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  • Mer 15 Mar 2023 - 21:11
    La Salsa du Démon?
    Feat Halewyn


    Prête...

    Ou pas... Difficile de le dire... Ces derniers mois tu avais fait des rencontres... Des anciennes connaissances, des nouvelles... Beaucoup de choses s'était orchestrées afin de chambouler à nouveau ton existence, et tu ne parlais pas uniquement de la présence Républicaine toujours plus oppressante sur l'île. Mais tu ne pouvais plus te permettre de te perdre dans tes émotions. A chaque fois que tu tuais, que tu massacrais, que tu répandais ta lave dans les entrailles de l’oppresseur, celui-ci remontait toujours un peu plus ta trace. Tu avais passé ta vie entière à te cacher, tu ne voulais pas non plus la passer à fuir.

    Pourtant, c'était ce qui se profilait. Alors tu devais devenir plus forte, plus étanche à tes démons... Et à ceux qui rodaient dans ce monde impitoyable. Tu avais fait tes recherches, autant que tu le pouvais du moins, demandant à des gens bien plus érudits que toi ce qu'était cette présence du passé qui avait essayé de te plonger dans une folie dévastatrice. Cette chose, que tu avais fini par réussir à faire fuir, non sans qu'il te menace une dernière fois, l'enveloppe charnelle à moitié meurtri par tes agissements.

    Tu aurais dû le tuer, l'exterminer, le faire taire une bonne fois pour toute.

    Si tu avais été dans cette phase enragée de toi même, cette phase qui n'accordait aucune concession à tes propres actes, tu l'aurais certainement achevé. Démon, créature de la nuit, de l'esprit, qu'importe... La fureur du monde était bien plus grande que ce qu'il ne serait jamais. Tu n'étais qu'un fragment de celle-ci, de sa colère, mais c'était bien suffisant pour réduire à néant l'opposition...

    Tant que tu restais en contrôle de toi même...

    Tu pouvais tuer, massacrer, mais tôt ou tard, ils finiraient par remettre des chaînes autour de ton cou. Tôt ou tard tu serais enfermée, muselée à tout jamais, voir exécutée... La mort serait une fin bien plus enviable que l'humiliation, l’assujettissement. Bref... Heureusement pour toi, la colère n'était pas présente en ce jour. Tu n'étais pas étouffée par tes émotions si bien que dans ce semblant de clairvoyance, tu étais partie faire discrètement les marchés de Kaizoku. Ceux près du port, qui se permettaient de s'afficher au grand jour...

    Chaque jour transitait des dizaines de navires, que ce soit pour de la République ou ailleurs. Véritable porte commercial sur le monde, il n'était pas rare de croiser des étrangers. Et bien que tu n'avais rien contre eux, la vue de l'uniforme Républicain avait le don de t'embraser. Qu'il était dur de se retenir de toute faire cramer, que de ne pas céder à ses pulsions pourtant si alléchantes... En conséquence, il était rare que tu t'affiches aux yeux de tous de la sorte. D'habitude, tu avais tendance à te faire bien plus discrète...

    Mais il fallait vaincre cette phobie, cet aspect introverti de toi même si tu voulais pouvoir progresser dans ce monde sans le réduire en cendre à chaque pas. Ici, tu étais exposée, et tu ne pourrais certainement pas répliquer comme la dernière fois que cette créature d'ombre t'avait attaqué. Ici, tu étais esclave de la norme... Mais pendant combien de temps encore ?

    Une question que tu te posais de manière légitime alors que tu pointais ton regard vers ce stand d'artichaut qui te faisait cruellement envie.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 15 Mar 2023 - 22:58
    Marchant avec énergie en cette belle journée, Halewyn savourait avec un plaisir certain l'effervescence. Tout ces mortels, enchâssés dans leur petite vie comme autant de moules sur un rocher, se disputant la moindre parcelle de ce qu'ils appellent argent. Mais peu importe...

    S'approchant d'un stand de confiserie, une petite note discordante se profile à la limite de sa perception... Une émotion qui est assez différente, inédite et discordante au milieu de toute cette foule. Un met exotique en devenir, enrobé de l'épicé de la colère et de l'envie , produite par une créature qui n'a pas la psychée conventionnelle, lui donnant une Faim de tout els diables sans jeux de mots.

    S'immobilisant devant un stand d'artichaud, iel succube repousse une mèche carmine derrière son oreille en balayant la foule du regard, cherchant quelque chose manifestement.

    Quand les prunelles noires comme l'encre ourlées délicatement de khôl croisent les prunelles incandescentes de la magnifique furie rousse et s'y accrochent, l'entité s'immobilise en une fraction de seconde. C'est elle, celle qui a blessé son Marchand de Sable. Il la pensait plus plate ceci dit, il est vrai que les souvenirs du petit prince ont le défaut d'être un peu aléatoire en qualité. Ceci dit, ce que iel succube remarque le plus, c'est l'éclat des iris.

    Une brise caresse la redingote de voyage de la démone... ou du démon? Difficile à dire. Les cheveux couleur de sang frais volent doucement autour de la peau d'albâtre, donnant une beauté irréelle à Halewyn qui cligne lentement des yeux une fois, deux fois, avant de détourner lentement le regard légèrement vers la gauche en signe de paix, s'inclinant devant la force de la Nature incarnée dans cette enveloppe qui, pour iel, ne lui rend strictement pas justice. Dans les prunelles noires se lit la reconnaissance de l'être élémentaire. Sans la peur, il la trouve magnifique en fait, trouvant dans ce regard la même perfection que celle que l'on peut trouver chez un grand félin.

    Le risque est trop grand et iel succube sachant ne pas trop convoiter ce qu'iel n'est pas en mesure d'avaler en cette étape de croissance, choisis donc plutôt de continuer sa vie en ne l'approchant pas trop. Quand iel sera assez fort, iel se nourrira de sa folie. Pas pour le moment, parce qu'il ne faut pas se laisser consumer par ce qu'on n'est pas capable de métaboliser... La foule lui servira de filet de sureté. Les mortels doivent bien servir à quelque chose non?

    -Oh.. Quel est ce légume mon bon monsieur?

    Demande t'iel au maraicher, vendeur d'artichaud, intrigué par l'apparence de cet étrange bourgeon gigantesque.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 15 Mar 2023 - 23:26
    La Salsa du Démon
    Feat Halewyn


    Dérangée...

    Son regard insistant, son souffle à peine perceptible... La paranoïa, cette fidèle amie, elle t'avait soufflé la présence de l'observateur si bien que tu t'étais arrêtée dans ta contemplation légumière l'espace d'un instant pour tourner ta tête vers la chose. Un homme, une femme ? Qu'importe... La main tremblotante, tu retenais ta pulsion primaire que de l'éradiquer de ton champ de vision. Tu n'aimais pas être observée, encore moins fixée, épiée, transpercée de ses yeux pleines de chimères.

    Qui était-il ? Que te voulait-il ? Sans mot, sans action de sa part, il t'était impossible d'en décrypter ses intentions. La seule chose que tu savais, c'était qu'il avait perçu que tu n'étais pas comme les autres, comme ces habitants qui se pavanaient pour faire leurs emplettes. Etait-ce à cause de ta démarche discrète ? De ton pas nu, dépourvu d'une quelconque chaussure pour enrober tes pieds ?

    Comment le savoir... Dans tout les cas il ne semblait pas surenchérir, désireux sans doute de ne pas provoquer davantage de tumulte. Mais toi, que voulais-tu ? Le faire parler... S'il était un républicain, peut-être te recherchait-il... Son regard... Son obsession de quelques secondes. Cela ne pouvait pas être un hasard. La confusion et l'inconnu formaient un cocktail des plus explosifs dans ton esprit, si bien que tu te perdais déjà en des milliers de scénarios catastrophes.

    L'attaquer ? Ici ? Risqué... Mais tu le ferais si tu n'en avais pas le choix. S'il savait qui tu étais, ce que tu étais... Il valait mieux t'assurer de son silence. Tu avais déjà fait cette erreur avec la créature démoniaque qui t'avait attaqué... Pas deux fois.

    T'approchant d'un pas ardent, le sol semblait se déformer à chacun de tes pas alors que tu y laissais ta trace embrasée. Peut-être était-ce la raison pour laquelle tu ne portais aucune chaussure qu'importe le moment. Tu étais bien trop pauvre pour avoir à en racheter constamment. Alors, d'un pas assuré, d'une main qui voulait sans doute lui arracher la jugulaire, tu t'arrêtais devant le stand d'artichaut, te mettant à ses côtés, ne lui accordant pas davantage de mot ni de regard.

    - Vous v'nez d'où pardi ?! C'est un artichaut 'videment ! Z'êtes intéressées mes p'tites Dames ?


    Penchant ta tête sur le côté, le souffle brûlant, tu avais du mal à entendre les mots du marchand, troublée, inquiétée par cette présence à tes côtés. Qu'importe... Il ne pouvait pas s'en prendre à toi, ici tu étais la créature la plus puissante. On pouvait t'entraver, te faire taire, te tuer, mais pas sans faire couler le sang par centaine.

    - Trois. J'en voudrais trois...

    A peine le marchand avait il le dos tourné pour commencer à emballer quelques artichaut que tu venais à tourner ton visage vers l'intrus , penchant ta tête sur le côté comme une tarée, un animal sauvage qui avait repéré sa proie. Aucun sens de l'intimité, de la discrétion, cette fois ci tu le fixais ouvertement, le visage suffisamment proche du sien pour qu'il puisse sentir la température monter.

    - T'es qui.

    Tu pouvais sentir les émotions envahir ton corps. Tu ne laisserais plus personne se jouer de toi. Il te connaissait mais pas toi, c'était certains. Et tu ne laisserais pas cet imprévu perturber une nouvelle ta journée. La main rougissante, il ne te suffisait que d'un mouvement pour déclencher une tragédie sans fin sur ce port enjoué. Le sol commençait même à entièrement se déformer, bouillonnant par endroit.

    - T'nez ma petite dame.

    Tournant ta tête presque directement, tu venais à essayer de sourire mais tu en avais pas la force. Tu te contentais de prendre le sac et de payer quelques piécettes de bronze qui lâchèrent un petit cri de douleur au marchand lorsqu'il vint à les saisir tant celles-ci étaient chaudes. Un peu plus et elles auraient fini en bouillit informe.

    - Et vous, z'en voulez ?

    Même ton produit reçu, tu ne partais pas. Tu ne laisserai plus de place au hasard.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 17 Mar 2023 - 12:20
    Moi? Rétorque tranquillement Halewyn, diminuant son aura pour al rendre neutre au possible. Non, iel ne veut ni la charmer, ni jouer avec pour le moment. Cette rencontre fortuite l'agace même un peu. Il est une chose d'admirer une bête féroce, il est autre chose de se faire renifler par... En fait, iel est ennuyé. Le démon a un planning serré et la rouquine, aui dangereuse soit telle, risque de le mettre en retard.

    Je suis Halewyn Giovinetta Sampiero.pendant que le marchant emballe. Lui offrant son joli profil, l'oeil noir éteint par l'ennui, iel reste là immobile et calme, adaptant son verbiage pour le rendre le moins pompeux et irritant possible. . -Je te demande pardon si je t'ai provoquée de quelque facon que ce soit. J'admirais simplement de loin la force de la nature la plus féroce qui soit, de par ton regard indompté et indomptable, et par mon simple geste d'inclinaison je voulais te rendre hommage en reconnaissant ta puissance tout simplement avant de passer mon chemin et poursuivre ma vie avec comme souvenir ce spectacle inspirant que j'aurais entrevu dans les marchés de Kaizokus aujourd'hui. Si je t'ai paru grossier ou inconvenant, je ne peux t'offrir en réparation que mes excuses les plus sincères.

    Au moment ou le maraicher revient, Halewyn tique un peu, n'ayant pas envie de se faire interrompre.

    Je vais prendre, mon bon monsieur, de la laitue bien fraîche et craquante, quelques minuscules tomates... L'ananas que vous avez , je le veux bien mur. Et bien sur, trois artichauds. Prenez votre temps surtout.


    Puis quand il repart chercher les articles demandés en froncant les sourcils, il y a quelques murmures. Halewyn reprend avec la même placidité.

    Je sais que l'on ne se connais pas, je sais que je n'ai pas le droit de demander ton nom, mais je t'offre mon aide. Parce que tu fais fondre le pavé en ce moment et que les gens autour commencent à s'interroger. Librement donnée en gage de réparation pour ma grossièreté de plus tôt.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 17 Mar 2023 - 22:23
    La Salsa du Démon
    Feat Halewyn


    Mensonges !

    Cette chose, cet être qui te parlait... Tu ne lui faisais pas confiance. Pourquoi le ferais-tu ? Tout ceux qui avaient essayé de t'approcher de la sorte avait réussi à t'exploiter d'une manière ou d'une autre. La seule chose qui te retenait de déverser ta colère sur cet individu était tout ce qui se passait autour. Massacrer autant de gens dans ta folie... Cela ne provoquerait sans doute aucune culpabilité dans ton crâne, mais cela engendrait énormément de soucis pour toi. Clairement. Après la promesse que t'avais faite Eliendir, tout ses efforts que tu faisais pour apprendre à te maîtriser, à évoluer dans ce monde en changement constant.

    Pouvais-tu vraiment te laisser aller à la débâcle comme ça ? Pour un simple regard ? Des simples mots... ?

    Évidemment ! Tout t'ordonnait chez toi de le faire. La haine ne faisait que monter, s'alimentant toute seule, n'ayant besoin d'aucun motif pour prendre le contrôle sur ton esprit. Et seule ta raison, cette petite voix qui te sauvait à chaque fois, tentait de reprendre la main sur la situation. Mais le brouhaha dans ta tête, les échos de haine, de paranoïa, de démence... Tout ça arrivait si bien à la museler, cette petite voix, si douce, si préoccupé par ton propre bien.

    - Tu parles beaucoup. Des paroles, toujours des paroles.

    Il reconnaissait ta puissance ? Te faisait hommage ? Foutaise. Personne ne faisait cela à Kaizoku ! C'était une véritable jungle certes, mais ta jungle ! Et tu savais quand un nouveau prédateur tentait de s'y frayer un chemin. Cet Halewyn, il n'avait rien à faire ici, si bien que tu venais à lui agripper l'avant bras de ta main droite, chaude, à même de calciner ses vêtements et son bras par la même occasion si tu venais à t'énerver davantage.

    A vrai dire, tu ne lui laissais pas vraiment le choix. S'il se débattait, il perdait son bras et sa vie, s'il t'attaquait, il la perdait sans aucun doute aussi. Sa seule porte de sortie était d'arriver à faire en sorte que cette voix de la raison dans ta tête puisse reprendre le contrôle. Après tout, tu ne l'avais pas encore attaqué, encore moins meurtri. Cela en disait long sur les progrès que tu avais réussi à faire depuis le début de ton existence.

    Pour cet Halewyn, il y avait encore un monde de possibilité où il s'en sortait à merveille. A partir du moment où il jouait de sa langue le plus finement possible.

    Le traînant alors dans l'artère principale, devant le visage étonné des passants, tu venais finalement à réussir à l'écarter de toute cette foule en te plongeant dans une ruelle que seuls des coupes forges empruntaient. On avait déjà essayé de te couper la gorge, mais tu étais toujours là, et ce n'était plus le cas de tes assaillants.

    - En quoi tu veux m'aider, comment tu m'as reconnu ?! Ton odeur, tes habits, tu pues le Républicain.

    Tu étais au moins certaine d'une chose. Son élégance était impropre aux pouilleux de Kaizoku. Même toi, tes vêtements étaient sales, déchirés par endroit. A moins d'être un très grand de la pègre locale, personne ici ne vivait dans le luxe. Et qu'il soit républicain ou de la pègre, aucun des deux ne faisaient ton affaire à partir du moment où il avait pu si facilement te reconnaître.

    - Si tu me connais je dois te tuer ! J'ai déjà fait l'erreur de laisser partir l'autre monstre ! Pas deux fois.

    Tu parlais quasiment à toi même là, prenant soin d'exprimer tes pensées à haute voix. Il était d'ailleurs extrêmement rare de te voir dans ce genre d'état d'incertitude profond. D'habitude, tu aurais déjà explosé, qu'importe les conséquences. Cette folie, cette démence, c'était le signe que la voix de la raison luttait pour se faire entendre, qu'elle cherchait à se frayer un chemin encore et encore.

    C'était le signe d'une révolution au sein de ton esprit. Cela prendrait peut-être des mois avant de se concrétiser, mais il était impossible d'arrêter quelque chose déjà en marche.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 19 Mar 2023 - 21:18
    - Tu parles beaucoup. Des paroles, toujours des paroles.

    Toujours de biais, un sourcil rouge se haussa d'étonnement.

    Ah? Et comment pourrais je te renseigner de mes intentions si ce n'est en parole?


    Et évidemment que la main se posa sur le bras, aiguisant l'appétit du démon. C'est comme balancer un morceau de saumon fumé devant un chat... Il était infiniement tentant de profiter de cette occasion tactile" Halewyn n'en fit cependant absoluement rien. Pour ce plat, la plus pure finesse était de mise. Iel savait parfaitement qu'iel n'était pas assez puissant pour tout absorber. Les pensées de la surface de l'éléentaire étaient bien plus chaudes que sa main, tellements appétissantes.

    Iel succube par contre était d'une patience d'ange, gourmet plutôt que gourmand, iel mangeait par plaisir et non nécessité.Et ce qui l'empêcha de manifester la moindre contrariété face à ce comportement cavalier tenant en un mot. Curiosité. Qu'est ce qu'elle pouvait bien lui vouloir par tout les démons? Le deuxième sourcil étonné rejoignit le deuxième quand elle le tira sans aménité dans la ruelle coup de gorge.

    Iel avait passé l'étape de copuler entre deux murs miteux sentant la pisse.... Et si elle voulait le dépouiller, grand bien lui fasse, ħalewyn n'avait strictement rien... Vous parlez toujours de l'individu qui laisse ses clefs sous clefs à la maison.

    - En quoi tu veux m'aider, comment tu m'as reconnu ?! Ton odeur, tes habits, tu pues le Républicain.

    Levant un bras, l'interpellé se renifla l'aisselle. Non... iel avait pris son bain quand même ce matin. Iel s'était même lavé les cheveux!!!! Mais elle ne lui laissa pas en placer une, ca devenait proprement irritant. Les prunelles noires accrochèrent le feu sans problème. U♪ moment iel fut tenté de prendre sa forme parfaite, mais un moment seulement. Il y avait des choses qu'il valait mieux ne pas faire.

    - Si tu me connais je dois te tuer ! J'ai déjà fait l'erreur de laisser partir l'autre monstre ! Pas deux fois.

    La voix de soupir, patiente mais d'ou pointait une légère irritation finit par lui répondre tandis qu'iel arrangeait sa manche.  

    Je vais te répondre mais j'aimerais que tu ne m'interrompe pas. Déjà en étant ici qu'au beau milieu de la place publique ou les gens te regardaient, je t'ai aidée quoi que tu décide de faire, la populace ne pourra s'en servir pour te lyncher comme nous... Et puisque nous y sommes. Je vais te tutoyer vu que ca semble de mise. Ensuite, c'est extrêmement ennuyant que les gens ne me croient jamais parce que je suis un démon. Je ne faisais que passer réellement et je vais être en retard à mon rendez-vous. Je n'ai aucune envie ni intérêt à m'attarder plus que nécessaire, je n'ai aucune intention malveillante...  Dans le monde moderne, démontrer son respect n'est PAS une agression.

    Finalement, Halewyn l'envisagea de pleine face. Prêt de son coté à défendre sa vie au besoin mais sentant qu'iel avait encore une certaine marge de manoeuvre. Evidemment qu'iel devait paraitre presqu'innofensif avec un simple éventail accroché à sa hanche et désarmé.

    Je suis de ces personnes qui ne mentent jamais et c'est aussi vexant qu'insultant que personne ne me croit jamais ou presque... Ceci dit, puisque tu nourrit manifestement des intention malveillamment chaotiques envers ma personne, je vais te dire deux choses. Encore une fois, je ne te veux pas de mal. Ta pire ennemie est toi-même.Je vais ensuite être parfaitement direct dans mes capacités, avant que tu ne décide de passer aux choses sérieuses. Je peux '' avaler'' un peu de ta rage pour t'aider à avoir l'esprit plus clair et te rendre moins attirante psychiquement pour les parasites mentaux divers. C'est quelque chose que je ne fais jamais sans consentement ...

    Consentement éveillé plutôt, parce que pour les dormeurs, c'est buffet à volonté.
    CENDRES
    [/quote]
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 22 Mar 2023 - 2:44
    La Salsa du Démon
    Feat Halewyn


    Inepties...

    Tu le dévisageais, cette chose, ce démon... Qu'importe ce qu'il pouvait bien prétendre, tu ne faisais confiance à personne, encore moins des inconnus se donnant la peine de t'observer et de marquer un quelconque respect. S'il avait vraiment su ce que tu étais depuis le début, il aurait mieux eu fait de garder le silence, de t'ignorer, de ce fondre dans la masse. A l'inverse de lui, tu aurais bien été incapable de le différencier du reste de la foule. Pourtant, il s'était dévoilé à toi, de manière bien idiote et dangereuse, et voilà que maintenant il tentait de se justifier. Qu'importe sa franchise de surface, son honnêteté et ses paroles, il était louche, au même titre que tout ceux qui avaient daigné t'approcher durant toute ton existence.

    Combien de fois avait-on essayé de marquer un quelconque respect pour ce que tu étais ? A peine baissais-tu ta garder que l'on te poignardait le don. On voyait en ta démence, ta rage, ta fureur, une porte qu'il était possible d'exploiter, de manipuler. Bien souvent, il suffisait simplement de te guider vers une cible idéale, et tu faisais le reste. Tu étais une arme, sans maître, et cela attirait convoitise, envie. Cette créature, ce démon, elle devait sans doute vouloir la même chose.

    Cependant, au moins, elle ne paraissait revendiquer aucune idéologie républicaine. Hormis son odeur, puante, il ne paraissait pas animé par des envies de te capturer, de te tuer. Qu'importe ce qu'il pouvait prétendre, le fait était qu'il s'était confié à toi sur beaucoup de chose dont tu ne pouvais nullement vérifier la véracité.

    - Un Démon... Le dernier qui m'a approché à aussi tenté de rentrer dans ma tête. Ne t'avises jamais de faire cela. Jamais.

    Un semblant de lucidité peut-être ? Qu'importe. Si cette humanoïde rousse était de même nature que la créature chimérique qui avait essayé de se jouer de toi quelques temps auparavant, alors il valait mieux le prévenir. Le dernier avait fini brûlé par endroit, cette fois-ci tu tacherais de finir le travail. Qu'importe les pouvoirs du démons, ta fureur irait jusqu'à raser l’île si tentait qu'il pouvait s'y trouver.

    - Mettons que je te fasse confiance, qu'est-ce que tu fais ici ?!

    Qu'il ne te parle pas de hasard. Il y en avait pas, surtout pas lorsque celui-ci essayait de te dévisager et de te montrer ses crocs. Dans tout les cas, malgré ta question accusatrice, le Démon pouvait remarquer que tu paraissais redescendre. C'était à la fois une bonne chose comme une très mauvaise chose.

    La bonne nouvelle c'est que son discours avait beau être brouillon pour tes oreilles inexpérimentées, il semblait néanmoins fonctionner et tarir ta paranoïa. La mauvaise nouvelle cependant était qu'il ne se rendrait pas compte s'il venait à faire une nouvelle erreur. Car à ce moment là , tu te déchaînerais sans même lui montrer un quelconque signe d'avertissement. Tout comme lui, tu marchais sur des œufs, mais tu n'avais pas peur de brûler l’entièreté du poulailler si tu le devais.

    - Et si tu es un Démon, tu dois forcément être de mèche avec celui qui s'en est prit à moi il y a peu ! Tu es venu te venger ?

    Cette fois-ci, tu ne disais pas cela de manière colérique, la température ayant reprit des normales de saison tout aussi rapidement. Cependant tu ne pouvais t'empêcher d'être méfiante, s'il était là à cause de ça, alors il te faudrait te déchaîner bien plus pour stopper cet harcèlement. Quitte à éradiquer jusqu'au dernier Démon de cette terre. Tu en étais capable... Tu le savais. Fixant le sol, tu n'en restais pas moins perplexe quant à la situation.

    Tu avais montré une porte de sortie à ce Halewyn, à lui de savoir l'emprunter ou pas.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 22 Mar 2023 - 23:22
    Placide, avec la confiance de ceux qui n'ont rien à se reprocher, le démon se laissait porter par son empathie, surfant sur le chaos latent dont elle exhudait chaque pore de sa psychée. Comme un volcan cependant, elle se calma. Et iel pressentait cependant que ce n'était qu'une facade. manipulant le feu, Halewyn était èa même de connaitre la sournoiserie de cet élément. Et c'est quand il chauffait le moins qu'il fallait se méfier le plus des retours de flammes.

    - Un Démon... Le dernier qui m'a approché à aussi tenté de rentrer dans ma tête. Ne t'avises jamais de faire cela. Jamais.

    Oh, ce n'est aucunement dans mes intentions

    Commenta t'iel doctement, surfer sur les souvenirs et laisser son empathie absorder les émotions, ce n'est définitivement pas une attaque mentale. Donc elle n'a rien à craindre. La créature aux fanstasques cheveux d'un rouge sanglant croisa les mains devant elle tout en penchant légèrement la tête de côté, incarnation vivante de la curiosité.

    - Mettons que je te fasse confiance, qu'est-ce que tu fais ici ?!

    Je n'ai pas l'habitude de rendre de comptes sur mes agissements depuis que j'ai ma liberté, et même si je ne l'ai plus, je ne me rapporte pas plus... Mais puisque c'est si gentiment demandé, je suis ici pour prendre possession d'un grimoire ancien qui pourrait m'aider, peut-être, avec la malédiction d'une amie. Et puisque de toutes facons que pour toi les paroles ne sont que du vent, je t'invite à marcher avec moi jusqu'au navire... Ensuite je dois aller voir un guérisseur qui pourrait m'aider à me débarasser d'une rune d'asservissement. Si tu me permet d'ouvrir mon col, tu pourrais l'objectiver tout ton saoul. Donc non, je n'ai ni maille ni ressentiement contre toi. Le démon dont tu parle est libre de ses actes et assume les conséquences naturelles de ses choix. Je le pense assez intelligent pour ne pas réitérer l'expérience. Et si il le fait et que tu gagne, je ne t'en tiendrai nullement rigueur. Ce sont, comme nous pourrions l'évoquer, les risques du métier de démon et nous sommes tous au courant. Je ne peux l'empêcher d'arpenter les songes parce qu'il est Songes. Je ne peux t'empêcher d'exploser si ta nature le décide, parce que tu es Volcan. Te brider serait malsain et te rendrait probablement malade. Je ne peux, en ce moment, qu'espérer ne pas être au menu. Et si je le suis, au oins ca ne sera pas un humain qui m'aura occis. Ca serait la honte.


    Il y eut un moment de silence , Halewyn la regardait... Attentif aux bouillonnements.

    ije parle, je parle et tu t'éteins, cela m'ennuie un peu de te voir comme cela, endormie. Ne regarde pas le sol, jamais. T↑ es magnifique, forte et sauvage, indomptable, un être de ton acabit devrait marcher fièrement, menton levé parmis les mortels. Tu es une force Primordiale, destructrice mais porteuse de vie. Ton espèce a probablement devancé les Titans et les Gardiens. Peu importe si tu explose, prend juste garde... Nous sommes puissant mais eux ont la force du nombre.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 1 Avr 2023 - 22:42
    La Salsa du Démon
    Feat Halewyn


    Loquace...

    Beaucoup trop. Quand bien cela n'était que justifications face à tes actes, tu ne pouvais pas t'empêcher d'avoir mal à la tête à mesure qu'il se perdait en mot. Tu n'étais pas femme avec qui l'on pouvait parler indéfiniment, tu n'étais pas être à la patience infinie. Pour une créature de l'esprit, se voulant élégant et malin, il ne paraissait pas comprendre que chaque mot était une bûche en plus jeté dans ce feu de cheminé qu'était ton esprit. Compliments ou pas, l'on ne te domptait pas avec des paroles, avec des mélodies verbales sans aucun sens une fois que celles-ci avaient pénétré ta tête.

    Dans sa verve ininterrompue, il venait à t'indiquer qu'il n'était en rien l'allié de celui-ci qui t'avait attaqué tantôt. Évidemment, tes accusations ne l'avaient pas laissé indifférent, ils se connaissaient évidemment entre eux, qu'importe la relation qu'ils entretenaient ensemble... Méfiante ? Sans aucun doute ? En colère ? Bien évidemment.

    Son monologue ne te laissait pas le temps de respirer, il parlait grandeur et fantaisie quand de ton côté tu ne pouvais fixer que la saleté du sol pour retenir tes pulsions. Dire que vous n'étiez pas du tout sur la même longueur d'onde était un euphémisme flagrant. Il y avait littéralement un monde entre vous deux, des entités qui ne pourraient sans doute jamais se comprendre. L'une parlant trop, l'autre pas assez. Tu étais bien trop terre à terre pour que ce genre de parole ésotérique ai un quelconque effet bénéfique sur toi.

    Cependant, il t'avait répondu, plus ou moins. Entre les fresques burlesques qu'il tentait de te faire ingérer, celui-ci t'avait dit ce que tu voulais savoir. S'il n'était pas ton ennemi alors tu ne le tuerais pas. Enfin... Peut-être pas. Il jouait avec le feu à te parler encore et encore. Tu te fichais de son honnêteté, tu voulais l'efficacité. Le silence après avoir reçu des réponses. Et cela avait le don d'attiser à nouveau ta haine.

    Lui tournant alors le dos sans même lui répondre, tu pouvais sentir de tes yeux perler des larmes brûlantes, incandescente. Synonyme que tu te retenais depuis bien trop longtemps maintenant et que la bête qui rugissait en toi en avait marre d'entendre les absurdités du Démon. Comme avec le précédent Démon avant, tu étais hostile à toutes ces choses qui n'arrivaient pas à être dans la simplicité. Tu avais un esprit simple, tu cherchais des choses simples.

    Ainsi tu avais fait ton choix. S'il n'était pas un ennemi alors soit. Tu ne le tuerais pas sauvagement. Cependant, tu répugnais au plus profond de toi sa présence, si bien que tu fis ce que tu savais faire le mieux, te déchaîner. Marchant pour le distancer, pour fuir ses mots intempestifs, le sol de la ruelle vint à se déformer sur l'ensemble de celle-ci, bouillonnant et ne devenant que lave. Que ce soit à tes pieds ou celui du Démon, la rue était devenue une véritable rivière de lave menaçant d'immoler tout ceux qui y posant un pouce.

    Avec cela, tu creusais la distance nécessaire pour ne plus jamais avoir à le rencontrer. S'il persistait dans sa quête étrange, alors tu le tuerais. Tu ne ferais pas l'erreur que tu avais pu faire avec le précédent démon.

    Résumé:

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 2 Avr 2023 - 3:02
    Parler ou se taire. D'un coté irriter pour qu'elle s'impatiente et s'en aille. De l'autre prendre le risque qu'elle réfléchisse et se monte le bourrichon seule. Oui, Halewyn savait parfaitement ce qu'iel faisait. C'était un gros risque en fait. ŀes chances sont cinquante cinquante quelle lui explose en pleine gueule. Une élémentaire de lave paranoiaque. Magnifique. Un jour, pense t'iel, iel se nourrira de sa folie. Mais pas aujourd'hui. Il faut savoir reconnaitre les proies qui sont trop balèzes.

    Et la voilà qui se détourne et s'en va, laissant la rue dans un état cataclysmique qui émerveille le démon. De cette rue de magma, une fois refroidie, naitra une chaussée magnifique. En basalte? en obsidienne? en quartz? persillée de diamants peut-être? L'imagination de l'être démoniaque carbure à mille à l'heure tandis qu'il lui lance à pleine voix pendant qu'elle s'éloigne à grand pas..

    Prends soin de toi!!!! Si un jour tu as besoin ... Il me fera plaisir de t'assister ! Et je me tairai, promis!!!!


    Termine t'iel avec un grand sourire juste au moment ou elle allait tourner le coin, avant de reculer dans un nuage de ténèbres duquel s'évade un corbeau qui s'éloigne de Rulka à tire d'ailes. Halewyn se sait très chanceux en fait. Iel a réussit à s'en sortir avec sa vie et sans dommages autre qu'un pan de tissus légèrement roussis. Et pendant qu'iel vole vert le port et vers son rendez-vous pour lequel iel est atrocement en retard, iel sent un pouvoir nouveau parcourir ses veines... Et pourtant, iel n'a même pas absorbé d'émotions de l'élémentaire, comme si iel l'avait absorbé par osmose tellement elle était franche et pure dans tout son être. Une telle puissance libre arpentant le Sekai le rendait particulièrement heureuse.
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