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  • Sam 15 Juil - 2:41
    Dans l'obscurité de la nuit, enveloppée d'un voile de brume épaisse, le port de Kaizoku somnolait paisiblement. Les derniers murmures de la journée se dissipaient dans l'air, tandis que les lueur des torches et des braseros envahissaient progressivement les rues et les remparts de la cité, auréolant sa silhouette d’une multitudes de points lumineux. Cela faisait déjà plusieurs années que les fiers soldats de la Grande Armée Républicaine faisaient respecter la loi de Liberty sur l’île et la cité éponyme et, depuis, une forme d’harmonie semblait s’être installé entre les natifs et les envahisseurs du continent. Factice ou réelle, peut importait, tant que l’ordre républicain prévalait et les impôts continuaient d’alimenter le trésor de la Maison Bleue.
    Une jeune soldate de la Grande Armée Républicaine scrutait attentivement l'horizon, postée en faction sur les remparts du port de la cité. Ses mains tremblaient légèrement, mêlant l'excitation nerveuse à la fatigue accumulée après de longues heures de surveillance.

    Soudain, une angoisse glaciale s'empara d’elle lorsqu'elle vit émerger des brumes de la mer des voiles noires, semblable à des spectres surgis des profondeurs marines. Elle resta un instant à les observer, espérant qu’il ne s’agissait là que du fruit de sa propre imagination. Pourtant, lorsqu’elle vit les toiles sombres s’aligner en ordre de bataille et se déployant dans le silence oppressant de la nuit, elle sentit son cœur s'emballer dans sa poitrine alors que l'ampleur de la menace devenait évidente.

    Ses yeux écarquillés fixaient la flotte ennemie qui s'approchait inexorablement du port. Les mâts des navires affichaient l’emblème des pirates et se dressaient tels des crocs menaçants, annonçant un bain de sang imminent. Une vague de panique et de terreur la submergea. Les mots se coinçaient dans sa gorge tandis qu'elle cherchait désespérément à donner l'alerte, à faire comprendre l'ampleur de la menace qui approchait. Les images d'un port en flammes, de combats meurtriers et de vies brisées défilaient dans son esprit, s’imposèrent à son esprit et ébranlèrent sa détermination.
    Pourtant, elle savait que chaque seconde comptait.

    Sans attendre, elle se précipita à travers les corridors du fort, son armure résonnant au rythme de sa course effrénée. Elle savait ce qu’elle devait faire : avertir ses compagnons d'armes de l'invasion imminente. Ses poumons brûlaient d'effort alors qu'elle parcourait les couloirs, les escaliers, franchissant les obstacles avec une détermination inébranlable. Ses pensées étaient focalisées sur l'urgence de sa tâche, sa volonté de protéger ses camarades et sa patrie.

    Arrivant enfin dans la salle de rassemblement, la jeune soldate prit une profonde inspiration et cria de toutes ses forces. Sa voix emplie de gravité et d'urgence se répercuta dans la pièce, captant l'attention de tous. Les regards se tournèrent vers elle, mêlés d'incompréhension et d'inquiétude.

    - Une armada pirate approche ! annonça-t-elle d'une voix claire et ferme, projetant dans l'air la réalité brutale qui se profilait à l'horizon.

    Alors que la tension montait et que le bruit des préparatifs emplissait la pièce, la jeune soldate se tint droite, fière et prête à affronter l'adversité. Elle avait rempli sa mission avec bravoure, donnant l'alerte à temps. Maintenant, elle se tenait prête à défendre son port, sa patrie, et à lutter aux côtés de ses compagnons d'armes jusqu'à la victoire ou jusqu'à son dernier souffle.

    Sur mer se tenait à la proue de son navire amiral Béros, un des derniers Frère-de-Côte encore en vie, au regard brûlant de détermination et de vengeance. Les flammes de la colère dansaient dans ses yeux, tandis qu'il dirigeait sa flotte de manière implacable en direction du port de Kaizoku. Sa présence imposante était l'incarnation même de la fureur des mers.

    he s pirate - He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] 40ga

    Chaque battement de son cœur résonnait au rythme de sa soif inextinguible de justice et de revanche. Il était venu pour réclamer vengeance, pour libérer la cité libre des envahisseurs et en finir avec les traîtres qui soutenait l’occupation. Les vents furieux sifflaient dans ses oreilles, portant avec eux le chant des ancêtres pirates. Les souvenirs de la violence et de l'injustice subies par son équipage alimentaient son feu intérieur. Il savait que sa mission ne se terminerait que lorsque chaque soldat républicain aurait succombé sous la lame de ses pirates.

    La silhouette de la cité sur laquelle il avait régné aux côtés de ses frères et soeurs se dessinait à l'horizon et Béros ne ressentait rien d'autre qu'un mélange d'anticipation et de satisfaction cruelle. Il resserra sa prise sur le pommeau de son épée, la promesse de douleur et de destruction brillant dans son regard. Il était prêt à donner libre cours à la rage de ses hommes, à réduire en cendres tout ce qui représentait l'oppression républicaine. Une cloche retentit au loin, signe que son arrivée venait d’être repérée.

    Sa voix puissante retentit dans les rangs des pirates, portée par le vent et le fracas des vagues :

    - Mes frères, notre heure est venue ! Nous libérerons cette cité des griffes de ces infâmes cul-bleu ! Aucun d'entre eux ne trouvera grâce à nos yeux. Ne laissez aucune pierre intacte, aucun républicain vivant !"

    La flotte pirate répondit par un rugissement unanime, vibrant d'une énergie sauvage et déchaînée et les premiers projectiles tirés par quelques mages pyromants fusèrent du pont des navires en direction de la flotte républicaine. Le Frère-de-Côte sourit d'un rictus cruel alors que le chaos se déchaînait autour de lui.

    Il était le catalyseur de cette tempête destructrice, l'incarnation de la vengeance qui réduirait en poussière l'oppression républicaine. Rien ne pourrait l’ arrêter dans sa quête impitoyable de justice. Il était prêt à mener ses hommes jusqu'à la victoire, quel qu'en soit le prix à payer.

    A l’intérieur de la cité, le général Fieracier, un homme d'expérience et un vétéran de nombreuses batailles, entamait les préparatifs. Alors que l'alarme retentissait dans tout le port de Kaizoku, il prit le commandement avec une détermination farouche, alors que les cris de guerre républicains se mêlaient au tumulte qui régnait sur les quais.

    La situation était critique, mais il savait que l'organisation et la coordination seraient essentielles pour contrer l'attaque. Il se tenait au milieu des quais, sa voix puissante se faisant entendre au-dessus du tumulte.

    - Soldats de la République, le moment est venu de montrer notre valeur et notre détermination face à ces chiens qui entendent écraser l’ordre et la démocratie ! Rassemblez-vous et préparez-vous au combat !

    Dans un élan d'efficacité, le général Fieracier déploya ses officiers à travers le port, donnant des ordres précis et concis. Les soldats républicains s'activèrent avec célérité, s'équipant et se regroupant pour former une ligne de défense solide, tandis que les navires républicains, qui se trouvaient encore dans le port, commencèrent à se préparer à prendre le large.

    Le général savait que la supériorité numérique des pirates rendrait la bataille difficile, mais il comptait sur la discipline et la détermination de ses soldats pour tenir tête à l'ennemi. Il organisa des formations défensives, assignant des positions stratégiques aux soldats, prêts à en découdre avec les assaillants.

    L'esprit de combat républicain brûlait dans les cœurs des soldats. Sous la direction de leur commandant, ils se préparaient à affronter l'ennemi avec une résolution inébranlable. Les voix s'élevaient en un chœur de détermination, unissant les républicains dans un serment silencieux de protéger leur port et leur patrie.

    Sans compter les renforts qui n'allait pas tarder à arriver.

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  • Sam 15 Juil - 3:28
    Yaaarrrr
    Feat des Pirates et des Cul-Bleu


    Fatiguée...

    L'air marin... Tu étais habituée à celui-ci, il te rappelait la maison, la tranquillité, le bonheur... Mais pas que... Ces derniers temps, il était synonyme de douleur, de frustration et de tristesse. Le visage fermé, le regard porté sur le bois du navire, tu restais là, silencieuse... Malgré ta nature d'élémentaire de lave, tu ne redoutais pas la mer, celle-ci t'avait préservé de bien des malheurs, mais même elle n'était plus suffisante face à l'envahisseur républicain.

    Alors quand la nature ne suffisait plus à te protéger, tu devais le faire toi même. Tournant ton regard vers les pirates qui s''activaient tout autour de toi, tu te rappelais de cette époque où ces malfrats n'auraient pas hésité une seule seconde à t’enchaîner pour te vendre, ou se servir de toi comme arme de destruction. Ce temps, aussi loin pouvait-il être, te marquait encore au fer rouge, t'empêchant d'accéder à une quelconque sérénité d'esprit. Et pourtant... Ce n'était pas eux que tu maudissais en ce jour. Tu avais réussi à t'imposer face à eux, à vivre avec eux, à coexister paisiblement...

    Tout ceci aurait pu continuer longtemps encore si la République n'était jamais intervenue sur votre île. Ton île. Celle qui t'avait vu naître et grandir.

    Folle, enragée, confuse... Tu avais perdu la notion du temps depuis des années maintenant. Depuis quand avais-tu quitté la présence d'Akhos pour rejoindre cet appel aux armes ? Des jours ? Des semaines ? Difficile à dire pour toi. En proie à tes propres émotions, tu n'avais pas le temps de planifier tes actes. Tu étais davantage semblable à un électron libre, rependant destruction selon son bon grès. Et peut-être que pour la première fois, tu serais en mesure de canaliser tes forces dans une action qui saurait avoir une véritable portée. Peut-être.

    La mort ? Elle ne te faisait pas peur. Bien au contraire, elle serait sans doute bien plus tendre avec toi que quiconque ne l'avait jamais été. Si quelqu'un était en mesure d'arrêter ta folie vengeresse, alors qu'il le fasse. Mais bien. Sinon il le payerait sans doute de sa propre vie.

    Recroquevillée dans ton coin, tu venais cependant à te lever tandis que les paroles du meneur de cette révolte venaient à percer la brume. Plus d'hésitation parmi les brigands, les malandrins, les pirates... Des criminels de tout bord, cherchant à récupérer le foyer qu'on leur avait prit de force. Quelle drôle d'ironie. Des criminels se pensant dans leur bon droit, se pensant apte à se faire leur propre justice. Certains étaient sans doute plus comme toi, simplement animés par la colère, voulant tout faire pour se soulager de cette haine qui les entravait au quotidien.

    - ...

    Même soumise aux ténèbres de la nuit, même aveuglée par la brume maritime, il t'était facile pour toi de voir la différence d'armement qu'il y avait entre vous et les occupants Républicains. Tu n'étais pas stratège militaire, en réalité tu étais même incroyablement idiote lorsqu'il s'agissait de parler d'une quelconque forme de stratégie, cependant ton instinct aiguisé par les obstacles t'ordonnaient de fuir tant que tu le pouvais. Mais si ton instinct avait été en mesure de t'influencer d'une manière ou d'une autre, alors tu te serais sans doute épargnée bien des peines depuis ta naissance.

    Spoiler:

    CENDRES
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  • Sam 15 Juil - 13:25
    Dans le mât du navire Perséphone amarré au port, Idunn est suspendue aux cordages la tête en bas, aiguille et fil à la main, en train de repriser la grande voile. Au début de son périple, les troupes du navire et elle se sont abordés avec méfiance, mais l'énergique garde-forestière en mission a su se rendre utile et s'est révélé un matelot de talent. En fait, elle aime bien Océan. C'est juste dommage que ca manque d'arbres.

    En mission recrutement pour augmenter les effectifs de la Réserve, la belle demi-orc présumé a commencé son périple à Kaizoku. On lui a beaucoup parlé des jungles et, pourquoi pas, peut-être y aurait il matière à créer une autre réserve naturelle plutôt que d'expatrier les gens d'ici. C'est à voir en fait... Mais nous nous égarons sur la raison de la présence de la sémillante élémentaire.

    Les cornes d'alerte du port résonnent, faisant arrêter net la jeune femme qui pivote, tel une acrobate, sur sa corde pour voir une marée de voiles noires s'approcher rapidement. Oh... pense t'elle simplement en se remettant rapidement dans le bon sens avant de grimper rapidement au plus haut du navire. Pour elle c'est simple, les voiles noires sont l'équivalent des braconniers et ceux sous elle et derrière elle sont à risque de tomber sous leur lames. Au delà des notions de patrie, voilà un gros bon sens des plus élémentaire.

    Sous elle ca s'agite et les ordres se donnent,   le navire se mettant en mouvement. Du regard, la belle recherche le mécanisme des chaines qui devraient bloquer l'entrée du port. Y en a t'il seulement? Pendant un moment, l'archer-mage regrette de ne pas connaitre Kaizoku comme elle aurait dû. Si elle survit, elle palliera à cette situation. Mais pour l'heure, il faut protéger la Vie.

    Spoiler:
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  • Sam 15 Juil - 13:55
    he s pirate - He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] Ccabe510




    Alors que cela faisait presque deux années que l'île de Kaizoku avait subie l'injuste invasion de la République, elle était toujours occupée et l'armée demeurait omniprésente afin de réprimer les mouvements de soulèvement cherchant à rendre son indépendance à l'île. Et pendant que la guérilla continuait d'être écrasée par l'occupant, d'autres cherchaient à lui rendre Kaizoku à ses habitants par des moyens plus pacifiques. Azura Aiwenor, sénatrice de Liberty, était l'une des plus ferventes d'entre eux.

    Pendant que la bourgeoisie marchande se repaissait des ressources de l'île, acclamant l'action de l'armée républicaine, la majorité des habitants de l'île pliaient le genoux en attendant que l'occupation cesse, dans l'espoir de reformer leur conseil et de regagner la liberté qu'ils avaient. Parmi les républicains, ceux qui condamnaient l'invasion de Kaizoku ne manquaient pas, et plus particulièrement dans la classe politique, le sujet étant devenu central dans la campagne présidentielle imminente. Les citoyens n'ayant pas oublié les principes fondamentaux de la République édictés par le Grand Archimagus Dangshuan en personne se souviennent de l'article trois de la constitution rédigée par le fondateur de la nation :


    Dans la prolongation de l'Article second, la République aura pour vocation de respecter la paix à l'intérieur de ses frontières, mais également à l'extérieure de celles-ci. Par là, la République ne convoitera nul territoire qui soit déjà administré par une autre entité politique.
    La guerre ne saurait émaner de la République.


    Cet extrait inscrit dans la constitution républicaine depuis plus de cinq mille ans n'a pas été oublié par les citoyens au fait des principes républicains, en premier lieu les politiciens. Et si certains parmi ces derniers s'amusaient à les bafouer à volonté, dont la présidente elle-même, d'autres portaient ces valeurs dans leur coeur. Azura Aiwenor, sénatrice de Liberty, était l'une des plus ferventes d'entre eux.

    Azura se trouvait justement sur Kaizoku dans le but de récolter diverses opinions sur le sujet mais également de trouver des soutiens auprès de la population de Kaizoku pour appuyer sa campagne aux présidentielles. Ces divers déplacements au travers du territoire et même à l'étranger étaient indispensable à tout politicien(ne) qui souhaite accéder aux hautes instances. De la sorte, elle réitérait son soutien aux citoyens de Kaizoku et prouvait l'importance qu'elle portait au cas épineux que l'île représentait dans le paysage politique républicain.

    Cela faisait cinq jour qu'elle était sur Kaizoku et avait rencontrée plusieurs dignitaires et citoyens, dont quelques marchands influents, peu envieux de retourner à l'état précédent l'invasion, mais aussi des administrateurs et anciennes figures proéminentes de l'île qui souhaitaient regagner leur indépendance. Il était toujours bon de se rendre sur le terrain pour mieux prendre la température, de la sorte, elle avait divers avis concrets afin de pouvoir mieux orienter son discours sur le sujet. Et lorsqu'on la questionnerai sur le cas de Kaizoku au sénat ou ailleurs, elle serait en mesure de porter la voix des citoyens et de rapporter les paroles qui lui avaient été dites.

    C'est un sujet important pour la République. Donc un sujet important pour Azura. Car c'est elle la République.

    La sénatrice Aiwenor était accompagnée pour ce bref déplacement professionnel par son assistant, Ansalis de Bestallor, un humain dans la force de l'âge qui avait de tout temps officié en tant qu'assistant sénatorial pour divers prédécesseurs d'Azura, bien que ce devait être la première fois qu'il travaillait pour une Lumina. De fait, il faisait très bien son travail de consignation, de conseil et d'organisation. Ainsi, leur séjour sur l'île touchait à sa fin, la cogue civile, la Rascasse, qui les avait amené à l'aller, quitterai le port de Kaizoku à l'aube. La sénatrice et son assistant avaient embarqués le soir même afin de passer la nuit à bord avant que le navire ne parte, lorsqu'ils se réveilleraient, ils seraient déjà partis en direction du continent.

    Ansalis de Bestallor :

    Mais lorsqu'Azura fut réveillée, ce ne fut pas par le son des vagues et le vent dans les voiles, mais par les cris de l'équipage, des cris de panique. La sénatrice se leva de son hamac tel un ressort et grimpa sur le pont où le capitaine du navire, un vieux briscard, lui expliqua la situation : L'île était attaquée. Comme pour appuyer ses propos, une boule de feu vint éclairer le ciel nébuleux, brisant la brume pour venir s'écraser sur un petit navire à côté de celui où se tenait Azura, les flammes le dévorèrent d'un coup.

    Dans l'immédiat, il fallait mettre la population en lieux sûr !
    Spoiler:




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  • Sam 15 Juil - 20:56

    Pourquoi j'ai rempilé ? J'suis vraiment un connard.

    Enfin, on sait pourquoi. Y'avait une série de programmes pénibles comme la mort à Courage, genre être gentil avec la populace, faire des ateliers de présentation, patrouiller avec des enfants pour leur montrer comment on travaille, ou aller toquer chez les vieux pour s'assurer qu'ils vont bien. Bref, tout le tremblement chiant comme la mort qui sert à "créer du contact", "entretenir la proximité", "s'assurer du bien-être de nos chers concitoyens que nous aimons tant et pour lesquels nous travaillons avec entrain".

    P'tet que je me reconnaissais pas trop dans tout ça.

    'Sûr que j'aurais pas dû signer pour revenir à Kaizoku après le passage de début d'année.

    Ca s'agite, d'abord doucement, puis furieusement dans la caserne dévolue au petit contingent d'officiers républicains qui sont présents sur place. Fait chaud, fait lourd, et maintenant, il fait bruit. J'émerge de sous mon drap au son du tocsin, et j'enfile mon uniforme à l'arrache. Sera toujours temps de fignoler les détails plus tard, les bottes au pied et le ceinturon avec mon épée courte à la main.

    Le capitaine est déjà en train de gueuler pour qu'on sorte, ce qu'on fait dans une cohue qui ferait sûrement un peu honte à mon premier sergent. On doit être sous attaque, alors j'secoue la tête pour écharper les derniers nuages brumeux du sommeil, les baillements remplacés par l'adrénaline, la magie et le couteau à portée de pensée.

    C'est toujours la nuit, dehors, et on s'met en rang et au garde-à-vous, pendant que les capitaines rameutent notre petite troupe, dans un coin du bastion, à côté de notre caserne, et le commissaire fait les cent pas avec des estafettes qui courent tout autour de lui. Sur un geste autoritaire du capitaine, on ferme nos claque-merdes, et le commissaire s'avance pour être en pleine vue.

    « Officiers Républicains ! Nous sommes sous attaque d'une flotte pirate actuellement non-identifiée, mais massive ! Nous attendons les instructions du Général Fieracier, mais je veux que chaque soldat et soldate se tienne prêt à intervenir ! Pour la République ! »

    On s'met au repos, on file se préparer pour une activité un peu plus intense que patrouiller dans les ruelles pourries de la ville. Tous les vestiges de sommeil qui pouvaient rester sont complètement effacés, maintenant, et certains essaient de regarder ce qui se passe en ville, autour de nous, et dans le port, dans la direction dans laquelle on suppose que les pirates vont venir.

    Ca se trouve, ils ont des infiltrés ou des collègues en ville, prêts à nous assaillir par derrière. On n'a pas réussi à se débarrasser totalement des Frères-de-Côte après tout. Trop dur, ils étaient assez appréciés, contrairement à la Grande Armée Républicaine, qui s'est pas hyper bien comportée.

    A côté de moi, Tarot crache par terre.

    « Vous pensez qu'ils vont nous ranger dans l'armée ?
    - Possible. On y est tous passé, même si pour certains, c'est un peu lointain... »

    J'lance un regard appuyé à Krueger, un genre de colosse dont les dernières années de croissance ont été clairement horizontales. Oh, c'est sûr que s'il colle une mandale, on se relève rarement, mais niveau cardio, on repassera.

    « L'autre possibilité, c'est qu'on sécurise la ville, non ? Demande Arno. »

    On hausse collégialement les épaules. Les chefs décideront leurs trucs, et nous, on obéira aux ordres. C'est juste salement la guigne, putain, d'avoir quitté l'armée au bout de deux ans pour se retrouver, quelques années plus tard, à devoir bosser avec eux contre une invasion. C'est, grosso merdo, tout ce que je voulais pas faire.

    « On se dirige vers le quai ! Ordonne le commissaire. C'est là que se trouve le poste de commandement. »

    Ordre de marche, donc...

    Spoiler:
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  • Dim 16 Juil - 0:50
    "On a embarqué quoi, dans nos cargaisons ?"

    Le forban interpellé par son camarade patibulaire parut fort perplexe car la question, bien qu'innocente, ne faisait que très peu sens dans ce contexte précis. Tout à fait intrigué par la demande de son confrère, le second pirate chargé de déplacer les tonneaux acheminés sur le pont rétorqua d'abord par un haussement de sourcils, puis il empoigna le couvercle de l'un des contenants afin de révéler ce qu'il renfermait. Toujours aussi incrédule, il se saisit de l'un des harpons à chaîne et l'agita un moment, tout en jetant à son interlocuteur un regard à la limite de l'injure.

    "Bah j'sais pas, des armes et des munitions principalement ? N'as-tu pas plus con comme question ?"

    Inévitablement vexé par la riposte de son confrère, le premier soupira longuement en chargeant sur son épaule un tonnelet de matériel. Il vint pointer du doigt l'une des caisses de ravitaillement situées à l'arrière et ajouta alors :

    "Y'a des caisses qui puent la noisette à plein nez, au fond. J'me demandais pourquoi, pas la peine d'être désagréable..."

    "La... la noisette ? Qu'est-ce que tu m'baragouines là, imbécile ?"

    Déposant l'objet qu'il portait sur une pile de matériel. Le pirate fort étonné s'approcha de la zone désignée par son frère d'armes tout en humant l'air avec force. Lorsque l'odeur évoquée par son partenaire lui parvint, il fut d'autant plus surpris et s'approcha avec intérêt de la source supposée de ce fumet si curieusement fruité et puissant qu'il en venait à dépasser la senteur omniprésente du sel marin. Une fois la caisse mystérieuse identifiée, il se rua dessus et fit basculer le couvercle de cette dernière pour découvrir avec l'incompréhension la plus totale ce qu'elle contenait. La tête orientée par dessus son épaule, le second surenchérit :

    "Alors, tu vois ? J'suis pas totalement saoul ! Qu'est-ce qu'il y a dedans ?"

    "De... des... des poils j'crois ? Des poils, des morceaux de bois... Errkh, de la bave ? Qu'est-ce que c'est que ce bazar ?"

    La porte de la cale se referma brusquement et lorsque les deux marins s'en rapprochèrent et tentèrent de l'ouvrir, ils réalisèrent qu'elle était bloquée. De l'autre côté, un harpon barricadait les poignées. Un petit rire aigu suivi d'un glapissement parvint aux deux pirates coincés par le petit farceur camouflé, mais ils ne l'aperçurent même pas. Camouflé, le petit monstre à peine visible dans le fouillis qui précédait la bataille avait suivi jusqu'ici une odeur qu'il connaissait très bien et qu'il appréciait particulièrement, mais la vue de vivres et d'armement lourd lui avait passablement fait perdre le nord. Après avoir joué un moment dans la cale du navire, sans même savoir que ce dernier faisait office pour les Hommes d'un moyen de déplacement, il avait fini par s'assoupir dans l'une des caisses et avait fait sans le savoir un conséquent voyage.

    Ce ne fut que lorsque les vagues commencèrent à frapper la coque qu'il réalisa dans quel enfer il venait de se plonger bien malgré lui. Lui qui craignait l'eau plus que tout au monde en était désormais entouré, et sur plusieurs kilomètres de surcroit. Agrippé au sol comme un chat terrifié, Klak-Klak la Salamandre errait sur la coque, le dos rond et le poil hérissé, sans se souvenir pourquoi il s'était fichu dans une misère pareille. Enfin, parmi les silhouettes des innombrables crapules qui peuplaient le pont, le monstre miniature aperçut cette silhouette si flamboyante qu'il reconnaissait entre mille. Un sourire aux lèvres, il galopa à quatre pattes entre les jambes des pirates et bondit finalement sans s'annoncer sur l'épaule de la fameuse Rulka, qui sentait toujours bon le charbon et le bois chaud.

    "WULKA ! TIELA ! BAGOO WA LADO ? WAGH WAGH ?"

    Aussi paniqué que surexcité, le monstre abandonna son camouflage et son manteau de fourrure réapparut enfin, dévoilant son apparence aux yeux d'un public incrédule. Toutes griffes dehors, il se tenait tel un gros chat sur les épaules de sa camarade incendiaire et à chaque vague trop puissante à son goût, il esquissait instinctivement un mouvement de recul. Haletant, il exhalait parfois de fins nuages de fumée noire et son pelage brûlant frétillait au gré de ses montées d'angoisse.

    Néanmoins, il n'était pas mécontent de ne pas se retrouver seul dans ce calvaire.

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    Altarus Aearon
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  • Dim 16 Juil - 9:53
    image rp

    Dans la nuit épaissie par une forte brume, le vent soufflait plus d'une centaine de voiles sombres, aussi ténébreuses que l'obscurité naturelle même. Le claquement de certaines d'entre elles se joignaient au clapotis de l'eau que les coques provoquaient en fendant la surface des flots noirs. Un son sourd, un son inquiet, mais qui avait un effet tout autre pour Altarus qui se tenait debout à la proue de la corvette qu'il commandait. Une main gantée de cuir noir tenant une des épaisses cordes fixées au mât de misaine, pendant qu'il était penché pour voir droit devant le monde empli de noirceur brumeuse. Le souffle marin faisait virevolter les rebords de sa capuche, celle-là même qu'il mettait systématiquement quand il portait son masque pour dissimuler son visage. 

    Il se redressa, portant son regard sur bâbord. Les silhouettes des autres corvettes se distinguaient à peine. Le ruissellement des vagues fendues par les étraves avant de remonter le long des coques, lui, se faisait entendre bien entendre. Le Capitaine les entendait et les écoutaient. Rythmé par les flots et le vent, ce chant était celui d'une grande vague qui se préparait à s'abattre sur Kaizoku, pour balayer les forces ennemies qui avaient corrompu ses plages, ses ports, ses habitants. Un chant offert par la mer pour gonfler le cœur de ceux ou celles qui savaient écouter... 

    Quittant son lieu d'observation, il rejoignit le gaillard arrière, pour se mettre à côté du barreur. Chaque marin se trouvant à bord de l' Émouchet étaient à leurs postes, tendant régulièrement leur tête vers l'avant. L'impatience ou la tension d'un combat approchant les rendaient silencieux. En même temps, il n'y avait pas à bavarder. Là-bas, dans peu de temps, le port qu'ils visaient tous sera la proie d'un affrontement sans pareil

    Le cœur du borgne se mit alors à battre plus vivement, à cogner un bref instant, si fort qu'il crut entendre le cliquetis métallique de sa cotte de mailles portée sous sa tunique noire. Grimaçant, il passa sa main sur sa rapière puis sa courte lame pour s'assurer qu'elles sortaient comme il le souhaitait hors de leur fourreau. Il savait très bien les raisons de cet emballement physiologique… Cette nuit, le fil de ses armes s'abreuveront de sang ennemi... comme cela l'avait été à la dernière et terrible confrontation contre la flotte de la République. Cette fois, La République verra ce qu'une véritable flotte pirate représentait comme adversaire ! 

    Puis, là-bas, droit devant, commençaient à se distinguer les contours de la ville endormie. Une rumeur montait là-bas. Une cloche claironna. La flotte était repérée. À ce moment-là, la voix tonitruante du Frère de Côte Béros brisa le silence de la nuit qui enveloppait sa flotte. Il haranguait ses frères et sœurs qui le suivaient, qui se trouvaient à bord de toutes les corvettes présentes. Tous répondirent à l'appel de la vengeance de leur amiral en un rugissement unie, tel le cri d'un prédateur sauvage venant réclamer de qui lui était dû. 

    Altarus n'avait pas joint sa voix à celle de ses frères et sœurs pirates. Le coeur y était pourtant, mais son énergie était déjà déployée à observer la flotte républicaine, pour essayer de percevoir le fourmillement des équipages des navires encore à quai. Se trouvant à la droite de la flotte pirate, il attendait les ordres de l'escadre dans laquelle il se trouvait avec l'Émouchet. Les vaisseaux républicains étaient bien armés, mais bien plus lourds que les corvettes. La vitesse de ces dernières devra se coupler au nombre pour frapper les géants…

    Il était prêt, ses hommes également. De son œil unique, il aperçut les premiers projectiles enflammés fendre vers les navires ennemis...

    Spoiler:

    Noble de La République
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    Neera Storm
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  • Dim 16 Juil - 11:31
    Lorsque Enora Lansil avait invité Neera à venir jusqu’à chez elle, à Kaizoku, l’enseignante n’avait pas tergiversé trop longtemps. Sa correspondante était une vieille professeure de Magic, désormais à la retraite, et celle-ci avait décidé de se rapprocher de ses enfants, qui avaient une entreprise vinicole sur l’île de la République. Une décision que la demi-titan pouvait comprendre, même si elle ne partageait son amour pour ce petit bijou du Sekai. Quoi qu’il en soit, l’élémentaliste avait proposé à Maria de l’accompagner. Son étudiante était normalement de passage à Liberty, et curieuse comme elle était, la jolie blonde prendrait son pied à voyager jusque-là. Bien sûr, les rumeurs concernant ce petit paradis existaient : ils avaient bien été le nid des pirates avant l’annexion de la République et, ne nous mentons pas, ce genre d’individus ne disparaissait pas facilement. Ils s’adaptaient juste pour vivre comme ils le voulaient, sous le couvert d’une légalité apparente. Pour autant, ça ne devrait pas poser problèmes. Ni Neera, ni sa protégée ne s’aventurerait dans des quartiers peu recommandés, et quand bien même des personnes mal intentionnées viendraient leur chercher des noises, les deux femmes savaient se défendre grâce à leur astuce et leurs pouvoirs.

    Tout devrait donc bien se passer, et les premiers jours sur place s’étaient déroulés à merveille. La famille qui les logeait les avaient bien accueillis, ils avaient pu avoir de longues conversations sur des sujets aussi divers que variés, la professeure et son ancienne étudiante avaient même pu s’entrainer ensemble pour le plaisir de partager leur savoir commun. Le temps aussi était avec eux, et, à peu de choses près, Neera aurait presque pu se croire en vacances. Loin de son quotidien à Magic. Loin de Liberty. Loin des ennuis, en somme.

    Mais chasser le naturel et il revient au galop, n’est-ce pas ?

    Lorsqu’une brusque agitation la réveille, Neera ne comprend pas tout de suite ce qu’il se passe. Ce qu’elle sait, c’est que l’ancienne enseignante est agitée, angoissée, elle ne sait pas quoi faire avec ses enfants. Un instant prise de court, la Tornade se réveille tout à fait quand elle entend le mot « armada », « pirates », « attaque sur Kaizoku ». Bon. Tout va très bien. Avouons-le, cela lui semble tellement invraisemblable que la belle aux cheveux d’argent croit un instant qu’elle fait un cauchemar, mais non, non, c’est bien la réalité, malheureusement. Ce qui fait que la professeure renonce tout à fait à retourner au pays des rêves, pour s’aventurer sur le seuil de la maison. S’envoler lui est aussi facile que de respirer, alors elle ne se prive pas de vérifier les dires de son ancienne collègue. Au loin, par-dessus les braseros et les cristaux qui éclairent l’île, on aperçoit bien une flotte prête à prendre d’assaut Kaizoku. Agacée, Neera claque la langue, et n’a d’autres choix que de revenir au sol pour confirmer le danger à ses hôtes. Autant dire que la panique est au rendez-vous, là où la semi-titanide est étrangement plus sereine et plus posée. Celle-ci ne tarde d’ailleurs pas à prendre les choses en main. Les citoyens qui ne peuvent aider l’Office républicaine ne seront qu’un fardeau, et certainement qu’un endroit de repli va être établi par la garde civile. Il vaut mieux y aller pour qu’ils soient en sécurité. Maria et l’élémentaliste, elles, iront aider en amont, pour apporter leur aide là où elles le peuvent.

    Voilà donc les deux protagonistes en route vers une nuit de galère, et Neera songe un instant à ces pirates qui veulent reprendre leurs droits sur cette île. La magicienne serait hypocrite si elle condamnait leurs désirs d’émancipation. Plus que quiconque, la diviniste veut être libre et vivre sa vie comme elle l’entend. C’est d’ailleurs bien pour ça qu’elle n’a toujours pas endossé le rôle de Pléiade, tant cela la lierait définitivement à l’Université qu’elle chérit, certes, mais dont elle ne veut pas non plus être prisonnière. La jeune femme ne peut donc pas condamner totalement ces insurgés. Pour autant… Les laisser faire, c’est tolérer le chaos et l’anarchie. Il y aura des morts, des blessés, et si personne n’est tout blanc, ni tout noir, la sang-mêlée ne peut définitivement rester les bras croisés, alors qu’on va certainement la considérer comme une cible, elle et son élève. Non, elles se défendront contre l’envahisseur. D’autant plus que les élémentalistes ont l’avantage d’être polyvalents dans ce genre de situation.

    - Maria. Peu importe comment les choses évoluent, ne te mets pas inutilement en danger. Et si on est séparée, pense avant tout à toi et à ceux qui t’entourent.

    Un sourire un peu préoccupé apparaît sur les lèvres de Neera alors que le duo s’est maintenant rapproché de la zone de résistance républicaine.

    - Plus tard, on se retrouvera un coin véritablement calme. Mais pour l’heure… La Tornade parcourt la mer du regard et une moue apparaît sur ses lèvres. Je suppose qu’on va devoir affronter des pirates.

    Se désintéressant bientôt de l’armada, Neera recherche du regard n’importe quel officier ou haut-gradé qui a pris la main sur la situation. Quoiqu’on lui conseille ou qu’on lui dise, elle écoutera avant de prendre sa décision.

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  • Dim 16 Juil - 13:37
    Lorsque le professeur Storm l'avait contactée, Maria n'avait pas hésité. Après tout, elle était déjà de retour à Liberty, pourquoi ne pas en profiter pour faire un crochet vers ce lieu qu'elle ne connaissait pas, et pourquoi ne pas en profiter pour faire plus ample connaissance avec son ancienne enseignante ? En tous cas, tel était le plan original. Plan qui aurait pu devenir une réalité, et le fut d'ailleurs, du moins jusqu'à... Quelle heure était-il, déjà, au moment où tout bascula ? Maria ne le saurait jamais. Toujours était-il qu'elle ne pardonnerait pas à ces envahisseurs, qui qu'ils soient, d'avoir troublé son sommeil. Ainsi, elle n'émit aucune objection lorsque le professeur l'entraîna à travers la ville pour porter main-forte aux défense qui s'organisaient. Elle aiderait. Elle ferai de son mieux pour que tous puissent retourner dormir au plus vite. Aussi bien elle-même que ses alliés ou même les pirates. Après tout, elle n'avait rien de spécial contre eux, elle ne les connaissait même pas. Mais il fallait simplement qu'il s'en aillent... Ou qu'ils acceptent de ne pas perturber les habitants. Tout cela devait se terminer au plus vite et avec le moins de dégâts possible.

    Lorsque vinrent les recommandations de son aînée, elle ne put retenir un petit rire ironique :

    - Voyons, vous savez parfaitement que je suis incapable de penser à moi-même si d'autres ont besoin de moi. Mai je vous promets de faire tout mon possible pour que tout se passe au mieux pour tout le monde. Je vous rendrai fière, je vous le promets.

    Il fallait affronter les pirates ? Bien. Fixant la mer, elle prépara immédiatement son esprit. Bientôt, s'il le fallait, ces eaux se soulèveraient à sa demande pour avaler le plus de pirates possible. Elle n'était pas dupe, elle savait qu'ils savaient probablement tous nager. Mais un petit bain dans l'eau froide leur remettrait certainement les idées en place. Et peut-être qu'à ce moment, ils réaliseraient la futilité de leurs efforts et s'en iraient d'eux-mêmes ?
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  • Dim 16 Juil - 14:32
    Attaque sur Kaizoku
    Battle of Navarino - Ivan Aivazovsky
    Une bonne occasion de quitter les lointaines terres du nord, pour les tout aussi lointaines terres du sud. Un peu d'agitation ça ne peut pas faire de mal, n'est-ce pas ? Enfin, tout est relatif. Cela dépend pour qui. Une flotte de soixante-dix navires pirates, ça ne devrait pas passer inaperçu et pourtant, c'est au beau milieu de la nuit et dans la stupeur globale que les pavillons noirs des boucaniers ont émergé du brouillard de guerre, au large des côtes de Kaizoku. Soyons honnête, il y a un sérieux problème avec les services de renseignements de la République pour ne pas avoir obtenu une information aussi capitale. Le SCAR, ce n'est plus ce que c'était mais le mal est déjà fait alors passons. En comparaison, Eliëndir peut largement vanter les mérites de son propre réseau pour avoir été mis dans une certaine confidence depuis quelque temps déjà. Pas du plan d'invasion en lui-même ni du jour où l'assaut serait donné. De ça, il n'en savait rien évidemment mais une flotte aussi importante ne se réunit pas simplement pour les vacances. Pas besoin d'être diplômé de Magic pour savoir que ce n'était plus qu'une question de temps avant que les hostilités ne reprennent. Son réseau serait-il donc plus performant que le SCAR ? Bien sûr que non et ce n'est même pas comparable mais Eliëndir a l'avantage d'avoir quelques contacts à Kaizoku et dans le milieu de la pègre un peu partout sur le continent alors finalement, qu'il soit au courant pour les pirates, ça n'a vraiment rien de très impressionnant.

    « La liberté n’est pas quelque chose que l’on peut donner, la liberté est quelque chose que les gens prennent ; et ils sont aussi libres qu’ils désirent être libres. » - James Baldwin

    Résumer cette bataille à venir par quelques dissidents qui souhaitent s'émanciper de l'autorité en place serait très réducteur. La liberté a une place centrale dans ce conflit car c'est bien elle qui justifie toutes les atrocités de la guerre, même les plus inhumaines. Prive un homme de sa liberté et tu verras surgir sa véritable nature, celle d'un prédateur prêt à tout et même à mourir pour une cause qui en vaut la peine. Ces pirates originaires des quatre coins du monde se sont regroupés dans une cause commune, dans l'espoir de retrouver le foyer qu'on leur a subtilisé et comment leur en vouloir pour ça ? De son point de vue, la quête des pirates est juste et parfaitement respectable. La République doit maintenant assumer les conséquences de ses actes car le bain de sang est tout simplement inévitable.

    « Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, il est enfermé derrière les barreaux des préjugés et de l'étroitesse d'esprit. » - Nelson Mandela

    C'est sous l'apparence d'un aigle à tête blanche qu'Eliëndir se déplace librement et avec aisance entre les mâts et les épais cordages des corvettes pirates. Les chants lugubres des forbans s'élèvent dans les airs par endroit. Il doit bien avouer que la flotte est très impressionnante pour quelques forbans et pour sûr que la ferveur d'une noble cause et leur effectif sont des avantages non négligeables dans la bataille à venir. Ce serait aussi sous-estimer la flotte de la République dont le tonnage est bien plus important et la discipline martiale de ses soldats en uniformes. Il va suivre la suite des événements avec énormément d'intérêts car même lui ne saurait ignorer l'impact qu'aura cette opposition sur Kaizoku et par extension, sur ses affaires au sein de la cité pirate car c'est bien là la seule raison de sa présence aussi loin de sa terre natale. Eliëndir a des intérêts à Kaizoku, plaque tournante d'un business très lucratif qui officie en sous-marin depuis l'annexion de la République. Assez pour s'impliquer et influencer la bataille ? Peut-être, qui sait. Assurément que la pègre et le Syndicat ont les yeux rivés sur cette bataille en attendant de savoir ce que ça impliquera pour eux. Finalement, peu importe qui des républicains ou des pirates va l'emporter. Eliëndir est là pour tirer son épingle du jeu et quoi qu'il arrive, il sera dans le camp des gagnants à la fin.

    Et son intérêt pour cette bataille vient tout juste de grimper en flèche alors qu'il aperçoit une silhouette très singulière qui ne lui est pas inconnue, sur l'un des navires pirate. Il change immédiatement de trajectoire pour descendre en piqué et freiner sa course au dernier moment en battant frénétiquement des ailes avant d'accrocher ses serres aiguisées au bastingage du bâteau, à quelques mètres à peine de la seule personne digne de son intérêt dans toute la flotte pirate. Repliant ses ailes contre son buste, le regard perçant du rapace au plumage parfait se pose sur l'élémentaire de lave, recroquevillée dans un coin sombre du navire en attendant son heure. La vérité c'est qu'il n'est même pas surpris de la voir ici et cette histoire vient de prendre une tournure bien différente pour le mage noir. Ignorant complètement les différents passages et l'agitation ambiante, l'aigle qui n'en est pas vraiment un ne se démarque de ses congénères que grâce à ses iris améthystes luisants dans la pénombre. Inutile de préciser que ce satané piaf a quelque chose d'inhabituel et de dérangeant, n'importe qui disposant d'un cerveau pourrait s'en rendre compte. Il reste là, parfaitement immobile ce qui est d'autant plus troublant et les yeux rivés sur la jeune femme avant d'être interrompu par le discours cinglant de l'Amiral Béros.

    Une promesse pour le massacre imminent et le signal pour débuter les hostilités. C'est pour lui, le moment de s'éloigner du chaos pendant qu'il en a encore l'occasion. Sans dire un mot, il se détourne vers l'océan et déploie ses larges ailes pour s'envoler d'une simple impulsion. Alors que les pirates sont à l'initiative et engagent la flotte de la République, Eliëndir en profite pour reprendre de l'altitude et mettre de la distance entre lui et le théâtre de guerre. Assez loin pour ne plus craindre de se prendre un projectile malencontreux, Eliëndir profite du spectacle avec une vue imprenable sur les événements pendant qu'il entreprend de rejoindre le port de Kaizoku par ses propres moyens.

    Résumé:

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  • Dim 16 Juil - 15:31

    Attaque sur Kaizoku
    « Vous le voyez ? » crie-t-elle depuis le haut d'un mat.

    L'excitation de la Fae rend sa voix haut perchée tandis qu'elle regarde autour d'elle, depuis une longue-vue empruntée au capitaine. Elle ne tient pas en place. Cela fait près d'une trentaine de minutes, depuis qu'ils sont arrivés à vrai dire, en bons derniers, que la jeune femme fouille des yeux l'armada à la recherche de quelque chose. Ou plutôt, de quelqu'un. Lil' est absolument certaine que son vieil ami est là, sur l'un des vaisseaux pirates. Il ne peut en être autrement. Si elle fait partie des retardataires, c'est uniquement sa faute à lui ; et la jeune femme compte bien le lui faire comprendre sitôt qu'elle le verra.

    Contrairement à Altarus Aearon, l'aventurière n'a appris que tard ce qu'il se passait, comme certains autres qui s'affairent sur le pont, prêts à en découdre. C'était après que le capitaine soit parti, annonçant qu'il se rendait à Kaizolu, et très précisément quatre jours plus tôt, sur les quais de Courage ; un navire embarquait quelques volontaires décisifs pour cette opération, à demi-mots, évidemment. Elle en fut, immédiatement.

    Lorsqu'on parle aventure, opportunisme, Lil' Nwalma ne peut que signer. Elle le fait même au mépris de tous les dangers, ainsi que de cette mort qu'elle redoute plus que tout. Oh, elle y aurait bien réfléchi à deux fois s'il avait s'agit d'un Titan… Mais il n'était pas question de ça. A la place, il y avait Altarus ; cette fois, elle compte bien se tenir à ses côtés, et le soutenir.

    Nul ne trouve l'homme décrit par Lil', un capitaine aux cheveux blancs, à la barbe blanche, avec un bandeau noir sur l'œil. Ceux, rares, qui le connaissent n'ont pas repéré son équipage non plus. Le couvert de la nuit n'est pour les aider… Toutefois, d'après le récit qu'il avait fait de son histoire, s'il se trouve encore ici –ce dont Lil' ne doute pas– il ne peut qu'avoir pris le parti des "méchants" pirates. Son sang boue dans ses veines. La shoumeïenne se retourne contre sa nation d'accueil, la République, sans scrupules. Elle ne l'a pas rejointe par conviction et, si elle s'est effectivement fait quelques amis chers, elle n'apprécie cette nation de lâches et d'opportunistes que pour son climat et sa topographie.

    Bigarrée, la pie, repère depuis les hauteurs d'autres mats où elle effectue des vols elliptiques. Elle ne comprend pas vraiment pourquoi les bipèdes s'affrontent… Mais, les oiseaux eux-mêmes se battent pour des raisons, avouons-le, pas toujours des plus claires. En tout cas, ça semble sérieux, et elle va devoir faire attention de ne pas y laisser de plumes. Son si beau plumage, dont la partie blanche tranche avec l'obscurité de la nuit. Est-elle l'oiseau de mauvais augures pour leurs adversaires ?

    Soudain, elle crie, « kiak ! », attirant ainsi l'attention de sa partenaire bipède. Lil' tourne son visage vers l'oiseau, ses sourcils froncés et lèvres pincées dans une expression d'intense concentration. La longue-vue vissée à son œil retombe doucement, tandis que son visage s'illumine tout bonnement ; il est à seulement quelques navires d'eux. Nonobstant les changements dans son apparence, la châtaine reconnait la posture caractéristique du capitaine, sa silhouette ; Bigarrée a sans doute raison.

    « Altarus » appelle-t-elle, en vain.

    Le bruit des flots fendus par les coques des navires, les équipages affairés, et tous ces autres bruits propres aux préparations d'un affrontement naval couvrent sa voix. Lil' se lève de son poste d'observation provisoire, secoue ses ailes avant de les déployer, et s'élance à la rencontre du vide.

    « A plus tard » hurle-t-elle à ses compagnons de voyage. « Bonne chance ! Ne mourez pas !»

    La Fae, toujours estropiée, est incapable de voler, néanmoins elle peut planer sur une courte distance, simplement se laisser porter. Avec un immense sourire placardé sur son visage, rougit par l'air qui la fouette durant sa manœuvre, la jeune femme atteint une vergue. Une cloche sonne, quelque part, vraisemblablement dans la cité qu'ils projettent d'assaillir. Elle court donc jusqu'à l'autre extrémité sous des cris, certains furieux, d'autres juste inquiets, des équipages qu'elle surplombe. Évidemment, maladroite comme elle est, la châtaine manque bien de tomber, mais seulement deux petites fois –à croire que son équilibre s'est amélioré depuis qu'elle est en mer– avant de s'élancer de nouveau dans le vide.

    Malgré la tension, et l'incongru de la situation, Lil' rie à gorge déployée, s'amuse à sauter de mat en mat. Finalement, quatre bateaux plus tard, l'aventurière pose enfin le pied sur le gaillard arrière du navire visé. Si on l'a repérée, avec sa tenue colorée qui n'est pas réellement destinée au combat, Lil' Nwalma l'ignore. Son attention est ailleurs.

    « Altarus ! Enfin, vous voilà ! »

    Son regard se fige soudain, lorsqu'une volée de projectiles enflammés fend les airs. « Ça commence » s'enthousiasme-t-elle aussitôt. Rejetant dans son dos sa cape enchantée préférée, les ailes rabattues en arrière, les jambes légèrement fléchies pour rester debout malgré les mouvements parfois furieux du vaisseau, Lil' se prépare à l'affrontement. Un peu gênée, c'est uniquement à cet instant qu'elle réalise toujours tenir la longue-vue de l'autre capitaine.

    Bigarrée, elle, s'est réfugiée au sommet d'un mat plus éloigné, prête à s'écarter. Elle observe la scène en contrebas, les reflets des lumières et de la lune sur la houle, le mouvement de quelques torches, l'étincellement furtif de lames dégainées… Combien de trésors dorés ou brillants pourra-t-elle récolter dans ce futur charnier ?

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  • Dim 16 Juil - 19:05

    Stupide.

    Voilà la seule pensée cohérente qui semble hurler dans ton esprit. Tout cela est parfaitement stupide.

    À quoi est-ce qu’ils s’attendent avec ce genre d’action ?

    Cela donne juste encore plus de raison à la République de leur mettre des fers au pied, voir même des éradiqués tous jusqu’à la dernière goutte de sang de personne ayant pu avoir de l’affection pour Kaizoku. Pour avoir dû leste il fallait montrer patte blanche, savoir jouer aux jeux de la République et non agir comme des gamins frustrés.

    Bordel, tu n’as pas encore de réponse pour le poste comptoir de la SSG de Kaizoku et voilà déjà que les emmerdes arrivent et mettent à sac ce que tu souhaites. Putain, il y avait une loi qui était en cours de mise en avant pour mettre en place des corsaires et voilà que des pirates ne voient même pas l’avantage là dedans.

    Dire qu’à la base tu ne devais même pas être sur ce quai-là à regarder la mer. C’était juste un passage dans le coin pour faire quelques courses, voir si tu avais eu une réponse, prendre des affaires pour Capella chez vos parents et rien de plus. Tu profitais de la fraîcheur de la nuit et tout est parti à la dérive.

    D’où viennent autant de navires d’un seul coup ?

    Tu es un simple civil, même si tu as appris à te défendre et que tu as quelques magies pratiques tu restes un putain de facteur à la base. Un facteur souhaitant devenir ambassadeur pour la liberté de l'île de manière pacifique, mais voilà, ça reste que tu es monsieur tout le monde là tout de suite. La peur pour les habitants d’ici et même surtout pour ta propre vie fait avoir à ton cœur dès embarqués des plus terribles.

    Fuir semble être une solution. Ça semble même logique et ce qu’il faudrait faire. Logique est peut-être le mot qui fait que ce n’est pas possible du coup. Ta curiosité te dévore, pour comprendre comment ces navires semblent sortir de nulle part. Est-ce que c’est ce qui arrivé aux habitants de Sable d’Or de voir ce genre d’attaque ? La rumeur de ce qui est arrivé là-bas est aussi ce qui te fait rester ici.

    Tu n’es pas un héros. Tu n’es pas pour la République. Tu n’es pas avoir les pirates. Tu ne sais absolument pas dans quoi tu t’engages là tout de suite. Très objectivement, est-ce que ta présence a plus d’importance que celle d’un insecte ? Certainement pas, mais pourtant tu es là à regarder ce qui arrive vers le port.

    Tout ce que tu sais c’est que tu es au moins là pour voir l’histoire se jouer au final parce que ta curiosité est ce qu’il y a de plus malsain là tout de suite.

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    Ruby Draglame
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  • Dim 16 Juil - 19:33
    De plusieurs mois, Ruby essayait de faire rentrer de l’argent avec ces deux nouveaux métiers , et elle avait  l'impression de traverser une chaine de montagnes  notamment à cause de sa défaite dans son procès. Certains habitants de  l'ile  voyaient en elle , une femme qui essayait de se racheter en proposant ses services de protection  et elle demandait une somme légèrement en dessous que le coût  prévu pour ce genre de mission. Toutefois, l’autre profession était plus difficile à trouver des clients, car elle pouvait uniquement  enseigner les bases  de l’escrime. Sa paie était aussi en dessous de la moyenne et la concurrence proposait un meilleur service en terme qualité prix. Dans cette période estivale, la chaleur  faisait rage et  la rousse  commençait à démarcher sur le Sud de  l’ile  et proposer ses services auprès des habitants. Elle avait fait les démarches pour prévenir l’administration sur ces deux métiers supplémentaires et elle était surveillée, car elle était redevable de 1000 pièces d’or suite à sa défaite de son procès.


    Elle  réussissait à trouver une cliente qui semblait vouloir une professeure d’escrime pour son fils pour une période moyenne. La rousse  finissait sa journée en faisant un petit tour vers son auberge en forme de phare et  les  réservations étaient moyennes en ce moment. La rousse repartait se changer et elle partait en direction du port pour de nouveau distribuer  ces tracts. Elle faisait cette activité  jusqu’à le soleil arrivait à toucher la mer. La rousse avait  aussi très mauvaise image auprès des soldats du GAR notamment à cause du procès et de ses propos sur la Grande Armée de la République. Elle déambulait cette nuit en regardant son sac de tracts qui était encore plein et elle partait en direction  d'une taverne pour tenter de mettre son affiche à l'intérieur. Cependant, elle entendait le gong  qui annonçait  l’invasion de pirates et la rousse eut quelques minutes de réflexion. Cette attaque pouvait changer grandement sa situation et elle pouvait perdre son activité principale. Elle se dirigeait vers de manière machinale, en suivant des soldats en uniforme qui partaient vers les quais.  Elle entendait les ordres d’un homme qui se tenait au milieu du tumulte. Elle décidait de manifester sa présence en se concentrant et elle s’élevait dans les airs. Elle le regardait avec un grand sourire, elle lui balançait son nom, prénom avec son ancien grade dans le GAR en ajoutant ex  devant  et elle partait en direction des bateaux de la marine qui  se remplissaient  de soldats.  Quand elle arrivait vers l’un d’eux, elle se posait sur la vigie. Toutefois, elle changera sa position quand celui-ci commencera son sillon dans la mer pour être les  yeux du bateau

    Spoiler:
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    Anonymous
  • Dim 16 Juil - 21:54
    Hes a Pirate
    Event Kaizoku


    Elle l’avait senti, cette odeur de roussi. Elle l’avait entendu, ce grondement. Elle l’avait vu, cet œil revanchard. Mais surtout, elle l’avait dit.

    Honnêtement, la corsaire aurait préféré se trouver loin de la bataille à venir. Son opinion sur l’annexion de l'île était tranchée, sa position beaucoup moins. Dernièrement la rouquine avait été bien obligée de coopérer avec des officiers républicains et son image était alors devenue encore plus chaotique… même si la finalité avait été d’aider la population. Mettre les voiles et voguer dans l’océan tumultueux avait été l’objectif premier et pourtant la voilà bloquée entre dans ce que l’on pourrait nommer un bourbier.

    Dire non à un Frère-de-Côte ? Hérésie. Folie pure. Comment, d’ailleurs ? Alvida était une pirate, bon sang ! Une anguille qui sait comment glisser entre les doigts, quitte à rester tapie, tout près de l’ennemi aussi longtemps qu’il le faudra pour s’assurer sa survie. Mais malgré son territoire de naissance, c’est la liberté qui brûle dans ses veines ! La rage, pure et sauvage ! Elle aussi rêvait de retrouver le contrôle de sa vie, de faire mordre la poussière à ceux qui lui avaient volé un foyer, blessé ses amis et sa famille d’adoption. Que ces politicards tremblent dans leur dessous de soie en voyant ce qu’il arrive lorsque l’on s’en prend à des pirates !

    Sans réfléchir, pareille à cette gamine qu’elle fut, assez sotte pour embarquer sur un navire inconnu et suivre aveuglément son capitaine, elle à recommencé. Il fallait qu’elle sache ce qu’il adviendra de l'île, de ses habitants, de l’histoire qui allait se créer, maintenant.

    ***

    Le regard plongé dans l’océan, Alvida ne prêtait pas attention à l’agitation ambiante. Difficile à dire si elle regrettait sa décision de rejoindre la flotte. Non, en réalité. Elle n’était pas seule, son équipage entier avait voulu en être. Kayleen était restée sur le Léviathan avec quelques autres mais une bonne partie des camarades s’étaient portés volontaires également. Bastien, un grand brun à l’allure élancée, s’était retrouvé sur le même bateau que l’ancienne corsaire.

    « Alors, ça fait quoi de redev’nir pirate ? »
    « J’l’lai toujours été, j’suis juste bonne menteuse. » répliqua-t-elle en haussant les épaules, un sourire satisfait aux lèvres.
    « J’ai hâte qu’on les mette en pièce. » affirme Bastien, le regard sauvage.
    « Moi aussi. »

    Ce n’était qu’une demie-vérité. Alvida était une mauvaise fille, une voleuse, tricheuse, pilleuse… Mais une tueuse, ce n’était pas vraiment dans sa nature. Il ne s’agissait pas de mettre à mal un navire marchand mais bien d’affrontements sanglants, de tueries sans état d’âme. Ce n’était pas forcément le chemin que la rouquine souhaitait emprunter. Mettre pied à terre, se faufiler dans les ombres et profiter du chaos pour en tirer le maximum, ça c’était plutôt son genre.

    CENDRES



    résumé:
    Citoyen de La République
    Citoyen de La République
    Nahash
    Nahash
    Messages : 283
    crédits : 300

    Info personnage
    Race: Humain
    Vocation: Mage soutien
    Alignement: Loyal Neutre
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t4202-termine-la-main-du-razkaal-nahash
  • Lun 17 Juil - 12:00
    Broyer le poivre afin d'en faire une petite poudre irritante. Voila. Doucement. Ensuite, déposer le bol sur le côté afin de pouvoir travailler sur la solution. Un savant mélange d'huile végétale et d'alcool qui permettra de dissoudre la poudre. Où avais-je mis ma tasse? Ah oui, juste là. Prendre deux cuillères de poudre, les verser dans le récipient puis ensuite ajouter l'alcool puis, quelques secondes plus tard, l'huile végétale. Mélanger le tout, doucement mais fermement. La situation demandait plus de mesures. Aussi, il valait mieux mettre en plus de cela un peu de poudre de Datura. Oui, cela serait plus efficace. Parfait. A présent, il ne fallait plus que trier le liquide via un simple filtre pour ensuite le déposer doucement dans un pot en terre cuite. Le feu. Hum. Difficile d'en mettre un trop intense. Parfait. L'alambic serait suffisant pour cela, et la lanterne aussi. Bien. Doucement. Minutieusement. Il fallait que la chaleur transforme la solution en une vapeur toxique contenue. Un gaz irritant. Mais il fallait faire attention. A la moindre erreur, ce gaz exploserait et je risquais de déclencher quelque chose de malheureux. Alors, je restais concentré. Je me focalisais et "MES FRERES". Je sursautais presque. Quoi, qui avait eu l'intelligence d'hurler pendant que je "NOUS LIBERERONS CETTE CITE DES GRIFFES". Fatiguant. Agacé, je déplaçais le pot sur le côté pour en préparer d'autres. Comme je ne pouvais pas me concentrer il valait mieux que je "AUCUN REPUBLICAIN VIVANT!" Oui. Il fallait indubitablement que je fasse autre chose en attendant que la grand manitou achève son discours.

    Une vingtaine de pots. Voila ce que j'avais réussi à faire quand enfin le "calme" revint dans ma cabine. J'avais entendu parler de cette "opération" pirate via des contacts de la pègre. "Une aubaine pour vous Docteur! Des moyens efficaces de tester de nouveaux produits et de pratiquer directement sur le champ de bataille!" Ces bougres avaient sut me parler. Si je me moquais bien de la cause de la piraterie ou du sort de ces pauvres malheureux, j'avais été embauché en tant que médecin de bord. Et en tant que sapeur aussi, visiblement. Cela m'allait à vrai dire. J'étais relativement tranquille, à manipuler mes produits dans ma cabine sans qu'on ne vienne me déranger plus que de raison. Enfin, jusqu'à ce discours minable. Et jusqu'au premier tir contre les défenses républicaines. J'espérais intérieurement que nous allions pouvoir accoster au plus vite, et ce afin de pouvoir non seulement agir directement avec mes petites "surprises", mais également afin de pouvoir "soigner" quiconque rencontrerait mon chemin. De nouveau, la cause pirate ne m'affectait pas outre mesure. Et puis, en soignant ici et là, je m'attirerais probablement la sympathie des deux camps. Quelque chose à prendre en compte, si les flibustiers m'accompagnant échouaient lamentablement. Et, quand je repensais à la description sommaire que le quartier maitre avait faite de leurs défenses, cette option était très plausible. Un léger frisson glissa le long de mon échine tandis que je remettais un nouveau pot sur le feu afin de provoquer la réaction souhaitée. Ah... L'excitation de la mort arrivant. De la souffrance. Des corps déchirés n'attendant que mes outils pour être recousus. Et. Oh... Ce délicat plaisir de pouvoir tester mes expériences!

    Recentrant mon attention sur mon travail en cours, je terminais donc le dernier pot en terre cuite. Afin de pouvoir déclencher l'explosion de ce dernier, et surtout de pouvoir le lancer, j'avais accroché au bouchon de liège une mèche imbibée d'huile, et une petite corde nouée sensée permettre l'envoi en cloche des dits pots. Bien que je n'avais aucune réelle idée de l'efficacité totale du gaz, dont les effets lacrymogènes étaient connus en dehors de cette utilisation "particulière", je devais bien avouer avoir une hâte enfantine quant à l'utilisation à l'encontre de nos "ennemis". Satisfait, je plaçais les pots dans une sorte de petite caisse ouverte puis j'enfonçais la porte de ma cabine d'un grand coup de botte. Bien sûr, j'avais gardé sur moi cinq pot pour mon usage personnel. Il ne fallait pas que la potentielle réussite de mon expérience ne soit visualisée que par quelques imbéciles dont les préoccupations premières étaient l'alcool et les femmes. Et ce bout de terre. Là bas, devant nous. Une île somme toute particulièrement banale et sans saveur. Un repaire ancestral de malfrats maritimes dont l'idée même du savon provoquait une terreur profonde. Sans oublier la gale, le scorbut et toutes ces maladies particulièrement nauséabondes qui siégeaient au fond de leurs cales moisies et mal entretenues. Ah.. Quel plaisir de voir tous ces gougnafiers! La simplicité de l'homme et sa passion pour le sang inutilement versé me comblait. Un paysage charmant. Bien plus crue et terre à terre que ce que j'avais pu voir à Melorn. Les elfes, et leurs gouts prononcés pour le raffinement et la sodomie "masquée derrière l'étiquette" avaient fini par me lasser. Ces oreilles pointues ne s'assumaient jamais. Ils se pensaient supérieurs mais, lorsqu'ils venaient me voir pour soigner un bouton étrange sur leurs appareils génitaux, je lisais en eux la même honte que chez le plus abruti des paysans reikois. Je n'étais pas adepte des discours politique et des faux semblants qu'abritait la ville elfique. Et bien que cette dernière m'avait offert son lot d'expériences, je devais bien avouer que je me sentais revivre parmi tous ces hommes et femmes crasseux. Dans leur manque d'hygiène et leur alcoolisme, ils me rappelaient pourquoi je faisais ce que j'aimais faire. Ils me rappelaient leur condition si simple, et si fragile.

    Sur le pont du navire, j'observais derrière mon masque le visage décousu des différents personnages m'entourant. Un mélange de curiosité, de crainte, et d'attente. Pour peu, certains dégageaient même cette aura caractéristique de la méfiance à mon égard. Sans doute une idée reçue à cause de ma tenue. A raison. M'avançant sans discours vers ces flibustiers, je tendais ma caisse du bout des bras dans mon silence caractéristique. Amusé, le maître d'équipage sembla étirer un large sourire tandis qu'il prenait la parole, faisant résonner sa voix râpeuse.

    - Messieurs, notre oiseau de malheur semble avoir préparé quelques surprises pour ces pleutres de républicains! Servez-vous! Et montrons leur qu'en plus de notre courage, de nos canons et notre fureur, nous possédons aussi l'ingéniosité!

    Oui. Servez-vous. Et mettez le feu à ces mèches. D'ailleurs, certaines étaient même bien trop courtes et déclencheraient l'explosion sur les lanceurs. Aucune faute dans ce choix. Il fallait bien que je puisse voir les résultats aussi sur des hommes imbibés de rhum.

    Après tout, la science n'attendait pas.

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