Invité
Invité
Les embruns salés portés à ses narines quand elle rôde vers le port. Dernière transaction d’une cargaison à surveiller, les deniers gagnés sans trop d’efforts superflus. La silhouette lunaire comme seule compagnie et ces poissons à qui elle jette plusieurs miettes de son en cas nocturne. Navires aux stries diversifiées, ramifications aléatoires donnant un charme certain à ces bâtiments qui s’élèvent au milieu des mers. L’azur simple reflet du ciel constant, comme son humeur. Aussi ténébreuse que le rivage venant s’échouer sur la plage en contrebas. Stellaires audacieuses parsemant ce ciel sans qu’aucun éclair ne jaillisse et l’ennui s’avance. L’impatience logée contre ses iris émeraudes et, quand le jour vient à se lever, la délivrance se fait sentir dans ce soupir jeté. La besace échangée pour ses services, elle rejoint les appartements Valsen, pas assez engagée dans sa fuite familiale pour demeurer vagabonde. Le sommeil n’arrive et, entendant la cacophonie maternelle, Sinead lève le pied vers d’autres lieux. Des pensées plein la tête, le remord toujours au tournant d’avoir été complice du fardeau qu’elle porte. Le besoin de sans cesse se prouver sa valeur car, sous la carapace, c’est la faiblesse qui l’anime. Le palpitant tambourinant à l’aube de cette rencontre, délicieuse haine teintée d’une certaine forme de jalousie quand un jour il a laissé courir ses mots, pour nourrir l’aliéné et sûrement la ramener à la vie. Le pas moins léger, se hâtant vers la structure qui n’est sienne mais où elle rôde souvent qu’on lui demanderait presque des comptes. Elle a déjà croisé en ces terres des esclaves, marque de fabrique de son patronyme. Synonyme de sa richesse. Savoir détenu sur cette condition sommaire qui lui rappelle l’échec cuisant de son incartade dans les terres ravagées pour rebrousser chemin, les morts-vivants absents. Le nœud complaisant son estomac continue de torturer l’humaine. Lancinant, vacillant, menaçant. Des nuits et des jours sans savoir ce qu’elle est, ce qu’elle doit être. Perdue au milieu d’un ring trop grand pour ses simples épaules pourtant rendue maîtresse de son royaume lorsqu’elle s’époumone. Frivolité certaine, masquant ses peurs.
Elle ne l’a pas supplié Sinead, car il aurait fallu lui brûler le gosier pour qu’elle crie à l’aide. Néanmoins, ils ont convenu une sorte d’accord ou, du moins, s’est-elle mis cela en tête. La tunique épouse sa silhouette, ceinturée par-dessus son pantalon. Des bottes terminent sa tenue tandis que ses mèches ivoire pendant de son chignon mal fait. Un jour peut-être il croiserait l’ancienne Sinead, celle qui mettait un point d’honneur à paraître précieuse. Pour l’heure, ce n’est que l’ombre qui reste. Là, aux abords de l’arène, sa main caressant le sol, elle se tient. Dans l’attente de l’ennemi devenu presque maîtres d’armes.
Noble de La République
Konrad Lightborn
Messages : 411
crédits : 902
crédits : 902
- Arène de combat, Ikuza -Les corbeaux croassaient en ce jour brumeux, ayant renversé la suprématies des goélands, même en cette ville portuaire. Seuls les corbeaux volaient en fendant la brume, les raillements des goélands avaient laissés place aux croassements. Nul n'avait l'envie de sortir de chez soit, seuls les charbonniers, les gardes et les poivrots continuaient d'écumer les rues alors que le soleil peinait à fendre la couche nuageuse. Seul le port restait actif, bien que peu de navires étaient assez hardis pour quitter la baie d'Ikusa, seuls les pêcheurs - ayant le choix entre pêcher et mourir - continuaient de sortir du port. Les cogues de commerce de Tevon-Duncan étaient aussi clouées à quai, tout bon marin sachant que si les côtes étaient plongées dans la brume, le large était en proie aux tempêtes.Il était très tôt encore, mais Zaïn Tevon-Duncan était déjà à son arène, préparant les duels du soir avec pragmatisme. Il n'attendait aucune visite, c'était pourquoi il s'assurait que ses pugilistes étaient fin prêts. L'hybride était donc au centre du large cercle que formait son arène et observait l'un de ses nouveaux combattants, un dénommé Gergi Virrson, s'opposant à Tharr, un mercenaire qui lui servait d'entraineur pour l'occasion. Gergi esquiva un coup de fléau de son adversaire en se baissant, sans plus attendre il se jeta en avant pour ceinturer Tharr et le faire tomber à la renverse. Il se redressa sur lui et lui asséna un coup de poing au visage. Gergi se releva, triomphant, et se tourna vers son patron.Mais derrière lui, Tharr se releva et passa un bras autour du coup de Gergi et commença à l'étrangler sans qu'il puisse se dégager. Zaïn tapa alors des mains, si puissamment qu'ils furent forcés d'arrêter de se battre, Tharr relâchant immédiatement sn emprise. Alors que Gergi récupérait son souffle, plié en deux, l'hybride s'approcha de lui et le redressa en le saisissant par l'épaule.
- Première leçon : Ne tourne jamais le dos à ton adversaire, même lorsque tu pense l'avoir vaincu. Et seconde leçon : Un ennemi n'est jamais vaincu que lorsqu'on est sûr qu'il l'est vraiment.
Sur ces mots, il envoya un puissant coup de poing dans le ventre de Tharr qui vola sur plusieurs mètres avant de s'écraser contre le sable de l'arène, KO.
- Troisième leçon : ça, c'est un vrai coup de poing. Il plongea son regard dans celui de Gergi. Tu ne combattra pas ce soir ni demain, ni après-demain, tu combattra que lorsque j'estimerai que tu sera apte à faire plus que de regarder ton public avec une mine triomphante. Et sur ces mots, il lui fit signe de quitter l'arène.
Derrière le patron, Stefan Kennen, homme de main et Lieutenant de Zaïn, s'avança, les mains dans le dos.
- Il se souviendra de ces enseignements, vous pensez ? Questionna l'homme, bien plus petit que son patron.
- Je m'assurerai qu'il ne l'oublie pas. Répliqua Zaïn, se massant les phalanges.
- Il se bât comme un garçon des rues, des techniques de charretiers. Commenta Stefan en lui emboitant le pas.
- Si les gens voulaient voir des combats de chevaliers, ils iraient aux tournois, pas dans une arène de pugilistes. Quand à ses techniques de paysans, j'en ferai sa force. Assura Zaïn, confiant.
- C'est clair que ses adversaires s'attendraient à ce qu'il se relève, en homme d'honneur. Mais un paysan ne se relève pas, il se jette sur son adversaire, ça en surprendra plus d'un. Dans les premiers temps, cela-dit. Ajouta Stefan tout en enroulant sa fine moustache.C'est alors qu'une nouvelle arrivante fit son apparition, pénétrant dans la rotonde par une des quatre entrées passant sous les gradins. La jeune femme au cheveux cendrés foula le sable et s'arrêta en voyant l'hybride de l'autre côté de l'arène. Stefan fit signe à son patron et ce dernier pivota. Ses yeux jaunes s'ouvrirent grand en voyant la jeune femme, mais rien ne sortit de sa bouche, mis à part ces mots adressés à son sbire :
- Laisse-nous, Stefan. Kennen s'exécuta en silence et quitta le sable de l'arène.
Tout en s'avançant vers Sinead, l'hybride écarta les bras et sourit.
- Te voilà enfin de retour ! Tu n'imagines pas à quel point la vie est morne sans toi. Il compris alors à son expression qu'il n'y aurait pas de câlin... Pas tout de suite du moins.
- Oh je vois. Il se planta devant elle, abaissant ses bras, son sourire ne s'effaça pas. Les choses sérieuses avant les réjouissances. On entendit une mouche voler.Soudain, il fit voler un crochet du gauche en direction du buste de Sinead qui recula d'un bond pour éviter le coup qui l'aurait envoyé valser dans le tunnel d'où elle provenait. Zaïn sourit en voyant la réactivité de la jeune femme, mais sans se démonter il combla l'espace entre eux d'une enjambée et envoya un direct du droit vers son adversaire qui esquiva par la gauche. On sentit et on entendit un puissant mouvement d'air là où se tenait une milliseconde plus tôt Sinead. Elle en profita pour aggriper le bras de Zaïn d'une main pendant qu'elle lui flanquait un coup de poing au visage de l'autre. L'hybride bougea sa mâchoire pour s'assurer qu'aucune dent n'avait bougée et se dégagea de l'emprise de son opposante pour lui envoyer du même temps un coup de pied dans l'épaule.
Elle glissa sur plusieurs mètres mais ne chuta pas, une brève douleur, mais intense, s'empara de son épaule mais elle ne le laissa pas transparaitre, se contentant de bouger l'articulation afin d'atténuer la douleur. En revanche, Zaïn pu voit un voile de colère passer sur le visage de Sinead.
- La colère nuit à la beauté. Commenta-t-il dans un sourire. Tu as un sacré entraineur, outre tes habiles esquives, lorsque je t'ai touché à l'épaule j'ai sentit que tu as utilisé ta magie de glace pour limiter l'impact. Bien que cela n'ai pas suffit, c'est fort habile.
Il était si heureux de la retrouver. Et maintenant qu'ils avaient relâché la pression avec ce duel amical, ils allaient pouvoir passer aux réjouissances.
Personnages similaires à Konrad
Tenax (Those about to Die) - Lord Larys (House of the Dragon) - Sigismund Dijkstra (The Witcher) - Takeshi Kovacs (Altered Carbon) - Syril Karn (Andor) - Marcus (Arcane) - Doug Stamper (House of Cards)
Thème musical de Konrad
Invité
Invité
Doucereuses chimères que lui avait arrachées Zain. L’enfer d’une réalité plus froide à endurer que les rudes hivers prononcés en terres de Sekai. La jouissance de la princesse Valsen, jeune demoiselle empruntant des chaussons autres que les siens pour se croire au-dessus de tout, reine de son état construit sur des ruines, volées à la sueur d’autres. Basse besogne offerte aux miséreux pour qu’elle se couvre d’or. L’aversion la plus totale envers cette condition infligée. Voile levé qu’elle aurait préféré l’emprisonnant pour toujours car, à l’heure actuelle, elle ne sait qui elle est, n’arrivant à se reconnaître dans ce royaume trop grand pour sa frêle stature. Plus complice de ce trafic inhumain mais point totalement affligée face à sa famille car la flamme demeure au fond, cachée. Blessée, meurtrie mais bel et bien vivace. Furieuse du monde qui ne se soulève et laisse pactiser ce genre d’interdits. Furieuse envers celui qui se dresse pour les milles découvertes dont il est l’origine. Point central de sa rancœur comme seule ancre visible et tangible de son possible désespoir.
L’ennemi toujours dans le viseur lorsque ses yeux émeraude toisent sa silhouette, en élégante compagnie. Guère féminine mais probablement d’un intérêt certain. Qu’importe ses loisirs, qu’il puisse rouler sur le sol, entourée de cette poussière caractéristique des vaincus et elle danserait sur ses cendres. Ou pas. L’impact de Sieur Tevon-Duncan sur son existence comme un poison, toujours rôdant dans l’air, ses restes circulant dans son hémoglobine pour jamais parvenir à s’en défaire. Le venin prenant de ses griffes marqué. La colère qui gronde mais toujours leurs chemins se croisent alors, comme pour accepter la fatalité c’est encore vers lui qu’elle revient après l’échec cuisant de ses tentatives d’émancipation. L’œil toujours furibond lorsqu’il entre dans son champ de vision mais aussi une certaine forme de jalousie. Masculin, plus grand, plus fort face à son gabarit de fillette et ses capacités de diva. Leurs chemins non concourants et pourtant cette facilité à la mettre hors de ses gonds. Mais la presque apprivoisée se rend sur un terrain glissant car l’aversion est parfois considérée comme une forme d’admiration.
Le playmobil congédié, Actionman se dresse dans une amitié qui la rend pantoise à chaque fois. Les bras grands ouverts dans l’expectative d’une accolade, Sinead gardant ses poings bien rangés contre son corps, il en deviendrait presque à l’image de la guimauve Zaïn. Sympathie qu’elle n’a jamais pensée mériter au regard de leur relation à l’étrangeté plus à prouver. Est-elle donzelle à étreindre autrui ? Guère non, même dans l’intimité la plus sombre il faudrait le mériter et là…c’est sa mauvaise humeur qui demeure. Ses blagues sentent le réchauffé et ce n’est pas un sourire qu’elle lui sert mais une grimace, son regard balayant son partenaire de haut en bas, échangeant avec : « Tu as l’air en forme. » Seuls mots qu’elle articule car l’air change. La tension se dresse lorsqu’il s’approche d’elle mais elle ne bouge, refusant de céder à une quelconque émotion qui pourrait trahir son incompétence. Il lui fait toujours cet effet, soufflant le chaud et le froid alors qu’elle n’a rien demandé et qu’il n’en a sûrement pas conscience, non plus.
Peut-être aurait-elle dû accepter ce câlin inespéré pour mieux planter ses canines dans son bras et l’affaiblir car celui-ci vole déjà vers elle et, ses réflexes aidant cependant, elle recule pour éviter. D’autres coups pleuvent et, difficilement, mais avec efficacité, elle les esquive. L’hybride semble ombre tant sa rapidité n’est plus à prouver. Danse presque à la rythmique parfaite dont ses yeux se délectent un instant. La jalousie parent de carmin ses joues, ou son souffle désormais saccadé par l’effort. L’esquive comme meilleure défense mais l’attaque la prend, Zaïn touché. Cependant, le retour de bâton ne se fait pas attendre et elle doit serrer ses dents presque à sang pour ne pas affirmer avoir mal. Désormais à plusieurs mètres de son geôlier, parfois adoré mais jamais énoncé à voix haute, ce n’est de sa propre douleur qu’elle se méfie mais de celle adverse.
Replaçant ses mèches belliqueuses derrière ses oreilles, Sinead fait quelques pas en direction u bellâtre, tournant tel un félin autour de lui, les bras croisés. « Tes conseils ont été judicieusement mis en pratique. Même si avouer cela à voix haute me mortifie sur place. » Et elle se plante face à lui, comme il le fit tout à l’heure, l’orage grondant dans ses iris verts stoppé pour l’instant. Ses doigts viennent capturer la mâchoire de l’homme, Sinead hissée sur la pointe de ses pieds et faisant s’incliner le visage de l’hybride pour avoir une meilleure vue. « On devrait soigner ça, ce serait dommage qu’un hématome rende encore plus hideux ce minois. » L’ombre d’un sourire hante son visage quand de son index elle tâte la pseudo blessure. Sinead aux contradictions permanentes, se rendant compte de son geste, retirant aussitôt sa main pour la glisser dans son dos.
« Comment vont les affaires Zaïn ? Et on avait dit pas de compliments. T’achèteras pas ma sympathie avec ça. Rends-moi plus forte et on en reparlera. » L’éternelle rabat-joie au rendez-vous. « Mais pas maintenant, je crois que je ne suis pas concentrée, tu m’as touchée et va falloir que je digère ça. » Référence au coup perdu à l’instant.
L’ennemi toujours dans le viseur lorsque ses yeux émeraude toisent sa silhouette, en élégante compagnie. Guère féminine mais probablement d’un intérêt certain. Qu’importe ses loisirs, qu’il puisse rouler sur le sol, entourée de cette poussière caractéristique des vaincus et elle danserait sur ses cendres. Ou pas. L’impact de Sieur Tevon-Duncan sur son existence comme un poison, toujours rôdant dans l’air, ses restes circulant dans son hémoglobine pour jamais parvenir à s’en défaire. Le venin prenant de ses griffes marqué. La colère qui gronde mais toujours leurs chemins se croisent alors, comme pour accepter la fatalité c’est encore vers lui qu’elle revient après l’échec cuisant de ses tentatives d’émancipation. L’œil toujours furibond lorsqu’il entre dans son champ de vision mais aussi une certaine forme de jalousie. Masculin, plus grand, plus fort face à son gabarit de fillette et ses capacités de diva. Leurs chemins non concourants et pourtant cette facilité à la mettre hors de ses gonds. Mais la presque apprivoisée se rend sur un terrain glissant car l’aversion est parfois considérée comme une forme d’admiration.
Le playmobil congédié, Actionman se dresse dans une amitié qui la rend pantoise à chaque fois. Les bras grands ouverts dans l’expectative d’une accolade, Sinead gardant ses poings bien rangés contre son corps, il en deviendrait presque à l’image de la guimauve Zaïn. Sympathie qu’elle n’a jamais pensée mériter au regard de leur relation à l’étrangeté plus à prouver. Est-elle donzelle à étreindre autrui ? Guère non, même dans l’intimité la plus sombre il faudrait le mériter et là…c’est sa mauvaise humeur qui demeure. Ses blagues sentent le réchauffé et ce n’est pas un sourire qu’elle lui sert mais une grimace, son regard balayant son partenaire de haut en bas, échangeant avec : « Tu as l’air en forme. » Seuls mots qu’elle articule car l’air change. La tension se dresse lorsqu’il s’approche d’elle mais elle ne bouge, refusant de céder à une quelconque émotion qui pourrait trahir son incompétence. Il lui fait toujours cet effet, soufflant le chaud et le froid alors qu’elle n’a rien demandé et qu’il n’en a sûrement pas conscience, non plus.
Peut-être aurait-elle dû accepter ce câlin inespéré pour mieux planter ses canines dans son bras et l’affaiblir car celui-ci vole déjà vers elle et, ses réflexes aidant cependant, elle recule pour éviter. D’autres coups pleuvent et, difficilement, mais avec efficacité, elle les esquive. L’hybride semble ombre tant sa rapidité n’est plus à prouver. Danse presque à la rythmique parfaite dont ses yeux se délectent un instant. La jalousie parent de carmin ses joues, ou son souffle désormais saccadé par l’effort. L’esquive comme meilleure défense mais l’attaque la prend, Zaïn touché. Cependant, le retour de bâton ne se fait pas attendre et elle doit serrer ses dents presque à sang pour ne pas affirmer avoir mal. Désormais à plusieurs mètres de son geôlier, parfois adoré mais jamais énoncé à voix haute, ce n’est de sa propre douleur qu’elle se méfie mais de celle adverse.
Replaçant ses mèches belliqueuses derrière ses oreilles, Sinead fait quelques pas en direction u bellâtre, tournant tel un félin autour de lui, les bras croisés. « Tes conseils ont été judicieusement mis en pratique. Même si avouer cela à voix haute me mortifie sur place. » Et elle se plante face à lui, comme il le fit tout à l’heure, l’orage grondant dans ses iris verts stoppé pour l’instant. Ses doigts viennent capturer la mâchoire de l’homme, Sinead hissée sur la pointe de ses pieds et faisant s’incliner le visage de l’hybride pour avoir une meilleure vue. « On devrait soigner ça, ce serait dommage qu’un hématome rende encore plus hideux ce minois. » L’ombre d’un sourire hante son visage quand de son index elle tâte la pseudo blessure. Sinead aux contradictions permanentes, se rendant compte de son geste, retirant aussitôt sa main pour la glisser dans son dos.
« Comment vont les affaires Zaïn ? Et on avait dit pas de compliments. T’achèteras pas ma sympathie avec ça. Rends-moi plus forte et on en reparlera. » L’éternelle rabat-joie au rendez-vous. « Mais pas maintenant, je crois que je ne suis pas concentrée, tu m’as touchée et va falloir que je digère ça. » Référence au coup perdu à l’instant.
Noble de La République
Konrad Lightborn
Messages : 411
crédits : 902
crédits : 902
- Arène de combat, Ikuza -
- La tenue portée par Zaïn :
Zaïn réajusta alors son pourpoint dont le premier bouton avait sauté pendant le bref affrontement. Ce justaucorps avait été fait sur-mesure par un tailleur de Kyouji, et il allait parfaitement à l'hybride, lui donnant une certaine prestance tout en ne limitant pas ses mouvements durant un combat, c'était justement les critères qu'il avait édicté au tailleur l'ayant conçu. Cependant, Zaïn ne commanderai plus chez cet artisan car le fil des boutons ne faisait que lâcher dès lors qu'il se mettait en mouvement. Le tailleur s'était défendu en prétextant qu'aucun fil ne pourrait résister à la force déployée par Zaïn lorsqu'il venait à se battre, il n'avait rien voulu entendre : Les faits étaient là, il venait de perdre un des boutons, encore. Il abaissa son regard vers le sable de l'arène pour essayer de le retrouver, mais abandonna bien vite sa tâche, le bouton avait dû tomber plus loin, lorsqu'il s'était mis à courir. Il réajusta alors son pourpoint avant de répondre à Sinead.
- Les affaires ne peuvent aller mieux, comme quoi il est aisé de prospérer durant les guerres. Viens, montons au salon, nous y serons mieux. Il lui indiqua de la suivre.Mais la jeune femme connaissait le chemin et passa devant le patron, grimpant les escaliers bordant un mur de l'arène, traversant un couloir avant de pousser la porte du bureau de Zaïn. Ils arrivèrent dans une large pièce formant un faux rectangle : L'un des murs était courbé pour épouser le cerclage du bâtiment. Un large bureau en cocobolo trônait contre l'une des parois tandis que le reste de la salle contenait des fauteuils, une table basse et un canapé, ainsi qu'un buffet où le patron gardait ses boissons. C'était vers ce dernier meuble que Zaïn s'avança, ouvrant le buffet pour découvrir plusieurs bouteilles de cognac, whisky, brandy, gnôle, vin, champagne et de bière, mais aussi des bouteilles d'eau et de jus de fruits. Ne sachant ce que Sinead voulait, et renonçant à le lui demander, il sortit une bouteille de jus de rhubarbe ainsi que deux verres qu'il disposa sur la table basse avant de les remplir.
- Quoiqu'il arrive, le renard reviens toujours à son terrier. Il s'installa dans un fauteuil. Sur quelle partie du monde as-tu portée ton dévolu cette fois-ci ?Il admettait aimer entrainer la jeune femme très compétente, mais il ne savait jamais où elle partait, bien qu'il avait sa petite idée, il n'était pas son père et n'avait donc pas a savoir nécessairement l'endroit exact où elle se trouvait en permanence. Tout le monde devait gagner sa vie, et s'il pensait qu'elle servait en tant que mercenaire - ou quelque chose qui s'en approchait - il savait au moins qu'elle s'en sortait financièrement grâce à ça. Ceci-dit, si un jour elle souhaitait avoir une vie normale, se poser tranquillement quelque part pour méditer, tout en se rendant utile à une société gangrénée, Zaïn pourrait lui proposer de travailler à ses côtés. Mais ils devaient d'abord balayer cette animosité qui ponctuait leur relation.
Personnages similaires à Konrad
Tenax (Those about to Die) - Lord Larys (House of the Dragon) - Sigismund Dijkstra (The Witcher) - Takeshi Kovacs (Altered Carbon) - Syril Karn (Andor) - Marcus (Arcane) - Doug Stamper (House of Cards)
Thème musical de Konrad
Invité
Invité
Et même si elle avait voulu dire non, elle acquiesce férocement de la tête, un rictus logé sur ses lèvres. Autant avait-il le don de l’énerver que d’un autre côté, elle cédait sur ses positions et se retrouvait souvent faible face à ses requêtes. L’écho d’un passé commun où leurs échanges ouvrirent les yeux de Sinead lui revient en mémoire et, difficilement, elle avale sa salive face à ce souvenir. Ce n’est pas Zaïn en lui-même le problème mais plus ce que ses révélations représentent et l’impact que cela a eu sur la vie de l’humaine. Non loin l’idée de dire qu’elle a agi en ce sens pour lui mais il a participé à certaines de ses décisions, indirectement. Est-ce cette haine qui demeure encore moteur de son existence ? Peut-être un peu lorsqu’elle laisse filer une pique quant à sa position actuelle : « Pire qu’une gonzesse Sieur Tevon-Duncan. Tu me ferais presque de la peine, devrais-je m’occuper de recoudre tes vêtements abîmés ? » Son rire se mêle au sable qui vole sous ses pas alors qu’elle le suit vers le salon. Lieu déjà connu, terre non fertile de son passage mais atmosphère qui lui plaît, loin de toutes les prérogatives d’Ikusa. Du Reike. De chez elle. Une sorte de sas où elle n’est que Sinead et lui Zaïn. Ne le sait-il probablement pas, mais sans sa présence, elle ne sait si elle n’aurait guère sombré dans la folie.
Libre, ici, Sinead se sentait libre, sans chaînes pour entraver sa propre vie, l’immensité comme seul royaume et le futur à construire. Mais la peur la tiraillait aussi face à ces choix infinis qui tambourinaient souvent lorsque la solitude la gagnait. Au moins, aux côtés de l’hybride, d’autres sentiments l’étreignaient, bien moins nocifs que cette peur panique qui souvent la gagne. « Tu es sûr que je peux boire, il n’y a pas de poison là-dedans ? » Le vertige la prend lorsqu’elle s’avance et se pose non pas sur la chaise mais sur la table qui les sépare, ses jambes pendant dans le vide, croisées. Le verre entre ses doigts, inspection de rigueur avant d’en avaler la moitié, ses lippes rosies par le breuvage. « Ton terrier n’a de façade que ce sable qui pollue l’air en bas. Ne me dis pas que tu dors ici ? » S’inquièterait-elle pour sa santé ? Jamais de la vie. Enfin peut-être un peu, il serait dommage de le voir alité à cause de ses muscles endoloris. Aussi singulier et antipathique qu’il lui soit, il serait dommage de priver d’autres regards de son minois enjôleur. La vie est mal faite, n’aurait-il pu ressembler au postérieur d’un babouin ?
« C’est toi que j’aimerais effacer de ce monde mais j’ai trop besoin de quelqu’un à détester. Je retournerai bien en chasse mais je ne veux pas mordre la poussière une seconde fois alors je traîne à Ikusa. Enfin, tu connais la chanson, l’indécision comme seule rédemption pour le moment. Et toi ? Tu deviens quoi ? » Des propos flous quant à leur signification réelle. S’agissait-il de travail ou d’un autre pan plus privé de la vie de l’hybride ? Sinead plante ses yeux dans ceux de son adversaire, partenaire pour l’heure ?
Libre, ici, Sinead se sentait libre, sans chaînes pour entraver sa propre vie, l’immensité comme seul royaume et le futur à construire. Mais la peur la tiraillait aussi face à ces choix infinis qui tambourinaient souvent lorsque la solitude la gagnait. Au moins, aux côtés de l’hybride, d’autres sentiments l’étreignaient, bien moins nocifs que cette peur panique qui souvent la gagne. « Tu es sûr que je peux boire, il n’y a pas de poison là-dedans ? » Le vertige la prend lorsqu’elle s’avance et se pose non pas sur la chaise mais sur la table qui les sépare, ses jambes pendant dans le vide, croisées. Le verre entre ses doigts, inspection de rigueur avant d’en avaler la moitié, ses lippes rosies par le breuvage. « Ton terrier n’a de façade que ce sable qui pollue l’air en bas. Ne me dis pas que tu dors ici ? » S’inquièterait-elle pour sa santé ? Jamais de la vie. Enfin peut-être un peu, il serait dommage de le voir alité à cause de ses muscles endoloris. Aussi singulier et antipathique qu’il lui soit, il serait dommage de priver d’autres regards de son minois enjôleur. La vie est mal faite, n’aurait-il pu ressembler au postérieur d’un babouin ?
« C’est toi que j’aimerais effacer de ce monde mais j’ai trop besoin de quelqu’un à détester. Je retournerai bien en chasse mais je ne veux pas mordre la poussière une seconde fois alors je traîne à Ikusa. Enfin, tu connais la chanson, l’indécision comme seule rédemption pour le moment. Et toi ? Tu deviens quoi ? » Des propos flous quant à leur signification réelle. S’agissait-il de travail ou d’un autre pan plus privé de la vie de l’hybride ? Sinead plante ses yeux dans ceux de son adversaire, partenaire pour l’heure ?
Noble de La République
Konrad Lightborn
Messages : 411
crédits : 902
crédits : 902
- Lieu, Ville -L'humour de Sinead touchait Zaïn qui riait à chacune des remarques de la jeune femme, elle était si drôle, des fois même sans le vouloir. Se proposant pour recoudre son bouton de veste, demandant si le jus était empoissonné, et enfin s'étonnant de savoir s'il dormait dans son bureau. Il parti d'un éclat de rire à cette dernière question.
- Ah ah ah ! Non bien sûr que non, je ne mélange pas vie privée et vie professionnelle. Je vie sur mon trois mâts, au port. Le Vanguard, bien plus confortable et spacieux que ce bureau. Fit-il en croisant les jambes dans son fauteuil.Elle lui posa alors une question à laquelle plusieurs réponses différentes étaient possibles. Qu'est-ce qu'il devenait ? Il aurait pu répondre ce qu'il disait à tous, qu'il continuait ses affaires avec ses combats d'arène, que ça fonctionnait bien, mais qu'il s'expandait bien dans l'exploitation commerciale de navires, qu'il venait d'en acquérir un nouveau, la guilde marchande lui fournissant de bon contrats. Mais tout cela n'intéressait guère Sinead qui se contrefichait bien de la réussite financière de Zaïn. Il aurait pu aussi lui déclarer qu'il recherchait quelqu'un avec qui partager sa vie, une jeune femme qui apprécierait sa compagnie et lui tiendrait compagnie. Mais tout cela, Sinead n'y verrait aucun intérêt. C'était une femme de faits, qui aimait le concret. Il lui dévoila donc une de ses affaires en cours.
- Je suis actuellement en train de me défaire de mes esclaves, ne souhaitant plus avoir recours à eux dans mes combats d'arène, pour une question d'éthique. Je préfère faire appel à des mercenaires entrainés, les duels étant bien plus impressionnants et attirent plus de foule que de simples combats entre esclaves, cela n'importe quelle arène du Reike peut le fournir. Ça ne m'intéresse plus. Il lui adressa un regard éloquent.
- J'ai donc rendez-vous avec mon fournisseur d'esclaves, Amundo Engwaner, d'ici une heure. Je compte lui annoncer que je rompt mon contrat avec lui. Voyant la mine de Sinead, il en vint au fait. Le souci étant que ce marchand d'esclave est lié à la pègre, il est donc fort probable qu'il refuse mon retrait, et cela pourrait entrainer un certain grabuge. Je pensais m'y rendre avec l'un de mes sbires pour surveiller mes arrières, mais je me disais que comme tu étais là, peut-être voudrait-tu m'accompagner, histoire de se défouler un peu et de prendre l'air avec moi ? Pas la plus romantique des sorties, il le concédait.
Ils seraient alors peut-être amenés à se battre côte à côte pour la première fois.
Personnages similaires à Konrad
Tenax (Those about to Die) - Lord Larys (House of the Dragon) - Sigismund Dijkstra (The Witcher) - Takeshi Kovacs (Altered Carbon) - Syril Karn (Andor) - Marcus (Arcane) - Doug Stamper (House of Cards)
Thème musical de Konrad
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum