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Elia eu un nouveau sourire amusée. Visiblement Éloïse avait déjà oubliée. Elle avait eu beau refusé plus tôt, Elia n'avait pas l'intention d'en démordre de sitôt. En vérité, c’était même une aubaine. Elle ne pouvait pas trop refuser soudainement.
- Ah non hein. Je l'ai déjà dis, c'est moi qui invite.
Elle tapa légèrement du talon, comme pour marquer son agacement, sans que ce soit totalement véritable. Une sorte de petite pique un peu exagéré qu'elle avait fait en tout connaissance de cause, en croisant les bras et en la fixant avec une moue légèrement véxée. Elle donnait parfaitement le change, capable de mettre en avant n'importe quel masque avec facilité.
- Je suis peut être plus jeune, mais je suis pas votre élève ! Je suis hum...votre euh...votre rendez vous de la soirée, voilà. Ça vous dérange ?
Elle se retourna de façon un peu exagérée, superbement, et effectua la distance qui les séparait du couloir. En une seconde, elle fut dehors, dans la fraicheur de l'académie, loin de la moiteur des vestiaires. Et sans ses vetements, qui avait étrangement disparus. Ainsi que ses dagues, ses aiguilles. Toute ses affaires.
- Ca m'ira pour poser mes affaires, je me débrouillerais plus tard. Si vous avez besoin de quelque d'autre on va a votre bureau, sinon, en ville tout de suite ! On va faire la fiesta !!
Elle leva les bras en l'air, s'étirant en faisant brièvement remonter la robe au dessus de ses genoux, et s'en rendit compte avant de vite les abaisser, en gloussant. Elle réagissait parfois sans réfléchir, et etait mine de rien assez nature quand elle essayait de lâcher toute autre identité pour etre un peu plus Elia, qui était rêveuse, tête en l'air. Elle attendit la réponse et se mit en route.
- Je suis contente que vous aimiez ce que j'ai choisi, en tout cas. La vérité c'est que j'adore m'habiller, me coiffer, me maquiller. J'aime bien prendre une apparence totalement différence de ce que je suis habituellement. C'est marrant a faire.
Le déguisement était sa spécialité et elle adorait notamment se déguiser en garçon. Quand on la voyait dans cette robe, c’était difficile a croire qu'elle puisse donner le change, et pourtant, c’était totalement vrai. Une fois vêtue comme elle le désirait, c’était compliqué de la connaître. Voir impossible si on n'avait pas vraiment l'habitude de la voir de prêt. Cyradil avait réussit, mais Elia avait du mal a déterminer jusqu'à quel point elle n'avait utilisé que ses yeux.
- Bah voilà, on parlait de hobby tout a l'heure, moi c'est une des choses que j'aime bien faire. Mais il y en a d'autre !
Elle avait prit les devant dans le couloir, et malgré les chaussures a talons qu'elle portait, elle semblait virevolté a chaque pas, comme si elle etait pieds nues. Elle donnait l'impression de pouvoir danser, sauter, tourner avec une aisance extrême que peu de gens pouvaient imiter. Une vraie danseuse professionnelle, et malgré la robe, on pouvait presque définir son corps tracé rien qu'a ses mouvements.
- J'adore la lecture aussi, vous voyez, encore un point commun. Alors, pas trop de trucs sérieux comme vous avez l'air de dire. Les trucs de magie et tout ça me prend la tête. Moi j'aime bien...les histoires. D'ailleurs si vous en avez, hésitez pas, je suis super curieuse de tout ça.
Et elle aurait bien aimée pouvoir partager ça avec quelqu'un. Lire des livres avec un ami, parler de l'histoire, évoquer sa propre façon de voir l’œuvre, potentiellement raconté ce qu'elle avait secrètement inventée durant des soirées d'insomnies en se représentant l'histoire autrement, comme elle aurait aimé les lires. Peut être même qu'un jour, elle pourrait écrire a son tour des romans a l'eau de roses totalement ridicule. Mais elle était loin d'avoir envie de parler d'un de ses plus grands secrets ainsi.
- Vous étiez forte a l'école ?
Elle se retourna, continuant a marcher a reculons tout naturellement, comme si elle s’était entraînée a ça. Enfin, a vraie dire, c’était le cas, mais elle n'avait pas besoin de le savoir.
- A quel point c'est dur d'etre prof ici ? J'imagine qu'il faut etre fort et intelligent !
Et pourtant elle n'imaginait pas quelqu'un comme Neera, suintant la puissance, avoir du mal a obtenir le poste. Eloise faisait plus...Normale ? Ca avait du etre une autre paire de manche...
- Ah non hein. Je l'ai déjà dis, c'est moi qui invite.
Elle tapa légèrement du talon, comme pour marquer son agacement, sans que ce soit totalement véritable. Une sorte de petite pique un peu exagéré qu'elle avait fait en tout connaissance de cause, en croisant les bras et en la fixant avec une moue légèrement véxée. Elle donnait parfaitement le change, capable de mettre en avant n'importe quel masque avec facilité.
- Je suis peut être plus jeune, mais je suis pas votre élève ! Je suis hum...votre euh...votre rendez vous de la soirée, voilà. Ça vous dérange ?
Elle se retourna de façon un peu exagérée, superbement, et effectua la distance qui les séparait du couloir. En une seconde, elle fut dehors, dans la fraicheur de l'académie, loin de la moiteur des vestiaires. Et sans ses vetements, qui avait étrangement disparus. Ainsi que ses dagues, ses aiguilles. Toute ses affaires.
- Ca m'ira pour poser mes affaires, je me débrouillerais plus tard. Si vous avez besoin de quelque d'autre on va a votre bureau, sinon, en ville tout de suite ! On va faire la fiesta !!
Elle leva les bras en l'air, s'étirant en faisant brièvement remonter la robe au dessus de ses genoux, et s'en rendit compte avant de vite les abaisser, en gloussant. Elle réagissait parfois sans réfléchir, et etait mine de rien assez nature quand elle essayait de lâcher toute autre identité pour etre un peu plus Elia, qui était rêveuse, tête en l'air. Elle attendit la réponse et se mit en route.
- Je suis contente que vous aimiez ce que j'ai choisi, en tout cas. La vérité c'est que j'adore m'habiller, me coiffer, me maquiller. J'aime bien prendre une apparence totalement différence de ce que je suis habituellement. C'est marrant a faire.
Le déguisement était sa spécialité et elle adorait notamment se déguiser en garçon. Quand on la voyait dans cette robe, c’était difficile a croire qu'elle puisse donner le change, et pourtant, c’était totalement vrai. Une fois vêtue comme elle le désirait, c’était compliqué de la connaître. Voir impossible si on n'avait pas vraiment l'habitude de la voir de prêt. Cyradil avait réussit, mais Elia avait du mal a déterminer jusqu'à quel point elle n'avait utilisé que ses yeux.
- Bah voilà, on parlait de hobby tout a l'heure, moi c'est une des choses que j'aime bien faire. Mais il y en a d'autre !
Elle avait prit les devant dans le couloir, et malgré les chaussures a talons qu'elle portait, elle semblait virevolté a chaque pas, comme si elle etait pieds nues. Elle donnait l'impression de pouvoir danser, sauter, tourner avec une aisance extrême que peu de gens pouvaient imiter. Une vraie danseuse professionnelle, et malgré la robe, on pouvait presque définir son corps tracé rien qu'a ses mouvements.
- J'adore la lecture aussi, vous voyez, encore un point commun. Alors, pas trop de trucs sérieux comme vous avez l'air de dire. Les trucs de magie et tout ça me prend la tête. Moi j'aime bien...les histoires. D'ailleurs si vous en avez, hésitez pas, je suis super curieuse de tout ça.
Et elle aurait bien aimée pouvoir partager ça avec quelqu'un. Lire des livres avec un ami, parler de l'histoire, évoquer sa propre façon de voir l’œuvre, potentiellement raconté ce qu'elle avait secrètement inventée durant des soirées d'insomnies en se représentant l'histoire autrement, comme elle aurait aimé les lires. Peut être même qu'un jour, elle pourrait écrire a son tour des romans a l'eau de roses totalement ridicule. Mais elle était loin d'avoir envie de parler d'un de ses plus grands secrets ainsi.
- Vous étiez forte a l'école ?
Elle se retourna, continuant a marcher a reculons tout naturellement, comme si elle s’était entraînée a ça. Enfin, a vraie dire, c’était le cas, mais elle n'avait pas besoin de le savoir.
- A quel point c'est dur d'etre prof ici ? J'imagine qu'il faut etre fort et intelligent !
Et pourtant elle n'imaginait pas quelqu'un comme Neera, suintant la puissance, avoir du mal a obtenir le poste. Eloise faisait plus...Normale ? Ca avait du etre une autre paire de manche...
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Bien sûr qu’elle n’allait pas laisser passer cette occasion. À sa place j’aurais probablement aussi sauté dessus. Bon, il va falloir ruser pour trouver une solution. Ou la laisser faire ? Elle a vraiment l’air d’y tenir… Peut-être devrais-je revoir ma vision de la situation… Hm. Non. C’est justement parce que comme elle le dit elle est mon rendez-vous de la soirée que je ne peux pas revenir la dessus. Si je veux que cette soirée soit spéciale, qu’elle se sente privilégiée, ce n’est pas grand chose mais il faut que ce soit moi qui m’occupe de ça. Le souvenir qu’elle gardera de cette soirée en dépend. Et ce n’est pas vraiment n’importe quelle soirée en plus. Je croise les bras en feignant un soupir. “Ça me dérange un peu que tu insistes autant pour payer la note oui. Mais pour le reste…” Petit silence. Je ne lui ferai pas l’affront de la regarder de haut en bas, puis je l’ai déjà un peu trop fait, mais l’idée est là “Pour le reste il y a plus dérangeant comme idée que d’avoir rendez-vous avec toi. Même si tu continues à ne pas vouloir me tutoyer. Je pourrais me vexer.”
Elle ne m’écoute déjà plus. Ou si elle m’écoute elle ne le montre pas. En quelques enjambées elle a rejoint le couloir et quitté le vestiaire ne me laissant pas d’autres choix que de partir à sa suite mes vêtements à la main. Contrairement à elle, je ne peux pas faire disparaître magiquement mes affaires. Un pouvoir bien pratique. J’ai quelques élèves qui le maîtrisent. Certains professeurs aussi il me semble… Enfin, il me semble qu’il s’agit du même pouvoir, je ne compte pas vraiment lui poser de question la dessus, mais à ma connaissance les capacités capable de faire disparaître les objets sont peu nombreuses. C’est ça ou elle a décidé consciemment de laisser traîner ses affaires dans la cabine. “On va quand même devoir passer par mon bureau. Contrairement à toi je ne peux pas envoyer mes affaires… Ailleurs.” Un moyen subtil de lui rappeler que je reste une professeur, la magie est mon domaine, ces petites combines ne passent pas inaperçues.
J’avais peur de voir ce côté resplendissant disparaître une fois la séance terminée mais je me suis inquiétée pour rien. Elle est toujours elle. Débordante d’énergie. “Une apparence totalement différente…” C’est intéressant, j’ai déjà réfléchi à tout ça avant de revenir sur ma décision, consciente de ne pas avoir les capacités nécessaires pour mettre mes idées en pratique. “Tu… Si l’occasion se présente tu pourrais m’aider ? Non seulement pour le maquillage, mes connaissances là- dessus sont vraiment faibles, pour ne pas dire inexistantes, mais aussi pour le déguisement ? Il y a certaines choses que j’aimerais bien pouvoir faire.” Reste à voir si ça me sera utile un jour ou l’autre mais s’il y a bien une chose que j’enseigne à mes élèves, au milieu de tout le reste, c’est de toujours se préparer à l'inattendue. Sous toutes ses formes.
Son énergie semble intarissable. Elle vient de faire de l’exercice, on marché jusqu’à rejoindre les vestiaires et la pause dans les douches n’a pas été particulièrement longue. Si elle tient ce rythme tous les jours, ça force le respect. Même si elle a déjà une partie du mien. Entre autres pour être capable d’avancer à cette vitesse avec des talons. C’est un petit miracle que je ne me sois pas déjà étalée par terre. “Honnêtement la magie prends la tête même quand il s’agit d’une passion. Mais c’est justement pour ça que c’est une passion. Ou à l’inverse quelque chose qu’on fuit comme la peste.” J’ai quelques essais en tête qui étaient vraiment imbuvables dans cette idée. En plus de ne pas apporter de nouvelles idées sur le sujet concerné. “Pour les histoires… J’en ai lu quelques-unes pendant mes études. Un peu moins dernièrement. Il faudrait que je m’y remette ce n’est pas bête. À l’époque…” J’avais oublié cette histoire tiens. C’est drôle d’avoir oublié ça alors que ça m’avait pas mal aidé “Je lisais pour voir comment les écrivains utilisent la magie. Ça m’aidait à avoir de nouvelles idées ou comprendre un peu les choses. Je me demande comment je traiterai tout ça aujourd’hui.” Encore une fois je pense au travail. Mais je parlais de chercher des moyens de rendre mes cours plus ludiques, peut-être qu’il y a une piste à explorer par la. Il faut que j’y réfléchisse.
“Forte… Pas vraiment. Si on regarde mes résultats je suppose qu’on peut dire que j’étais forte mais ce n’est pas tout à fait la vérité. Mes capacités étaient dans la moyenne uniquement, un peu en dessous même. Alors j’ai compensé par le travail.” Beaucoup de travail. Et je continue aujourd’hui. Même si j’ai dépassé cette moyenne depuis longtemps. En ce qui concerne les compétences en tout cas, magiquement je ne suis vraiment pas celle qui brille le plus de l’établissement. “Je dirais qu’il faut surtout être persévérant. Bien sûr il y a un standard à respecter mais vu le temps et les efforts nécessaires pour prétendre à ce poste les connaissances viendront forcément. C’est plus le mental qui a tendance à faire défaut. Ça se voit très bien chez les élèves.” Un peu trop bien d’ailleurs. Et j’ai beau batailler, les aider comme je peux, une fois que l’envie a disparue il est très dur si ce n’est impossible de la faire revenir. “Mon bureau est juste à droite, troisième porte. C’est ouvert, je n’avais pas prévu de partir aussi longtemps. Tu pourras toujours jeter un œil à la bibliothèque pendant que je range mes affaires si tu veux.”
Elle ne m’écoute déjà plus. Ou si elle m’écoute elle ne le montre pas. En quelques enjambées elle a rejoint le couloir et quitté le vestiaire ne me laissant pas d’autres choix que de partir à sa suite mes vêtements à la main. Contrairement à elle, je ne peux pas faire disparaître magiquement mes affaires. Un pouvoir bien pratique. J’ai quelques élèves qui le maîtrisent. Certains professeurs aussi il me semble… Enfin, il me semble qu’il s’agit du même pouvoir, je ne compte pas vraiment lui poser de question la dessus, mais à ma connaissance les capacités capable de faire disparaître les objets sont peu nombreuses. C’est ça ou elle a décidé consciemment de laisser traîner ses affaires dans la cabine. “On va quand même devoir passer par mon bureau. Contrairement à toi je ne peux pas envoyer mes affaires… Ailleurs.” Un moyen subtil de lui rappeler que je reste une professeur, la magie est mon domaine, ces petites combines ne passent pas inaperçues.
J’avais peur de voir ce côté resplendissant disparaître une fois la séance terminée mais je me suis inquiétée pour rien. Elle est toujours elle. Débordante d’énergie. “Une apparence totalement différente…” C’est intéressant, j’ai déjà réfléchi à tout ça avant de revenir sur ma décision, consciente de ne pas avoir les capacités nécessaires pour mettre mes idées en pratique. “Tu… Si l’occasion se présente tu pourrais m’aider ? Non seulement pour le maquillage, mes connaissances là- dessus sont vraiment faibles, pour ne pas dire inexistantes, mais aussi pour le déguisement ? Il y a certaines choses que j’aimerais bien pouvoir faire.” Reste à voir si ça me sera utile un jour ou l’autre mais s’il y a bien une chose que j’enseigne à mes élèves, au milieu de tout le reste, c’est de toujours se préparer à l'inattendue. Sous toutes ses formes.
Son énergie semble intarissable. Elle vient de faire de l’exercice, on marché jusqu’à rejoindre les vestiaires et la pause dans les douches n’a pas été particulièrement longue. Si elle tient ce rythme tous les jours, ça force le respect. Même si elle a déjà une partie du mien. Entre autres pour être capable d’avancer à cette vitesse avec des talons. C’est un petit miracle que je ne me sois pas déjà étalée par terre. “Honnêtement la magie prends la tête même quand il s’agit d’une passion. Mais c’est justement pour ça que c’est une passion. Ou à l’inverse quelque chose qu’on fuit comme la peste.” J’ai quelques essais en tête qui étaient vraiment imbuvables dans cette idée. En plus de ne pas apporter de nouvelles idées sur le sujet concerné. “Pour les histoires… J’en ai lu quelques-unes pendant mes études. Un peu moins dernièrement. Il faudrait que je m’y remette ce n’est pas bête. À l’époque…” J’avais oublié cette histoire tiens. C’est drôle d’avoir oublié ça alors que ça m’avait pas mal aidé “Je lisais pour voir comment les écrivains utilisent la magie. Ça m’aidait à avoir de nouvelles idées ou comprendre un peu les choses. Je me demande comment je traiterai tout ça aujourd’hui.” Encore une fois je pense au travail. Mais je parlais de chercher des moyens de rendre mes cours plus ludiques, peut-être qu’il y a une piste à explorer par la. Il faut que j’y réfléchisse.
“Forte… Pas vraiment. Si on regarde mes résultats je suppose qu’on peut dire que j’étais forte mais ce n’est pas tout à fait la vérité. Mes capacités étaient dans la moyenne uniquement, un peu en dessous même. Alors j’ai compensé par le travail.” Beaucoup de travail. Et je continue aujourd’hui. Même si j’ai dépassé cette moyenne depuis longtemps. En ce qui concerne les compétences en tout cas, magiquement je ne suis vraiment pas celle qui brille le plus de l’établissement. “Je dirais qu’il faut surtout être persévérant. Bien sûr il y a un standard à respecter mais vu le temps et les efforts nécessaires pour prétendre à ce poste les connaissances viendront forcément. C’est plus le mental qui a tendance à faire défaut. Ça se voit très bien chez les élèves.” Un peu trop bien d’ailleurs. Et j’ai beau batailler, les aider comme je peux, une fois que l’envie a disparue il est très dur si ce n’est impossible de la faire revenir. “Mon bureau est juste à droite, troisième porte. C’est ouvert, je n’avais pas prévu de partir aussi longtemps. Tu pourras toujours jeter un œil à la bibliothèque pendant que je range mes affaires si tu veux.”
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- Oh.
Elle eu un instant d’arrêt. Elle avait prit son rythme de croisière en la vouvoyant ainsi, prenant même la réalisation que c'etait devenu naturelle de faire comme ça. Elle vouvoyait aisément, marqué par le fer rouge de cette habitude que sa mère avait encré en elle, enfoncé par la plupart de ses professeurs, et par les besoins de sa vie de la « haute ». Encore plus envers quelqu'un de plus agé. Quasiment dix ans. Et avec un sacré statut, mine de rien. Elle ne donnait peut être pas cette impression, mais elle respectait énormément le poste qu'avait atteint Eloise.
- Vraiment désolée, c'est plus fort que moi. J'aurais l'impression de...de vous manquer de respect.
Elle eu une moue timide une petite seconde, en laissant ses yeux changé de direction pour ne pas croiser son regard. Elle changea meme de sens pour se retrouver dans l'ordre de marche plutot que continuer a la regarder. Elle souffla, son cœur ayant légérement accélérer. Elle avait un regard perçant cette demoiselle Natsk, malgré ce qu'elle pouvait dire.
Elle se concentra plutot sur l'écoute de la réponse a sa question. Le couloir semblait interminable tout a coup, alors qu'elles furent devant la fameuse porte en moins de dix minutes depuis les douches. Quand on connaissait, ce n'etait pas si gigantesque. Il suffisait de connaître les bonnes directions a empreintés.
- Pardon de ne pas etre convaincue. Etre travailleuse est une gigantesque qualité, déjà, et rien que ça, ça vous place aussitôt au dessus de la moyenne. Certes, quelqu'un qui commence a zéro et quelqu'un qui commence a cent ne progresse pas de la meme façon, mais au final, c'est celui qui fait le plus d'effort qui est le plus incroyable.
C'etait un peu étrange de dire ça, quand la totalité de ses professeurs auraient dit qu'elle etait une espece de génie qui apprenait sans effort et qui ecoeurait même ceux qui etait chargé de lui enseigner. Neera l'avait aussi constaté. Mais au dela de ça, elle avait travaillé sans relache jours aprés jours depuis son enfance et son adoption, a tel point que c’était devenu la normalité. Elle n'aimait pas les feignants. Les durs au mal, ceux avec des convictions, c’était déjà plus intéressant.
- Celle ci ? Je pousse alors.
Elle pénétra dans le bureau en premiere, comme Eloise lui avait indiqué. Elle poussa la porte pour découvrir le bureau posé juste en face, recouvert de ce qu'Eloise gardait pour lire, étudier, corriger, imaginer. Et posa les yeux sur le canapé juste a sa droite, en laissant sa main courir dessus.
- Si vous travaillez autant, je suppose que vous devez souvenir rester ici ? Ils devraient mettre un lit a disposition...voir meme une chambre rattaché, ce serait plus confortable au moins. D'un autre coté, il vaut ptet mieux rien qui vous encourage a rester encore plus.
Elle continua et s'arreta devant la grand bibliothèque qui composait l'autre intérêt principal de la pièce. Incrusté dans le mur, dégorgeant littéralement de livres aussi divers que variés sur plein de sujet, la reikoise se bloqua aussitôt devant le meuble, toute souriante.
- Je reste un peu la.
Elle attrapa le premier livre qu'elle trouva, un recueil sur la magie de glace particulièrement bien illustré, qui lui rappela sa dernière conversation avec son amie Cyradil, dans les thermes a Ikusa. Ca faisait un paquet de temps qu'elle ne l'avait plus vue, et elle avait aussi assez hâte de rentrer a la capitale pour lui rendre visite. Elle aurait peut être due faire un saut entre ici et Mael...mais elle n'aurait alors peut être pas rencontré Eloise. Comme quoi, il fallait parfois laisser jouer le destin.
- Oh, et ça, c'est sur la nécromancie...y'a vraiment de tout. Vous avez des ouvrages interdits ?
Ou peut être qu'en tant que professeur elle avait plus d'ouvertures que les élèves dans la bibliothèque principale. Elle n'y avait encore jamais mis les pieds, et elle imaginait bien que certaines sections n'etaient pas ouvert au grand public.
Alors qu'elle sentait Eloise dans un coin de la piece, un petit papier tomba d'un carnet qu'elle avait déplacé en remettant le livre. Elle se pencha pour le ramasser, fléchissant les genoux plutôt que se penchant histoire de ne pas faire tout de suite craquer le vêtement trop petit.
Quelques adresses et noms, griffonnés a la main, qu'Elia observa en fronçant les sourcils. Elle ne fit aucun commentaire, cependant, et se hâta de le remettre a sa place, avant de se retourner avec le livre qu'elle voulait, en question.
- Et ça, vous l'avez lu ?
C'etait l'histoire d'un chevalier maudit qui se bat pour retrouver sa princesse, sans savoir qu'elle etait déjà morte depuis des siecles. C'etait très triste et beau, et Elia avait toujours lu l'histoire en remplaçant le personnage principal dans son esprit.
- C'est un super livre, j'aimerais bien écrire ce genre de belles histoires, moi aussi.
Elle replaça délicatement l'ouvrage et sourit.
- Quand on ira faire les magasins pour vous trouver des vêtements afin de vous modifier légèrement en apparence, on pourra peut être s’arrêter a un magasin de livres, non ?
Nouveau grand sourire, montrant que si elle n'avait pas répondue plus tot a la demande, elle avait bien entendue. Elle avait simplement réfléchit a la question. Elle reposa le livre délicatement a coté du carnet, et se retourna entièrement vers Eloise.
- Je peux aider a faire un truc ?
Elle eu un instant d’arrêt. Elle avait prit son rythme de croisière en la vouvoyant ainsi, prenant même la réalisation que c'etait devenu naturelle de faire comme ça. Elle vouvoyait aisément, marqué par le fer rouge de cette habitude que sa mère avait encré en elle, enfoncé par la plupart de ses professeurs, et par les besoins de sa vie de la « haute ». Encore plus envers quelqu'un de plus agé. Quasiment dix ans. Et avec un sacré statut, mine de rien. Elle ne donnait peut être pas cette impression, mais elle respectait énormément le poste qu'avait atteint Eloise.
- Vraiment désolée, c'est plus fort que moi. J'aurais l'impression de...de vous manquer de respect.
Elle eu une moue timide une petite seconde, en laissant ses yeux changé de direction pour ne pas croiser son regard. Elle changea meme de sens pour se retrouver dans l'ordre de marche plutot que continuer a la regarder. Elle souffla, son cœur ayant légérement accélérer. Elle avait un regard perçant cette demoiselle Natsk, malgré ce qu'elle pouvait dire.
Elle se concentra plutot sur l'écoute de la réponse a sa question. Le couloir semblait interminable tout a coup, alors qu'elles furent devant la fameuse porte en moins de dix minutes depuis les douches. Quand on connaissait, ce n'etait pas si gigantesque. Il suffisait de connaître les bonnes directions a empreintés.
- Pardon de ne pas etre convaincue. Etre travailleuse est une gigantesque qualité, déjà, et rien que ça, ça vous place aussitôt au dessus de la moyenne. Certes, quelqu'un qui commence a zéro et quelqu'un qui commence a cent ne progresse pas de la meme façon, mais au final, c'est celui qui fait le plus d'effort qui est le plus incroyable.
C'etait un peu étrange de dire ça, quand la totalité de ses professeurs auraient dit qu'elle etait une espece de génie qui apprenait sans effort et qui ecoeurait même ceux qui etait chargé de lui enseigner. Neera l'avait aussi constaté. Mais au dela de ça, elle avait travaillé sans relache jours aprés jours depuis son enfance et son adoption, a tel point que c’était devenu la normalité. Elle n'aimait pas les feignants. Les durs au mal, ceux avec des convictions, c’était déjà plus intéressant.
- Celle ci ? Je pousse alors.
Elle pénétra dans le bureau en premiere, comme Eloise lui avait indiqué. Elle poussa la porte pour découvrir le bureau posé juste en face, recouvert de ce qu'Eloise gardait pour lire, étudier, corriger, imaginer. Et posa les yeux sur le canapé juste a sa droite, en laissant sa main courir dessus.
- Si vous travaillez autant, je suppose que vous devez souvenir rester ici ? Ils devraient mettre un lit a disposition...voir meme une chambre rattaché, ce serait plus confortable au moins. D'un autre coté, il vaut ptet mieux rien qui vous encourage a rester encore plus.
Elle continua et s'arreta devant la grand bibliothèque qui composait l'autre intérêt principal de la pièce. Incrusté dans le mur, dégorgeant littéralement de livres aussi divers que variés sur plein de sujet, la reikoise se bloqua aussitôt devant le meuble, toute souriante.
- Je reste un peu la.
Elle attrapa le premier livre qu'elle trouva, un recueil sur la magie de glace particulièrement bien illustré, qui lui rappela sa dernière conversation avec son amie Cyradil, dans les thermes a Ikusa. Ca faisait un paquet de temps qu'elle ne l'avait plus vue, et elle avait aussi assez hâte de rentrer a la capitale pour lui rendre visite. Elle aurait peut être due faire un saut entre ici et Mael...mais elle n'aurait alors peut être pas rencontré Eloise. Comme quoi, il fallait parfois laisser jouer le destin.
- Oh, et ça, c'est sur la nécromancie...y'a vraiment de tout. Vous avez des ouvrages interdits ?
Ou peut être qu'en tant que professeur elle avait plus d'ouvertures que les élèves dans la bibliothèque principale. Elle n'y avait encore jamais mis les pieds, et elle imaginait bien que certaines sections n'etaient pas ouvert au grand public.
Alors qu'elle sentait Eloise dans un coin de la piece, un petit papier tomba d'un carnet qu'elle avait déplacé en remettant le livre. Elle se pencha pour le ramasser, fléchissant les genoux plutôt que se penchant histoire de ne pas faire tout de suite craquer le vêtement trop petit.
Quelques adresses et noms, griffonnés a la main, qu'Elia observa en fronçant les sourcils. Elle ne fit aucun commentaire, cependant, et se hâta de le remettre a sa place, avant de se retourner avec le livre qu'elle voulait, en question.
- Et ça, vous l'avez lu ?
C'etait l'histoire d'un chevalier maudit qui se bat pour retrouver sa princesse, sans savoir qu'elle etait déjà morte depuis des siecles. C'etait très triste et beau, et Elia avait toujours lu l'histoire en remplaçant le personnage principal dans son esprit.
- C'est un super livre, j'aimerais bien écrire ce genre de belles histoires, moi aussi.
Elle replaça délicatement l'ouvrage et sourit.
- Quand on ira faire les magasins pour vous trouver des vêtements afin de vous modifier légèrement en apparence, on pourra peut être s’arrêter a un magasin de livres, non ?
Nouveau grand sourire, montrant que si elle n'avait pas répondue plus tot a la demande, elle avait bien entendue. Elle avait simplement réfléchit a la question. Elle reposa le livre délicatement a coté du carnet, et se retourna entièrement vers Eloise.
- Je peux aider a faire un truc ?
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La quantité de travail qu’on accepte d’abattre est une qualité… Elle a raison, aucun doute la dessus, tout le monde n’est pas capable de passer plusieurs heures derrière un bureau dans l’unique but d’approfondir ses connaissances ou pallier ses points faibles. C’est certain. Le problème est que je ne peux pas être considérée comme une travailleuse. J’ai travaillé comme une dingue pendant ma formation, même encore aujourd’hui. Mais finalement uniquement parce que je suis une mauvaise perdante incapable de reconnaître ma défaite devant des gens naturellement doué, ces génies qui en quelques heures, jours au plus loin, ont été capable de rattraper voir dépasser mon niveau. C’est d’ailleurs uniquement pour pouvoir traiter avec eux que j’ai décidé d’apprendre, de laisser de côté la maîtrise de la magie pour me concentrer sur le savoir, sur le maniement des mots et des connaissances. Un domaine où tout le monde est au même niveau, même les plus favorisés. Même si je dois avouer que cela ne se fait pas sans regrets. Jusqu'où aurais-je pu pousser mes compétences si j’avais décidé de me concentrer dessus ? Je n’aurais pas assez d’une vie pour le savoir…
“Oh, si l’idée de placer un lit ici venait à être énoncée à voix haute, je connais beaucoup de monde qui s’y opposerait. Non seulement certains avanceraient que l’image de l’établissement pourrait en pâtir si on apprenait que les professeurs dorment dans leur bureau.” Et en réalité je dois bien être l’une des seules à le faire. “Ensuite les quelques personnes avec qui je passe du temps craignent déjà pour ma santé. Comme quoi je passe déjà trop de temps ici. Si j’avais accès à une chambre… Je vois déjà leur tête.” À commencer par Gabriel. Un bon moyen de l’embêter c’est certains mais elle se fait déjà trop de soucis pour moi. “Mais la vérité c’est que je suis une espèce rare à passer autant de temps ici. Et ça ne me dérange pas le moins du monde.”
En attendant, même si je ne peux pas installer de lit ici, juste obtenir un accord pour ce canapé à été un calvaire (un calvaire qui s’est terminé sans leur laisser le choix, je l’ai fait installer une nuit sans demander à personne et personne n’a trouvé la force de batailler avec moi pour l’enlever), je pourrais surement en sorte de négocier une armoire ou d’autre espace de rangement. Pour l’instant mes tenues sont rangées dans ces deux coffres sous la fenêtre mais force est de constater que ce n’est pas l’idéal. Et je commence à cruellement manquer de place, les tiroirs du bureau sont pour la plupart pleins à craquer et ne parlons pas de la bibliothèque. Sans compter que j’ai dû trouver une place pour le matériel nécessaire aux cours. “Comme leur nom l’indique, s’ils sont interdits ce n’est pas pour que tout le monde puisse mettre la main dessus.” Une réponse un peu plus sèche que ce que j'aurais voulu mais certaines choses doivent rester sous silence. Oui je possède des ouvrages qu’on ne trouve pas n’importe ou, voir qu’on ne trouve plus, mais je n’ai pas forcément envie que tout le monde le sache. Ou sache où ils sont rangés.
Voilà, les vêtements sont rangés, je me relève en me dirigeant vers le bureau. Heureusement que je garde toujours quelques pièces d’or, quelques, le mot est relatif, avec moi pour les imprévus. Sans ça j’aurais été obligé d’accepter sa proposition, non pas par envie mais obligation… “Hm ?” Je relève rapidement les yeux.. Un roman. Un de ceux que j’ai pu lire pendant mes études. Le titre me dit quelque chose… Il me semble que c’est un classique de cet auteur. Mais ce n’est pas le plus intéressant. “Ah ? Tu t’intéresse à l’écriture ? Je comprends mieux toutes ces questions sur la lecture depuis tout à l’heure. Mais tu a raison si c’est un sujet qui te passionne.” Le choix de ses mots en dit long, devrais-je pousser plus loin ? Certaines personnes sont mal à l’aise en parlant de leurs passions mais si elle m’a dit avoir envie d’écrire elle ne doit pas être si mal à l’aise non ? “Tu a dis ‘ce genre de belles histoires’ tu voudrais écrire des romans d’aventures ou de romances ? En tout cas je t’encourage à t’y essayer, je serais curieuse de voir ça. D’autant plus que tu m’a l’air d’une lectrice assidue, nul doute que tu sauras trouver l’inspiration.”
Et je pense sincèrement ce que je dis, elle semble avoir quelques capacités et la curiosité nécessaire. Il pourrait être réellement intéressant de suivre son évolution si elle décidait de partir dans cette voie. Une voie compliquée mais que je la vois vraiment être en mesure de gravir. Dans le même temps, je ferme le tiroir, passant la bourse à ma ceinture. Sans sac il va falloir que je fasse attention à ne pas me la faire dérober mais ce n’est pas comme si j’avais beaucoup d’autres choix. Si je lui demandais de la garder pour moi, elle serait bien capable de ne pas me la rendre pour pouvoir s’assurer d’être celle qui paie la note. “Promis, j’ajoute ça à la liste pour la journée en ville, un magasin de livres. J’ai quelques adresses, en fonction de ce que tu pourrais chercher. Et sur ce…” Je fais le tour du bureau et commence à m’avancer vers la porte. “J’ai terminé, nous pouvons y aller. La nuit nous attends.”
“Oh, si l’idée de placer un lit ici venait à être énoncée à voix haute, je connais beaucoup de monde qui s’y opposerait. Non seulement certains avanceraient que l’image de l’établissement pourrait en pâtir si on apprenait que les professeurs dorment dans leur bureau.” Et en réalité je dois bien être l’une des seules à le faire. “Ensuite les quelques personnes avec qui je passe du temps craignent déjà pour ma santé. Comme quoi je passe déjà trop de temps ici. Si j’avais accès à une chambre… Je vois déjà leur tête.” À commencer par Gabriel. Un bon moyen de l’embêter c’est certains mais elle se fait déjà trop de soucis pour moi. “Mais la vérité c’est que je suis une espèce rare à passer autant de temps ici. Et ça ne me dérange pas le moins du monde.”
En attendant, même si je ne peux pas installer de lit ici, juste obtenir un accord pour ce canapé à été un calvaire (un calvaire qui s’est terminé sans leur laisser le choix, je l’ai fait installer une nuit sans demander à personne et personne n’a trouvé la force de batailler avec moi pour l’enlever), je pourrais surement en sorte de négocier une armoire ou d’autre espace de rangement. Pour l’instant mes tenues sont rangées dans ces deux coffres sous la fenêtre mais force est de constater que ce n’est pas l’idéal. Et je commence à cruellement manquer de place, les tiroirs du bureau sont pour la plupart pleins à craquer et ne parlons pas de la bibliothèque. Sans compter que j’ai dû trouver une place pour le matériel nécessaire aux cours. “Comme leur nom l’indique, s’ils sont interdits ce n’est pas pour que tout le monde puisse mettre la main dessus.” Une réponse un peu plus sèche que ce que j'aurais voulu mais certaines choses doivent rester sous silence. Oui je possède des ouvrages qu’on ne trouve pas n’importe ou, voir qu’on ne trouve plus, mais je n’ai pas forcément envie que tout le monde le sache. Ou sache où ils sont rangés.
Voilà, les vêtements sont rangés, je me relève en me dirigeant vers le bureau. Heureusement que je garde toujours quelques pièces d’or, quelques, le mot est relatif, avec moi pour les imprévus. Sans ça j’aurais été obligé d’accepter sa proposition, non pas par envie mais obligation… “Hm ?” Je relève rapidement les yeux.. Un roman. Un de ceux que j’ai pu lire pendant mes études. Le titre me dit quelque chose… Il me semble que c’est un classique de cet auteur. Mais ce n’est pas le plus intéressant. “Ah ? Tu t’intéresse à l’écriture ? Je comprends mieux toutes ces questions sur la lecture depuis tout à l’heure. Mais tu a raison si c’est un sujet qui te passionne.” Le choix de ses mots en dit long, devrais-je pousser plus loin ? Certaines personnes sont mal à l’aise en parlant de leurs passions mais si elle m’a dit avoir envie d’écrire elle ne doit pas être si mal à l’aise non ? “Tu a dis ‘ce genre de belles histoires’ tu voudrais écrire des romans d’aventures ou de romances ? En tout cas je t’encourage à t’y essayer, je serais curieuse de voir ça. D’autant plus que tu m’a l’air d’une lectrice assidue, nul doute que tu sauras trouver l’inspiration.”
Et je pense sincèrement ce que je dis, elle semble avoir quelques capacités et la curiosité nécessaire. Il pourrait être réellement intéressant de suivre son évolution si elle décidait de partir dans cette voie. Une voie compliquée mais que je la vois vraiment être en mesure de gravir. Dans le même temps, je ferme le tiroir, passant la bourse à ma ceinture. Sans sac il va falloir que je fasse attention à ne pas me la faire dérober mais ce n’est pas comme si j’avais beaucoup d’autres choix. Si je lui demandais de la garder pour moi, elle serait bien capable de ne pas me la rendre pour pouvoir s’assurer d’être celle qui paie la note. “Promis, j’ajoute ça à la liste pour la journée en ville, un magasin de livres. J’ai quelques adresses, en fonction de ce que tu pourrais chercher. Et sur ce…” Je fais le tour du bureau et commence à m’avancer vers la porte. “J’ai terminé, nous pouvons y aller. La nuit nous attends.”
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- C'est votre bureau, et vous ne pouvez pas y faire ce que vous voulez ? Voila qui est bien curieux.
Elle pouvait admettre que cela ne ferait pas grand genre, mais penser qu'il y avait des gens qui venaient jusque dans ce minuscule bureau pour l'emmerder, c’était quand même ridicule, de son point de vu. Ça n'aurait fait de mal a personne. Mais bon, elle n’était personne pour juger du règlement de l'école. Elle reposa le livre et se dirigea vers la porte alors qu'Eloise lui indiquait qu'elle avait terminée.
- En route mauvaise troupe !
Elle poussa la grande porte, se retrouvant dans le couloir a nouveau. Il faisait encore plus sombre, peut etre avec l'ecart que la lumiere du bureau avait offert, mais sa nyctalopie s'adapta aisément et elle se retourna vers Eloise :
- Vous voulez que je vous guide peut etre ? Hop, venez par la.
Elle se mit de profil et lui présenta son bras, presque d'autorité, ne lui laissant aucun endroit ou s'échapper. Si elle voulait prendre sa suite dans le couloir, c’était cette prise ou rien du tout. Quand elle parvint a l'avoir, elle l'emporta sur un rythme pas trop élevé pour que sa reste agréable, dans l'obscurité totale du couloir. Sans lui laisser le temps de savoir si elle voyait parfaitement ou si c’était purement par instinct.
- Mais du coup, vous devez vivre pas loin de l'académie, non ? Parce que sinon les aller-retour ça doit être hyper chiant. Vous voyez, encore un argument pour le fait de partir voyager. Vous avez moins de soucis de logistique, suffit de dormir dehors.
Elle sortit enfin a l'air libre, les laissant toute les deux sous le ciel extérieur pour la première fois ensemble. Elia s’arrêta soudainement, et leva la tête vers le ciel, sans dire quoi que ce soit. La nuit était nuageuse, mais les éclats du tier de lune présent dans le ciel traversait ici et la l'obscurité, donnant une atmosphère étrangement tamisé et sereine a la cour de l'académie ou elles se trouvaient.
- Vous croyez qu'elle nous regarde, la lune ?
Elle avait les yeux brillant, la noirceur semblant reflétait la luminosité qui venait caresser sa rétine. Tellement brillant qu'on aurait dit qu'elle était a deux doigts de pleurer. Peut être du a une émotion silencieuse dont il était difficile de deviner la soudaine provenance. Ou bien c’était l'eclat naturel de ses yeux enfin révélé a la lumière naturelle de la nuit.
- Elle en aurait, des choses a dire.
Elle soupira. Elle n’était pas croyante dans l’excès, mais elle ne pouvait s’empêcher de trouver romantique toute les légendes concernant les deux astres du ciel. Et puis, l’impératrice était bien censé être celle incarnant la volonté de la lune sur terre. Mais ça, c’était un peu trop tiré par les cheveux pour elle.
- Oh, désolée, je...vous...tu dois me trouver bizarre.
Elles n’étaient plus dans l'enceinte, et c’était étrangement plus facile de la dissocier de son metier de professeur. Il n'y avait plus que la jolie Eloise, dans sa belle robe mettant en valeur sa silouhette. Elle fut contente de constater qu'elle avait bien choisi. Elle leva la main, et ajusta une meche de cheveux noires sur le front de sa camarade d'un soir.
- Voila. Comme ça, tu es vraiment superbe.
Elle pencha la tête, et lui fit un grand sourire joyeux, ses yeux se plissant légèrement, trop pour totalement dissimulée deux pommettes très légèrement apparentes qu'elle faisait parfois en sorte de dissimuler a l'aide d'artifice, comme d'autre chose.
- C'est...c'est a toi de me guider maintenant. Vers ton restaurant.
Elle pouvait admettre que cela ne ferait pas grand genre, mais penser qu'il y avait des gens qui venaient jusque dans ce minuscule bureau pour l'emmerder, c’était quand même ridicule, de son point de vu. Ça n'aurait fait de mal a personne. Mais bon, elle n’était personne pour juger du règlement de l'école. Elle reposa le livre et se dirigea vers la porte alors qu'Eloise lui indiquait qu'elle avait terminée.
- En route mauvaise troupe !
Elle poussa la grande porte, se retrouvant dans le couloir a nouveau. Il faisait encore plus sombre, peut etre avec l'ecart que la lumiere du bureau avait offert, mais sa nyctalopie s'adapta aisément et elle se retourna vers Eloise :
- Vous voulez que je vous guide peut etre ? Hop, venez par la.
Elle se mit de profil et lui présenta son bras, presque d'autorité, ne lui laissant aucun endroit ou s'échapper. Si elle voulait prendre sa suite dans le couloir, c’était cette prise ou rien du tout. Quand elle parvint a l'avoir, elle l'emporta sur un rythme pas trop élevé pour que sa reste agréable, dans l'obscurité totale du couloir. Sans lui laisser le temps de savoir si elle voyait parfaitement ou si c’était purement par instinct.
- Mais du coup, vous devez vivre pas loin de l'académie, non ? Parce que sinon les aller-retour ça doit être hyper chiant. Vous voyez, encore un argument pour le fait de partir voyager. Vous avez moins de soucis de logistique, suffit de dormir dehors.
Elle sortit enfin a l'air libre, les laissant toute les deux sous le ciel extérieur pour la première fois ensemble. Elia s’arrêta soudainement, et leva la tête vers le ciel, sans dire quoi que ce soit. La nuit était nuageuse, mais les éclats du tier de lune présent dans le ciel traversait ici et la l'obscurité, donnant une atmosphère étrangement tamisé et sereine a la cour de l'académie ou elles se trouvaient.
- Vous croyez qu'elle nous regarde, la lune ?
Elle avait les yeux brillant, la noirceur semblant reflétait la luminosité qui venait caresser sa rétine. Tellement brillant qu'on aurait dit qu'elle était a deux doigts de pleurer. Peut être du a une émotion silencieuse dont il était difficile de deviner la soudaine provenance. Ou bien c’était l'eclat naturel de ses yeux enfin révélé a la lumière naturelle de la nuit.
- Elle en aurait, des choses a dire.
Elle soupira. Elle n’était pas croyante dans l’excès, mais elle ne pouvait s’empêcher de trouver romantique toute les légendes concernant les deux astres du ciel. Et puis, l’impératrice était bien censé être celle incarnant la volonté de la lune sur terre. Mais ça, c’était un peu trop tiré par les cheveux pour elle.
- Oh, désolée, je...vous...tu dois me trouver bizarre.
Elles n’étaient plus dans l'enceinte, et c’était étrangement plus facile de la dissocier de son metier de professeur. Il n'y avait plus que la jolie Eloise, dans sa belle robe mettant en valeur sa silouhette. Elle fut contente de constater qu'elle avait bien choisi. Elle leva la main, et ajusta une meche de cheveux noires sur le front de sa camarade d'un soir.
- Voila. Comme ça, tu es vraiment superbe.
Elle pencha la tête, et lui fit un grand sourire joyeux, ses yeux se plissant légèrement, trop pour totalement dissimulée deux pommettes très légèrement apparentes qu'elle faisait parfois en sorte de dissimuler a l'aide d'artifice, comme d'autre chose.
- C'est...c'est a toi de me guider maintenant. Vers ton restaurant.
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“Me servir de guide pour un lieu ou je passe la plus grande partie de mon temps ? Madame est bien sûre d’elle…” Et en même temps elle serait peut-être bien capable de mieux connaître que moi certains recoins de l’université. Même si ça ne s’est pas reproduit depuis, ou je n’ai pas fait attention, une solution très clairement envisageable au vu de l’aspect et de l’ambiance… Particulière de la soirée, elle a prouvé avoir quelques informations sur l’endroit que de simples étudiants n’ont logiquement pas. Pas qu’ils soient cachés mais parce qu’ils n’y prêtent généralement pas attention. En attendant, il y a un autre souci à traiter. Elle se tient entre moi et la suite, le couloir en fait, et elle semble bien décidée à ne pas bouger temps que je n’aurais pas accepté ce bras tendu. Je peux bien lui accorder au moins ce petit caprice c’est la moindre des choses. Il est quand même assez drôle de voir que dans d’autres circonstance elle peut se montrer inflexible et autoritaire. Une autre facette intéressante de sa personnalité. Et une découverte qui me rassure, cela veut donc dire que même si elle ramène le sujet sur le tapis elle ne semble pas réellement s’offusquer que je refuse qu’elle prenne en charge les frais de la soirée. Avec la manière dont elle agit maintenant nul doute que j’aurais bien vite su si elle était sérieuse. Non, elle joue encore. Comme depuis le début de la soirée.
Pas loin de l’académie… Une idée qui m’a déjà traversé l’esprit sans jamais être mise en pratique. Mon petit cocon a des inconvénients, le trajet en fait partie, mais aussi des avantages dont je ne souhaite pas me séparer. “Je suis en plein centre de Liberty. Quand je dors chez moi, ce qui est donc assez rare, ça fait un petit trajet effectivement. Rien d’insurmontable et j’aime assez me balader dans la ville pour que ce soit pas un souci.” Balades que je fais généralement seule, rares doivent être les gens à m’avoir déjà vu accompagnée. Est-ce que je peux dire qu’elle a de la chance de ce traitement ? Ce serait présomptueux de ma part…
Comme pour faire écho à mes pensées, un air frais vient me souffler dans le cou. Nous voilà enfin en dehors de l’académie. La soirée va pouvoir commencer. Elle a bien sûr déjà commencé, depuis notre rencontre pour être plus précise, mais ce n’est pas pareil, ce n’est pas la même chose. Nous parlons ici d’un rendez-vous, plus d’une simple rencontre fortuite dans une salle déserte. Légèrement en retrait je la regarde visage levé vers le ciel, perdue dans ses pensées. Mon regard de professeur me fait trouver ça intéressant, cette capacité à juste se laisser aller à ses sentiments, à la beauté du moment. Tout le monde n’en est pas capable et si ça a des avantages il y a aussi des inconvénient. Il faudrait peut-être que j’en parle à Neera vu qu’elle s’occupe de son apprentissage… Mon regard de femme me fait profiter du moment. Ça fait longtemps que je n’ai pas pu profiter d’une situation réellement romantique. Merci à elle. Même si je ne le lui dirai pas. J’apprécie ces moments, énormément même, mais oser en parler n’est pas simple pour autant. Un jour peut-être si l’occasion se présente, si la situation évolue. D’une manière ou d’une autre.
J’aimerais la reprendre, lui dire qu’il existe bien des personnes plus à même d’être qualifiées de superbes que moi dans le monde mais… Tout le monde apprécie les compliments, surtout quand ils viennent de quelqu’un qu’on apprécie. Alors pour une fois je ne vais pas être si rigide et juste accepter les choses comme elles viennent. Et personne n’aimerait contredire ce sourire. “Merci. Mais être superbe n’est que le minimum syndical pour avoir le droit d’accompagner quelqu’un comme toi.” Je ne joindrai pas de geste à la parole, pas par souci d’envie mais par retenue. “Allons-y alors. Ça fait très longtemps que je n’ai pas porté de robe ou de talons alors… On va devoir y aller un peu plus doucement… Désolée.” Et ce n’est même pas une excuse pour passer plus de temps à ses côtés. Ça aurait pu, la situation tombe bien mais si je veux éviter d’être celle qui tombe par terre il vaut mieux que nous prenions notre temps. “Le restaurant est sur la bordure Est de la ville. Tu a déjà dû aller dans ce coin, il est légèrement surélevé du reste à cause d’une petite colline. C’est en haut de cette colline que nous allons.” Et j’ai déjà peur pour mes jambes de la montée qui nous attends.
Pas loin de l’académie… Une idée qui m’a déjà traversé l’esprit sans jamais être mise en pratique. Mon petit cocon a des inconvénients, le trajet en fait partie, mais aussi des avantages dont je ne souhaite pas me séparer. “Je suis en plein centre de Liberty. Quand je dors chez moi, ce qui est donc assez rare, ça fait un petit trajet effectivement. Rien d’insurmontable et j’aime assez me balader dans la ville pour que ce soit pas un souci.” Balades que je fais généralement seule, rares doivent être les gens à m’avoir déjà vu accompagnée. Est-ce que je peux dire qu’elle a de la chance de ce traitement ? Ce serait présomptueux de ma part…
Comme pour faire écho à mes pensées, un air frais vient me souffler dans le cou. Nous voilà enfin en dehors de l’académie. La soirée va pouvoir commencer. Elle a bien sûr déjà commencé, depuis notre rencontre pour être plus précise, mais ce n’est pas pareil, ce n’est pas la même chose. Nous parlons ici d’un rendez-vous, plus d’une simple rencontre fortuite dans une salle déserte. Légèrement en retrait je la regarde visage levé vers le ciel, perdue dans ses pensées. Mon regard de professeur me fait trouver ça intéressant, cette capacité à juste se laisser aller à ses sentiments, à la beauté du moment. Tout le monde n’en est pas capable et si ça a des avantages il y a aussi des inconvénient. Il faudrait peut-être que j’en parle à Neera vu qu’elle s’occupe de son apprentissage… Mon regard de femme me fait profiter du moment. Ça fait longtemps que je n’ai pas pu profiter d’une situation réellement romantique. Merci à elle. Même si je ne le lui dirai pas. J’apprécie ces moments, énormément même, mais oser en parler n’est pas simple pour autant. Un jour peut-être si l’occasion se présente, si la situation évolue. D’une manière ou d’une autre.
J’aimerais la reprendre, lui dire qu’il existe bien des personnes plus à même d’être qualifiées de superbes que moi dans le monde mais… Tout le monde apprécie les compliments, surtout quand ils viennent de quelqu’un qu’on apprécie. Alors pour une fois je ne vais pas être si rigide et juste accepter les choses comme elles viennent. Et personne n’aimerait contredire ce sourire. “Merci. Mais être superbe n’est que le minimum syndical pour avoir le droit d’accompagner quelqu’un comme toi.” Je ne joindrai pas de geste à la parole, pas par souci d’envie mais par retenue. “Allons-y alors. Ça fait très longtemps que je n’ai pas porté de robe ou de talons alors… On va devoir y aller un peu plus doucement… Désolée.” Et ce n’est même pas une excuse pour passer plus de temps à ses côtés. Ça aurait pu, la situation tombe bien mais si je veux éviter d’être celle qui tombe par terre il vaut mieux que nous prenions notre temps. “Le restaurant est sur la bordure Est de la ville. Tu a déjà dû aller dans ce coin, il est légèrement surélevé du reste à cause d’une petite colline. C’est en haut de cette colline que nous allons.” Et j’ai déjà peur pour mes jambes de la montée qui nous attends.
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Elle eu une petite rougeur mais ne fit pas de commentaire. Elle avait simplement voulue dire ce qu'elle pensait et voilà qu'elle se prenait a son tour un compliment dans la figure ! Elle devait exagérer, ca avait l'air d’être le genre de la professeur. Peut être même qu'elle faisait du politiquement correct. Qu'elle ne pensait pas vraiment ce qu'elle avait dit et qu'elle faisait un simple compliment d'usage. Elia avait du mal a savoir quand ce qu'on lui disait était sincère ou non, puisque qu'elle avait toujours l'impression d’être une autre.
Elle se pencha un peu en avant, puis sur le coté, tirant ainsi le bras d’Éloïse sans vraiment y penser, l'air de se regarder elle même et de vérifier sa propre tenue, comme pour évaluer a quel point cela pouvait être sincère et soupira. Elle se trouvait assez horrible, saucissonné dans des vêtements un peu trop petit. Mais c'est elle qui avait proposé le jeu après tout, alors elle n'allait pas s'en plaindre.
- Ne t'en fait pas, au pire si tu coinces, je te porterais sur mon dos.
Elle lui sourit et elles se mirent en route. Les premiers pas furent assez difficile, dans la cour de l'académie, le sol du dehors etant bien moins plane et régulier qu'a l'intérieur de l'enceinte des bâtiments. Elle sentait facilement les jambes de la professeur incertaines, tremblotantes sur leur droiture. Pour compenser, elle serra un peu plus son bras de façon quasiment indicible, permettant a Éloïse de soudainement se retrouver étonnamment en équilibre. Comme si elle se maintenait droite et immobile a un poteau fixé dans le sol.
- Ça va, tu te débrouille pas si mal.
La rue était calme a cette heure. Elles croisaient quelques badauds, ainsi que quelque regards, surtout d'une certaine partie de la population qu'Eryah ignorée superbement. Elle avait l'habitude d’être discrète, et être ainsi au milieu de la rue sur le feu de l'attention n’était pas trop pour lui plaire. Elle se sentait un peu plus vulnérable.
- Tu vois, je te l'avais dis, tous le monde te regarde, ahah.
Elles quittèrent la zone entourant l'académie, passant dans des petites rues que d'autres auraient peut être trouvés peu rassurantes. Elia au contraire espérait qu'elles allaient gagner du temps de marche vu que son amie n'avait pas l'air bien assurée dans sa démarche.
- Et donc tu passes des jours entiers seule dans ton bureau entre deux cours...c'est pas raisonnable, il faut toujours faire une activité annexe, sinon tu deviens zinzin. Au moins une ou deux heures tu vois ? Ca va finir par te dégoûter de ton métier et ce jour la tu saura pas quoi faire d'autre.
On lui avait toujours dis que le repos et les loisirs faisaient parti intégrante de l’entraînement. Elle avait généralement eu des entraînements très féroces chaque matin, puis ensuite un bon repas et des quartiers libres l’après midi avant d'effectuer un nouvel entraînement le soir. Le parti prit était que durant ses quartiers libres, elle continuait de s’entraîner de façon diverse et variée. Mentalement, principalement, avec de la lecture quotidienne.
- Alors, si j'ai bien compris, tu vis toute seule ?
Ca c’était quelque chose qu'elle connaissait d'avantage. Elle aurait bien aimée vivre avec quelqu'un maintenant, mais c’était impossible dans une vie comme la sienne de la partager. Peut etre un jour si elle décidait de changer de boulot. Ca n'allait pas arriver demain la veille, étant donnée qu'elle ne savait littéralement rien faire d'autre. Elle aurait pu apprendre, mais jamais avec la même expertise que son activité actuelle. Ça l'aurait énervée de ne pas être parfaite dans son activité.
Elles débouchèrent dans un couloir de bâtiment, avec la colline en vue. En discutant et avec son aide, elles avaient avancées rapidement, au final. Elle leva le doigt vers le lieu en question, un petit rire peint dans le fond de la gorge :
- Voila ton épreuve, Eloise Natsk, la grande montagne du chaos, au sommet de laquelle se trouve le havre des saints. Tu dois vaincre son ascension pour arriver au firmament.
Le firmament, le repas avec elle. Elle tourna la tete vers la professeur et ajouta :
- Je peux vraiment te porter si tu veux, y'a personne et j'en parlerais a personne, en plus.
Elle s'arreta, juste avant le début de l'ascension. C'etait a elle de décider.
Elle se pencha un peu en avant, puis sur le coté, tirant ainsi le bras d’Éloïse sans vraiment y penser, l'air de se regarder elle même et de vérifier sa propre tenue, comme pour évaluer a quel point cela pouvait être sincère et soupira. Elle se trouvait assez horrible, saucissonné dans des vêtements un peu trop petit. Mais c'est elle qui avait proposé le jeu après tout, alors elle n'allait pas s'en plaindre.
- Ne t'en fait pas, au pire si tu coinces, je te porterais sur mon dos.
Elle lui sourit et elles se mirent en route. Les premiers pas furent assez difficile, dans la cour de l'académie, le sol du dehors etant bien moins plane et régulier qu'a l'intérieur de l'enceinte des bâtiments. Elle sentait facilement les jambes de la professeur incertaines, tremblotantes sur leur droiture. Pour compenser, elle serra un peu plus son bras de façon quasiment indicible, permettant a Éloïse de soudainement se retrouver étonnamment en équilibre. Comme si elle se maintenait droite et immobile a un poteau fixé dans le sol.
- Ça va, tu te débrouille pas si mal.
La rue était calme a cette heure. Elles croisaient quelques badauds, ainsi que quelque regards, surtout d'une certaine partie de la population qu'Eryah ignorée superbement. Elle avait l'habitude d’être discrète, et être ainsi au milieu de la rue sur le feu de l'attention n’était pas trop pour lui plaire. Elle se sentait un peu plus vulnérable.
- Tu vois, je te l'avais dis, tous le monde te regarde, ahah.
Elles quittèrent la zone entourant l'académie, passant dans des petites rues que d'autres auraient peut être trouvés peu rassurantes. Elia au contraire espérait qu'elles allaient gagner du temps de marche vu que son amie n'avait pas l'air bien assurée dans sa démarche.
- Et donc tu passes des jours entiers seule dans ton bureau entre deux cours...c'est pas raisonnable, il faut toujours faire une activité annexe, sinon tu deviens zinzin. Au moins une ou deux heures tu vois ? Ca va finir par te dégoûter de ton métier et ce jour la tu saura pas quoi faire d'autre.
On lui avait toujours dis que le repos et les loisirs faisaient parti intégrante de l’entraînement. Elle avait généralement eu des entraînements très féroces chaque matin, puis ensuite un bon repas et des quartiers libres l’après midi avant d'effectuer un nouvel entraînement le soir. Le parti prit était que durant ses quartiers libres, elle continuait de s’entraîner de façon diverse et variée. Mentalement, principalement, avec de la lecture quotidienne.
- Alors, si j'ai bien compris, tu vis toute seule ?
Ca c’était quelque chose qu'elle connaissait d'avantage. Elle aurait bien aimée vivre avec quelqu'un maintenant, mais c’était impossible dans une vie comme la sienne de la partager. Peut etre un jour si elle décidait de changer de boulot. Ca n'allait pas arriver demain la veille, étant donnée qu'elle ne savait littéralement rien faire d'autre. Elle aurait pu apprendre, mais jamais avec la même expertise que son activité actuelle. Ça l'aurait énervée de ne pas être parfaite dans son activité.
Elles débouchèrent dans un couloir de bâtiment, avec la colline en vue. En discutant et avec son aide, elles avaient avancées rapidement, au final. Elle leva le doigt vers le lieu en question, un petit rire peint dans le fond de la gorge :
- Voila ton épreuve, Eloise Natsk, la grande montagne du chaos, au sommet de laquelle se trouve le havre des saints. Tu dois vaincre son ascension pour arriver au firmament.
Le firmament, le repas avec elle. Elle tourna la tete vers la professeur et ajouta :
- Je peux vraiment te porter si tu veux, y'a personne et j'en parlerais a personne, en plus.
Elle s'arreta, juste avant le début de l'ascension. C'etait a elle de décider.
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Est-ce qu’elle est mal à l’aise ? Dérangée par la situation ? Ou bien c’est autre chose ? En tout cas, ma petite remarque semble avoir touché juste. Plus juste que ma capacité à lui trouver des vêtements adaptés mais passons, les choses sont faites. Dans un sens j’ai l’impression que nous nous sommes toutes les deux faites avoir par ce… Jeu. Il y a bien trop de choses que nous n’avions pas prévu qui nous retombe dessus en permanence. Ou plutôt que l’autre nous renvoie… Enfin, il y a pire à recevoir que des compliments, nous n’avons pas à nous plaindre. Mais pour l’instant il faut que je me concentre sur autre chose. Ne pas me briser les chevilles en marchant. Des talons… La robe était quelque chose, les talons sont encore une autre épreuve. Chaque pas sur les pavés est plus dur que le précédent et me demande de faire des efforts hors norme pour garder un semblant d’équilibre et marcher globalement droit. Sa remarque n’était certainement qu’une remarque mais honnêtement les choses seraient bien plus simple si je n’avais pas à marcher… Et elle serait effectivement certainement capable de me porter sur son dos… Il faudrait me payer cher pour que j’en arrive à cette solution. “Pas si mal… Tu es adorable mais soyons honnête, c’est tout sauf correct… À chaque fois que je dois porter une tenue de soirée je me souviens pourquoi j’ai arrêté d’en porter et je garde mon costume.” Tu peux t’estimer chanceuse que j’ai accepté de porter tout ça pour te faire plaisir… Une fin de phrase que je vais garder pour moi, les compliments sont une chose, les aveux une autre.
“Ce n’est pas que moi qu’ils regardent, mais tu le sais non ? En tout cas tu as raison, tout le monde nous regarde… J’espère que personne ne me reconnaît…” Je suis loin d’être dans une situation épineuse, ce n’est qu’un simple rendez-vous et je suis habillée pour l’occasion. Mais étudiants à Magic ou non ils restent pour la plupart des adolescents ou de jeunes adultes. Si la rumeur remonte, je ne pourrai pas échapper aux rumeurs et questions indiscrètes sur ma soirée. “Si jamais ça arrive, si je venais à être dégoutée de mon travail j’entends, alors je trouverais quoi faire d’autre. Tu le disais plus tôt, le monde est vaste, j’aurais toujours de quoi ne pas être lassée.” Peut-être me laisserais-je tenter par un entraînement un peu plus poussé concernant la magie. Neera pourrait m’y aider d’ailleurs. Il faut bien avouer les choses, c’était le cas avant, ça l’est toujours aujourd’hui, je suis admirative devant les gens maîtrisant un grand nombre d’aspect de la magie. Mes connaissances ne sont que théoriques, un peu de pratique ne ferait pas de mal…
“Quoi ? Si je… Enfin… Oui. C’est comme ça et je n’en suis pas particulièrement triste, encore une fois un choix. Tu… Toi aussi ?” La question est sortie de nul part… Pourquoi veut-elle savoir ça ? Par intérêt ? Simple curiosité ? D’ailleurs je lui ai demandé si c’était son cas par réflexe, j’espère que ma demande ne sera pas mal interprétée… Par ailleurs, elle a l’air de beaucoup s’amuser de la situation, et entre autres de la situation qui m’attends, mais la vérité est que ça va être tout sauf drôle… Je le savais en même temps, j’ai choisi ce lieu en connaissance de cause. “... Bien. Attaquons l’ascension… Je… J’apprécie le geste, mais ça va aller je ne vais pas te demander de me porter… Par contre… Je ne dirais pas non à une main tendue pour m’éviter de potentiels ennuis.” Demande faite par pure politesse, elle n’a pas lâché mon bras depuis la sortie du bâtiment et j’ai bien pu sentir qu’à plusieurs moments elle faisait ce qu’elle pouvait pour m’éviter un passage difficile. Un geste grandement apprécié il faut bien l’avouer.
La montée, comme prévue, est laborieuse, plus longue que prévue et me fait arriver en haut légèrement transpirante. Heureusement que nous sommes passées à la douche avant, les lotions vont permettre de cacher toute odeur malvenue. En tout cas, le plus dur est fait. Maintenant ne reste qu’à trouver le restaurant. Atteindre est plus correct, ce n’est pas comme si je ne savais pas où il se trouve. “ La… Montagne ayant été terrassée, nous pouvons passer à la suite. Il est quelques rues plus loin tu ne pourras pas le rater. Une petite maison avec une entrée encadrée par de la glycine et de grands murets sur les côtés. D’ailleurs… Je viens de réaliser… J’aurais dû commencer par ça… Il y a des choses que tu ne mange pas ou ne peux pas manger ? Je voulais garder un minimum de suspens sur le restaurant choisi mais si tu ne peux pas manger ce qu’il propose l’attente n’a aucun sens…”
“Ce n’est pas que moi qu’ils regardent, mais tu le sais non ? En tout cas tu as raison, tout le monde nous regarde… J’espère que personne ne me reconnaît…” Je suis loin d’être dans une situation épineuse, ce n’est qu’un simple rendez-vous et je suis habillée pour l’occasion. Mais étudiants à Magic ou non ils restent pour la plupart des adolescents ou de jeunes adultes. Si la rumeur remonte, je ne pourrai pas échapper aux rumeurs et questions indiscrètes sur ma soirée. “Si jamais ça arrive, si je venais à être dégoutée de mon travail j’entends, alors je trouverais quoi faire d’autre. Tu le disais plus tôt, le monde est vaste, j’aurais toujours de quoi ne pas être lassée.” Peut-être me laisserais-je tenter par un entraînement un peu plus poussé concernant la magie. Neera pourrait m’y aider d’ailleurs. Il faut bien avouer les choses, c’était le cas avant, ça l’est toujours aujourd’hui, je suis admirative devant les gens maîtrisant un grand nombre d’aspect de la magie. Mes connaissances ne sont que théoriques, un peu de pratique ne ferait pas de mal…
“Quoi ? Si je… Enfin… Oui. C’est comme ça et je n’en suis pas particulièrement triste, encore une fois un choix. Tu… Toi aussi ?” La question est sortie de nul part… Pourquoi veut-elle savoir ça ? Par intérêt ? Simple curiosité ? D’ailleurs je lui ai demandé si c’était son cas par réflexe, j’espère que ma demande ne sera pas mal interprétée… Par ailleurs, elle a l’air de beaucoup s’amuser de la situation, et entre autres de la situation qui m’attends, mais la vérité est que ça va être tout sauf drôle… Je le savais en même temps, j’ai choisi ce lieu en connaissance de cause. “... Bien. Attaquons l’ascension… Je… J’apprécie le geste, mais ça va aller je ne vais pas te demander de me porter… Par contre… Je ne dirais pas non à une main tendue pour m’éviter de potentiels ennuis.” Demande faite par pure politesse, elle n’a pas lâché mon bras depuis la sortie du bâtiment et j’ai bien pu sentir qu’à plusieurs moments elle faisait ce qu’elle pouvait pour m’éviter un passage difficile. Un geste grandement apprécié il faut bien l’avouer.
La montée, comme prévue, est laborieuse, plus longue que prévue et me fait arriver en haut légèrement transpirante. Heureusement que nous sommes passées à la douche avant, les lotions vont permettre de cacher toute odeur malvenue. En tout cas, le plus dur est fait. Maintenant ne reste qu’à trouver le restaurant. Atteindre est plus correct, ce n’est pas comme si je ne savais pas où il se trouve. “ La… Montagne ayant été terrassée, nous pouvons passer à la suite. Il est quelques rues plus loin tu ne pourras pas le rater. Une petite maison avec une entrée encadrée par de la glycine et de grands murets sur les côtés. D’ailleurs… Je viens de réaliser… J’aurais dû commencer par ça… Il y a des choses que tu ne mange pas ou ne peux pas manger ? Je voulais garder un minimum de suspens sur le restaurant choisi mais si tu ne peux pas manger ce qu’il propose l’attente n’a aucun sens…”
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Elle voulait un petit soutien. Et bien, a défaut de la porter, Elia resserra gentiment sa prise au niveau du bras, sans la blesser. Elle était capable de lui casser le bras avec une torsion simple, dans cette position, mais elle se mit plutôt de sorte de donner a Eloise l'impression appuyer contre un arbre solide qui ne bougeait pas d'un poil quand son poids venait s'appuyer plus intensément sur elle. Elles se retrouvèrent ainsi hanche contre hanche, et commencèrent l'ascension.
- Utilise moi comme tu veux pour t'aider. Je suis la pour ça.
Elle la laissa prendre son rythme et se calqua sur son pas, aprés lui avoir fait un sourire doux et franc, encourageant, en la fixant de coté. La montée n'etait veritablement pas évidente. C'etait un bel endroit, le genre de lieu ou elle aurait pu venir tot le matin pour s'entrainer, en courant dans la montant, en sprint. Un bon exercice pour garder de l'explosivité. Elle aurait fait quinze ou vingt aller retour, et ca aurait fait un bon travail foncier.
- Je vis toute seule aussi. Tu aimes ça ? Je trouve ça pesant. J'aimerais bien avoir quelqu'un qui est la quand je rentre le soir. Pas forcément une copine mais...ca doit etre agréable de dormir avec quelqu'un. Mais chaud aussi, un peu. J'aime pas trop avoir chaud, ahah.
Elle se demanda vraiment pourquoi elle lui racontait tout ça, Peut etre parce qu'elle l'aimait bien. Entre ça et ses pensées précédentes, elle allait finir par croire qu'elle vraiment le cœur trop fragile vis a vis des femmes. C'etait une inconnue. Elle n'allait en plus jamais la revoir. Bah, raison de plus pour parler un peu tranquillement.
- La ou j'ai l'habitude de vivre, c'est grand, haut, et il n'y a jamais personne de vraiment la pour moi en tant que personne. Ca va, ca vient. C'est...calme.
Elle aimait les gens, elle n'etait pas une grande solitaire, malgré qu'elle avait été élevé pour l'etre. On ne pouvait jamais compter sur personne dans son cadre de profession. Et ceux qui etaient la, des serviteurs, la respectait trop pour lui parler vraiment. Madame Steren par ci, mademoiselle par la. Fatiguant.
- Oh.
Tout en pensant, elle constata qu'elles étaient déjà arrivés en haut. De son point de vu, ca avait été très rapide, et facile. Elle avait pleinement l'odeur de son amie dans le nez, trop sensible pour eviter les mélanges qui s'en échapper. Elle fit apparaître dans sa main un mouchoir en tissu, et se mit face a la professeur, toujours souriante. Elle, elle n'avait meme pas l'air de s'etre déplacé, son souffle etait bas, calme, serein.
- Laisse moi t'arranger.
Elle commença a tapoter le tissu sur son front, enlevant très légérement la couche de lotion par la meme occasion. Mais elle avait un mouvement précis, récoltant simplement la petite lueur coloré qui caractérisait le petit coup de chaud qu'avait eu Eloise. Une main qui avait l'habitude de s'occuper de la peau de quelqu'un. La sienne, en vérité. Une experte en la matiere.
- Voila, vous serez mieux comme ça.
Elle fit un petit mouvement de main pour lui faire de l'air, avant de faire disparaître le mouchoir et de lui reprendre le bras pour repartir tranquillement vers le restaurant qui etait désormais en vu. Elle écouta la derniere question et fut touchée par l'attention d'Eloise. Elle sourit et secoua la tête :
- Je mange de tout et j'ai bon appetit. Un corps fort doit se nourrir !
Elle fit un geste de son bras de libre comme pour montrer ses muscles de façon humoristique. Si elle n'avait rien porté, elle aurait pu faire voir son biceps bien formé, après de longues années d’entraînement. Elle réalisa cette pensée, vraiment peu féminine a son goût, et laissa son bras retomber en rougissant. Si elle avait été plus féminine et séduisante, elle aurait eu l'air moins ridicule.
- Hum, euh, c'est ici donc ?
Elle s’arrêta devant la petite maison en question. C’était amusant car ce n'etait pas si évident que c’était un restaurant. C'etait mignon, discret, et elle voulait bien croire que c'etait une adresse secrete. Elle hésita, et décida de prendre le taureau par les cornes en continuant de jouer sur les expressions qu'elles avaient chacunes sorties. Qu'Eloise y réagisse et enchaine, ca l'avait bien fait sourire.
- L'epreuve de la montagne etait difficile, mais nous voici devant la taverne des dieux ! J'aurais peut etre du mettre une autre tenue, une genre de toge avec des lauriers sur les seins, ahah.
Elle passa devant en lui relachant finalement le bras et poussa la porte. A l'intérieur, il faisait frais, sans doute grace a une glyphe magique mise en place. Un bonheur. Le serveur approcha et Elia lui fit avec une voix clair et avenante :
- Bonjour !
- Utilise moi comme tu veux pour t'aider. Je suis la pour ça.
Elle la laissa prendre son rythme et se calqua sur son pas, aprés lui avoir fait un sourire doux et franc, encourageant, en la fixant de coté. La montée n'etait veritablement pas évidente. C'etait un bel endroit, le genre de lieu ou elle aurait pu venir tot le matin pour s'entrainer, en courant dans la montant, en sprint. Un bon exercice pour garder de l'explosivité. Elle aurait fait quinze ou vingt aller retour, et ca aurait fait un bon travail foncier.
- Je vis toute seule aussi. Tu aimes ça ? Je trouve ça pesant. J'aimerais bien avoir quelqu'un qui est la quand je rentre le soir. Pas forcément une copine mais...ca doit etre agréable de dormir avec quelqu'un. Mais chaud aussi, un peu. J'aime pas trop avoir chaud, ahah.
Elle se demanda vraiment pourquoi elle lui racontait tout ça, Peut etre parce qu'elle l'aimait bien. Entre ça et ses pensées précédentes, elle allait finir par croire qu'elle vraiment le cœur trop fragile vis a vis des femmes. C'etait une inconnue. Elle n'allait en plus jamais la revoir. Bah, raison de plus pour parler un peu tranquillement.
- La ou j'ai l'habitude de vivre, c'est grand, haut, et il n'y a jamais personne de vraiment la pour moi en tant que personne. Ca va, ca vient. C'est...calme.
Elle aimait les gens, elle n'etait pas une grande solitaire, malgré qu'elle avait été élevé pour l'etre. On ne pouvait jamais compter sur personne dans son cadre de profession. Et ceux qui etaient la, des serviteurs, la respectait trop pour lui parler vraiment. Madame Steren par ci, mademoiselle par la. Fatiguant.
- Oh.
Tout en pensant, elle constata qu'elles étaient déjà arrivés en haut. De son point de vu, ca avait été très rapide, et facile. Elle avait pleinement l'odeur de son amie dans le nez, trop sensible pour eviter les mélanges qui s'en échapper. Elle fit apparaître dans sa main un mouchoir en tissu, et se mit face a la professeur, toujours souriante. Elle, elle n'avait meme pas l'air de s'etre déplacé, son souffle etait bas, calme, serein.
- Laisse moi t'arranger.
Elle commença a tapoter le tissu sur son front, enlevant très légérement la couche de lotion par la meme occasion. Mais elle avait un mouvement précis, récoltant simplement la petite lueur coloré qui caractérisait le petit coup de chaud qu'avait eu Eloise. Une main qui avait l'habitude de s'occuper de la peau de quelqu'un. La sienne, en vérité. Une experte en la matiere.
- Voila, vous serez mieux comme ça.
Elle fit un petit mouvement de main pour lui faire de l'air, avant de faire disparaître le mouchoir et de lui reprendre le bras pour repartir tranquillement vers le restaurant qui etait désormais en vu. Elle écouta la derniere question et fut touchée par l'attention d'Eloise. Elle sourit et secoua la tête :
- Je mange de tout et j'ai bon appetit. Un corps fort doit se nourrir !
Elle fit un geste de son bras de libre comme pour montrer ses muscles de façon humoristique. Si elle n'avait rien porté, elle aurait pu faire voir son biceps bien formé, après de longues années d’entraînement. Elle réalisa cette pensée, vraiment peu féminine a son goût, et laissa son bras retomber en rougissant. Si elle avait été plus féminine et séduisante, elle aurait eu l'air moins ridicule.
- Hum, euh, c'est ici donc ?
Elle s’arrêta devant la petite maison en question. C’était amusant car ce n'etait pas si évident que c’était un restaurant. C'etait mignon, discret, et elle voulait bien croire que c'etait une adresse secrete. Elle hésita, et décida de prendre le taureau par les cornes en continuant de jouer sur les expressions qu'elles avaient chacunes sorties. Qu'Eloise y réagisse et enchaine, ca l'avait bien fait sourire.
- L'epreuve de la montagne etait difficile, mais nous voici devant la taverne des dieux ! J'aurais peut etre du mettre une autre tenue, une genre de toge avec des lauriers sur les seins, ahah.
Elle passa devant en lui relachant finalement le bras et poussa la porte. A l'intérieur, il faisait frais, sans doute grace a une glyphe magique mise en place. Un bonheur. Le serveur approcha et Elia lui fit avec une voix clair et avenante :
- Bonjour !
Invité
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Mon souffle est court. Ce n’est pas la première fois que je viens ici, loin de là, mais c’est la première fois que j’arrive en haut de cette montée aussi essoufflée. C’est fou ce que juste un changement de tenue peut apporter comme lot de problème. Définitivement plus jamais de robe ou de talons. Peut importe la situation, juste c’est non. Et pour sa question… “Je crois que j’aime bien être seule… C’est dur à dire. Puis… Est-ce que quelqu’un accepterait de passer du temps avec moi en sachant que je passe une bonne partie de mes nuits à dormir dans mon bureau ? Mais peut-être que c’est ce qu’il me faudrait pour rentrer chez moi plus souvent… Ou enfin décider d’habiter dans un logement décent.” Il faut bien avouer qu'au fil des années cet appartement est devenu un peu petit. “Enfin, je ne vis pas dans un taudis hein… Juste… Le seul point commun avec toi c’est que c’est haut. Mais c’est petit.” Je ne connais pas sa vie mais une chose est sûre, cette situation ne lui plait pas. Pourquoi, je l’ignore, c’est sa vie privée, son histoire… Mais il est certain que sans parler de traumatisme, elle ne donne définitivement pas l’impression d’être une personne traumatisée, il y a une blessure. Ou au moins de la fatigue et de la lassitude..
Elle est là. J’étais perdue dans mes pensées, à imaginer une histoire qui n’est pas la mienne, et je ne l’ai pas vu approcher. Pourquoi est-elle aussi proche ? Que veut-elle faire ? J’ai dit quelque chose de déplacé ? Ou… M’arranger ? Oh, de cette manière… Une intervention surprenante mais bienvenue… “Merci… C’est… Le geste est apprécié.” Et je suis sincère. Définitivement ce n’est pas une mauvaise personne. À moins qu’elle ne fasse très bien semblant. Mais j’ai du mal à croire qu’une personne aussi attentionnée ne soit pas une bonne personne. Elle le sait, probablement, mais tous ses petits gestes n’ont pas été ignorés. Elle sait m’avoir mis dans une situation… Compliquée avec cette tenue et pourtant elle fait ce qu’il faut pour me simplifier la vie.
“Tu n’es pas loin en disant taverne, nous ne sommes vraiment pas sur l’un des plus grands restaurants de la république tu va vite t’en rendre compte. Mais l’endroit est agréable. Puis je préfère de loin ce genre de lieu à l’écart de la foule et du monde que les restaurants guindés.” Et pourtant j’y ai déjà mangé. Plus d’une fois. Non seulement la qualité de la nourriture est loin d’être à la hauteur de la réputation du lieu mais être là, au milieu de tous les regards, à devoir se tenir, ne pas faire la moindre erreur… J’ai déjà bien assez de cette pression la journée avec mes élèves pour ne pas vouloir me la rajouter dans les rares moments de détentes que je m’octroie.
La porte grince doucement alors qu’elle passe devant, annonçant notre présence. Comme prévu à cette heure la pièce est presque vide. Quelques habitués, un ou deux voyageurs Reikois, je serais curieuse de savoir comment ils ont découvert cette adresse, et beaucoup de tables vides. “Bonsoir Nathael. On peut manger dehors ?” Il marque un temps d’arrêt. Pas vraiment surprenant ça fait quelque temps que nous nous connaissons mais c’est bien la première fois qu’il me voit dans une telle tenue. Nul doute qu’il ne manquera pas de me faire des remarques dessus la prochaine fois… Ce n’est que partie remise, il l’a bien mérité. “Bonsoir mademoiselle Natsk. Mademoiselle. La terrasse est ouverte, les tables sont libres suivez moi.” Il sait bien avouer qu’il sait rester professionnel quand il faut l’être. En temps normal il m’aurait simplement laissé y aller seule en m’indiquant les tables réservées. Si on peut parler de réservations. Juste des tables que les habitués ont l’habitude de prendre. Et je suis comme tous les autres.
Cerclée par des murets de pierres coiffés de tuiles en briques, la terrasse est presque aussi grande que l’intérieur du bâtiment et aussi fraîche. Une grande pergola vient couvrir tout l’extérieur, occupée par de nombreuses plantes grimpantes. Quatre tables sont présentes, assez espacées pour que les discussions ne soient pas entendues de l’une à l’autre, quand les gens assis ne hurlent pas bien entendu. À la suite de notre guide je me dirige vers l’une des tables du fond. “Tu préfères avoir le dos au mur ou à la salle ?” Avant de m’asseoir en face d’elle. “C’est maintenant que le lieux prend ton son sens. Nathael est le propriétaire de l’établissement. On ne dirait pas hein, il est jeune. Mais… Il a eu de la chance. Et un peu d’aide. En tout cas, il se donne beaucoup de mal pour que les gens prennent du plaisir à venir ici. Tu vas comprendre pourquoi.”
Comme pour faire échos à mes mots, et je pense sincèrement qu’il a attendu que j’ai fini mon explication, les plantes autour de nous commencent à rapidement bourgeonner “C’est une bignone une fleur rouge orangée. Dans le coin la-bas du jasmin, derrière nous un chèvrefeuille, et de l’autre côté de la glycine. Rassure toi il ne va pas toutes les faire fleurir en même temps, l’odeur serait insoutenable.” Je tends la main pour cueillir une fleur qui vient de bourgeonner à côté de nous. “C’est la fierté de Nathael. Son jardin. Il a fait beaucoup d'efforts pour apprendre le contrôle de la nature et maintenant quand les gens viennent ici manger dehors, il fait fleurir les plantes qu’ils veulent pour la durée du repas. L’intérieur à ses petites surprises aussi, mais je ne vais pas les dévoiler comme ça.” J’ai un grand sourire franc. Je sais tous les efforts qu’il a dû faire pour en arriver là, je l’ai aidé pour une bonne partie d'entre eux, parfois même financièrement, mais tout ça en valait la peine. “On comprend mieux pourquoi il a appelé son restaurant l’éphémère n’est-ce pas ?”
Elle est là. J’étais perdue dans mes pensées, à imaginer une histoire qui n’est pas la mienne, et je ne l’ai pas vu approcher. Pourquoi est-elle aussi proche ? Que veut-elle faire ? J’ai dit quelque chose de déplacé ? Ou… M’arranger ? Oh, de cette manière… Une intervention surprenante mais bienvenue… “Merci… C’est… Le geste est apprécié.” Et je suis sincère. Définitivement ce n’est pas une mauvaise personne. À moins qu’elle ne fasse très bien semblant. Mais j’ai du mal à croire qu’une personne aussi attentionnée ne soit pas une bonne personne. Elle le sait, probablement, mais tous ses petits gestes n’ont pas été ignorés. Elle sait m’avoir mis dans une situation… Compliquée avec cette tenue et pourtant elle fait ce qu’il faut pour me simplifier la vie.
“Tu n’es pas loin en disant taverne, nous ne sommes vraiment pas sur l’un des plus grands restaurants de la république tu va vite t’en rendre compte. Mais l’endroit est agréable. Puis je préfère de loin ce genre de lieu à l’écart de la foule et du monde que les restaurants guindés.” Et pourtant j’y ai déjà mangé. Plus d’une fois. Non seulement la qualité de la nourriture est loin d’être à la hauteur de la réputation du lieu mais être là, au milieu de tous les regards, à devoir se tenir, ne pas faire la moindre erreur… J’ai déjà bien assez de cette pression la journée avec mes élèves pour ne pas vouloir me la rajouter dans les rares moments de détentes que je m’octroie.
La porte grince doucement alors qu’elle passe devant, annonçant notre présence. Comme prévu à cette heure la pièce est presque vide. Quelques habitués, un ou deux voyageurs Reikois, je serais curieuse de savoir comment ils ont découvert cette adresse, et beaucoup de tables vides. “Bonsoir Nathael. On peut manger dehors ?” Il marque un temps d’arrêt. Pas vraiment surprenant ça fait quelque temps que nous nous connaissons mais c’est bien la première fois qu’il me voit dans une telle tenue. Nul doute qu’il ne manquera pas de me faire des remarques dessus la prochaine fois… Ce n’est que partie remise, il l’a bien mérité. “Bonsoir mademoiselle Natsk. Mademoiselle. La terrasse est ouverte, les tables sont libres suivez moi.” Il sait bien avouer qu’il sait rester professionnel quand il faut l’être. En temps normal il m’aurait simplement laissé y aller seule en m’indiquant les tables réservées. Si on peut parler de réservations. Juste des tables que les habitués ont l’habitude de prendre. Et je suis comme tous les autres.
Cerclée par des murets de pierres coiffés de tuiles en briques, la terrasse est presque aussi grande que l’intérieur du bâtiment et aussi fraîche. Une grande pergola vient couvrir tout l’extérieur, occupée par de nombreuses plantes grimpantes. Quatre tables sont présentes, assez espacées pour que les discussions ne soient pas entendues de l’une à l’autre, quand les gens assis ne hurlent pas bien entendu. À la suite de notre guide je me dirige vers l’une des tables du fond. “Tu préfères avoir le dos au mur ou à la salle ?” Avant de m’asseoir en face d’elle. “C’est maintenant que le lieux prend ton son sens. Nathael est le propriétaire de l’établissement. On ne dirait pas hein, il est jeune. Mais… Il a eu de la chance. Et un peu d’aide. En tout cas, il se donne beaucoup de mal pour que les gens prennent du plaisir à venir ici. Tu vas comprendre pourquoi.”
Comme pour faire échos à mes mots, et je pense sincèrement qu’il a attendu que j’ai fini mon explication, les plantes autour de nous commencent à rapidement bourgeonner “C’est une bignone une fleur rouge orangée. Dans le coin la-bas du jasmin, derrière nous un chèvrefeuille, et de l’autre côté de la glycine. Rassure toi il ne va pas toutes les faire fleurir en même temps, l’odeur serait insoutenable.” Je tends la main pour cueillir une fleur qui vient de bourgeonner à côté de nous. “C’est la fierté de Nathael. Son jardin. Il a fait beaucoup d'efforts pour apprendre le contrôle de la nature et maintenant quand les gens viennent ici manger dehors, il fait fleurir les plantes qu’ils veulent pour la durée du repas. L’intérieur à ses petites surprises aussi, mais je ne vais pas les dévoiler comme ça.” J’ai un grand sourire franc. Je sais tous les efforts qu’il a dû faire pour en arriver là, je l’ai aidé pour une bonne partie d'entre eux, parfois même financièrement, mais tout ça en valait la peine. “On comprend mieux pourquoi il a appelé son restaurant l’éphémère n’est-ce pas ?”
Invité
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Elia etait contente. De plus en plus. Parce que la situation etait incroyablement plus plaisante que ce qu'elle avait imaginée a la base en tombant sur la professeur dans la salle. Mais une question restait en suspend. Elle n'arrivait pas a déterminer si c'etait vraiment un rencard ou si c'etait un simple repas de courtoisie.
En tout cas, elle avait bien senti l'odeur d'Eloise en arrivant en haut, mêlée de fatigue, de gene, de timidité. C’était délicieux, puissant, a tel point qu'elle laissa s'activer son odorat juste pour avoir encore plus cette présence autour d'elle. Elle avait aussi vu la petite rougeur, très passagère, sur les joues d’Éloïse quand elle avait reculé, après l'avoir aidé à s'arranger un peu.
- J'aime aussi l'idée de la discrétion. Plutôt qu’être au cœur de la foule. J'avais fait un festival une fois, a Taisen. C'est incroyablement fatiguant de devoir observer les gens un peu partout, et de faire attention ou on marche. On profite moins.
Encore plus quand on parle d'une jeune femme un peu en retrait socialement et dont les sens sont une véritable plaie tant tous ce qui l'entoure est vif pour elle. Mais ca a du bon parfois. Avec Eloise, c'est soudainement une incroyable qualité. Elle n'avait, pour tout dire, jamais sentit une odeur lui faisant autant d'effet. Elle devait y faire attention, et fut soulagée d'entrée dans la « taverne ». C’était un très bel endroit, et le gérant était visiblement aux petits soins avec ses clients.
- Oh et bien, dehors c'est parfait ?
Bientôt, elles furent installés vers la terrasse. Eloise lui demanda même dans quel sens elle préférait être. Elia n'hésita pas, et fut intérieurement reconnaissante de cette attention. Elle prit la place avec le mur dans son dos, pour garder constamment le regard sur la rue. Comme ça, c’était parfait, et elle pouvait etre un peu moins sur ses gardes. Le soucis, c'est que forcément, ce qu'elle mettait moins a observer les alentours, c'est sur Eloise que ce portait ce surplus d'attention.
- J'ai du mal a croire que tu ne t'habille jamais comme ça. Alors que ca te va si bien. Tu devrais meme un peu ouvrir le haut, plus montrer un peu plus de peau. Tu serais vraiment à tomber.
C’était sans doute le point de vue d'une espionne, qui cherchait toujours a etre a son max histoire d'etre bien vu par les alentours. La sexyness était une des bases, en tant que femme, pour être attirante et qu'on accepte facilement le dialogue. La sensation qu'elle avait en regardant Éloïse, c'est qu'elle aurait pu etre une espionne redoutable. Et elle ne pensait absolument pas ça pour la complimenter inutilement. Elle lui faisait véritablement un peu peur. Elle n'avait jamais eu un charme pareille devant les yeux. Ou bien c'etait elle, qui avait un coup de cœur.
- ..Pou... ?
Avant d'avoir pu répété, se concentrant a moitié sur les paroles de la professeur pour éviter de trop le faire sur le reste, elle n'avait pas prit le temps de se préparer au spectacle qui s'offrit a elle. Les fleurs commencent a bourgeonner, a grossir, a prendre de l'ampleur. Et c'etait a la fois magnifique...et aussi un probleme.
- Huum !
Elle avait lachée un gémissement incontrolable, alors que les effluves venaient de lui attaquer son odorat surdéveloppés. Masquant en plus de ça l'odeur naturelle du professeur Natsk. La double peine. Elle se pencha légérement en avant, courbée en deux, se prenant le nez dans la main, les larmes aux yeux.
- Ouf...
Elle souffla, alors que le cumule des odeurs se séparaient petit a petit, pour qu'elle parvienne d'avantage a les différencier et ne plus créer un cumule totalement homogène, un choc nasale, lui ayant donné mal a la tête pendant un instant. Une larme incontrôlable roula meme sur sa joue, alors qu'elle avait eu l'esprit un peu embuée.
- Je...un instant.
Elle avait surtout conscience de comment cela pouvait être perçut d'un point de vu exterieur alors qu'Eloise avait voulu lui offrir ce beau présent. Et c’était vraiment magnifique. Elle n'avait juste pas la possibilité, encore, de l’apprécier. Elle eu un petit sourire, totalement forcé, comme pour essayer de détendre l’atmosphère.
- Désolée, je crois que je me suis mordu la langue et sa m'a un peu...gênée.
Elle ne savait pas trop pourquoi mentir. Sans doute pour éviter qu'elle sache qu'elle etait une sorte d'abomination de la nature, une arme surentraînée qui avait des capacités trop développés pour etre agréable pour n'importe qui. Ca c’était la vérité. Ne pas etre bizarre. Elle, elle pensa simplement au fait de ne pas trop se dévoiler. Mais ceci, c’était plutôt un prétexte.
- Pardon je...c'est véritablement magnifique. Surtout celle la, la bignone. Çà me fait penser...a chez moi.
Elle souffla encore et se redressa, révélant son visage un peu rougit par la montée de sensation incontrôlable, et la larme roulant sur la moitié de sa joue. Sans s'en rendre compte. Peut être que le serveur était déjà venue, prendre les commandes, en tout cas, il y avait une carafe d'eau. Elle tendit un peu fébrilement la main pour se servir un verre, les yeux braqués sur Éloïse comme pour donner le change.
- Tu...as parlé d'autres choses... ? Je suis...curieuse.
Mais il fallait qu'elle soit prête, parce que sinon elle allait vomir et tout gacher.
En tout cas, elle avait bien senti l'odeur d'Eloise en arrivant en haut, mêlée de fatigue, de gene, de timidité. C’était délicieux, puissant, a tel point qu'elle laissa s'activer son odorat juste pour avoir encore plus cette présence autour d'elle. Elle avait aussi vu la petite rougeur, très passagère, sur les joues d’Éloïse quand elle avait reculé, après l'avoir aidé à s'arranger un peu.
- J'aime aussi l'idée de la discrétion. Plutôt qu’être au cœur de la foule. J'avais fait un festival une fois, a Taisen. C'est incroyablement fatiguant de devoir observer les gens un peu partout, et de faire attention ou on marche. On profite moins.
Encore plus quand on parle d'une jeune femme un peu en retrait socialement et dont les sens sont une véritable plaie tant tous ce qui l'entoure est vif pour elle. Mais ca a du bon parfois. Avec Eloise, c'est soudainement une incroyable qualité. Elle n'avait, pour tout dire, jamais sentit une odeur lui faisant autant d'effet. Elle devait y faire attention, et fut soulagée d'entrée dans la « taverne ». C’était un très bel endroit, et le gérant était visiblement aux petits soins avec ses clients.
- Oh et bien, dehors c'est parfait ?
Bientôt, elles furent installés vers la terrasse. Eloise lui demanda même dans quel sens elle préférait être. Elia n'hésita pas, et fut intérieurement reconnaissante de cette attention. Elle prit la place avec le mur dans son dos, pour garder constamment le regard sur la rue. Comme ça, c’était parfait, et elle pouvait etre un peu moins sur ses gardes. Le soucis, c'est que forcément, ce qu'elle mettait moins a observer les alentours, c'est sur Eloise que ce portait ce surplus d'attention.
- J'ai du mal a croire que tu ne t'habille jamais comme ça. Alors que ca te va si bien. Tu devrais meme un peu ouvrir le haut, plus montrer un peu plus de peau. Tu serais vraiment à tomber.
C’était sans doute le point de vue d'une espionne, qui cherchait toujours a etre a son max histoire d'etre bien vu par les alentours. La sexyness était une des bases, en tant que femme, pour être attirante et qu'on accepte facilement le dialogue. La sensation qu'elle avait en regardant Éloïse, c'est qu'elle aurait pu etre une espionne redoutable. Et elle ne pensait absolument pas ça pour la complimenter inutilement. Elle lui faisait véritablement un peu peur. Elle n'avait jamais eu un charme pareille devant les yeux. Ou bien c'etait elle, qui avait un coup de cœur.
- ..Pou... ?
Avant d'avoir pu répété, se concentrant a moitié sur les paroles de la professeur pour éviter de trop le faire sur le reste, elle n'avait pas prit le temps de se préparer au spectacle qui s'offrit a elle. Les fleurs commencent a bourgeonner, a grossir, a prendre de l'ampleur. Et c'etait a la fois magnifique...et aussi un probleme.
- Huum !
Elle avait lachée un gémissement incontrolable, alors que les effluves venaient de lui attaquer son odorat surdéveloppés. Masquant en plus de ça l'odeur naturelle du professeur Natsk. La double peine. Elle se pencha légérement en avant, courbée en deux, se prenant le nez dans la main, les larmes aux yeux.
- Ouf...
Elle souffla, alors que le cumule des odeurs se séparaient petit a petit, pour qu'elle parvienne d'avantage a les différencier et ne plus créer un cumule totalement homogène, un choc nasale, lui ayant donné mal a la tête pendant un instant. Une larme incontrôlable roula meme sur sa joue, alors qu'elle avait eu l'esprit un peu embuée.
- Je...un instant.
Elle avait surtout conscience de comment cela pouvait être perçut d'un point de vu exterieur alors qu'Eloise avait voulu lui offrir ce beau présent. Et c’était vraiment magnifique. Elle n'avait juste pas la possibilité, encore, de l’apprécier. Elle eu un petit sourire, totalement forcé, comme pour essayer de détendre l’atmosphère.
- Désolée, je crois que je me suis mordu la langue et sa m'a un peu...gênée.
Elle ne savait pas trop pourquoi mentir. Sans doute pour éviter qu'elle sache qu'elle etait une sorte d'abomination de la nature, une arme surentraînée qui avait des capacités trop développés pour etre agréable pour n'importe qui. Ca c’était la vérité. Ne pas etre bizarre. Elle, elle pensa simplement au fait de ne pas trop se dévoiler. Mais ceci, c’était plutôt un prétexte.
- Pardon je...c'est véritablement magnifique. Surtout celle la, la bignone. Çà me fait penser...a chez moi.
Elle souffla encore et se redressa, révélant son visage un peu rougit par la montée de sensation incontrôlable, et la larme roulant sur la moitié de sa joue. Sans s'en rendre compte. Peut être que le serveur était déjà venue, prendre les commandes, en tout cas, il y avait une carafe d'eau. Elle tendit un peu fébrilement la main pour se servir un verre, les yeux braqués sur Éloïse comme pour donner le change.
- Tu...as parlé d'autres choses... ? Je suis...curieuse.
Mais il fallait qu'elle soit prête, parce que sinon elle allait vomir et tout gacher.
Invité
Invité
Encore une de ses petites remarques dont elle a le secret sur mon apparence et ma tenue. Un compliment, on ne peut pas le considérer autrement, mais qui me met un peu mal à l’aise… Purement de la timidité. Découvrir un peu plus de peau. Elle est peut-être à l’aise avec cette idée mais c’est bien loin d’être mon cas. Mes tenues sont plus du genre à tout couvrir. Pas réellement que je veuille ne rien montrer, en soit je m’en fiche un peu, mais c’est avec ces tenues que je me sens à l’aise. Mentalement et physiquement. Mentalement parce que c’est comme ça que j’ai l’habitude de me présenter et cela depuis toujours, physiquement parce que lancer des sorts ou devoir bouger dans une salle de classe ou même le campus en robe représente une épreuve que je n’ai pas envie de m’infliger tous les jours. “Merci… Il y a quelques… Inconvénient à ce genre de tenue qui m’empêche d’en porter dans la vie de tous les jours. Et j’aime bien mes costumes. Au prix qu’ils coutent il vaut mieux de toute façon.” Un avis pragmatique mais les choses sont ainsi. La qualité a un prix. Et je préfère de loin mettre ce prix dans un type de tenue plus que dans l’autre. “Quoique… Il y a moins de tissus sur une robe… Peut-être que cela me coûterait moins cher d’en acheter au final ?”
Ma blague n’est pas accueillie comme je le pensais. Quelque chose ne va pas, elle a un problème… “Eryah ?” L'inquiétude transparaît dans ma voix. Est-ce grave ? Une allergie peut-être ? C’est bien à ça que je pensais en lui demandant ses préférences pour le repas mais… “C’est les fleurs ? Tu ne les supporte pas ? Le pollen peut-être ?” Oui c’est ça, elle ne dit rien mais ça vient de son nez… Nathael n’a encore rien remarqué, il doit être en cuisine, difficile de lui demander d’annuler… Mais je ne peux pas la laisser prendre sur elle en attendant qu’il revienne. Si c’était vraiment grave je m’en voudrais d’avoir manqué à ce point de prévoyance. Non… Je m’en veux déjà. “Attends, ne bouge pas, je vais demander à Nathael de les enlever, ça va aller.” Je commence à me relever, manquant de tomber au passage, cette maudite robe, comment les gens bougent la dedans bon dieu, avant qu’elle m’arrête. Un instant… D’accord mais pas plus… Quoi qu’elle dise au moindre signe que quelque chose ne va pas je me précipite dans la cuisine. “Drôle de réaction pour quelqu’un qui se mord la langue…” À moitié debout je la regarde, encore hésitante sur la suite… Elle a l’air d’aller mieux mais… Je n’ai pas envie de prendre de risque, de lui gâcher ce repas… Bon, on va lui accorder le bénéfice du doute, mais à mes conditions.
Je me rassois en face d’elle, l’air un peu plus stricte qu’avant. La même expression que quand je parle à un élève qui a quelque chose à cacher. Mais non…Ce n’est pas ça que je veux lui montrer, ce n’est pas comme ça que je veux qu’elle me voit. Avec un soupir, je pose une main sur la sienne, mes traits s’adoucissent alors qu’un sourire vient fleurir sur mon visage. “Eryah, est-ce que ça va ? Vraiment ? Je veux la vérité. S’il y a un problème ce n’est pas grave. On trouve une solution. Je suis compréhensive et Nathael aussi.” Les yeux plantés dans les siens je lui caresse doucement la main dans un geste que je veux rassurant… Et qui pourrait être mal interprété… Au diable l’interprétation, je veux juste qu’elle aille bien. “Si c’est le pollen, alors je peux lui demander d’enlever les fleurs, si c’est autre chose tu a juste à me le dire. Mais il faut me parler d’accord ? Je ne veux pas que cette soirée soit gâchée à cause d’une bêtise.”
Les secondes passent, je reste face à elle, silencieuse, lui tenant toujours la main. J’ai confiance en elle. Même si ça parait improbable alors que nous venons de nous rencontrer sur ce sujet, je ne pense pas qu’elle ira jusqu’à me mentir la dessus. Elle à probablement des choses à cacher, nous en avons tous, mais je pense sincèrement qu’elle désire elle aussi profiter de cette soirée. Alors j’ose espérer qu’elle ne gâchera pas son expérience à cause d’un mensonge. “Pour les autres surprises, elles concernent l’intérieur de l’établissement. Si… Si jamais un jour on revient ici alors nous nous installerons à l'intérieur pour que tu puisses en profiter. Mais il faut me prévenir en avance si certaines choses peuvent être un problème d’accord ?” Une petite pique nécessaire, les élèves m’ont appris que dans certains cas la meilleure solution est encore simplement d’insister, quitte à paraître lourde. “Tu me disais qu’elle te fais penser à chez toi ? Tu… Viens d’où si ce n’est pas indiscret ? C’est une plante qui aime les climats ensoleillés et tiens assez mal le froid… Pas réellement le climat Républicains… Enfin. Si ça ne te dérange pas d’en parler bien sûr, je ne veux pas paraître indiscrète…”
Ma blague n’est pas accueillie comme je le pensais. Quelque chose ne va pas, elle a un problème… “Eryah ?” L'inquiétude transparaît dans ma voix. Est-ce grave ? Une allergie peut-être ? C’est bien à ça que je pensais en lui demandant ses préférences pour le repas mais… “C’est les fleurs ? Tu ne les supporte pas ? Le pollen peut-être ?” Oui c’est ça, elle ne dit rien mais ça vient de son nez… Nathael n’a encore rien remarqué, il doit être en cuisine, difficile de lui demander d’annuler… Mais je ne peux pas la laisser prendre sur elle en attendant qu’il revienne. Si c’était vraiment grave je m’en voudrais d’avoir manqué à ce point de prévoyance. Non… Je m’en veux déjà. “Attends, ne bouge pas, je vais demander à Nathael de les enlever, ça va aller.” Je commence à me relever, manquant de tomber au passage, cette maudite robe, comment les gens bougent la dedans bon dieu, avant qu’elle m’arrête. Un instant… D’accord mais pas plus… Quoi qu’elle dise au moindre signe que quelque chose ne va pas je me précipite dans la cuisine. “Drôle de réaction pour quelqu’un qui se mord la langue…” À moitié debout je la regarde, encore hésitante sur la suite… Elle a l’air d’aller mieux mais… Je n’ai pas envie de prendre de risque, de lui gâcher ce repas… Bon, on va lui accorder le bénéfice du doute, mais à mes conditions.
Je me rassois en face d’elle, l’air un peu plus stricte qu’avant. La même expression que quand je parle à un élève qui a quelque chose à cacher. Mais non…Ce n’est pas ça que je veux lui montrer, ce n’est pas comme ça que je veux qu’elle me voit. Avec un soupir, je pose une main sur la sienne, mes traits s’adoucissent alors qu’un sourire vient fleurir sur mon visage. “Eryah, est-ce que ça va ? Vraiment ? Je veux la vérité. S’il y a un problème ce n’est pas grave. On trouve une solution. Je suis compréhensive et Nathael aussi.” Les yeux plantés dans les siens je lui caresse doucement la main dans un geste que je veux rassurant… Et qui pourrait être mal interprété… Au diable l’interprétation, je veux juste qu’elle aille bien. “Si c’est le pollen, alors je peux lui demander d’enlever les fleurs, si c’est autre chose tu a juste à me le dire. Mais il faut me parler d’accord ? Je ne veux pas que cette soirée soit gâchée à cause d’une bêtise.”
Les secondes passent, je reste face à elle, silencieuse, lui tenant toujours la main. J’ai confiance en elle. Même si ça parait improbable alors que nous venons de nous rencontrer sur ce sujet, je ne pense pas qu’elle ira jusqu’à me mentir la dessus. Elle à probablement des choses à cacher, nous en avons tous, mais je pense sincèrement qu’elle désire elle aussi profiter de cette soirée. Alors j’ose espérer qu’elle ne gâchera pas son expérience à cause d’un mensonge. “Pour les autres surprises, elles concernent l’intérieur de l’établissement. Si… Si jamais un jour on revient ici alors nous nous installerons à l'intérieur pour que tu puisses en profiter. Mais il faut me prévenir en avance si certaines choses peuvent être un problème d’accord ?” Une petite pique nécessaire, les élèves m’ont appris que dans certains cas la meilleure solution est encore simplement d’insister, quitte à paraître lourde. “Tu me disais qu’elle te fais penser à chez toi ? Tu… Viens d’où si ce n’est pas indiscret ? C’est une plante qui aime les climats ensoleillés et tiens assez mal le froid… Pas réellement le climat Républicains… Enfin. Si ça ne te dérange pas d’en parler bien sûr, je ne veux pas paraître indiscrète…”
Invité
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Pour en finir avec l'histoire de la robe, Elia etait persuadée qu'avec quelque chose fait sur mesure, Eloise serait une vraie beauté. Parce que c'etait déjà le cas. Et qu'elle avait absolument le physique pour qu'un rien vienne la mettre en valeur. Elle avait une silhouette svelte, une démarche gracieuse et un air qu'elle trouvait assez sexy au final. Pour elle, beaucoup se jouait au regard et a l'expression. Et un peu a l'odeur aussi, mais ca, c’était parce qu'elle etait bizarre.
En revanche, elle devint vraiment rouge en voyant ce fameux air, ce regard, qui cette fois était inquiet. Inquiet pour elle, autant que ça ? Eloise avait quasiment bondit de sa chaise. Pour une quasi inconnue. Elle sourit faiblement, a moitié dissimulé par la main lui recouvrant le nez, dans un soucis de protection reflexe qui ne servait finalement pas a grand chose. Elle sentait presque autant par le nez que par les effluves l'entourant.
- Oui oui, je... !
Elle s'arreta net, le souffle coupé par le contact doux et chaud sur sa main. Elle baissa les yeux sur celle qu'Eloise venait de mettre doucement sur la sienne, soutien invisible, geste d'affection non dissimulé. Elle etait aussi sensible du touché que du reste, et son cœur rata un battement avant de manquer de se retourner. C'etait tellement intense qu'elle en eu une petite nausée. Bon sang, si un contact simple comme ça lui donnait envie de vomir, ca allait etre compliqué.
- Non je...disons simplement que...je suis assez sensible aux odeurs.
C’était la vérité, qu'elle essayait d'adoucir au maximum pour ne pas trop ressembler a une bete de foire. Elle leva les yeux brièvement, sans pouvoir les baisser, puisqu'elle venait d'etre attrapé par le regard de la professeur, et qu'elle en était désormais prisonnière. Elle ouvrit la bouche, et la referma sans rien dire, le souffle court. Il lui fallait de l'air, mais elle était déjà dehors, donc ça allait être difficile d'en avoir d'avantage.
- Aboueka, kzafns,f, po.
Elle referma la bouche, les yeux ronds. Ah, il valait mieux ne rien dire pendant encore une minute. Parce que la elle était vraiment en train de se ridiculiser et c’était la pire chose qui pouvait arriver pendant son petit cœur. Répéter dans sa tête, encore un peu, doucement, oui, c'etait ça. Les mots s'écrivaient lentement, juste assez pour être audible a nouveau.
- Non le...ce n'est pas le pollen. Pardon. Çà va bien Eloise, merci. La soirée est super, grace a toi. Désolée de la gâcher.
Misere, elle n'enlevait pas sa main, pire, elle la lui caressait, comme si elles etaient....il ne valait mieux pas y penser, elle ne la connaissait a peine, et Eloise n'aurait jamais la moindre idée qu'elle avait en face d'elle une ennemie de sa nation, une vile espionne Reikoise qui était en train d'analyser toute ses paroles, les décortiqués pour en soutirer le maximum d'information pour encourager la grande invasion du glorieux empire Reikois.
Ou simplement une jeune femme dont le cœur battait bien trop vite et qui n'avait plus vraiment contrôle de la situation. Elle devait faire attention de garder son sang froid pour ne pas dire des choses qu'elle pourrait regretter.
- Oh n...non, aucun problème. C'est super. L'endroit est incroyable. Et toi aus...
Elle s’arrêta. Voila, ce genre de chose qui pourrait poser problème. Le surplus de compliment. Elle plongea a nouveau son regard dans le sien, et eu cette étrange envie de lui caresser la joue, descendre sur sa gorge, explorer ses lèvres. Elle avait déjà eu des petits coups de cœur, mais un tel désir brûlant dans sa poitrine, jamais.
Elle retira sa main avec douceur et se mit debout :
- Excuse moi, je...je reviens dans deux minutes. Tu peux commander, je prend tout comme toi !
Elle lui sourit et se sauva par l'entrée pour revenir dans la rue, puis la contourna vers la ruelle arrière. Elle souffla un grand coup, puis mit deux coup du plat de la main contre le mur en réprimant un cri pour se libérer de la tension accumuler. Kiiih. Elle etait...trop. Trop tout. Rester trop longtemps avec elle risquait d'etre une très mauvaise idée. Elle regarda les pavés sur sol, en s'assurant qu'elle n'allait vraiment pas vomir.
Rien a signaler. Elle tenta de faire baisser son niveau magique pour diminuer ses sens, mais elle avait trop l'habitude de les garder a l'affut pour que ce soit si facile. Elle n'avait pas remarqué les petites erraflures sur la paume de sa main a cause du mur, et se mit une gifle, avant de reprendre son sourire neutre, et de faire demi-tour.
Elle croisa le tenancier qui venait visiblement de prendre les commandes, et surtout, elle reposa son regard sur Eloise, juste assez pour qu'elle comprenne que toute les pauses du monde n'allait pas suffire. Elle reprit sa place, et reposa sa main au même endroit, comme pour lui donner la possibilité de venir al recouvrir a nouveau.
- Désolée, ca va mieux. Je vais essayer d'etre digne de ce que tu m'offres.
Un peu stressée, elle essaya de se souvenir de ce qu'il en etait de la derniere partie de leur conversation et...ah, oui, d'ou elle venait. Elle etait Eryah la marchande, mais en meme temps, elle avait parlé de soleil...elle avait les yeux posés sur la table pour réfléchir et murmura :
- Et bien...principalement a Ikusa, pour mon travail. C'est pour ça que ca me rappel cet endroit. Il y fait toujours chaud. Meme l'hiver il fait bon. C'est un peu a part.
Elle aurait préférée vivre ici, en terme de climat mais on ne pouvait pas tout avoir. Désormais, en plus du reste, elle avait une affaire a gérer. Elle remonta les yeux vers Eloise, parvenant cette fois a tenir son regard, opérant un exercice de respiration quasiment inaudible pour le commun des mortels.
- Et toi, hum...dis moi...pourquoi as tu décidée de devenir professeur ? Ca te plait ?
Les boissons commandés arriverent a cet instant précis, régler comme une horloge. Le patron savait tenir son établissement...
En revanche, elle devint vraiment rouge en voyant ce fameux air, ce regard, qui cette fois était inquiet. Inquiet pour elle, autant que ça ? Eloise avait quasiment bondit de sa chaise. Pour une quasi inconnue. Elle sourit faiblement, a moitié dissimulé par la main lui recouvrant le nez, dans un soucis de protection reflexe qui ne servait finalement pas a grand chose. Elle sentait presque autant par le nez que par les effluves l'entourant.
- Oui oui, je... !
Elle s'arreta net, le souffle coupé par le contact doux et chaud sur sa main. Elle baissa les yeux sur celle qu'Eloise venait de mettre doucement sur la sienne, soutien invisible, geste d'affection non dissimulé. Elle etait aussi sensible du touché que du reste, et son cœur rata un battement avant de manquer de se retourner. C'etait tellement intense qu'elle en eu une petite nausée. Bon sang, si un contact simple comme ça lui donnait envie de vomir, ca allait etre compliqué.
- Non je...disons simplement que...je suis assez sensible aux odeurs.
C’était la vérité, qu'elle essayait d'adoucir au maximum pour ne pas trop ressembler a une bete de foire. Elle leva les yeux brièvement, sans pouvoir les baisser, puisqu'elle venait d'etre attrapé par le regard de la professeur, et qu'elle en était désormais prisonnière. Elle ouvrit la bouche, et la referma sans rien dire, le souffle court. Il lui fallait de l'air, mais elle était déjà dehors, donc ça allait être difficile d'en avoir d'avantage.
- Aboueka, kzafns,f, po.
Elle referma la bouche, les yeux ronds. Ah, il valait mieux ne rien dire pendant encore une minute. Parce que la elle était vraiment en train de se ridiculiser et c’était la pire chose qui pouvait arriver pendant son petit cœur. Répéter dans sa tête, encore un peu, doucement, oui, c'etait ça. Les mots s'écrivaient lentement, juste assez pour être audible a nouveau.
- Non le...ce n'est pas le pollen. Pardon. Çà va bien Eloise, merci. La soirée est super, grace a toi. Désolée de la gâcher.
Misere, elle n'enlevait pas sa main, pire, elle la lui caressait, comme si elles etaient....il ne valait mieux pas y penser, elle ne la connaissait a peine, et Eloise n'aurait jamais la moindre idée qu'elle avait en face d'elle une ennemie de sa nation, une vile espionne Reikoise qui était en train d'analyser toute ses paroles, les décortiqués pour en soutirer le maximum d'information pour encourager la grande invasion du glorieux empire Reikois.
Ou simplement une jeune femme dont le cœur battait bien trop vite et qui n'avait plus vraiment contrôle de la situation. Elle devait faire attention de garder son sang froid pour ne pas dire des choses qu'elle pourrait regretter.
- Oh n...non, aucun problème. C'est super. L'endroit est incroyable. Et toi aus...
Elle s’arrêta. Voila, ce genre de chose qui pourrait poser problème. Le surplus de compliment. Elle plongea a nouveau son regard dans le sien, et eu cette étrange envie de lui caresser la joue, descendre sur sa gorge, explorer ses lèvres. Elle avait déjà eu des petits coups de cœur, mais un tel désir brûlant dans sa poitrine, jamais.
Elle retira sa main avec douceur et se mit debout :
- Excuse moi, je...je reviens dans deux minutes. Tu peux commander, je prend tout comme toi !
Elle lui sourit et se sauva par l'entrée pour revenir dans la rue, puis la contourna vers la ruelle arrière. Elle souffla un grand coup, puis mit deux coup du plat de la main contre le mur en réprimant un cri pour se libérer de la tension accumuler. Kiiih. Elle etait...trop. Trop tout. Rester trop longtemps avec elle risquait d'etre une très mauvaise idée. Elle regarda les pavés sur sol, en s'assurant qu'elle n'allait vraiment pas vomir.
Rien a signaler. Elle tenta de faire baisser son niveau magique pour diminuer ses sens, mais elle avait trop l'habitude de les garder a l'affut pour que ce soit si facile. Elle n'avait pas remarqué les petites erraflures sur la paume de sa main a cause du mur, et se mit une gifle, avant de reprendre son sourire neutre, et de faire demi-tour.
Elle croisa le tenancier qui venait visiblement de prendre les commandes, et surtout, elle reposa son regard sur Eloise, juste assez pour qu'elle comprenne que toute les pauses du monde n'allait pas suffire. Elle reprit sa place, et reposa sa main au même endroit, comme pour lui donner la possibilité de venir al recouvrir a nouveau.
- Désolée, ca va mieux. Je vais essayer d'etre digne de ce que tu m'offres.
Un peu stressée, elle essaya de se souvenir de ce qu'il en etait de la derniere partie de leur conversation et...ah, oui, d'ou elle venait. Elle etait Eryah la marchande, mais en meme temps, elle avait parlé de soleil...elle avait les yeux posés sur la table pour réfléchir et murmura :
- Et bien...principalement a Ikusa, pour mon travail. C'est pour ça que ca me rappel cet endroit. Il y fait toujours chaud. Meme l'hiver il fait bon. C'est un peu a part.
Elle aurait préférée vivre ici, en terme de climat mais on ne pouvait pas tout avoir. Désormais, en plus du reste, elle avait une affaire a gérer. Elle remonta les yeux vers Eloise, parvenant cette fois a tenir son regard, opérant un exercice de respiration quasiment inaudible pour le commun des mortels.
- Et toi, hum...dis moi...pourquoi as tu décidée de devenir professeur ? Ca te plait ?
Les boissons commandés arriverent a cet instant précis, régler comme une horloge. Le patron savait tenir son établissement...
Invité
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Juste sensible ?... C’est assez difficile à croire, quelqu’un de sensible n’aurait sûrement pas réagi de cette manière… Pas autant en tout cas. J’imagine en tout cas. Sa réaction m’a l’air d’être un peu trop marquée pour être une simple sensibilité mais en même temps je ne suis pas médecin… Peut-être peut-on réellement être aussi sensible… Mais si c’est le cas c’est un problème… Les fleurs vont rester là pendant le repas… Elle pourrait s’habituer à l’odeur comme ne pas du tout la supporter… “Tu ne gâches rien ne t’inquiète pas. Ça arrive. Un petit contretemps. Nathael a déjà eu des soucis avec ses fleurs, certains habitués qui viennent ici sont même allergiques au pollen. Le tout c’est de savoir quel est le soucis.” Il faut quand même avouer qu’elle a l’air d’aller mieux. Ses joues sont un peu rouges, elle a un peu de mal à trouver ses mots… Le contre-coup sans doute, elle avait l’air vraiment mal en point, on ne se remet pas d’un choc aussi facilement. Mais… Le rouge lui va bien… Ses pommettes embrasées… Ça lui donne un petit côté ingénue tout en appuyant sa beauté naturelle… Tout semble lui aller… Le moindre incident que la nature pourrait mettre sur sa route n’est qu’un prétexte pour la rendre plus brillante…
“Pardon ? Moi aussi ?...” Le rouge me monte aux joues, je le sens… C’est bien ce qu’elle vient de dire, je ne me trompe pas ? Que l’endroit est incroyable, ça je le sais ce n’est pas une surprise il y a une raison à pourquoi je viens ici, mais ensuite elle a terminé sa phrase en disant que moi aussi non ? Même si elle s’est arrêtée avant la fin… Ou je me fais des idées ? Peut-être… Mais… Ça me va. Qu’elle l’ait dit ou non, que ce soit ce qu’elle voulait dire ou pas, j’ai envie de croire que cette phrase était un compliment, un vrai compliment sincère. Qui me touche. Sûrement plus qu’il ne le devrait d’ailleurs. Mais ce soir c’est de ça dont j’ai envie. Plaire. Plaire à quelqu’un qui me plait. Parce que c’est de ça dont il s’agit n’est-ce pas ? C’est peut-être précipité, superficiel, je ne la connais pas après tout, je ne sais presque rien d’elle, juste ce que j’ai pu découvrir durant ce début de soirée. Ses petites habitudes, ses petites réflexions et réactions… Tout un tas de petites choses qui la rendent adorable finalement…
Adorable mais dure à suivre… Pourquoi ce départ précipité ? Encore quelque chose en rapport avec les fleurs ? Non, pas cette fois… Tout comme ses joues n’étaient pas rouges à cause des fleurs… Elle aussi la situation ne la laisse pas indifférente… Une simple supposition, une idée comme ça mais… Oui, encore une fois c’est à ce genre d’idées que j’ai envie de m’accrocher ce soir. Tout comme moi… J’ai bien envie de lui faire une petite surprise. Elle risque de ne pas savoir comment réagir… Moi aussi en réalité, l’idée n’est pas mauvaise mais… Oui, non c’est une bonne idée, il n’y a pas à hésiter. Petit signe vers Nathael, je le vois tourner autour de la porte de la terrasse depuis tout à l’heure, il n’attendait que ça. “Enfin décidée ? Tu commande pour une seule personne finalement ?” Qu’il peut être énervant quand il se décide à l’être. “Tu peux remplacer les fleurs s’il te plait ? Il semblerait que le parfum soit un peu fort. Tu n’as rien changé dans les plantes présentes ?” Je l’aurais insulté qu’il ne semblerait pas aussi outré “Comme si c’était envisageable. J’ajoute mais n’enlève jamais. Et je sais à quoi tu penses, je m’en occupe. Pour le repas ?” Là aussi il sait à quoi je pense. On se connait depuis trop longtemps. “Un plat qui ne sent pas trop fort si tu peux. Je t’aurais bien demandé la spécialité mais le poisson ne me semble pas la meilleure idée. Et si tu peux…” Petit signe de tête vers la table des touristes. “Pour les boissons je ne sais pas ce qu’elle prend, dans le doute amène une bouteille de Melorn, peut-être qu’elle aura une demande particulière.” “J’ai une idée, je sais ce qu’elle va vous préparer. Même toi tu vas être surprise.” Ça j’avoue que ça m’intrigue… La suite va être intéressante…
“Comme si tu devais être digne de quoi que ce soit. Ne te force pas et profite simplement. C’est pour ça que je t’ai amené ici, pour la simplicité du lieu qui fait tout son charme. Les gens sont justes eux-même. Des habitants moyen, quelques fonctionnaires un peu en marge, des touristes perdus dans la ville… C’est tout Liberty à la fois qui est ici. Il n’y a pas de question de dignité ou autre. Juste se détacher de la vie de tous les jours et profiter.” Un grand sourire pour étayer mes propos. L’intention de Nathael a toujours été de réussir à faire une petite bulle d’oxygène au sein de la ville et il a réussi. Il faut juste qu’elle accepte de lâcher prise et se reposer. “Ikusa… J’y suis allé pour la première fois il y a quelques mois de ça pour un colloque sur la magie. C’était intéressant mais jamais plus je ne traverse ce désert… Je ne sais pas comment vous faites pour supporter la chaleur.” Encore aujourd’hui je me pose la question et je vais surement me la poser longtemps. “Pour mon choix de vocation… Ça s’est un peu fait par hasard. J’ai… La personne qui m’a élevée m’a appris beaucoup de choses, pendant les études je me suis rendue compte que j’aimais transmettre autant qu’apprendre donc… À la fin je suis restée…” Aussi simple que ça. La vérité n’est parfois pas bien compliquée, il n’y a que dans les histoires que l’on trouve des choix de carrière pour des raisons extravagantes.
En écho à mes paroles les fleurs autour de nous disparaissent pour laisser la place à de plus petites fleurs jaunes qui viennent recouvrir les pilliers de la pergola et presques intégralement le toit, donnant l’impression que la terrasse est protegée par une multitude de fleur. “Du jasmin d’hiver. J’ai demandé à Nathael de faire un remplacement. Beaucoup moins odorant mais ce qu’il perds de son odeur il le trouve ailleurs… Je ne l’avais pas vu fleurir depuis longtemps… Il est toujours aussi beau.”
“Pardon ? Moi aussi ?...” Le rouge me monte aux joues, je le sens… C’est bien ce qu’elle vient de dire, je ne me trompe pas ? Que l’endroit est incroyable, ça je le sais ce n’est pas une surprise il y a une raison à pourquoi je viens ici, mais ensuite elle a terminé sa phrase en disant que moi aussi non ? Même si elle s’est arrêtée avant la fin… Ou je me fais des idées ? Peut-être… Mais… Ça me va. Qu’elle l’ait dit ou non, que ce soit ce qu’elle voulait dire ou pas, j’ai envie de croire que cette phrase était un compliment, un vrai compliment sincère. Qui me touche. Sûrement plus qu’il ne le devrait d’ailleurs. Mais ce soir c’est de ça dont j’ai envie. Plaire. Plaire à quelqu’un qui me plait. Parce que c’est de ça dont il s’agit n’est-ce pas ? C’est peut-être précipité, superficiel, je ne la connais pas après tout, je ne sais presque rien d’elle, juste ce que j’ai pu découvrir durant ce début de soirée. Ses petites habitudes, ses petites réflexions et réactions… Tout un tas de petites choses qui la rendent adorable finalement…
Adorable mais dure à suivre… Pourquoi ce départ précipité ? Encore quelque chose en rapport avec les fleurs ? Non, pas cette fois… Tout comme ses joues n’étaient pas rouges à cause des fleurs… Elle aussi la situation ne la laisse pas indifférente… Une simple supposition, une idée comme ça mais… Oui, encore une fois c’est à ce genre d’idées que j’ai envie de m’accrocher ce soir. Tout comme moi… J’ai bien envie de lui faire une petite surprise. Elle risque de ne pas savoir comment réagir… Moi aussi en réalité, l’idée n’est pas mauvaise mais… Oui, non c’est une bonne idée, il n’y a pas à hésiter. Petit signe vers Nathael, je le vois tourner autour de la porte de la terrasse depuis tout à l’heure, il n’attendait que ça. “Enfin décidée ? Tu commande pour une seule personne finalement ?” Qu’il peut être énervant quand il se décide à l’être. “Tu peux remplacer les fleurs s’il te plait ? Il semblerait que le parfum soit un peu fort. Tu n’as rien changé dans les plantes présentes ?” Je l’aurais insulté qu’il ne semblerait pas aussi outré “Comme si c’était envisageable. J’ajoute mais n’enlève jamais. Et je sais à quoi tu penses, je m’en occupe. Pour le repas ?” Là aussi il sait à quoi je pense. On se connait depuis trop longtemps. “Un plat qui ne sent pas trop fort si tu peux. Je t’aurais bien demandé la spécialité mais le poisson ne me semble pas la meilleure idée. Et si tu peux…” Petit signe de tête vers la table des touristes. “Pour les boissons je ne sais pas ce qu’elle prend, dans le doute amène une bouteille de Melorn, peut-être qu’elle aura une demande particulière.” “J’ai une idée, je sais ce qu’elle va vous préparer. Même toi tu vas être surprise.” Ça j’avoue que ça m’intrigue… La suite va être intéressante…
“Comme si tu devais être digne de quoi que ce soit. Ne te force pas et profite simplement. C’est pour ça que je t’ai amené ici, pour la simplicité du lieu qui fait tout son charme. Les gens sont justes eux-même. Des habitants moyen, quelques fonctionnaires un peu en marge, des touristes perdus dans la ville… C’est tout Liberty à la fois qui est ici. Il n’y a pas de question de dignité ou autre. Juste se détacher de la vie de tous les jours et profiter.” Un grand sourire pour étayer mes propos. L’intention de Nathael a toujours été de réussir à faire une petite bulle d’oxygène au sein de la ville et il a réussi. Il faut juste qu’elle accepte de lâcher prise et se reposer. “Ikusa… J’y suis allé pour la première fois il y a quelques mois de ça pour un colloque sur la magie. C’était intéressant mais jamais plus je ne traverse ce désert… Je ne sais pas comment vous faites pour supporter la chaleur.” Encore aujourd’hui je me pose la question et je vais surement me la poser longtemps. “Pour mon choix de vocation… Ça s’est un peu fait par hasard. J’ai… La personne qui m’a élevée m’a appris beaucoup de choses, pendant les études je me suis rendue compte que j’aimais transmettre autant qu’apprendre donc… À la fin je suis restée…” Aussi simple que ça. La vérité n’est parfois pas bien compliquée, il n’y a que dans les histoires que l’on trouve des choix de carrière pour des raisons extravagantes.
En écho à mes paroles les fleurs autour de nous disparaissent pour laisser la place à de plus petites fleurs jaunes qui viennent recouvrir les pilliers de la pergola et presques intégralement le toit, donnant l’impression que la terrasse est protegée par une multitude de fleur. “Du jasmin d’hiver. J’ai demandé à Nathael de faire un remplacement. Beaucoup moins odorant mais ce qu’il perds de son odeur il le trouve ailleurs… Je ne l’avais pas vu fleurir depuis longtemps… Il est toujours aussi beau.”
Invité
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Alors comme ça elle connaissait Ikusa. Et bien elle espérait qu'elle n’était jamais passé sous une certaine tour de la rue seconde, non loin du palais Impérial, un matin ou elle agitait ses draps par la fenêtre. Ca n'aurait que peu de chance de se produire mais le monde était des fois si étrange. De toute manière, si c’était le cas elle lui aurait sans doute déjà dis. Elle l’espérait en tout cas. A moins qu'elle soit tombée dans un sale piège depuis le début, en train petit a petit de se refermer sur elle.
Et en vérité, le regard posé sur elle était si puissant que c’était bien ce qu'il lui semblait. La toile se tissait petit à petit autour de son petit cœur, et elle devait prendre sur elle pour ne pas exploser. La petite pause qu'elle avait prit lui avait fait du bien et permit de repartir sur des bonnes bases. C’était quand même étrange d’être dans un tel état, alors qu'elle était censée être une experte dans la capacité a contrôler ses émotions. Il y avait encore du travail.
- Le desert, ce n'est pas une si grosse épreuve. Tu sais...je crois que la chaleur c'est ce que je déteste le plus. J'y suis très sensible, et ma peau marque vite. Il suffit de savoir comment l'affronter et c'est déjà mieux. Peut être qu'un jour je pourrais te montrer des techniques.
Qu'est ce qu'elle était en train de raconter ? Elles n'allaient plus jamais se voir. Et en plus, elle n’était pas censé y aller plus que ça. Elle n’était pas Elia, mais Eryah. Elle baissa les yeux, sur l'emplacement qui allait accueillir son assiette. Non. Elle devait se souvenir que ce n’était qu'un jeu. Qu'une mascarade. Qu'un masque qu'elle portait. Si elle se laissait aller à d'avantage, ça pourrait porter plus que préjudice à ce pourquoi elle etait la, a la base.
- Enfin, moi ou quelqu'un d'autre...
Elle continua de l'écouter, jusqu'à ce que le spectacle s’enchaîne. Elle sentit son champ d'odorat s'ouvrir alors que les fleurs changeaient. Devenant plus éclatantes visuellement, recouvrant tout autour de la ou elles se trouvaient, le jaune donnant un petit quelque chose en plus a la silhouette qui était en face d'elle. Elle se retourna, l'odeur moins forte. Malgré ce qu'elle avait dit, Eloise n'avait pas pu s’empêcher d'en tenir compte. Rien d'étonnant.
- ...tsss...tu as pas pu t’empêcher.
Mais elle pouvait faire la moue, son sourire parlait pour elle. Elle leva la main, et caressa la pousse la plus proche, doucement. Elle s'y connaissait en matière de plantes vénéneuses ou de soin, mais les fleurs, ce n’était vraiment pas son domaine. Alors elle parvenait a être naturellement ébahit et charmée. Le genre de chose possible uniquement par une surprise.
- Quand l'hiver est froid, c'est parfois simplement ses pétales fanées dans le clair chantant qui nous apportes la chaleur.
Elle caressa encore du bout de l'index la fleur, puis se retourna vers Eloise, avant de reposer sa main sur la sienne, en lui souriant de la façon la plus sincère qu'elle pouvait. Un regard qui, d'un point de vu extérieur, aurait pu faire dire qu'il ne pouvait pas tromper. Mais dans son cas a elle, elle n'avait même pas vraiment conscience de l'expression faciale qu'elle arborait.
- Pardon, je ne sais même pas d’où ça sort. Ca ne veut rien dire, ahah.
Elle baissa un peu le visage a nouveau, comme si c'etait un moyen de défense pour contrer ce regard infernal qui passait son temps a la scruter. De quoi parlaient elles avant ? Ikusa....la vocation, oui ! Elle allait ouvrir a nouveau la bouche quand la bouteille fut servit, avec un pichet d'eau. Elle n'y connaissait pas grand chose en vin. A vrai dire, l'alcool, jusque la, ca avait été des sessions a vomir encore et encore, en encaissant le plus possible, puis a partir faire des exercices pour que le corps parle avant que l'esprit ne puisse le faire tanguer. Le coup, les saveurs, comment les découvrir, elle ne savait pas faire.
- Je...je te laisse servir, si ca te va ?
Elle prit le pichet, de son coté, et servit les deux verres a coté de ceux a pied, prévu a cet effet. Elle resta ensuite silencieuse, observant ses geste s’enchaîner alors qu'Eloise était....ah mais oui, logique, c’était le tenancier qui vint s'occuper de la bouteille, revenant vers la table. Elle aurait du deviner. Il faudrait aller plus souvent au restaurant, elle n'avait pas ces réflexes. Elle essaya de le regarder faire, mais ses yeux finissaient toujours par etre attiré par le visage de la belle professeur, de descendre sur la chute de son cou, et a chaque fois, elle lâchait un petit soupir discret.
- Merci.
Il s'éloigna, les laissant seules. Elle observa son verre, un peu interloquée, ne sachant pas vraiment comment le prendre. Boire une gorgée, boire tout d'un coup ? Juste sentir ? Ou bien avaient ils d'autres coutumes par ici ? Elle abandonna la réponse quand a la vocation de professeur pour l'instant, gardant ce qu'elle avait pensée pour plus tard, ce n’était plus le moment. Elle prit plutôt délicatement le verre et le souleva, avant d'humer l'odeur légère qui se dégageait de l'arome du vin.
- ...Je...je suis désolée, je n'y connais absolument rien. Je n'ai jamais vraiment bu de vin de ma vie.
Rougissante encore, elle lui laissa la parole. Peut etre présenter le breuvage ? Ou faire ce qu'elle voulait, de toute façon, la reikoise etait pendue a ses levres.
Et en vérité, le regard posé sur elle était si puissant que c’était bien ce qu'il lui semblait. La toile se tissait petit à petit autour de son petit cœur, et elle devait prendre sur elle pour ne pas exploser. La petite pause qu'elle avait prit lui avait fait du bien et permit de repartir sur des bonnes bases. C’était quand même étrange d’être dans un tel état, alors qu'elle était censée être une experte dans la capacité a contrôler ses émotions. Il y avait encore du travail.
- Le desert, ce n'est pas une si grosse épreuve. Tu sais...je crois que la chaleur c'est ce que je déteste le plus. J'y suis très sensible, et ma peau marque vite. Il suffit de savoir comment l'affronter et c'est déjà mieux. Peut être qu'un jour je pourrais te montrer des techniques.
Qu'est ce qu'elle était en train de raconter ? Elles n'allaient plus jamais se voir. Et en plus, elle n’était pas censé y aller plus que ça. Elle n’était pas Elia, mais Eryah. Elle baissa les yeux, sur l'emplacement qui allait accueillir son assiette. Non. Elle devait se souvenir que ce n’était qu'un jeu. Qu'une mascarade. Qu'un masque qu'elle portait. Si elle se laissait aller à d'avantage, ça pourrait porter plus que préjudice à ce pourquoi elle etait la, a la base.
- Enfin, moi ou quelqu'un d'autre...
Elle continua de l'écouter, jusqu'à ce que le spectacle s’enchaîne. Elle sentit son champ d'odorat s'ouvrir alors que les fleurs changeaient. Devenant plus éclatantes visuellement, recouvrant tout autour de la ou elles se trouvaient, le jaune donnant un petit quelque chose en plus a la silhouette qui était en face d'elle. Elle se retourna, l'odeur moins forte. Malgré ce qu'elle avait dit, Eloise n'avait pas pu s’empêcher d'en tenir compte. Rien d'étonnant.
- ...tsss...tu as pas pu t’empêcher.
Mais elle pouvait faire la moue, son sourire parlait pour elle. Elle leva la main, et caressa la pousse la plus proche, doucement. Elle s'y connaissait en matière de plantes vénéneuses ou de soin, mais les fleurs, ce n’était vraiment pas son domaine. Alors elle parvenait a être naturellement ébahit et charmée. Le genre de chose possible uniquement par une surprise.
- Quand l'hiver est froid, c'est parfois simplement ses pétales fanées dans le clair chantant qui nous apportes la chaleur.
Elle caressa encore du bout de l'index la fleur, puis se retourna vers Eloise, avant de reposer sa main sur la sienne, en lui souriant de la façon la plus sincère qu'elle pouvait. Un regard qui, d'un point de vu extérieur, aurait pu faire dire qu'il ne pouvait pas tromper. Mais dans son cas a elle, elle n'avait même pas vraiment conscience de l'expression faciale qu'elle arborait.
- Pardon, je ne sais même pas d’où ça sort. Ca ne veut rien dire, ahah.
Elle baissa un peu le visage a nouveau, comme si c'etait un moyen de défense pour contrer ce regard infernal qui passait son temps a la scruter. De quoi parlaient elles avant ? Ikusa....la vocation, oui ! Elle allait ouvrir a nouveau la bouche quand la bouteille fut servit, avec un pichet d'eau. Elle n'y connaissait pas grand chose en vin. A vrai dire, l'alcool, jusque la, ca avait été des sessions a vomir encore et encore, en encaissant le plus possible, puis a partir faire des exercices pour que le corps parle avant que l'esprit ne puisse le faire tanguer. Le coup, les saveurs, comment les découvrir, elle ne savait pas faire.
- Je...je te laisse servir, si ca te va ?
Elle prit le pichet, de son coté, et servit les deux verres a coté de ceux a pied, prévu a cet effet. Elle resta ensuite silencieuse, observant ses geste s’enchaîner alors qu'Eloise était....ah mais oui, logique, c’était le tenancier qui vint s'occuper de la bouteille, revenant vers la table. Elle aurait du deviner. Il faudrait aller plus souvent au restaurant, elle n'avait pas ces réflexes. Elle essaya de le regarder faire, mais ses yeux finissaient toujours par etre attiré par le visage de la belle professeur, de descendre sur la chute de son cou, et a chaque fois, elle lâchait un petit soupir discret.
- Merci.
Il s'éloigna, les laissant seules. Elle observa son verre, un peu interloquée, ne sachant pas vraiment comment le prendre. Boire une gorgée, boire tout d'un coup ? Juste sentir ? Ou bien avaient ils d'autres coutumes par ici ? Elle abandonna la réponse quand a la vocation de professeur pour l'instant, gardant ce qu'elle avait pensée pour plus tard, ce n’était plus le moment. Elle prit plutôt délicatement le verre et le souleva, avant d'humer l'odeur légère qui se dégageait de l'arome du vin.
- ...Je...je suis désolée, je n'y connais absolument rien. Je n'ai jamais vraiment bu de vin de ma vie.
Rougissante encore, elle lui laissa la parole. Peut etre présenter le breuvage ? Ou faire ce qu'elle voulait, de toute façon, la reikoise etait pendue a ses levres.
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