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Vendredi 19 chez Idunn, à la brunante
Dans la forêt, l'élémentaire court. Le souffle légèrement difficile, se faufilant comme une martre agile entre les feuillages. Une dague étincelle dans sa main gauche tandis qu'elle se glisse sous un morceau de bois mort, avant de reprendre sa folle épopée, tailladant des sacs remplis de sablequi sont éparpillés un peu partout.
Elle n'a plus son bras droit, mais elle s'entraine... Dur, très dur, pour pallier cette perte difficile. Ses cheveux sont toujours approximativements attachés, et on ne parle pas de sa chemise, mais elle n'en n'a cure. Ici, au milieu de Forêt, personne ne la juge. D'ailleurs, maintenant qu'elle sait qui elle est, la jeune demoiselle travaille fort sachant qu'elle est faite de bois, sans jeu de mots, elle essaye de se faire régénérer. Après tout, pourquoi pas? Sinon, la ŋarde Forestière a décidé, ouioui, décidé, que ca ne l'arrêterait plus. Il y a milles et une facon de compenser et au moins, ce n'est pas une jambe. Après cet exercice intensif, elle retourne tranquillement à la maison, pratiquant sa magie encore sur les sacs sur le retour. Ce n'est pas parce qu'elle n'a plus son arc, cadeau des arbres de la Réserve, qu'elle allait se laisser tuer. Il y avait milles et une facon de se défendre et de défendre la vie.
Il n'empêche qu'elle était contente de regagner la maison. Traversant le bosquet de ronces, elle passa dans la petite cours ou Pouliche broutait allègrement les herbes folles. Un hennissement d'acceuil se fit entendre, ce qui la fit sourire franchement au moment ou elle atteignit la porte. Dans la petite boite prévue d'ailleurs attendait du courrier. Une lettre de Gus, une d'un certain Manfred et la dernière, reconnaissable entre toute, de sa chère amie Azura. Dédaignant les deux premières, elle entra chez elle en ouvrant cette dernière avec difficulté, usant de sa dague pour en entamer un coin....
Parcourant les lignes, le sourire de l'élémentaire se dissipa.
Le lendemain, aussitôt le soleil levé, elle était déjà en route. Se savoir suivie la rendait un peu nerveuse malgré le fait qu'elle était aussi transparente que Rivière.
A l'heure dite, une élémentaire manchote sur sa pouliche bai traversa les portes de la ville, ayant préféré dormir à la belle étoile plutôt que dans une cité. Depuis Kaizoku elle avait un peu de mal avec les endroits bondés. Rectifions, les endroits bondés et excessivements bruyants. Pour Azura cependant, qui lui avait littéralement sauvé la vie en quelque sorte, lui donnant une raison de passer au travers de sa mutilation, elle aurait retraversé l'ile maudite...
Repoussant ses cheveux approximativement tressés, une branche d'if délicate poussant pour servir de barrette et libérer ses yeux jaunes dont une à la cornée laiteuse, la garde chasse monta d'un pas vif et léger les marches du sénat, cherchant son amie la Sénatrice.
Dans la forêt, l'élémentaire court. Le souffle légèrement difficile, se faufilant comme une martre agile entre les feuillages. Une dague étincelle dans sa main gauche tandis qu'elle se glisse sous un morceau de bois mort, avant de reprendre sa folle épopée, tailladant des sacs remplis de sablequi sont éparpillés un peu partout.
Elle n'a plus son bras droit, mais elle s'entraine... Dur, très dur, pour pallier cette perte difficile. Ses cheveux sont toujours approximativements attachés, et on ne parle pas de sa chemise, mais elle n'en n'a cure. Ici, au milieu de Forêt, personne ne la juge. D'ailleurs, maintenant qu'elle sait qui elle est, la jeune demoiselle travaille fort sachant qu'elle est faite de bois, sans jeu de mots, elle essaye de se faire régénérer. Après tout, pourquoi pas? Sinon, la ŋarde Forestière a décidé, ouioui, décidé, que ca ne l'arrêterait plus. Il y a milles et une facon de compenser et au moins, ce n'est pas une jambe. Après cet exercice intensif, elle retourne tranquillement à la maison, pratiquant sa magie encore sur les sacs sur le retour. Ce n'est pas parce qu'elle n'a plus son arc, cadeau des arbres de la Réserve, qu'elle allait se laisser tuer. Il y avait milles et une facon de se défendre et de défendre la vie.
Il n'empêche qu'elle était contente de regagner la maison. Traversant le bosquet de ronces, elle passa dans la petite cours ou Pouliche broutait allègrement les herbes folles. Un hennissement d'acceuil se fit entendre, ce qui la fit sourire franchement au moment ou elle atteignit la porte. Dans la petite boite prévue d'ailleurs attendait du courrier. Une lettre de Gus, une d'un certain Manfred et la dernière, reconnaissable entre toute, de sa chère amie Azura. Dédaignant les deux premières, elle entra chez elle en ouvrant cette dernière avec difficulté, usant de sa dague pour en entamer un coin....
Parcourant les lignes, le sourire de l'élémentaire se dissipa.
Le lendemain, aussitôt le soleil levé, elle était déjà en route. Se savoir suivie la rendait un peu nerveuse malgré le fait qu'elle était aussi transparente que Rivière.
Samedi 21 Juillet au Sénat, aux aurores
A l'heure dite, une élémentaire manchote sur sa pouliche bai traversa les portes de la ville, ayant préféré dormir à la belle étoile plutôt que dans une cité. Depuis Kaizoku elle avait un peu de mal avec les endroits bondés. Rectifions, les endroits bondés et excessivements bruyants. Pour Azura cependant, qui lui avait littéralement sauvé la vie en quelque sorte, lui donnant une raison de passer au travers de sa mutilation, elle aurait retraversé l'ile maudite...
Repoussant ses cheveux approximativement tressés, une branche d'if délicate poussant pour servir de barrette et libérer ses yeux jaunes dont une à la cornée laiteuse, la garde chasse monta d'un pas vif et léger les marches du sénat, cherchant son amie la Sénatrice.
Noble de La République
Azura Aiwenor
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- Azura vir Gaïa Braelohn-Jidmasdottir Aiwenor :
- Ça ira pour aujourd'hui, nous reprendrons demain à la même heure. Merci à vous. Remerçia Azura.
Elle se leva, faisant bruisser les deux mèches encadrant son visage lumineux surmonté d'un chignon élaboré. La sénatrice passa alors les mains sur sa vêture afin d'n ôter les plis, en faisant attention de ne pas écraser la fleur de gentiane égaillant sa poitrine droite. Tous firent de même, se levant un à un, en commençant par Ansalis Bestaldor, l'assistant sénatorial d'Azura depuis une an déjà, qui s'était surement trop couvert pour la saison, tant son front perlait. Aux côtés d'Ansalis, la jeune Diata, une elfe recommandée par Ansalis afin d'occuper le poste de secrétaire au sein de la délégation Humaniste. Cette dernière annonça, tout en consultant son calepin où était inscrit le programme de la journée :- Avant midi, vous avez le rendez-vous avec le sénateur Skasslags avant de vous rendre à l'hôtel Zibelin pour la conférence du Professeur Jistralos...- Annulez le créneau réservé à la conférence, je ne sais pas si j'aurai la tête à ça après l'entretien avec Skasslags. Allez-y à ma place Diata, vous m'en ferez un compte-rendu. Fit Azura dans un sourire.
S'étaient également levés les deux étudiants de Magic venus observer la gestion d'un bureau sénatorial, Lagreg et Rairde, une chance qu'Azura avait la mémoire des prénoms, car des étudiants en observation, elle en recevait un bon paquet à chaque promotions de Magic. Cependant, "Observation" est plus un mot officiel dans la mesure où les deux étudiants qui la suivaient au quotidien participaient activement - et officieusement - en faisant des propositions et se chargeant de petites tâches formatrices. Azura était bien contente que l'université ai mis en place ces sortes de stage auprès du sénat, une opportunité qu'elle aurait bien aimée avoir lorsqu'elle y était étudiante, peut-être qu'elle se serait orientée vers la politique plus tôt grâce à une telle immersion dans l'appareil politique républicain.- Bonne journée à vous sénatrice. Salua la directrice de la commission culturelle, Vifreza Mafri.- Bonne journée, Madame la Directrice. Nouveau sourire de la part d'Azura.
Vifreza Mafri était à la tête de la commission sénatoriale que la sénatrice Aiwenor appréciait le plus, elle l'avait connue lorsqu'elle était elle-même au département culturel de la mairie du Liberty. Vifreza était alors sa cheffe, à présent elles étaient collègues pour travailler sur le projet olympien d'un évènement sportif national rassemblant tous les plus grands coureurs, pugilistes, nageurs, lanceurs de javelots, pilotes de chars, et cetera de la République. Le projet d'évènement sportif national pluridisciplinaire était en apparence simple à mettre en place mais c'était en réalité un véritable marasme en terme de démarches et d'organisation. C'était pourquoi Azura avait pris en main la situation, se portant garante du texte qui visait à être présentée devant Dorylis de Rockraven dont le ministère pourrait superviser le tout.- Je laisse donc le rendez-vous avec le sénateur Skasslags ? Demanda la secrétaire.- Oui. Je ne peux pas le reporter. Lagreg, Rairde, peaufinez-moi l'article que nous venons de boucler, je me rendrai au rendez-vous avec le sénateur Skasslags seule, je vous épargne le désagrément.
Les deux étudiants hochèrent la tête et se penchèrent aussitôt sur le dossier en question, commençant déjà à échanger quelques paroles tout en prenant des notes de côté. Un brouhaha se glissa de la porte ouverte. Si la Directrice Mafri était agréable, elle avait la fâcheuse tendance de laisser les portes ouvertes derrière elle. "Les portes, c'est comme les frontières, ça se ferme !" avait un jour vociféré Mordam Wessex, le sénateur Optimate après que la Directrice ai quitté son bureau sans refermer derrière elle. Ça avait jasé dans le sénat.
- Ansalis Bestaldor :
- Allons, madame, vous ne pouvez pas y aller seule, laissez-moi vous accompagner. Intervint Ansalis Bestaldor d'un air soucieux.- Ne vous en faites pas, je vais me faire accompagner d'une personne de confiance, rendez plutôt visite à Torrom pour prendre la température. Je me charge de Skasslags, j'y vais préparée. Elle accorda un clin d'œil à son assistant, ce qui ne le fit pas sourire pour autant.
Azura était déjà prête à partir, faisant déjà claquer ses talons sur le sol marbré du couloir, s'éloignant de la salle de conférence, laissant derrière elle son assistant, sa secrétaire et les deux étudiants qui avaient tous leurs missions pour la matinée. La sénatrice, quant à elle, s'avait où elle se rendait : Chez le sénateur conservateur Shrasrak Skasslags. Mais d'abord, elle devait aller à la rencontre de son amie, Idunn.꧁꧂
Elle arriva à temps sur le parvis du sénat, à l'instant même même où deux gardes sénatoriaux - dans leurs plastrons bleus surmonté de chapeaux bouilloires - s'apprêtaient à interpeller la personne de confiance qu'Azura avait conviée. Idunn n'était encore jamais venue au sénat, et cela risquait de devenir récurent à l'avenir en fonction de comment se déroulait cette journée, comme Azura allait surement faire appel à Idunn de manière récurrente, il allait falloir qu'elle lui fasse faire un badge d'accès au sénat.- Laissez-là passer, c'est moi qui l'ai fait venir. Et à l'avenir vous la laisserez passer à chaque fois. Signifia-t-elle aux gardes qui s'en retournèrent à leurs guérites.
Immédiatement, elle afficha un sourire rayonnant en s'approchant de son amie, descendant les marches deux par deux. La sénatrice était bien aise de constater comme son amie avait bonne mine. Elles se firent alors une accolade amicale, la Lumina étant toute heureuse qu'Idunn se soit déplacée à sa rencontre. Elle le lui signifia oralement.- Merci d'être venue, je vais avoir besoin de toi, c'est gentil de t'être déplacée, je sais que tu n'aimes guère le milieu urbain. S'inquiéta-t-elle.
Personnages similaires à Azura
Giselle (Enchanted) - Amélie Poulain (Le Fabuleux Destin) - Margaery Tyrell (Game of Thrones) - Mantis (Guardians of the Galaxy) - Sam Gamgee (Lord of the Rings) - Jaskier (The Witcher)
Thème musical d'Azura
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Plus elle montait les marches, plus elle se sentait petite face à ce monument érigé. þour la gloire ou l'arrogance des hommes? Bien fin celui qui pourrait le dire. D'illeurs les gardes s'Avancent au moment même ou la voix de son amie monte dans l'air matinal, les renvoyant dare dare à leur guérite tout en la faisant pivoter gracieusement dans une envolée de feuilles légères.
Azura! Appela l'élémentaire, rayonnante, tout en montant les deux marches restantes. S'ensuivit une accolade on ne peut plus amicale. .
- Merci d'être venue, je vais avoir besoin de toi, c'est gentil de t'être déplacée, je sais que tu n'aimes guère le milieu urbain. S'inquiéta-t-elle
-Ca va, il est encore tôt. Et je crois qu'il est temps que je recommence à travailler avant que je ne devienne comme Ours, isolée et grognonne... Rit Idunn Mal à l'aise en milieu urbain est un euphémisme. la Flore urbaine chante différemment en fait. Elle lui murmura à l'oreille
Et brisa l'étreinte avec un sourire de Renarde matoise avant de reprendre la parole.
Je ne pense pas que tu ais demandé ma présence juste pour le plaisir de me faire visiter compte tenu du fait de l'heure matinale... Tu m'invite à déjeuner avant que je ne prenne littéralement racine?
Le fait est qu'elle ne se sent pas trop à l'aise, Azura le sait. Tout comme la sénatrice sait qu'Idunn traverserait mer et monde pour son amie et que la sagace élémentaire décèle ien qu'il y a quelques cachotteries politiques dans le lot. þour que la lumina s'inquiète, il doit bien y avoir anguille sous roche. Ce qui est dommage est que, sans son bras, Idunn est d'une efficacité... Limitée. Par contre ce que la sénatrice ne peut savoir, c'est qu'elle travaille dur et d'arrache pied sa magie, essayant de trouver une alternative à Arc. Elle se demande en fait si elle ne pourrait pas elle-même réitérer l'exploit, comment le mage lui avait il nommé ca? Une magie prosthétique? Mais bon, ce n'était assurément pas pour tout de suite, il y avait des choses plus urgente, du genre l'éclat soucieux dans les prunelles de son amie mais Idunn avait le bon sens le plus élémentaire, sans jeu de mots, d'attendre que la sénatrice juge le moment approprié.
Azura! Appela l'élémentaire, rayonnante, tout en montant les deux marches restantes. S'ensuivit une accolade on ne peut plus amicale. .
- Merci d'être venue, je vais avoir besoin de toi, c'est gentil de t'être déplacée, je sais que tu n'aimes guère le milieu urbain. S'inquiéta-t-elle
-Ca va, il est encore tôt. Et je crois qu'il est temps que je recommence à travailler avant que je ne devienne comme Ours, isolée et grognonne... Rit Idunn Mal à l'aise en milieu urbain est un euphémisme. la Flore urbaine chante différemment en fait. Elle lui murmura à l'oreille
Et brisa l'étreinte avec un sourire de Renarde matoise avant de reprendre la parole.
Je ne pense pas que tu ais demandé ma présence juste pour le plaisir de me faire visiter compte tenu du fait de l'heure matinale... Tu m'invite à déjeuner avant que je ne prenne littéralement racine?
Le fait est qu'elle ne se sent pas trop à l'aise, Azura le sait. Tout comme la sénatrice sait qu'Idunn traverserait mer et monde pour son amie et que la sagace élémentaire décèle ien qu'il y a quelques cachotteries politiques dans le lot. þour que la lumina s'inquiète, il doit bien y avoir anguille sous roche. Ce qui est dommage est que, sans son bras, Idunn est d'une efficacité... Limitée. Par contre ce que la sénatrice ne peut savoir, c'est qu'elle travaille dur et d'arrache pied sa magie, essayant de trouver une alternative à Arc. Elle se demande en fait si elle ne pourrait pas elle-même réitérer l'exploit, comment le mage lui avait il nommé ca? Une magie prosthétique? Mais bon, ce n'était assurément pas pour tout de suite, il y avait des choses plus urgente, du genre l'éclat soucieux dans les prunelles de son amie mais Idunn avait le bon sens le plus élémentaire, sans jeu de mots, d'attendre que la sénatrice juge le moment approprié.
Noble de La République
Azura Aiwenor
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- Viens, je t'en prie, la cantine du sénat doit toujours servir le déjeuner. Surtout qu'à cette heure-ci, on devrait être tranquille. Petit clin d'œil.
Si l'on s'amusait à dire qu'Azura était rayonnante, ce n'était pas seulement de manière purement littérale - dans la mesure où sa nature de Lumina l'enveloppait d'une douce aura lumineuse - mais c'était aussi pour son tempérament qui s'accordait à merveille avec cet attribut physique. Quoiqu'on en dise, la sénatrice Aiwenor affichait invariablement un sourire chaleureux et authentique, peu importe que son interlocuteur soit ami ou ennemi, elle affichait toujours une mine sereine et ne s'emportait jamais. Elle était littéralement rayonnante mais aussi de par son sourire immuable et sa bonne humeur caractéristique. C'était surement ce qui faisait toute la force du personnage et la raison pour laquelle elle n'avait pas encore été écrasée par ses pernicieux collègues et rivaux. Ce tempérament avait tendance à désarçonner.
Il fallait reconnaitre que si Azura pouvait sembler être une brebis sans défense, de par sa courtoisie et sa transparence, il était nécessaire de se détromper au plus vite. Si elle était devenue sénatrice et menait si bien sa barque jusqu'à présent, naviguant dans une profonde mer emplie de requins, c'était justement parce que tout cela était couplé à une intelligence et un discernement sans faille. La sénatrice Aiwenor, si elle était réputée pour son empathie sans limites, il était quasiment impossible de lui marcher sur les pieds, tant elle était infaillible et fidèle à elle-même. Contrairement à nombre de ses collègues, elle ne cachait rien et n'avait rien à cacher. Là était sa plus grande force : Aucune faille.
Et si ses détracteurs avançaient son inexpérience, elle avait tendance à répliquer dans un sourire angélique :
« Vous me jugez inexpérimentée ? Il me semble pourtant que le temps remédiera bien vite à ce problème. Outre cela, un brin d'étymologie nous indique que la politique est tout et que tout est politique à la fois, or, j'ai une longue expérience de la vie, bien plus que la plupart des mortels. Permettez-moi donc de vous enseigner ce qu'est la vie si vous vous jugez à même de m'enseigner ce qu'est la politique. »- Azura vir Gaïa Braelohn-Jidmasdottir Aiwenor.Elle guida ensuite son amie dans les couloirs d'albâtre qui jouxtaient le vaste hall, une fois passé l'imposante colonnades du parvis. Il était encore tôt, et comme l'avait anticipé Azura, la cantine - une grande salle haute de plafond - était quasiment vide. Seuls deux assistants ainsi qu'une secrétaire échangeaient autour de bols de porridge, au fond de la salle. Azura leur adressa un sourire qui ne lui fut pas rendu, après tout les trois lève-tôt du fond faisaient partis de délégations du parti Goldheart. Ces derniers ne devaient pas juger que saluer une sénatrice d'opposition faisait parti du code de déférence. Elle ne leur en tint pas rigueur pour autant, Azura n'était pas du genre à se formaliser.
À la place, elle invita son amie à s'installer à une petite table ronde en fer forgé près d'une haute fenêtre dont les rideaux avaient été rabattus sur le côté, laissant le soleil matinal pénétrer dans la cantine sénatoriale. D'un petit mouvement du doigt, elle usa de télékinésie pour entrouvrir la fenêtre et ainsi profiter de la douce brise estivale qui était si agréable. La Lumina s'installa en face de l'élémentaire. Un serveur en livrée blanche se présenta aussitôt, sortant de nul part.- Bonjour Clément, apportez-nous donc deux tasses de chocolat chaud, ainsi que ce fameux porridge avec confiture, pain et tout le tintouin. Le serveur disparu aussitôt.
Azura adressa un sourire à son amie, ne voulant pas que son amie se sente mal à l'aise d'avoir accès à ce restaurant réservé aux instances politiques. Il fallait dire que si une partie du peuple avait du mal à ne serait-ce que mettre du pain sur leur table, les sénateurs et tout le beau-monde qui marchait derrière eux avaient droit à trois voir quatre collations par jour, selon la gourmandise de chacun. Une injustice qu'Azura palliait en faisant don de tout ce qu'elle avait aux populations les plus défavorisées. On se demandait souvent pourquoi Azura Aiwenor demeurait modeste malgré sa position sociale, c'était parce qu'elle venait en aide à tout ceux qu'elle croisait, sans regarder à la dépense. Après tout l'argent était fait pour être dépensé, et non pour être accumulé. Et si elle pouvait le faire tout en aidant autrui, elle était heureuse. Outre cela, tout ce qui était commandé au restaurant sénatorial était gratuit pour eux, alors autant en profiter pour qu'Idunn ait un bon petit-déjeuner. Et si cela déplaisait aux trois du fond, tant pis pour eux !- As-tu une petite idée de pourquoi je t'ai invité aujourd'hui ? En dehors de la principale raison de profiter de ta compagnie des plus agréable. Nouveau clin d'œil.
Azura attendit la réponse de son amie, curieuse de la connaitre. Elle croisa les jambes alors que Clément revint avec un plateau supportant les divers mets sucrés demandés, les disposant devant les deux convives profitant des rayons du soleil dépassant au dessus des toits de tuiles des bâtiments bordant le Sénat. Tout paraissait si simple et plus agréable lorsqu'Idunn était là.
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Giselle (Enchanted) - Amélie Poulain (Le Fabuleux Destin) - Margaery Tyrell (Game of Thrones) - Mantis (Guardians of the Galaxy) - Sam Gamgee (Lord of the Rings) - Jaskier (The Witcher)
Thème musical d'Azura
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Comme quoi n'importe quelle épreuve ne peut pas changer le fond d'une personne, le visage de la bonne vivante qu'est Idunn s'éclaira à la mention du petit déjeûner. Et si depuis son Eveil elle s'était découverte des penchants de carnivore pour des raisons d'apport caloriques évidentes, qui pourrait ele bien être pour cracher sur la sacro sainte nourriture?
Parce que, comme toute bonne survivaliste qui se respecte, la règle d'or était de ne pas rigoler avec la bouffe. Aussi le ventre de la garde forestière se mit à gronder doucement au moment même ou elle emboita le pas à Azura, admirant au passage la splendeur stérile du bâtiment. Les plantes tristounettes en pot étaient silencieuses et léthargique. Aussi bien avoir des fleurs de soies rendu là pensa t'elle en elle-même, se félicitant d'avoir mis ses mocassins.
-Le Sénat a l'air de plus te réussir que les grands combats épiques... C'est magnifique. Qualifia t'elle objectivement en se tordant le cou pour admirer les colonnades et l'arc du plafond, signe d'un savoir faire exceptionnel. C'était fanfaron et arrogant comme lieu, mais on ne pouvait nier l'état de fait que c'était tout simplement beau, même si, personnellement, elle préférait la magnifiscence de Forêt et de Rivière qui était son habitat naturel autant que ces murs étaient celui de son amie. C'était bien d'avoir un pont entre Nature et Civilisation. - Et tu es rayonnante.
Oui, la Lumina, pour l'être végétal qu'était Idunn, était l'équivalent du soleil d'une journée d'été. Bıenveillant et chaud. Elle n'était pas en mesure de l'expliquer clairement cet état de fait, mais ca n'en changeait pas moins. A côté, en ces lieux et avec ses cuirs, maladroitement coiffée, l'Elementaire se faisait l'impression d'être le vilain petit canard. Elle aurait dû porter des vêtements propres... Ce qu'elle n'a absolument pas, elle peine déjà à se nourrir et à tanner ses peaux, elle n'avait ni le temps, ni l'envie de s'attifer comme une princesse.
Son complexe d'infériorité caché bien profond en elle, Idunn se contentait d'évoluer avec une placidité digne de mention dans la fosse au lions. Tout ces yeux, ouvertement ou dans l'ombre des portes, il y avait de quoi frisonner quand même quand on n'avait pas l'habitude. Et tandis qu'elle s'asseyait, la garde forestière se demanda si elle avait vraiment envie de fréquenter ces lieu à intervalles réguliers. Les yeux jaunes, acérés comme ceux de Loup, balayèrent la cafétéria quasi vide à cette heure, fixant dans sa mémoire chaque visage qui n'avait pas répondu au sourire de son amie et ce avec un sérieux dérangeant, avant de reporter son attention sur Azura. Les lèvres vertes s'étirèrent en un doux sourire satisfait.
Et reconnaissant quand elle lui ouvrit la fenêtre. L'odeur de la clorophylle gorgée d'eau du matin lui parvint au narines et soudainement Idunn eut l'air d'un gros chat satisfait et apaisé. Elle adorait cette odeur en fait. Ce n'était pas le restaurant qui la rendait nerveuse, mais ce qu'on lui avait rapporté sur les instigateurs de Kaizoku. Ils étaient, semblaient t'ils, partout. Et si elle n'avait aucune crainte pour les gens de la Réserve, ici on ne savait pas qui était ami ou non.
C'était terrifiant en un sens. De l'autre, c'était une piètre excuse pour ne pas se faire juger sur son bras en moins. C'était... difficile tout ses regards, pensa t'elle de nouveau en fixant le trio du fond qui murmuraient... Le silence se fit tandis que le bref duel oculaire s'installa et qu'elle remporta haut la main, ses prunelles atypiques faisant le travail. Une fois cela réglé, c'est avec une mine gourmande qu'elle s'empara de son bol de porridge à qui elle fit honneur. Parce qu'elle avait besoin de se remplumer.
Laisse-moi deviner. Tu trouve que je ne prends pas assez de poids? Tu aimerais que Ronces, Orties et Eglantiers ne s'établissent autour de ta demeure? Alors, dis -moi quel aménagement paysager tu aimerais.
L'oeil jaune étincela de malice par dessus la cuiller qui disparut dans la bouche. Evidemment qu'elle ne la ferait pas venir pour du jardinage. Ceci dit, Clément était à portée d'oreille et avec les avatars de figures de cartes à jouer éparpillées dans l'ombre, valait mieux être prudentes, Idunn l'avait apprit au prix fort.
Parce que, comme toute bonne survivaliste qui se respecte, la règle d'or était de ne pas rigoler avec la bouffe. Aussi le ventre de la garde forestière se mit à gronder doucement au moment même ou elle emboita le pas à Azura, admirant au passage la splendeur stérile du bâtiment. Les plantes tristounettes en pot étaient silencieuses et léthargique. Aussi bien avoir des fleurs de soies rendu là pensa t'elle en elle-même, se félicitant d'avoir mis ses mocassins.
-Le Sénat a l'air de plus te réussir que les grands combats épiques... C'est magnifique. Qualifia t'elle objectivement en se tordant le cou pour admirer les colonnades et l'arc du plafond, signe d'un savoir faire exceptionnel. C'était fanfaron et arrogant comme lieu, mais on ne pouvait nier l'état de fait que c'était tout simplement beau, même si, personnellement, elle préférait la magnifiscence de Forêt et de Rivière qui était son habitat naturel autant que ces murs étaient celui de son amie. C'était bien d'avoir un pont entre Nature et Civilisation. - Et tu es rayonnante.
Oui, la Lumina, pour l'être végétal qu'était Idunn, était l'équivalent du soleil d'une journée d'été. Bıenveillant et chaud. Elle n'était pas en mesure de l'expliquer clairement cet état de fait, mais ca n'en changeait pas moins. A côté, en ces lieux et avec ses cuirs, maladroitement coiffée, l'Elementaire se faisait l'impression d'être le vilain petit canard. Elle aurait dû porter des vêtements propres... Ce qu'elle n'a absolument pas, elle peine déjà à se nourrir et à tanner ses peaux, elle n'avait ni le temps, ni l'envie de s'attifer comme une princesse.
Son complexe d'infériorité caché bien profond en elle, Idunn se contentait d'évoluer avec une placidité digne de mention dans la fosse au lions. Tout ces yeux, ouvertement ou dans l'ombre des portes, il y avait de quoi frisonner quand même quand on n'avait pas l'habitude. Et tandis qu'elle s'asseyait, la garde forestière se demanda si elle avait vraiment envie de fréquenter ces lieu à intervalles réguliers. Les yeux jaunes, acérés comme ceux de Loup, balayèrent la cafétéria quasi vide à cette heure, fixant dans sa mémoire chaque visage qui n'avait pas répondu au sourire de son amie et ce avec un sérieux dérangeant, avant de reporter son attention sur Azura. Les lèvres vertes s'étirèrent en un doux sourire satisfait.
Et reconnaissant quand elle lui ouvrit la fenêtre. L'odeur de la clorophylle gorgée d'eau du matin lui parvint au narines et soudainement Idunn eut l'air d'un gros chat satisfait et apaisé. Elle adorait cette odeur en fait. Ce n'était pas le restaurant qui la rendait nerveuse, mais ce qu'on lui avait rapporté sur les instigateurs de Kaizoku. Ils étaient, semblaient t'ils, partout. Et si elle n'avait aucune crainte pour les gens de la Réserve, ici on ne savait pas qui était ami ou non.
C'était terrifiant en un sens. De l'autre, c'était une piètre excuse pour ne pas se faire juger sur son bras en moins. C'était... difficile tout ses regards, pensa t'elle de nouveau en fixant le trio du fond qui murmuraient... Le silence se fit tandis que le bref duel oculaire s'installa et qu'elle remporta haut la main, ses prunelles atypiques faisant le travail. Une fois cela réglé, c'est avec une mine gourmande qu'elle s'empara de son bol de porridge à qui elle fit honneur. Parce qu'elle avait besoin de se remplumer.
Laisse-moi deviner. Tu trouve que je ne prends pas assez de poids? Tu aimerais que Ronces, Orties et Eglantiers ne s'établissent autour de ta demeure? Alors, dis -moi quel aménagement paysager tu aimerais.
L'oeil jaune étincela de malice par dessus la cuiller qui disparut dans la bouche. Evidemment qu'elle ne la ferait pas venir pour du jardinage. Ceci dit, Clément était à portée d'oreille et avec les avatars de figures de cartes à jouer éparpillées dans l'ombre, valait mieux être prudentes, Idunn l'avait apprit au prix fort.
Noble de La République
Azura Aiwenor
Messages : 176
crédits : 855
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Alors qu'Idunn se chargeait bien volontiers du bol de porridge qui fut apporté, Azura entreprit de tartiner un morceau de pain de confiture à l'aide d'un couteau à bords ronds. Elle s'y afféra religieusement tout en écoutant la réponse ironique de son amie, ce trait d'humour la rassurait et l'amusait à la fois, prouvant que l'élémentaire n'avait pas perdu son sens de l'humour et le maniait même à merveille. Tant qu'au jardin d'Azura, il était parfaitement bien entretenu dans la mesure où elle le laissait évoluer librement, se refusant à influer sur son environnement - mais aussi parce qu'elle n'en avait pas le temps. Il se trouvait que le lierre s'était parfaitement répandu sur les murs de sa maisonnée et que ses rosiers étaient toujours aussi resplendissants. Tant qu'au reste, la nature se régulait très bien toute seule en son absence.
La sénatrice afficha un sourire amusé à la réponse d'Idunn, portant sa tasse de chocolat chaud à ses lèvres, laissant derrière une fine moustache zibeline sur ses lèvres.- Pour te détromper, je trouve que tu te portes à merveille, qui plus est je vois que tu as l'appétit, ce qui est une excellente chose. Tant qu'à mon jardin, autant dire que ce sont les prairies et les forêts environnantes qui en font office. Elle lui adressa un merveilleux sourire. Je crains cependant que je t'ai fais venir pour quelque chose de plus... prosaïque. Si tu veux, je vais t'expliquer de quoi il retourne, tu me diras si tu penses que je devrais le faire ou pas.- Nous nous rendrons à Vamiers, un village sur les rives de la Rivierschaat, le fleuve passant à l'Est de Liberty. Ce village se trouve un peu au nord de la capitale, en direction de Justice, c'est ce fleuve que la Grand-Route longe un temps pour rallier Justice. D'ici on peut être à Vamiers en moins d'une heure. Elle fit la moue. Mais nous n'emprunterons pas la voie terrestre, on va plutôt prendre une péniche remontant vers l'affluant. Vamiers est un important port fluvial, nous nous y arrêterons lorsque la péniche y fera un arrêt. Oh pardon ! Je parle tant du voyage que j'en oublie la destination. Laisse moi t'expliquer ce qu'on va faire là-bas. Elle s'essuya la bouche. Vamiers est surmonté d'un chateau, c'est là que nous irons une fois débarqué. Je dois rendre visite à son propriétaire, un sénateur conservateur, un certains Shasrak Skasslags, afin de traiter avec lui d'affaires purement politiques. Mais si on emprunte la voie fluviale plutôt que la route terrestre menant à Vamiers, c'est parce qu'on m'a donné un premier rendez-vous sur cette péniche, une rencontre qui n'a rien à voir avec Shasrak Skasslags. Percevant le regard interrogateur de son amie, elle expliqua : Je ne sais pas encore précisément qui je doit rencontrer à bord de la péniche... et même s'il y aura d'autres passagers, je ne sais pas à quoi m'attendre, je serai plus rassurée en ta présence. Elle termina en esquissant un petit sourire. En somme, j'ai deux rendez-vous avant la fin de matinée !
Même si elle s'efforçait de ne pas le montrer, on percevait dans sa voix une légère inquiétude, tant à son entretien avec un sénateur réputé pour être particulièrement virulent qu'à ce premier rendez-vous, sur le chemin, avec un ou une inconnue.
Elle s'était entretenue à de maintes reprises avec Zelevas E. Fraternitas, le sénateur réformateur avec qui elle magouillait depuis quelques temps déjà. Cela semblait déplaire à certains de ses pairs, et pas seulement à l'opposition mais aussi à certains alliés. Il se trouvait qu'Ansalis Bestaldor, le fidèle assistant d'Azura, redoutait une telle alliance, s'inquiétant des véritables motivations de Zelevas. Cela, Azura n'en avait cure ou ne le voyait pas, préférant se focaliser sur le meilleur de chacun, jusqu'à être persuadée de la bonne volonté de son collègue réformateur. Elle était comme ça, toujours à accorder sa pleine confiance et à aimer son prochain.
Quoiqu'il en fut, Ansalis s'était entretenu avec son homologue du bureau sénatorial de Soren Goldheart, un proche allié de Zelevas et d'Azura à la fois. Les informations qu'il avait récoltées là-bas, il n'avait pas voulu les communiquer à sa cheffe, toutefois, l'assistant avait indiqué à la sénatrice qu'il avait arrangé un rendez-vous avec un/une informateur/trice sur la péniche qu'elle devait emprunter pour se rendre à Vamiers. Ansalis Bestaldor ne s'était pas étalé sur le sujet, mais il avait assuré que cet informateur pourrait lui rendre un fier service au niveau de l'alliance politique qu'elle voulait maintenir à flot. Azura avait consentie à rencontrer cet informateur même si tout cela ne lui plaisait guère. C'était pourquoi elle voulait être accompagnée d'Idunn, juste au cas où.
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Et pendant qu'elle engloutissait avec une classe relative son porridge, parce qu'entre dons nous bien, il est excellent et Idunn commence à peine à maîtriser les aléas d'une vie à un bras, du coup on en profite quand on peut. La saveur lég èrement sucrée lui rappelle celui de son p ère et un moment, elle en oublie son environnement. Entre deux bouchées donc, l'élémentaire hoche la tête. C'est que,parfois, Azura fait du compliqué avec du simple. Ça doit être une caractéristique sine qua non d'une politicienne.
Bon, récapitulons. Il faut monter par bateau à Vamiers pour rejoindre un Sharak qui, à voir la figure de son amie, la tend peut-être un peu. La cuillère s'interrompt à mi chemin, Idunn plissant les yeux avant de redéposer le tout lentement, tout à son écoute. Plus que ce qu'Azura dit, c'est ce qu'elle ne dit pas qui l'interpelle. Ça et une question du genre, mais qu'est-ce qu'une garde forestière en arrêt maladie et manchote peut y faire? Les prunelles jaunes flamboient lé gèrement à la mention d'un informateur inconnu à rencontrer en chemin. Bon, les inconnus ce n'est pas ça le plus angoissant, c'est la façon qu'Azura en parle. Elle, elle va faire un truc dangereux. C'est là que son arc lui manque terriblement. Et son bras... surtout son bras. C'est une chance qu'elle soit... ait été... ambidextre.
Mais dans quoi tu t'est foutue Azura? Se demanda t'elle subitement, la douleur fantôme de son bras de rappelant à son bon souvenir, faisant se refermer sa main valide sur du vide.
je ne m'y connais pas en politique, mais si tu me permet de te dire que ça pue du cul et qu'évidemment je serai là. Azura...
Elle se pencha par dessus la table, ses cheveux verts serpentant doucement sur le bois ambré quand elle prit la main de son amie et la serra brièvement en signe de réconfort et de soutien inconditionnel. Il fallait quelqu'un pour compenser l'optimisme crasse de la Lumina. Et si la situation la rendait nerveuse, c'était un signe que ça devait être gravissime et il n'en lui en fallait pas plus pour la belle sauvageonne. Un sourire mutin étira ses lèvres.
-J'ai le temps de finir mon petit dej ou je prend pour emporter?
Bon, récapitulons. Il faut monter par bateau à Vamiers pour rejoindre un Sharak qui, à voir la figure de son amie, la tend peut-être un peu. La cuillère s'interrompt à mi chemin, Idunn plissant les yeux avant de redéposer le tout lentement, tout à son écoute. Plus que ce qu'Azura dit, c'est ce qu'elle ne dit pas qui l'interpelle. Ça et une question du genre, mais qu'est-ce qu'une garde forestière en arrêt maladie et manchote peut y faire? Les prunelles jaunes flamboient lé gèrement à la mention d'un informateur inconnu à rencontrer en chemin. Bon, les inconnus ce n'est pas ça le plus angoissant, c'est la façon qu'Azura en parle. Elle, elle va faire un truc dangereux. C'est là que son arc lui manque terriblement. Et son bras... surtout son bras. C'est une chance qu'elle soit... ait été... ambidextre.
Mais dans quoi tu t'est foutue Azura? Se demanda t'elle subitement, la douleur fantôme de son bras de rappelant à son bon souvenir, faisant se refermer sa main valide sur du vide.
je ne m'y connais pas en politique, mais si tu me permet de te dire que ça pue du cul et qu'évidemment je serai là. Azura...
Elle se pencha par dessus la table, ses cheveux verts serpentant doucement sur le bois ambré quand elle prit la main de son amie et la serra brièvement en signe de réconfort et de soutien inconditionnel. Il fallait quelqu'un pour compenser l'optimisme crasse de la Lumina. Et si la situation la rendait nerveuse, c'était un signe que ça devait être gravissime et il n'en lui en fallait pas plus pour la belle sauvageonne. Un sourire mutin étira ses lèvres.
-J'ai le temps de finir mon petit dej ou je prend pour emporter?
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Azura Aiwenor
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- Je t'en prie, prends ton temps pour manger. Répondit-elle avant de croquer elle-même dans une tartine de confiture.
Le reste du petit-déjeuner se déroula autour de discussions plus gaies et moins formelles, traitant de ce à quoi Azura employait son peu de temps livre ou encore de la vie de la forêt qu'Idunn arpentait régulièrement. La Lumina appréciait grandement la franchise de son amie, une qualité qui se faisait rare dans son entourage, tant le sénat fonctionnait sur des non-dits et des secrets. C'était pour cela aussi qu'elle l'avait invité, afin qu'elle lui apporte un brin de transparence dans ce journée qui s'annonçait pour le moins tortueuse. Une petite idée germa alors dans l'esprit d'Azura, une idée sur laquelle elle méditerai pendant le trajet et dont elle ferait peut-être part à Idunn avant la fin de la journée. Mais pour l'heure, elles passaient un moment entre amies.꧁꧂
Moins d'une heure plus tard, elles étaient déjà au port fluvial de Liberty, légèrement à l'Est et à seulement vingt-minutes au travers de la capitale depuis le sénat. Il fallait dire que la République était un État particulièrement centralisé autour des trois grandes villes, ce qui polarisait les déplacements d'Azura. Toutefois, les rares fois où elle se rendait ailleurs qu'à Liberty, Justice ou Courage lui plaisait d'avantage, tant il était important d'écumer les provinces desquelles beaucoup trop de sénateurs étaient détachés. C'était d'ailleurs ce à quoi elle était attachée en s'évertuant à garder son domicile principal en rase campagne, au sud de Liberty, à Orlogne.
Et même si elle se rendait à Vamiers pour une affaire purement professionnelle, elle était bien contente que le sénateur Skasslags l'ai conviée directement en son domaine plutôt que de fixer le rendez-vous entre les murs de son bureau sénatorial. Au moins cela donnait un prétexte à la Lumina de quitter cette foutue citée... un repaire de requins oui !
Elle hésita alors en mettant un pied sur le pont de la péniche, une fois ayant pris leurs tickets. Elle n'était pas remontée à bord d'un navire depuis le drame de Kaizoku, autant dire que de sombres réminiscences lui revinrent à l'esprit. Cependant, elle se garda bien de l'afficher ou de le signifier à son amie, tant elle savait qu'Idunn avait été d'avantage impactée qu'elle par ces horreurs. Elle avait donc simplement marqué un arrêt, rien de plus. Selon son assistant, on lui avait donné rendez-vous sur la péniche, quant à savoir où précisément et quand, ça restait à la discrétion de la personne qu'elle devait rencontrer.- On va s'installer sur ce banc, le patouillard ne devrait pas tarder à partir. Merci encore de m'accompagner. Ajouta-t-elle dans un sourire.
Elles s'assirent alors sur une banquette de bois près de la poupe du navire d'eau douce. Les gabariers s'activaient à déployer la petite voile d'artimon tandis que d'autres se préparaient à larguer les amarres lorsque la passerelle serait ôtée des quais. Azura concentra son attention sur les différents passagers qui embarquèrent à leur suite, cherchant à déceler l'individu qu'elle pouvait attendre. On lui avait simplement indiqué qu'il ou elle viendrait à sa rencontre, sans lui donner le moindre signalement de la personne. Elle savait ce qu'elle avait à faire mais ne savait avec qui elle devait traiter, elle devait simplement attendre. Et si jamais le contact ne se présentait finalement pas, et bien tant pis, elles descendraient à Vamiers et iraient traiter avec le sénateur Skasslags comme prévu.
Azura avait, pour ce déplacement estival, revêtit une longue jupe bleue à la mise simple surmontée d'une chemise blanche de feston à manches courtes. Vêtu de la sorte, elle se mêlait parfaitement à la population empruntant ce transport fluvial. Parmi les passagers, il y avait un groupe de mineurs devisant bruyamment près de la cabine centrale, près deux, deux soldats en armure fixaient sombrement leurs braconnières un brin encombrantes. Près de la proue, Azura esquissa un sourire en y voyant un couple de jeunes tourtereaux se tenant par la main. Voilà une vision des plus optimistes. Il y avait bien d'autres passagers, mais Azura ne pu s'attarder d'avantage, les amarres furent largués et le capitaine annonça que leur prochain arrêt sera Westerchem, puis Vamiers et enfin Traisen. D'ici une demi-heure, elles seront arrivées.
Mais pour l'heure, Azura ne songeait guère à la destination mais plutôt au voyage en lui-même, aussi bref soit-il.
- La tenue d'Azu :
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Sixte V. Amala
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Info personnage
Race: Elfe (mi-ange)
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
La mâchoire de Sixte était contractée. Ses yeux plissés suivaient avec intérêt le clapotis de l’eau qui venait rouler le long de la coque de la péniche. C’était la seule chose qu’elle était capable de faire pour empêcher son corps de faire demi-tour. Fermer les yeux ne servait à rien, elle percevait sans peine le dodelinement du bateau sous ses pieds. Bien que contrairement aux navires de mers, celui-ci fut plus stable et l’eau bien plus tranquille. Il n’empêchait qu’elle aurait préféré se trouver sur la terre ferme, avec autant d’échappatoires que les toits de Liberty savaient en compter. Ici elle était à la merci de tous les dangers qu’ils vinrent de l’eau ou du bateau. Heureusement, personne -ou presque- ne connaissait sa peur panique de l’eau, ni le fait que dès que le pont se lèverait, elle serait tout bonnement prise au piège car il lui faudrait plus qu’une bonne raison et un peu de courage pour se jeter dans le fleuve. Une menace de mort, serait peut-être un argument valable. D’un mouvement de tête Sixte chassa ses sombres pensées, si il était normal pour une mercenaire aussi âgée qu’elle de penser ainsi, elle savait également que cette rencontre ne pouvait -en théorie- que bien se dérouler. Ainsi elle attendit, accoudé au bastingage, ses prunelles ayant délaissé les flots elle les tourna vers ceux des passagers.
Sixte ne voyageait jamais par la voie des eaux. Ainsi, elle ne put s’empêcher de grimacer lorsque les rangs des passagers se mirent à grossir, encore et encore. “Par les dieux tous ces gens ne peuvent-ils pas utiliser leurs jambes ?” s’agaçait-elle à mesure que le temps s’écoulait. A ce rythme, elle ne risquait pas de mettre la main sur son rencard du jour.
Et quel rencard ! La jeune femme se souvenait sans peine de l’étonnement qui lui avait fait hausser un sourcil lorsqu’elle s’était entretenue avec l’assistant de celle qui souhaitait la rencontrer. Après avoir tenté d’assassiner Goldheart, c’était Aiwenor qui réclamait son aide. “A ce rythme, songea-t-elle non sans sarcasme, tous les politiciens réputés de la Capitale se bousculeraient dans son agenda. “ Et ce n’était pas pour lui déplaire, après tout un sénateur c’était la promesse d’affaires intéressantes et surtout bien rémunérées ; Soren en était la preuve vivante. C’était ce raisonnement qui l’avait forcé à poser le pied sur le pont d’un navire malgré ses réticences et c’était également celui-ci qui l’obligeait à scruter la foule, sourcils froncés pour essayer de repérer la brune. Sixte ne pouvait se targuer de la connaître, car c’eut été un mensonge. Peut-être l’avait-elle déjà aperçue quelques fois mais elle n’y avait sans doute pas prêté attention car jusqu’ici cela ne l’intéressait pas. Personne ne l’intéressait jusqu’à ce qu’une raison l’y pousse. Elle avait, toutefois, fait des recherches de son côté.
Bientôt les mariniers retirèrent le pont -ainsi que son plus bel échappatoire - puis se mirent à s’agiter ça et là. L’elfe décida qu’il était temps de bouger. Elle se mit à déambuler calmement entre les voyageurs. Comme à son habitude, ses épaules étaient drapées d’une fine cape de couleur foncée, ses jambes coincées dans une culotte en peau de daim et elle arborait par dessus sa chemise un plastron en cuir souple qui pouvait aisément s’apparenter à un corset si l’on n’y prêtait pas attention. Ses cheveux étaient tressés de part et d’autre de sa tête et retombaient en une lourde natte blonde entre ses omoplates. Sa dague, naturellement accrochée à sa ceinture, se perdait dans la discrétion des plis de sa cape.
Il lui fallut une poignée de minute pour atteindre la poupe du navire où il y avait moins de monde mais lorsque ce fut le cas, il lui fut impossible de ne pas deviner qui elle devait rencontrer. Peut-être était-ce dû à la droiture de son dos, ou à la légère inquiétude qu’elle put lire dans ses gestes, toujours est-il que c’est d’un pas sûr qu’elle avança jusqu’au banc et prit place aux côtés de la -plus ou moins- jeune femme, non sans jeter un regard de biais à sa compagne pour la jauger.
- Bonjour, je crois que vous m’attendiez. Murmura Sixte si bassement qu’elle craint de ne pas être entendu.
Si ses lèvres s’étaient articulées, ses yeux, eux, continuaient de scruter calmement la foule. Juste au cas où.
Sixte ne voyageait jamais par la voie des eaux. Ainsi, elle ne put s’empêcher de grimacer lorsque les rangs des passagers se mirent à grossir, encore et encore. “Par les dieux tous ces gens ne peuvent-ils pas utiliser leurs jambes ?” s’agaçait-elle à mesure que le temps s’écoulait. A ce rythme, elle ne risquait pas de mettre la main sur son rencard du jour.
Et quel rencard ! La jeune femme se souvenait sans peine de l’étonnement qui lui avait fait hausser un sourcil lorsqu’elle s’était entretenue avec l’assistant de celle qui souhaitait la rencontrer. Après avoir tenté d’assassiner Goldheart, c’était Aiwenor qui réclamait son aide. “A ce rythme, songea-t-elle non sans sarcasme, tous les politiciens réputés de la Capitale se bousculeraient dans son agenda. “ Et ce n’était pas pour lui déplaire, après tout un sénateur c’était la promesse d’affaires intéressantes et surtout bien rémunérées ; Soren en était la preuve vivante. C’était ce raisonnement qui l’avait forcé à poser le pied sur le pont d’un navire malgré ses réticences et c’était également celui-ci qui l’obligeait à scruter la foule, sourcils froncés pour essayer de repérer la brune. Sixte ne pouvait se targuer de la connaître, car c’eut été un mensonge. Peut-être l’avait-elle déjà aperçue quelques fois mais elle n’y avait sans doute pas prêté attention car jusqu’ici cela ne l’intéressait pas. Personne ne l’intéressait jusqu’à ce qu’une raison l’y pousse. Elle avait, toutefois, fait des recherches de son côté.
Bientôt les mariniers retirèrent le pont -ainsi que son plus bel échappatoire - puis se mirent à s’agiter ça et là. L’elfe décida qu’il était temps de bouger. Elle se mit à déambuler calmement entre les voyageurs. Comme à son habitude, ses épaules étaient drapées d’une fine cape de couleur foncée, ses jambes coincées dans une culotte en peau de daim et elle arborait par dessus sa chemise un plastron en cuir souple qui pouvait aisément s’apparenter à un corset si l’on n’y prêtait pas attention. Ses cheveux étaient tressés de part et d’autre de sa tête et retombaient en une lourde natte blonde entre ses omoplates. Sa dague, naturellement accrochée à sa ceinture, se perdait dans la discrétion des plis de sa cape.
Il lui fallut une poignée de minute pour atteindre la poupe du navire où il y avait moins de monde mais lorsque ce fut le cas, il lui fut impossible de ne pas deviner qui elle devait rencontrer. Peut-être était-ce dû à la droiture de son dos, ou à la légère inquiétude qu’elle put lire dans ses gestes, toujours est-il que c’est d’un pas sûr qu’elle avança jusqu’au banc et prit place aux côtés de la -plus ou moins- jeune femme, non sans jeter un regard de biais à sa compagne pour la jauger.
- Bonjour, je crois que vous m’attendiez. Murmura Sixte si bassement qu’elle craint de ne pas être entendu.
Si ses lèvres s’étaient articulées, ses yeux, eux, continuaient de scruter calmement la foule. Juste au cas où.
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Des trois, nous pourrions dire qu'Idunn était la plus à l'aise même si la foule l'indisposait légèrement. En posant le pied sur la Péniche, elle laissa aller une offrande de fleurs colorées qu'elle avait achetées à une fleuriste itinérante, autant pour l'élémentaire offrande de reconnaissance que rite funèbre pour ces dernières. Ayant endossé une cape courte qu'elle avait décalée difficilement sur une épaule pour cacher son bras mutilé, la garde forestière inspira longuement, savourant l'odeur particulière de la proximité de Eau. Elle ne pouvait lui en vouloir, ce fiasco n'était nullement de son fait.
Les prunelles jaunes brillèrent tandis que son regard passait à une paire d'omoplates à une autre, sa taille ne lui permettant guère plus. Idunn aurait aimé pouvoir se placer plus en hauteur mais raisonnablement, ce n'était pas trop possible. Aussi emboita t'elle le pas à Azura pour s'installer près de la poupe, afin d'attendre. C'était idiot en fait. Qui rencontre un informateur inconnu en pleine péniche, là ou il n' a nul échappatoire si l'on ne sait pas nager? Ca lui fait rajouter une note mentale qui la fait grimacer. Apprendre à nager d'un bras est impératif. Mais qui dit que cet informateur sera le bon? Ca lui fait penser...
D'un geste discret Idunn épandit quelques graines de Ronce et de Vigne sous le pont, juste sous leur pieds. La chance souris au préparés et Kaizoku la rendue très méfiante
Sortant une pomme de sa besace, les belles dents blanches de la jeune femme s'y plantèrent... Sa collation était ridée légèrement mais douce, ce qui la fit sourire. Du moins jusqu'à ce qu'une femme ne vienne s'asseoir sur le flanc exposé dAzura, du coté de son bon bras, l,empêchant de faire un pivot efficace au besoin. Mais merde... Avec une décontracture feinte, finissant de mastiquer, Idunn offrit le coeur de son fruit à Rivière avant de plonger le jaune lupin de son attention sur la blonde, sa cornée laiteuse rendant ce dernier dérangeant. La lumina put prendre la mesure de l'esprit protecteur de la dryade quand cette dernière se leva et changea de côté sans quitter Sixte des yeux, mettant cette dernière en sandwiche entre elles. Les graines s'éveillèrent sous leurs pieds, prêtes mais non encore germées.
D'ailleurs pourquoi tout le monde était il si magnifique alors qu'elle, avec ses vêtements mis tout croches et sa coiffure chiffonnée à moitié défaite et ses cuirs avait l'air si... négligée? Elle ne pu s'empêcher de soupirer à la réflexion que son apparence lui avait toujours bien moins importé quand elle avait deux bras. Oui,le deuil de cet appendice est difficile que voulez-vous et ca ne fait pas encore si lontemps...
-Pourriez vous garder vos mains en évidence et loin de vos armes s'il vous plait? Murmura t'elle du même ton avant d'avoir un léger mouvement de tête pour la Sénatrice, recmmencant à surveiller les alentours, au cas ou la menace viendrait d'ailleurs. Les belles oreilles fines de la demoiselle bougeant en tout sens trahissant une tension inversement proportionnelle à sa décontracture apparente.
Les prunelles jaunes brillèrent tandis que son regard passait à une paire d'omoplates à une autre, sa taille ne lui permettant guère plus. Idunn aurait aimé pouvoir se placer plus en hauteur mais raisonnablement, ce n'était pas trop possible. Aussi emboita t'elle le pas à Azura pour s'installer près de la poupe, afin d'attendre. C'était idiot en fait. Qui rencontre un informateur inconnu en pleine péniche, là ou il n' a nul échappatoire si l'on ne sait pas nager? Ca lui fait rajouter une note mentale qui la fait grimacer. Apprendre à nager d'un bras est impératif. Mais qui dit que cet informateur sera le bon? Ca lui fait penser...
D'un geste discret Idunn épandit quelques graines de Ronce et de Vigne sous le pont, juste sous leur pieds. La chance souris au préparés et Kaizoku la rendue très méfiante
Sortant une pomme de sa besace, les belles dents blanches de la jeune femme s'y plantèrent... Sa collation était ridée légèrement mais douce, ce qui la fit sourire. Du moins jusqu'à ce qu'une femme ne vienne s'asseoir sur le flanc exposé dAzura, du coté de son bon bras, l,empêchant de faire un pivot efficace au besoin. Mais merde... Avec une décontracture feinte, finissant de mastiquer, Idunn offrit le coeur de son fruit à Rivière avant de plonger le jaune lupin de son attention sur la blonde, sa cornée laiteuse rendant ce dernier dérangeant. La lumina put prendre la mesure de l'esprit protecteur de la dryade quand cette dernière se leva et changea de côté sans quitter Sixte des yeux, mettant cette dernière en sandwiche entre elles. Les graines s'éveillèrent sous leurs pieds, prêtes mais non encore germées.
D'ailleurs pourquoi tout le monde était il si magnifique alors qu'elle, avec ses vêtements mis tout croches et sa coiffure chiffonnée à moitié défaite et ses cuirs avait l'air si... négligée? Elle ne pu s'empêcher de soupirer à la réflexion que son apparence lui avait toujours bien moins importé quand elle avait deux bras. Oui,le deuil de cet appendice est difficile que voulez-vous et ca ne fait pas encore si lontemps...
-Pourriez vous garder vos mains en évidence et loin de vos armes s'il vous plait? Murmura t'elle du même ton avant d'avoir un léger mouvement de tête pour la Sénatrice, recmmencant à surveiller les alentours, au cas ou la menace viendrait d'ailleurs. Les belles oreilles fines de la demoiselle bougeant en tout sens trahissant une tension inversement proportionnelle à sa décontracture apparente.
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Azura Aiwenor
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Azura était occupée à observer un groupe de brelandiers faisant bombance sur une table improvisée autour d'un d'un demi-baril retourné. Le petit groupe comptait deux nains - un couple visiblement - un gobelin et un humain. Pendant qu'ils jouaient aux cartes, ils se partageaient une bonbonne de malvoisie et une brioche aux fruits secs. Les brelandiers avaient attiré l'attention de la Lumina lorsqu'une dispute sembla éclater parce que la naine avait visiblement chipé la bouteille au gobelin, avant qu'elle ne soit désamorcée par des tapes dans le dos et des rires gras. Il y avait différentes manières de tuer le temps pendant de tels trajets, pour les plus spirituels - comme Azura ou Idunn - se réfugier dans ses remembrances et ses pensées suffisaient, tout en appréciant du regard les paysages traversés. D'autres avaient besoin de discutailler voir de jouer aux cartes pour supporter l'attente. Or, Azura était de ceux qui s'avaient apprécier le voyage autant que la destination, parfois même plus.
Elle fut cependant tirée de son observation des autres passagers par une - plus ou moins - jeune elfe. Elle avait perçu un bonjour prononcé à demi-mot, sans percevoir pout autant la suite de la phrase chuchotée. Toutefois, la nouvelle venue n'avait pas besoin de se présenter, rien que son approche discrète et son introduction murmurée prouvait que c'était quelqu'un qui faisait dans l'espionnage, le renseignement ou tout autre domaine qui intéressait Azura en ce jour.- Bonjour, je vous en prie, installez-vous. S'empressa de répondre la sénatrice.
Ansalis, son assistant, ne lui avait pas précisé qui elle devait rencontrer, mais il ne faisait aucun doute que l'elfe qui venait d'arriver était la dite-personne. Quant à déterminer si elle était dangereuse pour elle, cette pensée n'effleura même pas l'esprit d'Azura, tant elle savait que ces gens-là pouvaient se montrer agréable en fonction de l'épaisseur de votre porte-monnaie. Or, il était de notoriété que les politiciens avaient des porte-monnaie plantureux. Quant à l'aspect physique de l'informatrice, Azura aurait réagis de la même façon si ça avait été un Drakyn de trois mètres de haut sur un de large. Après tout, elle savait que son assistant ne lui aurait jamais fait rencontrer qui que ce soit de dangereux pour elle, tant il se souciait de sa sécurité. De plus, Azura était loin d'être une brebis sans défense, au contraire même, elle pouvait très bien assurer sa propre sécurité elle-même sans la moindre difficulté. La preuve en était qu'elle avait immédiatement déployée un bouclier psychique, juste au cas où.
Qui plus est, elle avait Idunn à ses côtés. Ce dernière se pris justement à jouer le rôle de la garde du corps. Si ce n'avait pas été une amie, elle aurait roulée des yeux, Azura n'aimant guère être protégée à outrance, jugeant que d'autres avaient plus besoin de sécurité qu'elle. Mais Idunn agissait par amicalité et non pas professionnalité, la Lumina apprécia donc le geste de l'élémentaire. Depuis son retour mouvementé de Kaizoku, Zelevas - son allié au sénat - lui avait imposée une garde rapprochée composés d'homme de sa propre garde, c'était là sa manière de manifester l'importance qu'elle avait à ses yeux. Finalement, elle avait réussie à se débarrasser de cette escorte à la longue, le vieil homme d'apparence intransigeant savait plier face à l'assurance d'Azura. Sans parler qu'il était un brin sensible à ses sourires radieux.
C'était ainsi que la sénatrice entama la discussion, estimant que l'elfe désirait surement entrer dans le vif du sujet, prévoyant peut-être de descendre à Westerchem, leur prochain arrêt. Elle adressa un sourire discret à Idunn pour indiquer que tout allait bien mais aussi pour la remercier de sa prévenance.- J'imagine qu'on vous a dis qui j'étais, mais comme il est de coutume de se présenter avant de parler affaire, appelez-moi Azura. Par là, elle l'invitait à la tutoyer en plus. Simple levier diplomatique bien connu dans le milieu. Si je vous ai contacté, c'est parce que je pense que vos services pourraient m'être utiles, d'autant plus que vous avez été recommandé par Soren Goldheart en qui j'ai confiance. Elle déglutit. J'aimerai savoir si vous seriez intéressé par la surveillance et la collecte d'informations sur une personne bien particulière ? C'était direct, mais au moins elle s'assurait que l'elfe ne fuit pas face à l'apparente ingénuité de la Lumina.
Il fallait dire que c'était la première fois qu'elle faisait ça.
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Sixte V. Amala
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Info personnage
Race: Elfe (mi-ange)
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Les yeux de Sixte suivirent le mouvement de la créature jusqu’à ce qu’elle s’assoit à ses côtés. Immédiatement son regard se fit courroucé presque hautain alors qu’elle pouvait sentir les muscles de son dos se contracter avec toute la force de sa désapprobation. Ces mots ne furent que le coup de grâce, celui qui attira le mécontentement dans la lueur déjà glaciale de ses iris. Ses mains sortirent néanmoins de sous sa cape et s’ancrèrent dédaigneusement sur ses cuisses. Quoi qu’elle en dise, un échauffouré ici serait bien la pire chose qui pourrait lui arriver.
- Sinon quoi ? Grinça-t-elle, provocante, à l’attention de celle qui se tenait maintenant sur son flanc gauche, la défiant de s’y essayer. Elle la toisa encore quelques secondes puis ce fut la voix plus mesurée de celle de l'autre côté qui l’obligea à se détourner. C’était une femme ordinaire, si ce n’était cette aura lumineuse qui semblait se mouvoir légèrement autour d’elle, projetant de léger reflet d’or sur sa chevelure. Son ton sonnait à ses oreilles cordial, presque qu’amical. Hélas ce genre de chose importait trop peu à Sixte. Il y avait longtemps qu’elle avait cessé de s’intéresser aux inconnus qu’elle ne reverrait jamais. Et même à ceux qu’elle reverrait d’ailleurs. Ainsi, l’elfe ne l’interrompit pas. Elle l’écouta avec déférence, profitant de ces quelques instants pour lancer de nouveaux regards, cette fois plus curieux que hostiles, à ce qui ressemblait plus ou moins à un élémentaire. “Encore une étrangeté pondu par le Sekaï” songea-t-elle, non sans s’inclure dans cette longue liste de créatures énigmatiques.
Un quinte de toux manqua d’étrangler Sixte quand le nom de Soren Goldheart vint s’ajouter à la conversation. Cela ne remontait pas à très longtemps et elle n’aurait pu qualifier leur échange de courtois mais il semblait avoir tenu la promesse qu’il lui avait faite ; celle de lui faire gagner bien plus que ce qu’elle aurait pu se faire en le mettant à mort. L’esquisse d’un sourire étira le coin de ses lèvres. Mais elle s’abstint de commenter, peut-être Azura serait-elle plus méfiante si elle avait vent des circonstances de leur rencontre. Ce qu’elle n’aurait pu lui reprocher. Elle attendit donc sagement que cette dernière eut terminé et quand ce fut le cas, elle laissa le silence s’installer. Agréable pour elle, peut-être plus lourd pour ses compagnes.
- Je m’appelle Sixte. Se décida-t-elle enfin à dire après avoir laissé une longue minute s’écouler. - Je suis intéressée. Mais je ne travaille pas gratuitement. Même si elle se sentait obligée de le préciser, elle savait que ni l’une, ni l’autre des deux femmes n’étaient idiotes. - Il me faudra également plus d’informations. Cela aussi était une évidence. - Je me fiche du pourquoi. Mais j’ai besoin de “qui” et surtout de “quoi” ? Le reste j’en fais mon affaire. Elle marqua une nouvelle pause puis se laissa aller contre le dossier de sa chaise en croisant les jambes. - Soren Goldheart vous dites ? Je peux savoir ce qu’il vous a dit ? Une lueur amusée traversa ses iris quelques instants avant de disparaître.
- Sinon quoi ? Grinça-t-elle, provocante, à l’attention de celle qui se tenait maintenant sur son flanc gauche, la défiant de s’y essayer. Elle la toisa encore quelques secondes puis ce fut la voix plus mesurée de celle de l'autre côté qui l’obligea à se détourner. C’était une femme ordinaire, si ce n’était cette aura lumineuse qui semblait se mouvoir légèrement autour d’elle, projetant de léger reflet d’or sur sa chevelure. Son ton sonnait à ses oreilles cordial, presque qu’amical. Hélas ce genre de chose importait trop peu à Sixte. Il y avait longtemps qu’elle avait cessé de s’intéresser aux inconnus qu’elle ne reverrait jamais. Et même à ceux qu’elle reverrait d’ailleurs. Ainsi, l’elfe ne l’interrompit pas. Elle l’écouta avec déférence, profitant de ces quelques instants pour lancer de nouveaux regards, cette fois plus curieux que hostiles, à ce qui ressemblait plus ou moins à un élémentaire. “Encore une étrangeté pondu par le Sekaï” songea-t-elle, non sans s’inclure dans cette longue liste de créatures énigmatiques.
Un quinte de toux manqua d’étrangler Sixte quand le nom de Soren Goldheart vint s’ajouter à la conversation. Cela ne remontait pas à très longtemps et elle n’aurait pu qualifier leur échange de courtois mais il semblait avoir tenu la promesse qu’il lui avait faite ; celle de lui faire gagner bien plus que ce qu’elle aurait pu se faire en le mettant à mort. L’esquisse d’un sourire étira le coin de ses lèvres. Mais elle s’abstint de commenter, peut-être Azura serait-elle plus méfiante si elle avait vent des circonstances de leur rencontre. Ce qu’elle n’aurait pu lui reprocher. Elle attendit donc sagement que cette dernière eut terminé et quand ce fut le cas, elle laissa le silence s’installer. Agréable pour elle, peut-être plus lourd pour ses compagnes.
- Je m’appelle Sixte. Se décida-t-elle enfin à dire après avoir laissé une longue minute s’écouler. - Je suis intéressée. Mais je ne travaille pas gratuitement. Même si elle se sentait obligée de le préciser, elle savait que ni l’une, ni l’autre des deux femmes n’étaient idiotes. - Il me faudra également plus d’informations. Cela aussi était une évidence. - Je me fiche du pourquoi. Mais j’ai besoin de “qui” et surtout de “quoi” ? Le reste j’en fais mon affaire. Elle marqua une nouvelle pause puis se laissa aller contre le dossier de sa chaise en croisant les jambes. - Soren Goldheart vous dites ? Je peux savoir ce qu’il vous a dit ? Une lueur amusée traversa ses iris quelques instants avant de disparaître.
Invité
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A la bravade de l'elfe ne s'opposa qu'un regard en coin jaune particulièrement terni par l'indifférence d'Idunn qui ne releva même pas. Devant un animal qui contrait les crocs il ne fallait pas monter dans la surenchère et montrer patte blanche était simplement un signe de bonne volonté. C'était fou quand même comment les gens se sentaient menacés par une demande logique qui aurait été faite par cette dernière si la situation avait été inversée.
D'ailleurs, attentive, le regard de la garde forestière se promenait partout, sur le groupe là-bas qui jouait aux dés, sur la famille près du plat bord... Il y avait une drôle d'atmosphère dans l'embarcation qui ne provenait pas de Sixte et ca la mettait mal à l'aise tandis qu'elle regardait les matelots officier. Seule la direction de son oreille fine laissait deviner qu'elle écoutait la conversation.
Soren Goldheart, il était impossible de ne pas connaitre le nom à défaut de l'individu. Le genre de personne qu'elle n'approcherait pas de son plein gré. Remarque, pensa Idunn, quelle n'aurait jamais approchée son amie de son plein gré si leur rencontre n'avait pas été fortuite. Azura était aussi un cas à part évidemment. Pensa t'elle en posant sa propre main valide sur son genou, son bras coupé caché par la cape. Vent jouait dans ses cheveux, envoyant voler quelques mèches vertes en tout sens au rythme de ses interrogation et ses pensées. Pourquoi Azura enquête t'elle sur une personne en particulier? Ca doit être pour la politique ou parce qu'il la menace?
L'odeur d'Eau lui parvint aux narines, la distrayant un court instant de ses pensées. La Sixte semble connaitre très bien M. GoldHeart et soudainement, l'élémentaire se dit que la sénatrice joue un jeu très dangereux et ce, même si elle sait ce qu'elle fait. Corbeau d'ailleurs Croasse à tout vent son opinion que personne ne comprend sur un sujet tout aussi mystérieux et il faut son self control à Idunn pour ne pas faire germer les graines qui sont sous le banc.
Azura sait ce qu'elle fait et lui dira les tenants et aboutissants le temps venu, elle en est convaincue. Ca n'empêche pas de trouver que toute la
situation est comme le fumier sous le rosier. Comment elle fait pour gérer cela à la journée longue? En tout cas, Idunn est parfaitement heureuse de sa vie loin de la politique même si elle pressent y avoir été entrainée par des moyens détournés. Du coup, attendre, apprendre, s'adapter et survivre. Et ca commence par garder le silence.
D'ailleurs, attentive, le regard de la garde forestière se promenait partout, sur le groupe là-bas qui jouait aux dés, sur la famille près du plat bord... Il y avait une drôle d'atmosphère dans l'embarcation qui ne provenait pas de Sixte et ca la mettait mal à l'aise tandis qu'elle regardait les matelots officier. Seule la direction de son oreille fine laissait deviner qu'elle écoutait la conversation.
Soren Goldheart, il était impossible de ne pas connaitre le nom à défaut de l'individu. Le genre de personne qu'elle n'approcherait pas de son plein gré. Remarque, pensa Idunn, quelle n'aurait jamais approchée son amie de son plein gré si leur rencontre n'avait pas été fortuite. Azura était aussi un cas à part évidemment. Pensa t'elle en posant sa propre main valide sur son genou, son bras coupé caché par la cape. Vent jouait dans ses cheveux, envoyant voler quelques mèches vertes en tout sens au rythme de ses interrogation et ses pensées. Pourquoi Azura enquête t'elle sur une personne en particulier? Ca doit être pour la politique ou parce qu'il la menace?
L'odeur d'Eau lui parvint aux narines, la distrayant un court instant de ses pensées. La Sixte semble connaitre très bien M. GoldHeart et soudainement, l'élémentaire se dit que la sénatrice joue un jeu très dangereux et ce, même si elle sait ce qu'elle fait. Corbeau d'ailleurs Croasse à tout vent son opinion que personne ne comprend sur un sujet tout aussi mystérieux et il faut son self control à Idunn pour ne pas faire germer les graines qui sont sous le banc.
Azura sait ce qu'elle fait et lui dira les tenants et aboutissants le temps venu, elle en est convaincue. Ca n'empêche pas de trouver que toute la
situation est comme le fumier sous le rosier. Comment elle fait pour gérer cela à la journée longue? En tout cas, Idunn est parfaitement heureuse de sa vie loin de la politique même si elle pressent y avoir été entrainée par des moyens détournés. Du coup, attendre, apprendre, s'adapter et survivre. Et ca commence par garder le silence.
Noble de La République
Azura Aiwenor
Messages : 176
crédits : 855
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Azura se rasséréna en constatant que la prénommé Sixte se mettait à son aise, mettant en confiance Idunn qui se prêtait toujours au jeu de garde du corps, mais se gardant bien d'échauffer la situation, ce qui était preuve de sagesse. L'élémentaire s'en retourna à son observation, la Lumina étant bien contente de l'avoir à ses côtés, sa présence lui apportant une certaine confiance bien utile pour mener une telle discussion. Elle restait volontairement vague pour tenter de susciter l'intérêt de l'elfe, afin de la tester, juste pour voir si ça valait le coup de lui exposer son souhait. D'une certaine manière, elle était bien contente d'avoir affaire à une femme plutôt qu'à un quelconque butor, quelque chose en Sixte invitait à lui faire confiance, Azura pouvait ressentir son professionnalisme. Pile ce qu'il lui fallait.
Là où elle s'apprêta à exposer ce qu'elle attendait de l'espionne après qu'elle lui eue demandée des précisions, Azura fut devancée par une nouvelle question. Cette fois-ci, elle portait sur l'intermédiaire entre eux, Soren. A vrai dire, elle n'avait pas grand chose à voir avec l'organisation de cette rencontre, mais la sénatrice préféra jouer carte sur table.- Il ne m'a pas directement recommandé de vous rencontrer à vrai dire... C'est mon assistant qui a parlé à son assistante de l'affaire qui me tourmentait, Soren lui a fait passer votre contact, pensant peut-être que vous pourriez m'aider pour résoudre mon problème. Elle esquissa un sourire. Nous sommes collègues... non, alliés... et même amis pour tout dire. Je lui fait confiance, car il peut me faire confiance en retour.
Si seulement elle savait que dans près de vingt-quatre heures, Soren allait lui planter un surin dans le dos, à elle et à tous ses alliés, Zelevas compris. Si seulement elle savait ce qu'il se tramait dans l'ombre. Si seulement elle n'était pas si certaine de l'amitié qui la liait à Soren, peut-être aurait-elle revue son jugement en cet instant précis. Mais elle n'en savait rien, et sa surprise n'en serait que plus grande le lendemain. Mais tout cela ne s'est point encore produit, restons-en donc au présent, si vous le voulez bien.
Voyant qu'elle avait suffisamment répondue au questionnement de son interlocutrice, elle jugea qu'il était grand temps de lui donner plus d'informations sur sa venue sur cette péniche. A ce propos, le port fluvial de Westerchem pouvait être distingué plus loin en amont, la tour du beffroi dépassant derrière une épaisse chênaie où sillonnait la Riviershaat qu'elles sillonnaient tranquillement. Le joueurs de dés et de cartes avaient terminé leur bonbonne de vin et commençaient à se demander à quoi ils pouvaient bien jouer. Le kems remporta le débat et ils se remirent à jouer derechef. Azura repris la parole tout en ne quittant pas du regard l'elfe.- Enfin. J'aimerais que vous surveilliez Zelevas d'Elusie Fraternitas, le sénateur, oui. Ses traits se durcirent subrepticement. Le pourquoi, je le garde pour moi, si vous le voulez bien. Quant au quoi, je voudrai que vous prêtiez attention à ses déplacements, ses rencontres, enfin, que vous releviez le moindre détail qui pourrais relever de l'illégalité ou de la moindre chose suspecte que vous pourriez déceler. Un détail compromettant, révélant l'hypothétique personne qu'il pourrait être réellement. Elle jeta un regard à Idunn. Votre prix sera le miens. Conclut-elle.
Son coeur battait la chamade, presque autant qu'à Kaizoku. Elle avait parfaitement confiance en Zelevas. En principe. Mais si elle était convaincu du bon qui résidait en chacun, elle avait suffisamment arpentée ce monde pour savoir que beaucoup cachaient le pire pour mieux répandre le mal. Or, elle avait toujours eu cette intuition que le vieux sénateur avait des choses à cacher, qu'il jouait un double jeu. Les soupçons émis par ses plus proches alliés, un émissaire des Wessex, son assistant, Dorylis de Rockraven, avait instigué un doute en elle. Un doute qu'elle devait confirmer ou démentir. Par tous les moyens. Il en allait d'une alliance politique cruciale.
Azura jouait pour la première fois, aujourd'hui, dans la cour des grands.
Personnages similaires à Azura
Giselle (Enchanted) - Amélie Poulain (Le Fabuleux Destin) - Margaery Tyrell (Game of Thrones) - Mantis (Guardians of the Galaxy) - Sam Gamgee (Lord of the Rings) - Jaskier (The Witcher)
Thème musical d'Azura
Citoyen de La République
Sixte V. Amala
Messages : 187
crédits : 1498
crédits : 1498
Info personnage
Race: Elfe (mi-ange)
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Un sourire amusé se dessina finement sur ses lèvres, fugace, si bien qu’il sembla ne jamais y être apparu.
- J’aurais dû m’en douter. Murmura-t-elle plus pour elle-même que pour les personnes à ses côtés. Après tout, elle avait dû laisser à Soren un souvenir impérissable et sûrement pas dans le bon sens du terme. D’une certaine façon, c'était un miracle qu’il eut tenu parole et peut-être encore plus qu’il n’ait pas lancé la moitié des officiers républicains à ses trousses. En y repensant, toute cette soirée avait été un enchaînement d'événements incongrus qui lui rapportaient étonnamment bien plus gros qu’elle ne l’aurait parié. Cependant, elle ne put s’empêcher de couler un regard vers Azura. - Drôle d’ami. Ce fut le seul commentaire qu’elle se permit de faire, le seul qui lui avait d’ailleurs traversé l’esprit tant leurs profils différaient l’un de l’autre. “Étrange dualité” songea-t-elle en silence. Si d’aventure l’occasion se présentait, elle demanderait peut-être comment avait pu naître une amitié aussi étonnante mais pour l’heure les batifolages ni de l’un, ni de l’autre ne trouvaient grâce à ses yeux et il y avait plus important.
Le visage de Sixte s’était brusquement retourné vers Azura. Bouche bée, les sourcils haussés qui créaient de fines rides sur son front lisse. Elle hésita un bref instant à la faire répéter mais elle savait que ses oreilles ne lui avait pas fait défaut, pas plus que ses yeux quand elle avait vu ses traits s’assombrir. Elle s’était attendu à beaucoup de choses ; les grands de ce monde avaient toujours des demandes hautes en couleurs, mais ça c’était d’un tout autre niveau. Orgueilleuse, elle ne put s’empêcher d’en tirer une certaine fierté. Mais l’expérience lui soufflait qu’elle s’engageait sur un chemin périlleux.
- Ça ne sera pas une mince affaire. Encore une fois, ces mots étaient plus adressé à elle qu’aux femmes à ses côtés. Son dos, tendu jusqu’ici vint enfin reposer sur le dossier et elle oublia presque la présence de l’eau qui cernait de pars et d'autre. - Il se peut que vous soyez vous-même surveillée, vous ne croyez pas ? Après tout, si l’une y avait pensé, il n’aurait pas été étonnant que l’autre aussi. Le contraire eut même été étonnant. Sixte se surprit à parcourir la foule du regard à la recherche de quelqu’un ou quelque chose qui puisse lui mettre la puce à l’oreille. C’était un exercice délicat car soudainement, tout le monde paraissait suspect. Cela ne l'empêcha pas de poursuivre. - Pourquoi ne pas avoir donné cette mission à votre chien de garde ? Demanda-t-elle en désignant l’élémentaire sur son flanc. Si la question pouvait sembler sarcastique, il n’en était rien. Sixte était véritablement curieuse de la réponse qui allait advenir et pour cause ; si Azura ne mettait pas ses proches sur la sellette et préférait une inconnue, il y avait une bonne raison. - Combien de temps me donneriez vous ? Demanda-t-elle toutefois avant d'avoir obtenu une réponse à sa question.
- J’aurais dû m’en douter. Murmura-t-elle plus pour elle-même que pour les personnes à ses côtés. Après tout, elle avait dû laisser à Soren un souvenir impérissable et sûrement pas dans le bon sens du terme. D’une certaine façon, c'était un miracle qu’il eut tenu parole et peut-être encore plus qu’il n’ait pas lancé la moitié des officiers républicains à ses trousses. En y repensant, toute cette soirée avait été un enchaînement d'événements incongrus qui lui rapportaient étonnamment bien plus gros qu’elle ne l’aurait parié. Cependant, elle ne put s’empêcher de couler un regard vers Azura. - Drôle d’ami. Ce fut le seul commentaire qu’elle se permit de faire, le seul qui lui avait d’ailleurs traversé l’esprit tant leurs profils différaient l’un de l’autre. “Étrange dualité” songea-t-elle en silence. Si d’aventure l’occasion se présentait, elle demanderait peut-être comment avait pu naître une amitié aussi étonnante mais pour l’heure les batifolages ni de l’un, ni de l’autre ne trouvaient grâce à ses yeux et il y avait plus important.
Le visage de Sixte s’était brusquement retourné vers Azura. Bouche bée, les sourcils haussés qui créaient de fines rides sur son front lisse. Elle hésita un bref instant à la faire répéter mais elle savait que ses oreilles ne lui avait pas fait défaut, pas plus que ses yeux quand elle avait vu ses traits s’assombrir. Elle s’était attendu à beaucoup de choses ; les grands de ce monde avaient toujours des demandes hautes en couleurs, mais ça c’était d’un tout autre niveau. Orgueilleuse, elle ne put s’empêcher d’en tirer une certaine fierté. Mais l’expérience lui soufflait qu’elle s’engageait sur un chemin périlleux.
- Ça ne sera pas une mince affaire. Encore une fois, ces mots étaient plus adressé à elle qu’aux femmes à ses côtés. Son dos, tendu jusqu’ici vint enfin reposer sur le dossier et elle oublia presque la présence de l’eau qui cernait de pars et d'autre. - Il se peut que vous soyez vous-même surveillée, vous ne croyez pas ? Après tout, si l’une y avait pensé, il n’aurait pas été étonnant que l’autre aussi. Le contraire eut même été étonnant. Sixte se surprit à parcourir la foule du regard à la recherche de quelqu’un ou quelque chose qui puisse lui mettre la puce à l’oreille. C’était un exercice délicat car soudainement, tout le monde paraissait suspect. Cela ne l'empêcha pas de poursuivre. - Pourquoi ne pas avoir donné cette mission à votre chien de garde ? Demanda-t-elle en désignant l’élémentaire sur son flanc. Si la question pouvait sembler sarcastique, il n’en était rien. Sixte était véritablement curieuse de la réponse qui allait advenir et pour cause ; si Azura ne mettait pas ses proches sur la sellette et préférait une inconnue, il y avait une bonne raison. - Combien de temps me donneriez vous ? Demanda-t-elle toutefois avant d'avoir obtenu une réponse à sa question.
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