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  • Lun 28 Aoû - 0:10
    la nuit suivant cette journée

    Un champ de voiles... ŀe calme et le bonheur. U♪ corp d'homme chaud tout contre elle, le premier depuis lontemps. Noir... Noir et feu, noir et flammes, noir et cris... Noir avec une tentacule... Noir qui brûle. U♪ lieutenant qui lui sourit en lui promettant qu'ils allaient vivre et se revoir après.

    Pourquoi tout ceux qu'elle aime sont voués à mourir???? Bon, il est vrai que le lieutenant et elle c'était un coup d'un soir, mais quand même, il y avait quelque chose!!!!! C'est à croire qu'elle est maudite.

    Une brusque inspiration mouillée se fait entendre dans le calme nocturne.

    Dans le noir de la tente qu'elle partage avec Azura, deux prunelles jaunes s'ouvrent dans la pénombre de la chambre. Tétanisée, Idunn met un long moment à se situer. Ce n'est pas le Perséphone. Ce n'est pas non plus une auberge de Kaizoku. ŀa toile intacte au dessus de sa tête n'a rien à voir avec le dortoir de fortune dans lequel elle a passé les dernières journées. C'est trop silencieux. Beaucoup trop il n'y a ni geignement de douleur, ni toux, ni flatulences... aucun pas des surveillants. C'est fou comment passer quelques jours entourés en permanence changent la donne. Elle se sentait étouffer en permanence, mais les bruits tenaient les démons à distance. Tant qu'ils ne tenaient pas feu...

    L'élémentaire ferme les yeux et essaye de repousser ces idées, mais elles s'infiltrent en elle, chassant toute autre pensée. Aussi, en désespoir de cause s'assied t'elle sur le bord de son hamac en s'essuyant les yeux légèrement. Pendant un moment, la garde forestière écoute la respiration profonde d'Azura, laissant son rythme effacer les réminiscence de son cauchemar. µais il n'en reste pas moins que son mal être persiste. Elle ne devrait pas être vivante et ici.

    Avec difficultée, elle se lève et rajuste les pantalons et la chemise de prêtées, dédaignant les bottes... De sa seule main impatiente, elle repasse dans le feuillage de sa chevelure et s'essuie lentement le visage en soupirant. Elle ne devrait pas être ici, et par ici on entend ce plan d'existence. Elle devrait être de l'autre côté avec Placidu, Jérôme et Lieutenant. D'ailleurs c'est d'une tristesse qu'elle ne sacha pas son nom. A moins que ca ne soit caporal ou sergent? Peu importe en fait, sa sombre figure éclairée d'un sourire emplit de dents blanches hante ses paupières closes, comme tout ses proches disparus.

    En finir maintenant, cette nuit rendrait Azura assurément triste, mais d'un autre côté, quelle utilité pourrait elle avoir? Sans son bras, sans son arc elle n'est rien d'autre qu'un boulet qui fuit à la moindre lueur de Feu... Qui sursaute comme Biche au moindre bruit fort. Et, au moins, si elle meurt. peut-être que la lumina vivra, elle.

    Vous assistez mesdames et messieurs, au complexe du survivant dans toute sa splendeur. Pieds nus, Idunn se glisse hors de la tente et fait un signe au garde de veille, lui intimant de se taire, tout en détournant les yeux du feu de camp.

    -Je vais juste aux latrines. Explique t'elle de sa voix éraillée en prenant la tangeante dans les buissons les plus proches qui l'acceuillent et se referment sur elle comme un rideau pudique. Et au fur et à mesure qu'elle s'éloigne, le vent frais apaise ses joues remplies de larmes tandis qu'elle erre dans l'intention manifeste de se perdre en Forêt et d'y mourir quelque part, tout ca tout ce qui lui arrive depuis quelques mois. Tout ces morts... C'est trop.

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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 30 Aoû - 22:37
    Soudainement, elle se sent toute petite. Cette impression de vulnérabilité acquise à Kaizoku la frappe de plein fouet, la ramenant à son cauchemar de la nuit. Ce qu'elle voit devant elle n'est pas un homme, mais une haute silhouette aux yeux de braises, à  l'intérieur de la bouche luminescente des flammes de l'enfer. Elle sent soudainement la chaleur sur sa peau qui se hérisse au souvenir atroce de brûlure lancinante et ininterrompue.

    Les prunelles étrange de l'élémentaire se lèvent vers Fabius, les pupilles dilatées par la terreur la plus pure. C'est simple, un peu plus et elle se ferait dessus. Se recroquevillant sur elle- même, elle recule d'un pas comme si il allait la frapper, levant sans le penser son moignon pour se protéger.

    ...
    ...

    Quoi?

    Une fois la phrase de Fabius bien entrée dans une oreille pointue et verte, la prunelle qui se pose de nouveau sur la silhouette est jaune fauve, jaune loup.... Et tout aussi mécontent que le serait un animal sauvage. Le coeur débattant atrocement dans la poitrine de la garde chasse, elle se redresse et essaye de mettre de l'ordre dans sa mise tout en regardant Fabius toujours par en dessous. Autour d'eux, les arbres bruissent doucement, d'une façon fraîche et glaciale.  D'ailleurs les bottes du démon tombent sur le sol moussu dans un bruit caractéristique de choses qui ont été poussées en bas du végétal.

    La forêt semble beaucoup moins acceuillante d'un coup.

    -Ca te fait rire?

    Demande la voix éraillée de la jeune femme qui, manifestement, n'est pas contente du tout. Du haut de son mètre quarante cinq, elle affronte le mètre quatre vingt dix du démon avec la fureur d'un chart sauvage face à un ours. Non, mais qu'est ce qu'il veut lui?

    Qu'est ce que tu veux? Demande t'elle, toute sauf aimable. Les cauchemars la poursuivent et lui, il s'amuse à venir l'intercepter. ... Il veut quoi cet inconnu? Il veut la kidnapper, la violer, la torturer, la tuer? Autour d'eux, les arbres semblent se refermer, soudainement lugubres. Et elle fit un pas vers lui, la clavicule verte se soulevant et s'abaissant sous le rythme de sa respiration hachée.

    -Alors, tu veux quoi? Dit elle, la voix vibrant de rage. Un morceau de moi? tu veux m'asservir? Me tuer???? lors viens mon gros, je t'attends. Viens me rendre service... -

    Qu'il essaye, elle se défendra bec et ongles, jusqu'à ce qu'il ne se décide de la tuer, de mettre fin à son calvaire.

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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 1 Sep - 15:55
    Relevant le menton face à l'insulte, les paroles de l'inconnu sont comme autant d'aiguilles qui transpercent le coeur de l'élémentaire. Ca va être ca maintenant sa vie? Se faire prendre de haut et ridiculiser tout le temps? Etre la cible des quolibets cruels? Si elle avait eu son arc, elle lui aurait fait ravaler ses paroles. Mais Arc n'est plus. Probablement quelque part dans les fonds océaniques... Ou brûlé avec le reste. Pendant qu'il récupère ses bottes, Idunn veut s'en aller. Cette pitié elle n'en peut plus. Cela fait des jours... Mais elle n'a pas le temps de faire trois pas qu'il recommence avec ses jeux de mots vaseux.

    -Vas y toi même. Répond la voix éraillée, acerbe. Peu importe qui il est... Elle n'en a rien, mais strictement rien à foutre. Elle ne veut pas savoir, elle ne veut pas se rappeler surtout. Surtout qu'elle n'a strictement rien compris ou presque à ce qui se passait. Je ne parle pas aux inconnus en pleine forêt.

    Et s'arrête net quand il ose... Il ose! Lui offrir un pot de vin. Les feuillages courts sur la tête du petit bout de femme s'hérissent littéralement d'indignation. Oui, elle a l'air d'une gamine dans les fringues de sa mère mais quand même. Elle tourne la tête et l,envisage d'un oeil unique, celui ou sa cornée est laiteuse, confirmant à Fabius qu'elle l'a parfaitement compris, qu'elle le voit assurément et qu'il la heurte dans sa fierté.

    -Je suis... Dit elle lentement, grimacant au son de sa propre vois et étonnée elle-même de ses paroles. Elle devrait logiquement accepter d'emblée et battre de la queue avec reconnaissance. Des offres comme cela, des pots de vins, il y a bien plusieurs braconniers qui se sont essayés

    Elle lui fit soudainement face, les ronces remontant le lond des bottes de Fabius, s'entortillant autour de ces dernières et remontant le long de ses jambes. La nature autour d'eux retenait son souffle tandis que la rage et la colère de l'élémentaire bouillonnait aussi sûrement que celle qui a rendu complètement folle celle de Feu. Lave.. Peu importe.

    Il n'y a rien de plus impitoyable qu'une élémentaire blessée. Mais cela, Fabius occupé à bourrer sa pipe ne le savait pas encore. Le champignon séché de Tagar semble fichtrement humide soudainement et il a de la difficulté à allumer sa bouffarde. Sous la flamme les spores se libèrent, particulièrement irritants pour les poumons du démon. Aussi irritant que la petite personne devant lui puisse être. Ses prunelles jaunes brillent d'un éclat infernal, appelant sans le savoir la Nature à se venger de cet affront.  

     -Une ranger de la Réserve Faunique. Une Garde forestière de la République. Tu ne me connais pas... Tu présume... Tu penses réellement me corrompre?  

    Ceux qui riaient d'elle ou la prendrait en pitié allait s'en mordre les doigts. Un hibou d'ailleur alla se percher sur l'épaule de l'Elemantaire, plantant ses serres dans l'épaule dans que cette dernière n'en soit le moins du monde incommodée. Il lui murmura des mots... Des mots en un langage inconnu du commun des mortels, mais qui eurent l'effet de l'adoucir. Le menton de la Garde Chasse se leva, arrogant, et affronta le démon pendant que les branches autour d'eux reprirent leur place.

    Le rapace prit son envol au moment même ou, de nouveau, elle tourna talons pour retourner se coucher. ŀ'idée de terminer sa vie cette nuit? Envolée...

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