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Il faisait froid depuis le matin et le soleil timide n'était pas parvenu à réchauffer l'air. Le sol couvert de neige craquait toujours sous les sabots de leurs montures. L'air rosissait la joue et le nez de Rowena. Le gel ciselait des sculptures surréalistes sur les branches des arbres. Même la route, vaguement déblayée, était peu praticable en certains points à cause des chutes de neige de la nuit passée.
Poursuivant la route au pas allongé, les deux voyageurs emmitouflés dans leurs tenues d'hiver ne s'était pourtant pas arrêté. La monture de Rowena, un hongre passe-partout à la crinière mitée, était loin d'être aussi endurant que Kelpie, mais il faisait l'affaire et pour une fois, c'était tout ce qu'on lui demandait. Ils n'avaient qu'une heure de route à faire d'après le messager qui leur avait parlé de leur destination, et l'absence de bifurcation rendait Belcreux particulièrement facile à trouver.
Cela faisait déjà bien trois quart d'heure qu'ils étaient en route et la conversation avait eu plusieurs creux sans que ça ne soit gênant. Profitant de la balade, Rowena avait interrogé son compagnon sur sa dernière mission et l'épopée qu'elle semblait avoir déclenchée, sur la région et sur ses camarades. Ils avaient tout les deux largement de quoi parlé pendant des heures et des heures, la courte route n'était pas un si long moment, et même s'ils n'avaient rien eu à dire, le voyage n'aurait pas été désagréable.
La région était trop touffue pour qu'ils repèrent le hameau de loin. Lorsqu'ils s'extirpèrent des sous-bois, ils étaient déjà en bordure de la bulle de champs et de pairies qui entouraient une dizaine d'habitations nichées au bas d'une jolie colline. Les demeures basses, en terre et en pierre, n'étaient ni de facture Reikoise, ni de facture elfique et leur implantation semblait récente, aucune bâtiment ne semblant avoir plus de quelques années, même les granges ou les abris pour les animaux. Au point le plus bas, une pièce d'eau un peu trop grande pour parler d'étang mais bien trop petite pour parler de lac était entièrement gelée et partiellement couverte de neige. La seule excentricité artistique visible de loin était une église divinise, bien visible et portant un clocher haut. L'édifice était tout en bois, mais peint d'une magnifique fresque à la gloire des titans.
La sirène voyait bien moins que son partenaire, mais avant même d'aborder les premières maisons, un frisson froid lui remonta le long du dos.
- Je n'aime pas cet endroit... Il y a quelque chose qui plane...
Elle remonta son col pour empêcher le vent de venir refroidir son cou et chercha des yeux les gens qui devaient se trouver là. L'endroit était calme, comme le bourg où était leur auberge. Mais il restait vivant. De rares habitants vaquaient à leurs occupations, passant rapidement dehors pour retourner dans la chaleur douillette de leurs foyers. Ils n'avaient pas l'air de s'inquiéter de la présence de deux cavaliers. Sans être particulièrement accueillants, ils saluaient de loin, d'un signe de tête... Et Rowena se retrouvait inhabituellement silencieuse devant ce spectacle tout à fait banal. Quelque chose n'allait pas... et elle avait du mal à se sortir cette impression de la tête.
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Il s’était tu une dizaine de minutes avant de rencontrer les premières maisons, qu'il avait vu au loin. Il n'avait pas eu le temps de parler de son idée a Rowena mais de toute manière, ça ne concernait pas cet endroit. C’était en rapport avec les esclavagistes, donc rien qui serait forcément utile ici.
Il y avait peu de maison. C’était vraiment a la limite d'un hameau. On aurait dit un simple attroupement de quelques entités ayant décidés de vivre en communauté. C’était peut être ça d'ailleurs, et quelques familles étaient par la suite venu s'y greffer.
- …
Il n’était pas certain de sentir la même chose qu'elle, tout simplement car elle avait des sens vraiment surdéveloppés en matière de magie, et lui non. Peut être que c’était ça qu'elle sentait dans l'air. Lui, c’était plutôt un sale pressentiment qui l'animait. Une intuition, du genre qu'il avait souvent. Qui lui avait régulièrement sauvé la vie durant toute son existence.
- Rowena, tu sens une quelconque magie dans le coin ?
Il laissa ses sens s'étirer doucement sur les alentours. Sa vue, son ouïe, essayant de déterminer la cause de cette sensation qui s’était emparé d'eux. Il fixa les gens, peut etre de façon un peu trop intense, et plusieurs lui retournèrent des regards assez sombres. Il manquait sans doute d'une certaine politesse.
- On cherche une elfe, amaigrit, blonde, ayant visiblement de mauvaises fréquentation. C'est ce que le messager de ce matin a dit, en tout cas.
Il récita autant pour elle que pour lui les informations dont ils disposaient, plus par habitude que par nécessite, ils étaient déjà tous les deux au courant. Il fit ralentir sa jument, jusqu'à atteindre un pas quasiment a l’arrêt. Ils avaient traversés jusqu'à déjà voir les dernières maisons de l'endroit. C’était rapide.
- Je ne vois pas trop comment faire a par fouiller l'endroit maison par maison. Nous sommes déjà repéré, et je pense que l’atmosphère vient du faire que nous sommes observés depuis un moment.
Il indiqua les alentours d'un signe de tête, sans désigner d'endroit précis. Si c’était le cas et qu'ils avaient vraiment une paire d'yeux sur eux, c’était assez discret pour qu'il ne soit pas capable de trouver précisément l'endroit ou c’était. Une performance a saluer, tant il était doué pour débusquer ce genre de chose.
Il sauta a pied, grimaçant légèrement a cause de la douleur. Elle n’était plus lancinante, grâce a ses soins, mais ca n'allait pas se remettre comme ça. Quand il bougeait trop sechement, ca faisait trembler son squelette.
- Il n'y a pas d'auberge, mais je suppose qu'il y a une des maisons qui sert d'accueil pour les étranger. On pourrait commencer par la peut etre.
Il gagnait du temps en parlant, pour la laisser étudier magiquement les alentours sans qu'ils restent simplement immobiles de façon louche.
Il y avait peu de maison. C’était vraiment a la limite d'un hameau. On aurait dit un simple attroupement de quelques entités ayant décidés de vivre en communauté. C’était peut être ça d'ailleurs, et quelques familles étaient par la suite venu s'y greffer.
- …
Il n’était pas certain de sentir la même chose qu'elle, tout simplement car elle avait des sens vraiment surdéveloppés en matière de magie, et lui non. Peut être que c’était ça qu'elle sentait dans l'air. Lui, c’était plutôt un sale pressentiment qui l'animait. Une intuition, du genre qu'il avait souvent. Qui lui avait régulièrement sauvé la vie durant toute son existence.
- Rowena, tu sens une quelconque magie dans le coin ?
Il laissa ses sens s'étirer doucement sur les alentours. Sa vue, son ouïe, essayant de déterminer la cause de cette sensation qui s’était emparé d'eux. Il fixa les gens, peut etre de façon un peu trop intense, et plusieurs lui retournèrent des regards assez sombres. Il manquait sans doute d'une certaine politesse.
- On cherche une elfe, amaigrit, blonde, ayant visiblement de mauvaises fréquentation. C'est ce que le messager de ce matin a dit, en tout cas.
Il récita autant pour elle que pour lui les informations dont ils disposaient, plus par habitude que par nécessite, ils étaient déjà tous les deux au courant. Il fit ralentir sa jument, jusqu'à atteindre un pas quasiment a l’arrêt. Ils avaient traversés jusqu'à déjà voir les dernières maisons de l'endroit. C’était rapide.
- Je ne vois pas trop comment faire a par fouiller l'endroit maison par maison. Nous sommes déjà repéré, et je pense que l’atmosphère vient du faire que nous sommes observés depuis un moment.
Il indiqua les alentours d'un signe de tête, sans désigner d'endroit précis. Si c’était le cas et qu'ils avaient vraiment une paire d'yeux sur eux, c’était assez discret pour qu'il ne soit pas capable de trouver précisément l'endroit ou c’était. Une performance a saluer, tant il était doué pour débusquer ce genre de chose.
Il sauta a pied, grimaçant légèrement a cause de la douleur. Elle n’était plus lancinante, grâce a ses soins, mais ca n'allait pas se remettre comme ça. Quand il bougeait trop sechement, ca faisait trembler son squelette.
- Il n'y a pas d'auberge, mais je suppose qu'il y a une des maisons qui sert d'accueil pour les étranger. On pourrait commencer par la peut etre.
Il gagnait du temps en parlant, pour la laisser étudier magiquement les alentours sans qu'ils restent simplement immobiles de façon louche.
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Elle secoua négativement la tête. Elle n'arrivait pas à mettre le doigt sur ce qui la dérangeait, mais elle n'avait pas l'impression qu'une puissante magie les entourait... Ni même une magie tout court. C'était plus comme... Une vieille odeur. Quelque chose de particulièrement odorant laissé dans une maison, qui finissait par en imprégner les murs. Comme un vieux fromage trop fait.
Il parlait inhabituellement beaucoup et elle mis quelques instants à comprendre qu'il le faisait pour la couvrir, aussi respira-t-elle plus profondément, ferma les yeux un instant, avant de les rouvrir pour scruter les alentours. Les maisons avaient l'air saines... Les gens aussi. Mais la brume était bien réelle. Diffuse, mais encore là, comme si cela faisait plusieurs jours que la magie se dissipait sans s'effacer totalement. Finalement, elle mit pied à terre... Et retint un hoquet. Ses mains se crispèrent sur le pommeau de la selle. Son souffle se bloqua net pour quelques secondes, avant qu'elle ne ferme ses sens et se remette à respirer calmement.
- ça vient du sol... Il y a une magie étrange en-dessous de nous... C'est pas lié à la mort... c'est juste... étrange.
Mais cela pouvait être du à bien des interférences. Elle souffla et prit sa monture par la bride, acquiesçant à la proposition de son compagnon. ils se dirigèrent à nouveau vers la petite placette en bord d'étang qui faisait face à l'église pour demander leur chemin. Pas vraiment amical mais pas vraiment austère non plus, l'homme leur indiqua l'église.
- Vous aussi vous venez poser des questions ? On a vu un cavalier ce matin qui cherchait une femme. Faut voir avec le père Léonin, c'est lui qui s'occupe des moines.
- Moines ?
- Oulah... Vaut mieux que vous lui parliez hein. " le gars se gratta la tête en leur faisant signe d'y aller, visiblement peu enclin à perdre son temps à raconter les petites histoires locales.
L'église leur tendait les bras, mais il n'y avait nulle part où attacher les chevaux. Par réflexe Rowena paru embêter sans trop savoir quoi faire et sans penser que Shan était le mieux placé pour résoudre le problème.
A l'intérieur du sanctuaire de bois, des dizaines de bougies étaient allumées au pieds de sept statut en cercle autour d'un grand espace de prière. On reconnaissait facilement sept titans. Celle représentant une sorte de loup-garou difforme, Puantrus, était plus honorée que toutes les autres. Il y avait un huitième socle faisant parti du cercle, mais celui-ci était vide et en plus des bougies, encore plus nombreuses, toutes sortes d'objets artisanaux avaient été déposés. Au fond, face à des rangées de bancs, un autel un peu surélevé était surplombé d'un chandelier à huit branches sur lequel brillaient huit joyaux de huit couleurs différentes. Une odeur de fumée et d'herbes médicinales flottait dans l'air.
Plusieurs personnes priaient, à genoux devant leurs bancs. Certains murmuraient des chants ou des prières. Sur le côté, une jeune fille passait le balais devant les statues et deux hommes portant une bure verte sur une chemise blanche parlaient à voix basse, capuchon sur la tête, en remontant l'allée centrale.
Apercevant les nouveaux venus, ils relevèrent la tête, découvrant l'un et l'autre dans l'ombre de leur vêtement, des visage ravagés par de vieux stigmate. Pour l'un cela ressemblait à des coupes de couteaux. Pour l’autre, aux cicatrices de la petite vérole. L'homme aux cicatrices d'arme blanche fit quelques geste, prononça quelques mots et l'autre le remercia à voix basse, s'inclina respectueusement, avant de repartir.
Puis l'homme s'approcha, gardant son capuchon sur la tête. Son visage était pourtant tout à fait visible et étrangement fin. Il aurait pu être un elfe mais quelque chose dans ses traits donnait une impression plus éthérée. Il frotta ses mains l'une contre l'autre malgré la tiédeur que le feu maintenait dans la chapelle, et sourit. Ses traits âgés s'étirèrent et pendant un moment, ils eurent l'impression que certaines de ses cicatrices allaient lâchées tant elles étaient raides.
- Bonjour et bienvenus au sanctuaire de Belcreux. J'espère que votre route n'a pas été trop longue.
Après avoir parlé aux deux nouveaux venus, il tendit les mains, faisant mine de s'emparer de celles de Rowena tout en lui souriant.
- Vous êtes arrivé à bon port, ma sœur. Nous ferons tout notre possible pour vous aider.
La sirène, ayant esquivé le contact, leva un sourcil surpris.
- Pardon... mais je ne suis pas certaine de vous comprendre...
L'homme la détaillait avec précision et il sembla aussi surpris qu'elle.
- Vous n'êtes pas là pour trouver un remède ? Pourtant votre visage... Pardonnez-moi. notre ordre de guérisseur à l'habitude de venir en aide aux victimes de la guerre. Je ne voulais pas me montrer impoli. Je m'appelle Léonin. Que puis-je faire pour vous ?
Il parlait inhabituellement beaucoup et elle mis quelques instants à comprendre qu'il le faisait pour la couvrir, aussi respira-t-elle plus profondément, ferma les yeux un instant, avant de les rouvrir pour scruter les alentours. Les maisons avaient l'air saines... Les gens aussi. Mais la brume était bien réelle. Diffuse, mais encore là, comme si cela faisait plusieurs jours que la magie se dissipait sans s'effacer totalement. Finalement, elle mit pied à terre... Et retint un hoquet. Ses mains se crispèrent sur le pommeau de la selle. Son souffle se bloqua net pour quelques secondes, avant qu'elle ne ferme ses sens et se remette à respirer calmement.
- ça vient du sol... Il y a une magie étrange en-dessous de nous... C'est pas lié à la mort... c'est juste... étrange.
Mais cela pouvait être du à bien des interférences. Elle souffla et prit sa monture par la bride, acquiesçant à la proposition de son compagnon. ils se dirigèrent à nouveau vers la petite placette en bord d'étang qui faisait face à l'église pour demander leur chemin. Pas vraiment amical mais pas vraiment austère non plus, l'homme leur indiqua l'église.
- Vous aussi vous venez poser des questions ? On a vu un cavalier ce matin qui cherchait une femme. Faut voir avec le père Léonin, c'est lui qui s'occupe des moines.
- Moines ?
- Oulah... Vaut mieux que vous lui parliez hein. " le gars se gratta la tête en leur faisant signe d'y aller, visiblement peu enclin à perdre son temps à raconter les petites histoires locales.
L'église leur tendait les bras, mais il n'y avait nulle part où attacher les chevaux. Par réflexe Rowena paru embêter sans trop savoir quoi faire et sans penser que Shan était le mieux placé pour résoudre le problème.
A l'intérieur du sanctuaire de bois, des dizaines de bougies étaient allumées au pieds de sept statut en cercle autour d'un grand espace de prière. On reconnaissait facilement sept titans. Celle représentant une sorte de loup-garou difforme, Puantrus, était plus honorée que toutes les autres. Il y avait un huitième socle faisant parti du cercle, mais celui-ci était vide et en plus des bougies, encore plus nombreuses, toutes sortes d'objets artisanaux avaient été déposés. Au fond, face à des rangées de bancs, un autel un peu surélevé était surplombé d'un chandelier à huit branches sur lequel brillaient huit joyaux de huit couleurs différentes. Une odeur de fumée et d'herbes médicinales flottait dans l'air.
Plusieurs personnes priaient, à genoux devant leurs bancs. Certains murmuraient des chants ou des prières. Sur le côté, une jeune fille passait le balais devant les statues et deux hommes portant une bure verte sur une chemise blanche parlaient à voix basse, capuchon sur la tête, en remontant l'allée centrale.
Apercevant les nouveaux venus, ils relevèrent la tête, découvrant l'un et l'autre dans l'ombre de leur vêtement, des visage ravagés par de vieux stigmate. Pour l'un cela ressemblait à des coupes de couteaux. Pour l’autre, aux cicatrices de la petite vérole. L'homme aux cicatrices d'arme blanche fit quelques geste, prononça quelques mots et l'autre le remercia à voix basse, s'inclina respectueusement, avant de repartir.
Puis l'homme s'approcha, gardant son capuchon sur la tête. Son visage était pourtant tout à fait visible et étrangement fin. Il aurait pu être un elfe mais quelque chose dans ses traits donnait une impression plus éthérée. Il frotta ses mains l'une contre l'autre malgré la tiédeur que le feu maintenait dans la chapelle, et sourit. Ses traits âgés s'étirèrent et pendant un moment, ils eurent l'impression que certaines de ses cicatrices allaient lâchées tant elles étaient raides.
- Bonjour et bienvenus au sanctuaire de Belcreux. J'espère que votre route n'a pas été trop longue.
Après avoir parlé aux deux nouveaux venus, il tendit les mains, faisant mine de s'emparer de celles de Rowena tout en lui souriant.
- Vous êtes arrivé à bon port, ma sœur. Nous ferons tout notre possible pour vous aider.
La sirène, ayant esquivé le contact, leva un sourcil surpris.
- Pardon... mais je ne suis pas certaine de vous comprendre...
L'homme la détaillait avec précision et il sembla aussi surpris qu'elle.
- Vous n'êtes pas là pour trouver un remède ? Pourtant votre visage... Pardonnez-moi. notre ordre de guérisseur à l'habitude de venir en aide aux victimes de la guerre. Je ne voulais pas me montrer impoli. Je m'appelle Léonin. Que puis-je faire pour vous ?
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Quand elle sembla commencer a tituber, il fit un pas vers elle et lui prit le bras pour la soutenir un poil plus que ne pouvait le faire involontairement la monture. Visiblement, elle avait bel et bien eu une sensation importante, et c’était en même temps que lorsqu'elle avait posé les deux pieds au sol. Il ne fut donc pas totalement pris de court par son explication.
- Souffle. Garde ton calme.
Ce n’était pas le moment de tomber sur les fesses, alors que le danger rodait tel un serpent dans les hautes herbes. Il pouvait le sentir très nettement. De plus en plus. Quand elle fut remise, il retira sa main et lâcha un petit sifflement pour que les chevaux restent calmes également. Les animaux étaient souvent assez sensibles a la magie
Il ne fit pas de commentaires quand on les dirigea vers l’église. Il l’arrêta un bref instant avant d'y rentrer, pour s'assurer qu'elle allait bien. Si quelque chose l'attaquait magiquement, il ne pourrait pas faire grand chose. Mais elle sembla prête et il hocha lentement la tête avant de pénétrer a l'intérieur.
Il y faisait assez sombre, mais par chance, les bougies étaient assez nombreuses pour qu'il n'ai besoin que d'un simple clignement d'yeux pour s'y habituer. Il y avait des croyants, sans que l'ambiance ne lui fasse extrêmement penser a un lieu de culte de la magie noire ou autre. L'ambiance était calme, empreinte d'une certaine sérénité volontaire. Comme un lieu...de soin.
Il observa l'homme s'approcher de sa camarade qui se déroba a son grand soulagement. Il avait l'air bien abîmé, et il était difficile d'évaluer son age. Quand les deux échangèrent une première phrase, voyant le regard de Rowena et sa stupeur, il décida aussitôt de prendre les devant. Il fit un pas en avant pour se mettre partiellement entre eux, un pas sur le coté.
- Oh...Quelle joie. Nous sommes donc bien arrivés a bon port. Que les divins nous bénisses.
Il tourna la tête vers Rowena en la fixant un bref instant, et fit semblant de réprimer un frisson involontaire qui le fit tressaillir a vu d’œil.
- Mon amie, comme vous le voyez, a subit de lourds stigmates. Nous avons cherchés longuement, et finalement il y a quelques temps, un brave homme de Melorn nous a indiqués cet endroit, sans parvenir a nous donner d'avantage de détails.
Il passa les bras autour des épaules de Rowena, a la fois pour mimer le stresse et une pointe de soulagement qu'il voulait partager a son amante, mais également pour former un bouclier physique de son corps, entre eux. Pas question qu'il pose le moindre doigt sur elle.
- Nous pensions qu'il n'y avait pas grands choses dans cette région...mais il y a tellement de gens ici...ce sont tous des victimes de la guerre que vous aidez ?
Il tourna la tete, continuant d'observer les alentours et les gens présent, cherchant clairement l'elfe en question, pour confirmer sa présence. Et aussi essayer de déterminer si certains avaient les yeux plus posés sur eux que d'autres. Il y avait des chances que certains soient vraiment des cultistes, et d'autres uniquement des gens ici. Si c’était vraiment des cultistes, d'ailleurs.
- Pardonnez moi. J'en oublis les présentations. Monsieur...frère Léonin peut être ? Mon nom et Aviel. Et voici mon épouse Marina. Je...je ne suis pas le mieux placer pour parler de son cas a vrai dire, je n'y connais pas grand chose. Mais sachez que je vous apporte tout mon soutien.
Ce n'etait pas le meilleur acteur du monde, mais il y mettait du cœur et ce n’était clairement pas la première fois qu'il faisait ça. Il avait de l’expérience en la matière pour créer des histoires. Peut être qu'il en inventait beaucoup et qu'elle était tombé sur un mythomane complètement fou ? Ou peut etre juste qu'il etait doué dans son travail...
- Vas y, Marina. N'ai pas peur, cet homme veut t'aider.
Il lui parlait comme si la maladie avait brisé quelque chose en elle. Comme beaucoup de victime de cœur traumatisé. Restait a savoir si elle allait la jouer comme ça ou non.
- Souffle. Garde ton calme.
Ce n’était pas le moment de tomber sur les fesses, alors que le danger rodait tel un serpent dans les hautes herbes. Il pouvait le sentir très nettement. De plus en plus. Quand elle fut remise, il retira sa main et lâcha un petit sifflement pour que les chevaux restent calmes également. Les animaux étaient souvent assez sensibles a la magie
Il ne fit pas de commentaires quand on les dirigea vers l’église. Il l’arrêta un bref instant avant d'y rentrer, pour s'assurer qu'elle allait bien. Si quelque chose l'attaquait magiquement, il ne pourrait pas faire grand chose. Mais elle sembla prête et il hocha lentement la tête avant de pénétrer a l'intérieur.
Il y faisait assez sombre, mais par chance, les bougies étaient assez nombreuses pour qu'il n'ai besoin que d'un simple clignement d'yeux pour s'y habituer. Il y avait des croyants, sans que l'ambiance ne lui fasse extrêmement penser a un lieu de culte de la magie noire ou autre. L'ambiance était calme, empreinte d'une certaine sérénité volontaire. Comme un lieu...de soin.
Il observa l'homme s'approcher de sa camarade qui se déroba a son grand soulagement. Il avait l'air bien abîmé, et il était difficile d'évaluer son age. Quand les deux échangèrent une première phrase, voyant le regard de Rowena et sa stupeur, il décida aussitôt de prendre les devant. Il fit un pas en avant pour se mettre partiellement entre eux, un pas sur le coté.
- Oh...Quelle joie. Nous sommes donc bien arrivés a bon port. Que les divins nous bénisses.
Il tourna la tête vers Rowena en la fixant un bref instant, et fit semblant de réprimer un frisson involontaire qui le fit tressaillir a vu d’œil.
- Mon amie, comme vous le voyez, a subit de lourds stigmates. Nous avons cherchés longuement, et finalement il y a quelques temps, un brave homme de Melorn nous a indiqués cet endroit, sans parvenir a nous donner d'avantage de détails.
Il passa les bras autour des épaules de Rowena, a la fois pour mimer le stresse et une pointe de soulagement qu'il voulait partager a son amante, mais également pour former un bouclier physique de son corps, entre eux. Pas question qu'il pose le moindre doigt sur elle.
- Nous pensions qu'il n'y avait pas grands choses dans cette région...mais il y a tellement de gens ici...ce sont tous des victimes de la guerre que vous aidez ?
Il tourna la tete, continuant d'observer les alentours et les gens présent, cherchant clairement l'elfe en question, pour confirmer sa présence. Et aussi essayer de déterminer si certains avaient les yeux plus posés sur eux que d'autres. Il y avait des chances que certains soient vraiment des cultistes, et d'autres uniquement des gens ici. Si c’était vraiment des cultistes, d'ailleurs.
- Pardonnez moi. J'en oublis les présentations. Monsieur...frère Léonin peut être ? Mon nom et Aviel. Et voici mon épouse Marina. Je...je ne suis pas le mieux placer pour parler de son cas a vrai dire, je n'y connais pas grand chose. Mais sachez que je vous apporte tout mon soutien.
Ce n'etait pas le meilleur acteur du monde, mais il y mettait du cœur et ce n’était clairement pas la première fois qu'il faisait ça. Il avait de l’expérience en la matière pour créer des histoires. Peut être qu'il en inventait beaucoup et qu'elle était tombé sur un mythomane complètement fou ? Ou peut etre juste qu'il etait doué dans son travail...
- Vas y, Marina. N'ai pas peur, cet homme veut t'aider.
Il lui parlait comme si la maladie avait brisé quelque chose en elle. Comme beaucoup de victime de cœur traumatisé. Restait a savoir si elle allait la jouer comme ça ou non.
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Oh non... Oh non non non... Il n'allait quand même pas...
Et si.
Il allait.
Shan, bon sang !!
Ils étaient sensé venir voir en faisant attention, pas se retrouver potentiellement entourés de cultistes et auscultée sous toutes les coutures par une magie maligne. S'il tentait d'abuser d'elle magiquement, elle avait beau beaucoup aimé son compagnon, elle ne se laisserait pas faire du mal pour un plan dont ils n'avaient pas discuté... Et c'est d'ailleurs ce qui sorti tout de go quand il l'encouragea à aller vers le moine, l'air sombre.
- S'il me fait mal, je ne me laisserai pas faire.
Elle serra le poings, le regardant avec agacement, mais il put clairement y discerner une pointe d'inquiétude non feinte. S'il comptait pousser le jeu trop loin accepterait-elle de s'éloigner alors qu'ils étaient entouré de magie et qu'elle était sensé le protéger physiquement aussi ? Elle comprenait bien l'idée, pouvoir marcher parmi eux sans être inquiéter, mais il la mettait vraiment dans une drôle de situation !!
Léonin ne sembla pas du tout se formaliser de sa réaction et resta, au contraire, particulièrement calme et lui tendit les mains. Elle l'observa avec circonspection et croisa les bras, ses main l'enserrant comme pour se rassurer elle-même. Elle était... Particulièrement mal à l'aise. Le fait que Shan donne si facilement le change lui sauta soudain aux yeux. ça paraissait simple à le regarder. Elle trouvait ça... honteux. Feindre d'être plus forte, plus rusée, plus maléfique qu'elle ne l'était, ça c'était simple. Un tour qu'on apprenait dans n'importe quelle famille noble... Mais feindre d'être en détresse... affaiblit, éborgnée... Alors qu'elle avait flirter avec le désespoir et l'horreur de sa propre condition... Elle déglutit. ça, c'était nettement plus difficile.
Elle n'avait pas à feindre sa tension, ni ses épaules qui se levaient sous l'effet du stress. Elle ne feignait pas non plus la légère lueur rose sur sa joue saine. La honte...
Et pourtant, quoi de plus convainquant qu'une femme, visiblement riche et ayant un physique taillé pour l'action qui se bat pour ne pas sembler malade ? Il lui demandait de jouer son propre rôle sans se laisser happer... Elle lui lança encore un regard, plus incertain, avant de se tourner vers le moine, en travers. Comme elle le faisait souvent au début, elle tournait exagérément la tête pour qu'on ne voit pas ses marques.
- C'est lui qui insiste, mais je suis pas blessée. Je vais bien.
Elle allait toujours bien.
- Vas y, Marina. N'ai pas peur, cet homme veut t'aider.
- Hmmm...
- Inutile de nous presser. Venez, nous allons dans un lieu plus tranquille. Il est évident que vous allez bien, mais peut-être que nous pourrions vous aider à aller encore mieux.
Sans plus chercher à la toucher, l'homme ne bure verte les invita à le suivre vers une porte latérale qui communiquait avec un long couloir s'enroulant en rond autour d'un jardin de simple. Plusieurs personnes portant le même vêtement y travaillaient, tous tête couverte. Le hasard devait néanmoins les avoir à la bonne car une femme se releva au moment ou ils passaient. S'épongeant le front d'une main, elle dévoila un visage long et émacié visiblement mal nourrit ou du moins maladif. Sa peau livide, même légèrement verdâtre, était encadrée de cheveux noirs.
- Comme vous le voyez, notre communauté accueille à la fois des guérisseurs et des patients. Ceux dont personne d'autre ne veut s'occuper. Mais la plupart repartent à leur vie au bout de quelques temps. Nous nous sommes mis sous l'égide de Puantrus, notre saint patron des difformes, des marginaux, des malades et des infections. Loué soit son grand cœur.
De l'autre côté de la petite cours, près d'un puits, une porte semblable à toutes les autres scintillait d'une faible magie de scellement.
Un escalier et une autre porte plus tard, ils entraient dans une petite pièce disposant d'une table, de plusieurs volumes reliés et de divers instruments de métal et de cuir placés tout autour. Deux chaises étaient disposées de part et d'autre d'une table et l'homme servit deux verre d'eaux à ses hôtes.
- Tenez, pour vous remettre un peu du voyage. Asseyez-vous.
Délaissant la jeune femme pour parler plus directement avec son mari, Léonin restait debout, n'ayant nulle part ou s'asseoir.
- Racontez-moi, peut-être ? Si je comprends mieux son état, je risquerai moins de vous semblez... intrusif. A vous comme à elle. Cela fait longtemps ? Quels sont ses symptômes, autres que la désorientation et ces marques ? "
- A... " zut euh... " Aviel... Pourquoi tu veux qu'on reste. Je t'assure, je vais bien.
Et si.
Il allait.
Shan, bon sang !!
Ils étaient sensé venir voir en faisant attention, pas se retrouver potentiellement entourés de cultistes et auscultée sous toutes les coutures par une magie maligne. S'il tentait d'abuser d'elle magiquement, elle avait beau beaucoup aimé son compagnon, elle ne se laisserait pas faire du mal pour un plan dont ils n'avaient pas discuté... Et c'est d'ailleurs ce qui sorti tout de go quand il l'encouragea à aller vers le moine, l'air sombre.
- S'il me fait mal, je ne me laisserai pas faire.
Elle serra le poings, le regardant avec agacement, mais il put clairement y discerner une pointe d'inquiétude non feinte. S'il comptait pousser le jeu trop loin accepterait-elle de s'éloigner alors qu'ils étaient entouré de magie et qu'elle était sensé le protéger physiquement aussi ? Elle comprenait bien l'idée, pouvoir marcher parmi eux sans être inquiéter, mais il la mettait vraiment dans une drôle de situation !!
Léonin ne sembla pas du tout se formaliser de sa réaction et resta, au contraire, particulièrement calme et lui tendit les mains. Elle l'observa avec circonspection et croisa les bras, ses main l'enserrant comme pour se rassurer elle-même. Elle était... Particulièrement mal à l'aise. Le fait que Shan donne si facilement le change lui sauta soudain aux yeux. ça paraissait simple à le regarder. Elle trouvait ça... honteux. Feindre d'être plus forte, plus rusée, plus maléfique qu'elle ne l'était, ça c'était simple. Un tour qu'on apprenait dans n'importe quelle famille noble... Mais feindre d'être en détresse... affaiblit, éborgnée... Alors qu'elle avait flirter avec le désespoir et l'horreur de sa propre condition... Elle déglutit. ça, c'était nettement plus difficile.
Elle n'avait pas à feindre sa tension, ni ses épaules qui se levaient sous l'effet du stress. Elle ne feignait pas non plus la légère lueur rose sur sa joue saine. La honte...
Et pourtant, quoi de plus convainquant qu'une femme, visiblement riche et ayant un physique taillé pour l'action qui se bat pour ne pas sembler malade ? Il lui demandait de jouer son propre rôle sans se laisser happer... Elle lui lança encore un regard, plus incertain, avant de se tourner vers le moine, en travers. Comme elle le faisait souvent au début, elle tournait exagérément la tête pour qu'on ne voit pas ses marques.
- C'est lui qui insiste, mais je suis pas blessée. Je vais bien.
Elle allait toujours bien.
- Vas y, Marina. N'ai pas peur, cet homme veut t'aider.
- Hmmm...
- Inutile de nous presser. Venez, nous allons dans un lieu plus tranquille. Il est évident que vous allez bien, mais peut-être que nous pourrions vous aider à aller encore mieux.
Sans plus chercher à la toucher, l'homme ne bure verte les invita à le suivre vers une porte latérale qui communiquait avec un long couloir s'enroulant en rond autour d'un jardin de simple. Plusieurs personnes portant le même vêtement y travaillaient, tous tête couverte. Le hasard devait néanmoins les avoir à la bonne car une femme se releva au moment ou ils passaient. S'épongeant le front d'une main, elle dévoila un visage long et émacié visiblement mal nourrit ou du moins maladif. Sa peau livide, même légèrement verdâtre, était encadrée de cheveux noirs.
- Comme vous le voyez, notre communauté accueille à la fois des guérisseurs et des patients. Ceux dont personne d'autre ne veut s'occuper. Mais la plupart repartent à leur vie au bout de quelques temps. Nous nous sommes mis sous l'égide de Puantrus, notre saint patron des difformes, des marginaux, des malades et des infections. Loué soit son grand cœur.
De l'autre côté de la petite cours, près d'un puits, une porte semblable à toutes les autres scintillait d'une faible magie de scellement.
Un escalier et une autre porte plus tard, ils entraient dans une petite pièce disposant d'une table, de plusieurs volumes reliés et de divers instruments de métal et de cuir placés tout autour. Deux chaises étaient disposées de part et d'autre d'une table et l'homme servit deux verre d'eaux à ses hôtes.
- Tenez, pour vous remettre un peu du voyage. Asseyez-vous.
Délaissant la jeune femme pour parler plus directement avec son mari, Léonin restait debout, n'ayant nulle part ou s'asseoir.
- Racontez-moi, peut-être ? Si je comprends mieux son état, je risquerai moins de vous semblez... intrusif. A vous comme à elle. Cela fait longtemps ? Quels sont ses symptômes, autres que la désorientation et ces marques ? "
- A... " zut euh... " Aviel... Pourquoi tu veux qu'on reste. Je t'assure, je vais bien.
Invité
Invité
Il lui pressa le bras légèrement quand elle lâcha sa phrase d'un air sur la défensive. Bien sur que oui, elle ne se laisserait pas faire. Évidemment qu'il n'allait pas le laisser la toucher le moins du monde. C’était simplement pour continuer la discussion. Si ils étaient arrivés bille en tête en demandant a rencontrer les cultistes, les « blessés de guerre », ils n'auraient eu aucune chance. Il espérait qu'elle avait comprit sa volonté.
- Bien sur ma douce Marina, et je resterais avec toi tous le long. Je ne vais pas te laisser seule. Ca ne pose pas de soucis, n'est ce pas ?
Son ton etait appuyé. Et pendant une seconde, il avait perdu son masque de crainte. La question n'appelait pas a une réponse négative. En cas de refus, il tuerait. Autant qu'il faudrait. Elle pouvait voir de son œil expert qu'il avait fléchit les genoux de façon infime. Comme un canidé se préparant a bondir.
Shan observa attentivement le visage de chaque personne qu'ils croisèrent. Tout en continuant d'avancer, il prit la main de Rowena, autant par besoin d'une façade que par envie de lui enlacer les doigts. Il scruta celui de la brune qu'ils croisèrent, parvenant a garder un air totalement neutre, sans aucune joie ou surprise. Bon, elle était bel et bien la, alors. C'etait une bonne chose d'avoir pu déterminer sa position. Jusque la, rien de ce qui se trouvait ici ne lui posait le moindre problème.
- Ils viennent tous d'endroit différents ?
Chacun avait le droit a sa liberté de culte. Que ce soit envers un titan comme Puantrus. Si le résultat était de soigner des gens rejetés par la société pour diverse raison, n’était ce pas pour le mieux ? Ils n'avaient l'air de faire de mal a personne, jusque la.
- Merci.
Il pénétra en premier dans la pièce sans jamais relâcher la main de son amie, et tomba assit sur une chaise. Il posa les yeux sur les verres d'eau mais secoua gentiment la tête. Pas question de boire ou de manger quoi que ce soit venant de potentiel ennemis. Non. Il leva même légèrement la main pour garder un air cordial.
- Nous avons beaucoup de provisions et d'eau. Nous allons bien.
Elle semblait assez riche en plus, ça concordait avec le personnage. Maintenant qu'ils avaient confirmés la présence de la cible, il fallait déterminer le taux de dangerosité des gens présent ici. Rowena avait sentit un pouvoir étrange et ça elle n'avait pas pu l'inventer.
- Elle a développée des symptômes il y a un an de ça...et petit a petit ca s'est empiré. Au début elle dormait beaucoup...a présent elle a du mal a reconnaître qui que ce soit d'autres que moi. Et la maladie gagne frequemment du terrain sur son corps.
Sans vraiment lui demander son avis, il approcha sa chaise d'elle, et devant sa question, il passa les bras autour d'elle, l'air désespéré.
- Oh ma Marina, ca va aller. Je comprend ta peur mais je suis la. Tous ceux que nous cherchions en venant ici sont la.
A travers ça, il voulait lui faire comprendre qu'il avait vu l'elfe. Il n’était pas sur que c’était son cas a elle également. Il l'a serra un peu plus fort contre lui.
- Pour l'instant nous voulons surtout...en apprendre plus sur cet endroit. C'est impossible que quiconque puisse agir sur elle dans son etat...mais si vous nous parliez d'avantage de votre ordre, peut être que ca l'a rassurerai ?
Il se remit plus droit sur sa chaise, sans retirer un de ses bras de sa taille, les laissant collés l'un contre l'autre au niveau du flanc. Ca aurait été difficile de les démasqués sur le plan romantique. Ils avaient vraiment l'air amoureux...
- Parvenez vous a soigner des gens définitivement ? Beaucoup de gens viennent ici, régulièrement ? D'un peu partout ?
Il s’était vraiment focus sur les gens, ce qui était logique puisqu’il était censé vouloir avoir des garanties vis a vis de sa « femme ». Quoi de mieux comme preuve que d'autres malades désormais guérit.
- Cette femme par exemple, qui semblait si concentrée sur sa tache, etait elle également malade ?
- Bien sur ma douce Marina, et je resterais avec toi tous le long. Je ne vais pas te laisser seule. Ca ne pose pas de soucis, n'est ce pas ?
Son ton etait appuyé. Et pendant une seconde, il avait perdu son masque de crainte. La question n'appelait pas a une réponse négative. En cas de refus, il tuerait. Autant qu'il faudrait. Elle pouvait voir de son œil expert qu'il avait fléchit les genoux de façon infime. Comme un canidé se préparant a bondir.
Shan observa attentivement le visage de chaque personne qu'ils croisèrent. Tout en continuant d'avancer, il prit la main de Rowena, autant par besoin d'une façade que par envie de lui enlacer les doigts. Il scruta celui de la brune qu'ils croisèrent, parvenant a garder un air totalement neutre, sans aucune joie ou surprise. Bon, elle était bel et bien la, alors. C'etait une bonne chose d'avoir pu déterminer sa position. Jusque la, rien de ce qui se trouvait ici ne lui posait le moindre problème.
- Ils viennent tous d'endroit différents ?
Chacun avait le droit a sa liberté de culte. Que ce soit envers un titan comme Puantrus. Si le résultat était de soigner des gens rejetés par la société pour diverse raison, n’était ce pas pour le mieux ? Ils n'avaient l'air de faire de mal a personne, jusque la.
- Merci.
Il pénétra en premier dans la pièce sans jamais relâcher la main de son amie, et tomba assit sur une chaise. Il posa les yeux sur les verres d'eau mais secoua gentiment la tête. Pas question de boire ou de manger quoi que ce soit venant de potentiel ennemis. Non. Il leva même légèrement la main pour garder un air cordial.
- Nous avons beaucoup de provisions et d'eau. Nous allons bien.
Elle semblait assez riche en plus, ça concordait avec le personnage. Maintenant qu'ils avaient confirmés la présence de la cible, il fallait déterminer le taux de dangerosité des gens présent ici. Rowena avait sentit un pouvoir étrange et ça elle n'avait pas pu l'inventer.
- Elle a développée des symptômes il y a un an de ça...et petit a petit ca s'est empiré. Au début elle dormait beaucoup...a présent elle a du mal a reconnaître qui que ce soit d'autres que moi. Et la maladie gagne frequemment du terrain sur son corps.
Sans vraiment lui demander son avis, il approcha sa chaise d'elle, et devant sa question, il passa les bras autour d'elle, l'air désespéré.
- Oh ma Marina, ca va aller. Je comprend ta peur mais je suis la. Tous ceux que nous cherchions en venant ici sont la.
A travers ça, il voulait lui faire comprendre qu'il avait vu l'elfe. Il n’était pas sur que c’était son cas a elle également. Il l'a serra un peu plus fort contre lui.
- Pour l'instant nous voulons surtout...en apprendre plus sur cet endroit. C'est impossible que quiconque puisse agir sur elle dans son etat...mais si vous nous parliez d'avantage de votre ordre, peut être que ca l'a rassurerai ?
Il se remit plus droit sur sa chaise, sans retirer un de ses bras de sa taille, les laissant collés l'un contre l'autre au niveau du flanc. Ca aurait été difficile de les démasqués sur le plan romantique. Ils avaient vraiment l'air amoureux...
- Parvenez vous a soigner des gens définitivement ? Beaucoup de gens viennent ici, régulièrement ? D'un peu partout ?
Il s’était vraiment focus sur les gens, ce qui était logique puisqu’il était censé vouloir avoir des garanties vis a vis de sa « femme ». Quoi de mieux comme preuve que d'autres malades désormais guérit.
- Cette femme par exemple, qui semblait si concentrée sur sa tache, etait elle également malade ?
Invité
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- Beaucoup viennent de Melorn. La ville a été obligé d'honorer son alliance militaire avec le Reike et a du envoyé des mages sur le front pour défendre les troupes. Beaucoup en sont revenus changés... Pour ceux qui sont revenus. L'important est leur fois. Le lieu importe peu. Nous avons aussi des camarades Shoumeïens et certains qui viennent de tout aussi loin en espérant de l'aide... Comme vous je suppose ? Vous n'avez pas l'accent de ma patrie.
Léonin coula un sourire affectueux à Shan. Visiblement, où il aimait le théâtre, ou il considérait que tous les croyants méritaient de l'aide peu importe leur nationalité. Dans les deux cas, il était d'un calme olympien.
Rowena n'arrivait pas à lire en lui... Enfin elle n'avait pas magiquement essayé mais son attitude paraissait honnête. La encore les deux options étaient gênantes. Soit il n'avait pas la moindre idée de la magie qui tournait alentour et elle doutait grandement de ses capacités réelles à aider qui que ce soit avec des magies et maladie titanesques autrement qu'en priant avec ferveur. Soit il était parfaitement au courant et le mystère s'épaississait désagréablement.
Shan avait pris les devant, se plaçant mine de rien entre elle et le guérisseur... Qui connaissait bien le corps humain et qui, s'il devait y passer, saurait peut-être ou frapper pour casser à nouveau ses côtes. Mieux valait espérer le meilleur en se préparant au pire.
Une fois en haut, le moine avait écouté scrupuleusement sans prendre la moindre note. Une fois de plus Rowena n'avait pas à feindre le fait d'être déstabilisée. Alors qu'elle ne pouvait pas réagir à l'envie, le comportement de Shan était plus romanesque et romantique qu'il ne l'avait jamais été... Tout en étant bien moins intense que lorsqu'il lui parlait pour de vrai. Lorsqu'il la regardait, elle, hors de tout danger. ... Si elle avait su elle aurait joué les pot de colle, au moins elle aurait eu le côté agréable d'être dans ses bras... Mais rien qu'à l'idée de jouer les gamines éplorées, elle avait du mal. Elle pouvait... mais pas devant n'importe qui. Pas sérieusement.
Pressée contre son compagnon, elle ne savait pas quoi répondre et coula un regard vers le moine, le visage toujours tourné de façon à ce qu'il ne voit pas ses marques. Et merde... A ne pas vouloir jouer le jeu à fond elle se donnait encore plus honte et commençait vraiment à piquer un fard d'un rose soutenu, gênée au plus haut point. Et le fait de saisir qu'il avait vu la femme qu'ils cherchaient ne l'aida pas à se sentir davantage maîtresse de la situation.
Léonin les observait, attentif mais également bienveillant. Elle devait faire quelque chose non ? Oui ?
Et merde.
Sur un coup de tête, comme pour se prouver à elle-même qu'elle pouvait donner le change, elle se redressa juste le temps de s'asseoir en travers des genoux de Shan, la tête posé sur sa clavicule, en boule contre lui, le rouge de sa joue colorant également la moitié de son cou et son oreille droite.
* Celle là tu ne l'emporteras pas au paradis... * rouspéta une voix éthérée dans l'esprit de Shan.
- J'ai pas besoin... Je veux pas qu'il me touche. " ânonna-t-elle.
- C'est impossible que quiconque puisse agir sur elle dans son etat...mais si vous nous parliez d'avantage de votre ordre, peut être que ca l'a rassurerai ?
Il argumentait bien en plus ! Il reprenait même l'exemple de la femme qu'il cherchait ? Elle tendit l'oreille.
- Cette femme... Mina ? Elle est arrivée il y a quelques jours. La pauvre est herboriste. Elle s'est épuisé pendant des années à soigner les victimes de la guerre alors que les Reikois montent toujours plus au nord tout en profanant les temples et en emprisonnant des Titans. La pauvre femme en est elle-même tombée malade. Elle nous cherchait pour obtenir des informations sur un cas problématique qu'elle a récemment eu à traiter et elle est resté. Ce qu'elle cherchait en vérité, c'était une communauté qui la comprenne et qui lui donne tout son soutien pour qu'elle puisse réellement agir selon ses convictions.
L'homme rangea les mains dans ses manches et fit quelques pas vers la fenêtre.
- Chacun ici à ses raisons de rester, guéri ou non. Un bon tiers de nos patients se rétablissent complètement et repartent de part le monde. Parfois, certains de nos moines décident de partir en mission pour aider les population sur place. Si vous restez, vous dormirez parmi nos pensionnaires et vous pourrez rester aussi longtemps que vous aiderez aux corvées quotidiennes, ... Nous vivons des temps troublés, il est important de faire parti d'une famille. " Il sourit et se retourna vers les deux nouveaux venu, tout simplement avenant. " Vous avez de la chance d'avoir pu rester ensemble et je vous jure que nous ferons notre possible pour que ce soit le cas le plus longtemps possible... Vous savez, rares sont ceux qui n'éprouvent aucune colère envers les reikois. Vous avez du beaucoup souffrir pour arrivé ici. Devoir cacher ce que nous somme et souffrir leur blasphème est douloureux...
Léonin coula un sourire affectueux à Shan. Visiblement, où il aimait le théâtre, ou il considérait que tous les croyants méritaient de l'aide peu importe leur nationalité. Dans les deux cas, il était d'un calme olympien.
Rowena n'arrivait pas à lire en lui... Enfin elle n'avait pas magiquement essayé mais son attitude paraissait honnête. La encore les deux options étaient gênantes. Soit il n'avait pas la moindre idée de la magie qui tournait alentour et elle doutait grandement de ses capacités réelles à aider qui que ce soit avec des magies et maladie titanesques autrement qu'en priant avec ferveur. Soit il était parfaitement au courant et le mystère s'épaississait désagréablement.
Shan avait pris les devant, se plaçant mine de rien entre elle et le guérisseur... Qui connaissait bien le corps humain et qui, s'il devait y passer, saurait peut-être ou frapper pour casser à nouveau ses côtes. Mieux valait espérer le meilleur en se préparant au pire.
Une fois en haut, le moine avait écouté scrupuleusement sans prendre la moindre note. Une fois de plus Rowena n'avait pas à feindre le fait d'être déstabilisée. Alors qu'elle ne pouvait pas réagir à l'envie, le comportement de Shan était plus romanesque et romantique qu'il ne l'avait jamais été... Tout en étant bien moins intense que lorsqu'il lui parlait pour de vrai. Lorsqu'il la regardait, elle, hors de tout danger. ... Si elle avait su elle aurait joué les pot de colle, au moins elle aurait eu le côté agréable d'être dans ses bras... Mais rien qu'à l'idée de jouer les gamines éplorées, elle avait du mal. Elle pouvait... mais pas devant n'importe qui. Pas sérieusement.
Pressée contre son compagnon, elle ne savait pas quoi répondre et coula un regard vers le moine, le visage toujours tourné de façon à ce qu'il ne voit pas ses marques. Et merde... A ne pas vouloir jouer le jeu à fond elle se donnait encore plus honte et commençait vraiment à piquer un fard d'un rose soutenu, gênée au plus haut point. Et le fait de saisir qu'il avait vu la femme qu'ils cherchaient ne l'aida pas à se sentir davantage maîtresse de la situation.
Léonin les observait, attentif mais également bienveillant. Elle devait faire quelque chose non ? Oui ?
Et merde.
Sur un coup de tête, comme pour se prouver à elle-même qu'elle pouvait donner le change, elle se redressa juste le temps de s'asseoir en travers des genoux de Shan, la tête posé sur sa clavicule, en boule contre lui, le rouge de sa joue colorant également la moitié de son cou et son oreille droite.
* Celle là tu ne l'emporteras pas au paradis... * rouspéta une voix éthérée dans l'esprit de Shan.
- J'ai pas besoin... Je veux pas qu'il me touche. " ânonna-t-elle.
- C'est impossible que quiconque puisse agir sur elle dans son etat...mais si vous nous parliez d'avantage de votre ordre, peut être que ca l'a rassurerai ?
Il argumentait bien en plus ! Il reprenait même l'exemple de la femme qu'il cherchait ? Elle tendit l'oreille.
- Cette femme... Mina ? Elle est arrivée il y a quelques jours. La pauvre est herboriste. Elle s'est épuisé pendant des années à soigner les victimes de la guerre alors que les Reikois montent toujours plus au nord tout en profanant les temples et en emprisonnant des Titans. La pauvre femme en est elle-même tombée malade. Elle nous cherchait pour obtenir des informations sur un cas problématique qu'elle a récemment eu à traiter et elle est resté. Ce qu'elle cherchait en vérité, c'était une communauté qui la comprenne et qui lui donne tout son soutien pour qu'elle puisse réellement agir selon ses convictions.
L'homme rangea les mains dans ses manches et fit quelques pas vers la fenêtre.
- Chacun ici à ses raisons de rester, guéri ou non. Un bon tiers de nos patients se rétablissent complètement et repartent de part le monde. Parfois, certains de nos moines décident de partir en mission pour aider les population sur place. Si vous restez, vous dormirez parmi nos pensionnaires et vous pourrez rester aussi longtemps que vous aiderez aux corvées quotidiennes, ... Nous vivons des temps troublés, il est important de faire parti d'une famille. " Il sourit et se retourna vers les deux nouveaux venu, tout simplement avenant. " Vous avez de la chance d'avoir pu rester ensemble et je vous jure que nous ferons notre possible pour que ce soit le cas le plus longtemps possible... Vous savez, rares sont ceux qui n'éprouvent aucune colère envers les reikois. Vous avez du beaucoup souffrir pour arrivé ici. Devoir cacher ce que nous somme et souffrir leur blasphème est douloureux...
Invité
Invité
Il la sentit bouger avant qu'elle ne le fasse vraiment. Elle était douée pour jouer le jeu et comme prévu, elle avait directement comprit ou il voulait en venir. Il la laissa venir contre lui et se surpris a apprécier ça. Mince, il ne devait pas sortir de son personnage. Il passa les bras autour d'elle et la serra avec force, un peu plus que voulu, comme pour lui montrer qu'en dehors de la façade, il était la pour la protéger.
- J'ai le sentiment que, plus que son corps, c'est son esprit qui a été fortement touché. Elle était vaillante, brave, forte, et courageuse. Et puis, elle est recroquevillée sur elle même et sur moi.
Difficile de savoir si il le faisait exprès ou pas, mais la situation, intérieurement, l'amusait un peu. Il se demandait ce qu'elle pouvait bien penser en l'entendant parler ainsi d'elle. Il l'imaginait révoltée de passer pour une petite chose fragile, quand elle aurait sans doute pu les écraser aisément avec ses capacités psychiques.
- Oh, vous êtes une belle âme. Beaucoup ont besoins de trouver un lieu de paix pour vivre heureux. Si vous êtes capable de le leur procurer, alors que les titans vous bénissent.
Il tourna le visage vers Rowena et lui adressa un regard triste, désolé, empreint d'anxiété. Il n'avait pas exactement besoin de jouer le jeu. C'etait ce qu'il avait au fond de lui a chaque fois qu'il songeait a sa maladie. Sa vraie maladie, et les conséquences que cela pourrait peut etre avoir bientôt.
- Tu entends, mon amour ? Ici, nous serons en sécurité.
Il passa tendrement sa main sur sa joue, la laissant descendre sous son menton pour lui relever le visage, et déposa gentiment ses lèvres sur les siennes. Difficile de plus jouer le jeu que ça, il n'y avait que de la vérité dans ce mouvement. Il planta son regard dans le sien, un bref instant, il était redevenu Shan. Puis il redressa le visage.
- Je comprend avec une attention particulière votre volonté de nous aider. Mais la confiance, pour nous, est difficile a donner. Est ce que vous verriez un problème a ce que nous parlions a des malades d'ici ? Ou bien des anciens malades restés pour connaître la paix ?
Il prit la main de la sirène dans la sienne, sans quitter l'homme des yeux. Elle pouvait sentir son rythme cardiaque s’accélérer légèrement. Malgré son masque, le baisé l'avait un peu touché.
- Cette jeune femme par exemple...Mina ? Elle vient d'arriver n'est ce pas ? Elle pourrait nous faire découvrir les changements qu'elle a vécue et permettre a mon amie d’être rassurée.
Il prit un air contraint, l'air de regrété d'avance ce qu'il allait dire.
- J'ai peur que la folie ai commencé a la gagner....mais trouver quelqu'un un peu dans la meme situation qu'elle pourrait lui permettre d'ouvrir les yeux. Et une femme, ce sera plus simple pour qu'elle s'ouvre a la discussion.
Il ramena une meche de cheveux blancs de son amante sur le coté, perdue sur son front. Il esperait une réponse positive. Si ils ne pouvaient pas parler avec elle, alors il y aurait aussitôt moins de possibilité pour intervenir. Il n'avait pour l'instant pas trop envie d'utiliser la force.
- J'ai le sentiment que, plus que son corps, c'est son esprit qui a été fortement touché. Elle était vaillante, brave, forte, et courageuse. Et puis, elle est recroquevillée sur elle même et sur moi.
Difficile de savoir si il le faisait exprès ou pas, mais la situation, intérieurement, l'amusait un peu. Il se demandait ce qu'elle pouvait bien penser en l'entendant parler ainsi d'elle. Il l'imaginait révoltée de passer pour une petite chose fragile, quand elle aurait sans doute pu les écraser aisément avec ses capacités psychiques.
- Oh, vous êtes une belle âme. Beaucoup ont besoins de trouver un lieu de paix pour vivre heureux. Si vous êtes capable de le leur procurer, alors que les titans vous bénissent.
Il tourna le visage vers Rowena et lui adressa un regard triste, désolé, empreint d'anxiété. Il n'avait pas exactement besoin de jouer le jeu. C'etait ce qu'il avait au fond de lui a chaque fois qu'il songeait a sa maladie. Sa vraie maladie, et les conséquences que cela pourrait peut etre avoir bientôt.
- Tu entends, mon amour ? Ici, nous serons en sécurité.
Il passa tendrement sa main sur sa joue, la laissant descendre sous son menton pour lui relever le visage, et déposa gentiment ses lèvres sur les siennes. Difficile de plus jouer le jeu que ça, il n'y avait que de la vérité dans ce mouvement. Il planta son regard dans le sien, un bref instant, il était redevenu Shan. Puis il redressa le visage.
- Je comprend avec une attention particulière votre volonté de nous aider. Mais la confiance, pour nous, est difficile a donner. Est ce que vous verriez un problème a ce que nous parlions a des malades d'ici ? Ou bien des anciens malades restés pour connaître la paix ?
Il prit la main de la sirène dans la sienne, sans quitter l'homme des yeux. Elle pouvait sentir son rythme cardiaque s’accélérer légèrement. Malgré son masque, le baisé l'avait un peu touché.
- Cette jeune femme par exemple...Mina ? Elle vient d'arriver n'est ce pas ? Elle pourrait nous faire découvrir les changements qu'elle a vécue et permettre a mon amie d’être rassurée.
Il prit un air contraint, l'air de regrété d'avance ce qu'il allait dire.
- J'ai peur que la folie ai commencé a la gagner....mais trouver quelqu'un un peu dans la meme situation qu'elle pourrait lui permettre d'ouvrir les yeux. Et une femme, ce sera plus simple pour qu'elle s'ouvre a la discussion.
Il ramena une meche de cheveux blancs de son amante sur le coté, perdue sur son front. Il esperait une réponse positive. Si ils ne pouvaient pas parler avec elle, alors il y aurait aussitôt moins de possibilité pour intervenir. Il n'avait pour l'instant pas trop envie d'utiliser la force.
Invité
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Léonin les regarda avec une certaine peine, sans un mot. Rowena s'était raidie sous le baiser. C'est qu'il en profitait en plus !! Elle avait déglutit en voyant ce regard profondément triste, à la fois surprise et honteuse. Il tapait bien trop juste. Elle savait que c'était la base de tout bon mensonge et l'avait elle-même fait bien des fois : s'appuyer le plus possible sur la réalité pour ne changer que les quelques petites touches qui permettent d'arriver à ses fins. Ici son état et leur fois commune envers les monstres qui avaient essayé de détruire l'humanité. Alors ce regard précis lui serrait le cœur. S'il n'y avait eu le regard du guérisseur sur son dos pour lui intimer la dignité la plus élémentaire, elle se serait encore plus blottie contre son compagnon.
Mais là, elle avait seulement détourné le visage sans se défaire de ses bras et de ses mains. Garder l'esprit claire, focalisé sur leur but, c'était le plus important.
- Je comprends. " souris le moine. " Je n'y vois pas de problème, mais je n'ai pas pour habitude d'obliger nos membre à parler de leurs souffrances s'ils ne le souhaitent pas. Venez, nous verrons si elle accepte de vous parler ou non.
Une fois de plus, il les précéda pour redescendre dans la cours. L'elfe aux cheveux sombres était toujours là, les deux mains dans la terre gelée, à ajouter du paillage autour d'arbustes qui semblaient frétiller à son contact. Léonin leur intima de rester sous la coursive pendant qu'il avançait seul dans le jardin pour s'entretenir à voix basse avec l'elfe. Elle tourna les yeux vers les deux visiteurs, leur sourit, et acquiesça à l'intention de Léonin qui leur fit signe d'approcher. Au premier pas sur l'herbe gelée, Rowena frémit.
* C'est là... Juste sous nos pieds... * murmura la voix éthérée dépourvue de timbre dans l'esprit de Shan.
- Minaria, je te présente Aviel et Marina, ils sont mariés mais préfère ne pas donner leur nom de famille pour le moment. Cette courageuse femme a été blessée avant l'Hérésie des seigneurs Reikois à l'encontre du Forgeron et ils ont traversé bien des malheur pour arriver jusqu'à nous. Minaria a accepté de répondre à toutes vos inquiétude sur notre ordre et notre façon de faire. Que Puantrus vous garde. " sourit le moine en s'inclinant respectueusement avant de s'éloigner, les laissant face à l'elfe au teint morbide. Sur son col, on devinait les marques de desquamation et ses traits étaient creusés, faméliques. La sclère de ses yeux était grisâtre. Une moribonde aurait semblé moins gravement atteinte.
Pourtant elle leur sourit, une expression que son visage tiré ne parvenait pas à rendre sympathique, en total contraste avec sa voix épuisée mais douce.
- Heureuse de vous rencontrer. " Elle sourit avec plus d'application à Rowena mais le résultat n'était pas beaucoup plus concluant. " Je ferai mon possible. Vous avez peut-être déjà des questions, où vous voulez voir nos installation ? Elle s'arrêta un instant, visiblement surprise, en passant de l'un à l'autre plusieurs fois. Elle tiqua en regardant la poitrine de Shan, puis remonta les yeux avec un air un peu désolée. " Vous êtes un homme bon... Si vous avez froid, n'hésitez pas à le dire, nous pouvons vous prêter quelque chose de chaud.
A voir Rowena si richement vêtue, bien protégée du froid, et lui en veste de grosse toile déchirée et reprisée à plusieurs endroits, il était clair que l'un s'était saigné à blanc pour l'autre... A moins que ce soit pour une autre raison qu'elle avait soudainement eu l'air peinée ?
Mais là, elle avait seulement détourné le visage sans se défaire de ses bras et de ses mains. Garder l'esprit claire, focalisé sur leur but, c'était le plus important.
- Je comprends. " souris le moine. " Je n'y vois pas de problème, mais je n'ai pas pour habitude d'obliger nos membre à parler de leurs souffrances s'ils ne le souhaitent pas. Venez, nous verrons si elle accepte de vous parler ou non.
Une fois de plus, il les précéda pour redescendre dans la cours. L'elfe aux cheveux sombres était toujours là, les deux mains dans la terre gelée, à ajouter du paillage autour d'arbustes qui semblaient frétiller à son contact. Léonin leur intima de rester sous la coursive pendant qu'il avançait seul dans le jardin pour s'entretenir à voix basse avec l'elfe. Elle tourna les yeux vers les deux visiteurs, leur sourit, et acquiesça à l'intention de Léonin qui leur fit signe d'approcher. Au premier pas sur l'herbe gelée, Rowena frémit.
* C'est là... Juste sous nos pieds... * murmura la voix éthérée dépourvue de timbre dans l'esprit de Shan.
- Minaria, je te présente Aviel et Marina, ils sont mariés mais préfère ne pas donner leur nom de famille pour le moment. Cette courageuse femme a été blessée avant l'Hérésie des seigneurs Reikois à l'encontre du Forgeron et ils ont traversé bien des malheur pour arriver jusqu'à nous. Minaria a accepté de répondre à toutes vos inquiétude sur notre ordre et notre façon de faire. Que Puantrus vous garde. " sourit le moine en s'inclinant respectueusement avant de s'éloigner, les laissant face à l'elfe au teint morbide. Sur son col, on devinait les marques de desquamation et ses traits étaient creusés, faméliques. La sclère de ses yeux était grisâtre. Une moribonde aurait semblé moins gravement atteinte.
Pourtant elle leur sourit, une expression que son visage tiré ne parvenait pas à rendre sympathique, en total contraste avec sa voix épuisée mais douce.
- Heureuse de vous rencontrer. " Elle sourit avec plus d'application à Rowena mais le résultat n'était pas beaucoup plus concluant. " Je ferai mon possible. Vous avez peut-être déjà des questions, où vous voulez voir nos installation ? Elle s'arrêta un instant, visiblement surprise, en passant de l'un à l'autre plusieurs fois. Elle tiqua en regardant la poitrine de Shan, puis remonta les yeux avec un air un peu désolée. " Vous êtes un homme bon... Si vous avez froid, n'hésitez pas à le dire, nous pouvons vous prêter quelque chose de chaud.
A voir Rowena si richement vêtue, bien protégée du froid, et lui en veste de grosse toile déchirée et reprisée à plusieurs endroits, il était clair que l'un s'était saigné à blanc pour l'autre... A moins que ce soit pour une autre raison qu'elle avait soudainement eu l'air peinée ?
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Il se leva doucement, pour suivre le moine, dans l'optique d'aller rencontrer la fameuse elfe. Il relâcha le contact qu'il avait maintenu jusque la avec elle, en passant devant lui. Même leur mains n’étaient plus liés, et un petit courant d'air froid lui passa dans le creux du dos. Elle etait vraiment son oméga. Sa présence etait divine. Comme une part de lui. Sans elle, il se sentit aussitôt moins fort, un brin plus anxieux.
Il sentit encore plus le propre choc de la sirène quand elle sembla a nouveau prêt a vaciller en revenant dans le grand jardin principal. Avant d'avoir fait le moindre geste, la voix retentit, comme il l'avait déjà entendue plusieurs fois. C’était ici. Sans aucun doute possible. Il jeta un œil, aux alentours, puis sur le sol...et une idée lui passa en tête. Et si....
Alors que le prêtre s'éloignait de quelques pas, il se pencha a l'oreille de la Sirene et murmura le plus bas possible, de sorte que seule elle puisse entendre. Il se méfiait des magies et des sens capables d'entendre des bruits mineurs.
- C'est peut être extérieur.
Il n'eut pas le temps d'en dire d'avantage. Mais l'air exténuée de la jeune elfe venant a leur rencontre renforça cette idée. Et si aucun d'eux n’étaient des mages ? Shan lui même sentait a peine quoi que ce soit, et si Rowena ne l'avait pas aiguillé, il aurait sans doute mit ça sur une mauvaise sensation. Et si plus que les gens, le problème venait du lieu ?
- ...Vous avez l'air exténuée, ça va aller ? Merci Léonin pour cette opportunité.
Il le regarda s'éloigner, avant de se retourner vers l'elfe qui souriait. Ou plutôt, essayer. Toute ses pensées semblaient être tourné vers le bien être des nouveaux arrivants, et si c’était pour Rowena qu'ils voulaient discuter, elle s’inquiéta plutôt de son bien être a lui.
- Je vais bien, j'ai l'habitude. Mais je vous remercie.
Il n'en avait que faire de voir les installations pour le moment, c’était son etat de santé qu'il voulait évaluer. Il aurait bien demandé a Rowena d'essayer de lui prendre la main, mais si l'elfe essayait de l'empoisonner d'une quelconque façon par le touché, ce serait problématique. Il fit un petit pas de coté, pour revenir tout proche de son amante.
- Je ne sais que dire de votre gentillesse de bien vouloir nous parler...Alors que vous semblez encore touché par la fatigue. Leonin nous a dit que vous veniez d'arriver.
Il se pencha vers elle pour baisser le ton, et également pour renifler la moindre odeur pouvant attirer son attention, avec ses sens surdéveloppés.
- Par quels miracles avez vous reussit a atteindre cet endroit ?
Il s’était demandé si il n'y avait pas une source d'une quelconque magie aspirant l'energie des adeptes. Ca ferait sens avec cet état d'affaiblissement généralisé dans les alentours. Ce choc que la sirene avait ressentit. Et aussi que, sans mage, personne ne s'en serait rendu compte.
- Si vous voulez nous pouvons nous asseoir pour discuter peut etre ? Ou alors dans un endroit plus tranquille a l'intérieur, c'est vrai qu'il fait un peu frais, aprés réfléxion.
Il était surtout curieux de voir la réaction du pretre si ils s'éloignaient. Allait il les laisser avec du leste, ou bien allait il suivre tel un chien de berger aprés sa brebis ?
Il sentit encore plus le propre choc de la sirène quand elle sembla a nouveau prêt a vaciller en revenant dans le grand jardin principal. Avant d'avoir fait le moindre geste, la voix retentit, comme il l'avait déjà entendue plusieurs fois. C’était ici. Sans aucun doute possible. Il jeta un œil, aux alentours, puis sur le sol...et une idée lui passa en tête. Et si....
Alors que le prêtre s'éloignait de quelques pas, il se pencha a l'oreille de la Sirene et murmura le plus bas possible, de sorte que seule elle puisse entendre. Il se méfiait des magies et des sens capables d'entendre des bruits mineurs.
- C'est peut être extérieur.
Il n'eut pas le temps d'en dire d'avantage. Mais l'air exténuée de la jeune elfe venant a leur rencontre renforça cette idée. Et si aucun d'eux n’étaient des mages ? Shan lui même sentait a peine quoi que ce soit, et si Rowena ne l'avait pas aiguillé, il aurait sans doute mit ça sur une mauvaise sensation. Et si plus que les gens, le problème venait du lieu ?
- ...Vous avez l'air exténuée, ça va aller ? Merci Léonin pour cette opportunité.
Il le regarda s'éloigner, avant de se retourner vers l'elfe qui souriait. Ou plutôt, essayer. Toute ses pensées semblaient être tourné vers le bien être des nouveaux arrivants, et si c’était pour Rowena qu'ils voulaient discuter, elle s’inquiéta plutôt de son bien être a lui.
- Je vais bien, j'ai l'habitude. Mais je vous remercie.
Il n'en avait que faire de voir les installations pour le moment, c’était son etat de santé qu'il voulait évaluer. Il aurait bien demandé a Rowena d'essayer de lui prendre la main, mais si l'elfe essayait de l'empoisonner d'une quelconque façon par le touché, ce serait problématique. Il fit un petit pas de coté, pour revenir tout proche de son amante.
- Je ne sais que dire de votre gentillesse de bien vouloir nous parler...Alors que vous semblez encore touché par la fatigue. Leonin nous a dit que vous veniez d'arriver.
Il se pencha vers elle pour baisser le ton, et également pour renifler la moindre odeur pouvant attirer son attention, avec ses sens surdéveloppés.
- Par quels miracles avez vous reussit a atteindre cet endroit ?
Il s’était demandé si il n'y avait pas une source d'une quelconque magie aspirant l'energie des adeptes. Ca ferait sens avec cet état d'affaiblissement généralisé dans les alentours. Ce choc que la sirene avait ressentit. Et aussi que, sans mage, personne ne s'en serait rendu compte.
- Si vous voulez nous pouvons nous asseoir pour discuter peut etre ? Ou alors dans un endroit plus tranquille a l'intérieur, c'est vrai qu'il fait un peu frais, aprés réfléxion.
Il était surtout curieux de voir la réaction du pretre si ils s'éloignaient. Allait il les laisser avec du leste, ou bien allait il suivre tel un chien de berger aprés sa brebis ?
Invité
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Extérieur ? Elle fronça les sourcils en le regardant, avant de se reprendre. Extérieur où... ou à quoi ? A cet ordre ? Ou lié à l'extérieur ? le fait d'être dehors ? Ce serait un état naturel du lieu ? Ce n'était pas impossible après tout qu'il y ait une source, une faille de magie sauvage et désagréable sous leurs pieds qui brouille ainsi ses perceptions mais cette magie avait vraiment quelque chose de familier. L'avait-elle connu au Razkaal ? Au Front ? Ce n'était pas précisément quelque chose qu'elle avait déjà senti mais ça lui évoquait quelque chose qui la révulsait totalement. Elle aurait volontiers retirer ses chaussures s'il n'avait pas fait si froid, pour la sentir plus précisément... Mais ça aurait été louche... Quoi que ?
Shan discutait avec l'elfe et pour une fois, elle n'y prêta qu'une attention relative, profitant du rôle qu'il lui faisait jouer pour avoir quelques latitudes sur son attention et son comportement. Extérieur... Elle observait les arbres, les bâtisses, le ciel, toujours dans le même brouillard éthéré qui lui courait désagréablement sur la peau. D'un point de vue raisonnable, il y avait peu de chance que quiconque s'en soit aperçu pourtant. Elle savait que ses sens en matière de détection magique avaient été développés par l'entrainement aussi bien que par l’expérience des magies les plus étranges et inavouables de ce monde. S'il existait beaucoup de mentalistes et de médecins, il n'y avait sans doute pas plus d'une dizaine de personne dans son pays qui pouvaient rivaliser avec sa sensibilité.
- Ce n'est pas un miracle. J'étais herboriste à Melorn. J'ai été infectée par du sang vicié en traitant des patients. J'ai continué à chercher des informations sur une maladie qui courait autour de Maël pendant la guerre et on m'a conseiller de venir ici... Et j'ai enfin eu l'impression de trouver des gens qui m'écoutent et qui comprennent les souffrances que nous infligent encore tout ce qui a eu lieu ces dernières années. Qui prennent soin des victimes. Personne à Melorn ne se rend compte que les Déicides pourraient tout aussi bien décidé de nous annexer par la force et que rien de tout cela n'est vraiment fini... Ma propre famille, alors que nous sommes parmi les rares divinistes, se complait dans son orgueil et ça devenait vraiment difficile. Enfin... " Elle eu un sourire triste. " Les seuls qui sont obligé de s'en souvenir car c'est gravé dans leur corps et leur esprit.
Soudain, Rowena qui regardait le sol, s'assit sur ses talons, une sur la terre et une main autour du ventre, comme recroquevillée sur elle-même. L'elfe la regarda, surprise et s'accroupit à son tour.
- Je suis désolée. Je n'aurai pas du parler ainsi... " Puis à Shan " Vous avez raison.
Doucement, elle tendit la main à la malade, la plaçant dans son champ de vision sans l'obliger à la toucher.
- Vous voulez bien venir à l'intérieur avec moi et votre mari ? Nous avons du thé et de quoi manger. De l'eau aussi. Vous aimez l'eau n'est-ce pas ?
Rowena remonta son regard sur elle, droit dans ses yeux, la jaugeant un instant et, peu importe les interruptions potentielles de Shan, posa sa main dans les longs doigts de la jeune femme qui l'aida à se remettre sur pied. Elle ne montra aucune surprise quand au poids de la grande visiteuse en manteau rouge et une fois debout, elle proposa la main de Rowena à son mari, tout naturellement en lui expliquant simplement.
- Les sirènes ont souvent un grain de peau et une voix particulière, même sous leur forme bipède. Suivez-moi, c'est par ici.
* C'est une mage peu puissante. Elle est bien malade. Rien d'étrange dans son aura même si elle est baigné de cette... chose, comme tout ce qu'il y a ici. Elle ne semble pas mentir. *
Minaria les précéda pour passer par une porte toute proche, donnant directement dans la cour intérieure ou ils se trouvaient. Léonin ne les avait pas suivit et il sembla retourner vers l'église. Ils se retrouvèrent dans un large réfectoire doté de plusieurs grandes tables entourées de chaises austères, toutes identiques. A cette heure, il était vide et personne ne les croisa avant qu'ils ne poussent la petite porte au fond de la grande salle et qui donnait sur une cuisine de belle taille, organisée autour d'une grande table centrale autour de laquelle travaillaient trois moines portant les même bures vertes que Léonin et Minaria.
L'elfe fit les présentation. Chacun avait une marque visible d'une blessure, d'une maladie ou d'une malformation, sûrement du au croisement trop répétés entre des espèces difficiles à conciliées dans son arbre généalogique. Rowena prit le bras de Shan et les salua de la tête, très cordialement, restant volontairement en retrait, aux trois quart derrière son compagnon. Minaria s'empara d'un plateau ou les autres venaient d'entasser vin chaud, thé, eau, fruits secs et pain frais avant de les ramener dans le réfectoire pour laisser les cuisiniers à leurs affaires.
- Comme vous le voyez, nous sommes un ordre monacale assez classique, mis à part que nous somme une communauté mixte je suppose. Nous mettons tous la main à la pâte. Nous avons un laboratoire, une salle où nous surveillons les patients les plus inquiétants, plusieurs salles de soin, un dortoir pour nos patients, un autres pour les visiteurs. Il y a aussi un prêtre qui passe chaque semaine pour rendre une messe aux défunts et aider les familles dans le pire des cas.
- Je ne suis pas une patiente, j'imagine donc que si tu veux absolument resté, Aviel, nous dormirons dans ce dortoir pour visiteurs ?
La républicaine s'était servit un verre d'eau qu'elle avait rapidement descendu puis un de vin chaud qu'elle reniflait, circonspecte... Mais la chaleur lui faisait du bien aux mains. A l'extérieur, le froid rendait les odeurs moins discernable, celle de la maladie était omniprésente. Celle de l'angoisse aussi. Il y avait aussi quelques plantes qui n'auraient pas du pousser en cette saison. Dans la cuisine, les légumes et les épices semblaient composer le gros du repas. Et dans la salle, la cire d'abeille avec laquelle les tables avaient été protégées éclipsait presque entièrement une sorte d'humidité renfermée comme celles d'une vieille cave ou d'un caveau. Elle déjà si faible et distante qu'elle en était imperceptible même pour la plupart des bêtes.
- Nous ferons notre possible pour vous trouver un espace à vous si vous restez, bien sûr. Bien... Que puis-je vous dire d'autre pour vous rassurer ? Vous voulez en savoir plus sur le genre de soin ? Les possibilité de guérison pour votre femme ?
Toujours très cordiale et douce envers la sirène, elle revenait également toujours vers l'elfe pour parler de ce qui était réellement important. Elle venait de se servir également un verre de vin chaud et en proposait implicitement un à Shan en lui montrant le pichet en terre cuite qui sentait fort les épices d'hiver.
Shan discutait avec l'elfe et pour une fois, elle n'y prêta qu'une attention relative, profitant du rôle qu'il lui faisait jouer pour avoir quelques latitudes sur son attention et son comportement. Extérieur... Elle observait les arbres, les bâtisses, le ciel, toujours dans le même brouillard éthéré qui lui courait désagréablement sur la peau. D'un point de vue raisonnable, il y avait peu de chance que quiconque s'en soit aperçu pourtant. Elle savait que ses sens en matière de détection magique avaient été développés par l'entrainement aussi bien que par l’expérience des magies les plus étranges et inavouables de ce monde. S'il existait beaucoup de mentalistes et de médecins, il n'y avait sans doute pas plus d'une dizaine de personne dans son pays qui pouvaient rivaliser avec sa sensibilité.
- Ce n'est pas un miracle. J'étais herboriste à Melorn. J'ai été infectée par du sang vicié en traitant des patients. J'ai continué à chercher des informations sur une maladie qui courait autour de Maël pendant la guerre et on m'a conseiller de venir ici... Et j'ai enfin eu l'impression de trouver des gens qui m'écoutent et qui comprennent les souffrances que nous infligent encore tout ce qui a eu lieu ces dernières années. Qui prennent soin des victimes. Personne à Melorn ne se rend compte que les Déicides pourraient tout aussi bien décidé de nous annexer par la force et que rien de tout cela n'est vraiment fini... Ma propre famille, alors que nous sommes parmi les rares divinistes, se complait dans son orgueil et ça devenait vraiment difficile. Enfin... " Elle eu un sourire triste. " Les seuls qui sont obligé de s'en souvenir car c'est gravé dans leur corps et leur esprit.
Soudain, Rowena qui regardait le sol, s'assit sur ses talons, une sur la terre et une main autour du ventre, comme recroquevillée sur elle-même. L'elfe la regarda, surprise et s'accroupit à son tour.
- Je suis désolée. Je n'aurai pas du parler ainsi... " Puis à Shan " Vous avez raison.
Doucement, elle tendit la main à la malade, la plaçant dans son champ de vision sans l'obliger à la toucher.
- Vous voulez bien venir à l'intérieur avec moi et votre mari ? Nous avons du thé et de quoi manger. De l'eau aussi. Vous aimez l'eau n'est-ce pas ?
Rowena remonta son regard sur elle, droit dans ses yeux, la jaugeant un instant et, peu importe les interruptions potentielles de Shan, posa sa main dans les longs doigts de la jeune femme qui l'aida à se remettre sur pied. Elle ne montra aucune surprise quand au poids de la grande visiteuse en manteau rouge et une fois debout, elle proposa la main de Rowena à son mari, tout naturellement en lui expliquant simplement.
- Les sirènes ont souvent un grain de peau et une voix particulière, même sous leur forme bipède. Suivez-moi, c'est par ici.
* C'est une mage peu puissante. Elle est bien malade. Rien d'étrange dans son aura même si elle est baigné de cette... chose, comme tout ce qu'il y a ici. Elle ne semble pas mentir. *
Minaria les précéda pour passer par une porte toute proche, donnant directement dans la cour intérieure ou ils se trouvaient. Léonin ne les avait pas suivit et il sembla retourner vers l'église. Ils se retrouvèrent dans un large réfectoire doté de plusieurs grandes tables entourées de chaises austères, toutes identiques. A cette heure, il était vide et personne ne les croisa avant qu'ils ne poussent la petite porte au fond de la grande salle et qui donnait sur une cuisine de belle taille, organisée autour d'une grande table centrale autour de laquelle travaillaient trois moines portant les même bures vertes que Léonin et Minaria.
L'elfe fit les présentation. Chacun avait une marque visible d'une blessure, d'une maladie ou d'une malformation, sûrement du au croisement trop répétés entre des espèces difficiles à conciliées dans son arbre généalogique. Rowena prit le bras de Shan et les salua de la tête, très cordialement, restant volontairement en retrait, aux trois quart derrière son compagnon. Minaria s'empara d'un plateau ou les autres venaient d'entasser vin chaud, thé, eau, fruits secs et pain frais avant de les ramener dans le réfectoire pour laisser les cuisiniers à leurs affaires.
- Comme vous le voyez, nous sommes un ordre monacale assez classique, mis à part que nous somme une communauté mixte je suppose. Nous mettons tous la main à la pâte. Nous avons un laboratoire, une salle où nous surveillons les patients les plus inquiétants, plusieurs salles de soin, un dortoir pour nos patients, un autres pour les visiteurs. Il y a aussi un prêtre qui passe chaque semaine pour rendre une messe aux défunts et aider les familles dans le pire des cas.
- Je ne suis pas une patiente, j'imagine donc que si tu veux absolument resté, Aviel, nous dormirons dans ce dortoir pour visiteurs ?
La républicaine s'était servit un verre d'eau qu'elle avait rapidement descendu puis un de vin chaud qu'elle reniflait, circonspecte... Mais la chaleur lui faisait du bien aux mains. A l'extérieur, le froid rendait les odeurs moins discernable, celle de la maladie était omniprésente. Celle de l'angoisse aussi. Il y avait aussi quelques plantes qui n'auraient pas du pousser en cette saison. Dans la cuisine, les légumes et les épices semblaient composer le gros du repas. Et dans la salle, la cire d'abeille avec laquelle les tables avaient été protégées éclipsait presque entièrement une sorte d'humidité renfermée comme celles d'une vieille cave ou d'un caveau. Elle déjà si faible et distante qu'elle en était imperceptible même pour la plupart des bêtes.
- Nous ferons notre possible pour vous trouver un espace à vous si vous restez, bien sûr. Bien... Que puis-je vous dire d'autre pour vous rassurer ? Vous voulez en savoir plus sur le genre de soin ? Les possibilité de guérison pour votre femme ?
Toujours très cordiale et douce envers la sirène, elle revenait également toujours vers l'elfe pour parler de ce qui était réellement important. Elle venait de se servir également un verre de vin chaud et en proposait implicitement un à Shan en lui montrant le pichet en terre cuite qui sentait fort les épices d'hiver.
Invité
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Il était un peu surpris. Pour une fois il était tombé sur une croyante qui semblait avoir un minimum les pieds sur terre. Il s’était attendu a trouver encore une personne louant les bienfaits que les titans lui avaient accordés, ou dieu sait quel entité spirituelle immuable et totalement invisible. Mais non. Elle était assez rationnelle au final.
- ...Donc vous avez fui, en fin de compte, votre famille... ? C'est assez regrettable, mais si vous avez trouvé un remplacement quelconque, une famille de substitution, l'important c'est d’être heureux.
Il baissa soudainement les yeux sur Rowena qui avait bougé. Ou plutot, semblait etre tombée, au moins en parti. Seul lui avait comprit qu'elle devait etre en train de scanner magiquement la zone. Il secoua aussitôt la main avant de posa l'autre sur l'épaule de la sirène.
- Pas d’inquiétude, ça lui arrive de temps en temps. Au début je pensais aussi que c’était un instant de faiblesse, mais c'est simplement un réflexe qu'elle a de temps a autre.
Il les observa, et laissa son amie prendre la main pour se relever. Elle était démasquée vis a vis de sa race. L'autre était douée. Au moins pour ça, elle avait de sacrée capacités de discernement. A part son physique un poil massif pour une humaine classique, Rowena ne dépareillait absolument pas. Ça le rendit un peu plus suspicieux de son coté.
Il continua de tout observer avec attention, en suivant a l'intérieur. Dés qu'ils furent coupés du vent, le petit froid qu'il avait sentit disparu. Il avait l'habitude. Le vent glacial lui faisait naturellement de l'effet, mais il savait faire comme si de rien était.
- Nous dormirons ou tu voudra mon amour. Et si tu préféres, nous mettrons notre tente un peu plus loin, comme d'habitude.
Il lui caressa gentiment la joue, puis retourna le visage vers l'elfe. Que dire de plus. Retirer son masque maintenant et lui parler cartes sur table ? Mauvaise idée. Continuer a la cuisiner sur les alentours ? Un peu mieux. Alors qu'il ouvrait la bouche, elle se leva soudainement. Un homme encapuchonné lui avait fait signe. Elle s'excusa et s'éloigna. Il baissa aussitôt la voix.
- Marina, magie ou pas, ces gens ne sont pas au courant. Et tu as entendue ce qu'elle a dit? Sa famille doit la chercher...et le cavalier va les diriger droit vers ici. Si ils sont innocents, il ne faut pas qu'ils se fassent massacrer par la vendetta d'une famille de nobliaux. Il faut faire vite. En cas d'erreur, partir en trombe pour le rattraper avant Melorn, si il est déjà parti. Au pire il doit dormir a l'auberge ce soir pour y aller demain.
Elle revint rapidement, ne permettant pas une discussion plus poussée entre eux. Avec un air désolée elle reprit sa place, posant les yeux sur le verre de vin chaud que Shan n'avait toujours pas pris et refusa une énième fois.
- Dites moi hum...j'avoue etre du genre a regarder par dessus mon épaule et facilement m'inquiéter...y'a t'il souvent des inconnus qui passent par ici ? Dans ce hameau, il y a beaucoup de voyageurs... ?
Il se pencha en avant, sans lacher la main de Rowena, et baissa d'un ton, comme parlant d'un lourd secret.
- Quand a ma femme...Elle a une sainte horreur des endroits exigues. Elle est claustrophobe. Elle a tendance a se perdre et...je n'aimerais pas qu'elle se retrouve dans une cave ou un souterrain, ou bien encore une grotte...il y a ça, par ici ?
- ...Donc vous avez fui, en fin de compte, votre famille... ? C'est assez regrettable, mais si vous avez trouvé un remplacement quelconque, une famille de substitution, l'important c'est d’être heureux.
Il baissa soudainement les yeux sur Rowena qui avait bougé. Ou plutot, semblait etre tombée, au moins en parti. Seul lui avait comprit qu'elle devait etre en train de scanner magiquement la zone. Il secoua aussitôt la main avant de posa l'autre sur l'épaule de la sirène.
- Pas d’inquiétude, ça lui arrive de temps en temps. Au début je pensais aussi que c’était un instant de faiblesse, mais c'est simplement un réflexe qu'elle a de temps a autre.
Il les observa, et laissa son amie prendre la main pour se relever. Elle était démasquée vis a vis de sa race. L'autre était douée. Au moins pour ça, elle avait de sacrée capacités de discernement. A part son physique un poil massif pour une humaine classique, Rowena ne dépareillait absolument pas. Ça le rendit un peu plus suspicieux de son coté.
Il continua de tout observer avec attention, en suivant a l'intérieur. Dés qu'ils furent coupés du vent, le petit froid qu'il avait sentit disparu. Il avait l'habitude. Le vent glacial lui faisait naturellement de l'effet, mais il savait faire comme si de rien était.
- Nous dormirons ou tu voudra mon amour. Et si tu préféres, nous mettrons notre tente un peu plus loin, comme d'habitude.
Il lui caressa gentiment la joue, puis retourna le visage vers l'elfe. Que dire de plus. Retirer son masque maintenant et lui parler cartes sur table ? Mauvaise idée. Continuer a la cuisiner sur les alentours ? Un peu mieux. Alors qu'il ouvrait la bouche, elle se leva soudainement. Un homme encapuchonné lui avait fait signe. Elle s'excusa et s'éloigna. Il baissa aussitôt la voix.
- Marina, magie ou pas, ces gens ne sont pas au courant. Et tu as entendue ce qu'elle a dit? Sa famille doit la chercher...et le cavalier va les diriger droit vers ici. Si ils sont innocents, il ne faut pas qu'ils se fassent massacrer par la vendetta d'une famille de nobliaux. Il faut faire vite. En cas d'erreur, partir en trombe pour le rattraper avant Melorn, si il est déjà parti. Au pire il doit dormir a l'auberge ce soir pour y aller demain.
Elle revint rapidement, ne permettant pas une discussion plus poussée entre eux. Avec un air désolée elle reprit sa place, posant les yeux sur le verre de vin chaud que Shan n'avait toujours pas pris et refusa une énième fois.
- Dites moi hum...j'avoue etre du genre a regarder par dessus mon épaule et facilement m'inquiéter...y'a t'il souvent des inconnus qui passent par ici ? Dans ce hameau, il y a beaucoup de voyageurs... ?
Il se pencha en avant, sans lacher la main de Rowena, et baissa d'un ton, comme parlant d'un lourd secret.
- Quand a ma femme...Elle a une sainte horreur des endroits exigues. Elle est claustrophobe. Elle a tendance a se perdre et...je n'aimerais pas qu'elle se retrouve dans une cave ou un souterrain, ou bien encore une grotte...il y a ça, par ici ?
Invité
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* C'est une histoire entre un verrier et sa femme, pas une mafia armée. Je doute qu'un verrier diviniste flambe un monastère de sa propre religion pour récupérer sa femme, même si un cavalier lui dit qu'ils sont atroces. *
Rowena, bouche fermée, se tourna vers la moniale puis prit à deux mains celles de son compagnon.
* Je déteste ce jeu, mais je te jure que quelque chose ne va pas ici. J'ai compris ce que m'évoque cette magie en touchant le sol tout à l'heure. C'est ce qu'il y a à l'intérieur de moi et que j'ai senti par l'intermédiaire de Myriem il y a quelques mois. Qu'ils soient au courant ou non, il faut qu'on trouve ce qu'il y a sous ce monastère. Nous pourrions rester ici cette nuit pour fureter. S'ils usent de magie sur moi j’essaierai de tromper leurs sens. Au pire, nous pourrons toujours prendre la fuite. Nous ne sommes pas sans ressource. *
Tout en articulant télépathiquement les résultats de ses déductions, elle s'était encore rapprochée, les yeux droits dans ceux de Shan. Sa main était remonté sur sa joue et elle caressait le coin de sa bouche du bout du pouce. Elle sourit tendrement.
* On veille l'un sur l'autre. *
L'elfe revint et elle sembla sortir soudain de leur bulle à eux. Son sourire s'effaça, son dos se raidit de nouveau et elle jeta un regard en coin à la moniale avant qu'elle ne reprenne et que Shan lui pose de nouvelles questions.
- Il y a des croyants, des pèlerins, parfois un messager venu de Melorn pour nous demander de l'aide. Les moines plus anciens disent que nous voyons de nouveaux visage une ou deux fois par semaines" Elle eut un sourire en regardant Rowena apprécier une première gorgée de vin chaud. " Et parfois, comme aujourd'hui, nous voyons deux arrivées en un jour. Un cavalier est passé ce matin et vous à présent. Mais personne n'a jamais eu d'intension belliqueuse à notre encontre. Nous ne nous occupons que des nôtres et nous évitons le prosélytisme.
Les confidences de l'elfe ne semblaient pas la gêner ou la rendre suspicieuse. Elle avait vu des demandes tellement plus farfelues venant de malades ou de leurs familles. Des symptômes particulièrement étranges également et de petites folies douces.
- Il y a bien un sous-sol ici. C'est triste, mais les décès arrivent et les maux que nous traitons étant parfois mal compris, nous pratiquons la crémation et nous enterrons les cendres dans notre crypte. Mais ne vous en faite pas. Elle n'est pas la seule a perdre ses repères.
- Je suis là vous savez ? Et je comprends parfaitement ce que vous dites. Je ne père rien du tout, j'ai toujours été un peu tête en l'air, c'est tout.
- Tant mieux si cela ne vous arrive pas. Pour ceux qui sont parfois un peu tête en l'air, nous fermons toujours à clefs les endroits dangereux avant d'éteindre les feux : la cuisine, le laboratoire et la crypte. De toute façon, la crypte n'est pas libre d'accès, pour les même raisons que je vous ai déjà expliqué.
Rowena, bouche fermée, se tourna vers la moniale puis prit à deux mains celles de son compagnon.
* Je déteste ce jeu, mais je te jure que quelque chose ne va pas ici. J'ai compris ce que m'évoque cette magie en touchant le sol tout à l'heure. C'est ce qu'il y a à l'intérieur de moi et que j'ai senti par l'intermédiaire de Myriem il y a quelques mois. Qu'ils soient au courant ou non, il faut qu'on trouve ce qu'il y a sous ce monastère. Nous pourrions rester ici cette nuit pour fureter. S'ils usent de magie sur moi j’essaierai de tromper leurs sens. Au pire, nous pourrons toujours prendre la fuite. Nous ne sommes pas sans ressource. *
Tout en articulant télépathiquement les résultats de ses déductions, elle s'était encore rapprochée, les yeux droits dans ceux de Shan. Sa main était remonté sur sa joue et elle caressait le coin de sa bouche du bout du pouce. Elle sourit tendrement.
* On veille l'un sur l'autre. *
L'elfe revint et elle sembla sortir soudain de leur bulle à eux. Son sourire s'effaça, son dos se raidit de nouveau et elle jeta un regard en coin à la moniale avant qu'elle ne reprenne et que Shan lui pose de nouvelles questions.
- Il y a des croyants, des pèlerins, parfois un messager venu de Melorn pour nous demander de l'aide. Les moines plus anciens disent que nous voyons de nouveaux visage une ou deux fois par semaines" Elle eut un sourire en regardant Rowena apprécier une première gorgée de vin chaud. " Et parfois, comme aujourd'hui, nous voyons deux arrivées en un jour. Un cavalier est passé ce matin et vous à présent. Mais personne n'a jamais eu d'intension belliqueuse à notre encontre. Nous ne nous occupons que des nôtres et nous évitons le prosélytisme.
Les confidences de l'elfe ne semblaient pas la gêner ou la rendre suspicieuse. Elle avait vu des demandes tellement plus farfelues venant de malades ou de leurs familles. Des symptômes particulièrement étranges également et de petites folies douces.
- Il y a bien un sous-sol ici. C'est triste, mais les décès arrivent et les maux que nous traitons étant parfois mal compris, nous pratiquons la crémation et nous enterrons les cendres dans notre crypte. Mais ne vous en faite pas. Elle n'est pas la seule a perdre ses repères.
- Je suis là vous savez ? Et je comprends parfaitement ce que vous dites. Je ne père rien du tout, j'ai toujours été un peu tête en l'air, c'est tout.
- Tant mieux si cela ne vous arrive pas. Pour ceux qui sont parfois un peu tête en l'air, nous fermons toujours à clefs les endroits dangereux avant d'éteindre les feux : la cuisine, le laboratoire et la crypte. De toute façon, la crypte n'est pas libre d'accès, pour les même raisons que je vous ai déjà expliqué.
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Il ne savait pas trop quoi répondre a ce qu'elle venait de dire. Elle semblait confiante, lui moins, sur ce point. C’était des hommes. Du nord, du sud. Reikois, Republicain. Melorn, Shoumei. Ils étaient tous des potentiels danger. Il n'aurait pas du tout été étonné de le voir venir avec plusieurs hommes en armes dans l'optique de tuer tout ceux qu'ils rencontreraient jusqu'à mettre la main sur sa femme et la ramener avec lui, si il le voulait vraiment. Ou l'éliminer aussi.
- …
Il la laissa bouger comme elle voulait en profitant de cet instant ou elle était brièvement redevenue elle meme. Il l'aimait bien ainsi. Elle avait raison, ils devaient se soutenir, se surveiller, se proteger. Ils etaient deux dorénavant. Il s'en voulait un peu de ne pas lui avoir parlé, mais il n'avait pas trop eu le choix sur le moment. Il avait valu faire vite.
- Ne sous-estimes pas les hommes.
Il avait lâché ça juste avant que l'elfe revienne. Oui, elle ne devait absolument pas oublier que même dans une situation banale, les choses pouvaient vite tourner. Elle ne devait pas se relâcher. Et lui non plus. Quand la brune revint, elle eu un sourire bienveillant sur la sirène. Oui, il avait du mal a imaginer qu'elle puisse savoir quoi que ce soit sur le sujet.
- -Oh, oui bien sur. Nous savons que tu es la mon amour, nous parlons tous les trois.
Il lui caressa les cheveux. Une crypte. Si ca ce n’était pas un signe avec des pancartes indiquant « danger », il ne savait pas quoi dire de plus. Sa main dans les cheveux fut un poil plus soutenu dans ses mouvements, comme pour l'indiquer a Rowena, qui devait de toute façon avoir largement compris elle même.
- Pourrons nous visiter comme nous l'entendons ? Marina n'aime pas trop être surveillée en permanence, elle a besoin d'air, d'indépendance.
Sa main descendit sur la nuque de la sirène alors qu'il songea qu'ils avaient assez d'informations pour débuter. Trop en demander pouvait devenir dangereux. Alors il inclina la tete vers la brune, bien bas, pour la remercier.
- Nous allons retourner a nos montures, installer notre tente pour la nuit. Demain nous pourrons peut etre avoir les idées plus clair aprés avoir récoltés autant d'informations. Y'a t'il un endroit un peu a l'écart ou nous pourrions nous placer pour être en paix ?
Il la laissa répondre et se leva, avant d'attirer Rowena avec lui vers l’extérieur. Prendre les montures, pouvoir discuter un peu plus en etant cette fois totalement a l'écart. Il hésita a lui proposer de la porter, tant les pas sur ce sol semblait la retourner. Mais il préféra s'abstenir. Il ne savait pas si elle n'etait pas en pleine recherche.
De retour a l'air libre, en dehors de l'eglise, il siffla pour se signaler a leur chevaux. Les deux semblaient anxieux, a cran. Cela lui suffisait pour confirmer les dire de la mage de soin a ses cotés.
- ...Ca va.. ? Désolé pour hum...pour ça. Tu peux me frapper.
- …
Il la laissa bouger comme elle voulait en profitant de cet instant ou elle était brièvement redevenue elle meme. Il l'aimait bien ainsi. Elle avait raison, ils devaient se soutenir, se surveiller, se proteger. Ils etaient deux dorénavant. Il s'en voulait un peu de ne pas lui avoir parlé, mais il n'avait pas trop eu le choix sur le moment. Il avait valu faire vite.
- Ne sous-estimes pas les hommes.
Il avait lâché ça juste avant que l'elfe revienne. Oui, elle ne devait absolument pas oublier que même dans une situation banale, les choses pouvaient vite tourner. Elle ne devait pas se relâcher. Et lui non plus. Quand la brune revint, elle eu un sourire bienveillant sur la sirène. Oui, il avait du mal a imaginer qu'elle puisse savoir quoi que ce soit sur le sujet.
- -Oh, oui bien sur. Nous savons que tu es la mon amour, nous parlons tous les trois.
Il lui caressa les cheveux. Une crypte. Si ca ce n’était pas un signe avec des pancartes indiquant « danger », il ne savait pas quoi dire de plus. Sa main dans les cheveux fut un poil plus soutenu dans ses mouvements, comme pour l'indiquer a Rowena, qui devait de toute façon avoir largement compris elle même.
- Pourrons nous visiter comme nous l'entendons ? Marina n'aime pas trop être surveillée en permanence, elle a besoin d'air, d'indépendance.
Sa main descendit sur la nuque de la sirène alors qu'il songea qu'ils avaient assez d'informations pour débuter. Trop en demander pouvait devenir dangereux. Alors il inclina la tete vers la brune, bien bas, pour la remercier.
- Nous allons retourner a nos montures, installer notre tente pour la nuit. Demain nous pourrons peut etre avoir les idées plus clair aprés avoir récoltés autant d'informations. Y'a t'il un endroit un peu a l'écart ou nous pourrions nous placer pour être en paix ?
Il la laissa répondre et se leva, avant d'attirer Rowena avec lui vers l’extérieur. Prendre les montures, pouvoir discuter un peu plus en etant cette fois totalement a l'écart. Il hésita a lui proposer de la porter, tant les pas sur ce sol semblait la retourner. Mais il préféra s'abstenir. Il ne savait pas si elle n'etait pas en pleine recherche.
De retour a l'air libre, en dehors de l'eglise, il siffla pour se signaler a leur chevaux. Les deux semblaient anxieux, a cran. Cela lui suffisait pour confirmer les dire de la mage de soin a ses cotés.
- ...Ca va.. ? Désolé pour hum...pour ça. Tu peux me frapper.
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Elle ne sous estimait pas les hommes... Ou alors juste un peu de temps en temps. Mais elle ne voyait pas trop le rapport entre ça et les craintes de son compagnon. Au pire ce n'était pas leur sujet principal pour le moment et pour l'heure son soutien et leur recherches prévalaient de beaucoup. Et oui... La crypte était plus que louche.
Minaria continuait à répondre obligeamment à leurs questions. Oui, les pensionnaires pouvaient se promener à leur convenance. Ils étaient nourris et loger du moment qu'ils participent aux corvées quotidiennes. Les seuls endroits fermés, comme elle l'avait expliqué plus tôt, étaient ceux où il régnait un danger pour des néophytes ou des personnes déboussolées. Le laboratoire et ses produits toxiques. La cuisine et ses instruments coupants. La crypte qui devait garder sereinement le repos des morts et éviter que les magies et maladies qui les avaient emportés ne se répandent.
- Votre tente ?! Par un froid pareil ! Vous n'y pensez pas !!
L'elfe s'était soudainement animée mais elle le regretta immédiatement. Devenant plus livide encore, elle porta une main à son front, prise d'un malaise, et s'appuya plus lourdement sur le dossier de sa chaise.
- Pardon... Je me suis un peu emportée. Mais je ne peux pas vous laisser dehors. Il gel. Nous vous trouverons quelque chose. Une cellule de moine peut-être ? Les lits sont étroits, surtout pour deux personnes, mais vous auriez votre espace à vous, et au moins vous seriez au chaud.
Elle ferma les yeux un instant, la voix un peu éteinte, avant de se reprendre doucement.
- Allez cherche vos affaires, je vais voir ça avec Léonin.
L'aller-retour fut vite fait. Marcher dans la cour intérieur était toujours aussi désagréable pour Rowena, et même en limitant ses perceptions, si elle ne faisait pas vraiment exprès de se couper de tout, elle se sentait quand même agressée. A leur retour, les choses étaient arranger et Minaria les conduisit vers une petite chambre donnant sur un couloir bardées de portes toutes absolument identiques et suffisament rapprocher pour laisser présager à quel point les salles étaient minuscules.
La cellule monacale était... monacale. Étroite, illuminée d'une petite fenêtre barrée par un volet pour garder la chaleur, un braséro éternel, enchanté pour chauffer pendant des jours entiers était posée sur un trépied dans un coin à côté d'une cruche d'eau et d'une vasque dans laquelle un morceau de savon et un drap épais laissaient deviner la toilette austère qui attendait les résidents chaque matin. Une chaise de prière occupait l'espace sous la fenêtre, face à une minuscule alcôve peinte dans laquelle huit statuettes étaient alignées. Le reste de l'espace était majoritairement occupé par un lit une place au matelas de laine peu épais, couvert d'une natte tressé. A deux, ils pouvaient encore à peu près circuler, mais à trois... Mina ne leur fit même pas l'affront d'essayer de rentrer pour leur donner l'horaire du repas et du réveil.
Sur le trajet, Rowena s'était plusieurs fois senti à nouveau obligé de faire des remarques ou des gestes un peu étranges pour donner le change. Et non, ça ne devenait pas moins troublant avec le temps ! Elle se sentait toujours horriblement minable... Une fois que la porte se referma sur eux, Shan la tenant par la main après qu'elle se soit détournée de leur accompagnatrice, elle le lâcha subitement et s'assit sur le lit pour regarder par la fenêtre.
- ...Ca va.. ? Désolé pour hum...pour ça. Tu peux me frapper.
- Tu mériterais ! C'était... dégradant. " souffla-t-elle à voix basse, dévoilant la moitié de son visage rose pivoine.
Elle passa machinalement une main sur ses cheveux soigneusement attachés et un peu défait par les caresses de Shan un peu plus tôt. Puis soupira.
- C'était malin. Je déteste ça, mais c'était très malin... Et je devrais t'en vouloir de prendre des décisions comme ça pour nous deux, à l'emporte pièce, mais pour l'instant j'y arrive pas. Tu m'agaces !
Elle se releva pour examiner rapidement le trépied chauffant, visiblement tendue.
- Explorer cette nuit sera plus simple j'imagine... Même si on trouve l'origine, tu voudras qu'on reste pour intercepter le verrier, n'est-ce pas ?
Minaria continuait à répondre obligeamment à leurs questions. Oui, les pensionnaires pouvaient se promener à leur convenance. Ils étaient nourris et loger du moment qu'ils participent aux corvées quotidiennes. Les seuls endroits fermés, comme elle l'avait expliqué plus tôt, étaient ceux où il régnait un danger pour des néophytes ou des personnes déboussolées. Le laboratoire et ses produits toxiques. La cuisine et ses instruments coupants. La crypte qui devait garder sereinement le repos des morts et éviter que les magies et maladies qui les avaient emportés ne se répandent.
- Votre tente ?! Par un froid pareil ! Vous n'y pensez pas !!
L'elfe s'était soudainement animée mais elle le regretta immédiatement. Devenant plus livide encore, elle porta une main à son front, prise d'un malaise, et s'appuya plus lourdement sur le dossier de sa chaise.
- Pardon... Je me suis un peu emportée. Mais je ne peux pas vous laisser dehors. Il gel. Nous vous trouverons quelque chose. Une cellule de moine peut-être ? Les lits sont étroits, surtout pour deux personnes, mais vous auriez votre espace à vous, et au moins vous seriez au chaud.
Elle ferma les yeux un instant, la voix un peu éteinte, avant de se reprendre doucement.
- Allez cherche vos affaires, je vais voir ça avec Léonin.
L'aller-retour fut vite fait. Marcher dans la cour intérieur était toujours aussi désagréable pour Rowena, et même en limitant ses perceptions, si elle ne faisait pas vraiment exprès de se couper de tout, elle se sentait quand même agressée. A leur retour, les choses étaient arranger et Minaria les conduisit vers une petite chambre donnant sur un couloir bardées de portes toutes absolument identiques et suffisament rapprocher pour laisser présager à quel point les salles étaient minuscules.
La cellule monacale était... monacale. Étroite, illuminée d'une petite fenêtre barrée par un volet pour garder la chaleur, un braséro éternel, enchanté pour chauffer pendant des jours entiers était posée sur un trépied dans un coin à côté d'une cruche d'eau et d'une vasque dans laquelle un morceau de savon et un drap épais laissaient deviner la toilette austère qui attendait les résidents chaque matin. Une chaise de prière occupait l'espace sous la fenêtre, face à une minuscule alcôve peinte dans laquelle huit statuettes étaient alignées. Le reste de l'espace était majoritairement occupé par un lit une place au matelas de laine peu épais, couvert d'une natte tressé. A deux, ils pouvaient encore à peu près circuler, mais à trois... Mina ne leur fit même pas l'affront d'essayer de rentrer pour leur donner l'horaire du repas et du réveil.
Sur le trajet, Rowena s'était plusieurs fois senti à nouveau obligé de faire des remarques ou des gestes un peu étranges pour donner le change. Et non, ça ne devenait pas moins troublant avec le temps ! Elle se sentait toujours horriblement minable... Une fois que la porte se referma sur eux, Shan la tenant par la main après qu'elle se soit détournée de leur accompagnatrice, elle le lâcha subitement et s'assit sur le lit pour regarder par la fenêtre.
- ...Ca va.. ? Désolé pour hum...pour ça. Tu peux me frapper.
- Tu mériterais ! C'était... dégradant. " souffla-t-elle à voix basse, dévoilant la moitié de son visage rose pivoine.
Elle passa machinalement une main sur ses cheveux soigneusement attachés et un peu défait par les caresses de Shan un peu plus tôt. Puis soupira.
- C'était malin. Je déteste ça, mais c'était très malin... Et je devrais t'en vouloir de prendre des décisions comme ça pour nous deux, à l'emporte pièce, mais pour l'instant j'y arrive pas. Tu m'agaces !
Elle se releva pour examiner rapidement le trépied chauffant, visiblement tendue.
- Explorer cette nuit sera plus simple j'imagine... Même si on trouve l'origine, tu voudras qu'on reste pour intercepter le verrier, n'est-ce pas ?
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