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Noble de La République
Konrad Lightborn
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- Sous la Cathédrale de Mael -Zaïn observa alentour, cherchant un moyen de remonter, par chance le spectre ne l'avait pas suivit. Il s'était contenté d'esquiver car il se doutait bien que le spectre devait être intangible, il aurait pris des risques inutiles et se serait surement ridiculisé en tenant de foutre un pain à l'apparition. Il avait déjà eu affaire à un ennemi contrôlant les illusions par le passé et c'était extrêmement frustrant de ne pouvoir frapper quelque chose, son poing passant au travers. Sauf que dans ses esquives il s'était mis dans de beaux draps en tombant dans la cavité inondée. Il sécha ses oreilles en les secouant prestement. Bon aller, session d'escalade.
Il entama donc l'ascension, plaçant ses pieds dans les fissures et s'agrippant aux petits parapets rocheux, par chance la paroi était truffée d'aspérités faisant office de prises d'escalade. Zaïn était un excellent escaladeur, il avait toujours grimpé sur des murs abrupts et carapaté dans les ruelles d'Ikusa par le passé, il avait les techniques. Il plaçait ses membres de façon à former un triangle, les jambes écartées reposants sur deux prises, et les deux mains cherchant des aspérités au dessus de sa tête. Mais à peine eut-il commencé son ascension, une vive douleur le pris, il chercha un instant d'où elle pouvait venir, se rendant bien compte qu'il n'était pas blessé, et compris alors que Myriem usait de ses pouvoirs... Mais qu'est-ce qu'ils foutent là haut ?!
Sous le coup de la douleur mentale - étant particulièrement sensible aux attaques psychiques - il manqua une prise et bascula en arrière. Il fit une chute de trois mètres et retomba dans l'eau. Il se releva, dépité. La douleur était toujours là, envahissant son crâne. De là où il était, il vit Dante projeter son arme en direction du spectre. Le temps que Zaïn remonte jusqu'en haut, l'action serait terminée et il ne serait d'aucune aide, surtout contre un ennemi qu'il ne pouvait savater, l'hybride était inutile. Son regard quitta Dante, n'observant pas la fin de l'action, pour mieux se poser sur le temple en ruine derrière lui, plus loin dans la grotte.
- Et si... Commença-t-il à voix haute.Et si il allait dans le temple ? Et si il retrouvait le bouclier ? Il pourrait alors mettre les voiles avec son trésor... Non ! Il ne devait pas penser de la sorte, même si l'option était tentante, il se devait de rester fidèle à ses amis... à son amie. Surtout qu'elle était en difficulté. Il était entre deux destins bien distincts, d'un côté la diviniste avec qui il avait tant vécu, de l'autre le probable objectif de leur quête. Mais s'il retombait face à une nouvelle énigme dans ce temple ? Il doutait pouvoir la résoudre tout seul, sans les connaissances religieuses de Myriem, Dante et la femme dont il avait oublié le prénom. Zaïn pensa un instant à se frayer un chemin à coups de poings, briser les portes et exploser les parois pour trouver les passages dérobés, mais ce n'était clairement pas une option dans un lieu où on ne savait pas si tout pouvait s'effondrer d'un coup.
Non. Il ne pouvait pas abandonner son amie pour un vulgaire bouclier, même si celui-ci pourrait lui apporter la gloire. Tant pis. Ils le retrouveraient tous ensemble. D'un bond, il retourna au pied de la paroi et repris son ascension, cette fois en prenant bien garde de ne pas louper la moindre aspérité. Il grimpa assez vite, habile dans ses mouvements.
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Thème musical de Konrad
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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J’étais sûre de moi, de mon fait, j’allais perturber ce satané spectre qui menaçait notre groupe et donc des gens à qui je tenais. J’envoyais mes émotions pour le déstabiliser, le nourrir, il voulait ressentir des choses, pas de soucis je savais faire cela et le diriger selon ma volonté. Cependant je n’ai pas eu le temps de réaliser que je noyais Elisabeth d’émotions, la rendant totalement inapte à réagir à ce qu’il se passait à côté d’elle. Parce que je ressens une douleur immense me déchirer le corps. Je ne saurais dire si c’était la violence du choc qui m’avait fait le plus de mal ou les chairs qui s’étaient déchirées sans même un semblant de résistance sous la lame maudite de Kar”ath.
Je recule sous la violence du choc, je perçois la froideur du métal qui s’est arrêté avant de me pourfendre de part en part, j’en suis certaine vue la force utilisée j’aurais pu ou dû y rester. Je relève le regard et je vois Dante sans comprendre, et ma vue se brouille un instant et me permet de voir la réalité. Le spectre n’est pas là où je le pensais du tout et il a dû en être de même pour tous. Néanmoins il est des choses que je peux comprendre et d’autres que je ne parviens pas à contenir, notamment ma douleur. J’avais ouvert le canal de mes émotions mais là le choc me fait perdre le contrôle et je diffuse à tous les présents ma douleur.
L’épée ressort de mon bas ventre et je me laisse tomber à genou, les mains en un réflexe archaïque je pose sur mon flanc, comme si des mains pouvaient stopper le saignement, c’est ce que mes réflexes de guérisseuse disent… Un tissu épais, une compression forte, cela fonctionne des mains? Futile et inutile. Mais cela fait trop de choses pour moi et alors que ma magie coule ma respiration se trouve coupée par une sorte de finalement qui s’enroule autour de mon cou, je sens la magie froide, glaciale, qui glisse sur et sous ma peau, se délecte et savoure ma douleur, mon incompréhension, elle n’en a pas eu assez forcément et plus les souffrances sont fortes, plus elle jubile.
Néanmoins alors que je sens qu’elle aspire mes émotions, m’en viderait presque, j’imagine sans peine que je pourrais me retrouver exsangue, coquille vide mais vivante, elle ne veut pas me tuer, ce n’est pas son but je le sais et je le sens, mais je ne peux rien faire.
Je pars en avant sans comprendre pourquoi d’un coup et je réalise que Dante s’est interposé entre le spectre et moi et a coupé le lien qui nous unissait. J’avale une goulée d’air, par réflexe et je grimace de douleur. Mais je sais quoi faire. Je me laisse choir sur le dos, inutile de perdre de l’énergie à vouloir rester debout et le paraitre est la dernière de mes préoccupations. Je sens le sol froid sous mon dos et je me concentre. Je laisse ma magie couler, me coupant du monde et de ce qui m’entoure un temps, le plus bref possible car ils peuvent avoir besoin de moi et je ne songe pas leur faire faux bond, jamais, je suis femme de foi et de parole ! Alors j’inspecte rapidement mon propre corps, rien de “vital” n’est touché, je vois bien l’étendue des dégâts en interne mais je considère qu’ils ne sont pas vitaux et je me concentre pour arrêter rapidement les saignements interne, stopper l’hémorragie est la première tâche et je sens dans l’urgence la magie qui coule à flot. Quelques secondes suffisent pour que ne se tarisse l’afflux sanguin pour que je puisse regarder autour. Je force la production de cellule régénératrice pour que les plaies se resserrent, je fais cela en dépit de tout bon sens esthétique, ce sera laid mais rapide.
Je crois que je n’ai jamais été aussi efficace en réalité, dans l’urgence on fait des miracles ou alors mes gestes et actes sont guidés par les divins, dur de savoir la cause mais la réalité est que mes plaies se sont refermées, j’en garderai une horrible cicatrice, mais face au fait de perdre la vie c’est un moindre coût non?
Je respire de nouveau réalisant que j’avais stoppé un temps et tente de m’appuyer sur mes coudes pour voir comment s’en sort Dante et écouter si Zaïn va bien vu qu’il est tombé plus bas.
Je recule sous la violence du choc, je perçois la froideur du métal qui s’est arrêté avant de me pourfendre de part en part, j’en suis certaine vue la force utilisée j’aurais pu ou dû y rester. Je relève le regard et je vois Dante sans comprendre, et ma vue se brouille un instant et me permet de voir la réalité. Le spectre n’est pas là où je le pensais du tout et il a dû en être de même pour tous. Néanmoins il est des choses que je peux comprendre et d’autres que je ne parviens pas à contenir, notamment ma douleur. J’avais ouvert le canal de mes émotions mais là le choc me fait perdre le contrôle et je diffuse à tous les présents ma douleur.
L’épée ressort de mon bas ventre et je me laisse tomber à genou, les mains en un réflexe archaïque je pose sur mon flanc, comme si des mains pouvaient stopper le saignement, c’est ce que mes réflexes de guérisseuse disent… Un tissu épais, une compression forte, cela fonctionne des mains? Futile et inutile. Mais cela fait trop de choses pour moi et alors que ma magie coule ma respiration se trouve coupée par une sorte de finalement qui s’enroule autour de mon cou, je sens la magie froide, glaciale, qui glisse sur et sous ma peau, se délecte et savoure ma douleur, mon incompréhension, elle n’en a pas eu assez forcément et plus les souffrances sont fortes, plus elle jubile.
Néanmoins alors que je sens qu’elle aspire mes émotions, m’en viderait presque, j’imagine sans peine que je pourrais me retrouver exsangue, coquille vide mais vivante, elle ne veut pas me tuer, ce n’est pas son but je le sais et je le sens, mais je ne peux rien faire.
Je pars en avant sans comprendre pourquoi d’un coup et je réalise que Dante s’est interposé entre le spectre et moi et a coupé le lien qui nous unissait. J’avale une goulée d’air, par réflexe et je grimace de douleur. Mais je sais quoi faire. Je me laisse choir sur le dos, inutile de perdre de l’énergie à vouloir rester debout et le paraitre est la dernière de mes préoccupations. Je sens le sol froid sous mon dos et je me concentre. Je laisse ma magie couler, me coupant du monde et de ce qui m’entoure un temps, le plus bref possible car ils peuvent avoir besoin de moi et je ne songe pas leur faire faux bond, jamais, je suis femme de foi et de parole ! Alors j’inspecte rapidement mon propre corps, rien de “vital” n’est touché, je vois bien l’étendue des dégâts en interne mais je considère qu’ils ne sont pas vitaux et je me concentre pour arrêter rapidement les saignements interne, stopper l’hémorragie est la première tâche et je sens dans l’urgence la magie qui coule à flot. Quelques secondes suffisent pour que ne se tarisse l’afflux sanguin pour que je puisse regarder autour. Je force la production de cellule régénératrice pour que les plaies se resserrent, je fais cela en dépit de tout bon sens esthétique, ce sera laid mais rapide.
- Jet de dés pour les soins:
- Résultat du dé sur discord:
1 : Myriem a perdu trop de sang elle peut pas se soigner
2-4 : Myriem parvient à stopper les saignements mais pas à soigner la plaie pour l'heure
5-7 : Myriem arrête le saignement et vérifie qu'aucun organe n'est touché
8-9 : Myriem soigner organes et saignements
10: les spoins une seconde nature, finger in the nose, elle soigne tout et cicatrise dans la foulée, emballé c'est pesé !
Myriem / Dorylis Request: [1d10] Roll: [10] Result: 10
Je crois que je n’ai jamais été aussi efficace en réalité, dans l’urgence on fait des miracles ou alors mes gestes et actes sont guidés par les divins, dur de savoir la cause mais la réalité est que mes plaies se sont refermées, j’en garderai une horrible cicatrice, mais face au fait de perdre la vie c’est un moindre coût non?
Je respire de nouveau réalisant que j’avais stoppé un temps et tente de m’appuyer sur mes coudes pour voir comment s’en sort Dante et écouter si Zaïn va bien vu qu’il est tombé plus bas.
- Pouvoirs utilisés:
P2: 1/10
- contrôle émotion 1
P3 : 2/5
- contrôle émotion 1
- soins 1
P4 : 0/2
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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Viviane, le Coeur de Mael
Feat. Dante, Zaïn et Elisabeth
Sticky leeches - Tour 6
Dante a pris du recul après avoir stoppé son geste pour ne pas pourfendre totalement Myriem. Il a réussi a contenir sa force et son coup ainsi que l’envie de sang de Kar’ath. Le démon a savouré ce coup porté à celle qui l’avait menacé de le détruire, il n’y croyait pas en réalité, elle mentait probablement et avait juste voulu se faire bien voir, après tout, pour le démon Dante n’était qu’un crétin doté de force et d’endurance, un bon guerrier lui permettant de se sentir la lame déchirer des chairs, le sang glisser sur cette dernière et parfois même se coincer dans certains instestins, comment Dante pouvait imaginer que rester ainsi enfermé était pour le démon un calvaire et une punition? Mais cela l’arrangeait bien. Le démon aussi prend la douleur de Myriem mais comme le spectre il s’en délecte, quelle joie d’être venu ici !
Dante observe ce qu’il se passe et s’interpose entre le spectre et sa nouvelle proie. Il ne cherche pas à toucher le filin qui semble nourrir la créature impie, non il déploie force et technique pour porter un coup et décisif. Le spectre n’a même pas bougé au demeurant, s’extasiant presque de le douleur qu’il emmagasine, jubilant de ce repas précieux offert avec grâce par une dévote stupide. Ce n’est que lorsque l’épée démoniaque déchire la chair morte de son cou et brise d’un coup sec et sonore le restant de la colonne vertébrale. Le regard déjà mort semble malgré tout incrédule et ne parvient pas à quitter Dante alors que la tête roule proprement au sol avant de glisser plus bas et de rejoindre la zone emplie d’eau où se trouve Zaïn.
Le corps inanimé, déjà sans vie réelle est brisé et se dissout dans des miasmes nauséabonds et sonores. Le froid provoqué par son pouvoir a disparu et une odeur forte de soufre remplit maintenant la terrasse où se trouvent Dante, Elisabeth et Myriem. Au sol la masse sombre semble grouiller en un ultime sursaut avant de cesser tout signe d’activité. Le spectre n’est plus et les filins ont disparu eux aussi.
Dante et Myriem peuvent observer ce qu’il se passe en bas.
Et que se passe-t-il durant ce laps de temps en bas? Zaïn pour sa part semble en pleine réflexion, hésitation ou introspection tout simplement. Il avait tenté de remonter, profitant des aspérités de la paroi mais à croire que c’est une soirée de malchance pour lui, il glisse et retombe quand il se prend la douleur mentale de Myriem. Dur de résister de par sa nature d’hybride à ce genre de manifestation psychique. Il retombe donc lourdement dans l’eau.
Debout il avait donc pris le temps d’observer le fond de la grotte dans laquelle ils se trouvaient et il tentait de voir ce que pouvait être cette cavité plus vaste et lumineuse qui se dessinait au fond. Bien sûr il fallait s’y rendre, marcher, avancer dans l’eau et les nombreux gravats, escalader la paroi et ensuite il aurait accès à l’endroit convoité. Un instant tiraillé par des désirs complexes, il ne savait quelle conduite tenir, trahir, embrasser la gloire, respecter une amie, ce fut la décision qu’il prit à ce moment-là.
Le calme cependant ne fut que de courte durée pour les explorateurs du soir. Zaïn put percevoir des mouvements dans l’eau, légers, mais réels. Il n’avait pas vraiment fait attention, il avait provoqué de beaux remous lui-même en tombant et son attention ne s’était pas portée sur son environnement direct. C’est ainsi qu’il sentit comme une morsure sur l’arrière de son mollet. Une sorte de morsure et succion mêlées des plus désagréables qui le prit au dépourvu, il en sentit une seconde avant de pouvoir réagir.
Autour de lui, l'eau s’agitait et des choses semblaient désireuses de venir se repaître de lui. C’étaient des sortes de poissons longs et fins, aux bouches emplies de dents et s’accrochaient telles de sangsues à leurs proies. Autour de Zaïn une bonne quantité de bêtes sont arrivées, l’eau est presque en ébullition autour de lui.
- Sangsues Sekai:
Jet de dé à faire pour Zaïn pour son post :
1 : pas de bol c’est pas son soir, Zaïn prend de plein fouet le poison qu’envoient les deux bêtes (instructions par MP) et les deux bêtes provoquent une blessure légère qui engourdit le mollet gauche. Zaïn est empoisonné.
2-4 : les deux bêtes provoquent une blessure légère au mollet gauche, rien de grave (si il est de nouveau mordu il sera empoisonné)
5-8 : les deux animaux sont accrochés par Zaïn a la peau dure, cela provoque des égratignures.
9-10 : c’est quoi ces trucs inutiles? Zaïn les envoie valser sans même réaliser qu’ils sont dangereux pour le commun des mortels.
Myriem est soignée mais éprouvée physiquement même si les plaies sont guéries, pas de magie >2 pour le tour suivant et physiquement il lui faudra du temps pour descendre, l'escalade ce n'est pas son fort du tout.
Dante et Elisabeth sont en pleine forme, ils peuvent sauter plusieurs mètres en bas grâce à leur supervitesse sans subir de dégâts si ils le souhaitent. D’en haut autour de Zaïn la zone grouille de ces choses hideuses et cela bouge plus loin aussi. De l'autre côté, ils remarquent devant l'ouverture sur la cavité lumineuse une silhouette humanoïde qui observe la scène, un enfant dirait-on de loin?
- Observateur:
CENDRES
Invité
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Viviane, le Coeur de Mael
Dante frappe et abat le spectre d'un coup sec qui sépare sa tête du reste de son corps spectral. C'était... presque trop simple. Dante a visiblement été trop rapide pour la créature qui a baissé sa garde pendant qu'elle jubilait de pouvoir savourer son repas. Ou alors, le spectre s'est simplement laissé faire. Difficile à dire et pour Dante ça ne fait pas la moindre différence. Il est certain d'avoir porter un coup mortel et même un spectre ne reste pas indifférent face à une lame en Rathonite. Il n'y a pas grand-chose en ce bas-monde capable d'encaisser un tel coup. La tête roule jusqu'au bord du précipice pendant que le reste du spectre s'écroule sur le sol en disparaissant aussi simplement que ça. Le froid disparait, signe que le danger est écarte et une odeur particulièrement désagréable vient lui agresser les narines.
Il ne s'y attarde pas plus que ça et Dante reporte immédiatement son attention sur Myriem qui a déjà entrepris de se prodiguer les premiers soins. Tant mieux, Dante n'aurait pas été d'une grande utiltié à ce niveau. D'un geste ample du bras, il vient reposer sa lame dans son fourreau accroché à son dos. Constatant que Myriem a fait un véritable miracle et que sa plaie s'est déjà refermée, il est soulagé de savoir que son erreur n'a pas des conséquences bien plus dramatiques. Il n'en est pas moins honteux pour autant.
« Pardonne-moi. Je ne voulais pas te faire de mal. Le spectre m'a embrumé l'esprit et je ne te voyais plus. J'aurais dû être plus vigilant. Tout va bien ? »
Evidemment que non, elle vient de se prendre un coup d'épée dans la hanche. Dante a cette capacité à poser des questions idiotes, c'est son petit pouvoir magique. Il pensait avoir été assez vigilant d'ailleurs, ça lui servira de leçon et il fera en sorte de ne pas reproduire l'expérience une seconde fois. Il se penche donc pour tendre sa main en direction de Myriem, lui proposant son aide pour se remettre sur ses deux jambes. Ils vont avoir besoin d'elle et de toutes ses capacités pour continuer à avancer dans ce lieu sordide. Une fois que la Baronne se sera remise de ses émotions, Dante pourra enfin s'approcher du bord pour chercher un moyen de traverser. Il en profite pour vérifier ce que fait Zaïn, qui a préféré tomber dans le vide plutôt que de se battre. Un Reikois dans toute sa splendeur.
L'Oni a le droit a un sacré spectacle depuis sa position surélevée. En bas dans l'eau, c'est beaucoup moins la fête. Il peut apercevoir plusieurs dizaines de formes grouillantes autour de l'hybride et pas seulement, il y en a aussi un peu plus loin. Toute la zone est infestée de ces parasites et ils sont certainement affamés tant les visiteurs doivent être rares. C'est vraiment pas de chance ça.
« Il y a quelque chose dans l'eau, évitons d'y mettre les pieds. C'est dangereux. »
Il faudrait que quelqu'un aide Zaïn, non ? Sûrement que oui. Dante attendra que "quelqu'un" se désigne donc. De son côté, il reporte son attention sur le véritable objectif de l'autre côté de la grotte. Les lumières sont toujours allumées près de la cavité et ... l'Oni apperçoit maintenant une petite silhouette. Bien trop pour être un adulte. C'est... un enfant ? Ici dans cette grotte sous la cathédrale ? Il plisse légèrement les yeux pour essayer d'y voir un peu mieux, sans grand résultat.
« Il y a quelqu'un là-bas. On dirait un enfant. Myriem, est-ce que tu peux utiliser ta magie pour nous transporter de l'autre côté ? »
Voilà qui serait à la fois plus rapide et plus efficace que de devoir descendre dans l'eau. D'autant qu'il n'a aucune envie d'aller tremper les pieds dans le bassin des sangsues carnivores. Dante connaît assez bien Myriem pour savoir qu'elle est une aquamancienne très douée même s'il n'a pas eu beaucoup d'occasion de voir de ses propres yeux toute l'étendue de son pouvoir. Néanmoins, il n'a aucun doute sur le fait qu'elle pourra leur créer un pont ou une plateforme sur laquelle ils pourront se déplacer tous ensemble. Dante reste donc passif, attendant de voir ce que va faire Myriem.
CENDRES
Il ne s'y attarde pas plus que ça et Dante reporte immédiatement son attention sur Myriem qui a déjà entrepris de se prodiguer les premiers soins. Tant mieux, Dante n'aurait pas été d'une grande utiltié à ce niveau. D'un geste ample du bras, il vient reposer sa lame dans son fourreau accroché à son dos. Constatant que Myriem a fait un véritable miracle et que sa plaie s'est déjà refermée, il est soulagé de savoir que son erreur n'a pas des conséquences bien plus dramatiques. Il n'en est pas moins honteux pour autant.
« Pardonne-moi. Je ne voulais pas te faire de mal. Le spectre m'a embrumé l'esprit et je ne te voyais plus. J'aurais dû être plus vigilant. Tout va bien ? »
Evidemment que non, elle vient de se prendre un coup d'épée dans la hanche. Dante a cette capacité à poser des questions idiotes, c'est son petit pouvoir magique. Il pensait avoir été assez vigilant d'ailleurs, ça lui servira de leçon et il fera en sorte de ne pas reproduire l'expérience une seconde fois. Il se penche donc pour tendre sa main en direction de Myriem, lui proposant son aide pour se remettre sur ses deux jambes. Ils vont avoir besoin d'elle et de toutes ses capacités pour continuer à avancer dans ce lieu sordide. Une fois que la Baronne se sera remise de ses émotions, Dante pourra enfin s'approcher du bord pour chercher un moyen de traverser. Il en profite pour vérifier ce que fait Zaïn, qui a préféré tomber dans le vide plutôt que de se battre. Un Reikois dans toute sa splendeur.
L'Oni a le droit a un sacré spectacle depuis sa position surélevée. En bas dans l'eau, c'est beaucoup moins la fête. Il peut apercevoir plusieurs dizaines de formes grouillantes autour de l'hybride et pas seulement, il y en a aussi un peu plus loin. Toute la zone est infestée de ces parasites et ils sont certainement affamés tant les visiteurs doivent être rares. C'est vraiment pas de chance ça.
« Il y a quelque chose dans l'eau, évitons d'y mettre les pieds. C'est dangereux. »
Il faudrait que quelqu'un aide Zaïn, non ? Sûrement que oui. Dante attendra que "quelqu'un" se désigne donc. De son côté, il reporte son attention sur le véritable objectif de l'autre côté de la grotte. Les lumières sont toujours allumées près de la cavité et ... l'Oni apperçoit maintenant une petite silhouette. Bien trop pour être un adulte. C'est... un enfant ? Ici dans cette grotte sous la cathédrale ? Il plisse légèrement les yeux pour essayer d'y voir un peu mieux, sans grand résultat.
« Il y a quelqu'un là-bas. On dirait un enfant. Myriem, est-ce que tu peux utiliser ta magie pour nous transporter de l'autre côté ? »
Voilà qui serait à la fois plus rapide et plus efficace que de devoir descendre dans l'eau. D'autant qu'il n'a aucune envie d'aller tremper les pieds dans le bassin des sangsues carnivores. Dante connaît assez bien Myriem pour savoir qu'elle est une aquamancienne très douée même s'il n'a pas eu beaucoup d'occasion de voir de ses propres yeux toute l'étendue de son pouvoir. Néanmoins, il n'a aucun doute sur le fait qu'elle pourra leur créer un pont ou une plateforme sur laquelle ils pourront se déplacer tous ensemble. Dante reste donc passif, attendant de voir ce que va faire Myriem.
CENDRES
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Konrad Lightborn
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- Sous la Cathédrale de Mael, au fond de la cavité -
- Résultat du lancer de dès :
Immédiatement, et sans plus attendre, lorsque Zaïn sentit qu'on l'assaillait au niveau des jambes, il renforça son épiderme pour éviter la moindre blessure. Il abaissa alors son regard pour voir les horribles bestioles qui tentaient de s'en prendre à ses mollets, perçant sans peine de trous dans son pantalon à l'aide de leurs dents, mais sans parvenir à percer sa peau. D'un coup de pied il envoya valser contre un rocher la première des sangsues avant d'écraser sous son pied la seconde. Zaïn avait par le passé affronté bien des créatures étranges, des monstres effrayants comme des démons pernicieux. Il savait que le point commun entre chacune de ces engeances étaient qu'un bon coup de pied dedans suffisait à calmer leurs ardeurs.
Il en écrasa une seconde avant de bondir sur un rocher légèrement émergé, il manqua de glisser sur la roche humide, mais se stabilisa, peu envieux de tomber dans cette eau infestée. Il se retrouva alors dans une situation familière, entouré de dangers, de nouveau sur la brèche. À l'abris pour l'instant, il leva un regard soucieux vers le parapet au dessus de lui. Il vit alors Myriem, de nouveau sur pied, et Dante, l'observant depuis là haut. Il entendit bien qu'ils parlaient, mais peut-être qu'en criant ils pourraient communiquer.
- Tout va bien ici ! Ne vous en faites pas ! Tout est réglé là haut ?! Tonna-t-il.Zaïn s'apprêta alors à demander s'il devait remonter, mais son regard fut attiré par une lueur en périphérie de sa vision. Ses yeux s'écarquillèrent en constatant la présence d'une silhouette enfantine. Comment ce gosse avait-il pu arriver là ? Quoique ce devait assurément être une nouvelle vision. Zaïn exerça un nouveau bond pour passer à un second rocher, cherchant à se rapprocher de l'apparition. Constatant alors que l'enfant, encore bien loin, ne bougeait pas, semblant seulement observer, il eu alors l'idée de se rapprocher. Vu qu'il ne semblait pas agressif, il allait peut-être pouvoir établir un premier contact.
- Pouvoirs utilisés :
- Renforcement de la constitution physique P1
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Viviane, le Coeur de Mael
Feat. Dante, Zaïn et Elisabeth
Myriem :
Je lève un regard un peu fatigué mais souriant à Dante, comment pourrais-je lui en vouloir? Lui comme moi avons fait les frais des illusions de ce spectre et je crains que ce ne soit que le début.
- Je vais bien, je pourrais avancer et ne pas ralentir tout le monde, je suis un peu sous le choc mais dans un moment cela ira mieux, c’est naturel et je n’ai pas de résistance particulière donc cela me demandera un peu de temps.
Je laisse ma magie glisser autour de nous et secoue la tête.
- Je crains que la magie ne nous entoure en ce lieu, savoir si ce que nous voyons, sentons, ou pas est vrai ou pas cela dépasse mes compétences, et surtout je n’ai pas la capacité de créer un bouclier psychique pour protéger nos esprits.
Je regarde avec Dante plus bas et je vois l’eau qui grouille de vie, d’activités et grimace, ne pas voir, ne pas savoir ce qui s’y trouve est dérangeant et quelque peu effrayant en un sens, je ne suis pas quelqu’un de courageux, au mieux je fais face quand je n’ai plus le choix mais cela se limite à ça.
Dante me fait alors remarquer la présence d’un enfant plus loin, je lève le regard vers le fond de la caverne et l’aperçois en effet, je rejoins son analyse, la taille, morphologie font penser à un enfant.
- Utiliser ma magie pour nous transporter de l’autre côté? Euh…
J’en suis là de ma réponse et réflexion sur comment et quoi faire en réalité quand en dessous cela s’agite, des bruits d’eau, de coups secs et vifs… Zaïn n’est qu’à quelques mètres en dessous et dans la caverne cela résonne, ses mots sont parfaitement clairs.
- Dante a détruit le spectre, tout va bien maintenant. C’est quoi qui grouille là dessous? Rien de dangereux?
Non parce que ma question semble anodine mais ce qui n’atteint pas Zaïn ou Dante… Avec moi c’est différent, je ne suis pas une guerrière, et une épée face à ces trucs qui bougent sous l’eau cela ne doit pas être très efficace. J’en suis à réfléchir pour la suite et je tente de canaliser ma mana, pour que ma magie aide à aller plus loin il faut beaucoup d’énergie et… je n’en suis actuellement pas capable, pas encore.
- Je doute de pouvoir faire quoi que ce soit Dante. Par contre… Je t’ai vu prendre Jovena, la soulever dans peine et faire un saut magistral avec elle sans qu’il ne vous arrive quoi que ce soit. Je te promets, je suis moins lourde qu’elle.
Je désignais les gravats au-dessus de l’eau plus loin, là où Zain semblait se rendre. Les plus proches de l’autre paroi à monter pour accéder à la grotte illuminée et voir de plus l’enfant.
- Si tu m’amènes là-bas, je pourrais déjà vous dire ce qui émane de l’enfant, mon don ne fonctionne pas à une telle distance.
Je laisserai mon don de contrôle des émotions flotter dans les airs pour tenter de percevoir les émotions de l’enfant une fois en dessous de lui (ou à côté selon ce que Dante décidera de faire).
- Pouvoirs utilisés:
Senseur magique P1 plusieurs fois.
P2: 2/10
- contrôle émotion 2
P3 : 2/5
- contrôle émotion 1
- soins 1
P4 : 0/2
Dream’s fall - Tour 7
Zaïn de son côté n’avait eu aucun mal à se débarrasser de ces petites choses futiles et inutiles, bien que grouillantes, nombreuses, pour ne pas dire légions au yeux du commun des mortels, les sangsues géantes ne furent même pas des épines dans la peau de l’hybride. Il n’avait qu’à donner des coups de ci delà pour les envoyer s’écraser et se broyer contre les rochers et gravats alentour. Indemne, il pouvait continuer ainsi sans souci, cela ne le fatiguait même pas.
Le bref temps que durèrent les échanges de nos aventuriers suffit à ce que “l’enfant” change de place et s’installe, assis, pieds battants dans le vide et observant les protagonistes.
- Je vois que la mort n’a pris aucun de vous, elle s’est nourrie mais a failli, elle aura mal fait son travail, nous avons tous un rôle à jouer ici, j’espère que je montrerai à la hauteur du mien en tout cas.
Si la voix fluette et chantante sonne comme celle d’un enfant d’une petite dizaine d’années, le ton et le phrasé semblent totalement en décalage par contre. Myriem ne perçoit aucune agressivité de la part de l’enfant et le dira à ses compagnons et pourtant.
- Ils seront miens d’une façon ou d’une autre.
Dans son regard, une lueur intense, profonde et sa voix qui s’emplit de force. L’air a changé de nouveau et si chacun est sur ses gardes aucun n’est prémuni contre les sorts de l’esprit hélas.
- Dans l’esprit de Dante:
De nouveau l’air change, l’atmosphère, les lieux, les odeurs, tout cela est plus vrai que nature et si l’esprit de l’Oni a envie de hurler que cela n’est pas vrai, l’illusion et la manipulation d’esprit sont trop fortes, pour l’heure comme ses camarades il est pris dans les filets d’un rêve éveillé. Son corps d’ailleurs est tombé au sol comme une poupée de chiffon, inanimée, il rêve mais de quoi?
Dante se réveillait d’une nuit orgiaque passée en compagnie de son compagnon et frère d’armes Narglug, cela avait un air de déjà vu, Kar’ath aussi avait apprécié la nuit mais d’ailleurs où était-il ? Ce fut ce détail qui poussa Dante à se lever et sortir affronter la lumière du jour. Dans la clairière devant lui, bordée de cadavres amoncelés, se tenait droit et fier son ami. Son regard rivé dans sa direction, il attendait que Dante l'approche.
Dans les mains de l’ogre? Une épée particulièrement connue et redoutée : Kar’ath.
- Mon frère, il est temps de voir qui de nous verra son rêve aboutir ne crois tu pas? Viens m’affronter en homme.
Qu'est-ce qui cloche dans tout cela? C’est que Dante avait aussi à ses côtés Kar’ath, impossible en un sens mais pourtant un fait réel, l’arme à son côté est bien vivante, le démon présent, sournois et vindicatif et surtout désireux de faire couler le sang.
- Vas-y sombre crétin d’Oni, on va le réduire en charpie ce blaireau, il te fait de l’ombre et me fait de l’ombre et on sait tous les deux que tu n’as qu’une envie, savoir qui est le plus, et qu’on aille ensuite clamer au monde entier que c’est toi non?
Alors que la voix résonnait dans son esprit, des silhouettes apparurent, une, deux puis nombreuses et elles entourèrent la clairière, formant une sorte d’arène au passage unique pour Dante, nulle sortie visible pour lui. C’était tellement réel et dans le fond, ne souhaitait-il pas vraiment savoir au fond de lui? Qui pourrait le juger de vouloir accomplir son rêve? Fusse au prix de la vie de Narglug? Kar’ath n’en avait que faire et les titans pas mieux. Des silhouettes dans l’Assemblée semblaient familières, mais si Dante cherchait à se focaliser dessus elles semblaient s’évaporer en un sens.
Devant lui, grognant et déjà en position d’attaque, Narglug était prêt.
- Je suis le plus fort !
Les mots lâchés, il fondit sur Dante avec une rapidité surhumaine et son bras armé prêt à s’abattre sur son adversaire.
- Dans l’esprit de Zaïn:
De nouveau l’air change, l’atmosphère, les lieux, les odeurs, tout cela est plus vrai que nature et si l’esprit de l’hybride a envie de hurler que cela n’est pas vrai, l’illusion et la manipulation d’esprit sont trop fortes, pour l’heure comme ses camarades il est pris dans les filets d’un rêve éveillé. Son corps d’ailleurs est tombé au sol comme une poupée de chiffon, inanimée, il rêve mais de quoi?
Zaïn pour sa part venait juste de s’éveiller dans un lit bien douillet. Il ouvrit les yeux pour découvrir une maison en bois. Un lieu coquet, doux, bien décoré. Cela sentait bon le café moulu du matin qui venait de chauffer, le fumet s’élevait de la cuisine. Sur la grande table de bois se trouvaient des couverts pour six personnes, du pain frais et chaud, juste sorti du four, de la confiture de l’été passé, des fruits en abondance. La fenêtre de la cuisine donnait sur l’extérieur, paysage vallonné, verdoyant et dehors des bruits, des petits cris.
Zaïn poussé par la curiosité sortit. Il fut attiré comme un aimant par la vision idyllique de celle qui baignait son coeur d’amour depuis leur rencontre. La belle et douce Kilanna était dehors, affairée avec… des enfants? Son esprit lui soufflait que c’était impossible et il avait raison, ces enfants n’étaient pas les siens c’était impossible hélas mais il réalisa que c’étaient des hybrides, ils devaient avoir entre 2 et 8 ans tout au plus, quatre petits tourbillons jouant et riant avec la belle hybride ombragon. Des enfants abandonnés, maltraités et que les deux tourtereaux avaient recueillis. De leur combat contre les inégalités était arrivé ce constant, que ces enfants non désirés pour la plupart avaient besoin d’un foyer aimant et qui mieux que ses deux là pour le leur offrir?
Un banc de bois jouxtait le mur extérieur de la belle maison de montagne. L’endroit idéal pour regarder vivre “sa” famille, celle qu’il avait mérité amplement non?
A ce moment là l’un des enfants, se retourna et appela Zaïn.
- Viens jouer avec nous !
- Mais laissez le tranquille *disait la douce voix de Kila* il est rentré tard hier soir et a besoin de se reposer un peu.
- Mais il doit jouer avec nous c’est lui qui l’a dit, il l’attend depuis longtemps !
- De qui parles-tu?
A ce moment-là, sortant de la bouche de l’enfant une main… alors que son regard d’enfant s’emplissait d’horreur, une seconde main semblait vouloir s’extraire d’un oreille, Violence, Praelia, elle était ici, dans son cocon et voulait lui prendre son doux rêve, son foyer, ses amours.
- Dans l’esprit de Myriem:
De nouveau l’air change, l’atmosphère, les lieux, les odeurs, tout cela est plus vrai que nature et si l’esprit de l’humaine a envie de hurler que cela n’est pas vrai, l’illusion et la manipulation d’esprit sont trop fortes, pour l’heure comme ses camarades il est pris dans les filets d’un rêve éveillé. Son corps d’ailleurs est tombé au sol comme une poupée de chiffon, inanimée, il rêve mais de quoi?
Myriem de son côté ouvre les yeux dans un carrosse, surprise elle sursaute, que se passe-t-il? A ses côtés son mentor sourit, Wan posa la main sur la sienne et la rassura.
- Tu as si peu dormi la nuit dernière qu’il est normal que tu aies sombré, rassures-toi tu as le temps de pincer tes joues et vérifier ta coiffe une énième fois, nous venons juste d’entrée dans Mael, nous serons devant la Cathédrale d’ici peu.
Que faisait-elle ici? Pourquoi la Cathédrale? Elle releva le rideau de la fenêtre et observa dehors, un temps magnifique, beaucoup de monde et ils l’acclamaient non? Ne rêvait-elle pas? Ils scandaient son nom? Et mais… sur les murs, partout, un emblème étrange, mélange de l’ancien symbole de Shoumei et de celui du Nouvel Ordre et d’un dragon ? Mais aussi plus de trace de soldats Reikois en faction enfin plus vraiment, certains uniformes ressemblaient mais n’en étaient pas vraiment.
Que se passait-il? La carrosse stoppa devant le parvis du lieu saint de la ville blanche et la porte s’ouvrit sur Seagan ?
La ville attend de voir celle qui a rendu l’espoir et ramené le bouclier de Viviane. Hâte toi.
Invitée par Wan à descendre elle rejoignit le parvis, baigné de soleil, son nom scandé par la foule et… à son bras le bouclier de Viviane, comme dans ses souvenirs, grands, majestueux, empli de la force de la fae qui l’avait autrefois enchanté pour l’offrir à Lancelot. Son nom se perdit dans la foule remplacé par celui de Viviane et c’était normal, c’était lui, le bouclier le héros du jour. Myriem suivit donc Wan et Seagan dans la Cathédrale. Après le commun des mortels ce fut une Assemblée de chevaliers, nobles qui attendaient, sous ses pieds, le tapis rouge menant au Coeur du lieu Saint et là-bas… Deux silhouettes imposantes, puissantes, reconnaissables entre mille, celles des Empereurs du Reike.
- Hâtons nous Myriem d’offrir le bouclier aux dirigeants du monde, qu’ils baignent notre ville dans leur félicité pour toujours et te baptisent dans le culte du Shierak ! Rejoins nous dans ce monde nouveau !
HJ: vous devez décrire vos actions, intentions, mais pas leur résolution finale comme toujours, have fun, donnez moi vos Rêves ;p
CENDRES
Invité
Invité
Viviane, le Coeur de Mael
Il peut entendre le doute dans la voix de Myriem quand il suggère de traverser grâce à sa magie. C'est peut-être beaucoup lui en demander, après tout il n'a aucune idée de la portée de ses pouvoirs. Tant pis, il va falloir trouver un autre moyen de traverser alors. Certainement plus long et plus pénible. Néanmoins, la Baronne souligne un bon point. Avec assez de force dans les jambes, Dante est capable de bondir sur de grandes distances comme il a pu le faire avec Jovena à Célestia. La différence étant que cette fois, la distance est un peu plus importante. Le poids de Myriem n'étant évidemment pas le problème dans l'équation. La plateforme n'est pas à côté et s'il transporte Myriem avec lui, il a pas intérêt à se rater sur sa réception. L'Oni observe le vide et sans dire un mot, commence à évaluer le gouffre qui les sépare de la position de Zaïn notamment.
« Hm. Je devrais en être capable. Accroche-toi bien à moi. »
Bon. De toute façon, ils ne peuvent pas rester là ni rebrousser chemin. Il faut traverser, il n'y a pas d'autres solutions. Alors qu'il venait de faire un pas en direction de Myriem, l'Oni récupère la magicienne et la soulève au-dessus du sol avant de prendre un peu d'élan. Il s'élance et bondit dans les airs pour traverser le gouffre et attérir de l'autre côté sans trop de problème. Il finit par déposer Myriem et il s'arrête en entendant la voix de l'enfant résonner sur les murs de pierre de la caverne creusée sous la cathédrale. L'intonation de sa voix est celle d'un enfant, assurément. Pourtant, il y a quelque chose d'étrange dans sa présence et dans ses mots. Dante n'est pas capable de mettre le doigt sur l'anomalie et même si Myriem ne perçoit pas d'animosité, l'Oni n'est pas d'accord avec le constat de la magicienne. Dante sait reconnaître quelqu'un de dangereux d'un simple coup d'oeil et cet enfant bien que chétif d'apparence, est très dangereux.
Interrompu pour la seconde fois, Dante n'a pas le temps de saisir Myriem et de rejoindre l'autre côté d'un bond athlétique. Il est encore la victime d'une puissante magie. C'est la seconde fois qu'il ressent ce sentiment étrange qu'il a senti aussi avant l'apparition du spectre : il y a clairement quelque chose dans l'air. Le spectre n'était peut-être pas le propriétaire de cette magie. Et s'il s'agissait de cet enfant ? Sa réflexion attendra car l'Oni est impuissant face à cette illusion qui le transporte dans le vaste monde de l'inconscient.
POUF.
C'est le bruit sourd que fait le massif Oni en armure en tombant en arrière raide comme un piquet. Un traumatisme cranien plus tard, Dante finit par ouvrir à nouveau les yeux et ... Tout a changé autour de lui. Plus de cathédrale, plus de caverne secrète. Ses compagnons ne sont plus là aussi et outre le fait qu'il se surprend un moment à être nu comme un ver en laissant planer le doute sur ses activités de la veille, c'est surtout l'absence de Kar'ath qui l'inquiète tant sa lame ne le quitte jamais. Impossible qu'il s'agisse de l'oeuvre d'un voleur car personne n'est capable de soulever la lame si ce n'est lui. C'est ce que voudrait la logique mais ici, dans le monde des songes, la logique n'a pas sa place. Quittant sa couchette, l'Oni sort de l'espèce de tente pour aller affronter la lumière du jour qui l'éblouit instantanément. Les yeux plissés, il met quelques secondes à s'acoutumer à la lumière puis il pose son regard sur la grande clairière qui apparaît petit à petit devant lui.
Des cadavres qu'il ne reconnaît pas jonchent le sol ici et là. Au milieu de cette boucherie, Nargulg le sanguinaire est là. Décidément cet enfoiré ne le quitte jamais, il le hante même dans ses rêves. Il aurait pu se réveiller aux côtés d'une beauté exotique qui lui aurait tenu compagnie pendant la nuit. Ça n'aurait pas été pour lui déplaire mais non, à la place il n'a le droit qu'à la sale gueule de Nargulg, bourreau des Dieux et tueur de wyverne de son haut fait le plus récent. Le regard de Dante divague jusqu'à se poser sur la lame noire que l'Orc tient dans ses mains. Bien sûr qu'il l'a reconnaît, cette lame lui appartient. Elle est son devoir et son fardeau. L'Oni hausse un sourcil aux paroles de l'Orc vagabond, n'étant pas tout à fait sûr de comprendre de quoi il s'agit.
Il baisse le regard vers le sol et il retrouve la copie conforme de sa lame plantée à ses pieds. Il s'agit bien de Kar'ath, il peut sentir le lien qui l'unit à l'artefact maudit. Et comme à son habitude, le Démon cherche à créer la confusion dans son esprit en l'incitant à se battre... Contre Nargulg ? Qu'est-ce qui se passe ici ? Honnêtement, Dante avait oublié qu'il était sous l'effet d'une illusion, d'un rêve. Celui-ci est particulièrement convaincant et... plaisant. Il reporte son attention sur l'Orc qui semble avoir retrouver son oeil et son bras perdu au combat il y a quelques mois déjà, dans les dangereuses montagnes de Shoumei.
Comment est-ce possible ?
Peu importe. Il ne pouvait pas rêver mieux.
Il a maintenant l'opportunité de reprendre là où les deux frères d'armes se sont arrêtés la dernière fois qu'ils ont croisé le fer. Dante ne veut pas affronter un Nargulg limité et amoindri. Il veut l'affronter au sommet de sa forme, quand l'Orc est le plus fort et le plus dangereux. L'Oni s'était fait une raison, cela n'arriverait sûrement jamais et pourtant... La chance lui sourit soudainement. Quel est le but de tout ceci ? L'objectif véritable de ce rêve ? Dante ne se tracasse même pas avec ce genre de questions. Est-ce un défi ? Dante doit-il hésiter à prendre la vie de son frère d'arme ? C'est bien mal connaître la relation des deux guerriers. Les deux frères d'armes étant similaires sur bien des points, ils trouvent leur plus grande satisfaction au coeur du combat, dans le sang et les entrailles, là où la Mort règne en souverraine absolue. Pour Dante, la mort n'est pas une fin en soi. C'est une délivrance. Elle est l'inévitable conclusion d'une vie de violence à guerroyer et à chercher à affronter des adversaires toujours plus redoutables. Pourquoi ? Pour prouver au monde mais surtout à lui-même qu'il est le plus fort, cherchant constamment à se mettre en difficulté et à repousser ses limites. La mort est l'apothéose absolue dans la vie d'un guerrier et si elle vient le chercher, alors c'est que son chemin devait s'arrêter là.
Un sourire carnassier apparait sur le visage de l'Oni alors qu'il se saisit du pommeau de sa lame qu'il extirpe du sol en éxécutant quelques moulinets du poignet. Des silhouettes apparaissent pour former l'arène qui devra contenir la folie meurtrière des deux tueurs, encore une fois c'est bien mal les connaîtres car ces deux-là ne sont pas des adeptes de a finesse et il faut de la place pour contenir la fureur de leurs échanges. Mais Dante ne prête pas vraiment attention aux silhouettes. Il a déjà les yeux rivés sur le seul adversaire qui trouve grâce à ses yeux. L'Oni n'a rien à cacher étant dans son plus simple appareil, le fessier bien galbé à l'air. Il n'y a que lui, son courage et son épée.
« T'as intérêt à cogner plus fort que la dernière fois. Ne me déçois pas. »
Sans plus de cérémonie, le combat commence sur les chapeaux de roues et Dante n'en attendait pas moins du guerrier le plus fort qu'il connaisse. Le coup de l'Orc n'a toujours pas atteint sa cible et pourtant, l'Oni se réjouit d'avance d'avoir le droit de vivre ce moment magique. Quoi de plus jouissif qu'un véritable combat à mort où tous les adversaires misent leur vie à chaque instant ? Dante pourrait tenter d'esquiver le coup, c'est vrai. Il en serait sûrement capable mais ce serait quand même bien moins marrant. Alors quand l'Orc arrive enfin à sa hauteur, l'Oni se saisit fermement à deux mains de son épée pour mettre sa lame en opposition. C'est tout son corps qui se contracte pour tenter d'amortir le choc dévastateur de leurs lames qui s'entrechoquent. Dante veut savoir s'il va se faire écraser sous le poids de son arrogance ou s'il est à la hauteur du défi qui lui est imposé. Dans le cas où il réussirait à bloquer le coup, alors il répondra du tac au tac en essayant de repousser légèrement l'Orc en arrière, juste pour s'offrir le temps nécessaire de lever sa jambe et d'envoyer son talon s'écraser dans les côtes de Nargulg pour l'envoyer valser plus loin.
Tout du long et quoi qu'il se passe, Dante restera constamment au contact de son adversaire pour multiplier les échanges tous plus meurtriers que les précédents. Dante frappe fort et s'il y a encore un doute sur ses intentions : chacun des coups qu'il porte a pour vocation de tuer son opposant.
CENDRES
« Hm. Je devrais en être capable. Accroche-toi bien à moi. »
Bon. De toute façon, ils ne peuvent pas rester là ni rebrousser chemin. Il faut traverser, il n'y a pas d'autres solutions. Alors qu'il venait de faire un pas en direction de Myriem, l'Oni récupère la magicienne et la soulève au-dessus du sol avant de prendre un peu d'élan. Il s'élance et bondit dans les airs pour traverser le gouffre et attérir de l'autre côté sans trop de problème. Il finit par déposer Myriem et il s'arrête en entendant la voix de l'enfant résonner sur les murs de pierre de la caverne creusée sous la cathédrale. L'intonation de sa voix est celle d'un enfant, assurément. Pourtant, il y a quelque chose d'étrange dans sa présence et dans ses mots. Dante n'est pas capable de mettre le doigt sur l'anomalie et même si Myriem ne perçoit pas d'animosité, l'Oni n'est pas d'accord avec le constat de la magicienne. Dante sait reconnaître quelqu'un de dangereux d'un simple coup d'oeil et cet enfant bien que chétif d'apparence, est très dangereux.
Interrompu pour la seconde fois, Dante n'a pas le temps de saisir Myriem et de rejoindre l'autre côté d'un bond athlétique. Il est encore la victime d'une puissante magie. C'est la seconde fois qu'il ressent ce sentiment étrange qu'il a senti aussi avant l'apparition du spectre : il y a clairement quelque chose dans l'air. Le spectre n'était peut-être pas le propriétaire de cette magie. Et s'il s'agissait de cet enfant ? Sa réflexion attendra car l'Oni est impuissant face à cette illusion qui le transporte dans le vaste monde de l'inconscient.
POUF.
C'est le bruit sourd que fait le massif Oni en armure en tombant en arrière raide comme un piquet. Un traumatisme cranien plus tard, Dante finit par ouvrir à nouveau les yeux et ... Tout a changé autour de lui. Plus de cathédrale, plus de caverne secrète. Ses compagnons ne sont plus là aussi et outre le fait qu'il se surprend un moment à être nu comme un ver en laissant planer le doute sur ses activités de la veille, c'est surtout l'absence de Kar'ath qui l'inquiète tant sa lame ne le quitte jamais. Impossible qu'il s'agisse de l'oeuvre d'un voleur car personne n'est capable de soulever la lame si ce n'est lui. C'est ce que voudrait la logique mais ici, dans le monde des songes, la logique n'a pas sa place. Quittant sa couchette, l'Oni sort de l'espèce de tente pour aller affronter la lumière du jour qui l'éblouit instantanément. Les yeux plissés, il met quelques secondes à s'acoutumer à la lumière puis il pose son regard sur la grande clairière qui apparaît petit à petit devant lui.
Des cadavres qu'il ne reconnaît pas jonchent le sol ici et là. Au milieu de cette boucherie, Nargulg le sanguinaire est là. Décidément cet enfoiré ne le quitte jamais, il le hante même dans ses rêves. Il aurait pu se réveiller aux côtés d'une beauté exotique qui lui aurait tenu compagnie pendant la nuit. Ça n'aurait pas été pour lui déplaire mais non, à la place il n'a le droit qu'à la sale gueule de Nargulg, bourreau des Dieux et tueur de wyverne de son haut fait le plus récent. Le regard de Dante divague jusqu'à se poser sur la lame noire que l'Orc tient dans ses mains. Bien sûr qu'il l'a reconnaît, cette lame lui appartient. Elle est son devoir et son fardeau. L'Oni hausse un sourcil aux paroles de l'Orc vagabond, n'étant pas tout à fait sûr de comprendre de quoi il s'agit.
Il baisse le regard vers le sol et il retrouve la copie conforme de sa lame plantée à ses pieds. Il s'agit bien de Kar'ath, il peut sentir le lien qui l'unit à l'artefact maudit. Et comme à son habitude, le Démon cherche à créer la confusion dans son esprit en l'incitant à se battre... Contre Nargulg ? Qu'est-ce qui se passe ici ? Honnêtement, Dante avait oublié qu'il était sous l'effet d'une illusion, d'un rêve. Celui-ci est particulièrement convaincant et... plaisant. Il reporte son attention sur l'Orc qui semble avoir retrouver son oeil et son bras perdu au combat il y a quelques mois déjà, dans les dangereuses montagnes de Shoumei.
Comment est-ce possible ?
Peu importe. Il ne pouvait pas rêver mieux.
Il a maintenant l'opportunité de reprendre là où les deux frères d'armes se sont arrêtés la dernière fois qu'ils ont croisé le fer. Dante ne veut pas affronter un Nargulg limité et amoindri. Il veut l'affronter au sommet de sa forme, quand l'Orc est le plus fort et le plus dangereux. L'Oni s'était fait une raison, cela n'arriverait sûrement jamais et pourtant... La chance lui sourit soudainement. Quel est le but de tout ceci ? L'objectif véritable de ce rêve ? Dante ne se tracasse même pas avec ce genre de questions. Est-ce un défi ? Dante doit-il hésiter à prendre la vie de son frère d'arme ? C'est bien mal connaître la relation des deux guerriers. Les deux frères d'armes étant similaires sur bien des points, ils trouvent leur plus grande satisfaction au coeur du combat, dans le sang et les entrailles, là où la Mort règne en souverraine absolue. Pour Dante, la mort n'est pas une fin en soi. C'est une délivrance. Elle est l'inévitable conclusion d'une vie de violence à guerroyer et à chercher à affronter des adversaires toujours plus redoutables. Pourquoi ? Pour prouver au monde mais surtout à lui-même qu'il est le plus fort, cherchant constamment à se mettre en difficulté et à repousser ses limites. La mort est l'apothéose absolue dans la vie d'un guerrier et si elle vient le chercher, alors c'est que son chemin devait s'arrêter là.
Un sourire carnassier apparait sur le visage de l'Oni alors qu'il se saisit du pommeau de sa lame qu'il extirpe du sol en éxécutant quelques moulinets du poignet. Des silhouettes apparaissent pour former l'arène qui devra contenir la folie meurtrière des deux tueurs, encore une fois c'est bien mal les connaîtres car ces deux-là ne sont pas des adeptes de a finesse et il faut de la place pour contenir la fureur de leurs échanges. Mais Dante ne prête pas vraiment attention aux silhouettes. Il a déjà les yeux rivés sur le seul adversaire qui trouve grâce à ses yeux. L'Oni n'a rien à cacher étant dans son plus simple appareil, le fessier bien galbé à l'air. Il n'y a que lui, son courage et son épée.
« T'as intérêt à cogner plus fort que la dernière fois. Ne me déçois pas. »
Sans plus de cérémonie, le combat commence sur les chapeaux de roues et Dante n'en attendait pas moins du guerrier le plus fort qu'il connaisse. Le coup de l'Orc n'a toujours pas atteint sa cible et pourtant, l'Oni se réjouit d'avance d'avoir le droit de vivre ce moment magique. Quoi de plus jouissif qu'un véritable combat à mort où tous les adversaires misent leur vie à chaque instant ? Dante pourrait tenter d'esquiver le coup, c'est vrai. Il en serait sûrement capable mais ce serait quand même bien moins marrant. Alors quand l'Orc arrive enfin à sa hauteur, l'Oni se saisit fermement à deux mains de son épée pour mettre sa lame en opposition. C'est tout son corps qui se contracte pour tenter d'amortir le choc dévastateur de leurs lames qui s'entrechoquent. Dante veut savoir s'il va se faire écraser sous le poids de son arrogance ou s'il est à la hauteur du défi qui lui est imposé. Dans le cas où il réussirait à bloquer le coup, alors il répondra du tac au tac en essayant de repousser légèrement l'Orc en arrière, juste pour s'offrir le temps nécessaire de lever sa jambe et d'envoyer son talon s'écraser dans les côtes de Nargulg pour l'envoyer valser plus loin.
Tout du long et quoi qu'il se passe, Dante restera constamment au contact de son adversaire pour multiplier les échanges tous plus meurtriers que les précédents. Dante frappe fort et s'il y a encore un doute sur ses intentions : chacun des coups qu'il porte a pour vocation de tuer son opposant.
- Pouvoirs utilisés:
- Force P2 - 3/10
Vitesse P1
Arme en Rathonite
CENDRES
Noble de La République
Konrad Lightborn
Messages : 411
crédits : 902
crédits : 902
- Sous la Cathédrale de Mael, au fond de la cavité -Zaïn était parvenu à s'extraire de l'eau, là où la vermine aquatique ne pourrait le suivre. Par chance qu'il pouvait renforcer son épiderme, sans quoi il n'aurait pas donné cher de sa peau, il ne faisait aucun doute que ces sangsues étaient pourvues d'un quelconque venin en plus d'être particulièrement nombreuses. Il se demanda alors comment elles pouvaient survivre ici en si grand nombre, ce qui laissait penser qu'il y avait une rivière souterraine qui permettait à des grenouilles ou des poissons de servir de repas à ces créatures. Sinon, peut-être que quelqu'un les nourrissait, bien content de la défense naturelle que ces sangsues constituaient pour ce lieu tenu secret.
À ce propos, il ne faisait aucun doute qu'ils étaient le la bonne voie vers le bouclier tant convoité, sinon pourquoi un tel mécanisme de défense magique dans la cathédrale, sans parler de l'énigme, mais aussi cette cavité abrupte défendue par des hordes de sangsues et surtout ce spectre aux pouvoirs lugubres. De tels dispositifs pour protéger ce lieu indiquait explicitement qu'il y avait quelque chose à cacher. Et Myriem, Dante et Zaïn allaient trouver cette chose. La diviniste lui héla alors une question, demandant si les mouvements dans l'eau étaient causés par un quelconque danger.
- Des sales serpents ! Si j'étais vous j'éviterai de faire trempette ! Avertit-il.Mais dans l'immédiat, ils allaient devoir se charger du gosse qui les observait depuis son perchoir. Et si Zaïn avait déjà fait la moitié du chemin jusqu'au petit bonhomme, il pourrait assurément le rejoindre assez rapidement, tout en évitant de remettre les pieds dans l'eau. Les vestiges de ruines de la grotte lui permettrait sans mal de grimper jusqu'au gamin. Mais avant qu'il ne commence à avancer dans la direction de celui-ci, le gosse se mit à proférer des menaces qui de disaient rien qui vaille aux aventuriers. Comme s'ils avaient pas déjà surmontés assez de torture mentale, il fallut qu'une nouvelle magie soit déployée pour les faire tourner en bourrique.
Au moins, c'était clair qu'ils étaient sur la bonne voie.
Zaïn vit alors le sol se rapprocher dangereusement alors qu'il se rendait compte qu'il tombait à la renverse. Et lorsque son visage s'apprêta à faire un bisous au sol, son esprit parti dans un profond rêve. Lorsqu'il se réveillerai, il ne manquerai pas d'avoir une bosse au front...Lorsqu'il ouvrit les yeux, il ne se souvenait pas comment il était arrivé là, comme dans tout rêve, on ne se souvenait jamais de son début. Il ne se souvenait pas non plus qu'il était dans un rêve. Tout cela paraissait si réel. Si parfait. Une vision qu'il chérissait tant, une vie paisible à laquelle il n'avait jamais pu accéder se présentait à lui. Kilanna et lui avaient longtemps parlés de partir ensemble dans un coin reculé, paisible, loin de l'agitation du monde, pour vivre une vie de plaisirs et prospère. Le couple envisageait d'emménager ensemble, de recueillir des hybrides meurtris à leur côtés pour repartir à zéro ensemble, dans un endroit où personne ne viendrait les persécuter, où aucune obligations ne les retiendraient. Visiblement ils y étaient parvenus.
Zaïn humait l'air pur, sentant une douce brise dans ses cheveux, un sourire plaqué sur le visage, un regard bienveillant posé sur sa bien-aimée, lumineuse comme à son habitude. Elle était si parfaite, sa beauté univoque plantée dans ce décor idyllique. Une pensée traversa alors l'esprit soudain apaisé de l'hybride : C'était trop parfait. Sur cette pensée, l'horreur ne manqua pas de pointer le bout de son nez, s'en prenant au petit bout de choux sur lequel il devait pourtant veiller. Un être qu'il devait aimer était de nouveau la cible du mal qui habitait les ombres de ce monde.
L'enfant hybride laissait place à la multitude de bras qui avait tant hanté ses pires cauchemars, le corps difforme, menaçant, détestable, de Praelia, créature immonde servant de porteuse à la pire engeance que le Sekaï ai porté : Violence. Le démon qui lui avait tant pris, ses rêves, une partie de sa vie, ses idéaux, mais surtout sa sœur, Arkady. Violence était de retour.
IL fut d'abord tétanisé par la peur, alors que la transformation s'opérait, mais lorsque son regard se posa sur Kila, il réagit instinctivement, se jetant sur elle pour l'envelopper de ses bras protecteurs, se plaçant entre le démon et sa dulcinée. Cette fois-ci, il ne laisserai aucune chance à Violence, cette fois-ci, il défendrait ceux qu'il aime contre l'engeance, il ne laisserai en aucun cas la Lame Famélique atteindre la dernière personne qui lui restait.
- Tu es misérable, tu l'as toujours été. Incapable de protéger ceux que tu aimes. Incompétent. Tu es maudit, condamné à voir mourir tout ceux qui te sont chers... Tu payes les conséquences de ta propre vanité !
La voix de Violence, Zaïn ne la connaissait que trop bien. Raisonnant dans son esprit, parasitant ses pensées et disséminant ses paroles pernicieuses. Le démon vociférait de nouveau des horreurs qu'il ne voulait plus entendre. Pas en ces lieux. Pas en présence de Kilanna. Il s'était déjà fait manipulé une fois par Violence et en avait payé le prix fort. Il ne reproduirait pas une seconde fois la plus vaste erreur de son existence. L'hybride abaissa alors un regard vers son dulcinée... Pour constater avec effroi qu'elle s'était changée en cendres, se dispersant au vent et s'écoulant entre ses doigts, incapable de la garder contre elle... Jusqu'à ce qu'il ne resta plus rien d'elle.
Le rire du démon raisonna une nouvelle fois dans son esprit alors que le corps immonde de Praelia faisait un pas dans sa direction.
Zaïn y répondit par un hurlement de rage, sa colère à l'état pur envahit son esprit, son corps y réagit au quart de tour. La seconde d'après, il exerça deux enjambées en direction du démon et dans un saut fulgurant, il projeta son poings serré droit sur le démon. Il avait rassemblé toute sa force dans cette attaque, comptant bien pulvériser la Lame Famélique d'une attaque destructrice capable de fendre la terre et d'ébranler le Sekaï entier.
- Pouvoir utilisé :
- - Force surhumaine P3
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Thème musical de Konrad
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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Viviane, le Coeur de Mael - tour 8
Feat. Dante, Zaïn et Elisabeth
- Ambiance musicale pour Mymy et jet de dés:
Mael en liesse, un bonheur, un rêve devenu réalité, une sombre routine quotidienne effacée, je me sens comme Mael, heureuse et libérée d’un poids, celui de l’oppression. Le simple fait de m’avancer de nouveau vers la Cathédrale au grand jour sous les regards de tous les habitants de ma ville, je sens quelque chose qui vibre en moi, quelque chose de profond et bien ancré : l’espoir.
Mes pas suivent ceux de Seagan, finalement il est le guide que j’espérais, il est sorti de ses montagnes isolées, a abandonné ses volontés guerrières, il a renoncé à ce qui le rattachait au Reike non? Et alors que nos pas résonnent dans la nef ou la population assemblée s’est tue, respectueusement, je souris. A mon bras, le bouclier tel que je m’en souviens, j’avais senti son pouvoir glisser sous mes doigts quand je m’étais agenouillée devant lui, posant mes deux mains et mon front dessus pour prononcer mon serment de loyauté envers le Protectorat de Mael et ses gens. Les mots résonnent encore en moi alors que j’avance vers le Coeur.
Je vois bien un couple devant moi et je m’interroge, qui sont-ils donc? De prime abord je ne les reconnais pas et finalement, quand ma vue s’acclimate enfin à la luminosité du lieu sacré pour découvrir l’horreur de la situation. Horreur car cela représente la concrétisation de toutes mes peurs enfouies et exprimées selon mes interlocuteurs.
Je perçois l’impératrice, belle, gracieuse, délicieuse et envoûtante, il se dégage d’elle une aura de douceur, de bonté, qui me dérange, je ne peux me laisser amadouer par cela, à cause de ce qu’elle est, qui elle est. Et à ses côtés, un géant, impressionnant, froid, scrutateur, implacable, son regard suffirait à tuer dit-on les âmes faibles qui osent s’approcher trop près. Ils ont défait un titan, tué? J’en doute, Kasgoth reviendra, il est juste reparti dans son monde, son plan peu importe comment on l’envisage, mais il ne peut avoir été détruit et éradiqué par des mortels, car ce couple Impérial aussi puissant soit-il n’est pas d’essence divine, non !
Je m’arrête alors, à mi-chemin entre l’entrée de la Cathédrale et le couple. Mon regard se durcit, en moi résonne la foi, celle envers les titans, celle de nos créateurs, injustes pour certains mais les parents ne punissent-ils pas leurs enfants non sages? A mon bras le bouclier, je le tiens fermement, ma main resserre son emprise sur la poignée tressée dessous. Je ne suis pas une guerrière, je ne l’ai jamais été et je ne le deviendrai jamais, je suis une croyante, une fervente croyante en mes dieux et envers les gens. Je crois en eux car ils sont l’avenir de Mael, et je veux être à leurs côtés pour les aider, et je sais que demain l’herbe verdira de nouveau, que nous pourrons avancer sans plus songer à nous cacher.
- Je n’avancerai pas.
Mon guide à mes côtés semble sourire, étrange, je n’imaginais pas Seagan sourire ainsi, mais cela reste un détail au final.
- Le bouclier de Viviane appartient à Mael, à son peuple, c’est le symbole de la Renaissance de notre belle cité, un symbole du passé, de ses origines, il ne peut être souillé au contact d’infidèles, d’incroyants qui se prennent eux même pour des divins.
Je tourne les talons, c’est ce qui doit être fait, mon coeur bat la chamade à tout rompre, j’ai la peur au ventre aussi, je ne suis qu’une mortelle insignifiante face à eux, c’est une réalité que j’accepte mais je veux montrer l’exemple, montrer qu’on peut ne pas plier le genou devant le Reike, pas ici, pas dans le Coeur de Mael, pas dans la Cathédrale des divins !
- Pouvoirs utilisés:
Senseur magique P1 plusieurs fois.
P2: 2/10
- contrôle émotion 2
P3 : 2/5
- contrôle émotion 1
- soins 1
P4 : 0/2
A Midsummer Night's Dream for Myriem
Alors que Myriem tourne les talons et refuse d’affronter le couple impérial, l’air change, la colère du Drakyn explose littéralement et empli la Cathédrale. La chaleur devient suffocante car l’offense a aussi touché la belle et douce Ayshara, la Vosdraak n’est pas de celle à qui on tourne le dos. Leurs pouvoirs sont colossaux, titanesques en réalité et leur volonté de voir le monde plier le genou devant eux grande. Que leurs buts divergent, leurs méthodes aussi, c’est un fait mais ils sont les deux faces d’un tout, la lune et le soleil, la lumière et l’ombre et ensemble ils peuvent tout faire.
Une gerbe de feu divin vient frapper Myriem alors qu’elle tourne les talons, elle n’a pas le temps de bouger, de réagir qu’elle est projetée par la magie divine au sol, plusieurs mètres en avant. Brûlée, blessée, elle n’a pas lâché le bouclier réflexe probablement salvateur. Car quand elle tente de bouger et de se retourner, la masse du colosse s’écrase sur elle. Son bras est broyé sous l’impact, les os ont explosé par la violence du choc mais elle n’est pas morte car le bouclier se tient entre elle et l’oppresseur de son rêve trop réaliste.
Elle crache du sang, ses côtes ont souffert, et probablement d’autres choses. Au dessus d’elle un regard inflexible, implacable lui intime l’abandon de son rêve.
- Abandonne ton rêve présomptueux et tu mourras peut-être rapidement sale petite vermine diviniste.
Sa poigne d’acier est rivée sur le bouclier qu’il enserre, prêt à l’arracher du bras de Myriem et d’arracher le bras avec probablement vu sa force. Dans la réalité, le corps de Myriem est secoué de spasmes, elle peine à respirer, la violence de son rêve proche de briser son corps dans la grotte sous le regard de l’enfant, regard intense, il passe de l’un des endormis à l’autre, concentré.
jet de dés à faire :
1-2 Myriem ne parvient pas à réagir et meurt, la gorge écrasée par la poigne de Tensai et se réveille, blessée et le moral au plus bas, sans espoir pour ses rêves.
3-8 Myriem peut utiliser sa magie pour se défendre et gagner du temps mais pour quoi?
9 Myriem peut repousser Tensai par sa magie un instant et se libère de sa prise
10 Myriem repousse Tensaï et se réveille, elle voit l'enfant concentré, il fait de la magie.
A Midsummer Night's Dream for Dante
Les rêves et illusions ont ça de bon que l’esprit ne parvient pas forcément à rationaliser ce qu’il voit ou alors ce sont des détails, leur accumulation qui permettent à ce dernier d’entrevoir la lumière, de percer à jour le souci et les failles. Son frère d'armes, son compagnon qui avait pourtant perdu beaucoup lors de leur dernière virée dans les rocheuses est intact, indemne et dans sa main luit Kar'ath, démon notoirement sans la moindre allégeance.
L'orc est prêt, ses pieds solidement ancrés dans le sol, il raffermit sa prise pour l'épée démoniaque et son sourire s'aggrandit, son regard change et s'emplit d'une envie que l'Oni connait parfaitement, celle de faire couler le sang, le goûter et finalement s'en repaitre, satisfaction de la victoire, on se baigne dans le sang et les viscères de son ennemi, n'y a t il pas meilleur hommage à rendre à un fier combattant?
- Je ne te décevrai pas, je vais te réduire à néant Dante, il ne restera rien de toi, poussière et oubli seront ta destinée !
- Fais le souffrir surtout *lance la voix de Kar'ath dans la main de l'Orc.*
Narglug a foncé droit sur Dante, avec sa force et sa vitesse, son attaque est précise est ciblée, il frappe pour tuer ni plus ni moins, ils ne se lancent pas dans un combat d'exhibition, un de ceux qu'on fait durer pour montrer au monde entier les prouesses dont on est capable non, il s'agit d'un combat qui peut s'achever sur un simple coup qui viendrait à trancher une artère, un membre... Dante a confiance en lui et attend le choc, il est prêt. L'arme levée fend l'air et la masse de son compagnon d'armes, d'orgies, s'abat sur lui pour le cueillir dans le bras. Comme un air de déjà vu en réalité sauf que ce n'est pas l'Orc qui voit son bras tranché net ce jour c'est Dante. Il est fort, il est vif mais il n'est pas aussi résistant que le métal de sa propre lame non?
Le sang gicle et des lambeaux de chairs ainsi que quelques tendons restent accrochés à l'épaule gauche de l'Oni. Ironie de la chose il ne lui reste que son bras malade pour tenir l'épée en radhonite. Un être normal aurait hurlé de douleur et serait tombé sous la violence du choc, mais pas Dante, il résiste et peut remercier son sang de Drakyn pour cette capacité inné à ne rien ressentir. L'orc a le regard fou, il est au contact comme Dante le souhaitait et alors qu'il pense pouvoir gagner aisément il a la surprise de sentir un coup de pied magistral lui briser le genou. L'orc est surpris et enragé en un même temps mais il hurle de colère. Il devrait ne plus avancer mais cela ne l'arrête pas, dans sa main Kar'ath luit prêt à frapper de nouveau pour briser l'Oni. Cette fois-ci il vise la tête, comme si il voulait lui ôter un oeil, du déjà vu non?
jet de dés à faire
1-2 : Dante ne parvient pas à éviter le coup dans l'oeil et en "meurt" il se réveille avec la vue trouble, son oeil inutilisable un long moment et le moral en berne.
3-8 : Dante parvient à éviter, bloquer, encaisser le coup, le dévier, réagir, action à décrire
9: Dante réussit à surprendre littéralement l'Orc, action à décrire, mort possible de l'adversaire et réveil.
10 : Dante tue l'Orc en contre attaquant de manière spectaculaire et se réveille pour voir l'enfant à côté d'eux, concentré, immobile.
A Midsummer Night's Dream for Zaïn
Les rêves n'ont que la portée qu'on leur offre, puisés au creux de nos esprits, ils se nourrissent des aspirations de chacun. Zaïn a déjà vu une partie de ses rêves partir en fumée quand sa soeur est morte par la faute de Violence, cela a brisé quelque chose en lui, le fier Reikois est probablement le plus affaibli actuellement par cette perte qui déchire son coeur. Par chance pour lui, son coeur est gonflé de joie à la simple pensée de sa dulcinée, de sa belle ombragon hybride, sa moitié, son âme soeur, elle est dans la noirceur de la douleur son phare.
Ses cauchemars se matérialisent sous ses yeux et le privent un instant de réaction jusqu'à ce que son sang chaud tourbillonne et le fasse bondir, réagir. Zaïn a une revanche à prendre sur le démon et il ne laissera pas passer sa chance, surement pas, impossible et impensable. Il a confiance en ses capacités, il peut l'anéantir, le réduire à l'oubli pour le Sekai, effacer son essence mais garder en lui son "nom", sa force, ce que cela implique. Il affronte sa propre peur en un sens, sa soif de Violence fait echo au démon qui se nourrit d'elle. En cédant, ne le rend-il pas plus fort?
L'enfant n'est plus qu'une multitude de bras, une excroissance de chairs putrides et nauséabondes, de mal à l'état pur et de douleur qui se diffuse, empli l'air de son odeur, tout comme celle de la peur car l'enfant est encore en vie, son regard terrifié est proche de la mort, mais sa vie ne tient qu'à un fil grâce à Praelia qui se repait de tout cela. L'enfant semble figé dans les airs un instant, immobile et finalement il se jette sur l'hybride qui entend un hurlement enfantin, ce n'est plus la voix de violence qui résonne mais celle de l'enfant.
- J'ai malllllllllllllllllllll
Les yeux pleurent, ils ne peuvent y voir correctement, mais l'enfant chose, objet contrôlé par le démon se rue sur Zaïn qui l'accueille avec sa rage entière et pleine. Le poing de Zaïn cueille l'être démoniaque en un craquement sinistre. Le poing s'est écrasé sur le thorax du petit, brisant la cage thoracique et s'enfonçant dans les chairs. Le poing de Zaïn se retrouve enserré par les os brisés et les viscères de l'enfant. Près d'elle le coeur qui battait encore l'instant d'avant et vient de s'éteindre sous la Violence du choc. Zaïn n'a pas hésité, pas un instant, il était le plus blessé par son passé récent mais a refusé qu'on le prive de l'avenir dont il rêve, il a le contrôle, l'envie de voir demain briller.
La bouche de l'enfant crache du sang et des morceaux de chair, son regard emplis de larmes de douleur et de peur s'éteint et la lame famélique semble ne pas réagir.
Zaïn ouvre les yeux et inspire l'air de la grotte pour voir les autres encore endormis même si les jets sont réussi il aura l'init au prochain tour pour réagir avec "l'enfant" toujours concentré.
CENDRES
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Viviane, le Coeur de Mael
- Jet de dés:
C'est sans plus de cérémonie que les hostilités s'engagent entre les deux rivaux, pris soudainement d'une pulsion sanguinaire à satisfaire sans délai. Orc et Oni réunis dans un affrontement fratricide dont il ne peut en rester qu'un. Cet affrontement qu'ils ont trop longtemps remis à plus tard et qu'elle joie indescriptible que de pouvoir à nouveau goûter à cette sensation enivrante qui parcourt tout son être dans un frisson jouissif. Un duel grandiose se profile et il ne peut que remercier silencieusement les Huits créateurs qui le gratifient de cette chance inespérée de pouvoir à nouveau prouver sa valeur. Il est donc de son devoir de répondre à la convocation suprême de ce combat à mort car pour sûr que cette fois, il n'y a aucune autre alternative pour enfin mettre un terme à ce débat. En parangon de la brutalité absolue, Nargulg s'élance et il n'en attendait pas moins de sa part. L'impatience ronge ces deux guerriers qui ne trouvent véritablement satisfaction que dans ces rares moments d'extases au plus près de la mort. Les petits plaisirs de la vie paraissent même bien fades en comparaison. Vils serviteurs des déités génocidaires, destinés à une vie macabre et tragique depuis la tendre enfance. Des âmes perdues, condamnées à l'errance éternelle. Point de pitié pour ces infâmes personnages aux traits disgracieux car ils ont parfaitement mérité leur sort et tôt ou tard, ils devront répondre de leurs actes devant les instances célestes.
Mais pour l'heure, philosophie et introspection n'ont pas leur place au milieu de cette pression grandissante qui atteint son apogée quand leurs lames s'entrechoquent dans un bruit sourd à en réveiller les Dieux et faire craqueler le sol sous leurs pieds. Le choc est d'une violence inouïe, tant que Dante lui-même est incapable de contenir pleinement le premier assaut de l'Orc barbare. Dans sa confiance démesurée en ses capacités, il se pensait capable d'encaisser le coup pour s'offrir une opportunité de contre-attaquer immédiatement, grave erreur. Nargulg est en pleine possession de ses moyens et surtout, il n'a plus la piètre glaive émoussée qu'il utilisait lors de leur rencontre aux abords de Benedictus. Sa force n'est plus à prouver et la Wyverne de glace, terrifiante et majestueuse créature qui avait élu domicile dans les Rôcheuses en avait fait les frais, quelques mois auparavant. Maintenant qu'il possède une véritable arme capable de transpercer même l'armure la plus solide, copie conforme de la lame maudite de l'Oni, Nargulg n'a sûrement jamais été aussi dangereux qu'actuellement et Dante va très vite le comprendre quand la lame noire dont il était l'unique gardien jusqu'à récemment vient sectionner le bras et lui arracher une partie de l'épaule. Une plaie ouverte dont le sang du guerrier se met à s'échapper abondamment
Désillusion au goût amer alors que le fervent croyant à corne est violemment ramené les pieds sur terre face à sa propre médiocrité. Voilà qui aurait dû achever cette confrontation en piétinant les pauvres espoirs de Dante mais cet Oni n'est pas de ceux qui baissent les bras, sans mauvais jeu de mots. Peu d'adversaires auraient été capables de se relever d'un tel coup. Perdre un bras ? Il en a encore un autre pour soulever son épée et le combat ne sera pas terminé tant qu'un souffle de vie fera battre son cœur. Mettre fin à ce combat ? Pourquoi faire ? C'est maintenant que ça devient intéressant. Un cri assourdissant à vous en glacer le sang vient relancer les hostilités. Pas de douleur, encore moins de détresse. Un cri de rage trouvant son origine au plus profond de son âme et exprimant toute sa soif de vaincre. C'est en cet instant solennel alors que la mort plane au-dessus de sa tête qu'il se doit de se montrer digne de l'intérêt des Dieux qui, il en est convaincu, ne manqueraient cette scène surréaliste pour rien au monde. Nargulg est maintenant au contact, à sa portée et bien trop proche pour que l'Orc soit capable d'éviter sa prochaine tentative alors qu'il doit déjà jubiler de sa victoire sur le cornu. Le talon de l'Oni s'écrase brutalement à l'avant du genoux de son adversaire, cette jambe qui se brise sous l'impact dans un bruit très explicite et reconnaissable de tous. Quelle douce mélodie à ses oreilles.
Si Dante est encore apte à se battre avec un bras en moins, alors ce n'est pas quelques os brisés qui vont arrêter cet Orc. Le contraire serait franchement décevant. Nargulg ne l'a jamais déçu et ce n'est pas aujourd'hui que cela va commencer. L'esprit toujours aussi affuté malgré les giclées de sang qui s'échappent de sa plaie béante, Dante n'est pas non plus du genre à trop réfléchir et encore une fois, c'est son instinct qui vient lui sauver la vie. Le bras de Nargulg se rétracte avant de voir la lame noire fendre l'air en direction de son visage. Un coup d'estoc rapide et chirurgicale dont la pointe n'est plus qu'à quelques centimètres de son œil avant que l'Oni ne parvienne à dévier sa trajectoire in extrémis en plaçant sa propre épée en opposition. À cet instant précis, son adversaire a sa garde complètement ouverte. Il est vulnérable, situation parfaite pour que Dante saisisse sa chance pour s'engouffrer au plus près de son adversaire. Point de répit, point de régénération ni pour lui ni pour le colosse verdâtre. Dante délaisse volontairement l'arrêt de son saignement, perte de temps et d'énergie dont il a cruellement besoin pour atteindre son redoutable rival. Dante prend une grande inspiration par le nez et gonfle soudainement ses poumons d'une manière absolument grotesque et caricaturale, balançant légèrement sa tête en arrière pour... Prendre de l'élan ? Oh l'idée à la con. Et c'est pour cette raison qu'elle est géniale.
Avec un bras en moins et s'étant servi de l'autre encore en état pour dévier la tentative de Nargulg, les options sont peu nombreuses mais il est hors de question de rester spectateur des événements. Il est temps de rabattre le clapet de cet enfoiré d'Orc et avec la manière. Après avoir emmagasiné assez de vitesse, Dante se balance soudainement en avant pour balancer un coup de tête fracassant dans le nez difforme de son frère d'arme et se servant pour une fois de ses deux cornes à la taille conséquente sur le sommet de son crâne pour perforer absolument tout ce qui se trouvera sur leur chemin. Inutile de préciser qu'il y va lourdement comme un bourrin avec pour unique objectif de lui exploser le crâne, sans aucune forme de poésie.
Reste à savoir qui des deux combattants a la tête la plus dure mais il espère secrètement que Nargulg s'en sorte pour pouvoir continuer à se foutre cordialement sur la gueule parce que franchement, quel plaisir. Ses compagnons, la grotte, la quête du bouclier de Viviane. Là tout de suite, tout ça lui passe complètement au-dessus de la tête. Est-ce qu'il était sensé vivre un cauchemar en affrontant Nargulg ? Pour le moment, c'est un rêve qui se réalise et dont il compte bien profiter jusqu'à la dernière seconde.
- Pouvoirs utilisés:
- Force P2 4/10
CENDRES
Noble de La République
Konrad Lightborn
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- Sous la Cathédrale de Mael, au fond de la cavité -Il venait probablement de faire le pire cauchemar de son existence, mais il avait été si réaliste que Zaïn n'avait pu se contrôler, il avait réagit comme il l'aurait fait dans la réalité, il avait protégée le dernier être qui lui était cher - tout du moins il avait essayé - et avait répondu à Violence par la violence. Combattre le feu par le feu. Et si cela n'aurait fait que nourrir d'avantage le démon dans la réalité, la puissance du coup qu'avait asséné l'hybride avait suffit à le réveiller, le tirant d'un mauvais rêve qu'il ne voudrait plus jamais revivre. Ce qui était sûr c'était que la première chose qu'il ferait une fois sorti de cette grotte sinistre serait d'aller se jeter dans les bras de sa dulcinée.
Une fois extrait des songes, Zaïn sentit son bras droit contracté, comme s'il avait réellement porté le coup de poing dans le monde réel, mais il remarqua en premier lieu la douleur qu'il avait au menton. Face contre terre, ce devait être son menton qui avait cogné le sol en premier lorsqu'il était tombé sous l'effet de la magie. Cette dernière était bien pratique dans certains cas, les ayant sauvé à plusieurs reprises avec Myriem par le passé, mais lorsqu'elle était dirigée contre Zaïn, il l'avait en horreur. Rien ne valait un bon combat à main nu plutôt que des tours de passe-passe dans le genre.Mais au moins il savait que le petit bonhomme qu'il avait hésité à attaquer tantôt était la source de leurs ennuis. Une fois redressé, son regard balaya la grotte, constatant alors que ses alliés étaient toujours assoupis, allongés au sol plus loin derrière lui. Un panoramique lui permit de voir que le petit garçon qui les tourmentait de la sorte semblait concentré, toujours assis sur son rebord de pierre. Zaïn était pas très agile mais avait clairement la force nécessaire pour l'atteindre d'un bond maitrisé.
C'était son tour de jouer au héro.
Dans une inspiration, il fléchit les jambes, et dans une expiration, les tendit pour sauter en direction du parapet, la roche se fendit sous ses pieds. Il se rattrapa tant bien que mal au rebord de pierre taillée, ses doigts se refermant solidement sur la pierre humide. Une main glissa, mais les doigts de l'autre se plantèrent dans la pierre comme si elle eut été faite d'argile. Il se hissa alors tout près du garçon dont un regard en coin, à demi éteint le capta au dernier moment. Zaïn se devait de contrôler sa force, ainsi il n'usa pas de sa puissance pour assommer le petit mais envoya une main vers la nuque du petit, pour ne point le désintégrer sous l'impact comme il l'avait fait avec Praellia dans son rêve artificiel.
- Pouvoirs utilisés :
- - Force surhumaine P1 (Saut et réception)
Personnages similaires à Konrad
Tenax (Those about to Die) - Lord Larys (House of the Dragon) - Sigismund Dijkstra (The Witcher) - Takeshi Kovacs (Altered Carbon) - Syril Karn (Andor) - Marcus (Arcane) - Doug Stamper (House of Cards)
Thème musical de Konrad
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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crédits : 5295
Viviane, le Coeur de Mael
Feat. Dante, Zaïn, Myriem - Tour 9
La poigne titanesque du maître du Reike, celui considéré comme un Dieu par certains, est accroché sur ma gorge. Je peux ressentir chacune des phalanges sur mon cou, ses muscles semblent saillants même au niveau de ses doigts, pourquoi s’attarder sur un tel détail quand ce qui va me manquer c’est le souffle ? Ou mieux et plus rapide je vais entendre une sorte de craquement sinistre ce sera ma colonne vertébrale qui cède ou mon bras celui accroché au bouclier. Mes yeux sont emplis d’une terreur qui traverse chaque pore de ma peau aussi, j’ai l’impression d’affronter la mort et surtout la fin de mon rêve, celui d’un Mael sans l’emprise du Reike. Néanmoins en moi brûle un espoir, un espoir infime, minime mais une étincelle persiste et avec elle la vie résiste. Je n’ai plus rien à perdre en réalité alors autant tenter le tout pour le tout, être l’épine dans le pied du colosse, cette petite chose dérangeante et agaçante qu’est une habitant de Shoumei refusant de plier sous l’égide du Reike. Je retiens ma respiration pour me concentrer sur ma magie et j’envoie alors une première salve de glace (P1) qui n’a pour effet qu’agacer plus l’Empereur-Dieu et le faire grogner, rit-il? se moque-t-il? Je ne sais pas trop mais j’ai une chance alors je lance mon eau avec force et vigueur, invoquant le dragon qui m’a servi à aider à détruire le serviteur de Puantrus dans Mael. Le dragon matérialisé dans la Cathédrale fait pousser aux gens des cris d’effraie, un mouvement de panique s’élève et il détourne un infime instant son regard du cloporte que je suis. Le dragon fond sur lui avec force et ses crocs d’eau s’abattent avec la violence d’un tsunami sur son dos? Souffre-t-il? Je n’en ai pas l’impression mais cela lui fait lâcher prise car le dragon tente de l’emporter. Et je parviens par la magie des titans probablement à m’extraire de sa prise. Je recule, assise au sol, bouclier accroché à mon bras brisé, Tensaï lui se retourne et combat mon dragon d’eau que je maintiens… Mais pourquoi faire? Je gagne du temps certes mais je ne peux fuir car sinon mon dragon va se désagréger, est-ce ainsi que tout va s’achever? Je ramène mon bras vers moi, le bouclier serré contre mon ventre et mes lèvres prononcent une prière aux titans.
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Dream Off - Tour 9
Dans la grotte les corps des aventuriers s’agitaient, secoués de soubresauts provoqués par ce qu’ils vivaient dans leurs rêves, ils souffraient, leurs corps s’arquaient, se tendaient et si les blessures n’étaient pas physiques, l’impact dans leur esprit affaiblissait leurs corps, surtout celui de la magicienne non entraînée à encaisser contrairement à ses deux compagnons.
Dans son rêve Zaïn affrontait Violence, il avait enfin l’occasion de lui faire payer le meurtre de sa soeur, la mort de cette personne chérie, cet être qui était sa moitié depuis toujours. La haine du renard était à son apogée et Violence en aurait été parfaitement satisfait, une haine virulente, dégoulinante dont il se serait délecté avec plaisir.
Néanmoins son absence d’hésitation, sa conviction à se battre pour son rêve et pour celle pour qui son coeur battait plus fort chaque jour avait poussé l’hybride à se surpasser. Il avait vaincu et s’éveillait, il était tendu, mais il reprit vite pied dans la réalité, observant Myriem et Dante toujours prisonniers de leurs rêves qui viraient peut-être au cauchemar aussi.
L’enfant penché au dessus des corps de Dante et Myriem ne semblait pas l’avoir vu pour le moment concentré et faisant preuve de magie assurément. Immobile, assis en tailleur, il respirait doucement. Zaïn usa de sa force pour se propulser et se projeter sur la paroi lui faisant face. Il réussit et s'agrippe, se hissant dans un même mouvement sans peine. L’enfant entrouvrit les yeux alors que Zaïn lançait sa main sur la nuque. Allait -il avoir le temps de réagir d’une façon ou d’une autre?
Hélas pour Zaïn il semble doté de dons hors du commun et si la main de Zaïn frappe l’enfant ce n’est pas la nuque qu’il cueille, l’hésitation, le fait de ne pas vouloir le tuer a peut-être été la cause de l’échec, ou les divins taquins. Néanmoins il roule en avant et prend un choc dans le dos qui ne l’affecte pas vraiment. Cependant cette coupure de sa concentration a plusieurs effets. L’illusion qui l’entourait s’évapore et le voilà qui apparaît sous sa véritable apparence.
- Derrière le masque de l'enfant...:
Serviteur de Kazgoth, élémentaire de feu, il sourit après s’être remis sur ses pieds en faisant face à Zaïn.
- Briser quelque chose en rêve et affronter la réalité sont deux choses différentes. Mais je te félicite pour avoir préservé ton rêve.
Auréolé de flammes, son regard brûlant brille du feu sombre qui l’anime. Aussi grand que Zaïn, il n’en arbore pas du tout la carrure, bien plus fluet, plus sec mais ses muscles sont parfaitement dessinés et le feu dont il est né est ardent.
- Tu as libéré tes compagnons et je ne peux l’accepter. L’échec m’est interdit alors l’un de nous mourra ici tu as forcé le destin ainsi.
Cela le fait sourire, on pourrait y voir le même sourire qui animait Dante affrontant Narglug, le sourire de celui qui affronte la mort sans peur du résultat quel qu’il soit. Il a une arme en main et se campe sur ses deux pieds.
Dans un même temps, dans un rêve les deux titans s’engagent, c’est ainsi qu’on pourrait se souvenir de leur combat, ils y mettent le coeur, l’énergie et la fougue dont seuls les véritables combattants sont capables. Un bras détruit pour l’un, un genou brisé pour le second mais le plus effrayant dans cette situation? Leur sourire, leur regard presque fou, ivres du sang qu’ils vont verser, ivres à l’idée de prouver qu’ils sont l’un ou l’autre les meilleurs. Ce combat a toujours été inéluctable, et la fin tout autant.
Le sol vibre sous leurs assauts répétés et la foule fantomatique autour d’eux semble se rapprocher petit à petit et les forcer à rester au corps à corps, ne leur laissant plus le vaste espace de la clairière pour s’affronter dans ce duel à mort. Ils sont contraints de s’étreindre, étrange et mortelle accolade.
Dante se saisit d’une opportunité, infime et précieuse et il fonce, s’engouffre dans la brèche laissée dans la garde dans un instant d’inattention probablement provoqué par la fatigue qui monte et épuise les corps ou l’esprit. La tactique de l’Oni est risquée, stupide diraient certains maitres d’armes mais parfaitement appropriée finalement aller donner un coup de tête magistral dans le crâne de l’Orc. Le choc est violent et un craquement sinistre et lugubre retentit, quel crâne a cédé ? Dur à dire de prime abord mais Dante a un avantage, il a des cornes et ce sont ses dernières qui font le plus de dégâts, l’une d’elle s’est brisée mais la seconde a frappé l’emplacement originel du croisement des fontanelles, soudées de longue date, elles se déchirent et l’os se fend en deux. Le cri de Nargulg est un cri de rage qui s’éteint dans un borborygme. Dante recule, une corne brisée et savoure sa victoire en voyant l’Orc s’effondrer, le regard vidée de vie. C’est ainsi qu’il émerge, une de ses cornes est brisée, souvenir de son rêve.
Myriem est aussi en train d’émerger à ce moment là, brumeuse, vaseuse. Dante est prêt à réagir rapidement dès qu’il prend conscience de son environnement, pour Myriem c’est plus compliqué, elle garde le goût amer de son rêve, son bras gauche est contre son flanc, pas brisé comme dans son rêve mais il est violacé, comme si le rêve avait pris de sa vitalité et l’avait marqué marqué tout. Et son opulente chevelure noire comme la nuit a blanchi sur de nombreuses mèches.
L’élémentaire est sur le qui vive, prêt à bondir sur Zaïn quand un cri strident retentit, une silhouette massive obstru un instant la lumière provenant de la salle du fond pour laisser apparaître une créature démoniaque sans nul doute au vu des effluves qui émanent d’elle. Sa présence déplait à l’élémentaire mais il ne peut que cracher son mépris quand elle parle d’une voix rauque.
- Rêve vivace… Me nourrir et sombrer vous dans oubli. Je suis Néant qui engloutit.
Quand la créature parle, des filets de bave coule au sol et ce dernier crépite quand cela touche le sol. Être chimérique démoniaque, il s’invite dans la danse.
- Le néant, démon chimérique:
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Viviane, le Coeur de Mael
Dante émerge en sursaut de son rêve rocambolesque alors qu'il commençait tout juste à savourer une victoire durement acquise. Quelle douce mélodie ce fut à ses oreilles que celle d'un crâne qui se brise dans sa tentative presque désespérée de se défaire de son adversaire. Perforé par une corne meurtrière et salvatrice, l'Oni gardera des séquelles de cette prouesse surhumaine puisque l'une de ses cornes s'est aussi brisée dans le monde réel. Dante, l'Oni à la corne brisée. Le guerrier se redresse lourdement et péniblement, récupérant au passage sa lame noire sur le sol. Il y a encore quelques secondes, il était totalement nu et libre de ses mouvements alors que dans la caverne, il porte toujours son armure qui pèse assurément un certain poids sur ses épaules engourdies. Il met bien quelques longues secondes à se remettre de ses émotions, il vérifie instantanément l'état de son bras qui était presque arraché dans son rêve. Celui-ci est parfaitement à sa place et Dante n'en garde aucune conséquence dramatique, pas même une gêne ou une douleur inquiétante. Tant mieux.
Il peut donc reporter son attention sur Myriem qui est toujours à ses côtés et qui, contrairement à lui, n'a visiblement pas autant apprécié son rêve. Pas le temps de servir le thé et de discuter de ce qu'il s'est réellement passé puisqu'il entend une voix inconnue et de l'agitation un peu plus loin au-dessus de sa tête. Aucune trace de l'enfant qu'ils ont aperçu un peu plus tôt, Dante n'est toujours pas au courant pour l'élémentaire de feu qui a fait son apparition. Dante se penche vers Myriem pour l'aider à se relever, constatant que son bras est en bien mauvais état. Fort heureusement, c'est elle la soigneuse du groupe alors ça ne devrait pas être trop insurmontable.
« Tu peux te soigner ? Accroche-toi à moi, on va rejoindre Zaïn. Je crois qu'il se passe quelque chose. »
Il pourrait la laisser là toute seule en espérant qu'elle puisse se démerder sans lui, il gagnerait certainement du temps d'ailleurs pour aller rejoindre l'hybride bodybuildé mais ce n'est pas dans ses plans. Dante laisse à Myriem le temps de soigner sa blessure si elle le souhaite puis de s'accrocher à lui avant que l'Oni ne plie les genoux et s'élance dans les airs d'un bon pour rejoindre la corniche à quelques mètres au-dessus d'eux. Là où Zaïn est actuellement aux prises avec l'élémentaire. Les deux divinistes arrivent à peu près au même moment que l'apparition de la chimère démoniaque et merde alors. Qu'est-ce qui s'est passé pendant qu'il tapait une sieste ? Le gamin a disparu, Zaïn est à deux doigts de se taper dessus avec un élémentaire et il y a un monstre difforme un peu plus loin qui menace les protagonistes. Peu importe dans quel sens il tourne cette histoire, Dante ne comprend pas du tout ce qu'il se passe actuellement mais en réalité, ce n'est pas très important tant qu'il peut taper sur quelque chose.
Il ne fera pas l'affront à Zaïn de lui prendre son adversaire alors l'Oni reporte naturellement son regard vers le machin dégueulasse qui bave sur le sol.
« Ouais, si tu veux. Néant ou pas, ramène-toi que je m'occupe de ton cas. J'ai pas toute la journée. »
Dante se met à marcher calmement vers le Démon, faisant le tour pour ne pas déranger Zaïn dans son combat et s'éloignant de Myriem pour ne pas impliquer la magicienne qui a certainement besoin d'une minute pour se remettre de ses émotions à cause de son rêve. Il prend d'abord son temps pour observer son adversaire et note que sa bave a une réaction très particulière en touchant le sol. Un liquide brûlant, peut-être semblable à du suc gastrique qu'il va donc devoir éviter en priorité. Sans crier gare, l'Oni se met à accélérer sa course pour réduire la distance entre lui et le Démon pour l'empêcher de s'envoler là où le cornu ne pourra plus l'atteindre. Il brandit sa lame en rathonite bien en évidence au-dessus de sa tête pour abattre sa lame sur la monstruosité devant lui. Il engage les hostilités là-dessus.
CENDRES
Il peut donc reporter son attention sur Myriem qui est toujours à ses côtés et qui, contrairement à lui, n'a visiblement pas autant apprécié son rêve. Pas le temps de servir le thé et de discuter de ce qu'il s'est réellement passé puisqu'il entend une voix inconnue et de l'agitation un peu plus loin au-dessus de sa tête. Aucune trace de l'enfant qu'ils ont aperçu un peu plus tôt, Dante n'est toujours pas au courant pour l'élémentaire de feu qui a fait son apparition. Dante se penche vers Myriem pour l'aider à se relever, constatant que son bras est en bien mauvais état. Fort heureusement, c'est elle la soigneuse du groupe alors ça ne devrait pas être trop insurmontable.
« Tu peux te soigner ? Accroche-toi à moi, on va rejoindre Zaïn. Je crois qu'il se passe quelque chose. »
Il pourrait la laisser là toute seule en espérant qu'elle puisse se démerder sans lui, il gagnerait certainement du temps d'ailleurs pour aller rejoindre l'hybride bodybuildé mais ce n'est pas dans ses plans. Dante laisse à Myriem le temps de soigner sa blessure si elle le souhaite puis de s'accrocher à lui avant que l'Oni ne plie les genoux et s'élance dans les airs d'un bon pour rejoindre la corniche à quelques mètres au-dessus d'eux. Là où Zaïn est actuellement aux prises avec l'élémentaire. Les deux divinistes arrivent à peu près au même moment que l'apparition de la chimère démoniaque et merde alors. Qu'est-ce qui s'est passé pendant qu'il tapait une sieste ? Le gamin a disparu, Zaïn est à deux doigts de se taper dessus avec un élémentaire et il y a un monstre difforme un peu plus loin qui menace les protagonistes. Peu importe dans quel sens il tourne cette histoire, Dante ne comprend pas du tout ce qu'il se passe actuellement mais en réalité, ce n'est pas très important tant qu'il peut taper sur quelque chose.
Il ne fera pas l'affront à Zaïn de lui prendre son adversaire alors l'Oni reporte naturellement son regard vers le machin dégueulasse qui bave sur le sol.
« Ouais, si tu veux. Néant ou pas, ramène-toi que je m'occupe de ton cas. J'ai pas toute la journée. »
Dante se met à marcher calmement vers le Démon, faisant le tour pour ne pas déranger Zaïn dans son combat et s'éloignant de Myriem pour ne pas impliquer la magicienne qui a certainement besoin d'une minute pour se remettre de ses émotions à cause de son rêve. Il prend d'abord son temps pour observer son adversaire et note que sa bave a une réaction très particulière en touchant le sol. Un liquide brûlant, peut-être semblable à du suc gastrique qu'il va donc devoir éviter en priorité. Sans crier gare, l'Oni se met à accélérer sa course pour réduire la distance entre lui et le Démon pour l'empêcher de s'envoler là où le cornu ne pourra plus l'atteindre. Il brandit sa lame en rathonite bien en évidence au-dessus de sa tête pour abattre sa lame sur la monstruosité devant lui. Il engage les hostilités là-dessus.
- Pouvoirs utilisés:
- Force P2 5/10
Vitesse P1
CENDRES
Noble de La République
Konrad Lightborn
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crédits : 902
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- Sous la Cathédrale de Mael, au fond de la cavité -Zaïn avait affronté bien des adversaires, de l'elfe agile à l'Orc dévastateur, en passant par le mort-vivant implacable et le puissant drakyn, il avait avait eu des opposants de tout type et de toute force, mais à chaque fois il avait vaincu. Même face à certains mages, qui étaient son talon d'Achille, il était parvenu à mener de beaux duels. Mais il devait avouer n'avoir jamais lutté contre un élémentaire, qui plus est un élémentaire de feu, ce qui serait une première. Mais ce ne doit pas être très compliqué, ses os doivent bien se briser à lui aussi, pensa-t-il, un sourire en coin. Un combat était un combat.
Cependant, un élémentaire était comme un mage, capable de manier les élément, or, il n'y avait qu'un seul moyen de vaincre Zaïn Tevon-Duncan : par la magie. Cependant, l'élémentaire n'allait avoir qu'une seule chance, car dès que l'hybride aura saisi la façon dont il usait de son pouvoir, il le percerai à jour et adapterai sa technique pour le battre en un clin d'œil. Zaïn laissa donc son adversaire engager les hostilités. Malheureusement, celles-ci tardèrent à arriver, retardées par l'arrivée d'un démon des plus infects. Zaïn en avait plus qu'assez des démons, il en avait déjà assez vu comme ça. Et voilà qu'il venait perturber un peu plus sa journée, c'était vraiment pas sa vaine !
Par chance, Myriem et Dante, extraits de leur transe, se joignirent à lui et l'Oni sembla s'intéresser au cas du démon d'avantage à celui de l'élémentaire. Tant mieux ! Zaïn était pas trop du genre à partager ses adversaires. Et puis, il n'avait guère envie de se frotter au démon, non pas qu'il le craigne, mais simplement qu'il ne voulait pas salir ses beaux vêtements à son contact, de plus, c'était fou comme ça puait un démon !Juste après l'aporie du prénommé Néant, Zaïn décida de se lancer contre l'élémentaire qui tardait à passer à l'assaut, il envoya un coup de pied dans le genoux de ce dernier, dans l'espoir de le faire chuter au sol, mais l'élémentaire esquiva d'un bond en arrière, une feinte permise par sa petite carrure. Il envoya immédiatement un souffle de flammes ardentes sur l'hybride qui se protégea la tête à temps de son épaule, renforçant son épiderme pour imiter les brûlures. Sa brigantine pris feu, venant lécher ses oreilles. L'hybride en attrapa le col et arracha la veste en flammes pour la jeter au sol. Dessous, il portait un pourpoint noir épargné par l'attaque.
Zaïn esquiva une nouvelle boule de feu en se baissant et d'un bond il fut sur l'élémentaire, lui passant dans le dos d'une habile pirouette et lui passa un bras autour du coup avant de s'attraper le poignet de l'autre main pour verrouiller sa prise. L'élémentaire avait ainsi la tête penchée en avant, impossible de s'extirper de sous l'aisselle de l'hybride qui le tenait fermement, de plus, ce dernier avait la possibilité de forcer un peu plus afin de faire sauter le crâne du serviteur de Kazgoth tel un bouchon de bouteille.
- Madame la baronne, voudriez-vous bien me refroidir cet énergumène ? Fit-il d'un ton plaisantin, cabotinant une révérence qui força l'élémentaire à se pencher un peu plus, presque face contre terre. Une esquisse de révérence rappelant la façon dont Zaïn saluait avec humour son amie.
Mais ce dernier, dans un accès de rage, se fit plus ardent, plus brulant, forçant l'hybride à lâcher prise. Il se dégagea d'un bond, s'écartant de Zaïn, mais restant toujours à portée d'attaque. Cependant, en s'éloignant de la sorte, il devenait une cible plus facile à viser pour Myriem, tandis que Dante se chargeait du démon.
- Pouvoirs utilisés :
- Force surhumaine P1 à deux reprises
Renforcement de la constitution physique P2 1/10
Force surhumaine P3 1/4
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Thème musical de Konrad
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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crédits : 5295
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Viviane, le Coeur de Mael
Feat. Dante, Zaïn et Myriem - Tour 10
Je ne sais pas où je suis, ou j’en suis, ce qu’il se passe, mes sens sont perdus, rêve, réalité, cauchemar? Rien n’est clair si ce n’est que lorsque je reprends connaissance mon bras est douloureux, souvenir cuisant de ma rencontre fictive avec l’Empereur du Reike. Suis-je bête c’était pourtant l’évidence que je n’étais pas dans la réalité car je serai juste morte tout simplement si son regard s’était posé sur moi, sur moi refusant de m’agenouiller devant lui et son Impératrice. Mon bras gauche était contre mon flanc, bleu, brisé peut-être à l’intérieur, j’en étais persuadée même mais je n’avais pas le temps de m’y attarder.
Mon regard se pose sur la silhouette massive de l’Oni devant moi, je ne peux manquer de réaliser qu’il manque un bout d’une de ses cornes, l’a-t-il perdue durant son cauchemar? En réalité je doute que cela fut un cauchemar pour lui car je ne ressens nulle amertume ou quoi que ce soit du genre. Il tend son bras pour m’aider à me relever et si je ressens l’urgence de la situation je peine à me relever et je m’appuie lourdement sur son bras quand bien même pour lui cela n’est rien. A sa question je réponds par un hochement de tête affirmatif mais…
- Je peux oui mais ca va devoir attendre, c’est long…
Je doute de pouvoir me permettre de prendre plusieurs musiques pour me soigner ou d’user d’une très puissante magie pour le faire, j’ai l’affreuse conscience que ce que j’ai fait dans mon rêve a puisé dans ma mana, j’ai invoqué l’élément eau pour me défendre avec toute ma puissance, hélas je ne peux réitérer ce genre d’exploit souvent, espérons que cela ne nous manque pas prochainement. Mais mon choix est fait, mon bras attendra, je vais serrer les dents.
Je m’accroche ensuite à lui tant bien que mal avec un seul bras valide, m’appuyant contre lui par … peur ? De quoi je ne sais pas mais je ne suis pas rassurée dans le fond et il s’élance. Pour le coup c’est surprenant d’être sensation d’envol presque, un infime instant j’ai cru avoir volé, je me dis qu’il a de la chance de pouvoir réaliser ce genre de prouesse, cela doit être grisant.
A peine arrivés en haut, nous jugeons la situation et avisons l’élémentaire de feu, ou le gamin? Était-ce une illusion de plus? Dur de le dire mais la réalité semble perturbée en ce lieu. Dante est bien plus prompt à réagir que moi une fois sur la plateforme supérieure, il se dirige droit vers …Néant ? Cette chose putride respire la magie sombre et pire encore, ses effluves semblent corrosives? Non mais vraiment. La Mort, le Rêve, le Néant… Direction le monde des gardiens à ce rythme.
Je prends donc le temps de regarder Zaïn qui entame le combat avec l’élémentaire de feu, ce dernier ne semble plus mentir sur sa nature, enfin j’imagine vu la chaleur qui se dégage de lui et de ce qu’il se passe. C’est violent et à côté de moi… Le feu semblait réel vu l’odeur de cramé qui avait résulté de la première attaque de l'élémentaire, Zaïn semble en parfaite forme malgré tout et cela me rassure.
Et le voilà qui fait comme toujours le cabot. Je ne peux m’empêcher de sourire malgré la douleur lancinante qui irradie de mon bras. Par contre sa demande… Je me concentre pour lancer un sort en effet et l’aider face à l’élémentaire.
- J’essaie !
J’inspire profondément et envoie de la main droite une multitude de flèches d’eau vers l’élémentaire, mon but? Le déconcentrer totalement, je me doute qu’il se concentrera sur mes attaques en priorités celles ci étant liées à l’élément face auquel il est le plus faible. (Attaque niv 2)
- ”Pouvoirs utilisés”:
Senseur magique P1 plusieurs fois + glace.
P2: 3/10
- contrôle émotion 2
- eau 1
P3 : 2/5
- contrôle émotion 1
- soins 1
P4 : 1/2
- élément eau
Nil, nought, nothingness - Tour 10
Tout feu tout flammes
L’élémentaire a bien compris que son adversaire serait l’hybride, l’Oni arrivé sur le promontoire ne lui accordant pas même un regard, soit qu’il en soit ainsi, chacun choisit sa mort après tout. Il a toute confiance en ses capacités, il attaque le renard plus massif que lui, il a compris qu’il était plus rapide mais probablement moins résistant. Le premier assaut lancé s’est conclu par une brigantine brûlée et un sourire narquois de son adversaire à qui il espère bien rabattre le caquet.
Il a bien vu l’humaine mais ne l’a pas pris en compte hélas, ses calculs sont mauvais car si son attention est toute dédiée à celui qu’il va affronter physiquement il ne comprend pas pourquoi ce dernier recule pour… laisser le champ libre à la femme?
Elle se concentre et de sa main valide partent une multitude de flèches… d’eau ! Il n’a pas beaucoup de choix, s' il veut pouvoir se battre convenablement il doit éviter ces attaques car elles l’affaiblissent plus que de raison de son côté. Aussi se met-il à jouer la danseuse et parvient à les éviter avec une grâce certaine cependant, il ne peut rien faire d’autre qu’éviter l’attaque d’eau, il ne parvient pas à porter une attaque digne de ce nom sur son adversaire dans le même temps et cela l’irrite grandement. Il prend pour sa part une attaque de Zaïn qui le fait vaciller et le blesse durement.
Mais loin de fuir, des étincelles jaillissent, il crépite, flamboie littéralement comme s’il allait se consumer et s’élance , fondant non pas sur l’hybride mais sur la magicienne, humaine elle ne doit pas être immunisée au feu et vu sa morphologie ce n’est pas une guerrière. Il fait donc un choix tactique de s’en prendre à elle pour annihiler les attaques d’eau mais cela étant, il offre une opportunité à l’hybride de frapper sans pouvoir se défendre lui-même. Au jeu des attaques musicales, qui sera celui qui pâtira de tout cela? L’attaque qu’il s’apprête à porter sur Myriem est d’une rare violence. Ses deux lames enflammées s’apprêtent à la frapper, Zaïn en guerrier et combattant aguerri peut comprendre qu’il lève ses deux armes pour frapper d’un même geste en diagonale depuis les épaules la mage (attaque P3 feu).
Nb : Zaïn tu es donc libre de choisir ton action, tu es plus rapide que Myriem. Merci de lancer 1d10 pour le niveau de réussite de ton action ou plusieurs dés si plusieurs tentatives. Selon tes actions Myriem lancera un dé aussi pour esquiver ou attaquer.
Reflets d’Acide
Le démon semble lent et étrangement gauche, en apparence. Créature difforme, anormale, créature honnie des titans eux-mêmes, que fait-il ici au demeurant? Un pacte le lie probablement à l’endroit depuis longtemps déjà. Ses rémugles nauséabonds emplissent l’air depuis son apparition, cela mêlé au soufre émanant de l’élémentaire donne un air vicié au lieu.
Alors que Dante s’élance, ce qu’il imaginait s’apprête à avoir lieu, les grandes ailes se tendent en un instant et avec force les pâtes poilues et griffues projettent le démon en arrière. Hélas Dante est rapide et il abat l’épée en rathonite sur la créature qui en un réflexe opportun a levé un bras pour se défendre réalisant que la puissance de son saut ne serait pas suffisante pour sortir du champ d’action de son adversaire.
L’épée frappe et tranche, Kar’ath exulte, insulte la bêtise de leur adversaire, sa faiblesse et son inutilité. En un sens il a raison, le coup a fonctionné et le bras est à moitié coupé, pendant lamentablement au niveau du coude, tendons et muscles arrachées, peau inexistante et… sang acide coulant de la plaie béante. L’action dans sa violence a provoqué une gerbe de liquide qui coule dans les veines de l’étrange démon. Et Dante reçoit des projections (P2 acide que tu peux éviter sur un 1d10 si résultat >=8 sinon tu reçois une multitude de gouttelettes qui attaquent armure et chair et te blessent)
Néanmoins le Néant pousse un hurlement de douleur et ses ailes qui battent lui permettent de rester un peu en retrait alors qu’un sourire carnassier s’affiche sur son visage.
- Néant oubliera ton existence comme tous.
Et alors qu’il parle sa queue se tend d’un coup, au bout de cette dernière des sortes de ventouses étranges sont sorties, elles luisent et suintent, et elle se dirige sur le bras d’arme de Dante pour s’y enrouler et y planter ses ventouses et s’y accrocher. Si Dante pouvait regarder de plus près, il verrait des milliers de petits crochets destinés à s'agripper et déverser son poison dans son adversaire. (Tu peux esquiver, parer, te laisser attraper pour contre attaquer différemment, un dé ou plusieurs pour le niveau de réussite)
CENDRES
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