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Noble de La République
La Perfectionniste
Messages : 50
crédits : 371
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La Perfectionniste
Race : Ange
Sexe : ♀
Âge : un peu plus de 5 millénaires
Métier : Pléiade
Taille & poids : 189 cm / 77 kg
Alignement : Chaotique bon
Faction : République
Rang : B
Religion : monothéisme secret / officiellement athée
Avatar : IA Pinterest / Sera – Hazbin Hotel (à trouver)
Pouvoirs et objets
⸎ Mage – Élémentaliste
Feu – Pallier 2 (900 crédits)
Lumière – Pallier 2 (900 crédits)
Feu Divin – Pallier 1 (900 crédits)
Soins élémentaires (Feu) – Pallier 2 (750 crédits)
Vol – Pallier 1 (500 crédits)
Contrôle Mental – Pallier 1 (500 crédits)
Total : 4450 crédits
⸎ Immunité : Lumière
⸎ Faiblesse : Psychique
⸎ Multilingue : Les anges maîtrisent naturellement toutes les langues du Sekai, incluant le bas-parlé.
⸎ Objets :
- Journal scellé par la magie [objet contextuel pour la présentation : une formule magique simple bloque son ouverture pour éviter les curieux de lire ses notes. La partie sur les chants théurgiques est en plus écrite dans un langage codé. Attention, l’enchantement cache un piège… visible pour qui lira l’histoire de la Pléiade.]
- Pointe de lance en justice solide [objet contextuel : inutilisable en l’état]
⸎ Animal de compagnie : Un gros chat tigré surnommé Mô. Il surveille les étudiants de l’Université pour le compte de la Pléiade grâce à un collier magique faisant office de « troisième œil ». Elle peut observer ses faits et gestes à travers une boule de cristal connectée au collier.
Note : Mô sera disponible en PNJ une fois la procédure faite. Il n’a pour le moment aucun impact in-RP.
⸎ Pouvoirs Cosmétiques :
- Prisme : la maîtrise de la lumière permet à l’ange de modifier la teinte de sa peau, de ses cheveux, de ses ongles et de ses yeux à volonté, leur donnant une couleur particulière ou un effet iridescent. Elle peut également produire des motifs colorés sur ses vêtements.
- Camouflage des ailes [racial] : l’ange est capable de dissimuler ses ailes. Le processus est désagréable, prend un peu de temps, et lui laisse des cicatrices dans le dos. Cela reste néanmoins très pratique lorsqu’elle veut se balader en ville incognito.
- Feux d’artifices : Inâna est connue pour ses entrées spectaculaires. Sa maîtrise du feu et de la lumière ont exacerbé sa créativité. Elle est capable de créer des figures simples (formes géométriques) ou complexes (animaux, paysages…) de toutes les teintes visibles dans le ciel ou autour d’elle lorsqu’elle se montre publiquement (Inoffensif. Le plaisir des yeux, rien que des yeux).
- Voix amplifiée : sa connaissance des chants théurgiques lui a valu la découverte d’une formule qui amplifie la portée de sa voix (à la manière d’un micro, mais cela ne peut en aucun cas blesser les auditeurs. On parle de chants sacrés là !). Très utile pour les représentations publiques ou les appels à l’aide.
Feu – Pallier 2 (900 crédits)
Lumière – Pallier 2 (900 crédits)
Feu Divin – Pallier 1 (900 crédits)
Soins élémentaires (Feu) – Pallier 2 (750 crédits)
Vol – Pallier 1 (500 crédits)
Contrôle Mental – Pallier 1 (500 crédits)
Total : 4450 crédits
⸎ Immunité : Lumière
⸎ Faiblesse : Psychique
⸎ Multilingue : Les anges maîtrisent naturellement toutes les langues du Sekai, incluant le bas-parlé.
⸎ Objets :
- Journal scellé par la magie [objet contextuel pour la présentation : une formule magique simple bloque son ouverture pour éviter les curieux de lire ses notes. La partie sur les chants théurgiques est en plus écrite dans un langage codé. Attention, l’enchantement cache un piège… visible pour qui lira l’histoire de la Pléiade.]
- Pointe de lance en justice solide [objet contextuel : inutilisable en l’état]
⸎ Animal de compagnie : Un gros chat tigré surnommé Mô. Il surveille les étudiants de l’Université pour le compte de la Pléiade grâce à un collier magique faisant office de « troisième œil ». Elle peut observer ses faits et gestes à travers une boule de cristal connectée au collier.
Note : Mô sera disponible en PNJ une fois la procédure faite. Il n’a pour le moment aucun impact in-RP.
⸎ Pouvoirs Cosmétiques :
- Prisme : la maîtrise de la lumière permet à l’ange de modifier la teinte de sa peau, de ses cheveux, de ses ongles et de ses yeux à volonté, leur donnant une couleur particulière ou un effet iridescent. Elle peut également produire des motifs colorés sur ses vêtements.
- Camouflage des ailes [racial] : l’ange est capable de dissimuler ses ailes. Le processus est désagréable, prend un peu de temps, et lui laisse des cicatrices dans le dos. Cela reste néanmoins très pratique lorsqu’elle veut se balader en ville incognito.
- Feux d’artifices : Inâna est connue pour ses entrées spectaculaires. Sa maîtrise du feu et de la lumière ont exacerbé sa créativité. Elle est capable de créer des figures simples (formes géométriques) ou complexes (animaux, paysages…) de toutes les teintes visibles dans le ciel ou autour d’elle lorsqu’elle se montre publiquement (Inoffensif. Le plaisir des yeux, rien que des yeux).
- Voix amplifiée : sa connaissance des chants théurgiques lui a valu la découverte d’une formule qui amplifie la portée de sa voix (à la manière d’un micro, mais cela ne peut en aucun cas blesser les auditeurs. On parle de chants sacrés là !). Très utile pour les représentations publiques ou les appels à l’aide.
Description physique et mentale
Perfectionniste – Calme – Sympathique – Douce – Souriante – Compatissante – Magnanime – Charismatique – Généreuse (également dans ses punitions) – Stratégique – Intelligente – Autoritaire – Secrète – Solitaire – Rêveuse – Dévote – Créative – Sensible – Malicieuse – Rancunière – Vindicte – Cruelle (lorsqu’elle juge la personne mauvaise) – Hypocrite – Possessive – Peureuse – Condescendante – Méfiante
⸎
⸎
La Perfectionniste s’installa confortablement dans son large fauteuil de bureau. Elle tenait à la main la gazette du jour fraîchement publiée par ses compères journalistes. La pièce représentait parfaitement son caractère ordonné : les bibliothèques bien rangées, l’accord des couleurs, l’agencement de l’espace évoquaient indéniablement son intelligence structurelle. Des livres, journaux, carnets, grimoires en tout genre emplissaient les rayonnages, agencés par disciplines, et ne se limitaient pas à son domaine d’expertise. Près du bureau, à portée de main, il était possible de voir tout particulièrement une étagère pleine de livres de Droit et de Stratégie militaire qu’elle consultait régulièrement vu l’état de détérioration de leurs couvertures en cuir. Deux coffres ainsi qu’un secrétaire, scellés par la magie et fermés à clef, se trouvaient dans son office. Il était possible de repérer, pour un œil aguerri, une planche légèrement abîmée sous l’épais tapis qui recouvrait le sol, où se cachait en réalité une trappe dans laquelle l’ange entreposait ses biens les plus précieux – parchemins magiques, pierres précieuses ou talismans maudits pour qui s’y aventurerait – révélant l’aspect soupçonneux et possessif de sa personnalité. Toucher à ses affaires la mettait dans une rage vindicative qui surprenait quiconque avait l’habitude de la côtoyer, puisqu’elle arborait toujours une attitude flegmatique, accueillante, dont le naturel suscitait plutôt à son interlocuteur l’envie d’ouvrir son cœur.
La lumière colorée qui filtrait par les vitraux de la fenêtre donnaient à la pièce une teinte particulière, presque féérique, bariolant les meubles de couleurs incongrues. Elle était très sensible à l’harmonie singulière que son environnement pouvait produire, possible grâce au merveilleux hasard – ou au destin ? – des lois de la physique mêlées à l’incroyable capacité perceptive des êtres vivants. Ces instants uniques la faisaient rêver et elle aimait s’abandonner à leur douceur solitaire. Les horribles amnésies dont elle a été sujette pendant la plus grande partie de sa vie ont effectivement façonné son caractère autour du plaisir esthétique, d’autant plus éphémère qu’elle oubliait plus rapidement que les autres. Il lui fallait donc à tout prix vivre ces moments le plus intensément possible afin de le transmettre. À défaut de s’en souvenir ; au moins pouvait-elle offrir ces impressions visionnaires à quelqu’un qui était en mesure de s’en rappeler toute sa vie. Elle touchait là, tout compte fait, à l’un des objectifs de l’Art qui lui aurait été normalement inaccessible, à savoir la volonté, la nécessité même, de créer pour survivre à la mort – chose qui, de la part d’un ange, ne va évidemment pas de soi. Pérenniser son âme grâce à la création d’une beauté grandiose : voilà une ambition toute mortelle dans laquelle elle s’investit maintenant depuis des siècles. La Pléiade, ayant observé quelques instants la Une où elle apparaissait dans une représentation peinte plutôt réaliste, radieuse dans sa belle robe de roses blanches, en compagnie de son petit protégé shoumeien au talent génial et avant-gardiste, ouvrit enfin la chronique.
Le Vernissage du peintre Shourik au cœur de la polémique sur l’Immigration
L’implication pacifiste de la Perfectionniste : quel statut donner à l’art face à la controverse ?
« La visibilité de l’art républicain et son rayonnement international est ma priorité absolue », me déclare la Pléiade quelques instants avant son discours officiel inaugurant le vernissage de la nouvelle vedette picturale de Liberty. J’ai en effet eu l’honneur de m’entretenir seule avec elle dans un moment d’intimité exceptionnelle : la galerie est encore vide, ses tableaux vierges des regards publics qui susciteront plus tard un vif éclat médiatique. La Perfectionniste me gratifie de son invincible sourire qui a dû en conquérir plus d’un… Même si aucune affaire de ce genre ne nous est jamais parvenu. Chaste ? Perverse ? Simplement dévote ? Sa qualité de Pléiade nous informe uniquement de sa passion pour l’Art et les Autres, son charisme grandi par son incroyable longévité et son érudition hors norme en termes d’esthétique. Et quel charisme ! Elle profite des caractéristiques ethniques pour se mettre en valeur. Plus que cela, elle incarne l’élégance, et la mode républicaine se calque sur elle afin de sortir, à chaque saison, les splendides nouveautés vestimentaires qui font le superbe de notre nation.
En ce jour remarquable, elle nous propose une peau d’ébène rappelant nos colonies du Sud, et une robe immaculée cousue de véritables roses qu’elle me confie avoir elle-même sélectionné à la Réserve Faunique. Le contraste est saisissant. Le couturier de renom Paulo Silomènys en est évidemment l’investigateur : il a, pour l’occasion, proposé plusieurs modèles déjà disponibles dans sa boutique – effet garanti pour vos soirées mondaines… Je viens d’apprendre que l’actrice Josefa Pomaverra en a réservé une pour ses fiançailles, nous vous ferons très vite un numéro spécial sur son histoire d’amour avec le Mage Alexandre Ijanovitch ! La Perfectionniste est dans tous les cas ravissante dans ce vêtement de soie d’araignée. J’avoue être quelque peu jalouse de sa ligne parfaite, de ses jambes interminables qui modèlent aujourd’hui notre vision de la femme idéale. Elle me dépasse facilement de deux têtes, et je le sais, elle aime jouer avec ses ailes pour nous entourer d’un cocon protecteur et secret lorsque nous discutons en privé. Cette attention maternelle, presque méfiante, pour éviter voyeurs et curieux de nous espionner en est presque intimidante…
Parlons-en, justement, de ses trois paires d’ailes duveteuses. Merveilles de la création, elles sont décorées de magnifiques colliers de perles récoltées au large d’Aquaria. L’or blanc de Melorn qui les accompagne fait briller ses plumes opalines d’un éclat sans pareil. C’est la bijoutière et sculptrice Hawwa O’Luvan qui les lui a confectionné – elle m’apprend qu’une collection pour ailes, cou, taille et poignets sera bientôt disponible dans son magasin Rue de la Paix. Ne ratez pas leur sortie ! Les bijoux sont en édition limitée !
Avant de revenir sur notre entretien, j’aimerais vous parler en dernier lieu de la coiffure qu’arbore notre Pléiade favorite pour l’occasion. Il s’agit là d’une création du sulfureux Helias De Ropéliade, qui lui a demandé de laisser pousser ses cheveux – pour la saison, couleur de nuit – afin de construire une véritable architecture à l’image de Liberty. Imaginez donc la taille de cette complexe coiffe qu’il lui a confectionnée ! Entrelacs de cheveux et de petites fleurs blanches, de perles et de paillettes auréolées d’une tiare d’argent à l’effigie du soleil couchant de chez Mira… Ses yeux en amande délicatement rehaussés d’un maquillage signé Roxanna BrilleLune s’y accorde à la perfection. Elle lui a même ajouté un piercing de nez en diamant qui ne passe pas inaperçu ! Les détails des différents partenaires ayant maquillé et habillé notre Mage se trouvent en bas de page.
Mais revenons à nos moutons, maintenant que tous nos commanditaires ont eu la publicité qu’ils méritent ! Car Juliper Shourik, comme vous le savez maintenant tous, a fait parler de lui lors de sa remise de diplômes fracassante de l’Université Magic il y a 3 ans de cela, au moment fort de la guerre qui a ruiné son pays. Son génie l’avait déjà précédé : étudiant étranger n’ayant pas sa nationalité, son Cursus fut rude, de par sa propension à promouvoir sa culture shoumeienne au détriment de la notre. Il n’allait jamais jusqu’au scandale ; mais les limites tendaient parfois à être dépassées. La Perfectionniste, soucieuse de l’insertion des immigrés et – je le pense – fascinée par la culture de Shoumei, l’a prise sous son aile afin d’en faire un peintre de renom. Je vous transmets ici en exclusivité ce qu’elle m’a confié à ce propos :
« Vous connaissez ma nature profondément compatissante. Mon histoire me pousse de surcroît à protéger les personnalités qui trouvent refuge dans notre magnifique nation. J’ai longtemps été dans le même cas que Shourik – je vous passe les détails des difficultés que j’ai pu rencontrer dans ces temps compliqués. Je trouve qu’il est de mon devoir d’aider au mieux les êtres qui veulent s’investir au nom de la République.
– Mais que faites-vous des déviances non-républicaines ?
– Je ne trouve pas qu’il y en ait réellement dans notre Art. C’est un discours optimate que de parler de déviances, et je ne leur accorde que peu de crédits en terme de réalisations artistiques. Je n’empiète aucunement sur leurs avis politiques et sociaux, entendez-moi bien ; je parle ici de caractéristiques esthétiques et poétiques. L’art peut être politique, certes, et Shourik a pu froisser quelques esprits lorsqu’il a mis en rapport les formes somptueuses de ses contrées natales avec nos paysages urbains, mais l’intention ne servait pas des desseins provocateurs. Mettez-vous à sa place, soyez sympathiques et doux comme j’essaye de l’être : si la République avait été dévastée comme l’a été Shoumei, et que vous aviez été recueillis par une nation compatissante, ne voudriez-vous pas garder en mémoire votre culture ? Partager à vos Protecteurs la beauté d’un pays qui n’existe plus ?
– Mais n’y-a-t-il pas ici un problème d’altérité ? Ne perdons-nous pas la pureté de notre culture au profit d’une déjà défaillante ?
– Bien au contraire : cela la renforce. La puissance de l’art se situe dans sa perpétuelle évolution, et surtout dans sa capacité à représenter la Différence. L’homogénéité est source d’immobilité. Et l’immobilité est la mort. Nous célébrons la Vie, ici, dans la République !
– Vous combattriez ceux qui n’adhèrent pas à votre doctrine ?
– Seulement ceux qui ne respectent pas les règles. Et sans violence. Jamais.
– Vous êtes pourtant considérée comme une Pléiade autoritaire qui n’hésite pas à utiliser les punitions contre les élèves désobéissants…
– Certains me jugent vindicte, et critiquent ma façon de gérer les problèmes à l’Académie : châtiments psychologiques dits « cruels » qui ont au moins le mérite d’être créatifs… Elle rit. Mais j’adapte mon attitude à la corruption que je perçois. Il est hors de question que l’irrespect, la haine et l’indifférence gangrènent l’Université, et à travers elle, la République.
– En parlant de cruauté, certains de vos détracteurs vous décrivent comme une « hypocrite rancunière », en raison de cette pseudo non-violence et de, je cite, « l’abus de punitions barbares ». Les sanctions psychologiques ne sont-elles pas également violentes ?
– Comment faire comprendre à un enfant qu’il a été lui-même cruel ? Vous le laissez faire ? Vous lui dites simplement que ce « n’est pas bien » ? De par mon expérience, ce n’est jamais suffisant, sachez-le. Une leçon à la mesure de son crime atteindra toujours son but. Je sais que cela peut paraître condescendant. Je reste cependant sur mes positions. Il m’arrive néanmoins de faire des erreurs – je ne suis pas exempte de châtiments non plus. J’essaye au maximum d’être magnanime et je récompense fièrement les attitudes positives, les talents incongrus et l’entraide. J’ai par ailleurs financé Shourik dans sa campagne publicitaire. Goûtez donc les petits fours préparés par notre grand chef Oralion Saint-Clair ! J’ai l’ai fait venir de Courage spécialement pour l’occasion. »
Ainsi se conclut notre court entretien. La nourriture et les boissons étaient également délicieuses – quoique je restais sur ma faim quant à cette conversation habilement détournée. Je vous laisse écrire au Journal si vous avez des réactions particulières à ces déclarations pour le moins houleuses de la Pléiade, qui campe bien sur ses positions, et prend son rôle de célébrité au sérieux ! Cinq lettres seront tirées au sort pour être publiées dans notre numéro de la semaine prochaine !
Retrouvez le discours de l’Inauguration à la p.23, accompagné d’un interview exclusif de l’artiste peintre Juliper Shourik qui nous explique se techniques et sa vision si particulière de l’art pictural.
Par Enia Tack, votre reporter culturelle
derrière l'écran
Pseudo : Niatack
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Noble de La République
La Perfectionniste
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Histoire
- CHRONOLOGIE:
- -5234 : Inâna est créée dans les forges de Kazgoth où elle devient l’une des assistantes du Titan. Elle le seconde lors de ses prouesses en ingénierie du Vivant et fait partie d’une équipe d’infirmières chargées de l’étude des nouvelles espèces produites par l’imagination du Dieu.
-5013 : Elle est affectée à la défense des créations de Kazgoth de façon permanente afin de lutter contre les assauts des mortels. Son objectif : protéger les couveuses et les rejetons dont elle a la charge depuis la naissance.
-5006 : les Titans sont vaincus par les armées mortelles. La magie de Kazgoth disparaît en quelques minutes. Les systèmes défensifs et les infrastructures créées par les assistants angéliques s’effondrent, les créatures s’échappent dans la nature, meurent de leurs blessures ou de faim. L’ange tente un sort de stase afin de maintenir les nouveau-nés qu’elle défendait, croyant d’abord à une attaque ennemie, ce qui est un semi-échec : la magie du forgeron s’éteint au moment où elle lance l’enchantement. Elle seule est touchée par le sortilège, alors même qu’elle est percutée par un morceau du plafond, ce qui la plonge dans le coma. Son corps est néanmoins préservé des altérations du temps jusqu’à ce que le sort soit brisé. La combinaison entre la disparition du Titan et de sa magie, le choc physique causé par l’éboulement, puis l’incantation ratée ont produit le curieux phénomène que la Dame appellera « la Malédiction de Lêthé ».
-1518 : Dans la jungle, des archéologues de Kyouji découvrent son corps dans une grotte qu’un séisme a rendu de nouveau accessible. Elle est momifiée par la sédimentation et sa récupération est longue et périlleuse. L’enchantement était sur le point de se briser : ils réussissent à réveiller la survivante. Inâna est gravement blessée et amnésique. Ses sauveurs l’accueillent et la soignent avec enthousiasme, croyant à un miracle.
Jusqu’à -1014 : L’ange erre dans Sekai à la recherche de son identité. Elle découvre le monde des mortels, les différentes nations et croyances, et se confronte à la méfiance des peuples envers les serviteurs des Titans. Ses souvenirs ne reviennent pas. Pire encore : elle a des trous de mémoire qui la mettent souvent en danger.
-1013 : Grâce à la création du CIODI, Inâna devient servante chez des familles bourgeoises. Elle développe un système de pense-bêtes pour assurer son travail et éviter les bourdes dues à son amnésie chronique. Elle décoche au bout de quelques années un poste de gouvernante qui lui permet d’économiser.
-990 : Elle s’inscrit à l’Université Magic pour suivre le Cursus des Théories Fondamentales de la Magie. Le parcours est difficile : ses problèmes de mémorisation la rendent médiocre dans la pratique magique. Elle est surnommée la Bécasse par les élèves en raison de sa candeur et de sa lenteur. Mais elle n’abandonne jamais.
-988 : La Dame s’intéresse à son cas. Elle lui diagnostique la « Malédiction de Lêthé », une sorte de court-circuit de l’esprit qui bloque la mémorisation sur le long et moyen terme. Elle se souvient des deux ou trois mois passés puis elle oublie. Certains souvenirs marquants restent cependant présents même s’ils sont flous (impressions, sensations, images-flash).
-975 : Elle commence son Tutorat avec la Dame pour la fin de son Cursus.
Jusqu’à -715 : Elle travaille comme assistante des professeurs à l’Université à la recherche d’un remède à son mal. Elle réussit son deuxième Cursus d’Arts physiques et Oratoires en -726. C’est une révélation : les chants théurgiques lui offrent un système de mémorisation beaucoup plus efficace que les traditionnels appris jusqu’à présent, ce qui surprend jusqu’à la Dame puisqu’ils n’ont aucune vocation à être utilisés ainsi.
-734 : Elle obtient sa nationalité Républicaine.
-712 : Elle devient professeure de Linguistique, seul domaine où elle excelle depuis toujours malgré la malédiction.
-675 : Elle ouvre une Galerie d’Arts à Liberty. Elle tisse progressivement des liens avec les grandes familles aristocrates de la République où elle participe au rayonnement culturel et artistique de la nation. Elle commence à s’enrichir en tant que commissaire d’expositions.
De -581 à -557 : Elle quitte exceptionnellement l’Université afin d’entreprendre un long voyage à travers Sekai pour le compte des médias républicains sur l’étude des peuples magiques. À la manière d’un pèlerinage et d’un reportage, elle détaille ses rencontres culturelles dans une perspective anthropologique et comparatiste. Elle envoie des articles détaillés aux journaux deux fois par ans puis publie le récit complet de son expédition une fois rentrée. Le Pèlerinage bleu est très populaire auprès des élites républicaines et reste encore aujourd’hui un classique de littérature.
-560 : Elle se rend à l’Arbre-Monde sous les conseils de la Pléiade des médecines magiques. Elle rencontre un ermite guérisseur qui lui fait boire une décoction d’écorces du géant sylvestre. Elle se débarrasse de sa malédiction et retrouve toutes ses facultés après un voyage spirituel houleux. Les souvenirs refluent progressivement jusqu’à l’époque du Laboratoire. Ceux qu’elle a de Kazgoth restent étrangement indistincts. L’aventure n’est jamais racontée publiquement ; dans le compte-rendu qu’elle fait à la Dame, elle nie son anamnèse.
-557 : Inâna retourne à l’Université pour entamer son Cursus des Pratiques interdites qu’elle réussit en -549.
-549 : Elle reprend son poste de professeure de Linguistique. Elle est invitée à des biennales d’art plastique et de musique ainsi que des symposiums en architecture, linguistique et chants théurgiques dans toute la République.
De -538 à -519 : Elle finance en partie la construction du Théâtre Pandora à Liberty et de l’Opéra des Hauts-Mages à Justice. Elle travaille ensuite en partenariat avec eux afin d’organiser des évènements artistiques principalement liés aux fêtes nationales.
-440 : L’ancienne Pléiade des Arts Physiques et Oratoires meurt de vieillesse. Inâna est nommée unanimement à ce poste. Elle vend sa Galerie d’Arts à l’un de ses élèves talentueux.
-179 : Elle participe au financement de la Réserve Faunique où elle se rend souvent. Grâce à elle, un festival en fin d’été est organisé pour la promotion de la Réserve, où elle instaure également un feu d’artifice et différentes activités artistiques (danses, défilés, concerts…) pour l’évènement qui dure une semaine. C’est un grand succès.
-4 : La SCAR efface son nom des registres et de tous les articles journalistiques où elle est mentionnée, notamment dans son implication dans le financement des monuments et dans les différentes activités artistiques qu’elle a pu promouvoir depuis plusieurs siècles.
Jusqu’à l’an 0 : Elle continue à être l’une des figures de proue des artistes de la République : conférences, partenariats avec les centres culturels, promotion de la magie artistique républicaine, création d’un Prix National de l’Art. Elle ne s’implique néanmoins pas officiellement dans la politique alors qu’elle est très médiatisée lors des évènements culturels. Elle s’associe en outre en -52 à l’un de ses anciens élèves devenu un brillant architecte afin de monter ensemble l’Agence Archi-Mages. Cette entreprise de construction privée est principalement consacrée à l’érection de maisons de luxe, à la restauration de monuments historiques ou de sites patrimoniaux, mais elle lui permet au fil du temps de bâtir plusieurs écoles, un centre de soins, deux orphelinats et des bâtiments sociaux pour l’association Liberté.
Elle publie en parallèle plusieurs livres de linguistique, de poésie et de théories sur les origines du langage.
1 : La première attaque des Titans et le début de la guerre terrorise Inâna. Elle a peur des représailles pour avoir refait sa vie et ne s’être jamais impliquée dans le Divinisme. Elle suit l’actualité et lève des fonds pour l’aide à l’insertion des exilés de guerre.
3 : L’apparition de Kazgoth dans le monde physique bouleverse l’ange. Elle tente de rejoindre Benedictus en cachette mais se fait arrêter par les Enfants de la Dame ; elle est alors enfermée puis longuement interrogée afin de connaître ses véritables intentions. Finalement convaincus de sa loyauté envers la République, elle est relâchée sans que cela ne soit ébruité. La mort de Kazgoth la plonge dans la stupeur.
4 : Inâna perçoit la corruption de l’Arbre-Monde et la résurrection de Kazgoth en Entité Sombre comme un profond blasphème. Elle fait des recherches secrètes sur les origines de l’Âme des Cendres et lui voue un culte personnel. Elle considère les Titans comme des usurpateurs.
5 : La Pléiade est envoyée en mission secrète par la Dame peu de temps avant son enlèvement et l’attaque de Liberty qu’elle n’apprend qu’une fois revenue sur le territoire. C’est un choc ; elle décide de s’impliquer davantage dans la politique et la diplomatie. Elle propose donc sa candidature comme conseillère culturelle au Gouvernement.
Poussant délicatement la porte – évidemment grinçante – que vous venez de déverrouiller grâce à un enchantement, vous entrez tout doucement dans les bureaux de la Pléiade. Vous retenez votre respiration tandis que vous scrutez la pénombre : pas un bruit. Vous soupirez de soulagement. Cet horrible chat-espion n’est pas là pour vous dénoncer. Oh, pourtant, vous restez bien attentif ; tous vos sens sont à l’affût ; ce n’est pas le moment de baisser votre garde, pas maintenant que vous avez déjoué les pièges et autres alarmes qui protègent l’Antre de la Perfectionniste. Vous faites une rapide inspection avec vos détecteurs de sorts et, comme prévu, vous réussissez à désamorcer deux chausse-trappes magiques qui vous auraient à coup sûr envoyé en retenue jusqu’à la fin de votre vie. La salle est spacieuse, avec ses grands tapis bien entretenus, dont le moelleux amortit les bruits de vos pas tandis que vous marchez vers l’imposant bureau en bois massif. Celui-ci attire l’œil, positionné juste en face de l’entrée, avec sa surface laquée reflétant la lumière de la Lune grâce au large vitrail qui occupe le mur du fond. Il n’y a pas de place pour des décorations : toutes les cloisons sont envahies de livres aux reliures identiques. Une alcôve, sur votre gauche, est néanmoins dépourvue de volumes. Vous discernez un petit secrétaire abîmé dont le tiroir est fermé à clef. Vous souriez dans le noir. Tentant, mais ce n’est pas ici qu’il faut chercher. Ni au bureau. La Perfectionniste est connue pour aimer noyer son poisson ; alors, quoi de mieux pour cacher un livre, que de le planquer parmi des milliers à la couverture identique, et dont le contenu, bizarrement, vous apparaîtra à chaque fois comme un vulgaire manuel de cuisine ?
Heureusement pour vous, vos compétences dépassent largement les illusions déployées dans cette pièce, et vous vous êtes en outre bien renseigné. Cette Pléiade vous intrigue ; des tas de rumeurs circulent sur elle ; elle vous effraie et vous fascine en même temps ; bref, la curiosité vous ronge, d’autant plus que la mage cacherait, sous des tonnes de pièges magiques, un journal intime ayant échappé au SCAR et qui relaterait sa vie avant son Ascension. Vous avez alors échafaudé un plan afin de dénicher ledit journal… Et devenir, dans le même temps, le premier élève à connaître la vie passée d’une Pléiade. Vous resterez à coup sûr dans les anales de l’école. Un vrai Héros.
Vous vous concentrez. La magie afflue dans vos mains tandis que vous formulez plusieurs enchantements complexes permettant de briser l’illusion des livres identiques. La sueur perle à votre front ; l’effort est plus difficile que vous ne l’aviez d’abord pensé. Les sorts sont intriqués les uns dans les autres, vous faisant douter de votre force – quel système dissuasif ! Mais finalement l’énergie déployée est suffisante pour rompre l’illusion et les livres, enfin, retrouvent leurs formes originelles. Vous retenez un cri de joie puis, sans relâcher votre attention, vous entamez un sortilège d’identification. Vous cherchez le carnet le plus ancien… écrit de sa plume… certainement imprégné d’une magie encore plus puissante… Bingo ! Perdu au milieu d’une étagère quelconque, le Saint Graal brille en réaction à votre magie. Vous saisissez le gros ouvrage d’une main tremblante et caressez sa couverture ternie par les âges. Il est évidemment scellé par un nouvel enchantement que vous vous empressez de briser. Votre appétence, irrésistible, furieuse devant l’objet tant convoité, vous fait oublier qu’il était remarquablement facile de contrecarrer le maléfice. Vous ouvrez le lourd journal aux page jaunies et commencez à lire l’écriture manuscrite, fine et délicate :
[font=Georgia]Chapitre 1 : La Malédiction de Lêthé[/font">
[font=Georgia][font=Georgia][font=Georgia][font=Georgia][font=Georgia][font=Georgia]Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8491
crédits : 8491
Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Bonjour, chère Pléïade et (re)bienvenu !
Et bien ma foi, voici une fiche qui a été très agréable à lire et à suivre ! Il y'a beaucoup de bonnes idées, notamment les petits détails disséminés de ci, de là, qui ancrent ton personnage dans la grande Histoire. Le passage sur le "Pèlerinage Bleu" est du pure génie à ce niveau.
J'ai également beaucoup apprécié la façon dont tu as su t'approprier ce personnage et cela me hype beaucoup pour la suite.
En tout et pour tout, je n'ai noté que deux erreurs :
- Le SCAR n'existait pas en -440. Il ne fut crée qu'en -4 par Mikael Goldheart. (C'est du chipotage, on comprends quand même.)
- Je tique sur Mô et surtout son collier te permettant d'observer ses mouvements à distance. Pour moi, cela offre un avantage non-négligeable pour un simple PNJ. Pour que cela soit effectif, il faudra automatiquement passer par l'achat d'un pouvoir pour Mô et donc, par extension, à la création d'une fiche de PNJ de contexte. Ou alors tu peux préciser qu'il ne s'agit que de "cosmétique" et que cela n'a aucun impact sur le RP. Au choix
Une fois ce détail réglé, je pourrais officiellement procéder à ta validation
Edit 1 : le choix de Sera pour le feat .... C'est absolument parfait <3
Edit 2 : après discutions avec les membres de l'équipe, nous tiquons sur le concept de "laboratoire" pour Kazgoth. En effet, nous ne l'imaginons que comme un imposant forgeron qui créait les races avec de la magie divine. Que tu ais été son assistante et qu'il prenait des notes sur ses créations, c'est correct, mais tout le passage avec les laboratoires et les tubes de stases sont malheureusement hors-propos.
Et bien ma foi, voici une fiche qui a été très agréable à lire et à suivre ! Il y'a beaucoup de bonnes idées, notamment les petits détails disséminés de ci, de là, qui ancrent ton personnage dans la grande Histoire. Le passage sur le "Pèlerinage Bleu" est du pure génie à ce niveau.
J'ai également beaucoup apprécié la façon dont tu as su t'approprier ce personnage et cela me hype beaucoup pour la suite.
En tout et pour tout, je n'ai noté que deux erreurs :
- Le SCAR n'existait pas en -440. Il ne fut crée qu'en -4 par Mikael Goldheart. (C'est du chipotage, on comprends quand même.)
- Je tique sur Mô et surtout son collier te permettant d'observer ses mouvements à distance. Pour moi, cela offre un avantage non-négligeable pour un simple PNJ. Pour que cela soit effectif, il faudra automatiquement passer par l'achat d'un pouvoir pour Mô et donc, par extension, à la création d'une fiche de PNJ de contexte. Ou alors tu peux préciser qu'il ne s'agit que de "cosmétique" et que cela n'a aucun impact sur le RP. Au choix
Une fois ce détail réglé, je pourrais officiellement procéder à ta validation
Edit 1 : le choix de Sera pour le feat .... C'est absolument parfait <3
Edit 2 : après discutions avec les membres de l'équipe, nous tiquons sur le concept de "laboratoire" pour Kazgoth. En effet, nous ne l'imaginons que comme un imposant forgeron qui créait les races avec de la magie divine. Que tu ais été son assistante et qu'il prenait des notes sur ses créations, c'est correct, mais tout le passage avec les laboratoires et les tubes de stases sont malheureusement hors-propos.
Noble de La République
La Perfectionniste
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crédits : 371
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Rebonjour,
Merci pour ces compliments, cela me fait chaud au cœur après les heures passées à réfléchir à son insertion dans le Lore - que j'ai par ailleurs adoré
J'ai corrigé les problèmes contextuels. J'espère que le sort de stase que j'ai inventé pour justifier la malédiction de son histoire est acceptable !
Pour Mô : j'ai effectivement pensé le rajouter en PNJ mais complètement oublié de le noter dans la fiche... J'ai donc changé ça ; pour le moment, je le garde seulement pour faire joli, et je créerai sa fiche PNJ quand j'aurais les crédits nécessaires.
Merci pour ces compliments, cela me fait chaud au cœur après les heures passées à réfléchir à son insertion dans le Lore - que j'ai par ailleurs adoré
J'ai corrigé les problèmes contextuels. J'espère que le sort de stase que j'ai inventé pour justifier la malédiction de son histoire est acceptable !
Pour Mô : j'ai effectivement pensé le rajouter en PNJ mais complètement oublié de le noter dans la fiche... J'ai donc changé ça ; pour le moment, je le garde seulement pour faire joli, et je créerai sa fiche PNJ quand j'aurais les crédits nécessaires.
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8491
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Je t'en prie ^^
Et bien, avec ces quelques modifications, il me semble que ta fiche est parfaite.
Ne perdons pas plus de temps, te voici des a présent : Validée !
Et bien, avec ces quelques modifications, il me semble que ta fiche est parfaite.
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