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Enfin arrivée aux abords d'Ikusa, Capella était un peu déçue par sa première traversée du désert. Il faut dire qu'elle s'attendait à ce que ce soit tellement difficile, qu'elle s'était bien plus préparée que nécessaire pour sa mission, et qu'au final, ça n'avait pas été si terrible que ça. Certes, ici l'air est sec et désagréable, et il n'y a pas autant de poissons à manger qu'ailleurs - et puis il fallait se méfier des coyotes la nuit, et des mirages le jour. Mais à part ça, ce nouveau paysage était une découverte plutôt agréable. Alors qu'elle approchait du point de rendez-vous convenu avec son client, elle jeta un regard à l'horizon. Son corbeau messager lui semblait bien loin, et elle aurait aimé pouvoir prévenir son frère de son passage au Reike et lui mentionner qu'il s'y trouvait quelqu'un qui payait bien les livraisons. Tant pis, cela attendrait leur prochaine prise de contact.
Pour cette mission, Capella était chargée du transport et de la livraison en mains propres d'une mallette - qu'elle ne devait ouvrir sous aucun prétexte, bien sûr. La mallette en question avait attiré quelques regards curieux jusqu'à elle, mais jusque là, elle avait réussi à détourner l'attention de celle-ci en usant de divers stratagèmes. Pas besoin de magie quand il suffit de chuchoter des bêtises en ayant les yeux révulsés pour écarter les indésirables.
En arpentant les bas-quartiers, elle reconnaît l'auberge que lui avait décrit son client dans sa correspondance. Normalement, celui-ci devrait l'attendre en personne dans cet endroit. Est-ce qu'il sera facile à reconnaître ? Ce serait plus facile pour elle, mais ça pourrait aussi être plus dangereux s'il est trop voyant. Elle pousse la porte de l'établissement et salue d'un hochement de tête l'aubergiste qui pousse un braillement de bienvenue. Effectivement, en balayant la pièce du regard, ce n'est pas difficile de deviner qui ici a bien pu la contracter.
Capella s'approche donc de celui qu'elle pense être son contact : un humain aux cheveux blancs et aux traits fins, qui dégage bien plus d'élégance que tous les autres clients réunis. La prudence est de mise, mais elle est certaine que c'est lui.
- Tu es Tagar Reys.
Elle parle à voix basse, mais suffisamment fort pour qu'il l'entende, avant de s'asseoir en face de lui. Ce n'est pas une question, c'est une affirmation. Elle aura l'air bien bête si elle se trompe, mais ce n'est pas le genre de gaffe qui pourrait la gêner, donc tant pis.
- Je l'ai avec moi. Donne-moi la première moitié de ma paie, et je te remettrai ce que tu m'as demandé.
Elle s'interrompt pour attraper le bras d'une employée de l'auberge qui passe par là, et lui demander une pinte de "ce qu'ils ont de plus potable". Puis son attention revient sur l'humain, qu'elle dévisage sans gêne. Voulant quand même faire preuve de bonne volonté, elle clarifie ses intentions aussi honnêtement que possible.
- C'est pas une arnaque, c'est juste pour confirmer que t'es la bonne personne et que t'as la bourse qu'il faut. 'Faut bien que j'paie ma pinte avec quelque chose, non ?
CENDRES
Pour cette mission, Capella était chargée du transport et de la livraison en mains propres d'une mallette - qu'elle ne devait ouvrir sous aucun prétexte, bien sûr. La mallette en question avait attiré quelques regards curieux jusqu'à elle, mais jusque là, elle avait réussi à détourner l'attention de celle-ci en usant de divers stratagèmes. Pas besoin de magie quand il suffit de chuchoter des bêtises en ayant les yeux révulsés pour écarter les indésirables.
En arpentant les bas-quartiers, elle reconnaît l'auberge que lui avait décrit son client dans sa correspondance. Normalement, celui-ci devrait l'attendre en personne dans cet endroit. Est-ce qu'il sera facile à reconnaître ? Ce serait plus facile pour elle, mais ça pourrait aussi être plus dangereux s'il est trop voyant. Elle pousse la porte de l'établissement et salue d'un hochement de tête l'aubergiste qui pousse un braillement de bienvenue. Effectivement, en balayant la pièce du regard, ce n'est pas difficile de deviner qui ici a bien pu la contracter.
Capella s'approche donc de celui qu'elle pense être son contact : un humain aux cheveux blancs et aux traits fins, qui dégage bien plus d'élégance que tous les autres clients réunis. La prudence est de mise, mais elle est certaine que c'est lui.
- Tu es Tagar Reys.
Elle parle à voix basse, mais suffisamment fort pour qu'il l'entende, avant de s'asseoir en face de lui. Ce n'est pas une question, c'est une affirmation. Elle aura l'air bien bête si elle se trompe, mais ce n'est pas le genre de gaffe qui pourrait la gêner, donc tant pis.
- Je l'ai avec moi. Donne-moi la première moitié de ma paie, et je te remettrai ce que tu m'as demandé.
Elle s'interrompt pour attraper le bras d'une employée de l'auberge qui passe par là, et lui demander une pinte de "ce qu'ils ont de plus potable". Puis son attention revient sur l'humain, qu'elle dévisage sans gêne. Voulant quand même faire preuve de bonne volonté, elle clarifie ses intentions aussi honnêtement que possible.
- C'est pas une arnaque, c'est juste pour confirmer que t'es la bonne personne et que t'as la bourse qu'il faut. 'Faut bien que j'paie ma pinte avec quelque chose, non ?
CENDRES
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Identité confirmée. Capella prend place face à son client, et avec un air satisfait, elle saisit la bourse et l'entrouvre prudemment pour en jauger le contenu. Alors qu'elle mordille une pièce pour s'assurer que ce n'est pas du toc, la remarque de Tagar lui arrache un sourire, que l'interruption d'une humaine défraîchie agrandit. Elle repose la pièce dans son contenant - tout semble en règle - et les regarde tour à tour avec curiosité.
Des vieilles filles de joie qui s'ennuient, elle en a vu un certain nombre, en grandissant sur l'île aux pirates. Par contre, un noble qui arrive à garder sa contenance devant ce genre d'animal, c'est nouveau. Enfin, ce n'est pas comme si la sirène avait croisé beaucoup de nobles jusqu'ici. Et justement, la situation la rend curieuse… Et si on la provoquait un peu plus, cette madame ?
- C'est pas le premier à craquer pour une sirène et ce sera pas le dernier. Il aime l'exotisme, tu saisis ? Allez, va faire ton charme ailleurs, y a plein de poissons dans l'océan !
Capella s'accoude sur la table et fait un clin d'œil à Tagar, décidément amusée par la situation. Mine de rien, c'est une couverture acceptable pour que leur échange paraisse plus naturel. Et puis, l'avantage, quand on attire l'attention sur son visage, c'est qu'aucun regard indiscret ne verra la mallette qu'elle pousse doucement du pied vers les jambes de son client, en prenant garde à ne pas faire de bruit. Dans le pire des cas, on pourrait croire qu'elle essaie de lui faire du pied, vu la situation.
- Ah, sinon, c'était pas du courage, juste que j'ai soif. Tu veux que je commande pour toi aussi ?
Elle range avec précaution la première bourse qu'elle a obtenu en sécurité, bien décidée à mériter la deuxième. Son efficacité et son "charisme" (avec de très gros guillemets) devraient suffire pour ça, non...?
CENDRES
Des vieilles filles de joie qui s'ennuient, elle en a vu un certain nombre, en grandissant sur l'île aux pirates. Par contre, un noble qui arrive à garder sa contenance devant ce genre d'animal, c'est nouveau. Enfin, ce n'est pas comme si la sirène avait croisé beaucoup de nobles jusqu'ici. Et justement, la situation la rend curieuse… Et si on la provoquait un peu plus, cette madame ?
- C'est pas le premier à craquer pour une sirène et ce sera pas le dernier. Il aime l'exotisme, tu saisis ? Allez, va faire ton charme ailleurs, y a plein de poissons dans l'océan !
Capella s'accoude sur la table et fait un clin d'œil à Tagar, décidément amusée par la situation. Mine de rien, c'est une couverture acceptable pour que leur échange paraisse plus naturel. Et puis, l'avantage, quand on attire l'attention sur son visage, c'est qu'aucun regard indiscret ne verra la mallette qu'elle pousse doucement du pied vers les jambes de son client, en prenant garde à ne pas faire de bruit. Dans le pire des cas, on pourrait croire qu'elle essaie de lui faire du pied, vu la situation.
- Ah, sinon, c'était pas du courage, juste que j'ai soif. Tu veux que je commande pour toi aussi ?
Elle range avec précaution la première bourse qu'elle a obtenu en sécurité, bien décidée à mériter la deuxième. Son efficacité et son "charisme" (avec de très gros guillemets) devraient suffire pour ça, non...?
CENDRES
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Elle hausse un sourcil, surprise de la proposition du noble. Est-ce que l'alcool est si mauvais que ça, dans le désert ? Elle glisse sa main dans la sienne pour saisir la flasque et sentir le contenu avec curiosité. C'est vrai que ce qu'il boit lui a l'air nettement meilleur : déjà, ça sent le fruit et pas le moisi. Intéressée par l'odeur, elle trempe la langue dans le contenant. La scène est grotesque, mais bon, c'est aussi ça, quelqu'un qui n'a aucune idée des manières à avoir quand on lui propose quelque chose à boire. Satisfaite du goût qui lui picote le bout de la langue, elle boit une gorgée, puis hoche la tête d'approbation.
- Pas mal ! Merci, j'avais jamais bu de truc comme ça avant.
Alors qu'elle repose la flasque sur la table, elle remarque un grand bonhomme qui approche. Il a l'air de venir de là où la vieille fille était partie : c'est mauvais signe. De l'autre côté, la pinte que Capella a commandé arrive. Cette dernière est décontenancée en se rendant compte que sa cervoise sent aussi mauvais que le nouvel arrivant, et à cet instant, elle se dit sincèrement que Tagar a vraiment sauvé ses dents. Elle remercie la serveuse, puis tourne son attention vers l'élément perturbateur.
- C'est toi qui pique la clientèle de ma mimoune ? Tu sais pas chez qui tu débarques, gamine.
Capella jette un regard rapide à son… eh bien, c'est vrai que Tagar est son client, mais pas ce genre de client là. Mais bon, si ce quiproquo peut lui permettre de se montrer territoriale pour le protéger, ce n'est pas plus mal. Après tout, s'il se fait dépouiller par les premiers crétins du désert qui passent, il n'aura plus rien pour finir de la payer. Place à l'improvisation ! Il va falloir jouer des mots pour arranger un peu la situation. Elle se lève, sa pinte en main, et s'approche du grand bonhomme. Elle pourrait le neutraliser facilement, mais ça provoquerait plus de chaos que nécessaire.
- Justement, mon bel amant voulait qu'on se voie ici pour qu'on aie un peu d'intimité, c'est tout l'avantage de venir dans une auberge si bien protégée, pas vrai ? Je suis désolée si vous avez cru qu'on voulait empiéter sur vos affaires, nous ne voulons pas faire de problèmes…
Elle prend un air faussement désolé alors qu'elle se place dans le dos de Tagar, et met une main sur son épaule.
- Tiens, offre ma bière à ta mimoune en gage de bonne foi ! Enfin, je sais que ce n'est pas grand-chose… Mon trésor, tu as de quoi payer une tournée générale, pas vrai ? Offrons leur un bon moment.
Les mains libres, elle se penche pour chuchoter la suite à son oreille :
- Personne ne se souviendra de ton visage si on les fait suffisamment boire. Tu voudrais pas que "mimoune" parle de toi à tous ses clients, pas vrai ?
CENDRES
- Pas mal ! Merci, j'avais jamais bu de truc comme ça avant.
Alors qu'elle repose la flasque sur la table, elle remarque un grand bonhomme qui approche. Il a l'air de venir de là où la vieille fille était partie : c'est mauvais signe. De l'autre côté, la pinte que Capella a commandé arrive. Cette dernière est décontenancée en se rendant compte que sa cervoise sent aussi mauvais que le nouvel arrivant, et à cet instant, elle se dit sincèrement que Tagar a vraiment sauvé ses dents. Elle remercie la serveuse, puis tourne son attention vers l'élément perturbateur.
- C'est toi qui pique la clientèle de ma mimoune ? Tu sais pas chez qui tu débarques, gamine.
Capella jette un regard rapide à son… eh bien, c'est vrai que Tagar est son client, mais pas ce genre de client là. Mais bon, si ce quiproquo peut lui permettre de se montrer territoriale pour le protéger, ce n'est pas plus mal. Après tout, s'il se fait dépouiller par les premiers crétins du désert qui passent, il n'aura plus rien pour finir de la payer. Place à l'improvisation ! Il va falloir jouer des mots pour arranger un peu la situation. Elle se lève, sa pinte en main, et s'approche du grand bonhomme. Elle pourrait le neutraliser facilement, mais ça provoquerait plus de chaos que nécessaire.
- Justement, mon bel amant voulait qu'on se voie ici pour qu'on aie un peu d'intimité, c'est tout l'avantage de venir dans une auberge si bien protégée, pas vrai ? Je suis désolée si vous avez cru qu'on voulait empiéter sur vos affaires, nous ne voulons pas faire de problèmes…
Elle prend un air faussement désolé alors qu'elle se place dans le dos de Tagar, et met une main sur son épaule.
- Tiens, offre ma bière à ta mimoune en gage de bonne foi ! Enfin, je sais que ce n'est pas grand-chose… Mon trésor, tu as de quoi payer une tournée générale, pas vrai ? Offrons leur un bon moment.
Les mains libres, elle se penche pour chuchoter la suite à son oreille :
- Personne ne se souviendra de ton visage si on les fait suffisamment boire. Tu voudrais pas que "mimoune" parle de toi à tous ses clients, pas vrai ?
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Satisfaite de le voir rentrer dans son jeu de manière aussi convaincante, la mercenaire se rassoit et s'accoude à la table pour profiter du spectacle. Elle avait toujours aimé regarder ce genre de scènes grotesques, où les gens se comportent comme des bêtes pour des plaisirs éphémères. Heureusement qu'on pouvait toujours compter sur les bas instincts des plus faibles pour les contrôler : ça lui aura au moins permis d'économiser son énergie physique et magique.
En entendant le bruit de l'ouverture de la mallette, elle tourne la tête vers Tagar. Elle aurait aimé apercevoir son contenu, mais c'était impossible sans se lever en étant en face de lui, et elle préférait ne pas attirer l'attention en faisant un mouvement brusque par enthousiasme. C'est donc en ravalant sa frustration qu'elle se contenta de fixer le visage émerveillé et contenté de son client. Peu importe ce que c'était, ça avait beaucoup de valeur à ses yeux. Elle décida de retenir cette information, au cas où elle pourrait s'en servir à l'avenir - un noble qui a quelque chose à perdre, ça ne s'oublie pas.
Capella tend la main pour récupérer son argent, et lui répond d'un hochement de tête. Bien sûr qu'elle l'a mérité. Et maintenant, elle va pouvoir partir tranquille…
Quoique. La proposition qu'il vient de lui faire est plutôt alléchante. Une simple escorte, pour un double tarif ? C'était une excellente opportunité pour rendre sa journée encore plus rentable, d'autant plus qu'elle était toujours en pleine forme. Certes, l'idée de retourner planter ses sandales dans le sable et de sécher comme une vieille algue au soleil n'était pas séduisante, mais… Le monsieur a dit "double tarif". Ca vaut le coup.
- Faisons ça. Tu habites loin ?
Avant de le laisser répondre, elle tient cependant à préciser un point important.
- C'est la première fois que je viens ici, donc je connais pas la ville et ses raccourcis. Donc je t'accompagnerai pour te défendre, mais tu devras choisir par où on passe.
Tout en parlant, elle réajuste sa tenue et les armes à sa ceinture, pour montrer qu'elle est prête à quitter la taverne.
CENDRES
En entendant le bruit de l'ouverture de la mallette, elle tourne la tête vers Tagar. Elle aurait aimé apercevoir son contenu, mais c'était impossible sans se lever en étant en face de lui, et elle préférait ne pas attirer l'attention en faisant un mouvement brusque par enthousiasme. C'est donc en ravalant sa frustration qu'elle se contenta de fixer le visage émerveillé et contenté de son client. Peu importe ce que c'était, ça avait beaucoup de valeur à ses yeux. Elle décida de retenir cette information, au cas où elle pourrait s'en servir à l'avenir - un noble qui a quelque chose à perdre, ça ne s'oublie pas.
Capella tend la main pour récupérer son argent, et lui répond d'un hochement de tête. Bien sûr qu'elle l'a mérité. Et maintenant, elle va pouvoir partir tranquille…
Quoique. La proposition qu'il vient de lui faire est plutôt alléchante. Une simple escorte, pour un double tarif ? C'était une excellente opportunité pour rendre sa journée encore plus rentable, d'autant plus qu'elle était toujours en pleine forme. Certes, l'idée de retourner planter ses sandales dans le sable et de sécher comme une vieille algue au soleil n'était pas séduisante, mais… Le monsieur a dit "double tarif". Ca vaut le coup.
- Faisons ça. Tu habites loin ?
Avant de le laisser répondre, elle tient cependant à préciser un point important.
- C'est la première fois que je viens ici, donc je connais pas la ville et ses raccourcis. Donc je t'accompagnerai pour te défendre, mais tu devras choisir par où on passe.
Tout en parlant, elle réajuste sa tenue et les armes à sa ceinture, pour montrer qu'elle est prête à quitter la taverne.
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Marchant à côté de Tagar, la mercenaire est sur le qui-vive. C'est bien la première fois qu'elle profite d'un accueil aussi chaleureux de la part d'un garde - oui, ce n'est pas à elle qu'il s'est adressé, mais quand même. C'est aussi la première fois qu'elle prend un itinéraire pareil dans une grande ville : soit le noble connaît vraiment bien ses raccourcis, soit il fait exprès de prendre le chemin le plus dangereux possible pour quelqu'un d'aussi propre sur lui.
Et vu qu'ils sont encerclés, Capella commence à se demander si Tagar n'aurait pas un intérêt non assumé pour le danger. Elle a envie de le planter ici et maintenant, mais elle se retient en s'accrochant au bonus qui l'attend. Par contre, elle ne se gênera certainement pas pour lui faire la leçon ! Mais une fois qu'elle aura géré la situation.
- Ouais, et tu nous gênes.
- Normal, c'est mon quartier, ici ! Un couple qui cherche l'intimité chez moi doit bien me payer un droit de passage, non ?
Des dagues tintent dans les ombres autour d'eux, et quelques ricanements et "ouais chef" se font entendre. C'est parti pour le cliché. La petite racaille des égouts qui gagne sa croûte sur les "amants citadins", elle connait bien. C'était un peu la même chose dans l'auberge un peu plus tôt, à la différence que cette fois, une issue pacifique s'annonçait compliquée. La jeune mercenaire n'est pas perturbée pour autant : elle dégaine ses deux armes, fouet et épée, et s'adresse à Tagar autant qu'à l'assemblée.
- Je vais dégager le chemin.
Personne ne semblant animé par une soif de sang particulièrement violente, elle commence alors à… chanter. Eh oui, autant profiter de l'avantage d'être une sirène, pas vrai ? Capella infuse sa voix de mana et entonne un chant marin basé sur la répétition : c'est l'histoire d'un capitaine qui perd son œil, et porte un cache-œil, sa jambe, qui devient une jambe de bois, sa main, qui devient un crochet, sa tête, qui devient une partie de cette chanson, alors on nomme un nouveau capitaine, qui perd son œil, etc. Le chant de la sirène s'insinue dans les esprits, et personne de visible n'étant animé par une soif de sang particulière, la plupart des bandits qui les entourent deviennent dociles et obéissants.
La sirène chantante profite donc de leur état de faiblesse pour les neutraliser. Les plus maigrichons sont mis à terre d'un coup de fouet, tandis qu'elle plante son épée dans les rotules et les épaules des autres. Comme sa magie ne prendra plus effet dès qu'elle arrêtera de chanter, ou qu'ils n'entendront plus sa voix, il vaut mieux assurer leurs arrières, quitte à se salir un peu les mains.
Elle en est au sixième capitaine qui perd sa main, quand un imprévu la force à se jeter sur Tagar pour prendre à sa place un carreau d'arbalète dans l'avant-bras gauche. Son gant percé laisse apparaître sa peau verte qui se tâche de sang, et les paroles de la chanson sont remplacées par un florilège de jurons sans mélodie. Ca fait mal, mais elle survivra. Dans le pire des cas, si le carreau est empoisonné, elle se débrouillera pour soutirer les frais d'un guérisseur au noble. Capella serre les dents et s'adresse à Tagar.
- Ils ont du renfort sur les toits. Si tu peux les attaquer à distance, prends le relai. Sinon, fais mine de tomber par terre et d'avoir été touché. Je leur rendrai ma douleur au centuple quand ils descendront pour m'achever.
Au milieu des estropiés qui geignent de douleur et de colère, la mercenaire garde son sang-froid. Parce que ça fait partie du boulot, parce que ce n'est pas la première fois, et parce qu'elle se concentre sur son envie de gagner.
CENDRES
Et vu qu'ils sont encerclés, Capella commence à se demander si Tagar n'aurait pas un intérêt non assumé pour le danger. Elle a envie de le planter ici et maintenant, mais elle se retient en s'accrochant au bonus qui l'attend. Par contre, elle ne se gênera certainement pas pour lui faire la leçon ! Mais une fois qu'elle aura géré la situation.
- Ouais, et tu nous gênes.
- Normal, c'est mon quartier, ici ! Un couple qui cherche l'intimité chez moi doit bien me payer un droit de passage, non ?
Des dagues tintent dans les ombres autour d'eux, et quelques ricanements et "ouais chef" se font entendre. C'est parti pour le cliché. La petite racaille des égouts qui gagne sa croûte sur les "amants citadins", elle connait bien. C'était un peu la même chose dans l'auberge un peu plus tôt, à la différence que cette fois, une issue pacifique s'annonçait compliquée. La jeune mercenaire n'est pas perturbée pour autant : elle dégaine ses deux armes, fouet et épée, et s'adresse à Tagar autant qu'à l'assemblée.
- Je vais dégager le chemin.
Personne ne semblant animé par une soif de sang particulièrement violente, elle commence alors à… chanter. Eh oui, autant profiter de l'avantage d'être une sirène, pas vrai ? Capella infuse sa voix de mana et entonne un chant marin basé sur la répétition : c'est l'histoire d'un capitaine qui perd son œil, et porte un cache-œil, sa jambe, qui devient une jambe de bois, sa main, qui devient un crochet, sa tête, qui devient une partie de cette chanson, alors on nomme un nouveau capitaine, qui perd son œil, etc. Le chant de la sirène s'insinue dans les esprits, et personne de visible n'étant animé par une soif de sang particulière, la plupart des bandits qui les entourent deviennent dociles et obéissants.
La sirène chantante profite donc de leur état de faiblesse pour les neutraliser. Les plus maigrichons sont mis à terre d'un coup de fouet, tandis qu'elle plante son épée dans les rotules et les épaules des autres. Comme sa magie ne prendra plus effet dès qu'elle arrêtera de chanter, ou qu'ils n'entendront plus sa voix, il vaut mieux assurer leurs arrières, quitte à se salir un peu les mains.
Elle en est au sixième capitaine qui perd sa main, quand un imprévu la force à se jeter sur Tagar pour prendre à sa place un carreau d'arbalète dans l'avant-bras gauche. Son gant percé laisse apparaître sa peau verte qui se tâche de sang, et les paroles de la chanson sont remplacées par un florilège de jurons sans mélodie. Ca fait mal, mais elle survivra. Dans le pire des cas, si le carreau est empoisonné, elle se débrouillera pour soutirer les frais d'un guérisseur au noble. Capella serre les dents et s'adresse à Tagar.
- Ils ont du renfort sur les toits. Si tu peux les attaquer à distance, prends le relai. Sinon, fais mine de tomber par terre et d'avoir été touché. Je leur rendrai ma douleur au centuple quand ils descendront pour m'achever.
Au milieu des estropiés qui geignent de douleur et de colère, la mercenaire garde son sang-froid. Parce que ça fait partie du boulot, parce que ce n'est pas la première fois, et parce qu'elle se concentre sur son envie de gagner.
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Puisqu'il ne se jette pas immédiatement à terre en faisant le mort, Capella part du principe que Tagar est capable de gérer la situation. Et vu ce qu'il est capable de faire, en effet, elle a bien fait de lui passer le relai. Elle suit du regard les armes qu'il manipule, essayant d'y trouver une distraction pendant qu'elle retire le carreau d'arbalète enfoncé dans sa chair. Ca ne l'empêche pas de siffler et de grogner de douleur alors qu'elle sent la pointe du projectile se déloger, pour finalement la quitter.
Elle pousse un long soupir de soulagement en entendant les tireurs des toits s'enfuir, et la main pressée contre sa blessure, elle jette un regard mauvais à son client. Comment peut-il paraître aussi insouciant alors que c'est à cause de lui s'ils se sont retrouvés dans une telle situation ? Fichus nobles. La sirène se calme en se répétant qu'elle ferait mieux de penser à l'argent, que tout ça en vaut le coup, et qu'elle pourra traquer les survivants de leur affrontement pour se défouler si elle est toujours énervée le lendemain. La mercenaire prend sur elle pour lui répondre : pas par politesse, mais plutôt pour reprendre un souffle normal après cette montée d'adrénaline, et amortir la fatigue qui monte après avoir chanté un bon moment sans interruption. Sa voix semble d'ailleurs un peu plus rauque alors qu'elle prend à nouveau la parole.
- C'est fait pour. Un des avantages à être une sirène hors de l'eau, c'est que l'acoustique est pas mal, à la surface. Faudrait que j'apprenne de meilleures chansons, par contre.
Oui, parce que les chants de marin qui crient Kaizoku, et les prières en bas-parlé qui crient cultiste, c'est pas très passe-partout, quand même.
- Oui, je veux bien. J'attirerai moins l'attention si tu arrêtes au moins le saignement avant qu'on reprenne la route.
Elle baisse son gant et dévoile sa blessure, ainsi que son bras bioluminescent, devant son client devenu soigneur. Capella s'attend évidemment à ce que ce spectacle inhabituel lui apporte plus de commentaires que son petit solo, mais elle s'en fiche : pour elle, le plus important, c'est de la guérir pour qu'elle puisse faire son travail comme il faut. Alors qu'elle regarde sa plaie, elle se fait la remarque qu'elle ne ressent pas de symptômes particuliers pour l'instant : soit le projectile n'était pas empoisonné, soit le poison fera effet plus tard.
- Par contre, tu vas choisir des rues normales pour rentrer chez toi à partir de maintenant. Pas des coins sombres infestés de coupe-jarrets. Ca sera un peu plus long, mais ce sera mieux pour protéger ta… cargaison.
Sur sa dernière remarque, Capella a les dents serrées : non pas de douleur, mais d'agacement. Si elle connaissait mieux cette ville, elle n'aurait pas à se reposer sur un bonhomme pareil pour ce genre de choses… Elle se fit la remarque qu'elle devrait commencer à collectionner les cartes des différentes villes où elle voyageait, pour empêcher ce scénario de se reproduire. Un client plus exigeant pourrait lui en tenir compte et sectionner sa paie, après tout.
CENDRES
Elle pousse un long soupir de soulagement en entendant les tireurs des toits s'enfuir, et la main pressée contre sa blessure, elle jette un regard mauvais à son client. Comment peut-il paraître aussi insouciant alors que c'est à cause de lui s'ils se sont retrouvés dans une telle situation ? Fichus nobles. La sirène se calme en se répétant qu'elle ferait mieux de penser à l'argent, que tout ça en vaut le coup, et qu'elle pourra traquer les survivants de leur affrontement pour se défouler si elle est toujours énervée le lendemain. La mercenaire prend sur elle pour lui répondre : pas par politesse, mais plutôt pour reprendre un souffle normal après cette montée d'adrénaline, et amortir la fatigue qui monte après avoir chanté un bon moment sans interruption. Sa voix semble d'ailleurs un peu plus rauque alors qu'elle prend à nouveau la parole.
- C'est fait pour. Un des avantages à être une sirène hors de l'eau, c'est que l'acoustique est pas mal, à la surface. Faudrait que j'apprenne de meilleures chansons, par contre.
Oui, parce que les chants de marin qui crient Kaizoku, et les prières en bas-parlé qui crient cultiste, c'est pas très passe-partout, quand même.
- Oui, je veux bien. J'attirerai moins l'attention si tu arrêtes au moins le saignement avant qu'on reprenne la route.
Elle baisse son gant et dévoile sa blessure, ainsi que son bras bioluminescent, devant son client devenu soigneur. Capella s'attend évidemment à ce que ce spectacle inhabituel lui apporte plus de commentaires que son petit solo, mais elle s'en fiche : pour elle, le plus important, c'est de la guérir pour qu'elle puisse faire son travail comme il faut. Alors qu'elle regarde sa plaie, elle se fait la remarque qu'elle ne ressent pas de symptômes particuliers pour l'instant : soit le projectile n'était pas empoisonné, soit le poison fera effet plus tard.
- Par contre, tu vas choisir des rues normales pour rentrer chez toi à partir de maintenant. Pas des coins sombres infestés de coupe-jarrets. Ca sera un peu plus long, mais ce sera mieux pour protéger ta… cargaison.
Sur sa dernière remarque, Capella a les dents serrées : non pas de douleur, mais d'agacement. Si elle connaissait mieux cette ville, elle n'aurait pas à se reposer sur un bonhomme pareil pour ce genre de choses… Elle se fit la remarque qu'elle devrait commencer à collectionner les cartes des différentes villes où elle voyageait, pour empêcher ce scénario de se reproduire. Un client plus exigeant pourrait lui en tenir compte et sectionner sa paie, après tout.
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La jeune sirène le fusille du regard jusqu'à ce qu'il capitule, puis adopte un air hautain et victorieux en se préparant à la suite du trajet. Maintenant que la douleur n'était plus un problème, elle se sentait bien plus à l'aise pour être la méprisante Capella de d'habitude. Elle remonte son gant, et contemple le trou qu'y a laissé le projectile : il va falloir qu'elle chipe une aiguille et du fil pour repriser ça, sinon ça va vite devenir problématique la nuit. Enfin, ce n'est pas sa priorité pour l'instant. Après s'être éloignée des bandits, elle frotte la semelle de ses sandales sur le sol de la ruelle, jusqu'à ce qu'elle soit sûre de ne pas laisser d'empruntes trop visibles de sang frais derrière elle.
- Paies-en un, et tu te retrouveras à payer une cinquantaine de "péages" du genre jusqu'à chez toi. Un classique, et t'aurais perdu ton temps en plus de ton argent.
Puis elle prend place aux côtés de Tagar, légèrement en retrait, pour assurer ses arrières et couvrir ses angles morts. Bien sûr qu'elle comprend ses craintes, peu importe ce qu'il transporte : mais elle est encore mieux placée pour comprendre ce qui se passe dans la tête de quelqu'un qui voudrait le dépouiller. Au moins, quand ils seront dans une rue mieux peuplée, ce sera plus facile d'éviter les imbéciles édentés.
Pense-t-elle, alors que Tagar se précipite dans le bâtiment devant lequel ils étaient en train de passer. Elle aperçoit une patrouille du coin de l'œil et soupire avant de se lancer à sa suite. Et c'est parti pour le cinquième tome de la série "un homme et une femme côte à côte sont forcément un couple". Capella balaie le lieu du regard, avant de planter ses yeux dans ceux de l'ancienne qui les accueille. Un établissement de bains, massages, et sûrement plus si affinité, hm ? Ca sent les huiles et l'encens aphrodisiaque, tout ça. La mercenaire se retourne brusquement vers son client. Elle a trouvé comment elle allait montrer à la dame qu'ils ne feraient vraiment pas de bons clients, comment gagner du temps, et comment profiter de tout ça pour faire un peu sortir sa frustration.
- Sale GOUJAT !
Elle donne une claque faible mais bruyante sur le bras de Tagar, en prenant garde à ne pas lui faire perdre l'équilibre pour qu'il ne lâche pas son précieux trésor. Son visage est furieux, et elle crie bien fort pour bien incommoder la clientèle potentielle de cet établissement "délicat".
- Tu veux me voir toute nue, c'est ça, gros porc ?! T'as pas honte ? Alors que t'es marié à ma SŒUR ?! Je le savais, elle a rien à faire avec un déchet comme toi ! Mufle ! SALAUD !!
Du pain béni. Elle peut insulter Tagar autant qu'elle veut, et elle ne s'en prive pas. Et bien sûr, le fait de faire un tel tapage ne peut que donner envie au personnel de les jeter dehors. La dame qui les avait accueilli précédemment s'approche de la sirène pour essayer de la calmer, mais celle-ci prend les devants.
- Nous ne pouvons pas accepter vos services, madame. Je dois ramener ce pervers dégueulasse jusqu'à chez nous pour qu'on s'en occupe en famille. T'entends ça ? J'vais tout dire à tout le monde, et t'auras plus rien pour toi !
Sans lui laisser le temps de rétorquer, Capella attrape son client par l'épaule et le tire dehors - il fait à peu près la moitié de son poids, et ce n'est pas tâche difficile. Plus personne à l'horizon, et ils sont sortis du bâtiment parfumé indemne. Elle fait quelques pas vers la rue et fait un signe de tête à Tagar.
- C'est bon, on peut y aller.
Elle sourit jusqu'aux oreilles, et se retient visiblement d'éclater de rire en repensant à la scène.
- Sans rancune pour les insultes, hein ?
CENDRES
- Paies-en un, et tu te retrouveras à payer une cinquantaine de "péages" du genre jusqu'à chez toi. Un classique, et t'aurais perdu ton temps en plus de ton argent.
Puis elle prend place aux côtés de Tagar, légèrement en retrait, pour assurer ses arrières et couvrir ses angles morts. Bien sûr qu'elle comprend ses craintes, peu importe ce qu'il transporte : mais elle est encore mieux placée pour comprendre ce qui se passe dans la tête de quelqu'un qui voudrait le dépouiller. Au moins, quand ils seront dans une rue mieux peuplée, ce sera plus facile d'éviter les imbéciles édentés.
Pense-t-elle, alors que Tagar se précipite dans le bâtiment devant lequel ils étaient en train de passer. Elle aperçoit une patrouille du coin de l'œil et soupire avant de se lancer à sa suite. Et c'est parti pour le cinquième tome de la série "un homme et une femme côte à côte sont forcément un couple". Capella balaie le lieu du regard, avant de planter ses yeux dans ceux de l'ancienne qui les accueille. Un établissement de bains, massages, et sûrement plus si affinité, hm ? Ca sent les huiles et l'encens aphrodisiaque, tout ça. La mercenaire se retourne brusquement vers son client. Elle a trouvé comment elle allait montrer à la dame qu'ils ne feraient vraiment pas de bons clients, comment gagner du temps, et comment profiter de tout ça pour faire un peu sortir sa frustration.
- Sale GOUJAT !
Elle donne une claque faible mais bruyante sur le bras de Tagar, en prenant garde à ne pas lui faire perdre l'équilibre pour qu'il ne lâche pas son précieux trésor. Son visage est furieux, et elle crie bien fort pour bien incommoder la clientèle potentielle de cet établissement "délicat".
- Tu veux me voir toute nue, c'est ça, gros porc ?! T'as pas honte ? Alors que t'es marié à ma SŒUR ?! Je le savais, elle a rien à faire avec un déchet comme toi ! Mufle ! SALAUD !!
Du pain béni. Elle peut insulter Tagar autant qu'elle veut, et elle ne s'en prive pas. Et bien sûr, le fait de faire un tel tapage ne peut que donner envie au personnel de les jeter dehors. La dame qui les avait accueilli précédemment s'approche de la sirène pour essayer de la calmer, mais celle-ci prend les devants.
- Nous ne pouvons pas accepter vos services, madame. Je dois ramener ce pervers dégueulasse jusqu'à chez nous pour qu'on s'en occupe en famille. T'entends ça ? J'vais tout dire à tout le monde, et t'auras plus rien pour toi !
Sans lui laisser le temps de rétorquer, Capella attrape son client par l'épaule et le tire dehors - il fait à peu près la moitié de son poids, et ce n'est pas tâche difficile. Plus personne à l'horizon, et ils sont sortis du bâtiment parfumé indemne. Elle fait quelques pas vers la rue et fait un signe de tête à Tagar.
- C'est bon, on peut y aller.
Elle sourit jusqu'aux oreilles, et se retient visiblement d'éclater de rire en repensant à la scène.
- Sans rancune pour les insultes, hein ?
CENDRES
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