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Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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Viviane, le Coeur de Mael
Feat. Dante, Zaïn et Elisabeth
INTRODUCTION - Tour 1
Un peu d’histoire
Quand la guerre a débuté, que les titans sont réapparus, leurs serviteurs ont posé sur le monde un regard amer. Deci et delà les gens s'entre déchiraient pour un oui, pour un non et surtout pour sortir son épingle du jeu. Maël avait déjà connu un coup dur avec la Purge nobiliaire et l’on pourrait songer que les gens apprennent mais il n’en est rien, ils restent concentrés sur leur nombril et sur les richesses qu’ils peuvent amasser.
C’est ainsi que le père supérieur de l’ordre des clisterciens, Andrealphus, un Drakyn de près de trois siècles et sa consoeur, la mère supérieure Eloyath, une fae du même âge avaient pris une lourde décision, soustraire le bouclier de Viviane des mains du Protecteur pour lui offrir un autel digne de ce nom loin des yeux des profanes. Dans l’ombre de cette abbaye dissimulée dans les entrailles de Mael, les cultes respectifs de Kazgoth et d’Aurya continuaient de rassembler des fidèles.
- Andrealphus, Drakyn:
- Eloyath, Fae:
Actuellement, début mai de l'An 4
Malgré cela, certaines personnes espéraient voir la relique sainte réapparaître pour rappeler à Mael d’où venait la blanche cité, un rappel du mythe fondateur, de l’âme de la cité maintenant sous influence et contrôle Reikois. C’est ainsi que Myriem de Boktor a fouillé en ville sans succès avant de profiter de son pèlerinage à Célestia pour demander directement à l’ancien Monarque maintenant Haut Prêtre ce qu’il savait de cet ordre et de cette abbaye. Bien entendu il connaissait les moyens d’y accéder, une des rares personnes extérieures mais pour lui tout se mérite, même une quête. Aussi ne fournit-il à la jeune noble qu’une information
“ Loin du fracas bruyant de la ville, là où s’écoulent les larmes, dans les ombres et sous les flammes se trouve l’entrée. Mais cette dernière, pour quiconque n’est pas invité, n'est qu’une illusoire porte, début d’un périple mystique et dangereux.
La jeune noble avait rapidement fait le lien entre les mots sybillins et la ville de Mael. Il parlait de la grande cathédrale, bien moins vaste que celle détruite de Bénédictus mais en son soin on y trouvait un foyer qu’on disait éternel, foyer dédié à Kazgoth et à côté duquel une statue d’Aurya veillait sur l’Assemblée. Deux des diverses représentations des divins, symboles non encore détruits par les autorités Reikoises. Ils étaient plus insidieux, le culte était interdit, les gens ne venaient donc plus ici prier.
Myriem avait beau être une éternelle optimiste, elle n’était pas non plus totalement sotte. Elle s’était rendue dans la Cathédrale, sentant les regards des soldats Reikois en faction à l’entrée, elle avait déambulé distraitement mais cherchant le lieu de l’entrée. Reste à comprendre comment entrer vraiment. La statue d’Aurya la représentait en train de verser un filet d’eau sur le socle d’un foyer dédié à Kazgoth représentant une flamme, le tout présent ici depuis… l’avènement du temple?
Une fois les lieux observés elle avait décidé qu’elle ne pouvait se rendre dans cette Abbaye seule. Non invitée elle aurait des épreuves à affronter mais sa détermination était grande c’était un fait. Elle était retournée à Célestia espérant en savoir plus auprès de Seagan mais elle apprit qu’il avait “disparu” laissant le Nouvel Ordre aux bons soins de Vaera. Après un bref entretien avec cette dernière, elle fut introduite auprès d’un des membres fondateurs de l’Ordre Elisabeth du Pal ( jouée par @Tensai Ryssen ). De leur entretien naquit un accord, elle accompagnerait Myriem dans cette quête.
Présente à Célestia, la jeune humaine avait retrouvé @Dante , le chevalier de l’Ordre et lui avait demandé son aide car elle avait besoin de soutien, incertaine de leur venue elle leur avait donné rendez vous au début du mois de juin sur ses terres pour qu’ils se rendent à Mael ensuite.
Elle avait aussi prévenu quelqu’un d’autre, une autre personne dont la présence la rassurait, @Zaïn Tevon-Duncan . Reikois certes mais hybride au grand cœur et fidèle ami. Ainsi accompagnée elle espérait pouvoir réussir et priait les divins que ses compagnons ressortent vivants de cette entreprise, qu’ils ne payent pas le prix de sa propre fierté à vouloir tenter l’impossible.
Objectif et risques
Survivre et trouver le bouclier de Viviane, symbole fondateur de la ville de Maël.
Les risques encourus par les explorateurs sont la mort éventuelle, subir un traumatisme physique et/ou moral car que sait-on de ce qui se cache dans les profondeurs de la ville? Comment cette Abbaye est-elle défendue depuis tout ce temps?
Devant la Cathédrale
La lumière du jour décroît, certains murs commencent à se fondre dans les ombres de la nuit quand arrivent nos aventuriers. Devant les grandes portes de la Cathédrale se tiennent deux soldats Reikois en faction, une corvée ingrate pour eux mais ils se doivent de surveiller les allers et venues des Maeliens. Rares sont ceux à entrer dans les lieux depuis un moment déjà et surtout pas quatre personnes en même temps.
Les gardes discutent, lances en main et attentifs à ce qu’il se passe autour même si ils semblent s’en désintéresser, leur formation poussée reste ancrée en eux. Les passants se font rares aussi alors que la nuit approche, chacun rentrant chez soi et ne souhaitant pas se trouver au mauvais endroit au mauvais moment car les Reikois ne plaisantent pas avec les règles.
La Cathédrale doit fermer totalement la nuit mais les gardes restent présents pour s’assurer que nulle réunion illicite n’a lieu, que nul culte ne se tient. Ils changeront de service d’ici une demi heure.
Que faire? Attendre la relève et agir ensuite? Agir maintenant?
- HRP :
Étant MJ et PJ je ne prendrai des décisions pour Myriem que lorsque les événements seront imposés par Tensai. Le reste du temps, Myriem sera suiveuse/soutien (ou boulet à protéger selon les points de vue).
Pas d’ordre précis pour intervenir c’est selon vos envies/disponibilités.
Have fun et si ça ne vous convient pas à tout moment n’hésitez pas à m’en faire part en me disant ce qui ne va pas pour que je change, c’est une première pour moi.
Je passerai systématiquement ce RP en priorité.
CENDRES
Invité
Invité
Viviane, le Coeur de Mael
Quelle ne fut pas sa surprise de revoir la longue crinière brune de Myriem au sommet de Célestia. Survivre à une première ascension de la montagne aurait dû la contenter, lui faire passer l'envie de s'y risquer à nouveau. Et pourtant, la revoilà juste devant ses yeux ébahis. Trahissant une détermination à toute épreuve et peut-être un petit côté masochiste. L'aquamancienne est revenue pour le Nouvel Ordre, bien sûr. Pour quelle autre raison serait-elle là si non ? Certainement pas pour ses beaux yeux et sa sale gueule. Il n'y a rien pour elle à Célestia, la vie de cette femme est à Maël auprès de son fils. Si elle est là, c'est forcément pour une bonne raison. Au détour d'un feu et d'un humble repas au sein du même refuge qu'elle connaît déjà pour y avoir séjourné quelques jours, la dernière fois qu'elle est venue jusqu'ici, il apprend qu'elle a déjà rencontré les hautes instances de son Ordre. Malheureusement pour elle, Seagan n'est plus là pour l'aider et le Nouvel Ordre a été grandement fragilisé par la perte de son leader, la prise de Sancta ne s'est pas faites sans sacrifices.
Dante n'a pas réfléchi longtemps avant d'accepter de venir en aide à Myriem dans sa quête. En fait, il n'a pas réfléchi du tout. L'objectif de cette mission secrète n'est pas très important pour lui, il ne convoite aucunement la relique en question. S'il fait ça c'est uniquement parce qu'elle lui a demandé de l'aide. Myriem est une des rares personnes qui lui ont tendu la main au moment où il en avait le plus besoin, s'il est toujours en vie c'est en grande partie grâce à ses dons exceptionnels et son expertise en matière de soin magique. Il lui doit la vie, en quelque sorte et cet Oni là n'est pas très doué pour exprimer le fond de sa pensée. Il n'a jamais eu l'occasion de la remercier comme il se doit alors c'est pour lui une chance que d'enfin pouvoir le faire. Un juste retour des choses. Un autre membre de l'Ordre a accepté de prêter main forte à la Maëlienne, une femme plutôt discrète qu'il n'a d'ailleurs jamais pu rencontrer en personne mais qui est là depuis le début puisqu'elle a fondé l'ordre avec Seagan. Elisabeth de Pal et Dante ont le même objectif jusqu'à preuve du contraire. Ça lui suffit amplement. Il rassemble ses affaires et transporte son armure qui va pour sûr lui être très utile pendant cette quête. Kar'ath est aussi de la partie, malheureusement. Voyageant jusqu'aux terres de la Baronne de Boktor qu'il voit pour la première fois, d'ailleurs.
Là-bas, il fait la rencontre du dernier membre de cette équipe très hétéroclite. Le seul qu'il ne connaît pas encore. Un grand hybride, pas autant que lui ceci dit, qui a au moins l'air de savoir se défendre. Pas de préjugés, s'il est là c'est qu'il sera utile et surtout c'est que Myriem a confiance en lui. Soit, alors Dante lui fait confiance aussi, dans une certaine mesure. Deux brutes, une vieille guerrière et une magicienne. L'équipe parfaite pour un raid ou un donjon. Ils ne restent pas longtemps chez Myriem, ils ont une importante mission à remplir. Juste le temps d'enfiler son armure et de s'apprêter à faire couler le sang, une fois de plus. Les voilà sur le départ, direction la grande Cathédrale de Maël.
Emmitouflé dans une grande cape sombre pour essayer d'être le plus discret possible en ville malgré le fracas que son armure fait à chacun de ses pas. Aussi discret qu'un Oni de plus de deux mètres en armure lourde. Il n'est pas en odeur de sainteté dans cette ville mais de toute façon, il n'est pas là pour visiter alors qu'importe. Silencieux pour le moment, il se contente de suivre le groupe sans faire de vague. Contre toute attente, ils arrivent à destination sans trop se faire remarquer. C'est déjà un sacré miracle et la mission n'a même pas encore commencé. À l'angle d'un bâtiment, le chevalier errant jette un coup d'œil aux gardes près de l'entrée. Seulement deux ? Pas de chance pour eux. Mauvais jour, mauvais tour de garde.
« Ne perdons pas de temps. Je peux m'occuper des gardes et nous ouvrir la voie. »
Dante n'est pas du genre à trop tergiverser. Alors il se propose pour ne pas perdre plus de temps, peut-être est-il influencé par le fait que ce sont des Reikois et qu'il a envie de leur taper sur la gueule. Mais alors, vraiment très envie. Quoi qu'il en soit, il ne fera rien sans l'accord de son groupe mais il se tient à leur disposition s'il faut faire le ménage. C'est justement sa spécialité, c'est bien pour ça qu'il est là non ?
CENDRES
Dante n'a pas réfléchi longtemps avant d'accepter de venir en aide à Myriem dans sa quête. En fait, il n'a pas réfléchi du tout. L'objectif de cette mission secrète n'est pas très important pour lui, il ne convoite aucunement la relique en question. S'il fait ça c'est uniquement parce qu'elle lui a demandé de l'aide. Myriem est une des rares personnes qui lui ont tendu la main au moment où il en avait le plus besoin, s'il est toujours en vie c'est en grande partie grâce à ses dons exceptionnels et son expertise en matière de soin magique. Il lui doit la vie, en quelque sorte et cet Oni là n'est pas très doué pour exprimer le fond de sa pensée. Il n'a jamais eu l'occasion de la remercier comme il se doit alors c'est pour lui une chance que d'enfin pouvoir le faire. Un juste retour des choses. Un autre membre de l'Ordre a accepté de prêter main forte à la Maëlienne, une femme plutôt discrète qu'il n'a d'ailleurs jamais pu rencontrer en personne mais qui est là depuis le début puisqu'elle a fondé l'ordre avec Seagan. Elisabeth de Pal et Dante ont le même objectif jusqu'à preuve du contraire. Ça lui suffit amplement. Il rassemble ses affaires et transporte son armure qui va pour sûr lui être très utile pendant cette quête. Kar'ath est aussi de la partie, malheureusement. Voyageant jusqu'aux terres de la Baronne de Boktor qu'il voit pour la première fois, d'ailleurs.
Là-bas, il fait la rencontre du dernier membre de cette équipe très hétéroclite. Le seul qu'il ne connaît pas encore. Un grand hybride, pas autant que lui ceci dit, qui a au moins l'air de savoir se défendre. Pas de préjugés, s'il est là c'est qu'il sera utile et surtout c'est que Myriem a confiance en lui. Soit, alors Dante lui fait confiance aussi, dans une certaine mesure. Deux brutes, une vieille guerrière et une magicienne. L'équipe parfaite pour un raid ou un donjon. Ils ne restent pas longtemps chez Myriem, ils ont une importante mission à remplir. Juste le temps d'enfiler son armure et de s'apprêter à faire couler le sang, une fois de plus. Les voilà sur le départ, direction la grande Cathédrale de Maël.
Emmitouflé dans une grande cape sombre pour essayer d'être le plus discret possible en ville malgré le fracas que son armure fait à chacun de ses pas. Aussi discret qu'un Oni de plus de deux mètres en armure lourde. Il n'est pas en odeur de sainteté dans cette ville mais de toute façon, il n'est pas là pour visiter alors qu'importe. Silencieux pour le moment, il se contente de suivre le groupe sans faire de vague. Contre toute attente, ils arrivent à destination sans trop se faire remarquer. C'est déjà un sacré miracle et la mission n'a même pas encore commencé. À l'angle d'un bâtiment, le chevalier errant jette un coup d'œil aux gardes près de l'entrée. Seulement deux ? Pas de chance pour eux. Mauvais jour, mauvais tour de garde.
« Ne perdons pas de temps. Je peux m'occuper des gardes et nous ouvrir la voie. »
Dante n'est pas du genre à trop tergiverser. Alors il se propose pour ne pas perdre plus de temps, peut-être est-il influencé par le fait que ce sont des Reikois et qu'il a envie de leur taper sur la gueule. Mais alors, vraiment très envie. Quoi qu'il en soit, il ne fera rien sans l'accord de son groupe mais il se tient à leur disposition s'il faut faire le ménage. C'est justement sa spécialité, c'est bien pour ça qu'il est là non ?
CENDRES
Noble de La République
Konrad Lightborn
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« L'ambition perd les hommes. Ils veulent toujours ce qu'ils savent être impossible et inaccessible. Et ils ne remarquent pas ce qui est accessible. »- Geralt de Rive.- Cathédrale, Mael -Les deux gardes n'avaient pas la moindre idée qu'une équipe de choc avait été montée pour s'introduire dans la cathédrale dont ils avaient la garde. Ils ne se doutaient pas qu'ils auraient affaire à un Oni fanatique, un hybride renfrogné, une autre fanatique du Nouvel Ordre, et une baronne exilée qu'il ne fallait pas embêter. Tout cela, ils l'ignoraient car ils étaient deux fiers soldats du Reike, persuadés que personne n'oserait s'en prendre à eux car ils représentaient la nation la plus puissante du Sekai. Et tout le monde savait que le dragon ne rodait pas loin des ennemis de l'Empire. Ils ne pouvaient pas non plus se douter que la fameuse équipe de choc, à part le reikois, se fichait bien de s'en prendre à l'armée de l'Empire. Ils étaient plutôt occupés à discutailler à voix basse afin de tuer le temps.
- Tu penses que l'épée est une meilleure arme que la lance ? Demanda le premier.
- C'est quoi cette question ? Bien sûr que oui. Assura son collègue.
- Peut-être pas, ça dépends. Si l'épéiste s'approche suffisamment, le lancier ne pourra que perdre.
- Seul un mauvais lancier laisserai un épéiste s'approcher de lui. Si l'on admet que le lancier est bon, qu'il maitrise son arme, alors l'épéiste n'a aucune chance.
- Ça dépend de quelle lance tu parles, encore. Si tu parles des lances de cavaleries, le duel est à l'avantage d'un épéiste un minimum adroit. Mais si tu prend une hallebarde, et que tu sais t'en servir en duel, je miserais sur toi et pas sur l'épéiste.
- La hallebarde n'est pas une lance, tout le monde le sait. Moi je te parle des lances que nous avons là ! Il souleva celle qu'il avait dans la main, une pointe d'acier au bout d'un manche en bois classique.
- Et à ton avis, pourquoi est-ce que tu as aussi une épée à ton ceinturon ? Pour pouvoir lutter contre un épéiste qui aurait franchit la première défense qu'est ta lance. Notre équipement est bien pensé.
- Eh, ça veut pas dire que... Il ne termina pas sa phrase.Ils virent un hybride aux oreilles de renard s'avancer vers eux. Immédiatement, ils pointèrent leurs armes dans sa direction. Mais au vu de la discussion qu'ils venaient de tenir, le second posa une main sur le pommeau de son épée, par acquitte conscience. L'hybride ne semblait pas menaçant, s'approchant les mains bien en vue le long du corps. Cependant, il était suivit d'un oni en armure pas bien avenant.
- Qui va là ? Aboya le garde à l'épée.
- Bien le bonsoir, soldats. Je suis historien, Pholvand Wontursehm, envoyé spécial de Drakstang. J'ai l'autorisation du Dunark Vacket pour travailler dans la Cathédrale. Allez savoir d'où il avait inventé sa fausse identité.
- T'a pas la gueule d'un historien, et ton collègue encore moins. Se méfia le garde à la lance.
- Parce que ce n'est pas un historien, c'est mon garde personnel.
- En pleine nuit ?
- Justement ! Je viens pour observer les vitraux à la lumière de la lune. Se justifia Zaïn.
- Je vais tout de suite aller voir le Dunark pour confirmer, toi garde les à l'œil. Fit-il à son collègue.
Sauf qu'il n'alla pas bien loin, l'oni réagit au quart de tour et cogna le premier garde sur le crâne avant de briser la lance du second d'un revers de main, ce dernier en resta coi, il venait d'avoir sa réponse. Il reçu à son tour un coup sur la tronche avant qu'il ne puisse se rendre compte du soucis.
- Bon tant pis pour la subtilité. Retour aux méthodes les plus efficaces. Fit Zaïn.
Soucis : Les gardes avaient vu son visage, ce qui lui causerai surement du soucis. A moins que quelqu'un dans le groupe puisse effacer leurs mémoires... Quoique les coups de Dante avaient surement fait l'affaire !
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Thème musical de Konrad
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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Viviane, le Coeur de Mael
Feat. Dante, Zaïn et Elisabeth
DANS LA CATHÉDRALE - Tour 2
Pour me montrer parfaitement honnête je n'avais pas imaginé que Dante refuse de m'aider, c'était étrange diraient certaines personne mais pas pour moi. Nous avions passé quelques jours ensemble dans sa grotte, lieu tout aussi particulier au sommet de Célestia, mais ces moments là haut, loin de tout faste, sans mensonge, sans fioriture m'avaient permis de grandir et mes entrevues avec Seagan aussi. Le Nouvel Ordre n'était pas réellement pour moi, je ne rentrais pas dans les cases dont ils avaient besoin mais travailler de concert avec eux, main dans la main c'était possible et providentiel pour Mael et le Shoumeï selon moi. Aussi avoir l'Oni à mes côtés m'avait paru logique et je pourrais ainsi m'assurer que l'emprise de Kar'ath n'était pas trop importante en quelques mois.
J'avais eu plus d'inquiétudes quand à la présence de mon fidèle ami Zaïn, non pas que je doutais de sa loyauté envers notre amitié mais je craignais qu'il ne puisse me rejoindre de part son sang Reikois, qu'il n'ose pas se lancer dans cette quête à nos côtés car cela pourrait aller à l'encontre des idéaux prônés par sa fière Nation de conquérants. Mais mes doutes avaient été balayés quand il nous avait rejoint. Ce n'est qu'une fois devant les lourdes portes de la Cathédrale que je me suis sentie confiante finalement, à leurs côtés ce n'était pas qu'un rêve fou ou insensé que de tenter de ramener le Bouclier de Viviane à la lumière du jour. Nous avions attendu pour avancer que la relève des gardes soit faite pour avoir le plus de temps possible devant nous.
Le premier à réagir fut Dante, il propose d'ouvrir la voix directement et j'avoue avoir envie de dire "Vas-y, deux de moins à Mael on respirera mieux" mais pour le coup je me tais car mon autre ami est Reikois et je ne souhaite pas attiser de conflit avec lui. J'en suis à réfléchir comment régler ça avec diplomatie quand il sort la carte de la comédie. Je reste aux côtés de Dante pour observer le cinéma et écouter, Elisabeth se taisant elle aussi pour jauger peut-être celui qu'elle ne connait pas encore. Le plan était simple et il ne fallu que deux coups expéditifs pour réduire au silence les deux plantons.
Hélas personne ne pouvait effacer les mémoires.
- Il faut les mettre debout contre les murs, on va les faire tenir leurs lances, tête baissée, et je... je vais maintenir tout ça en place en glaçant leurs chaussures au sol ainsi que le dos de leur armure de cuir contre le mur, de nuit personne ne devrait voir la glace non?
Ca donnerait une illusion non? Je les laissais tous les trois mettre les gardes en place avant d'user de magie pour les "fixer" telles des oeuvres d'art éphémères, spectateurs invisibles de ce qui allait suivre dans la Cathédrale.
- Plan de la Cathédrale:
Cela étant fait, les portes du lieu sacré furent ouvertes afin que nous nous y glissions en silence. Par réflexe, conditionnement et foi aussi je baissais un genou en franchissant le seuil tout en adressant une prière silencieuse aux titans. -Puissiez vous guider nos pas mes pères, que notre foi illumine notre chemin et notre coeur trouve grâce à vos yeux. |
Ce temple, cette Cathédrale, symbole des temps anciens, était dédié aux titans en général. Les vitraux représentaient diverses scènes de la genèse du Sekaï, tous étant cités dans leurs actes fondateurs et créateurs mais le lieu était plus précisément voué aux célébrations de deux d'entre eux : Aurya et Kazgoth. |
J'indiquais à mes compagnons de me suivre tout en parlant.
- Je suis déjà venue inspecter les lieux vous le savez cherchant où pourrait se trouver l'entrée de l'Abbaye. Le seul indice concernant l'entrée que m'a livré Seagan ce sont ces mots “ Loin du fracas bruyant de la ville, là où s’écoulent les larmes, dans les ombres et sous les flammes se trouve l’entrée. Mais cette dernière, pour quiconque n’est pas invité, n'est qu’une illusoire porte le début d’un périple mystique et dangereux". J'imagine donc que c'est en rapport avec un endroit de la Cathédrale ou j'ai pu percevoir de la magie présente. C'est au fond après le Coeur.
Observant les bancs vides depuis des mois déjà, depuis que le Reike avait interdit le culte, je sentis mon coeur se serrer, comment pouvait-on nous priver de notre droit à croire et prier chez nous? Je me concentrais néanmoins sur l'objet de notre présence et continuais donc.
- Dans les absidioles se trouvent des statues. Celle donnant sur le Nord est une statue de Viviane donnant le bouclier au chevalier Lancelot fondateur de la Ville de Mael, celle du milieu est une statue d’Aurya en train de verser un filet d’eau sur le socle d’un foyer dédié à Kazgoth, le foyer a une flamme, enfin l'absidiole sud abrite le gisant de Lancelot représenté dans son armure et avec le bouclier que j'ai pu voir par le passé. Les trois sont empreints de magie ancienne, c'est un fait je le ressens mais je n'ai pas de connaissance de senseur assez poussé pour en dire plus. Mais allons voir par nous même.
************
L'ambiance était étrange en ce lieu sacré pour les divinistes. La nuit étoilée et claire de printemps permettait à la lune d'éclairer les vitraux et d'offrir un sentiment de quiétude aux visiteurs. Le silence des lieux ne différait pas vraiment des anciens temps, les croyants respectant toujours l'aspect méditatif du silence.
Seul le bruit de leurs bottes sur les dallages retentissait et montrait que ce lieu n'était pas un sanctuaire mort. S'avançant dans le Coeur ils pouvaient sentir la ferveur qui avait animé cet endroit par le passé, pour autant qu'ils soient un peu croyants et nostalgiques. Dans certaines alcôves des bougies éternelles, enchantées de longue date brillaient comme si de rien n'était.
Une fois le Coeur franchi nos visiteurs nocturnes furent dans le déambulatoire et libres d'observer, étudier et d'agir au niveau des trois absidioles sources de magie.
- Représentation des statues:
Statue de Viviane offrant le bouclier à Lancelot qui part pour sa dernière quête
Statue D’Aurya qui déverse de l’eau sur une flamme sortant d’un brasero gravé de prières à Kazgoth (qu’on imagine bien entendu)
Gisant du chevalier Lancelot
HRP : Pour la fluidité, vous pouvez poser des questions sur discord, je vous donnerai des informations supplémentaires pour préparer vos réponses.
Dans tous les cas vous direz ce que vous tentez de faire dans votre prochain post.
CENDRES
Invité
Invité
Viviane, le Coeur de Mael
Historien... Zaïn aurait pu trouver quelque chose de plus crédible mais le bon côté de la chose c'est que Dante a pu intervenir assez rapidement pour s'occuper des gardes. Il a volontairement modéré sa force pour ne pas tuer les gardes et accessoirement laisser trop de sang derrière eux, mais ils ont pris un sacré coup dans la gueule ce qui devrait les faire dormir un bon moment.
« Tu te ramollis, mon pote. »
« La ferme. »
Le Démon n'a pas totalement tort, d'habitude et s'il n'avait pas été accompagné de la magicienne, il aurait simplement repeint les murs sans trop se poser de questions. L'Oni acquiesce en direction de Myriem avant d'attraper les gardes par le casque et les faire tenir plus ou moins debout contre le mur pour que la magicenne puisse en faire des statues relativement convaincantes. L'équipe entre enfin dans le vif du sujet, la Cathédrale et ses secrets. Du point de vue d'un sauvage des montagnes qui n'a jamais vécu dans une grande ville, le bâtiment est absolument sensationnel. Il y a quelques années, bien avant la guerre, il a eu l'occasion de la voir de loin mais être aujourd'hui à l'intérieur a une saveur toute particulière pour lui. Même si le lieu est complètement vide. Le regard d'un enfant derrière son casque métallique, il pivote sur ses talons pour contempler toute la grandeur de ce qui était un symbole mythique de sa religion. Bien trop absorbé par le lieu, il n'aura pas le même réflexe que Myriem pour rendre hommage aux Dieux. Dante a toujours été mauvais pour réciter la prière, il est bien plus doué pour faire couler le sang des ennemis des Titans.
Le chevalier errant tend l'oreille pour écouter Myriem mais comme on peut s'en douter assez facilement, les énigmes ne sont pas vraiment son fort. Il va faire de son mieux mais il ne faut pas attendre de miracle de sa part. Alors sans un mot, l'Oni est le premier à s'éloigner de son côté. Il fait brièvement le tour des absidioles en question, jetant un rapide coup d'œil à la première puis s'arrêtant un moment face à la statue d'Aurya avant de partir voir le gisant de Lancelot d'un peu plus près. Laissant à ses compagnons le soin de chercher près des deux autres statues.
« J'arrive pas à croire que vous priez toujours ces enfoirés. J'avais oublié à quel point on se faisait chier dans vos monuments mortels. »
« Arrête de parler et aide-moi à trouver l'entrée. »
« Hmmm. Je pourrais. Mais j'ai pas envie. Démerde-toi. »
L'Oni s'accroupit près de la sculpture de pierre pour essayer de déchiffrer les écritures et cherche un moyen d'ouvrir un passage. Il pose ses doigts sur la pierre et tapote dessus du poing pour savoir si ça sonne creux à l'intérieur. Dante n'a aucun moyen de percevoir de la magie alors il se débrouille comme il peut pour trouver. Puis par manque de patience principalement, il se met à pousser le gisant comme s'il s'agissait d'un couvercle amovible. L'endroit est déjà désacralisé depuis un moment à cause des méfaits de l'Empire alors pourquoi s'embêter avec des détails.
Si Dante sent que le gisant est faible en poussant dessus et qu'il y a potentiellement quelque chose derrière, alors il se mettra à cogner dessus de toute sa force pour faire un trou jusqu'à s'en péter les phalanges. S'assurant si oui ou non, il y a bien un passage secret derrière.
« Tout en finesse. Ça c'est mon Dante. »
CENDRES
« Tu te ramollis, mon pote. »
« La ferme. »
Le Démon n'a pas totalement tort, d'habitude et s'il n'avait pas été accompagné de la magicienne, il aurait simplement repeint les murs sans trop se poser de questions. L'Oni acquiesce en direction de Myriem avant d'attraper les gardes par le casque et les faire tenir plus ou moins debout contre le mur pour que la magicenne puisse en faire des statues relativement convaincantes. L'équipe entre enfin dans le vif du sujet, la Cathédrale et ses secrets. Du point de vue d'un sauvage des montagnes qui n'a jamais vécu dans une grande ville, le bâtiment est absolument sensationnel. Il y a quelques années, bien avant la guerre, il a eu l'occasion de la voir de loin mais être aujourd'hui à l'intérieur a une saveur toute particulière pour lui. Même si le lieu est complètement vide. Le regard d'un enfant derrière son casque métallique, il pivote sur ses talons pour contempler toute la grandeur de ce qui était un symbole mythique de sa religion. Bien trop absorbé par le lieu, il n'aura pas le même réflexe que Myriem pour rendre hommage aux Dieux. Dante a toujours été mauvais pour réciter la prière, il est bien plus doué pour faire couler le sang des ennemis des Titans.
Le chevalier errant tend l'oreille pour écouter Myriem mais comme on peut s'en douter assez facilement, les énigmes ne sont pas vraiment son fort. Il va faire de son mieux mais il ne faut pas attendre de miracle de sa part. Alors sans un mot, l'Oni est le premier à s'éloigner de son côté. Il fait brièvement le tour des absidioles en question, jetant un rapide coup d'œil à la première puis s'arrêtant un moment face à la statue d'Aurya avant de partir voir le gisant de Lancelot d'un peu plus près. Laissant à ses compagnons le soin de chercher près des deux autres statues.
« J'arrive pas à croire que vous priez toujours ces enfoirés. J'avais oublié à quel point on se faisait chier dans vos monuments mortels. »
« Arrête de parler et aide-moi à trouver l'entrée. »
« Hmmm. Je pourrais. Mais j'ai pas envie. Démerde-toi. »
L'Oni s'accroupit près de la sculpture de pierre pour essayer de déchiffrer les écritures et cherche un moyen d'ouvrir un passage. Il pose ses doigts sur la pierre et tapote dessus du poing pour savoir si ça sonne creux à l'intérieur. Dante n'a aucun moyen de percevoir de la magie alors il se débrouille comme il peut pour trouver. Puis par manque de patience principalement, il se met à pousser le gisant comme s'il s'agissait d'un couvercle amovible. L'endroit est déjà désacralisé depuis un moment à cause des méfaits de l'Empire alors pourquoi s'embêter avec des détails.
Si Dante sent que le gisant est faible en poussant dessus et qu'il y a potentiellement quelque chose derrière, alors il se mettra à cogner dessus de toute sa force pour faire un trou jusqu'à s'en péter les phalanges. S'assurant si oui ou non, il y a bien un passage secret derrière.
« Tout en finesse. Ça c'est mon Dante. »
- Pouvoirs utilisés:
- Force P2 (1/10)
CENDRES
Noble de La République
Konrad Lightborn
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- Cathédrale, Mael -La dernière fois que Zaïn était venu à Mael, il avait acceuillit d'une manière si ignoble qu'il n'avait certainement pas envie de remettre les pieds dans la ville blanche. Il avait toujours eu une relation glaciale avec la dernière ville du Shoumei, et ce depuis la guerre contre les Titans. Il avait fait la navette avec ses navires entre Ikusa et Amel, transportant dans ses calles du matériel et des ressources nécessaires à l'effort de guerre. Le Reike ayant toujours manqué de navires - la République ayant la suprématie maritime - l'armée avait fait appel aux commerçants et particuliers pour transporter les hommes et armes jusqu'à Mael. La logistique avait été maintenue à travers la mer grâce à ce dont de navires. Le fait était que Zaïn n'avait vu Mael que comme un quartier général, un pied à terre tout juste bon à mener une guerre et rien d'autre. Et pendant la guerre, Mael n'avait été rien d'autre que cela, il fallait se l'avouer : une vaste base militaire. Rien de bien réjouissant.
Il était ensuite revenu en début d'année à Mael, donc en temps de paix, pour moins d'une journée. Et en cette courte intervalle, il avait été violemment rejeté par des messages racistes, des messages de haine envers l'hybride qu'il était. Un tel accueil l'avait marqué, le forçant à y répondre par une violence qu'il ne s'était rarement autorisé à utiliser. Depuis ce jour, il tenait responsable les rustres de Mael - car la ville ne contenait plus un seul gentilhomme il fallait dire ce qui était - de ce qui était arrivé à sa sœur. Et cela, il ne pourrait jamais le leur pardonner. De fait, jamais il n'aurait pensé revenir en cette ville qu'il abhorrait tant. Et pourtant il était là, parce qu'il ne pouvait tout simplement rien refuser à Myriem de Boktor, elle avec qui il avait tant fraternisé alors que rien de les rapprochait. C'était l'une de ses meilleures amies et il ne pouvait tout simplement pas refuser de lui venir en aide. Et il fallait croire que c'était réciproque car même s'il était reikois, elle était venue le voir à lui. Il n'avait pu dire "non".
Mais il aurait peut-être dû. Tout cela allait lui attirer des ennuis, et jusqu'à présent il n'avait pas été d'une grande utilité et, de surcroit, rien n'augurait qu'il allait le devenir. Il n'avait aucune connaissance de la religion des shoumeiens, il savait à peine de quoi il en retournait. Bien qu'il connaisse avec précision ce pourquoi ils venaient et c'était renseigné pour l'occasion, il ne serait d'aucune aide pour les énigmes qui seraient posées.Par chance, il ne semblait pas être le seul à être à la ramasse, visiblement l'autre tas de muscles qui les accompagnait n'était visiblement pas un détective dans l'âme. Ils étaient deux. Apparemment Myriem craignait une quelconque embuscade ou quelque chose dans le genre si elle s'était entourée de deux malabars de la sorte. En revanche, elle paraissait bien plus efficace qu'eux pour mener à bien l'enquête, et si la quatrième personne les accompagnant était bien silencieuse, elle était à coup sûr bien renseignée sur les énigmes à résoudre.
Zaïn déambulait donc, les mains fourrées dans les poches dans le vaste espace central de la cathédrale, observant avec une admiration feinte les vitraux et sculptures. L'endroit était glauque, il y faisait particulièrement froid et ce silence de mort était inconfortable au possible. Il n'avait qu'une seule envie : quitter ce lieu. Il se rapprocha alors de la première des sculptures, celle représentant une demoiselle donnant le fameux bouclier à un bonhomme à cheval. C'était plutôt bien fait. Il se demanda alors si Kilanna ferait de même... Bien sûr que non ! Elle monterait à cheval avec lui et ils partiraient tout deux au combat, épée à la main. Décidemment les femmes du Shoumei étaient peu combatives, tout juste bonnes à donner les armes à leurs hommes. Cette société patriarcale avait surement bien fait de péricliter dans le fond.
- Voilà le périple dont parle l'énigme. Fit-il avec désinvolture en pointant du doigt la statue.Finalement, Zaïn s'en détourna pour aller jeter un coup d'œil à ce que faisait l'oni à qui il s'identifiait, attiré par le bruit qu'il venait de produire en ouvrant ce qui semblait être un cercueil de pierre. Il s'approcha, toujours les mains dans les poches, il se pencha alors pour voir ce que contenait le gisant.
- Je ne connais pas vos rites, je savais pas que vous pouviez faire ça. Commenta-t-il.
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Viviane, le Coeur de Mael
Feat. Dante, Zaïn et Elisabeth
Mystérieuses absidioles bruyantes - Tour 3
Dante s’est accroupi devant le gisant pour en déchiffrer les écritures, ou les lire tout simplement, la langue n’était autre que celle de la langue commune quand bien même elle fut utilisée avec d’anciennes tournures.
“Si l’abbé Mael fonda l’Abbaye, le chevalier Lancelot, héros reconnu, érigea à ses côtés la ville. Fondateur du principe même de la Chevalerie, il a défendu veuves et orphelins jusqu’à son dernier soupir. Il dort pour l’éternité protégé du monde par Aurya et Kazgoth”.
Sa lecture terminée, il poursuit son exploration en tapotant d’abord le gisant, hélas nulle réponse sonore suffisante ne lui donne la moindre information. Il tente ensuite de le déplacer sans succès aussi, ce qui aurait dû lui mettre la puce à l’oreille. Alors faisant fi de toute considération concernant le silence du lieu, il élève son poing pour l’écraser avec force sur le gisant. Il s’attendait à ce que le gisant se brise et lui offre un accès … au corps du héros? Mais visiblement il n’en sera rien. Son poing s’écrase bien sur le gisant mais ce dernier est protégé par magie, une magie de lumière et Dante reçoit en réponse un choc dans son poing, frapper quelque chose qui résiste cela crée des vibrations douloureuses.
De son côté Zaïn semble observer les autres statues avec son attitude coutumière, nimbée d’une désinvolture affichée mais toujours sur le qui vive prêt à réagir. Il observait de loin les statues et se contenta d’un simple commentaire face au test de Dante. Test non concluant de fait.
Les choses cependant sont moins réjouissantes en un sens. Le poing de l’Oni repoussé du gisant est endolori certes mais le gisant lui se met ensuite à luire de magie du feu, on dirait qu’il s’anime d’une vie propre, la pierre rougeoie, des filaments la parcourent, comme si la structure même du gisant était testée, on peut voir le bouclier de magie de lumière autour, à peine à un ou deux centimètres. Ce qui peut sembler étrange cependant c’est que lorsque le gisant s’est illuminé, la statue d’Aurya a fait de même et quand les flammes ont parcouru le gisant, le brasero aussi a réagi, en echo, liés.
Tout brille de manière intense avant de s’éteindre d’un coup. Seulement cet arrêt est couplé d’un phénomène autre, dans la Cathédrale, des candélabres magiques s’illuminent et rapidement le Coeur est aussi clair qu’en plein jour. Ce phénomène ne pourra pas rester invisible de l’extérieur, ce n’est qu’une question de minutes avant que des curieux, gardes, ne débarquent donc.
Autour d’eux hormis les trois absidioles aux statues, peu de choses remarquables. Des bancs de prière, des chandelles qu’on peut allumer pour honorer les âmes des morts parties dans le royaume des gardiens, un piédestal empli d’eau pour se laver les mains avant de faire sa prière.
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Etait-ce étrange de dire que je me sentais presque le cul entre deux chaises, deux conceptions du monde? D’un côté un croisé du Nouvel Ordre, et de l’autre un fier Reikois? J’espérais juste que le fait d’avoir choisi des gens en qui j’avais confiance fonctionnerait vraiment. J’étais en pleine étude des statues moi aussi, me demandant comment entrer dans …. l’Abbaye? Comment trouver le moyen d’y accéder ou de parvenir au chemin…
Quand finalement je vis Dante s’approcher du gisant, l’étudier, le pousser puis avec une détermination certaine et y écraser son poing avec violence sans succès hélas… Les mots de Zaïn sont emplis de… mépris? envers le divinisme? Que lui est-il arrivé depuis tous ces mois qu’il réagisse ainsi avec une certaine amertume? Je n’ai guère le temps d’analyser ses émotions car…
Les choses s’enchaînent et le bruit retentit, allons nous être rejoints par des gardes? Non rien… Les secondes s’écoulent et le processus magique débute sous nos yeux ébahis. Je m’inquiète malgré tout de l’état de Dante, réflexe de médecin forcément et m’approche pour voir sa main qu’il le veuille ou non, mais… après les lueurs et l’activité magique sur le gisant je sens la magie s’activer, une réaction en chaîne, un piège magique et toutes les lumières du Coeur brillent, bien joué pour la discrétion. Ce n’est donc maintenant qu’une question de temps avant que nous ne soyons plus seuls en ce lieu.
Paniquer ne sert à rien assurément, mais il faut réagir vite et la force ne semble pas être la solution. Je pince la peau au-dessus de mon nez, fronçant les sourcils en même temps, je réfléchis. Nous n’avons qu’un seul et unique indice au final, les mots de Seagan.
Je les répète donc à voix haute et distinctement tant pour moi que pour eux.
- Loin du fracas bruyant de la ville, là où s’écoulent les larmes, dans les ombres et sous les flammes se trouve l’entrée. Mais cette dernière, pour quiconque n’est pas invité, n'est qu’une illusoire porte le début d’un périple mystique et dangereux… Quels sont les mots importants qu’on peut tirer de ces phrases et qui peuvent avoir un sens concret ici et maintenant?
Je réfléchis sans plus parler. Le gisant s’est éteint mais pas les lumières de la Cathédrale. - Nous cherchons l’entrée d’une Abbaye dédiée tant à la perfection d’Aurya qu’au feu créateur de Kasgoth, ainsi parlent les écrits des Clisterciens… |
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- ”Indications supplémentaires”:
Considérez que vous avez EJ une dizaine de minutes tout au plus avant que ne débarquent dans la Cathédrale des curieux, des habitants de Mael intrigués par les lumières, y voyant peut-être un signe divin dans la nuit sombre d’occupation reikoise, mais aussi et surtout des gardes qui eux trouveront leurs compagnons assommés et donneront l’alerte.
Je vous encourage à venir parler sur le discord, je ne peux vous donner la solution mais je peux vous aider au gré de questions échangées, cela nous éviterait un tour supplémentaire qui sera un combat si vous êtes toujours visible dans un lieu interdit au public surtout plus la nuit
CENDRES
Invité
Invité
Viviane, le Coeur de Mael
Dante arrive à lire quelques inscriptions sur le gisant de pierre et en dehors d'apprendre que Lancelot était le parfait chevalier que lui ne sera jamais, ça ne l'aide pas beaucoup à trouver l'entrée secrète. Il n'est de toute façon pas très doué pour les énigmes et il est loin d'être le plus patient de la petite équipe. Alors, face à un mur infranchissable il fait ce qu'il sait faire de mieux. Il tape dedans pour se frayer un chemin à la force de ses poings. Il n'aura pas le résultat escompté et c'est pas faute d'avoir cogné aussi fort que possible. Son poing s'abat violemment sur le gisant qui est protégé par un bouclier de lumière qui était invisible à l'oeil nu jusqu'à maintenant. La douleur est horrible alors qu'il a l'impression que le choc lui est renvoyé directement dans le bras comme s'il s'était frappé lui-même. L'Oni réprime une grimace de souffrance mais la vérité c'est qu'il l'a bien senti passé. Cela lui donne un avant-goût de ce que ressentent ses adversaires quand il leur tape dessus et son geste est bien accompagné par le rire moqueur de Kar'ath qui se fout ouvertement de la gueule de Dante.
Dante vient se tenir le poignet souffrant de sa main libre, ça lui apprendra à toujours faire usage de la violence sans réfléchir. Néanmoins, même s'il n'a pas réussi exactement ce qu'il voulait faire, son coup a résonné d'une manière ou d'une autre et cela a fait réagir une partie de la cathédrale. Les yeux rivés sur le gisant qui s'illumine comme parcouru par des flammes et une lumière sainte à ses yeux. Dante se trompait, la cathédrale n'a pas été aussi désacralisée qu'il le pensait. Peu importe les efforts de l'Empire pour piétiner le Divinisme et pour souiller les monuments religieux de Shoumei, le Reike est bien incapable d'éteindre complètement la foi car celle-ci continue de vivre dans le coeur des véritables croyants. Cette simple réaction du gisant est pour lui le signe évident que l'espoir existe toujours pour les Divinistes et cette quête est peut-être le début de la rédemption.
L'Oni fait complètement fi du commentaire de Zaïn. Il n'est pas vexé et Dante n'est pas non plus un croyant irréprochable, il en a parfaitement conscience. Il cherche à comprendre le fonctionnement du mécanisme magique qui semble relier les différentes statues et recule de quelques pas juste à temps pour voir la statue d'Aurya réagir à son tour. C'est à ce moment-là que Myriem vient lui tirer la main pour vérifier qu'il n'a rien de cassé. Heureusement, il lui en faut un peu plus que ça mais il n'y a pas le temps car c'est le centre de la cathédrale qui s'illumine alors que la nuit tombe sur la ville. Ils ne sont plus très discrets, quoi que Dante ne l'a jamais vraiment été, et ce n'est qu'une question de temps avant que les curieux rappliquent. Il faut se dépêcher et surprenamment, Dante met du coeur à l'ouvrage. Il semble vraiment vouloir aider et trouver cette entrée.
Tout le monde se met à réfléchir dans son coin et Myriem juste à côté de lui se remet à réciter les mots énigmatiques qui sont censés les aider à trouver l'entrée. Des larmes, des ombres, des flammes. Un périple mystérieux et dangereux. Du charabia à ses oreilles, honnêtement. Il n'y comprend rien par contre ce qu'il a très bien compris, c'est que les statues sont reliées et celle d'Aurya a réagi quand il a frappé le gisant. Alors c'est là qu'il se dirige, dans la deuxième absidiole face à la statue d'Aurya. Dante fait le tour, cherchant un indice, des inscriptions. Puis son regard se porte sur le brasero aux pieds d'Aurya. Il y trouve de fines écritures, certaines sont trop complexes pour lui mais il peut en lire une assez explicite qu'il récite à haute voix.
« Abreuve ma flamme de ta perfection. »
Les yeux plissés, l'Oni connecte ses quelques neurones pour chercher un lien avec le moyen d'entrée. Et le silence n'est jamais long avec Kar'ath dans les parages.
« Je le savais ! Kazgoth et Aurya, ils couchaient ensemble les enfoirés. C'est le scoop du millénaire ! Putain ça me donne envie de gerber, je reviens. »
Avec le temps, Dante a trouvé le moyen de simplement l'ignorer plutôt que de réagir à la moindre de ses conneries parce que faut voir ce qu'il débite quand il est en forme. L'Oni se répète les inscriptions du braséro en boucle dans la tête. Il faut abreuver la flamme. Quelle flamme ? Le brasero peut-être ? Mais qu'est-ce que peut bien être la perfection selon Aurya ? Dante n'a rien d'un mannequin, ça se saurait si non.
« Abreuver la flamme. Qu'est-ce que ça peut être ? »
« Je sais pas. Crache dedans pour voir. »
« Ta gueule. »
« Ça va, je plaisante. T'es vraiment nul, c'est évident. »
Évident ? Il a beau y réfléchir, retourner l'énigme dans tous les sens, là-haut ça ne percute pas vraiment dans l'esprit du cornu. Il enchaîne les cents pas devant la statue avant que Kar'ath n'intervienne à nouveau.
« Du sang, connard. Il faut du sang pour tes maîtres tyranniques. »
Dante était sur le point d'insulter à nouveau Kar'ath en guise de réponse mais cette fois-ci et exceptionnellement, il ne fait rien de tel. La bouche entrouverte, il s'arrête. Les paroles de Kar'ath font sens et c'est assez rare pour le souligner. Et s'il avait raison ? Ce n'est pas une petite entaille qui va le tuer et Dante est capable de facilement se régénérer alors ça vaut le coup d'essayer. Il lève le bras et se saisit du manche de son épée rangée dans son fourreau accroché dans son dos. Il dégaine la lame noire comme la nuit d'un geste sec et place sa main libre au-dessus du braséro. Sans plus de cérémonie ou d'hésitation, il s'ouvre correctement la main avant de fermer le poing pour presser la blessure et faire couler son sang dans le récipient qui résonne de magie.
CENDRES
Dante vient se tenir le poignet souffrant de sa main libre, ça lui apprendra à toujours faire usage de la violence sans réfléchir. Néanmoins, même s'il n'a pas réussi exactement ce qu'il voulait faire, son coup a résonné d'une manière ou d'une autre et cela a fait réagir une partie de la cathédrale. Les yeux rivés sur le gisant qui s'illumine comme parcouru par des flammes et une lumière sainte à ses yeux. Dante se trompait, la cathédrale n'a pas été aussi désacralisée qu'il le pensait. Peu importe les efforts de l'Empire pour piétiner le Divinisme et pour souiller les monuments religieux de Shoumei, le Reike est bien incapable d'éteindre complètement la foi car celle-ci continue de vivre dans le coeur des véritables croyants. Cette simple réaction du gisant est pour lui le signe évident que l'espoir existe toujours pour les Divinistes et cette quête est peut-être le début de la rédemption.
L'Oni fait complètement fi du commentaire de Zaïn. Il n'est pas vexé et Dante n'est pas non plus un croyant irréprochable, il en a parfaitement conscience. Il cherche à comprendre le fonctionnement du mécanisme magique qui semble relier les différentes statues et recule de quelques pas juste à temps pour voir la statue d'Aurya réagir à son tour. C'est à ce moment-là que Myriem vient lui tirer la main pour vérifier qu'il n'a rien de cassé. Heureusement, il lui en faut un peu plus que ça mais il n'y a pas le temps car c'est le centre de la cathédrale qui s'illumine alors que la nuit tombe sur la ville. Ils ne sont plus très discrets, quoi que Dante ne l'a jamais vraiment été, et ce n'est qu'une question de temps avant que les curieux rappliquent. Il faut se dépêcher et surprenamment, Dante met du coeur à l'ouvrage. Il semble vraiment vouloir aider et trouver cette entrée.
Tout le monde se met à réfléchir dans son coin et Myriem juste à côté de lui se remet à réciter les mots énigmatiques qui sont censés les aider à trouver l'entrée. Des larmes, des ombres, des flammes. Un périple mystérieux et dangereux. Du charabia à ses oreilles, honnêtement. Il n'y comprend rien par contre ce qu'il a très bien compris, c'est que les statues sont reliées et celle d'Aurya a réagi quand il a frappé le gisant. Alors c'est là qu'il se dirige, dans la deuxième absidiole face à la statue d'Aurya. Dante fait le tour, cherchant un indice, des inscriptions. Puis son regard se porte sur le brasero aux pieds d'Aurya. Il y trouve de fines écritures, certaines sont trop complexes pour lui mais il peut en lire une assez explicite qu'il récite à haute voix.
« Abreuve ma flamme de ta perfection. »
Les yeux plissés, l'Oni connecte ses quelques neurones pour chercher un lien avec le moyen d'entrée. Et le silence n'est jamais long avec Kar'ath dans les parages.
« Je le savais ! Kazgoth et Aurya, ils couchaient ensemble les enfoirés. C'est le scoop du millénaire ! Putain ça me donne envie de gerber, je reviens. »
Avec le temps, Dante a trouvé le moyen de simplement l'ignorer plutôt que de réagir à la moindre de ses conneries parce que faut voir ce qu'il débite quand il est en forme. L'Oni se répète les inscriptions du braséro en boucle dans la tête. Il faut abreuver la flamme. Quelle flamme ? Le brasero peut-être ? Mais qu'est-ce que peut bien être la perfection selon Aurya ? Dante n'a rien d'un mannequin, ça se saurait si non.
« Abreuver la flamme. Qu'est-ce que ça peut être ? »
« Je sais pas. Crache dedans pour voir. »
« Ta gueule. »
« Ça va, je plaisante. T'es vraiment nul, c'est évident. »
Évident ? Il a beau y réfléchir, retourner l'énigme dans tous les sens, là-haut ça ne percute pas vraiment dans l'esprit du cornu. Il enchaîne les cents pas devant la statue avant que Kar'ath n'intervienne à nouveau.
« Du sang, connard. Il faut du sang pour tes maîtres tyranniques. »
Dante était sur le point d'insulter à nouveau Kar'ath en guise de réponse mais cette fois-ci et exceptionnellement, il ne fait rien de tel. La bouche entrouverte, il s'arrête. Les paroles de Kar'ath font sens et c'est assez rare pour le souligner. Et s'il avait raison ? Ce n'est pas une petite entaille qui va le tuer et Dante est capable de facilement se régénérer alors ça vaut le coup d'essayer. Il lève le bras et se saisit du manche de son épée rangée dans son fourreau accroché dans son dos. Il dégaine la lame noire comme la nuit d'un geste sec et place sa main libre au-dessus du braséro. Sans plus de cérémonie ou d'hésitation, il s'ouvre correctement la main avant de fermer le poing pour presser la blessure et faire couler son sang dans le récipient qui résonne de magie.
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Konrad Lightborn
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- Cathédrale, Mael -Le coup d'ouvrir le gisant était surement la piste la plus évidente en ces lieux pour trouver une entrée cachée. Quelques contes légendaires et histoires d'aventures, comme celle du célèbre explorateur "Inpania Jon's", évoquaient un passage dérobé ou un escalier dissimulé sous une tombe, il suffisait pour cela d'ouvrir la crypte ou de faire glisser le gisant pour découvrir un tunnel. Mais tout cela n'était que des histoires, personne ne cachait d'escaliers sous une tombe, comment faisiez-vous pour l'ouvrir depuis l'intérieur sinon ?
Enfin, si Dante avait eu une bonne idée, c'était sans compter qu'une magie protégeait la sépulture, c'était pas de chance. Cela expliquait cependant pourquoi la tombe n'avait pas encore été profanée par les différents pillages au fil des âges ainsi que par la récente invasion de Mael par le Reike. Finalement, l'armée reikoise ressemblait à s'y méprendre à l'armée du général dans "Le chateau des cieux", découvrant une forteresse inviolée depuis des millénaires et tout ce qui leur passe par la tête est de charger un maximum de richesses dans leur navire. Là encore, une histoire narrant un pillage pur et simple d'une sépulture sacrée. Encore une fois les maraudeurs étaient des reikois au sein de contes reikois.
Zaïn, qui avait toujours été friand de ces histoires épiques, connaissait bien l'avarice qui épreunait les explorateurs tombant sur des lieux inviolés : Ils arrachaient les feuilles d'or plaquées aux murs, arrachaient les joyaux des statues et détruisaient les parois qui sonnaient un peu trop creux. La cathédrale de Mael n'avait pas échappée à l'histoire : Zaïn avait vu des emplacements vides sur plusieurs statues et décorations, surement là où des pierres précieuses étaient placés jadis. Mais ce détail ne semblait pas perturber les deux shoumeïens qui étaient toujours autant émerveillés par ce lieu de culte.
Myriem s'empressa de s'assurer de l'état de Dante avant de réciter de nouveau l'énigme, comme si elle les poussait à réfléchir, eux, les deux brutes. Enfin, Zaïn raisonna.
- Le tombeau est inviolable, la première statue semble purement folklorique, mais celle de cette Aurya correspond parfaitement à la description.Cela sembla éveiller la curiosité du shoumeïen qui s'avança alors vers le brasero. Zaïn le laissa faire, après tout, il était dans l'incapacité de décrypter les inscriptions qu'i s'y trouvaient. Il revint donc vers la première stature et grimpa sur le piédestal de cette dernière, commençant à chercher un quelconque mécanisme sur le cheval, la dame et le chevalier de pierre. Il tâtait les extrémités, et dès qu'il y avait un pli, il y passait la main, comme à la recherche d'un levier. Tout comme dans ce roman qu'il avait récemment lu, avec cette Lana Caraft, là aussi une exploratrice reikoise qui avait tendance à trouver des leviers et boutons dissimulés absolument partout, c'était quelque peu aberrant, mais fort distrayant. Zaïn se demandait alors si cela ne pouvait pas exister dans la réalité : des mécanismes plus ou moins magiques cachés dans les murs ?
Il s'inquiéta quelque peu de l'action de Dante. Après sa blessure superficielle, voilà qu'il se mettait à se scarifier la main de lui-même. Un peu fanatiques sur les bords les bonhommes... Mais bon, avec la magie de ce lieu, on ne pouvait pas savoir, si ça se trouvait, brûler du sang allait déclencher quelque chose ? Bien que Zaïn était plus terre à terre et cherchait son mécanisme intégré à la statue.
Ils devaient se dépêcher et trouver cette "porte illusoire".
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Viviane, le Coeur de Mael
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Highway to Hell ? - Tour 4
Des échanges entre Dante et son cher Kar’ath naît une idée et l’on peut dire que le croisé ne fait rien à moitié en réalité. Le sacrilège semble évité car les conseils de crachats du démon sont repoussés mais voilà que Dante prend une lame pour suivre le suivant et abreuver de sang la flamme de Kaz’goth. Flamme créatrice, flamme porteuse de vie, quoi de mieux en sens que d’y faire couler du sang?
Il sort son épée et s’ouvre la paume de main, surprenant la mage qui pousse un hoquet de surprise bien malgré elle. Le sang glisse jusqu’à s’étirer en un filet qui tombe dans le brasero. Les gouttes touchent la pierre froide et continuent leur course, une puis deux puis trois. Le temps semble suspendu un bref instant, va-t-il se passer quelque chose? Myriem le sent, son don de senseur magique s’affole, la magie s’active, puissante, ancienne oui.
Le brasero semble s’animer, les flammes sculptées prennent vie sous les yeux des quatre aventuriers. Et le miracle des rituels anciens se met en place, on dirait un bref instant qu’Aurya aussi s’éveille, la coupe d’eau qu’elle tient semble aussi briller, et la magie coule de celle-ci vers le brasero. Un bruit sourd et grinçant se fait entendre, le gisant se déplace, laissant une ouverture apparaître, un escalier s’enfonçant sous terre.
Zain de son côté n’est pas resté sans rien faire, laissant les statues des divins de côté il s’est attardé pour sa part à étudier, analyser, et fouiller avec attention celles de Viviane et de Lancelot. Il commence donc à glisser ses doigts dans tous les recoins possibles, cherchant avec attention et minutie il finit par s’arrêter, surpris peut-être d’avoir trouvé quelque chose tout simplement.
Il se hisse plus proche de la statue pour voir ce sur quoi il a littéralement mis le doigt et découvre deux trous, pas des morceaux de pierres brisées, mais des trous semblables à des mortaises de serrure, des clés doivent pouvoir s’y glisser. Mais pour l’heure nulle trace de clé.
Dehors des bruits se font entendre, des passants, des soldats dur de le dire mais cela s’agite et cela s’agace. Probablement de tout, et donc des soldats qui refusent que les curieux criant au miracle n’entrent, le temps approche et nos aventuriers se glissent dans l’escalier et commencent à descendre, c’est cela ou se retrouver nez à nez avec les gardes du Reike.
Quand le quatrième est descendu de quelques marches, au dessus de leurs têtes le gisant reprend sa place, sans vraiment faire de bruit. Plus rien ne parvient de la surface maintenant et il n’y a plus qu’une possibilité, descendre plus avant. Les marches sont nombreuses, le temps semble s’étirer. Il ne fait pas nuit cependant, sur les paroi des murs de roche, des champignons brillent, peu certes mais ils éclairent assez pour qu’on ne rate pas une marche. Il est bien entendu possible d’allumer une torche mais ce n’est pas vital.
La descente s’effectue au bruit des bottes qui claquent sur le sol de pierre. Plus ils s’enfoncent dans les entrailles de Mael plus cela devient humide et un peu glissant. Myriem manquera sans nul doute de tomber à un moment donné, moins agile que ses compagnons forcément. Une fois arrivés en bas des escaliers ils découvrent une sorte d’ancien temple à moitié détruit et dont le sol est recouvert d’eau, quelle quantité? Dur de savoir ainsi.
Des pierres illuminent et éclairent l’endroit, sortilèges anciens et puissants s’il en est car cela n’est pas naturel. L’eau ne stagne pas, on entend des clapotis et elle est mouvante, elle vient donc de quelque part : source souterraine, lac non loin, fruit d’infiltrations, dur de le dire. Les lieux sont ardus et il faudra se déplacer avec agilité pour avancer. Au fond, à une cinquantaine de mètres, une source lumineuse donnant sur une cavité plus large apparemment, mais difficile d’en dire plus depuis cet endroit. |
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(Myriem)Ce n’est qu’une fois en bas des marches, que je reprends mon souffle pour commencer et que j’inspire plus fort que mes acolytes du jour, je n’ai clairement pas leur condition physique et ils ont tendance à marcher très vite et d’un pas très sûr contrairement au mien hélas.
Personne ne semble nous suivre forcément, je doute que quiconque puisse imaginer ce que nous avons fait et comment, hormis si ils ont un mage qui possède le don de transe mais je n’envisage pas cela possible chez des gardes de base.
Je m’arrête donc en bas des marches pour observer alentour, les lieux sont anciens assurément. Et un détail me revient en tête d’un coup.
- Avant que je n’oublie, j’ai sur moi des potions qui pourront nous servir, je vous le dis car si jamais je ne suis pas en état de les utiliser ce sera à vous de les donner à qui aura besoin. Alors donc.
J’ouvre une besace accrochée à ma ceinture, plusieurs emplacements sont remplis, d’autres sont vides ou ont des fioles vides, pour ramasser des ingrédients probablement.
Je sors donc les fioles.
- Les fioles:
Je montre la première et je dis “intangibilité, ça peut servir ça par contre ”.
J’attrape la seconde et souris “métamorphose… pas certaine de l’utilité mais bon.”
Je sors la troisième mais à peine apparait-elle que je me sens stupide, les joues qui rougissent et je la range avant de bafouiller un truc du genre “oubliez elle sert à rien celle ci.”
Et d’attraper une quatrième et la montrer fièrement, pour tenter de faire oublier les secondes d’avant “Celle ci est la plus précieuse et qui pourrait vous aider si je ne peux le faire… c’est de l’elixir divin du shoumei, Seagan a accepté de bénir cette eau quand je l’ai rencontré à Célestia.”
Et pour le coup c’est réellement la potion la plus puissante que je possède.
Avisant devant nous, je regarde mes compagnons.
- Je suis très mauvaise en escalade… Mais je nage parfaitement bien…
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La discussion en est la quand l’air semble changer, un léger vent se met à souffler et la température baisse rapidement, comme si on retirait toute chaleur au lieu, comme si Kazgoth venait de refuser sa chaleur aux intrus. Quelques secondes suffisent pour que le froid s’installe, rien de naturel la dedans évidemment. Des bouches sortent maintenant des volutes de fumée blanche.
Et les visions de chacun semblant se brouiller un instant, quand ils parviennent à voir de nouveau ils ne sont plus seuls enfin pas tout à fait. La scène qui suit va différer selon les perceptions de chacun.
Pour Dante, Myriem a disparue et a sa place une forme spectrale se dresse, menaçante.
Pour Myriem c’est Elisabeth qui a disparue une forme spectrale a pris sa place.
Pour Elisabeth c’est Zain qui a disparu remplacé par un spectre.
Et pour Zain c’est une cinquième personne qui est apparue, un spectre menaçant.
Pour Kar'ath aussi c'est perturbant, son porteur change en apparence mais il n'a pas l'impression que cela a vraiment changé, pour le coup il est désorienté par ce qu'il pense percevoir, c'est le seul à avoir un doute.
- La forme spectrale:
- Toute chose a une fin, toute vie ne tient qu’à un fil, la mort est au bout de votre chemin, embrassez là, embrassez-moi !
Et le spectre se rue sur chacun des protagonistes épée au poing, l’air menaçant et en poussant un hurlement à glacer le sang. Vous avez le temps de réagir avant que ses griffes ne vous lacèrent le visage ou le corps.
CENDRES
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Invité
Viviane, le Coeur de Mael
Qui aurait pu croire que l'entente entre le Diviniste et le Démon ait un jour porté ses fruits ? Sûrement pas Dante, en tout cas. Et pourtant, c'est bien grâce aux conseils de Kar'ath que la porte secrète tant recherchée s'ouvre à eux suite à la réaction du mécanisme qui a réagit au sang que l'Oni a offert à ses Dieux et maîtres. Le braséro réagit et les flammes deviennent réalité sous ses yeux ébahis. C'est un miracle. Tout ce qui est dans ce sanctuaire relève de la volonté des Divins. Enfin, le gisant que Dante a tenté de forcer il y a quelques instants se met à se déplacer de lui-même pour dévoiler les escaliers qui s'enfoncent jusqu'aux tréfonds des abysses.
« Je sais, je suis génial. Qu'est-ce que vous feriez sans moi ? Je prends les remerciements et pour les autographes, faîtes la queue. »
Des remerciements, il n'en aura pas de la part de son porteur qui préfère se murer dans son silence. Cela lui coûterait trop cher de faire un compliment à ce Démon sadique, il n'en mérite pas. Néanmoins, il faut bien avouer qu'il a été utile sur ce coup alors pour une fois, Dante évite de se montrer désagréable comme il a l'habitude de le faire à chaque fois que Kar'ath ouvre la bouche. Bref, le temps presse et à l'extérieur il commence déjà à y avoir de l'agitation. Des passants, peut-être des renforts qui finiront bien par remarquer que les deux gardes à l'entrée sont toujours inconscients. L'alerte ne tardera pas à retentir et Dante a eu son lot de course poursuite et de tuerie la dernière fois qu'il est venu à Maël. Il n'a pas spécialement envie de réitérer l'expérience. L'Oni exécute un petit moulinet avant de venir habilement rengainer sa lame dans son fourreau. D'ailleurs, c'est à ce moment-là qu'il en profite pour régénérer presque instantanément la plaie ouverte de sa main, absolument superficielle pour lui et elle se referme en quelques secondes à peine. Étant juste devant l'entrée, c'est le chevalier errant qui ouvre la marche et descend les marches en premier. Un peu plus bas, il attend que ses compagnons le rejoignent puis il amorce sa descente vers ... il ne sait pas trop où il va, en fait. Les enfers, probablement. Pas sûr que le paradis lui ouvre ses portes. L'Oni n'a pas de mal à se repérer, faisant très attention à ne pas manquer une marche grâce aux champignons luminescents.
Il est donc le premier à découvrir ce qui se cache sous la grande cathédrale de la cité blanche. D'anciennes ruines encore légèrement éclairées, trahissant la présence des âmes qui y vivent ou simplement l'existence d'une puissante magie qui règne toujours en ces lieux. En s'arrêtant au bord de la corniche, il se met un moment à contempler le vaste souterrain. Son regard dévie sur le vide sous ses pieds et l'eau qui s'y est entassée. ils vont devoir trouver un moyen de traverser car là-bas, quelques mètres plus loin, une nouvelle cavité est visible grâce aux lumières magiques qui repoussent continuellement les ombres.
L'Oni est sorti de sa réflexion quand Myriem reprend la parole. Il se tourne pour aller voir la magicienne qui prend le temps de montrer sa petite collection de potions. Il écoute par politesse mais honnêtement, il n'a aucune idée de ce qu'il pourrait faire de tout ça. La magie est un domaine avec lequel il n'est pas très familier et les potions ne font pas exception. Il hausse un sourcil quand Myriem range rapidement la troisième potion mais il ne s'y attarde pas plus que ça. Peut-être qu'elles auront une utilité à un moment donné et le cornu n'a pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il sent l'air se rafraîchir autour de lui et son instinct s'éveille comme si une menace guettait une occasion de s'en prendre aux aventuriers. Sa vision se trouble subitement, balayant le vide devant lui de la main comme s'il voulait faire partir la fumée. Elle disparaît d'elle-même et Zaïn et Elisabeth sont toujours là, devant lui. Par contre, Myriem a disparu et à sa place il y a maintenant une créature fantomatique qui le toise l'air menaçant.
Encore un spectre, Dante est abonné depuis sa rencontre avec Morndrizel. Pas sûr que quelqu'un d'autre sur tout le continent ait côtoyé autant de spectre et d'Orc que lui. Et il commence à en avoir sa claque, d'ailleurs. Surpris, il a une mauvaise réaction et il lève le bras pour armer une frappe dévastatrice car Dante n'est pas de ceux qui réfléchissent très longtemps. Néanmoins, il s'arrête sans aller au bout de son idée. Myriem a disparu et le spectre est apparu exactement à sa place. Pourquoi ? Un doute traverse son esprit et il fait un pas en arrière alors qu'il avait l'initiative, peut-être par peur de toucher malencontreusement la magicienne.
« Merde alors. T'es enfin mort Dante ? T'es sacrément plus beau en spectre, si je peux me permettre. »
Le commentaire lui fait froncer les sourcils. Pas l'insulte à la fin, ça il s'en fout. Il comprend surtout que Kar'ath a plus ou moins la même hallucination qu'il apparaît sous forme fantomatique pour le Démon. A défaut d'attaquer, l'Oni se retrouve à essayer de mettre de la distance avec le spectre. Une main sur le manche de son épée toujours dans son fourreau, le chevalier fait parler son jeu de jambe pour tenter d'esquiver les coups d'épées du spectre en essayant de réfléchir à la situation. En fait, il veut s'assurer que le spectre le suit dans ses mouvements pendant qu'il s'éloigne du groupe comme pour s'assurer qu'il n'a rien à voir avec Myriem. Lorsqu'il sera assez loin de ses compagnons, il pourra se défouler librement. Quoi de mieux qu'une arme forgée dans un métal maudit pour renvoyer un spectre là d'où il vient ? Il dégaine une seconde fois, brandissant la lame noire au-dessus de sa tête avant de venir l'abattre sur le spectre pour essayer de le faucher violemment d'un coup sec à la verticale.
CENDRES
« Je sais, je suis génial. Qu'est-ce que vous feriez sans moi ? Je prends les remerciements et pour les autographes, faîtes la queue. »
Des remerciements, il n'en aura pas de la part de son porteur qui préfère se murer dans son silence. Cela lui coûterait trop cher de faire un compliment à ce Démon sadique, il n'en mérite pas. Néanmoins, il faut bien avouer qu'il a été utile sur ce coup alors pour une fois, Dante évite de se montrer désagréable comme il a l'habitude de le faire à chaque fois que Kar'ath ouvre la bouche. Bref, le temps presse et à l'extérieur il commence déjà à y avoir de l'agitation. Des passants, peut-être des renforts qui finiront bien par remarquer que les deux gardes à l'entrée sont toujours inconscients. L'alerte ne tardera pas à retentir et Dante a eu son lot de course poursuite et de tuerie la dernière fois qu'il est venu à Maël. Il n'a pas spécialement envie de réitérer l'expérience. L'Oni exécute un petit moulinet avant de venir habilement rengainer sa lame dans son fourreau. D'ailleurs, c'est à ce moment-là qu'il en profite pour régénérer presque instantanément la plaie ouverte de sa main, absolument superficielle pour lui et elle se referme en quelques secondes à peine. Étant juste devant l'entrée, c'est le chevalier errant qui ouvre la marche et descend les marches en premier. Un peu plus bas, il attend que ses compagnons le rejoignent puis il amorce sa descente vers ... il ne sait pas trop où il va, en fait. Les enfers, probablement. Pas sûr que le paradis lui ouvre ses portes. L'Oni n'a pas de mal à se repérer, faisant très attention à ne pas manquer une marche grâce aux champignons luminescents.
Il est donc le premier à découvrir ce qui se cache sous la grande cathédrale de la cité blanche. D'anciennes ruines encore légèrement éclairées, trahissant la présence des âmes qui y vivent ou simplement l'existence d'une puissante magie qui règne toujours en ces lieux. En s'arrêtant au bord de la corniche, il se met un moment à contempler le vaste souterrain. Son regard dévie sur le vide sous ses pieds et l'eau qui s'y est entassée. ils vont devoir trouver un moyen de traverser car là-bas, quelques mètres plus loin, une nouvelle cavité est visible grâce aux lumières magiques qui repoussent continuellement les ombres.
L'Oni est sorti de sa réflexion quand Myriem reprend la parole. Il se tourne pour aller voir la magicienne qui prend le temps de montrer sa petite collection de potions. Il écoute par politesse mais honnêtement, il n'a aucune idée de ce qu'il pourrait faire de tout ça. La magie est un domaine avec lequel il n'est pas très familier et les potions ne font pas exception. Il hausse un sourcil quand Myriem range rapidement la troisième potion mais il ne s'y attarde pas plus que ça. Peut-être qu'elles auront une utilité à un moment donné et le cornu n'a pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il sent l'air se rafraîchir autour de lui et son instinct s'éveille comme si une menace guettait une occasion de s'en prendre aux aventuriers. Sa vision se trouble subitement, balayant le vide devant lui de la main comme s'il voulait faire partir la fumée. Elle disparaît d'elle-même et Zaïn et Elisabeth sont toujours là, devant lui. Par contre, Myriem a disparu et à sa place il y a maintenant une créature fantomatique qui le toise l'air menaçant.
Encore un spectre, Dante est abonné depuis sa rencontre avec Morndrizel. Pas sûr que quelqu'un d'autre sur tout le continent ait côtoyé autant de spectre et d'Orc que lui. Et il commence à en avoir sa claque, d'ailleurs. Surpris, il a une mauvaise réaction et il lève le bras pour armer une frappe dévastatrice car Dante n'est pas de ceux qui réfléchissent très longtemps. Néanmoins, il s'arrête sans aller au bout de son idée. Myriem a disparu et le spectre est apparu exactement à sa place. Pourquoi ? Un doute traverse son esprit et il fait un pas en arrière alors qu'il avait l'initiative, peut-être par peur de toucher malencontreusement la magicienne.
« Merde alors. T'es enfin mort Dante ? T'es sacrément plus beau en spectre, si je peux me permettre. »
Le commentaire lui fait froncer les sourcils. Pas l'insulte à la fin, ça il s'en fout. Il comprend surtout que Kar'ath a plus ou moins la même hallucination qu'il apparaît sous forme fantomatique pour le Démon. A défaut d'attaquer, l'Oni se retrouve à essayer de mettre de la distance avec le spectre. Une main sur le manche de son épée toujours dans son fourreau, le chevalier fait parler son jeu de jambe pour tenter d'esquiver les coups d'épées du spectre en essayant de réfléchir à la situation. En fait, il veut s'assurer que le spectre le suit dans ses mouvements pendant qu'il s'éloigne du groupe comme pour s'assurer qu'il n'a rien à voir avec Myriem. Lorsqu'il sera assez loin de ses compagnons, il pourra se défouler librement. Quoi de mieux qu'une arme forgée dans un métal maudit pour renvoyer un spectre là d'où il vient ? Il dégaine une seconde fois, brandissant la lame noire au-dessus de sa tête avant de venir l'abattre sur le spectre pour essayer de le faucher violemment d'un coup sec à la verticale.
- Pouvoirs utilisés:
- Régénération P1
Vitesse P1
Force P1 + Arme en Rathonite
CENDRES
Noble de La République
Konrad Lightborn
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crédits : 902
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- Sous la Cathédrale de Mael -Zaïn avait sauté immédiatement à bas de la stature qu'il inspectait lorsque le gisant s'était mis en branle. Il n'avait pas parlé tout de suite des deux trous qu'il avait trouvé à l'arrière de la statue de Lancelot à ses camarades. Après tout, il ne fallait pas que toutes les informations leur tombe tout cuit dans le bec ! L'hybride garda donc précieusement ce détail pour lui, il en parlerai lorsque le moment sera venu, peut-être. Mais pour l'instant, il devait s'engouffrer à la suite de Dante dans l'escalier qui descendait sous l'édifice. Finalement, cette histoire de passage dissimulés sous les tombeaux n'était pas une pure invention des troubadours et écrivains d'aventure.
Grâce à sa vision de canidé, Zaïn pouvait distinguer plus de détails que les shoumeiens qui l'accompagnaient dans le noir, et avec la faible luminosité des champignons, l'exploration de la caverne n'était que plus facile pour lui. Il fut quelque peu impressionné par la taille de la cavité qu'ils découvrirent en bas, c'était tout bonnement impressionnant qu'une ville entière ai pu être bâtie au dessus d'une telle grotte. Zaïn, qui commençait un peu à toucher aux notions de topographie et d'excavation dû à son projet personnel dont il n'avait pas encore parlé à Myriem - et qu'il n'aborderait surement jamais en sa présence - pouvait s'étonner de cette anomalie qui devait surement tenir de la magie.
En parlant de magie, Myriem présenta les quelques fioles de potions qu'elle avait sur elle, dans le but de les partager avec eux. Mais Zaïn était également venu préparé de la sorte. Il déclipsa une petite sacoche de sa ceinture et présenta trois potions à son tour.
- C'est pas trop mon genre d'utiliser ce genre de boissons, je préfère un bon flacon de rhum, mais j'ai là une potion d'intangibilité, tout comme toi, mais aussi une Laminato... J'avoue ne plus savoir ce qu'elle fait, pourtant le marchand m'avait bien expliqué. Enfin, si je l'ai acheté c'est que ça fait un truc stylé ! Et la dernière va être pratique je pense, elle permet de respirer sous l'eau. Pour le coup, il était fier de cette dernière, très pratique pour le marin qu'il était.En parlant de nouveau de magie, voilà qu'une manifestation des plus désagréable fit son apparition. Un spectre se matérialisa devant le groupe et Zaïn se mit immédiatement en position de combat, les pieds bien campés au sol. Il fallait dire que le fantôme, sans parler de son sinistre discours, ne semblait pas particulièrement sympathique. Après tout, l'hybride avait finit par avoir l'habitude de rencontrer des démons et des spectres, ces bestioles pouvaient se montrer vraiment pernicieusement viles.
- T'a vraiment pas été gâté par la nature toi. Commenta Zaïn.Soudain, l'apparition se jeta dans sa direction, nourrissant sans aucun doute des velléités de meurtre. Zaïn esquiva l'attaque sur le côté, mais immédiatement le spectre pivota pour lancer un second assaut. Cette fois-ci, Zaïn fit un bond en arrière pour éviter le fantôme, mais son pied glissa sur une pierre humide, il jeta son second pied en arrière pour se stabiliser, mais il n'y avait plus de sol... Derrière-lui, c'était le vide.
- Oups... Fit-il avant de chuter dans la caverne.
Par acquitte conscience, il renforça son dos, anticipant le choc plus bas, mais c'était inutile tant l'eau vint accueillir son plongeon. Le voilà trempé de la tête aux pieds et séparé du groupe... Est-ce que le spectre allait le poursuivre malgré les dizaines de mètres de paroi escarpée qui les séparaient ?
- Pouvoir utilisé :
- - Renforcement de la constitution physique P1
Personnages similaires à Konrad
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Thème musical de Konrad
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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Les discussions étaient calmes et posées, le lieu presque accueillant même si je me disais que cela allait être très compliqué pour moi d’évoluer dans cet environnement. Hélas je n’eus guère le temps de réfléchir ou réagir, me préparer à escalader, demander de l’aide que l’ambiance changea. L’atmosphère devint presque glaciale, de la vapeur sortait de nos bouches respectives. Je frissonnais un instant tant de peur que de froid, surprise probablement.
Et sous mes yeux ébahis je vis Elisabeth disparaître pour laisser place à un spectre dont les paroles énigmatiques me frappèrent au cœur. Je savais que nous risquions gros en venant mais un spectre? Il parlait de mort et je savais que ces créatures se nourrissaient des sentiments, des émotions. La mort par contre, comment la nourrissaient-ils? Je n’en savais rien du tout.
Néanmoins en un réflexe de défense instinctif, j’envoyais ma magie sur le spectre pour lui partager ma peur tout simplement, qu’il s’en nourrisse, ou au moins qu’il soit déstabilisé un instant par cela pour permettre aux autres, trois guerriers émérites de réagir et de l’occire !
Sans réellement me concentrer j’envoyais donc ma peur sur le Spectre (Elisabeth) qui se prit cette émotion qui n’était pas la sienne de plein fouet (Partage des émotions P2.1) C’est ainsi que probablement pour l’une des premières fois de sa vie la Dame du Pal reçu de plein fouet la peur, une peur simple, primale, viscérale presque. Et quand bien même ce ne fut pas la sienne, devoir expérimenter une émotion qui ne nous appartient pas à de quoi désarçonner tout le monde.
J’avais reculé par principe, mesure de précaution aussi, je ne voulais pas me mettre en danger inutilement et devenir pour la nième fois celle qu’on devait sauver à cause de sa bêtise ou faiblesse, non je devais me montrer à la hauteur des mes compagnons dans ces souterrains car j'étais après tout celle pour qui ils avaient accepté de venir, pour m’aider moi à rendre à Mael l’espoir que sa vie d’antan pouvait renaître de ses cendres, que le passé n’était pas mort et quand tant que la vie perdure, l’espoir l’accompagne, Pandore avait dans certaines histoires libérés tous les maux mais elle avait aussi donné l’espoir, seul point permettant de vivre en affrontant le reste.
Je vis aussi Zaïn reculer et... tomber sans pour autant entendre de bruit de douleur ou de corps qui s'écrase sans vie, il devait donc aller bien, il était résistant le bougre après tout. Quand à Dante il avait reculé avant de se saisir de son arme s'éloignant de moi imperceptiblement.
Et sous mes yeux ébahis je vis Elisabeth disparaître pour laisser place à un spectre dont les paroles énigmatiques me frappèrent au cœur. Je savais que nous risquions gros en venant mais un spectre? Il parlait de mort et je savais que ces créatures se nourrissaient des sentiments, des émotions. La mort par contre, comment la nourrissaient-ils? Je n’en savais rien du tout.
Néanmoins en un réflexe de défense instinctif, j’envoyais ma magie sur le spectre pour lui partager ma peur tout simplement, qu’il s’en nourrisse, ou au moins qu’il soit déstabilisé un instant par cela pour permettre aux autres, trois guerriers émérites de réagir et de l’occire !
Sans réellement me concentrer j’envoyais donc ma peur sur le Spectre (Elisabeth) qui se prit cette émotion qui n’était pas la sienne de plein fouet (Partage des émotions P2.1) C’est ainsi que probablement pour l’une des premières fois de sa vie la Dame du Pal reçu de plein fouet la peur, une peur simple, primale, viscérale presque. Et quand bien même ce ne fut pas la sienne, devoir expérimenter une émotion qui ne nous appartient pas à de quoi désarçonner tout le monde.
J’avais reculé par principe, mesure de précaution aussi, je ne voulais pas me mettre en danger inutilement et devenir pour la nième fois celle qu’on devait sauver à cause de sa bêtise ou faiblesse, non je devais me montrer à la hauteur des mes compagnons dans ces souterrains car j'étais après tout celle pour qui ils avaient accepté de venir, pour m’aider moi à rendre à Mael l’espoir que sa vie d’antan pouvait renaître de ses cendres, que le passé n’était pas mort et quand tant que la vie perdure, l’espoir l’accompagne, Pandore avait dans certaines histoires libérés tous les maux mais elle avait aussi donné l’espoir, seul point permettant de vivre en affrontant le reste.
Je vis aussi Zaïn reculer et... tomber sans pour autant entendre de bruit de douleur ou de corps qui s'écrase sans vie, il devait donc aller bien, il était résistant le bougre après tout. Quand à Dante il avait reculé avant de se saisir de son arme s'éloignant de moi imperceptiblement.
- Pouvoirs utilisés :
Palier 2 : 1/ 10
Partage d'émotion (sans contact)
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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Viviane, le Coeur de Mael
Feat. Dante, Zaïn et Elisabeth
Death Note - Tour 5
L’ambiance dans la grotte a rapidement changé, l’arrivée du spectre a modifié la température et les battements de cœur de tous ont imperceptiblement accéléré. Bien sûr c’est celui de la brune de Shoumei qui s’est rapidement emballée, les autres sont des combattants aguerris, des guerriers qui ne craignent rien, pas même les entités spectrales.
Zaïn avait eu la chance ou la vivacité d’esprit de n’être pas tombé dans l’illusion projetée de main de maître par l’entité, il l’avait bien vue elle, cinquième personne présente dans l’assemblée, intruse des plus dangereuses. Mais le destin est facétieux ou plutôt au désavantage de nos aventuriers. Zaïn en évitant l’attaque physique réelle fit un bond en arrière et se jeta droit dans le vide. Par chance sa constitution surhumaine lui permit de ne pas se blesser. Le bruit de sa chute résonna dans la grotte. Zaïn avait atterri au fond et avait de l’eau jusqu’à la taille. Autour de lui l’eau ondulait, épicentre d’un phénomène naturel, le mouvement partait de lui vers l’extérieur.
Cependant au-dessus à une dizaine de mètres de lui la situation évolue rapidement. Myriem cherchant à nourrir le spectre pour le tenir éloigné lui livre sa peur, parce qu’elle n’est qu’humaine et qu’elle connaît bien ce sentiment. Hélas la vague qu’elle envoie frappe Elisabeth qui ne comprend pas ce qu’il se passe et se retrouve figé un temps sans pouvoir réagir.
Dante de son côté est méfiant, la réaction de Kar’ath l’a interpellé et il a sauté en arrière pour voir ce que faisait le spectre qu’il voyait. Le spectre continuait à se montrer agressif et avança vers lui aussi il leva son bras armé de sa lame maudite en Rathonite. Le spectre se jetant sur lui, il n'hésite plus et arme son coup. Un coup de taille qui devrait lui trancher l’abdomen, il y met la force qui convient, après tout il a déjà affronté des spectres par le passé et sait qu’ils craignent les coups d’autant plus ceux de son épée.
Alors que sa lame atteint son but, un instant il entend un hoquet et voit le voile de l’illusion se déchirer sous ses yeux, il vient de mettre un coup dans le ventre de Myriem. Quoi qu’en dise Kar’ath, Dante a l’esprit vif surtout lorsqu’il s’agit de combattre comprend son erreur et arrête tant bien que mal son geste. Kar’ath est probablement satisfait de goûter la chair tendre de la diviniste cependant.
Quand à Myriem qui pensait agir contre le spectre, elle sent le choc et observe incrédule la lame dans son flanc. Un hoquet de surprise accueille le geste et ce n’est plus sa peur qui se diffuse mais sa douleur, son don toujours se déverse sur tous les présents, elle ne contrôle pas l’action, chacun ressent ce qu’elle ressent. Ses yeux cherchent une réponse qui ne vient pas, la lame ressort et ses mains en un réflexe s'accrochent à son flanc avant qu’elle ne tombe à genoux. (Myriem est grièvement blessée)
Le spectre laisse se répandre un rire guttural et profond, empli de joie malsaine, il se repaît de tout ce qui se passe et tend un filin qui enroule la gorge de la magicienne, il se nourrit de ses émotions, sa peur, sa douleur, ce ne sont que des mets de choix et de qualité.
- Embrasse la mort jeune humaine, laisse moi goûter sa saveur et je les laisserai passer librement affronter la perte de leur rêve avant de sombrer dans le néant.
Le spectre n’attaque personne d’autre, son filin se resserre, Myriem ne manque pas d’air visiblement mais des filaments remontent le long de son cou et de son visage à une vitesse folle par contre le sang qui s’écoule de la plaie risque de l’emporter. |
- Précisions:
Dante : plusieurs opportunités s’offrent à toi pour le coup, frapper ce qui semble être le vrai spectre, libérer Myriem de ce lien qu’à tissé l’esprit, tout ce qui te passe par la tête sinon.
Zaïn : de ton côté d’en bas c’est plus difficile d’agir. Il te faudra plus d’un tour pour remonter et rejoindre les autres. Autour de toi, de l’eau certe mais aussi des gravats, plus ou moins gros. Le spectre est visible de là ou tu te trouves.
Elisabeth, est probablement perdu dans la découverte d’émotions qu’elle ne connaissait pas.
Précision : la douleur que Myriem retransmet est une chose inédite pour Zaïn comme pour Dante qui ne l’ont jamais ressenti, ils sont donc forcément affectés par cette “découverte” même si ils savent qu’elle ne vient pas d’eux, c’est une expérience désagréable et qui laisse un goût amer en bouche.
Myriem est grièvement blessée et le spectre se nourrit de ses émotions, on dit qu'une fois qu'ils ont vidé quelqu'un de ces dernières souvent ses derniers finissent par se donner la mort, car bien que vivants ce sont des coquilles vides. : Usage non voulu du Partage d'émotion en P3.
CENDRES
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Viviane, le Coeur de Mael
Dante s'est volontairement éloigné de son groupe pour deux bonnes raisons. Premièrement, quand il se défoule il ne fait pas semblant alors autant épargner ses compagnons de quête. Ensuite, il voulait voir la réaction du spectre. Est-il bien réel ou n'est-ce qu'une illusion ? Un système de défense pour effrayer les intrus, potentiellement. C'est d'abord ce qu'il pensait et le commentaire de Kar'ath lui a mis la puce à l'oreille mais de toute évidence, il n'a pas pris la bonne décision dans cette situation. Il aurait dû se méfier encore plus et attendre d'être sûr avant de frapper. Malgré qu'il ait tout fait pour se séparer de Myriem notamment, la magicienne a quand même réussi à se foutre dans sa ligne de mire. Peut-être qu'elle aussi est victime de la même hallucination ? Cela expliquerait la panique ambiante.
Il se décide à frapper, étant convaincu qu'il n'y a plus personne autour de lui, pour abattre le spectre d'un seul coup. Heureusement, l'Oni a au moins eu l'intelligence de modérer son coup et surtout face à sa grossière erreur, l'illusion se dissipe sous ses yeux en dévoilant la chevelure brune de Myriem. Il fait son possible pour retenir le coup mais sa lame vient goûter le sang qui s'écoule maintenant de son ventre. Le colosse s'immobilise un instant en éloignant rapidement sa lame mais le mal est déjà fait. Si Dante est bouche bée par son geste qu'il regrette instantanément, la voix rauque de Kar'ath le gueulard résonne entre les murs de pierre du sous-sol de la cathédrale. Un rire gras, moqueur et malfaisant à l'image du Démon en question qui s'en cognait la tête par terre s'il le pouvait. Il y en a au moins un qui s'amuse énormément de la situation d'autant plus qu'il y a un passif entre Kar'ath et Myriem. Il ne goûte pas physiquement le sang qui s'écoule sur la lame noire mais d'une manière similaire au spectre, il savoure grandement la douleur de la Maëlienne et la honte de son porteur.
Dante n'a même pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il est déjà submergé par le don unique de Myriem qui se diffuse dans la pièce entre les différents protagonistes. L'Oni est capable de ressentir la douleur de l'humaine comme s'il avait encaissé lui-même le coup d'épée. C'est une douleur très particulière car elle semble s'immiscer dans son esprit et d'ailleurs, il n'est pas totalement sûr d'en comprendre l'origine puisqu'il n'est pas au courant du don de Myriem tout simplement. En fait, il pense que c'est le spectre qui diffuse encore sa magie dans la pièce et c'est donc vers l'engeance maléfique que le regard du chevalier errant se tourne. Une colère grandissante dans le fond de ses iris sombres, il aimerait venir en aide à Myriem mais il n'a rien d'un bon médecin et si quelqu'un est bien capable d'arrêter le saignement, c'est bien Myriem si tant est qu'elle est encore assez lucide pour ça.
L'Oni s'interpose entre la Maëlienne et le spectre pour l'empêcher de s'en prendre à elle. Il ne peut pas rattraper son erreur mais il est parfaitement capable de supprimer le spectre et le bon cette fois-ci. Il réagit donc immédiatement pour ne pas laisser la créature réagir. Une main sur le manche de son épée, l'autre près du pommeau, il bascule son arme sur le côté et fait rapidement un bond en avant pour tenter de faucher la tête spectrale d'un coup sec et chirurgicale au niveau de son cou. Cette fois, il ne ménage pas sa force. En espérant qu'il puisse l'abattre rapidement afin de dissiper le maléfice une bonne fois pour toute avant d'aller aider la magicienne blessée.
CENDRES
Il se décide à frapper, étant convaincu qu'il n'y a plus personne autour de lui, pour abattre le spectre d'un seul coup. Heureusement, l'Oni a au moins eu l'intelligence de modérer son coup et surtout face à sa grossière erreur, l'illusion se dissipe sous ses yeux en dévoilant la chevelure brune de Myriem. Il fait son possible pour retenir le coup mais sa lame vient goûter le sang qui s'écoule maintenant de son ventre. Le colosse s'immobilise un instant en éloignant rapidement sa lame mais le mal est déjà fait. Si Dante est bouche bée par son geste qu'il regrette instantanément, la voix rauque de Kar'ath le gueulard résonne entre les murs de pierre du sous-sol de la cathédrale. Un rire gras, moqueur et malfaisant à l'image du Démon en question qui s'en cognait la tête par terre s'il le pouvait. Il y en a au moins un qui s'amuse énormément de la situation d'autant plus qu'il y a un passif entre Kar'ath et Myriem. Il ne goûte pas physiquement le sang qui s'écoule sur la lame noire mais d'une manière similaire au spectre, il savoure grandement la douleur de la Maëlienne et la honte de son porteur.
Dante n'a même pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il est déjà submergé par le don unique de Myriem qui se diffuse dans la pièce entre les différents protagonistes. L'Oni est capable de ressentir la douleur de l'humaine comme s'il avait encaissé lui-même le coup d'épée. C'est une douleur très particulière car elle semble s'immiscer dans son esprit et d'ailleurs, il n'est pas totalement sûr d'en comprendre l'origine puisqu'il n'est pas au courant du don de Myriem tout simplement. En fait, il pense que c'est le spectre qui diffuse encore sa magie dans la pièce et c'est donc vers l'engeance maléfique que le regard du chevalier errant se tourne. Une colère grandissante dans le fond de ses iris sombres, il aimerait venir en aide à Myriem mais il n'a rien d'un bon médecin et si quelqu'un est bien capable d'arrêter le saignement, c'est bien Myriem si tant est qu'elle est encore assez lucide pour ça.
L'Oni s'interpose entre la Maëlienne et le spectre pour l'empêcher de s'en prendre à elle. Il ne peut pas rattraper son erreur mais il est parfaitement capable de supprimer le spectre et le bon cette fois-ci. Il réagit donc immédiatement pour ne pas laisser la créature réagir. Une main sur le manche de son épée, l'autre près du pommeau, il bascule son arme sur le côté et fait rapidement un bond en avant pour tenter de faucher la tête spectrale d'un coup sec et chirurgicale au niveau de son cou. Cette fois, il ne ménage pas sa force. En espérant qu'il puisse l'abattre rapidement afin de dissiper le maléfice une bonne fois pour toute avant d'aller aider la magicienne blessée.
- Pouvoirs utilisés:
- Force P2 (2/10)
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