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Elle marqua un temps d’arrêt devant la phrase de la Reikoise, ne s'attendant pas spécialement a ce genre de question, comme si elles parlaient de quelqu'un a qui elle n’était pas justement en train de parler. Elia se savait jolie, sur certain aspect, mais avait également la critique que seul soit même était capable d'apporter. Elle ne voyait pas trop ce qu'elle pouvait bien trouver de magnifique ici, mais soit.
- Je suppose que le dessin est plutôt réussit...je ne me contemple pas souvent.
Elle remarqua la rougeur et fronça les sourcils. Elle était gênée, maintenant ? Elle tourna la tête vers la sortie de la tente, songeant au cadavre qui devait etre en train d'etre un casse tete pour des hommes qui n'avaient rien de professionnel. Elle soupira un peu trop fort, sans doute, en songeant qu'elle devrait prévenir Zephyr. Si il voulait qu'elle reste en un seul morceau, il allait falloir s'occuper lui même de lui trouver une sécurité descente.
- Écoutez, vous venez de vivre un événement traumatisant. Alors asseyez vous sur le lit pour l'instant et reprenez votre calme. Vous êtes cramoisie et votre cœur bat trop fort. Vous allez tomber dans les pommes.
Elle s'approcha alors que la prêtresse lui proposait finalement de partager son lit. Elle avait dit ça pour rire et pour l’embêter, plus tôt, et elle ne s’était pas du tout attendue a ce qu'elle soit prise au sérieux. Mais visiblement c’était le cas. Elle posa les mains sur ses épaules et la força a s'asseoir.
- Si vous voulez, mais je vous préviens, je ronfle la nuit.
Elle sourit d'avantage et recula, avant de se renifler discrètement. Hum, après une journée de voyage dans le désert, elle ne pouvait pas lui imposer de partager son lit en sentant comme ça. Alors elle se tourna de profil, observant la tente, alors que l'autre s'allongeait, et allait jusqu'à lui proposer de la rejoindre en éteignant les lumières.
- Attendez...y'a un baquet la, ca vous dérange si je prend un bain ?
Ca allait etre principalement de l'eau froide mais...soit. Elle s'y dirigea, et le tira derriere un paravent servant sans doute a ce que la jeune femme s'habille le matin. Parfait.
- Restez allongée, je vais m'en occuper.
Elle sortit de la tente un bref instant, et revint en portant deux seaux d'eau qui etait en reserve pour les bains des gens, et donc chauffée. Elle les laissa couler dans le bac, puis sortit, avant dans ramener deux autres, pour remplir la « baignoire » au trois quart.
- Je baisse les lumieres, si vous voulez vous endormir.
Elle souffla les trois quart des torches et des bougies, ne laissant plus qu'une simple lumiere un peu tamisée. Aprés toute ces émotions, elle devait etre fatiguée. Puis elle passa derriere ce qui l'a masqua, ne laissant que son ombre se projeter sur le plafond de la tente avec les dernieres bougies encore allumée.
- En tout cas, vous dessinez pas mal. Ca doit vous prendre du temps.
Quoi que, elle n'etait pas partie longtemps entre leur discussion et la tentative d'assassinat. Elle commença a se déshabiller, ne laissant que le bruit des vetements interrompre le silence. Et quand elle fut nue, elle leva une jambe, puis l'autre, et s'ajusta dans l'eau en soupirant.
- Rien de tel qu'un peu d'eau chaude aprés la ferveur du desert.
- Je suppose que le dessin est plutôt réussit...je ne me contemple pas souvent.
Elle remarqua la rougeur et fronça les sourcils. Elle était gênée, maintenant ? Elle tourna la tête vers la sortie de la tente, songeant au cadavre qui devait etre en train d'etre un casse tete pour des hommes qui n'avaient rien de professionnel. Elle soupira un peu trop fort, sans doute, en songeant qu'elle devrait prévenir Zephyr. Si il voulait qu'elle reste en un seul morceau, il allait falloir s'occuper lui même de lui trouver une sécurité descente.
- Écoutez, vous venez de vivre un événement traumatisant. Alors asseyez vous sur le lit pour l'instant et reprenez votre calme. Vous êtes cramoisie et votre cœur bat trop fort. Vous allez tomber dans les pommes.
Elle s'approcha alors que la prêtresse lui proposait finalement de partager son lit. Elle avait dit ça pour rire et pour l’embêter, plus tôt, et elle ne s’était pas du tout attendue a ce qu'elle soit prise au sérieux. Mais visiblement c’était le cas. Elle posa les mains sur ses épaules et la força a s'asseoir.
- Si vous voulez, mais je vous préviens, je ronfle la nuit.
Elle sourit d'avantage et recula, avant de se renifler discrètement. Hum, après une journée de voyage dans le désert, elle ne pouvait pas lui imposer de partager son lit en sentant comme ça. Alors elle se tourna de profil, observant la tente, alors que l'autre s'allongeait, et allait jusqu'à lui proposer de la rejoindre en éteignant les lumières.
- Attendez...y'a un baquet la, ca vous dérange si je prend un bain ?
Ca allait etre principalement de l'eau froide mais...soit. Elle s'y dirigea, et le tira derriere un paravent servant sans doute a ce que la jeune femme s'habille le matin. Parfait.
- Restez allongée, je vais m'en occuper.
Elle sortit de la tente un bref instant, et revint en portant deux seaux d'eau qui etait en reserve pour les bains des gens, et donc chauffée. Elle les laissa couler dans le bac, puis sortit, avant dans ramener deux autres, pour remplir la « baignoire » au trois quart.
- Je baisse les lumieres, si vous voulez vous endormir.
Elle souffla les trois quart des torches et des bougies, ne laissant plus qu'une simple lumiere un peu tamisée. Aprés toute ces émotions, elle devait etre fatiguée. Puis elle passa derriere ce qui l'a masqua, ne laissant que son ombre se projeter sur le plafond de la tente avec les dernieres bougies encore allumée.
- En tout cas, vous dessinez pas mal. Ca doit vous prendre du temps.
Quoi que, elle n'etait pas partie longtemps entre leur discussion et la tentative d'assassinat. Elle commença a se déshabiller, ne laissant que le bruit des vetements interrompre le silence. Et quand elle fut nue, elle leva une jambe, puis l'autre, et s'ajusta dans l'eau en soupirant.
- Rien de tel qu'un peu d'eau chaude aprés la ferveur du desert.
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Un bain ? A cette heure de la nuit ? Passé la surprise, je n'ai pas vraiment la force de m'y opposer de toute manière, mais elle risque d'être déçue, car l'eau promet d'être froide. C'est oublier un peu trop vite que ma sauveuse est pleine de ressources alors qu'elle sort pour revenir en portant deux seaux remplis d'eau fumante. Cela en est presque tentant, mais la simple idée de partager ma ridicule baignoire avec elle me plonge de nouveau dans l'embarras.
Je lève les yeux sur le plafond de ma tente pour ne pas paraître indiscrète malgré le paravent qu'elle a tiré entre nous pour pouvoir se déshabiller. Malheureusement, ou heureusement, l'ombre de sa silhouette athlétiques se découpe sur la toile, projetée par les quelques bougies qu'elle n'a pas éteinte. Une vision quasi-hypnotique dont je n'arrive pas à me défaire et qui cesse lorsqu'elle se glisse dans son bain en soupirant.
Je ferme alors les yeux, portant une main à mon cœur qui bat décidément beaucoup trop vite.
Elle évoque alors mes dessins, ce qui me permet de focaliser mon esprit sur autre chose que sur sa personne.
- Pas vraiment à vrai dire. Parfois j'aimerai avoir plus de temps pour dessiner. Mais la plupart du temps, l'envie de jeter un portrait sur une feuille de papier s'empare de moi, irrépressible. Alors je dessine, un visage qui a attiré mon regard, une expression qui m'a touchée, avant que le souvenir s'efface.
Je reste un instant silencieuse avant de poursuivre après avoir réprimé un bâillement.
- Pardonnez-moi, mais je suis épuisée.
Je m'emmitoufle alors sous les draps. L'adrénaline est retombée, et je sens brusquement le poids des émotions fortes que j'ai ressenti peser lourdement sur moi. Je jette un dernier coup d'œil vers le paravent avant de fermer les yeux, accompagnée par le visage souriant de la jeune femme impertinente qui se prélasse dans son bain...
Je lève les yeux sur le plafond de ma tente pour ne pas paraître indiscrète malgré le paravent qu'elle a tiré entre nous pour pouvoir se déshabiller. Malheureusement, ou heureusement, l'ombre de sa silhouette athlétiques se découpe sur la toile, projetée par les quelques bougies qu'elle n'a pas éteinte. Une vision quasi-hypnotique dont je n'arrive pas à me défaire et qui cesse lorsqu'elle se glisse dans son bain en soupirant.
Je ferme alors les yeux, portant une main à mon cœur qui bat décidément beaucoup trop vite.
Elle évoque alors mes dessins, ce qui me permet de focaliser mon esprit sur autre chose que sur sa personne.
- Pas vraiment à vrai dire. Parfois j'aimerai avoir plus de temps pour dessiner. Mais la plupart du temps, l'envie de jeter un portrait sur une feuille de papier s'empare de moi, irrépressible. Alors je dessine, un visage qui a attiré mon regard, une expression qui m'a touchée, avant que le souvenir s'efface.
Je reste un instant silencieuse avant de poursuivre après avoir réprimé un bâillement.
- Pardonnez-moi, mais je suis épuisée.
Je m'emmitoufle alors sous les draps. L'adrénaline est retombée, et je sens brusquement le poids des émotions fortes que j'ai ressenti peser lourdement sur moi. Je jette un dernier coup d'œil vers le paravent avant de fermer les yeux, accompagnée par le visage souriant de la jeune femme impertinente qui se prélasse dans son bain...
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L'eau etait déjà assez chaude, et elle se laissa aller dans les remous brulant en soupirant. La nuit commençait a bien avancer, et elle ne devait pas trainer a se reposer, devant partir tot le lendemain. La question etait, qu'est ce qu'elle allait faire avec la rousse ? Désormais c'etait évident qu'il y avait des tentatives pour intenter a sa vie. Elle ne pouvait pas rester, elle avait une mission. Et la bande d’énergumènes qui etait chargé de sa sécurité ne lui disait rien de bon.
- Hum... ? Oh, bien sur. Reposez vous, c’était une soirée agitée.
Elle resta une bonne vingtaine de minutes dans l'eau, jusqu'à ce que le liquide soit froid. Elle se redressa dans le baquet, et sortit, après s’être essuyée pour ne pas mettre de l'eau partout. La respiration etait devenue régulière. Elle s'etait endormie, certainement épuisée.
Profitant du sommeil de la prêtresse, elle sortit du couvert du paravent, toujours nue, jusqu'à atteindre son sac ou elle attrapa un short dans un tissu léger qu'elle enfila rapidement, puis attrapa un débardeur laissant ses bras nu, dans une matiere tout aussi légére, parfaite pour la nuit du desert. Il faisait frais, mais c’était la qu'elle était le plus dans son élément. Pour une fille du desert, elle n'aimait pas trop la chaleur.
- Bon...je peux dormir ou pas... ?
Elle approcha du lit, après avoir soufflé quelques bougies supplémentaires, les plongeant quasiment dans la pénombre. Elle s'arreta debout, a coté du lit, les yeux posés sur la forme endormie. Elle tomba a genoux et s'appuyer sur le lit, le coude en avant, le visage assez proche pour l'observer de plus prêt.
C’était un peu triste de son point de vu. Cette jeune femme était une belle artiste. Elle était physiquement jolie. Une fois acceptée, elle avait montrée une certaine gentillesse dans le dialogue. Et pourtant elle était également la représentation du fanatisme religieux le plus pur. Elle avait écouter ses paroles, son discours. Elle se demandait si elle brulerait des enfants. Des innocents, sous prétexte qu'ils ne croyaient pas comme elle.
- ...Vilaine fille.
Elle lui caressa gentiment la joue, se surprenant a suivre les traits de son visage avec attention. Elle se redressa et passa au dessus d'elle tout en douceur, pour se retrouver de l'autre coté, sur le lit, assise, prete a somnoler juste un peu, sans baisser sa garde, veillant sur le sommeil de la rousse. C'etait son boulot. Au moins pour la nuit, et elle comptait bien le réaliser autant que possible. Elle passa les jambes sous les couvertures pour ne pas restreindre les mouvements de la proprietaire des lieux, et appuya sa tete contre un coussin placé la.
- ...j'espere que vous trouverez la raison, et la force de pardonner, un jour.
Elle ferma a son tour les yeux. Le matin n'etait déjà plus si loin.
- Hum... ? Oh, bien sur. Reposez vous, c’était une soirée agitée.
Elle resta une bonne vingtaine de minutes dans l'eau, jusqu'à ce que le liquide soit froid. Elle se redressa dans le baquet, et sortit, après s’être essuyée pour ne pas mettre de l'eau partout. La respiration etait devenue régulière. Elle s'etait endormie, certainement épuisée.
Profitant du sommeil de la prêtresse, elle sortit du couvert du paravent, toujours nue, jusqu'à atteindre son sac ou elle attrapa un short dans un tissu léger qu'elle enfila rapidement, puis attrapa un débardeur laissant ses bras nu, dans une matiere tout aussi légére, parfaite pour la nuit du desert. Il faisait frais, mais c’était la qu'elle était le plus dans son élément. Pour une fille du desert, elle n'aimait pas trop la chaleur.
- Bon...je peux dormir ou pas... ?
Elle approcha du lit, après avoir soufflé quelques bougies supplémentaires, les plongeant quasiment dans la pénombre. Elle s'arreta debout, a coté du lit, les yeux posés sur la forme endormie. Elle tomba a genoux et s'appuyer sur le lit, le coude en avant, le visage assez proche pour l'observer de plus prêt.
C’était un peu triste de son point de vu. Cette jeune femme était une belle artiste. Elle était physiquement jolie. Une fois acceptée, elle avait montrée une certaine gentillesse dans le dialogue. Et pourtant elle était également la représentation du fanatisme religieux le plus pur. Elle avait écouter ses paroles, son discours. Elle se demandait si elle brulerait des enfants. Des innocents, sous prétexte qu'ils ne croyaient pas comme elle.
- ...Vilaine fille.
Elle lui caressa gentiment la joue, se surprenant a suivre les traits de son visage avec attention. Elle se redressa et passa au dessus d'elle tout en douceur, pour se retrouver de l'autre coté, sur le lit, assise, prete a somnoler juste un peu, sans baisser sa garde, veillant sur le sommeil de la rousse. C'etait son boulot. Au moins pour la nuit, et elle comptait bien le réaliser autant que possible. Elle passa les jambes sous les couvertures pour ne pas restreindre les mouvements de la proprietaire des lieux, et appuya sa tete contre un coussin placé la.
- ...j'espere que vous trouverez la raison, et la force de pardonner, un jour.
Elle ferma a son tour les yeux. Le matin n'etait déjà plus si loin.
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C’est étrange. Je sombre rapidement dans le sommeil, alors même que j’ai failli mourir, mon esprit semblant avoir évacué cet événement pourtant traumatisant avec une facilité déconcertante. Encore une manifestation tangible de la puissance de la foi qui m’anime.
J’ai douté pourtant, lorsque j’ai senti l’acier froid de la lame sur ma gorge. A cet instant précis, je me suis interrogée, me demandant si j’étais bien bénie par les astres pour être leur voix sur cette terre. Mais le doute s’est envolée lorsque j’ai compris que j’avais tort, que je faisais fausse route et que ma foi me protégeait du mal et des hérétiques. Les astres m’ont envoyé cette femme étrange pour me sauver. Certains diront que ce n’est que le fruit du hasard. Mais le hasard n’existe pas, notre destin est écrit, son fil court dans l’immensité stellaire, attendant d’être coupé par la volonté des divins. Elle m’a sauvé, et son bras était guidé par la lune qui nimbait sa silhouette à ce moment précis.
Cette tentative de meurtre ne m’a pas effrayé. Elle ne m’a pas fait vaciller dans mes croyances et la mission divine qui m’a été confiée. Elle m’a rendu plus forte encore, car je suis convaincue maintenant que même la haine des faux-croyants ne peut pas m’atteindre. Et je peux sentir le feu divin courir dans mes veines plus fort et plus brillant que jamais.
Je suis une élue, au service des astres pour porter leurs vérités sur le monde et protéger mon peuple des faux dieux et rien ne pourra m’arrêter dans ma mission divine.
Je dors et je sens le rayon d’un soleil joueur qui vient se perdre sur mon visage. Je n’ai plus dormi aussi bien ni aussi longtemps depuis des longues semaines. Est-ce dû à la présence rassurante à mes côtés ? A cette chaleur corporelle que j’ai senti dans mes rêves et qui m’a poussé à me rapprocher de sa source ? Je ne sais pas vraiment, mais ce qui est certain c’est que je sens contre ma joue le moelleux délicieux d’un corps humain, et son mes mains la douceur d’une peau à nue. Je souris, encore perdue dans un demi-sommeil. Je souris car je me sens bien, là, tout contre…
Tout contre quoi ? Eveil brutal de mon cerveau qui commence à reconstituer les événements de la veille et qui se souvient de la requête adressée à celle qui m’a sauvé.
- Si vous voulez bien rester cette nuit avec moi…
C’est elle, c’est certain, cette douceur, cette odeur lui appartient. Est-ce qu’elle dort encore ? A-t-elle perçu le fait que je me suis réveillée ? Je suis brusquement tiraillée entre l’envie de profiter encore de cette chaleur et de cette douceur maintenant que je suis capable de la percevoir pleinement, et la gêne de cette situation qui ne peut porter qu’à confusion. Et cela me rappelle cruellement que la mission divine qui m’a été confiée m’éloigne de certains plaisirs terrestres…
Je me recule sans brusquerie de peur au cas où elle soit réveillée pour rompre ce contact perturbant. Surtout que je ne sais pas ce que j’ai touché dans mon sommeil, et jusqu’où ce sont perdues mes mains.
J’ouvre les yeux lentement, ce regard de braise qui peut se faire doux parfois en me demande ce qu’il va croiser…
J’ai douté pourtant, lorsque j’ai senti l’acier froid de la lame sur ma gorge. A cet instant précis, je me suis interrogée, me demandant si j’étais bien bénie par les astres pour être leur voix sur cette terre. Mais le doute s’est envolée lorsque j’ai compris que j’avais tort, que je faisais fausse route et que ma foi me protégeait du mal et des hérétiques. Les astres m’ont envoyé cette femme étrange pour me sauver. Certains diront que ce n’est que le fruit du hasard. Mais le hasard n’existe pas, notre destin est écrit, son fil court dans l’immensité stellaire, attendant d’être coupé par la volonté des divins. Elle m’a sauvé, et son bras était guidé par la lune qui nimbait sa silhouette à ce moment précis.
Cette tentative de meurtre ne m’a pas effrayé. Elle ne m’a pas fait vaciller dans mes croyances et la mission divine qui m’a été confiée. Elle m’a rendu plus forte encore, car je suis convaincue maintenant que même la haine des faux-croyants ne peut pas m’atteindre. Et je peux sentir le feu divin courir dans mes veines plus fort et plus brillant que jamais.
Je suis une élue, au service des astres pour porter leurs vérités sur le monde et protéger mon peuple des faux dieux et rien ne pourra m’arrêter dans ma mission divine.
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Je dors et je sens le rayon d’un soleil joueur qui vient se perdre sur mon visage. Je n’ai plus dormi aussi bien ni aussi longtemps depuis des longues semaines. Est-ce dû à la présence rassurante à mes côtés ? A cette chaleur corporelle que j’ai senti dans mes rêves et qui m’a poussé à me rapprocher de sa source ? Je ne sais pas vraiment, mais ce qui est certain c’est que je sens contre ma joue le moelleux délicieux d’un corps humain, et son mes mains la douceur d’une peau à nue. Je souris, encore perdue dans un demi-sommeil. Je souris car je me sens bien, là, tout contre…
Tout contre quoi ? Eveil brutal de mon cerveau qui commence à reconstituer les événements de la veille et qui se souvient de la requête adressée à celle qui m’a sauvé.
- Si vous voulez bien rester cette nuit avec moi…
C’est elle, c’est certain, cette douceur, cette odeur lui appartient. Est-ce qu’elle dort encore ? A-t-elle perçu le fait que je me suis réveillée ? Je suis brusquement tiraillée entre l’envie de profiter encore de cette chaleur et de cette douceur maintenant que je suis capable de la percevoir pleinement, et la gêne de cette situation qui ne peut porter qu’à confusion. Et cela me rappelle cruellement que la mission divine qui m’a été confiée m’éloigne de certains plaisirs terrestres…
Je me recule sans brusquerie de peur au cas où elle soit réveillée pour rompre ce contact perturbant. Surtout que je ne sais pas ce que j’ai touché dans mon sommeil, et jusqu’où ce sont perdues mes mains.
J’ouvre les yeux lentement, ce regard de braise qui peut se faire doux parfois en me demande ce qu’il va croiser…
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La nuit avait passé tranquillement, et étonnamment, la rousse ne se réveilla pas une seule fois. Pas par stresse, ni par envie, ni par rien. Elle avait dormit comme un bébé, bougeant a peine d'un coté ou de l'autre, comme si elle ne voulait pas dérangé. Elia s’était d'abord assise sur le lit, du coté de la toile de tente, restant droite, avant de finalement laisser sa tête tomber sur l'oreiller. Elle avait beau être fatiguée, interdiction de fermer l’œil, elle somnolerait sur sa monture le lendemain.
Le soleil, enfin, avait commencé a apparaître, et elle avait sauté du lit longuement avant que la prêtresse n'ouvre les yeux. Elle avait quitté le lit avec souplesse, les yeux un peu tirés par les poches sombres qui se trouvaient en dessous, et etait sortit dehors. Il faisait encore frais, la nuit du désert ayant permis a ses voyageurs de respirer un moment avant de retourner dans l'enfer du sable.
Elle avait prit une petite heure, assise devant l'entrée, pour effectuer de longs étirements. Les deux gardes qui avaient prit le relais au milieu de la nuit furent surpris de la voir sortir, et un peu méfiant. Mais après une dizaine de minutes, ils avaient déposés leurs armes et étaient carrément en train de participer a la petite séance de détente musculaire. Elle avait ce talent de donner de la confiance aux gens.
C'est pas mal, un peu moins de pression, un peu plus de concentration et d’entraînement. C'est ce dont vous avez besoin les gars.
Puis le visage recouvert de la sueur due a la tension musculaire, elle était rentré de nouveau sous la tente. Le souffle de la rousse était un peu plus saccadé, signe caractéristique qu'elle avait changé de période dans son cycle de sommeil. Elle se dirigea vers le bac d'eau désormais froide qu'elle avait utilisé la veille, retira ses vêtements, et se laissa plonger dedans. L'eau froide lui apporta une petite gifle bienvenue qui l'aida a se mettre vraiment prete pour sa journée après une nuit blanche. Pas le meilleur moyen d'attaquer la journée, mais Mael attendait.
Elle en sortit rapidement et resta nue une petite vingtaine de minutes, assise sur le sol a coté du bac, laissant la nature la sécher pour profiter des derniers reste de fraîcheur que le liquide pouvait lui apporter. C’était le moment le plus agréable de la journée, et pour elle, détestant la chaleur, tout n'allait aller que de mal en pis.
Elle attrapa ensuite ses vêtements qu'elle n'avait pas pu laver. Ça sentait la sueur, mais rien de bien étonnant pour un voyageur dans le désert, et les mailles aidaient a l’aération. Par chance, elle ne sentait pas trop mauvais. Elle espérait cependant que ce n’était pas trop fort, histoire de ne pas incommoder la « princesse » sur le lit.
Elle se mit assise de nouveau, en tailleur au milieu de la pièce, et ferma les yeux, laissant a son esprit prendre un peu de repos, a défaut de s'endormir véritablement. Ce fut après une vingtaine de minutes supplémentaire que la belle endormie commença a émerger. Bon, elle avait réussit sa mission de la garder en vie durant la nuit. Ça avait été de peu, mais Zephyr serait sans doute satisfait...peut être ?
Si elle avait cru etre encore proche d'elle, ce n'etait la réminiscence de son odeur sur les draps qui avait donné cette impression. Elle n’était plus la. L'ange qui l'avait sauvé, envoyée par les dieux qu'elle vénérait, était désormais sur le sol au pied du lit. Cette dernière, de dos, eu un petit sourire en sentant la légére brusquerie dans les mouvements.
- Vous avez fait un cauchemar ?
Elle avait toujours ce petit ton amusé, comme si elle s'adressait a quelqu'un d'un peu gauche. Ce qui etait en vérité un peu le cas. Elle avait beau avoir une verve d'exception pour contenter les fideles, physiquement elle avait l'air un peu perdue dans tout ce luxe, dans toute cette solitude. Elia se laissa tomber en arriere, les épaules venant s'appuyer contre le bord du lit, et la tete en bas, chercha le visage d'Amelia :
- Vous avez dormit d'une traite en tout cas. On peut dire que le stresse ca ne vous atteint pas trop, c'est une qualité. Je connais beaucoup de gens qui n'auraient pas fermés l'oeil de la nuit.
Mais tous n'avait sans doute pas l'impression d'avoir un bouclier divin sur leurs épaules les protégeant de tout. Elle soupira. Elles ne seraient jamais d'accord sur ce point, c'etait sur.
- Bonjour en tout cas, le soleil est assez haut, il doit être...sept heure ou peut etre huit. J'ai dis a vos gars dehors de ramener des choses a manger quand vous seriez réveillé. Ils ont l''air de bon gars en fait, juste un peu nuls.
Elle éclata de son rire soyeux, mélodieux, heureuse d’être la, visiblement.
Le soleil, enfin, avait commencé a apparaître, et elle avait sauté du lit longuement avant que la prêtresse n'ouvre les yeux. Elle avait quitté le lit avec souplesse, les yeux un peu tirés par les poches sombres qui se trouvaient en dessous, et etait sortit dehors. Il faisait encore frais, la nuit du désert ayant permis a ses voyageurs de respirer un moment avant de retourner dans l'enfer du sable.
Elle avait prit une petite heure, assise devant l'entrée, pour effectuer de longs étirements. Les deux gardes qui avaient prit le relais au milieu de la nuit furent surpris de la voir sortir, et un peu méfiant. Mais après une dizaine de minutes, ils avaient déposés leurs armes et étaient carrément en train de participer a la petite séance de détente musculaire. Elle avait ce talent de donner de la confiance aux gens.
C'est pas mal, un peu moins de pression, un peu plus de concentration et d’entraînement. C'est ce dont vous avez besoin les gars.
Puis le visage recouvert de la sueur due a la tension musculaire, elle était rentré de nouveau sous la tente. Le souffle de la rousse était un peu plus saccadé, signe caractéristique qu'elle avait changé de période dans son cycle de sommeil. Elle se dirigea vers le bac d'eau désormais froide qu'elle avait utilisé la veille, retira ses vêtements, et se laissa plonger dedans. L'eau froide lui apporta une petite gifle bienvenue qui l'aida a se mettre vraiment prete pour sa journée après une nuit blanche. Pas le meilleur moyen d'attaquer la journée, mais Mael attendait.
Elle en sortit rapidement et resta nue une petite vingtaine de minutes, assise sur le sol a coté du bac, laissant la nature la sécher pour profiter des derniers reste de fraîcheur que le liquide pouvait lui apporter. C’était le moment le plus agréable de la journée, et pour elle, détestant la chaleur, tout n'allait aller que de mal en pis.
Elle attrapa ensuite ses vêtements qu'elle n'avait pas pu laver. Ça sentait la sueur, mais rien de bien étonnant pour un voyageur dans le désert, et les mailles aidaient a l’aération. Par chance, elle ne sentait pas trop mauvais. Elle espérait cependant que ce n’était pas trop fort, histoire de ne pas incommoder la « princesse » sur le lit.
Elle se mit assise de nouveau, en tailleur au milieu de la pièce, et ferma les yeux, laissant a son esprit prendre un peu de repos, a défaut de s'endormir véritablement. Ce fut après une vingtaine de minutes supplémentaire que la belle endormie commença a émerger. Bon, elle avait réussit sa mission de la garder en vie durant la nuit. Ça avait été de peu, mais Zephyr serait sans doute satisfait...peut être ?
Si elle avait cru etre encore proche d'elle, ce n'etait la réminiscence de son odeur sur les draps qui avait donné cette impression. Elle n’était plus la. L'ange qui l'avait sauvé, envoyée par les dieux qu'elle vénérait, était désormais sur le sol au pied du lit. Cette dernière, de dos, eu un petit sourire en sentant la légére brusquerie dans les mouvements.
- Vous avez fait un cauchemar ?
Elle avait toujours ce petit ton amusé, comme si elle s'adressait a quelqu'un d'un peu gauche. Ce qui etait en vérité un peu le cas. Elle avait beau avoir une verve d'exception pour contenter les fideles, physiquement elle avait l'air un peu perdue dans tout ce luxe, dans toute cette solitude. Elia se laissa tomber en arriere, les épaules venant s'appuyer contre le bord du lit, et la tete en bas, chercha le visage d'Amelia :
- Vous avez dormit d'une traite en tout cas. On peut dire que le stresse ca ne vous atteint pas trop, c'est une qualité. Je connais beaucoup de gens qui n'auraient pas fermés l'oeil de la nuit.
Mais tous n'avait sans doute pas l'impression d'avoir un bouclier divin sur leurs épaules les protégeant de tout. Elle soupira. Elles ne seraient jamais d'accord sur ce point, c'etait sur.
- Bonjour en tout cas, le soleil est assez haut, il doit être...sept heure ou peut etre huit. J'ai dis a vos gars dehors de ramener des choses a manger quand vous seriez réveillé. Ils ont l''air de bon gars en fait, juste un peu nuls.
Elle éclata de son rire soyeux, mélodieux, heureuse d’être la, visiblement.
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Ce n’était qu’un souvenir, une impression persistante, pourtant je suis sure qu’elle était là, contre moi, l’ange protecteur envoyé par les astres. Elle n’est pas bien loin cependant, assise en tailleur auprès du lit, visiblement éveillée depuis un long moment. Je rajuste convenablement la chemise de nuit qui me couvre, laissant mon esprit se reconnecter lentement avec la réalité.
- Vous avez fait un cauchemar ?
Je réponds machinalement d’une voix encore à moitié endormie.
- Non.
Pas cette fois en tout cas, surement à cause de sa présence rassurante.
- Vous avez dormi d'une traite en tout cas. On peut dire que le stresse ça ne vous atteint pas trop, c'est une qualité. Je connais beaucoup de gens qui n'auraient pas fermés l'œil de la nuit.
Un léger sourire s’inscrit sur mes lèvres. Si elle savait. Je dors assez peu, mes nuits sont souvent agitées, bercées entre d’étranges visions lumineuses et le visage grimaçant de douleur de ceux que j’ai condamné à être brûlée par le feu divin. Je porte un lourd fardeau sur mes épaules, je l’ai accepté de mon plein gré, mais cela me coûte bien plus qu’on pourrait penser. Petite paysanne propulsée sur l’échiquier des luttes divines sans avoir rien demandé.
Mais cette nuit, je n’avais aucun doute, aucun tracas, et mon cœur est empli d’une détermination nouvelle. Car les astres m’ont prouvé que j’étais importante à leurs yeux. Cette femme, malgré ce qu’elle croit fermement, est leur instrument, l’expression de leur volonté divine. Sa présence n’était en aucun cas le fruit du hasard, sa destinée est liée à la mienne quoiqu’elle en pense.
Je me lève dans un bruissement d’étoffe. Difficile d’imaginer la force qui brûle en moi au saut du lit, en observant ma silhouette fragile. Pourtant le regard de braise qui se pose sur elle est intense et brûlant comme l’acier chauffé à blanc.
Je crois que je me suis trompée. Elle n’est pas arrogante ou orgueilleuse, elle est sûre de sa force et de ses capacités, joueuse et taquine. Je l’aime bien finalement, surtout quand son rire cristallin s’élève pour briser le silence habituel de ce lieu.
Je m’agenouille devant elle, posant mes mains sur mes cuisses.
- Merci.
Le bruit de l’entrée de la tente qui se soulève me stoppe. Une servante vient d’entrer, portant une corbeille en osier remplie de fruits frais et de dates. Je lui fais signe et elle la dépose entre nous.
- Les gens qui me suivent croient en moi, en ce que je représente. La foi les anime même si effectivement ils sont… un peu nuls.
Un fin sourire étire mes lèvres avant de s'effacer.
- Vous partez aujourd’hui ?
- Vous avez fait un cauchemar ?
Je réponds machinalement d’une voix encore à moitié endormie.
- Non.
Pas cette fois en tout cas, surement à cause de sa présence rassurante.
- Vous avez dormi d'une traite en tout cas. On peut dire que le stresse ça ne vous atteint pas trop, c'est une qualité. Je connais beaucoup de gens qui n'auraient pas fermés l'œil de la nuit.
Un léger sourire s’inscrit sur mes lèvres. Si elle savait. Je dors assez peu, mes nuits sont souvent agitées, bercées entre d’étranges visions lumineuses et le visage grimaçant de douleur de ceux que j’ai condamné à être brûlée par le feu divin. Je porte un lourd fardeau sur mes épaules, je l’ai accepté de mon plein gré, mais cela me coûte bien plus qu’on pourrait penser. Petite paysanne propulsée sur l’échiquier des luttes divines sans avoir rien demandé.
Mais cette nuit, je n’avais aucun doute, aucun tracas, et mon cœur est empli d’une détermination nouvelle. Car les astres m’ont prouvé que j’étais importante à leurs yeux. Cette femme, malgré ce qu’elle croit fermement, est leur instrument, l’expression de leur volonté divine. Sa présence n’était en aucun cas le fruit du hasard, sa destinée est liée à la mienne quoiqu’elle en pense.
Je me lève dans un bruissement d’étoffe. Difficile d’imaginer la force qui brûle en moi au saut du lit, en observant ma silhouette fragile. Pourtant le regard de braise qui se pose sur elle est intense et brûlant comme l’acier chauffé à blanc.
Je crois que je me suis trompée. Elle n’est pas arrogante ou orgueilleuse, elle est sûre de sa force et de ses capacités, joueuse et taquine. Je l’aime bien finalement, surtout quand son rire cristallin s’élève pour briser le silence habituel de ce lieu.
Je m’agenouille devant elle, posant mes mains sur mes cuisses.
- Merci.
Le bruit de l’entrée de la tente qui se soulève me stoppe. Une servante vient d’entrer, portant une corbeille en osier remplie de fruits frais et de dates. Je lui fais signe et elle la dépose entre nous.
- Les gens qui me suivent croient en moi, en ce que je représente. La foi les anime même si effectivement ils sont… un peu nuls.
Un fin sourire étire mes lèvres avant de s'effacer.
- Vous partez aujourd’hui ?
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Elle était partie a moitié en fou rire en pensant encore a la tronche des deux types a l'entrée quand elle était sortie ce matin. Quoi, la prêtresse avait passé la nuit avec une femme ? Qui semblait etre une impie en dehors de ça ? Qu'elle honte atroce ! Ca lui faisait mal au ventre tellement leurs grands yeux globuleux étaient restés bloqués sur elle. Mais dans l'absolu, elle pouvait les comprendre. Ils étaient comme lobotomisés.
Elle avait cependant mit un violent coup dans le foie de l'un des deux, quand il s’était penché pour voir par l’entrebâillement de la tête. Vérifier si tout allait bien, hein. Coquin, il n'allait pas lui faire. Il se courba en deux, le souffle littéralement coupé par le choc. Elle les observa d'un œil plus sombre. Elle avait du boulot avec des types pareils.
- Le premier que je vois essayer de mater une jeune femme endormit, je lui coupe les couilles.
C'est en pensant a ça qu'elle avait observée Amelia venir carrément s'agenouiller devant elle. Rien que ça. Ça avait l'air d’être un sacré gage de respect de sa part, alors qu'elle avait passée la veille a la prendre de haut. Comme quoi, une bonne nuit de sommeil et tout allait pour le mieux. Elle cessa de rigoler, et inclina juste légérement la tete, en signe d'échange de respect.
- Vous n'avez pas besoin d'agir comme ça avec moi. Je suis une amie, ni en dessous ni au dessus. Rien d'autre.
Sans doute qu'en terme d'importance elle était en dessous, en réalité, mais, la hiérarchie, ca ne l'avait jamais vraiment intéressée. Il n'y avait bien que sa mere qu'elle prenait comme quelqu'un autorisé a lui donner des ordres strictes. Et cette derniere avait disparue. Quand a Zephyr, il pouvait lui donner des missions, elle n’obéirait que si elle etait d'accord, et qu'il ne vienne pas dire qu'il etait sa chef, elle le prendrait plutôt mal.
- Je vous dirais bien que l'importance, a la base, c'est de se donner au maximum de ses capacités, mais dans votre cas, ce serait mieux pour vous d'avoir une petite milice extrêmement compétentes, plutot que les deux types a l'entrée qui ont zyeuté a l'intérieur a la première occasion.
La dernière phrase la fit tourner les yeux vers la porte. Oui, elle allait quitter les lieux. Cela allait sans dire. Elle n'avait pas tellement le choix, il fallait bien qu'elle parte accomplir sa véritable mission. Mais elle avait cru déceler dans la voix de la jeune femme une petite deception. Encore un peu et elle allait croire que l'autre avait eu un petit coup de cœur pour elle. Tout ça pour quelques aiguilles dans la tronche d'un type.
- Je dois arriver le plus vite possible a Mael. J'ai un travail la bas. Le meme genre qui m'a valut d'etre ici.
Sauf que la bas, ça allait demander autrement plus de boulot. Etudier la peste et essayer de trouver des pistes pour avoir un remède. Avec sa chance, elle allait finir par l'attraper et crever la bouche ouverte dans un fossé. Il n'y avait plus grand monde qui l'attendrait chez elle, de toute façon. Personne, dorénavant. Elle était seule.
- C'est...hum...c'est la dure vie des héros.
Elle avait perdu un peu de son sourire a cette pensée qu'elle etait désormais esseulée. Et avec son rythme de travail, et son genre de profession, elle allait avoir du mal a trouver quelqu'un. Peut etre que si jamais...une amie...juste ça...il y avait Cyradil, mais l'écart d'age etait si grand qu'elle avait plus l'impression d'avoir une sœur avec un énorme écart de vie qu'autre chose. Elles ne voyaient pas le monde sous le meme prisme.
- Si vous avez besoin d'aide pour trouver des protecteurs, vous devriez envoyer une missive a Ikusa. A la couronne ou bien au protecteur royal. Ils pourront vous aider.
Elle s'étira et bailla longuement. Il etait temps de partir, et elle commença a se lever un peu lourdement. Elle aurait bien dormit. Elle le ferait en selle. Il faisait déjà une sacrée chaleur.
Elle allait subir, encore une fois.
Elle avait cependant mit un violent coup dans le foie de l'un des deux, quand il s’était penché pour voir par l’entrebâillement de la tête. Vérifier si tout allait bien, hein. Coquin, il n'allait pas lui faire. Il se courba en deux, le souffle littéralement coupé par le choc. Elle les observa d'un œil plus sombre. Elle avait du boulot avec des types pareils.
- Le premier que je vois essayer de mater une jeune femme endormit, je lui coupe les couilles.
C'est en pensant a ça qu'elle avait observée Amelia venir carrément s'agenouiller devant elle. Rien que ça. Ça avait l'air d’être un sacré gage de respect de sa part, alors qu'elle avait passée la veille a la prendre de haut. Comme quoi, une bonne nuit de sommeil et tout allait pour le mieux. Elle cessa de rigoler, et inclina juste légérement la tete, en signe d'échange de respect.
- Vous n'avez pas besoin d'agir comme ça avec moi. Je suis une amie, ni en dessous ni au dessus. Rien d'autre.
Sans doute qu'en terme d'importance elle était en dessous, en réalité, mais, la hiérarchie, ca ne l'avait jamais vraiment intéressée. Il n'y avait bien que sa mere qu'elle prenait comme quelqu'un autorisé a lui donner des ordres strictes. Et cette derniere avait disparue. Quand a Zephyr, il pouvait lui donner des missions, elle n’obéirait que si elle etait d'accord, et qu'il ne vienne pas dire qu'il etait sa chef, elle le prendrait plutôt mal.
- Je vous dirais bien que l'importance, a la base, c'est de se donner au maximum de ses capacités, mais dans votre cas, ce serait mieux pour vous d'avoir une petite milice extrêmement compétentes, plutot que les deux types a l'entrée qui ont zyeuté a l'intérieur a la première occasion.
La dernière phrase la fit tourner les yeux vers la porte. Oui, elle allait quitter les lieux. Cela allait sans dire. Elle n'avait pas tellement le choix, il fallait bien qu'elle parte accomplir sa véritable mission. Mais elle avait cru déceler dans la voix de la jeune femme une petite deception. Encore un peu et elle allait croire que l'autre avait eu un petit coup de cœur pour elle. Tout ça pour quelques aiguilles dans la tronche d'un type.
- Je dois arriver le plus vite possible a Mael. J'ai un travail la bas. Le meme genre qui m'a valut d'etre ici.
Sauf que la bas, ça allait demander autrement plus de boulot. Etudier la peste et essayer de trouver des pistes pour avoir un remède. Avec sa chance, elle allait finir par l'attraper et crever la bouche ouverte dans un fossé. Il n'y avait plus grand monde qui l'attendrait chez elle, de toute façon. Personne, dorénavant. Elle était seule.
- C'est...hum...c'est la dure vie des héros.
Elle avait perdu un peu de son sourire a cette pensée qu'elle etait désormais esseulée. Et avec son rythme de travail, et son genre de profession, elle allait avoir du mal a trouver quelqu'un. Peut etre que si jamais...une amie...juste ça...il y avait Cyradil, mais l'écart d'age etait si grand qu'elle avait plus l'impression d'avoir une sœur avec un énorme écart de vie qu'autre chose. Elles ne voyaient pas le monde sous le meme prisme.
- Si vous avez besoin d'aide pour trouver des protecteurs, vous devriez envoyer une missive a Ikusa. A la couronne ou bien au protecteur royal. Ils pourront vous aider.
Elle s'étira et bailla longuement. Il etait temps de partir, et elle commença a se lever un peu lourdement. Elle aurait bien dormit. Elle le ferait en selle. Il faisait déjà une sacrée chaleur.
Elle allait subir, encore une fois.
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