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Regrets à chaud
Feat Eliendir
Silence...
Recroquevillée contre le mur en bois de ton abri délabré, tu fixais le mur en face de toi, dans un mutisme macabre, les yeux en manque d'éclat. Qu'il était dur de vivre, qu'il était complexe de lutter contre l'existence lorsque celle-ci s'efforçait à te faire avancer à contre-courant. Tu n'avais jamais rien cherché que la tranquillité, que la douceur d'une journée insipide... Rien de plus... Mais rien de moins. Incapable de te satisfaire d'autres choses, tu t'en retrouvais en proie à tes propres démons. Des démons hurlants, bouillonnant, prenant la forme de tes émotions instables, de ton incapacité à te contrôler lorsque tu faisais face à un obstacle.
Encore une fois, tu avais été esclave de ta propre inertie. Pas des hommes, mais bel et bien de toi même. Tu ne supportais pas l'idée que l'on te prenait encore une fois ton chez toi, qu'on essayait de te forcer à marcher d'un pas trop cadencé pour toi. Autrefois, on t'avait arraché aux entrailles de la terre, maintenant on voulait te prendre ton nouveau foyer. Tu ne pouvais résister, tu ne pouvais te fermer à l'appel de la colère, de cette rage puissante et infinie qui cherchait à s'expulser constamment.
Quelques heures auparavant, un convoi de transport de marchandise entre la République et Kaizoku s'était retrouvé réduit totalement en cendre. Aucun survivant, aucun témoin, un travail impropre dont il était difficile d'en remonter l'origine à cause du chaos engendré. Pour autant, les plus habiles, ceux qui te connaissaient, t'avais déjà vu à l’œuvre, pouvait sans doute remarquer ta signature dans tout ce fatras. Après tout, tu ne préméditais rien, tu te contentais de vriller et de te défouler en expulsant la peine de ton corps.
A l'image d'un volcan jamais vraiment endormit.
Les mains encore embrasées, tu resserrais tes genoux contre ton torse, dans cette miteuse et insalubre, abandonnée par des pirates il y avait de cela des décennies. Seule, ici, personne ne pouvait te déranger. Tu pouvais t'endormir une nouvelle fois, te laisser porter par la déliquescence de tes rêves reposants... Enfin...
Ta torpeur fut ébranlée lorsque tu vins à percevoir des pas sur le plancher en bois, pourri par des milliers de termites faisant leurs ouvrages depuis des décennies. Inquiète ? Peut-être ? Paniquée ? Non... Des soldats avaient-ils réussi à remonter jusqu'à toi ? Sans doute... Tu n'étais pas discrète. La seule chose qui t'avait permit de rester "libre" jusqu'ici, était le manque de loi absolu qui siégeait sur cette île. Mais depuis l'apparition de la République, il devenait de plus en plus complexe d'être sous les radars. Tôt ou tard, tu ne pourrais plus te cacher.
Cette simple idée provoquant alors un déclenchement à réaction, laissant couler ta chevelure en quelques perles de laves, qui heureusement s'éteignirent bien avant de toucher le plancher. Te relevant difficilement, le dos appuyé contre le mur faisant face à la porte d'entrée, tu purgerais quiconque s'introduisant chez toi, ton dernier refuge, ton ultime repos.
Mais...
Ouvrant grand tes yeux embrasés, tu venais à faire une réalisation assez macabre. Tu n'entendais plus rien, plus aucun pas. Sombrais-tu dans la folie ?! Ton instabilité avait-elle eu raison du semblant de sanité qu'il te restait ?!
La paranoïa était une cruelle amie.
CENDRES
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Regrets à chaud
Feat Rulka
Grondement...
Détonation et déflagration secouant la faussement paisible île des pirates alors qu'il n'était que de passage dans les environs. Brève escale sur les terres récemment conquises par la République, ce sont évidemment les affaires qui l'amènent sur cette plaque tournante qu'est Kaizoku. Un lieu incontournable de la pègre qu'il n'a aucune intention de laisser à ses homologues du Syndicat au sein de la République sans prendre sa partie du butin. Pourtant, il n'est pas courant de voir un ponte de la pègre se déplacer en personne pour quelques affaires presque sans importances qu'il pourrait confier à des subordonnées de confiances. Malheureusement, ils se font rares ces temps-ci. En ça, Eliëndir se démarque aisément du reste du milieu qui préfère vivre dans l'opulence et dans la simplicité d'une vie monotone. Lui aussi aurait pu faire ce choix après tout, qu'est-ce que la vie ne lui a pas donnée dès la naissance ? Fortune, gloire et pouvoir. Il n'a rien eu à amasser de tout cela, il lui a suffit de se baisser pour simplement prendre ce qui lui revenait de droit.
Mais alors que peux bien rechercher avec tant d'ardeur un homme qui a déjà tout ou presque ? Telle est sa quête existentielle afin de transcender l'être mortelle qu'il est. Néanmoins, il n'est en rien naïf. Il emprunte un chemin tortueux vers les abysses et peut-être qu'il n'en reviendra jamais. Mais la lumière l'attend au bout du chemin, si la folie ne le consume pas avant. Pour le moment, il est en pleine possession de ses moyens sans quoi il ne serait pas à sa place actuelle mais aspirant toujours à bien plus. Voulant continuellement toucher du doigt l'inaccessible, incapable de rester à sa place et guider uniquement par cette liberté qui lui est si cher. Suicidaire serait celui-ci qui remettrait en cause son libre arbitre.
Une scène de crime des plus étonnantes, le genre qu'on ne voit pas tous les jours. Il est l'un des premiers sur place, devançant même les autorités "compétentes" qui malgré tout ont été alertées et ne tarderont pas à débarquer. Bien loin de l'assassinat méticuleux ou du simple règlement de compte entre pirates. Une magie très puissante est à l'origine de ce massacre, les mages capables d'une telle prouesse sont peu nombreux. Il faut dire que l'auteur de cette scène macabre ne semble pas s'être attardé sur les détails ni sur le fait de camoufler ses traces d'ailleurs, à croire qu'il voulait qu'on le retrouve. Un travail d'amateur qui n'enlève rien à la violence de ce déferlement de puissance. La douce odeur de la rage plane encore dans l'air. Les cratères sont encore chauds, des résidus de lave ont commencé à refroidir étrangement rapidement, terraformant le terrain. Certaines roches se cristallisent déjà dans ce sillage de mort et l'elfe se retrouve soudainement assailli de certains souvenirs relativement lointains. Cette oeuvre funèbre et cette signature ne le lui sont pas totalement inconnues.
Serait-ce possible ? Qui d'autre en serait capable ? La liste des suspects potentiels est particulièrement courte. Cela sonne presque comme une évidence dans son esprit. L'enquêteur improvisé manque malheureusement de temps pour sa réflexion, il doit disparaitre avant que les autorités de la République n'arrivent parce qu'une chose est sûre c'est qu'ils ne vont pas laisser un tel affront impuni. Alors il se met à l'oeuvre, pas aussi spectaculaire que l'auteur de l'escarmourche, mais pas moins efficace. Il se met à proprement saboter la scène de crime. Tout en effaçant ses propres traces, il remonte la piste du meurtrier en s'assurant de faire disparaitre les traces grossières qu'il a laissé derrière lui. Il n'a rien d'un pisteur mais le travail est suffisamment bâclé pour que même lui puisse remonter une piste aussi évidente. Il disparait quelques minutes avant l'apparition des Républicains qui devront se contenter d'un rien pour retrouver le coupable. Autant dire que c'est déjà peine perdue.
Ce n'est pas la lumière qui t'attend au bout du chemin mais bien un cabanon délabré et abandonné d'apparence. Un endroit insalubre que personne n'oserait utilisé comme pièce de vie, ce qui en fait la planque absolument parfaite. Il tend l'oreille et s'approche calmement de la bâtisse. Pas un bruit, le silence complet si ce n'est le chant des cigales qui perdurent. Peut-être que la personne qu'il recherche a déjà disparue des environs ? Par peur de trop avoir attiré l'attention, cela se comprendrait. Mais quelque chose lui dit qu'il est au bon endroit. Alors il fait un pas en avant, dans cette tenue sombre à bandoulière qui lui sert à voyager à son aise, troquant ses vêtements très amples pour le confort d'une tenue qui lui laisse la liberté nécessaire pour se mouvoir. Un fin manteau de fourrure déposé sur ses épaules, il caresse sa nuque pâle pour passer sa longue chevelure immaculée par-dessus son vêtement. De ses iris améthystes, il observe la poignée de cette porte en bois alors qu'il atteint enfin le palier craquelant de l'abri, trahissant un moment sa présence.
Il tend la main vers cette poignée qu'il s'apprête à tourner sans savoir ce qui l'attend derrière. Puis il se fige, comme si son instinct hurlait dans ses tympans de ne pas le faire. Comme il est étrange de voir notre instinct de survie prendre le contrôle lorsque la mort nous guette. Il se ravise, déposant sans un bruit sa main gantée sur la maigre porte face à lui. Il est à nouveau submerger, non pas par ses souvenirs mais par un flot d'émotions qui ne lui appartiennent pas. La colère, la rage mais aussi la peur. Celle de perdre une liberté si durement acquise en l'occurence. Tant d'émotions négatives qu'il ne connait que trop bien et dont il se délecte avec un appétit insatiable. Satisfaction d'avoir trouvé ce qu'il cherchait et mesurant le danger par la même occasion. Immobile et n'eméttant plus aucun son, un grand frisson parcourt sa colonne vertébrale. Un bref sourire illumine son visage d'ivoire, se décidant finalement à briser le silence ambiant.
« Bonjour, Rulka. Cela faisait longtemps. »
La voix de l'elfe est calme, pleine de sérénité malgré la situation. Il se souvient d'elle évidemment, comment pourrait-il en être autrement ? Une créature d'une telle rareté a forcément attiré son attention par le passé. Il lui a suffit d'un seul coup d'oeil pour susciter son intérêt morbide pour les êtres hors du commun. Serait-ce réciproque ? C'est moins probable mais avec un peu de chance, le son de sa voix ne lui sera pas totalement inconnu. Par ailleurs, l'élémentaire ne sentira peut-être pas tout de suite la différence mais ses sentiments les plus intenses commencent déjà à s'amenuiser comme si la simple présence d'Eliëndir avait ce quelque chose de réconfortant et d'agréable pour quiconque croise sa route. L'elfe est un adepte de la magie de l'esprit et il a déjà commencé à travailler sur les émotions incontrôlables de Rulka de l'autre côté de la porte. Pas par bonté, disons qu'il n'est pas assez idiot pour se lancer dans des retrouvailles à couteaux tirés avec cette force de la nature.
Il n'ajoute rien de plus afin de laisser un voile de mystère autour de sa présence et de son identité véritable. En réprimant l'hostilité de l'élémentaire, il veut aussi attiser sa curiosité. Il ne compte pas entrer dans son refuge, bien trop dangereux. Il souhaite l'en faire sortir lorsqu'elle aura décidé de le faire. Ceci dit, rester trop près de cette porte pourrait aussi bientôt s'avérer dangereux si ce n'est mortel. Il s'éloigne donc de quelques mètres en arrière en faisant grincer le bois sous ses pieds et en attendant avec impatience sous la lumière de l'astre solaire. Les mains jointes dans son dos et guettant discrètement la cabane du coin de l'oeil, il reste sur ses gardes et surtout il attend de revoir sa vieille connaissance si tant est qu'elle est d'humeur à le recevoir.
CENDRES
Détonation et déflagration secouant la faussement paisible île des pirates alors qu'il n'était que de passage dans les environs. Brève escale sur les terres récemment conquises par la République, ce sont évidemment les affaires qui l'amènent sur cette plaque tournante qu'est Kaizoku. Un lieu incontournable de la pègre qu'il n'a aucune intention de laisser à ses homologues du Syndicat au sein de la République sans prendre sa partie du butin. Pourtant, il n'est pas courant de voir un ponte de la pègre se déplacer en personne pour quelques affaires presque sans importances qu'il pourrait confier à des subordonnées de confiances. Malheureusement, ils se font rares ces temps-ci. En ça, Eliëndir se démarque aisément du reste du milieu qui préfère vivre dans l'opulence et dans la simplicité d'une vie monotone. Lui aussi aurait pu faire ce choix après tout, qu'est-ce que la vie ne lui a pas donnée dès la naissance ? Fortune, gloire et pouvoir. Il n'a rien eu à amasser de tout cela, il lui a suffit de se baisser pour simplement prendre ce qui lui revenait de droit.
Mais alors que peux bien rechercher avec tant d'ardeur un homme qui a déjà tout ou presque ? Telle est sa quête existentielle afin de transcender l'être mortelle qu'il est. Néanmoins, il n'est en rien naïf. Il emprunte un chemin tortueux vers les abysses et peut-être qu'il n'en reviendra jamais. Mais la lumière l'attend au bout du chemin, si la folie ne le consume pas avant. Pour le moment, il est en pleine possession de ses moyens sans quoi il ne serait pas à sa place actuelle mais aspirant toujours à bien plus. Voulant continuellement toucher du doigt l'inaccessible, incapable de rester à sa place et guider uniquement par cette liberté qui lui est si cher. Suicidaire serait celui-ci qui remettrait en cause son libre arbitre.
Une scène de crime des plus étonnantes, le genre qu'on ne voit pas tous les jours. Il est l'un des premiers sur place, devançant même les autorités "compétentes" qui malgré tout ont été alertées et ne tarderont pas à débarquer. Bien loin de l'assassinat méticuleux ou du simple règlement de compte entre pirates. Une magie très puissante est à l'origine de ce massacre, les mages capables d'une telle prouesse sont peu nombreux. Il faut dire que l'auteur de cette scène macabre ne semble pas s'être attardé sur les détails ni sur le fait de camoufler ses traces d'ailleurs, à croire qu'il voulait qu'on le retrouve. Un travail d'amateur qui n'enlève rien à la violence de ce déferlement de puissance. La douce odeur de la rage plane encore dans l'air. Les cratères sont encore chauds, des résidus de lave ont commencé à refroidir étrangement rapidement, terraformant le terrain. Certaines roches se cristallisent déjà dans ce sillage de mort et l'elfe se retrouve soudainement assailli de certains souvenirs relativement lointains. Cette oeuvre funèbre et cette signature ne le lui sont pas totalement inconnues.
Serait-ce possible ? Qui d'autre en serait capable ? La liste des suspects potentiels est particulièrement courte. Cela sonne presque comme une évidence dans son esprit. L'enquêteur improvisé manque malheureusement de temps pour sa réflexion, il doit disparaitre avant que les autorités de la République n'arrivent parce qu'une chose est sûre c'est qu'ils ne vont pas laisser un tel affront impuni. Alors il se met à l'oeuvre, pas aussi spectaculaire que l'auteur de l'escarmourche, mais pas moins efficace. Il se met à proprement saboter la scène de crime. Tout en effaçant ses propres traces, il remonte la piste du meurtrier en s'assurant de faire disparaitre les traces grossières qu'il a laissé derrière lui. Il n'a rien d'un pisteur mais le travail est suffisamment bâclé pour que même lui puisse remonter une piste aussi évidente. Il disparait quelques minutes avant l'apparition des Républicains qui devront se contenter d'un rien pour retrouver le coupable. Autant dire que c'est déjà peine perdue.
Ce n'est pas la lumière qui t'attend au bout du chemin mais bien un cabanon délabré et abandonné d'apparence. Un endroit insalubre que personne n'oserait utilisé comme pièce de vie, ce qui en fait la planque absolument parfaite. Il tend l'oreille et s'approche calmement de la bâtisse. Pas un bruit, le silence complet si ce n'est le chant des cigales qui perdurent. Peut-être que la personne qu'il recherche a déjà disparue des environs ? Par peur de trop avoir attiré l'attention, cela se comprendrait. Mais quelque chose lui dit qu'il est au bon endroit. Alors il fait un pas en avant, dans cette tenue sombre à bandoulière qui lui sert à voyager à son aise, troquant ses vêtements très amples pour le confort d'une tenue qui lui laisse la liberté nécessaire pour se mouvoir. Un fin manteau de fourrure déposé sur ses épaules, il caresse sa nuque pâle pour passer sa longue chevelure immaculée par-dessus son vêtement. De ses iris améthystes, il observe la poignée de cette porte en bois alors qu'il atteint enfin le palier craquelant de l'abri, trahissant un moment sa présence.
- Tenue:
Il tend la main vers cette poignée qu'il s'apprête à tourner sans savoir ce qui l'attend derrière. Puis il se fige, comme si son instinct hurlait dans ses tympans de ne pas le faire. Comme il est étrange de voir notre instinct de survie prendre le contrôle lorsque la mort nous guette. Il se ravise, déposant sans un bruit sa main gantée sur la maigre porte face à lui. Il est à nouveau submerger, non pas par ses souvenirs mais par un flot d'émotions qui ne lui appartiennent pas. La colère, la rage mais aussi la peur. Celle de perdre une liberté si durement acquise en l'occurence. Tant d'émotions négatives qu'il ne connait que trop bien et dont il se délecte avec un appétit insatiable. Satisfaction d'avoir trouvé ce qu'il cherchait et mesurant le danger par la même occasion. Immobile et n'eméttant plus aucun son, un grand frisson parcourt sa colonne vertébrale. Un bref sourire illumine son visage d'ivoire, se décidant finalement à briser le silence ambiant.
« Bonjour, Rulka. Cela faisait longtemps. »
La voix de l'elfe est calme, pleine de sérénité malgré la situation. Il se souvient d'elle évidemment, comment pourrait-il en être autrement ? Une créature d'une telle rareté a forcément attiré son attention par le passé. Il lui a suffit d'un seul coup d'oeil pour susciter son intérêt morbide pour les êtres hors du commun. Serait-ce réciproque ? C'est moins probable mais avec un peu de chance, le son de sa voix ne lui sera pas totalement inconnu. Par ailleurs, l'élémentaire ne sentira peut-être pas tout de suite la différence mais ses sentiments les plus intenses commencent déjà à s'amenuiser comme si la simple présence d'Eliëndir avait ce quelque chose de réconfortant et d'agréable pour quiconque croise sa route. L'elfe est un adepte de la magie de l'esprit et il a déjà commencé à travailler sur les émotions incontrôlables de Rulka de l'autre côté de la porte. Pas par bonté, disons qu'il n'est pas assez idiot pour se lancer dans des retrouvailles à couteaux tirés avec cette force de la nature.
Il n'ajoute rien de plus afin de laisser un voile de mystère autour de sa présence et de son identité véritable. En réprimant l'hostilité de l'élémentaire, il veut aussi attiser sa curiosité. Il ne compte pas entrer dans son refuge, bien trop dangereux. Il souhaite l'en faire sortir lorsqu'elle aura décidé de le faire. Ceci dit, rester trop près de cette porte pourrait aussi bientôt s'avérer dangereux si ce n'est mortel. Il s'éloigne donc de quelques mètres en arrière en faisant grincer le bois sous ses pieds et en attendant avec impatience sous la lumière de l'astre solaire. Les mains jointes dans son dos et guettant discrètement la cabane du coin de l'oeil, il reste sur ses gardes et surtout il attend de revoir sa vieille connaissance si tant est qu'elle est d'humeur à le recevoir.
CENDRES
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Regrets à chaud
Feat Eliendir
Palpitation...
Une voix sourde, à peine audible, tranchant de manière nette la tension qui s'était posée sur tes épaules jusque-là. Une voix qui faisait office de sentence alors que tu pouvais sentir ton corps bouillir à nouveau. Si ce n'était pas grâce à une main invisible, tentant de tempérer ce qui ne pouvait l'être durablement, tu aurais sans doute exploser, expulsant ta rage sous une forme continue de lave et de magma. Et bien que la température de la pièce avait monté en flèche, celle-ci n'avait pas encore prit feu... Pas encore...
- Toi... ?
Tel un poison insidieux, sa voix s'était infiltrée dans ta tête, taisant pendant quelques instants les démons qui te hurlaient de lâcher ta haine sur ce monde. Cette voix, ce son, ce murmure... Tu la connaissais. D'où ? Compliqué... Tu n'avais pas bonne mémoire, celle-ci étant toujours saturé par le trop plein d'émotions. Pour autant, il te fallut seulement une minute avant de retourner à la source, d'en saisir l'origine et d'y associer un visage, un moment, une histoire.
Bien que tu ne pouvais pas la sentir consciemment, sans sa magie, tu n'aurais sans doute pas réussi à te calmer, à réfléchir, à te remémorer de cette personne. Pour autant, tu pouvais sentir ton corps lutter contre l'envahisseur. Ta rage n'aimait pas être rivalisé sur son domaine, et bien qu'elle se faisait entraver et lourdement muselée, elle ne resterait pas pour toujours en cage. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne se libère, à moins de lui donner une raison concrète de ne pas se révolter à nouveau.
Finalement, tu venais à saisir la poignée de la porte, marquée par tes quelques excès, avant de l'ouvrir, laissant les rayons du jour envahir ton piètre abri. Pourtant, tu n'étais pas éblouit une seule seconde, tes yeux étant rivés sur la forme sibylline qui se dessinait peu à peu à toi. Si tu paraissais être plus calme, moins tourmentée, moins instable, le fond de tes yeux reflétaient encore le combat intérieur que tu menais. Une porte ouverte vers un combat constant sur le contrôle de toi même.
- Comment... ? Que fais-tu ici ?
Volubile ? Tu ne l'étais pas. Ta voix grave, cassée, n'aimait que rarement être utilisée à tord. Tu ne savais de toute manière pas très bien t'exprimer, te perdant toujours dans des grossièretés de langages que tu avais assimilé sur le tas. Quand à ton visage, celui-ci se déformait dans une expression, entre l'inquiétude et la confusion. Cet homme, cet elfe... Tu le connaissais. Tu l'avais déjà rencontré il y avait longtemps, quand tu n'étais encore qu'un animal enchaîné, servant le profit d'autrui. Avait-il été l'instigateur de ta rébellion ? Peut-être ? Difficile de le dire, tu n'aurais même pas su quoi répondre si on te posait des questions sur le pourquoi de ta révolte.
- Tu es là pour m'arrêter ? Me traquer ?!
De la fumée noir, sombre, sortait de ta bouche alors que ta main venait à rougir tel un fer chaud. Celle-ci crépitait même alors que la simple idée qu'une des rares personnes qui avait été positive dans ta vie, puisse vouloir t'arrêter en ce jour, suffisait à te briser d'autant plus. Regrettais-tu ce que tu avais fait quelques heures auparavant ? Peut-être ? Sûrement pas... Certainement. Méritais-tu d'être enfermée pour ça ? Jamais. Tu ne te laisserai jamais plus contraindre ! Jamais plus !
- Non...
Tu te calmais... Tu étais véritablement dans un piteux état bien que bien plus resplendissante que la dernière fois qu'il avait pu poser les yeux sur toi. Si lui n'avait pas changé en apparence, toi oui... Bien que mentalement tu étais toujours la même... Cependant, tu te surpris à lui laisser le bénéfice du doute, posant tes deux pieds juste à l'entrée de ton antre, prompt à t'ouvrir à ce qu'il pouvait bien te dire. Si cela avait été une autre personne, un inconnu ou un ennemi, il aurait déjà eu à faire à ta magie des plus embrasées.
CENDRES
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Regrets à chaud
Feat Rulka
Accalmie...
Plus un bruit ou presque. Il semble avoir réussi à empêcher le volcan d'entrer en éruption, au moins temporairement. Il s'est offert un temps précieux qu'il compte bien mettre à profit maintenant qu'il a gagné l'attention de la colère personnifiée. Pourtant, la tension n'est pas moins présente et il suffirait d'une minuscule étincelle pour que la situation dégénère définitivement. A-t-il réussi à faire appel à la mémoire de l'élémentaire ? Il va bientôt le savoir. Il attend et observe, à bonne distance d'une potentielle catastrophe naturelle qui ne se produit pas encore. C'est dans un silence de mort que la poignée de la porte se tourne lentement mais sûrement. Elle s'ouvre finalement et Rulka quitte les ténèbres de son abri pour rejoindre l'elfe à la lumière du jour.
Ses sentiments sont multiples, flous. Si sa confusion n'est en rien comparable à celle appartenant à cette silhouette qui se dévoile peu à peu à lui, il est partagé entre l'exaltation de ces retrouvailles et l'incertitude de ce qu'il pourrait bien se produire dans les prochaines minutes, dans les prochaines secondes. Heureusement, il n'en montre rien. Un second frisson surgit dans son dos lorsque que les deux améthystes dans ses orbites se posent sur cette femme qu'il a pu connaitre dans une de ses nombreuses vies passées. Cela lui semble si lointain maintenant alors qu'il se remémore les quelques souvenirs qu'ils ont en commun, remontant comme les fragments d'un miroir brisé.
A-t-elle seulement envie de le revoir ? Cette possibilité ne lui avait pas traversé l'esprit jusqu'ici mais c'est un peu tard pour y penser. D'autant plus quelle semble s'être très bien débrouillée sans lui. Cette voix éraillée qui arrive jusqu'à ses oreilles, il la reconnait évidemment bien qu'il ne l'avait jamais entendu aussi calme auparavant, elle qui était toujours menaçante. Ce n'est pas pour lui déplaire, il préfère amplement la voir ainsi. Il ne peut s'empêcher d'étirer ses lèvres dans un sourire, ses yeux ne la quittent plus. Ses doutes sont perceptibles, compréhensibles. Elle ne comprend pas plus que lui comment ils se retrouvent à nouveau face à face comme un énième coup du destin qui a tendance à se montrer joueur avec l'elfe. Cette fumée noire qui sort de sa bouche est un signe annonciateur qu'il ne peut ignorer et son silence n'aide pas non plus à éclaircir la situation.
Pourtant, l'elfe est très loin de se montrer dangereux bien au contraire. Il est seul, personne ne l'accompagne. Immobile et presque stoïque, il contemple silencieusement les différentes expressions qui passent sur le visage de l'élémentaire. Ses émotions sont des montagnes russes et elle n'a pas besoin qu'Eliëndir use à nouveau de sa magie pour pouvoir d'elle-même retrouver son calme. Enfin, il brise ce silence interminable. Sa voix est calme, enchanteresse. Elle l'a toujours été.
« Tu n'as pas changé. Toujours aussi ravissante que dans mes souvenirs. »
Il pivote son talon, alors qu'il se rapproche lentement mais d'un pas assuré et qui ne semble pas faiblir devant le danger. Pour lui, elle n'a pas tant changée que ça. Toujours aussi belle, pas d'une simple beauté que l'on trouve chez un individu qui nous attire physiquement. Une splendeur qu'on ne trouve que dans les choses exceptionnelles qui n'appartiennent pas à notre quotidien car c'est justement cette rareté et ce sentiment de l'inaccessible qui rendent ces choses... spéciales. C'est exactement ce qu'est Rulka aux yeux d'Eliëndir. Un être spécial de par son existence.
« Non, en effet. Je ne suis là, ni pour t'arrêter, ni pour te traquer. Je ne suis pas non plus ton ennemi. Mais ça, tu le sais déjà. »
Énigmatique, il laisse volontairement planer le mystère autour de lui. De fil en aiguille, il efface la distance qui le séparait de sa vieille connaissance. Téméraire n'est pourtant pas un adjectif qu'on lui accorderait en temps normal, voguant à contre-courant de sa raison qui lui hurle de ne pas faire un pas de plus. Peut-être devrait-il l'écouter mais ce sentiment grisant l'en empêche, cette montée d'adrénaline qui le submerge alors qu'il fait face au danger au lieu de le fuir. Bientôt, il se retrouve face à elle. Plantant à son tour ses deux pieds sur ce plancher en bois. Il n'aurait plus qu'à tendre le bras pour pouvoir l'atteindre et inversement. Son regard se plante un moment dans le sien, comme s'il pouvait enfin la redécouvrir sans que les reflets du jour ne viennent perturber sa vision. Il a l'impression que l'air se fait plus chaud, plus lourd près d'elle. Peut-être se fait-il des idées. Ses yeux s'en détournent finalement, le menton baissé, quelque chose attire son attention.
« La liberté te va à ravir. Une fois qu'on y a goûté, on ne s'en lasse plus, n'est-ce pas ? »
Bravant ce qui aurait dû être interdit, il dépose doucement l'extrémité de ses longs doigts pâles sur le poignet nu de Rulka. Constatant lui-même de la chaleur de sa peau, prenant le risque de se brûler car c'est ce qui arrive bien souvent lorsqu'on joue avec le feu. On pourrait y voir quelque chose de presque sensuelle, ses mots sont lourdement pesés autant que ses gestes sont réfléchis et il ne laisse rien au hasard. De ses doigts, il souligne l'absence des chaînes métalliques que l'élémentaire portait lors de leurs dernières rencontres. S'attardant sur les potentiels stigmates qu'elles ont pu lui laisser sur cette peau en fusion qui est la sienne.
CENDRES
Plus un bruit ou presque. Il semble avoir réussi à empêcher le volcan d'entrer en éruption, au moins temporairement. Il s'est offert un temps précieux qu'il compte bien mettre à profit maintenant qu'il a gagné l'attention de la colère personnifiée. Pourtant, la tension n'est pas moins présente et il suffirait d'une minuscule étincelle pour que la situation dégénère définitivement. A-t-il réussi à faire appel à la mémoire de l'élémentaire ? Il va bientôt le savoir. Il attend et observe, à bonne distance d'une potentielle catastrophe naturelle qui ne se produit pas encore. C'est dans un silence de mort que la poignée de la porte se tourne lentement mais sûrement. Elle s'ouvre finalement et Rulka quitte les ténèbres de son abri pour rejoindre l'elfe à la lumière du jour.
Ses sentiments sont multiples, flous. Si sa confusion n'est en rien comparable à celle appartenant à cette silhouette qui se dévoile peu à peu à lui, il est partagé entre l'exaltation de ces retrouvailles et l'incertitude de ce qu'il pourrait bien se produire dans les prochaines minutes, dans les prochaines secondes. Heureusement, il n'en montre rien. Un second frisson surgit dans son dos lorsque que les deux améthystes dans ses orbites se posent sur cette femme qu'il a pu connaitre dans une de ses nombreuses vies passées. Cela lui semble si lointain maintenant alors qu'il se remémore les quelques souvenirs qu'ils ont en commun, remontant comme les fragments d'un miroir brisé.
A-t-elle seulement envie de le revoir ? Cette possibilité ne lui avait pas traversé l'esprit jusqu'ici mais c'est un peu tard pour y penser. D'autant plus quelle semble s'être très bien débrouillée sans lui. Cette voix éraillée qui arrive jusqu'à ses oreilles, il la reconnait évidemment bien qu'il ne l'avait jamais entendu aussi calme auparavant, elle qui était toujours menaçante. Ce n'est pas pour lui déplaire, il préfère amplement la voir ainsi. Il ne peut s'empêcher d'étirer ses lèvres dans un sourire, ses yeux ne la quittent plus. Ses doutes sont perceptibles, compréhensibles. Elle ne comprend pas plus que lui comment ils se retrouvent à nouveau face à face comme un énième coup du destin qui a tendance à se montrer joueur avec l'elfe. Cette fumée noire qui sort de sa bouche est un signe annonciateur qu'il ne peut ignorer et son silence n'aide pas non plus à éclaircir la situation.
Pourtant, l'elfe est très loin de se montrer dangereux bien au contraire. Il est seul, personne ne l'accompagne. Immobile et presque stoïque, il contemple silencieusement les différentes expressions qui passent sur le visage de l'élémentaire. Ses émotions sont des montagnes russes et elle n'a pas besoin qu'Eliëndir use à nouveau de sa magie pour pouvoir d'elle-même retrouver son calme. Enfin, il brise ce silence interminable. Sa voix est calme, enchanteresse. Elle l'a toujours été.
« Tu n'as pas changé. Toujours aussi ravissante que dans mes souvenirs. »
Il pivote son talon, alors qu'il se rapproche lentement mais d'un pas assuré et qui ne semble pas faiblir devant le danger. Pour lui, elle n'a pas tant changée que ça. Toujours aussi belle, pas d'une simple beauté que l'on trouve chez un individu qui nous attire physiquement. Une splendeur qu'on ne trouve que dans les choses exceptionnelles qui n'appartiennent pas à notre quotidien car c'est justement cette rareté et ce sentiment de l'inaccessible qui rendent ces choses... spéciales. C'est exactement ce qu'est Rulka aux yeux d'Eliëndir. Un être spécial de par son existence.
« Non, en effet. Je ne suis là, ni pour t'arrêter, ni pour te traquer. Je ne suis pas non plus ton ennemi. Mais ça, tu le sais déjà. »
Énigmatique, il laisse volontairement planer le mystère autour de lui. De fil en aiguille, il efface la distance qui le séparait de sa vieille connaissance. Téméraire n'est pourtant pas un adjectif qu'on lui accorderait en temps normal, voguant à contre-courant de sa raison qui lui hurle de ne pas faire un pas de plus. Peut-être devrait-il l'écouter mais ce sentiment grisant l'en empêche, cette montée d'adrénaline qui le submerge alors qu'il fait face au danger au lieu de le fuir. Bientôt, il se retrouve face à elle. Plantant à son tour ses deux pieds sur ce plancher en bois. Il n'aurait plus qu'à tendre le bras pour pouvoir l'atteindre et inversement. Son regard se plante un moment dans le sien, comme s'il pouvait enfin la redécouvrir sans que les reflets du jour ne viennent perturber sa vision. Il a l'impression que l'air se fait plus chaud, plus lourd près d'elle. Peut-être se fait-il des idées. Ses yeux s'en détournent finalement, le menton baissé, quelque chose attire son attention.
« La liberté te va à ravir. Une fois qu'on y a goûté, on ne s'en lasse plus, n'est-ce pas ? »
Bravant ce qui aurait dû être interdit, il dépose doucement l'extrémité de ses longs doigts pâles sur le poignet nu de Rulka. Constatant lui-même de la chaleur de sa peau, prenant le risque de se brûler car c'est ce qui arrive bien souvent lorsqu'on joue avec le feu. On pourrait y voir quelque chose de presque sensuelle, ses mots sont lourdement pesés autant que ses gestes sont réfléchis et il ne laisse rien au hasard. De ses doigts, il souligne l'absence des chaînes métalliques que l'élémentaire portait lors de leurs dernières rencontres. S'attardant sur les potentiels stigmates qu'elles ont pu lui laisser sur cette peau en fusion qui est la sienne.
CENDRES
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Regrets à chaud
Feat Eliendir
Dérangée...
Bien que n'étant plus accablée par tes émotions, tu ne pouvais pas t'empêcher de te sentir mal à l'aise, de laisser le frisson parcourir ton échine de long en large. Cet homme... Il représentait une époque que tu espérais être révolue. Cet homme... Il représentait un virage dans ton existence, un virage que tu n'étais pas censée rencontrer à nouveau. Ses mots... Ni poison, ni nectar... Pourtant, ce sont des sons plein de sens qui résonnent dans ton esprit cabossé, dans ta tête ravagée par les pulsions primaires d'un feu élémentaire.
Ta main droite encore tremblotante, tu venais à la porter sur ton bras gauche, retenant encore un peu tes émotions par cette étreinte précaire. Le bel homme n'était pas encore hors de danger, il lui faudrait certainement davantage de belles paroles pour endormir le lion en toi. Pour éteindre le volcan qu'il n'avait pas hésité à embraser plusieurs années avant cet instant précis.
- ...
Silencieuse... Difficile de répondre à un homme qui bravait le danger avec une telle aisance. Une entité démoniaque avait tenté de t'approcher quelques temps auparavant, celle-ci en était ressortie meurtrie, brûlée, dans sa chair comme dans son âme. Et pourtant, lui, Eliendir, s'avançait si facilement, taisant dans l’œuf tout potentiel assaut à chacun de ses mots, de ses gestes. Il avait l'habitude avec toi, il savait comment se préserver de ta chaleur si meurtrière. Car après tout... Il l'avait dit lui même.
Tu n'avais pas changé.
Le regard fixé dans le sien, tu le laissais t'inspecter, voir même te toucher. Une prouesse prodigieuse. Peu d'homme n'avait réussi à briser la distance de la sorte, à frotter du bout du doigt cette ardeur sans fin... Et parmi ceux qui avaient réussi, ceux encore en vie pouvaient se compter sur les doigts d'une seule main. Face à lui, tu n'étais pas impuissante. Bien au contraire. Sa présence était peut-être l'une des rares choses dans ce monde qui te permettait de te contrôler. Il le savait et en profitait ouvertement. Et tu le laissais faire, car dans le fond... Qu'il était agréable d'être comprise.
- J'aime ma liberté...
Mais ça, il le savait déjà. Il t'avait sans doute mieux cerné que n'importe qui d'autres auparavant. Pas honteuse, tu continuais à le fixer dans cette torpeur partagée. Une seconde, une minute... Une éternité. Puis tu revins à la réalité, souffrante de tes émotions, de tes blessures. Tournant légèrement le regard sur le côté, tu pouvais quelques passants. Tu étais exposée, lui aussi. Prenant toi aussi les devants, tu venais alors à saisir à ton tour son poignet avant de l'entrainer dans ton antre, ne demandant pas une seule seconde son avis quant à la situation.
- Rentre et ne fais pas de bruit !
Ton intérieur était vraiment en piteux état. Entre tes sursauts de colère et ton manque de goût quant à une éventuelle décoration, tout ceci ne faisait que souligner l'aspect insalubre de ton chez toi. Mais c'était à toi, à personne d'autres, qu'importe ce que le monde pouvait en dire. Au diable la République, au diable tout ces vautours voulant abuser de ta liberté.
- Tu euh... veux quelque chose... ?
Qu'il était difficile d'imaginer que tu étais cette tueuse sanguinaire, que tu pouvais éprouver du plaisir à entendre les cris d'agonies d'autrui. Ici, tu n'étais qu'une femme brisée, anxieuse, parfois introvertie, qui balançait entre un calme angoissant et une rage incontrôlée. Finalement, tu secouais la tête, tentant d'user de logique dans cette situation qui n'en avait pas. Que faisait-il ici ? Comment ? Pourquoi ?! Qu'est-ce que cela allait engendrer pour toi à l'avenir ?
- Non d'abord... Que fais tu-ici ?
Tout d'un coup, tu paraissais bien moins menaçante lorsque tu ne crachais plus de la fumée par tout les orifices.
CENDRES
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Regrets à chaud
Feat Rulka
Euphorie...
Celle que l'on ressent lors de rares moments dans une vie aussi longue soit-elle. Des moments dont on se souvient plus facilement que d'autres car mémorables, gravés au fer chaud dans notre esprit. Un éclat de rire sincère. Un premier amour, un premier baiser. Une rencontre impromptue qui n'était pas censée arriver en l'occurrence. Il s'avère que parfois le destin est joueur et qu'il s'amuse beaucoup à tourmenter les mortels d'une façon qu'on ne soupçonnerait pas à l'avance. Approbation silencieuse à travers un regard plus explicite que n'importe quel mot, il vient caresser délicatement cette peau bouillonnante du bout de ses doigts dans un geste énigmatique, sensuel. Cette intense chaleur remonte le long de ses doigts, une sensation loin d'être désagréable. Dans un autre contexte, il n'aurait pas pû ne serait-ce qu'imaginer maintenir ce contact anodin plus d'une seconde. C'était un pari complètement absurde, suicidaire même. Mais terriblement excitant.
Le simple fait qu'il soit encore en vie relève du miracle, Eliëndir est parfaitement au fait des sautes d'humeur de Rulka et du danger qu'elle représente pour quiconque l'importunerait en la sous-estimant. Malgré tout, le doute est complètement absent du comportement de l'Elfe. Au moins en apparence. Bravant le danger comme un homme qui resterait debout devant une coulée de lave menaçant de l'emporter à tout moment dans son sillage. Il n'y avait pas une once de peur dans ce regard, bien au contraire. Il constate avec une certaine fascination que ses efforts pour semer un vent de révolte dans l'esprit de l'élémentaire, bien des années auparavant, ont fini par porter leurs fruits. Il tire une grande satisfaction personnelle d'avoir joué un rôle pour Rulka. Que son implication ait été minime ou majeure, cela lui importe peu en réalité.
Ce moment aurait pu durer une éternité qu'il n'aurait pas daigné y mettre fin de lui-même. Comme un doux rêve agréable mais éphémère, toutes les bonnes choses ont une fin et la réalité rattrape très vite les deux protagonistes. Elle est la première à détournée le regard, quelque chose attire son attention par-dessus l'épaule de l'Elfe. Alors en l'imitant, il tourne la tête pour noter à son tour qu'ils ne sont pas seuls dans les environs. Elle ne lui laisse ni le choix ni le temps de réfléchir, se saisissant de son poignet pour l'amener dans la pénombre de son piètre habitat.
Une fois la porte close derrière lui, il tend l'oreille pour tenter de percevoir des bruits de pas, éventuellement quelqu'un qui s'approcherait de la cabane. Il n'y a rien, de simples passants donc. Ce qui ne veut pas dire qu'ils sont sortis d'affaire. Avant de déposer à nouveau son regard sur Rulka, il s'attarde un moment sur l'intérieur de l'abri. Dire qu'il est peu accueillant serait un euphémisme mais l'endroit est d'une certaine façon, à l'image de sa propriétaire. Troublé et instable. Il se garde d'un quelconque commentaire néanmoins, il n'est pas là pour juger ses goûts en matière de décoration. Elle sollicite son attention, alors il dépose à nouveau ses deux yeux améthystes sur son visage. Plongeant son regard dans le sien si tant est que la luminosité de la pièce le permet.
Il entrouvre les lèvres, mettant un instant à choisir minutieusement les mots qui sortiront de sa bouche. Que fais-il ici ? C'est une bonne question et il n'est pas sûr d'avoir la réponse.
« Je suis là pour toi. Quelle autre raison m'amènerait ici ? Je voulais voir comment tu allais, depuis notre dernière rencontre. Pour être honnête, je suis inquiet pour toi, Rulka. »
Ce n'est pas tout à fait vrai mais pas tout à fait faux non plus. C'est d'abord un hasard des choses, un concours de circonstances. Mais finalement, en apprenant que Rulka n'était pas loin, il n'a pas hésité longtemps pour changer ses plans. Même si Rulka est méfiante et qu'elle s'interroge sur la véritable raison de sa présence ici, c'est actuellement le cadet de ses soucis même si elle ne s'en rend pas encore compte.
« Je suis passé sur les lieux de ta dernière... oeuvre d'art. J'ai immédiatement su que c'était de ton fait, tu ne laisses pas beaucoup de place au doute il faut dire. Même après toutes ces années. »
Scène de crime aurait été plus exact, moins poétique pour sûr. Il soupire en marquant une courte pause.
« Tu as de la chance, je suis arrivé avant la République. J'ai pris la liberté de couvrir tes traces et de les amener sur une fausse piste pour le moment. Je crains que tu ne sois plus en sécurité ici. Tu dois être plus prudente, faire plus attention à toi. »
Il est sincèrement soucieux pour elle, il l'a connait assez pour savoir qu'elle ne tardera pas à succomber une nouvelle fois à ses émotions. La prochaine fois pourrait être la dernière, il est là pour lui faire comprendre qu'elle ne peut plus agir sans réfléchir, pour son bien. Pour une raison parfaitement égoïste, il se refuse de la laisser aux mains de la République. De la laisser aux mains de n'importe qui d'autre.
« Laisse-moi t'aider. »
CENDRES
Celle que l'on ressent lors de rares moments dans une vie aussi longue soit-elle. Des moments dont on se souvient plus facilement que d'autres car mémorables, gravés au fer chaud dans notre esprit. Un éclat de rire sincère. Un premier amour, un premier baiser. Une rencontre impromptue qui n'était pas censée arriver en l'occurrence. Il s'avère que parfois le destin est joueur et qu'il s'amuse beaucoup à tourmenter les mortels d'une façon qu'on ne soupçonnerait pas à l'avance. Approbation silencieuse à travers un regard plus explicite que n'importe quel mot, il vient caresser délicatement cette peau bouillonnante du bout de ses doigts dans un geste énigmatique, sensuel. Cette intense chaleur remonte le long de ses doigts, une sensation loin d'être désagréable. Dans un autre contexte, il n'aurait pas pû ne serait-ce qu'imaginer maintenir ce contact anodin plus d'une seconde. C'était un pari complètement absurde, suicidaire même. Mais terriblement excitant.
Le simple fait qu'il soit encore en vie relève du miracle, Eliëndir est parfaitement au fait des sautes d'humeur de Rulka et du danger qu'elle représente pour quiconque l'importunerait en la sous-estimant. Malgré tout, le doute est complètement absent du comportement de l'Elfe. Au moins en apparence. Bravant le danger comme un homme qui resterait debout devant une coulée de lave menaçant de l'emporter à tout moment dans son sillage. Il n'y avait pas une once de peur dans ce regard, bien au contraire. Il constate avec une certaine fascination que ses efforts pour semer un vent de révolte dans l'esprit de l'élémentaire, bien des années auparavant, ont fini par porter leurs fruits. Il tire une grande satisfaction personnelle d'avoir joué un rôle pour Rulka. Que son implication ait été minime ou majeure, cela lui importe peu en réalité.
Ce moment aurait pu durer une éternité qu'il n'aurait pas daigné y mettre fin de lui-même. Comme un doux rêve agréable mais éphémère, toutes les bonnes choses ont une fin et la réalité rattrape très vite les deux protagonistes. Elle est la première à détournée le regard, quelque chose attire son attention par-dessus l'épaule de l'Elfe. Alors en l'imitant, il tourne la tête pour noter à son tour qu'ils ne sont pas seuls dans les environs. Elle ne lui laisse ni le choix ni le temps de réfléchir, se saisissant de son poignet pour l'amener dans la pénombre de son piètre habitat.
Une fois la porte close derrière lui, il tend l'oreille pour tenter de percevoir des bruits de pas, éventuellement quelqu'un qui s'approcherait de la cabane. Il n'y a rien, de simples passants donc. Ce qui ne veut pas dire qu'ils sont sortis d'affaire. Avant de déposer à nouveau son regard sur Rulka, il s'attarde un moment sur l'intérieur de l'abri. Dire qu'il est peu accueillant serait un euphémisme mais l'endroit est d'une certaine façon, à l'image de sa propriétaire. Troublé et instable. Il se garde d'un quelconque commentaire néanmoins, il n'est pas là pour juger ses goûts en matière de décoration. Elle sollicite son attention, alors il dépose à nouveau ses deux yeux améthystes sur son visage. Plongeant son regard dans le sien si tant est que la luminosité de la pièce le permet.
Il entrouvre les lèvres, mettant un instant à choisir minutieusement les mots qui sortiront de sa bouche. Que fais-il ici ? C'est une bonne question et il n'est pas sûr d'avoir la réponse.
« Je suis là pour toi. Quelle autre raison m'amènerait ici ? Je voulais voir comment tu allais, depuis notre dernière rencontre. Pour être honnête, je suis inquiet pour toi, Rulka. »
Ce n'est pas tout à fait vrai mais pas tout à fait faux non plus. C'est d'abord un hasard des choses, un concours de circonstances. Mais finalement, en apprenant que Rulka n'était pas loin, il n'a pas hésité longtemps pour changer ses plans. Même si Rulka est méfiante et qu'elle s'interroge sur la véritable raison de sa présence ici, c'est actuellement le cadet de ses soucis même si elle ne s'en rend pas encore compte.
« Je suis passé sur les lieux de ta dernière... oeuvre d'art. J'ai immédiatement su que c'était de ton fait, tu ne laisses pas beaucoup de place au doute il faut dire. Même après toutes ces années. »
Scène de crime aurait été plus exact, moins poétique pour sûr. Il soupire en marquant une courte pause.
« Tu as de la chance, je suis arrivé avant la République. J'ai pris la liberté de couvrir tes traces et de les amener sur une fausse piste pour le moment. Je crains que tu ne sois plus en sécurité ici. Tu dois être plus prudente, faire plus attention à toi. »
Il est sincèrement soucieux pour elle, il l'a connait assez pour savoir qu'elle ne tardera pas à succomber une nouvelle fois à ses émotions. La prochaine fois pourrait être la dernière, il est là pour lui faire comprendre qu'elle ne peut plus agir sans réfléchir, pour son bien. Pour une raison parfaitement égoïste, il se refuse de la laisser aux mains de la République. De la laisser aux mains de n'importe qui d'autre.
« Laisse-moi t'aider. »
CENDRES
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Regrets à chaud
Feat Eliendir
Embarrassée...
Pourquoi persistait-il à s'intéresser à toi ? Pourquoi tu étais si différente à ses yeux... Tu ne comprenais pas, tu ne pouvais pas comprendre, toi qui n'avait jamais rien chérit, toi qui jusqu'ici n'avait jamais rien espéré d'autre qu'une vie de tranquillité. Un plaisir qui t'était interdit à cause de ta nature malsaine, de tes vices, de tes pêchés. Comme une cruelle comédie, les divins t'avaient condamné à vivre une vie de souffrance, de fuite, de colère, de rage et de solitude. Mais lui... Il te tendait encore la main. Il te connaissait mieux que quiconque, mieux que tu ne te connaissais toi même. L'Elfe avait donné un sens à ton monde. Bon ou pas, il était un élément central de ton existence.
Alors tu ne pouvais que faillir face à ses mots qui savaient si bien tempérer tes sautes d'humeurs... De sa bouche sortait une sérénade si douce à tes oreilles. Il était là pour toi, pour personnes d'autres. Pour t'aider, pour te sauver de tes propres démons. Qu'importe la véracité de ses propos, tu avais envie d'y croire. Il ne te fallait rien de plus pour chambouler une nouvelle fois ton existence.
- M'aider... ?
Il n'avait pas tord... Tu le savais... Tu n'étais pas assez discrète, assez professionnel pour t'en sortir éternellement. Tu ne savais pas vraiment comment, mes tes actes s'étaient toujours vu étouffés pour fautes de piste concrète. Toi, à la signature pourtant si personnelle, avait toujours su te tirer des suspicions de la République, de sa vigilance. Mais pendant combien de temps encore ?
- Comment... ? Tu le sais tout comme moi. Je ne peux pas me contrôler. Ici ou ailleurs... C'est la même chose.
Car après tout, tu étais ta plus grande menace. Même ici, en cet instant intime avec Eliendir, tu n'étais pas capable d'assurer sa protection. A tout moment, tu pouvais ployer à nouveau sous le poids de tes émotions. Chaque seconde qui passait était un pas de plus vers l'éruption. C'était ta nature, ton être... Tu ne pouvais pas changer.
Pas seule...
Penchant ta tête sur le côté, clairement décontenancée par ses propos, tu venais à t'appuyer contre l'un des murs, fixant ce petit abri que tu avais su préserver pendant des années. Il était pitoyable certes, mais c'était le tiens... Et encore une fois, on menaçait de te le prendre. Ce vent de révolte que t'avait insufflé l'Elfe plusieurs années auparavant, tu n'avais jamais réussi à le faire taire. Si bien qu'aujourd'hui, tu n'arrivais même plus à tolérer la présence de la République, ces envahisseurs qui te forçaient encore aujourd'hui à fuir.
- Je vais les massacrer... Tous.
Ton regard rougissait à nouveau, mais cette fois-ci d'une colère plus sombre encore. Une rage froide et insensible, contrastant avec tes états d'âme pourtant si fréquent. L'elfe devait sans doute le savoir, mais avant d'être un volcan, tantôt enragé, tantôt apathique, tu étais surtout une force de la nature. Une catastrophe qui ne demandait qu'à se canaliser pour répandre son chaos de la manière la plus efficace possible.
- J'ai prévu de partir à Magic... Ils ont une école là bas... Une école de magie. Ils m'apprendront à me maîtriser... J'y crois.
Qu'il était surprenant d'entendre une quelconque forme de planification sortir de ta bouche. D'habitude, tu n'étais pas aussi raisonnée, pas aussi logique... Mais voilà ce qu'il se passait lorsqu'on te poussait à changer, à progresser, à devenir un prédateur encore plus mortel qu'avant... Comme un garde fou, la présence d'Eliendir te permettait de te plonger dans ta haine sans t'y perdre.
- Aide moi à me venger. De l'intérieur. Apprend moi.
Tu t'approchais de lui, d'un pas plus soutenu, plus sincère, plus intimidant aussi. Tes yeux, boules de feu incandescentes, se posant dans les siens. Qu'il était difficile de prédire tes paroles, tes actions... Même pour l'Elfe. Il connaissait l'art de la subtilité, du mensonge, de la manipulation. Contrairement à toi, il était le maître de son destin. S'il voulait t'aider encore une fois, alors il te permettrait de faire de même.
CENDRES
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Regrets à chaud
Feat Rulka
Fascination...
Pour cette créature rayonnante comme une braise dans cet abri obscur et poussiéreux. Rulka ne semble pas encore s'en rendre compte mais sa place n'est pas ici, pas dans ce piètre habitat qui lui sert de planque discrète pour fuir l'effervescence du monde qui l'attend à l'extérieur. Une telle force de la nature ne devrait pas avoir à porter des chaînes ni à avoir peur de qui que ce soit. Non, c'est le monde apprendra bientôt à craindre le courroux du volcan impétueux car il ne peut en être autrement. Mais pour ça, il faut d'abord lui montrer la voie. Lui montrer comment utiliser son pouvoir pour asseoir sa domination. Une main tendue, un espoir sussuré près de l'oreille et les graines de la corruption se mettent à germer dans l'esprit de l'élémentaire.
Il peut ressentir le doute et l'incertitude qui dominent encore les faits et gestes de Rulka. Elle dit vrai, à ce jour elle peine encore à se contrôler seule. Un problème qui n'en est pas vraiment un si Eliëndir est dans les parages mais ce ne sera pas toujours le cas. Elle va devoir apprendre à gérer ses émotions, à se canaliser. Le chemin sera long et loin d'être aisé, mais à partir d'aujourd'hui elle ne sera plus seule pour affronter le monde. L'élémentaire est une arme mortelle L'Elfe fait quelques pas sur le côté jusqu'à se retrouver au centre de la petite bâtisse, reportant son attention sur Rulka quand sa nature semble soudainement refaire surface. Des menaces proférées, un regard rougissant de rage et quel spectacle pour Eliëndir. Une perspective réjouissante que de pouvoir guider cette âme perdue dans les méandres de l'existence.
Continuellement présent sans être envahissant, il la laisse subtilement à ses pensées sans l'interrompre verbalement. Il se surprend même à entendre des paroles raisonnées sortant de la bouche de l'élémentaire. Magic ? En voilà une idée étonnamment lucide pour une personne aussi incontrôlable que Rulka. Eliëndir connait bien l'établissement en question et elle ne trouvera pas de meilleur endroit pour étudier la magie. Si ce n'est Melorn bien sûr, mais il n'est pas très objectif sur la question. Reste à savoir si Magic prendra le risque d'accueillir Rulka et de lui venir en aide. Pas sûr que l'élémentaire ait vraiment envie de se lancer dans un cursus de cinq ans ceci dit. Peut-être qu'elle trouvera un soutien quelconque sur place, une personne apte à lui apprendre à tempérer ses humeurs pour qu'elle puisse enfin se fondre dans la masse sans attirer l'attention.
C'est cet instant précis qu'il attendait avant tant de convoitise. Ce simple moment où Rulka semblait se saisir de cette main qu'il lui tend avec une égoïste bienveillance. Lui qui parait si calme en présence de cette femme qui pourtant, pourrait retourner dans ses travers à tout moment. Il n'y a qu'une admiration certaine et une convoitise malsaine dans le regard de l'elfe. Il voit un potentiel illimité là où les autres ne voient qu'une bête de foire qu'il faut absolument enfermer. Rulka est une pierre bien trop précieuse pour dépérir seule dans le noir.
« Si c'est ta décision, alors rends-toi à l'Université Magic et trouve quelqu'un qui t'aidera à réfréner tes pulsions. »
Il tourne les talons pour venir lui faire face, plongeant son regard glacial dans ses yeux ardents. Un appel à l'aide et une opportunité à saisir. Eliëndir lève ses deux mains qu'il vient délicatement poser sur les joues bouillantes de l'élémentaire. Intense tension qui s'installe, un choc thermique brutal dû à la rencontre de deux âmes qui partagent, peut-être, un destin commun.
« Rejoins moi à Melorn. Je t'aiderai à te venger. Je te montrerai le pouvoir véritable. Toi et moi, rien d'autre n'a d'importance. »
Approchant dangereusement son visage du sien, il effleure lascivement sa joue pour glisser près de son oreille. Un doux murmure et un parfum enivrant planant dans l'air autour des deux protagonistes.
« Ne laisse personne se mettre en travers de ton chemin, Rulka. Brise tes chaînes comme tu l'as fais par le passé. Embrasse les ténèbres. »
CENDRES
Pour cette créature rayonnante comme une braise dans cet abri obscur et poussiéreux. Rulka ne semble pas encore s'en rendre compte mais sa place n'est pas ici, pas dans ce piètre habitat qui lui sert de planque discrète pour fuir l'effervescence du monde qui l'attend à l'extérieur. Une telle force de la nature ne devrait pas avoir à porter des chaînes ni à avoir peur de qui que ce soit. Non, c'est le monde apprendra bientôt à craindre le courroux du volcan impétueux car il ne peut en être autrement. Mais pour ça, il faut d'abord lui montrer la voie. Lui montrer comment utiliser son pouvoir pour asseoir sa domination. Une main tendue, un espoir sussuré près de l'oreille et les graines de la corruption se mettent à germer dans l'esprit de l'élémentaire.
Il peut ressentir le doute et l'incertitude qui dominent encore les faits et gestes de Rulka. Elle dit vrai, à ce jour elle peine encore à se contrôler seule. Un problème qui n'en est pas vraiment un si Eliëndir est dans les parages mais ce ne sera pas toujours le cas. Elle va devoir apprendre à gérer ses émotions, à se canaliser. Le chemin sera long et loin d'être aisé, mais à partir d'aujourd'hui elle ne sera plus seule pour affronter le monde. L'élémentaire est une arme mortelle L'Elfe fait quelques pas sur le côté jusqu'à se retrouver au centre de la petite bâtisse, reportant son attention sur Rulka quand sa nature semble soudainement refaire surface. Des menaces proférées, un regard rougissant de rage et quel spectacle pour Eliëndir. Une perspective réjouissante que de pouvoir guider cette âme perdue dans les méandres de l'existence.
Continuellement présent sans être envahissant, il la laisse subtilement à ses pensées sans l'interrompre verbalement. Il se surprend même à entendre des paroles raisonnées sortant de la bouche de l'élémentaire. Magic ? En voilà une idée étonnamment lucide pour une personne aussi incontrôlable que Rulka. Eliëndir connait bien l'établissement en question et elle ne trouvera pas de meilleur endroit pour étudier la magie. Si ce n'est Melorn bien sûr, mais il n'est pas très objectif sur la question. Reste à savoir si Magic prendra le risque d'accueillir Rulka et de lui venir en aide. Pas sûr que l'élémentaire ait vraiment envie de se lancer dans un cursus de cinq ans ceci dit. Peut-être qu'elle trouvera un soutien quelconque sur place, une personne apte à lui apprendre à tempérer ses humeurs pour qu'elle puisse enfin se fondre dans la masse sans attirer l'attention.
C'est cet instant précis qu'il attendait avant tant de convoitise. Ce simple moment où Rulka semblait se saisir de cette main qu'il lui tend avec une égoïste bienveillance. Lui qui parait si calme en présence de cette femme qui pourtant, pourrait retourner dans ses travers à tout moment. Il n'y a qu'une admiration certaine et une convoitise malsaine dans le regard de l'elfe. Il voit un potentiel illimité là où les autres ne voient qu'une bête de foire qu'il faut absolument enfermer. Rulka est une pierre bien trop précieuse pour dépérir seule dans le noir.
« Si c'est ta décision, alors rends-toi à l'Université Magic et trouve quelqu'un qui t'aidera à réfréner tes pulsions. »
Il tourne les talons pour venir lui faire face, plongeant son regard glacial dans ses yeux ardents. Un appel à l'aide et une opportunité à saisir. Eliëndir lève ses deux mains qu'il vient délicatement poser sur les joues bouillantes de l'élémentaire. Intense tension qui s'installe, un choc thermique brutal dû à la rencontre de deux âmes qui partagent, peut-être, un destin commun.
« Rejoins moi à Melorn. Je t'aiderai à te venger. Je te montrerai le pouvoir véritable. Toi et moi, rien d'autre n'a d'importance. »
Approchant dangereusement son visage du sien, il effleure lascivement sa joue pour glisser près de son oreille. Un doux murmure et un parfum enivrant planant dans l'air autour des deux protagonistes.
« Ne laisse personne se mettre en travers de ton chemin, Rulka. Brise tes chaînes comme tu l'as fais par le passé. Embrasse les ténèbres. »
CENDRES
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Feat Eliendir
Déterminée...
Le visage grave, se perdant entre quelques émotions de surface de temps en temps... La colère, la confusion, la tristesse... L'ambition. Le rêve d'être à nouveau libre, de plus avoir à te cacher, de ne plus avoir à craindre tes excès. L’oppresseur devait devenir l’oppressé, c'était ce que te murmurais l'elfe, envieux de voir jusqu'où tu pouvais aller dans ta démence, dans ta folie.
Pour autant, tu tournais légèrement le regard face à ces derniers mots, penchant ta tête sur le côté, fronçant les sourcils. Les ténèbres ? De quoi parlait-il... Ton existence n'était pas réduite à ce genre de considération. La lumière, les ténèbres... C'était des paroles de croyant, à même de comprendre ce qu'était la morale. Pour toi ? Tout ceci t'échappait, comme à une bête à qui on avait essayé trop longtemps d'arracher les crocs. Tu ne voyais aucun mal dans tes actes, aucune bonté dans tes paroles.
Ta colère défiait ce genre de limites préconçues que l'elfe semblait vouloir à son tour t'imposer. Qu'importe que cela ne soit qu'une expression dans sa bouche, un venin sucré, ton ardeur ne s'arrêterait pas à sa conception des choses. Il devait comprendre qu'en tentant de te délier de tes entraves, il relâchait sans doute quelque chose d'encore plus que ce qu'il pouvait s'imaginer.
Posant alors ta main sur son torse, ton regard paraissait à nouveau s'enflammer, tandis que la température dans ce pitoyable refuge venait à nouveau monter en flèche. Mais cette fois-ci, tu n'étais pas gouvernée par la colère, mais par une force encore plus grande encore. Une force que même Eliendir n'avait jamais vu à l’œuvre.
- Je me fiche des ténèbres Eliëndir... Tu le sais.
Ta main brûlante posée sur son torse, celle-ci commençait à s'enfoncer peu à peu dans son textile, brûlant les fibres un peu plus à chaque seconde. Il pouvait sans doute sentir la température gonfler en flèche et malheureusement pour lui , tu étais pleinement en contrôle en ce simple instant. Un moment éclairé où tu réfutais à nouveau cette moralité qu'on essayait de t'imposer.
- Je vais les consumer... Les dévorer. Mais je finirai par le faire aussi avec toi.
Tu n'avais plus de maître et tu étais bien assez démente pour mordre la main qui cherchait à te nourrir. Cette fascination qu'il avait pour toi, tu éprouvais sans doute la même chose pour lui. A la différence, que tu finirais par en vouloir toujours plus. A force de promesse, de grandeur, tu finirais par éprouver le besoin d'aller toujours plus loin. Lumière, ténèbre, qu'importe, tu irais consumer tout ce qui serait en possibilité de calmer tes ardeurs, de te rassasier. S'il était aujourd'hui ton conseiller, ton saveur, il ne devait pas oublier qu'il jouait avec un feu dont il n'était pas certains de pouvoir l'étendre un jour.
- Malgré tout ça, tu veux quand même m'aider.
Reculant, tu finissais alors par hocher les épaules, faisant redescendre la température ambiante en même temps. Qui étais-tu pour juger ses intentions ? Toi ? L'enragée tuant tout ce qui avait le don de se mettre sur ton chemin, d'essayer de t'empêcher d'atteindre cette tranquillité que tu chérissais tant. L'elfe devait sans doute se sentir bien heureux que tu ne l'ai pas dévoré là, dans l'instant présent. Il aurait été idiot, irrationnel de s'en prendre à lui, après tout ce qu'il avait fait pour toi.
Mais tu n'étais pas la personne la plus rationnelle au monde.
Tournant alors dans cette pièce vide, petite, mais si confortable pour ton âme, tu venais à pousser un long et profond soupire face à ce qu'il te restait à faire. Partir à Magic, le rejoindre à Melorn... Dans les deux cas, tu ne savais pas où c'était, mais tu finirais par y trouver ton chemin. Tu avais confiance en l'elfe, s'il se disait capable de t'aider, alors tu avais tout intérêt à le croire.
- C'est d'accord. Je ferais ce que j'ai à faire et je te retrouverai... Mais tu devrais partir maintenant. Si des soldats viennent à remonter ma trace, tu ne veux sans doute pas être là.
T'inquiétais-tu pour lui ? Un peu. Il n'y avait qu'une folle pour s'inquiéter celui qu'elle avait menacé de mort quelques secondes auparavant. Mais tu étais ainsi, et tu ne le surprendrais certainement pas en disant cela. De plus, si tu étais amenée à te défendre contre les forces de l'ordre Républicaine, tu préférais pouvoir le faire sans avoir à te retenir.
- Aurevoir Eliendir.
Et sans t'épiloguer davantage, voilà que tu le poussais de ta paume encore brûlante hors de chez toi, refermant la porte sur le coin de son museau. Tu avais été toujours comme ça, très expéditive dans tes relations. Encore plus lorsque tu avais tant de chose à faire, tellement que ton esprit peinait à suivre.
CENDRES
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