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L'Âme des Cendres
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Depuis le début de la fin, Oyun était seule. Pas parce qu'elle avait déserté son poste, c'était même le contraire : envoyée en mission peu avant la catastrophe, elle n'avait pas eu ni le temps ni l'occasion de regagner les Serres avant que le monde s'écroule. Les soldats qui l'avait accompagnée étaient morts les uns après les autres, et elle errait maintenant seule dans une forêt qui n'avait plus de nom ni d'appartenance. Sans magie, le ventre vide et la bouche sèche, elle décide de faire une pause au pied d'un immense arbre mort. Un chêne ? Elle s'assied sur une des racines, et ferme les yeux pour se concentrer sur les sons environnants.
- …Oyun…
Cette voix… Est-ce que c'est ? Non, son imagination doit lui jouer des tours ! Elle n'a croisé personne depuis des jours, alors pourquoi lui serait là ? L'orc fait un sourire nostalgique, amusée à l'idée d'être "hantée" par une voix familière.
- …Mais moi j'veux faire…
Elle se gratte l'oreille avec son petit doigt. C'est un acouphène ou une hallucination ? On dirait vraiment qu'il est là, comme quand il tambourinait à sa porte toutes les nuits à Cœur-Ebène. Son sourire fait place à une moue inquiète, et elle se relève doucement pour inspecter les alentours.
- …Ecrase-moi…
Mais c'est pas possible ! Comment Kultas, la "panthère des neiges" de Melorn, aurait bien pu la retrouver ici ? Est-ce que c'est seulement vraiment lui ? Est-ce qu'elle devient complètement folle ? Avec la même panique que lorsqu'elle clouait des planches à ses volets pour empêcher l'elfe pâle et imberbe de rentrer par sa fenêtre, elle commence à fouiller dans les fourrés et à donner des coups de pied dans des tas de feuilles.
Et c'est comme ça qu'elle trouve…
CENDRES
- …Oyun…
Cette voix… Est-ce que c'est ? Non, son imagination doit lui jouer des tours ! Elle n'a croisé personne depuis des jours, alors pourquoi lui serait là ? L'orc fait un sourire nostalgique, amusée à l'idée d'être "hantée" par une voix familière.
- …Mais moi j'veux faire…
Elle se gratte l'oreille avec son petit doigt. C'est un acouphène ou une hallucination ? On dirait vraiment qu'il est là, comme quand il tambourinait à sa porte toutes les nuits à Cœur-Ebène. Son sourire fait place à une moue inquiète, et elle se relève doucement pour inspecter les alentours.
- …Ecrase-moi…
Mais c'est pas possible ! Comment Kultas, la "panthère des neiges" de Melorn, aurait bien pu la retrouver ici ? Est-ce que c'est seulement vraiment lui ? Est-ce qu'elle devient complètement folle ? Avec la même panique que lorsqu'elle clouait des planches à ses volets pour empêcher l'elfe pâle et imberbe de rentrer par sa fenêtre, elle commence à fouiller dans les fourrés et à donner des coups de pied dans des tas de feuilles.
Et c'est comme ça qu'elle trouve…
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La Danse-Mort
Isolde Malkyn
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L'apocalypse zombie
Animation Halloween
Depuis l’apocalypse, Isolde avait drastiquement changé, son tempérament, aussi son physique. Son apparence ne comptait plus comme avant, elle prenait moins soin d’elle. Plus personne ne portait réellement d’importance à l’image renvoyée, tout ce qui importait à présent, c’était la survie. Et la jeune Malkyn avait survécu jusque là, accompagnée d’un petit groupe de survivants. Ils ne vivaient pas en harmonie, c’était la loi du plus fort. Elle ne semblait pas si forte, mais elle avait gagné en puissance, par le désir de rester en vie, coûte que coûte. Hélas, elle ne détenait plus aucun pouvoir magique. Et cela, ce n’était pas facile pour elle, qui se reposait bien souvent sur ses pouvoirs obscurs. Ici, l’obscurité demeurait partout, en elle plus encore. Elle restait capable de tout pour survivre. Elle avait entendu quelques histoires, d’un clan plus loin dans les profondeurs de la forêt, ils avaient eu recours au cannibalisme pour survivre. S’il le fallait, elle le ferait aussi ! Plus rien ni personne ne comptait, l’avenir semblait morne. Finalement, à quoi bon vouloir rester dans cette vie… Afin de ne pas laisser ces monstres gagner, de demeurer le dernier rempart de l’humanité, dans cet ultime bastion de la forêt.
La brune aux yeux émeraudes méprisait les êtres qui cherchaient chaque jour, chaque nuit à la tuer, la dévorer, la mutiler. Elle leur vouait une haine sans merci. De ce fait, elle se servait de tout ce qu’elle pouvait pour les anéantir. Avec quelques membres de son groupe, elle se livrait d’ailleurs à quelques paris. Celui qui réussissait à en atteindre un du premier coup, dans la tête, se délivrait des corvées quotidiennes. Isolde était bien décidée à gagner son repas du soir, sans trop d’effort. Il suffisait de vaincre rapidement une de ces immondes créatures putrides…
CENDRES
La brune aux yeux émeraudes méprisait les êtres qui cherchaient chaque jour, chaque nuit à la tuer, la dévorer, la mutiler. Elle leur vouait une haine sans merci. De ce fait, elle se servait de tout ce qu’elle pouvait pour les anéantir. Avec quelques membres de son groupe, elle se livrait d’ailleurs à quelques paris. Celui qui réussissait à en atteindre un du premier coup, dans la tête, se délivrait des corvées quotidiennes. Isolde était bien décidée à gagner son repas du soir, sans trop d’effort. Il suffisait de vaincre rapidement une de ces immondes créatures putrides…
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Citoyen de La République
Maria Moonshire
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Courant silencieusement, Maria tentait d'échapper autant qu'elle le pouvait à l'enfer qui se répandait autour d'elle. Au dessus d'elle, flottant de manière silencieuse et invisible pour les nombreux mortels qui seraient, potentiellement, encore en vie, Azeria semblait rire aux éclats. La mort était revenue sur Sekai, et avait décidé de dévorer l'entièreté des vivants.
Elle qui travaillait dans un cimetière et traitait habituellement avec les morts dans le plus grand respect, parfois même avec beaucoup de tendresse, se retrouvait à présent à devoir courir pour sauver sa propre vie. Mais que valait-elle, d'ailleurs, cette vie? Sa malédiction la rongeait. Dévorait son corps peu à peu. Ses sourcils et ses cheveux tombaient chaque jour un peu plus et le gout des choses s'estompaient à mesure que le soleil se levait. Alors au final, ne faisait-elle pas déjà parti de cette assemblée macabre? Non. Car son coeur battait encore. Car elle souhaitait revoir Karsa une nouvelle fois. Elle ne pouvait pas tomber. Pas comme ça. Même si elle ignorait, d'ailleurs, si l'ombra était elle même encore vivante.
Glissant parmi les feuillages épais de la forêt dans laquelle elle s'était engouffrée, la fossoyeuse toussotait bruyamment lorsqu'elle fut forcée de s'arrêter, son souffle coupée par son manque de cardio. Comment diable allait-elle pouvoir survivre? Si Azeria était toujours présente à lui murmurer les pires choses, la jeune préparatrice mortuaire avait appris que la spectre n'était plus capable de manipuler ses arcanes pour la défendre. Elle devait donc, pour une fois, compter entièrement sur ses propres moyens pour survivre. Reprenant finalement son souffle, la maigre silhouette remarqua une caisse brisée non loin d'elle. S'approchant de cette dernière pour regarder ce qui se trouvait dedans, et éventuellement se saisir de ce qu'elle contenait, la jeune fossoyeuse entendit une femme chanter un peu plus loin, ainsi que ce qui ressemblait des... Renâclement de porc?
S'avançant vers la source du bruit, la fossoyeuse se tenait prête à réagir au cas où. Et pour une fois, étrangement, elle était prête à se battre.
Elle qui travaillait dans un cimetière et traitait habituellement avec les morts dans le plus grand respect, parfois même avec beaucoup de tendresse, se retrouvait à présent à devoir courir pour sauver sa propre vie. Mais que valait-elle, d'ailleurs, cette vie? Sa malédiction la rongeait. Dévorait son corps peu à peu. Ses sourcils et ses cheveux tombaient chaque jour un peu plus et le gout des choses s'estompaient à mesure que le soleil se levait. Alors au final, ne faisait-elle pas déjà parti de cette assemblée macabre? Non. Car son coeur battait encore. Car elle souhaitait revoir Karsa une nouvelle fois. Elle ne pouvait pas tomber. Pas comme ça. Même si elle ignorait, d'ailleurs, si l'ombra était elle même encore vivante.
Glissant parmi les feuillages épais de la forêt dans laquelle elle s'était engouffrée, la fossoyeuse toussotait bruyamment lorsqu'elle fut forcée de s'arrêter, son souffle coupée par son manque de cardio. Comment diable allait-elle pouvoir survivre? Si Azeria était toujours présente à lui murmurer les pires choses, la jeune préparatrice mortuaire avait appris que la spectre n'était plus capable de manipuler ses arcanes pour la défendre. Elle devait donc, pour une fois, compter entièrement sur ses propres moyens pour survivre. Reprenant finalement son souffle, la maigre silhouette remarqua une caisse brisée non loin d'elle. S'approchant de cette dernière pour regarder ce qui se trouvait dedans, et éventuellement se saisir de ce qu'elle contenait, la jeune fossoyeuse entendit une femme chanter un peu plus loin, ainsi que ce qui ressemblait des... Renâclement de porc?
S'avançant vers la source du bruit, la fossoyeuse se tenait prête à réagir au cas où. Et pour une fois, étrangement, elle était prête à se battre.
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Tout va bien. Tout va très bien. Tout va parfaitement bien. Comment est-ce que ça ne pourrait pas aller bien aller ? Vraiment, la journée est magnifique, l’air est pur et la forêt est un lieu sûr et magnifique, parfait pour une balade pour faire ses besoins à Miracle. Qu’est-ce qui pourrait être moins beau que cela dans cette douce et merveilleuse journée ?
Certainement le fait que l’on ne soit pas en pleine apocalypse zombies.
Vraiment, mis à part ce détail, c’est une journée magnifique. Bon, il y a aussi le souci de toute la famille ou presque qui a voulu nous manger comme si on était des petits gâteaux suintants le miel par tous les ports de leur peau avec des framboises confites en accompagnement. La transformation de maman a été celle qui m’a remué le plus l’estomac. Au moins, maintenant, elle allait pouvoir croquer à pleines dents toutes les chairs qui lui passent entre les crocs sans se demander comment maquiller cela pour être politiquement correct.
Oui, la journée n’est pas cool du tout, même si je suis en vie je ne sais même pas trop pourquoi. Dire que tout cela vient d’une erreur de pourquoi je suis là maintenant. C’est papa qui a merdé comme le plus moche des poissons blobfish qu’on exposerait sur un marché après huit journées de pêche. Imaginer une odeur pestilentielle en prime. C’est lui qui a été mordu et qui a été infecté et qui a voulu tout de même venir sans rien dire.
Il a toujours été profondément égoïste à sa façon. Vouloir la fin de sa vie avec maman ne l’excuse pas de l’avoir condamné. Fuir avec Miracle a été assez spectaculaire, mais je n’ai aucune idée si je vais m’en sortir ou si lui va continuer à être un miracle. La magie est partie aussi. Vraiment, les ombres ont décidé que ça serait notre épreuve ? Je ne sais pas, mais survivre est tout ce qu’il me reste tout de suite. Il y a des restes au sol, peut-être que je trouverais de quoi avancer, au pire, je ferais sans. J’ai un miracle avec moi, tout va bien, même si c’est la fin du monde.
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Stadzank
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Mais qu'est ce qui avait bien pu se passer ? Pour que d'un coup des hordes humanoïdes se déversent dans les rues de la Capitale et croquent le premier bout de viande venue ? Le gobelin ne devait sa survie qu'à une bonne connaissance des sous-terrains d'Ikusa... Le problème c'est que ces trucs ils te suivent partout, à l'odeur surement... Donc à cause de lui, une partie de la horde de zombie traquait les survivants qui s'étaient terrés dans les sous-terrains qui menaient droit au Palais. En même temps il n'avait pas vraiment eut le temps de fermer la trappe derrière lui sinon il aurait fini en bout de gruyère : désolé, maintenant c'était chacun pour soi.
L'espion était réapparu dans l'enceinte du palais, espérant rejoindre un semblant de "résistance organisée" mais il ne trouva rien sinon quelques corps entrain de se faire dévorer et les portes du Palais grande ouverte : la civilisation avait donc été vaincu. Stadzank prit quelques secondes pour digérer cet état de fait et se dirigea vers les écuries, des fois que... Par chance, des chevaux n'avaient pas été massacré mais restaient coincer dans leur box. Ni une ni deux, l'assassin au chômage libéra les bêtes -fallait bien leur donner leur chance quand même- et sauta sur celui qui lui semblait le plus robuste.
Prenant la route du nord car le désert était déjà bien trop compliqué à gérer sans les zombies, le petit homme vert traversa de nombreux villages et constata que même les zones reculées avaient été infesté. Lors d'une de ses petites pauses pour faire reprendre des forces à sa monture, le gobelin du subir une nouvelle attaque d'infectés : c'est le cheval qui morfla et lui eut tout juste le temps de prendre ses jambes à son cou pour rejoindre la forêt. A l'intérieur, il marcha un moment, sans autre but que de fuir la mort qui le pourchassait. Le gobelin réalisa alors que les quelques armes qu'il avait sur lui d'habitude avait été abandonné dans la précipitation de sa dernière fuite... Et comme il lui était désormais impossible de les invoquer, il se retrouvait seul et désarmé dans une forêt aux bruits très très inquiétant. De dépit, il lança un coup de pied dans le vide, enfin pas tant que ça car une vive douleur apparue et c'est à ce moment là qu'il trouva...
L'espion était réapparu dans l'enceinte du palais, espérant rejoindre un semblant de "résistance organisée" mais il ne trouva rien sinon quelques corps entrain de se faire dévorer et les portes du Palais grande ouverte : la civilisation avait donc été vaincu. Stadzank prit quelques secondes pour digérer cet état de fait et se dirigea vers les écuries, des fois que... Par chance, des chevaux n'avaient pas été massacré mais restaient coincer dans leur box. Ni une ni deux, l'assassin au chômage libéra les bêtes -fallait bien leur donner leur chance quand même- et sauta sur celui qui lui semblait le plus robuste.
Prenant la route du nord car le désert était déjà bien trop compliqué à gérer sans les zombies, le petit homme vert traversa de nombreux villages et constata que même les zones reculées avaient été infesté. Lors d'une de ses petites pauses pour faire reprendre des forces à sa monture, le gobelin du subir une nouvelle attaque d'infectés : c'est le cheval qui morfla et lui eut tout juste le temps de prendre ses jambes à son cou pour rejoindre la forêt. A l'intérieur, il marcha un moment, sans autre but que de fuir la mort qui le pourchassait. Le gobelin réalisa alors que les quelques armes qu'il avait sur lui d'habitude avait été abandonné dans la précipitation de sa dernière fuite... Et comme il lui était désormais impossible de les invoquer, il se retrouvait seul et désarmé dans une forêt aux bruits très très inquiétant. De dépit, il lança un coup de pied dans le vide, enfin pas tant que ça car une vive douleur apparue et c'est à ce moment là qu'il trouva...
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Kosmos of the Dead
L’apocalypse ça vous change une élémentaire. Et Kosmos en avait fait les frais. Au cours des dernières 48 heures, la dryade s’était découvert une envie de vivre dévorante. La chute du monde tel que nous l’avons connu, assiégé par une épidémie virale de mort-vivant, avait précipité la fin de son petit séjour à Courage. Fini l’air marin, les galops innocents dans les ruelles sinueuses et les interpellations par des bonhommes moustachus : la vie se résumait dorénavant aux cervelles fraîchement dévorées et aux courses-poursuites avec des zombies à moitié cuit par leur condition. Tout naturellement, la centaure s’était dirigée vers les forêts environnantes. Les grandes villes maintenant ruine n’était plus en sécurité et le monde sauvage offrait un espace considérable, dont des cachettes fortuites. Toute personne ayant fait un autre choix comme lieu de survie avait sans doute passé l’arme à gauche depuis. Toutefois, ce n’était qu’une question de temps avant que les revenants finissent leurs dernières dégustations, et décident de se diriger inlassablement vers les recoins du Sekaï encore en paix.
Kosmos erra un temps, profitant d’une légère accalmie pour se reconnecter avec les bois qu’elle appréciait temps. La mousse entre ses doigts et les feuilles sous ses pinces l'avait convaincu de retourner vivre recluse, regardant de son œil endeuillé le continent chuter une nouvelle fois. Néanmoins, la disparition de ses capacités magiques changèrent drastiquement ses plans. Si elle ne pouvait plus communiquer avec la faune et la fleure alors elle se rabattrai, non sans réticence, aux bipèdes restant. La survie résidait dans l’entraide, les convictions de l'élémentaire restaient inchangées. Aussi s’était-elle rapidement intégrée à un petit groupe de survivant qui avait trouvé refuge dans une auberge forestière. « Dernière Lueur » de son nom, un ultime phare dans le funeste cimetière qu’était à présent ces terres.
Une fois à l'intérieur, la gardienne avait judicieusement choisit de faire profil bas. Bien que chétive, son corps de cervidé prenait de l'espace et les claquements de ses sabots sur le bois risquaient d'irriter les survivants déjà anxieux de la situation. Ainsi, pour ne pas se faire jeter comme une malfrat, Kosmos suivit à la lettre les instructions qu'on lui donnait, dont l'obstruction totale de toutes les entrées et l’aménagement d’une pièce de secours. Un chevalier vampire reikois à l'armure noire jais avait pris la tête du groupe. Intimidée, Kosmos se contenta de raser les mûrs, zieutant avec appréhension les prochaines directives. Parfois, elle se penchait vers les plus craintifs pour les calmer, tentant de compenser ce qu’elle manquait en force par sa bienveillance d'acier.
Enfin, lorsque les anciennes armes de la famille furent récupérées, Kosmos céda volontiers le passage aux autres survivants. "Ils en feront un bien meilleure usage que moi" songea-t-elle. Puis une fois que tout le monde était armé et fin prêt, elle plongea finalement sa main dans le coffre afin de découvrir quelle arsenal lui avait on laissé… Et qu'elle ne fut pas sa surprise de découvrir qu'il s'agissait d'une merveilleuse spatule.
CENDRES
Kosmos erra un temps, profitant d’une légère accalmie pour se reconnecter avec les bois qu’elle appréciait temps. La mousse entre ses doigts et les feuilles sous ses pinces l'avait convaincu de retourner vivre recluse, regardant de son œil endeuillé le continent chuter une nouvelle fois. Néanmoins, la disparition de ses capacités magiques changèrent drastiquement ses plans. Si elle ne pouvait plus communiquer avec la faune et la fleure alors elle se rabattrai, non sans réticence, aux bipèdes restant. La survie résidait dans l’entraide, les convictions de l'élémentaire restaient inchangées. Aussi s’était-elle rapidement intégrée à un petit groupe de survivant qui avait trouvé refuge dans une auberge forestière. « Dernière Lueur » de son nom, un ultime phare dans le funeste cimetière qu’était à présent ces terres.
Une fois à l'intérieur, la gardienne avait judicieusement choisit de faire profil bas. Bien que chétive, son corps de cervidé prenait de l'espace et les claquements de ses sabots sur le bois risquaient d'irriter les survivants déjà anxieux de la situation. Ainsi, pour ne pas se faire jeter comme une malfrat, Kosmos suivit à la lettre les instructions qu'on lui donnait, dont l'obstruction totale de toutes les entrées et l’aménagement d’une pièce de secours. Un chevalier vampire reikois à l'armure noire jais avait pris la tête du groupe. Intimidée, Kosmos se contenta de raser les mûrs, zieutant avec appréhension les prochaines directives. Parfois, elle se penchait vers les plus craintifs pour les calmer, tentant de compenser ce qu’elle manquait en force par sa bienveillance d'acier.
Enfin, lorsque les anciennes armes de la famille furent récupérées, Kosmos céda volontiers le passage aux autres survivants. "Ils en feront un bien meilleure usage que moi" songea-t-elle. Puis une fois que tout le monde était armé et fin prêt, elle plongea finalement sa main dans le coffre afin de découvrir quelle arsenal lui avait on laissé… Et qu'elle ne fut pas sa surprise de découvrir qu'il s'agissait d'une merveilleuse spatule.
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Perdre des visages connus étaient devenus une routine. L'ombra avait perdu ses pouvoirs et sa dextérité était devenue misérable. Sa force se rapprochait de celle d'un humain. Dans ce nouveau monde où il pouvait décéder brutalement à chaque détour de ruelle, il devait se contenter d'une force pathétique. Mais il n'avait pas l'intention de s'abandonner à la mort. Cela, même après avoir vu son dernier groupe se faire décimer. Il n'avait pas fui, il avait eu le temps de grimper sur un toit et d'attendre de longues heures que les gémissements dégoulinants des morts disparaissent dans la nuit sombre. Il avait été capable de rester allongé sur ce toit pendant plus de dix heures.
Le soleil avait brûlé sa peau durant trois longues heures et il se sentait particulièrement irritable. Éclater des zombies n'allait pas être un problème. Il se défoulerait jusqu'à ce que ses muscles ne se déchirent. Chaque fois qu'il croyait entendre des voix humaines, il redressait son corps pour mieux voir. De son toit, il avait une belle vue sur la ville. Du moins ce qu'il en restait. Il cherchait un groupe. Peut-être qu'il leur porterait la poisse aussi. Il s'était mis à penser que la mort brutale de tous ses compagnons avait pu être sa faute. Peut-être que des traces de ténèbres se traînaient encore derrière lui. Il n'en voulait pas, mais la nature était ce qu'elle était.
Personne, pas même un mort. Parler tout seul commençait à devenir une habitude.
Il s'arma de courage pour descendre. Il n'en avait pas envi, mais cuir au soleil une journée de plus le mènerait à sa perte. Il n'allait pas crier pour chercher quelqu'un, il parlerait doucement, et resterait aux aguets. Avec une mince espoir de tomber sur un vivant. Les morts étaient si nombreux qu'il craignait de faire partie des derniers. Se cacher était une de ses spécialités. Car lorsqu'une horde avide de chair arrivait, il était impossible de s'en défaire. Il déglutit en posant un pied au sol et avança dans cette ville morte à la recherche de personne bien vivante. Il se risqua des faibles Hé oh, il reste des gens bien vivants par ici ? à certains coins de rues, s'attendant à voir surgir la mort.
La solitude lui plaisait, mais ça c'était avant que Michel soit toujours coller à vos chaussures pour vous bouffer un morceau de cul.
Le soleil avait brûlé sa peau durant trois longues heures et il se sentait particulièrement irritable. Éclater des zombies n'allait pas être un problème. Il se défoulerait jusqu'à ce que ses muscles ne se déchirent. Chaque fois qu'il croyait entendre des voix humaines, il redressait son corps pour mieux voir. De son toit, il avait une belle vue sur la ville. Du moins ce qu'il en restait. Il cherchait un groupe. Peut-être qu'il leur porterait la poisse aussi. Il s'était mis à penser que la mort brutale de tous ses compagnons avait pu être sa faute. Peut-être que des traces de ténèbres se traînaient encore derrière lui. Il n'en voulait pas, mais la nature était ce qu'elle était.
Personne, pas même un mort. Parler tout seul commençait à devenir une habitude.
Il s'arma de courage pour descendre. Il n'en avait pas envi, mais cuir au soleil une journée de plus le mènerait à sa perte. Il n'allait pas crier pour chercher quelqu'un, il parlerait doucement, et resterait aux aguets. Avec une mince espoir de tomber sur un vivant. Les morts étaient si nombreux qu'il craignait de faire partie des derniers. Se cacher était une de ses spécialités. Car lorsqu'une horde avide de chair arrivait, il était impossible de s'en défaire. Il déglutit en posant un pied au sol et avança dans cette ville morte à la recherche de personne bien vivante. Il se risqua des faibles Hé oh, il reste des gens bien vivants par ici ? à certains coins de rues, s'attendant à voir surgir la mort.
La solitude lui plaisait, mais ça c'était avant que Michel soit toujours coller à vos chaussures pour vous bouffer un morceau de cul.
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Finalement, le courroux des Dieux s'est abattu sur le Sekai. Punition divine assurément, privant les mortels arrogants de leurs capacités à contester l'autorité de leurs créateurs. Trop longtemps les peuples du Sekai ont oublié leur place au sein de la chaîne alimentaire et les Huits ont abattu le fléau pour le leur rappeler. Les civilisations ont chuté une par une jusqu'à ne laisser plus qu'un tas de cendres dans le sillage de la Mort elle-même. Les institutions n'existent plus et les lois ont été oubliées à l'exception d'une, la plus ancienne et ancestrale de toute : la loi du plus fort. Les faibles périssent, emportés par l'apocalypse ou simplement par leur incompétence car ils n'ont pas leur place dans ce nouveau monde que les Dieux façonnent à leur image. L'humanité souffre mais ceux qui seront capables de résister et de survivre jusqu'au bout seront bénis et récompensés par les créateurs eux-mêmes. Une place privilégiée au sein de ce nouveau monde attend au bout du chemin car telle est la volonté des Divins.
Dante, autoproclamé bourreau des Dieux et fidèle serviteur de ces derniers, n'est pas exempté de l'épreuve. Comme tout le monde, il doit prouver sa dévotion envers ses créateurs et leur montrer qu'il est capable d’affronter toutes les épreuves qui se dresseront sur sa route. Kar'ath n'est plus là pour lui partager ses commentaires agaçants car les Dieux ont ôté au gardien son arme de prédilection. Ce n'est peut-être pas plus mal. Chevalier errant et guerrier solitaire, l'Oni ne compte sur personne d'autre que lui-même pour se sortir de ce gigantesque merdier à ciel ouvert qu'est devenu le Sekai. Vagabondant sur les terres ravagées de Shoumei, pas plus dévastées qu'une autre partie du continent en réalité, il finit par atteindre un petit village abandonné à l'aura lugubre et inquiétant. Vide de monde aux premiers abords, la moindre erreur pouvait s'avérer fatale face à l'armée de X'o-Rath. Dante a besoin de trouver une nouvelle arme, un outil, absolument n'importe quoi qui pourrait l'aider à survivre dans ce monde en proie au chaos. C'est dans cette optique, qu'il s'avance vers une petite maison en pierre dont une partie du toit s'est déjà effondrée. La porte d'entrée à moitié enfoncée, Dante n'a plus qu'à pousser pour entrer à l'intérieur de la triste habitation.
Dante, autoproclamé bourreau des Dieux et fidèle serviteur de ces derniers, n'est pas exempté de l'épreuve. Comme tout le monde, il doit prouver sa dévotion envers ses créateurs et leur montrer qu'il est capable d’affronter toutes les épreuves qui se dresseront sur sa route. Kar'ath n'est plus là pour lui partager ses commentaires agaçants car les Dieux ont ôté au gardien son arme de prédilection. Ce n'est peut-être pas plus mal. Chevalier errant et guerrier solitaire, l'Oni ne compte sur personne d'autre que lui-même pour se sortir de ce gigantesque merdier à ciel ouvert qu'est devenu le Sekai. Vagabondant sur les terres ravagées de Shoumei, pas plus dévastées qu'une autre partie du continent en réalité, il finit par atteindre un petit village abandonné à l'aura lugubre et inquiétant. Vide de monde aux premiers abords, la moindre erreur pouvait s'avérer fatale face à l'armée de X'o-Rath. Dante a besoin de trouver une nouvelle arme, un outil, absolument n'importe quoi qui pourrait l'aider à survivre dans ce monde en proie au chaos. C'est dans cette optique, qu'il s'avance vers une petite maison en pierre dont une partie du toit s'est déjà effondrée. La porte d'entrée à moitié enfoncée, Dante n'a plus qu'à pousser pour entrer à l'intérieur de la triste habitation.
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