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  • Lun 29 Juil - 14:28
    À peine Arès avait-il terminé son échange avec Ruby qu’une nouvelle personne, un visage que très peu connu d’Arès mais déjà vu dans certaines situations, se présenta au groupe. Azura Aiwenor, ancienne Consul humaniste qui fut nommée Grande-Mécène du gouvernement de Falconi Genova, à la place de Dorylis de Rockraven. Elle avait donc naturellement un grand intérêt à venir visiter le musée du Courage, projet d’Arès Wessex et de la nouvelle Porte-Parole. Enfin, le Maire quitta Ruby pour venir directement saluer l’ancienne Consul de la République avec, bien entendu, le sourire aux lèvres. Il jeta tout de même un regard à Kieran, pour s’assurer qu’il ne s’ennuyait pas et surtout, qu’il était encore là.
    « Dame Aiwenor. » Commença Arès, tout en s’inclinant très légèrement, en guise de salutation. « C’est un grand honneur que de vous savoir présente ici. J’espère que le cadre vous plaît. Dame de Rockraven et moi-même tenions à ce que certains membres du Gouvernement fassent acte de présence aujourd’hui. » Continua-t-il, laissant l’opportunité à son interlocutrice de lui répondre, avant de continuer sa prise de parole, tout en jetant un bref regard à Dorylis, lui intimant qu’il allait aussi s’adresser à elle.
    « Je serais bien rester avec vous davantage de temps, mais je dois malheureusement vous abandonner pour me rendre en direction du port, à l’arrière du Musée. Le Contre-Amiral Vandaos va inaugurer le Parangon de Justice. Mais, je vous en prie, venez donc avec moi, je vous assure que les festivités vont en valoir la peine. » Conclut le Maire avec un grand sourire, avant de faire un simple geste de la tête et de se remettre en route.

    Avant de se diriger vers Kieran, Arès porta son regard au loin et vit les Fallensword discuter avec une jeune femme dont il ignorait l’identité. Afin de ne pas perdre de temps et de ne surtout pas perturber les interactions des Fallensword, Arès se permit de pénétrer dans l’esprit de son vieux pote à l’aide de sa télépathie.
    « Vandaos mon ami, ravi de voir que tu es en bonne compagnie. Je fais encore un tour et je te retrouve sur la scène devant le Parangon de Justice. » Fit le Maire, avant de finalement se mettre en marche vers Kieran. Décidément, il avait bon nombre de personnes à voir en ce jour, ce qui, naturellement, était une excellente chose.

    Arrivé proche du Drakyn, le bâtard elfique tenta de lui poser une main amicale sur l’épaule, mais le colosse était bien trop grand et écailleux pour qu’Arès se risque sur ce chemin-là. Il se contenta donc simplement de l’interpeller à l’aide de sa voix, puis lui fit un bref sourire, tout en ayant le torse bombé et les mains jointes dans le dos. Ah… ce bon vieux Kieran. Qui pouvait savoir quel genre d’aventure attendait le Limier et le Maire ? Certainement pas une aventure paumée dans un village au milieu de nulle part avec un antagoniste possédant un fort accent allemand et un autre étant ce bon vieux Roman, ça non.
    « Kieran ! Je vais rejoindre un vieil ami, Vandaos Fallensword, pour l’inauguration du plus gros navire jamais construit par la République et qui, en plus, se trouve avoir été construit par mon entreprise. Tu viens avec moi ? Tu pourras monter sur scène et voir ce qu’on ressent quand on fait partie de ces connards d’hommes politiques qui dominent le monde. » Déclara Arès, tout en rigolant légèrement. Ouais, il s’était sûrement fait remarquer mais, ce n’était pas si grave, non ?

    Sur le chemin en direction du Port, Arès se stoppa dans l’aile Maritime, en voyant une de ses connaissance -et certainement l’une de ses préférée- : Thakys Suladran, la tenancière du Marsouin Blanc, une taverne dans laquelle Arès se rend relativement, pour passer du bon temps et se détendre loin de ses obligations politiques. Au moins, cette femme ne le jugeait pas pour son orientation politique. Enfin, elle ne le jugeait pas tout simplement, du moins, c’était ce qu’il pensait. Il s’avança vers la belle à la longue chevelure d’or, puis lui fit un bien large sourire comme il en avait peu l’habitude d’en faire.
    « Thakys ! Quelle véritable joie de vous voir. » Commença Arès, avant de passer par voie télépathique. « Je vois que votre petite contribution au Musée attire pas mal de monde, je vous félicite. » Continua-t-il, tout en marchant autour de l’œuvre. Puis, soudainement, il se retourna vers Thakys, toujours avec un grand sourire.
    « L’inauguration du Parangon de Justice ne va pas tarder, vous venez ? » Demanda le Maire, avant de repartir en direction du port.

    Pendant leur marche, une dame de service apporta un plateau sur lequel était disposé quelques coupes remplies d’alcool. Naturellement, Arès en prit une et, laissa l’opportunité à Kieran d’en prendre une aussi. En fait, il n’avait pas vraiment le choix de la prendre, vu le regard que lui lançait Arès. Ils trinquèrent ensuite et, le Maire de Courage prit une gorgée en premier. Gorgée qu’il recracha directement tant l’alcool servi était dégueulasse.
    « Je pensais pas dire ça un jour mais… n’avale surtout pas ! » Fit-il en rigolant aux éclats, avant de rappeler la femme pour y reposer son verre et, celui de Kieran, qu’il avait pris de ses mains.

    Après quelques minutes de marche, le groupe arriva enfin au port, où chacun pouvait admirer l’art de la République, la véritable force de cette nation, situé directement dans l’un des ports de la majestueuse ville de Courage. Une grande fierté pour Arès et surtout, une grande fierté pour l’État-Major sans le moindre doute. Ça avait coûté cher, très cher. Bref, Arès s’avança alors sur l’estrade, proche, très proche du Navire. En fait, il pouvait le toucher sans tendre le bras. Il alla directement saluer son vieil ami ainsi que la ravissante jeune dame qui l’accompagnait.
    « Vandaos, quel grand plaisir de te voir. Je vois que tu vis une seconde jeunesse ahah ! » Fit Arès, tout en poussant un léger rire et en lui faisant une accolade, avant de redevenir sérieux. « Qui est cette jeune femme ? » Demanda le Maire de Courage, recevant une réponse directe. « Perrine Trouillard, c’est vous ? Enchanté ! Arès Wessex, Maire de Courage et aussi brillant et riche homme d’affaire ! Vandaos m’a beaucoup parlé de vous. J’espère que le cadre vous plaît et que votre séjour dans ma merveilleuse ville se passe bien. Bref, c’était un plaisir, n’hésitez pas à venir me voir lorsque l’inauguration sera faite. Je dois vous piquer Vandy quelques secondes. » Continua Arès, puis il alla directement vers Vandaos, l’emmenant avec lui.
    « Mon petit Vandy ! Faudra que tu me présentes à ton oncle, hein. Mais, pas maintenant. Avant, je dois aller faire mon petit discours d’inauguration ! Belle trouvaille sinon, petit filou. Plus jeune et tu les prendras dans le berceau hein. » Termina le bâtard elfique. Il ne laissa même pas le temps à son interlocuteur de répondre qu’il alla directement au centre de la scène, pour prononcer ce fameux discours.

    « Couragéens, Couragéennes… Républicains ! Je vous remercie d’être venu en ce jour d’inauguration du Musée du Courage, mais aussi d’avoir fait l’effort de venir jusqu’au port. Je vois au moins qui est venu sans l’intention de profiter des petits amuse-gueules gratos ! » Commença-t-il, avant de reprendre tout le sérieux dont il avait besoin pour inaugurer convenablement ce navire.
    « Derrière moi se trouve le Parangon de Justice, le plus grand Navire jamais conçu par la République ! Et oserais-je même dire, par le Sekai tout entier. Ça coque spéciale faite d’un métal très léger et résistant qui lui permet de flotter aisément : Le Mythril. Il a nécessité de longs mois de travail mais, j’en suis fier, car il est le fruit de la collaboration entre le Gouvernement et l’entreprise Wessex Maritime dont je suis le directeur. Je vais laisser la parole au Contre-Amiral Vandaos Fallensword, qui va prendre la suite. Je vous demande encore quelques minutes d’attention et après, vous pourrez vous rendre sur le pont du Navire pour la suite des festivités ! » Conclut le Maire de Courage, laissant désormais la place au Fallensword. Il alla se placer juste à côté de Kieran.
    Noble de La République
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    Vandaos Fallenswords
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  • Mar 30 Juil - 16:14
    Ah oui Trouillard, c’est vrai...

    Du pareil au même pour Vandaos qui ne se donna même pas la peine de s’excuser. En même temps, “Taillard” ça sonnait tout de même mieux que Trouillard qui fleurait un peu trop les bas-fonds à son goût... M’enfin, on ne choisit pas sa famille.

    Lorsque les deux nécromanciens quittèrent les parents du Fallenswords, Perrine tenta d’en savoir plus quant aux excuses plutôt floues de l’Officier Général. Dans le même temps, son œil avisé de soldat remarqua que l’Agent Mystique s’était positionné non loin de lui pour assurer sa protection. Malgré son masque, elle arrivait à se faire discrète au possible et pourrait agir en cas de tentative d’attentat, ce qui était plutôt rassurant par les temps qui court. Il lui fit un hochement de tête en guise de salut afin de lui faire comprendre que le Contre-Amiral appréciait son professionnalisme puis reprit la conversation.

    Oui, vous connaissez les anciens... Leurs attentes sont parfois un peu trop insistantes. Et pour le coup aujourd’hui, ils sont complètement hors sujets.

    Ne cachant pas son agacement, le quadragénaire orienta rapidement la discussion sur la situation de la jeune femme à Courage qui accepta bien volontiers sa proposition. Visiblement elle n’était pas habituée à quitter son petit cocon et la logistique n’était pas son fort. Peu importe, c’était d’une surdouée des arcanes sombres et il avait la chance d’avoir un compte en banque bien rempli pour combler cette lacune. Lorsque Perrine lui affirma qu’elle était bien en possession des parchemins, il eût presqu’envie de faire un coup de folie et de quitter la réception pour aller les examiner. Quelques années auparavant, Vandaos l’aurait sans doute fait. Mais désormais il était un membre de l’Etat-Major de la Marine Républicaine, c’était fini les caprices d’enfant gâté.  

    A cette pensée un peu tristoune s’ajouta la déception de ne pas avoir la moindre anecdote croustillante à se mettre sous la dent concernant l’Intrigante. Décidément cette “Trouillard” n’était qu’une coque vide, enfin c’est ce qu’il commençait à penser d’elle jusqu’à ce que son regard s’illuminât à l’évocation de son Navire. C’est avec un grand sourire, trop content de voir enfin une parcelle d’humanité chez la jeune femme.

    Vous m’en direz tant ! Alors vous ne serez pas contre faire une petite balade sur mon tout nouveau Vaisseau une fois la cérémonie terminée ?

    Mais alors que la jeune femme allait lui répondre, le Maire de Courage les interrompit, s’en allant “lui aussi” d’un commentaire insinuant une relation d’ordre intime avec la Perrine. *Mais, mais mais... Qu’est-ce qu’ils ont tous aujourd’hui ?* Vandaos était tellement gêné qu’il resta sans voix devant le culot d’Arès. Ce dernier ne s’arrêta pas en si bon chemin en annonçant qu’ils avaient parlé d’elle entre eux... Deuxième effet gênance.

    *Mais, mais, mais... D’où je t’ai déjà parlé d’elle, je ne la connais même pas moi-même.*

    Puis le directeur de Wessex Maritime se rapprocha de lui pour lui demander de lui présenter Sigfried, ce que Fallenswords accepta par un hochement de tête. Et Wessex le laissa en plant non sans lui balancer une nouvelle ogive. Qui aime bien châtie bien... Et Arès aimait énormément Vandaos !

    Tandis que le Maire alla se placer au centre de l’estrade pour commencer son petit discours, le quadragénaire allait pour se justifier auprès de la bibliothécaire puis se ravisa pour ne faire qu’un haussement d’épaule pour nier tout en bloc et préféra ensuite écouter les bonnes paroles de son Optimate préféré. *A quoi bon, ma vieille réputation s’est rappelée à moi... Et Arès m’a donné le coup de grâce. La première séance de travail promet de se faire dans une ambiance toute particulière...*

    Lorsqu’il entendit son nom, Vandaos Fallenswords fit un petit sourire à Perrine et lui dit avant de se rendre au milieu de l’estrade.

    Restez ici s’il vous plaît, je vais encore avoir besoin de vous.

    Alors que les convives applaudissaient encore le Maire de Courage et son discours, le Contre-Amiral, dans son bel uniforme blanc impeccable avec sa somptueuse rapière familiale accrochée en évidence sur sa ceinture, arriva en levant les bras en l’air pour applaudir lui assis et maintenir cette ambiance festive. Il faut dire qu’il avait vu tant de fois faire son oncle dans les meetings du parti Fallenswords que le nécromant avait forcément envie de le faire lui aussi.

    Quel grand jour pour la République ! Après toutes les tragédies que nous avons traversé, il est grand temps de démarrer une nouvelle ère ! Et quoi de mieux qu'un lieu où l’on puisse honorer notre glorieux passé pour nous inspirer un futur encore plus prestigieux ? Un grand merci à mon vieil ami Arès Wessex d’avoir fait sortir de terre ce beau projet qui met en plus à l’honneur nos Grandes Familles, pilier de notre Grande Nation.  

    L’Officier Général applaudit en se retournant vers Arès et laisse le temps à la foule d’applaudir avant de reprendre son discours.

    N’hésitez pas d’ailleurs à aller voir l’aile Fallenswords où de magnifiques pièces vous attendent grâce à la collaboration de mon cher Oncle Sigfried ici présent, Président du Conglomérat Fallenswords.

    Encore des applaudissements. Puis il se tourna vers son bébé, son GROBATO. Il laisse un petit blanc s’installer, l’émotion était intense.

    Et dans la Marine, nous voyons les choses en grand. Merci encore au Directeur de Wessex Maritime d’avoir rendu cela possible. Le Parangon de Justice est le plus grand bateau jamais construit par la République, la fine fleur de la technologie républicaine. Je me souviens encore lorsque j’ai annoncé à Arès les détails de mon projet, nous avions tous les deux des étoiles dans les yeux... Vandaos laisse deux petites secondes de blanc. Et le voici enfin, prêt à redonner la suprématie républicaine dans les Mers du Sud. On ne peut pas rêver mieux pour un marin républicain que de se trouver à bord de ce Navire. D’ailleurs Mesdames, Messieurs, vous aurez la chance de faire une petite balade dans les environs de Courage aujourd’hui même, ce sera peut-être votre seule opportunité de monter sur son pont alors n’hésitez surtout pas !  

    Devant l’enthousiasme de certaines personnes qui applaudissaient frénétiquement car trop content de faire un tour de Parangon, le Contre-Amiral attendit un petit peu avant de reprendre. Il fit un petit signe discret au chef d’orchestre afin qu’il se tienne prêt puis enchaîna :

    Mais que serait un navire sans son équipage ? Alors un tonnerre d’applaudissement pour l’équipage du Parangon de Justice !

    Alors que le quadragénaire seul en scène commençait à applaudir, la fanfare de la Marine Républicaine se mit à jouer cet en grande pompe.

    Air de la Fanfare:

    Tout le monde pu sentir alors le sol légèrement trembler et lorsque le regard de la foule suivit celui de l’Officier Général, ils purent voir les 412 membres d’équipage du Vaisseau Amiral de la Paradize Fleet arriver en petite foulée et se diriger vers l’escalier géant permettant d’accéder au pont de ce Géant des Mers. Une fois tous aligné, un Phoenix déboula de nulle part et embrasa littéralement le ciel derrière la petite troupe. Puis il atterrit sur le ponton, se métamorphosa dans sa forme d’elfe/élémentaire de feu et vint se placer dans le rang des officiers. Lorsque Vandaos Fallenswords leur fit le salut militaire, tout l’équipage le salua comme un seul homme en faisant claquer leurs talonnettes sur le sol.

    Gonflé d’orgueil, le Nécromancien n’était pas peu fier du rendu de sa petite mise en scène. Voilà qui lui donnait bien des idées pour son entrée future en politique... Mais il ne fallait pas brûler les étapes et quand un valet vint lui mettre entre les mains un énorme magnum de champagne qui semblait tenu par un fil déjà un peu tendu, le Contre-Amiral revint à la réalité.

    Oui le baptême...  

    Il jeta un œil en bas de l’estrade et repéra Perrine. Il l’invita à monter le rejoindre et une fois fait, le quadragénaire lui plaça la bouteille entre les mains. Il lui chuchota à l’oreille :

    Je suppose que ça non plus vous ne l’avez jamais fait ? Vous n’avez qu’à lâcher la bouteille pour qu’elle s’explose sur la coque. Et ne vous inquiétez pas, la coque est renforcée.

    De plus la scène avait été répété plusieurs fois la veille afin qu’aucun échec ne soit permis, il y avait même de la marge et la bouteille n’avait qu’à être lâchée pour qu’elle explose en mille morceaux au contact de la coque. Car si le Président apprenait que la poisse s’était abattue sur le tout nouveau fleuron de la Marine, c’en était fini de sa belle petite carrière. Ça serait dommage pour un fil pas assez tendu.

    Une fois la mousse de ce précieux champagne répandue sur le mithril de son si beau vaisseau, Vandaos annonça à toute l’assemblée :

    Place à la petite balade en mer maintenant sur le plus Grand Navire de tous les temps ! D’autres amuse-gueules vous y attendent !

    Et c’est encore l’argent de nos impôts qui régalent.  
    Citoyen de La République
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    Ruby Draglame
    Ruby Draglame
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  • Mer 31 Juil - 17:13
    L’espionne particulière de la République voyait le groupe de personnalités qui arrivait l’estrade. Elle se positionnait juste derrière le contre-amiral et elle lui laissait un peu de place quand il commençait son discours. Pendant l’allocution De Vandaos, Ruby percevait les potentielles menaces via son ouïe fine et elle avait activé sa mana pour se déplacer très rapidement en se laissant pousser par sa magie élémentaire. Toutefois, elle ne faisait pas attention à la première partie du discours et elle ne montrait aucun signe d’étonnement quand celui-ci annonçait une visite sur le Parangon de la Justice.

    La sœur Ruby se rappelait de la réunion qu’elle avait eu avec le contre-amiral quelques jours après son entretien physique. La femme rousse masquée avait parlé via la communication dans l’esprit de Vandaos dans le bureau de son supérieur. L’espionne particulière de la République avait demandé au contre-amiral de limiter les informations  liées au nouveau navire militaire, toutefois Vandaos était opposé à cette suggestion. Néanmoins, la commandante civile des troupes d’assauts du Parangon de la Justice donnait un  argument de poids .   Elle exposait  le fait qu’elle pouvait être enlevée et donner contre sa volonté avec la magie une information sur ce bijoux de la République. Cette situation pouvait être réelle, car  elle allait partir à l’étranger.  Elle pouvait être questionnée ,car elle pouvait frôler  le  nouveau territoire annexé de Reike pendant son voyage  de paix intérieur à ce moment-là. Vandaos lui accordait cette restriction et elle suggérait d’avoir connaissance de la partie extérieure et la partie des salles communes du niveau moins niveau un. L’agent mystique donnait alors les parties dans qu’elle ne pouvait pas entrer et il s’agissait de la partie de la réserve. L’espionne particulière demandait au contre-amiral blond de se faire conseiller par les autres officiers pour définir les zones où elle ne pouvait pas aller.

    La veille de l’inauguration du Parangon de Justice, Ruby avait une idée d’une partie  du parcours pour la visite qui ne donnait pas un tour entier sur toute la longueur du bateau. Les salles n’étaient pas concernées par cette visite : la salle de pilotage, la réserve, la partie de l’armement et d’autres. La commandante des troupe  d’assauts allait sécuriser la partie extérieure et le passage de la salle manger. Ensuite elle donnait le relais quand le groupe visitait la première partie inférieure du bateau. Les visiteurs  pouvait voir une cabine de couchage et l’espionne particulière la seconde partie sous la responsabilités d’un officier. La sœur Ruby savait que le groupe allait rester sur ce niveau inférieur et qu’il ne descendait pas plus. La femme rousse avait demandé un petit groupe trié sur le volet en le faisant entrer sur l’arrière du bateau et le faire sortir vers l’avant en remontant du niveau inférieur. La femme masquée s’occupait de fermer la marche de chaque groupe et elle guidait les deux autres marins via la télépathie. Ils avaient convenu d’un code particulier pour signaler un comportement suspect afin que la sœur intervient rapidement via son pouvoir de déplacement rapide. La longue cape bleue permettait de camoufler son katana de justice solide. Tout à coup, la dernière phrase de Vandaos la surprenait une fois de plus. Le mot de petite balade n’était pas mentionné dans  quand elle avait eu ce tête à tête avec le contre-amiral blond. Toutefois, elle n’était pas inquiète, car elle pouvait s’adapter. Toutefois, elle lançait une limite aux officiers responsables de cette partie  et de rester  visible du port au cas où elle devait évacuer le contre-amiral avec la magie. Elle leur communiquait ce message via la télépathie. Elle aura une réponse via un signe particulier pour donner une réponse positive ou négative. Toutefois, elle était confiante dans cette mesure.

    La sœur Ruby  se positionnait près du contre-amiral, quand celui-ci se positionnait pour  descendre l’estrade. L’espionne particulière se demandait le nombre de personnes qui allaient embarquer pour cette ballade. La femme rousse connaissait un peu la personnalité de Vandaos et elle pensait qu’il allait lui-même mener le groupe. Elle allait être très vigilante pour protéger au mieux Vandaos et elle devait rester au plus près de son supérieur. La commandant des troupes d’assauts mettait la sécurité de son supérieur en priorité et même contre sa volonté si la situation l’exigeait. Elle commençait maintenant à visualiser point ancrage de l’ancre. Elle laissait une fine couche de mana pour protéger avec un bouclier de magie élémentaire envers son supérieur notamment quand ils seront sur le pont. Elle allait faire payer aux marins cette surprise de petite ballade , lors de l’entraînement qui se déroulait le lendemain. Elle avait déjà une idée avec une surprise  pour mettre les marins militaires sous pression.
    La Chaleureuse Noyeuse
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  • Mer 31 Juil - 18:49
    Revoir le Maire de Courage était toujours un plaisir partagé. Cela l'était encore plus quand il exprima un certain enthousiasme ; réel, bien évidemment, point faussé pour faire genre devant la plupart des invités à l'inauguration. Il y avait bien des âmes franches et convenables dans le lot. Pouvait-elle dire qu'elle en faisait partie ? Allons, elle ne pouvait pas s'auto-juger de la sorte. Elle aurait eu de quoi en rire.

    "Monsieur le Maire, c'est un honneur." dit-elle en s'inclinant comme il sied pour saluer dignement un puissant de la ville de Courage.

    Arès avait beau passer à sa taverne pour se détendre en dehors de son univers de politicard, elle se devait de respecter l'étiquette en dehors du Marsouin Blanc. Les terrestres étaient parfois pointilleux sur le respect de certains protocoles. Pour le remercier de son beau compliment diffusé exclusivement pour elle par le biais de la télépathie, elle lui accorda un splendide sourire, clignant un peu plus lentement des paupières pour le remercier. Elle comprenait aisément qu'il ne pouvait guère se permettre d'avouer cela plus publiquement. La jalousie des autres contributeurs aurait alors de quoi alimenter quelques ragots de plus lors des prochaines fêtes mondaines. Elle comprenait que le Wessex voudrait s'épargner cela. Autant éviter l'inutile, n'est-ce pas ?

    Le demi-elfe fit le tour de la lourde pièce en bois. Elle était immense en même temps. Toujours avec le sourire, elle le regarda faire, avant de regarder subtilement en direction de la plupart des terrestres qui contemplaient ce trésor, qui n'était qu'un bout de l'épave antique. Et quand Arès revint vers elle, elle aurait presque bondi de joie devant son invitation. Bien sûr qu'elle venait !

    "J'en serai. Et je ne serai pas loin !"

    Après quoi, elle suivit le petit cortège, manquant de glousser quand l'alcool que recracha Arès ne convenait pas à son palais. Quand on a goûté au meilleur, le reste est bien fade.

    Après une courte marche, et toujours en suivant le groupe, elle arriva au port, veillant à bien fermer la bouche devant l'admiration qu'elle ressentait. Et dire qu'il avait été là, juste au port ! Elle n'avait pas pris le temps de bien voir aussi... et elle avait eu pas mal d'affaires à régler en même temps. Puis, comme les autres invités, elle suivit le mouvement. De là où elle se trouvait, elle pouvait observer le Maire en train de discuter avec deux autres éminents bipèdes... L'un avait l'air d'un haut gradé à voir sa tenue. Mais déjà, elle s'impatientait de visiter ce monstre de bois, de corde, de fer et de voile. Arès lui avait assuré que le Parangon flottera. Elle avait très hâte.

    Puis vint le discours. Court, concis et très adéquat. C'est ce qu'elle en pensa, bien évidemment. Bien. Maintenant, elle devait se rendre sur le bon du navire. C'était par là ? Il était immense, le Parangon ! Ah ! Elle devait attendre le traditionnel brisage de bouteille d'alcool pour, en quelque sorte, "bénir" le navire. N'écoutant que d'une oreille la fanfare, elle essaya de se rapprocher à une distance suffisante pour avoir le contrôle sur le contenu éthylique de la bouteille. Cela fait, elle manqua de pouffer de rire en voyant le haut officier se pencher d'un peu trop près de la jeune inconnue. Non... elle devait se faire des idées. Bon, cette bouteille ! La voilà lancée ou jetée, au choix.

    Takhys, d'un petit sourire, appela l'eau contenue dans le breuvage alcoolisé à réagir à sa magie. Dès que la bouteille fut à un millimètre de toucher la coque, le verre se fissura sous la pression magique. Et tout explosa sur la coque. L'ovation fut totale. Personne n'aura rien vu, mais il aurait été dommage qu'un coup de sort marque ce navire avant qu'il ne prenne la mer, n'est-ce pas ? Autant maximiser ses chances de succès ?

    Bon, le pont. Ah oui, par là. Et tiens, si elle venait à avoir accès à la proue, elle pourrait offrir une meilleure vitesse au Parangon en contrôlant la densité de l'eau au passage de son immense étrave. Bah, au mieux, elle aurait droit à une balade et surtout des petits-fours "gratos".

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    Leonora de Hengebach
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  • Mer 31 Juil - 22:36
    Léonora s'était faite discrète depuis le début. Bien qu'elle soit arrivée avec Ares Wessex, elle s'était éclipsée pour le laisser vaquer à ses obligations, c'est-à-dire saluer et remercier les personnes présentes. Dès son arrivée, elle  avait ressenti le besoin de se fondre dans la masse. Elle savait que la présence du Maire attirerait toute l'attention, ce qui lui permettrait de passer inaperçue. Avec élégance et discrétion, elle avait profité de l'effervescence pour s'éclipser doucement. La salle était bondée, remplie de conversations animées et même des rires chaleureux s’échappèrent. Les gens semblaient enchantés par la présence du Maire, un homme que l’on disait charismatique et respecté, qui faisait preuve de gratitude envers les visiteurs tout comme la Sénatrice. Elle les observa un instant de loin, qui, avec son sourire habituel et sa poignée de main ferme, le Maire de Courage remerciait chaque personne avec une sincérité parfois feinte. Il était évident qu'il connaissait la plupart d'entre eux personnellement, car les échanges semblaient chaleureux et familiers.

    Après ce temps, Léonora se faufila dans une salle majestueuse, moins bondée mais d’où elle pouvait toujours observer ou écouter. Ses pas à peine audibles sur le sol marbré, elle se dirigea vers une oeuvre entourée de plantes exotiques créant une atmosphère unique et envoûtante, un coin tranquille où elle pouvait se faire sa propre idée de ce que l’artiste souhaitait raconter. Alors que les minutes s’écoulaient, perdue dans la contemplation de cette œuvre, Léonora se laissa aller à ses pensées. C’était une sculpture aux formes sinueuses et aux couleurs vives, représentant des créatures imaginaires enchevêtrées dans un ballet gracieux. Elle observa les détails de l'œuvre, appréciant la finesse et la créativité qu’elle dégageait. Les plantes autour de la sculpture l’enveloppaient de leurs feuilles luxuriantes, ajoutant une touche de mystère et d’exotisme. Les couleurs vives des fleurs contrastant avec le vert profond des feuillages créaient un tableau vivant et vibrant. Elle songea à l’artiste qui avait créé cette pièce, à l'inspiration derrière chaque courbe et chaque nuance. Cet instant de calme et de beauté était une parenthèse enchantée.

    Soudain, un mouvement dans la foule attira son attention. Les murmures excités et les exclamations admiratives indiquaient qu’un nouvel intérêt venait de se manifester. Curieuse, Léonora se dirigea vers l'origine de cette agitation. Elle aperçut alors un tableau.
    En s'approchant, Léonora reconnut plusieurs visages parmi la foule. Il y avait la rouquine, une femme courageuse avec qui elle s'était battue pour Liberty, une alliée précieuse. Elle observait le tableau avec un regard perçant. Et bien d'autres visages plus ou moins familiers étaient également présents, Takhys, l’imposant Kieran qu’elle salua d’un petit signe de tête, chacun exprimait son admiration pour l'œuvre exposée. Le tableau, magnifiquement mis en valeur, capturait l'attention de tous. Les couleurs et les détails étaient saisissants, chaque coup de pinceau révélant la passion et le talent de l’artiste. Alors que le Maire continuait ses salutations, Léonora savourait cet instant, consciente de l'importance de ces moments partagés. La complicité silencieuse avec le Maire, la beauté de l'art qui les rassemblait tous.

    Puis tous se dirigèrent vers le port. Là les attendait tout un équipage, une fanfare… Une inauguration en grande pompe. Arès, debout sur une estrade décorée, projetait sa voix puissante. Il parlait de l'ambition et de la détermination qui avaient rendu possible la construction de ce bateau monumental, un symbole de la puissance et de l'innovation de la République. Léonora écouta chaque mot avec attention, « impressionnée » par le bref discours d’Arès. Elle sentait l’énergie et la fierté se répandre dans la foule, chaque personne consciente de faire partie d’un moment historique. Même si les discours auraient mérité d’être moins dépouillé.Alors que les applaudissements retentissaient, Léonora se joignait à eux. Ils étaient invités à monter à bord, elle suivit le mouvement vers le pont.
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  • Ven 2 Aoû - 17:44
    Arès est forcément très demandé, c’est sa journée dans le fond, son nom restera associé à la création de ce musée et c’est mérité. La porte Parole est ravie de son côté, son nom aussi connaîtra une gloire posthume quoi qu’il arrive grâce à l’aile surprise qui a été dédié aux siens.

    - Je vous rejoindrai pour l’inauguration n’ayez crainte, c’est un peu le clou du spectacle en ce jour.

    Elle avait déambulé deci dela et si elle était en général physionomiste elle ne cherchait personne en particulier aussi sous le masque elle fut incapable de faire le lien et de reconnaitre l’héroïque soldate qui était sur les remparts aux côtés de Noirvitrail et Hengebach.
    Elle avait découvert des oeuvres et des artistes qu’elle était déçue de n’avoir su découvrir par elle-même et de devenir leur mécène personnel mais elle ne pouvait être à l’origine de la découverte de tous les nouveaux talents de République, elle n’était qu’une simple femme après tout, enfin presque.

    Sur le quai les Fallensword paradaient, c’était ainsi qu’elle les voyait pour le coup et le jeune contre amiral était lui aussi le héros du jour, un ami de longue date d’Arès, intéressant comme information. Une chose était sûre cependant ils avaient un sacré sens du spectacle et leur fanfare était presque assourdissante, à trop vouloir en imposer parfois on tombe dans l'excès, une erreur de jeunesse qui la fit sourire. Elle observait le géant des mers, le nouveau navire qui devait porter les espoirs de la République, montrer sa puissance technologique, rayonner sur les mers. Le Parangon serait une magnifique vitrine en un mot comme en cent, certains pourraient dire ce qu'ils voulaient, mais ce navire était idéal pour la propagande d'état, qu'on déprécie ce mot amusait la Porte Parole mais fallait il encore être réaliste, dès lors qu'on veut passer un message politique c'est le terme.

    Elle avait applaudi avec ferveur et attendu un bref instant de voir la bouteille exploser, les marins étaient superstitieux et ce genre de détail pouvait les perturber, par "chance" elle avait littéralement éclaté... avant d'atteindre la coque non? Bien joué !

    Puis proche des officiels elle avait été parmi les premiers à monter à bord du vaisseau, prête à faire un petit en mer pour parader afin que les couragéens puissent applaudir le "grobato" avec force et ferveur depuis les quais mais aussi depuis leurs habitations. Autour du port et en mer, de nombreux bateaux et navires de tailles diverses et variées attendaient eux aussi d'avoir la chance de prendre les flots aux côtés du géant.

    Elle s'était approchée de son côté des vieux Fallensword Duncan et Sigfried, émérites Sénateurs, avec qui elle avait bien longtemps travaillé sur les sujets sociaux sur lesquels leurs idéaux se rejoignaient. En effet les réformateurs défendaient un système de soin accessible à tous et financé par l'état  grâce aux taxes récoltées par le labeur de tous. Elle ne pouvait que soutenir ces principes.

    - Messires Fallensword, Sigfried, Duncan. Vous pouvez être fiers de la nouvelle génération, le Contre Amiral semble à la hauteur des attentes familiales même s'il a suivi la route maritime tracée par son grand père plutôt que la'voix politique.


    Il ne déméritait pas assurément.
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  • Lun 5 Aoû - 12:32
    L’agacement de l’Amiral avait été accueilli par un crispement du côté de la petite blonde. Elle n’avait, de toute manière, jamais été très douée pour tenir les conversations dans une telle configuration. Et si Perrine ne s’offusquait pas des ressentis que l’on puisse éprouver à son égard, passer pour la potiche de service ne l'enchantait guère. Elle fit mine de croire au détachement du blond au sujet des insistances de ses proches.

    Je les connais... Mais au moins, vous êtes lucide à ce sujet. Elle le considéra, cherchant une lueur de sagacité derrière le masque du parfait connard gendre, comme pour s’assurer de ce qu’elle disait. Cela vous embarrasse ? Que nous soyons vus ensemble ?oh, je tenais peut-être là ma porte de sortie, ai-je cru naïvement, tandis que je me voyais déjà lui proposer de m’éclipser discrètement pour échapper à ce petit rassemblement – dans lequel je n’avais aucune envie de passer, ni pour une épouse, ni pour une putain – sans me douter que lui, envisageait la même chose à cet instant.

    Si la plupart des invités semblaient heureux comme des poissons dans l’eau, Perrine, elle, ne savait vraiment plus où se foutre. Non que d’avoir passé la plupart de sa vie dans l’ombre d’un autre fut le plus insolite du monde dans son cas—mais à cette heure précise, au bras du bien-aimé Fallenswords, la binoclarde se sentait épiée de part en part. Elle n’était pas certaine de devoir trouver l’envie de s’en flatter, ou plutôt celle de s’enterrer.—il faut le dire, à titre personnel, cela m’effarouchait davantage, mais il serait très malvenu de leur cracher à la gueule. Heureuse d’avoir enfin échappé aux regards en coin des parents de l’Amiral, elle s’apprêtait à lui répondre, lorsque le Maire – en personne, s’il vous plaît – s’approcha pour les saluer. Quelque chose dans l’air venait de changer et Perrine se mordit l’intérieur de la joue pour masquer son dépit.—à cet instant, j’ai envie de hurler toute ma frustration. La blonde lorgna sur le sourire mielleux du Wessex.

    Ravie de faire votre rencontre également, monsieur le Maire. Elle se serait volontiers arrêtée là, mais jugea que la chose aurait probablement été très impolie dans cette situation—et lui dire d’aller se coller ses mufleries paresseusement dissimulées au cul : probablement une très mauvaise idée. Il lui faut faire preuve d’un effort colossal pour ne rien montrer de l’indignation qui lui coule dans le ventre et pour sourire gentiment avec le charme minaud de la petite amie que l’on ramène pour la première fois à la maison. On parle de vous jusqu’à la Capitale.à vrai dire, je n’en ai pas la moindre foutue idée, mais ça doit certainement être le cas ? Cette inauguration est à la hauteur de votre réputation. Je vous remercie… Ce sera avec grand plaisir de m’entretenir avec vous.  

    Que pouvait-il bien avoir à lui dire ? Elle n’était qu’une malheureuse bibliothécaire, et la politique lui passait au-dessus de la tête. Pour elle n’importaient que l’étude et la science. Mais d’ici la fin de l’inauguration, il aurait très certainement oublié son existence, songea-t-elle, comme une prière. Elle les regarda s’éclipser tous les deux, se demandant s’il s’agissait d’un mauvais rêve. Ou plutôt, le début d’un cauchemar. Si elle avait bien appris quelque chose depuis tout ce temps, c’était que l’on y gagnait davantage à se faire petite et discrète. Ou du moins, la chose permettait d’éviter d’attirer trop l’attention sur soi et tandis que les regards suivaient avidement le Maire et l’Amiral pour le futur discours à venir, Perrine se tassa entre les convives. Oh, c’est un vrai spectacle qui se tient devant elle, et la blonde ne pense qu’à une chose : la chaleur écrasante qui lui fait tourner la tête. Oui : la chaleur, puis les sourires contrefaits que l’on s’échange, et la musique, et la chaleur, et on vient de la bousculer, non ? Le bateau est magnifique d’ailleurs, mais qu’il fait chaud, pas vrai ? Tout à coup, elle s’en veut d’avoir évincé son frère, tellement plus doué pour ce genre d'événements. Elle a très envie de courir jusqu’à Liberty pour le retrouver, implorer son pardon en se jetant à ses pieds et de lui promettre de rester gentille et de se tapir sagement dans son ombre, comme ça avait toujours été le cas et que “oui-oui-oui, tout redeviendrait comme avant”. Oui, elle deviendrait docile, écœurante de mollesse : elle deviendrait la bénignité en personne, si ça signifiait se sortir de ce cauchemar qu'étaient les rassemblements mondains.

    Comme le reste des convives, elle se mit à applaudir à l’arrivée de la fanfare et l’équipage du Parangon—c’est la fin, n’est-ce pas ? C’est terminé, pas vrai ? Oh, non, non, non. Le regard de l’Amiral se pose sur elle, et Perrine comprend : son cauchemar ne fait que commencer… Elle a le sentiment d’être victime d’une odieuse trahison, et que l’on vient de la frapper dans le ventre, tandis qu’il l’invite à monter à son tour sur le ponton du navire. Perrine hésite un instant, entend sa mère la rouspéter dans un coin de sa mémoire, et finit par accepter l’invitation. Toute cette histoire lui semble tout à coup franchement suspecte. D’autant plus lorsque le blond lui place une énorme bouteille de champagne entre les mains et qu’il se penche pour lui chuchoter à l’oreille. Oh, ce n'est pas vrai…—et voilà que je me mets à rougir de plus belle comme une imbécile : pitié, frappez moi. Je sais, je sais, inutile de me flageller de la sorte : agir comme une demeurée ne fait pas de moi une demeurée. Je suis simplement humaine, mais bon dieu que c’est humiliant.

    Non, ça non plus je ne l’ai jamais fait… Vous êtes sûr ? murmure-t-elle, incertaine, mais le sourire en coin qu’elle perçoit dans la foule, qui étire les traits d’une jolie blonde, l'a fait lâcher la bouteille sans y réfléchir plus longuement.—je dois tout de même l’avouer… C’était amusant. Je réprime un sourire, comme si m’amuser était la pire déloyauté que je pouvais exprimer envers ma supériorité intellectuelle. “Des fois, t’es vraiment conne mon petit caillou”, que j’entends Pierrick me dire.

    Très vite, ils sont rejoints par les invités sur le pont du navire et Perrine songe à s’inscrire à un programme de désensibilisation à la foule. C’est qu’elle se sent tout à coup très bête, et très ordinaire, quand autour d’elle les gentilshommes et les ravissantes demoiselles culminent tous près d’un mètre quatre-vingt-dix. L’Amiral se pavane comme un paon en pleine parade nuptiale (et il a bien raison, après une telle démonstration) ; le Maire, incarnation même d’une arrogance polie au fil des réussites, fait tout aussi bonne figure, auprès de son ami – l’armoire à glace dont les biceps roulaient comme des montagnes en mouvement. On aurait dit un rhinocéros perdu dans un défilé de mode.—ne vous y trompez pas, moi aussi, j’ai très envie de toucher. Même la belle blonde qui s’était foutue de sa gueule – une jolie poupée semblant jouer de son charme avec une aisance déconcertante et qui aurait été bien plus à l’aise qu’elle aux bras de l’Amiral – finit par rejoindre le pont. Elle n’est pas la seule à suivre le mouvement, et très vite, Perrine ne sait plus vraiment où donner de la tête.

    Allons-nous vraiment partir sur les flots, questionne-t-elle son hôte, en repoussant ses lunettes sur son nez, comme à son habitude. Oh, Monsieur Fallenswords, je crois bien que j’ai le mal de mer…

    “Je ne suis jamais monté sur le pont d’un navire, nia-nia-nia”. Quelle conne, elle n’aurait jamais dû ouvrir sa gueule. Par tous les Saints de ce monde, que la vie est douloureuse quand on se trouve sur un bateau où tous les gens sont très heureux ensemble et qu’on regrette d’avoir embarqué et que maintenant, c’est beaucoup trop tard pour descendre. Perrine s’accroche au premier truc qui lui tombe sous la main : le bras de l’Amiral.—et si le bateau a un défaut de fabrication ? Et s’il se met à couler ? Oh bon dieu, je n’ai jamais appris à nager. Calme-toi, calme-toi, espèce d’idiote. Bordel que c’est difficile d’avoir à réfléchir de manière rationnelle quand on a la nausée…


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  • Jeu 8 Aoû - 13:20
    J'ai beau surplomber tout le monde, je ne me suis jamais senti aussi petit.

    Tout le gratin est là, et c'est comme s'il y avait un souci dans ma légitimité d'être présent. Le Razkaal est rarement présenté, et quand c'est le cas, c'est plutôt le Prévôt qui s'en charge. Pour le reste des limiers, ils sont très souvent comme moi : silencieux, lugubre dans le regard, sinistre dans la voix, froid dans l'expression. Autant dire que ce n'est pas le meilleur visage que la République veut exposer, encore moins dans un musée. Quand Arès Wessex me toise avec un soupçon d'inquiétude dans son regard azuré, je le rassure d'une légère inclinaison du buste, sans commentaire de plus. Il n'y avait pas d'inquiétude à avoir dans tous les cas, nous sommes des agents de l'ombre, ce que nous faisons pour la République n'est jamais mis en valeur et personne ne signe au Razkaal pour avoir de la reconnaissance.

    Ce n'était pas en tant qu'agent de cette Forteresse que je viens ici, mais bien en tant qu'individu qui désire simplement s'instruire et voyager dans ce petit monde pour mieux le comprendre.

    Quand les échanges sont terminés, je vais tenter au mieux de renvoyer un sourire aimable au maire de Courage, qu'il me fait part de ses nouveaux projets. Parler à un tel, parler à une autre, pourquoi j'y vois quelque chose d'épuisant ? La gymnastique m'a l'air tellement éprouvante. Quand le nom de l'Amiral est prononcé, je suis projeté quelques mois en arrière dans une île déserte. Après la raclée que nous avons essuyée face à deux pirates qui nous ont pris en embuscade, et ce n'est pas faute d'avoir brisé les mâchoires de beaucoup et d'en avoir tué certains. L'expérience maritime n'était pas la plus attrayante que j'ai pu vivre, et rien que d'y penser j'en ai une boule au ventre. Puis, une colère montante.

    Il va falloir que ces pirates passent à la caisse, tôt ou tard. Même s'il est trop tôt pour raconter mon sauvetage par l'Amiral, la reconnaissance reste.

    « Évidemment, et puis, on est à Courage. Comment ne pas revoir le port alors qu'elle en est quasiment sa représentation. »

    Il a mis les moyens d'ailleurs, tout le monde a entendu parler de ce navire, et ce n'est clairement pas le plus petit. Je pouffe du nez à la boutade de notre cher gouvernement, ce à quoi je finirai par croiser le torse en répondant négativement de la tête.

    « Mes énormes miches de petit citoyen restent sur le parquet, l'estrade est bien trop haute pour moi. »

    Et qu'on se le dise, je ne suis jamais à l'aise pour parler devant un auditoire. Le talonnant, tout en observant chaque œuvre qui orne les murs, on va buter sur une énorme pièce de bois, avant de remarquer une Sirène que je n'ai pas vue depuis une certaine beuverie. Elle échange avec le maire, et je n'ai pas l'impression d'y être convié, aussi je décide de m'approcher de l'œuvre pour en lire l'écriteau qui raconte son histoire. Je ne vais pas mentir, le mioche qui est en moi agrandit ses yeux, assoiffés d'anecdotes. Pourtant, mes traits seront plus graves à la fin de la lecture. Le texte parle du désastre du Lux Oceanica, un navire gigantesque et flamboyant imaginé par Nuvia Wessex. Bien que le lancement ait été un grand événement, le navire a rapidement montré ses failles à cause d'une conception bâclée et d'une pression pour finir le travail trop vite. Mal équilibré, il a commencé à chavirer, cassant ses mâts et entraînant la mort de plusieurs personnes. Aujourd'hui, ce qu'il reste du navire est juste un tas de débris, un symbole des ambitions démesurées et mal préparées de son créateur. L'histoire est une leçon cruelle sur les dangers de mettre l’apparence et le luxe au-dessus des véritables bases techniques et de la prudence. Une réflexion sur l'importance d'équilibrer grandeur et réalité pratique dans la conception et la réalisation de projets ambitieux.

    Je tire une moue empathique, surtout pour les personnes qui ont perdu la vie. Mais, ce sont les aléas du métier de créateur. Un regard sur la toile qui surplombe l'objet massif, en essayant d'imaginer la taille du bazar. La main de l'homme fait des projets vraiment impressionnants, et ça ne fait que renforcer la hâte de voir celui qui nous attend.

    Ne sachant pas si Takhys m'avait remarqué, je m'écarte pour rejoindre le Maire, une nouvelle fois, l'esprit embrumé par plein d'histoires lues dans cet endroit. Un plateau s'approche à notre niveau, de ridicules petites doses qui me rappellent que mon foie et mon estomac resteront Reikois pour toujours. Il boit en premier, puis recrache aussitôt. J'hausse un sourcil, curieux, avant d'accompagner son rire. Pas le temps d'en faire l'expérience, le verre m'est arraché des mains, et finalement, c'est peut-être pour le mieux.

    « À ce point ? Hm... »

    Faisons-lui confiance. Sur la route, je vais également revoir Leonora de Hengebach, qui me salue d'un signe de tête. Pas de mots, pas de mains levées, simplement le partage d'un silence et de respect, sans pour autant se retrouver comme les proches de quelqu'un. Depuis que Séraphin a été grièvement blessé, beaucoup de choses ont changé. Une partie de moi aimerait l'aider, une autre me hurle de lui laisser tout l'espace vital du monde. Cette interaction sera certainement la seule de l'événement. Nous verrons bien.

    Silencieusement, on retrouve cette fois l'extérieur, qui nous offre une vue à couper le souffle des pontons couragéens. Où nous pouvons enfin voir le navire. Le Paragon de Justice, on n'est pas sur un radeau de quatre pièces d'argent. Redressant le visage vers les nouvelles compagnies. L'Amiral en personne, ce qui va de soi, et un petit bout de femme. Perrine Trouillard, de ce que j'entends. Une révérence à l'un, puis à l'autre, puis je m'écarte de leurs discussions pour me trouver une place. Le maire se tient là, sur le quai, un sourire en coin. Il commence en remerciant les Couragéens d’être venus pour l’inauguration du Musée du Courage et pour avoir brisé la routine du port, laissant entendre qu'il sait bien que certains sont là pour les amuse-gueules gratuits.

    Derrière lui, le Paragon de Justice se dresse avec fierté, le plus grand navire jamais conçu par la République, peut-être même par le Sekai tout entier. Sa coque en Mythril, ce métal léger et résistant, brille comme un défi lancé aux vagues. Le maire se félicite du résultat, fruit de la collaboration entre le Gouvernement et Wessex Maritime, dont il est le directeur.

    Il cède bientôt la parole au Contre-Amiral Vandaos Fallensword, promettant que dans quelques minutes, nous pourrons nous diriger vers le pont du navire pour continuer les festivités. Le ton est à la fois pompeux et réjouissant, un mélange de fierté et de promesses d’émerveillement. Il me rejoint aussitôt, je le félicite des yeux, et laisse à mon sauveur de l'hiver dernier le soin de tailler également la bavette avec son auditoire. Il exulte sur le Paragon de Justice, le vaisseau phare de la République, comme si tout le bonheur du monde était concentré dans cette coque en Mythril. La foule applaudit à tout rompre, visiblement ravie de l’occasion d’une balade en mer. L’Amiral joue le jeu avec une fierté palpable, laissant la fanfare faire monter la sauce patriotique. C’est une véritable démonstration où l'orgueil et le spectacle sont à l’honneur.

    Je finis par applaudir doucement, avant de me redresser pour rejoindre la foule. Bien sûr, aux côtés de Wessex. J'avais des allures d'agent de sécurité alors que je suis venu en touriste. Ta faute, Kieran. Ta faute. Je vais hausser un sourcil sur la secousse du sol qui accueille plusieurs centaines d'hommes qui commencent à atteindre le pont par des escaliers, le nombre de loustics qui vont devoir tenir la boutique pendant qu'on prendra le large. Au-dessus, l'oiseau de feu qui était venu en reconnaissance pour me sortir de mon île déserte. Décidément, l'Amiral Vandaos ne fait pas les choses à moitié.

    Quand j'y pense, je me dis que c'est le moment parfait pour un attentat, on n'est vraiment pas à l'abri d'un risque.

    J'observe le baptême orchestré par cette petite demoiselle qui balance cette bouteille sur la coque et qui explose franchement. Soit elle a de la poigne, soit il y a de la magie. Mais peut-être que je me trompe ? Trêve d'observation, je commence à me joindre à la marée humaine pour trouver le bois épais du pont, qui nous permet non seulement de toiser un panorama maritime à couper le souffle, mais aussi la vue si singulière de cette ville portuaire. Je pose une main sur l'épaule d'Arès, souriant doucement.

    « Du beau travail, Courage promet un bel avenir. Je vais faire un tour, je suis certain que tu as beaucoup de personnes avec qui discuter. »

    Une façon polie de dire que je dois aussi rester à ma place et me mêler aux citoyens. Puis, je m'en vais. Passer d'un bout à l'autre du navire ne va pas se faire en deux minutes.
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  • Dim 11 Aoû - 17:28
    Elle avait raté les discours, et le coupage de ruban, et tout le cérémoniel de l’inauguration à proprement parler. Elle était arrivée la veille, et le temps de trouver une chambre tard dans la soirée, ajoutée à cela la fatigue du voyage depuis Nareim, Xera s'était donc levée tard le lendemain. La rousse avait pris le temps de prendre un bon bain, ce qui était plus que nécessaire après un si long trajet. Avant de rejoindre le musée, elle en avait profité pour vendre des herbes et des remèdes basiques histoire de renflouer sa bourse après les dépenses occasionnées par son voyage.

    L’herboriste de Nareim présente sa perle de citoyen à l’entrée, avec sa garde-robe “rustique” pour des goûts urbains, les gardes de l’entré l’avait regardé de travers à son arrivée, la prenant sans doute pour une réfugiée shouméïenne. Leurs visages se décrispèrent à la vue de sa perle, mais pour autant ce genre de comportement ne lui plaisait pas. Il y avait foule, la demi-fae tenta tout de même de se rapprocher des premières œuvres exposées pour tenter de les contempler.
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