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Alaric Nordan
Messages : 385
crédits : 871
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Alaric Nordan
Race : Humaine
Sexe : Masculin
Âge : 38 ans
Métier : Mage d'Etat/Shekhikh
Taille & poids :1.85m pour 96kg
Alignement : Loyal Neutre
Faction : Reike
Rang : E
Religion :Le Shierak
Avatar : Midjourney
Pouvoirs et objets
Immunité : Lumière
Faiblesse : Ombre
Pouvoirs :
Terre P4
Soins élémentaires P3
Guérison des poisons, maladies et Envoûtements P1
Senseur magique P2
Télépathie P1
Guérison des poisons, maladies et envoûtements P2
Air (second élément) P1
Télékinésie P1
Bouclier psychique P1
Couteau-suisse :
Sans véritablement exceller, les humains obtiennent facilement des compétences dans tous les domaines, alors que les autres races auront plus de difficulté à devenir polyvalentes.
Vocation : Mage
Sous-spécialisation : Soutien
Pendentif des éléments
[Un pendentif max/personnage]
Eau, palier 1.
Ne tient pas compte des restrictions liées aux vocations. Cependant, la maîtrise de cet élément sera bloqué au palier 1 et il est impossible de le combiner avec une utilisation de potion ou autres augmentations.
Eau des chanceux
[Un max/personnage]
[Usage unique - Est détruit de l'inventaire lorsque utilisé] En buvant cette eau, votre prochain lancer de dé en event aura le meilleur résultat possible (prévenir le MJ si utilisation).
Morceau de chocolat magique
[Un chocolat max/personnage]
[Utilisable une fois par rp] Manger ce chocolat magique vous redonne une utilisation de P3.
Equipement :
Sacoche de ceinture de troussier : C'est une petite trousse offert par sa mère, qu'il a retravaillé pour y mettre un petit nécessaire chirugical. Dans la vie, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Donc par précaution, il veille à toujours l'avoir avec lui, accrochée à sa ceinture.
Petite dague avec un petit filigramme en forme de dragon gravé sur le plan de la lame
Tenue standard du FMR, renforcée de cuir aux parties vitales de son torse, de ses cuisses. Deux épaulières se rajoutent à la tenue.
Tenue plus ostentatoire, correspondant aux codes nobliautes du moment, quand il doit se rendre à Ikusa, en tant que Mage d'Etat, ou pour tout autre occasion qui appelerait à être "décemment" vêtue en présences de hautes instances reikoise.
restera 150 crédits non dépensés
Faiblesse : Ombre
Pouvoirs :
Terre P4
Soins élémentaires P3
Guérison des poisons, maladies et Envoûtements P1
Senseur magique P2
Télépathie P1
Guérison des poisons, maladies et envoûtements P2
Air (second élément) P1
Télékinésie P1
Bouclier psychique P1
Couteau-suisse :
Sans véritablement exceller, les humains obtiennent facilement des compétences dans tous les domaines, alors que les autres races auront plus de difficulté à devenir polyvalentes.
Vocation : Mage
Sous-spécialisation : Soutien
Pendentif des éléments
[Un pendentif max/personnage]
Eau, palier 1.
Ne tient pas compte des restrictions liées aux vocations. Cependant, la maîtrise de cet élément sera bloqué au palier 1 et il est impossible de le combiner avec une utilisation de potion ou autres augmentations.
Eau des chanceux
[Un max/personnage]
[Usage unique - Est détruit de l'inventaire lorsque utilisé] En buvant cette eau, votre prochain lancer de dé en event aura le meilleur résultat possible (prévenir le MJ si utilisation).
Morceau de chocolat magique
[Un chocolat max/personnage]
[Utilisable une fois par rp] Manger ce chocolat magique vous redonne une utilisation de P3.
Equipement :
Sacoche de ceinture de troussier : C'est une petite trousse offert par sa mère, qu'il a retravaillé pour y mettre un petit nécessaire chirugical. Dans la vie, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Donc par précaution, il veille à toujours l'avoir avec lui, accrochée à sa ceinture.
Petite dague avec un petit filigramme en forme de dragon gravé sur le plan de la lame
Tenue standard du FMR, renforcée de cuir aux parties vitales de son torse, de ses cuisses. Deux épaulières se rajoutent à la tenue.
Tenue plus ostentatoire, correspondant aux codes nobliautes du moment, quand il doit se rendre à Ikusa, en tant que Mage d'Etat, ou pour tout autre occasion qui appelerait à être "décemment" vêtue en présences de hautes instances reikoise.
restera 150 crédits non dépensés
Description physique et mentale
Physiquement, que dire de cet homme... qu'il est d'une bonne taille, qu'il a une assez bonne carrure sans être trop large, musclé sans que cela fasse pâlir d'envie les hommes qui le croisent ; en fait, il serait plus du genre noueux que musclé, à la limite de l'athlétique, mais pas de quoi faire des envieux auprès des guerriers et gladiateurs du Reike.
Pour ce qui du visage, il pourrait attirer un ou deux regards, vous savez, celui des toutes jeunes damoiselles en mal de connaître le grand frisson. Elles n'ont qu'à le regarder pour voir en lui un individu qui a roulé sa bosse un peu partout, dans le style aventurier sans peur et sans reproche, prêt à secourir la princesse pure et innocente en détresse. Même s'il a une tête de baroudeur comme dans les contes et chansons qui occupent ces petites naïves, la vérité dépasse toujours la fiction. Le physique ne fait pas tout. Sauf pour les petites dindes blondes. Son visage bien droit avec un menton prononcé et des pommettes légèrement saillantes, Alaric se plait à entretenir une barbe d'une petite semaine, convenablement taillée, histoire que cela s'accommode avec ses sourcils fins et sombres. Ses cheveux bruns ne sont ni trop longs, ni trop courts. Ses yeux brun foncé paraissent de temps à autre, inquisiteurs ou observateurs... en fait, ça dépendra grandement de son humeur.
Son teint montre qu'il passe plus sa vie dehors que dans une maisonnée. Ajoutez à cela les cicatrices anciennes qui parsèment son visage. D'autres anciennes lui parcourent le corps, mais pour cela, il faut... le voir dévêtu. Notons la présence de favoris un peu négligés.
Pour le tatouage, il l'a sur le dessus de son épaule droite
Et pour le côté mental, ca donne quoi.... et bien. C'est un homme qui reste simple dans sa façon d'être. Vu ses origines modestes et sa petite enfance de petite frappe agile, il peut apparaître comme peu causant, cherchant à s'effacer. Certains jugeront, pour qui le connaissent assez, que c'est un reliquat de ses manies de rue. C'est sa façon d'être modeste. Il ne vante guère ce qu'il est, ou alors juste pour agacer un gugusse qui le ferait un peu trop chier, à lui balancer des pics. Il peut pousser à l'énervement de son interlocuteur. Lui faire perdre les moyens pour le pousser à l'erreur peut être idéal pour avoir le dessus. Mais heureusement, cela n'arrive pas souvent. Il a beau avoir suivi la formation militaire propre à chaque Reikois digne de ce nom, il ne vise pas la rixe à tout bout de champs. Il peut être gentil et poli hein, et avoir un sérieux à toute épreuve, surtout quand une vie était en jeu et nécessitait de ses compétences.
Au fond, ce n'est un mauvais bougre, même si des fois, hors côté professionnel, il lui arrive de faire quelques entourloupes, voir de jouer les gentils voleurs... ou encore de mener en bateau ceux qui le méritent. Mais ce n'est pas tout le temps. Il le faut quand l'occasion est propice à cela et quand cela ne met pas à mal l'Empire. Il y a des habitudes qu'on perd difficilement, ca c'est certain... comme la bouteille. Quand il vint à être mélancolique et qu'il ne se retrouve pas de service ou qu'on ne requiert pas de ses talents, il se plonge dans une bonne murge, pour fuir ses doutes et ses angoisses, qu'l n'évoque que très rarement... A qui en a-t-il causé d'ailleurs ? Bonne question....
Histoire :
Sora regardait son grand frère endormi, la tête posée sur ses deux bras croisés sur la table qu'il occupait depuis plusieurs heures. La bougie qu'il avait allumée pour écrire arrivait à la fin de sa mèche. La dernière encoche creusée dans la cire, une fois qu'elle sera atteinte, sera le glas de la petite flamme. Avant d'arriver à la fin de sa courte vie lumineuse, elle éclairait encore une sorte de carnet épais, à la reliure de cuir usé par le temps et certains épisodes de sa vie. Sora était curieuse. Elle savait de quoi il en retournait dans toute cette série de lignes : elle retraçait certaines parties de l'existence du dormeur, cette partie qu'il n'avait jamais voulue vraiment narrer de ses propres mots. Comment on appelait cela encore ? un journal personnel ? Quelle drôle d'idée... Elle s'approcha du petit ouvrage ouvert, se figeant en entendant un ronflement presque grognant. Elle posa ses yeux de fillette sur la bouteille à côté de son coude. Encore une fois, il avait tout vidé en une soirée. Ouf, il devrait dormir, juste le temps qu'elle voit ce qu'elle pourrait apprendre.
Elle tendit sa tête et essaya de décrypter les mots. Mince ! elle ne voyait rien. Doucement, elle amena le carnet vers elle et commença à tourner quelques pages, celles où c'était le mieux écrit pour mieux comprendre les lettres et les voyelles qui composaient les mots et donc les phrases. Concentrée, elle se lança dans un début de lecture.
...Premier jour au fort, dans les Terres du Nord. Maintenant, je sais ce qu'avoir froid veut dire. Rien à voir avec les nuits en plein désert. Là, ça vous pénètre jusqu'à vos os, pour vous mordre avec une telle violence. Certains soldats prétendent ne jamais s'y habituer. Comment ne pas les comprendre. Bon… Pas le temps de lambiner... On m'a rapporté qu'il y avait des blessés parmi les mineurs, suite à un effondrement. C'est ce qu'on appelle un bon début de journée ici, à priori. Mon affectation commence bien.
... Ça fait un moment que je n'ai pas écrit à la suite de ma dernière entrée. Les jours, puis les semaines ont été harassantes. Plusieurs faits ont fait que je n'ai pas eu de longs moments à moi. Je pensais n'avoir qu'à réduire des fractures liées à des chutes dans les galeries souterraines. Je m'étais lourdement trompé. Entre une révolte d'esclaves dans les mines, des patrouilles armées qui se font attaquer par d'irascibles nordiques ou encore des bêtes sauvages... On peut dire que je ne chôme pas. Une fois revenu à Taisen, Elrid va m'entendre pour le prétendu côté pépère de ce fort, juste bon à contempler à longueur de journée les cimes enneigées...
Sora sourcilla. Elle connaissait déjà tout cela, quand son grand frère avait sommairement raconté sa mutation temporaire dans les lointaines terres du nord. N'y avait-il rien de plus croustillant ? À tiens, l'écriture parait mal faite là...
"J'ai aperçu Mondo parmi le nouvel arrivage d'esclaves pour les mines… Quel choc après toutes ces années...
Pourquoi parle-t-il d'esclaves ? Sora se gratta le menton. L'Impératrice a aboli tout cela, non ? Ahhhh, mais oui, c'était avant. Elle reprit la lecture. Jamais son frangin n'avait parlé de ce type. Là, ça devenait plus intéressant
...quand nous étions jeunes. Mais cela lui pendait au nez aussi, à force de toujours jouer les filous et voleurs. Je l'avais prévenu, quand arriva le jour de notre engagement pour le service obligatoire. Je pensais que les cinq années à servir le Reike au sein de son armée lui aurait mis du plomb dans la cervelle. À le voir ici, ce n'était pas le cas. J'hésite à tenter quelque chose. Mais je me connais, je serai pris de remords et serai capable de commettre l'irréparable... Non, ce serait stupide. Tout faire foirer après avoir trouvé la voie qui est la mienne aujourd'hui..."
La fillette voit qu'il y a eu des hésitations à rajouter des mots. Tiens tiens, voilà quelque chose qu'elle ne connait pas de son frère. Elle tourne la page.
"Nouvelle entrée. La vie est cruelle. Comme pour me faire payer les pensées que j'ai pu avoir pour Mondo, après eu la chance de le croiser et de lui parler, pendant que je le soignais d'une vilaine blessure à l'épaule. Il est mort ce matin dans un éboulis. Voilà ce qu'il aurait pu m'arriver si je n'avais pas cessé à temps mes conneries... Mais ça, j'ai déjà narré. "
Déjà narré ? Sora tourna les pages dans l'autre sens, désireuse s'en savoir plus. Elle s'immobilisa quand Alaric remua. Ouf, ce n'était rien, il dormait toujours.
"Je ne pensais pas coucher un jour mes dérives de jeunesse sur le papier. Les oublier aurait été une solution, mais cela aurait fini par me rattraper.Je ne pourrai pas tout énumérer, il y en a trop. Bien trop. Et puis... oui, certains points ne méritent pas que je gâche de l'encre... et d'autres qui pourraient me compromettre sur mon intégrité que j'ai fini par obtenir. Par où commencer... Mère se faisait des cheveux blancs à ne pas savoir où je traînais mes savates. C'était vers quoi ? Vers mes sept ans ou mes huit ans ? On habitait Kyouji, vivant du petit atelier de couture. Elle travaillait durement pour fournir à ses clients de magnifiques atours, répondant à leurs attentes pour leurs commandes. La proximité de la République et des traités commerciaux apportaient ce petit avantage là. Mais voilà, elle travaillait, elle était seule, elle ne pouvait guère me surveiller. Tout ce que je sais de mon père était qu'il était mort au combat, rien de plus. Alors, imaginez un gosse devenir un garnement des rues, apprenant vite les codes basiques du bas de l'échelle la plus misérable de la Pègre. Il fallait bien commencer quelque part. Quand on court vite et qu'on est assez agile, on devient un petit atout pour jouer les messagers, ou pour faire le vide-gousset, tranchant vite et net, les lanières de cuir qui tenaient les bourses. Et forcément, Mère avait de quoi s'inquiéter. Elle tenta bien de m'impliquer dans la couture. Bon, au début, la contrainte était présente, en plus de faire lui faire plaisir. Apprendre à manier une aiguille et du fil pour joindre deux morceaux de tissus n'était guère amusant... mais je me découvris un petit talent certain pour exercer habilement le petit outil fin et piquant de métal, avec un fil à son chas. Mère eut un brin d'espoir en voyant que je développais rapidement cette compétence... qui me servira à me faire quelques pièces en appliquant ce savoir à la suture. Que de mieux que de soigner les potes après une rixe entre bandes ou d'un voleur qui s'est loupé sur les pics acérés d'une fenêtre.
Sora n'en revenait pas. Arrivée en bout de page, elle s'empressait de vite tourner la suivante. Mince, la bougie s'éteignait. Elle se pinça les lèvres. Oh tant pis ! Elle emporta le carnet dans l'autre pièce qui était encore éclairé par une petit bougie capable de demeurer encore vaillante quelques heures.
Il va de soi que d'avoir une petite frappe qui sait recoudre les plaies apporte son petit lot davantage. En grandissant, en jouant les casse-cou avec les potes, je m'étais retrouvé dans des situations où faire des points ne suffisaient plus... Où je devais jouer les voleurs pour obtenir de quoi soigner mes "amis" ou d'autres connaissances. J'en ai été quitte à me soigner moi-même. Quand on se fait choper... Mais je n'irai pas plus loin...
Mais si ! Geignit mentalement la fillette.
... Juste pour dire que j'aurais fini par salement tourner si Mère n'avait pas réussi à me convaincre à ne pas fuir le service militaire. Elle en avait hurlé, pleuré, s'était arraché les cheveux même si je ne faisais pas mon devoir. À la base, je voulais juste demeurer à mener ma barque avec la Pègre, vu que je commençais à monter les échelons... Mais je n'étais pas un mauvais bougre. Mère avait tout fait pour moi et mes sœurs. Ne lui devais-je pas cela ?
Le service militaire. Quand on est gamin, quand on voit nos glorieux soldats et le récit de leurs batailles, on frissonne, on s'imagine dans nos jeux à leurs places. Mais quand on est gosse, on est de véritables crétins... Disons plus ignares que crétins. On s'imagine réussir à surmonter toutes les épreuves, tous les entraînements. On est tellement en deçà de la réalité.
Je ne vais pas le cacher dans ces lignes. J'en ai chié, vraiment chié. Déjà l'autorité. Elle n'a pas été facile pour moi à m'y faire. Entre les corrections et surtout les punitions... les fortes têtes apprennent vite à rentrer dans le rang. Là aussi, faut que je résume. Trop à écrire.... Ces cinq années ont été rudes. Au début, difficile, car je n'avais pas la force physique comme les plus costauds de la formation. Certains instructeurs n'ont pas de pitié pour les individus qu'ils jugent faiblard. Moi ? J'en ai bouffé avec un, mais j'ai fini par lui montrer qu'avec une dague, je pouvais sans trop de mal me défendre. Mais le temps de parer, d'esquiver et de fuir. Tenir tête à un vétéran, il ne fallait pas compter. Pour cela qu'on me voyait déjà estafette ou bon pour récurer les latrines de caserne ou de creuser des feuillets.
Sora se gratta la tête ? Quoi, estafette ? Ben non, il n'était pas messager, c'était quoi cette histoire ?
Mais il n'y avait pas que le maniement des armes et les entraînements en commun pour se mouvoir en troupe, en défensif ou en offensif, il y avait d'autres domaines qui m'ont bien plus passionné. La lecture et l'écriture, accompagnées par les mathématiques, furent quelque chose. Oh, j'avais bien eu les bases par Mère, mais j'ai pu combler bien des lacunes, au point de regretter de pas avoir eu tout ce savoir-là quand je trainais dans les mauvais quartiers et traînant avec les sbires de la Pègre. Bien des projets auraient pu naître dans ma caboche de cette petite époque de pseudo-malandrin. La survie ? L'hostilité du désert était quelque chose, comparé à la vie de rue. La chaleur, le manque d'eau... J'avais été stupéfait de pas trop en morfler, après plusieurs sessions de ce domaine. Comme quoi, le sang reikois était quelque chose. Oui, je suis fier d'être reikois. Le désert est notre sang, il coule en nous. Vivre avec lui n'était pas fait pour les faibles. Et la matière qui a révélé mon avenir, fut la magie. Les quelques notions de magie qu'on nous dispensa m'attira, découvrant qu'on pouvait lier la magie à une des choses que je n'avais pas cachées durant la formation militaire, à savoir apporter quelques soins sommaires aux blessés. Ainsi, la voie des Forces Médicales Reikoises me fut ouverte.
Sora tourna la page. Page blanche. Quoi c'était tout ? Où était son passage à Drakstrang ? C'était quand même deux ans de sa vie tout de même. Comment avait été sa formation qui faisait de lui un Shekhikh maintenant ? D'ailleurs... en y repensant, il n'avait pas mentionné ses prouesses en tant que Rhikos puis de Shekhikh au sein des FMR.... Il n'était pas nul pourtant ? C'était quoi déjà.... deux ans.... puis cinq... non six ! Ah juste, elle ne sait plus les années d'études pour qu'il soit à son niveau actuel. Bon certes, il ne se vantait pas de ses compétences, sa modestie était même des fois barbante.... bon... il n'y avait pas que cela ? Si ? Rhoooo ! Bon, elle regarda un peu plus loin. N'avait-il pas parlé des affectations en fin de formation ? Il avait évoqué un soir les Serres Pourpres et leur niveau d'excellence, l'élite de l'élite ! Ah, mais Alaric avait été radin en termes de narration, y avait rien là. Comment n'avait-il pas abordé ça ? . Elle tourna encore quelques pages et dès qu'elle crut reconnaître les mots, elle s'approcha de la bougie... Une étincelle tomba sur la page... Ahhhh, ça commençait à brûler. Ohhhh non ! Au début, elle souffla dessus, ce qui fut une belle bêtise. D'un coup, elle retourna le carnet, le percutant violemment sur le sol. Ça fumait encore…Woups.... Elle tendit l'oreille. Alaric ronflait toujours... ouf... Elle retourna le carnet. Ça fumait encore, mais elle distinguait plus de flammèches. Elle reprit le journal de son frère et manqua de pousser un petit cri, en voyant quelques autres pages se faire lentement grignoter par un reste de petites braises. Alaric allait la massacrer ! Elle tapota du bout des doigts pour éteindre le drame qui faisait disparaître les récits de vie de son grand frère... Comment pourrait-elle savoir ce qu'il ne narrait jamais maintenant ? Ça et le fait qu'il la sermonnera sévèrement ! Elle en frémit à cette idée. Il s'emportait rarement, mais quand il explosait…
Après s'être assurée que plus rien ne brûlait les feuilles, elle soupira. Du peu qu'elle put lire abordait les Titans... Elle décrypta quelques lignes de leur arrivée au Sekaï et que cela avait été plus un désastre sans nom.
... nous avons fini par les vaincre. Mais à quel prix ? De tout ce qu'ils ont pu commettre... comment peut-on encore admettre les diviniser ? Je ne comprendrai jamais les êtres qui louent encore leur Gloire.....
Elle lut quelques injures peu élogieuses qui la fit rougir et elle sauta ce passage. C'était clair, son grand frère n'appréciait guère les adorateurs des Titans... Allez, encore une autre page et... Bon sang ! Le feu avait tout bouffé, c'était pas possible ! Et comme par hasard, cette page, ça évoquait justement des Serres Pourpres qui combattaient les rebelles ! Mais lesquels d'ailleurs ? Les Pro-Drakyn ou les Pro-Ryssen ? Rahhhh pourquoi son frère demeurait si évasif ! Même pour le peu qu'il avait apposé à l'encre et qui avait été transformé en petits tas de cendres la laissait sur sa faim ! Bon. Bon, si elle voyait les rentrées plus récentes ?
La guerre, peu importe sa forme et ses raisons, n'est pas une chose glorieuse, quoiqu'en puissent en penser certains, qui ne vivent que pour elle, acceptent d'être là que pour elle... Je ne dénigre pas nos soldats, nos officiers, mais entre les luttes intestines qui ont fait que les frères affrontaient leurs propres frères... l'arrivée des Titans. Des horreurs, j'en ai vu, et je ne souhaite à personne de vivre ce que j'ai vécu. On est nombreux à avoir affronté tout cela... je me demande comment je fais pour ne pas en perdre la tête, ou de craquer... il m'arrive des fois de penser avec mélancolie et frémissements à tout ce que j'ai vu, la perte d'amis soldats durant les farouches affrontements... la destruction des Titans...Sable d'or... Je n'y étais pas, j'étais affecté ailleurs à ce moment, là… Mais de ce que j'en ai appris... Et maintenant la maladie qui frappe... Que d'épreuves ! Mais les nôtres s'en relèveront encore et toujours plus forts. Voilà pourquoi je ne cède pas. Je l'ai compris tardivement. Oh, au plus profond de moi, je le savais, mais il m'a fallu du temps. Peut-être un peu trop de temps ? Cela m'aurait empêché d'avoir des doutes sur le bienfondé de notre nation sans doute... et que je ne me serais pas retrouvé à soigner et aidé quelques rebelles sans les dénoncer… J'avoue que je n'ai pas honte de ces actes. Soigner est dans les attributions non ? Mince, j'ai manqué de renverser mon verre sur les pages... Il faudrait que j'arrête de boire moi quand j'ai l'esprit malmené par tous mes doutes et mes angoisses.
Ça pour boire, il buvait toujours. Elle était toujours surprise quand il lui prenait l'envie de vider une bouteille à lui tout seul, comme cela… Ce n'était pas un ivrogne pourtant. Pourquoi il ne buvait pas de l'eau ? Ah flûte, il restait que deux pages...
Avec tout cela, je n'ai pas encore écrit que j'ai été convoqué à Ikusa, par l'Esprit. La raison ? Au début, j'en savais fichtre la raison. J'ai manqué de tomber sur le cul quand j'appris que c'était pour être nommé Mage d'Etat. À se demander ce que j'avais pu faire pour mériter cela. Souvent, dans les rangs, on balançait les mauvais éléments à des postes importants pour ne plus avoir dans les pattes... Ça, c'était bon pour les républicains ce genre de méthodes, pas chez nous, pas au Reike... J'appris plus tard que j'ai été recommandé par mon supérieur. Il aurait pu m'en parler au moins ! J'avais eu l'air de quoi quand on m'a annoncé cette nouvelle. J'avais eu l'air d'un con la bouche ouverte. Bon... C'était un honneur, malgré tout, mais plus de paperasse en perspective... Mais était-ce un mal ? Je vais servir l'Empire, d'une autre façon... en somme. Cela ne va pas être facile..... Et comme ma dernière affection était à Kyouji, mes premières tâches en tant que Mage d'Etat est de garder un œil sur les activités magiques de la région, comme nous ne sommes pas loin de la frontière avec la République. En tant que Shekhikh, je guetterai aussi tout signe d'infection propre à la Peste, du moins de ce que j'en sais à mon niveau. Il ne faudrait pas que la République en vienne à penser qu'on cherche à les affaiblir par la fourberie qu'on nous afflige...J'aurai intérêt à faire attention lors de mes approches avec la Pègre locale, avec mes affaires persos...
Il était quoi ? Mage d'Etat ? Mais... mais mais ! Pourquoi il ne le disait pas ? Ah... euh, il était en train de se réveiller là ? Est ce qu'elle aura le temps de remettre son carnet sous son nez avant qu'il s'en aperçoive ?
Groupes d'intérêts
Shierak : Comment ne pas croire en la Lune et le Soleil quand on voit leur importance vital au quotidien ? Alaric n'apparait pas comme un pratiquant du quotidien aux yeux de ses pairs et des autres Reikois, mais il croit en ces forces, qui transcendent à ses yeux toute vie dans le Sekaï.
La Pègre : Il s'est retrouvé dans les sous bassements de la Pègre, quand il était gamin. Il a gardé quelques contacts en vieillissant, même après avoit trouvé sa voie au sein des FMR. Ca sert toujours, surtout quand cela peut apporter quelques avantages à ses affaires médicales.
Forces médicales reikoises : C'est à travers elles qu'il a pu devenir l'homme qu'il est aujourd'hui. Il sert et servira toujours les FMR, quelque soit les circonstances. En leurs seins, il apporte son savoir faire pour le bien-être des soldats er des civils quand cela s'avère nécessaire, ou même de façon préventive. Si jamais un jour, un camarade ou un ami requière ses services pour trouver un remède ou résoudre un soucis épineux pour un patient, il sera présent.
Purification de l’Arbre-Monde
La Pègre : Il s'est retrouvé dans les sous bassements de la Pègre, quand il était gamin. Il a gardé quelques contacts en vieillissant, même après avoit trouvé sa voie au sein des FMR. Ca sert toujours, surtout quand cela peut apporter quelques avantages à ses affaires médicales.
Forces médicales reikoises : C'est à travers elles qu'il a pu devenir l'homme qu'il est aujourd'hui. Il sert et servira toujours les FMR, quelque soit les circonstances. En leurs seins, il apporte son savoir faire pour le bien-être des soldats er des civils quand cela s'avère nécessaire, ou même de façon préventive. Si jamais un jour, un camarade ou un ami requière ses services pour trouver un remède ou résoudre un soucis épineux pour un patient, il sera présent.
Purification de l’Arbre-Monde
derrière l'écran
Pseudo : TC de Takhys
Comment avez-vous connu le forum ?On m'a amené, je suis restée °°
Avis sur le forum : toujours aussi bien !
Fréquence de connexion : Régulier
Affilié au Reike
Alaric Nordan
Messages : 385
crédits : 871
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Citoyen du monde
Louise Aubépine
Messages : 482
crédits : 751
crédits : 751
Bonjour Alaric.
Après lecture de ta fiche je tenais à te féliciter d'avoir rejoint le poste de mage d'état. La narration et les petits détails via le carnet étaient sympathiques à découvrir.
Je dirai bien qu'il reste ce souci de boisson, mais certains poisons peuvent s'avérer tenaces et à l'époque que vit le Reike actuellement, peut-être n'est-ce pas un mal de pouvoir se relacher un peu de temps en temps.
Quoi qu'il en soit, tu es à présent validé ! Bon jeu à toi.
Après lecture de ta fiche je tenais à te féliciter d'avoir rejoint le poste de mage d'état. La narration et les petits détails via le carnet étaient sympathiques à découvrir.
Je dirai bien qu'il reste ce souci de boisson, mais certains poisons peuvent s'avérer tenaces et à l'époque que vit le Reike actuellement, peut-être n'est-ce pas un mal de pouvoir se relacher un peu de temps en temps.
Quoi qu'il en soit, tu es à présent validé ! Bon jeu à toi.
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