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    Noble du Reike
    Noble du Reike
    Noctalys Dremur
    Noctalys Dremur
    Messages : 26
    crédits : 262

    Info personnage
    Race: Hybride
    Vocation: Mage noir
    Alignement: Loyal neutre
    Rang: B
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t4151-noctalys-dremur-hibou-voyageur-du-reike-fini
  • Sam 21 Sep - 21:43
    Noctalys “Noc” Dremur
    Race : Les parents parlent d’erreur, les curieux, de monstres, quant aux “scientifiques” nous sommes des sujets d’études. Mais les magiciens nous mentionnent souvent comme hybrides
    Sexe : Masculin, si cela porte une quelconque importance…
    Âge : 29 longues années me séparent de ma naissance, bien que je n’en connaisse pas la date exacte. 22 de souffrances, 2 de convalescence, et seulement 5 de vie réelle ? Probablement.
    Métier : Depuis peu, je suis un honnête ambassadeur du Reike, bien que ma gratitude envers Maîtresse Ayshara reste totale et, pour moi, un métier en tant que tel. Les deux se lient étrangement bien d’ailleurs.
    Taille & poids: Je ne suis pas bien lourd, pas bien grand non plus, quoique cette corne aux pieds et ces bois à la tête me grandissent légèrement. Avec ces parasites, je crois peser dans les 65 kilos pour environ 1 mètre 70, peut être… Mes os fragiles et creux par endroits n’aident par contre pas.
    Alignement : A dire vrai, je pense montrer un aspect loyal vis à vis des mains m’étant tendues, surtout celle de Maîtresse Ayshara. En revanche, pour parler d’un aspect plus éthique, je suis totalement neutre. Si on est bon avec moi, qu’on soit les bourreaux des autres m’importe peu. Puis, on est tous les tortionnaires de quelqu’un.
    Faction : Je fais humblement partie du Reike, autant par loyauté vis à vis de Maîtresse Ayshara que par respect envers Monsieur Genryusai, et ma subordination à lui pour notre travail de diplomatie ici.
    Rang : B, et je peine encore à m’en rendre compte. J’ai enfin un impact sur ce monde… plus que seulement d’en être impacté par sa cruauté. Je ne peux pas échouer.
    Religion : Depuis mon arrivée au Reike, le Shierak ne m’a pas demandé beaucoup d’adaptation. Du Culte des Ombres que je connaissais, j’y retrouvais la Lune et les Étoiles des nuits obscures. Le Soleil m’est peut être un peu plus repoussant, par instinct. Mais la liberté offerte ne m’expose pas de trop à sa lumière. En revanche, malgré toute la souffrance que m’a fait subir ce fanatique déformant le Culte des Ombres, cette croyance, sans excès, ne m’est pas désagréable. L’idée d’équilibre me parle, et l’ombre me semble si douce. Aussi, il m’arrive de pratiquer, dans mon coin, et Maîtresse Ayshara, comme les habitants du Reike, sont assez bon pour m’en offrir cette souplesse.
    Avatar : des Aliens (sans nom dans le jeu :/) dans Outer Wild, Echoes of the Eye

    Pouvoirs et objets

    Comme l’a ordonné le monstre que j’ai appelé maitre tant d’années, j’ai étudié la magie pour devenir mage noir, son subalterne en charges des taches ingrates et éprouvantes.
    -Tout d’abord, comme il le pensait, m’apprendre la Nyctalopie (rang 1 : 150 crédits) n’a pas été compliqué. Mon instinct me guidait vers cette voix sombre et calmement lugubre. A ce stade d’apprentissage, la magie ne m’était pas désagréable.
    -Mais la suite, avec l’apprentissage de la Transe (Palier 1 : 500 crédits), fut une horreur pour le jeune oisillon que j’étais. Voir tout ce passé horrible pour lequel on appelait mon maître, grava dans mes grands yeux des cruautés que je ne saurais oublier. Parfois, il me promettait même de reproduire ce que je décrivais pour lui, sur moi, si je n'obéissais pas.
    -A ce stade, la rébellion n'était plus possible, quand bien même je connaissais le sort qu’il me réservait. Aussi, il commença à se servir de moins pour intimider ses détracteurs. Il m’apprit le Contrôle des émotions (palier 2 : 250 + 500 crédits) pour insuffler peur et crainte dans l’esprit de ses opposants.
    -A cette même fin, il m’appris le Contrôle mental (palier 1 : 250 crédits). La magie, seule amie comme pire bourreau après lui, commençait à m’être familière.
    -Si bien qu’après de nombreux efforts, je parvint à maîtriser une technique dont il m’avait seulement parlé. La Projection astrale (rang 1 : 500 crédits) étant mienne, les lieux où mon maître fut mandaté pour me faire voir les horreurs du passé, ou celle où il me menait pour inquiéter ses détracteurs, étaient miens. Même les rues de Sancta ! Je pouvais m’y balader… m’évader… il fut furieux lorsqu’il le découvrit.
    -Pour punition, il m’offrit mon pire cadeau : la Maîtrise des Ombres (palier 3 : 300 + 600 + 1200 crédits). Cette magie, quoique portant sur une chose douce et rassurante comme un linceul, était plus difficile que ce que je connaissais. C’était cruel de me montrer des ombres, et de me faire peiner à me faire entendre d’elle… moi qui préférait tant m’y cacher que d’affronter son regard… et ses coups en cas d’échec… Mais à force d’efforts, j’ai réussi. Les ténèbres ne sont peut-être pas miens -ils ne sont à personne- mais ils me prêtent de leur force, parfois.
    -Fort de cette réussite, je me sentais défiant, étrangement confiant. Dans ma solitude, c’était comme si l’ombre me susurrait quoi faire. Et cette chose : c’était me faire une arme, une qu’il ne connaîtrait pas. Et je l’ai trouvé en l’observant alors même qu’il me la faisait subir : l’Attaque mentale (palier 1 : 250 crédits). Après l’avoir subi, je m’entrainais sur des rats capturés par mes soins. Je devais y arriver, je devais, pour m’offrir une chance d’un jour voler comme il me l’interdisait toujours. Je n’ai, à l’heure actuelle, pas encore réussi à prendre mon premier envol. Mes ailes encore meurtries par des années en cages ont peut-être besoin de plus de temps. Mais qui sait, peut être qu’à force d’effort, j’arriverais à suivre maîtresse Ayshara dans le ciel.
    (Résumé :
    -Nyctalopie (rang 1 : 150 crédits)
    -Transe (Palier 1 : 500 crédits)
    -Contrôle des émotions (palier 2 : 250 + 500 crédits)
    -Contrôle mental (palier 1 : 250 crédits)
    -Projection astrale (rang 1 : 500 crédits)
    -Maîtrise des Ombres (palier 3 : 300 + 600 + 1200 crédits)
    -Attaque mentale (palier 1 : 250 crédits)

    -raciaux : immunité physique et vulnérabilité psychique)


    Quant à mes possessions, je crains d’en avoir fort peu. J’ai fuis sans rien, et tout ce que je porte sur moi -si ce n’est des vêtements classiques, quoique de bonne facture- m’a été offert par Maîtresse Ayshara. Déjà, semblant outrée par les comportements de mon tortionnaire, elle m’offrit une petite dague en obsidienne. Bien que je ne sache ,aujourd’hui encore, pas m’en servir, je garde cette dague et la promesse l’ayant accompagnée, toujours avec moi depuis. Aussi, les parasites accrochés à mes pieds meurtris sont encore aujourd’hui un lourd fardeau pour marcher. Mais Maîtresse Ayshara, ne voulant pas voir cloué au sol, sans même se tenir debout, un “noble volatile” m’offrit une canne. Elle est finement ouvragée et ornée d’une tête de dragon sur son sommet, ce dernier tenant une aventurine circulaire dans la bouche. Une manière, j’aime à le penser, de la voir toujours avec moi, capable de bondir pour dévorer toute personne me voulant du mal.

    Description physique et mentale

    Si vous y tenez, commençons par mon physique. Ce qui doit le plus frapper serait probablement mes bois. Ces parasites, assez larges, s'étendent d'une part et d'autres de ma tête, les parant d'une couronne indésirée. La seconde serait peut être mes yeux. De grandes yeux volatiles légèrement luisants, dont les pupilles sont assez peu visibles au final. La troisième serait peut être de décrypter les composants de ma tête. Ce qui ressemble à un bec, ce n'est que mon nez. Ma bouche, bien humaine, avec des dents et une langue, est cachée en dessous, sous mon plumage sombre. En général, alors même que les gens commencent à déceler cela, ils se perdent dans mon long cou, étant bien loin d'imaginer qu'il me permet de tourner la tête à 180°, comme un hibou. Ou même de la tourner sur le coté à 90°. Cela fait souvent son petit effet lorsque je le fais.
    Du reste, mes plumes couvrent tout le reste de mon corps, a l'exception peut être des griffes sur mes membres antérieurs. Ces derniers, des ailes atrophiées, finissent par quatre serres articulées, dont une opposable. Seul zone offrant une bonne visibilité pour arborer fièrement le dragon du peuple m'ayant offert liberté, je porte le tatouage du Reike sur la base de ma serre droite. L'envergure de mes membres est assez petite, leurs os, creux comme des ailes et donc assez fragiles. Pour mes membres postérieurs, leur genoux sont retournés, comme pour m'offrir plus de détente pour m'envoler... si seulement j'avais de bonnes ailes. Et là où se trouvait avant des pieds bien humains sont actuellement présents des sabots, chose que je cache souvent derrière des chaussures sur mesures à ces choses.
    Souvent drapés dans des vêtements amples, j'y cache une silhouette assez fine, malgré les efforts pour me muscler. En définitive, je crois qu'on me décrit souvent comme une ombre assez élancée, sans être trop grande non plus, mais inquiétante. Cela doit être le cou pour le premier. Pour le second, je ne sais pas.

    Il est bien surprenant de se soucier de ce qu'il pourrait se passer dans ma tête... mais soit. Plions nous à l'exercice. Je ne pense pas être un être bien difficile. J'ai subis, grandement subis. J'ai crains la mort comme portée par les violences subies. Mais elle n'est pas arrivée. Ma vie a été rythmée entre résignation et espoir. Ici, au Reike, je fais fructifier mon espoir. Ayant récemment construit mon estime personnelle, estimant mon droit à la vie, j'en suis encore parfois surpris. Peut être puis-je sembler un brin naïf face à ce que la vie peut offrir, seulement puisque je le découvre cruellement tard en définitive. En revanche, j'ai appris à cultiver et faire crucifier un instinct salvateur : la réserve. Trop se dévoiler, c'est risquer d'en subir les remontrances, voir de gêner. Alors, mon plumage me sert à cacher souvent mes peines, comme mes joies. Peut être que l'inclinaison de ma tête trahit parfois ma surprise. Mais la réserve m'a peut être permis de m'épargner bien pire traitement. Tout l'enjeu est de savoir lorsque mes découvertes naïves peuvent briser cette réserve pour y passer au travers.
    Du reste, je pense être rompu à l'effort et la résilience. Non seulement que la douleur ne m'est pas réellement insupportable, mais l'espoir est un outil que je refuse de laisser filer encore une fois. Si par le passé j'ai abandonné pour moi, et moi seul, à présent je sens tout le poids de l'abandon. La mort, la destruction, la guerre, de moi comme des autres à présent. Je suis tout dévoué à ce que celle m'ayant offert la liberté ne perde pas la sienne, surtout ce vivre.
    Peut être ma vie est vécue dans la peur... Probablement. Je subis de plein fouet un revers de la liberté : la peur de la perdre. C'est lorsqu'on a quelque chose qu'on craint de tout perdre... Et je ne veux pas, surtout pas. Si combattre est risqué, alors prévenons le combat. si se laisser marcher sur les pieds revient à perdre... terrifions nos ennemis pour qu'ils ne s'approchent pas. Si au sein même de notre pays la discorde règne, unifions le, à la menace d'un glas silencieux s'il le faut.
    Je ne peux plus me permettre de perdre... alors je joue les règles... celles dictées par mon instinct, celle de la peur avant le sang. Mais si j'ai  moi même peur, aucune raison que les autres ne la ressentent pas non plus. Le statut co par la peur réciproque... ou le sang. Et je... je me crois prêt à frapper en premier à présent, même si l'animal craintif que je suis redoute d'en arriver là...

    Histoire ou test-rp

    Un grenier, c’est confortable, agréable. Voilà où ma mère, honteuse de moi, m’a caché lors de mes jeunes années. Pris dans le froid de son absence bien trop grande - elle ne venait que lorsque son mari n’était pas là- j’observais de mon berceau de fortune le ciel, par la fenêtre circulaire. Parfois tiraillé par la faim, lorsque ma mère ne venait pas, j’étais apaisé par la nuit, terrifié par la lumière du jour. Voilà, en définitive, tout ce dont je me rappelle. Finalement, le berceau fut retiré rapidement, mais aucun autre changement ne secoua mes jeunes années. J’avais… trois ans peut-être, lorsque le mari de ma mère découvrit mon existence.
    Outré, repoussé, dégouté. Je ne me rappelle pas bien de ce qu’il hurla, mais je me rappelle de son regard. Sans tarder, il me traina dehors, cherchant à me vendre. De toute façon, il fut clair : soit ils me vendaient, soit ils mangeaient de la volaille le soir même. Et… je crois que la seconde option me déplaisait… me faisant tressaillir du plus profond de mon être, sans totalement comprendre. J’avais 3 ans.
    Je ne sais pas comment il rencontra celui que je devrais appeler maître les 19 prochaines années de ma vie. Mais il lui suffit de quelques jours à peine pour me traîner à lui, et me vendre. Je ne voulais pas le suivre lorsque nous nous éloignames de la maison. Mais je cessai de tirer après avoir vu, dans une dernière tentative de voir ma mère, cette dernière se détourner. J’étais confus, perdu.

    Cet homme me tira, chaînes aux poignets, dans une forêt, et me présenta une cabane rudimentaire comme mon nouvel habitat. Il y faisait sombre, entre tous ces arbres. Alors soit. Enfin, ce maître me dit son nom : “Appelle-moi Maître Gramah”. Voilà tout ce que je sais -encore aujourd’hui- de lui. Intimidé et apeuré, je ne sus résister en quoi que ce soit. Il m’attacha, et me laissa seul un moment, avec un peu d’eau et de la viande séchée pour toute subsistance. Un mode de vie qui me suivit ensuite longtemps.
    Après quelques jours, de ce que je pouvais en jauger, il revint pour enfin me dévoiler ce qu’il comptait faire de moi. Devenir mage, pour l’aider. C’était… gentil, mais incomplet. Seulement un enfant comme moi le crut simplement, et commença à faire tous ses exercices avec zèle. Je n’avais qu’une seule idée en tête : ne pas être mangé. Ainsi finit mon enfance et mes 4 ans passèrent, alors que je maîtrisais enfin ma première magie : la nyctalopie. D’après le maître, mon sang animal y avait grandement aidé. Mais il était presque… encourageant pour la suite. C’était “pas si mal” comme vie, hormis la faim. Ma naïveté était encore grande à cet instant.
    La suite de mon apprentissage fut plus âpre, alors même que le maître me mena sur le chemin de la transe. L’acte, plus douloureux et éprouvant, m'était pénible. Et les cauchemars commencèrent à venir lors de mon sommeil, ressassant les bribes floues et confuses que je parvenais à voir. Avec ce flou, une âme jeune et impressionnable voyait en tout acte une barbarie, une violence et une brutalité confuse. Bien vite, j’étais prêt à tout pour oublier, ne plus avoir à m’y replonger. Le maître jongla, d’une main de fer dans un gant de velours, afin de me convaincre de pratiquer, sans excès. Pour me faire oublier ces tourments, il accepta même de me faire sortir -plus loin que la forêt où nous sortions pour les entrainements.
    A mes 5 ans, je découvrit donc une ville, une vraie. Sancta était… rayonnante… pour moi du moins. Ses rayonnements sombres en faisaient un endroit sublime. Elle était belle… avant. En cet endroit, il me présenta comme un animal de compagnie à d’autres pratiquants, et me permit même d’y découvrir le Culte des Ombres. Quelque chose qui me parla assez. Si l’équilibre était bien présent, j’en ressentais tout le poids dans mon cœur balancer. Cela me confortait dans mon avis : le laisser s’exprimer. Un être de l’ombre, attiré par l’ombre et fait pour l’Ombre. Et c’était dans l’ordre des choses.
    En parallèle, le maître profita de mes venues à Sancta pour me faire exécuter des commissions pour lui. Voir, et interpréter ce que j’avais vu… Si cela ne me ravissait pas… je n’osais rien dire… le faisait, et tachais d’oublier. C’était une façon de “gagner” ce qu’il me donnait, d’après lui.
    Cela dura 2 années de plus, jusqu’à mes 7 ans. Devenu fervent pratiquant du Culte des Ombres, obéissant à tout afin de pouvoir me rendre le plus possible à Sancta comme récompense. C’était peu confortable, parfois difficile, mais c’était ma vie. Et je me disais que c’était mieux que de finir cuisiné par ma mère. Sauf que… vers cet âge, j’ai surpris une conversation. Le maître parlait avec un pratiquant officiant à Sancta. Ils… voulaient me sacrifier ?! Je… pourquoi ? J’avais bien vu les animaux sacrifiés parfois mais… mais… Incrédule… j’entendis mon maître refuser de sacrifier “son animal pour le moment”. Il affirma que je serais un sacrifice plus grand, une fois plus éduqué, comme si mon apprentissage augmenterait ma valeur pour le Royaume des Ombres… Terrifié et assommé, je me blottis contre un angle de ma petite cabane, loin de la porte derrière laquelle ils discutaient… Comme si je pourrais dormir après ça… Impossible.

    Un souffle, une envie de survivre. Ça m'a pris d’un coup. Ca m’a frappé comme un éclair : je devais sortir, quand bien même je ne connaissais rien d’autre. Mais, dans ma petite cabane, avec mes chaînes aux poignets et au cou, impossible de quoi que ce soit. Alors j’ai attendu une sortie à Sancta. Je n’avais pas de grand plan… juste courir le plus vite possible une fois sans chaînes. Il m’a rattrapé. Il était furieux. Il m’a reproché mon “ingratitude” puisqu’il “m’offrait une vie”, et affirmait même que “ma mort servirait au moins à quelque chose”. Bien sûr, il m’a battu. Bien sûr, ça faisait mal. Mais la douleur, c’était… là, sans plus. A chaque coup, je n’avais pas peur d’avoir mal, mais peur que le coup venant m’achever arrive. Ce jour-là, il ne vint pas, mais le maître préféra s’assurer que je ne retente jamais la fuite.
    Il me traîna dans une grotte proche. Je ne la connaissais pas, mais elle était aménagée. Pas pour y vivre, mais pour divers magies que je ne comprenais pas réellement. J’ai tenté de courir, de me glisser entre les arbres serrés. Il s’est assuré que je ne le ferais plus. Avec une large lame assez lourde, il m’a coupé le bout de mes pieds bien humains. Il y a accolé magiquement de la corne de sabots équins, de chèvre, et de biche, probablement. Ensuite, il m’a ouvert le crâne. Il y a greffé deux bois morts d’érable solidement attaché par des bandages, et soutenu par une cicatrisation accélérée magiquement. La douleur, ce n’est pas le pire, mais le handicap était cruellement figeant. Tétanisé, je suis resté au sol, devant lui. Pouvais-je encore marcher ? Mon coup soutenait-il encore ma tête lestée ? Passais-je encore dans les portes ? Plus entre les arbres en tout cas… Sans plus de ménagement, il m’a traîné de nouveau vers ma cabane pour m’y enfermer. Qu’avais-je fait ?
    Les sorties à Sancta n’étaient plus à l’ordre du jour, vraiment plus du tout… Au lieu de cela, le maître me donna un  autre genre de leçon en magie : apprendre en subissant. Il m’exposa encore et encore à un usage de sorcellerie, afin que je finisse par le comprendre, et que je puisse l’appliquer. Le contrôle émotionnel. Alors que la douleur de mes pieds et ma tête étaient encore bien présentes, il me tiraillait, passant de l’émoi à la terreur profonde, de la joie au désespoir cinglant. Il brisa le dernier espoir que j’avais, pour peu qu’il en soit resté. Finalement, attendre ma mort sans trop souffrir, c’était pas si mal. Maitriser pour qu’il ne m’y expose plus, c’était bien même. Et dès que ce fut le cas, il m’utilisa pour tout autre chose. Je devais être présent lors de ses négociations d'affaires. Il vendait toutes sortes de choses, vraiment toutes sortes. Et moi, je devais prendre littéralement par les sentiments les acheteurs au moment opportun. Observer en silence, écouter, et agir sans un bruit. Soit. A ces fins, il m'appris le contrôle mental dans la foulée. Le refus d’achat, synonyme de châtiment pour moi, n’était plus une option.

    L’enfermement, tirer les ficelles comme un marionnettiste à chaque transaction, tout ça me donnait une sensation de solitude terrible. Sancta me manquait. Ses ruelles doucement sombres, son culte, son rayonnement obscure. Pas l’obscurité d’une oubliette humide, les ténèbres vaillant d’un culte serein. Mais je n’y avais plus droit… Dans mon errance mentale, je finis par me demander si… je ne pouvais pas trouver un compromis. La projection astrale, j’en avais entendu parlé, j’en avais vu, rarement. Et je… ne n’avais rien d’autre à faire qu’essayer… ou me lamenter. Sancta n’était qu’à une barrière magique de moi après tout. 3 Longues années après mes mutilations, pour mes 10 ans, j’y parvins. Un monde entier s’ouvrit. Au lieu de moisir dans l’humidité de la forêt, je pouvais en explorer les moindres recoins, et surtout je pouvais aller à Sancta de nouveau. Je crois que ce fut mon premier réflexe : je m’y suis rendu pour assister à un prêche. Je ne pouvais pas répondre, personne ne m’entendait, ou presque. Mais j’étais là. Spirituellement, ma foi se mêlait à l’assemblée. J’étais comblé.
    Je parvins à voyager ainsi aux environs pendant 2 ans. J’ai réussi à ne pas me faire prendre pendant 2 ans. Il fallait dire que sa fréquence de venue n’était pas si élevée, et je la connaissais. Mais il fut furieux lorsqu’il s’en rendit compte. Pour me passer l’envie de fuir ainsi, il renforça mes entraînements dans un autre genre. La maîtrise élémentaire. C’était plus dur, plus épuisant. Mais il ne lâchait pas, et je me pliais à ses exigences. C’était mentalement éprouvant. Il n'avait rien laissé au hasard : il avait choisi les ombres. M’épuiser, me bloquer, avec l'élément le plus doux à mon cœur. Cela dura des années, et je crus longtemps ne jamais y arriver. Mais je continuais, je subissais ses remontrances et ses punitions, plus par habitude qu’autre chose. Pour moi, la vie c’était ça et c’était tout. Au final, même l’ombre m'abandonnait.
    Et 4 me fallut 4 ans pour trouver un déclic. J’avais 16 ans lors de cet entraînement, sous la pleine lune. Je me sentais en osmose réelle avec l'environnement, mon instinct probablement. Mais les ombres me répondirent pour la première fois alors que je fixais le ciel, et son astre luisant. Pour toute félicitations, j'eus droit à un “c’est pas trop tôt”. Peu importait : j’avais enfin compris toute la magie de l’équilibre. Sans lumière, pas d’ombre, sans ombre, pas de lumière. Mon évolution à partir de là fut assez rapide. En à peine 2 ans, j’avais presque atteint le niveau du maître. Ca lui faisait peur, je le voyais. Allait il me tuer ?
    Pour le coup, le doute me prit. Après tout, si je gagnais en puissance… j’étais un danger pour lui ? Une part de moi me disait : tant pis, je verrais bien. Mais une autre… comme un susurre des ombres, me disait : profite en disparaît avant qu’il ne te tue. L’ombre… c’était une chose… mais pas encore assez. Et puis… partir, mais où ? Mes pieds me faisaient moins mal à présent qu’ils avaient cicatrisé. Mais ma marche s’en était retrouvée changée et ralentie. Par contre, et malgré toutes mes réserves… c’était tentant comme murmure… Fuir, survivre…

    Il me fallait… quelque chose. Une manière de le bloquer -plus que les ombres. C’est alors que quelque chose me vint : l’attaque mentale. Je l’avais déjà subi quelques fois. Peut être que cela pourrait le déstabiliser assez pour me laisser fuir. C’était décidé… l’ombre m’avait convaincue. Je devais tenter, quitte à en mourir, plutôt que de mourir de toute façon. Mon instinct, remonté par ma réussite lors des entraînements récents, avait un sursaut de vie inexplicable, mais agréable. L’espoir venu des ombres.
    Pour cela, je devais déjà observer la technique. Il me suffit d’attendre les punitions. Ensuite, je devais m'entraîner : je n’aurais qu’une seule chance. C’était ma dernière chance. Alors tout devait se dérouler comme prévu. Entre les tortures subies pour punition, et mon entraînement, j’ai mis 4 ans à construire ma tentative de survie. J’ai scruté les environs, pour mémoriser un chemin de fuite, exploitable malgré mes bois et mes sabots. Je me suis entraîné sur les petits animaux, capturés vivants via les ombres autour de la cabane. J’ai observé l’attaque mentale, en premières loges, et j’ai reproduit cela sur des lézards, des lapins, et autres. Mes 22 ans étaient passés lorsque je me suis décidé à essayer. Si j’échouais… c’était fini. J’en finirais par moi même s’il le fallait.
    Une nuit de pleine lune, encore. J’espérais que ça me porterait chance. Il entra, beuglant les ordres habituels pour une transaction à venir le lendemain. J’attendis qu’il approche avant d’attaquer. Une frappe au creux de son esprit, légère, mais assez pour le déstabiliser. Avec mes ombres, je me détachais rapidement pour fuir à toutes jambes. La douleur était là, autant aux pieds que lorsque je prenais un arbre du bout d’un bois. Mais peu importait. Je continuais sur le chemin prévu. Une fuite, un effort de longue haleine. Courir d’une traite vers la liberté… c’était bien trop simple. Je devais d’abord rejoindre Mael. Mais cela me prendrait plusieurs jours… au minimum. Mon objectif était “simple” : traverser jusqu’à Ikusa. Ce qui l’était bien moins serait de survivre, sans mourir ni de faim, ni de soif, ni de froid, et sans me faire rattraper. Le maître avait investi tant de temps en moi… il ne lâcherai pas l’affaire ainsi… Pas aussi vite…
    Les premiers jours furent éreintants. Tiraillé par une faim que je ne connaissais que trop, je ne savais pas comment la contenter. Au moins, là bas, j’avais faim, tout en sachant que ça ne me tuerait pas. Seul… c’était bien plus compliqué. Le froid aussi était bien plus cinglant. Cela a pris une semaine, près d’une semaine. Je buvais dans les lacs, et les flaques quand je n’avais pas mieux. Je mangeais à peine, de peur de m’empoisonner. Je me cachais quand d’autres voyageurs approchaient - sait-on jamais. Chaque fois que le sommeil m’appelait, je priais les ombres et la Lune que ça ne soit pas la mort déguisée. Mais j’arrivais à Mael, autant mort que vivant. Aucune nouvelle de mon tortionnaire. Avait-il lâché l’affaire ? Impossible à dire… J’avais encore peur d’avoir fait tout ça pour rien… qu’il ne me rattrape. Je ne pensais qu’à une chose : me glisser dans un bateau pour m’éloigner. Peu importe lequel.
    Seulement, avant cela, un groupe de voyageurs me remarqua, sans réellement me laisser le temps de filer. Que voulaient-ils ? Me vendre ? Pire ? Hésitant, je me tenais près à attaquer… Sauf qu’un d’entre eux me tendit la main. Confus, je la pris, restant instinctivement méfiant. Ce soir-là, j’ai refusé de rentrer dans un bâtiment… Mais ils m’ont nourri, il m’ont nourrit bien plus que tout ce que j’avais mangé dans la semaine venant de passer, et dans ma vie en un repas. C’était… inespéré. Je crois qu’ils se rendaient à Sancta… j’espère qu’ils vont bien. Sans eux, je ne sais pas si j’aurais eu la force de prendre le bateau le lendemain. Il m’ont parlé, mais je me souviens de peu. Il ne m’ont rien demandé. J’ai à peine dis merci, je crois.
    Le bateau, pris sans réellement y être invité, fut une formalité, ayant ainsi repris des forces. L’ombre de leur cale était assez simple pour me cacher. Ce fut long, mais moins pénible que de forcer sur mes pieds meurtris. A peine à quais je filais, découvrant qu'elle était ma destination de mes propres yeux. Ikusa. Peut-être aurais-je moyen de me faire une vie une fois ici ? Mais que faire ? Mes pieds me faisaient mal, peut-être un peu trop pour que ce ne soit pas inquiétant d’ailleurs.

    J’étais à Ikusa, mais sans réel but à présent… J’avais tant espéré la liberté… que je ne pensais même pas réussir. Je n’avais pas réfléchi à quoi en faire. Alors j’étais là, peinant à manger… volant… un peu. Mais ces pieds me rattrapèrent vite. Je marchais de plus en plus lentement. C’était douloureux, certes. Mais c’était bien plus la fièvre qui m'inquiétait. J’avais réellement retrouvé ma liberté pour mourir ? Ça se confirma vite. A peine une semaine après mon arrivée, je ne pouvais plus me lever. Enfin, dès que je tentais, je retombais aussi sec. C’était… finis ?
    Cela aurait dû être le cas sans cette main tendue. Maîtresse Ayshara, je n’ai aucun mal à l’appeler ainsi, elle. Une jeune femme que je ne reconnu pas vint à ma rencontre, me proposant de la suivre. On m’aida même à marcher, pour me mener à un… château ? Je compris vite ma chance, finalement. La princesse Ayshara, à l’époque. Elle voulait… s’occuper de moi, visiblement. D’abord méfiant -je ne connaissais que ceux qui voulaient se débarrasser ou se servir de moi- je baissais ma garde au fil des soins. On chercha d’abord à me couper les bois, mais la confusion me prit lorsque les explications vinrent. Ce n’était probablement pas prévu par mon tortionnaire. Mais les creux dans le bois s'étaient remplis avec les années… de moelle bien vivante, la mienne. Mon crâne, partiellement fendu, avait laissé la moelle sortir, et se développer dans un creux fermé, sombre, et étrangement pris pour des os par mon corps. Voilà pourquoi la douleur était présente lorsque je les tapais, pas seulement au niveau du crâne. Pour mes pieds, une forme un brin semblable s’était formée. En définitive, sous cette corne, ma chair était nue. Mais, voyant une barrière naturelle, mon corps à prit cela pour un bienfait, de fines couches d’os poussant progressivement avec, comme un gros ongle. Était-ce pour cela que je boitais ? De la même manière, tout retirer serait plus négatif qu’autre chose.
    Aussi, ce que je voyais avec surprise comme mes sabots furent taillés et parés, comme un cheval. Là où mes bois furent limés au plus fin, de manière à laisser quelques centimètres autour de ma moelle -pour la protéger- sans non plus me laisser trop de poids. Bouger ma tête était plus simple, marcher moins fastidieux. La présence de maîtresse Ayshara lors des soins, et son attention humaine à mon égard était… aussi déroutante que réconfortante. Était-ce ça avoir une vie considérée ?
    En parallèle de cela, je fus nourri, visiblement bien plus et mieux que je n’avais jamais connu, pour couvrir mes côtes de plus que ma peau. Entre la remise en forme, et le traitement de mes bois comme de mes sabots, je finis par passer presque une année totalement allité. Mais le chaos s’était invité dans mon premier havre de paix bien avant que je ne sois sur pieds. Je tachais de rester informé, autant via maîtresse Ayshara, que via du personnel du château venant parfois à moi. Le sang commençait à couler… pas pour des rituels ou des sacrifices. Pour la guerre. Si l’inquiétude était présente dans le domaine, les gens semblaient vivre avec. Comment faisaient-ils ? Moi, mon cœur s'en serrait d’un doute persistant : ma paix ne durerait-elle pas ? Trimer était de nouveau d’actualité ? Pris par cette confusion étouffée, je faisais de mon mieux pour ne pas gêner plus… Qui voulait d’un oiseau boiteux pour parler de conflits et de violence ? J’étais à peine capable de marcher.
    Toujours étant qu’au terme de ces quelques mois, je pus marcher. Mon pas restant peu sûr, maîtresse Ayshara m’offrit une canne, une sublime canne ornée. Me mouvoir dans le château était donc possible, bien que les quartiers joints à ceux de maîtresse Ayshara, où je logeais, était moins… inquiétant avec tout ce monde et ce passage ailleurs. Mais c’est à cette occasion que je pus nouer contact avec le personnel du château, tout comme me faire tatouer comme citoyen à part entière du Reike, signe final me rappelant que j'étais mien par ce choix d'être des leurs. On me parlait donc justement, comme un être vivant, un semblable. C’était… agréable. Je pus également voir brièvement des notables du Reike, comme le roi et la reine. Bien que certains s’extasiait de ma “singularité”, me dépeignant comme un hybride “semblant être oiseau et quadrupède à la fois”, personne ne me traitait comme un moins que rien. Personne ne voulait énerver la princesse Ayshara. Son aura me protégeait. Même d’une rudesse reportée pour quelques mois suite à ma rémission. Si je pouvais marcher, je restais physiquement fragile. Je fus donc gardé une année de plus avant d’être envoyé au service militaire reikois. Si je pouvais aider à protéger l’endroit où on m’estimait et me traitait dignement… je n’étais pas contre.

    Mais je n’eux pas le temps de réellement y aller. Ikusa tomba aux mains de celui que je voyais comme l’ennemi de ma maîtresse. Le remus ménage au saint même du château me retourna le cœur. Logé, dans une alcôve, chétif et craintif, ou perché à une fenêtre, observant le chaos au loin. J’avais peur. Mais qui se souciait de moi dans un moment pareil ? Maitresse Ayshara devait probablement plus s’inquiéter pour les siens -ceux dont l’ennemi voulait la tête. Alors j’ai attendu, me sentant impuissant. Finalement, l’ennemi a vaincu. Le roi et la reine furent tués, au beau milieu d’une salle du trône, où je m’étais caché avec leur accord. Logé dans un coin sombre, je pensais que cet endroit était le plus en sécurité de tous… mais il n’en restait donc aucun. Leur tête tranchée rebondit au sol au rythme de mes soubresauts. Ayshara, elle, fut… vendue ? Non, ce ne pouvait pas en être ainsi… C’était les animaux, moi, qui étaient vendus, tués. Elle, elle ne le méritait pas… Ses parents non plus…  Mais elle était forte, et mon avis importait peu… Personne ne se soucie de l’animal de compagnie en temps de conflit.
    Alors soit, un havre de paix entaché de sang et de compromis était déjà mieux que rien. Tant que ça ne devenait pas de pire en pire. Il fallait s’assurer que ça ne tombe pas encore plus bas. Qu’une autre tête ne tomberait pas… Cela pourrait être celle de maîtresse Ayshara a présent. C’était impensable ! Impossible pour moi. Le mariage eut lieu, et je ne pouvais voir la robe blanche de maitresse Ayshara comme… blanche… Elle était rouge… comme les tapis de la salle du trône un mois plus tôt… Sortant finalement de mon mutisme, qui avait duré ce mois entier, je demandais une chose : mon service militaire promis plus tôt. Je n’étais peut être pas en parfaite forme, totalement apte à m’en sortir socialement sans l’aide de ma pauvre maîtresse, mais peu importait… Si elle subissait le même sort… je n’aurais plus jamais son aide.

    Ma demande fut acceptée, venant avec un cadeau avant mon départ. Une dague en obsidienne, assez jolie et travaillée. Ayshara voulait que je puisse me défendre. Elle me fit promettre même une chose “ne te laisse plus jamais faire”. D’accord… mais vous alors maîtresse ? J’aurais aimé lui dire. Mais certaines fois le silence reste préférable. J’ai pris cela, et suis partis chercher à me rendre utile. Ma liberté serait utilisée pour protéger ceux qui me l'ont offerte.
    Ces 5 années ne furent pas les plus agréables. Mais la rudesse d’un entraînement au combat restait bien douce face aux mauvais traitements passés. C’était dur, j’étais particulièrement peu doué pour les lames, mais je me rattrapais ailleurs. Déjà, mon talent pour la magie me donnait un bon point. Et mes bonnes bases apprises à force d’effort ne me laissaient pas totalement à la ramasse. Ensuite, je compris rapidement une chose : au lieu de vaincre, ne pas avoir à combattre offre 100% de chance de ne pas être vaincu. En définitive, personne ne veut risquer la défaite. On se bat par conviction, mais chercher à discuter… peut être préférable ? J’aime à penser qu’à cette époque, mon instinct animal m’a guidé, aussi je compris rapidement les tenants et les aboutissants d’une négociation. Un terrain d’entente préférable à l'annihilation. C’était… rassurant. Je me faisais assez vite remarquer dans ce domaine. Je n’étais pas excellent, mais j’avais des atouts. Déjà, le commun des gens ne lisent pas facilement une émotion sur un faciès volatile, comme le mien. Ensuite, j’avais observé, par le passé, mon tortionnaire négocier. Si quelques subtilités, que j’appris rapidement, me manquaient, j’avais des bases.
    Voilà comment je passai mes années au service du pays m’ayant rendu libre. Terriblement mauvais une lame à la main, me défendant en magie -ce qui n’était pas demandé pour un militaire mais toujours appréciable- mais surprenant en négociation. Certains me disaient même acerbe et cruel parfois. Peut être que la colère remontait lorsque je repensais à ses têtes rebondissantes sur le tapis, au fait que celle de maîtresse Ayshara ne devrait jamais subir le même sort…
    Je sors à peine de mon service, prêt à prendre mon poste de diplomate ainsi gagné. J’en suis assez fier, à vrai dire. Le Reike n’est peut-être plus le paradis que maîtresse Ayshara m’a offert. Mais je lutterais, par la plume ou même plus, pour ne pas en faire un enfer. Et puis, ce n’est peut être plus le Reike dans lequel je suis entré. Mais maîtresse Ayshara a l’air de se satisfaire de ces conditions. La très chère Lune, et ce moins familier Soleil, ont même eux un dragon de sang pur… Ce doit être que… nous sommes sur la bonne voie, tout compte fait. Malgré les taches de sang éveillant mes plus bas instincts…
    Je dois défendre bois et griffes ce qu’il lui reste, me reste, nous avons.

    Groupes d'intérêts

    Le Reike : elle était princesse lorsqu'elle m'a tendu la main. Mais en cette main tendue j'y vois tout un pays m'ayant offert la vie, avec elle en tête. Le Reike n'est peut être pas parfait. Mais je m'en moque. Ma Reine Lune m'a permis de vivre, alors terrifions, tuons tous ceux qui voudront lui retirer ce droit à elle. Ma gratitude envers elle, et son pays tout entier, est totale. Malgré mes plumes volatiles, je dirais que j'éprouve une dévotion et une loyauté presque canine à son égard, et donc par extension à son pays. Si mes vieux jours ne sont pas garantis, j'œuvrerais à les protéger, eux et ceux que j'ai dans ces terres.

    Les subordonnées de la Voix : Le dernier rempart avant la guerre. La discussion permettant de limiter le sang versé. Si la diplomatie peut être verbalement violente, elle prévient de bien des horreurs. Un moindre mal parfois, et souvent un exercice permettant de contourner la violence dans un conflit plus rangé et fluide. Nous démêlons même des sacs de nœuds bien lourds permettant de mener à une issue positive parfois. A cet égard, j'ai tout le respect pour mes collègues et notre supérieur, et ne manquerais pas de zèle dans mes fonctions. Il faut croire en ce que l'on fait, et je crois que mes efforts pourront épargner du sang versé.

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  • Dim 22 Sep - 19:37
    Petit double post pour signifier que j'ai fini. En espérant que ça vous plaise Very Happy
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    Tensai Ryssen
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  • Lun 23 Sep - 12:22
    Bonjour Noctalys,

    J'ai beaucoup aimé lire ta fiche et la croissance de ton personnage. Il en a bien bavé avec son maître, mais l'essentiel, c'est qu'il ait trouvé Ayshara, comme on dit Very Happy

    Pour ta fiche, je préférerais que pour chaque pouvoir, tu les renvoies à la ligne, ce sera plus pratique quand il te faudra rajouter des pouvoirs.

    Ensuite, c'est une petite subtilité, mais il faudrait te rajouter un tatouage reikois dans ta description physique, ça permet de dire que tu es citoyen du Reike.

    Pour le reste, rien ne m'a sauté aux yeux plus que ça, donc une fois les modifications faites, tu pourras être validée ^^
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  • Lun 23 Sep - 21:11
    Oh comme c'est ironique ! Bonjour mon roi pour lequel je suis pas du tout mitigé, partagé et confus affraid /sort x)

    Bon la vanne est faite xD voici mes modifications ^^ . J'ai fais un retour à la ligne sur les moments logiques à mes pouvoirs, tout en gardant le texte. J'espère que ça ira quand même >< . Pour plus de lisibilité, j'ai mis les pouvoirs en gras souligné et les coups en gras italique dans le texte. J'ai aussi laissé le résumé en bas avec des retours à la lignes ajoutés. Ca convient mieux comme ça ?

    Oh mais oui je l'avais totalement zappé ><. J'ai mis ça. Je me suis permis de le mettre dans la description et l'histoire, après son mois alité (j'avais un endroit plus smooth pour le mettre donc je me suis permis de penser qu'un pigeon au bout de sa vie, Ayshara a pus le soigner avant de le faire pucer hhheeeuuu tatouer bien sûr XD) . Voici les endroits (avec le texte changeant en italique) :

    description a écrit:Ces derniers, des ailes atrophiées, finissent par quatre serres articulées, dont une opposable. Seul zone offrant une bonne visibilité pour arborer fièrement le dragon du peuple m'ayant offert liberté, je porte le tatouage du Reike sur la base de ma serre droite. L'envergure de mes membres est assez petite, leurs os, creux comme des ailes et donc assez fragiles.
    (Ici, la phrase suivante change pour passer de "leur envergure" à "l'envergure des mes ailes", pour s'y retrouver dans le sujet ^^)

    histoire a écrit:Me mouvoir dans le château était donc possible, bien que les quartiers joints à ceux de maîtresse Ayshara, où je logeais, était moins… inquiétant avec tout ce monde et ce passage ailleurs. Mais c’est à cette occasion que je pus nouer contact avec le personnel du château, tout comme me faire tatouer comme citoyen à part entière du Reike, signe final me rappelant que j'étais mien par ce choix d'être des leurs. On me parlait donc justement, comme un être vivant, un semblable. C’était… agréable.
    (ici, ça s'insère tranquille dans une phrase, sans besoin de modifier une fin de phrase ou l'amorce de la suivante ^^)

    En espérant que tout soit bon ici ^^
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    Tensai Ryssen
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  • Lun 23 Sep - 22:15
    C'est parfait, merci à toi pour les modifications ^^

    Te voilà validé, amuse-toi bien sur le forum o/
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