Invité
Invité
Comme à l’accoutumée, Penny s’était levée tôt, à une heure où les nobles péteux dormaient encore à poings fermés. En tant qu’ex-militaire au sein de la GAR, paresser dans un lit était un piège séduisant qu’elle avait habilement appris à éviter. Debout, l’esprit certes embrumé, elle en profita pour se ressourcer avec un petit déjeuner simple et nutritif. Puis, elle s’accorda quelques temps pour tonifier sa grise mine du matin et pour vêtir son armure légère où prédominait cuirs et tissus Enfin, une fois ses affaires emballées, la jeune femme avait définitivement quitté sa chambre d’hôtel, rendant au passage les clefs au maître de maison. Après quelques jours de stationnements dans la Sainte Courage, il était grand temps pour Penny de repartir vers de nouveau horizons.
Au sortir de l’hôtel, Penny foula une rue dallée encore trop peu animée. Autour d’elles, quelques irréductibles matinaux s’adonnaient à des trots énergiques et lui rappelèrent cette époque où elle n’avait pas particulièrement brillé pendant ses séjours à la caserne de Courage. Peu encline à ressasser son absence de compétences, la jeune femme étouffa sa mélancolie et sortit de son sac, un contrat qui lui avait été donné par une guilde locale, la veille. Bien qu’elle en connaissait déjà le contenu, la mercenaire tint à confirmer toutes les informations qui y reposaient. Ainsi donc, ses yeux vairons se posèrent sur la lettre, attentive, ne voulant rater aucune subtilité. Et à l’issue de cette lecture rigoureuse, la demoiselle acquiesça et s’extrada progressivement d’un centre-ville qui commençait à accueillir son classique ramdam.
Sur le chemin menant à sa destination, la guerrière se posa des questions sur l’identité du mandataire. A vrai dire, la guilde locale n’avait pas précisément donné d’indications physiques sur ce dernier. Néanmoins, elle se doutait qu’il devait à minima être riche. En effet, seuls les gens fortunés pouvaient se permettre de recruter des mercenaires. Penny étant un profil expérimenté avec plusieurs années d’expériences, elle avait parfois accès à des requêtes gracieusement payées. Malheureusement, la requête du jour, en apparence certes tranquille, payait modestement. À titre de comparaison, la journaliste qu’elle avait escorté de Kaizoku jusqu’ici il y a deux jours de cela, lui avait versé une commission plus élevée. Cette implacable réalité accentua le mystère derrière l’identité du commanditaire. Seulement, le voile épais se dispersa dès lors qu’elle s’enfonça dans une clairière annexée au centre urbain.
— Il n’y a bien qu’un être détestable pour proposer une rémunération si radine. Tout prend sens. Déclara-t-elle dès que ses yeux aperçurent le commanditaire.
En effet, à la vue de son commanditaire, un amer dégoût vint enlaidir son minois. Après deux jours d’accalmie, la mercenaire ne l’avait malheureusement pas oublié. Dans son esprit affligé, la carrure hautaine et les lèvres insultantes de l’homme en question étaient des souvenirs encore frais. Prononcer son nom revenait à lui accorder du crédit et à le traiter, ce qu’elle ne voulut concéder dans l’immédiat. Ainsi, elle rentra aussitôt dans le vif du sujet, élaguant la moindre opportunité d’amicalité. Inspectant alors rigoureusement montures et provisions, elle s’adressa de nouveau à lui, ne lui accordant rien d’autre qu’une froideur moqueuse
— Je ne pensais pas qu’un noble aussi arrogant que toi s’abaisserait à solliciter l’aide de pauvres mercenaires… Cynique, elle conclut sa raillerie par une pseudo-attention enrobée de médisance. Tu dois vraiment être désespéré…
Un temps, elle songea à complimenter la préparation matérielle de son nouvel employeur. N'ayant perçue aucune coquille alarmante à la suite de sa première inspection des provisions, l'homme en armure pouvait à juste titre en être gratifié. Seulement, Penny vouait toujours une certaine exécration à son égard.
Au sortir de l’hôtel, Penny foula une rue dallée encore trop peu animée. Autour d’elles, quelques irréductibles matinaux s’adonnaient à des trots énergiques et lui rappelèrent cette époque où elle n’avait pas particulièrement brillé pendant ses séjours à la caserne de Courage. Peu encline à ressasser son absence de compétences, la jeune femme étouffa sa mélancolie et sortit de son sac, un contrat qui lui avait été donné par une guilde locale, la veille. Bien qu’elle en connaissait déjà le contenu, la mercenaire tint à confirmer toutes les informations qui y reposaient. Ainsi donc, ses yeux vairons se posèrent sur la lettre, attentive, ne voulant rater aucune subtilité. Et à l’issue de cette lecture rigoureuse, la demoiselle acquiesça et s’extrada progressivement d’un centre-ville qui commençait à accueillir son classique ramdam.
Sur le chemin menant à sa destination, la guerrière se posa des questions sur l’identité du mandataire. A vrai dire, la guilde locale n’avait pas précisément donné d’indications physiques sur ce dernier. Néanmoins, elle se doutait qu’il devait à minima être riche. En effet, seuls les gens fortunés pouvaient se permettre de recruter des mercenaires. Penny étant un profil expérimenté avec plusieurs années d’expériences, elle avait parfois accès à des requêtes gracieusement payées. Malheureusement, la requête du jour, en apparence certes tranquille, payait modestement. À titre de comparaison, la journaliste qu’elle avait escorté de Kaizoku jusqu’ici il y a deux jours de cela, lui avait versé une commission plus élevée. Cette implacable réalité accentua le mystère derrière l’identité du commanditaire. Seulement, le voile épais se dispersa dès lors qu’elle s’enfonça dans une clairière annexée au centre urbain.
— Il n’y a bien qu’un être détestable pour proposer une rémunération si radine. Tout prend sens. Déclara-t-elle dès que ses yeux aperçurent le commanditaire.
En effet, à la vue de son commanditaire, un amer dégoût vint enlaidir son minois. Après deux jours d’accalmie, la mercenaire ne l’avait malheureusement pas oublié. Dans son esprit affligé, la carrure hautaine et les lèvres insultantes de l’homme en question étaient des souvenirs encore frais. Prononcer son nom revenait à lui accorder du crédit et à le traiter, ce qu’elle ne voulut concéder dans l’immédiat. Ainsi, elle rentra aussitôt dans le vif du sujet, élaguant la moindre opportunité d’amicalité. Inspectant alors rigoureusement montures et provisions, elle s’adressa de nouveau à lui, ne lui accordant rien d’autre qu’une froideur moqueuse
— Je ne pensais pas qu’un noble aussi arrogant que toi s’abaisserait à solliciter l’aide de pauvres mercenaires… Cynique, elle conclut sa raillerie par une pseudo-attention enrobée de médisance. Tu dois vraiment être désespéré…
Un temps, elle songea à complimenter la préparation matérielle de son nouvel employeur. N'ayant perçue aucune coquille alarmante à la suite de sa première inspection des provisions, l'homme en armure pouvait à juste titre en être gratifié. Seulement, Penny vouait toujours une certaine exécration à son égard.
Invité
Invité
— Il est peu probable que tu trouves un mercenaire avec les tarifs que tu proposes. Surtout vu l’urgence de ta mission. Réagit aussitôt la jeune femme, loin d’être décontenancée par le dilemme imposé par Tagar.
Penny n’était pas dupe. Roulant sa bosse dans le mercenariat depuis déjà plusieurs années, elle savait que Tagar était dans une situation déplaisante. En effet, si elle décidait de se désister, il n’aurait d’autre choix que d’accourir jusqu’à une guilde locale pour quémander urgemment un mercenaire. D’ailleurs, même en proposant une rallonge financière, le noble n’était pas certain de trouver un mercenaire compétent et agréable qui plus est. Ainsi donc, la jeune femme affirma sa position. Comme l’avait fait son interlocuteur, elle bomba légèrement le torse, puis croisa les bras contre son torse. Perçants, ses yeux déchiraient la carrure de son adversaire, légèrement plus grand qu’elle.
— D’ailleurs, seuls des êtres fortunés peuvent se permettre de remplacer un mercenaire à la dernière minute… Déclara-t-elle rudement pour briser les arguments qu’elle avait reçus plus tôt. Ou bien des êtres désespérés. Nuança-t-elle ses propos avec une froideur vicieuse qui sous-entendait l’option qu’elle privilégiait.
Le terrain du mercenariat allant de sa légalité à toute ses entourloupes, était clairement sien. Essayer de la déloger était un acte, à première vue téméraire. Sa position de force lui assurait donc une victoire quasiment certaine. Néanmoins, elle ne souhaitait pas s’éterniser trop longtemps dans ce verrou social. Ainsi, elle commença à dépiler les pierres de sa composition avec une franchise insolente, contrebalancée toutefois par des arguments tangibles.
— Quoi qu’il en soit, tu sous-estimes les valeurs du marché, même si ce n’est guère étonnant de la part d’un petit riche hautain. Lui souffla-t-elle, non sans le ménager bien évidemment. Pour apporter de la matière à ces prochains dires, elle sortit de sa sacoche le contrat dans lequel était écrit noir sur blanc, les conditions de la mission. Elle l’avait lu attentivement et pu donc avancer, confiante, les paroles suivantes. Si je me fie d’ailleurs au contrat que la guilde locale m’a donné, il est simplement fait mention ‘’d’escorter le client, c'est-à-dire toi, jusqu’à Justice’’. En aucun cas, le mercenaire n’a pas pour mission de supporter ton comportement exécrable. Pointa-t-elle l’erreur fatidique qui avait été commise par le Reikois en rédigeant les tâches de la mission.
Une fois les révélations faites, Penny rangea le contrat dans son sac, avec un mouvement ample et léger. On aurait pu croire qu'elle en avait terminé avec lui. Toutefois, quelques secondes plus tard, ferme sur ses positions, vint finalement une proposition aussi troublante qu’intéressante.
— Une augmentation de la récompense à hauteur de 50% reflèterait la réalité de la mission que tu proposes, à savoir t’escorter et ‘’supporter’’ ta condescendance. Proposa-t-elle en guise de fallacieux compromis, paix relative et vraisemblablement de façade.
Le pourcentage était exorbitant et mettait en avant un trait que Penny ne possédait pourtant pas, la cupidité. En effet, la guerrière estimait que chaque travail méritait d’être payé à sa juste valeur. Et malheureusement, cette valeur ne correspondait pas à celle que Tagar avait proposé au préalable.
Penny n’était pas dupe. Roulant sa bosse dans le mercenariat depuis déjà plusieurs années, elle savait que Tagar était dans une situation déplaisante. En effet, si elle décidait de se désister, il n’aurait d’autre choix que d’accourir jusqu’à une guilde locale pour quémander urgemment un mercenaire. D’ailleurs, même en proposant une rallonge financière, le noble n’était pas certain de trouver un mercenaire compétent et agréable qui plus est. Ainsi donc, la jeune femme affirma sa position. Comme l’avait fait son interlocuteur, elle bomba légèrement le torse, puis croisa les bras contre son torse. Perçants, ses yeux déchiraient la carrure de son adversaire, légèrement plus grand qu’elle.
— D’ailleurs, seuls des êtres fortunés peuvent se permettre de remplacer un mercenaire à la dernière minute… Déclara-t-elle rudement pour briser les arguments qu’elle avait reçus plus tôt. Ou bien des êtres désespérés. Nuança-t-elle ses propos avec une froideur vicieuse qui sous-entendait l’option qu’elle privilégiait.
Le terrain du mercenariat allant de sa légalité à toute ses entourloupes, était clairement sien. Essayer de la déloger était un acte, à première vue téméraire. Sa position de force lui assurait donc une victoire quasiment certaine. Néanmoins, elle ne souhaitait pas s’éterniser trop longtemps dans ce verrou social. Ainsi, elle commença à dépiler les pierres de sa composition avec une franchise insolente, contrebalancée toutefois par des arguments tangibles.
— Quoi qu’il en soit, tu sous-estimes les valeurs du marché, même si ce n’est guère étonnant de la part d’un petit riche hautain. Lui souffla-t-elle, non sans le ménager bien évidemment. Pour apporter de la matière à ces prochains dires, elle sortit de sa sacoche le contrat dans lequel était écrit noir sur blanc, les conditions de la mission. Elle l’avait lu attentivement et pu donc avancer, confiante, les paroles suivantes. Si je me fie d’ailleurs au contrat que la guilde locale m’a donné, il est simplement fait mention ‘’d’escorter le client, c'est-à-dire toi, jusqu’à Justice’’. En aucun cas, le mercenaire n’a pas pour mission de supporter ton comportement exécrable. Pointa-t-elle l’erreur fatidique qui avait été commise par le Reikois en rédigeant les tâches de la mission.
Une fois les révélations faites, Penny rangea le contrat dans son sac, avec un mouvement ample et léger. On aurait pu croire qu'elle en avait terminé avec lui. Toutefois, quelques secondes plus tard, ferme sur ses positions, vint finalement une proposition aussi troublante qu’intéressante.
— Une augmentation de la récompense à hauteur de 50% reflèterait la réalité de la mission que tu proposes, à savoir t’escorter et ‘’supporter’’ ta condescendance. Proposa-t-elle en guise de fallacieux compromis, paix relative et vraisemblablement de façade.
Le pourcentage était exorbitant et mettait en avant un trait que Penny ne possédait pourtant pas, la cupidité. En effet, la guerrière estimait que chaque travail méritait d’être payé à sa juste valeur. Et malheureusement, cette valeur ne correspondait pas à celle que Tagar avait proposé au préalable.
Invité
Invité
Longuement, les yeux de Penny s’arrêtèrent, dubitatifs, sur cette main médiatrice tendue vers elle. Bien qu’enrobée de magnanimité, la guerrière doutait du bon fond derrière ce geste. Plus simplement, la jeune femme était sceptique, quant à la sincérité de son interlocuteur. L’offre qu’il avait mise sur le table, méritait certes d’être considéré, car financièrement et moralement parlant, elle jouirait d’intéressants gains. Néanmoins, elle n’avait en rien la certitude qu’il tiendrait parole. Ne pas honorer ses promesses constituait un crime qui seyait tant aux êtres aussi irrespectueux que lui. De plus, un naturel chassé revenait toujours au galop.
— Un noble peut-il réellement, ne pas faire preuve dédain… exprima-t-elle limpidement son appréhension, pensive.
Historiquement, Penny n’avait pas interagi Penny avec beaucoup de nobles. Cela dit, les rares rencontrés partageaient tous ce trait hautain. Les pires d’entre eux s’étaient même amusés à la faire passer une pouilleuse. Même sans ce houleux pedigree qu’ils partageaient depuis deux jours déjà, le jugement qu’elle portait à l’égard de Tagar n’était donc pas flatteur. Tapie derrière cette main tendue, Penny s’attendait à une entourloupe dont elle ignorait encore la forme. Les quelques secondes qu’elle s’accordaient eurent d’ailleurs pour but de lui en trouver une.
Après mûres réflexions, Penny concéda qu’une telle proposition était sûrement le fruit d’une impatience. Tagar devait être pressé et en soi, il avait bien raison de l’être. A trop tergiverser, la durée du voyage risquait de s’étendre et il serait potentiellement contraint de payer un supplément pour convaincre la jeune femme de rester. Déjà peu enclin à réajuster le montant de la récompense, il paraissait évident qu’il préférait s’épargner un dépassement d’honoraires. À titre indicatif, Penny ne souhaitait pas s’éterniser ici non plus. Cela dit, se sachant dans une position avantageuse, la mercenaire consomma un peu ce temps, si précieux aux yeux de son employeur, et exposa une réalité qu’il ne semblait pas connaître.
— Pour être honnête, les mercenaires ne jurent que par les promesses écrites. Ce n’est pas pour rien que nous n’acceptons que des contrats rédigés. Révéla-t-elle avec une froideur véritable.
Peut-être exagérait-elle un peu. Après tout, selon la grandeur d’âme du mercenaire, certains contrats oraux subsistaient tel un lien spirituel entre un maître et son élève. Néanmoins, il est vrai que beaucoup de mercenaires exigeaient une trace écrite stipulant le travail qu’on leur confierait. Penny y voyait surtout un moyen de laisser une trace, elle qui paradoxalement, aspirait à une quiétude sociale. Obtenir un stipulé mis à jour de cette mission semblait complexe. Aussi, Penny s’engagea dans une autre solution, beaucoup moins formelle. Elle déganta sa main, puis attrapa sa dague avec sa main toujours gantée. Enfin, elle piqua tout doucement la paume de sa main nue pour en faire jaillir de petites gouttelettes écarlates.
— Puisque demander une nouvelle rédaction du contrat semble impossible, permets-moi de juger ta sincérité par ce rite. Il est plutôt courant là où je vis, sur l’île des Pirates. L'avertit-t-elle en glissant délicatement son arme dans la main que Tagar lui avait tendu depuis un petit moment. Lui donner une arme n'était peut-être pas une bonne idée, mais elle avait confiance en ses capacités, notamment celle à réagir face à un danger. Confiante, mais prudente, elle lui tendit alors sa main où de minuscules perles rouges s’égouttaient et dit. Si tu es résolu à saigner ta main et à serrer la mienne, alors je suis prêt à consentir à la sincérité de ton offre.
Elle passait sûrement pour une barbare aux yeux de cet être adepte du luxe et de la brillance. Malheureusement, elle n’en avait que faire. Après tout, seul le sang pouvait signer un contrat oral.
— Un noble peut-il réellement, ne pas faire preuve dédain… exprima-t-elle limpidement son appréhension, pensive.
Historiquement, Penny n’avait pas interagi Penny avec beaucoup de nobles. Cela dit, les rares rencontrés partageaient tous ce trait hautain. Les pires d’entre eux s’étaient même amusés à la faire passer une pouilleuse. Même sans ce houleux pedigree qu’ils partageaient depuis deux jours déjà, le jugement qu’elle portait à l’égard de Tagar n’était donc pas flatteur. Tapie derrière cette main tendue, Penny s’attendait à une entourloupe dont elle ignorait encore la forme. Les quelques secondes qu’elle s’accordaient eurent d’ailleurs pour but de lui en trouver une.
Après mûres réflexions, Penny concéda qu’une telle proposition était sûrement le fruit d’une impatience. Tagar devait être pressé et en soi, il avait bien raison de l’être. A trop tergiverser, la durée du voyage risquait de s’étendre et il serait potentiellement contraint de payer un supplément pour convaincre la jeune femme de rester. Déjà peu enclin à réajuster le montant de la récompense, il paraissait évident qu’il préférait s’épargner un dépassement d’honoraires. À titre indicatif, Penny ne souhaitait pas s’éterniser ici non plus. Cela dit, se sachant dans une position avantageuse, la mercenaire consomma un peu ce temps, si précieux aux yeux de son employeur, et exposa une réalité qu’il ne semblait pas connaître.
— Pour être honnête, les mercenaires ne jurent que par les promesses écrites. Ce n’est pas pour rien que nous n’acceptons que des contrats rédigés. Révéla-t-elle avec une froideur véritable.
Peut-être exagérait-elle un peu. Après tout, selon la grandeur d’âme du mercenaire, certains contrats oraux subsistaient tel un lien spirituel entre un maître et son élève. Néanmoins, il est vrai que beaucoup de mercenaires exigeaient une trace écrite stipulant le travail qu’on leur confierait. Penny y voyait surtout un moyen de laisser une trace, elle qui paradoxalement, aspirait à une quiétude sociale. Obtenir un stipulé mis à jour de cette mission semblait complexe. Aussi, Penny s’engagea dans une autre solution, beaucoup moins formelle. Elle déganta sa main, puis attrapa sa dague avec sa main toujours gantée. Enfin, elle piqua tout doucement la paume de sa main nue pour en faire jaillir de petites gouttelettes écarlates.
— Puisque demander une nouvelle rédaction du contrat semble impossible, permets-moi de juger ta sincérité par ce rite. Il est plutôt courant là où je vis, sur l’île des Pirates. L'avertit-t-elle en glissant délicatement son arme dans la main que Tagar lui avait tendu depuis un petit moment. Lui donner une arme n'était peut-être pas une bonne idée, mais elle avait confiance en ses capacités, notamment celle à réagir face à un danger. Confiante, mais prudente, elle lui tendit alors sa main où de minuscules perles rouges s’égouttaient et dit. Si tu es résolu à saigner ta main et à serrer la mienne, alors je suis prêt à consentir à la sincérité de ton offre.
Elle passait sûrement pour une barbare aux yeux de cet être adepte du luxe et de la brillance. Malheureusement, elle n’en avait que faire. Après tout, seul le sang pouvait signer un contrat oral.
Invité
Invité
Bien qu’ayant été témoin des aptitudes magiques de son employeur, Penny refusa cette grâcieuse aide proposée. Ce cessez-le-feu tout juste signé ne l’obligeait guère à accepter son amabilité, d’autant qu’il pouvait y dissimuler de viles intentions. Pour soigner donc cette plaie qu’elle s’était elle-même infligée, la mercenaire s’assit et dégaina de sa sacoche des outils, en apparence rudimentaire, mais tout à fait adéquats pour la situation. Étant donné la profondeur ridicule dudit bobo, son pansage ne s’étala d’ailleurs pas sur plusieurs minutes. Dès la fin de son pansage, Tagar, ne sachant vraiment pas cacher son impatience, l’avait aussitôt accosté pour lui demander si le départ pouvait être donné rapidement.
— Quelle question ! Regretta-t-elle, s’estimant sous-estimée. Si tu continues de tergiverser de la sorte, tu risques réellement de devoir payer un dépassement honoraire. Lui rappela-t-elle avec cette voix peu amicale qui lui faisait tant défaut.
Dans ces paroles, Penny ne vit guère d’insultes. Elle s’estimait certes critique vis-à-vis du retard accumulé, mais n’éprouvait en rien le sentiment d’avoir transgressé le ‘’Traité de Paix’’. Dans tous les cas, il n’était pas judicieux de mettre en lumière le manque de netteté dans cette relation employeur-employée. Elle ne lui laissa cela dit, aucun droit de réponse, puisque sur ces mots, la mercenaire s’exécuta. Levée, elle marcha sobrement jusqu’à la monture qu’elle allait utiliser lors de ce périple. Quelques caresses cérémonieuses, puis la jeune femme chevaucha très simplement la bête. Grâce à son cursus militaire et à ses années de mercenariat, monter à cheval n’était guère une difficulté. De l’autre côté, le jeune noble n’avait pas encore surmonté la selle de son cheval. Même s’il paraissait peu probable que l’homme rencontre des difficultés, la jeune femme tint à lui préciser un détail complètement inutile.
— Que je sache, ma mission ne consiste pas à t’aider à chevaucher ton cheval, Tagar. Si tu ne sais vraiment pas comment faire, il faudra que tu apprennes sur le tas.
De sa voix froide et de sa position en hauteur, la jeune femme donnait l’impression de le rabaisser. Pourtant, elle voulait simplement préciser cette réalité non stipulée dans le contrat qu’elle devait honorer. Dès les amabilités terminées, Penny guida à petit trot son cheval vers le sentier et avança à cadence détendue sur ce dernier. Ayant relue le contrat avant d’aller à la rencontre de Tagar ce matin, la mercenaire connaissait le nom de l’auberge, escale nocturne nécessaire à ce voyage. De même, elle avait une idée globale de la distance les séparant de cet objectif et du temps nécessaire pour y arriver. Se retournant derrière elle quelques minutes seulement après le départ, la guerrière aperçut enfin la silhouette de son employeur désormais à cheval et ralentit sa cadence pour l'ajuster à celle de son client.
— Tu traînes, Tagar. Lui dit-elle en toute franchise avant d’ajouter des faits beaucoup plus pertinents. A cette allure, je peux t’assurer que nous n’arriverons pas à la tombée de la nuit à l’escale que tu souhaites. Le point qu’elle établit ensuite était des plus discutables. Malheureusement, il ne seyait que trop bien aux habituelles maladresses de la jeune femme. Et ce sera ta faute… prononça-t-elle calme et objective, en attente d'une décision d'accélérer ou de maintien de l'allure.
— Quelle question ! Regretta-t-elle, s’estimant sous-estimée. Si tu continues de tergiverser de la sorte, tu risques réellement de devoir payer un dépassement honoraire. Lui rappela-t-elle avec cette voix peu amicale qui lui faisait tant défaut.
Dans ces paroles, Penny ne vit guère d’insultes. Elle s’estimait certes critique vis-à-vis du retard accumulé, mais n’éprouvait en rien le sentiment d’avoir transgressé le ‘’Traité de Paix’’. Dans tous les cas, il n’était pas judicieux de mettre en lumière le manque de netteté dans cette relation employeur-employée. Elle ne lui laissa cela dit, aucun droit de réponse, puisque sur ces mots, la mercenaire s’exécuta. Levée, elle marcha sobrement jusqu’à la monture qu’elle allait utiliser lors de ce périple. Quelques caresses cérémonieuses, puis la jeune femme chevaucha très simplement la bête. Grâce à son cursus militaire et à ses années de mercenariat, monter à cheval n’était guère une difficulté. De l’autre côté, le jeune noble n’avait pas encore surmonté la selle de son cheval. Même s’il paraissait peu probable que l’homme rencontre des difficultés, la jeune femme tint à lui préciser un détail complètement inutile.
— Que je sache, ma mission ne consiste pas à t’aider à chevaucher ton cheval, Tagar. Si tu ne sais vraiment pas comment faire, il faudra que tu apprennes sur le tas.
De sa voix froide et de sa position en hauteur, la jeune femme donnait l’impression de le rabaisser. Pourtant, elle voulait simplement préciser cette réalité non stipulée dans le contrat qu’elle devait honorer. Dès les amabilités terminées, Penny guida à petit trot son cheval vers le sentier et avança à cadence détendue sur ce dernier. Ayant relue le contrat avant d’aller à la rencontre de Tagar ce matin, la mercenaire connaissait le nom de l’auberge, escale nocturne nécessaire à ce voyage. De même, elle avait une idée globale de la distance les séparant de cet objectif et du temps nécessaire pour y arriver. Se retournant derrière elle quelques minutes seulement après le départ, la guerrière aperçut enfin la silhouette de son employeur désormais à cheval et ralentit sa cadence pour l'ajuster à celle de son client.
— Tu traînes, Tagar. Lui dit-elle en toute franchise avant d’ajouter des faits beaucoup plus pertinents. A cette allure, je peux t’assurer que nous n’arriverons pas à la tombée de la nuit à l’escale que tu souhaites. Le point qu’elle établit ensuite était des plus discutables. Malheureusement, il ne seyait que trop bien aux habituelles maladresses de la jeune femme. Et ce sera ta faute… prononça-t-elle calme et objective, en attente d'une décision d'accélérer ou de maintien de l'allure.
Invité
Invité
Encore une fois, le jeune noble s’était démené pour pondre des absurdités. Il n’avait pourtant pas l’air de se rendre compte de son aberration, lui qui préférait s’illustrer, les épaules fières. La bonne tenue de ce voyage passait évidemment par une distinction claire entre l’employeur et son employée. Cela dit, en mettant encore en avant la profondeur béante de sa bêtise, leur relation ne voguait pas dans la bonne direction. Affirmer qu’elle était la raison de ce retard, ne lui convenait guère. Mettre de la lumière sur la seule et unique vérité, était désormais sa mission prophétique. Malheureusement, lorsqu’elle voulut l’éclairer, le noble imposa une nouvelle allure plus vive, sans le lui signaler.
Il avait alors commencé à prendre de l’avance, mais Penny, réactive, emboîta le pas. En un clin d’œil, elle l’avait rattrapé et se tenait à ses côtés, comme il l’avait tant souhaité. Malgré la vitesse, la mercenaire tint à le regarder et à lui adresser les mots doux qu’elle avait mûrement cultivé
— Si dès le début, tu avais rédigé un contrat qui reflétait les valeurs du marché, ces négociations n’auraient jamais eu lieu. Elle serra les dents, un instant, puis compléta ses dires. Tu ne peux t’en prendre qu’à toi et ton ignorance ! Déclara-t-elle sagement.
Ces paroles lancées, Penny fixa désormais cet horizon campagnard qui s’étalait à perte de vue et que leurs deux chevaux sillonnaient élégamment. Sa magie inactive, la mercenaire n’entendait désormais plus rien et elle en avait bien besoin. Mentalement, ses interactions avec Tagar l’avaient déjà éreinté. Pour le supporter durant l’intégralité du contrat, ces petits isolements où aucun son ne l’atteignait, étaient nécessaires. Afin de rester constamment à l’affût, ces petites détentes intérieures ne duraient néanmoins pas plus d’une minute.
De retour à elle-même, la jeune femme déploya sa discrète magie afin d’entendre et percevoir l’environnement autour d’elle. Pour le moment, elle ne percevait d’entités nourrissant le dessein de perturber la cadence imposée par l’employeur. Cette quiétude était un soulagement, Penny espérant qu’elle perdure jusqu’au terme du courant. Toutefois, la mercenaire ne se faisait guère d’illusions. Généralement, une mission d’escorte se voulait mouvementée et bien que celle présente ait déjà été sujet à d’inattendus remous, la prudente demoiselle s’attendait à d’autres péripéties plus sportives. Il demeurait alors une interrogation qu’elle se permit d’émettre.
— Si tu mandates une escorte armée et expérimentée, c’est que tu t’attends à te faire attaquer, Tagar. Lui dévoila-t-elle son point de vue, sérieuse et appliquée, en s’appuyant sur le contrat qu’elle avait reçu de la guilde de Courage. Donc, aurais-tu une idée des personnes qui pourraient en vouloir à ta vie ? Je préférerais savoir dès à présent que tu t'es mis à dos de mauvaises personnes. Le questionna donc-t-elle franchement, persuadée que son arrogant client s’était embourbé dans des situations déplaisantes.
Connaître des détails inavoués était le bon réflexe à prendre en début de mission. Dans ce genre de mission s’étalant sur plusieurs jours, il était important de coller un nom sur les potentielles surprises. Aux yeux de Penny, il ne faisait aucun doute que cette hautain personnage un peu trop propre sur lui, était un nid à cachoteries et qu'elles pourraient être la cause des possibles problèmes futurs.
Il avait alors commencé à prendre de l’avance, mais Penny, réactive, emboîta le pas. En un clin d’œil, elle l’avait rattrapé et se tenait à ses côtés, comme il l’avait tant souhaité. Malgré la vitesse, la mercenaire tint à le regarder et à lui adresser les mots doux qu’elle avait mûrement cultivé
— Si dès le début, tu avais rédigé un contrat qui reflétait les valeurs du marché, ces négociations n’auraient jamais eu lieu. Elle serra les dents, un instant, puis compléta ses dires. Tu ne peux t’en prendre qu’à toi et ton ignorance ! Déclara-t-elle sagement.
Ces paroles lancées, Penny fixa désormais cet horizon campagnard qui s’étalait à perte de vue et que leurs deux chevaux sillonnaient élégamment. Sa magie inactive, la mercenaire n’entendait désormais plus rien et elle en avait bien besoin. Mentalement, ses interactions avec Tagar l’avaient déjà éreinté. Pour le supporter durant l’intégralité du contrat, ces petits isolements où aucun son ne l’atteignait, étaient nécessaires. Afin de rester constamment à l’affût, ces petites détentes intérieures ne duraient néanmoins pas plus d’une minute.
De retour à elle-même, la jeune femme déploya sa discrète magie afin d’entendre et percevoir l’environnement autour d’elle. Pour le moment, elle ne percevait d’entités nourrissant le dessein de perturber la cadence imposée par l’employeur. Cette quiétude était un soulagement, Penny espérant qu’elle perdure jusqu’au terme du courant. Toutefois, la mercenaire ne se faisait guère d’illusions. Généralement, une mission d’escorte se voulait mouvementée et bien que celle présente ait déjà été sujet à d’inattendus remous, la prudente demoiselle s’attendait à d’autres péripéties plus sportives. Il demeurait alors une interrogation qu’elle se permit d’émettre.
— Si tu mandates une escorte armée et expérimentée, c’est que tu t’attends à te faire attaquer, Tagar. Lui dévoila-t-elle son point de vue, sérieuse et appliquée, en s’appuyant sur le contrat qu’elle avait reçu de la guilde de Courage. Donc, aurais-tu une idée des personnes qui pourraient en vouloir à ta vie ? Je préférerais savoir dès à présent que tu t'es mis à dos de mauvaises personnes. Le questionna donc-t-elle franchement, persuadée que son arrogant client s’était embourbé dans des situations déplaisantes.
Connaître des détails inavoués était le bon réflexe à prendre en début de mission. Dans ce genre de mission s’étalant sur plusieurs jours, il était important de coller un nom sur les potentielles surprises. Aux yeux de Penny, il ne faisait aucun doute que cette hautain personnage un peu trop propre sur lui, était un nid à cachoteries et qu'elles pourraient être la cause des possibles problèmes futurs.
Invité
Invité
Penny scrutait l’horizon, mais ses yeux se noircissaient de doute. La quiétude qui enrobait le paysage champêtre actuellement parcouru, n’était cela dit, pas l’origine de ses suspicions. Muette, presque figée, la mercenaire ressassait simplement l’affirmation de son employeur. Pas un instant, elle ne pouvait s’imaginer cet homme pédant sans le moindre ennemi. Selon elle, le jeune noble, aveuglée par sa belle image fallacieuse, se voilait la face. Elle s’était d’ailleurs motivée à l’idée de lui exposer son percutant point de vue. Néanmoins, elle se réfréna de le faire, consciente qu’elle jouerait dangereusement avec le Traité de Paix qu’elle avait signé. Aussi, elle se contenta d’une ouverture plus édulcorée.
— Dans ce cas, peux-tu me parler de toi ?
Pour pleins de raison, cette question pouvait surprendre. En effet, pour la première fois depuis toujours, Tagar semblait avoir attisé une certaine curiosité chez la guerrière. Paradoxalement, ses propos avaient été froidement déployé. La mercenaire ne l’avait en plus même pas regardé au moment de parler. Il était donc difficile de comprendre aux premiers abords, les intentions de cette femme toujours peu encline à agrandir ses relations sociales. Fort heureusement, elle détailla franchement les raisons de sa démarche.
— Sois sans crainte, tu ne m’intéresses absolument pas. Commença-t-elle tranchante, pour couper court à toute confusion. Je cherche simplement à comprendre à comprendre ton savoir-être et ton savoir-faire. De cette façon, je pourrais peut-être me faire une idée plus précise des gens qui pourraient en vouloir à ta vie, même si j’ai ma petite idée des raisons qui pourraient les encourager à t’éliminer…
Toujours en trajet sur son cheval galopant, Penny glissa une main dans sa sacoche pour attraper une gourde. Sachant la route encore longue, la mercenaire parcimonieuse se satisfit de quelques gouttes avant de retourner le conteneur à sa place. Modestement abreuvé, la jeune femme prit la suite logique de ses dires en émettant le point critique qu’elle avait mis plus tôt en suspens.
— Les Reikois ne sont pas légions au sein de la République. Je serais curieuse de connaître les raisons de sa présence en ces terres.
D’après Penny, les potentielles problèmes qui parasiteraient leur avancée pourraient être anticipées, dès lors qu’elle mettrait la main sur les profils qui pourraient en vouloir à la vie de cet individu. En vérité, n’importe qui pouvait avoir une raison de faire taire Tagar. La mercenaire elle-même, ne serait pas triste à l’idée de l’enterrer six pieds sous terre. Néanmoins, la présence du Traité et du contrat de mercenariat était là pour lui rappeler qu’agresser ce petit nobliau susceptible était une immense perte de temps. Pour l’heure, la jeune femme se concentrait donc sur sa mission, d’où ses questions, et précisa un détail important qui l’avait fait tiquer bien plus tôt.
— Et cette fois, je t’écouterai attentivement.
— Dans ce cas, peux-tu me parler de toi ?
Pour pleins de raison, cette question pouvait surprendre. En effet, pour la première fois depuis toujours, Tagar semblait avoir attisé une certaine curiosité chez la guerrière. Paradoxalement, ses propos avaient été froidement déployé. La mercenaire ne l’avait en plus même pas regardé au moment de parler. Il était donc difficile de comprendre aux premiers abords, les intentions de cette femme toujours peu encline à agrandir ses relations sociales. Fort heureusement, elle détailla franchement les raisons de sa démarche.
— Sois sans crainte, tu ne m’intéresses absolument pas. Commença-t-elle tranchante, pour couper court à toute confusion. Je cherche simplement à comprendre à comprendre ton savoir-être et ton savoir-faire. De cette façon, je pourrais peut-être me faire une idée plus précise des gens qui pourraient en vouloir à ta vie, même si j’ai ma petite idée des raisons qui pourraient les encourager à t’éliminer…
Toujours en trajet sur son cheval galopant, Penny glissa une main dans sa sacoche pour attraper une gourde. Sachant la route encore longue, la mercenaire parcimonieuse se satisfit de quelques gouttes avant de retourner le conteneur à sa place. Modestement abreuvé, la jeune femme prit la suite logique de ses dires en émettant le point critique qu’elle avait mis plus tôt en suspens.
— Les Reikois ne sont pas légions au sein de la République. Je serais curieuse de connaître les raisons de sa présence en ces terres.
D’après Penny, les potentielles problèmes qui parasiteraient leur avancée pourraient être anticipées, dès lors qu’elle mettrait la main sur les profils qui pourraient en vouloir à la vie de cet individu. En vérité, n’importe qui pouvait avoir une raison de faire taire Tagar. La mercenaire elle-même, ne serait pas triste à l’idée de l’enterrer six pieds sous terre. Néanmoins, la présence du Traité et du contrat de mercenariat était là pour lui rappeler qu’agresser ce petit nobliau susceptible était une immense perte de temps. Pour l’heure, la jeune femme se concentrait donc sur sa mission, d’où ses questions, et précisa un détail important qui l’avait fait tiquer bien plus tôt.
— Et cette fois, je t’écouterai attentivement.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum