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Il voulait un échantillon. Elle hocha la tête :
- Je te prépare ça.
Elle alla donc récupérer un échantillon dans un petit flacon dont elle ne savait pas pourquoi elle l'avait pris. Mais ie fait était qu'il lui plaisait beaucoup, et qu'elle serait heureuse de le lui offrir. Alors, lorsqu'elle revint, en lui glissant la fiole dans la main, elle déclara :
- Inutile de me rendre le récipient. Disons que ce sera le premier cadeau que je te ferai.
Et lorsqu'elle lui annonça qu'elle voulait payer, il se lança dans un discours qui la surprit. Attendez une minute. Voilà qui était bien trop sérieux, d'un coup. Comment ça, il parlait déjà des finances futures ? Elle parlait uniquement de ce jour !
- Du calme ! Bien sûr qu'on en discutera. Je te parlais simplement d'aujourd'hui, de notre petite escapade. Et du restaurant également si tu en veux un aujourd'hui aussi. Je pense, personnellement, que chacun se doit de gérer ses dépenses personnelles. Pour les achats en commun, il est évident qu'il faudra en discuter, ne rien acheter sans être tous les deux d'accord, si l'objet de l'achat n'est pas destiné à l'un de nous en particulier. Mais voilà une considération dont nous pourrons reparler plus tard. Par exemple, je ne pense pas qu'il soit justifié d'avoir des conversations aussi sérieuses avant de vivre ensemble. Pour l'heure, faisons-nous simplement plaisir. Et si tu veux quelque chose pour toi, je te l'offre !
Puis elle le suivit jusqu'au magasin. Il lui expliqua alors la disposition des lieux... Et lorsque vint le tour du dernier étage, elle rougit fortement à son tour. Elle le savait, si elle décidait d'essayer quelque chose dans ce magasin, elle lui demanderait son avis. Et donc, ce dernier étage... Elle avait du mal à s'imaginer lui demander son avis pour ce genre d'articles. D'un autre côté, s'ils devaient se marier, et encore plus s'il voulaient des enfants, il la verrait dans cette tenue... Et même pire. Mais c'était trop tôt ! Enfin, elle pouvait toujours proposer quelque chose :
- Hum, nous verrons cela plus tard. Pour l'instant, procédons par étapes, par étage. Je veux tout voir. Je n'achèterai probablement pas tout, mais je veux visiter. Commençons donc par cet étage.
Elle lui prit donc la main pour l'entraîner à sa suite. Elle avait déjà repéré un rayon. Le maquillage et le parfum... Elle voulait tester au moins un produit de chaque catégorie.
- Je te prépare ça.
Elle alla donc récupérer un échantillon dans un petit flacon dont elle ne savait pas pourquoi elle l'avait pris. Mais ie fait était qu'il lui plaisait beaucoup, et qu'elle serait heureuse de le lui offrir. Alors, lorsqu'elle revint, en lui glissant la fiole dans la main, elle déclara :
- Inutile de me rendre le récipient. Disons que ce sera le premier cadeau que je te ferai.
Et lorsqu'elle lui annonça qu'elle voulait payer, il se lança dans un discours qui la surprit. Attendez une minute. Voilà qui était bien trop sérieux, d'un coup. Comment ça, il parlait déjà des finances futures ? Elle parlait uniquement de ce jour !
- Du calme ! Bien sûr qu'on en discutera. Je te parlais simplement d'aujourd'hui, de notre petite escapade. Et du restaurant également si tu en veux un aujourd'hui aussi. Je pense, personnellement, que chacun se doit de gérer ses dépenses personnelles. Pour les achats en commun, il est évident qu'il faudra en discuter, ne rien acheter sans être tous les deux d'accord, si l'objet de l'achat n'est pas destiné à l'un de nous en particulier. Mais voilà une considération dont nous pourrons reparler plus tard. Par exemple, je ne pense pas qu'il soit justifié d'avoir des conversations aussi sérieuses avant de vivre ensemble. Pour l'heure, faisons-nous simplement plaisir. Et si tu veux quelque chose pour toi, je te l'offre !
Puis elle le suivit jusqu'au magasin. Il lui expliqua alors la disposition des lieux... Et lorsque vint le tour du dernier étage, elle rougit fortement à son tour. Elle le savait, si elle décidait d'essayer quelque chose dans ce magasin, elle lui demanderait son avis. Et donc, ce dernier étage... Elle avait du mal à s'imaginer lui demander son avis pour ce genre d'articles. D'un autre côté, s'ils devaient se marier, et encore plus s'il voulaient des enfants, il la verrait dans cette tenue... Et même pire. Mais c'était trop tôt ! Enfin, elle pouvait toujours proposer quelque chose :
- Hum, nous verrons cela plus tard. Pour l'instant, procédons par étapes, par étage. Je veux tout voir. Je n'achèterai probablement pas tout, mais je veux visiter. Commençons donc par cet étage.
Elle lui prit donc la main pour l'entraîner à sa suite. Elle avait déjà repéré un rayon. Le maquillage et le parfum... Elle voulait tester au moins un produit de chaque catégorie.
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La journée était passée bien trop vite. Ils s'étaient plus amusés qu'autre chose. La note finale serait probablement très salée, mais rien n'était trop cher pour l'empêcher de passer des moments si parfaits avec un homme si parfait. Elle le referait avec plaisir si l'occasion se représentait.
Cependant, maintenant venait le moment compliqué. Il lui proposait de l'attendre. C'était tentant. D'un autre côté... Si elle allait acheter dans ce rayon, elle penserait forcément à lui. Il lui fallait donc connaître ses goûts en la matière... Elle se sentait rougir de nouveau alors que ces pensées la traversaient. Mais il y avait également une autre raison qui la poussait à l'inviter à l'accompagner. Une raison bien plus simple et tout aussi importante :
- Qui sait combien de rivales potentielles se trouvent parmi les autres clientes ? Il est hors de question que je te laisse entre leurs griffes. Tu es à moi, et à moi seules. Si elles n'ont rien tenté avant moi, tant pis pour elles. Elles avaient l'avantage. Alors maintenant, tu viens. Le monde entier doit savoir que tu n'es plus un coeur à prendre !
Puis, dans la foulée, sans se laisser le temps de changer d'avis, elle lui prit le bras pour l'entraîner à sa suite alors qu'elle pénétrait dans le rayon... Mais, bien vite, elle perdit son attitude assurée et autoritaire. Certes, ce n'était pas la première fois qu'elle visitait ce genre de rayons, après tout, comme n'importe quelle femme, elle utilisait ces articles. Mais elle ne s'y était jamais rendue accompagnée. Pour une fois, Tagar entrait dans un monde dont même son frère ne connaissait rien. Elle se serra un peu plus contre son compagnon. Regrettait-elle ? Pas vraiment. Simplement, elle n'osait pas croiser le regard des autres clientes. Et pourtant, si elle l'avait fait, elle aurait remarqué que certaines d'entre elles étaient également présentes avec leurs compagnons. Si elle avait agi naturellement, elle serait simplement passée pour l'une d'entre elles et personne n'aurait posé de question. Mais elle en était incapable. Elle sentait, tel un poids, qu'ils venaient de franchir une nouvelle étape dans leur relation. Et c'était nouveau pour elle.
Néanmoins, après quelques pas, elle prit une grande inspiration et se força à s'éloigner un peu, pour pouvoir le regarder :
- Bon... SI j'achète quelque chose ici aujourd'hui, ce sera pour toi, puisque tu seras le seul à le voir, moi-même serai incapable de tout voir une fois porté... Alors vas-y, guide-moi. Qu'est-ce que tu aimerais me voir essayer ?
Elle avait fait de son mieux pour sembler naturelle, mais savait qu'elle ne trompait personne.
Cependant, maintenant venait le moment compliqué. Il lui proposait de l'attendre. C'était tentant. D'un autre côté... Si elle allait acheter dans ce rayon, elle penserait forcément à lui. Il lui fallait donc connaître ses goûts en la matière... Elle se sentait rougir de nouveau alors que ces pensées la traversaient. Mais il y avait également une autre raison qui la poussait à l'inviter à l'accompagner. Une raison bien plus simple et tout aussi importante :
- Qui sait combien de rivales potentielles se trouvent parmi les autres clientes ? Il est hors de question que je te laisse entre leurs griffes. Tu es à moi, et à moi seules. Si elles n'ont rien tenté avant moi, tant pis pour elles. Elles avaient l'avantage. Alors maintenant, tu viens. Le monde entier doit savoir que tu n'es plus un coeur à prendre !
Puis, dans la foulée, sans se laisser le temps de changer d'avis, elle lui prit le bras pour l'entraîner à sa suite alors qu'elle pénétrait dans le rayon... Mais, bien vite, elle perdit son attitude assurée et autoritaire. Certes, ce n'était pas la première fois qu'elle visitait ce genre de rayons, après tout, comme n'importe quelle femme, elle utilisait ces articles. Mais elle ne s'y était jamais rendue accompagnée. Pour une fois, Tagar entrait dans un monde dont même son frère ne connaissait rien. Elle se serra un peu plus contre son compagnon. Regrettait-elle ? Pas vraiment. Simplement, elle n'osait pas croiser le regard des autres clientes. Et pourtant, si elle l'avait fait, elle aurait remarqué que certaines d'entre elles étaient également présentes avec leurs compagnons. Si elle avait agi naturellement, elle serait simplement passée pour l'une d'entre elles et personne n'aurait posé de question. Mais elle en était incapable. Elle sentait, tel un poids, qu'ils venaient de franchir une nouvelle étape dans leur relation. Et c'était nouveau pour elle.
Néanmoins, après quelques pas, elle prit une grande inspiration et se força à s'éloigner un peu, pour pouvoir le regarder :
- Bon... SI j'achète quelque chose ici aujourd'hui, ce sera pour toi, puisque tu seras le seul à le voir, moi-même serai incapable de tout voir une fois porté... Alors vas-y, guide-moi. Qu'est-ce que tu aimerais me voir essayer ?
Elle avait fait de son mieux pour sembler naturelle, mais savait qu'elle ne trompait personne.
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Elle n'avait pas à s'inquiéter ? Permettez-lui de ne pas être d'accord...
- Ce n'est pas toi qui m'inquiètes... Tu sais, je suis une femme. Et je sais que dans le domaine de l'amour, la compétition est sans pitié. L'homme n'a bien souvent pas son mot à dire. Lorsque nous aimons vraiment, rien ni personne ne peut nous arrêter. Et moi, tout ce que je veux, c'est te garder. Je suis prête à tout pour cela.
Pour rien au monde elle ne le laisserait à une autre. Et elle était bien décidée à le lui prouver. Peut-être en commençant par suivre ses recommandations. Du rouge, hein ? Elle le suivit donc dans le bon rayon, puis, indécise, observa les articles. Finalement, elle se trouva un petit ensemble, qu'elle "essaya" en se contentant de le poser sur elle, par-dessus ses vêtements, avant de rejoindre un miroir. Cela valait-il le coup de l'essayer ?
Finalement, avec un sourire malicieux, elle finit par prendre sa décision :
- Je vais l'essayer ! Cette fois, pas le choix, tu vas devoir attendre.
Malgré elle, elle ne pouvait s'empêcher de retourner en boucle l'allusion de Tagar dans sa tête. "Certaines choses" ? Pourquoi avait-elle envie d'en savoir plus ? Elle secoua la tête. Ce n'était pas le moment. Et puis, il avait probablement voulu faire une remarque innocente. Elle se faisait des idées. Dans tous les cas, elle ne devait pas trop le faire attendre. Elle se dépêcha donc de terminer de se préparer puis croisa de nouveau son regard. Elle avait voulu être assurée, peut-être un peu provocante, mais rien de tout cela n'était resté, alors que ses joues prenaient la teinte de sa tenue. Mais elle devait aller jusqu'au bout de son action.
- Qu'est-ce que tu en penses ?
- Ce n'est pas toi qui m'inquiètes... Tu sais, je suis une femme. Et je sais que dans le domaine de l'amour, la compétition est sans pitié. L'homme n'a bien souvent pas son mot à dire. Lorsque nous aimons vraiment, rien ni personne ne peut nous arrêter. Et moi, tout ce que je veux, c'est te garder. Je suis prête à tout pour cela.
Pour rien au monde elle ne le laisserait à une autre. Et elle était bien décidée à le lui prouver. Peut-être en commençant par suivre ses recommandations. Du rouge, hein ? Elle le suivit donc dans le bon rayon, puis, indécise, observa les articles. Finalement, elle se trouva un petit ensemble, qu'elle "essaya" en se contentant de le poser sur elle, par-dessus ses vêtements, avant de rejoindre un miroir. Cela valait-il le coup de l'essayer ?
Finalement, avec un sourire malicieux, elle finit par prendre sa décision :
- Je vais l'essayer ! Cette fois, pas le choix, tu vas devoir attendre.
Malgré elle, elle ne pouvait s'empêcher de retourner en boucle l'allusion de Tagar dans sa tête. "Certaines choses" ? Pourquoi avait-elle envie d'en savoir plus ? Elle secoua la tête. Ce n'était pas le moment. Et puis, il avait probablement voulu faire une remarque innocente. Elle se faisait des idées. Dans tous les cas, elle ne devait pas trop le faire attendre. Elle se dépêcha donc de terminer de se préparer puis croisa de nouveau son regard. Elle avait voulu être assurée, peut-être un peu provocante, mais rien de tout cela n'était resté, alors que ses joues prenaient la teinte de sa tenue. Mais elle devait aller jusqu'au bout de son action.
- Qu'est-ce que tu en penses ?
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Elle ne put s'empêcher de rire. Finalement, ce n'était pas si compliqué ! Néanmoins, elle se plia de bonne grâce à sa demande muette et se cacha de nouveau derrière le rideau pour remettre sa tenue normale. Une fois de nouveau sortie, elle put lui livrer le fond de sa pensée :
- Je pense au contraire la prendre. Peut-être pas pour tout de suite, mais je vois bien à ta réaction que cela t'a plu. Il serait dommage de passer à côté pour la simple raison qu'il est trop tôt. Mais je te promets de ne pas la porter avant que le moment ne soit venu. D'ailleurs, concluons un marché : tu me diras toi-même quand tu seras prêt, d'accord ?
Ainsi, elle ne le presserait pas, tout en gardant cet achat, qu'elle commençait à aimer. Puis elle put se concentrer sur ses paroles :
- Vraiment ? Large ? Ce n'est pas joli... Et puis, tu ne trouveras pas cela dans un tel rayon, je peux te le garantir ! Et puis...
Elle laissa passer un moment, se rapprochant dangereusement de lui.
- Arrête de toujours te concentrer. Relâche-toi un peu, tu n'es pas au travail, tu sais. Je ne t'en voudrai pas si tu laisses échapper une petite maladresse. Enfin, j'ai compris, tu n'es pas à l'aise. Si tu veux aller attendre plus loin, tu le peux. Personnellement, j'aimerais voir quelques autres choses...
Et elle devait bien admettre que cela l'arrangerait qu'il ne le voie pas. Après tout, elle pourrait lui concocter quelques surprises... Sa réaction de plus tôt lui suffisait largement pour savoir vers quoi s'orienter. Inutile de les mettre tous les deux davantage mal à l'aise. Elle ferait ses emplettes seule, comme à son habitude, et le rejoindrait au moment de payer.
- Je pense au contraire la prendre. Peut-être pas pour tout de suite, mais je vois bien à ta réaction que cela t'a plu. Il serait dommage de passer à côté pour la simple raison qu'il est trop tôt. Mais je te promets de ne pas la porter avant que le moment ne soit venu. D'ailleurs, concluons un marché : tu me diras toi-même quand tu seras prêt, d'accord ?
Ainsi, elle ne le presserait pas, tout en gardant cet achat, qu'elle commençait à aimer. Puis elle put se concentrer sur ses paroles :
- Vraiment ? Large ? Ce n'est pas joli... Et puis, tu ne trouveras pas cela dans un tel rayon, je peux te le garantir ! Et puis...
Elle laissa passer un moment, se rapprochant dangereusement de lui.
- Arrête de toujours te concentrer. Relâche-toi un peu, tu n'es pas au travail, tu sais. Je ne t'en voudrai pas si tu laisses échapper une petite maladresse. Enfin, j'ai compris, tu n'es pas à l'aise. Si tu veux aller attendre plus loin, tu le peux. Personnellement, j'aimerais voir quelques autres choses...
Et elle devait bien admettre que cela l'arrangerait qu'il ne le voie pas. Après tout, elle pourrait lui concocter quelques surprises... Sa réaction de plus tôt lui suffisait largement pour savoir vers quoi s'orienter. Inutile de les mettre tous les deux davantage mal à l'aise. Elle ferait ses emplettes seule, comme à son habitude, et le rejoindrait au moment de payer.
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Sa réonse la satisfit grandement. Elle lui offrit un grand sourire, puis déclara simplement :
- J'imagine donc que nous le saurons instinctivement, lorsque le moment sera venu. Inutile donc de continuer à se torturer l'esprit à ce sujet. Nous nous contenterons de suivre nos envies du moment... Voilà qui me semble un bon programme !
Puis elle le laissa partir, l'observant même un moment après qu'il soit sorti de son champ de vision. Elle devrait penser à remercier le professeur Storm de les avoir faits se rencontrer, même si cela avait été involontaire. Enfin, chaque chose en son temps. Pour le moment, elle avait des courses à terminer.
Lorsqu'elle fut satisfaite, elle rejoignit son compagnon :
- Voilà voilà, pardonne-moi pour le temps que j'ai pris ! Tu verras, il y a de tout, du plus sage au plus osé, quelles que soient nos envies, je suis sûre qu'il y aura toujours moyen de trouver quelque chose qui convient là-dedans... Enfin, je ne vais pas tout de raconter non plus, gardons quelques surprises...
Puis, l'air de rien, elle sortit sa bourse... Qui y passa presque entièrement. Mais peu lui importait. Cela lui faisait plaisir.
Elle sourit à la proposition suivante :
- Qui est ton champion ? Et est-ce que tu m'autorises à lui donner un petit coup de pouce sur la partie natation ? Je sais, c'est de la triche, mais j'ai envie de te faire plaisir en l'aidant. Et je ne pourrai rien faire pour influencer les autres épreuves quoi qu'il en soit.
Elle aurait très bien pu le faire sans le prévenir, afin d'être certaine de pouvoir voir son visage satisfait une fois la victoire de son favori acquise. Mais elle avait également conscience qu'utiliser sa magie dans ce but n'était pas vraiment loyal. Et puis, elle tenait à rester honnête. S'il le lui interdisait, elle ne ferait rien. Dans le cas contraire... Il y aurait de quoi s'amuser.
- J'imagine donc que nous le saurons instinctivement, lorsque le moment sera venu. Inutile donc de continuer à se torturer l'esprit à ce sujet. Nous nous contenterons de suivre nos envies du moment... Voilà qui me semble un bon programme !
Puis elle le laissa partir, l'observant même un moment après qu'il soit sorti de son champ de vision. Elle devrait penser à remercier le professeur Storm de les avoir faits se rencontrer, même si cela avait été involontaire. Enfin, chaque chose en son temps. Pour le moment, elle avait des courses à terminer.
Lorsqu'elle fut satisfaite, elle rejoignit son compagnon :
- Voilà voilà, pardonne-moi pour le temps que j'ai pris ! Tu verras, il y a de tout, du plus sage au plus osé, quelles que soient nos envies, je suis sûre qu'il y aura toujours moyen de trouver quelque chose qui convient là-dedans... Enfin, je ne vais pas tout de raconter non plus, gardons quelques surprises...
Puis, l'air de rien, elle sortit sa bourse... Qui y passa presque entièrement. Mais peu lui importait. Cela lui faisait plaisir.
Elle sourit à la proposition suivante :
- Qui est ton champion ? Et est-ce que tu m'autorises à lui donner un petit coup de pouce sur la partie natation ? Je sais, c'est de la triche, mais j'ai envie de te faire plaisir en l'aidant. Et je ne pourrai rien faire pour influencer les autres épreuves quoi qu'il en soit.
Elle aurait très bien pu le faire sans le prévenir, afin d'être certaine de pouvoir voir son visage satisfait une fois la victoire de son favori acquise. Mais elle avait également conscience qu'utiliser sa magie dans ce but n'était pas vraiment loyal. Et puis, elle tenait à rester honnête. S'il le lui interdisait, elle ne ferait rien. Dans le cas contraire... Il y aurait de quoi s'amuser.
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Il lui faisait part de son impatience. Elle rit. Finalement, elle avait eu une bonne idée en préparant tout un éventail des différentes possibilités offertes par le magasin. Puis il la fit glousser. Ainsi, lui aussi était jaloux ? Elle vint se coller à lui et plongea doucement ses prunelles dans les siennes.
- "Tu n’as pas à t’en faire. Tu es le seul homme que je souhaite épouser sur tout le Sekaï." C'est vrai pour moi également. De plus... Je ne t'ai pas attendu pendant deux siècles pour t'abandonner à la première difficulté. De plus, tu resterais en continu à mes côtés. Je t'autorise même à te montrer possessif... Mais ça, tu en as toujours eu le droit, tu le sais, j'espère ? Je me permets certaines libertés, il serait injuste que je te les interdise.
D'autant plus qu'il ne s'agissait pas là d'une liberté. Simplement de l'expression publique de ce qu'ils savaient déjà aussi bien l'un que l'autre. Néanmoins, il lui parla de sa demeure avec tant de passion qu'elle ne put s'empêcher de l'interrompre d'un baiser avant qu'il n'aie terminé.
Puis elle le suivit à l'extérieur. Elle savait qu'il attendait une réponse, mais oublia immédiatement de la lui donner lorsqu'ils traversèrent un nouveau marché. Elle s'amusa à passer d'étal en étal, plaisantant au passage avec les marchands. Et lorsqu'ils en sortirent, elle découvrit qu'elle avait acheté certains articles.
- Oh, mais quand est-ce que j'ai acheté cela, moi ? Il va vraiment falloir que je me surveille... Je vais finir par ne plus avoir les finances nécessaires pour t'offrir le repas de ce soir !
Et ce fut à ce moment qu'elle se souvint de la question toujours en attente de réponse.
- Hum, honnêtement, les deux solutions me vont. Pour le triathlon, j'aurais pu en profiter pour te prouver ma fidélité. Mais tu sembles préférer passer chez toi. Très bien, je te suis ! Quant à l'heure... Etrangement, je n'ai plus envie de répéter. Une demi-heure avant le concert devrait suffire.
- "Tu n’as pas à t’en faire. Tu es le seul homme que je souhaite épouser sur tout le Sekaï." C'est vrai pour moi également. De plus... Je ne t'ai pas attendu pendant deux siècles pour t'abandonner à la première difficulté. De plus, tu resterais en continu à mes côtés. Je t'autorise même à te montrer possessif... Mais ça, tu en as toujours eu le droit, tu le sais, j'espère ? Je me permets certaines libertés, il serait injuste que je te les interdise.
D'autant plus qu'il ne s'agissait pas là d'une liberté. Simplement de l'expression publique de ce qu'ils savaient déjà aussi bien l'un que l'autre. Néanmoins, il lui parla de sa demeure avec tant de passion qu'elle ne put s'empêcher de l'interrompre d'un baiser avant qu'il n'aie terminé.
Puis elle le suivit à l'extérieur. Elle savait qu'il attendait une réponse, mais oublia immédiatement de la lui donner lorsqu'ils traversèrent un nouveau marché. Elle s'amusa à passer d'étal en étal, plaisantant au passage avec les marchands. Et lorsqu'ils en sortirent, elle découvrit qu'elle avait acheté certains articles.
- Oh, mais quand est-ce que j'ai acheté cela, moi ? Il va vraiment falloir que je me surveille... Je vais finir par ne plus avoir les finances nécessaires pour t'offrir le repas de ce soir !
Et ce fut à ce moment qu'elle se souvint de la question toujours en attente de réponse.
- Hum, honnêtement, les deux solutions me vont. Pour le triathlon, j'aurais pu en profiter pour te prouver ma fidélité. Mais tu sembles préférer passer chez toi. Très bien, je te suis ! Quant à l'heure... Etrangement, je n'ai plus envie de répéter. Une demi-heure avant le concert devrait suffire.
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Elle le suivit docilement pendant la visite. À présent, ils se trouvaient sur son territoire. Les personnes qu'ils y croiseraient partageaient sa vie quotidienne. Et ce serait bientôt également vrai pour elle. Elle devait donc s'assurer de leur laisser une bonne impression, tout en restant elle-même. Elle marcha donc dignement à ses côtés, bien décidée à ne pas faire de vague, saluant les gardes au passage d'un discret signe de tête, se pliant de bonne grâce aux différents contrôles qu'ils lui firent subir.
Néanmoins, ses bonnes résolutions volèrent en éclats à la vue de la roseraie. Elle ne put se retenir d'aller se perdre au milieu des fleurs, laissant leur parfum enivrant l'envahir. Effleurant l'une d'elles du bout des doigts, elle lui déposa quelques goutelettes d'eau dessus. Puis elle l'observa.
- À présent, c'est toi la plus belle de ces fleurs.
Puis elle continua son observation pendant un moment. Le but était d'en graver les moindres détails dans sa mémoire. Et lorsqu'elle rejoignit Tagar, elle lui prit la main entre ses deux paumes, qu'elle y laissa pendant quelques minutes, les yeux fermés, concentrée. Lorsqu'elle eut terminé et qu'elle retira ses mains avec mille précautions, il pourrait voir qu'elle avait planté au creux de sa paume une copie conforme de cette fameuse rose. Puis elle lui murmura :
- C'est un cadeau. Bien sûr, il ne durera pas. Mais il ne te gèlera pas non plus, compte tenu de sa taille. Vois cela comme une métaphore de la vie des fleurs : si brève, mais si belle. Il faut en profiter tant qu'elles existent.
Elle lui prit alors l'autre main et l'observa intensément :
- De la même manière, vivons notre amour comme s'il devait s'éteindre demain. Ce qui ne sera évidemment pas le cas, mais je veux que tu profites au maximum de chaque instant passé ensemble. Que tu n'aies jamais aucun regret. Si tu veux faire quelque chose, fais-le. Je ne pourrai pas t'en vouloir, je veux ton bonheur.
À sa question finale, elle répondit simplement, plus sincère que jamais :
- Tu y vis. Ta présence est partout, ici. Bien sûr que cela me plaît. Même en ton absence, j'aurais l'impression que tu seras là, prêt à pousser la porte en face de moi, à tout instant. Tu n'as pas besoin de décoration pour me plaire. Sache-le, tout ce qui t'appartient, tout ce que tu aimes, tout ce que tu vois tous les jours, sera toujours aussi parfait que toi à mes yeux.
Néanmoins, ses bonnes résolutions volèrent en éclats à la vue de la roseraie. Elle ne put se retenir d'aller se perdre au milieu des fleurs, laissant leur parfum enivrant l'envahir. Effleurant l'une d'elles du bout des doigts, elle lui déposa quelques goutelettes d'eau dessus. Puis elle l'observa.
- À présent, c'est toi la plus belle de ces fleurs.
Puis elle continua son observation pendant un moment. Le but était d'en graver les moindres détails dans sa mémoire. Et lorsqu'elle rejoignit Tagar, elle lui prit la main entre ses deux paumes, qu'elle y laissa pendant quelques minutes, les yeux fermés, concentrée. Lorsqu'elle eut terminé et qu'elle retira ses mains avec mille précautions, il pourrait voir qu'elle avait planté au creux de sa paume une copie conforme de cette fameuse rose. Puis elle lui murmura :
- C'est un cadeau. Bien sûr, il ne durera pas. Mais il ne te gèlera pas non plus, compte tenu de sa taille. Vois cela comme une métaphore de la vie des fleurs : si brève, mais si belle. Il faut en profiter tant qu'elles existent.
Elle lui prit alors l'autre main et l'observa intensément :
- De la même manière, vivons notre amour comme s'il devait s'éteindre demain. Ce qui ne sera évidemment pas le cas, mais je veux que tu profites au maximum de chaque instant passé ensemble. Que tu n'aies jamais aucun regret. Si tu veux faire quelque chose, fais-le. Je ne pourrai pas t'en vouloir, je veux ton bonheur.
À sa question finale, elle répondit simplement, plus sincère que jamais :
- Tu y vis. Ta présence est partout, ici. Bien sûr que cela me plaît. Même en ton absence, j'aurais l'impression que tu seras là, prêt à pousser la porte en face de moi, à tout instant. Tu n'as pas besoin de décoration pour me plaire. Sache-le, tout ce qui t'appartient, tout ce que tu aimes, tout ce que tu vois tous les jours, sera toujours aussi parfait que toi à mes yeux.
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Elle lui rendit son baiser avec passion, ne pouvant enmpêcher une pointe de regret de l'étreindre lorsqu'il leur fallut s'éloigner. Alors, elle déclara :
- Alors, écoute-moi bien. Jamais, au grand jamais, tu ne devras retenir ce genre de pulsions.
Elle avait voulu instaurer un contraste entre ses paroles et son ton. Et même une évolution : commençant aussi dur que ses mots, il s'adocissait au fur et à mesure. Elle voulait par là également s'amuser avec les émotions de son compagnon. Commencer par lui faire croire qu'elle lui en voulait, avant de lui montrer qu'elle avait apprécié l'expérience au moins autant que lui.
Puis elle le suivit... Elle rougit lorsqu'elle réalisa dans quelle pièce il l'emmenait. Déjà ? N'allait-il pas un peu vite ? Mais elle se reprit bien vite, se retenant à grand-peine de se moquer d'elle-même lorsqu'il lui présenta sa bibliothèque. Bien sûr, s'il voulait la lui montrer, il devait bien l'emmener dans la pièce dans laquelle elle se trouvait ! Quelle idiote avait-elle été !
Alors qu'il lui présentait les lieux, elle s'approcha des rayonnages et, laissant un instant ses doigts courir le long des tranches, finit par se saisir d'un livre au hasard. "Les plus beaux lieux insolites du Reike"... Tiens donc, voilà qui était intéressant ! Elle se mit imédiatement à le feuilleter, mais s'interrompit lorsqu'il lui parla de ses rêves d'enfant. Aurait-il fait un bon explorateur ? Elle lui sourit tendrement :
- Je suis certaine que oui. Tu es habité d'une telle passion, c'est tout ce qu'il faut... Oh, d'ailleurs, je peux te l'emprunter ?
Elle avait désigné son livre. Elle mourait d'envie de l'étudier pour trouver l'inspiration en ce qui concernait les prochains lieux où ils pourraient se rendre... Même si, puisqu'elle avait trouvé l'ouvrage dans la bibliothèque de Tagar, elle était certaine qu'il connaissait déjà ces destinations. Mais peu importait. Elle ferait ses propres choix. Et si certains d'entre eux recoupaient les préférences de l'humain, ce ne serait que parfait.
Puis il lui proposa des boissons. Elle sourit.
- Apprends que j'aime beaucoup le thé, plus particulièrement le thé à la menthe. Mais pour aujourd'hui, je prendrai la même chose que toi, en ton honneur.
Une fois servie, elle le remercia, puis, sirotant sa boisson, en profita pour prendre le temps de réfléchir à sa dernière question. Enfin, honnêtement, la réponse était très facile. Elle la connaissait, tout simplement car ce rêve ne l'avait jamais quittée. Mais elle prenait son temps, ménageant ses effets, pour attiser sa curiosité. Enfin, elle se décida à reposer son contentant pour lui répondre.
- La poésie. La beauté. L'amour. Voilà le trio qui a toujours mené ma vie. C'est lui qui m'a poussée à apprendre la musique. D'autant plus que je trouve que les odes à l'amour sont les plus magnifiques. Et à présent que je t'ai trouvé, j'en suis certaine, tu m'inspireras les plus belles oeuvres de ma vie.
Elle lui sourit, mourant d'envie de conclure d'un baiser, mais n'osant pas. Finalement, elle lui posa à son tour une question :
- Et toi ? Avant de connaître ta première compagne, quelle était ta vision de l'amour ?
Voilà qui l'intéressait. Avaient-ils eu la même passion ? Avaient-ils ce point supplémentaire en commun ?
- Alors, écoute-moi bien. Jamais, au grand jamais, tu ne devras retenir ce genre de pulsions.
Elle avait voulu instaurer un contraste entre ses paroles et son ton. Et même une évolution : commençant aussi dur que ses mots, il s'adocissait au fur et à mesure. Elle voulait par là également s'amuser avec les émotions de son compagnon. Commencer par lui faire croire qu'elle lui en voulait, avant de lui montrer qu'elle avait apprécié l'expérience au moins autant que lui.
Puis elle le suivit... Elle rougit lorsqu'elle réalisa dans quelle pièce il l'emmenait. Déjà ? N'allait-il pas un peu vite ? Mais elle se reprit bien vite, se retenant à grand-peine de se moquer d'elle-même lorsqu'il lui présenta sa bibliothèque. Bien sûr, s'il voulait la lui montrer, il devait bien l'emmener dans la pièce dans laquelle elle se trouvait ! Quelle idiote avait-elle été !
Alors qu'il lui présentait les lieux, elle s'approcha des rayonnages et, laissant un instant ses doigts courir le long des tranches, finit par se saisir d'un livre au hasard. "Les plus beaux lieux insolites du Reike"... Tiens donc, voilà qui était intéressant ! Elle se mit imédiatement à le feuilleter, mais s'interrompit lorsqu'il lui parla de ses rêves d'enfant. Aurait-il fait un bon explorateur ? Elle lui sourit tendrement :
- Je suis certaine que oui. Tu es habité d'une telle passion, c'est tout ce qu'il faut... Oh, d'ailleurs, je peux te l'emprunter ?
Elle avait désigné son livre. Elle mourait d'envie de l'étudier pour trouver l'inspiration en ce qui concernait les prochains lieux où ils pourraient se rendre... Même si, puisqu'elle avait trouvé l'ouvrage dans la bibliothèque de Tagar, elle était certaine qu'il connaissait déjà ces destinations. Mais peu importait. Elle ferait ses propres choix. Et si certains d'entre eux recoupaient les préférences de l'humain, ce ne serait que parfait.
Puis il lui proposa des boissons. Elle sourit.
- Apprends que j'aime beaucoup le thé, plus particulièrement le thé à la menthe. Mais pour aujourd'hui, je prendrai la même chose que toi, en ton honneur.
Une fois servie, elle le remercia, puis, sirotant sa boisson, en profita pour prendre le temps de réfléchir à sa dernière question. Enfin, honnêtement, la réponse était très facile. Elle la connaissait, tout simplement car ce rêve ne l'avait jamais quittée. Mais elle prenait son temps, ménageant ses effets, pour attiser sa curiosité. Enfin, elle se décida à reposer son contentant pour lui répondre.
- La poésie. La beauté. L'amour. Voilà le trio qui a toujours mené ma vie. C'est lui qui m'a poussée à apprendre la musique. D'autant plus que je trouve que les odes à l'amour sont les plus magnifiques. Et à présent que je t'ai trouvé, j'en suis certaine, tu m'inspireras les plus belles oeuvres de ma vie.
Elle lui sourit, mourant d'envie de conclure d'un baiser, mais n'osant pas. Finalement, elle lui posa à son tour une question :
- Et toi ? Avant de connaître ta première compagne, quelle était ta vision de l'amour ?
Voilà qui l'intéressait. Avaient-ils eu la même passion ? Avaient-ils ce point supplémentaire en commun ?
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