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« T’es certain que ce type est sûr? »
« Certain, ma source était en contact avec lui il y a même pas quelques heures. »
« J’me méfie de tes sources, parfois. »
« Là, l'info est sûre, je te le garantis! Foi d’Runar. »
« Ça marche, tu peux lui dire de passer à la planque habituelle. Mais pas d’entourloupes, hein? »
« Jamais avec moi, tu le sais. »
« M’ouais. »
Tournant les talons, Althéa s’éloigna du comptoir mal éclairé et poussiéreux du vieux Runar. Elle était habituée à traiter avec ce vieux loup de mer qui n’avait plus toutes ses dents pour ses contacts et ses missions, trop vieux pour prendre la mer, il s’était reconverti dans un business bien plus obscur mais pas moins important : Les informations. Pas toujours parfaites ni très fraîches, il avait assez de ressources et de contacts pour être un rouage important de ses affaires sur Kaizoku. Plissant son unique œil valide en ressortant à l’air libre ensoleillé de Kaizoku, elle longea le port jusqu’à s’embarquer sur un quai mineur, retrouver la Belladonna, l’entretenir un peu avant son prochain voyage qui ne tarderait sûrement pas.
Une heure plus tard, elle se rendit à sa planque. Une petite maison qui ne payait pas vraiment de mine de l’extérieur, mal entretenue certes, mais comme beaucoup d’autres du quartier. L’intérieur par contre n’avait plus grand chose d’un lieu d’habitation classique. Plusieurs murs intérieurs avaient été abattus vers l’arrière de la maison et les fenêtres barrées pour laisser la place à un entrepôt et seul un salon et une chambre pour elle restaient encore comme pièces normales. Le salon, bien meublé, était la première pièce. Un espace bureau avec un peu de paperasse sans grand intérêt pour traiter des demandes un minimum officielles, un autre plus détente avec canapés et fauteuils d’un rouge vermillon assez raffiné, centrés sur une table basse, proche d’une cheminée que la pirate avait allumé en rentrant à son chez-elle terrestre. Un peu plus loin, un vaisselier contenait plusieurs verres et une argenterie luxueuse qui dénotaient clairement avec l’extérieur de la maison. Assez sobrement décoré, l'endroit, fait pour être cosy, était éclairé par plusieurs lanternes à huile.
Elle était assise tranquillement dans son canapé, vêtue d'une tenue sombre assez stricte et distinguée comme la République savait les faire. Se relaxant un peu avant le moment de cette rencontre, Althéa faisait osciller son verre de whisky tranquillement, tout en réfléchissant à ce qu’elle pourrait tirer de tout cela, et dans quelle direction elle comptait faire pencher ces négoces. Elle releva la tête alors que quelqu’un toqua à la porte, jeta un petit coup d'œil à sa lame jamais bien loin de sa main, prit une petite gorgée de sa boisson ambrée avant de reposer le verre en cristal sur la table.
« Entrez. Je vous attendais. »
La porte s’ouvrit, Althéa décroisa les jambes, prête à se relever pour saluer ce visiteur de marque comme il se devait. Après tout, il se s'agirait pas de faire mauvaise impression.
« Certain, ma source était en contact avec lui il y a même pas quelques heures. »
« J’me méfie de tes sources, parfois. »
« Là, l'info est sûre, je te le garantis! Foi d’Runar. »
« Ça marche, tu peux lui dire de passer à la planque habituelle. Mais pas d’entourloupes, hein? »
« Jamais avec moi, tu le sais. »
« M’ouais. »
Tournant les talons, Althéa s’éloigna du comptoir mal éclairé et poussiéreux du vieux Runar. Elle était habituée à traiter avec ce vieux loup de mer qui n’avait plus toutes ses dents pour ses contacts et ses missions, trop vieux pour prendre la mer, il s’était reconverti dans un business bien plus obscur mais pas moins important : Les informations. Pas toujours parfaites ni très fraîches, il avait assez de ressources et de contacts pour être un rouage important de ses affaires sur Kaizoku. Plissant son unique œil valide en ressortant à l’air libre ensoleillé de Kaizoku, elle longea le port jusqu’à s’embarquer sur un quai mineur, retrouver la Belladonna, l’entretenir un peu avant son prochain voyage qui ne tarderait sûrement pas.
Une heure plus tard, elle se rendit à sa planque. Une petite maison qui ne payait pas vraiment de mine de l’extérieur, mal entretenue certes, mais comme beaucoup d’autres du quartier. L’intérieur par contre n’avait plus grand chose d’un lieu d’habitation classique. Plusieurs murs intérieurs avaient été abattus vers l’arrière de la maison et les fenêtres barrées pour laisser la place à un entrepôt et seul un salon et une chambre pour elle restaient encore comme pièces normales. Le salon, bien meublé, était la première pièce. Un espace bureau avec un peu de paperasse sans grand intérêt pour traiter des demandes un minimum officielles, un autre plus détente avec canapés et fauteuils d’un rouge vermillon assez raffiné, centrés sur une table basse, proche d’une cheminée que la pirate avait allumé en rentrant à son chez-elle terrestre. Un peu plus loin, un vaisselier contenait plusieurs verres et une argenterie luxueuse qui dénotaient clairement avec l’extérieur de la maison. Assez sobrement décoré, l'endroit, fait pour être cosy, était éclairé par plusieurs lanternes à huile.
Elle était assise tranquillement dans son canapé, vêtue d'une tenue sombre assez stricte et distinguée comme la République savait les faire. Se relaxant un peu avant le moment de cette rencontre, Althéa faisait osciller son verre de whisky tranquillement, tout en réfléchissant à ce qu’elle pourrait tirer de tout cela, et dans quelle direction elle comptait faire pencher ces négoces. Elle releva la tête alors que quelqu’un toqua à la porte, jeta un petit coup d'œil à sa lame jamais bien loin de sa main, prit une petite gorgée de sa boisson ambrée avant de reposer le verre en cristal sur la table.
« Entrez. Je vous attendais. »
La porte s’ouvrit, Althéa décroisa les jambes, prête à se relever pour saluer ce visiteur de marque comme il se devait. Après tout, il se s'agirait pas de faire mauvaise impression.
Invité
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Salutations de l'autre bout du monde
Feat Althéa Néphériane
Kaizoku, la glorieuse cité pirate dans toute sa splendeur. Un havre de liberté pour quiconque en a les moyens et en particulier pour le milieu de la pègre. Quoique la notion de liberté soit devenue relative depuis sa dernière visite. Ces pirates qui ont toujours été un modèle d'émancipation pendant plus de mille ans, ne sont maintenant plus que des pions sur l'échiquier de la République. Pour le meilleur et pour le pire. Les dissensions sont nombreuses, les camps se forment et oeuvrent dans l'ombre. Naturellement, la perte de certains de leurs droits et donc d'une partie de leurs libertés a eu du mal à passer auprès d'une partie des habitants de Kaizoku ce qu'il comprend tout à fait. Mais c'est aussi une opportunité en or pour les plus débrouillards, une véritable occasion de s'enrichir et d'exporter ses affaires à l'étranger. En République bien sûr, mais pas uniquement.
Les affaires, voilà ce qui amène Eliëndir aussi loin de chez lui. De l'extrême nord à l'extrême sud du continent. En réalité, il est de passage en République et Kaizoku est plus ou moins sur son chemin en faisant un léger détour. Il en profitera pour rendre visite à certaines de ses connaissances mais surtout pour agrandir son réseau jusqu'à la mythique cité pirate. Sa récente et fulgurante ascension au sein du Syndicat l'oblige constamment à chercher de nouveaux partenaires commerciaux, faut-il encore trouver la bonne personne pour se faire. Car les associés discrets et compétents ne courent pas les rues à Kaizoku contrairement aux charlatans qui manquent d'ambition.
Cela fait plusieurs mois que ses "Chuchoteurs" se sont installés à Kaizoku, bien avant son annexion d'ailleurs. Il a pris son temps afin de voir comment la situation allait évoluer sur place, avant de bouger ses premiers pions sur son échiquier personnel. Cherchant à s'assurer qui était digne de son intérêt et qui ne l'était pas. Quelques noms sont revenus plusieurs fois à ses oreilles, assez pour qu'il s'y intéresse d'un peu plus près et qu'il se rende en personne à Kaizoku. Il aime rencontrer ses futurs partenaires lui-même, il aime savoir avec qui il fait affaire. Il était temps pour Eliëndir de jouer son prochain coup.
Il vagabonde au milieu des corsaires et des hors-la-loi comme une ombre. Tantôt sous les traits d'un marchand ambulant, tantôt sous les traits d'un pirate lambda. Il est tout le monde et personne en même temps. Il se fait discret pour rendre visite à ses informateurs et certaines connaissances dans le milieu avant son dernier rendez-vous de la journée. Quittant le centre-ville de Kaizoku sous les traits d'une officier de la République, il se rendit donc au point de rendez-vous désigné pour enfin faire la rencontre d'une potentielle future collaboratrice. S'assurant à deux reprises de ne pas être suivi en empruntant certaines ruelles, il fait quelques détours mais arrive à destination à l'heure exacte qui avait été convenue, en homme d'affaires ponctuel il ne serait pas dans sa nature de faire attendre qui que ce soit.
Le logis ne paye pas de mine de l'extérieur très honnêtement, il ne donne pas très envie à qu'on s'y intéresse. Ce qui en fait une planque absolument parfaite pour une rencontre comme celle-ci. Il s'approche de la porte et toque à trois reprises pour annoncer sa présence. Une voix féminine traverse la porte et l'invite à entrer. Alors qu'il se saisit de la poignée, il reprend soudainement sa véritable d'apparence au moment de passer le pas de la porte. Son teint est d'ivoire, comme dénué d'imperfection et ses longs cheveux immaculés retombent de toutes leurs longueurs dans son dos. Ses yeux parme sont des pierres précieuses qui finissent d'orner son visage avenant. D'un physique svelte et élancé, sa peau pâle dénote sensiblement de sa tenue sombre dans un style parfaitement Républicain pour l'occasion. Il porte un costume deux pièces de couleur noire par dessus une chemise blanche et une cravate cramoisie. Un long manteau sombre soigneusement déposé sur ses deux épaules et des chaussures de ville aux pieds.
Il n'a pas d'armes apparentes sur lui et il n'en a pas besoin. La main gauche dans sa poche, il referme la porte juste derrière lui de sa main droite. Sa présence est séduisante et pleine d'assurance. Sa voix est charmeuse et enivrante.
« Mademoiselle Néphériane, je suppose. C'est un plaisir de faire votre rencontre. J'ai beaucoup entendu parler de vous. »
Son regard se balade d'abord sur l'intérieur de la maison et la pièce en elle-même. Bien plus chaleureuse que sa façade. En bon observateur, il s'arrête sur le moindre détail et s'assure par la même occasion que personne d'autre n'est présent. Puis, ses yeux améthystes finissent naturellement par se poser sur la Sirène. Le visage impassible, il s'avance légèrement et se contente d'observer scrupuleusement son interlocutrice.
CENDRES
Les affaires, voilà ce qui amène Eliëndir aussi loin de chez lui. De l'extrême nord à l'extrême sud du continent. En réalité, il est de passage en République et Kaizoku est plus ou moins sur son chemin en faisant un léger détour. Il en profitera pour rendre visite à certaines de ses connaissances mais surtout pour agrandir son réseau jusqu'à la mythique cité pirate. Sa récente et fulgurante ascension au sein du Syndicat l'oblige constamment à chercher de nouveaux partenaires commerciaux, faut-il encore trouver la bonne personne pour se faire. Car les associés discrets et compétents ne courent pas les rues à Kaizoku contrairement aux charlatans qui manquent d'ambition.
Cela fait plusieurs mois que ses "Chuchoteurs" se sont installés à Kaizoku, bien avant son annexion d'ailleurs. Il a pris son temps afin de voir comment la situation allait évoluer sur place, avant de bouger ses premiers pions sur son échiquier personnel. Cherchant à s'assurer qui était digne de son intérêt et qui ne l'était pas. Quelques noms sont revenus plusieurs fois à ses oreilles, assez pour qu'il s'y intéresse d'un peu plus près et qu'il se rende en personne à Kaizoku. Il aime rencontrer ses futurs partenaires lui-même, il aime savoir avec qui il fait affaire. Il était temps pour Eliëndir de jouer son prochain coup.
Il vagabonde au milieu des corsaires et des hors-la-loi comme une ombre. Tantôt sous les traits d'un marchand ambulant, tantôt sous les traits d'un pirate lambda. Il est tout le monde et personne en même temps. Il se fait discret pour rendre visite à ses informateurs et certaines connaissances dans le milieu avant son dernier rendez-vous de la journée. Quittant le centre-ville de Kaizoku sous les traits d'une officier de la République, il se rendit donc au point de rendez-vous désigné pour enfin faire la rencontre d'une potentielle future collaboratrice. S'assurant à deux reprises de ne pas être suivi en empruntant certaines ruelles, il fait quelques détours mais arrive à destination à l'heure exacte qui avait été convenue, en homme d'affaires ponctuel il ne serait pas dans sa nature de faire attendre qui que ce soit.
Le logis ne paye pas de mine de l'extérieur très honnêtement, il ne donne pas très envie à qu'on s'y intéresse. Ce qui en fait une planque absolument parfaite pour une rencontre comme celle-ci. Il s'approche de la porte et toque à trois reprises pour annoncer sa présence. Une voix féminine traverse la porte et l'invite à entrer. Alors qu'il se saisit de la poignée, il reprend soudainement sa véritable d'apparence au moment de passer le pas de la porte. Son teint est d'ivoire, comme dénué d'imperfection et ses longs cheveux immaculés retombent de toutes leurs longueurs dans son dos. Ses yeux parme sont des pierres précieuses qui finissent d'orner son visage avenant. D'un physique svelte et élancé, sa peau pâle dénote sensiblement de sa tenue sombre dans un style parfaitement Républicain pour l'occasion. Il porte un costume deux pièces de couleur noire par dessus une chemise blanche et une cravate cramoisie. Un long manteau sombre soigneusement déposé sur ses deux épaules et des chaussures de ville aux pieds.
- Tenue:
Il n'a pas d'armes apparentes sur lui et il n'en a pas besoin. La main gauche dans sa poche, il referme la porte juste derrière lui de sa main droite. Sa présence est séduisante et pleine d'assurance. Sa voix est charmeuse et enivrante.
« Mademoiselle Néphériane, je suppose. C'est un plaisir de faire votre rencontre. J'ai beaucoup entendu parler de vous. »
Son regard se balade d'abord sur l'intérieur de la maison et la pièce en elle-même. Bien plus chaleureuse que sa façade. En bon observateur, il s'arrête sur le moindre détail et s'assure par la même occasion que personne d'autre n'est présent. Puis, ses yeux améthystes finissent naturellement par se poser sur la Sirène. Le visage impassible, il s'avance légèrement et se contente d'observer scrupuleusement son interlocutrice.
CENDRES
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Se levant à l’approche de son invité, Althéa lui fit un petit signe de rentrer. Du moins elle supposait bien que ce soit lui, elle ne l’avait jamais rencontré avant. Son air, son apparence et son attitude laissaient en tout cas parfaitement suggérer que c’était là celui qu’elle attendait. Elle lui adressa un fin sourire, s’approchant pour lui serrer la main officiellement et l'accueillir dans sa modeste planque.
« Bienvenue à Kaizoku, Eliendir. J’espère que vous avez fait bonne route, et bons vents. Mais installez-vous, je vous en prie. »
D’un geste presque théâtral, elle désigna de ses bras la pièce derrière elle, et plus particulièrement les canapés tout en s’inclinant légèrement. La sirène se retourna vers cet endroit tout juste désigné, jugeant qu’il serait certainement mieux que le bureau qui faisait un peu trop officiel. Après tout, le plan n’était pas de signer des papiers mais bien d’apprendre un peu mieux comment ils peuvent s’aider mutuellement. Son charmant visiteur ne s’était pas encore installé qu’elle reprit déjà la parole.
« Je vous sers quelque chose à boire peut-être? Whisky, rhum, vin, café, thé, eau? »
La plupart étaient locaux, et si elle n’avait pas un choix digne d’une taverne, elle avait pris l’habitude de recevoir chez elle, que ce soit pour des affaires ou juste pour partager un bon verre en agréable compagnie. Et le plan était ici de faire affaire en agréable compagnie. Althéa s’installa en face de lui une fois le verre servi si c’était ce qu’il désirait. Cela n’empêcha pas la sirène de rester légèrement piquante pour autant, même si son ton vira bien plus à la plaisanterie que dans une critique de ses propos.
« Est-ce vraiment une si bonne chose d’avoir tant entendu parler de moi? Ça voudrait dire que je ne suis pas très bonne à mon travail. »
C’était, comme toujours, un équilibre assez instable. L’anonymat était un avantage mais en étant personne, une ombre, l’on n’obtenait pas de contrats pour autant. Et plus son nom était sur les lèvres des gens, plus il risquait de tomber dans des oreilles problématiques. Mais aussi des oreilles bénéfiques prêtes à faire affaire. Elle ne doutait pas qu’Eliendir faisait sûrement partie de ces bonnes oreilles.
« Mais assez plaisanté, on m’a dit que vous recherchiez quelqu’un. Mais pas exactement dans quel domaine, même si votre présence ici me donne déjà une petite idée… Je reste quelqu’un de … polyvalente. »
Nouveau petit sourire avec ce petit air de mystère qui n’en était pas vraiment un. Elle avait l’habitude de fricoter avec la pègre et des brigands en tout genre mais elle ne pouvait pas nier que celui-ci avait de la prestance. Une aura captivante encore amplifiée par une attitude qui avait l’air parfaitement maîtrisée. Sûrement un peu plus qu’Althéa, qui si elle était dans son milieu, était peut-être un peu plus spontanée, du moins en apparence.
Reprenant son verre à moitié entamé posé sur la table basse, la sirène croisa les jambes avant de reporter le liquide ambré jusqu’à ses lèvres, et de laisser le liquide alcoolisé raviver son palais. Son attention restait néanmoins focalisée sur cet invité de marque. Enfin, si ce vieux con de Runar ne lui avait pas raconté n’importe quoi.
« Bienvenue à Kaizoku, Eliendir. J’espère que vous avez fait bonne route, et bons vents. Mais installez-vous, je vous en prie. »
D’un geste presque théâtral, elle désigna de ses bras la pièce derrière elle, et plus particulièrement les canapés tout en s’inclinant légèrement. La sirène se retourna vers cet endroit tout juste désigné, jugeant qu’il serait certainement mieux que le bureau qui faisait un peu trop officiel. Après tout, le plan n’était pas de signer des papiers mais bien d’apprendre un peu mieux comment ils peuvent s’aider mutuellement. Son charmant visiteur ne s’était pas encore installé qu’elle reprit déjà la parole.
« Je vous sers quelque chose à boire peut-être? Whisky, rhum, vin, café, thé, eau? »
La plupart étaient locaux, et si elle n’avait pas un choix digne d’une taverne, elle avait pris l’habitude de recevoir chez elle, que ce soit pour des affaires ou juste pour partager un bon verre en agréable compagnie. Et le plan était ici de faire affaire en agréable compagnie. Althéa s’installa en face de lui une fois le verre servi si c’était ce qu’il désirait. Cela n’empêcha pas la sirène de rester légèrement piquante pour autant, même si son ton vira bien plus à la plaisanterie que dans une critique de ses propos.
« Est-ce vraiment une si bonne chose d’avoir tant entendu parler de moi? Ça voudrait dire que je ne suis pas très bonne à mon travail. »
C’était, comme toujours, un équilibre assez instable. L’anonymat était un avantage mais en étant personne, une ombre, l’on n’obtenait pas de contrats pour autant. Et plus son nom était sur les lèvres des gens, plus il risquait de tomber dans des oreilles problématiques. Mais aussi des oreilles bénéfiques prêtes à faire affaire. Elle ne doutait pas qu’Eliendir faisait sûrement partie de ces bonnes oreilles.
« Mais assez plaisanté, on m’a dit que vous recherchiez quelqu’un. Mais pas exactement dans quel domaine, même si votre présence ici me donne déjà une petite idée… Je reste quelqu’un de … polyvalente. »
Nouveau petit sourire avec ce petit air de mystère qui n’en était pas vraiment un. Elle avait l’habitude de fricoter avec la pègre et des brigands en tout genre mais elle ne pouvait pas nier que celui-ci avait de la prestance. Une aura captivante encore amplifiée par une attitude qui avait l’air parfaitement maîtrisée. Sûrement un peu plus qu’Althéa, qui si elle était dans son milieu, était peut-être un peu plus spontanée, du moins en apparence.
Reprenant son verre à moitié entamé posé sur la table basse, la sirène croisa les jambes avant de reporter le liquide ambré jusqu’à ses lèvres, et de laisser le liquide alcoolisé raviver son palais. Son attention restait néanmoins focalisée sur cet invité de marque. Enfin, si ce vieux con de Runar ne lui avait pas raconté n’importe quoi.
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Salutations de l'autre bout du monde
Feat Althéa Néphériane
Il l'observe et tente de décrypter son hôte, au moins à travers ce qu'il peut voir d'elle aux premiers abords. Il se tourne calmement face à elle lorsqu'elle s'approche et lui tend la main comme le souhaite les usages. Il ne la fera pas attendre très longtemps, levant son avant-bras afin de serrer cette main en retour comme elle l'attend de lui. Il s'arrête sur son seul oeil valide, feignant de ne pas notifier son cache-oeil de l'autre côté.
« Merci, je dois dire que l'île a beaucoup changé depuis ma dernière visite. Il y a plus de... Républicains. »
Il hoche la tête et profite de son accueil pour jeter à nouveau son regard à travers la pièce, la détaillant d'autant plus scrupuleusement et s'arrêtant sur à peu près tout ce qui attire son attention. L'intérieur étant effectivement, bien plus attrayant que la devanture de la petite maison. Après tout, ce n'est pas à Kaizoku qu'il risque de trouver de grands palaces et des châteaux. Et honnêtement, ce n'est pas tant pour lui déplaire. Il note même la présence du vaisselier, ce qui lui indique que ce n'est pas qu'une simple planque mais bien un lieu de vie. Il marque un petit silence lorsqu'elle l'interroge sur ce qu'il souhaite boire, il se tâte. Ses goûts en matière de vin sont horriblement exigeants et il est à peu près sûr de ne rien trouver à son goût dans un endroit comme celui-ci. Pas cette maison en particulier, il n'est pas si médisant. Plutôt sur ici, sur l'île tout entière. Alors il laisse la décision à son interlocutrice, déjà curieux de connaître son choix et donc par extension, ses goûts.
« Volontiers. Je prendrais ce que vous voulez, surprenez-moi. Dites-moi, mademoiselle Néphériane. Est-ce que vous invitez souvent vos potentiels partenaires chez vous pour discuter affaire ? Ou suis-je un privilégié ? C'est audacieux et terriblement risqué. Un associé mécontent aurait facilement votre adresse, vous ne pensez pas ? »
Il glisse un regard discret vers la Sirène, attendant d'avoir une réponse et accessoirement de voir ce qu'elle allait servir dans son verre. Puisqu'il a été convié à s'installer, il s'exécute et prend place sur son canapé vermillon en déboutonnant sa veste de costume. Il récupère son verre par la même occasion et tend l'oreille toujours attentif. Il souffle légèrement du nez et plie le coin de la lèvre dans ce qui ressemble à une ébauche de sourire. Son commentaire était très juste, d'autant plus qu'il l'avait choisi elle plutôt qu'un autre pour l'ensemble de ses qualités bien sûr mais en particulier pour son sens de la discrétion. Ce n'est pas la qualité première que l'on souligne lorsqu'on parle d'un pirate de Kaizoku, alors elle est d'autant plus précieuse. Il ne rebondit pas spécialement, il n'y avait pas grand-chose à rajouter et puis la contrebandière décide d'aller droit au but pour lancer l'Elfe sur le sujet qui les amènent tous les deux à se rencontrer ce soir. Visiblement, elle ne perd pas de temps et les présentations furent aussi courtes que possible démontrant un certain professionnalisme dans sa démarche. Peut-être une volonté de bien faire.
Il tourne calmement son verre et le liquide qu'il transporte à l'intérieur, son regard parme essayant de percer le voile de mystère qui entoure son vis-à-vis. Son temps de parole est parfaitement calculé, il aime à le croire en tout cas, il laisse d'abord le silence reprendre ses droits dans la conversation avant de venir répondre.
« Oh ? Vous avez déjà une petite idée, je suis curieux de l'entendre. Il est vrai, je cherche quelqu'un de compétent et discret pour récupérer et acheminer une cargaison. C'est aussi simpliste que cela en a l'air, je ne vous apprends rien. Vous n'avez pas besoin de savoir de quoi il s'agit, simplement d'aller à destination comme convenu. Vous serez financée à hauteur de vos efforts et je sais récompenser convenablement mes associés, soyez en certaine. »
Il amène son verre à ses lèvres et boit une petite gorgée avant de reprendre.
« Si cette petite course se déroule sans accroc, ma foi, nous pourrions certainement discuter d'une prolongation de contrat entre vous et moi, qu'en pensez-vous ? Est-ce dans vos cordes ? »
Il se montre relativement vague, comme on pourrait s'y attendre dans un rendez-vous aussi important. Les détails importants arriveront s'ils s'entendent déjà sur les premières modalités et quand il sera sûr qu'il n'y a pas d'oreille indiscrète. On est jamais trop prudent. Quoi qu'il en soit, la mission est relativement simple si on omet la mystérieuse nature de la cargaison en question et n'a aucun doute qu'Althéa fera parfaitement l'affaire. Il cherche plutôt à en savoir un peu plus sur cette femme, ses véritables ambitions et pourquoi une femme qui a passé sa vie dans l'ombre décide soudainement à se montrer un peu plus au grand jour. D'autant plus que ce qu'il lui propose en vaut largement la chandelle même s'il n'a pas besoin de le dire explicitement, outre un salaire avantageux, c'est une place au sein de son réseau et donc par extension au sein du Syndicat qui se joue. Beaucoup ici à Kaizokua tuerait pour une opportunité comme celle-là.
CENDRES
« Merci, je dois dire que l'île a beaucoup changé depuis ma dernière visite. Il y a plus de... Républicains. »
Il hoche la tête et profite de son accueil pour jeter à nouveau son regard à travers la pièce, la détaillant d'autant plus scrupuleusement et s'arrêtant sur à peu près tout ce qui attire son attention. L'intérieur étant effectivement, bien plus attrayant que la devanture de la petite maison. Après tout, ce n'est pas à Kaizoku qu'il risque de trouver de grands palaces et des châteaux. Et honnêtement, ce n'est pas tant pour lui déplaire. Il note même la présence du vaisselier, ce qui lui indique que ce n'est pas qu'une simple planque mais bien un lieu de vie. Il marque un petit silence lorsqu'elle l'interroge sur ce qu'il souhaite boire, il se tâte. Ses goûts en matière de vin sont horriblement exigeants et il est à peu près sûr de ne rien trouver à son goût dans un endroit comme celui-ci. Pas cette maison en particulier, il n'est pas si médisant. Plutôt sur ici, sur l'île tout entière. Alors il laisse la décision à son interlocutrice, déjà curieux de connaître son choix et donc par extension, ses goûts.
« Volontiers. Je prendrais ce que vous voulez, surprenez-moi. Dites-moi, mademoiselle Néphériane. Est-ce que vous invitez souvent vos potentiels partenaires chez vous pour discuter affaire ? Ou suis-je un privilégié ? C'est audacieux et terriblement risqué. Un associé mécontent aurait facilement votre adresse, vous ne pensez pas ? »
Il glisse un regard discret vers la Sirène, attendant d'avoir une réponse et accessoirement de voir ce qu'elle allait servir dans son verre. Puisqu'il a été convié à s'installer, il s'exécute et prend place sur son canapé vermillon en déboutonnant sa veste de costume. Il récupère son verre par la même occasion et tend l'oreille toujours attentif. Il souffle légèrement du nez et plie le coin de la lèvre dans ce qui ressemble à une ébauche de sourire. Son commentaire était très juste, d'autant plus qu'il l'avait choisi elle plutôt qu'un autre pour l'ensemble de ses qualités bien sûr mais en particulier pour son sens de la discrétion. Ce n'est pas la qualité première que l'on souligne lorsqu'on parle d'un pirate de Kaizoku, alors elle est d'autant plus précieuse. Il ne rebondit pas spécialement, il n'y avait pas grand-chose à rajouter et puis la contrebandière décide d'aller droit au but pour lancer l'Elfe sur le sujet qui les amènent tous les deux à se rencontrer ce soir. Visiblement, elle ne perd pas de temps et les présentations furent aussi courtes que possible démontrant un certain professionnalisme dans sa démarche. Peut-être une volonté de bien faire.
Il tourne calmement son verre et le liquide qu'il transporte à l'intérieur, son regard parme essayant de percer le voile de mystère qui entoure son vis-à-vis. Son temps de parole est parfaitement calculé, il aime à le croire en tout cas, il laisse d'abord le silence reprendre ses droits dans la conversation avant de venir répondre.
« Oh ? Vous avez déjà une petite idée, je suis curieux de l'entendre. Il est vrai, je cherche quelqu'un de compétent et discret pour récupérer et acheminer une cargaison. C'est aussi simpliste que cela en a l'air, je ne vous apprends rien. Vous n'avez pas besoin de savoir de quoi il s'agit, simplement d'aller à destination comme convenu. Vous serez financée à hauteur de vos efforts et je sais récompenser convenablement mes associés, soyez en certaine. »
Il amène son verre à ses lèvres et boit une petite gorgée avant de reprendre.
« Si cette petite course se déroule sans accroc, ma foi, nous pourrions certainement discuter d'une prolongation de contrat entre vous et moi, qu'en pensez-vous ? Est-ce dans vos cordes ? »
Il se montre relativement vague, comme on pourrait s'y attendre dans un rendez-vous aussi important. Les détails importants arriveront s'ils s'entendent déjà sur les premières modalités et quand il sera sûr qu'il n'y a pas d'oreille indiscrète. On est jamais trop prudent. Quoi qu'il en soit, la mission est relativement simple si on omet la mystérieuse nature de la cargaison en question et n'a aucun doute qu'Althéa fera parfaitement l'affaire. Il cherche plutôt à en savoir un peu plus sur cette femme, ses véritables ambitions et pourquoi une femme qui a passé sa vie dans l'ombre décide soudainement à se montrer un peu plus au grand jour. D'autant plus que ce qu'il lui propose en vaut largement la chandelle même s'il n'a pas besoin de le dire explicitement, outre un salaire avantageux, c'est une place au sein de son réseau et donc par extension au sein du Syndicat qui se joue. Beaucoup ici à Kaizokua tuerait pour une opportunité comme celle-là.
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Althéa avait l’habitude de côtoyer des gens importants, surtout parce-que c’était là où se trouvait les richesses, à dépouiller ou à obtenir contre service rendu. Il fallait dire qu’elle n’avait jamais vraiment été surprise d’à quel point les gens influents avaient besoin de services dans l’ombre pour leurs petites ou grandes affaires. Mais quand ils étaient ouvertement dans ce genre d’affaires, c’était encore plus simple, et cela ne rendait les contrats que plus intéressants. L’entrevue commença assez classiquement, quelques petites banalités sur l’île et sa présence Républicaine qui faisait grincer tellement de dents.
« Disons que ça peut toujours ouvrir des opportunités de contrats intéressantes, c’est qu’ils ont aussi de quoi payer dans leur pays. Mais ça apporte aussi son sacré lot d’emmerdes. »
Plaçant un nouveau verre en cristal sur la table, elle tortilla un court instant le bouchon de liège de la bouteille de whisky déjà bien entamée, qui se libéra dans un petit pop. La bouteille semblait de très bonne facture, et elle l’était. Du moins, elle le supposait, si elle était amatrice, elle n’était pas non plus une experte, et elle ne s’intéressait réellement aux boissons humaines que depuis peu.
« La bouteille vient d’un capitaine républicain particulièrement féru de whisky. Il a encore moins apprécié s’en séparer que du reste de sa cargaison mais disons qu’il n’a pas vraiment eu le choix. »
Rebouchant la bouteille et la décalant légèrement vers un coin de la table, elle s’installa à nouveau avant de reporter son attention sur Eliendir. Oh, elle pouvait bien en parler et donner quelques détails sur sa façon d’opérer. En général, ça rassurait le client de dire que l’on était pas une meurtrière sanguinaire et barbare. Même si ce n’était pas forcément la vérité…
« Beaucoup d’habitants de Kaizoku disent que leur véritable maison, c’est leur navire. Ici, ce n’est qu’une simple planque sans intérêt mais elle reste parfaite pour faire affaire loin d’oreilles indiscrètes ou simplement passer un bon moment. Disons que le port est parfois un peu trop… mouvementé. Et sous l'œil des Républicains, aussi, dernièrement. Si besoin, je changerai simplement d’endroit. »
A vrai dire, même Kaizoku n’était pas réellement son domaine de prédilection, c’était juste le plus simple pour se lancer dans sa nouvelle vie car celui où elle avait le plus de contacts, et aussi le plus proche de la mer à laquelle elle restait profondément liée. C’était peut-être elle, sa véritable maison, l’océan infini, manifestation d’une liberté parfaite et absolue.
« Et puis voyons, un associé mécontent qui m’en voudrait? Ne dites pas de bêtises. »
Petit sourire en coin, sa réplique était peut-être un peu prétentieuse et elle en était bien parfaitement consciente. La sirène appréciait de placer des petites pointes d’ironie qui n’en étaient pas vraiment en même temps. Il était vrai que certains n’étaient pas forcément satisfaits de son travail, mais elle restait quelqu’un de fiable, qui le faisait bien, et avec discrétion si nécessaire.
Le travail en question ici semblait assez clair dans ses grandes lignes. Après, restait à voir les garanties et la cargaison en question. Faisant tourner le liquide ambré dans son verre et en reprenant une gorgée en l’écoutant, ses yeux pétillaient légèrement. Comme prévu, il n’avait pas l’air d’être un amateur. En dire assez, sans trop en révéler pour autant, était un art dans le monde de la pègre, un art qu’il semblait bien maîtriser.
« On m’avait prévenu qu’une organisation de votre trempe allait tôt ou tard chercher à faire affaire sur de plus longues distances. Mais si je peux me permettre de faire une supposition, c’est que vous essayez de développer quelques affaires en République, et que Kaizoku est une très bonne porte d’entrée vers ce marché maintenant que l’île en fait partie. Je me trompe? »
Elle prit quelques courtes secondes pour réfléchir. La chose ne la dérangeait absolument pas, si Kaizoku continuait de déstabiliser la République et que les tensions montaient peut-être que les habitants essaieront de retrouver leur indépendance chérie. De son côté, tant qu’il y avait de l’argent et de l’or à se faire, qui était-elle pour refuser?
« La contrebande est ma spécialité après tout, même s’il me faudra sûrement un peu plus que cela pour pouvoir travailler. Point de départ, d’arrivée, contacts à trouver pour récupérer et déposer le tout, taille et poids de la cargaison, précautions particulières de transports… La nature de la cargaison m’importe assez peu de tout de façon. »
Drogues, objets magiques illégaux, cadavres de bébés, cela ne changeait rien pour elle. Ce ne serait pas la première fois où elle n’aurait aucune idée du contenu de la cargaison, et certainement pas la dernière non plus. Tant qu’on essayait pas de la doubler ou de l’arnaquer d’une manière ou d’une autre, cela lui convenait.
« Tant que y a pas d’entourloupes et que la paie est à la hauteur du trajet et des dangers. Rien ne m'empêche de refaire affaire avec la même personne si elle propose des contrats intéressants, quels qu'ils soient. »
« Disons que ça peut toujours ouvrir des opportunités de contrats intéressantes, c’est qu’ils ont aussi de quoi payer dans leur pays. Mais ça apporte aussi son sacré lot d’emmerdes. »
Plaçant un nouveau verre en cristal sur la table, elle tortilla un court instant le bouchon de liège de la bouteille de whisky déjà bien entamée, qui se libéra dans un petit pop. La bouteille semblait de très bonne facture, et elle l’était. Du moins, elle le supposait, si elle était amatrice, elle n’était pas non plus une experte, et elle ne s’intéressait réellement aux boissons humaines que depuis peu.
« La bouteille vient d’un capitaine républicain particulièrement féru de whisky. Il a encore moins apprécié s’en séparer que du reste de sa cargaison mais disons qu’il n’a pas vraiment eu le choix. »
Rebouchant la bouteille et la décalant légèrement vers un coin de la table, elle s’installa à nouveau avant de reporter son attention sur Eliendir. Oh, elle pouvait bien en parler et donner quelques détails sur sa façon d’opérer. En général, ça rassurait le client de dire que l’on était pas une meurtrière sanguinaire et barbare. Même si ce n’était pas forcément la vérité…
« Beaucoup d’habitants de Kaizoku disent que leur véritable maison, c’est leur navire. Ici, ce n’est qu’une simple planque sans intérêt mais elle reste parfaite pour faire affaire loin d’oreilles indiscrètes ou simplement passer un bon moment. Disons que le port est parfois un peu trop… mouvementé. Et sous l'œil des Républicains, aussi, dernièrement. Si besoin, je changerai simplement d’endroit. »
A vrai dire, même Kaizoku n’était pas réellement son domaine de prédilection, c’était juste le plus simple pour se lancer dans sa nouvelle vie car celui où elle avait le plus de contacts, et aussi le plus proche de la mer à laquelle elle restait profondément liée. C’était peut-être elle, sa véritable maison, l’océan infini, manifestation d’une liberté parfaite et absolue.
« Et puis voyons, un associé mécontent qui m’en voudrait? Ne dites pas de bêtises. »
Petit sourire en coin, sa réplique était peut-être un peu prétentieuse et elle en était bien parfaitement consciente. La sirène appréciait de placer des petites pointes d’ironie qui n’en étaient pas vraiment en même temps. Il était vrai que certains n’étaient pas forcément satisfaits de son travail, mais elle restait quelqu’un de fiable, qui le faisait bien, et avec discrétion si nécessaire.
Le travail en question ici semblait assez clair dans ses grandes lignes. Après, restait à voir les garanties et la cargaison en question. Faisant tourner le liquide ambré dans son verre et en reprenant une gorgée en l’écoutant, ses yeux pétillaient légèrement. Comme prévu, il n’avait pas l’air d’être un amateur. En dire assez, sans trop en révéler pour autant, était un art dans le monde de la pègre, un art qu’il semblait bien maîtriser.
« On m’avait prévenu qu’une organisation de votre trempe allait tôt ou tard chercher à faire affaire sur de plus longues distances. Mais si je peux me permettre de faire une supposition, c’est que vous essayez de développer quelques affaires en République, et que Kaizoku est une très bonne porte d’entrée vers ce marché maintenant que l’île en fait partie. Je me trompe? »
Elle prit quelques courtes secondes pour réfléchir. La chose ne la dérangeait absolument pas, si Kaizoku continuait de déstabiliser la République et que les tensions montaient peut-être que les habitants essaieront de retrouver leur indépendance chérie. De son côté, tant qu’il y avait de l’argent et de l’or à se faire, qui était-elle pour refuser?
« La contrebande est ma spécialité après tout, même s’il me faudra sûrement un peu plus que cela pour pouvoir travailler. Point de départ, d’arrivée, contacts à trouver pour récupérer et déposer le tout, taille et poids de la cargaison, précautions particulières de transports… La nature de la cargaison m’importe assez peu de tout de façon. »
Drogues, objets magiques illégaux, cadavres de bébés, cela ne changeait rien pour elle. Ce ne serait pas la première fois où elle n’aurait aucune idée du contenu de la cargaison, et certainement pas la dernière non plus. Tant qu’on essayait pas de la doubler ou de l’arnaquer d’une manière ou d’une autre, cela lui convenait.
« Tant que y a pas d’entourloupes et que la paie est à la hauteur du trajet et des dangers. Rien ne m'empêche de refaire affaire avec la même personne si elle propose des contrats intéressants, quels qu'ils soient. »
Invité
Invité
Salutations de l'autre bout du monde
Feat Althéa Néphériane
Il pose ses yeux sur la bouteille de whisky dont elle retire le bouchon, écoutant l'histoire qui est servie avec. N'ayant aucun moyen de vérifier la véracité de ses propos, il ne peut que lui le bénéfice du doute. Mais si c'est vrai, il faut bien admettre qu'elle n'a pas froid aux yeux. Tant mieux, il n'a pas besoin d'un associé passif ou de quelqu'un qui viendrait se plaindre à la moindre complication. Il a bien d'autres problèmes plus important à gérer et la débrouillardise est une qualité qu'il apprécie. Il récupère son verre en remerciant la Sirène d'un bref geste de la tête, faisant glisser le verre sur ses lèvres pour venir attester de la qualité de son alcool. Il n'est pas vraiment un expert non plus, d'ailleurs il a une préférence pour les liqueurs plus raffinées bien qu'il sache apprécié un bon whisky de temps à autres. Il n'émet aucun commentaire, laissant planer le doute et de toute manière, pas sûr que la contrebandière soit vraiment intéressée sur la question de la qualité de sa bouteille.
Il l'écoute à nouveau, reportant son attention sur la pirate. Il ne s'agit là donc que d'une planque, évidemment. Cela pouvait paraitre débile à demander mais pour Eliëndir, faire affaire avec une personne trop imprudente apporte son lot d'emmerde. Il n'a aucune envie d'entendre que l'un de ses associés s'est fait bêtement refroidir parce qu'il laisse n'importe qui entrer chez lui. Entre l'audace et la bêtise il n'y a qu'un pas. Si Althéa est capable de s'occuper convenablement d'elle-même et des affaires qu'ils ont en commun, alors il n'y a vraisemblablement pas de quoi s'inquiéter. Pour le moment. Il lui sourit en retour, par rapport à son trait d'esprit sur des associés mécontents. Un échange aussi anodin que subtil, c'est comme ça que le perçois l'Elfe. Les deux parties auraient tout intérêt à qu'Eliëndir n'ait rien à redire sur le travail effectué.
« Je vois. Je ne remets pas en doute votre façon de faire. Pour le moment, je n'ai aucune raison d'être mécontent. »
Observant par intervalle à la fois le contenu de son verre et le visage de la Sirène. Les deux yeux améthystes de l'Elfe peuvent être difficiles à cerner aux premiers abords, il laisse souvent l'impression de constamment être dans le jugement. Un petit air hautain qui n'est pas nécessairement volontaire mais qui lui convient bien quand on connait l'individu. La pirate s'exprime à son tour puis semble réfléchir un moment. Il laisse filer quelques secondes d'un lourd silence, le temps de reprendre une gorgée de son verre.
« C'est un constat assez perspicace, mademoiselle Néphériane. En effet, Kaizoku est une porte d'entrée non négligeable vers la République mais plus que ça, elle est une plaque tournante importante vers tout le Sekai. Néanmoins, vous vous trompez sur un point. Je n'ai pas attendu l'annexion de Kaizoku pour faire des affaires en République. N'allez pas croire que je ne pourrais pas me passer de vos services à l'avenir. »
Son ton était calme, pas insultant mais il avait à coeur d'être parfaitement clair et il voulait s'assurer de l'être. Au moins par politesse, afin de ne pas laisser le doute planer s'ils viennent vraiment à faire des affaires ensemble. Le concernant, ce qui pouvait bien arriver entre Kaizoku et la République était bien le cadet de ses soucis tant que ses affaires à lui n'en pâtissent pas. De toute évidence, les négociations avancent vite et bien. Il semble s'être trouvé une partenaire commerciale digne d'intérêt, c'est un bon début.
« Bien entendu, vous aurez toutes les informations nécessaires pour votre travail. Vous êtes la capitaine d'un voilier, le "Belladonna" si je ne trompe pas ? C'est un beau navire d'ailleurs, même si je ne suis pas un expert. Quand est-ce que vous et votre équipage serez prêt à lever l'ancre ? »
Il est le dernier servi et pourtant, il semble avoir apprécié son verre plus qu'il ne le pensait au départ puisqu'il est déjà vide. Il dépose le verre cristallin sur la table. Pourquoi venait-il de mentionner le bateau de la Sirène ? Simplement pour lui faire comprendre qu'il avait fait ses devoirs. Il a fait ses recherches évidemment, Eliëndir n'est pas du genre à accorder sa confiance à n'importe qui. En fait, il n'est pas du genre à donner sa confiance tout court mais c'est un détail.
« Parfait. Évitons donc les entourloupes, cela m'arrange. Que diriez-vous d'aller faire un tour, mademoiselle Néphériane ? Il est sûrement préférable que je vous montre en personne ce que vous devez faire. »
Dit-il en s'appuyant sur le canapé pour se redresser sur ses deux jambes, attendant de voir si la pirate a quelque chose à rajouter avant d'aller faire une petite balade dans les rues nauséabondes de Kaizoku.
CENDRES
Il l'écoute à nouveau, reportant son attention sur la pirate. Il ne s'agit là donc que d'une planque, évidemment. Cela pouvait paraitre débile à demander mais pour Eliëndir, faire affaire avec une personne trop imprudente apporte son lot d'emmerde. Il n'a aucune envie d'entendre que l'un de ses associés s'est fait bêtement refroidir parce qu'il laisse n'importe qui entrer chez lui. Entre l'audace et la bêtise il n'y a qu'un pas. Si Althéa est capable de s'occuper convenablement d'elle-même et des affaires qu'ils ont en commun, alors il n'y a vraisemblablement pas de quoi s'inquiéter. Pour le moment. Il lui sourit en retour, par rapport à son trait d'esprit sur des associés mécontents. Un échange aussi anodin que subtil, c'est comme ça que le perçois l'Elfe. Les deux parties auraient tout intérêt à qu'Eliëndir n'ait rien à redire sur le travail effectué.
« Je vois. Je ne remets pas en doute votre façon de faire. Pour le moment, je n'ai aucune raison d'être mécontent. »
Observant par intervalle à la fois le contenu de son verre et le visage de la Sirène. Les deux yeux améthystes de l'Elfe peuvent être difficiles à cerner aux premiers abords, il laisse souvent l'impression de constamment être dans le jugement. Un petit air hautain qui n'est pas nécessairement volontaire mais qui lui convient bien quand on connait l'individu. La pirate s'exprime à son tour puis semble réfléchir un moment. Il laisse filer quelques secondes d'un lourd silence, le temps de reprendre une gorgée de son verre.
« C'est un constat assez perspicace, mademoiselle Néphériane. En effet, Kaizoku est une porte d'entrée non négligeable vers la République mais plus que ça, elle est une plaque tournante importante vers tout le Sekai. Néanmoins, vous vous trompez sur un point. Je n'ai pas attendu l'annexion de Kaizoku pour faire des affaires en République. N'allez pas croire que je ne pourrais pas me passer de vos services à l'avenir. »
Son ton était calme, pas insultant mais il avait à coeur d'être parfaitement clair et il voulait s'assurer de l'être. Au moins par politesse, afin de ne pas laisser le doute planer s'ils viennent vraiment à faire des affaires ensemble. Le concernant, ce qui pouvait bien arriver entre Kaizoku et la République était bien le cadet de ses soucis tant que ses affaires à lui n'en pâtissent pas. De toute évidence, les négociations avancent vite et bien. Il semble s'être trouvé une partenaire commerciale digne d'intérêt, c'est un bon début.
« Bien entendu, vous aurez toutes les informations nécessaires pour votre travail. Vous êtes la capitaine d'un voilier, le "Belladonna" si je ne trompe pas ? C'est un beau navire d'ailleurs, même si je ne suis pas un expert. Quand est-ce que vous et votre équipage serez prêt à lever l'ancre ? »
Il est le dernier servi et pourtant, il semble avoir apprécié son verre plus qu'il ne le pensait au départ puisqu'il est déjà vide. Il dépose le verre cristallin sur la table. Pourquoi venait-il de mentionner le bateau de la Sirène ? Simplement pour lui faire comprendre qu'il avait fait ses devoirs. Il a fait ses recherches évidemment, Eliëndir n'est pas du genre à accorder sa confiance à n'importe qui. En fait, il n'est pas du genre à donner sa confiance tout court mais c'est un détail.
« Parfait. Évitons donc les entourloupes, cela m'arrange. Que diriez-vous d'aller faire un tour, mademoiselle Néphériane ? Il est sûrement préférable que je vous montre en personne ce que vous devez faire. »
Dit-il en s'appuyant sur le canapé pour se redresser sur ses deux jambes, attendant de voir si la pirate a quelque chose à rajouter avant d'aller faire une petite balade dans les rues nauséabondes de Kaizoku.
CENDRES
Invité
Invité
Tranquillement placée dans le velours écarlate, elle savait parfaitement que ce genre d’échanges décontractés d’apparence étaient aussi extrêmement tendus. Mais elle n’avait pas vraiment de raisons de s’inquiéter, le contact semblait assez fiable dans ses opérations et il n’aurait certainement aucun intérêt à l’éliminer. Elle n’était, après tout, qu’une petite indépendante. Beaucoup de plus gros poissons inquiétants nageaient autour de Kaizoku. Ce qui lui permettait aussi de faire profil bas avec son petit commerce.
Comme tout maître du crime, il savait être dur en affaires - ou du moins en donner l’impression. Ses répliques étaient nettes et précises, mêlant cet intérêt palpable avec ces renseignements qui pouvaient presque faire office de menaces voilées comme s’il pensait déjà à la possibilité de se faire doubler. Et elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir - tous les mafieux un minimum compétent en jouaient. Elle-même en jouait, mais dans ce cas elle n’était pas réellement en position de force : Ce n’était pas elle qui avait l’argent. Elle ne se formalisa pas de sa remarque vis-à-vis de la République, elle se doutait bien qu’il avait déjà des bouts de réseau aux quatre coins du Sekai. D’où le fait qu’elle ait mentionné un développement d’activités et non un début. Mais elle n’était pas du genre à aller chipoter pour un mot. Elle n’était pas là pour être une chieuse, mais pour se faire de l’argent, alors autant ne pas passer pour ce qu’elle n’était pas.
« Personne n’est indispensable. Le Sekai continuera de tourner quoi qu’il arrive. Et tant qu’il y a du commerce il y a des affaires à se faire. »
Elle sourit, sa phrase était un peu bateau, mais elle illustrait aussi bien sa connaissance du milieu. Elle n’était pas essentielle à son commerce tout comme il n’était pas essentiel au sien et c’était très bien ainsi. Baser ses fondations sur une seule brique, c’était le meilleur moyen de voir son édifice s’effondrer. Et c’était un milieu où les briques avaient tendance à disparaître, elle l’avait appris à la dure avec la disparition de sa famille. Peut-être qu’une fois leur partenariat bien cimenté, elle l’impliquera peut-être dans ses recherches. Les informations pouvaient aussi faire office de paiement, si elles étaient bonnes. Mais avant cela elle se devait de tester cette confiance réciproque.
Nouveau sourire en l’entendant parler de la Belladona. Bien renseigné, même si peut-être un poil pas assez puisqu’il avait mégenré son navire. Non pas qu’elle pouvait lui en vouloir pour cela : Les noms de navires pouvaient être un foutoir sans nom qu’elle-même n’avait pas encore parfaitement saisi. En tant qu’ancien navire de guerre, vieillot et désarmé mais toujours véloce, le genre s’accordait au nom, et la belladone était une fleur genrée au féminin. Mais peu importait les noms de tout de façon, l’important était de pouvoir les identifier de loin, connaître leurs défenses, et surtout reconnaître les pavillons. Dans tous les cas, rien ne lui servait à réfuter qu’il s’agissait bien de son bâtiment.
« Vous pouvez compter un maximum d’une demi-journée, chargement compris. Cela peut être moins dans des cas plus urgents mais… Ça a son prix, évidemment. »
Se levant à sa suite, et finissant le fond de verre qui lui restait, elle accepta cette proposition sans hésiter. Elle rassembla rapidement ses affaires dans un petit sac en bandoulière, et raccrocha sa lame à sa ceinture. Sa planque était confortable mais aussi assez répétitive. Elle prit tout de même la peine de verrouiller derrière elle pour se retrouver dans son quartier. Si on sentait clairement l’air marin - il n’était pas juste à côté du port pour autant. L’endroit était calme, pas spécialement typé pauvre ou riche, le meilleur mot pour le décrire était certainement “quelconque”. C’était aussi ce qui le rendait très attractif pour une planque. Et puis, elle connaissait les voisins, évidemment. Elle salua d’ailleurs la vieille Mathilda qui s’occupait de son jardin d’épices dans son potager. Une vieille dame qui n’appréciait pas vraiment la République, et qu’elle savait fiable. Une sorte d’observatrice, prête à lui rapporter le moindre mouvement louche autour de sa planque.
« Et bien, je vous suis. Vers le port, je suppose? »
Elle commençait à bien connaître l’endroit, les rues, et les habitudes du quartier après tout. Celles du port encore plus. Les officiers républicains chiants, et ceux qui s’en mettaient plein les poches, ou encore ceux assez peureux pour être influençables. Et quelques bons contacts ou citoyens ayant assez la grogne pour vouloir bouter la République hors de leur île.
Comme tout maître du crime, il savait être dur en affaires - ou du moins en donner l’impression. Ses répliques étaient nettes et précises, mêlant cet intérêt palpable avec ces renseignements qui pouvaient presque faire office de menaces voilées comme s’il pensait déjà à la possibilité de se faire doubler. Et elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir - tous les mafieux un minimum compétent en jouaient. Elle-même en jouait, mais dans ce cas elle n’était pas réellement en position de force : Ce n’était pas elle qui avait l’argent. Elle ne se formalisa pas de sa remarque vis-à-vis de la République, elle se doutait bien qu’il avait déjà des bouts de réseau aux quatre coins du Sekai. D’où le fait qu’elle ait mentionné un développement d’activités et non un début. Mais elle n’était pas du genre à aller chipoter pour un mot. Elle n’était pas là pour être une chieuse, mais pour se faire de l’argent, alors autant ne pas passer pour ce qu’elle n’était pas.
« Personne n’est indispensable. Le Sekai continuera de tourner quoi qu’il arrive. Et tant qu’il y a du commerce il y a des affaires à se faire. »
Elle sourit, sa phrase était un peu bateau, mais elle illustrait aussi bien sa connaissance du milieu. Elle n’était pas essentielle à son commerce tout comme il n’était pas essentiel au sien et c’était très bien ainsi. Baser ses fondations sur une seule brique, c’était le meilleur moyen de voir son édifice s’effondrer. Et c’était un milieu où les briques avaient tendance à disparaître, elle l’avait appris à la dure avec la disparition de sa famille. Peut-être qu’une fois leur partenariat bien cimenté, elle l’impliquera peut-être dans ses recherches. Les informations pouvaient aussi faire office de paiement, si elles étaient bonnes. Mais avant cela elle se devait de tester cette confiance réciproque.
Nouveau sourire en l’entendant parler de la Belladona. Bien renseigné, même si peut-être un poil pas assez puisqu’il avait mégenré son navire. Non pas qu’elle pouvait lui en vouloir pour cela : Les noms de navires pouvaient être un foutoir sans nom qu’elle-même n’avait pas encore parfaitement saisi. En tant qu’ancien navire de guerre, vieillot et désarmé mais toujours véloce, le genre s’accordait au nom, et la belladone était une fleur genrée au féminin. Mais peu importait les noms de tout de façon, l’important était de pouvoir les identifier de loin, connaître leurs défenses, et surtout reconnaître les pavillons. Dans tous les cas, rien ne lui servait à réfuter qu’il s’agissait bien de son bâtiment.
« Vous pouvez compter un maximum d’une demi-journée, chargement compris. Cela peut être moins dans des cas plus urgents mais… Ça a son prix, évidemment. »
Se levant à sa suite, et finissant le fond de verre qui lui restait, elle accepta cette proposition sans hésiter. Elle rassembla rapidement ses affaires dans un petit sac en bandoulière, et raccrocha sa lame à sa ceinture. Sa planque était confortable mais aussi assez répétitive. Elle prit tout de même la peine de verrouiller derrière elle pour se retrouver dans son quartier. Si on sentait clairement l’air marin - il n’était pas juste à côté du port pour autant. L’endroit était calme, pas spécialement typé pauvre ou riche, le meilleur mot pour le décrire était certainement “quelconque”. C’était aussi ce qui le rendait très attractif pour une planque. Et puis, elle connaissait les voisins, évidemment. Elle salua d’ailleurs la vieille Mathilda qui s’occupait de son jardin d’épices dans son potager. Une vieille dame qui n’appréciait pas vraiment la République, et qu’elle savait fiable. Une sorte d’observatrice, prête à lui rapporter le moindre mouvement louche autour de sa planque.
« Et bien, je vous suis. Vers le port, je suppose? »
Elle commençait à bien connaître l’endroit, les rues, et les habitudes du quartier après tout. Celles du port encore plus. Les officiers républicains chiants, et ceux qui s’en mettaient plein les poches, ou encore ceux assez peureux pour être influençables. Et quelques bons contacts ou citoyens ayant assez la grogne pour vouloir bouter la République hors de leur île.
Invité
Invité
Salutations de l'autre bout du monde
Feat Althéa Néphériane
Une demi-journée pour tout préparer et lever l'ancre donc. Après une courte réflexion, il jugea que c'est parfaitement acceptable. Il a une cargaison à faire partir et le plus tôt sera le mieux mais rien ne presse. Un travail méticuleux et bien fait sera toujours préférable qu'un travail baclé. Il acquiesce donc en quittant le confort de son canapé pour attendre sa nouvelle associée près de la porte le temps qu'elle récupère ses affaires et notamment cette lame qui attire tout de suite son attention lorsqu'elle l'accroche à sa ceinture. Il est aisé pour un senseur magique tel que lui de se rendre compte que le sabre est infusé magiquement, ce qui en fait un artefact particulièrement intéressant. Il se surprend même à voir une telle arme dans les mains d'une simple contrebandière, serait-ce le butin d'un précédent abordage ? Possible.
Ils quittent donc la planque et l'Elfe ne prend pas la peine d'arborer les traits d'une tierce personne afin de passer plus facilement inaperçu. Il s'est assuré de ne pas être suivi jusqu'ici, il serait bien inutile d'être aussi précautionneux. De son côté, il ignore totalement la présence de la vieille voisine. Il ne croise pas son regard et ne daigne pas la saluer, il n'est que de passage et n'a aucune envie de s'attarder sur les "personnages secondaires" qui pourraient potentiellement se montrer indiscrète.
Il hoche la tête à nouveau en direction d'Althéa.
« Près du port, oui. Ce n'est pas très loin. »
Eliëndir ouvre donc la marche à un rythme régulier, il reste aux côtés de la Sirène pendant qu'il profite de l'air frais de la mer omniprésente à Kaizoku, un vent qu'il n'a pas l'habitude de sentir chez lui dans le nord du Sekai. Là-bas, en dehors de Melorn en tout cas, le vent est constamment froid voir glacial en fonction des saisons. Rudes et violentes, les terres du nord ont ce quelque chose de très inhospitalières pour les gens qui n'y sont pas habitués. Il se montre peu loquace sur la route, cherchant à aller droit au but et de toute évidence, ils auront un peu de temps plus tard pour faire plus ample connaissance.
Quelques minutes de marche seront suffisante pour atteindre la principale activité de l'île, son port qui a été quasiment entièrement réquisitionné par la République depuis la guerre. Tout l'intérêt est d'astucieusement éviter les patrouilles ou de se faire remarquer par quelques officiers peu scrupuleux cherchant un peu d'action pendant leurs soirs de garde ennuyants. L'Elfe ne se dirige pas exactement vers le port principal mais plutôt vers une petite zone "industrielle" près des habitations où l'on trouve facilement quelques entrepôts appartenant soit à la République, soit à des particuliers assez riches pour s'offrir ce genre de stockage pour leurs affaires plus ou moins légales. Ironiquement, c'est assez discret lorsqu'on sait à qui glisser quelques pièces d'or pour s'assurer que personne ne pose de questions.
D'un petit tour de passe-passe, il fait habilement glisser une petite clé dans sa main avec laquelle il vient ouvrir une petite porte de secours menant à l'intérieur du hangar. Il fait relativement sombre et l'intérieur n'est éclairé que par la lumière de la ville ou les rayons de la lune qui passent par les quelques fenêtres assez hautes près du plafond. Il s'agit là d'un hangar comme un autre, il n'a rien de spécial et il est d'une taille relativement modeste mais pour le moment c'est amplement suffisant pour ses affaires et pour mettre Althéa à l'épreuve. Il vagabonde entre les allées et les sections puis s'arrête près d'une pile rangée de caisses fermées et opaques.
« Voilà ce que vous devez transporter. Toute cette section. Vos hommes s'occuperont du chargement et d'amener la cargaison à bon port. Si vous pouvez lever l'ancre dès demain, le plus tôt sera le mieux. Votre destination c'est le port d'Ikusa, capitale du Reike. Quelqu'un d'autre s'occupera de décharger les caisses là-bas et vous en aurez fini avec ce travail. Est-ce que cela vous convient ? »
La Belladonna devrait avoir assez de place dans sa cale, le plus difficile sera d'engager quelques bras pour charger tout ça sur le navire. Mais ça, ce n'est pas son problème à lui. Il marque une pause comme s'il attendait la réponse de la Sirène puis il reprend la parole comme s'il avait oublié quelque chose.
« J'oubliais. Je serais votre passager pendant cette petite expédition. Tout comme la cargaison, j'aimerais pouvoir arriver à bon port sain et sauf. J'ose espérer que ce ne sera pas un problème pour vous, capitaine Néphériane ? »
Pivotant sur son talon, les mains jointes dans son dos, il glisse ses deux iris violettes en direction de la principale concernée. Son regard perçant traverse même l'obscurité ambiante, comme un chat dans le noir complet.
CENDRES
Ils quittent donc la planque et l'Elfe ne prend pas la peine d'arborer les traits d'une tierce personne afin de passer plus facilement inaperçu. Il s'est assuré de ne pas être suivi jusqu'ici, il serait bien inutile d'être aussi précautionneux. De son côté, il ignore totalement la présence de la vieille voisine. Il ne croise pas son regard et ne daigne pas la saluer, il n'est que de passage et n'a aucune envie de s'attarder sur les "personnages secondaires" qui pourraient potentiellement se montrer indiscrète.
Il hoche la tête à nouveau en direction d'Althéa.
« Près du port, oui. Ce n'est pas très loin. »
Eliëndir ouvre donc la marche à un rythme régulier, il reste aux côtés de la Sirène pendant qu'il profite de l'air frais de la mer omniprésente à Kaizoku, un vent qu'il n'a pas l'habitude de sentir chez lui dans le nord du Sekai. Là-bas, en dehors de Melorn en tout cas, le vent est constamment froid voir glacial en fonction des saisons. Rudes et violentes, les terres du nord ont ce quelque chose de très inhospitalières pour les gens qui n'y sont pas habitués. Il se montre peu loquace sur la route, cherchant à aller droit au but et de toute évidence, ils auront un peu de temps plus tard pour faire plus ample connaissance.
Quelques minutes de marche seront suffisante pour atteindre la principale activité de l'île, son port qui a été quasiment entièrement réquisitionné par la République depuis la guerre. Tout l'intérêt est d'astucieusement éviter les patrouilles ou de se faire remarquer par quelques officiers peu scrupuleux cherchant un peu d'action pendant leurs soirs de garde ennuyants. L'Elfe ne se dirige pas exactement vers le port principal mais plutôt vers une petite zone "industrielle" près des habitations où l'on trouve facilement quelques entrepôts appartenant soit à la République, soit à des particuliers assez riches pour s'offrir ce genre de stockage pour leurs affaires plus ou moins légales. Ironiquement, c'est assez discret lorsqu'on sait à qui glisser quelques pièces d'or pour s'assurer que personne ne pose de questions.
D'un petit tour de passe-passe, il fait habilement glisser une petite clé dans sa main avec laquelle il vient ouvrir une petite porte de secours menant à l'intérieur du hangar. Il fait relativement sombre et l'intérieur n'est éclairé que par la lumière de la ville ou les rayons de la lune qui passent par les quelques fenêtres assez hautes près du plafond. Il s'agit là d'un hangar comme un autre, il n'a rien de spécial et il est d'une taille relativement modeste mais pour le moment c'est amplement suffisant pour ses affaires et pour mettre Althéa à l'épreuve. Il vagabonde entre les allées et les sections puis s'arrête près d'une pile rangée de caisses fermées et opaques.
« Voilà ce que vous devez transporter. Toute cette section. Vos hommes s'occuperont du chargement et d'amener la cargaison à bon port. Si vous pouvez lever l'ancre dès demain, le plus tôt sera le mieux. Votre destination c'est le port d'Ikusa, capitale du Reike. Quelqu'un d'autre s'occupera de décharger les caisses là-bas et vous en aurez fini avec ce travail. Est-ce que cela vous convient ? »
La Belladonna devrait avoir assez de place dans sa cale, le plus difficile sera d'engager quelques bras pour charger tout ça sur le navire. Mais ça, ce n'est pas son problème à lui. Il marque une pause comme s'il attendait la réponse de la Sirène puis il reprend la parole comme s'il avait oublié quelque chose.
« J'oubliais. Je serais votre passager pendant cette petite expédition. Tout comme la cargaison, j'aimerais pouvoir arriver à bon port sain et sauf. J'ose espérer que ce ne sera pas un problème pour vous, capitaine Néphériane ? »
Pivotant sur son talon, les mains jointes dans son dos, il glisse ses deux iris violettes en direction de la principale concernée. Son regard perçant traverse même l'obscurité ambiante, comme un chat dans le noir complet.
CENDRES
Invité
Invité
Les entrepôts près du port, un endroit qu’elle connaissait bien mais qui était aussi, à sa façon, un peu glauque. Peu fréquenté, peu gardé, les bâtiments étaient austères et les rues mal éclairées. Des véritables coupe-gorge où beaucoup d’honnêtes citoyens n’osaient pas mettre les pieds, ce qui était évidemment une excellente chose. L’extérieur était assez sale, comme souvent, mais ce n’était pas comme si cela dérangeait la capitaine plus que cela.
L’endroit n’était pas réellement plus avenant, plongé dans une semi-pénombre uniquement perturbée par quelques ouvertures laissant passer une lumière très faible, Eliendir ne semblait pas particulièrement perturbé par ce fait. Certainement nyctalope - Althéa en avait croisé quelques-uns. Une capacité bien pratique pour des hommes de l’ombre comme eux. Sa vision affûtée distinguait tout de même la forme des caisses et jugeait leur taille acceptable, d’un premier coup d'œil.
« Je vais récupérer une petite lanterne, si cela ne vous dérange pas, histoire d’estimer la taille de la cargaison. D’ailleurs, des précautions de manipulation particulières sur celle-ci? Fragilité, vulnérabilité à des éléments comme l’eau ou la chaleur? Ce genre de choses? »
Rien de particulier ne semblait orner les dites caisses, parfaitement normales à première vue - peut-être un peu trop normales même. Mais ce n’était pas forcément un mal. La Capitale du Reike était une destination qu’elle connaissait bien et elle avait quelques contacts là bas. Moins qu’en République, puisque les voyages internationaux s’étaient beaucoup compliqués depuis l’annexion de l’île. Mais elle avait de quoi se procurer des faux papiers sans trop de soucis pour son voyage.
« Et pour votre contact, un quai particulier? Avez-vous un descriptif et un code pour rentrer en contact avec? Ou bien sera-t-il informé du navire qu’il attends et viendra-t-il à nous? »
Elle ne se doutait pas qu’il avait déjà une organisation bien pensée de son côté, et elle demandait simplement des détails. Après, vu qu’il avait dit faire lui-même partie de la cargaison, peut-être saurait-il retrouver son homme et s’arranger une fois sur place. Sûrement, même. Althéa traînait toujours auprès des caisses, observant juste de son oeil affuté la présence ou non d’une éventuelle faiblesse - ou autre souci sur l’une d’elle. Elle ne trouva rien de particulier, et elle se retourna donc vers l’elfe avec un fin sourire aux lèvres.
« Et votre présence ne me pose aucun souci. Mais sachez que ce n’est pas un navire de plaisance, et que les quartiers peuvent être assez… spartiates. Sans compter le roulis naturel du navire sur des vagues pas toujours très coopératives, mais si vous êtes venu jusqu’ici vous devriez déjà connaître. Vous devrez ne pas être apperçu du voyage? Voyager anonymement? Et vous savez naviguer? »
Des questions, encore, histoire de bien avoir tous les détails. Elle avait quelques planques sur le navire capables de contenir un elfe de sa taille, mais très peu confortables. Et s’il y avait donc des petits arrangements pour les rendre plus agréables - et respirables pour certaines - cela serait mieux qu’elle s’en charge avant. Car bon, mettre un client dans une boîte sans air ni place pour bouger, ce n’était pas le meilleur moyen de les fidéliser. Au moins, il était prévenu que les accommodations de son navire ne seraient pas à la hauteur d’une croisière de luxe. Au moins, il y aurait la Capitaine avec qui discuter. C’était déjà ça.
L’endroit n’était pas réellement plus avenant, plongé dans une semi-pénombre uniquement perturbée par quelques ouvertures laissant passer une lumière très faible, Eliendir ne semblait pas particulièrement perturbé par ce fait. Certainement nyctalope - Althéa en avait croisé quelques-uns. Une capacité bien pratique pour des hommes de l’ombre comme eux. Sa vision affûtée distinguait tout de même la forme des caisses et jugeait leur taille acceptable, d’un premier coup d'œil.
« Je vais récupérer une petite lanterne, si cela ne vous dérange pas, histoire d’estimer la taille de la cargaison. D’ailleurs, des précautions de manipulation particulières sur celle-ci? Fragilité, vulnérabilité à des éléments comme l’eau ou la chaleur? Ce genre de choses? »
Rien de particulier ne semblait orner les dites caisses, parfaitement normales à première vue - peut-être un peu trop normales même. Mais ce n’était pas forcément un mal. La Capitale du Reike était une destination qu’elle connaissait bien et elle avait quelques contacts là bas. Moins qu’en République, puisque les voyages internationaux s’étaient beaucoup compliqués depuis l’annexion de l’île. Mais elle avait de quoi se procurer des faux papiers sans trop de soucis pour son voyage.
« Et pour votre contact, un quai particulier? Avez-vous un descriptif et un code pour rentrer en contact avec? Ou bien sera-t-il informé du navire qu’il attends et viendra-t-il à nous? »
Elle ne se doutait pas qu’il avait déjà une organisation bien pensée de son côté, et elle demandait simplement des détails. Après, vu qu’il avait dit faire lui-même partie de la cargaison, peut-être saurait-il retrouver son homme et s’arranger une fois sur place. Sûrement, même. Althéa traînait toujours auprès des caisses, observant juste de son oeil affuté la présence ou non d’une éventuelle faiblesse - ou autre souci sur l’une d’elle. Elle ne trouva rien de particulier, et elle se retourna donc vers l’elfe avec un fin sourire aux lèvres.
« Et votre présence ne me pose aucun souci. Mais sachez que ce n’est pas un navire de plaisance, et que les quartiers peuvent être assez… spartiates. Sans compter le roulis naturel du navire sur des vagues pas toujours très coopératives, mais si vous êtes venu jusqu’ici vous devriez déjà connaître. Vous devrez ne pas être apperçu du voyage? Voyager anonymement? Et vous savez naviguer? »
Des questions, encore, histoire de bien avoir tous les détails. Elle avait quelques planques sur le navire capables de contenir un elfe de sa taille, mais très peu confortables. Et s’il y avait donc des petits arrangements pour les rendre plus agréables - et respirables pour certaines - cela serait mieux qu’elle s’en charge avant. Car bon, mettre un client dans une boîte sans air ni place pour bouger, ce n’était pas le meilleur moyen de les fidéliser. Au moins, il était prévenu que les accommodations de son navire ne seraient pas à la hauteur d’une croisière de luxe. Au moins, il y aurait la Capitaine avec qui discuter. C’était déjà ça.
Invité
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Salutations de l'autre bout du monde
Feat Althéa Néphériane
Une fois à l'intérieur de l'entrepôt, il tourne la tête pour acquiescer à la première remarque de la Sirène. Il serait peut-être un peu cliché de dire qu'Eliëndir a l'habitude de vagabonder dans un tel environnement. Ce n'est pas totalement faux, mais pas totalement vrai non plus. Disons que le peu de lumières naturelles qui traversent les vitres du bâtiment lui suffisent à se repérer ici. L'Elfe l'aidera à trouver une lanterne pour qu'elle puise y allumer une mèche à l'intérieur, c'est tout naturel qu'Althéa cherche à y voir plus clair pour vérifier ce qu'elle va transporter. Alors, lorsqu'ils se retrouvent devant la cargaison en question, il lui laisse le temps de faire le tour pendant qu'il lui répond.
« Celles-ci sont à manier avec précaution, leurs contenues est relativement fragile mais ce n'est pas un problème si elles prennent un peu l'eau pendant la traversée. Il suffira de les attacher assez fermement. Pour le reste, pas de précautions particulières. »
Effectivement, les caisses sortent toutes de l'ordinaire alors l'extérieur de celles-ci ne donnent que très peu d'indication sur ce qu'elles contiennent et c'est tant mieux. Moins elles attirent l'attention, mieux il se porte. Les caisses dites "fragiles" sont relativement peu nombreuses, deux ou trois au maximum. En comptant le reste, il y a entre une dizaine et une quinzaine de caisses de petites et moyennes tailles à transporter. Eliëndir joint calmement ses mains dans son dos en attendant que la contrebandière termine son inspection des lieux.
« Le Quai de Valeryon, au nord de la ville et à l'extérieur des remparts de la capitale. Mon contact viendra à nous, il saura différencier votre navire d'un autre. Pas d'inquiétude. »
Ses hommes sauront à qui ils ont à faire même en son absence. L'organisation a aussi été méticuleusement pensée pour que tout se déroule sans accroc, de la récupération de la cargaison ici à Kaizoku, jusqu'à le déchargement à Ikusa. La seule zone d'ombre qui persiste c'est bien sûr le voyage que va entreprendre la contrebandière. Cette partie de l'aventure est sous sa responsabilité et Eliëndir saura bientôt s'il pourra lui faire confiance à l'avenir pour ses prochaines transactions. Il souligne qu'Althéa n'est pas avare en question. Pas que ça le dérange en réalité, ça lui donne un côté sérieux et professionnel. Et c'est exactement ce qu'il est venu chercher ici à Kaizoku.
« J'en ai conscience, je devrai survivre. Pas besoin de prendre des précautions, ne vous embêtez pas à mon sujet. Je ne vous gênerais pas pendant la traversée et je serai le plus discret possible. Si votre équipage pose des questions, libre à vous de choisir ce que vous leur direz. Je sais naviguer, oui. Ceci dit, je ne suis pas un expert. Je m'en remets entièrement à vous, capitaine Néphériane. Il semblerait que nous allons avoir du temps pour discuter, vous et moi. »
Il pivote calmement sur ses talons pour refaire face à son interlocutrice en décroisant les bras. Foutre Eliëndir dans une caisse avec seulement quelques trous pour respirer ne devrait pas être nécessaire, il se contentera de sa cabine aussi petite soit-elle et de ses quelques sorties sur le pont pendant la journée. Si le climat est clément, le voyage devrait être supportable sans être trop long. Maintenant que les préparatifs et les détails ont tous été passés en revus, il n'y a plus qu'à entrer dans le vif du sujet.
« Dois-je en conclure que nous avons un accord, capitaine ? »
L'homme sans quitter son vis-à-vis du regard, vient lui tendre sa main comme pour sceller ce partenariat qui, il l'espère, sera aussi prometteur que lucratif pour les deux parties.
CENDRES
« Celles-ci sont à manier avec précaution, leurs contenues est relativement fragile mais ce n'est pas un problème si elles prennent un peu l'eau pendant la traversée. Il suffira de les attacher assez fermement. Pour le reste, pas de précautions particulières. »
Effectivement, les caisses sortent toutes de l'ordinaire alors l'extérieur de celles-ci ne donnent que très peu d'indication sur ce qu'elles contiennent et c'est tant mieux. Moins elles attirent l'attention, mieux il se porte. Les caisses dites "fragiles" sont relativement peu nombreuses, deux ou trois au maximum. En comptant le reste, il y a entre une dizaine et une quinzaine de caisses de petites et moyennes tailles à transporter. Eliëndir joint calmement ses mains dans son dos en attendant que la contrebandière termine son inspection des lieux.
« Le Quai de Valeryon, au nord de la ville et à l'extérieur des remparts de la capitale. Mon contact viendra à nous, il saura différencier votre navire d'un autre. Pas d'inquiétude. »
Ses hommes sauront à qui ils ont à faire même en son absence. L'organisation a aussi été méticuleusement pensée pour que tout se déroule sans accroc, de la récupération de la cargaison ici à Kaizoku, jusqu'à le déchargement à Ikusa. La seule zone d'ombre qui persiste c'est bien sûr le voyage que va entreprendre la contrebandière. Cette partie de l'aventure est sous sa responsabilité et Eliëndir saura bientôt s'il pourra lui faire confiance à l'avenir pour ses prochaines transactions. Il souligne qu'Althéa n'est pas avare en question. Pas que ça le dérange en réalité, ça lui donne un côté sérieux et professionnel. Et c'est exactement ce qu'il est venu chercher ici à Kaizoku.
« J'en ai conscience, je devrai survivre. Pas besoin de prendre des précautions, ne vous embêtez pas à mon sujet. Je ne vous gênerais pas pendant la traversée et je serai le plus discret possible. Si votre équipage pose des questions, libre à vous de choisir ce que vous leur direz. Je sais naviguer, oui. Ceci dit, je ne suis pas un expert. Je m'en remets entièrement à vous, capitaine Néphériane. Il semblerait que nous allons avoir du temps pour discuter, vous et moi. »
Il pivote calmement sur ses talons pour refaire face à son interlocutrice en décroisant les bras. Foutre Eliëndir dans une caisse avec seulement quelques trous pour respirer ne devrait pas être nécessaire, il se contentera de sa cabine aussi petite soit-elle et de ses quelques sorties sur le pont pendant la journée. Si le climat est clément, le voyage devrait être supportable sans être trop long. Maintenant que les préparatifs et les détails ont tous été passés en revus, il n'y a plus qu'à entrer dans le vif du sujet.
« Dois-je en conclure que nous avons un accord, capitaine ? »
L'homme sans quitter son vis-à-vis du regard, vient lui tendre sa main comme pour sceller ce partenariat qui, il l'espère, sera aussi prometteur que lucratif pour les deux parties.
CENDRES
Invité
Invité
Toujours méfiante avec les nouveaux clients, Althéa jugeait toutes ses réponses très satisfaisantes. Il semblait bien organisé, sans tomber pour autant dans un excès de prévoyances qui rendraient son plan particulièrement fragile. Après tout, les imprévus étaient aussi une partie du métier, mais mieux valait les garder au minimum.
La destination, elle la connaissait, tout comme le chemin pour y aller évidemment. Les routes maritimes n’avaient plus vraiment de secret pour elle. Quant aux modalités du voyage, elle n’avait pas grand-chose à redire sur celles-ci. Elle ne lui demandait pas particulièrement d’être discret pendant le voyage pour autant, et puis cela la changera aussi d’avoir de la compagnie sur le pont.
« Oh, ne vous embêtez pas à être discret. Autant que le voyage reste le plus agréable possible pour tout le monde. Et puis je n’ai rien contre avoir un peu de compagnie et de discussions en mer - c’est peut-être la seule reproche que je pourrais lui faire, d’être parfois un peu trop solitaire et isolée. »
Non pas qu’elle ne pouvait pas profiter de ces moments de calme, au contraire, ils étaient très apaisants et la laissait penser à une multitude de choses et d’idées pour continuer de tracer son chemin. Mais un peu de discussion ne faisait pas vraiment de mal non plus, et rendait les traversées bien plus joyeuses et intéressantes.
« Et puis ne vous inquiétez pas pour l’équipage, je ne pense pas que mon marin habituel sera du voyage et j’ai l’habitude de gérer le navire moi-même. C’est du travail, mais ça permet aussi de se maintenir occupé. »
La Belladona n’était pas immense il fallait dire, mais le navire avait été conçu pour le transport et sa cale élargie sera suffisante pour la cargaison ici présente, et elle avait de quoi bien attacher les caisses fragiles pour ne pas qu’elles ballottent dans le roulis des vagues. Pas des plus maniables, il était possible de gérer son unique voile seul, ainsi que la barre. Bien qu’elle était grande, elle avait pris l’habitude depuis très jeune de manier ces engins.
Elle lui rendit son sourire, avant d’accepter cette poignée de main avec évidence, leur accord n’était qu’un premier pas, mais elle avait cet instinct qu’il pourrait être très fructueux.
« On a un accord, heureuse de faire affaire avec vous. Et je vous retrouve sur la Belladona. »
Et ils auraient de tout de façon tout le loisir d’échanger de façon plus décontractée sur le navire, maintenant que l’affaire était conclue. L’idée n’était pas non plus de lui faire passer le pire des voyages et de rester muet comme une carpe - sans mauvais jeux de mots.
La destination, elle la connaissait, tout comme le chemin pour y aller évidemment. Les routes maritimes n’avaient plus vraiment de secret pour elle. Quant aux modalités du voyage, elle n’avait pas grand-chose à redire sur celles-ci. Elle ne lui demandait pas particulièrement d’être discret pendant le voyage pour autant, et puis cela la changera aussi d’avoir de la compagnie sur le pont.
« Oh, ne vous embêtez pas à être discret. Autant que le voyage reste le plus agréable possible pour tout le monde. Et puis je n’ai rien contre avoir un peu de compagnie et de discussions en mer - c’est peut-être la seule reproche que je pourrais lui faire, d’être parfois un peu trop solitaire et isolée. »
Non pas qu’elle ne pouvait pas profiter de ces moments de calme, au contraire, ils étaient très apaisants et la laissait penser à une multitude de choses et d’idées pour continuer de tracer son chemin. Mais un peu de discussion ne faisait pas vraiment de mal non plus, et rendait les traversées bien plus joyeuses et intéressantes.
« Et puis ne vous inquiétez pas pour l’équipage, je ne pense pas que mon marin habituel sera du voyage et j’ai l’habitude de gérer le navire moi-même. C’est du travail, mais ça permet aussi de se maintenir occupé. »
La Belladona n’était pas immense il fallait dire, mais le navire avait été conçu pour le transport et sa cale élargie sera suffisante pour la cargaison ici présente, et elle avait de quoi bien attacher les caisses fragiles pour ne pas qu’elles ballottent dans le roulis des vagues. Pas des plus maniables, il était possible de gérer son unique voile seul, ainsi que la barre. Bien qu’elle était grande, elle avait pris l’habitude depuis très jeune de manier ces engins.
Elle lui rendit son sourire, avant d’accepter cette poignée de main avec évidence, leur accord n’était qu’un premier pas, mais elle avait cet instinct qu’il pourrait être très fructueux.
« On a un accord, heureuse de faire affaire avec vous. Et je vous retrouve sur la Belladona. »
Et ils auraient de tout de façon tout le loisir d’échanger de façon plus décontractée sur le navire, maintenant que l’affaire était conclue. L’idée n’était pas non plus de lui faire passer le pire des voyages et de rester muet comme une carpe - sans mauvais jeux de mots.
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