la forge, était maintenant confronté à l'impitoyable maelström du combat, une tempête tourbillonnante qui menaçait de l'emporter. Les flammes intérieures qui consumaient son âme s'échappaient en un cri guttural, un cri qui annonçait sa détermination à triompher ou à périr dans l'effort.
Le destin, fragile comme un fil de soie dans le vent, oscillait au gré des choix et des actions. Mordred avait offert son ultime manœuvre, un éclair d'ingéniosité forgé dans les flammes de sa passion. Maintenant, la réponse de l'adversaire, l'issue de leur duel, demeurait en suspens, comme les battements frénétiques d'un cœur au bord du précipice.
Résumé :
- Mordred est toujours dans le groupe Medicus
- Subissant le choc de plein fouet, il comprend qu'il serait peut-être mort sans l'intervention de Kilanna et lui offre son assistance afin de se relever
- Aux premiers abords victime de son impuissance face aux autres protagonistes, il choisit le voie de la bravoure (ou du suicide) en attaquant Zaïn
- Pour cela, Mordred déchire dans un premier temps sa robe nacrée qu'il tend et lance sur Zaïn, afin de lui obscursir la vue en l'utilisant comme un voile entre eux deux
- Ensuite, il bondit marteau en main sur Zaïn avec l'espoir de lui immobiliser son bras et de frapper violemment "Violence" à l'aide de son heurtoir, se disant que dans un monde où son attaque fonctionnerait, il aurait les capacités pour réparer la belle-bête de métal
CENDRES
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Un coup puissant. À son corps, mais pas seulement. Elle se sentait trahie. Mais elle n'avait pas le temps de s'apesantir là-dessus. La douleur. Elle ne pensait pas pouvoir la ressentir. Visiblement, elle se trompait. Mais, encore une fois, elle n'avait pas le temps de s'apesantir sur le sujet. Malgré elle, elle entraînait celui qu'elle avait voulu aider dans sa chute horizontale. Lorsqu'enfin l'impact d'une surface verticale les arrêta, coupant au passage le souffle de l'hybride, elle voulut se relever mais s'en trouva incapable. Visiblement, elle avait trop pris à la légère les conséquences physiques que tout cela pouvait avoir. À la douleur provoquée par son mouvement, elle grimaça. Il vaudrait mieux qu'elle reste immobile... Lorsque son compagnon d'infortune lui tendit la main, elle secoua la tête :
- Non... Si vous voulez m'aider, appelez un soigneur.
Puis elle ferma les yeux. Et avisa sa dague, qui se trouvait miraculeusement toujours à sa portée. Il serait si simple de faire un simple geste pour s'en saisir, et d'en finir une bonne fois pour toutes... Mais elle se ravisa bien vite. Elle ne pouvait pas se le permettre. Elle posa un regard douleureux sur son compagnon. Ce n'était pas lui ! Ce n'était plus lui ! Elle ne pouvait pas se permettre de s'enfuir en le laissant derrière elle. Néanmoins, ses doigts se refermèrent sur le manche de sa lame. Si elle ne pouvait pas le raisonner... Elle ne le laisserait pas non plus poursuivre ses meurtres. Si elle ne pouvait pas le sauver, autant l'entraîner avec elle dans sa chute. Cela lui ferait mal, mais, si aucune autre solution n'était trouvée rapidement, il lui faudrait en arriver là.
- Zaïn... Pardonne-moi.
C'est alors qu'elle réalisa qu'elle pleurait. Evidemment. Mais elle ne pouvait pas lui permettre de poursuivre l'oeuvre destructrice des morts-vivants. Si son allié improvisé finissait par réellement lui envoyer un soigneur, si elle parvenait à se relever, elle se le jurait, elle trouverait une solution. Soit elle le ramènerait à l'aide de leurs rêves et projets communs. Soit... Elle avait les moyens d'utiliser une méthode plus radicale. Elle avait été formée pour cela. À présent, elle avait appris à se soucier de la population. Il était la plus grande menace de leur zone. Il fallait qu'il cesse. Et tous les moyens seraient bons pour cela.
Mais avant tout, elle devait s'occuper d'elle. Pourquoi n'avait-elle pas suivi le conseil de ce même Zaïn, lorsqu'il était encore celui qu'elle aimait ? Pourquoi n'avait-elle pas demandé à Tagar de l'entraîner ? À présent, elle regrettait. Mais elle savait que ce n'était pas le moment. Si, par elle ne savait quel miracle, elle s'en sortait, elle se le jurait, elle irait le voir et lui demanderait un entraînement magique intensif. Puis elle irait voir ses collègues pour un entraînement physique intensif. Après quoi, elle serait capable de faire face à n'importe quoi. Elle s'en fit le serment, seule allongée au milieu de champ de bataille, une dague inutile serrée dans son poing.
- Non... Si vous voulez m'aider, appelez un soigneur.
Puis elle ferma les yeux. Et avisa sa dague, qui se trouvait miraculeusement toujours à sa portée. Il serait si simple de faire un simple geste pour s'en saisir, et d'en finir une bonne fois pour toutes... Mais elle se ravisa bien vite. Elle ne pouvait pas se le permettre. Elle posa un regard douleureux sur son compagnon. Ce n'était pas lui ! Ce n'était plus lui ! Elle ne pouvait pas se permettre de s'enfuir en le laissant derrière elle. Néanmoins, ses doigts se refermèrent sur le manche de sa lame. Si elle ne pouvait pas le raisonner... Elle ne le laisserait pas non plus poursuivre ses meurtres. Si elle ne pouvait pas le sauver, autant l'entraîner avec elle dans sa chute. Cela lui ferait mal, mais, si aucune autre solution n'était trouvée rapidement, il lui faudrait en arriver là.
- Zaïn... Pardonne-moi.
C'est alors qu'elle réalisa qu'elle pleurait. Evidemment. Mais elle ne pouvait pas lui permettre de poursuivre l'oeuvre destructrice des morts-vivants. Si son allié improvisé finissait par réellement lui envoyer un soigneur, si elle parvenait à se relever, elle se le jurait, elle trouverait une solution. Soit elle le ramènerait à l'aide de leurs rêves et projets communs. Soit... Elle avait les moyens d'utiliser une méthode plus radicale. Elle avait été formée pour cela. À présent, elle avait appris à se soucier de la population. Il était la plus grande menace de leur zone. Il fallait qu'il cesse. Et tous les moyens seraient bons pour cela.
Mais avant tout, elle devait s'occuper d'elle. Pourquoi n'avait-elle pas suivi le conseil de ce même Zaïn, lorsqu'il était encore celui qu'elle aimait ? Pourquoi n'avait-elle pas demandé à Tagar de l'entraîner ? À présent, elle regrettait. Mais elle savait que ce n'était pas le moment. Si, par elle ne savait quel miracle, elle s'en sortait, elle se le jurait, elle irait le voir et lui demanderait un entraînement magique intensif. Puis elle irait voir ses collègues pour un entraînement physique intensif. Après quoi, elle serait capable de faire face à n'importe quoi. Elle s'en fit le serment, seule allongée au milieu de champ de bataille, une dague inutile serrée dans son poing.
- Résumé :
- - Kila refuse l'aide de Mordred et lui demande plutôt de lui amener un soigneur.
- Elle envisage sérieusement de se suicider pour mettre fin à ses souffrances, mais est retenue par la pensée qu'elle ne veut pas laisser Zaïn continuer son carnage.
- Elle se dit qu'une fois capable de se lever, elle tentera une nouvelle fois de le ramener à lui par les mots, et s'il échoue... Ils partiront tous les deux, grâce à sa dague et / ou à son poison.
- Dans le cas où elle survive, même si elle y croit de moins en moins, elle se jure de demander à Tagar et à ses gardes de l'entraîner de manière intensive, afin de ne plus jamais se sentir aussi inutile.
- Pouvoirs utilisés :
- À ce tour :
Régénération P1 (une utilisation par post jusqu'à guérison complète / mort / fin de l'évent)
Au total :
Vol P1 x 5-6
Régénération P1 x3
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Si le chaos régnait avec plus de puissance que jamais au sein de la cité, ton esprit s'était trouvé une poche de calme, une bulle de sérénité. Au revoir à ces vives douleurs qui écrasaient ton corps sous leur poids, à ce maëlstrom de peur, de de doute et de frustration qui s'éprenait de toi. Entourait par cet épais brouillard, tu faisais fit du monde réel bien qu'il soit toujours présent, camouflé par ce voile d'inconscience. Tes paupières étaient closes, verrouillées par cette incapacité à te maintenir éveillé, à simplement le vouloir même, pourtant, tu ressentais toujours les mouvements de ton corps lorsqu'on le déplaça. Était-ce les morts qui t'avaient finalement trouvé ou bien d'autres vivants t'ayant vu t'écraser contre le rempart ? Sans doute le deuxième tant tu ne te sentais point dévoré, mais davantage déplacé. Et derrière ce voile d'obscurité, des bruits étouffés te parvenait. Aussi lointain qu'indicible, des échos de destruction caressaient tes tympans, autant que des paroles incompréhensibles et des simulacres d'hurlements. Pourquoi vouloir quitter cet espace confortable et retourner à cette sadique réalité ?
Dans le fracas d'un nouveau impact, tout ton corps vibra emportant dans ses vacillements ton esprit apaisé. A l'instar des cris de douleurs qui suivirent, ces tremblements fissurèrent la bulle, même ici il ne pouvait y avoir de paix. Un nouveau choc survint, bien plus proche cette fois-ci. Directement sur ton corps à n'en point douter. Il te coupa la respiration, quelque chose venait de s'écraser sur ton poitrail déjà fragilisé, la douleur s'enflamma en un brasier ardent alors que tu te pensais en sécurité de tous ces maux et, alors que tu parvenais à reprendre ton souffle, tes yeux s'ouvrirent enfin.
L'obscurité de la nuit était toujours absente, dissimulé derrière les nombreux incendies qui parcourait Sable-d'Or. Autour de toi tu retrouvais le granit de la demeure du régent, cet hôpital de fortune que tu avais trouvé infernal en début de nuit alors que l'enfer était encore bien loin. Et des caisses. Qui fut-ce ton sauveur t'avait caché derrière des caisses et l'une d'entre elle venait de quitter son perchoir pour s'effondrer sur toi. Face à cette souffrance toujours plus forte, tu poussas un râle sec, savourant par cette occasion le goût métallique du sang qui s'était imprégné dans ta bouche.
Il te fallut plusieurs longues secondes pour parvenir à ne serait-ce que te redresser, parvenant à repousser sur le côté cette satanée caisse de bois. Plusieurs autres encore pour parvenir à quitter la stabilité de tes coudes et parvenir à te relever, t'offrant ainsi un triste spectacle. Celui du gladiateur pourtant si sympathique attaquant sans vergogne la moindre personne à sa portée, les yeux rougi par une rage immense. Une soldate se prit d'ailleurs un assaut d'une violence sans nom qu'elle parvint à esquiver avec plus ou moins de brio.
Tes oreilles commençaient à recouvrer leurs capacités, le brouillard qui t'empêchait d'entendre s'estompait au grès du temps et de ta maigre capacité à reprendre le contrôle de ton être. Des ordres étaient scandés, des hurlements se faisaient, tel celui de rage que le Porte-Mort scandait, tout autant que des râles d'agonies. Et des pleurs. Des pleurs ? Si tu étais amèrement parvenu à t'habituer à la douleur et aux vociférations, cette tristesse n'en faisait pas partie, aussi fut-ce elle qui attira ton attention. Sans doute aurais-tu dû te concentrer sur celui qui te semblait être un allié devenu tueur sans pitié, mais tu n'avais aucunement la force de combattre, de lutter.
Une main te tenant les côtes meurtris, tu déambulas au milieu des caisses et de cet enfer jusqu'à la source de ces pleurs. Tu t'en approchais avec difficulté, pourtant tu parvins à reconnaître une voix brisée entre ces larmoiement. Dame Launi ! Dis-tu en l'apercevant. Elle était dans un piteux état, bien pire que le tiens et son sang se mêlait à ses larmes. De ton peu de force, autant que de cette stabilité manquante, tu couru jusqu'à elle, terminant cette courte cavalcade sur les genoux, portant déjà tes mains au dessus de dame Launi. Ne bougez pas, vous avez besoin de soin. La chaleur de tes mains grimpa en température formant bientôt un voile de vapeur autour d'elle que tu vins appliquer sur son torse, laissant à tes dons le soin de la guérir. C'était sans doute bien peu face à tout ce qu'elle avait subit, mais tu ne pouvais guère plus. J'espère que cela vous aidera.
Tu t'effondras ensuite à côté d'elle, t'adossant dans un douloureux fracas contre le granit de la demeure. Tu étais lessivé, fatigué et sans une once d'énergie. Que lui arrive-t'il ? Tentas-tu malgré tout, bien que tu n'étais pas sûr de désirer en avoir la réponse.
Assis là, tu hésitas à te soigner. Tu te sentais épuiser et savais que tes limites n'étaient plus très loin, combien de fois encore pourrais-tu le faire ? Deux, trois fois ? Cinq au maximum avant de retrouver le brouillard de l'inconscience. Ton cas n'était pas si urgent affirmais-tu rien qu'en voyant la soldate dans un bien mauvais état, puis, d'autres blessés en avaient davantage besoin. Non, tu t'en passerais, il le faudrait bien. Un instant pour souffler, voilà qui suffirait. Ensuite, tu pourrais reprendre ta tâche de brassard blanc et dans le flot de patients et de panique, personnes ne viendraient à s'inquiéter de ton état, point de temps à gâcher sur ta personne. Après tout, ne serais-ce point le juste châtiment que tu attendais depuis des années si l'aube demain tu ne voyais ?
Tu expiras en serrant les dents, essayant de masquer la douleur derrière ce visage de marbre que tu aimais tant, cette expression bienveillante que tu affichais dans presque toutes les situations. Voilà ce que tu devais recouvrer pour continuer.
Dans le fracas d'un nouveau impact, tout ton corps vibra emportant dans ses vacillements ton esprit apaisé. A l'instar des cris de douleurs qui suivirent, ces tremblements fissurèrent la bulle, même ici il ne pouvait y avoir de paix. Un nouveau choc survint, bien plus proche cette fois-ci. Directement sur ton corps à n'en point douter. Il te coupa la respiration, quelque chose venait de s'écraser sur ton poitrail déjà fragilisé, la douleur s'enflamma en un brasier ardent alors que tu te pensais en sécurité de tous ces maux et, alors que tu parvenais à reprendre ton souffle, tes yeux s'ouvrirent enfin.
L'obscurité de la nuit était toujours absente, dissimulé derrière les nombreux incendies qui parcourait Sable-d'Or. Autour de toi tu retrouvais le granit de la demeure du régent, cet hôpital de fortune que tu avais trouvé infernal en début de nuit alors que l'enfer était encore bien loin. Et des caisses. Qui fut-ce ton sauveur t'avait caché derrière des caisses et l'une d'entre elle venait de quitter son perchoir pour s'effondrer sur toi. Face à cette souffrance toujours plus forte, tu poussas un râle sec, savourant par cette occasion le goût métallique du sang qui s'était imprégné dans ta bouche.
Il te fallut plusieurs longues secondes pour parvenir à ne serait-ce que te redresser, parvenant à repousser sur le côté cette satanée caisse de bois. Plusieurs autres encore pour parvenir à quitter la stabilité de tes coudes et parvenir à te relever, t'offrant ainsi un triste spectacle. Celui du gladiateur pourtant si sympathique attaquant sans vergogne la moindre personne à sa portée, les yeux rougi par une rage immense. Une soldate se prit d'ailleurs un assaut d'une violence sans nom qu'elle parvint à esquiver avec plus ou moins de brio.
Tes oreilles commençaient à recouvrer leurs capacités, le brouillard qui t'empêchait d'entendre s'estompait au grès du temps et de ta maigre capacité à reprendre le contrôle de ton être. Des ordres étaient scandés, des hurlements se faisaient, tel celui de rage que le Porte-Mort scandait, tout autant que des râles d'agonies. Et des pleurs. Des pleurs ? Si tu étais amèrement parvenu à t'habituer à la douleur et aux vociférations, cette tristesse n'en faisait pas partie, aussi fut-ce elle qui attira ton attention. Sans doute aurais-tu dû te concentrer sur celui qui te semblait être un allié devenu tueur sans pitié, mais tu n'avais aucunement la force de combattre, de lutter.
Une main te tenant les côtes meurtris, tu déambulas au milieu des caisses et de cet enfer jusqu'à la source de ces pleurs. Tu t'en approchais avec difficulté, pourtant tu parvins à reconnaître une voix brisée entre ces larmoiement. Dame Launi ! Dis-tu en l'apercevant. Elle était dans un piteux état, bien pire que le tiens et son sang se mêlait à ses larmes. De ton peu de force, autant que de cette stabilité manquante, tu couru jusqu'à elle, terminant cette courte cavalcade sur les genoux, portant déjà tes mains au dessus de dame Launi. Ne bougez pas, vous avez besoin de soin. La chaleur de tes mains grimpa en température formant bientôt un voile de vapeur autour d'elle que tu vins appliquer sur son torse, laissant à tes dons le soin de la guérir. C'était sans doute bien peu face à tout ce qu'elle avait subit, mais tu ne pouvais guère plus. J'espère que cela vous aidera.
Tu t'effondras ensuite à côté d'elle, t'adossant dans un douloureux fracas contre le granit de la demeure. Tu étais lessivé, fatigué et sans une once d'énergie. Que lui arrive-t'il ? Tentas-tu malgré tout, bien que tu n'étais pas sûr de désirer en avoir la réponse.
Assis là, tu hésitas à te soigner. Tu te sentais épuiser et savais que tes limites n'étaient plus très loin, combien de fois encore pourrais-tu le faire ? Deux, trois fois ? Cinq au maximum avant de retrouver le brouillard de l'inconscience. Ton cas n'était pas si urgent affirmais-tu rien qu'en voyant la soldate dans un bien mauvais état, puis, d'autres blessés en avaient davantage besoin. Non, tu t'en passerais, il le faudrait bien. Un instant pour souffler, voilà qui suffirait. Ensuite, tu pourrais reprendre ta tâche de brassard blanc et dans le flot de patients et de panique, personnes ne viendraient à s'inquiéter de ton état, point de temps à gâcher sur ta personne. Après tout, ne serais-ce point le juste châtiment que tu attendais depuis des années si l'aube demain tu ne voyais ?
Tu expiras en serrant les dents, essayant de masquer la douleur derrière ce visage de marbre que tu aimais tant, cette expression bienveillante que tu affichais dans presque toutes les situations. Voilà ce que tu devais recouvrer pour continuer.
- Résumé:
- Nefih arrête de faire la sieste (et c'est bien dommage)
- Il déambule jusqu'à la source des pleurs pour y trouver Kilanna
- Il utilise Soin Élémentaire P2 sur la dame et se laisse ensuite choir à côté d'elle.
Pouvoir utilisé :
Soins élémentaires P2 : x9
Guérisons des maladies, poisons et autre P2 : x7
Contrôle élémentaire P2 : x1
Contrôle élémentaire P3 : x4
Forme élémentaire : Activée
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