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    Leonora de Hengebach
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  • Dim 29 Sep - 16:57
    Perdue dans le flot de ses paroles, elle l’avait écouté, absorbée par ce discours empreint de sérénité et d'une vision presque utopique de la beauté du monde. Il parlait avec une telle conviction, décrivant la paix qu'il percevait, la douceur de chaque instant et le besoin fondamental de partager ces moments avec quelqu'un. Au début, elle pensait qu'il évoquait simplement un idéal abstrait, qu'il parlait de la vie en général. Elle l'écoutait, attentive mais un peu distante, sans se douter une seconde qu'il faisait allusion à elle.
    Puis, d’un geste inattendu, il lui prit la main. Un frisson lui parcourut l'échine, rien d’agréable. Ce contact, si léger mais si significatif, la ramena brusquement à la réalité. Elle comprit alors, ce n’était pas un simple discours sur les relations humaines ou l’importance d’avoir un compagnon de route. Il parlait d’elle, d’eux. Dans ce moment suspendu, les mots qu’il venait de prononcer prirent une tout autre dimension. Tout s’éclairait soudain. Ce monde qu'il peignait si magnifiquement, il voulait le partager avec elle. Le silence qui suivit ce geste en disait plus que n'importe quel mot.

    À mesure qu'il lui avouait ses sentiments, Léonora ne savait pas comment réagir et une hésitation prenait place dans son esprit. Les mots qu'il prononçait, empreints de sincérité, auraient pu la toucher, pourtant, une distance subsistait en elle. Elle baissa légèrement les yeux, évitant le regard brûlant d'espoir. Doucement, elle retira sa main de la sienne, laissant ce contact se dissiper. Elle joignit ses mains devant sa robe, les doigts entrelacés dans un geste à la fois discret et protecteur, comme pour se réfugier dans un espace où elle pourrait retrouver son calme. Le silence s'épaississait, tandis qu'elle cherchait ses mots, pesant le poids de cette déclaration inattendue.

    Arès, je ne sais pas quoi vous répondre, commença-t-elle résolue. Elle baissa les yeux un instant, cherchant ses mots, avant de reprendre. Peut-être devrais-je me sentir flattée, chanceuse même, qu'un homme de votre stature s'intéresse à une personne telle que moi. Elle releva alors doucement son regard vers lui, ses yeux rencontrant les siens. Il restait immobile, attentif, et pourtant elle ne pouvait ignorer la tension subtile qui s'installait entre eux. Elle reprit, plus assurée cette fois.

    Je ne fais pas fi de vos penchants politiques, ni de ceux de votre famille. Les mots étaient choisis avec précaution, car elle savait qu'il s'agissait d'un terrain glissant. Les idéaux d'Arès étaient connus, loin de ses propres convictions et de celles de beaucoup d'autres. Pourtant, elle percevait une certaine sincérité dans son attitude, comme s'il espérait réellement qu'elle voie au-delà de ces divergences. Mais cette sincérité était-elle authentique ou n'était-ce qu'une façade ? Si tout cela n'était qu'une ironie du sort. Elle avait toujours su qu'on ne pouvait pas entièrement séparer l’homme de son héritage, de ses racines et pourtant, en cet instant, une part d'elle voulait croire qu'il y avait plus, que quelque chose de véritable existait dans ses paroles.

    Mais comment pouvait-elle ouvrir son cœur à un autre homme alors que chaque battement, chaque souffle, était encore lié à celui qu'elle aimait toujours, malgré son absence prolongée ? Son cœur restait irrémédiablement attaché à cet autre, celui dont elle espérait encore le retour. L'ombre de ses souvenirs planait constamment sur elle l'empêchant de tourner la page, même si tout semblait indiquer qu'il ne reviendrait pas. Chaque jour, elle scrutait l'horizon, guettant un signe, une nouvelle qui confirmerait qu'il n'était pas perdu à jamais.
    Mais combien de temps pouvait-elle encore attendre ? Cette question la tourmentait sans cesse. L’avait-il abandonnée, choisissant de disparaître dans les ombres sans un mot ? Ou pire, lui était-il arrivé quelque chose, une tragédie qui l'empêcherait de revenir ? Elle refusait d'y croire. Si un tel malheur s'était produit, Kieran, son ami le plus proche, serait venu la voir. Il lui aurait tout raconté, n’est-ce pas ? Il ne lui cacherait jamais une chose aussi grave. Pourtant, le silence persistait, et l'incertitude devenait un fardeau de plus en plus lourd à porter.
    La de Hengebacg ne savait plus si elle devait s'accrocher à cet espoir ou si elle devait, enfin, accepter l'idée de le perdre définitivement. Malgré l’intensité du moment, elle ne voulait pas répondre trop vite, consciente que ses prochaines paroles pourraient briser quelque chose de fragile, ou au contraire, ouvrir la voie à une nouvelle réalité entre eux.

    Je suis Républicaine, reprit Léonora, sa voix plus ferme, marquant la distance entre eux. Mais je reste Shouméienne aux yeux de tous et je n'ignore pas la haine que vous portez aux miens. Ses paroles résonnaient dans l’air, tranchantes, imposant une vérité difficile à admettre pour eux deux.

    Elle soutint son regard, bien consciente du poids de ses mots. Arès et sa famille avaient toujours méprisé le peuple Shouméien et bien d’autres. Un mépris nourri depuis des générations, de conflits politiques et de différences idéologiques profondes. Il ne faisait aucun doute que cette rancœur n'avait pas faibli malgré les apparences que l'on pouvait se donner dans les salons ou lors des discussions polies comme maintenant. Les Républicains comme elle représentaient tout ce que les siens combattaient depuis toujours.
    Pourtant, malgré cette haine historique, quelque chose la poussait à ne pas fuir. Peut-être la curiosité, peut-être l’espoir qu’un pont pouvait exister entre deux mondes si opposés. Mais cette opposition était aussi un rappel constant de la fragilité de toute tentative de rapprochement. Elle se demandait s’il était vraiment possible d’ignorer ce fossé qui les séparait, de mettre de côté cette rancœur pour se comprendre autrement.

    Comment pouvez-vous espérer que je ferme les yeux sur cela ? murmura-t-elle presque pour elle-même.
    Maire de Courage
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    Arès Wessex
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  • Dim 29 Sep - 17:20
    Arès ne se laissa pas démonter pour autant. Il n’était pas du genre à abandonner facilement et, au-delà de ça, il pouvait bien sûr comprendre qu’on avait quelque réticence à lui faire confiance et, c’était encore plus compréhensible venant de la part d’une Shoumeïenne qui, en plus, était suffisamment intégrée à la République pour connaître le mauvais côté de la famille Wessex. Enfin, mauvais côté, il n’y en avait même pas de bon.
    « Léonora, je…. Je comprends votre réticence à mon égard. Mais, s’il vous plaît, ne me prenez pas pour l’un des leurs. Il est vrai que je suis un politicien du Courant Optimate, mais mes objectifs ne sont pas ceux que vous pensez. Je ne peux vous dire ce qu’ils sont exactement, du moins, pas maintenant. Simplement, j’aimerais que vous me fassiez confiance, au moins là-dessus. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais… » Commença-t-il, avant de faire une pause. Une légère pause durant laquelle il se leva, pour réfléchir un peu. Il marcha jusqu’au bord de la falaise, tout en tournant le dos à Léonora. Oui, cela pouvait être tentant de le pousser, il espérait simplement qu’elle ne le ferait pas.

    « Je n’ai pas été élevé avec les Wessex. D’ailleurs, mon véritable nom n’est même pas Wessex. C’est Blaiddyd. Arès Blaiddyd. Un nom qui, comme vous l’aurez deviné, n’est pas Républicain. Eh oui, je suis politicien Optimate et pourtant, je suis bel et bien Reikois. Enfin, en partie. Mon père était un Wessex. Un Wessex qui m’a élevé pour que je voue une adoration envers les elfes. Mais vous voyez, c’est tout le contraire. Mon programme prône d’abord la supériorité humaine et ensuite, la République. Mais, je ne suis pas tant fermé au reste du monde. Je ne peux pas vous dire que je n’ai aucune animosité envers certains peuples, parce que ce serait mentir. Mais, cette animosité ne vise pas les races ou le sang, mais plutôt les religions et les dieux qu’ils vénèrent. Que ce soit le Shierak, le Divinisme, ou les autres, moins répendues. » Continua-t-il, soupirant longuement à la suite de ces paroles.
    « J’ai aussi énormément de mal avec le système républicain des Grandes Familles. Je ne dis pas que nous devrions tous être égaux, je ne suis pas fou. Seulement, je ne trouve pas cela juste que, rien qu’à cause de leur sang, certains soient mieux traités que d’autres, dans un pays comme le nôtre. Enfin, tout cela pour vous dire de ne pas me confondre avec ces sales races de Wessex. Je n’ai qu’une seule envie, c’est de faire couler cette famille, de la détruire, de la ruiner, même si je dois passer pour la pire raclure qui existe sur ce continent. » Ajouta-t-il, tout en se retournant. Il fit un large sourire à Léonora, puis il retourna s’asseoir à ses côtés.

    « Je ne vous demande pas de fermer les yeux sur ce que je suis. Par contre, je vous demande de voir plus loin que cette façade que j’offre au monde. Il n’y a pas que du mauvais en moi et, quand bien même il y en aurait, ce n’est pas ce que vous voyez ou ce que vous voulez voir. Je sais que ce ne sera pas facile, surtout avec la réputation que j’ai auprès de l’opinion publique, mais je vous prie d’essayer, Léonora. Laissez-moi au moins une chance de vous prouver que je ne suis pas celui que les personnes décrivent. » Conclut Arès, tout en observant la belle, laissant son regard océanique plonger dans les magnifiques prunelles de la shoumeïenne pour qui il avait une certaine attirance. Il ne s’en cachait même plus, en plus.
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    Leonora de Hengebach
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  • Mar 8 Oct - 23:57
    Malgré le discours d'Arès, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un doute profond. Ses paroles étaient soigneusement choisies, empreintes de sincérité, et pourtant, quelque chose en elle résistait à l'idée de lui accorder sa confiance aussi facilement. Elle aurait aimé le croire sur parole, vraiment. Il avait tenté de se montrer vulnérable, de lui dévoiler des aspects de sa vie qui pourraient expliquer pourquoi il n'était pas comme le reste de sa famille. Mais ses révélations sur ses origines, sa haine pour les Wessex, et même sa vision politique ne suffisaient pas à dissiper ses réserves.


    J'aimerais vous croire, Arès. Vraiment, mais vous comprenez, je ne peux m'empêcher de douter. Peut-être que vous n'êtes pas exactement comme eux, peut-être que vous avez des ambitions différentes, mais vos mots seuls ne suffisent.

    Elle se tut un instant, le regard posé sur lui, réfléchissant à ce qu’elle allait dire ensuite. Ce que vous dites semble honnête. Mais, permettez-moi d’être franche avec vous à mon tour, il y a toujours cette part en moi qui ne peut pas ignorer le danger que vous représentez. Peut-être que le problème n'est pas uniquement ce que vous cachez, mais ce que vous montrez.

    Léonora hésita un instant, alors qu'elle scrutait le visage d'Arès. Elle aurait aimé pouvoir balayer ses doutes, mais ils étaient profondément ancrés. Cependant, elle ne pouvait ignorer les efforts qu'il faisait. Depuis leur rencontre, il s'était montré persévérant, parfois maladroit, mais jamais indifférent. Elle avait noté sa façon d'essayer de la rassurer, son désir apparent de prouver qu'il n'était pas comme les autres le décrivaient même si tout chez lui ne semblait pas toujours naturel. Il y avait quelque chose en lui qui, malgré tout, méritait qu'elle lui laisse une chance.

    Je ne vous dis pas que mes doutes ont disparu, loin de là, mais je reconnais les efforts que vous faites. Peut-être que je devrais vous accorder cette chance dont vous parlez.

    Elle marque une légère pause, son regard se faisait plus mesuré.


    Vous ne me paraissez pas toujours sincère, ou du moins, pas complètement naturel. Mais je vois que vous essayez. Et peut-être que cela mérite que je mette mes réserves de côté, ne serait-ce qu'un moment, pour voir qui vous êtes vraiment. Séparer l’homme du politicien. Un léger sourire étira ses lèvres, presque imperceptible. Mais ne croyez pas que cela signifie que je vous suis acquise pour autant. Vous allez devoir me le prouver.


    Le soleil arrivait doucement à son zénith, projetant des teintes dorées sur les pierres. Le temps semblait s'écouler plus rapidement qu'ils ne l'avaient prévu. Léonora jeta un coup d'œil et réalisa qu'il était déjà l'heure de rentrer.

    Le temps nous presse. Si nous voulons arriver à temps pour l'inauguration du musée, il va nous falloir régner votre demeure pour le déjeuner, s’il tient toujours.
    Léonora jeta un regard rapide à sa tenue, se rendant compte qu'elle n'était absolument plus adaptée pour une inauguration. Ce qui n'était au départ qu'une promenade s'était transformée en une aventure bien plus imprévue, entre la plage, la balade à cheval et même un vol en griffon. Sa robe, désormais froissée et tachée par le sable et la poussière, n'était plus du tout présentable pour une occasion aussi formelle.

    Je vais avoir besoin de me changer avant l'inauguration. Je ne pensais pas que cette matinée serait aussi mouvementée.
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  • Sam 12 Oct - 10:04
    Le Maire de la cité portuaire ne pouvait en vouloir à son interlocutrice de ne pas le croire sur parole. Après tout, il restait l’un de ces hommes politiciens qui, en plus d’avoir un grand talent pour les mensonges, n’était pas toujours honnête. Enfin, le Wessex était certainement l’un des plus franc et direct mais, comme tout le monde, il avait aussi son petit jardin secret. Dommage que ce dernier traitât de l’anéantissement d’une population rien que pour faire tomber le nom d’une des Grandes Familles possédant un arbre généalogique en cercle.
    Il ne pouvait également que comprendre les ressentis de son interlocutrice. Oui, si Arès Blaiddyd Wessex ne s’était jamais embarqué dans une relation sérieuse depuis tant d’années, c’était bien parce que la dernière femme qu’il eut aimée avait trouvé la mort à cause de lui. Mais, Léonora, elle était différente. Et puis, elle n’était certainement pas haut gradée dans l’armée pour rien, elle se défendait certainement mieux que le Maire.

    Pas une seule seconde, les prunelles océaniques du bâtard des Wessex ne quittèrent les yeux de Léonora. Il n’était pas question de regarder ailleurs, il était comme absorbé tandis qu’il écoutait chacune de ses paroles avec la plus grande attention. Il étira comme un léger sourire sur son visage balafré, tandis qu’elle lui annonça qu’elle voulait bien essayer de séparer l’homme du politicien.
    « Vous le prouvez ? Très bien, ce n’est pas un souci. » Répondit le Maire, ne parvenant pas à dissimuler ce sourire qui ne faisait qu’illuminer son visage. Habituellement, il savait cacher ses émotions mais, face à cette femme, il n’y parvenait pas. C’était presque comme si elle pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Pourtant, même comme cela, il était difficile de distinguer les sombres desseins qu’il pouvait avoir en tête.

    « Bien sûr que le déjeuner est toujours prévu. C’est même un grand honneur que vous me faites là. Mais, avant, j’aimerais que nous fassions un détour en ville, si cela ne vous pose pas de problème. » Rétorqua-t-il, tout en se levant et, en tendant sa main à son interlocutrice pour l’aider à son tour. « Cela peut paraître étrange, mais j’ai tout ce qu’il vous faut pour vous changer, dans mon appartement, au centre-ville. Venez. » Ajouta Arès, tout en guidant Léonora jusqu’à Hela, son Griffon.

    Puis, ils montèrent chacun leur tour dessus, Arès aidant son interlocutrice en bon gentleman qu’il était, et ils se mirent en route pour le centre-ville. Ils se posèrent sur l’un des immeubles et, Arès, toujours en tenant la main de Léonora, usa de sa téléportation pour se rendre directement dans son logement. Il laissa le temps à celle qui l’accompagnait de découvrir le décor, sobre mais reflétant une certaine richesse, puis il prit la parole.
    « Vous voici dans l’un de mes appartements que… je prête parfois aux personnes qui en ont besoin lorsqu’elles viennent à Courage. Mon père l’avait offert à ma mère lorsqu’elle et moi sommes venus le rejoindre dans cette ville. Je n’ai pas osé jeter ses affaires alors, si vous voulez au moins voir les bijoux qu’elle avait et les prendre, je n’y vois aucun inconvénient, bien au contraire. » Expliqua le Maire de Courage.

    Il mena Léonora jusqu’à une porte qui semblait scellée et, il posa la main en son centre. De là, il laissa sa magie s’insuffler en elle, laissant apparaître des veines de lumières qui, une fois arrivées aux extrémités de la porte, la déverrouilla. Devant leurs yeux apparut une petite pièce semblable à une garde-robe dans laquelle étaient entreposés des robes, des bijoux, des vêtements de soirée, tes chaussures. Toutes les affaires que la mère d’Arès gardait en lieu sûr.
    « Voilà. Vous pouvez vous servir, je ne pense pas que ma mère reviendra un jour à Courage hélas… ni même qu’elle ait la moindre intention d’entrer en communication avec moi. C’est bien dommage d’ailleurs, mais bon. J’ai fait un choix qui m’a brisé le cœur une fois, je ne recommencerai pas de sitôt. » Avoua Arès, laissant son regard se perdre dans celui de son interlocutrice. Il était peut-être encore trop tôt pour avoir ce genre de discussion avec Léonora, ou pas. Libre à elle de lui poser des questions sur son passé.
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  • Sam 19 Oct - 22:37
    La jeune femme se tenait là, encore étourdie par la téléportation imposée par Arès. Son esprit tentait de rassembler les pièces de ce puzzle étrange, mais la voix presque arrogante du Wessex continuait de la happer. Arès, une fois de plus, exhibait ses innombrables possessions. Les biens matériels, les richesses, tout y passait dans ce long monologue qui se voulait impressionnant, voire intimidant. Pourtant, il n'en était rien pour elle.
    Elle avait déjà saisi, dès le début de leur rencontre, qu'Arès disposait d'un compte en banque à faire pâlir d'envie la plupart. Il ne cessait d’insister sur ses prouesses financières, son patrimoine, et tous ces détails qui, pour elle, étaient déjà bien intégrés. En fait, l'excès devenait presque risible. Loin de l'impressionner, cette insistance ne faisait que le rendre plus grossier.

    Elle le fixait, sans un mot, luttant pour garder son calme face à cette cascade incessante d’autosatisfaction. Elle n'avait pas besoin de rappeler à quel point tout cela était futile pour elle, car la vraie force ne se mesurait pas à l’étendue des richesses. Mais dans cette pièce opulente, au milieu de ce décor, elle sentait peu à peu son esprit vagabonder. L'idée de trouver une issue, de s'échapper de cet enfer doré, même si elle avait connu cette opulence, lui traversait doucement l'esprit, mais elle la refoulait encore. Pour le moment. Pourtant, avec chaque mot qui sortait de la bouche d'Arès, la tentation grandissait. Un bref regard vers l'escalier en colimaçon... Une chute accidentelle, peut-être ? Le couper court à cette mascarade, échapper à ce déluge de vanité.
    Mais non, pas encore. Pour l’instant, elle se contentait d’attendre, l'observant, se demandant combien de temps encore il s'adonnerait à cette orgie d'auto-glorification.

    L’ennui l'envahissait peu à peu, les discours arrogants d'Arès n'étant qu'une musique de fond répétitive à ses oreilles. Elle était sur le point de se laisser totalement emporter par ce sentiment de lassitude, jusqu'à ce qu'il lui "offre" une nouvelle distraction, la possibilité de se servir dans la garde-robe luxueuse, mais vieillissante, de sa mère.
    D'abord, elle ne réagit pas. Son cerveau mettait quelques secondes à intégrer ce qui venait de lui être proposé. Puis, lentement, la vexation monta en elle. Elle leva un regard glacial vers Arès, la bouche légèrement entrouverte sous le choc, avant de se refermer en une fine ligne de mépris. Avait-il réellement osé ? Elle n’avait nul besoin de ces fripes. Donnait-elle l’image d’une indigente  pour être soumise aux offrandes déguisées en charité ou en manipulation. Mais le pire était encore à venir, il ajouta nonchalamment qu'elle pouvait aussi "se servir" dans les bijoux.

    À ces mots, son corps tout entier se tendit. Ses bras se croisèrent devant elle, signe visible de sa colère contenue. Il n’était pas question qu’elle franchisse le seuil de cette pièce, comme si elle était une vulgaire profiteuse en quête de biens matériels. Qu'avait-il donc dans la tête ? Ou pire encore, était-ce un piège ? Un coup monté pour l'accuser de vol plus tard ? L'idée traversa son esprit, jetant une ombre de méfiance supplémentaire sur la situation.  Son regard noir croisa celui d’Arès, et elle fit un effort conscient pour contenir son indignation. Mais son désaccord était clair, gravé sur ses traits fermés et son silence glacial. Sans un mot, elle resta plantée là, refusant catégoriquement d’accepter cette fausse générosité, et plus encore de jouer ce jeu qu’il semblait vouloir imposer.

    Léonora ancrait ses pieds fermement au sol, le dos droit. D'une voix froide et mesurée.

    Je refuse.

    Ces simples mots, bien que calmes, portaient le poids de tout le mépris qu’elle éprouvait à cet instant. Elle refusait cette mascarade, cette tentative grossière de la rabaisser, de la plier à ses règles de jeu mesquines. Son regard perçant ne quittait pas celui d’Arès, défiant son arrogance.

    Je n’ai pas besoin de vos vieux vêtements, ni de vos bijoux poussiéreux. Elle marqua une pause, puis ajouta d'un ton acide.
    Si vous pensiez m'acheter ou me piéger avec ça, vous vous êtes lourdement trompé.

    Léonora croisa les bras plus fermement, comme pour renforcer sa détermination. Rien ne la ferait entrer dans cette pièce et encore moins accepter l'idée qu'elle puisse avoir un quelconque intérêt pour ses biens. Elle n’était ni une profiteuse, ni une voleuse, et elle tenait à le lui faire comprendre de la manière la plus directe possible.
    L'atmosphère dans la pièce sembla se refroidir encore davantage.

    Je souhaite rentrer, maintenant.
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