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Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
Messages : 321
crédits : 1004
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Je ne suis pas dupe.
Quelque chose cloche, et elle est assez douée pour encore le dissimuler.
Qui. Est. Isolde.
Je n'avais pas souvenir de voir autant de certitude et de maîtrise de soi à l'époque. Ce flou dans ce regard embrumé de malice et de sournoiseries. Qu'est-ce qu'elle voulait dire par "touche imprévisible" ? Qu'est-ce qu'elle cherche à me faire comprendre ? Une sinistre intuition commence doucement à gagner du terrain, comme si mon flair avait détecté quelque chose de sous-jacent à son parfum envoûtant. Je ne peux pas en dire grand chose pour le moment, il faudrait voir ce que ça va donner plus tard, en mission peut-être. Son sourire avait tout pour plaire, mais son aura qui s'en émane est... Différent.
Une touche imprévisible ...Comme si nous étions dans le cadre d'un jeu. Est-ce que c'est les aléas d'une pratique régulière de la magie noire ? Est-ce que c'est une nouvelle fréquentation ? Ou alors, est-ce que c'est simplement la floraison naturelle d'une femme qui était vouée à être de la sorte. Des questions qui s'attaquent à des mystères qui ne sont pas appelés à être percés. Son désir aventureux s'arrête sur la préconisation de rester dans les parages en attendant d'aller au palais.
J'avise la fenêtre, le tapis céleste est aussi obscur que les vêtements de Malkyn. Avec ce silence pourtant très apaisant. La suivant des yeux tout en fronçant les sourcils, je la remercie silencieusement d'une inclinaison du buste lorsqu'elle me tend une couverture.
« Tu as raison. Et puis, le voyage m'a pas mal fatigué. »
Je me retrouve soudain plongé dans un silence feutré, comme si le temps lui-même retenait son souffle. Devant moi, un paravent trône, majestueux, séparant le reste de la pièce de ce petit espace intime. Un léger frisson parcourt l'air alors qu'elle s'éclipse derrière le paravent, comme une danseuse qui se retire de la scène pour se métamorphoser en un nouveau personnage. L'écran, délicat et orné, laisse filtrer des éclats de lumière qui caressent la peau, créant un jeu d'ombres et de reflets qui soulignent la beauté de l'instant. Mais va savoir, je n'arrive pas à apprécier le moment. L'esprit encore embourbé dans un doute qui continue de gangréner ma réflexion. Et puis, dans un mouvement presque imperceptible, elle réapparaît, métamorphosée. Ses vêtements, flottants et élégants, épousent ses courbes avec une grâce infinie, m'invitant à également me reposer.
Je regarde le sol, puis le lit vacant. Je crois que je vais faire une entorse à la règle.
« Tu diras à ta comparse de chambre que je suis navré d'y poser ma grosse carcasse. »
Je finis par également ôter mon haut, ma ceinture, puis mes bottes. Et c'est en posant la couverture sur le lit que je m'y affale, non sans lâcher un soupir d'aise.
« Bonne nuit, Isolde. » Que je réponds, en fixant le plafond, avant de poser mes yeux sur elle.
Je vais rester là, à l'aviser, pensif, pendant peut-être deux minutes avant de me retourner. Réfléchissant à ce qui vient de se passer ce soir, et en le calquant sur notre passé. Je devrais peut-être arrêter d'y réfléchir, nous en saurons plus à l'aube comme elle le dit si bien.
Demain, nous nous levons pour la chasse.
Fléau de l'éternité, j'arrive.
Quelque chose cloche, et elle est assez douée pour encore le dissimuler.
Qui. Est. Isolde.
Je n'avais pas souvenir de voir autant de certitude et de maîtrise de soi à l'époque. Ce flou dans ce regard embrumé de malice et de sournoiseries. Qu'est-ce qu'elle voulait dire par "touche imprévisible" ? Qu'est-ce qu'elle cherche à me faire comprendre ? Une sinistre intuition commence doucement à gagner du terrain, comme si mon flair avait détecté quelque chose de sous-jacent à son parfum envoûtant. Je ne peux pas en dire grand chose pour le moment, il faudrait voir ce que ça va donner plus tard, en mission peut-être. Son sourire avait tout pour plaire, mais son aura qui s'en émane est... Différent.
Une touche imprévisible ...Comme si nous étions dans le cadre d'un jeu. Est-ce que c'est les aléas d'une pratique régulière de la magie noire ? Est-ce que c'est une nouvelle fréquentation ? Ou alors, est-ce que c'est simplement la floraison naturelle d'une femme qui était vouée à être de la sorte. Des questions qui s'attaquent à des mystères qui ne sont pas appelés à être percés. Son désir aventureux s'arrête sur la préconisation de rester dans les parages en attendant d'aller au palais.
J'avise la fenêtre, le tapis céleste est aussi obscur que les vêtements de Malkyn. Avec ce silence pourtant très apaisant. La suivant des yeux tout en fronçant les sourcils, je la remercie silencieusement d'une inclinaison du buste lorsqu'elle me tend une couverture.
« Tu as raison. Et puis, le voyage m'a pas mal fatigué. »
Je me retrouve soudain plongé dans un silence feutré, comme si le temps lui-même retenait son souffle. Devant moi, un paravent trône, majestueux, séparant le reste de la pièce de ce petit espace intime. Un léger frisson parcourt l'air alors qu'elle s'éclipse derrière le paravent, comme une danseuse qui se retire de la scène pour se métamorphoser en un nouveau personnage. L'écran, délicat et orné, laisse filtrer des éclats de lumière qui caressent la peau, créant un jeu d'ombres et de reflets qui soulignent la beauté de l'instant. Mais va savoir, je n'arrive pas à apprécier le moment. L'esprit encore embourbé dans un doute qui continue de gangréner ma réflexion. Et puis, dans un mouvement presque imperceptible, elle réapparaît, métamorphosée. Ses vêtements, flottants et élégants, épousent ses courbes avec une grâce infinie, m'invitant à également me reposer.
Je regarde le sol, puis le lit vacant. Je crois que je vais faire une entorse à la règle.
« Tu diras à ta comparse de chambre que je suis navré d'y poser ma grosse carcasse. »
Je finis par également ôter mon haut, ma ceinture, puis mes bottes. Et c'est en posant la couverture sur le lit que je m'y affale, non sans lâcher un soupir d'aise.
« Bonne nuit, Isolde. » Que je réponds, en fixant le plafond, avant de poser mes yeux sur elle.
Je vais rester là, à l'aviser, pensif, pendant peut-être deux minutes avant de me retourner. Réfléchissant à ce qui vient de se passer ce soir, et en le calquant sur notre passé. Je devrais peut-être arrêter d'y réfléchir, nous en saurons plus à l'aube comme elle le dit si bien.
Demain, nous nous levons pour la chasse.
Fléau de l'éternité, j'arrive.
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