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Citoyen du monde
Malazach
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La Garde Noire
“On raconte que l’Ange-Cardinal, traumatisé par la longue guerre ayant jadis secoué les fondements même de Shoumeï, s’est un jour arrogé le droit d’avoir une garde personnelle. Que la création de cette…Petite milice, remonte à des siècles, des éons, avant l’ère bénie de Seagan et que c’est pour cette raison précise qu’elle semble si sinistre, si totalement dépourvue de joie, de vie. Que l’acier noir et usé composant les armures de ce régiment a un jour été aussi blanc qu’éclatant, avant que le pays ne se consume dans l’horreur la plus absolue. Que la raison du mutisme éternel de ces hommes et femmes dévoués se trouve dans leurs vœux, prononcés en la seule présence du Divin Rejeton, tout au fond du temple de Célestia. On dit beaucoup de choses. Mais, ce qui est sûr, c’est qu’ils sont aussi sombres et terrifiants qu’Il est beau et rayonnant. Pries donc les titans, mon fils, et salue l’Ange si tu le croises, mais n’adresse jamais un mot à l’un de ses gardiens, ça porte malheur.” ~Un habitant de Célestia à son fils ainé, date inconnue.
Les Cent :
On ne peut décemment dire qu’ils sont innombrables, puisqu’ils sont cent. Pas un de plus, pas un de moins, telle est Sa Volonté. Cent têtes dissimulées sous cent casques noirs et cornus, dominant cent plastrons d’acier renforcé, marqués par la cruauté d’années de services comme par la violence d’interminables combats. Cent bouches closes, ne s’ouvrant qu’en la seule présence de leur seigneur et maître, pour répondre à Ses seuls Ordres, qu’ils soient porteurs de morts comme de vies, du plus beau des sacrifices comme de la plus infâme torture. Tantôt vengeurs, tantôt protecteurs mais toujours serviteurs, les membres de la garde œuvrent dans la passion et le silence, ne trouvant le repos que dans la mort, censée les mener à la salvation, à la consécration, à l’Ultime Révélation.
Cent soldats, composant La Garde Noire. Les serviteurs fanatiques du Porteur de Peine, qui vivent et meurent pour Lui et personne d’autre.
La Ferveur et l’Horreur :
L’absence de doutes, de remords et donc -par extension- d’émotions vives, est sans doute l’élément le plus décelable, parmi les membres de la Garde Noire. Chaque chevalier, du premier au dernier, se sait condamné à une disparition violente, à l’instant où il revêt pour la première fois l’armure des Cent, puisque le vœu de silence est rapidement suivi de celui de la mort au combat, à la fin de l’initiation violente qu’ils se doivent tous de suivre. Calmes, disciplinés et insensibles aux considérations morales, ces guerriers sans voix semblent, officiellement, vivre pour servir dans la droite ligne des plus grandes traditions Shoumeïenne. Comme bon nombre de croyants, ces Chevaliers vivent une vie ascétique que certains qualifieraient d’austère : Ils renoncent aux plaisirs de la chair, de la nourriture et de tout ce qui pourrait affaiblir leurs convictions. Officieusement, cependant…Les membres de la Garde Noire ont vu leurs âmes à jamais empoisonnées par les paroles doucereuses du retors rejeton de X’Ora-th avec qui ils partagent, désormais, la plupart de leurs sordides obsessions. Comme lui, les Cent rêvent du jour où Sa Volonté prédominera et où Ses créations parcoureront sans honte les terres du Sekaï, brisant et dévorant tout sur leurs passages. Comme lui, ils l’estiment plus méritant de régner que n’importe qui d’autre, que ça soit sur Terre ou au Ciel.
Une chair sanctifiée:
L’entretien physique est la priorité de bon nombre de détachements militaires ; pour la Garde Noire cependant, cela relève quasiment de la psychose. Chaque semaines, en plus des entraînements sévères auxquels chacun se doit de prendre part pour continuer à faire la fierté de l’ange noir, ceux qui pensent avoir ressenti la morsure du doute ou de l’impiété sur leurs esprits malades se livrent à de longues séances de flagellations et de scarifications, entrecoupées de journées de jeûnes, censées “expier” les mauvais songes. Ce mélange de privations et de mauvais traitements auto-infligés entraîne les gardes à résister à la torture et à toute autre tentation de briser leurs vœux de silence, en plus d’alimenter leur détermination.
Un cercueil cuirassé :
Bien équipés, les Cent le sont assurément. Chaque chevalier porte l’arme et l’armure de son prédécesseur, lavées, réparées puis reforgées un nombre incalculable de fois au cours de trop nombreux siècles de service. L’ancienneté de l’équipement ne semble pourtant pas nuire à son efficacité puisque la réputation de la Garde n’a fait qu’augmenter, à Célestia, depuis sa création. Sur l’acier noir de leurs lourds plastrons ne se reflète nulle lumière et aucun regard ne parvient à percer les ténèbres insondables recouvrant les visages enfermés dans ces heaumes cornus, si bien qu’il est presqu’impossible pour un non-initié de différencier un guerrier sombre entièrement harnaché d’un autre. Épée longue et bouclier composent l’armement de base du Garde, même si certains s’essaient parfois à la hallebarde, la hache lourde ou l’arc long. Aucune bannière ne domine ce régiment de tueur, puisque la livrée noire, mêlée au silence révoltant recouvrant leurs rangs, suffisent à les identifier.
Pour une mort sans paix :
Au combat, ils avancent inexorablement, silencieusement, au mépris des flèches, des sorts et des lames. Que leurs plastrons encaissent les coups que les boucliers n’ont pas su arrêter ou non, les servants de l'Ange continuent, sans un bruit, frappant pour tuer, n’hésitant jamais, conscients qu’une deuxième chance de servir leur sera offerte, dans la mort. Les cadavres des frères tombés sont enjambés sans un regard et ceux des ennemis, cruellement piétinés. En tant qu’êtres vivants, ils ont conscience d’être l’élite des troupes du Porteur de Peine et agissent comme tels, devançant les morts-vivants claudiquant et les abominations innommables n’existant que par Sa Volonté. Si les guerriers de la Garde Noire sont avant tout entraînés pour combattre en large groupe et ne faire qu’un avec les autres membres de leurs pelotons, un chevalier séparé du reste de son peloton ne perdra ni en sang-froid, ni en létalité et continuera à se battre jusqu’à ce que les cadavres errants de son maître ne rejoignent sa position pour lui permettre de se retirer.
En période de paix, on peut les observer aux abords du temple de Célestia, gardant consciencieusement les portes de ce dernier lorsque leur seigneur y est présent, protégeant les frontières du Nouvel Ordre le reste du temps. Attendant, sans un bruit, qu’il ne les charge d’une nouvelle mission.
“On raconte que l’Ange-Cardinal, traumatisé par la longue guerre ayant jadis secoué les fondements même de Shoumeï, s’est un jour arrogé le droit d’avoir une garde personnelle. Que la création de cette…Petite milice, remonte à des siècles, des éons, avant l’ère bénie de Seagan et que c’est pour cette raison précise qu’elle semble si sinistre, si totalement dépourvue de joie, de vie. Que l’acier noir et usé composant les armures de ce régiment a un jour été aussi blanc qu’éclatant, avant que le pays ne se consume dans l’horreur la plus absolue. Que la raison du mutisme éternel de ces hommes et femmes dévoués se trouve dans leurs vœux, prononcés en la seule présence du Divin Rejeton, tout au fond du temple de Célestia. On dit beaucoup de choses. Mais, ce qui est sûr, c’est qu’ils sont aussi sombres et terrifiants qu’Il est beau et rayonnant. Pries donc les titans, mon fils, et salue l’Ange si tu le croises, mais n’adresse jamais un mot à l’un de ses gardiens, ça porte malheur.” ~Un habitant de Célestia à son fils ainé, date inconnue.
Les Cent :
On ne peut décemment dire qu’ils sont innombrables, puisqu’ils sont cent. Pas un de plus, pas un de moins, telle est Sa Volonté. Cent têtes dissimulées sous cent casques noirs et cornus, dominant cent plastrons d’acier renforcé, marqués par la cruauté d’années de services comme par la violence d’interminables combats. Cent bouches closes, ne s’ouvrant qu’en la seule présence de leur seigneur et maître, pour répondre à Ses seuls Ordres, qu’ils soient porteurs de morts comme de vies, du plus beau des sacrifices comme de la plus infâme torture. Tantôt vengeurs, tantôt protecteurs mais toujours serviteurs, les membres de la garde œuvrent dans la passion et le silence, ne trouvant le repos que dans la mort, censée les mener à la salvation, à la consécration, à l’Ultime Révélation.
Cent soldats, composant La Garde Noire. Les serviteurs fanatiques du Porteur de Peine, qui vivent et meurent pour Lui et personne d’autre.
La Ferveur et l’Horreur :
L’absence de doutes, de remords et donc -par extension- d’émotions vives, est sans doute l’élément le plus décelable, parmi les membres de la Garde Noire. Chaque chevalier, du premier au dernier, se sait condamné à une disparition violente, à l’instant où il revêt pour la première fois l’armure des Cent, puisque le vœu de silence est rapidement suivi de celui de la mort au combat, à la fin de l’initiation violente qu’ils se doivent tous de suivre. Calmes, disciplinés et insensibles aux considérations morales, ces guerriers sans voix semblent, officiellement, vivre pour servir dans la droite ligne des plus grandes traditions Shoumeïenne. Comme bon nombre de croyants, ces Chevaliers vivent une vie ascétique que certains qualifieraient d’austère : Ils renoncent aux plaisirs de la chair, de la nourriture et de tout ce qui pourrait affaiblir leurs convictions. Officieusement, cependant…Les membres de la Garde Noire ont vu leurs âmes à jamais empoisonnées par les paroles doucereuses du retors rejeton de X’Ora-th avec qui ils partagent, désormais, la plupart de leurs sordides obsessions. Comme lui, les Cent rêvent du jour où Sa Volonté prédominera et où Ses créations parcoureront sans honte les terres du Sekaï, brisant et dévorant tout sur leurs passages. Comme lui, ils l’estiment plus méritant de régner que n’importe qui d’autre, que ça soit sur Terre ou au Ciel.
Une chair sanctifiée:
L’entretien physique est la priorité de bon nombre de détachements militaires ; pour la Garde Noire cependant, cela relève quasiment de la psychose. Chaque semaines, en plus des entraînements sévères auxquels chacun se doit de prendre part pour continuer à faire la fierté de l’ange noir, ceux qui pensent avoir ressenti la morsure du doute ou de l’impiété sur leurs esprits malades se livrent à de longues séances de flagellations et de scarifications, entrecoupées de journées de jeûnes, censées “expier” les mauvais songes. Ce mélange de privations et de mauvais traitements auto-infligés entraîne les gardes à résister à la torture et à toute autre tentation de briser leurs vœux de silence, en plus d’alimenter leur détermination.
Un cercueil cuirassé :
Bien équipés, les Cent le sont assurément. Chaque chevalier porte l’arme et l’armure de son prédécesseur, lavées, réparées puis reforgées un nombre incalculable de fois au cours de trop nombreux siècles de service. L’ancienneté de l’équipement ne semble pourtant pas nuire à son efficacité puisque la réputation de la Garde n’a fait qu’augmenter, à Célestia, depuis sa création. Sur l’acier noir de leurs lourds plastrons ne se reflète nulle lumière et aucun regard ne parvient à percer les ténèbres insondables recouvrant les visages enfermés dans ces heaumes cornus, si bien qu’il est presqu’impossible pour un non-initié de différencier un guerrier sombre entièrement harnaché d’un autre. Épée longue et bouclier composent l’armement de base du Garde, même si certains s’essaient parfois à la hallebarde, la hache lourde ou l’arc long. Aucune bannière ne domine ce régiment de tueur, puisque la livrée noire, mêlée au silence révoltant recouvrant leurs rangs, suffisent à les identifier.
Pour une mort sans paix :
Au combat, ils avancent inexorablement, silencieusement, au mépris des flèches, des sorts et des lames. Que leurs plastrons encaissent les coups que les boucliers n’ont pas su arrêter ou non, les servants de l'Ange continuent, sans un bruit, frappant pour tuer, n’hésitant jamais, conscients qu’une deuxième chance de servir leur sera offerte, dans la mort. Les cadavres des frères tombés sont enjambés sans un regard et ceux des ennemis, cruellement piétinés. En tant qu’êtres vivants, ils ont conscience d’être l’élite des troupes du Porteur de Peine et agissent comme tels, devançant les morts-vivants claudiquant et les abominations innommables n’existant que par Sa Volonté. Si les guerriers de la Garde Noire sont avant tout entraînés pour combattre en large groupe et ne faire qu’un avec les autres membres de leurs pelotons, un chevalier séparé du reste de son peloton ne perdra ni en sang-froid, ni en létalité et continuera à se battre jusqu’à ce que les cadavres errants de son maître ne rejoignent sa position pour lui permettre de se retirer.
En période de paix, on peut les observer aux abords du temple de Célestia, gardant consciencieusement les portes de ce dernier lorsque leur seigneur y est présent, protégeant les frontières du Nouvel Ordre le reste du temps. Attendant, sans un bruit, qu’il ne les charge d’une nouvelle mission.
✞✞✞ Malazach est Maudit ✞✞✞
-Les pratiquants du Culte des Ombres et les adeptes du Divinisme le voient comme un ange resplendissant.
-Les adeptes du Shierak et les athées, eux, le voient tel qu'il est véritablement ; une créature aussi famélique que sinistre.
Citoyen du monde
Malazach
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Bonjoir, comme vous vous en doutez ceci est un post présentant ma troupe de PNJ;
J'achète donc 8 pack de 10 fantassins et 2 d'archers pour la modique somme de 2000 crédits
J'achète donc 8 pack de 10 fantassins et 2 d'archers pour la modique somme de 2000 crédits
✞✞✞ Malazach est Maudit ✞✞✞
-Les pratiquants du Culte des Ombres et les adeptes du Divinisme le voient comme un ange resplendissant.
-Les adeptes du Shierak et les athées, eux, le voient tel qu'il est véritablement ; une créature aussi famélique que sinistre.
Divinité primordiale
L'Âme des Cendres
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