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  • Ven 21 Juil - 17:16
    Voilà le savoir faire Républicain. Même à effectif réduit, même avec l'effet le surprise, ils ont un avantage. Pare que l'équipage même réduit, peut manoeuvrer le navire efficacement pendant que les soldats tapent. Et si ils sont dans la mouise, les marins peuvent prêter main forte.  Contrairement aux pirates qui, eux, peuvent faire l'un et l'autre simultanément certes, mais avec une efficacité mitigée. Leur meilleur avantage résidait dans la surprise et c'est avec une réactivité digne de mention que la Réṗublique semble se reprendre. Du moins, du point de vue de la garde Forestière qui, dans son mât perchée, a une vue de la situation quand même assez globale.


    Entre le Perséphone et le navire pirate, d'ailleurs le choc peut sembler terrible, mais ils frappent la poupe du navire ennemi, le faisant pivoter pour le prendre sur le flanc. Les grappins républicains volent  sans attendre et une partie des soldats s'engagent sur le navire ennemi désorganisé. Et, avouons le, peut-être est par pragmatisme ou frustration, ils ne font pas de quartiers,   couverts par des  traits venant des hauteurs et admirablements bien ajustés qui leur facilite grandement la tâche. Les plus malins des pirates d'ailleurs, tout courage abandonnés par la perte de leur capitaine et ette pluie meurtrière, sautent à l'eau dans l'espoir de trouver meilleure misériorde sur les quais républicains.

    Une poignée de marins Républicains  sautent alors sur le navire ennemi. Les amarres sont lancés sur le quai tout près et les gens là-bas commencent à tracter le navire capturé. Il y a deux soldats qui y restent d'ailleurs, pour s'assurer que les pirates, ces enflures,  ne tentent de reprendre  le pont du navire. Parce que les pirates, c'est comme les rats. Vous en tuez un mais vous pouvez être certain qu'il y en a d'autres cachés dans les ombres. Le moral sur le þerséphone est à bloc, encouragé par les appels sur les quais. Dailleurs les sémaphores communiquent ferment, les drapeaux volant à tout vent, épelant des acronymes et des consignes de guerre. Les ordres sont donnés, les soldats rentrent au bercail. Il faut protéger cette section marine coute que coûte.

    Les balistes du Perséphone s'activent sur les deux navires pirates qui tentent de forcer le flanc en longeant les quais. Le bruit de leur corde qui se détendent vibrent sourdement, donnant du coeur au ventre aux guerriers. Protégeant sa partie avec toute l'efficacité légendaire de la marine Républicaine, couvrant  de sa coque l'avancée des navires qui quittaient le port derrière eux.

    Et Idunn?

    Elle ne resta pas en reste. Une fois l'équipage du navire ennemi mis en déroute, c'est une véritable furie verte qui desend des cordages à toute allure et court sans sarrêter pour aller se chercher un carquois de flèches. Autant pour économiser son énergie que sa magie. Il est extrêmement rare de la voir utiliser des traits standards, mais la nuit sera longue et sanglante... Autant s'économiser. D'ailleurs, il n'y avait plus personne sur qui tirer en ce moment ...  Avec ses réserves de traits réguliers, elle remonta dans le mât comme si elle avait fait cela toute sa vie, laissant derrière elle une paire de minuscules bottes. Après tout,  un arbre ou un mât, quelle différence? BØn, oui il y en avait un qui était plus feuillu quand même...

    Une fois remontée dans son perchoir, elle scanna les environs. Avec satisfation, elle vit le Hermione virer dangereusement a babord avant d’affaker les voiles dans une manœuvre osée , se mettant en position de tir tout en essayant d’être le plus loin possible, ce qui dans ce port est mission impossible , du navire ennemi duquel des traits enflammés jaillissaient  de tout coté, couvrant lui aussi les autres navires Républicains qui sortaient du port.

    Les soldats à son bord arment d'ailleurs balistes pour l'endommager, utiliser le trébuchet dans cette cohue étant trop risqué devina t'elle sans mal, les balistes était plus précis quand même. Les premiers tirs fusent d'ailleurs vers ces derniers au moment ou Idunn retourna scanner l,horizon pour s'assurer que le Perséphone ne courait aucun danger. .

    RÉSUMÉ:

    Pouvoirs:
    Citoyen de La République
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    Nahash
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    Race: Humain
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    Rang: C
    qui suis-je ?:
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  • Ven 21 Juil - 18:39
    Sur le pont du navire, j'observais au loin le navire en feu et les dégâts de ma dernière expérience. Un résultat probant, me permettant aisément de notifier l'efficacité du procédé. Puis, dans la nuit profonde, un éclair des plus violents vint frapper le bateau à présent relativement éloigné. Un flash lumineux et assourdissant dans la pénombre nocturne. A travers les monocles de mon masque, mes yeux se plissèrent pour ne pas être aveuglés par ce soudain changement de luminosité. Puis un sourire se dessina légèrement sur mes lèvres fines. Ainsi, la République semblait avoir saboté leur navire. Ou alors ils étaient véritablement malchanceux car de ce que j'observais, le ciel n'était pas très orageux. Quittant ce spectacle morbide, je recentrais mon attention sur le reste du navire, et plus spécifiquement la ratel rougeoyante à qui j'avais offert deux de mes pots lacrymogènes. Il n'était pas de plus beau plaisir que de voir ses expériences être utilisés par autrui. Surtout lorsqu'on les avait encouragé à le faire. Ainsi, deux nouvelles volutes de fumées lacrymogènes frappaient à présent le pont du bateau loyaliste le plus proche, avant d'être frappé par de nouveaux projectiles incandescents. De ce que mes yeux pouvaient observer, il s'agissait du dernier véritable danger direct que nous pouvions rencontrer avant que le reste de notre flotte n'aie son "couloir" vers le port. Aussi, il me semblait nécessaire de mettre mon génie au service de la cause. Oui, mais comment? Je ne disposais pas de ressources illimitées et si les oxybèles arrières avaient été utiles, elles n'auraient été d'aucune utilité sur une bordée latérale ou avant. Je doutais également de ma capacité à atteindre efficacement l'embarcation républicaine à la simple force de mes bras.

    Plongé dans mes réflexions, je fus rapidement interpellé par le quartier maître du navire. Non pas pour protéger un nouveau blessé, ces derniers n'étaient pas encore nombreux, mais pour l'accompagner dans la cale. Bougeant le bec pour montrer mon acquiescement je suivais alors le bougre afin de voir en quoi mes services allaient pouvoir lui être utiles. A l'intérieur, tout un ensemble de caisses attendaient silencieusement mon inspection. Ouvrant la plus proche, j'écarquillais légèrement les yeux avant de me tourner vers le pirate dont le sourire s'étendait presque d'une oreille à l'autre.

    - On compte sur vous.



    Attrapant le contenu de la première caisse, je ne faisais même pas attention à son départ, commençant le mélange des différents contenus. Des traits de balistes, forgés spécifiquement pour une bataille navale impitoyable. Et à côté, dans d'autres caisses, de la poix du souffre et bien d'autres matières premières à expérimenter. Attrapant les produits, je les déversais dans les différents pots d'argile et d'acier. Le nombre de caisse et de matière était limité, mais suffisant pour permettre de tester de nouvelles choses. Si seulement nous pouvions avoir un service permettant la livraison directe de matières premières... Quelques minutes plus tard, je ressortais en tenant la caisse dans mes mains, prêt à délivrer mes premières "innovations". C'est à ce moment précis que la vigie hurla. D'après elle, une tentative de bordée semblait nous viser. Il était encore impossible de savoir si cette dernière allait toucher ou non mais, de toutes façons, ce n'était pas comme si nous aurions eu le temps de faire une quelconque manœuvre d'évitement. Déposant les caisses, je sortais de ces dernières ma dernière expérience. Faisant signe aux matelots les plus proches, ces dernières accoururent vers moi et s'emparèrent des traits préparés. Longs d'un mètre, ces derniers avaient été préalablement taillés pour que deux tiers de leur surface se retrouve hérissé par des irrégularités pointues et acérées. Pour le reste, les carreaux étaient à présent reliés non pas par une chaîne mais par une longue corde sur laquelle pendait plusieurs pots remplis d'une solution expérimentale. De la poix, mélangée à du salpêtre, de la résine et du souffre. Un mélange hautement inflammable, qui permettrait de recouvrir la coque du bateau qui subirait les tirs mortels. Ainsi, toutes les balistes latérales et les oxybèles frontales furent équipées.

    Le capitaine, beuglant par la suite ses hurlements, ordonna le lâché d'ancre tandis que le bateau suivait sa course. Cette dernière n'avait pas touché le fond que la force exercée fit pivoter le navire sur notre bâbord. Relevant l'ancre, les flibustiers hurlèrent tandis qu'ils tournaient la roue et que le capitaine faisait virer les voiles pour nous mettre pleinement le vent en poupe. Ainsi, notre corvette commença sa terrible avancée. Amusé et impatient de découvrir le plein potentiel de mes pots, je me reculais pour m'accrocher aux cordes près de la cabine du capitaine. Bientôt, l'embarcation approchait de sa portée potentielle. Et dans un claquement sourd, les premiers traits empennés et cordés partirent en direction de l'Hermione.

    Résumé:
    Citoyen du monde
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    Altarus Aearon
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  • Ven 21 Juil - 18:47
    Altarus ne se laissait pas vraiment abattre, malgré le durcissement de la situation. Comprenant que le navire pris d'assaut par l'autre équipage ne coulera pas comme espéré, il devait entrevoir une autre stratégie. Et l'autre vaisseau qui arrivait en renfort, droit devant, n'avait pas perdu de temps pour réagir. Des traits bombardant s'élevèrent dans les cieux sombres, avant de retomber en direction de la corvette. Altarus les vit et malgré le masque qui dissimilait ses traits, il écarquilla de son seul œil en voyant les flammes filer, telles de mortelles étoiles filantes. Au moment où il se préparait à crier à son équipage de se préparer à réagir à la suite de cette salve incendiaire qui allait leur tomber dessus, un cri retentit. Quelqu'un prononça fortement son nom, sur le pont du navire ennemi. Il tendit sa tête vers le navire adversaire. Crocus ? Par les Abysses, qu'est-ce qu'il foutait ici  ? Relevant la tête, il comprit et se prépara à bondir pour esquiver un projectile qui lui arrivait dessus. Le Raton-Laveur avait voulu le prévenir ! De voir le feu fit qu'il se tendit, de trop même... 

     Soudain, tous les alentours furent envahis par un dôme végétal et de racines se tortillant partout. Plusieurs traits s'écrasèrent dessus, dans un souffle ardent s'étalant d'un coup avant de dépérir hors de portée du navire. Plusieurs réussirent à franchir les maillages végétaux,  se répandant sur le pont pour chercher à dévorer avidement le bois. 

    ''Le feu ! il faut vite l'éteindre ! "

    Il avait cru tourner son attention sur Lil', sachant que cela était de son fait. Au lieu de cela, ses paroles résonnaient comme un écho lointain dans ses souvenirs, lors de la dernière confrontation avec la flotte de la république. Cela le frappa, manquant de lui faucher totalement la volonté. Son œil bleu fixait l'embrasement, sentant la frayeur le gagner sur chaque fibre de son être. Le navire allait couler et sombrer. Tous ! Lui, Lil'.... Sa paupière cligna une fois en s'accrochant à son nom. Lil' était à bord ! Il ne devait pas flancher. Serrant les dents, il la chercha. Il la voyait, se relevant de sa prostration. Aussitôt, elle se rua sur lui, l'étreignant d'une force qu'il ne lui connaissait pas. Il avait eu le temps de voir des larmes perler à ses joues. Il sut pourquoi… Bon sang ! il aurait dû lui ordonner de quitter cet enfer !  Ses mains se serrèrent pour rajouter à son étreinte. Il ne devait pas faillir. 

    ''La bataille n'est pas finie. Et je sais..... On s'accroche, toi et moi ! Jusqu'ici, tu te bats comme une lionne. Accroche-toi, d'accord ? "

    Il n'avait pas besoin d'en dire plus. Il ne doutait point de l'instant que venait de traverser la jeune Fae.  Et la confrontation était loin d'être terminée. 

    ''Barreur ! Droit sur l'ennemi qui nous a canardé  ! Allons rendre la monnaie de leurs pièces. S'ils croient qu'on va se laisser griller de la sorte, ils se trompent ! "

    La bouche sèche, il aida les marins qui s'occupaient du feu en appelant l'air avec des tourbillons pour contenir les flammes et pour éviter de les voir se répondre sur le pont, les cordes et les voiles. Le feu..... il n'y avait pas pire ennemi pour un navire de bois et de toiles. Et il songea à Crocus. Comment allait-il l'empêcher de se faire écharper ? Il ne pouvait pas rendre les armes, c'était certain. Il ne pouvait pas demander à ses hommes de ne pas s'en prendre à lui. C'était impossible. Mais chose était que l'hybride n'était pas individu à se laisser marcher dessus. Pour l'avoir vu à l'œuvre lors de leur petite... confrontation et puis pour la suite de leur dernière ''aventure". Il espérait silencieusement que le Raton-Laveur comprendrait et surtout, qu'il arrivera à ne pas se faire blesser si les marins de l' Émouchet réussissaient à aborder le vaisseau républicain. 

    Pour cela, il se prépara à faire gonfler plus de vents dans ses voiles, pour gagner en vitesse, quand soudain, le navire trembla sous un lourd choc reçu en hauteur, dans le grand-mât. Le Masqué redressa soudainement la tête pour voir ce qui se tramait et jura en voyant une femme qui venait de frapper l'importante pièce verticale. En même temps, il observa avec horreur l'effet porté sur celle-ci comme le bras inerte qui pendait de la vigie. Un craquement sinistre et glaçant vivra dans le mât, se mêlant au rythme des cordes gémissantes qui le soutenaient. 

    ''Lil', j'ai besoin de toi pour le mât ! "

    Il lui fit entièrement confiance, car il devait s'attaquer à la source même qui avait dangereusement endommagé L'Émouchet. Ne pouvant pas employer de vent renforcé pour faire avancer plus vivement l' Emouchet, au risque d'achever son mât fracturé, il saisit sa rapière. Il regarda froidement la responsable, déjà en prise avec des membres de son équipage. Sans sommation, il l'attaqua avec l'aide de sa magie, avec des boules d'air en vue de violemment l'assommer. Peu importait qu'il la blessait dans cette action.

    * Ça, c'est pour l''Émouchet ! *

    Une fois neutralisée, il pourra alors dire : 

    ''Désarmez-la, jetez ses armes par-dessus bord, ligotez-la solidement"

    Il s'était rapprochée d'elle, rapière menaçante portée à sa gorge. Il n'aurait aucune hésitation à lui enfoncer la pointe de sa lame dans ses chairs si elle venait à faire sa maligne ! Et à l'approche du navire adversaire d'où étaient venus les projectiles enflammés, les tripes un peu nouées, il hurla une injonction à l'égard des Républicains se trouvant à bord. 

    ''Nous avons une des vôtres dans nos mains ! Une femme qui a cru bon de jouer les découpeuses de mâts en volant à lui ! Rendez les armes si vous souhaitez la récupérer ! "

    S'ils capitulaient, Crocus serait sauf, à court sûr. Si cela ne marchait pas, il devrait trouver autre chose, et rapidement ! Les deux balistes… Il ordonna de les rendre prêtes à tirer en cas de refus


    Résumé:

    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 21 Juil - 19:38
    Yaaaarrr
    Feat des Pirates et des Cul-Bleu


    Dépassée...

    Le chaos, tu le connaissais bien, c'était un fidèle ami qui ne manquait jamais de prouver sa présence à tes côtés en toutes circonstances. Cependant, bien que tu étais souvent sa victime, tu étais aussi celle qui le créait. Aveugle, enragée, folle à lier, tu répandais ton souffre au quotidien qu'importe la cible, qu'importe les motivations de chacun... Mais ici... C'était différent. La rage ne guidait pas tes actions et naturellement tu devais agir avec la pleine conscience de tes actes. En plus d'être déroutant, tu ne savais pas vraiment quoi faire d'intelligent... D'habitude tout était si simple. Tu perdais le contrôle et tu reprenais conscience dans un océan de flamme et de lave.

    Mais voilà... Perdue dans tes réflexions, dans l'observation des conséquences de vos actes, tu fus coupée par ton ami ratel, fier de sa trouvaille. Plissant les yeux, tu venais à froncer les sourcils tandis que tu dépeignais la forme de l'individu qui lui avait donné cela. Un Démon ? Sans doute. Il en avait la pleine apparence. Une forme étrange, massive, vêtue entièrement et portant un visage malfaisant. Ce n'était pas l'accoutrement le plus inquiétant que tu avais pu rencontrer jusqu'ici, surtout chez des pirates, mais naturellement il faisait frissonner l'instinct de survie qui parcourait tes veines.

    Qu'importe... Il ne semblait pas être ton ennemi bien au contraire... Difficile à dire.

    Tu fus cependant encore une fois interrompue par les exclamations surprenantes de Klak-Klak ne manquant pas de s'amuser avec ce qu'on lui avait offert. Cherchant alors à allier ses efforts avec les tiens, tu vins à faire germer deux nouvelles boules de lave de tes mains pour les laisser vers ce qui semblait être le capitaine. Ce n'était pas difficile à discerner, c'était généralement celui qui se pavanait avec le plus de dorure sur lui. Évidemment, c'était aussi celui qui avait le plus grand chapeau.

    Mais voilà... Tu aurais pu te contenter de faire la même chose, encore et encore. Couler chaque navire qui se présentait à vous, les menaçants de ton pouvoir avant de passer au suivant. Mais cette fois-ci, clairvoyante comme tu l'étais, tu comprenais rapidement que la situation pouvait prendre une autre tournure. Cela t'était déjà arrivée plusieurs fois, ce moment où tu pouvais passer de prédateur à proie en un instant. Il y avait des créatures plus puissantes que toi dans ce monde, mais les pires étaient celles qui s'organisaient pour te mettre en déroute.

    Ni une ni deux, tu venais à rejoindre à nouveau l'autre coté du navire avant de voir au loin un bateau se positionnant de telle sorte à pouvoir faire feu sur vous. Qu'importe les échos du champ de bataille, tu comprenais bien que vos agissements avaient fait de vous naturellement les cibles prioritaires d'au moins quelques ennemis.

    Ce n'était pas ton fort, mais pour cette fois-ci, tu allais chercher à vous défendre. Naturellement à tes côtés, on oubliait bien souvent que la lave était l'alliance du feu mais aussi de la terre. Cela apportait une certaine malléabilité à ne pas négliger, surtout lorsqu'il s'agissait de se protéger derrière ta magie des plus particulières.

    Faisant alors germer de tes mains une salve de lave, celle-ci, toujours reliée à toi vint à s'arrêter pour former une barrière visant à encaisser les projectiles vous menaçant. Que ce soit fondue par la chaleur de la lave où stoppé net par la viscosité et la dureté du magma, tu t'assurais d'offrir une défense plus qu'acceptable à votre navire. Tu ne redoutais pas le fait de devoir nager, mais tu avais très vite comprit que l'eau était mortel pour le ratel. Et puisque tu t'étais mis en tête de l'apprécier et de le protéger, tu ne pouvais pas laisser cela se produire...

    Après ta défense, réussite ou non, tu relâchais la barrière qui faisait écran afin de laisser l'opportunité aux pirates à bord de se venger avec leurs propres tirs.

    Spoiler:

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 21 Juil - 20:34

    Attaque sur Kaizoku


    Un certain temps s'écoule avant que Lil' n'ose poser ses yeux bleus sur un possible carnage, et le potentiel meurtre de ses meilleurs amis. A cette idée, qui revient en boucle dans son esprit et se superpose à d'autres scènes issues du passé, son cœur se comprime violemment dans sa poitrine. Cela n'aurait pas été plus douloureux si un Titan le tenait dans son poing, et le serrait pour le broyer. Elle entend presque les morceaux, brisés, déchirés, qui tombent au fond de ses entrailles. Des « et si » assaillent sans relâche son esprit : et s'il est mort, et si le bateau prend feu, et si elle est morte elle-même ? « Non » rugit-elle mentalement. La châtaine doit se reprendre. Ils ont un combat à mener, à emporter, il n'est pas encore temps de se laisser aller. Cet état de prostration n'a déjà que trop duré. Elle et a repoussé ce moment autant que possible, avec toute l'appréhension que son frêle corps et capable de produire. Mais il arrive toujours un moment auquel il faut se confronter à la réalité, l'accepter, quelle qu'elle soit. Il semble que cet instant redoutable est là, finalement. Maintenant. Ses poings se referment tandis qu'elle se donne du courage, une étincelle qui s'embrase et emporte tout le reste sur son passage, ne laissant que colère et rage derrière elle.

    C'est qu'elle s'attend à tout, la Fae, surtout au pire. Certainement pas à ça, loin de là.

    Lentement, comme elle hésite encore un peu en tremblant comme une feuille, la jeune femme ouvre les paupières. Son visage se tourne immédiatement vers sa droite, où se trouvaient Altarus et la pie avant la pluie de carreaux. Sa vision est floue lorsqu'elle fouille du regard le gaillard arrière. Il faut encore plusieurs secondes pour que le son –et les images– lui parviennent à nouveau, comme si le simple fait de les avoir fermés avait mis en pause tous ses sens. Des cris se fraient un chemin jusqu'à ses tympans, des cris de rage autant que de désespoir, de souffrance, d'agonie pour certains. Puis c'est au tour du bruit de la houle, des vagues qui s'agitent de plus en plus et font tanguer leur navire, dont Lil' ignore toujours le nom. Ce ne sont d'abord qu'une silhouette sombre et un point foncé, qui se démarquent à peine dans la nuit.

    « Altarus ! Bigarrée ! Vous allez bien ? »

    Elle souffre encore un peu du dos, de sa blessure fantôme, mais la douleur est supportable. Négligeable, même, face à ce qu'ils viennent de traverser, ce que le navire a dégusté en de si courtes minutes ; ce que Lil' Nwalma constatera lorsqu'elle se sera assuré que ses deux amis se portent bien. Dans l'immédiat, incapable de raisonner rationnellement, elle se lève et s'élance vers Altarus et Bigarrée dont les contours deviennent de plus en plus nets et distincts. La jeune femme se rue sur l'un qu'elle étreint avec force, des larmes dévalant sur ses joues en un torrent intarissable, puis sur le second qu'elle câline et embrasse avec toute l'énergie du désespoir.

    « J'ai survécu à un Titan, ces raclures n'auront pas ma peau si facilement. Ce n'est que le commencement, Altarus » affirme la jeune femme avec hargne. « Quoi qu'il se passe, je ne vous laisserai pas tomber ! »

    Si Altarus tombe, c'est qu'elle-même a péri. Ignorant que les carreaux lui étaient destinés, Lil' s'imagine naturellement qu'elle aurait pu les perdre, impuissante à protéger les êtres si chers à son cœur. Elle n'a nul besoin d'expliquer quoi que ce soit des émotions qui la traversent, qui émanent d'elle, elles transparaissent avec la clarté de l'eau de roche. La colère s'insinue déjà son esprit, gronde dans ses veines, et croit à chaque pulsation de son cœur. Les dernières larmes qui franchissent la barrière de ses cils ne sont plus celles du soulagement, mais celles de la rage, de la fureur à peine contenue.

    Les yeux amplis de sa détermination, elle se détourne du capitaine, et de l'oiseau qu'elle pose sur une de ses épaules, pour observer le vaisseau et les environs. Lilas est meilleure que cette piètre image que lui renvoient la peur et l'angoisse. L'aventurière se donne toujours les moyens pour arriver à ses fins, ne rechigne à aucun effort, et ne s'avoue jamais vaincue tant qu'il lui reste une lueur d'espoir, du mana, de la volonté, ou de l'imagination. Ainsi, son bouclier, le dôme de pierre et de racine incomplet, s'est montré efficace nonobstant la hâte de sa création. Grâce à lui, les dégâts ne sont pas aussi conséquents qu'escompté, qu'imaginé par l'esprit torturé d'une Fae. Certes, quelques blessés gémissent sur le pont, se tordent de douleur alors que des flammes s'étendent peu à peu au bateau, certains sont morts sur le coup, mais la situation n'est pas désespérée. Le vaisseau républicain est ralenti, sans doute par les algues que sa magie a stimulées. Celui d'Altarus n'est pas hors d'usage, tout comme celui des alliés environnants.

    Lil' Nwalma agite ses bras, et une vague s'élève de la mer pour venir lécher le flanc bâbord du navire. Des matelots crient, avant de se figer d'incompréhension lorsque l'eau se déverse avec douceur sur le pont, ainsi que les blessés encore en feu. Les flammes que l'équipage n'a pas encore éteintes se noient à mesure que le liquide roule sur le bois, étreignant fatalement chaque foyer ardent.

    Elle n'a pas tout à fait terminé, encore, lorsque le navire tremble, tressaute ; cela n'est pas de son fait. Elle n'y prête guère attention, pas plus qu'au craquement sinistre qui retentit, jusqu'à ce qu'Altarus l'appelle. La détresse que Lilas perçoit dans sa voix lui fait tout abandonner dans l'instant, et se tourner vers le mât. Son regard passe du grand-mât fracturé à la vigie, dont elle n'aperçoit qu'un bras inerte et mou, puis à la femme qui se tient là ; sans doute la responsable de ce quasi-désastre.

    « Oh, je vais me les faire » affirme Lil' d'une voix excédée. « Je gère ça, je vous laisse… Elle. »

    Il est impossible de déterminer qui est « les » dont parle Lil', mais ses intentions sont claires et limpides. D'une main dirigée vers ledit mât, la jeune femme y fait jaillir la nature. Des racines fermes, des branches souples, et d'autres plantes rampantes allant du jeune sarment de vignes au lierre plus commun se déploient et s'entrelacent. Ils l'enserrent en un motif complexe jusqu'à prendre la forme d'un anneau gainant le bois fragilisé sur une bonne hauteur. Les rampants s'ancrent, à la manière de bernicles sur leur rocher, pour renforcer la réparation d'urgence. Le navire ne sera plus tout à fait aussi mobile, certainement, mais son bricolage broussailleux tiendra un bout de temps.

    Ses yeux sont de glace lorsqu'elle observe de nouveau les affrontements, et les navires ennemis, à l'instar du regard que certains portent aux fourmis. Tout comme les insectes, les républicains tirent leur force de leur organisation rigoureuse. Ils ne sont pas à négliger, mais la jeune femme ne fait pas cette erreur ; ni celle de se croire plus puissante qu'elle ne l'est. Il n'y a plus que sa fureur, ses pouvoirs, et ses ennemis.

    La riposte prend la forme de bloc de glace aux arêtes tranchantes et nombreux coins, qu'elle propulse sur les navires ennemis et leurs abords dans l'espoir qu'ils en endommagent les coques au niveau des lignes de flottaison. Nombre de rochers insubmersibles et blancs dansent aux rythmes des vagues, heurtent les flancs des navires qui fendent les flots, avant de fondre, immanquablement, trop minces pour supporter la chaleur des eaux du sud. Le moindre contact du bois sur leurs surfaces émet un son significatif, et les chocs retentissent en bruits sourds. « Qu'ils sombrent lamentablement » espère-t-elle.

    Puis, après quelques minutes, Lil' change de méthode. Elle forme des carreaux, identiques à ceux qui ont plu sur elle. Elle les façonne un à un, le plus lisse et fuselé possible, et lorsque trois sont réunis en éventail devant elle, la Fae les envoie d'un balayage du bras sur tous les vaisseaux ennemis. Ils s'envolent d'abord dans le ciel avant d'en redescendre, leur vitesse et puissance ainsi augmentées par un prodigieux piqué. Les volées s'enchainent, s'abattent aussi loin qu'elle est capable de toucher. Elle vise les mats à fragiliser, les postes de vigies, les voiles affalées à déchirer, les éperons à réduire copeau, tout ce qui est brisable, mais également les armes à neutraliser.

    Enfin, elle use de la nature. Des pousses aux racines filandreuses, des plantes aux propriétés urticantes ou particulièrement résistantes croissent et entravent les gouvernails, les balistes, les arbalètes… en soit, la moindre arme ou élément mobile des imposants bateaux. Pour ce qu'elle peut voir, dans l'obscurité.

    Lil' Nwalma se déchaine, inarrêtable, presque prête à couler ses adversaires –seule, elle n'est pas de taille. Elle fournit d'incroyables efforts pour épargner les vivants.

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  • Ven 21 Juil - 22:34
    Hes a Pirate
    Event Kaizoku


    C’est la cacophonie tout autour. Ça tire, ça tranche et ça canarde même… C’est quoi ces explosions en face ?! Un instant, le visage de la rouquine se fige alors qu’elle réalise le bourbier dans lequel elle a bien volontiers accepté de se rendre. C’est trop tard pour une prise de conscience, de toute manière le choix était fait. Ils avaient tous accepté et il fallait bien qu’elle participe pour veiller sur eux. C’était sa famille. Autant aller jusqu’au bout.

    Jetant l’arbalète vidée à présent, Alvida s’élance à son tour et bondit sur le pont adverse en se saisissant de sa lame. Les républicains préféraient combattre que se rendre, alors une petite visite à leur supérieur s’imposait. De capitaine à capitaine. Il fallait qu’il abdique. De la manière douce ou la manière forte, peu importe, elle devait faire plier l’équipage.

    Se frayant un chemin telle une anguille, la rouquine tomba sur une scène qui fit bondir son cœur. Sarah se trouvait au sol, un républicain penché au-dessus d’elle. Sa main bloquée, elle ne parvenait pas à se défaire de la prise.

    « Sarah ! » s’écria la jeune femme en s’élançant vers eux.

    D’un coup d’estoc, Alvida repousse la lame adverse mais pourtant aucune riposte ne vient. Les deux adversaires semblaient hésiter, pourquoi ? La capitaine n’avait pas le loisir de s’interroger. La vie de son amie était en jeu. D'un coup de botte dans l'épaule de l'assaillant, elle le repousse avant de faire bruisser la lame tout près de la gorge de l'homme, arrêtant son geste au dernier moment.

    « G… Gunnar ?! » la surprise se lit sur ses traits, un tremblement de la lèvre trahissant son trouble mais ses sourcils se froncent. « Lâches-la ou je te jure que je te t… »
    « J'en ferai rien Alvida, j'essaie de vous raisonner ! Qu'est-ce que tu fais du côté des pirates, pourquoi tu nous combats ? »
    « C'est mon île, ma patrie ! Tu peux pas comprendre, j'ai pas l'choix. »
    « Vous êtes juste de la chair à canon pour eux, regardez-vous. T'as place est avec nous. »
    « Ma place est nulle part ! » dément-elle, une pincée de douleur dans la voix. « Tu crois que la République à de meilleurs égards ? On est leur toutou bien sage si on veut pas finir à la potence ! Traîtresse ou pion, quelle différence ? »
    « La différence, c'est de vivre, pas de crever ici. »

    Sarah profite de la diversion pour se redresser et reprendre son arme. Elle jette un regard à sa capitaine, puis à Gunnar, secoue la tête avec gravité. Les mots de l'officier de ne l'atteignent pas mais elle se contente de se mettre dos au duo improbable pour les défendre.

    « Ils ont tous soif de liberté, c'est notre seule occasion. » il suffisait de jeter un regard par-dessus son épaule pour voir la tête de Garric. « J'peux pas les abandonner, ils comptent sur moi. »
    « Ça va être la terreur. Tout le monde va y passer. Enfants ou vieux, ils vont buter le moindre innocent. Juste parce qu'il est né républicain. Et les règlements de compte ? me fait pas croire qu'ils vont pas en  profiter pour faire exécuter les têtes qu'ils aiment pas sous pretexte de nettoyer la ville de la présence républicaine. Ça va être un bain de sang. Pour les gens de Kaizoku même. C'est ça ton idéal ? Conduire Kaizoku vers le massacre ? »
    « ... » elle garda le silence, finit par concéder. « Non… »
    « Il y a d'autres moyens de redonner la liberté à Kaizoku. De l'intérieur de la République. Une victoire pirate ici et la république reviendra. Et si ce n'est pas la république ça sera le Reike. Il n'y a pas d'issue par la guerre. »
    « D'autres moyens ? Quoi ? Ces politicards se foutent de nous… Dans tous les cas, il n'y a aucune issue positive pour nous… »

    Pourtant, Alvida doutait, flanchait. Et elle n'avait aucune envie de s'en prendre à Gunnar… Que faire ?

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  • Ven 21 Juil - 23:35
    Attaque sur Kaizoku
    Battle of Navarino - Ivan Aivazovsky
    Décidément, cet elfe change d'apparence comme de chemise. Sous les traits d'un Maine Coon au pelage noir, il gambade tranquillement sur les toits comme un beau prince, marchant sur les tuiles oranges et sur les rebords en pierre des bâtiments adjacents au port. Il tourne la tête de temps à autre par acquis de conscience mais la vérité c'est qu'il est absolument certain d'avoir semer ses poursuivants. Ils ne seraient quand même pas assez idiots pour se lancer à sa recherche alors que la flotte républicaine prend feu dans la baie, n'est-ce pas ? Il y a des bâteaux à ravitailler et des munitions à livrer aux soldats des premières lignes, donc bien plus important à faire. Convaincu de sa théorie, Eliëndir avance sans craindre de faire une mauvaise rencontre. D'ici, il a une nouvelle vue tout à fait sympathique des différents affrontements. Les pirates ont grappillé du terrain et sont largement en supériorité numérique. L'écart se creuse petit à petit mais pour le moment, les quais sont toujours sous le contrôle des républicains mais pour combien de temps encore ? Il profite de s'être infiltré derrière les lignes "ennemies" pour continuer de mener sa petite enquête.

    Un peu plus loin après s'être bien rapproché de l'attroupement qui accapare toute son attention, Eliëndir descend enfin de son perchoir, glissant sur un balcon puis bondissant sur le rebord d'une fenêtre encore un peu plus bas. Il n'a plus qu'à sauter sur une large caisse pour enfin descendre dans une petite ruelle discrète. L'esprit tranquille, le félin vadrouille en remuant allégrement le derrière. Tantôt caché dans la pénombre d'une ruelle ou dans l'ombre d'un bâtiment, tantôt slalomant entre les nombreuses caisses de matériel des défenseurs de Kaizoku. Évitant soigneusement de se faire remarquer. Un sentiment de quiétude rapidement balayé par le senseur de tout à l'heure qui l'a rattrapé dans sa cavale. Sa surprise est d'autant plus importante qu'il se pensait naïvement hors de danger alors qu'il se retourne immédiatement pour poser ses deux iris violets sur le militaire en question. Celui-ci n'a pas attendu avant d'alerter ses petits camarades qui ne vont pas mettre longtemps à rappliquer. Le senseur est un triton, difficile pour Eliëndir de le deviner d'un simple coup d'œil mais c'est le cas. Une race peu commune au sein du Sekai pourtant, il n'y a rien de surprenant à en voir au sein de la garnison de Kaizoku puisqu'il est question de vivre près de l'eau et de patrouiller les mers. Il n'y a pas meilleur qu'eux dans ce domaine. Il doit y avoir un certain nombre de ses congénères dans le coin, à n'en point douter. Le mage noir doit trouver une solution et rapidement, avant qu'il ne soit trop tard.

    « Un espion ? Moi ? C'est vraiment très rabaissant. Je suis bien plus que ça. »

    Il a sous-estimé les capacités et la ténacité des gardiens du port. D'un, en particulier. Et il va devoir s'en débarrasser. Eliëndir ne fait pas le moindre geste pour ne pas trahir ses intentions et profitant de l'obscurité ambiante pour canaliser discrètement sa magie dans le dos du senseur. Par ailleurs, il ne dégage aucune intention néfaste ou meurtrière pour la simple et bonne raison qu'un senseur pourrait le sentir et réagir en conséquence. Certainement galvanisé par la satisfaction d'avoir trouvé l'espion et le sentiment de supériorité alors qu'il ne fait face qu'à un simple chat en apparence, le senseur marque une seule seconde d'inattention. Une seconde de trop, qui permet à Eliëndir de concevoir un piège qui se referme instantanément sur son opposant. À son tour, le triton canalise une magie glaciale autour de ses mains mais malheureusement, il n'aura pas le temps de l'utiliser tout de suite. L'ombre même du bâtiment s'étend rapidement jusqu'aux militaire qui en réalité, a déjà les deux pieds dedans. Des fils ténébreux, parfaitement tangibles et semblables à des mains s'agrippent à de nombreuses reprises d'abord pour immobiliser ses deux bras puis ses deux jambes. D'autres viennent le saisir aux épaules, au dos et aux hanches avant qu'une dernière main ne se pose sur sa bouche, formant un bâillon pour l'empêcher à nouveau de prévenir ses collègues. Eliëndir n'a pas détourné une seule fois son regard, pas parce qu'il prend un plaisir malsain à voir son piège se refermer mais parce qu'il a un plan qu'il doit exécuter à la perfection pour s'en sortir. Il observe attentivement et dans le détail, le soldat triton avant que celui-ci ne se fasse brutalement tirer en arrière et dans les airs. Il se retrouve plaqué au centre d'une toile d'ombre méticuleusement tissée et placée en hauteur, dans la pénombre, où personne ne devrait le voir.

    Son but n'était pas de le tuer évidemment mais de l'immobiliser et de gagner du temps pendant qu'il s'occupe des renforts qui sont en route. Sans perdre plus de temps, Eliëndir se métamorphose à nouveau, délaissant son apparence animale en prenant cette fois une taille et des traits humanoïdes. Il ne lui faut qu'une poignée de secondes pour modeler sa chair dans un spectacle morbide et repoussant afin de prendre l'apparence du senseur qu'il vient tout juste de capturer. Copiant son visage et ses vêtements à la quasi-perfection, au détail près tant il est minutieux. Ce qui devrait, il l'espère, être suffisant pour tromper les autres soldats qui débarquent en trombe. Un dernier détail qui a son importance, le triton a crié pour prévenir ses collègues. Donc Eliëndir a entendu sa voix et en excellent menteur qu'il est, peut approximativement la reproduire pour être relativement convaincant, il le pense.

    « Un chat ! Quadrillez la zone, faîtes des petits groupes, il faut le retrouver ! Il est parti par là ! »

    Il se tourne à l'opposé pour tendre le bras et pointer du doigt une direction menant à la ville. Là où les soldats auront l'occasion de fouiller partout et de perdre leur temps avec une mauvaise piste. Si tant est que son subterfuge est un succès, cela devrait lui faire gagner du temps pour fuir ou pour s'occuper du senseur magique sans craindre de se faire repérer.

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    Citoyen de La République
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    Ruby Draglame
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    Race: Humaine
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    qui suis-je ?:
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  • Sam 22 Juil - 0:13
    Ruby n’atterrissait pas  sur le bateau républicain qui était prit des deux flans  par les deux bateaux pirates. Elle arrivait sur Altarus, énormément fatiguée et  elle voyait  qu'elle était entourée  par les pirates. Certains voyaient les traces rouges qui disparaissaient sur son visage. Elle regardait autour d’elle  et elle entendait  les cris  de marins  du bateau républicain. Il semblait avoir des renforts qui venaient au  secours du navire abordé  et cela lui donnait une indication pour pouvoir s’échapper ce pétrin où elle se trouvait. Elle visualisait  les autres possibilités qu’elle avait pour se sortir de cette situation qui  était différente de celle de l’attaque à Liberty lors d’un débat publique.

    La rousse ne pouvait pas utiliser sur le moment sa magie, car très épuisée psychologiquement et le cercle de pirates venaient fondre sur elle. Elle parvenait  à se défendre, mais elle fut rapidement avalée par la marée de pirates et son épée justice solide fut balancée comme un vulgaire déchet. Ruby ruminait sur le moment, mais elle ne montrait pas, car  elle se trouvait solidement ficelée comme un gigot sur pattes. Elle découvrait le capitaine du navire et elle ne semblait pas surprise, quand elle voyait un bandeau sur l’œil. Il la tenait fermement  et la rousse ne disait pas un mot, toutefois elle énumérait dans sa tête les différents lieux les plus proches de sa position. Elle entendait sa condition d’otage dans cette bataille dans le discours d’Altarus et  elle restait calme. Néanmoins, elle  se concentrait pour une parcelle de mana pour le sort qu’elle voulait préparer. Ruby pensait aux manifestations physiques de ce sort de déplacement instantanée et elle allait essayer de ne pas apparaître  trop de  pétales de roses rouges sur le sol. Elle voulait surtout éviter que le chef des pirates ou un de ses membres en une ou plusieurs dans les airs. Néanmoins, cela supposait  qu’elle se retrouvait très haut dans les airs avec le chef qui l’achèverait.


    Ruby se concentrait sur cette position pour le moment, toutefois, elle avait une autre sortie pour s’échapper plus loin. Il s’agissait du navire où elle était auparavant et elle supposait un flot de pétales apparaissaient dans les airs, mais cela pouvait aussi l’amener à mourir. De plus, elle n’était pas sûre qu’elle apparaîtrait sur ce navire, car  son cerveau pouvait avoir une image pour la destination du genre  entre le bateau républicain où elle se trouvait au départ  et celui du pirate Atarus. La parcelle de mana  était très fine et trois rose apparaissaient sur le sol. Il manquait plus qu’une rose pour activer son déplacement instantané. La rousse alternait entre sa vue sur l’autre bâteau républicain et sa précédente situation dans les airs.

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  • Sam 22 Juil - 18:32
    Pour une surprise, c’en était une. Si cela n’aurait pas du être étonnant de croiser le capitaine sur les mers, Crocus ne l’aurait jamais pensé terroriste, encore moins fourré avec des abrutis pareils. Le raton-laveur se gratta la tête, observant les bouteilles d’alcool brûlantes fuser vers son navire. D’ici, il sentait la peur s’infiltrer dans l’esprit de son vieil ami, la panique le gagner lentement mais sûrement, cette angoisse incontrôlable alors que son navire prenait de plus en plus de dégâts. L’hybride n’avait pas songé aux conséquences de ses actes. Comme à son habitude, au final. Il se racla la gorge, se mettant sur la pointe de ses pattes arrière pour voir le borgne dans tous ses états, une jeune femme réfugiée dans ses bras. Il dut se retenir de rire médiocrement face à cette scène surréaliste, incapable d’imaginer sérieusement que le vieil homme s’attaquait à une jeunette sans vergogne. « ALTARUS ! J'ARRIVE, BOUGE PAS ! ».


    Le raton-laveur se mit à courir jusqu’à arriver sur le mât de beaupré, considérant la distance qui le séparait du navire d’Altarus. Si l’envie de sauter le démangeait sérieusement, il s’agissait sans doute d’une très mauvaise idée à l’heure actuelle, une dizaine de mètres les séparant encore. Plaçant ses pattes avant de part et d’autre de sa gueule pour mieux diffuser sa voix, il se mit à nouveau à crier. « Arrête de tripoter la p’tite déjà. J’suis sûr que y’a beaucoup de demoiselles de ton âge qui te trouvent charmant. Et pour être honnête, c’est un peu dégueulasse. Venant de moi ça veut dire beaucoup.. ». Si Crocus ne connaissait absolument pas les mœurs et les coutumes des pirates, il espérait au moins qu’ils n’étaient pas du genre à se trimballer avec des faes récupérées dans des forêts une fois cette dernière brûlée. Le borgne était un monstre à sa manière, mais pas de cet acabit. Il se balança d’avant en arrière, observant les attaques qui ne cessaient d’arriver, passant dans son dos alors que Ciguë s’agitait considérablement.« Et Ciguë, je t'entends d'avance te marrer derrière, la torgnole que tu vas prendre elle sera pas volée. J'vais tenter un truc. Reste derrière, fais comme si tu m'entendais pas. »


    Un long soupir s’échappa de la gueule du raton alors que les deux navires se rapprochaient suffisamment pour que la communication soit plus aisée, en plus du fait qu’il pouvait maintenant sauter, ce qu’il hésita longuement à faire compte tenu du comité d’accueil qui l’attendait. Et lorsque l’inconnue à la chevelure rouge fut prise en otage, cela suffit pour le convaincre de ne pas mettre une patte sur le rafiot tant que la situation n’était pas sous contrôle. Bon. Ca l’emmerdait sec, mais il devait essayer. Il lui devait bien ça. Les yeux rivés dans le sien, Crocus se mit à débiter à une vitesse phénoménale. « T'es pas con, Altarus. Enfin pas trop. Tu l'sais, j'le sais, même si ça m'coûte de l'admettre. Et tu penses que c'est ta guerre et ben ça l'est p'tête. J'en sais trop rien au final, le fait est que j'ai pas envie de te tuer. J'ai même pas envie d'me battre avec toi. Même moi j'suis surpris, c'est débile. »


    Toute cette situation le gonflait. Au début, il en avait ri, désireux de se défouler les pattes dans un contexte parfait. Mais s’il devait se farcir les seuls qui l’acceptaient tel qu’il était, cela changeait la donne. « Y a quelque chose entre nous, pour une fois que c'est pas un putain d'mur. Regarde autour de toi. C'est la merde. Tu vas pas récupérer Kaizoku avec ces pourritures. Ils veulent juste tout détruire sur leur passage, l'autre elle est en train de raser la ville avec des boules de feu et d'la lave. C'est ça, la légende d'Altarus, le capitaine du Cetus ? De crever en plein milieu de la mer dans une tentative désespérée de récupérer une terre détruite au point d'plus pouvoir rien en faire ? C'est ça que t'as en tête ? C'est ton rêve ? Si c'est l'cas, dis-le, je t'en empêcherais pas, mais j'y crois pas une seconde. ». Dans la tête de Crocus, Altarus valait mieux que cela. Peut-être le mettait-il trop haut sur le podium, peut-être ignorait-il les instincts puissants des hommes, leur tendance à se battre pour ce qui leur appartenait auparavant.


    « J'en ai pas grand chose à branler de Kaizoku, ou d'la République. Si tu m’poses la question, ils sont tous à chier. J'en ai rien à carrer de si la p'tite dame que tu tiens en joue se fait égorger, j'la connais même pas. En tout bien tout honneur mad'moiselle évidemment, je m'en fous. J'vais pas te dire que les politiciens vont vous accepter ou des conneries dans le genre. J'te parlerais pas non plus des milliers d'innocents qui vont prendre leur part parce que vous vous êtes réveillés un matin avec l'envie de fracasser des républicains. Parce que ben, au final ils le méritent bien, après ce qu'ils ont fait à cette île. Mais moi j'étais pas là. Et toi t'as déjà assez perdu. J'le vois dans tes yeux. Enfin ton oeil. T'as compris. ». Il savait qu’il s’attirerait potentiellement des ennuis. Que le reste de son équipage le qualifiait probablement déjà de traître. Qu’importe. Crocus n’avait jamais été loyal, cela n’allait pas commencer aujourd’hui.


    Ses yeux noirs dévièrent sur la Fae qui gigotait, utilisant une magie qu’il ne connaissait que trop bien, bien trop faible pour contenir l’assaut républicain qui leur fonçait dedans. L’intention était louable, mais la force lui manquait. Il voyait en elle une ouverture, une faiblesse chez Altarus. Il ne serait pas le seul. « T'as l'autre là, j'vois bien qu'elle est importante pour toi ta boule de couleur, et moi sur le bateau j'ai mon p'tit frère. J'l'ai éduqué tout seul. C'est un petit con, il a pas la lumière à tous les étages et il boit comme un trou, mais j'ai pas envie qu'il crève. Vous tiendrez pas longtemps, et nous non plus. La vérité c'est qu'il y a un tas de navire républicain qui vont débarquer, des corvettes dans ton dos et j'peux pas rester à tenter de sauver ta putain de vie éternellement si t'y mets pas du tien. Tu m'feras pas croire que les pirates seront doux avec l'ennemi, là où moi j'peux largement te sortir de là. Tu m'connais assez pour savoir que j'raconte pas des bobards. »


    Son museau s’agita, la tension grimpait. Il ne lui restait plus beaucoup de temps, et si Altarus ne se décidait pas à faire un pas vers lui, il aurait peut-être au moins réussi à le distraire le temps que la républicaine attachée trouve un moyen de s’en sortir. Où que son frère mijote un plan aux petits oignons pour leur permettre de s’éclipser. La voix de l’hybride ne tremblait guère, il était déterminé. Il allait y arriver. Il pouvait le convaincre, l’empêcher de mourir ici et maintenant. C’était sa dernière chance. Leur dernière chance. « T'es en flippe total. J'le sais, j'le sens, tu peux pas m’le cacher. Et bordel t'imagines pas comment ça me les brise de devoir taper la discute à quelqu'un plutôt que lui maraver la tronche, je le referais pas deux fois, et j'le ferais pas pour quelqu'un d'autre d'ailleurs. Alors fais un effort et on arrête ces conneries. On est pas obligés d'se battre. J'me bats pas pour la république, tu t'bats pas pour des timbrés qui veulent foutre le boxon sous prétexte de sauver Kaizoku. On se bat pour toi, pour moi. Pour nous. »

    Résumé & pouvoirs:
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  • Sam 22 Juil - 18:32
    Ce qui devait arriver arriva, j'ai pas pu toucher la piñata à temps, elle a donc pu tout éteindre. On en serait presque retournés à la case départ si un éclair rouge n'était pas passé pour se ramasser contre leur mât. Bizarre ce qu'ils mettent dans leurs catapultes les républicains quand même. Evidemment elle finit ficelée comme un rôti. Chacun sa merde, comme on dit.


    Attends, mais c'est pas que le capitaine d'en face, le vieux que Crocus se garde pour lui, essaie de négocier avec son otage claqué là ?

    - "Oh non pitié, faites pas de mal à ... À Jeanine, c'est ma meilleure amie d'puis l'enfance !" que je réponds d'une voix faussement paniquée, avant de m'atteler à recharger la baliste de tribord du bateau. Si j'ai noté un détail, c'est que le vieux avait l'air sacrément paniqué à la vue du feu. Bien sûr sur un bateau c'est compréhensible, mais lui, il avait l'air vraiment, vraiment pas serein.


    Je me retourne vers un membre d'équipage, un clampin à peine fichu de s'occuper d'une voile sans se prendre les pieds dans une corde, et à l'air vraiment pas futé.

    - "Toi, là. J'ai besoin de ta chemise. Pose pas de question, c'est d'une importance capitale pour servir les intérêts suprêmes de notre Grande République. Tu te mettrais pas en travers de ça quand même..." que je lui dis, sur un ton impératif et un poil moralisateur.

    - "Hein, moi ? Pourquoi moi ?"

    Je pointe le grand brun de tout à l'heure du doigt, Pancrace qu'il s'appelle je crois, de ce que j'ai entendu.

    - "Parc'que si je demande à lui, vous allez pas être foutus de le quitter du regard après. Alors que toi bon... On s'comprend. Allez, hop, on s'dépeche ! Ils attendent pas sans rien faire eux en face !" Il a l'air partagé entre l'incompréhension, la honte et l'indignation, mais il obtempère sans râler plus que ça. Je peux pas m'empêcher de ricaner. Ils sont vraiment cons comme des pieds de chaise. "Oh bordel, tu pourrais la laver de temps en temps... Bah, si ça se trouve ça flambera mieux." Un autre ricanement alors que je la déchire en deux, et que je viens enrouler les lambeaux de tissus quelques centimètres derrière la pointe du carreau chargé dans la baliste.


    Je récupère la bouteille d'alcool que j'avais sacrifiée pour mes carreaux incendiaires tout à l'heure, j'en imbibe bien comme il faut ce qu'il reste de la chemise. Parfait, ça fera un super tir incendiaire pour notre ami le fossile. Je m'apprête à demander à Crocus de m'allumer ça, comme tout à l'heure, quand je le vois se diriger vers le beaupré du bateau, en gueulant au dénommé Altarus qu'il arrive. Et voilà qu'il se lance dans un monologue à pleins poumons au milieu de la bataille. Il a pris un coup sur le crâne ?

    - "Et Ciguë, je t'entends d'avance te marrer derrière, la torgnole que tu vas prendre elle sera pas volée. J'vais tenter un truc. Reste derrière, fais comme si tu m'entendais pas."

    Mais c'est qu'il est sérieux en plus... Bon, on va réprimer l'envie de me foutre de sa gueule.

    - "Faire comme si je t'entendais pas... Pas d'souci, je vais pas m'en priver." On va attendre avant de décocher ce tir de baliste du coup, dans le doute. Y'a juste deux problèmes. Un, je suis pas sûr que ça marche son charabia. Deux, j'ai peur que les soldats derrière prennent ça pour un début de trahison. Réfléchis... Ok, je sais. Le mât il a beau avoir été rafistolé, il a pas l'air bien solide. J'appelle quelques gars de l'équipage, on va tourner la catapulte dans sa direction. A cette distance là, aucune chance de toucher la coque du bateau, ça passera bien au dessus. Et ça tombe bien, ce que je veux toucher, c'est au mieux le mât, au pire les voiles. La force du projectile arrachera ce qu'il reste du mât et ils iront pas bien loin comme ça.


    Reste la question des soldats Républicains. On va essayer de les dissuader de tenter quoi que ce soit contre Crocus, et garder un œil sur eux. La République je m'en tape, les pirates ils peuvent crever, mais celui qui essaie de toucher à mon grand frère devant moi il va s'en rappeler longtemps. Enfin, ou pas justement. Il aura pas le temps.

    - "Laissez le faire ! Les rato..." Je suis interrompu par une flèche qui me frôle le museau, que je vois passer en écarquillant les yeux. Merde, les renforts pirates sont bien proches maintenant, assez pour commencer à tirer à peu près précisément. Je me jette sur notre baliste bâbord pour tirer un carreau qui était déjà chargé, droit sur leur baliste qui nous fait face. Avec un peu de chance, elle volera en éclats et on n'aura plus à s'inquiéter de ça déjà. "OH, JE PARLE ! LA POLITESSE, MERDE !" que je hurle dans leur direction.


    Je me retourne de nouveau vers les bleus. "Comme j'disais, laissez-le faire, les ratons sont d'excellents diplomates. Et l'premier qui bouge vers lui j'lui mets un carreau entre les deux yeux." Ca devrait les mettre en confiance, peut-être. Ou pas, j'm'en fous, la menace était très sérieuse. J'ai sorti mes deux arbalètes de poing, une dans chaque main, pendant que je marche pour me placer juste devant le mat sur lequel Crocus s'est perché, dos à lui. Je les pointe vers le ciel pour l'instant, pour offenser personne, mais si un de ces cons fait un pas vers Crocus, je le descend.


    Pouvoirs et résumé:
    Citoyen de La République
    Citoyen de La République
    Pancrace Dosian
    Pancrace Dosian
    Messages : 472
    crédits : 2614

    Info personnage
    Race: Humain
    Vocation: Mage noir
    Alignement: Chaotique neutre
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t917-pancrace-dosian-terminehttps://www.rp-cendres.com/t945-liens-pancracehttps://www.rp-cendres.com/t946-chronologie-pancrace
  • Sam 22 Juil - 18:54

    Ah, ce que le monde est petit.

    Malgré tous mes passages à Liberty, j'y ai jamais recroisé mes parents, qui bossent pourtant dans les quartiers des artisans, ni trop crade ni trop huppé. Et v'là que j'prends un bateau vers Kaizoku, et que j'y revois un capitaine louche, une corsaire douteuse, et tout ce que le pays fait d'inadaptés : hybrides ratons, cracheurs de flammes, et la mère Storm que j'vois d'ici. Quel bordel, putain.

    D'un côté Altarus, de l'autre Alvida, et le commissaire qui sait pas trop comment nous diviser. Faut qu'on sécurise notre moyen de locomotion, et celui de pas finir avec les panards dans la flotte, alors y'a une partie qui part déjà se fritter avec les ptits renforts qui viennent de derrière. Gunnar fait partie de cette troupe, et le hasard des placements fait que j'suis pas envoyé avec. J'me suis stratégiquement mis à côté du chef, qui observe tout d'un oeil avisé d'aigle, bien à l'abri, ou autant que faire se peut en tout cas.

    De l'autre côté, les pirates ont pris en otage une nana qui me dit rien, et les ratons essaient de négocier pour qu'elle soit libérée.

    « Un de vous la connaît ? Demande le commissaire.
    - Jamais vu. Elle a une tête un peu bizarre, non ?
    - Ouais, un peu déformée, genre étirée.
    - Un peu comme si elle était pas assez haute, et du coup elle a été tirée en hauteur pour rentrer dans le cadre ?
    - Une sombre histoire de pixels, je pense.
    - De pix... de quoi ?
    - Je sais pas pourquoi j'ai dit ça.
    - Bref, on s'en cogne, d'elle.
    - Complètement. »

    J'regarde à nouveau. Vrai qu'elle a une tronche bizarre, déformée. En plus, ça se trouve, c'est pas du tout une alliée, et plutôt même une pirate. Et, du coup, il nous prendrait en otage en menaçant sa copine. Même s'il a pas l'air de la connaître non plus, certes. En même temps, une gueule pareille, difforme et tout, ça s'oublie pas. Même si je voudrais bien.

    « Mais du coup, ils peuvent la buter, ça nous empêchera pas de foutre le feu, si ?
    - Non. Mais les saloperies d'hybrides sont dans la ligne de tir, et si le vioque change de camp, ça nous aidera davantage que le cadavre d'une rousse moche.
    - De toute façon, les rousses, c'est quitte ou double.
    - Ouais. Le petit cochon, ou la bombasse.
    - Et mon cochon préféré...
    - ... C'est une petite cochonne. »

    J'adresse un clin d'oeil à mon voisin. C'est qu'à part regarder, pour l'instant, on fait pas grand-chose, hein...

    Mais de l'autre côté, les collègues se battent, alors on tourne quand même nos regards aussi par là. Juste que ça se ralentit brusquement, quand un tricorne... ou un bicorne, je suis pas sûr, d'ici, se rapproche de Gunnar. Lui, on le voit de loin, avec sa taille. Les rumeurs disent que y'a du sang orc, y'a quelques générations. Il a jamais donné le fin mot de l'histoire. Puis v'là Alvida.

    « Voilà, ça, c'est une rousse pas déformée, commente un collègue.
    - Déformée aux bons endroits en tout cas, ajoute un autre.
    - Mais y'en a qui y ont vu de près, en plus, non ?
    - Pas si près. Pas eu l'occasion. »

    Une vie, c'est des occasions manquées, et d'autres saisies. Là, j'ai pas pu saisir à pleines mains.

    Spoiler:
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  • Sam 22 Juil - 21:59
    Point de vue Républicain :
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    Azura – Cigue – Crocus – Gunnar – Idunn – Neera – Pancrace – Pyxis – Ruby #lesculsbleus

    Groupe 1 : #Jeanmicheljarre

    Dans une symphonie d'illusions, Azura déploya son pouvoir, créant un requin géant dans les eaux sombres et agitées. Seuls deux pirates purent voir l’illusion, celle qu’elle-même avait vu depuis sa chaloupe, mais leur cri paniqué suffit à semer la zizanie parmi l'équipage pirate. La peur d'une seconde attaque de monstre marin se répandit rapidement, provoquant des mouvements de panique sur deux navires pirates proches. Pendant ce temps, Maria manipula subtilement les courants marins pour faciliter la tentative d'Azura. Son pouvoir magique harmonisa les eaux autour des navires pirates, les entraînant sans pitié vers la collision inévitable. Incapables de coordonner leurs manœuvres, ces navires se télescopèrent maladroitement, sous les yeux amusés des troupes républicaines restées sur les quais. Cette collision fut vécue comme un instant de soulagement pour les troupes qui assistaient à la scène depuis les quais et qui se divertissaient de l'incompétence des pirates.

    L'Hermione, quant à lui, ajusta son ciblage et tira sur l'un des navires pirates, malheureusement sans infliger de dégât, sa cible étant soudainement protégé par un imposant mur de lave.

    Groupe 2 : #Zootopie

    Après un court instant d'âpres combats, les affrontements cessèrent soudainement alors que les différentes autorités des quatre navires engagés parlementaient sur la suite à donner à cette bataille.

    Cigue, prévoyant et méthodique, attendit patiemment les parlementations entre Alvida, Gunnar, Pancrace et Altarus. Pendant ce temps, il profita de l'occasion pour préparer les catapultes et les deux balistes des navires en vue de futures actions offensives. Malheureusement, ses plans furent contrecarrés par la magie de nature de Lil', qui sabota les deux balistes, mettant un frein à ses préparatifs.

    Crocus, quant à lui, se retrouva plongé dans une délicate négociation avec Altarus, cherchant à le convaincre de rejoindre le camp des Républicains. L'issue de leur entretien pourrait jouer un rôle crucial dans l'orientation des événements à venir.

    Pendant ce temps, Gunnar, intrépide et déterminé, mena son équipage dans l'abordage du navire du capitaine Altarus. Il y rencontra Alvida, et dans une tentative de persuasion, il chercha à la rallier à sa cause, espérant la voir changer de camp et rejoindre le sien.

    Quant à Pancrace, il attendit, prêt à intervenir au moment opportun selon les développements de la situation. Sa présence discrète mais vigilante assurait une flexibilité supplémentaire aux Républicains.

    Ruby, cependant, se retrouva ligotée par Altarus, privée de son épée et impuissante face à l'issue des événements. Elle dut se contenter d'attendre patiemment le déroulement de la situation, tout en préparant sa future téléportation, prête à saisir l'opportunité de s'échapper si nécessaire.

    La tension était palpable, les regards se croisaient, les négociations s'intensifiaient. Les différents protagonistes tentaient de trouver un terrain d'entente, d'explorer les possibilités d'une trêve ou d'une alliance improbable.

    Dans cet interlude de répit, on cherchaient des solutions pour éviter un bain de sang supplémentaire. Les paroles se confrontaient, les arguments s'affirmaient et le destin de cette affrontements reposait désormais sur les épaules de ces capitaines et de leurs conseillers.

    Du moins …
    Groupe 3 : #Changerlenergieensemble

    Neera concentra son pouvoir, les éclairs crépitant autour d'elle alors qu'elle foudroyait le navire perdu. Son attaque magistrale fut une éclatante réussite, réduisant le navire en un amas de débris enflammés, empêchant ainsi qu'il ne tombe entre les mains des pirates.

    Cependant, à peine la fumée se dissipa-t-elle que l’enfant titanide ressentit une sensation étrange. Un rire, lointain mais distinct, résonna dans son esprit. Elle eut l'impression de l'avoir déjà entendu quelque part, mais elle ne pouvait pas dire où ni quand. Un frisson parcourut son échine alors que le doute et l'inquiétude s'installaient en elle.

    Ce rire mystérieux, étrangement familier, semblait provenir du quartier général de la GAR, au cœur même de Kaizoku.

    Groupe 4 : #Voussimplifierlavie

    Pyxis, essoufflé mais déterminé, parvint non sans peine à semer son poursuivant acharné et arriva enfin à destination, au niveau du fort du Guet. Sans perdre un instant, il s'approche d'un officier en uniforme, qui lui arrache brusquement la missive des main. Avec un regard méprisant, il l’a lit sommairement, ponctue sa lecture d’un rire sec, puis la livre aux flammes d’une torche non-loin, anéantissant toute trace écrite des informations qu'elle contenait.

    Imperturbable, l’ officier ordonne alors à ses soldats de s'emparer de Pyxis.

    Missions :
    - Faire résister les navires en première ligne le plus longtemps possible.
    - Aider à l' approvisionnement des navires restés en retrait. (Retardé)
    - Aider à la défense du navire abordé par Alvida et Altarus, prendre le contrôle de leurs navires et aider Ruby qui est en bien mauvaise posture. (En attente → Pourparlers.)
    - [Pyxis] → Livrer la missive sans encombre. Réussite.
    - Neera →Enquêter sur l’origine de ce « rire ».
    - Pyxis → Échapper à la capture.

    Point de vue Pirate :
    he s pirate - He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 5 Ls0x

    Altarus – Alvida – Klak Klak – Le Docteur – Lil’Nalwa – Rulka #lesmalandrins

    Groupe 1 : #Barbossamarrieznous

    La situation devint tendue alors que les événements se précipitaient. Altarus prit Ruby en otage et ordonna aux navires républicains de cesser le combat, armant ses balistes en prévision d'un refus. La tension était palpable, et chacun retenait son souffle en attendant de voir comment la situation évoluerait.

    De son côté, Alvida se retrouva face à Gunnar, un ancien camarade désormais du côté ennemi. Partagée entre son désir de ne pas le tuer et la loyauté envers les pirates, elle se trouvait dans une impasse émotionnelle difficile à surmonter.

    Pendant ce temps, Lil', rusée et imprévisible, utilisa sa magie de glace pour entailler les voiles des navires ennemis, causant des dommages supplémentaires à leur défense. Elle sabota ensuite les balistes des républicains en faisant pousser une végétation dense et tenace dessus, rendant leur utilisation impossible.

    Dans cette atmosphère de méfiance et de confrontation, la situation atteignit un point mort. Chacun se tenait sur ses gardes, soldats, mercenaires et capitaines, attendant avec appréhension l'issue des pourparlers qui allaient suivre. Les navires demeurèrent immobilisés, figés dans l’instant suspendu où l'avenir était incertain, alors que les yeux se croisaient, que les regards se défiaient, sans que personne ne sache comment dénouer cet épineux conflit.

    Du moins ...

    Groupe 2 : #Bombesincendiaires

    La bataille faisait rage sur les flots tumultueux, chaque camp déployant ses atouts pour prendre l'avantage. Klak Klak, agile et déterminé, lançait une salve de petites boules de feu sur un navire ennemi, cherchant à déstabiliser son équipage, pendant que le Docteur et sa maîtrise des sciences utilisait son savoir alchimique pour améliorer la létalité des projectiles des balistes. Son expertise transformait les simples projectiles en redoutables armes capables d'infliger de lourds dégâts à l'ennemi.

    Rulka créa un mur de lave protecteur pour défendre son vaisseau des attaques de la frégate ennemie connue sous le nom d’Hermione. Sa stratégie fut couronnée de succès, car le mur de lave résista aux assauts ennemis, préservant son navire de graves dommages. L'intrépidité de Rulka ne s'arrêta pas là, car voyant l'occasion de contre-attaquer, elle retira cette protection volcanique pour permettre à son navire de riposter avec force et vigueur.

    L'Ardente répliqua dès lors. Les traits fusèrent en direction de l'Hermione, qui subit de lourds dégâts de ces projectiles "améliorés". Le navire républicain était cependant toujours capable de combattre, et un échange débuta entre les deux embarcations. Le trébuchet républicain tira, la boule de feu fusant en direction des pirates. Nul doute que le flanc du navire allait être touché si rien n'était fait.

    Cependant, l'audace de Klak Klak avait un effet en retour. Le navire qu'il avait ciblé avec ses boules de feu, ne voulant pas être en reste, arma ses engins de siège en réponse. Ce navire ennemi, maintenant déterminé à riposter, déclencha une pluie de projectiles meurtriers en direction du vaisseau sur lequel se trouvaient Rulka, le Docteur et Klak Klak. Trop proche pour utiliser son trébuchet avec efficacité, ce second navire républicains usa sans relâche de ses balistes.

    Ainsi, pris entre les feux croisés de deux adversaires résolus, le navire sur lequel étaient postés les trois alliés se trouvait désormais dans une position délicate. Ils devraient faire preuve de ruse et de bravoure pour survivre à cette confrontation périlleuse, utilisant leurs compétences et leurs magies pour se défendre face à cet assaut implacable.

    Missions :
    - Faire le plus de dégâts sur les navires républicains en première ligne.
    - Prendre le contrôle des navires républicains.
    - Assurer la défense des navires d’Altarus et d’ Alvida. (En attente → Pourparlers.)

    Point de vue Neutre :
    he s pirate - He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 5 5oux

    Eliendir #letouriste

    Eliendir, rusé et habile dans l'art du déguisement, réussit à prendre l'apparence de son adversaire à présent hors d’état de lui nuire, se faufilant ainsi dans les rangs républicains. Une fois infiltré, il profite de cette nouvelle identité pour semer la zizanie en donnant de mauvaises indications aux troupes républicaines, semant la confusion parmi les marins sur les quais et retardant de ce fait l’approvisionnement des navires de guerre.

    Alors qu'il se promène sous sa fausse apparence, une main inattendue se pose sur son épaule, ferme mais aimable, le prenant par surprise. Un homme, dénué d'animosité, lui ordonne de le suivre.

    - J’aurais quelques questions à vous poser … Elfe.

    Missions :
    Eliendir – Suivre l’homme et voir ce qu’il te veut ou le tuer/t’échapper, le choix t’appartient.

    Résumé de la situation globale :
    he s pirate - He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 5 Ceb8

    Les vagues s'étaient déchaînées, et la flotte de la République avait réussi à concentrer suffisamment de navires pour entamer un bombardement intensif des positions pirates. Les boulets enflammés sifflaient dans le ciel, s'abattant avec force sur les navires ennemis. Plusieurs d'entre eux furent frappés de plein fouet, engendrant d'impressionnantes gerbes de flammes, et sombrèrent rapidement au fond de l'océan. Il en serait ainsi tant que les pirates ne réussiraient pas à déloger la flotte républicaine.

    Cependant, au milieu de cette déferlante de destruction, un navire isolé de la République fut pris pour cible par les tirs de balistes des pirates. Malgré ses manœuvres désespérées pour échapper à son funeste destin, il finit par succomber, coulant lentement dans les profondeurs marines, emportant avec lui l'espoir de ses marins.

    Les flots agités semblaient également retenir leur souffle à l’est de la baie, où les affrontements c’étaient arrêtés. Une aura maléfique se répandit sur le pont du navire d'Altarus, soudainement envahit par une brume violâtre qui s’assembla finalement en une silhouette humaine. Une pirate apparut, sinistre et puissante, ricanant d'un air méprisant. Sa présence était terrifiante, empreinte d'une magie insondable qui glaçait le cœur de tous ceux qui la regardaient.

    D'un geste impérieux de la main, elle fit s'élever Ruby dans les airs, la contraignant à flotter sans pouvoir résister, avant de la faire venir à elle et de lui enserrer la gorge d’une poigne incroyablement plus puissante que son physique de vieille femme le laissait supposer. Ruby, impuissante, sentait la magie de la sorcière enserrer son corps, l'empêchant de bouger ou de répliquer. Sa détresse était palpable, mais elle ne pouvait que subir cette démonstration de force terrifiante.

    - N’essaie même pas de t’enfuir, mon chou, susurra la sorcière à son oreille, avant de lui lécher la joue. Ou essaie et meurt. Ce sera drôle ...

    Le silence régnait sur le pont, chacun retenant son souffle face à cette sorcière démoniaque qui prit la parole d'une voix rauque et glaciale, annonçant son terrible choix.

    - Béros avait raison de se méfier de vous … Mais j’ai envie de jouer. Altarus, Alvida, vous avez le potentiel pour faire partie des nouveaux Frères-de-Côtes lorsque nous aurons repris la cité. Allez laisser passer cette chance ? Quant à vous, les Républicains, je vous conseille vivement de retourner sur les quais où la partie va bientôt commencer …

    Elle pointe de son ongle crochu les douze navires pirates audacieux qui, profitant d'une ouverture dans la ligne républicaine, s'engouffrèrent dans la brèche, sur les ordres de l’Amiral Béros, fonçant à toute allure en direction des quais. La brèche, tel un appel irrésistible, ouvrait un chemin vers leur cible tant désirée. Un navire républicain croisé en chemin tenta de s'interposer, mais il ne put que s'éloigner, débordé par le nombre et la férocité des assaillants. Les pirates approchaient inexorablement de leur objectif, leur détermination inébranlable, prêts à débarquer sur les quais pour semer le chaos.

    - Ce combat s’arrête maintenant. Si vous refusez, non seulement je tue cette enfant, mais je fais également sauter vos quatre navires.

    Elle plaça alors son majeur sur son pouce, prête à claquer des doigts. Il suffirait d’un seul geste de sa part pour mettre en action sa menace.

    Au loin, la cité républicaine se préparait à faire face à cette violente invasion. Les cloches sonnèrent, alertant la population de l'urgence de la situation. Les troupes se rassemblèrent, prêtes à repousser l'assaut ennemi, tandis que les marins sur les quais se tenaient fermement, prêts à défendre leur terre. La tension était palpable alors que les navires pirates se rapprochaient inexorablement des quais et les cris de guerre résonnèrent dans l'air, mêlés au bruit fracassant des vagues et aux crépitements des magies diverses qui allaient deferler.

    L'espoir et la peur s'entremêlaient dans le cœur de chaque soldat, marin et citoyen républicain, car tous savaient que cette journée déciderait du sort de la cité et de ses habitants.

    Alors que la bataille de la Baie de Kaizoku continuait, celle de Kaizoku allait commencer.

    Bilan des forces maritimes - A LIRE:

    Note du MJ - A LIRE:


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  • Sam 22 Juil - 22:57
    La situation semblait en équilibre sur un fil, mais en tout cas, pour notre coin, relativement sous contrôle.

    Enfin, jusqu'au moment où la vieille peau s'est radinée. J'en ai toujours rien à foutre, de si elle tue la rousse bizarre, pas Alvida, du coup, mais les menaces, ça passe toujours mal, et j'sens le commissaire juste à côté de moi qui se tend, prêt à lever le bras pour qu'on décoche une volée de flèches et d'arbalètes pendant qu'elle nous explique gentiment qu'on va tous mourir si on fait pas ce qu'elle dit.

    Aucune idée de ce qui se passe sur les autres navires, du côté de Gunnar, mais c'est p'tet pas le moment de s'en occuper, surtout qu'ils doivent avoir les mirettes dans notre direction aussi. Et Altarus a pas l'air de bicher particulièrement d'avoir cette cliente sur sa coquille de noix. J'arrive pas à lire sur son visage s'il la connaît, mais comme elle a l'air de dire que son rafiot va sauver avec les nôtres, j'vais m'autoriser à supposer que c'est pas sa pote.

    Pourtant, ils ont le même âge, à voir leurs sales gueules.

    L'un dans l'autre, la base d'une menace et de l'intimidation, c'est la possibilité que ce soit réellement mis en application, et la curiosité morbide qui m'prend fait qu'une simple pensée donne forme à la magie. Le senseur magique amélioré se concentre sur la sorcière pirate, et j'ressens un monceau d'ombres et de glaces mêlées, fusionnées, et éminemment destructeur. Ombre-givre, c'est certain, et j'dirais que c'est sacrément, vu que c'est un élément spécial ?

    Mais j'ai même pas le temps de verbaliser et analyser plus en détail qu'elle se tourne vers moi, en souriant de toutes ses deux gencives, le scorbut et l'âge ayant fait des ravages. Le truc, c'est que j'suis planqué au milieu des collègues, et que pourtant ses prunelles à moitié folles se plantent fixement dans les miennes.

    « Si tu veux m'explorer, suffisait de le demander, qu'elle dit en agitant sa poitrine décrépite. »

    J'déglutis difficilement. Puis j'bafouille.

    « M... mon coeur est dé... déjà pris ? »

    Ca faisait longtemps que j'avais pas eu une p'tite voix fluette comme ça, mais dans le silence tout relatif de là où on est, ça a l'air de résonner déjà beaucoup trop. Mon voisin ouvre la bouche pour balancer une vacherie, ça se voit à son air nigaud, mais j'lui flanque un coup de coude.

    « Commissaire, j'crois vraiment qu'il faudrait prendre la proposition et aller renforcer les quais. Enfin, si on veut pas finir à la nage, pour ceux qui survivront. »

    J'essaie de visualiser le quai, pour m'y téléporter, au besoin. Mais le chef a dû voir quelque chose dans mon visage, ou sa paleur, j'sais pas.

    « On se désengage, les quais ont également besoin de notre aide. »

    Son doigt pointé montre bien les navires qui filent vers le centre de la ville, et s'apprêtent à débarquer tout ce qu'ils contiennent de pirates sanguinaires. Ouais, tout ça me semble prendre une sale tournure.

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  • Sam 22 Juil - 23:27
    Idunn, tout comme le capitaine du Perséphone, avait une vue imprenable sur le navire pirate et l'Hermione qui échangeaient tir sur tirs. D'ailleurs, avec agileté elle passa sur le mât de misaine pour avoir une meilleure vue. Derrière ca gueulait et ca s'activait sur les quais pour réarmer le navire capturé.  Leur coin de port était libre certe, la magie ayant dégagé cette section... De l'autre côté par contre, ca s'annoncait mal, très mal.

    Les marins éteignaient les feux tandis que les balistes s'activaient encore et encore. Sous elle, le capitaine tonna d'une voix courroucée son indignation face à son compatriote qui ne voulait trop s'engager, les autres navires derrière s'engouffrant dans la brèche créée par les tireurs fous.  

    -Les gars on y va!!! Préparez vous! Mouillez tout!!!  Cria le responsable des soldats alors que les voiles se hissaient . Pendant que le navire s'activait, Idunn descendit pour se placer à la proue du navire. Elle était terrifiée, n'importe qui le serait, mais elle devait protéger la vie.  Aussi se retrouva t,elle devant avec le lieutenant tandis que le navire ennemi se rapprochait rapidement.

    -Lieutenant, ce fut un plaisir de te connaître. Déglutit t'elle d'une petite voix.  

    L'homme lui posa une main sur l'épaule.

    -Aujourd'hui est un jour comme un autre pour mourir, on s'est entrainés pour ca toute notre vie.  C'est pas des pyros qui vont nous faire peur.
    -Mais pas moi, alors essayons de rester en vie ok? Prenez place, je vais vous couvrir du mieux que je peux.
    Répondit elle d'une voix blanche.

    Il ne répondit pas, pressant l'épaule un court instant. Puis il prit position avec ses hommes et se mit  à genoux pour pouvoir mieux absorber le choc qui venait. Idunn laissa Arc reprendre sa place sur son bras et se calma, inspirant profondément, laissa sa nature s'exprimer.

    Une armure de bois la recouvrit, un masque lisse cachant son visage, laissant paraitre deux yeux verts luminescents. Ses cheveux devinrent racine de bois souple. Inspirant un autre coup, elle en appela à la protection d'Océan . Le liquide remontant faisant une barrière transparente   pour protéger le navire.

    Par Terre et Océan... S'il vous plait.

    Murmura t'elle en se mettant elle aussi à genoux juste derrière la rembarde, comme cela quand le bouclier tombera, elle se retrouvera assurément trempée. D'ailleurs, ils passaient à toute allure juste à côté d'une barque, la coque ennemi se rapprochant de plus en plus vite. La collision devenait imminente. Tellement que l'Hermione cesse ses tirs pour engager un autre navire

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  • Dim 23 Juil - 0:48


    Les traits avaient fait mouche. Deux belles explosions. Superbes. Majestueuses. Une nouvelle expérience qui s'avérait réussie. Malheureusement, les navires ennemis réagirent et répliquèrent, endommageant l'Ardente de leurs pitoyables tentatives de riposte. M'accrochant a l'embrasure de la porte pour ne pas chuter, je laissais un large sourire glisser sur mes lèvres tandis qu'un hurlement télépathique s'élançait vers l'Hermione.

    MAGNIFIQUE. LE PLAISIR DIVIN DE SE SENTIR VIVANT ET EN DANGER! DE POTENTIELLEMENT SAVOURER LA DOULEUR ET DEVOIR SE SOIGNER SOI MÊME.

    * ALLEZ-Y, REPUBLICAINS. MONTREZ MOI VOTRE FEROCITE ET COMMENT VOUS AVEZ DOMPTES CETTE ILE INUTILE!*

    Un grognement me ramena à la réalité. Le contremaitre hurlait, l'un des marins à bord ayant reçu un des traits de baliste en plein ventre. Il me demandait de l'aider. Stupide cloporte à l'intellect aussi développé qu'un enfant attardé. Si les hybrides existent, ce marin était sans doute le résultat d'un coït audacieux entre un pirate alcoolisé et un concombre de mer. M'approchant du bougre qui agonisait, je fixais rapidement l'étendue de ses blessures avant de sortir mon stiletto pour l'enfoncer rapidement dans la gorge du pirate. Sous le regard du maître d'équipage, je rangeais ma dague dans un silence lugubre.

    *Il est mort. M'acharner n'aurait été que prolonger ses souffrances. *  

    Les flibustiers hurlèrent de nouveau tandis que le capitaine ordonnait le lâchement de l'ancre bâbord. Quand cette dernière entra dans la surface aqueuse, son poids entraina le navire dans un pivot latéral qui permit d'éviter une nouvelle salve de traits. Derrière l'Ardente, la flotte avançait pour s'en prendre au navire ayant eu l'audace de tenter de nous prendre en pince. L'ancre fut relevée, tandis que pendant le pivot une salve de traits modifiées filait vers l'Hermione. Un tir nocif, vicieux, visant le flanc exposé du bateau ou cherchant à agrandir l'horreur du précédent impact. Une fois réaligné, les voiles furent de nouveau orientées et l'Ardente reprit sa course effrénée tandis que derrière la flotte pirate profitait de l'absence du navire pour s'élancer vers le port. Mais, je savais que notre propre manœuvre n'était pas achevée. Courant vers la cale, je ne remarquais que légèrement le nouvel angle de notre navire. Une fois dans cette dernière, je faisais signe aux pirates en train de boucher les quelques impacts sur la coque de venir m'aider dès que possible.

    Puis les installations se mirent en place sur nos sabords. A l'avant bâbord. Les trappes s'ouvrirent dans un crissement sourd, tandis que des harpons aux carreaux empênés se plaquaient contre les ouvertures rectangulaires. Baissant la main, l'ordre fut donné et les deux carreaux s'élancèrent au bas de la ligne de flottaison. Le but ici n'était pas de faire de grand dégâts, mais de s'ancrer sur le Persephone afin de lui éviter toute manœuvre d'évasion. Ou, d'au moins, les ralentir. N'attendant pas de savoir si les tirs avaient touchés, je remontais en courant, les bras chargés de ce qui était initialement prévu pour l'approche du port. Mais... Comme le disait le proverbe, "la science n'attend pas".

    De nouveau sur le pont, je remarquais alors le bateau visé par les harpons qui continuaient de nous foncer dessus, cette fois dans une optique de nous éperonner et avec une sorte de petit mur aqueux se trouvant au niveau de la coque. Oui. Protéger l'avant du bateau était astucieux. Mais nous l'étions plus encore. Courant presque vers les flibustiers m'accompagnant, je les aidais autant que je le pouvais à placer les lourds carreaux sur les balistes puis, me reculant un peu, j'attendais que le capitaine n'ordonne le tir. Ces carreaux-ci étaient... Spéciaux. Enchainés à des pots emplis des même matières instables que précédemment, ils se voyaient également recouvert au niveau de la pointe de poix et alourdis par différentes chaines. En tir direct, les traits auraient finis dans l'eau mais.... Le but n'était pas de viser directement le navire ennemi. Les balistes se redressèrent subitement, au moment où les gâchettes furent actionnées. Les traits partirent donc dans une cloche superbe, ayant pour but de retomber non pas contre les bords extérieurs de la coque, mais directement en plein centre du pont... Pour éventrer ce maudit bateau.

    Observant la ligne des tirs, mon regard glissa alors sur l'avant de notre navire, où je voyais la petite créature s'agiter et, surtout, la rousse au tempérament ardent préparer sa prochaine manœuvre. Et grand diable...

    Que j'avais hâte de voir ce que tout cela provoquerait.      

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