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Vraiment pas un instant pour respirer. Je suis venu dans ces terres reculées en quête de quelques plantes et champignons qui ne poussent qu'ici, avant de poursuivre mon chemin vers le Nord de Shoumeï, où j'ai récemment monté un abri pour avoir un pied à terre dans cette région. La donnée qui m'était sorti de la tête, c'est que les bandits et les serviteurs des Titans rôdent encore dans cette région. Aujourd'hui, j'ai affaire à ces derniers. Une vingtaine de morts-vivants accompagnés d'une dizaine de fanatiques en tout genre.
Le village attaqué est plutôt miteux, victime du climat impitoyable de cette partie du monde. Quelques maisons en bois abritent une soixantaine d'habitants. La plupart d'entre eux sont affamés et affaiblis par le climat hostile omniprésent. Aussi décidais-je de m'en occuper, accompagné de quelques gaillards plutôt costauds prêts à en découdre.
"Emmenez les plus faibles dans votre plus grande bâtisse, et barricadez-vous comme vous le pouvez, on s'en occupe ! " leur hurlais-je, en adressant vivement un regard à mes quelques compagnons.
Je commence mes premiers pas, sautant à vive allures au milieu des cliquetis générés par les os apparents des morts-vivants. J'en élimine trois en vitesse, avant de porter mon attention vers mes courageux alliés. Chacun d'entre eux peine à s'occuper d'un seul assaillant, et la masse du groupe d'envahisseurs approche à grands pas. Je brise les jambes d'un autre ennemi dans un bruit écoeurant, et me place devant le petit groupe de villageois.
"Ecoutez moi bien ! Tenez vous dos à dos, et utilisez vos jambes. Gardez votre position, protégez vous les uns les autres, je m'occupe du reste !" leur ordonnais-je presque, avant de foncer à nouveau dans la mêlée.
Le village attaqué est plutôt miteux, victime du climat impitoyable de cette partie du monde. Quelques maisons en bois abritent une soixantaine d'habitants. La plupart d'entre eux sont affamés et affaiblis par le climat hostile omniprésent. Aussi décidais-je de m'en occuper, accompagné de quelques gaillards plutôt costauds prêts à en découdre.
"Emmenez les plus faibles dans votre plus grande bâtisse, et barricadez-vous comme vous le pouvez, on s'en occupe ! " leur hurlais-je, en adressant vivement un regard à mes quelques compagnons.
Je commence mes premiers pas, sautant à vive allures au milieu des cliquetis générés par les os apparents des morts-vivants. J'en élimine trois en vitesse, avant de porter mon attention vers mes courageux alliés. Chacun d'entre eux peine à s'occuper d'un seul assaillant, et la masse du groupe d'envahisseurs approche à grands pas. Je brise les jambes d'un autre ennemi dans un bruit écoeurant, et me place devant le petit groupe de villageois.
"Ecoutez moi bien ! Tenez vous dos à dos, et utilisez vos jambes. Gardez votre position, protégez vous les uns les autres, je m'occupe du reste !" leur ordonnais-je presque, avant de foncer à nouveau dans la mêlée.
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"Tsch, ça n'en finit pas."
Je réalise que la fatigue commence à s'installer, et quelques entailles, bien que peu profondes, commencent à apparaître ça et là sur mon corps. J'ai réussi à m'occuper d'une douzaine de nos assaillants, ce qui n'en representait finalement même pas la moitié. J'excelle les dans duels de part l'entraînement reçu seul avec mon paternel, mais la gestion de groupe, je commence seulement à la découvrir !
"Je vais tenter quelque chose, ne restez pas derrière moi !" hurlais-je à mes compagnons.
J'amorce le Pas de l'Arc. Pied gauche en avant, jambe droite tendue en arrière. J'inspire profondément, concentrant ma magie aux extrémités de mes poings. Je relâche la déflagration droit devant moi et une douzaine d'ennemis se retrouvent balayés tandis que je me retrouve propulser violemment en arrière. Je m'écrase au sol une douzaine de mètres plus loin, en relevant péniblement la tête.
Je me retrouve aux côtés d'une petite troupe Reikoise, si j'en crois leurs couleurs et blasons. Qu'est-ce qu'ils font là ? Et surtout, qu'est-ce qu'ils attendent ? Pris dans l'adrénaline du moment, je me surprends à leur hurler dessus.
" Qu'est-ce que vous attendez ! Allez aider ces quelques braves en vitesse !"
Je réalise que la fatigue commence à s'installer, et quelques entailles, bien que peu profondes, commencent à apparaître ça et là sur mon corps. J'ai réussi à m'occuper d'une douzaine de nos assaillants, ce qui n'en representait finalement même pas la moitié. J'excelle les dans duels de part l'entraînement reçu seul avec mon paternel, mais la gestion de groupe, je commence seulement à la découvrir !
"Je vais tenter quelque chose, ne restez pas derrière moi !" hurlais-je à mes compagnons.
J'amorce le Pas de l'Arc. Pied gauche en avant, jambe droite tendue en arrière. J'inspire profondément, concentrant ma magie aux extrémités de mes poings. Je relâche la déflagration droit devant moi et une douzaine d'ennemis se retrouvent balayés tandis que je me retrouve propulser violemment en arrière. Je m'écrase au sol une douzaine de mètres plus loin, en relevant péniblement la tête.
Je me retrouve aux côtés d'une petite troupe Reikoise, si j'en crois leurs couleurs et blasons. Qu'est-ce qu'ils font là ? Et surtout, qu'est-ce qu'ils attendent ? Pris dans l'adrénaline du moment, je me surprends à leur hurler dessus.
" Qu'est-ce que vous attendez ! Allez aider ces quelques braves en vitesse !"
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Sacré vol. Mon coup de paume est dévastateur, mais j'ai toujours beaucoup de mal à gérer le contrecoup. Je me relève péniblement, bien que je reprenne peu à peu mes esprits. Je vois une dizaine de soldats Reikois terminer le travail, et me retourne vers ce qui s'apparente être leur chef. Un noble. Sa stature, sa façon de s'habiller et le fait qu'il reste bien sagement à l'arrière semblent me donner raison. Ses soldats, bien que certains aient l'air assez jeunes, sont plutôt efficaces. Ils découpent nos ennemis comme s'ils n'étaient que de la toile. Les Reikois sont donc si bien équipés que ça ?
Reportant mon regard vers l'homme près de moi, je réponds rapidement à sa question :
"Oui ça va, merci. Vous devez être le chef de cette escouade je suppose ?"
N'attendant pas réellement de réponse, j'examine en vitesse les dégâts subis par mon corps. Quelques entailles, et une phalange luxée. Je la remets en place dans un craquement sec et douloureux, et je commence à me préparer de l'onguent à appliquer sur mes plaies. J'en prépare un peu plus que nécéssaire, au cas où les guerriers du village en aient également besoin.
"Ne faîtes pas attention à moi, vous devriez plutôt aller voir si tout le monde va bien." demandais-je à l'homme qui restait planté là. J'espère qu'ils ont tous réussi à s'en tirer, il le faut.
Reportant mon regard vers l'homme près de moi, je réponds rapidement à sa question :
"Oui ça va, merci. Vous devez être le chef de cette escouade je suppose ?"
N'attendant pas réellement de réponse, j'examine en vitesse les dégâts subis par mon corps. Quelques entailles, et une phalange luxée. Je la remets en place dans un craquement sec et douloureux, et je commence à me préparer de l'onguent à appliquer sur mes plaies. J'en prépare un peu plus que nécéssaire, au cas où les guerriers du village en aient également besoin.
"Ne faîtes pas attention à moi, vous devriez plutôt aller voir si tout le monde va bien." demandais-je à l'homme qui restait planté là. J'espère qu'ils ont tous réussi à s'en tirer, il le faut.
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Même pas dans l'armée ? Qu'est-ce qu'il fiche là alors ? Peut être est-il un personnage important du Reike, seulement là pour galvaniser les troupes. C'est tout de même risqué comme tactique. Et affreusement stupide. Enfin, je ne suis pas là pour me questionner sur leurs méthodes, il faut aller voir si les villageois sont indemnes.
"Erzett." lui répondais-je à une froideur non dissimulée.
Ces gens ont besoin d'aide, et je resterai le temps qu'il faut, mais j'aimerai éviter autant que possible devoir passer du temps aux côtés de l'armée. Je n'ai ni envie de me faire remarquer, ni envie de leur parler. C'est ainsi que nous avançons, dans un silence total, et arrivons au centre du village. Je retrouve le groupe qui m'a prêté main forte. Deux morts, et un blessé. Ils n'ont rien demandé, vivaient paisiblement ici, et les voilà morts au nom d'une guerre qui ne connaîtra jamais de fin si le monde ne change pas. Je me penche vers le soldat ensanglanté, et lui applique l'onguent que j'ai préparé un peu plus tôt. Une fois terminé, je me relève et me tourne vers Tagar.
"Assurez vous de les emmener en lieu sûr. Là où ils n'auront pas à subir les répercutions de vos batailles. Sur ce, je vais vous laisser."
J'arrange mes habits, vérifie que le contenu de ma besace est intact, et me prépare à reprendre ma route vers le Nord.
"Erzett." lui répondais-je à une froideur non dissimulée.
Ces gens ont besoin d'aide, et je resterai le temps qu'il faut, mais j'aimerai éviter autant que possible devoir passer du temps aux côtés de l'armée. Je n'ai ni envie de me faire remarquer, ni envie de leur parler. C'est ainsi que nous avançons, dans un silence total, et arrivons au centre du village. Je retrouve le groupe qui m'a prêté main forte. Deux morts, et un blessé. Ils n'ont rien demandé, vivaient paisiblement ici, et les voilà morts au nom d'une guerre qui ne connaîtra jamais de fin si le monde ne change pas. Je me penche vers le soldat ensanglanté, et lui applique l'onguent que j'ai préparé un peu plus tôt. Une fois terminé, je me relève et me tourne vers Tagar.
"Assurez vous de les emmener en lieu sûr. Là où ils n'auront pas à subir les répercutions de vos batailles. Sur ce, je vais vous laisser."
J'arrange mes habits, vérifie que le contenu de ma besace est intact, et me prépare à reprendre ma route vers le Nord.
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Le doyen m'interpelle. En temps normal, je serai resté avec plaisir, mais la présence de l'armée Reikoise me dérange fortemment. Je n'ai pas envie qu'on me pose des questions, ou même pire, qu'on me propose de les suivre. Je surprends Tagar en train de soigner le pauvre homme blessé à l'aide de magie. Intéressant, même si des décisions plus intelligentes de la part des hautes sphères dirigeantes auraient probablement pu éviter cette situation. Cela ne fait qu'un peu plus d'un an que je parcours le monde en offrant mon aide, et je ne peux déjà plus compter le nombre de cas similaires auxquels j'ai pu faire face.
Me baissant au niveau du vieil homme, je lui adresse un sourire sincère.
"Ancien, je ne peux pas m'attarder ici, d'autres villages aux alentours affrontent peut-être les mêmes difficultés, et ils auront probablement besoin d'aide. Ecoutez donc ce que Monsieur Reys a à dire, mais n'oubliez jamais : ne sacrifiez pas votre liberté pour les idéaux de quelques rois et empereurs."
Je me tourne vers Tagar et lui adresse ces mots :
"Il serait peut être temps de trouver une solution viable pour aider tout ces pauvres gens. Ils ne sont en rien responsables des guerres que vous menez, et c'est pourtant eux qui en payent le prix fort."
Me baissant au niveau du vieil homme, je lui adresse un sourire sincère.
"Ancien, je ne peux pas m'attarder ici, d'autres villages aux alentours affrontent peut-être les mêmes difficultés, et ils auront probablement besoin d'aide. Ecoutez donc ce que Monsieur Reys a à dire, mais n'oubliez jamais : ne sacrifiez pas votre liberté pour les idéaux de quelques rois et empereurs."
Je me tourne vers Tagar et lui adresse ces mots :
"Il serait peut être temps de trouver une solution viable pour aider tout ces pauvres gens. Ils ne sont en rien responsables des guerres que vous menez, et c'est pourtant eux qui en payent le prix fort."
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Me voilà dans de beaux draps. D'un côté, le chef du village me demande de prendre leur parti. De l'autre, Tagar s'attend à ce que je les convaincs de le suivre. Je ne suis là ni l'un ni pour l'autre. J'ai aidé ces habitants, je dois maintenant reprendre la route. Je ne tiens pas à m'immiscer dans quelques affaires politiques, quelles qu'elles soient.
"Tant que chaque camp se lancera dans des batailles dans le seul but d'éradiquer l'autre, oui, la guerre ne prendra jamais fin. N'avez-vous jamais cherché à parler avec vos ennemis ? Et eux, ont-ils cherché à le faire aussi ? Tant que vous ne trouverez pas un terrain d'entente, ce genre d'escarmouches ne cesseront jamais. Et il y en a partout en ce monde, croyez-moi."
Ces villageois sont chez eux. Certains ont peut-être passé leur vie entière ici. Je peux comprendre leur attachement à ces terres, mais il faut également savoir faire preuve de pragmatisme. Qui suis-je pour leur dire quoi faire ? Et que va-t-il leur arriver s'ils restent ?
"Ancien. Je n'ai aucun droit ni conseil à vous apporter. Je comprends que ce village représente beaucoup pour vous. Je ne sais pas ce qui vous attendra si vous suivez ces hommes. Vous devez vous demander ce qu'il y a de mieux pour ces habitants. Je m'en excuse, mais je ne tiens pas à prendre parti dans cette histoire. D'autres personnes sont peut-être en train d'essuyer des attaques de morts-vivants ou même d'humains, et je dois leur apporter mon aide à eux-aussi."
Je me retourne quand même vers Tagar, et lui demande froidement :
"S'ils décident de rester, qu'allez-vous faire d'eux ?"
"Tant que chaque camp se lancera dans des batailles dans le seul but d'éradiquer l'autre, oui, la guerre ne prendra jamais fin. N'avez-vous jamais cherché à parler avec vos ennemis ? Et eux, ont-ils cherché à le faire aussi ? Tant que vous ne trouverez pas un terrain d'entente, ce genre d'escarmouches ne cesseront jamais. Et il y en a partout en ce monde, croyez-moi."
Ces villageois sont chez eux. Certains ont peut-être passé leur vie entière ici. Je peux comprendre leur attachement à ces terres, mais il faut également savoir faire preuve de pragmatisme. Qui suis-je pour leur dire quoi faire ? Et que va-t-il leur arriver s'ils restent ?
"Ancien. Je n'ai aucun droit ni conseil à vous apporter. Je comprends que ce village représente beaucoup pour vous. Je ne sais pas ce qui vous attendra si vous suivez ces hommes. Vous devez vous demander ce qu'il y a de mieux pour ces habitants. Je m'en excuse, mais je ne tiens pas à prendre parti dans cette histoire. D'autres personnes sont peut-être en train d'essuyer des attaques de morts-vivants ou même d'humains, et je dois leur apporter mon aide à eux-aussi."
Je me retourne quand même vers Tagar, et lui demande froidement :
"S'ils décident de rester, qu'allez-vous faire d'eux ?"
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Evidemment, lorsqu'on a probablement connu une seule idéologie, il est normal d'y être fermement accroché. Très peu de monde avait la même vision du monde que moi. Une terre infinie regorgeant de trésors offerts par la Nature. Et nous sommes en train de tout saccager pour quelques idéaux et de l'orgueil mal placé. Je n'étais de toutes façons pas là pour le convaincre, ses idées sont les siennes. Et je compte bien continuer à suivre les miennes.
"Il est vrai que les nombreux hommes et esclaves constituant vos armées n'ont pas de passé de criminels ou d'actes barbares à leur actif. Le Bien et le Mal existe dans chaque camp, indépendamment de vos idéologies. Bref, je ne suis pas là pour vous faire la leçon. Vous êtes vous aussi libres de vos choix."
L'ancien était tétanisé, et complètement déboussolé. Il ne savait que faire, et je comprends bien la difficulté de son choix. Il faut cependant comprendre l'instant présent, et choisir la prudence et la sûreté. Je ne peux les aider plus dans l'immédiat, et le seul point sur lequel je m'accorde avec Tagar, est qu'ils seront sûrement plus en sécurité à Maël qu'en ces terres sauvages.
"Ancien, il vous faut faire un choix. La guerre est omniprésente pour le moment, et comme je vous l'ai dis plus tôt, je ne peux m'attarder ici. Cependant, si vous choisissez de suivre Monsieur Reys, je vous promets que lorsque la situation sera plus stable, je viendrai entraîner vos jeunes pour que vous puissiez survivre à nouveau en ces terres. "
Je pose ma main de manière amicale sur son épaule et lui sourit. Tagar et moi-même attendons maintenant sa décision, quelle qu'elle soit.
"Il est vrai que les nombreux hommes et esclaves constituant vos armées n'ont pas de passé de criminels ou d'actes barbares à leur actif. Le Bien et le Mal existe dans chaque camp, indépendamment de vos idéologies. Bref, je ne suis pas là pour vous faire la leçon. Vous êtes vous aussi libres de vos choix."
L'ancien était tétanisé, et complètement déboussolé. Il ne savait que faire, et je comprends bien la difficulté de son choix. Il faut cependant comprendre l'instant présent, et choisir la prudence et la sûreté. Je ne peux les aider plus dans l'immédiat, et le seul point sur lequel je m'accorde avec Tagar, est qu'ils seront sûrement plus en sécurité à Maël qu'en ces terres sauvages.
"Ancien, il vous faut faire un choix. La guerre est omniprésente pour le moment, et comme je vous l'ai dis plus tôt, je ne peux m'attarder ici. Cependant, si vous choisissez de suivre Monsieur Reys, je vous promets que lorsque la situation sera plus stable, je viendrai entraîner vos jeunes pour que vous puissiez survivre à nouveau en ces terres. "
Je pose ma main de manière amicale sur son épaule et lui sourit. Tagar et moi-même attendons maintenant sa décision, quelle qu'elle soit.
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