Je regarde les yeux écarquiller, Hale faire son show. Je ne suis pas le seul d’ailleurs, car elle est vraiment très belle, c’est indéniable. Je suppose qu’elle voulait être que je me sente mieux, en se déshabillant également. Cela fonctionne, car c’est d’une voix beaucoup moins assurée que l’ange demande à ses subalternes d’intervenir et de toute façon, ceux qui ont osé bouger se font attaquer par le loup géant.

Mais ce dernier se fait finalement repousser et deux autres zélotes, dagues en mains, chargent. C’est à ce moment, sous l’impulsion télépathique de la jolie rousse, que j’enlève mes menottes qui tombent à terre, pouvant ainsi utiliser mes pouvoirs. Je fais léviter toutes les dagues que je vois, utilisant directement un de mes sorts les plus puissants, l’heure n’étant pas aux demi-mesures et je les lance sur leurs propriétaires. Une trentaine de nos adversaires ont péri par cette action, mais l’effet de surprise est maintenant passé et leur chef, un ange qui est intelligent, à compris et s’écrit :

Attention, l’hérétique s’est libéré !

Je suppose qu’il parle de moi, mais je crée différentes lances, afin de leur jeter dessus, comme ils sont tous entassés dans un endroit assez confiné, je ne vise même pas. Des hurlements de douleur se font entendre, signe que j’ai fait mouche. Mais ils sont nombreux, bien trop nombreux et j’indique à Hale :

On ferait mieux de partir.

Nous ne pourrons jamais en venir à bout, il vaut mieux fuir pour combattre un autre jour. L’accès par lequel nous sommes venus est libre, et nous nous dépêchons, nous pourrons l’emprunter, nous aurons plus de chance de venir à bout de nos adversaires dans des conduits étroits. Le problème, c’est que je n’ai aucune d’où est la sortie et je n’ai aucune envie de passer le reste de ma vie à errer dans les ténèbres.

Fuir?

Demanda le regard rubis qui se posa sur son Mortel favori au pied de l'Autel sur lequel iel planait . Hors de question. Les mains d'Halewyn pivotèrent au moment même ou une dague lui traversa littéralement le corp en créant une vague d'hésitation pieuse dans les gradins, le démon releva les yeux, pétrifiant la première rangée d'adversaires qui se portaient à sa rencontre, les interrompant en plein milieu de la volée de marche.

Jamais. Bas toi pour ta vie...

Puis Halewyn reporta son attention sur la situation actuelle. Ajoutant au chaos ambiant, iel prit le loup qui la défendait comme modèle, parsemant la salle d'illusions. Et pour bien faire, elle y ajouta deux Vıolence illusoires dont iel planta la représentation sur deux individus aléatoire, n'ayant pas le temps de faire dans la dentelle. Les deux images se levèrent de concert, brandissant leur armes dans une synchronicité parfaite , les quarantes bras s'agitant en tout sens, devant le mouvement des masses terrifiées devant ces nouveaux intrus dont l'apparence suffisait pour susciter a terreur.

Ils N,avaient pas à faire è des combattants aguerris compris Halewyn. la chance! Peu importe qui y croyait ou non, si la moitié tombait dans le panneau, ca serait bien assez pour augmenter le chaos.... Ahhhh.... La douce symphonie des psychée qui se brisent tandis que les fidèles se retournent les uns contre les autres,certains n'ayant plus besoin d'illusions, convaincus. Ahhhh. La Foi, cette chose si fragile. Ils allaient tous crever de toute facon.

Pour le moment ca allait, mais maintenir les couverts illusoires lui demandaient tout son temps et sa concentration, ŧagar devrait se bouger quand même un peu.

Des gobelins s'enfuyèrent devant la représentation de la Multitude, se piétinant pour fuir sans se poser de question.  Le chef de la bande, lui , semblait dépassé et c'était le cas de le dire. Mais qui était cette chose, personne, inatteignable et vengeresse? Se pourrait t'il réellement qu'iel soit un dieu?

-Eznebel.... Souffla t'iel à l'oreille de l'ange. -Je viens te chercher...

RESUME:

Apparemment, ma proposition, de nous enfuir ne semble guère convenir à notre amie qui a décidé de se battre. Pour elle, c’est facile, les projectiles ne l’atteignent pas, mais ce n’est clairement pas mon cas. En plus, elle invoque un démon que je connais très bien et qui me terrifie ! Je ne sais pas comment elle l'a connu, mais je sens mes jambes qui flageolent.
L’ange qui dirige ce petit groupe semble complètement dépassé et crie :

Chasseur, par la volonté de Puantrus, vient nous aider !

Et un mort-vivant, qui était dans une caisse en bois, sort de sa boîte. Ce n’est pas un mort-vivant ordinaire, il est équipé d’une cuirasse complète, heaume compris et avec une rapidité stupéfiante, il balance sa lance droit vers Hale. Je lui fais un bouclier le plus rapidement possible, arrêtant de justesse le projectile qui allait passer à travers et me toucher ensuite. Mais je n’avais pas vu qu’un disciple s’est rapproché de moi et il me frappe avec sa dague, juste sous les côtes. Je sens une douleur atroce et juste après, il sort son arme, sans doute pour me blesser une nouvelle fois. J’utilise ma magie du vent pour le repousser et il s’écrase sur les rochers, pendant que mon sang coule sur le sol. J’ai mal, très mal et je n’arrive plus à me concentrer.

Je recule donc un peu, le bouclier que j’ai créé s’évanouit dans les airs, pendant que tout autour de moi, c’est le chaos, indiquant une nouvelle fois à la démone :

Je t’en prie, partons d’ici.

En effet, je suis mal en point et j’ai besoin d’un peu de calme pour pouvoir me guérir. Surtout que le chasseur a dégainé son épée et s’avance d’une marche résolue vers nous. Je n’ai aucune envie de l’affronter maintenant et comme aurait dit mon père : Fuis pour combattre un autre jour.

Quelque chose irrite votre démon favori. Un tout petit détail qui a son importance et qui brise sa concentration pierre par pierre. Tagar Reys n'a rien d'un combattant. Il a beau être un des mages les plus puissants du monde, il ne sait quoi en faire. C'est le moment en fait! Les Spectres n'auraient jamais hésités. Mais qu'est ce qu'il attend!??? Ses pierres de naissances sont là, de l'autre coté de la salle, au cou de cette saleté d'ange.  D'ailleurs, il sort d'où ce mort vivant?  Le Reikois, iel l'a vu terrasser des gens d'un simple coup de magie... Les illusions vacillent un moment... Quand la lance se dirige directement vers le coeur de l'intangible. Et vers Tagar qui la dévie.

L'odeur du sang du mortel l'atteint aux narines, faisant rugir le dieu vengeur de colère, Les griffes dansent dans l'air envoyant une volée d'oiseaux percuter directement le heaume de cette saleté, lui brûlant les deux yeux. Ils sont justes là, à portée!!! C'était atrocement frustrant et le démon ne détestait rien de plus que cette frustration. Si iel poussait juste un peu, iel les retrouverait. La prière de son fidèle vivant atteignit alors ses oreilles.  


Je t’en prie, partons d’ici.

Choix cornélien, les prières morts ou celle du fidèle vivant. Le démon fit son choix en un éclair, restant quand même furieuse.

*Va. Je te couvre*

Dit iel en descendant de l'Autel. Les morts peuvent attendre, ils sont pas mal moins divertissants que les vivants, pense t'iel pour se réconforter en faisant un bouclier de flammes au blessé, négligeant sa propre personne. La honte pour un dieu de fuir la queue entre les jambes. Halewyn en grinçait atrocement des dents tout en suivant Tagar dans les tunnels. Ils venaient de rentrer quand iel sentit les atomes de son corp revenir à la normale, laissant la cacophonie du temple derrière eux, ce qui ne l'empêchait pas de foutre adroitement le feu sur totu ce qu'il y avait de combustible sur leur chemin jusqu'à un embranchement ou iel s'arrêta pour continuer son manège un peu plus loin dans le corridor négligé avant de rejoindre le Reikois qui courait toujours et dont les fesses blanches lui auraient donné des idées en d'autres circonstances.

Iel n'avait pas accompli sa promesse et le démon détestait ne pas tenir ces dernières. Ils avaient perdus l'avantage et elle était proprement enragée de ce revers.

Ouf !

Je ne peux m’empêcher de lâcher cette exclamation de soulagement quand Hale accepte de fuir la zone. Elle n’a pas l’air contente, mais je me rattraperais autrement, par un gâteau au chocolat par exemple. Nous quittons donc la zone non sans mal, mais je peux enfin me soigner, tandis que dernière nous, nos poursuivants sont sur nos pas.

La démone, jamais à court d’idées, enflamme tout ce qu’elle trouve et moi, je pousse la fumée grâce à ma magie de l’air, pour éviter que nous soyons asphyxiés comme des rats dans un terrier. J’ai les pieds en sang, à force de courir sans chaussure, mais je n’ai pas le choix. Ainsi, dans une obscurité, quasi-complète, nous arrivons finalement à semer les cultistes.

Il me faut errer à tâtons, craignant de ne jamais revoir la lumière du jour. C’est alors que je me casse littéralement le nez contre une porte, je saigne à nouveau. J’utilise ma magie du métal pour briser la serrure et je peux voir, grâce à d’élégantes lampes à huile, une très belle chambre ! Voilà ce qui est inattendu ! Il y a un grand lit à baldaquins, une bibliothèque, une douche, divers meubles et comble de raffinement, un mini-bar !

Je peux voir également une sorte de cheminé où finis de se consommer un feu avec sur le sol, une peau de bête. C’est là que je me dirige, car maintenant, que j’ai arrêté de courir, je suis frigorifié. Je commence tout d’abord par me soigner, mes pieds, mon visage, tout mon corps est recouvert de sang. Une fois, ceci fait et collé à la cheminée pour gagner un peu de chaleur, je demande à Hale :

Et maintenant ? Tu as une idée pour la suite des événements ?

Je suis prêt à l’écouter, tant que cela n’implique pas un sacrifice.

Occupée à lui couvrir le cul au sens figuré, Halewyn ne se préoccupe pas des conséquences. Iel ne s'émeut pas non plus de son pétage de gueule ni de sa recherche à tâtons. Un couloir obscur... Dans quelle monde vit t'on? En fait, iel aurait été étonné d'apprendre qu'en fait ils avaient trouvé par mégarde un passage secret, ce qui explique la soudaine absence de torches, de tableaux et de meubles. Le calme les absorbe complètement, ce qui finit de mettre votre démon favori sur les dents.

Iel ne veut pas s'échapper, iel ne veut pas fuir avec Tagar. Ils ont encore ses bijoux et iel a fait une promesse qu'iel doit tenir. Aussi quand ils entrent, émergeant derrière une tapisserie, refermant la porte, le démon se contente de remettre la barre de sécurité avant de faire de même de l'autre coté. La chemise blanche tachée de suie ouverte sur son torse glabre, Les cheveux dansant derrière comme une comète, iel bondit pour bloquer l'autre, avant de vérifier celle donnant sur la salle d'ablution. Parfait, ill n'y a personne... Pense t,iel, ses yeux confirmants ce que son sens de possession lui dit.

En tant que tel, Tagar a eu l'imbécile idée de les laisser se faire avoir comme des rats. Le démon a déjà mis pas mal de mana dans la bataille. Ce n'est pas infini.

Une idée? ...

Demanda t'iel en revenant dfirectement sur un petit autel dédié à Puantrus qu'iel se mit à démolir, fracassant l'icone divine avec violence dans l'âtre de la cheminée.

-Pourquoi tu ne t'es pas battu Tagar? Ils n'étaient pas des combattants. Nous avions l'avantage. Toi, qui a eu des faits d'armes légendaires, tu n'as rien fait. A quoi sert ta superbe magie si tu n'es pas capable de t'en servir le moment venu? Maintenant, nous allons avoir des suivants coordonnés à nos trousses. Et tu me prie de fuir. Pourquoi?


Gronda t'iel les derniers mots entre ses dents serrées, faisant valser un calice à travers la pièce, qui atterrit à quelque 2 mètres du Reikois. Iel a fallu qu'iel s'entiche du seul Mortel de pouvoir qui ne savais pas se battre. Ca lui faisait une belle jambe tiens, qu'il soit membre de la glorieuse nation guerrière!!!! Revenant rapidement, agressive, le démon l'examina rapidement d'un regard rubis avant de s'en détourner, jugeant qu'il n'était pas blessé

Trouve toi de quoi te couvrir. Ordonna t'iel en allant vers la bibliothèque personnelle de l'occupant des lieux. Tant qu'à y être, aussi bien se passer les nerfs sur ces bouquins sacrés. Halewyn est certain que ca doit bien brûler. Et surtout, mieux vaut que ca soit les objets qui trinquent.

Hale prend le temps de nous barricader avant de répondre à ma question et le moins que je puisse dire, c’est qu’elle est sacrément remontée. Elle m’engueule comme du poisson pourri, tout en cassant quelques statuettes. Elle me pose d’ailleurs quelques questions, mais prudent, j’attends qu’elle ait terminé, pour ne pas recevoir un calice en pleine tête.

Elle m’inspecte d’ailleurs brièvement, je ne sais pas pourquoi avant d’aller lire des livres à la bibliothèque, du moins je le suppose. Je me douche ensuite, l’eau est bien sûr glacée, chose que je déteste, mais je dois enlever tout le sang qui me recouvre. Une fois ceci fait et grelottant, je me dépêche de trouver des vêtements. J’en trouve dans une malle, mais je flotte dedans, leur propriétaire est sans aucun doute, bien plus musclé que moi. Je mets donc une ceinture au dernier cran, trouvant même des chaussures pas trop grandes. Je dois être ridicule accoutré ainsi.

Une fois, tout ceci fait, je me sens un peu mieux et je m’assois directement sur la peau de bête, devant la cheminée, les bras entourant mes jambes et ayant encore des frissons, contemplant les flammes avant de répondre :

Je suis terrifié, voilà pourquoi. J’ai beau faire le fier, j’ai été réveillé, entièrement nu, sous terre, comme si j'avais été enterré vivant et l’on m’a appris que j’étais promis à un sacrifice ! Je déteste la violence et je ne suis pas un combattant comme toi. Si je n’ai pas le choix, je combattrai bien sûr, mais je n’aime pas tuer les gens.

Je la regarde ensuite droit dans les yeux et je lui annonce :

J’ai faim, j'ai froid et je tombe de fatigue. Donne-moi juste quelques minutes et nous pourrons nous remettre en route.

J’ai besoin de me réchauffer, même si c’est temporaire, j’en ai vraiment besoin.

Ok... là on tape des scores. Pense un Halewyn éberlué en propulsant l'antique bible de Puantrus dans les flammes, toute rage envolée momentanément, au moment ou iel entend l'eau... ? Ils sont sous terre, personne ne sait trop ou, dans une antre d'un religieux assurément, tout les ennemis les cherchent. Ils se coordonnent à cet instant même. Ils se doivent impérativement de bouger et de continuer à semer le chaos.

Mais non, monsieur prend une... douche?... Même iel qui adore être propre a quand même un sens des priorités. A quoi ca sert l'hygièene si nos entrailles s'éjaillent sur un Autel corrompu?    Une chance qu'il n'est pas empereur dis donc. Tout les pays alentour se foutraient bien de la gueule de son empire chéri! Un autre livre est ouvert, une petite clef de fer en tombe, attisant la curiosité d'Halewyn qui la remet dans sa poche tout en continuant de réfléchir. Ils sont dans la merde... Et iel n'a toujours pas ses bijoux. Arpentant le tapis Le démon prend un malin plaisir à exprimer sa colère et sa rage en jetant, l'un après l'autre, les précieux livres qui se racornissent dans les flammes....

Ah et voilà la Princesse qui daigne lui condescendre son retour....  Pour se placer, tel un chien, devant le foyer et lui répondre. Il est terrifié... et il joue à la chochotte!!!! Et il n'aime pas tuer des gens. Quoi? Hello???? Le regard clair affronte l'incandescent sans ciller tandis qu'il admet avec une force de caractère certaine qu'il estun pleutre. Un peu plus et Halewyn s'auto maudirait pour ramener les Spectres. Et il lui rappelle en une phrase qu'il n'est qu'un Mortel.  

Il faut être patient avec ces petites bêtes. Avec un soupir irrité, Halewyn lui invoque son ensemble de thé de réserve avec quelques biscuits et du fromage pour qu'il puisse se sustenter, avant de pourvoir à son autre besoin primaire. Une onde de chaleur enveloppe le Reikois des pieds aux cheveux tandis qu'iel arpente la chambre comme un fauve pris en cage, son cerveau carburant à toute vitesse. Cherchant autant comment motiver cet individu qu'un plan fiable. Son mana est affaibli par le combat épique, iel devrait se reposer pour se régénérer, le temps est un luxe qu'ils ne possèdent pas pourtant.

C'est bien beau les principes de Paladin, mais nous n'en sortirons pas avec un mega happy end. Tagar Reys, écoute-moi bien. C'est eux ou nous. Ils ne te laisseront jamais tranquille. Il n'y aura pas de renforts non plus. Si tu tombe maintenant, ils s'enhardiront et ton Empire tombera aux mains des Titans.

Exagérait t'iel? Peut-être un peu. Ca se tenait comme logique cependant. Les disciples s'étaient attaqués au membre de la Main qu'ils jugeaient le plus faible. Qu'ils réussissent maintenant et c'est son Reike qui suivrait. Dans une guerre de longue haleine, sur des années, des décennies, des siècles peut-être. Le démon n'en avait cependant réellement rien à foutre. L'important était de retrouver ses bijoux de naissance avant que leur porteur ne se rendent compte de leur pouvoir. Et ne tente de les utiliser, ne causant que la destruction de SES fidèles. Et, accessoirement, de garder cet imbécile en vie. L'innocence du Coeur du Reike lui plaisait d'habitude, mais aujourd'hui iel n'était pas d'humeur.

Encore une fois, le démon grinca atrocement des dents, jetant un énième livre dans les flammes après l'avoir feuilleté.

-T'attends tu à ce que le monde entier fasse des gorges chaudes de ta personne en disant que tu ne t'en est pas sorti seul et victorieux? Que tu as eu recours à une autre divinité que le soleil et la ŀune pour t'en sortir? Peut-être préférerais tu te délasser tranquillement pendant que je fais le sale travail?

Du thé et des petits gâteaux apparaissent devant moi, comme par magie, je me précipite dessus et d’un coup, je me sens beaucoup mieux. Mais ce n’est pas fini, car un délicieux courant d’air chaud m’enveloppe, séchant même mes cheveux ! Hale me sort un discours, mais j’avoue que j’écoute d’une oreille distraite, uniquement concentré par la nourriture, il y a même une barre chocolaté nommé mars ! Le slogan était, si je me souviens bien, un mars et ça repart.

Mon amie me pose ensuite différentes questions et je me lève, le ventre plein, avec des vêtements bien chauds et je lui fais un gros câlin, lui caressant doucement les cheveux en lui disant d’une voix douce :

Merci pour ton aide, cela va beaucoup mieux.

Après quelques longues secondes, je me détache un peu, lui fait un bisou sur la joue et lui annonce :

Je ne suis pas seul et ne l’est pas non plus, nous sommes ensemble.

Voilà pour remettre les choses en place. Je suis encore un peu fatigué, alors je me rapproche du mini-bar et merveille des merveilles, il y a du rhum ! Je sers donc deux verres, les remplissant bien comme il faut et j’en propose un à la jolie rousse, trinquant même si elle en éprouve l’envie :

À notre survie.

Je le bois cul sec, ce qui me fait tousser, mais j’ai maintenant bien chaud. Je regarde les lieux et j’avoue que je me serais volontiers accordé un petit somme sur le lit qui a l’air très confortable, mais ce n’est ni le lieu, ni le moment. Je prends les différentes lampes à huile les déversant dans une véritable lampe-tempête que je crée avec ma magie de métal, pour qu’elle dure plus longtemps. J’enlève ensuite la barre qui bloque l’entrée et j’utilise à nouveau un sort, pour la transformer en épée que je tends à Hale. Il ne me reste plus qu’à lui dire :

J’ai eu un petit moment de mou, mais cela va mieux, allons casser des bouches.

La réaction du mortel dessouffle la colère d'Halewyn comme un ballon de baudruche. Innocent porteur de chaos....Comprenons nous bien. Ce n'est pas de l'affection ni de la tendresse, mais la plus pure confusion face au changement d'attitude du Reikois qui lui fait un câlin suivi d'un baiser sur la joue tout en lui murmurant des paroles d'encouragement. Iel s'est présenté en sa forme, iel s'est battu comme un lion et il agit comme si le démon avait besoin de sa protection après avoir chouiné sa vulnérabilité comme un démon prépubère. Avant de la rassurer, confiant en la suite des choses. Halewyn n'a pas besoin d'être rassuré!!!

C'est un des petits dons de Tagar ca. Il est tellement à côté de ses pompes qu'il ne reste que deux options. Soit l'euthanasier pour la postérité et le salut du monde, soit lui laisser cette jouissance fantaisiste du monde alternatif dans lequel il vit. c'était fascinant quand même. Pensa t'iel en prenant le verre de whisky sans le boire. Ce n'était comme réellement pas le moment. Et pourtant, els couleurs revinrent sur les joues pâles du mortel.

Et le démon de reprendre sa vitesse d'esprit et de décliner l'offre de l'épée tendue, n'y apposant qu'une main pour l'enflammer avant d'ouvrir son magnifique éventail de combat noir illustré divinement ou dansaient les Spectres tombés sous une lune sanglante.

Je te suis.

Hale refuse l’arme que je viens de lui fabriquer, préférant utiliser son éventail de combat. Je ne veux absolument pas savoir où elle l’avait caché tout ce temps, préférant me concentrer sur le fait qu’elle est très efficace avec, l’ayant vu à l’œuvre contre des pirates sur le lac Rebirth.

Elle allume même avec sa magie mon épée, ce qui sera bien pratique et je fixe la lampe à huile à ma ceinture, préférant avoir le maximum de lumière. Je fouille une dernière fois la pièce, récupérant un sac à dos et tout le métal que je peux trouver, comme des fourchettes, des bougeoirs, ce genre de chose. Je remplis le sac entièrement et je peux ouvrir la porte par laquelle nous sommes venus.

Cela sent encore la fumée, mais j’active ma magie de l’air pour créer une bulle respirable. Je me sens mille fois mieux que quand je suis entré, je suis propre, habillé, j’ai pu boire, et même si je suis encore fatigué, je devrais pouvoir tenir le coup. Pour le moment, le couloir est vide, mais au premier embranchement, nous tombons nez à nez avec un cultisite ! Je ne perds pas une seconde et je l’embroche sans plus de cérémonie, avant qu’il ne puisse crier. Le cadavre tombe à mes pieds sans un bruit et je me baisse pour récupérer sa dague qu’il avait encore dans son fourreau. Une fois, ceci fait, je dis à la jolie rousse qui m’accompagne, à voix basse pour ne pas être entendue :

Ils ont dû perdre notre trace et envoyé des éclaireurs dans différentes directions. Pour le prochain que nous allons rencontrer, veux-tu que je le capture pour que tu puisses l’interroger ?

Oui, je ne suis pas un expert dans ce genre de chose, alors je préfère laisser faire la professionnelle.

Laissant à Tagar la charge de porteur de lumière, *sous entendre leurre * Halewyn se tient en retrait, dans les ténèebres, les yeux de chat brillant parfois dans le noir en reflétant les flammes du mortel. Au fur et à mesure de leur avancée une fois sortis du tunnel  secret et avoir touné le dos aux tunnels en flammes, le démon éteint toute flamme qui se présente à iel. Les ténèbres sont leur amie en ce moment précis. De plus dans une certainemesure, ca va leur empêcher de tourner en rond.

Non. øn tue tout le monde. Gebelin, gobeline, lycan, ange. tout ce qui est lié à Puantrus.  

et enfants... mais cela, iel va s'en charger elle-même. Se penchant sur le gobelin tué par le Reikois, elle se penche pour ramasser du  sang sur ses doigts, pivotant pour faire un symbole sur le mur. Un arbre stylisé dont le tronc est une personne , les cheveux étant  ses branches enflammées , foulant du pied un symbole de Puantrus.  Du sang restant sur ses doigts, elle le ''roule'' discrètement. pour en  faire une minuscule bille tout en reprenant sa marche discrète dans le noir, ses sens en éveils, cherchant dans sa zone de possession des âmes indiquant ou non  la présence de gens au détour du corridor quand soudain, une odeur d'incendie lui percute les narines et des cris de chouettes des gobelins essayant de contenir les flammes de l'autre côté de la porte  se font entendre.

C'est marrant quand même le feu. Même dans une caverne, sous terre, ca trouve le moyen de faire son chemin...

Hale fait preuve d’une détermination sanguinaire que je ne lui connaissais pas, d’habitude, c’est une bonne personne, avec le cœur sur la main. Elle a bien accueilli Jasmine, une ancienne esclave sans aucun problème et j’ai des dizaines d’autres exemples de ce type. Je pense savoir pourquoi elle est devenue aussi dure, elle sait sûrement que Tensai, l’Empereur impose à ses ministres capturés de se suicider et elle veut me protéger de ce funeste destin, elle est vraiment gentille.

Perdu dans mes réflexions, je butte sur une porte devant nous. Il y a des gens qui crient à l’intérieur et une épaisse fumée noire qui s’en échappe. Cela est surprenant, car, sauf si je me trompe, nous ne sommes pas passés par ici lors de notre fuite, c’est un véritable mystère. En-tout-cas, j’ouvre la porte et je vois avec plaisir que nous arrivons dans une cuisine ! Il y a là une dizaine de gobelins, se battant avec diverses autres races qui doivent être des esclaves vu leurs habillements. Je commence tout d’abord par attirer tout le métal de la pièce et je les transforme en projectile, visant les peaux vertes.

Je les prends par surprise et de nombreux agresseurs sont ainsi transpercé, assommé, coupé grâce à ma magie. Les autres reculent dans un coin de la pièce et je laisse mon amie s’en occuper pendant que je vais voir les six esclaves survivants, leur demandant :

Que s’est-il passé ?

Ils me regardent d’un air hagard, ils sont manifestement sous-alimentés et habillés de haillons. Celui qui semble leur chef, un nain, me réponds :

Une gobeline nous a libérés avant de s’immoler par le feu, après avoir tué sa propre mère, c’est très étrange. Et vous, qui êtes-vous ?

Je lui réponds en souriant :

Nous sommes des invités non désirés. Savez-vous où est la sortie ?

Il hoche la tête et me demande :

Si on vous le dit, vous nous ferez sortir d’ici ?

Je laisse Hale répondre sur ce point, ne sachant pas si elle voudra s’occuper de personnes en plus.

Halewyn prit le relais, se placant entre le Reikois et les esclaves, la gorge piquant un peu sous les relents de la fumée repoussée par la magie du ministre. Ils étaient moins  plus tôt quand elle y était. En ce moment, ils sont plus.... Probablement ramassés par la peau du cou et ramené ici pour étaindre les flammes. D'ailleurs, tranquillement, elle crconscrit le reste du brasier résiduel en laissant Tagar gérer les ressources Mortelles.  Cela aurait été bien que la pierre brûle.

Si vous êtes libres, qu'est ce que vous faites encore ici? Vous n'êtes pas supposés vous enfuir? Vous battre pour vos vies? Demanda t'elle en les regardant maintenant de ses prunelles noires, une idée particulièrement osée prenant forme dans sa belle tête. Une main sur la hanche, elle pivota et regarda la demi douzaines d'esclaves. Déguingandés, sous nourris... et pourtant ils sont là.

Mesdames, messieurs... Nous faisons connaissance aujourd'hui. Je suis le dieu déesse d'Halewyn, j'ai entendu vos prières secrètes... Celles qu'aucun dieu d'aucun panthéon n'a daigné répondre. Puantrus ne voulait pas que je vous trouve manifestement, mais aujourd'hui il a fait une erreur d'orgeuil, m'ayant catapulté ici pour être sacrifiée. Chers gens, je vous assisterai si vous le désirez. Ensemble nous pouvons accomplir de grandes choses. Les circonstances ne jouent pas en notre faveur, certe... Cependant, les serviteurs de Puantrus ne nous laisserons jamais tranquille. Il faut envoyer un message fort. Certains d'entre vous sont des combattants.

Nous pourrions presque, eussions nous été dans un film, entendre la petitee musique épique du chef qui motive ses troupes. Le regard noir se pose sur le nain qui tient une patte de table avec la force de l'habitude. Ce qu'il fait là lui iporte peu en fait. Les deux femmes derrières, terrorisées, ne peuvent faire que de la figuration.  Peut-être qu'un peu d'inspiration leur donnerait du courage, qui sait. Le fait est qu'avoir leur garde rapprochée, aussi miteuse soit-elle, peut être une plus value.

D'autres non. Vous vous battrez néanmoins pour vos vies. Votre liberté.  Peut-être avez vous des amis, de la famille plus bas dans les tunnels. Vous devez aller les chercher et les libérer.

Et ou irons-nous? Demanda un homme d'âge mûr. Lui, Halewyn n'est pas certain qu'il ne crèvera pas d'un infarctus avant la fin.  Les côtes saillantes et le teint grîsatres témoignent d'une Flamme sur le point de s'éteindre. Peu importe. Tant qu'ils font ce qu'iel veut et l'approchent de l'ange.

L'important en ce moment, ce n'est pas combien nous sommes, mais combien ils pensent que nous sommes... Messieurs, mesdames vous pouvez vous diriger vers la sortie, je ne vous retiendrai pas. j'en appelle à votre bonté, à la fin, pour ceux qui voudront, je connais un sanctuaire pour vous et vos familles. Vous ne pouvez pas décemment laisser vos pairs dans les mains de Puantrus. Qui sait ce qui leur sera fait en représaille?

Ce qu'iel s'en branle en fait. Mais mini armée de fanatique pour mini armée d'esclave, il n'y a personne de plus sauvage que celui qui se bat pour sa liberté. De plus, cela fait un coussin confortable entre eux et l'ennemi, leur permettra d'économiser leur force. Pour teriner, c'est toujours agréable et ludique vois deux clans mortels se déchirer la gueule.  

Que décidez-vous? Sourit aimablement Halewyn. Le teps presse, mais iel les laisse débattre sans problème, se retournant vers le brasier qui redevenait lentement hors de contrôle.

Hale commence par les houspiller un peu, leur reprochant leur manque de combativité et elle n’a pas tort. Mais quand j’examine les pauvres esclaves, à part le nain, ils ne sont pas capables de grand-chose. Elle essaye ensuite de les motiver, à sa manière, se faisant passer pour une déesse et je me mords les joues pour ne pas sourire et rester sérieux devant cette exagération.

En-tout-cas, elle est aussi gentille, car alors que nous aurions pu continuer à chercher la sortie, elle indique qu’elle est prête à sauver leurs familles. Voilà qui est très noble de sa part. Alors quand elle leur demande s’ils veulent de son aide, alors que le brasier est de plus en plus fort, le nain se tourne vers ses compagnons qui hochent tous la tête, signifiant leurs accords. Il nous indique donc, d’une voix éraillée :

Nous vous suivrons !

Nous sortons donc de l’endroit prenant un couloir à droite et au bout de quelques minutes, le couloir est fermé par une porte en acier et notre guide improvisé nous informe :

Il s’agit d’une porte de plusieurs centimètres d’épaisseur, impossible à crocheter, car elle ne s’ouvre que de l’intérieur. Derrière, se trouve le poste de garde où les gobelins se reposent et jouent aux cartes, c’est également là qu’est entreposé le butin. Plus loin, on trouve les cages où les autres prisonniers sont enfermés, en comptant les enfants, nous devons être une cinquantaine.

Cela fait pas mal de monde, mais c’est à notre avantage. Je m’approche donc de la porte et l’examine quelques secondes. Je connais une artisane très qualifiée, manipulant le métal avec une précision extrême. Je suppose qu’elle aurait creusé au niveau des gonds avec ses outils de précision, avant de les dégager doucement et la porte serait tomber par la simple force de la gravité. Mais je ne partage pas sa vision des choses et je me contente d’utiliser ma magie à pleine puissance, l’arrachant de son emplacement comme si c’était une feuille de papier et je l’envoie loin devant, dans un magnifique vol plané.

C’est à ce moment que je remarque qu’une dizaine de créatures, c’était mis derrière, armé, nous attendant sans aucun doute. C’est un véritable massacre quand mon projectile de plusieurs centaines de kilos les percute et le sol, les murs et le plafond sont recouvert de sang. On aurait pu penser qu’il avait plut du sang, tellement tout était recouvert.

Je me pousse de l’entrée, alors que des râlements de souffrance venant d’un gobelin amputé des deux bras se font entendre, indiquant à la jolie rousse qui m’accompagne ;

Honneur aux dames.