Etre ou paraitre telle est la question [Libre]

C'est magnifique!!!

Pense Halewyn, satisfait de son spectace son et lumières. Au son du violon de Maria des pétales de roses dorées comme les yeux du couturier tombent du plafond au dessus des danseurs, et quand la voix d'Allys s'élève, attirant l'Attention du démon, iel y joint des pétales bleues comme les iris de la noble Shoumeienne.

Le fé parrain illusionne la fleur que Narcisse ceuille dans les illusions de son dos, lui donnant la consistance et l'effet d'une vraie. Une brise factice caresse alors les joues du couple, comme une bénédiction muette du démon qui senjaille mine de rien. A part la Shoumeienne qui regarde son compatriote d'un air entendu, personne ne sait qui est l'instigatrice de cette merveille sensorio-visuelle et ca lui plait beaucoup. Les gens n'ont pas à savoir, leur confusion, leur interrogations et leur louanges mal dirigées sur le couturier l'amuse grandement.

Pas besoin d'être à l'avant de la scène pour être satisfait de son travail.

Au dernières notes , Les pétales et es feurs exposent en milliers de lucioles dorées et bleues qui disparaissent lentement sous les applaudissements de la salle tout entière pendant que le démon remercie l'orchestre, la violoniste et la chanteuse pour ce moment musical.

Etre ou paraître, telle est la question

Feat de belles personnes

Et voilà, c’est fini. La danse féérique si idyllique s’achève, les partenaires se séparent et le groupe improvisé n’a plus lieu d’être. Seul l’orchestre continue, bien obligé de poursuivre son travail. Allys s’écarte, soucieuse de ne pas perturber davantage l’exécution des partitions, mais ne retourne pas pour autant vers son compagnon ni même ne songe à accoster d’autres nobles.

Au contraire, la fée se place en retrait, se dirigeant vers un buffet peu fréquenté à cet instant. Toutes les discussions tournent avec excitation, passant en revue la prestation incroyable qui venait juste de se terminer. La fae était donc seule, pour le moment. Elle attrape une coupe de champagne ainsi qu’un amuse-bouche qui ne fait pourtant aucun pli à la commissure de ses lèvres. La jeune femme semble songeuse, son regard fixé sur les aliments sans réellement les observer.

Durant la danse, quelque chose s’était agité en elle, un petit soupçon d’émotion qu’elle ne peut réprimer. Jalousie. Envie. Cette petite fée à la voix d’or n’est qu’une pauvre parure habillée d’autres parures. En dessous, il n’y a rien qu’une énorme tâche, une poussière insignifiante, une feuille humide qui se colle aux chaussures pleines de boue comme si cela pourrait finir par la changer en quelque chose de plus beau.

Allys le savait, elle n'était rien, elle ne s'appartenait même pas, alors que ce couple… Ces deux personnes avaient tout. Une belle naissance, un prestige, un titre, une beauté et un charisme naturel. Ils n'avaient rien à faire de spécial à faire pour briller, les autres s'en chargeaient pour eux. Alors qu'elle…. Elle, elle devait déployer toutes ses ressources pour s'élever, quitte à ce que rien ne soit vrai, à peine réussissait-elle à ne pas retomber dans l'oubli.

La soirée ne faisait que commencer et la fae était déjà si las, pourtant elle devrait remettre son masque, retourner minauder, se montrer adorable et étincelante.

Mais pas tout de suite…

CENDRES

Etre ou paraitre telle est la question [Libre] - Page 2 B5607fbf0a794c89c196224b81207176

La musique déjà parfaitement magique avait été encore sublimé s'il était possible par l'arrivée d'un chant cristallin, divin, féérique littéralement. Vivais-je un rêve éveillé? Rien ne me semblait moins réel que ce qu'il se passait actuellement, j'étais venue avec Hale pour assister à un défilé d'un grand couturier Républicain et je me retrouvais propulsée dans une réalité que je ne comprenais pas mais dans laquelle il était plus que plaisant de se laisser aller, un moment d'oubli du quotidien de la réalité et de toutes formalités tout simplement, un instant volé dans l'histoire de ma vie, c'était ainsi que je percevais cette étrange aventure. Par chance je n'étais pas à analyser les faits car sinon mon éducation, mes principes auraient envoyé volé en éclats ce moment sous couvert de bienséance, de convenance, et de toutes ces choses qui pèsent lourd finalement dans la vie d'une diviniste à l'ancienne dirons nous.

L'elfe qui m'accompagne rayonne, comment fait-il? Je n'en sais rien mais je m'en satisfais aisément, je me sens comme un bijou mis en valeur par son porteur, stupide analogie peut être mais c'est ainsi que je le ressens. Mes joues ont changé de teinte depuis qu'il m'a emporté sur la piste de danse, ma peau claire s'est teintée de rose et je doute que la couleur ne disparaisse de sitôt, je me sens une jeune fille en fleur, comme lorsqu'à mes quinze printemps j'espérais danser à des bals, être invitée, courtisée mais la vie fut différente au final et je n'en regrette rien seulement ce moment est "nouveau" pour moi tout simplement.

Mon regard s'illumine quand il dit n'avoir plus pensé depuis qu'il m'a vue, quel beau parleur n'est-il pas? Une part de mon esprit me souffle qu'il doit envoûter toutes les femmes qu'il croise avec son aura, son sourire, et ses grands yeux, sans parler de son élégance naturelle et.... rha tout le reste ! Mais une autre partie de mon esprit, la plus réactive se moque éperdument de savoir tout cela et choisit de ne profiter que de l'instant présent, soit, je suis le centre de ses attentions par cette belle soirée d'hiver.

- Je vais trouver mon prix soyez en certain. Il est des services qu'on ne souhaite pas rendre gratuitement et dont on espère un retour, parfois...

C'était à cent lieues de ma nature au final mais nous ne parlions point d'argent ou de réel service après tout, les mots n'étaient qu'un prétexte finalement.

J'avais acquiescé alors qu'il avait glissé sa main dans mon dos, se rapprochant inexorablement de moi pour danser différemment, la distance amoindrie, nos corps se frôlaient réellement alors que nos pas s'enchainaient sur la piste de danse. Il valsait avec une légèreté et une élégance propre aux elfes. Nos visages n'étaient pas si loin que cela, il était plus que moi de quelques centimètres à peine mais je n'osais pas relever mon regard vers le sien. Mon regard restait donc rivé sur la ligne de son menton et de son cou mais n'osant pas non plus glisser vers ses lèvres esquissant des mots qui sonnent de la plus plaisante des manières à mes oreilles.

Je réfléchis cependant et souris en réalisant qui veille sur moi ici, ce soir et depuis plusieurs semaines déjà, mon démon protecteur là où d'autres ont des anges gardiens, j'y suis gagnante je trouve et je découvre une personne que j'apprécie au quotidien, même si Hale a un don pour faire s'offusquer ce brave Anton.

Autour de nous les employés du célèbre couturier s'affairaient, préparaient et d'ici peu le début du grand spectacle serait initié, si seulement le maitre de cérémonie est présent cela va de soit. Aussi laissant peut-être à regret les mains de l'elfe alors que la divine voix se taisait et que la musique envoutante cessait, je reculais en souriant après qu'il m'eut relevée. Ses lèvres quittant le dos de ma main, je répondis amusée.

- Courrez à votre destin, votre gloire à Mael vous attend ce soir, éblouissez nous de votre talent. Je n'ai nul doute que vous serez remarquable en tous points.

Libérant le maitre d'œuvre au grand soulagement de son assistante je touchais par réflexe la fleur glissée dans mes cheveux avant de rejoindre mon ami et complice Hale. Avançant vers les musiciens alors que déjà le ballet s'installait et que le tapis rouge était déployé a une vitesse vertigineuse ainsi que tous les éléments du décor du défilé. Je rejoignis Hale mais je m'arrêtais au préalable devant la violoniste (pas obligée de répondre je te sais busy) et la cantatrice.

- Vous avez un talent inné mesdames, je suis sous le charme de vos donc respectifs. Vos doigts sont magiques et votre musique parfaitement délicieuse. Et votre voix et votre prestance sont enchanteresses. L'organisateur de la soirée a vraiment fait un choix avisé en vous conviant à cette soirée. Je suis ravie de faire votre connaissance et vous souhaite la bienvenue dans la contrée de Mael. Je suis Myriem de Boktor et *désiignant Halewyn* voici mon cavalier Halewyn Giovanetta Sampiero.

Murmurant à mon ami je demande.

- C'était ton oeuvre cette féérie enchanteresse ?

Message 4

CENDRES

Ils furent rejoints par la seule chose qui leur manquait : une voix. Un chant. Sans cesser de jouer, sans se permettre la moindre variation indésirable, Maria tendit néanmoins le cou pour voir d'où il venait. Et elle y parvint assez rapidement. Une belle femme, blonde aux yeux bleus... Tiens, aurait-elle une soeur cachée ? En temps normal, cette pensée l'aurait fait rire, ou au moins sourire. Mais elle ne pouvait pas se permettre de se laisser déconcentrer. Alors, elle se contenta de lui adresser un signe de tête lorsque leurs regards se croisèrent, avant de fermer les yeux pour se laisser porter par la musique, comme à son habitude.

Ce faisant, elle ne vit pas la fin du spectacle d'illusions, même si elle se doutait qu'il n'était pas terminé. Elle devrait discuter avec son auteur présumé... Le devait-elle vraiment ? Après tout, elle ne faisait pas partie des organisateurs, si cela les dérangeait, ce n'était pas à elle de gérer le problème... Et puis, elle aimerait bien discuter avec cette chanteuse aussi.

L'occasion de satisfaire ses deux envies lui fut offerte lorsque la maîtresse des lieux vint leur parler à tous les trois. Forte de son éducation, Maria déposa son instrument non loin d'elle pour lui offrir sa plus belle révérence. Elle n'était pas là en tant que noble, mais que voulez-vous, elle en avait une face à elle, elle ne pouvait pas se permettre de se montrer impolie. Elle accepta ses compliments d'un signe de tête et d'un sourire, observa sans être trop insistante la chanteuse lorsque la dénommée Myriem lui parla, puis son regard resta braqué sur l'home. Halewyn, hein ? Elle se sentit obligée de faire un sous-entendu :

- Un cavalier aux multiples talents...

Elle faisait à la fois référence à ses talents musicaux et à la possibilité que les illusions soient de lui. Et puis, s'il était venu accompagné, il savait certainement danser également, non ?

Dans tous les cas, elle devait répondre à l'hôte :

- Je dois bien admettre ignorer pourquoi j'ai été choisie... De nombreux violonistes aussi doués que moi se vivent probablement bien plus près d'ici... Je suis Maria Donovan, enchantée de faire votre connaissance.

Elle passa son origine sous silence. Inutile de créer un incident diplomatique. L'heure était à la fête, tentons de ne pas tout briser.

Lorsque Myriem s'adressa en apparté à Halewyn, Maria décida d'en faire autant avec la cantatrice.

- Je suis ravie de faire votreconnaissance. Et je ne vous cache pas que j'aimerais discuter plus amplement avec vous. Qu'en pensez-vous ?

- Un cavalier aux multiples talents...

Penchant la tête de facon adorable, le sourire ourlant les lèvres roses de la bouche expressive et les yeux de velours, l'interpelé minauda.

Et encore mademoiselle... Vous n'avez encore rien vu. Ne soyez pas si modeste. Je dois de vous féliciter pour votre magnifique performance musicale mesdames. Je vous salue bien bas

Rangeant sa flute dans un endroit inconnu échappant aux regard pendant que les deux musiciennes se sauvaient comme si elles avaient le diable aux trousse selon iel, l'homme se releva. Fin et élancé, racé et tout en jambe, iel corrigea avec un soin maniaque les plis de sa mise pendant que Maria parlait. A sa révérence d'ailleurs iel répondit par une inclinaison toute masculine avant doffrir son bras à sa cavalière en la grondant gentiment.

Voyons mon amie. Est ce réellement nécessaire de savoir l'instigateur des merveilles qui t'entoure ce soir? Profite, tout les regards sont sur toi et plus d'un homme me jalouse en ce moment, le quart me veux et le reste nous veux tout les deux à la fois. Le trois quart des femmes te jalouse et le reste tu devine. La taquina t'iel avec le sourire. Tu n'auras qu'à faire ton choix si le coeur t'en dit et je te l'amènerai bien sur un plateau d'argent et avec une petite cuiller pour la dégustation. Brille et profite ma chère, tu es de loin la plus magnifique des femmes présente et tu le sais que je ne mens jamais. Tu m'accorde une danse avant le défilé?

Etre ou paraître, telle est la question

Feat de belles personnes

Le moment de solitude s’était bien vite évaporé. Que faisait-elle donc à s'isoler ainsi ? Ce n’était pas son rôle en ces lieux. Jouant de ses charmes, elle avait soudoyé la préparation d’un plateau de mignardises qu’elle insistait à porter elle-même aux musiciens. Parée de son plus beau sourire, elle était revenue à sa place initiale réconforter ces pauvres ventres affamés qui ne pouvaient quasiment pas libérer leur séant de ces tabourets incommodants.

C’est là que l’hôtesse en personne était venue à leur rencontre pour les saluer et féliciter pour leur performance. Mimant à la perfection une expression de gêne flattée, elle laissa à la charmante musicienne l’honneur de répondre en premier, renchérissant à sa suite :

« Je vous remercie Madame, ce n’était rien, vraiment. Nous n’avons fait que souligner la grâce de votre danse. » Elle s’incline respectueusement, hochant la tête en direction de Myriem mais également de son cavalier. « Enchantée de faire votre connaissance, je me nomme Allys Terasu. »

Tandis que le couple - d’amis ? - se chuchotaient quelques mots, la douce musicienne décida d’attirer l’attention de la fae. Celle-ci lui retourna un sourire somme toute chaleureux en apparence.

« Le plaisir est partagé, ce serait avec grand plaisir. Voulez-vous marcher un peu ? » demande-t-elle en amorçant la marche, ci-fait elle prend congé du groupe d’un signe de tête. « Pour être tout à fait honnête… » chuchota-t-elle tout bas. « C’est vous qui m’avez donné envie de pousser la chansonnette. Quand vous jouez, il se dégage de vous un sentiment de pureté, c’est magnifique, ça m’a touchée. »

Joignant le geste à la parole, la cantatrice avait porté sa main à son cœur, ses yeux pétillants d’une émotion sincère. La violoniste ressemblait à un diamant brut à la texture si parfaite que même le plus grand joaillier ferait preuve d’une grande hésitation avant de se risquer à polir. Allys n’était pas une sentimentale mais en revanche elle savait reconnaître le talent. L’oreille absolue, c’est un concept que vous connaissez ? La fae en était pourvue. C’était sans doute l'une de ses rares qualités.

« Le regard des gens s’attarde toujours sur les belles choses et plus elles sont voyantes et tape-à-l’oeil plus ils les voient… mais ils remarquent rarement que celles-ci brillent si fort uniquement grâce à des petites paillettes, pourtant si discrètes. » Dans ce duo, la fae était de toute évidence le bijoux brillant, ce qui rendait sa déclaration d’autant plus flatteuse. « Enlevez ce petit détail et je vous garantie qu’une belle sirène passerait inaperçue. Et pourtant… Personne ne remarque les jolies paillettes. N’est-ce pas injuste ? »

CENDRES

Je regardais la jeune violoniste avec un sourire chaleureux tout en répondant.

- Je pense que votre talent parle pour vous mademoiselle Donovan. Vous pouvez être fière de vous, vous êtes une musicienne de talent, cela faisait bien des années qu’en Mael il n’y avait eu autant de personnes douées pour divertir les gens. L’organisateur de ce défilé a été bien avisé de faire appel à vous.

Je hochais la tête pour montrer combien j’étais sincère en disant cela. Reprenant malgré la suite elle ajouta.

- Vous savez nombre de nos artistes quel que soit le domaine ont quitté Mael au début de la guerre pour gagner le Reike ou la République et rares sont ceux à être revenus. Les gens restés ici sont souvent ceux qui n’avaient pas les moyens d’aller ailleurs pour recommencer leur vie.

C’était un triste constat mais un constat réel. La cantatrice répondit elle aussi et je l’écoutais, rougissante.

- Rien n’était prémédité je vous l’avoue, j’ai moi même été surprise d’avoir la chance de danser avec l’étoile de cette soirée, le maitre de cérémonie du défilé à venir. Je suis honorée aussi de faire votre connaissance mademoiselle Terasu.

Les deux artistes firent le choix de s’éloigner pour deviser alors que l’orchestre reprit sur un morceau plus traditionnel et bien moins parfait mais ils restaient de bons musiciens, juste pas aussi doués que Maria et Alys. Halewyn resta toujours aussi digne et mystérieux, cet homme, cette femme, restait un mystère par moment même si je vivais à ses côtés dans mon manoir depuis plusieurs semaines.

- Et bien soit, je ne chercherai pas la moindre explication à ce mystère, ce moment de magie qui m’a fait rêver l’espace d’un instant.

Iel savait parfaitement que j’avais besoin de ce genre de petites choses, de petits détails, d’attention juste pour guérir totalement de mon traumatisme, aller de l’avant une bonne fois pour toutes. J’observais la salle en indiquant discrètement un humain, d’une trentaine d'années, port fier, probablement un soldat.

- Même lui tu crois?

Je n’avais pas la moindre intention d’aller trouver cet homme ou aucun autre, j’étais venue assister à un défilé de mode en compagnie de Hale et mes projets du soir se limitaient à cela.

- Allons danser avec plaisir, je ne réalisais pas à quel point je manquais de cette distraction.

Nous nous rendîmes sur la piste pour danser, sans plus nous soucier des autres personnes présentes. L'orchestre changeait de rythme et la salle commençait à s'agiter. Rapidement alors que le morceau n'était pas totalement terminé la musique stoppa. On nous invita à sortir de la piste de danse, les mages engagés pour assister le défilé se mirent en place et le décor féérique émergea sur le tapis rouge qui parcourait la salle de bal. L'elfe attendait son employeur, c'était lui la vedette de la soirée mais étrangement ou pas il ne fit pas son apparition. Les secondes s'écoulèrent et avant que la gêne ne s'installe, son assistante prit les choses en main et fit elle même l'annonce du défilé.

Celui-ci se déroula donc sans le moindre accroc , les maeliens admiratifs devant le talent sans borne du couturier de la maison Luminescence.

Message 5

CENDRES

Les musiciens locaux étaien partis ? Quelle dommage... Elle aurait aimé échanger avec eux, bien qu'elle n'en aurait probablement jamais l'occasion. Tant pis. Il s'agissait d'une occasion manquée. Ce ne serait ni la première ni la dernière.

- Dans ce cas, n'hésitez pas à faire appel à moi si un nouvel évènement se produit dans les environs, je serais ravie de venir vous aider.

Et voilà comment faire subtilement sa publicité. Puis elle s'éloigna avec la chanteuse, l'accompagnant dans sa promenade. Elle sourit à ses compliments.

- Oh, vous savez, les compositeurs et les chefs d'orchestre me détestent. En effet, j'ai tendance à toujours finir par improviser. Je crois fermement que les émotions sont plus importantes que la technique.

Puis vint une métaphore qui fit de nouveau sourire Maria. Elle se trouvait indéniablement en compagnie d'une autre artiste accomplie.

- Ce n'est injuste que si vous le pensez ainsi. Personnellement, cela ne me dérange pas d'être discrète. Chacun a son rôle à jouer, et tous sont aussi importants les uns que les autres. Si l'on en a conscience, il est impossible de se plaindre.

Elle eut une pensée pour son amie Azura, qui s'insurgeait contre les injustices... Mais ce combat, elle le lui laissait. Elle se contentait de l'aspect diplomatique... Qui était déjà bien assez compliqué comme cela.

La soirée avancait et se terminait doucement, les invités partaient les uns après les autres et il fut le temps du départ pour Myriem. Halewyn, quand a iel, prenait le bateau demain matin histoire de traverser à Ikusa pour rentrer en ligne droite jusqu'à Melorn. Le démon savait aussi qu'il y aurait tout le temps d'une petite sieste aussi s'attarda t'iel pour discuter avec les mannequins des divers modèle et de leur niveaux autant de confort que pratiques mais même les représentantes de la maison luminessences devaient se retirer évidemment.

Iel succube fut un des derniers à se retirer mais iel décida quand même d'arpenter un peu les jardins pour profiter de cette splendeur hivernale. Songueur, il passa entre deux rosiers glacés. Lesfleurs dorées et givrées se soumirent de bonne grâce à son examen attentif. Tout, il fallait bien l'avouer, lui avait fait bonne impression ce soir. Les modèlesprésentés, de par leur coupe et leur excentricités uniques avaient ravis l'excentrique qu'iel était. Leur créateur était d'une minutie folle et semblait prêer un soin maniaque aux détails les plus infimes.

Des traits de caractères qui lui plaisait infiniement. En plus, il n'était pas du tout vilain. Mais là n'était pas la question, pensa Halewyn quand iel mit fin à la balade pour se diriger vers un Melkor étrangement placide qui attendait de rentrer. Lui aussi n'aimait pas trop l'hivers. Mais tiens? La fontaine est magnifique à cette époque de l'année. Ausi s'assied t,iel en roi sur le bord de celleci et se mit à caresser l'eau claire et g;aciale du bout des doigts, rêveur

Etre ou paraître, telle est la question

Feat de belles personnes

Les émotions seraient plus importantes pour la musicienne que la technicité ? Dommage que la fae n’ait pas les facultés de pouvoir habiter ses chansons ainsi. Serait-ce ce tout petit détail qui lui manquait ? Se laisser posséder par des émotions ? Faire semblant avait toujours suffi jusqu’à présent. Le concept-même de ressentir avait toujours été dangereux pour l’orpheline. Les horreurs de la violence ambiante, ses propres actes répréhensibles et les années passées à n’être que l’objet de l’assouvissement de pulsions avaient forgé une carapace intérieur telle que la jeune femme était bien incapable de se laisser aller à de tels épanchements sentimentaux.

Frustrant.

« Votre vision de l’art musical est rafraîchissante. » répondit-elle malgré tout avec sincérité. « Vous avez cependant raison, nous avons tous un rôle à jouer et une place à occuper, c’est certain. »

Tous que des pions sur un échiquier géant. Allys était résignée à ce sujet. Malgré ses efforts, elle savait où se trouvait sa place. Il y avait un collier à son cou, tiré par des chaînes invisibles. Aucune réelle liberté. Malgré tout, même un pion a le pouvoir de se transformer. Pourquoi pas, alors ?

« Quoi qu’il en soit, je me questionne sur la vôtre. » ajoute-t-elle en remettant une mèche blonde de son interlocutrice à sa place, ce faisant insufflant un peu de sa magie envoûtante dans l’esprit de la belle musicienne. « Que diriez-vous d’en essayer une autre ? J’aimerais donner plus de vie à mes prestations. Avoir une partenaire possédant un sens artistique aussi intéressant que le votre donnerait une dimension intense à mes chants. »

Les pas des jeunes femmes les avaient conduites à l’extérieur. L’air était pur et frais. La verdure chatoyante, reposante. La cantatrice s’avança vers un banc, s’y assit avec élégance. Son grand jupon formait sous ses fesses un coussin relativement confortable bien que légèrement envahissant. Cela ne semblait pas la déranger au contraire puisqu'elle invita son interlocutrice à s'asseoir à ses côtés avant de plonger son doux regard dans le sien, cherchant à accentuer les émotions positives de Maria à son égard dans l’idée d’influencer celle-ci.

« Évidement, je n’escompte pas là de profiter de votre don pour mon propre avantage. Ce serait donnant-donnant. Un partenariat. Vous pourriez gagner en notoriété en profitant de la mienne tout en montrant vos talents. Quant à moi, eh bien j’y gagnerai une partenaire. » Une moue arrondit son visage poupon. « La solitude me pèse parfois, je le crains. »

CENDRES

Sa propre place... Maria se plongea dans sa réflexion. Elle-même ne s'était jamais interrogée à ce sujet. Quelle importance, la place que lui donnait le monde ? Du moment qu'elle pouvait divertir autrui, elle était satisfaite. Elle n'avait même pas besoin de monnayer ses prestations. Elle pouvait simplement se faire rémunérer en sourires et vivre tout aussi confortablement que si elle était payée une fortune. Et la joie de son public valait tout l'or du monde pour elle. Même si elle avait besoin d'argent pour vivre, il n'était pas sûr que sa vision change. Mais, évidemment, elle ne connaîtrait jamais la réalité à ce sujet.

Elle fut néanmoins prise d'une vague d'enthousiasme plus importante que d'ordinaire, si une telle chose était possible, lorsque la proposition tomba. Un duo ? Evidemment qu'elle était partante ! Elle saisit son violon et dépassa sa complice, effectuant quelques pas de danse improvisés alors qu'elle avançait en marche arrière... Ou reculait ? Peu importait.

- Oh, vous savez, vous n'avez pas à me proposer un échange. Il n'y a rien qui me fasse plus plaisir que de rendre autrui heureux avec ma musique. Alors, s'il me suffit de vous accompagner pour vous amener le bonheur... Quand commençons-nous ?

Alors que la demoiselle allait s'installer sur un banc, Maria fut distraite par une tache flamboyante dans le coin de son champ de vision. Elle ne connaissait qu'une seule personne de visible de manière si singulière... Une personne avec qui elle s'était juré de discuter avant la fin de la soirée. Il était d'ailleurs étrange qu'il soit encore ici... Mais il serait impoli d'abandonner la chanteuse pour aller le voir. Aussi lui adressa-t-elle un signe discret pour l'inviter à se joindre à elles alors qu'elle rejoignait l'autre femme. Puis elle reprit la conversation, l'air de rien.

- La notoriété ne m'intéresse pas. Mais je serais ravie de créer un duo avec vous, si tel est votre souhait.

Mer 6 Sep 2023 - 19:08

Etre ou paraître, telle est la question

Feat de belles personnes

Incroyable, cette jeune femme était tombée du ciel. Tant d'euphorie, de plaisir du partage. Cela relevait bien plus de son caractère d'origine que de l’influence magique de la fae sur l’esprit de son interlocutrice. La musicienne avait dû avoir une vie bien différente, heureuse, loin des tourments et de la crasse, pour être ce genre de personne à ne rien demander en retour. On ne donne que lorsque l'on peut le faire. Rendre les gens heureux était son seul objectif de vie ? Quel bien étrange désir. Si seulement le cœur de la cantatrice n'était pas aussi vide, sans doute pourrait-elle le comprendre, mais hélas elle en était à l'opposé. Sa propre personne était l'unique chose ayant de l'importance à ses yeux. Cependant, dans le cas présent, cela l'arrangerait bien.

« Vraiment ?! » s'était-elle écriée, son air faussement ravi parfaitement exécuté, alors qu'elle avait attrapé les mains de son interlocutrice dans un geste ému. « Oh, je ne m'attendais pas à ce que vous soyiez aussi enjouée que moi ! »

Avoir un binôme, féminin qui plus est, l'aiderait grandement. Non seulement pour rendre son art plus intéressant mais également à s'émanciper de la relation corrosive dont elle ne pouvait se défaire. Là encore, la jeune femme blonde bénéficiait d’un répit. Son compagnon était sans doute dans la grande salle à bavasser, danser ou bien observer le défilé. Lorsqu’il en sera lassé, il viendra la chercher, qu’elle veuille ou non continuer cette discussion amicale. Mais au moins elle ne risquait pas de subir sa possessivité.

Travailler de concert avec une autre artiste était en quelque sorte une bouée de sauvetage qu’elle avait lancé à la mer. Cela lui donnerait des prétextes pour des sorties sans qu’il n’ait l’idée de s’en mêler. Restait à voir ce que donnerait leurs talents mêlés ensemble dans un cadre différent que ce bal haute couture. D'ailleurs, au détour d'une conversation, la fae avait eu une opportunité. Ce n'était pas bien grandiose, mais il faut savoir commencer petit parfois pour s'offrir une bonne notoriété.

« Eh bien… J'ai été conviée à l'ouverture d'un salon de thé, dans deux jours, ici à Mael. Pourquoi ne pas s'essayer au duo à cette occasion ? Ce serait l’occasion de voir si nous arrivons à nous accorder. »

La douce musicienne devrait être ravie d'aider un petit commerçant à se faire de la publicité, à n'en pas douter. L’empathie. Une qualité que Maria semblait posséder. Là encore, Allys se moquait bien de savoir si cette prestation leur apporterait réellement des bienfaits, elle n’y voyait qu’un moyen de se faire connaître dans cette contrée, ni plus ni moins.

Cependant, dans l'idée d'alimenter leur discussion au delà de ce propos, Allys s'était ensuite penchée vers sa comparse, soufflant à voix basse pour éviter que sa voix ne porte loin :

« C'est monsieur Halewyn là-bas ? Je vous ai vu lui faire signe tout à l'heure. Il vous a fait bonne impression tout à l'heure, je me trompe ? Si vous voulez aller le voir, allez-y, je ne vous en voudrais pas. » ajouta-t-elle, mimant un clin d'œil entendu.

CENDRES

Sam 9 Sep 2023 - 12:04

Pour une fois qu'elle tombait sur quelqu'un d'aussi passioné qu'elle au sujet des arts musicaux, Maria n'était pas prête à laisser filer l'occasion. Lorsqu'elle lui saisit les mains, elle se retint de rire. Eh bien, on pouvait donc être encore plus enthousiaste qu'elle ! Voilà quelque chose qu'elle découvrait... Mais cela était loin de la décevoir, ou de l'ennuyer, ou quoi que ce soit du même acabit. Non, au contraire, elle y voyait un nombre infini de possibilités. Avec une partenaire aussi enjouée, nul doute qu'elle pourrait entraîner le public dans n'importe quel univers. Il serait encore plus facile de les faire rêver... Et donc d'atteindre son objectif. Il ne lui vint pas une seule fois à l'esprit que l'enthousiasme de sa vis-à-vis puisse être feint. Après tout, Maria était profondément honnête et, par conséquent, s'imaginait qu'il en était de même pour autrui.

Puis elle lui proposa une date de début. Eh bien, Maria ne s'attendait pas à avoir une réponse lorsqu'elle avait posé la question, pour être honnête. C'était plus... Un moyen de montrer sa motivation ? Non, plutôt une phrase irréfléchie qu était sortie toute seule... Comme d'habitude. Mais bon, à présent, tout cela devenai bien plus concret. Et elle devait réfléchir plus concrètement. Elle n'avait pas prévu de rester plus longtemps, elle n'avait réservé son logement que pour une nuit. Mais si elle suivait effectivement cette femme dans leurs délires communs, elle devrait au moins prolonger sa location d'une nuit. Le propriétaire accepterait-il ? Probablement, à condition que sa chambre n'aie pas déjà été réservée par quelqu'un d'autre pour la nuit suivante... Mais elle ne saurait cela que lorsqu'elle demanderait.

- Hum... Etpourquoi ne pas se retrouver demain pour répéter un peu avant le véritable concert ?

Elle, proposer quelque chose de construit et de préparé ? Que lui arrivait-il ? Maria était-elle en train de ne plus être Maria ? Ou alors, voulait-elle donner à sa partenaire la possibilité de vraiment montrer toute l'étendue de son talent, au lieu d'improviser quelque chose à la dernière minute.

Puis elle lui démontra que la discrétion n'était décidemment pas son fort. Ah, elle l'avait vu lui faire signe ? Oups... Elle détourna le regard. Avant de se reprendre. Il ne manquerait plus qu'elle aie l'air coupable ! Alors, elle hocha la tête :

- Je m'étais promis de lui parler avant la fin de la soirée. Mais joignez-vous donc à nous !

Aussitôt, elle regretta l'invitation. Si elle voulait confronter cet homme au sujet des illusions vues plus tôt, il ne fallait pas qu'elle y amène un témoin.... S'il n'en avait pas parlé, c'était probablement qu'il ne voulait pas rendre cela public. Ou qu'il n'y était pour rien, mais elle n'y croyait pas vraiment. Enfin, dans tous les cas, elle se hâta de se lever. Après tout, si la cantatrice hésitait à la suivre, autant la laisser penser qu'il serait trop tard une fois Maria partie.

Alors qu'elle s'approchait, elle réalisa que sa spontanéité avait encore frappé : elle ne savait pas quoi lui dire. Enfin, elle verrait sur le moment, du coup. Et improviserait, comme d'habitude.

Ce qu'elle fit, et ce furent les mots les plus basiques qui soient dans cette situation qui finirent par sortir :

- Bonsoir... Monsieur Halewyn, si je ne me trompe pas ?

Mar 19 Sep 2023 - 13:16

Iel n'avait pas vu le manège des deux mortelles, aussi occupé qu'iel était à regarder l'eau presque gelée de la fontaine et les reflets du ciel nocturne dans cette dernière. Le frimas recouvrait la statue d'un titan jugeant toute cette abondance d'un oeil torve... Parce que oui, les titans ont le don inné de casser l'ambiance. Leur suivants n'étaient pas mal non plus dans ce domaine...

Le démon fronca soudainement les sourcils, deux reflets supplémentaires venaient de s'ajouter. Deux femmes, qu'il reconnait d'emblée comme les compagnes de musique de plus tôt. Eh bien... Non mais qu'est ce qu'elles pourraient bien lui vouloir ce soir? Intrigué, Halewyn pivota souplement et aussi gracieusement qu'une reine pour envisager les nouvelles venues.

Les grands yeux noirs en amande et légèrement ourlés de khôl se levèrent, brillant de l'innocence la plus pure tandis que la belle grande bouche aux lèvres roses esquissa un sourire on ne peut plus engageant.

Bonne nuit mesdemoiselles Résonna la voix de soupir. Que me vaut l'honneur de votre visite? Oh, mais suis je indélicat. Prenez place prenez place.

Dit iel en invoquant deux chaises d'un léger mouvement élégant... Dont une qui lui fit froncer les sourcils... Tiens, iel possédait ca? Elle lui semblait usée, bancale... Ne serait ce pas une trace de sang là? Heu, ca doit être de la peinture assurément... Mais soit. Si elle est apparue c'est qu'elle lui appartient, sans aucun doute. Ca doit être une de ces reliques qu'iel avait acheté en même temps que la baraque et que Jasmine, cette sensible, garde à la cave.

Puis je vous offrir le thé, un plaid? Offrit t'iel en maitre (ou plutôt maitresse mais cela ca se discute) de maison comme si il étaient tous dans sa propre demeure. Après avoir accédé aux souhaits de ses visiteuses, le démon les laissa s'installer à leur convenance. Iel n'allait quand même pas les border comme une nounou tout de même. Parce que le faire impliquerait d''autes actes que nous pourrions qualifier d'horizontaux et qu'elles n'étaient manifestement pas ouvertes à accomplir.

Les voies des Mortels étaient parfois impénétrables. Leur curiosité cependant pas mal plus. BØn, ou en étions nous déjà... Alors quand ces dames furent bien installées disons nous , Halewyn repris la paroles.

Alors, je suis ravi de vous revoir cette nuit mesdemoiselles. En quoi puis je vous être agréable?

Dit iel d'une facon qui laissait supposer tout, n'importe quoi et son contraire.

Mer 20 Sep 2023 - 20:30

Sa comparse la suivait-elle ? Maria n'en avait aucune idée. Tant pis. À elle de faire comme si elle était seule avec cet homme... Quoi que, la problématique restait la même. Elle n'allait pas le forcer à révéler en public quelque chose qu'il voudrait garder pour lui... Et la chanteuse se trouvait toujours quelque part dans ces jardins. Elle retint un soupir. Elle et cette fichue spontanéité... Elle allait vraiment finir par se créer des problèmes... Toute seule, comme une grande.

Lorsque l'homme parla, elle eut sa confirmation. Madame la chanteuse avait accepté son invitation et l'avait suivie. Mais Maria pourrait-elle vraiment lui en vouloir ? Après tout, c'était elle qui avait proposé... Alors, elle n'avait pas le droit d'être agacée. Tant pis. Puisque la situation était telle... Autant faire contre mauvaise fortune bon coeur. Elle trouverait bien quelque chose à dire... Oh, voilà qu'elle venait de trouver ! Après tout, elles venaient de parler de se produire ensemble, pourquoi pas...

Il l'interrompit en les invitant à s'asseoir... Sur des chaises qu'il avait invoquées ? D'accord, elle avait à présent la confirmation qu'il s'agissait d'un mage. Chose dont elle n'aurait jamais dû douter, d'ailleurs. Mais peu importait, à présent. Elle ne le confronterait pas, de toutes façons. Du moins, pas ce soir... Et probablement jamais, ca ils ne se reverraient probablement pas. Sauf s'il acceptait la proposition qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de formuler.

Mais avant cela, il fallait acepter son offre, pour ne pas le faire paraître ridicule en ayant invoqué des objets inutiles. Même si Maria était bien placée pour savoir que la magie était éphémère. Combien de temps avaient-elles avant de se retrouver par terre ? Voulait-il les ridiculiser ? Avoir la paix ? Rien de tout cela, n'avait-il simplement pas pensé à cet aspect de son offre ? Non, ça, c'était digne de Maria, pas de quelqu'un d'autre... Quoi que. Il n'y avait pas qu'une seule personne en ce monde qui avait le droit d'être discret...

Puis il s'improvisa maître de cérémonie. Après avoir accepté le thé avec plaisir, elle se laissa aller à plaisanter :

- Connaissez-vous si bien les lieux, pour ainsi proposer de vous faire l'hôte de notre petit groupe ?

Voilà qui rendait cette rencontre bien trop formelle... Elle, elle voulait simplement discuter, vérifier certaines de ses impressions, comme ça, de manière informelle... Pas dans une ambiance de réception. Cette ambiance, ils y avaient eu droit toute la soirée durant. On pouvait passer à autre chose, un peu, non ?

Puis vint le moment d'exprimer la raison de leur rencontre. Ah. ça y était, on entrait dans la partie épineuse de la conversation. Vite, Maria, trouve quelque chose, n'importe quoi !

- Hum... Pourquoi ne pas simplement faire connaissance ?

... D'accord. Ce n'était peut-être pas trop demander non plus de réfléchir un peu avant de parler.