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Alyssa pose une main sur son cœur et ouvre grand la bouche, outrée. Il espérait quelque chose de plus intime ?! Non mais ?! Elle n'a pas le temps de verbaliser ses objections quand l'un de ces fâcheux gardes vient les importuner et commence à lécher les bottes de Tagar. La brune le foudroie du regard, et, lui fait comprendre non verbalement de les laisser en paix avant qu'elle ne s'adresse à son futur époux, les poings vissés sur les hanches :
« Tagar Reys. Que penserait votre mère d'un tel comportement ?! L'étiquette ! Les obligations ! Bien sûr que vous allez faire bonne figure, vous êtes le cœur du Reike, l'un des héritiers de votre dynastie et mon futur époux ! Nous allons réaliser mon programme parce qu'il est celui d'une noble qui se respecte, nous allons suivre scrupuleusement le protocole et les règles de bienséance et vous allez être heureux de passer cette journée avec moi ! »
Elle crie presque à la fin ; l'un des gardes, qui somnolait presque sur sa hallebarde, croise le regard d'Alyssa et disparaît discrètement en faisant un pas en arrière pour se cacher dans un renfoncement de la voute. Ce n'est visiblement pas la vision du ministre qui l'a gêné ; il sait simplement qu'il ne vaut mieux pas trop titiller la lionne qui sommeille en la conseillère.
Elle se racle la gorge, et rajoute d'une voix plus normale et posée :
« Bonne figure, hein, mon cher et tendre - elle papillonne des yeux - allons-y, si vous le voulez bien. Je vous fais la visite »
Elle commence à s'orienter sans aucune difficulté dans les dédales à l'aspect parfois excessivement martial du palais de Taisen. Mais, loin d'être rustre et spartiate comme peut parfois le décrire Alyssa, le palais est simplement sobre mais quand même orné. Des statues de lions et des guerriers, des tentures représentants moultes batailles, quelques plantes histoire d'avoir un peu de vert au milieu de tout ce grès. Et les dimensions immenses du palais sont juste impressionnantes.
Ils montent directement dans des étages, empruntant des escaliers visiblement réservés au personnel et aux habitués ; plus étroits, non indiqués, sur des chemins qui ont globalement moins de gardes et d'yeux posés dessus. Après une série de couloirs, ils émergent dans une grande pièce ouverte, illuminée par un bain de soleil et une grande terrasse à la place de l'un des quatre murs ; à l'opposé d'où ils rentrent.
Le salon a quelques tables, entourés de coussins. Il est vide, à l'exception de deux hommes. L'un d'eux, Arturo, glisse quelque chose à l'oreille de son interlocuteur et ce dernier se retire par une petite porte sur le côté. L'homme, un grand blond à la barbe entretenue et aux traits harmonieux, écarte les bras en voyant sa meilleure amie et s'approche d'eux en annonçant :
« Alyssa, quel délice de te revoir. Tu es RA-VI-SSANTE.
— Pas autant que toi, très cher ami !
— Cesse donc, cesse donc. C'est toi qui est à l'honneur aujourd'hui - répond-il alors qu'il est à hauteur d'eux, et qu'il dépose un baiser avec une certaine grâce et classe sur la main de la dame - toi, et vous. Messire le ministre, en chair et en os. C'est un honneur de vous rencontrer. Vous êtes également absolument resplendissant. Alyssa m'a beaucoup parlé de vous, et, en bien je vous rassure ! »
L'homme lui tend alors l'avant-bras, afin de le saluer dignement et respectueusement. Il cherche à croiser son regard, un petit sourire charmeur aux lèvres.
« Tagar Reys. Que penserait votre mère d'un tel comportement ?! L'étiquette ! Les obligations ! Bien sûr que vous allez faire bonne figure, vous êtes le cœur du Reike, l'un des héritiers de votre dynastie et mon futur époux ! Nous allons réaliser mon programme parce qu'il est celui d'une noble qui se respecte, nous allons suivre scrupuleusement le protocole et les règles de bienséance et vous allez être heureux de passer cette journée avec moi ! »
Elle crie presque à la fin ; l'un des gardes, qui somnolait presque sur sa hallebarde, croise le regard d'Alyssa et disparaît discrètement en faisant un pas en arrière pour se cacher dans un renfoncement de la voute. Ce n'est visiblement pas la vision du ministre qui l'a gêné ; il sait simplement qu'il ne vaut mieux pas trop titiller la lionne qui sommeille en la conseillère.
Elle se racle la gorge, et rajoute d'une voix plus normale et posée :
« Bonne figure, hein, mon cher et tendre - elle papillonne des yeux - allons-y, si vous le voulez bien. Je vous fais la visite »
Elle commence à s'orienter sans aucune difficulté dans les dédales à l'aspect parfois excessivement martial du palais de Taisen. Mais, loin d'être rustre et spartiate comme peut parfois le décrire Alyssa, le palais est simplement sobre mais quand même orné. Des statues de lions et des guerriers, des tentures représentants moultes batailles, quelques plantes histoire d'avoir un peu de vert au milieu de tout ce grès. Et les dimensions immenses du palais sont juste impressionnantes.
Ils montent directement dans des étages, empruntant des escaliers visiblement réservés au personnel et aux habitués ; plus étroits, non indiqués, sur des chemins qui ont globalement moins de gardes et d'yeux posés dessus. Après une série de couloirs, ils émergent dans une grande pièce ouverte, illuminée par un bain de soleil et une grande terrasse à la place de l'un des quatre murs ; à l'opposé d'où ils rentrent.
Le salon a quelques tables, entourés de coussins. Il est vide, à l'exception de deux hommes. L'un d'eux, Arturo, glisse quelque chose à l'oreille de son interlocuteur et ce dernier se retire par une petite porte sur le côté. L'homme, un grand blond à la barbe entretenue et aux traits harmonieux, écarte les bras en voyant sa meilleure amie et s'approche d'eux en annonçant :
« Alyssa, quel délice de te revoir. Tu es RA-VI-SSANTE.
— Pas autant que toi, très cher ami !
— Cesse donc, cesse donc. C'est toi qui est à l'honneur aujourd'hui - répond-il alors qu'il est à hauteur d'eux, et qu'il dépose un baiser avec une certaine grâce et classe sur la main de la dame - toi, et vous. Messire le ministre, en chair et en os. C'est un honneur de vous rencontrer. Vous êtes également absolument resplendissant. Alyssa m'a beaucoup parlé de vous, et, en bien je vous rassure ! »
L'homme lui tend alors l'avant-bras, afin de le saluer dignement et respectueusement. Il cherche à croiser son regard, un petit sourire charmeur aux lèvres.
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" Soit, très cher Tagar ! Rencontrer quelqu'un d'aussi auguste que vous m'en fait perdre les moyens, d'ailleurs. Arturo, annonce-t-il en faisant une gracieuse révérence. Pour vous servir
- N'en fais pas trop non plus, voyons ! Tu vas voir, c'est un homme absolument charmant et intéressant ! Vous ne pouvez que bien vous entendre "
Elle croit ce qu'elle avance, mais cela ne l'empêche pas de jeter un regard en coin à son fiancé, afin de s'assurer que toute trace de jalousie s'efface. Quand le grand trésorier s'écarte de façon dramatique pour observer la vue, et qu'ils se retrouvent juste tout les deux, l'autre conseiller de la ville glisse à sa collègue et amie suite à la remarque de Tagar :
" Moi aussi "
Alors que son regard ne se porte pas sur le paysage. Alyssa lui met un coup de coude, et lui jette un regard faussement réprobateur ; une lueur d'amusement et de complicité la trahissant clairement. La question au retour du futur époux d'Alyssa fait glousser le blond, qui ne tarde pas à lâcher :
" Je n'irais pas jusque là, voyons. Je ne suis point aussi important que cela. Disons simplement que j'aiguille, occasionnellement, les gens au pouvoir afin que le Reike puisse briller comme il devrait le faire. Rien d'aussi important et prestigieux que votre fonction !
- C'est de la fausse modestie. Arturo connaît la moitié de la ville, et a l'autre dans sa poche
- Alyssa, quand même ! Je n'ai personne dans ma poche ; je rends des services, et, j'en reçois en retour. Rien de plus normal, en somme.
- Ne l'écoutez pas trop mon cher, glisse-t-elle à Tagar. Arturo a un drôle de sens de l'humour "
Il hausse les épaules, les invite à s'asseoir à une petite table afin de se rafraîchir avant d'éventuellement faire un petit tour des lieux. Il les invite à s'asseoir, alors que quelqu'un s'empresse déjà de venir leur apporter un thé froid. Leur hôte demande alors :
" Dites moi, Tagar ; vous qui êtes habitué aux fastes de la capitale, que pensez-vous de Taisen ? "
- N'en fais pas trop non plus, voyons ! Tu vas voir, c'est un homme absolument charmant et intéressant ! Vous ne pouvez que bien vous entendre "
Elle croit ce qu'elle avance, mais cela ne l'empêche pas de jeter un regard en coin à son fiancé, afin de s'assurer que toute trace de jalousie s'efface. Quand le grand trésorier s'écarte de façon dramatique pour observer la vue, et qu'ils se retrouvent juste tout les deux, l'autre conseiller de la ville glisse à sa collègue et amie suite à la remarque de Tagar :
" Moi aussi "
Alors que son regard ne se porte pas sur le paysage. Alyssa lui met un coup de coude, et lui jette un regard faussement réprobateur ; une lueur d'amusement et de complicité la trahissant clairement. La question au retour du futur époux d'Alyssa fait glousser le blond, qui ne tarde pas à lâcher :
" Je n'irais pas jusque là, voyons. Je ne suis point aussi important que cela. Disons simplement que j'aiguille, occasionnellement, les gens au pouvoir afin que le Reike puisse briller comme il devrait le faire. Rien d'aussi important et prestigieux que votre fonction !
- C'est de la fausse modestie. Arturo connaît la moitié de la ville, et a l'autre dans sa poche
- Alyssa, quand même ! Je n'ai personne dans ma poche ; je rends des services, et, j'en reçois en retour. Rien de plus normal, en somme.
- Ne l'écoutez pas trop mon cher, glisse-t-elle à Tagar. Arturo a un drôle de sens de l'humour "
Il hausse les épaules, les invite à s'asseoir à une petite table afin de se rafraîchir avant d'éventuellement faire un petit tour des lieux. Il les invite à s'asseoir, alors que quelqu'un s'empresse déjà de venir leur apporter un thé froid. Leur hôte demande alors :
" Dites moi, Tagar ; vous qui êtes habitué aux fastes de la capitale, que pensez-vous de Taisen ? "
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Arturo n'est pas dupe, et sent que Tagar semble lui en vouloir. Mais pour quoi ? Il va tâcher de le découvrir. Un échange de regard avec Alyssa, puis il prend en main son thé glacé et prend une gorgée pour se rafraîchir plus que pour se désaltérer avant de répondre à la remarque du trésorier sur la ville. Il annonce simplement :
« Il est vrai. Mais elle a également ses petits secrets et spécificités dont on ne se doute pas au premier abord. Comme toutes les cités, vous me diriez. Ce qui est vrai »
Alyssa jette un coup d'oeil aux deux quand Tagar insiste sur la partie service. Arturo pensait avoir été clair puisqu'il s'adresse à quelqu'un dans la politique, mais, développer ne dérange pas :
« J'arrange des premiers contacts, je trouve ou retrouve des personnes, j'échange des informations. Je contribue à l'entente et à la paix publique de la ville, en somme »
Ce n'est pas vraiment un espion ; ou peut-être, mais Alyssa ne le sait pas. C'est surtout quelqu'un issu d'une famille bien placée, en bon termes avec tout le monde ; que ce soit la plèbe ou la noblesse, jusqu'à certains réseaux d'esclaves. Quelqu'un qui a du tact, et de l'écoute. En somme, c'est une éminence grise ; qui a l'oreille de beaucoup de monde, et surtout, les gens influents de la ville. à la question suivante, il hausse les épaules, pousse un soupir navré et répond :
« Pas autant que j'aimerais, malheureusement. Vous devez déjà le savoir, mais, votre future épouse est incroyable. Ne me regarde pas comme ça, lâche-t-il à Alyssa qui la foudroie du regard.
— C'est juste que je n'ai pas besoin de toi pour tisser un réseau.
— Je n'en doute pas un instant ! Incroyable, débrouillarde et disposant d'un tact légendaire ! Je me souviens encore de cette fois où tu t'es brouillée avec l'un des bourgeois les plus influents de la ville.
— C'est un rustre.
— Je ne l'aurais pas formulé ainsi, mais, dans l'idée je ne peux le nier. M'enfin, Tagar. Vous a-t-elle raconté cette drôle de mésaventure ? Elle a dû jouer de la magie pour s'en sortir ! »
« Il est vrai. Mais elle a également ses petits secrets et spécificités dont on ne se doute pas au premier abord. Comme toutes les cités, vous me diriez. Ce qui est vrai »
Alyssa jette un coup d'oeil aux deux quand Tagar insiste sur la partie service. Arturo pensait avoir été clair puisqu'il s'adresse à quelqu'un dans la politique, mais, développer ne dérange pas :
« J'arrange des premiers contacts, je trouve ou retrouve des personnes, j'échange des informations. Je contribue à l'entente et à la paix publique de la ville, en somme »
Ce n'est pas vraiment un espion ; ou peut-être, mais Alyssa ne le sait pas. C'est surtout quelqu'un issu d'une famille bien placée, en bon termes avec tout le monde ; que ce soit la plèbe ou la noblesse, jusqu'à certains réseaux d'esclaves. Quelqu'un qui a du tact, et de l'écoute. En somme, c'est une éminence grise ; qui a l'oreille de beaucoup de monde, et surtout, les gens influents de la ville. à la question suivante, il hausse les épaules, pousse un soupir navré et répond :
« Pas autant que j'aimerais, malheureusement. Vous devez déjà le savoir, mais, votre future épouse est incroyable. Ne me regarde pas comme ça, lâche-t-il à Alyssa qui la foudroie du regard.
— C'est juste que je n'ai pas besoin de toi pour tisser un réseau.
— Je n'en doute pas un instant ! Incroyable, débrouillarde et disposant d'un tact légendaire ! Je me souviens encore de cette fois où tu t'es brouillée avec l'un des bourgeois les plus influents de la ville.
— C'est un rustre.
— Je ne l'aurais pas formulé ainsi, mais, dans l'idée je ne peux le nier. M'enfin, Tagar. Vous a-t-elle raconté cette drôle de mésaventure ? Elle a dû jouer de la magie pour s'en sortir ! »
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" Tout n'a pas besoin d'être utile, très cher ! Vous vous doutez juste que je ne mâche pas mes mots, et, cette fois-ci, ça a été une drôle d'aventure ! Il pensait avoir affaire à une simple noble trop gâtée.
- Mais il avait face à lui une véritable lionne, commente Arturo.
- Je ne me suis pas laissée faire, et, certains en ont perdu quelques poils. Je n'aime pas qu'on essaie de m'intimider "
Elle esquisse un sourire qui aurait été inquiétant pour n'importe qui qui s'était justement prêté au jeu de la menacer d'une quelconque forme de violence ou de pression. Alyssa ne le supporte absolument pas et ne manque pas de le faire savoir. Une fois qu'Alyssa eut l'occasion de présenter l'anecdote sans non plus trop la détailler, son ami a l'occasion de répondre à la question de Tagar. Il hausse les épaules, lâche simplement :
" Je pratique de nombreux arts, mais celui-ci ne fait malheureusement pas partie de mes talents "
Mais il connaît la plupart des, pas forcément plus grands, mais plus renommés magiciens de la ville. Il ne ressent par pour autant le besoin de le préciser, et se contente de lui aussi boire tranquillement son thé ; sentant que son interlocuteur pourrait avoir besoin de redescendre vis à vis de lui. Alyssa balaie sa question d'un geste, et lui affirme :
" Bien sûr, comme toutes les choses beaucoup plus utiles et intéressantes à voir du palais ! elle termine d'une traite sa tasse, se lève énergétiquement et invite les autres à faire de même avant de reprendre. Suivez moi, je vous prie.
- Je ne peux me permettre de vous suivre, j'attends également quelqu'un. Ce fut, en tout cas, un véritable plaisir, sire Reys ! "
Son ton est définitivement sincère.
Alyssa fait mine d'être outrée, mais il sait pertinemment qu'il n'en est rien alors après ses adieux il s'ellipse et laisse les deux seuls.
La magicienne s'avance alors dans l'une des rares ouvertures de la pièce. Ils passent un couloir, un deuxième, puis une porte fermée ; elle n'a pas de verrou et elle la pousse simplement. Ils arrivent à un petit bureau où les murs sont des bibliothèques bien chargées de livres mais également d'objets divers et variés.
Ce n'est pas le chaos absolu, comme ce n'est pas un ordre reconnu comme universel ; il est certain qu'elle a une façon de s'organiser, sans pour autant que ce soit dans l'excès. De la paperasse jonche d'ailleurs encore un peu son bureau, alors qu'un épais rideau filtre en partie les assauts lumineux de l'astre de feu pour donner une ambiance tamisée à la pièce.
Alyssa tape dans ses mains, s'approche de son bureau en levant ensuite les bras et demande :
" Alors, votre avis messire ? Mon royaume. "
- Mais il avait face à lui une véritable lionne, commente Arturo.
- Je ne me suis pas laissée faire, et, certains en ont perdu quelques poils. Je n'aime pas qu'on essaie de m'intimider "
Elle esquisse un sourire qui aurait été inquiétant pour n'importe qui qui s'était justement prêté au jeu de la menacer d'une quelconque forme de violence ou de pression. Alyssa ne le supporte absolument pas et ne manque pas de le faire savoir. Une fois qu'Alyssa eut l'occasion de présenter l'anecdote sans non plus trop la détailler, son ami a l'occasion de répondre à la question de Tagar. Il hausse les épaules, lâche simplement :
" Je pratique de nombreux arts, mais celui-ci ne fait malheureusement pas partie de mes talents "
Mais il connaît la plupart des, pas forcément plus grands, mais plus renommés magiciens de la ville. Il ne ressent par pour autant le besoin de le préciser, et se contente de lui aussi boire tranquillement son thé ; sentant que son interlocuteur pourrait avoir besoin de redescendre vis à vis de lui. Alyssa balaie sa question d'un geste, et lui affirme :
" Bien sûr, comme toutes les choses beaucoup plus utiles et intéressantes à voir du palais ! elle termine d'une traite sa tasse, se lève énergétiquement et invite les autres à faire de même avant de reprendre. Suivez moi, je vous prie.
- Je ne peux me permettre de vous suivre, j'attends également quelqu'un. Ce fut, en tout cas, un véritable plaisir, sire Reys ! "
Son ton est définitivement sincère.
Alyssa fait mine d'être outrée, mais il sait pertinemment qu'il n'en est rien alors après ses adieux il s'ellipse et laisse les deux seuls.
La magicienne s'avance alors dans l'une des rares ouvertures de la pièce. Ils passent un couloir, un deuxième, puis une porte fermée ; elle n'a pas de verrou et elle la pousse simplement. Ils arrivent à un petit bureau où les murs sont des bibliothèques bien chargées de livres mais également d'objets divers et variés.
Ce n'est pas le chaos absolu, comme ce n'est pas un ordre reconnu comme universel ; il est certain qu'elle a une façon de s'organiser, sans pour autant que ce soit dans l'excès. De la paperasse jonche d'ailleurs encore un peu son bureau, alors qu'un épais rideau filtre en partie les assauts lumineux de l'astre de feu pour donner une ambiance tamisée à la pièce.
Alyssa tape dans ses mains, s'approche de son bureau en levant ensuite les bras et demande :
" Alors, votre avis messire ? Mon royaume. "
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Alyssa ne peut s'empêcher de glousser au moment où Tagar complimente son organisation. Elle pousse un léger sourire, et vient passer sa main qui vient se frayer un chemin dans son épaisse chevelure de jais détachés. Elle ne répond pas directement, lève un doigt au ciel avant de venir glisser la main qui en est liée sur son bureau. Elle prend une plume abandonnée là, comme si elle était partie en coup de vent ; ce qui fut le cas ; et la replace dans son socle. Comme si ce petit geste allait rendre le tout un peu moins chaotique.
C'est chaotique à ses yeux, mais probablement pas à ceux de son interlocuteur. Elle prend une inspiration, et vient ensuite caresser le bois d'une de ses bibliothèques pour répondre à son fiancé :
" Je ne suis pas riche au point de pouvoir plaquer mes meubles en or ; et, j'apprécie beaucoup le bois, voyez vous. Ces lignes un peu chaotique, cet histoire, cette odeur. Le doré me permet de briller, mais je n'ai pas besoin de le faire dans mon étude. J'ai simplement besoin de... me concentrer. Et, regardez... "
Elle s'assoit, lève les deux paumes au ciel en fermant les yeux et en prenant une grande inspiration avant de les rouvrir et d'annoncer :
" Ne sommes-nous pas studieux, très cher ? "
Elle lui esquisse un grand sourire, et un soupir avant de répondre à sa dernière question :
" Sans doute, oui. Mais mon frère me manque également, et j'aurais d'autres opportunités à la capitale. Sans doute pas aussi prenantes, je vous le concède ; pour votre bien, le mien et celui de nos futurs enfants. Mais je ne le regretterais pas, je vous l'assure Tagar " elle esquisse une petite moue mesquine, et lui demande : " Et vous, n'avez vous pas peur que votre tranquillité vous manque ? "
C'est chaotique à ses yeux, mais probablement pas à ceux de son interlocuteur. Elle prend une inspiration, et vient ensuite caresser le bois d'une de ses bibliothèques pour répondre à son fiancé :
" Je ne suis pas riche au point de pouvoir plaquer mes meubles en or ; et, j'apprécie beaucoup le bois, voyez vous. Ces lignes un peu chaotique, cet histoire, cette odeur. Le doré me permet de briller, mais je n'ai pas besoin de le faire dans mon étude. J'ai simplement besoin de... me concentrer. Et, regardez... "
Elle s'assoit, lève les deux paumes au ciel en fermant les yeux et en prenant une grande inspiration avant de les rouvrir et d'annoncer :
" Ne sommes-nous pas studieux, très cher ? "
Elle lui esquisse un grand sourire, et un soupir avant de répondre à sa dernière question :
" Sans doute, oui. Mais mon frère me manque également, et j'aurais d'autres opportunités à la capitale. Sans doute pas aussi prenantes, je vous le concède ; pour votre bien, le mien et celui de nos futurs enfants. Mais je ne le regretterais pas, je vous l'assure Tagar " elle esquisse une petite moue mesquine, et lui demande : " Et vous, n'avez vous pas peur que votre tranquillité vous manque ? "
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Alyssa écoute attentivement les réponses de Tagar, alors que ses sourcils s'animent au gré de ses mots. Elle n'a pas besoin justement de verbaliser ses pensées pour faire comprendre à son interlocuteur que son discours lui plaît, et qu'elle est surprise par son expérience de garde de caravane. N'est-ce pas original, et une pointe aventureux, que de garder des caravanes dans le désert ?! Elle ne répond pas à sa tirade, se contentant patiemment d'attendre et d'écouter la suite.
Elle continue de réagir positivement à ses paroles ; qui font écho en elle. Elle est également un animal social, et elle se complait dans la présence de monde et d'activités autour d'elle. La dernière partie de son discours la fait pouffer de rire, et, si elle l'écoute jusqu'à la fin, et elle ne peut s'empêcher de lui souligner :
" Figurez vous, Tagar, que mes marques d'affection se méritent. Je ne vous cache pas que vous êtes en bonne voie de les obtenir. Vous avez une âme noble, et un grand cœur, et je remercie les astres d'avoir répondu à cette missive de Pendor à votre sujet. "
Elle se lève, et, après quelques pas qu'elle effectue avec une grâce quasi féline, vient déposer un baiser sur la joue du noble, gage de sa sincérité. Elle reprend ensuite, un peu plus sévère :
" Enfin, il me semble que nous avons des choses à faire, n'est-ce pas ? Je vous propose de reprendre la visite, et de nous aventurer quelque part de plus intéressant que mon office "
Elle continue de réagir positivement à ses paroles ; qui font écho en elle. Elle est également un animal social, et elle se complait dans la présence de monde et d'activités autour d'elle. La dernière partie de son discours la fait pouffer de rire, et, si elle l'écoute jusqu'à la fin, et elle ne peut s'empêcher de lui souligner :
" Figurez vous, Tagar, que mes marques d'affection se méritent. Je ne vous cache pas que vous êtes en bonne voie de les obtenir. Vous avez une âme noble, et un grand cœur, et je remercie les astres d'avoir répondu à cette missive de Pendor à votre sujet. "
Elle se lève, et, après quelques pas qu'elle effectue avec une grâce quasi féline, vient déposer un baiser sur la joue du noble, gage de sa sincérité. Elle reprend ensuite, un peu plus sévère :
" Enfin, il me semble que nous avons des choses à faire, n'est-ce pas ? Je vous propose de reprendre la visite, et de nous aventurer quelque part de plus intéressant que mon office "
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