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- Elle était parfaite. " et bien sûre qu'elle l'avait gardée !
Elle sourit, les yeux toujours fixés sur le noir violacé qui se dissipait lentement pour devenir jaunâtre. Oui, elle allait persévérer. Ils allaient persévérer... Même si pour ça il faudrait peut-être à nouveau faire des choix difficile comme ça avait été le cas précédemment. Elle s'était bien trop endormi à Ikuza, l'heure des grimoires était passée et il fallait désormais remuer ciel et terre pour mettre la main sur ce dont elle aurait besoin.
Elle faillit lui rappeler qu'ils devraient peut-être à nouveau se séparer pour faire les choses au mieux... mais un coup d’œil l'en dissuada. A chaque séparation son esprit en prenait un coup et elle ne savait pas ce que cette pression qu'il s'imposait pouvait avoir comme effet à long terme. Et puis si elle pouvait avoir son soutien dans tout ça, elle n'allait certainement pas refuser cette fois.
Loin d'imaginer ce que "respirer un peu" pouvait vouloir dire pour lui, elle acquiesça finalement.
- Après j'organiserai la plus grande fête qu'ait connue la République ces cinq derniers millénaires et je passerait au moins un an à ne plus rien faire de mes dix doigts. " Tu parles... Comme si elle en était capable.
Elle acquiesça également, plus sérieuse à sa question suivante, prenant garde à ne pas trop forcer magiquement. C'était pour cette raison que prévenir avant d'utiliser la magie était nécessaire d'après elle. Une intrusion restait une intrusion, même si elle était guidée par de bonnes intension.
- Oui. Même quelqu'un d'habituer à ce genre de magie pourrait mourir. Et oui, j'ai une piste. J'ai enfin compris pourquoi il était si difficile à localiser. " Et ça ce n'était pas une petite avancée ! " Il est bien plus vieux que ce que je pensais à l'origine. Peut-être des centaines de milliers d'années. Et il a été ensorcelé pour revenir toujours dans un certain lieu. Le texte a subit plusieurs traductions successives et j'ai du moi même le faire traduire le passage d'un vieux texte en Divina que j'ai encore avec moi, au cas où. "
La lueur se dissipa peu à peu et l'eau glissa de la peau du jeune homme à la carafe, toujours aussi immaculée. Elle ne pouvait pas se concentrer sur les mots qu'elle avait appris par cœur et sur sa magie en même temps. Elle posa les mains sur les cuisses de Shan, ne sachant trop où les poser ailleurs, et chercha quelques secondes pour être sûre de ne pas se tromper.
- Sur la tête d'Azshary, le visage de la mort qui n'est plus retourne se nourrir des larmes des Quatre Damnés. Loués soient les Pères. Loués soient les Mères. Dans le secret du Premier Sanctuaire, ce pouvoir qui jamais ne sera leur absout le vice naturel des sentinelles... Voilà, pour le reste il va encore falloir comprendre. Je me suis dit que le plus simple serait de chercher qui pouvait bien être Azshary, mais je n'ai pas eu le temps de me lancer pour l'instant.
Elle sourit, les yeux toujours fixés sur le noir violacé qui se dissipait lentement pour devenir jaunâtre. Oui, elle allait persévérer. Ils allaient persévérer... Même si pour ça il faudrait peut-être à nouveau faire des choix difficile comme ça avait été le cas précédemment. Elle s'était bien trop endormi à Ikuza, l'heure des grimoires était passée et il fallait désormais remuer ciel et terre pour mettre la main sur ce dont elle aurait besoin.
Elle faillit lui rappeler qu'ils devraient peut-être à nouveau se séparer pour faire les choses au mieux... mais un coup d’œil l'en dissuada. A chaque séparation son esprit en prenait un coup et elle ne savait pas ce que cette pression qu'il s'imposait pouvait avoir comme effet à long terme. Et puis si elle pouvait avoir son soutien dans tout ça, elle n'allait certainement pas refuser cette fois.
Loin d'imaginer ce que "respirer un peu" pouvait vouloir dire pour lui, elle acquiesça finalement.
- Après j'organiserai la plus grande fête qu'ait connue la République ces cinq derniers millénaires et je passerait au moins un an à ne plus rien faire de mes dix doigts. " Tu parles... Comme si elle en était capable.
Elle acquiesça également, plus sérieuse à sa question suivante, prenant garde à ne pas trop forcer magiquement. C'était pour cette raison que prévenir avant d'utiliser la magie était nécessaire d'après elle. Une intrusion restait une intrusion, même si elle était guidée par de bonnes intension.
- Oui. Même quelqu'un d'habituer à ce genre de magie pourrait mourir. Et oui, j'ai une piste. J'ai enfin compris pourquoi il était si difficile à localiser. " Et ça ce n'était pas une petite avancée ! " Il est bien plus vieux que ce que je pensais à l'origine. Peut-être des centaines de milliers d'années. Et il a été ensorcelé pour revenir toujours dans un certain lieu. Le texte a subit plusieurs traductions successives et j'ai du moi même le faire traduire le passage d'un vieux texte en Divina que j'ai encore avec moi, au cas où. "
La lueur se dissipa peu à peu et l'eau glissa de la peau du jeune homme à la carafe, toujours aussi immaculée. Elle ne pouvait pas se concentrer sur les mots qu'elle avait appris par cœur et sur sa magie en même temps. Elle posa les mains sur les cuisses de Shan, ne sachant trop où les poser ailleurs, et chercha quelques secondes pour être sûre de ne pas se tromper.
- Sur la tête d'Azshary, le visage de la mort qui n'est plus retourne se nourrir des larmes des Quatre Damnés. Loués soient les Pères. Loués soient les Mères. Dans le secret du Premier Sanctuaire, ce pouvoir qui jamais ne sera leur absout le vice naturel des sentinelles... Voilà, pour le reste il va encore falloir comprendre. Je me suis dit que le plus simple serait de chercher qui pouvait bien être Azshary, mais je n'ai pas eu le temps de me lancer pour l'instant.
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Il la laissa s'appuyer sur ses genoux tout en continuant de réfléchir. Il n'avait jamais entendu ce nom, mais en prenant compte que ce n’était absolument pas son domaine de prédilection, ce n’était pas vraiment une surprise. Rien que le petit poème qu'elle venait de lui réciter ne lui parlait pas du tout. Qu'est ce que c’était, une énigme ? Une carte que l'on se transmettait oralement ? Plus vraisemblablement.
- Un nom dont il faut faire des recherches, et trouver tous les lieux qui ont un lien avec lui, et, si on y parvient, a déterminer parmi eux lequel est le plus a même d’être un sanctuaire. C'est ça ?
Quand on parlait de sanctuaire imprégné de magie noire, il n'y avait pas trente six milles endroit qui lui venait en tête. Il y en avait surtout un, en vérité, mais ce n’était pas un endroit ou se rendre a la légère. Il s'en était déjà approcher, mais y pénétrer approchait fortement d'un acte de folie.
- As tu déjà étudié la question des ruines maudites ? Je m'en suis déjà approché. Si jamais je devais trouver un lieu imprégné de magie diverse et variée, ce serait totalement la bas.
Mais en terme de magie, le moindre sous sol pouvait devenir un lieu insondable ou la magie etait reine. Il y avait nombre de lieu ainsi mystérieux, le berceau également, plus éloigné de leur position actuelle, était théâtre de nombreuses légendes. Mais elle avait sans doute déjà longuement réfléchit a la chose et il s'interrompit.
- Enfin, je ne devrais pas essayer de te faire des propositions alors que tu as sans doute beaucoup plus de connaissances et d'idées que moi en la matière. Ce n'est que revenir en arrière.
De toute manière, dans un cadre ou n'importe quel utilisateur confirmé pouvait y aller la vie, le plus difficile serait sans doute de trouver un volontaire pour le faire. Mais ça, ça ne l’inquiétait pas, puisqu'il était prêt a le faire si besoin. Lorsque le moment arriverait, il ne lui laisserait pas le choix. Sa décision était prise. Et si sacrifier sa vie pouvait lui permettre d'en vivre une belle, il en serait plus qu'heureux.
- Si je suis invité a cette fête, en tout cas, j’espère qu'il y aura des endroits un peu plus calme. Et il faudra surveiller les petits, Cirdan a les oreilles fragiles, il a du mal avec le bruit.
Il prenait l'idée peut être un peu trop au sérieux, mais lui pensait vraiment a l’après comme si c’était une simple formalité que d'atteindre cette étape. Après ça, il aurait sans doute sa flûte a essayé de récupérer, mais ce n’était pas du tout une priorité. Si elle était vivante, elle n'allait pas disparaître en six mois, c’était une elfe, de toute façon.
- Ça ira, pour la blessure. Je ne sens presque plus rien. Merci beaucoup.
Il se pencha et déposa un baisé sur son front. Puis il recula, et ne pu resister a l'envie de la dévorer vraiment des yeux. Tout, dans son apparence, son expression, son regard, sa voix, sa présence. Il aimait absolument tout chez elle.
- C'est peut être un peu tôt pour en parler...mais puisque le sujet est sur la table, autant s'en débarrasser tout de suite...quelle est la prochaine étape ? Par ou allons nous, maintenant ? Retour a Ikusa ?
Si il voulait pouvoir se reposer, il préférait avoir les réponses a ses questions immédiatement. Ensuite, ils pourraient juste penser a eux pendant un petit moment.
- Un nom dont il faut faire des recherches, et trouver tous les lieux qui ont un lien avec lui, et, si on y parvient, a déterminer parmi eux lequel est le plus a même d’être un sanctuaire. C'est ça ?
Quand on parlait de sanctuaire imprégné de magie noire, il n'y avait pas trente six milles endroit qui lui venait en tête. Il y en avait surtout un, en vérité, mais ce n’était pas un endroit ou se rendre a la légère. Il s'en était déjà approcher, mais y pénétrer approchait fortement d'un acte de folie.
- As tu déjà étudié la question des ruines maudites ? Je m'en suis déjà approché. Si jamais je devais trouver un lieu imprégné de magie diverse et variée, ce serait totalement la bas.
Mais en terme de magie, le moindre sous sol pouvait devenir un lieu insondable ou la magie etait reine. Il y avait nombre de lieu ainsi mystérieux, le berceau également, plus éloigné de leur position actuelle, était théâtre de nombreuses légendes. Mais elle avait sans doute déjà longuement réfléchit a la chose et il s'interrompit.
- Enfin, je ne devrais pas essayer de te faire des propositions alors que tu as sans doute beaucoup plus de connaissances et d'idées que moi en la matière. Ce n'est que revenir en arrière.
De toute manière, dans un cadre ou n'importe quel utilisateur confirmé pouvait y aller la vie, le plus difficile serait sans doute de trouver un volontaire pour le faire. Mais ça, ça ne l’inquiétait pas, puisqu'il était prêt a le faire si besoin. Lorsque le moment arriverait, il ne lui laisserait pas le choix. Sa décision était prise. Et si sacrifier sa vie pouvait lui permettre d'en vivre une belle, il en serait plus qu'heureux.
- Si je suis invité a cette fête, en tout cas, j’espère qu'il y aura des endroits un peu plus calme. Et il faudra surveiller les petits, Cirdan a les oreilles fragiles, il a du mal avec le bruit.
Il prenait l'idée peut être un peu trop au sérieux, mais lui pensait vraiment a l’après comme si c’était une simple formalité que d'atteindre cette étape. Après ça, il aurait sans doute sa flûte a essayé de récupérer, mais ce n’était pas du tout une priorité. Si elle était vivante, elle n'allait pas disparaître en six mois, c’était une elfe, de toute façon.
- Ça ira, pour la blessure. Je ne sens presque plus rien. Merci beaucoup.
Il se pencha et déposa un baisé sur son front. Puis il recula, et ne pu resister a l'envie de la dévorer vraiment des yeux. Tout, dans son apparence, son expression, son regard, sa voix, sa présence. Il aimait absolument tout chez elle.
- C'est peut être un peu tôt pour en parler...mais puisque le sujet est sur la table, autant s'en débarrasser tout de suite...quelle est la prochaine étape ? Par ou allons nous, maintenant ? Retour a Ikusa ?
Si il voulait pouvoir se reposer, il préférait avoir les réponses a ses questions immédiatement. Ensuite, ils pourraient juste penser a eux pendant un petit moment.
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- C'est pas tant retourner en arrière. C'est surtout que si on doit chercher dans tous les endroits les plus mortels et les plus terrifiant du monde, j'ai peur que mes chances de survie s'amenuisent grandement ! Les ruines elfiques sont réputés mortelle.... Je crois bien que ça fait plusieurs décennies que personne n'en est revenu.
Elle secoua la tête, espérant sincèrement que le sanctuaire n'était pas dans un endroit aussi terrifiant... Ou pire, au Berceau.
- Oui, il y aura des endroits paisibles ou tu pourras t'échapper avec Cirdan... Vieil ours, va. " souffla-t-elle, amusée par sa remarque... Elle avait lancé ça comme un vœu pieux. C'était une habitude qu'elle s'efforçait de prendre. Penser à l'Après. Parler de ce qui se passerait même une heure, un jour après tout ça. Ce n'était pas encore naturel mais depuis leur dernière rencontre, elle avait fait des progrès... Et puis si c'était pour parler d'une fête, elle pouvait bien approfondir l'exercice.
- Je ferais ça au manoir familial. Il y a le parc aux fontaines, devant, et un grand terrain derrière avec le padock pour les montures. Je le ferai couvrir de haies, de fleurs, pour créer des alcôves, et des places. Certaines calmes et reculées, d'autres pour différents spectacles. La musique sera à l'intérieur, dans la grande salle de bal, pour éviter que les danseurs ne se prennent les pieds dans l'herbe. Un banquet tellement indécent qu'on pourra nourrir l'intégralité de Justice gratuitement. Le premier sera entièrement consacré à un public plus averti. " ajouta-t-elle, taquine... Et en fait à y penser, si elle voulait cette fête, il valait mieux le préparer psychologiquement.
Tout en parlant, la perspective de cet évènement dont elle parlait la faisant littéralement rayonnée des pieds à la tête, elle s'était appuyé sur le bord du lit pour s'asseoir à côté de Shan qui s'était reculé. De son côté intact, elle avait laissé la main sur sa cuisse et s'agitait un peu, reprenant vie et enthousiasme après cette première partie pleine de tension.
- Des sculpteurs, des peintres, des modèles de nu, des philosophes, des caricaturistes, des mages et artistes d'avant-garde. Des libres penseurs et aucun tabou. Oh, et ce sera en plein été. Un jour et une nuit entiers, sans le moindre nuage, avec un immense bassin d'eau clair... Et désolée d'avance mais je mangerai, je boirai et je fumerai tellement que je passerai surement plusieurs jours à comater pour m'en remettre et tu devras me supporter pendant tout ce temps. Et je peux t'assurer qu'après ça, personne ne m'oubliera jamais plus.
Un rire franc termina l'histoire et elle prit soudain conscience de la façon qu'il avait de la regarder. Leurs regards se lièrent pour quelques instants dont les mots retranscriraient difficilement la douceur. Puis, naturellement, elle s'allongea au bord du lit pour poser la tête sur les genoux du jeune homme, la tête tournée vers la chambre. Elle soupira de contentement... Et se rendit enfin compte de l'endroit dans lequel ils étaient. Elle n'y avait pas prêter la moindre attention jusque là, mais cette chambre était d'une richesse et d'un confort particulièrement aboutis !
- En fait, ça dépend aussi un peu de toi. Idéalement, je préfèrerai pousser jusqu'à Melorn. J'ai commencé quelque chose à une artisane de là bas, il y a des mois de ça et ce nom, Azshary, la façon dont il était accentué dans le texte m'a fait pensé à un phonème qui n'est utilisé qu'en vieil elfique... Mais trouver des informations sera aussi possible à Ikuza si tu préfères.
Elle glissa ses doigts entre ceux du jeune homme.
- Je sais que tu préférai ne pas y aller.
Elle secoua la tête, espérant sincèrement que le sanctuaire n'était pas dans un endroit aussi terrifiant... Ou pire, au Berceau.
- Oui, il y aura des endroits paisibles ou tu pourras t'échapper avec Cirdan... Vieil ours, va. " souffla-t-elle, amusée par sa remarque... Elle avait lancé ça comme un vœu pieux. C'était une habitude qu'elle s'efforçait de prendre. Penser à l'Après. Parler de ce qui se passerait même une heure, un jour après tout ça. Ce n'était pas encore naturel mais depuis leur dernière rencontre, elle avait fait des progrès... Et puis si c'était pour parler d'une fête, elle pouvait bien approfondir l'exercice.
- Je ferais ça au manoir familial. Il y a le parc aux fontaines, devant, et un grand terrain derrière avec le padock pour les montures. Je le ferai couvrir de haies, de fleurs, pour créer des alcôves, et des places. Certaines calmes et reculées, d'autres pour différents spectacles. La musique sera à l'intérieur, dans la grande salle de bal, pour éviter que les danseurs ne se prennent les pieds dans l'herbe. Un banquet tellement indécent qu'on pourra nourrir l'intégralité de Justice gratuitement. Le premier sera entièrement consacré à un public plus averti. " ajouta-t-elle, taquine... Et en fait à y penser, si elle voulait cette fête, il valait mieux le préparer psychologiquement.
Tout en parlant, la perspective de cet évènement dont elle parlait la faisant littéralement rayonnée des pieds à la tête, elle s'était appuyé sur le bord du lit pour s'asseoir à côté de Shan qui s'était reculé. De son côté intact, elle avait laissé la main sur sa cuisse et s'agitait un peu, reprenant vie et enthousiasme après cette première partie pleine de tension.
- Des sculpteurs, des peintres, des modèles de nu, des philosophes, des caricaturistes, des mages et artistes d'avant-garde. Des libres penseurs et aucun tabou. Oh, et ce sera en plein été. Un jour et une nuit entiers, sans le moindre nuage, avec un immense bassin d'eau clair... Et désolée d'avance mais je mangerai, je boirai et je fumerai tellement que je passerai surement plusieurs jours à comater pour m'en remettre et tu devras me supporter pendant tout ce temps. Et je peux t'assurer qu'après ça, personne ne m'oubliera jamais plus.
Un rire franc termina l'histoire et elle prit soudain conscience de la façon qu'il avait de la regarder. Leurs regards se lièrent pour quelques instants dont les mots retranscriraient difficilement la douceur. Puis, naturellement, elle s'allongea au bord du lit pour poser la tête sur les genoux du jeune homme, la tête tournée vers la chambre. Elle soupira de contentement... Et se rendit enfin compte de l'endroit dans lequel ils étaient. Elle n'y avait pas prêter la moindre attention jusque là, mais cette chambre était d'une richesse et d'un confort particulièrement aboutis !
- En fait, ça dépend aussi un peu de toi. Idéalement, je préfèrerai pousser jusqu'à Melorn. J'ai commencé quelque chose à une artisane de là bas, il y a des mois de ça et ce nom, Azshary, la façon dont il était accentué dans le texte m'a fait pensé à un phonème qui n'est utilisé qu'en vieil elfique... Mais trouver des informations sera aussi possible à Ikuza si tu préfères.
Elle glissa ses doigts entre ceux du jeune homme.
- Je sais que tu préférai ne pas y aller.
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Il avait du mal a vraiment se projeter dans le petit rêve éveillé qu'elle était en train de lui conter, mais il fallait avouer que même pour quelqu'un pas vraiment adepte de la foule, l'endroit donnait un peu envie. Il n'avait pas vraiment pu visiter comme il voulait le manoir familial de la famille de Rowena, mais il se doutait qu'il en aurait un jour l'occasion. Enfin, maintenant qu'il y pensait...
La façon dont elle parlait qu'il ai besoin d'avoir l'habitude, petit a petit, de la supporter, sous entendait vraiment qu'elle voulait rester avec lui même une fois la guérison effectuée. Ça lui donnait du baume au cœur. L'impression que c’était peut être possible, que ce rêve se réalise vraiment, dans un futur proche.
- C'est vrai que j'avais cette...impression, qu'en allant la bas, j'allais étouffer. Je ne sais pas trop comment dire. Comme si quelque chose m'attendait pour me punir.
Et c’était peut être le cas. Il revoyait le regard de l'elfe posé sur lui quand elle avait comprit. Même sans avoir les détails, elle connaissait clairement sa mère, et surtout, elle était dégoûtée de l’engeance qui était sorti du ventre de cette dernière. Elle attendait peut être a ce qu'il vienne, récupérer son du.
- Mais je pense qu'avec toi, ca devrait aller. Je sais que tu n'aimes pas l'idée que je dépende de toi. Mais sur ce coup la, t'avoir a mes coté...sera une bénédiction.
Et puis peut être qu'une fois qu'ils auraient pénétré la ville, il se rendrait compte de la stupidité qui l'animait depuis des siècles, littéralement des siècles, et qu'il allait se sentir soulagé. Il y avait longuement pensé, mais il était possible qu'elle ai encore de la famille la bas ? Et donc, forcément, qu'il en ai aussi. Une famille encore vivante. Il avait du mal a l'imaginer. Il se souvint de Rowena dans la grotte, avec son clan. Avait il la possibilité, lui aussi, de vivre ça un jour ?
- Alors allons y. De toute manière, l'homme que je poursuivais, qui a acheté des jeunes esclaves. Il est a Melorn aussi. Et l'elfe qui possède ma flûte également. Je voulais attendre de régler ton problème, mais si nous y allons, autant essayer d'y aller.
Tous les ramenait dans cette ville, jadis capitale du monde, et aujourd'hui en lutte avec le Reike pour garder un semblant d'identité. Centre névralgique de la vie des elfes dans le Sekai. Terre de sa patrie.
Il posa les yeux sur elle, se remémorant encore une fois ce qu'elle lui avait raconté sur la fête. Il l'imaginait radieuse, rayonnante, souriante, sans doute un peu ivre. Portant une magnifique robe soulignant sa beauté. Et lui l'observant de loin, sans parvenir a entrer dans le cadre ou il la voyait en pensée.
- Je me demandais...
Il hésita, et posa la main sur sa tête posé sur ses genoux, lui caressant gentiment les cheveux. Puisqu'elle parlait de l'aprés plus librement, il pouvait peut être se laisser a y réfléchir aussi ? Peut etre un peu plus tard, des heures, des jours, des mois, ils auraient l'occasion de l'évoquer plus longuement. Mais la, il pouvait juste murmurer la question qui lui brûlait les lèvres.
- Tu crois que...quand ce sera terminé. Que tu seras guéries...Nous resterons ensemble ?
La façon dont elle parlait qu'il ai besoin d'avoir l'habitude, petit a petit, de la supporter, sous entendait vraiment qu'elle voulait rester avec lui même une fois la guérison effectuée. Ça lui donnait du baume au cœur. L'impression que c’était peut être possible, que ce rêve se réalise vraiment, dans un futur proche.
- C'est vrai que j'avais cette...impression, qu'en allant la bas, j'allais étouffer. Je ne sais pas trop comment dire. Comme si quelque chose m'attendait pour me punir.
Et c’était peut être le cas. Il revoyait le regard de l'elfe posé sur lui quand elle avait comprit. Même sans avoir les détails, elle connaissait clairement sa mère, et surtout, elle était dégoûtée de l’engeance qui était sorti du ventre de cette dernière. Elle attendait peut être a ce qu'il vienne, récupérer son du.
- Mais je pense qu'avec toi, ca devrait aller. Je sais que tu n'aimes pas l'idée que je dépende de toi. Mais sur ce coup la, t'avoir a mes coté...sera une bénédiction.
Et puis peut être qu'une fois qu'ils auraient pénétré la ville, il se rendrait compte de la stupidité qui l'animait depuis des siècles, littéralement des siècles, et qu'il allait se sentir soulagé. Il y avait longuement pensé, mais il était possible qu'elle ai encore de la famille la bas ? Et donc, forcément, qu'il en ai aussi. Une famille encore vivante. Il avait du mal a l'imaginer. Il se souvint de Rowena dans la grotte, avec son clan. Avait il la possibilité, lui aussi, de vivre ça un jour ?
- Alors allons y. De toute manière, l'homme que je poursuivais, qui a acheté des jeunes esclaves. Il est a Melorn aussi. Et l'elfe qui possède ma flûte également. Je voulais attendre de régler ton problème, mais si nous y allons, autant essayer d'y aller.
Tous les ramenait dans cette ville, jadis capitale du monde, et aujourd'hui en lutte avec le Reike pour garder un semblant d'identité. Centre névralgique de la vie des elfes dans le Sekai. Terre de sa patrie.
Il posa les yeux sur elle, se remémorant encore une fois ce qu'elle lui avait raconté sur la fête. Il l'imaginait radieuse, rayonnante, souriante, sans doute un peu ivre. Portant une magnifique robe soulignant sa beauté. Et lui l'observant de loin, sans parvenir a entrer dans le cadre ou il la voyait en pensée.
- Je me demandais...
Il hésita, et posa la main sur sa tête posé sur ses genoux, lui caressant gentiment les cheveux. Puisqu'elle parlait de l'aprés plus librement, il pouvait peut être se laisser a y réfléchir aussi ? Peut etre un peu plus tard, des heures, des jours, des mois, ils auraient l'occasion de l'évoquer plus longuement. Mais la, il pouvait juste murmurer la question qui lui brûlait les lèvres.
- Tu crois que...quand ce sera terminé. Que tu seras guéries...Nous resterons ensemble ?
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- Alors c'est décidé, quand il n'y aura plus aucune marque sur ton torse, nous irons à Melorn. " sourit-elle.
Sous les caresses, elle avait fermé les yeux, son visage détendu. Au chaud, le pic d'angoisse retombant, entourée par la présence de son compagnon, elle se sentait soudain lasse et s'il n'y avait pas eu son état, elle se serait à somnoler ainsi aussi longtemps qu'il l'aurait laissé faire. Mais heureusement, la somnolence lui était interdite pour le moment parce que la question que la voix mélodieuse de Shan venait de murmurer au-dessus de sa tête lui fit rouvrir les yeux. Elle serra un peu plus fort sa main pour lui faire comprendre qu'elle avait entendu mais ne répondit pas tout de suite.
Son regard resta accroché aux carreaux de la fenêtre.
Elle aurait pu théâtralement se lever et jurer ses grands dieux qu'ils seraient toujours ensemble. Une héroïne de roman digne de ce nom l'aurait fait. Mais comme souvent lorsque cela touchait à ses sentiments depuis la guerre, elle était plus circonspecte... D'autant qu'elle ne sentait aucune mise à l'épreuve dans la question de son compagnon. Il parlait sincèrement et le connaissant, il avait du remâcher ça pendant un moment... Peut-être que la solitude des dernières semaines l'avait pousser à adopter un nouveau point de vue sur leur relation ? Elle mourrait d'envie de lui demander pourquoi il l'interrogeait ou ce qui l'avait amené à réfléchir à ça. Mais elle préférait faire quelque chose de plus difficile. Lui dire sa vérité.
- J'ai envie d'être avec toi maintenant et j'espère que ce sera toujours le cas... Mais je n'ai pas pour habitude de m’engager pour un futur qui est totalement hors de mon contrôle.
Elle se retourna sur le dos, la tête toujours sur ses genou pour le regarder par en-dessous
- Je suis une éphémère. J'ai toujours su que je vivrai peu de temps. C'est ainsi et je ne dis pas ça d'une façon triste. Nous vivons fort. Nous mordons dans la vie chaque jour de la courte existence dont nous disposons. Nous changeons et nous tentons de changer le monde avec nous. J'ai choisi de suivre entièrement ma nature sur ce point. Vous, les immortels, vous vous souvenez et vous perpétuer ce qui est sur des siècles et des siècles. Le temps est une donnée fondamentalement différente pour toi et moi, de part nos natures. " Elle soupira, elle avait envie de lui dire... " Ce qui s'est passé à Sancta, la guerre et... l'état de mon âme... J'ai du mal à profiter de la vie comme je le faisais avant. J'ai changé... Et je ne sais pas moi même à quel point. Je ne sais pas comment je changerai à l'avenir. Alors peut-être que tu ne me supportera plus après tout ça. Peut-être que quelque chose viendra me rappeler que mes histoires finissent toujours mal parce que je ne suis tout simplement pas faite pour être heureuse avec un homme...
Elle leva la main pour caresser sa joue soigneusement rasée. Il avait l'air bien plus jeune lorsqu'il ne taillait pas sa barbe. Elle avait vécu sa vie comme une tornade sans fin. L'intensité de chaque jour, de chaque activité, la faisait vibrer... Redeviendrait-elle comme ça ? A en vouloir plus et sans conséquence ? Elle aurait voulu que ce soit le cas, mais elle se demandait aussi parfois si c'était une bonne chose.
- Alors ne me demande pas de m'engager sur ce qui sera dans un an ou une décennie. Je n'en ai pas la moindre idée. La seule chose que je sais, c'est que je t'aime, là, aujourd'hui. Et Quand tout sera fini, j'espère que je pourrai à nouveau trouver la force d'oser profiter de chaque jour comme si c'était le dernier... De chaque jour passer à tes côtés.
Tout ce qu'elle vivait depuis des mois était un changement profond en elle et la boussole s'affolait en attendant de retrouver le Nord. Elle n'avait aucune confiance en la stabilité de ses sentiments. Elle ne voyait pas elle même qu'à chaque fois qu'elle avait aimé, vraiment aimé, cela n'avait pris fin qu'à la mort de la personne à laquelle elle était attachée. Elle ne voyait pas à quel point elle avait été patiente et à quel point elle avait changé pour chacune de ses personnes, qu'elles soient de sa famille, de ses amis ou de ses amants. Mais comme elle venait de le dire, elle espérait que ce qu'elle ressentait pour lui durerait, lui qui connaissait ses failles bien mieux que ce qu'elle considérait comme ses qualités. ... Et elle avait un peu peur que ces qualités, justement, il ne les apprécie pas si un jour elle les retrouvait.
- Depuis que j'ai quitté Justice, je ne pense qu'à... J''avais vraiment hâte de te retrouver...
Sous les caresses, elle avait fermé les yeux, son visage détendu. Au chaud, le pic d'angoisse retombant, entourée par la présence de son compagnon, elle se sentait soudain lasse et s'il n'y avait pas eu son état, elle se serait à somnoler ainsi aussi longtemps qu'il l'aurait laissé faire. Mais heureusement, la somnolence lui était interdite pour le moment parce que la question que la voix mélodieuse de Shan venait de murmurer au-dessus de sa tête lui fit rouvrir les yeux. Elle serra un peu plus fort sa main pour lui faire comprendre qu'elle avait entendu mais ne répondit pas tout de suite.
Son regard resta accroché aux carreaux de la fenêtre.
Elle aurait pu théâtralement se lever et jurer ses grands dieux qu'ils seraient toujours ensemble. Une héroïne de roman digne de ce nom l'aurait fait. Mais comme souvent lorsque cela touchait à ses sentiments depuis la guerre, elle était plus circonspecte... D'autant qu'elle ne sentait aucune mise à l'épreuve dans la question de son compagnon. Il parlait sincèrement et le connaissant, il avait du remâcher ça pendant un moment... Peut-être que la solitude des dernières semaines l'avait pousser à adopter un nouveau point de vue sur leur relation ? Elle mourrait d'envie de lui demander pourquoi il l'interrogeait ou ce qui l'avait amené à réfléchir à ça. Mais elle préférait faire quelque chose de plus difficile. Lui dire sa vérité.
- J'ai envie d'être avec toi maintenant et j'espère que ce sera toujours le cas... Mais je n'ai pas pour habitude de m’engager pour un futur qui est totalement hors de mon contrôle.
Elle se retourna sur le dos, la tête toujours sur ses genou pour le regarder par en-dessous
- Je suis une éphémère. J'ai toujours su que je vivrai peu de temps. C'est ainsi et je ne dis pas ça d'une façon triste. Nous vivons fort. Nous mordons dans la vie chaque jour de la courte existence dont nous disposons. Nous changeons et nous tentons de changer le monde avec nous. J'ai choisi de suivre entièrement ma nature sur ce point. Vous, les immortels, vous vous souvenez et vous perpétuer ce qui est sur des siècles et des siècles. Le temps est une donnée fondamentalement différente pour toi et moi, de part nos natures. " Elle soupira, elle avait envie de lui dire... " Ce qui s'est passé à Sancta, la guerre et... l'état de mon âme... J'ai du mal à profiter de la vie comme je le faisais avant. J'ai changé... Et je ne sais pas moi même à quel point. Je ne sais pas comment je changerai à l'avenir. Alors peut-être que tu ne me supportera plus après tout ça. Peut-être que quelque chose viendra me rappeler que mes histoires finissent toujours mal parce que je ne suis tout simplement pas faite pour être heureuse avec un homme...
Elle leva la main pour caresser sa joue soigneusement rasée. Il avait l'air bien plus jeune lorsqu'il ne taillait pas sa barbe. Elle avait vécu sa vie comme une tornade sans fin. L'intensité de chaque jour, de chaque activité, la faisait vibrer... Redeviendrait-elle comme ça ? A en vouloir plus et sans conséquence ? Elle aurait voulu que ce soit le cas, mais elle se demandait aussi parfois si c'était une bonne chose.
- Alors ne me demande pas de m'engager sur ce qui sera dans un an ou une décennie. Je n'en ai pas la moindre idée. La seule chose que je sais, c'est que je t'aime, là, aujourd'hui. Et Quand tout sera fini, j'espère que je pourrai à nouveau trouver la force d'oser profiter de chaque jour comme si c'était le dernier... De chaque jour passer à tes côtés.
Tout ce qu'elle vivait depuis des mois était un changement profond en elle et la boussole s'affolait en attendant de retrouver le Nord. Elle n'avait aucune confiance en la stabilité de ses sentiments. Elle ne voyait pas elle même qu'à chaque fois qu'elle avait aimé, vraiment aimé, cela n'avait pris fin qu'à la mort de la personne à laquelle elle était attachée. Elle ne voyait pas à quel point elle avait été patiente et à quel point elle avait changé pour chacune de ses personnes, qu'elles soient de sa famille, de ses amis ou de ses amants. Mais comme elle venait de le dire, elle espérait que ce qu'elle ressentait pour lui durerait, lui qui connaissait ses failles bien mieux que ce qu'elle considérait comme ses qualités. ... Et elle avait un peu peur que ces qualités, justement, il ne les apprécie pas si un jour elle les retrouvait.
- Depuis que j'ai quitté Justice, je ne pense qu'à... J''avais vraiment hâte de te retrouver...
Invité
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- ...Tsss.
Il soupira d'une voix un peu soulagé, mais aussi fatigué. Il voulait juste savoir si elle pensait qu'ils pourrait encore passer du temps ensemble. Et voilà qu'elle lui avait fait tout un monologue. Avec tout plein de mots intenses. Elle se rendait compte parfois de ce qu'elle disait.. ? Oh.
Il songea que l'inverse devait etre vrai, également. Elle lui avait plusieurs fois dit qu'il avait une faculté de dire des choses la touchant au cœur. Alors qu'il ne faisait pas exprès. La c’était un peu la même chose. Ca l'avait touché.
- Tu es vraiment...
Il posa doucement une main sur ses yeux, lui masquant la vue. Et la laissa comme ça, pour ne plus qu'elle puisse le regarder. Il avait envie de sourire. Il savait bien que globalement elle avait changé a cause de la maladie, mais il était persuadé qu'il avait pu voir des extraits de sa vraie personnalité, a plusieurs reprises.
- Tu peux continuer a douter...mais pas moi. Je voulais savoir si toi tu voudrais être avec moi. Moi, je sais pertinemment que rien ne me fera changer d'avis.
Avec sa main libre, il lui caressa doucement le menton, comme pour étudier la continuité des lignes de son visage, sa paume englobant la base de son cou, presque comme si il allait l'empoigner, mais en la frôlant a peine. Il n'arrivait pas a croire qu'elle etait la avec lui. Pour tout un tas de raison. Avec lui et pas un autre. Avec lui après un mois d'absence.
- Mais il faut que tu arrêtes de me dire ça avec un regard pareil...je vais vraiment finir par tomber amoureux. Et la tu aura beau courir pour t'échapper, je ne te lâcherais plus d'une semelle.
Il souriait vraiment cette fois, mais elle ne pouvait pas le voir forcément, vu qu'il lui masquait la vue. Toute la quantité d'émotion qui était revenu d'un coup, plus tôt, se changea petit a petit en une chaleur bienveillante lui offrant un bien être incommensurable. Il comprenait petit a petit ces regards qu'il avait si fréquemment observé ici et la chez les gens qui avaient un être cher.
- Et puis...peut être que tu es immortelle aussi et que tu ne le sais pas encore.
La main sur son cou remonta un peu, et avec le pouce, son regard toujours aussi concentré sur son visage, il passa doucement sur sa levre inférieur, détaillant la sensation et la courbure des petites bosses de chair.
- Mais je te promet, en tout cas, que pour ta soirée, j'investirais pour une tenue moins déchirée...si c'est possible.
Il retira finalement son pouce. La main qui lui barrait les yeux bougea légèrement, sans lui redonner la vue, pour qu'il puisse la caresser au niveau de l’arête du nez avec le pouce de la même main. Il songea qu’après, maintenant qu'elle était satisfaite de l'avoir un peu soigné, ils pourraient ressortir pour manger, ou bien il pourrait lui faire la cuisine. Mais pas encore.
Elle pu le sentir se pencher un peu, et retenir une brève douleur pour approche son visage du sien. Il venait de longuement étudier la forme de ses lèvres, et quand les sienne vinrent s'y mouler délicatement, elle pu comprendre, si elle y penser, qu'il ne l'avait pas ainsi tripoter a la légère. Elles se fondirent parfaitement l'une dans l'autre, dans un baisé doux et étroit.
Il apprenait vraiment vite.
Il soupira d'une voix un peu soulagé, mais aussi fatigué. Il voulait juste savoir si elle pensait qu'ils pourrait encore passer du temps ensemble. Et voilà qu'elle lui avait fait tout un monologue. Avec tout plein de mots intenses. Elle se rendait compte parfois de ce qu'elle disait.. ? Oh.
Il songea que l'inverse devait etre vrai, également. Elle lui avait plusieurs fois dit qu'il avait une faculté de dire des choses la touchant au cœur. Alors qu'il ne faisait pas exprès. La c’était un peu la même chose. Ca l'avait touché.
- Tu es vraiment...
Il posa doucement une main sur ses yeux, lui masquant la vue. Et la laissa comme ça, pour ne plus qu'elle puisse le regarder. Il avait envie de sourire. Il savait bien que globalement elle avait changé a cause de la maladie, mais il était persuadé qu'il avait pu voir des extraits de sa vraie personnalité, a plusieurs reprises.
- Tu peux continuer a douter...mais pas moi. Je voulais savoir si toi tu voudrais être avec moi. Moi, je sais pertinemment que rien ne me fera changer d'avis.
Avec sa main libre, il lui caressa doucement le menton, comme pour étudier la continuité des lignes de son visage, sa paume englobant la base de son cou, presque comme si il allait l'empoigner, mais en la frôlant a peine. Il n'arrivait pas a croire qu'elle etait la avec lui. Pour tout un tas de raison. Avec lui et pas un autre. Avec lui après un mois d'absence.
- Mais il faut que tu arrêtes de me dire ça avec un regard pareil...je vais vraiment finir par tomber amoureux. Et la tu aura beau courir pour t'échapper, je ne te lâcherais plus d'une semelle.
Il souriait vraiment cette fois, mais elle ne pouvait pas le voir forcément, vu qu'il lui masquait la vue. Toute la quantité d'émotion qui était revenu d'un coup, plus tôt, se changea petit a petit en une chaleur bienveillante lui offrant un bien être incommensurable. Il comprenait petit a petit ces regards qu'il avait si fréquemment observé ici et la chez les gens qui avaient un être cher.
- Et puis...peut être que tu es immortelle aussi et que tu ne le sais pas encore.
La main sur son cou remonta un peu, et avec le pouce, son regard toujours aussi concentré sur son visage, il passa doucement sur sa levre inférieur, détaillant la sensation et la courbure des petites bosses de chair.
- Mais je te promet, en tout cas, que pour ta soirée, j'investirais pour une tenue moins déchirée...si c'est possible.
Il retira finalement son pouce. La main qui lui barrait les yeux bougea légèrement, sans lui redonner la vue, pour qu'il puisse la caresser au niveau de l’arête du nez avec le pouce de la même main. Il songea qu’après, maintenant qu'elle était satisfaite de l'avoir un peu soigné, ils pourraient ressortir pour manger, ou bien il pourrait lui faire la cuisine. Mais pas encore.
Elle pu le sentir se pencher un peu, et retenir une brève douleur pour approche son visage du sien. Il venait de longuement étudier la forme de ses lèvres, et quand les sienne vinrent s'y mouler délicatement, elle pu comprendre, si elle y penser, qu'il ne l'avait pas ainsi tripoter a la légère. Elles se fondirent parfaitement l'une dans l'autre, dans un baisé doux et étroit.
Il apprenait vraiment vite.
Invité
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- Je suis une sirène qui fait des efforts pour moins garder pour elle ce qu'elle pense... " souffla-t-elle, sa joue non balafrée tournant au rose soutenu.
Elle se doutait que son avis à lui était déjà tranché. C'était précisément ce qu'elle avait tenté d'expliquer. D'expérience, les immortels étaient souvent comme ça. En revanche, elle ne s'attendait pas à ce qu'il la reprenne sur tout ça et encore moins à ce qu'il la prive de la vue.
- A quoi tu joues ? " gloussa-t-elle
Elle porta de suite la main sur celle de son compagnon dans le but de l'écarter, mais s'arrêta avant d'être allé jusqu'au bout de son geste. Les doigts de la jeune femme frôlèrent tout juste la main qui lui servait de bandeau pendant qu'une autre main se posa sur son cou. Elle se tendit sous la surprise et leva le menton dans un léger écart de respiration, avant de comprendre et de se détendre à nouveau, soufflant un éclat de rire bas.
- Je note que tu n'es pas encore amoureux alors... J'ai encore un peu de travail pour te séduire.
Elle pouvait sourire en prononçant ces mots parce qu'elle n'y croyait pas le moins du monde. Pas une seule petite micro seconde. Tout comme la main qui planait au-dessus de son cou ne faisait que l'effleurer par moment, elle vint entourer cette fameuse main des siennes. Leurs peaux ne se caressaient l'espace d'un battement de cœur que lorsqu'il bougeait un peu trop pour découvrir le bas de son visage.
Pour l'instant c'était surtout lui qui la séduisait... Elle préféra ne pas répondre à sa pique sur l'immortalité. Elle allait mieux mais pas à ce point mieux. Puis de toute façon, le pouce sur sa lèvre l'empêchait de répondre... Elle aimait le jeu tendre qu'il instaurait et se doutait de son prochain mouvement. Il lui caressait souvent les joues mais lorsqu'il s'attardait ainsi sur ses lèvres, il finissait généralement par tenter un baiser gauche, mais ô combien sincère.
Bon sang... Elle avait bien failli craqué pendant son séjour en République. L'un des contacts qu'elle avait sollicité était un ancien amant dont elle ne connaissait que trop bien les multiples talents et qu'elle savait ne plus être rebuté par ses marques. Une pinte de plus et elle aurait fini entre ses draps, mais elle s'était tenue à carreau parce qu'elle avait donné sa parole à Shan et qu'elle tenait plus à lui qu'à l'assouvissement des cris d'effraies de sa libido... Mais cela faisait longtemps que personne n'avait posé aussi suggestivement ses mains sur elle... Et avoir les yeux clos n'arrangeait rien. Elle n'avait absolument rien pour distraire ses sens et l'effet de ses attentions avaient un effet immédiat... Elle n'avait plus qu'à espérer que sa chemise d'hiver serait suffisamment épaisse pour que rien n'attire l'attention de l'elfe.
- Si tu viens torse nu, je n'y trouverai rien à redire. " sourit-elle, la langue peut-être un peu trop déliée par son aveuglement.
Le rose de sa joue revint, pâle mais bien présent. Elle venait de retenir un mouvement pour reposer la main sur le pectoral de Shan. Elle savait que ses côtes étaient encore fragilisées et voulait moins que tout lui faire mal. Elle s'empêcha aussi scrupuleusement de bouger les jambes... Elle était irrécupérable. Un mois sans se voir et il suffisait qu'il passe un doigt sur ses lèvres pour qu'elle soit capable de démarrer au quart de tour. Elle savait qu'il n'était pas comme ça !
Comme elle le pensait, de longs cheveux sombres caressèrent sa clavicule à travers le tissus de sa chemise et un baiser vint se poser sur ses lèvres. Toujours cette façon bien à lui. Préparée. Millimétrique. Il lui avait dit le courage que cela lui demandait de faire lui-même quelque chose comme ça. La façon dont il devait déconstruire brique par brique l'image hideuse de l'homme forçant celle qu'il convoitait pour ne pas se dégoûter lui-même en faisant un geste vers elle. Mine de rien, elle y avait réfléchi pendant leur séparation et plus elle y pensait, plus les détails dont elle se souvenait la touchaient.
Elle s'autorisa à chercher sa joue, sa tempe, sa nuque, d'une main légère. Elle approfondit elle-même leur baiser comme elle l'avait déjà fait quelques fois, insufflant le mouvement là où il trouvait le contact lue plus parfait possible. Elle le retrouvait après un mois... Après une semaine à vivre collé l'un à l'autre, la séparation avait été plus rude qu'elle ne l'avouerait. Certes, il ne lui avait pas manqué. Elle savait qu'elle allait le retrouver... Mais c'était quand même beaucoup mieux en vrai... Plus d'émotions fortes que ce à quoi elle s'attendait.
Des émotions auxquelles elle pouvait bien raconter ce qu'elle voulait.
Il était auprès d'elle... Enfin...
La danse de ce simple baiser s'étendit jusqu'à ce qu'elle réalise qu'elle s'enflammait de nouveau. Elle glissa alors vers sa joue pour s'arracher rapidement de ses lèvres.
- Tu proposais un repas... Ils sont meilleurs ici qu'à Taisen ? Pendant que tu t'en charges, je pourrais aller me débarbouiller de la poussière du voyage.
Là maintenant tout de suite de préférence... Son cœur battait si fort qu'elle s'attendait à voir Zim venir voir, paniqué d'entendre un tel boucan.
Elle se doutait que son avis à lui était déjà tranché. C'était précisément ce qu'elle avait tenté d'expliquer. D'expérience, les immortels étaient souvent comme ça. En revanche, elle ne s'attendait pas à ce qu'il la reprenne sur tout ça et encore moins à ce qu'il la prive de la vue.
- A quoi tu joues ? " gloussa-t-elle
Elle porta de suite la main sur celle de son compagnon dans le but de l'écarter, mais s'arrêta avant d'être allé jusqu'au bout de son geste. Les doigts de la jeune femme frôlèrent tout juste la main qui lui servait de bandeau pendant qu'une autre main se posa sur son cou. Elle se tendit sous la surprise et leva le menton dans un léger écart de respiration, avant de comprendre et de se détendre à nouveau, soufflant un éclat de rire bas.
- Je note que tu n'es pas encore amoureux alors... J'ai encore un peu de travail pour te séduire.
Elle pouvait sourire en prononçant ces mots parce qu'elle n'y croyait pas le moins du monde. Pas une seule petite micro seconde. Tout comme la main qui planait au-dessus de son cou ne faisait que l'effleurer par moment, elle vint entourer cette fameuse main des siennes. Leurs peaux ne se caressaient l'espace d'un battement de cœur que lorsqu'il bougeait un peu trop pour découvrir le bas de son visage.
Pour l'instant c'était surtout lui qui la séduisait... Elle préféra ne pas répondre à sa pique sur l'immortalité. Elle allait mieux mais pas à ce point mieux. Puis de toute façon, le pouce sur sa lèvre l'empêchait de répondre... Elle aimait le jeu tendre qu'il instaurait et se doutait de son prochain mouvement. Il lui caressait souvent les joues mais lorsqu'il s'attardait ainsi sur ses lèvres, il finissait généralement par tenter un baiser gauche, mais ô combien sincère.
Bon sang... Elle avait bien failli craqué pendant son séjour en République. L'un des contacts qu'elle avait sollicité était un ancien amant dont elle ne connaissait que trop bien les multiples talents et qu'elle savait ne plus être rebuté par ses marques. Une pinte de plus et elle aurait fini entre ses draps, mais elle s'était tenue à carreau parce qu'elle avait donné sa parole à Shan et qu'elle tenait plus à lui qu'à l'assouvissement des cris d'effraies de sa libido... Mais cela faisait longtemps que personne n'avait posé aussi suggestivement ses mains sur elle... Et avoir les yeux clos n'arrangeait rien. Elle n'avait absolument rien pour distraire ses sens et l'effet de ses attentions avaient un effet immédiat... Elle n'avait plus qu'à espérer que sa chemise d'hiver serait suffisamment épaisse pour que rien n'attire l'attention de l'elfe.
- Si tu viens torse nu, je n'y trouverai rien à redire. " sourit-elle, la langue peut-être un peu trop déliée par son aveuglement.
Le rose de sa joue revint, pâle mais bien présent. Elle venait de retenir un mouvement pour reposer la main sur le pectoral de Shan. Elle savait que ses côtes étaient encore fragilisées et voulait moins que tout lui faire mal. Elle s'empêcha aussi scrupuleusement de bouger les jambes... Elle était irrécupérable. Un mois sans se voir et il suffisait qu'il passe un doigt sur ses lèvres pour qu'elle soit capable de démarrer au quart de tour. Elle savait qu'il n'était pas comme ça !
Comme elle le pensait, de longs cheveux sombres caressèrent sa clavicule à travers le tissus de sa chemise et un baiser vint se poser sur ses lèvres. Toujours cette façon bien à lui. Préparée. Millimétrique. Il lui avait dit le courage que cela lui demandait de faire lui-même quelque chose comme ça. La façon dont il devait déconstruire brique par brique l'image hideuse de l'homme forçant celle qu'il convoitait pour ne pas se dégoûter lui-même en faisant un geste vers elle. Mine de rien, elle y avait réfléchi pendant leur séparation et plus elle y pensait, plus les détails dont elle se souvenait la touchaient.
Elle s'autorisa à chercher sa joue, sa tempe, sa nuque, d'une main légère. Elle approfondit elle-même leur baiser comme elle l'avait déjà fait quelques fois, insufflant le mouvement là où il trouvait le contact lue plus parfait possible. Elle le retrouvait après un mois... Après une semaine à vivre collé l'un à l'autre, la séparation avait été plus rude qu'elle ne l'avouerait. Certes, il ne lui avait pas manqué. Elle savait qu'elle allait le retrouver... Mais c'était quand même beaucoup mieux en vrai... Plus d'émotions fortes que ce à quoi elle s'attendait.
Des émotions auxquelles elle pouvait bien raconter ce qu'elle voulait.
Il était auprès d'elle... Enfin...
La danse de ce simple baiser s'étendit jusqu'à ce qu'elle réalise qu'elle s'enflammait de nouveau. Elle glissa alors vers sa joue pour s'arracher rapidement de ses lèvres.
- Tu proposais un repas... Ils sont meilleurs ici qu'à Taisen ? Pendant que tu t'en charges, je pourrais aller me débarbouiller de la poussière du voyage.
Là maintenant tout de suite de préférence... Son cœur battait si fort qu'elle s'attendait à voir Zim venir voir, paniqué d'entendre un tel boucan.
Invité
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Le moment fut court, bien trop court, mais intense. Il ne se souvenait pas qu'elle l'avait déjà embrassée de cette façon. Elle semblait tendue, sans qu'il ne comprenne exactement pourquoi. Lui gardait une respiration calme, une retenue douce, tout en contrôle. Si elle ne l'avait pas connu, elle aurait pu se dire qu'il se forçait, quasiment. Mais ce qu'il retenait, c’était plutôt l'inverse. Il essayait de ne pas perdre le contrôle.
Elle sentait bon, très bon. De plus en plus bon même. C’était étrange, c’était comme un bal qui s'échappait d'elle en dansant. Danse qui venait lentement dans son esprit, le déconcentrant pendant un moment du baisé qu'il avait lui meme initié, et dont elle prenait les commandes pour ne pas qu'il s'acheve trop vite. Il ne pouvait que sentir son propre corps, stimulé a l'extreme par la présence écrasante de la sirene contre lui, prendre de plus en plus d'importance.
- ...H...hein ?
Il cligna des yeux quand elle vint lui murmurer la suite, dans l'oreille. Il s’était complètement perdu l'espace d'un instant. Dans un autre monde. Dans une bulle propre a eux d'eux, ou elle, avec ses capacités, était sa seule source d’oxygène. Il eu même un mouvement très bref, brusque, alors que sa poitrine se soulevait d'un coup, douloureusement, pour reprendre une bouffée d'air.
- Oh euh...
Oui. Le repas. Il n'avait rien de prévu. Ils pouvaient bien demander a l'aubergiste, et ils feraient des courses plus tard. Ainsi, il pourrait cuisiner un peu pour elle. La nourriture proposé était bonne, ici. Vu le standing des lieux, c’était un minimum. Cependant, c’était un poil gras a son goût. Et il préférait utiliser ses propres préparations pour assaisonnés.
- Je peux descendre commander quelque chose. Ou bien on peut sortir. Il y a quelques échoppes en ville, de ce que j'ai vu. Pas de grands restaurants, mais assez pour qu'on puisse se remplir le ventre. Tu dois avoir faim après avoir autant marché.
Il avait gardé sa joue contre la sienne. Et se décolla doucement, sans faire quoi que ce soit pour la repousser. Elle pouvait se lever comme elle le désirait. Mais ca recommençait. Comme a Taisen. Il n'avait aucune envie qu'elle rompe le contact. Comme si cela allait créer un brusque refroidissement de son corps difficilement supportable.
- J'ai repéré un petit bras de rivière, plus loin. On pourrait aller pécher si tu veux. On achetera ce qu'il nous manque en ingrédient, et durant le reste de notre séjour, je m'occuperais de cuisiner, si ca te va ? Je n'avais rien prévu car je ne savais pas quand tu arriverais. Et il n'y a pas grand chose pour conserver les aliments frais ici. Autant acheter au jour le jour, ou pécher, ou chasser.
Il n'avait pas spécialement envie de faire la dernière partie si il pouvait l'éviter. Manger tout sauf de la viande, ca lui convenait bien.
- Oh hum, rien a voir mais, si tu veux bien, j'aimerais bien avoir ton avis concernant mes vêtements. Je dois en changer. Mais je voudrais bien que tu me conseil sur ce que je devrais porter. Tu portes toujours des belles tenues qui te vont bien. Moi j'ai toujours fais au plus pratique mais...
Il n'acheva pas sa phrase, un peu rouge. Il s’était dit que si il pouvait se vêtir un peu mieux, que ca lui ferait peut être plaisir. Certes elle avait bien dit juste avant qu'il pouvait faire la fete torse nu, et il n'etait pas totalement sur que ce soit totalement une blague. Mais pour l'instant, elle devrait se contenter de lui habillé.
Au moins pour sortir...dans la chambre, elle pourrait toujours négocier...
Elle sentait bon, très bon. De plus en plus bon même. C’était étrange, c’était comme un bal qui s'échappait d'elle en dansant. Danse qui venait lentement dans son esprit, le déconcentrant pendant un moment du baisé qu'il avait lui meme initié, et dont elle prenait les commandes pour ne pas qu'il s'acheve trop vite. Il ne pouvait que sentir son propre corps, stimulé a l'extreme par la présence écrasante de la sirene contre lui, prendre de plus en plus d'importance.
- ...H...hein ?
Il cligna des yeux quand elle vint lui murmurer la suite, dans l'oreille. Il s’était complètement perdu l'espace d'un instant. Dans un autre monde. Dans une bulle propre a eux d'eux, ou elle, avec ses capacités, était sa seule source d’oxygène. Il eu même un mouvement très bref, brusque, alors que sa poitrine se soulevait d'un coup, douloureusement, pour reprendre une bouffée d'air.
- Oh euh...
Oui. Le repas. Il n'avait rien de prévu. Ils pouvaient bien demander a l'aubergiste, et ils feraient des courses plus tard. Ainsi, il pourrait cuisiner un peu pour elle. La nourriture proposé était bonne, ici. Vu le standing des lieux, c’était un minimum. Cependant, c’était un poil gras a son goût. Et il préférait utiliser ses propres préparations pour assaisonnés.
- Je peux descendre commander quelque chose. Ou bien on peut sortir. Il y a quelques échoppes en ville, de ce que j'ai vu. Pas de grands restaurants, mais assez pour qu'on puisse se remplir le ventre. Tu dois avoir faim après avoir autant marché.
Il avait gardé sa joue contre la sienne. Et se décolla doucement, sans faire quoi que ce soit pour la repousser. Elle pouvait se lever comme elle le désirait. Mais ca recommençait. Comme a Taisen. Il n'avait aucune envie qu'elle rompe le contact. Comme si cela allait créer un brusque refroidissement de son corps difficilement supportable.
- J'ai repéré un petit bras de rivière, plus loin. On pourrait aller pécher si tu veux. On achetera ce qu'il nous manque en ingrédient, et durant le reste de notre séjour, je m'occuperais de cuisiner, si ca te va ? Je n'avais rien prévu car je ne savais pas quand tu arriverais. Et il n'y a pas grand chose pour conserver les aliments frais ici. Autant acheter au jour le jour, ou pécher, ou chasser.
Il n'avait pas spécialement envie de faire la dernière partie si il pouvait l'éviter. Manger tout sauf de la viande, ca lui convenait bien.
- Oh hum, rien a voir mais, si tu veux bien, j'aimerais bien avoir ton avis concernant mes vêtements. Je dois en changer. Mais je voudrais bien que tu me conseil sur ce que je devrais porter. Tu portes toujours des belles tenues qui te vont bien. Moi j'ai toujours fais au plus pratique mais...
Il n'acheva pas sa phrase, un peu rouge. Il s’était dit que si il pouvait se vêtir un peu mieux, que ca lui ferait peut être plaisir. Certes elle avait bien dit juste avant qu'il pouvait faire la fete torse nu, et il n'etait pas totalement sur que ce soit totalement une blague. Mais pour l'instant, elle devrait se contenter de lui habillé.
Au moins pour sortir...dans la chambre, elle pourrait toujours négocier...
Invité
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Oui... Sortir... Oui.
Et surtout... Surtout qu'il arrête de parler si près de son oreille.
Elle n'avait qu'une envie, resté contre lui... Et c'était un euphémisme. ça ne lui faisait pas ça à ce point lorsqu'ils s'étaient quittés. Apprendre qu'il avait été gravement blessé, voir qu'il avait encore souffert à cause de leur éloignement, le retrouver tout simplement. Tout avait mis à mal sa sérénité et la houle de ses émotions appelait Shan si fort qu'elle ne s'apercevait pas de ces mille et un signe involontaire venant du jeune homme. Elle ne remarqua même pas qu'il ne la laissait s'éloigner qu'à regret lorsqu'il se redressa. Elle se redressa immédiatement, une jambe repliée sous elle au bord du lit, s'attaquant avec une attention obsessionnelle à remettre de l'ordre dans sa crinière blanche jusque là très bien coiffée, sans croiser le regard de Shan.
Elle avait du mal à se concentrer sur toutes ses propositions mais un tri grossier s'était opéré par automatisme. Le plus important d'abord.
- Je ne dit jamais non à une promenade au bord de l'eau. Je sais que tu en es parfaitement capable, mais je ne suis pas certaine que rester immobile dans la neige pour pécher, ou pire, descendre dans l'eau glacée, soit le meilleur moyen pour toi de récupérer. Profite de pouvoir être un peu plus doux avec ton corps tant que c'est possible...
Elle ne pouvait pas s'en empêcher. Les soldats dur au mal, elle en avait vu et aussi grande soit la capacité de régénération d'un corps, il venait un moment où le repos et la conscience de ses limites était le plus grand des remèdes. Mais plus que tout, elle ne voulait pas qu'il ait mal inutilement s'ils pouvaient l'éviter. Ils pouvaient tout à fait jouer aux cartes et passer un bon moment à l'intérieur sans qu'il n'aille attraper une pneumonie dans la neige parce que son corps était trop fatigué par la guérison de ses os.
Elle se leva, retournant près de la porte pour ramasser son gros sac de voyage, avant de scruter la chambre jusqu'à trouver la porte qui menait à toute une salle de bain avec un bassin privé qui lui tendait les bras.
- Oh, et à chaque fois que tu cuisines je me régale alors c'est quand tu veux ! ... Il va juste falloir que je trouve une façon de te remercier... Qui ne soit pas un massage étant donné l'état de tes cotes.
Elle avait oublié quelque chose... Ah oui !
- Et oui, on peut sortir. Je n'ai pas une si grande faim, grignoter dans une échoppe suffira amplement et tu pourras me montrer ce que tu as découvert dans les environs.
Tout en parlant, elle avait posé son sac dans la salle d'eau sans faire le tri, mais se tourna en souriant vers son compagnon lorsqu'il ajouta sa dernière proposition.
- Avec plaisir. Tu as la chance d'être le genre de personnes qu'un rien habille. Même tes vêtements de tous les jours ne sont pas horribles. Si tu as envie de voir ce qui te plairait, ce serait un honneur pour moi de t'accompagner.
Et de le voir envisager le plus de styles possibles rien que pour s'en souvenir pendant les prochaines années... En le regardant là, elle avait déjà quelques idées. Il fallait avoué que - surtout lorsqu'ils étaient déchirés par des combats - les vêtements qu'il portait et sa façon à elle de s'habiller tranchaient. Elle n'y avait jamais vraiment songé cependant. Dans la vie courante, l'important était d'être à son aise avec ses vêtements et son image... Mais elle y réfléchirait, c'était sûr.
La tornade s'était quelque peu calmée et elle le regarda encore quelques instants avant d'ajouter en refermant la porte.
- ... J'en ai pour cinq-dix minutes.
A son retour, habillé de la même façon, mais les cheveux recoiffés en un chignon et fleurant bon le savon haut de gamme, elle avait l'air terriblement plus sereine. Prête à sortir avec sa redingote rouge, elle s'empara de son bras pour quitter la chambre, saluer l'aubergiste et se laisser guider là où il voudrait aller.
- Au fait, je ne t'ai pas dit, tout à l'heure. En République, j'ai rencontré une jeune femme qui m'a fait beaucoup pensé à Aelle... Et une sirène qui m'a fait pensé à ce que je pouvais être avant de quitter le désert. C'était surréaliste...
Tout en marchant, elle lui raconta peu à peu l'histoire du casse qu'elle avait organiser pour récupérer l'artéfact qui leur permettrait de savoir s'ils s'approchaient du Masque. Les trois femmes qui l'avaient aider. La façon dont Capella s'était incrustée dès le recrutement alors qu'elle ne la connaissait de nulle part. Les déboires et les beaux moments. Le résultat final. Elle lui raconta aussi comment Aelle l'avait soutenu lorsqu'elle avait appris que le Masque était un faux. Comment l'ange qui lui en avait parlé lui avait rit au nez. Comment elle aurait aimé qu'il soit là aussi... un peu... Et comment elle avait faillit emmener Cirdan dans son voyage avant que la rouquine ne l'en dissuade.
Lorsqu'elle arriva au bout de ce premier conte, alors qu'il restait encore bien des choses à dire sur ce qu'elle avait vu, aimé, découvert pendant l'absence de Shan, ils avaient fini de manger et se trouvaient de nouveau dehors, avançant d'un pas lent sans que Rowena ne se préoccupe de savoir où il l'emmenait. Elle avait baisser la garde, mis à part ses instincts les plus profondément ancrés. Elle inspira à pleins poumons et souffla l'air froid dans un petit nuage de buée.
Un cavalier pressé, surement un messager en route pour Melorn, les dépassa au galop.
- C'est drôle... L'agitation de Justice m'avait manquée, mais je suis aussi très heureuse dans un endroit calme comme celui-ci... Pouvoir respirer... Au final j'ai l'impression de ne pas m'^être posé une seule fois le mois dernier.
Et surtout... Surtout qu'il arrête de parler si près de son oreille.
Elle n'avait qu'une envie, resté contre lui... Et c'était un euphémisme. ça ne lui faisait pas ça à ce point lorsqu'ils s'étaient quittés. Apprendre qu'il avait été gravement blessé, voir qu'il avait encore souffert à cause de leur éloignement, le retrouver tout simplement. Tout avait mis à mal sa sérénité et la houle de ses émotions appelait Shan si fort qu'elle ne s'apercevait pas de ces mille et un signe involontaire venant du jeune homme. Elle ne remarqua même pas qu'il ne la laissait s'éloigner qu'à regret lorsqu'il se redressa. Elle se redressa immédiatement, une jambe repliée sous elle au bord du lit, s'attaquant avec une attention obsessionnelle à remettre de l'ordre dans sa crinière blanche jusque là très bien coiffée, sans croiser le regard de Shan.
Elle avait du mal à se concentrer sur toutes ses propositions mais un tri grossier s'était opéré par automatisme. Le plus important d'abord.
- Je ne dit jamais non à une promenade au bord de l'eau. Je sais que tu en es parfaitement capable, mais je ne suis pas certaine que rester immobile dans la neige pour pécher, ou pire, descendre dans l'eau glacée, soit le meilleur moyen pour toi de récupérer. Profite de pouvoir être un peu plus doux avec ton corps tant que c'est possible...
Elle ne pouvait pas s'en empêcher. Les soldats dur au mal, elle en avait vu et aussi grande soit la capacité de régénération d'un corps, il venait un moment où le repos et la conscience de ses limites était le plus grand des remèdes. Mais plus que tout, elle ne voulait pas qu'il ait mal inutilement s'ils pouvaient l'éviter. Ils pouvaient tout à fait jouer aux cartes et passer un bon moment à l'intérieur sans qu'il n'aille attraper une pneumonie dans la neige parce que son corps était trop fatigué par la guérison de ses os.
Elle se leva, retournant près de la porte pour ramasser son gros sac de voyage, avant de scruter la chambre jusqu'à trouver la porte qui menait à toute une salle de bain avec un bassin privé qui lui tendait les bras.
- Oh, et à chaque fois que tu cuisines je me régale alors c'est quand tu veux ! ... Il va juste falloir que je trouve une façon de te remercier... Qui ne soit pas un massage étant donné l'état de tes cotes.
Elle avait oublié quelque chose... Ah oui !
- Et oui, on peut sortir. Je n'ai pas une si grande faim, grignoter dans une échoppe suffira amplement et tu pourras me montrer ce que tu as découvert dans les environs.
Tout en parlant, elle avait posé son sac dans la salle d'eau sans faire le tri, mais se tourna en souriant vers son compagnon lorsqu'il ajouta sa dernière proposition.
- Avec plaisir. Tu as la chance d'être le genre de personnes qu'un rien habille. Même tes vêtements de tous les jours ne sont pas horribles. Si tu as envie de voir ce qui te plairait, ce serait un honneur pour moi de t'accompagner.
Et de le voir envisager le plus de styles possibles rien que pour s'en souvenir pendant les prochaines années... En le regardant là, elle avait déjà quelques idées. Il fallait avoué que - surtout lorsqu'ils étaient déchirés par des combats - les vêtements qu'il portait et sa façon à elle de s'habiller tranchaient. Elle n'y avait jamais vraiment songé cependant. Dans la vie courante, l'important était d'être à son aise avec ses vêtements et son image... Mais elle y réfléchirait, c'était sûr.
La tornade s'était quelque peu calmée et elle le regarda encore quelques instants avant d'ajouter en refermant la porte.
- ... J'en ai pour cinq-dix minutes.
A son retour, habillé de la même façon, mais les cheveux recoiffés en un chignon et fleurant bon le savon haut de gamme, elle avait l'air terriblement plus sereine. Prête à sortir avec sa redingote rouge, elle s'empara de son bras pour quitter la chambre, saluer l'aubergiste et se laisser guider là où il voudrait aller.
- Au fait, je ne t'ai pas dit, tout à l'heure. En République, j'ai rencontré une jeune femme qui m'a fait beaucoup pensé à Aelle... Et une sirène qui m'a fait pensé à ce que je pouvais être avant de quitter le désert. C'était surréaliste...
Tout en marchant, elle lui raconta peu à peu l'histoire du casse qu'elle avait organiser pour récupérer l'artéfact qui leur permettrait de savoir s'ils s'approchaient du Masque. Les trois femmes qui l'avaient aider. La façon dont Capella s'était incrustée dès le recrutement alors qu'elle ne la connaissait de nulle part. Les déboires et les beaux moments. Le résultat final. Elle lui raconta aussi comment Aelle l'avait soutenu lorsqu'elle avait appris que le Masque était un faux. Comment l'ange qui lui en avait parlé lui avait rit au nez. Comment elle aurait aimé qu'il soit là aussi... un peu... Et comment elle avait faillit emmener Cirdan dans son voyage avant que la rouquine ne l'en dissuade.
Lorsqu'elle arriva au bout de ce premier conte, alors qu'il restait encore bien des choses à dire sur ce qu'elle avait vu, aimé, découvert pendant l'absence de Shan, ils avaient fini de manger et se trouvaient de nouveau dehors, avançant d'un pas lent sans que Rowena ne se préoccupe de savoir où il l'emmenait. Elle avait baisser la garde, mis à part ses instincts les plus profondément ancrés. Elle inspira à pleins poumons et souffla l'air froid dans un petit nuage de buée.
Un cavalier pressé, surement un messager en route pour Melorn, les dépassa au galop.
- C'est drôle... L'agitation de Justice m'avait manquée, mais je suis aussi très heureuse dans un endroit calme comme celui-ci... Pouvoir respirer... Au final j'ai l'impression de ne pas m'^être posé une seule fois le mois dernier.
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Il l'avait laissé se préparer sans ajouter un mot. Il écoutait distraitement les bruits et les mouvements qu'elle faisait dans la salle de bain, en se retenant d'aller jeter un œil. Ca aurait été sacrément honteux...non ?
Quand elle sortit, il avait bougé, s’était déplacé jusqu'à la fenêtre. Son poste d'observation favoris, comme toujours, et il etait plongé dans la contemplation de la neige, sans parvenir a échapper de l'idée que la blancheur naturelle n’était pas aussi fascinante que celle des cheveux de la jeune femme qui venait de revenir dans la chambre. Son odeur attira son attention, et il cligna des yeux en se retournant.
Aucun mot ne parvint a sortir d'entre ses lèvres, alors qu'il la fixait un peu gauchement. A mesure que les secondes passaient, il avait de moins en moins envie de sortir. Mais ils s’étaient mit d'accord et il ne voulait pas revenir dessus. Alors il fit un bref hochement de tête avant de lui indiquer la porte un peu fébrilement. La douleur n’était plus qu'une vague sensation lointaine, désormais.
Il avait eu tellement chaud a l'intérieur, qu'en posant les pieds dans la rue, il eu un petit frisson. Il fit un coup d’œil a son amie, comme pour voir si ca allait. Avec le soleil, le froid était sec et agréable, mais ils n'avaient certainement pas la même perception de la température, comme c’était aussi le cas sous l'eau. Leur ressentis était différent.
Il écouta toute ses histoires avec son attention habituelle, serrant son bras avec douceur, alors que Zim leur tournait joyeusement autour. Elle avait vécue beaucoup de choses. Trop, presque. Il fallait croire qu'a chaque fois qu'elle se déplaçait, une quantité d'aventure lui tombait sur le nez.
Ils s’arrêtèrent au niveau d'une échoppe vendant des légumes frit accompagné de petites portions de viandes ou de poissons. Il en acheta plusieurs et ils purent se poser sur un banc en retrait de la rue le temps de manger alors qu'elle continuait de lui raconter son aventure.
- On dirait que tu n'as pas eu le temps de respirer.
Elle le confirma, alors qu'il s'écarta légèrement de la route, une fois qu'ils avaient reprit leur balade, pour éviter qu'un cheval lancé au galop ne les renverses. Elle n'avait peut etre pas l'impression, mais c’était surtout qu'il ne l'avait pas spécialement vu se reposer tout court durant la période entière ou ils avaient été ensemble. A part cette fameuse semaine a Taisen. Toujours a courir après quelque chose. Mais ça faisait parti de sa personnalité.
- Tu préférerais toujours te reposer ? Vivre posément, sans obligation, sans travail ? Imaginons que..hum...
Il s’arrêta de parler, se rendant compte que sa phrase n'avait aucun sens. Dans la mesure ou oui, elle était supposément riche sans devoir travailler, il n'y avait pas a imaginer quoi que ce soit. Il suffisait de voir a quel point elle avait parlé tout naturellement de mettre en place une grande fête pour montrer a quel point elle avait de l'argent .
- Non en fait, ca n'avait pas de sens. Mais, euh...
Il se perdait dans sa question, cherchant une formulation plus appropriée sans trouver. Tout en réfléchissant, ils étaient arrivés a la limite du village de l'autre coté. Le chemin qui menait vers Melorn, a une petite journée de voyage tout au plus.
- Si tu ne faisais rien, tout le temps, tu aurais la sensation d'etre inutile. Je pense.
En tournant vers la droite, ils partaient vers le bras de riviere, et a gauche vers la foret enneigé. Et sur la droite, il y avait une petite boutique vendant des desserts avec des ingrédients pas si simple a se procurer.
- Tu veux une note sucrée au repas ? Je suis désolé mais je doute etre capable de faire des bons desserts par contre, je n'ai jamais vraiment essayé.
Quand elle sortit, il avait bougé, s’était déplacé jusqu'à la fenêtre. Son poste d'observation favoris, comme toujours, et il etait plongé dans la contemplation de la neige, sans parvenir a échapper de l'idée que la blancheur naturelle n’était pas aussi fascinante que celle des cheveux de la jeune femme qui venait de revenir dans la chambre. Son odeur attira son attention, et il cligna des yeux en se retournant.
Aucun mot ne parvint a sortir d'entre ses lèvres, alors qu'il la fixait un peu gauchement. A mesure que les secondes passaient, il avait de moins en moins envie de sortir. Mais ils s’étaient mit d'accord et il ne voulait pas revenir dessus. Alors il fit un bref hochement de tête avant de lui indiquer la porte un peu fébrilement. La douleur n’était plus qu'une vague sensation lointaine, désormais.
Il avait eu tellement chaud a l'intérieur, qu'en posant les pieds dans la rue, il eu un petit frisson. Il fit un coup d’œil a son amie, comme pour voir si ca allait. Avec le soleil, le froid était sec et agréable, mais ils n'avaient certainement pas la même perception de la température, comme c’était aussi le cas sous l'eau. Leur ressentis était différent.
Il écouta toute ses histoires avec son attention habituelle, serrant son bras avec douceur, alors que Zim leur tournait joyeusement autour. Elle avait vécue beaucoup de choses. Trop, presque. Il fallait croire qu'a chaque fois qu'elle se déplaçait, une quantité d'aventure lui tombait sur le nez.
Ils s’arrêtèrent au niveau d'une échoppe vendant des légumes frit accompagné de petites portions de viandes ou de poissons. Il en acheta plusieurs et ils purent se poser sur un banc en retrait de la rue le temps de manger alors qu'elle continuait de lui raconter son aventure.
- On dirait que tu n'as pas eu le temps de respirer.
Elle le confirma, alors qu'il s'écarta légèrement de la route, une fois qu'ils avaient reprit leur balade, pour éviter qu'un cheval lancé au galop ne les renverses. Elle n'avait peut etre pas l'impression, mais c’était surtout qu'il ne l'avait pas spécialement vu se reposer tout court durant la période entière ou ils avaient été ensemble. A part cette fameuse semaine a Taisen. Toujours a courir après quelque chose. Mais ça faisait parti de sa personnalité.
- Tu préférerais toujours te reposer ? Vivre posément, sans obligation, sans travail ? Imaginons que..hum...
Il s’arrêta de parler, se rendant compte que sa phrase n'avait aucun sens. Dans la mesure ou oui, elle était supposément riche sans devoir travailler, il n'y avait pas a imaginer quoi que ce soit. Il suffisait de voir a quel point elle avait parlé tout naturellement de mettre en place une grande fête pour montrer a quel point elle avait de l'argent .
- Non en fait, ca n'avait pas de sens. Mais, euh...
Il se perdait dans sa question, cherchant une formulation plus appropriée sans trouver. Tout en réfléchissant, ils étaient arrivés a la limite du village de l'autre coté. Le chemin qui menait vers Melorn, a une petite journée de voyage tout au plus.
- Si tu ne faisais rien, tout le temps, tu aurais la sensation d'etre inutile. Je pense.
En tournant vers la droite, ils partaient vers le bras de riviere, et a gauche vers la foret enneigé. Et sur la droite, il y avait une petite boutique vendant des desserts avec des ingrédients pas si simple a se procurer.
- Tu veux une note sucrée au repas ? Je suis désolé mais je doute etre capable de faire des bons desserts par contre, je n'ai jamais vraiment essayé.
Invité
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- Tu préférerais toujours te reposer ? Vivre posément, sans obligation, sans travail ? Imaginons que..hum...
Elle s'était laissé laissée attirer sur le côté du chemin, le cheval passant tout proche. Un regard peu amène avait suivi le cavalier sur quelques mètres, mais elle était bien vite revenu à Shan, bien plus intéressant et moins agaçant.
- Imaginons ?
Elle était curieuse de ce genre de jeu de l'esprit. Surtout dans le contexte qu'il venait de poser.
- Non en fait, ça n'avait pas de sens. Mais, euh...
- Mais non, dis moi.
Elle le guettait de ses yeux asymétrique, ne regardant qu'à peine où elle mettait les pieds.
- Je voulais dire "imaginons que tu ai beaucoup d'argent et rien besoin de faire pour vivre", mais c'est déja globalement le cas, non ? Si tu ne faisais rien, tout le temps, tu aurais la sensation d’être inutile. Je pense.
Machinalement, elle tenta de remettre une mèche qui n'existait pas derrière son oreille. Ils n'avaient jamais parlé d'argent jusque là, en tout cas, pas qu'elle s'en souvienne ou pas de cette façon, en l'associant avec un style de vie.
- Tu penses juste. Je n'ai jamais essayé... Même pendant ma convalescence, j'étais très occupé à retrouver le contrôle de mon corps et de mon esprit. C'était un travail à temps plein. Mais de toute façon je pense que j'en serai incapable plus de quelques jours. Quelques semaines à la limite. L'inutilité d'une part, mais aussi l'ennui... Un peu d'équilibre par contre, ça pourrait me faire du bien... Je ne sais pas, c'est nouveau.
Elle sourit à Shan sans rien garder sur le cœur. Même la perspective de ne pas savoir ne la plongeait pas dans une désagréable mélancolie comme ça avait pu être le cas des semaines plus tôt.
- Mais... par contre tu te trompe si tu crois que je pourrais ne rien faire. J'ai besoin de mon travail... " Elle eut un sourire un peu gêné. Ce n'était pas quelque chose dont elle parlait souvent. " Ce n'est pas quelque chose dont je parle hors de la famille... Mais nous ne sommes pas du genre à permettre à nos membres de vivre oisif aux crochets des autres. Nous considérons que nous avons un devoir envers la société. Si ma famille a effectivement beaucoup d'argent, le seul pécule qui m’appartient vraiment se résume en trois chose : mon salaire, la maison au bord du Rebirth et un bâtiment à Kyouji que je loue pour avoir de quoi entretenir la maison de Rebirth. ça j'en dispose comme je veux. Mais tout le reste se négocie. Nous sommes fort parce que chacun apporte plus qu'il ne prend, et je ne parle pas nécessairement en terme financier.
Azulon lui revint à l'esprit. Cette fois elle avait été suffisamment ferme pour qu'il ne la suive pas, mais ça avait été dur. Le faire admettre comme serviteur au manoir principal n'aurait jamais été possible s'il n'avait pas été à la hauteur. Elle était vraiment fière qu'il ait pu gagner le respect de sa famille. Elle portait une estime et un amour sincère à chacun de ces membres et leur approbation comptait.
- Ma famille ne me laissera jamais tomber et entretenir un certain train de vie est important à leurs yeux. J'en profite, je ne dis pas le contraire. Mais si j'ai l'oreille de Dardane, c'est aussi parce qu'ils savent que je suis du genre à ne pas abuser. Prouver ma valeur m'a pris plusieurs années en plus d'une guerre contre des dieux. Je n'ai... " Elle secoua la tête et regarda un animal non identifié détalé dans les buissons. " Devenir Limier n'était pas mon choix... Je ne l'ai jamais dis à qui que ce soit.
Elle acheva en revenant le regarder dans les yeux, un peu troublée, sans trop savoir pourquoi elle lui racontait tout ça. Gênée, elle embraya rapidement.
- ... Et je ne suis pas très sucre. Mais on peut aller voir quand même si ça te fait plaisir.
Plus loin sur le chemin de droite, un cri aiguë déchira l'air froid suivi de pleurs d'enfants. Une petite n'avait visiblement pas été suffisamment vive pour éviter totalement le cavalier, elle.
Elle s'était laissé laissée attirer sur le côté du chemin, le cheval passant tout proche. Un regard peu amène avait suivi le cavalier sur quelques mètres, mais elle était bien vite revenu à Shan, bien plus intéressant et moins agaçant.
- Imaginons ?
Elle était curieuse de ce genre de jeu de l'esprit. Surtout dans le contexte qu'il venait de poser.
- Non en fait, ça n'avait pas de sens. Mais, euh...
- Mais non, dis moi.
Elle le guettait de ses yeux asymétrique, ne regardant qu'à peine où elle mettait les pieds.
- Je voulais dire "imaginons que tu ai beaucoup d'argent et rien besoin de faire pour vivre", mais c'est déja globalement le cas, non ? Si tu ne faisais rien, tout le temps, tu aurais la sensation d’être inutile. Je pense.
Machinalement, elle tenta de remettre une mèche qui n'existait pas derrière son oreille. Ils n'avaient jamais parlé d'argent jusque là, en tout cas, pas qu'elle s'en souvienne ou pas de cette façon, en l'associant avec un style de vie.
- Tu penses juste. Je n'ai jamais essayé... Même pendant ma convalescence, j'étais très occupé à retrouver le contrôle de mon corps et de mon esprit. C'était un travail à temps plein. Mais de toute façon je pense que j'en serai incapable plus de quelques jours. Quelques semaines à la limite. L'inutilité d'une part, mais aussi l'ennui... Un peu d'équilibre par contre, ça pourrait me faire du bien... Je ne sais pas, c'est nouveau.
Elle sourit à Shan sans rien garder sur le cœur. Même la perspective de ne pas savoir ne la plongeait pas dans une désagréable mélancolie comme ça avait pu être le cas des semaines plus tôt.
- Mais... par contre tu te trompe si tu crois que je pourrais ne rien faire. J'ai besoin de mon travail... " Elle eut un sourire un peu gêné. Ce n'était pas quelque chose dont elle parlait souvent. " Ce n'est pas quelque chose dont je parle hors de la famille... Mais nous ne sommes pas du genre à permettre à nos membres de vivre oisif aux crochets des autres. Nous considérons que nous avons un devoir envers la société. Si ma famille a effectivement beaucoup d'argent, le seul pécule qui m’appartient vraiment se résume en trois chose : mon salaire, la maison au bord du Rebirth et un bâtiment à Kyouji que je loue pour avoir de quoi entretenir la maison de Rebirth. ça j'en dispose comme je veux. Mais tout le reste se négocie. Nous sommes fort parce que chacun apporte plus qu'il ne prend, et je ne parle pas nécessairement en terme financier.
Azulon lui revint à l'esprit. Cette fois elle avait été suffisamment ferme pour qu'il ne la suive pas, mais ça avait été dur. Le faire admettre comme serviteur au manoir principal n'aurait jamais été possible s'il n'avait pas été à la hauteur. Elle était vraiment fière qu'il ait pu gagner le respect de sa famille. Elle portait une estime et un amour sincère à chacun de ces membres et leur approbation comptait.
- Ma famille ne me laissera jamais tomber et entretenir un certain train de vie est important à leurs yeux. J'en profite, je ne dis pas le contraire. Mais si j'ai l'oreille de Dardane, c'est aussi parce qu'ils savent que je suis du genre à ne pas abuser. Prouver ma valeur m'a pris plusieurs années en plus d'une guerre contre des dieux. Je n'ai... " Elle secoua la tête et regarda un animal non identifié détalé dans les buissons. " Devenir Limier n'était pas mon choix... Je ne l'ai jamais dis à qui que ce soit.
Elle acheva en revenant le regarder dans les yeux, un peu troublée, sans trop savoir pourquoi elle lui racontait tout ça. Gênée, elle embraya rapidement.
- ... Et je ne suis pas très sucre. Mais on peut aller voir quand même si ça te fait plaisir.
Plus loin sur le chemin de droite, un cri aiguë déchira l'air froid suivi de pleurs d'enfants. Une petite n'avait visiblement pas été suffisamment vive pour éviter totalement le cavalier, elle.
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Il eu un air un peu surpris a cause de la dernière phrase. Elle semblait dire ça avec des regrets. Il savait qu'elle était contente de sa vie, notamment grâce a tout ses frères d'armes, mais il n'avait jamais imaginé qu'elle ai pu être forcée a quoi que ce soit. Mais après tout, sa famille restait un secret pour lui, il n'en savait pas tant que ça sur eux.
- Ça doit être chouette cependant.
Pour sa famille. Elle en parlait avec passion, et honneur. Avec fierté. Elle était fière de porter son nom, qui était ses aînés, ses cadets. Ce n’était pas son sang mais c’était la seule chose qui manquait pour que tout soit optimal.
- Mais c'est assez éloigné de tout ce que j'ai jamais entendu pour la plupart des familles nobles. Les bourgeois le sont souvent grâces a des activités. Mais les nobles le sont par filiation ancienne. En tout cas, au Reike, je doute que beaucoup de nobles soient obligés de travailler pour vivre. Ils ont des activités, mais rarement qui soient vraiment du labeur.
Rien a voir avec une vie de pression mentale, de folie, d’entraînement physique et autre joyeuseté qu'elle avait eu obligation de faire. Être un guerrier par envie cela n'avait rien a voir avec le fait de l’être par pression. Il se demanda si lui aussi aurait pu avoir cette sensation de fierté si sa vie avait été autre. Ce besoin de défendre son nom jusqu'à la mort, uniquement par orgueil. Il songea que Rowena, elle, le ferait sans doute, pour les Ironsoul.
- Hum ? Oh, je me doutais un peu que tu allais dire ça. Les pâtisseries sont de toute façon chère, généralement. Et le sucre est un élément difficile a bien utiliser sans équipement adéquat. Je connais cependant quelques recettes de desserts. Je pourrais t'en faire a Ikusa, si tu veux au moins goûter.
Il tourna alors, les pensées toujours plongés dans cette histoire de famille. Elle le regardait, et il croisa son regard, lui laissant voir qu'il ne prenait pas du tout a la légére tout ce qu'elle venait de lui raconter. Elle savait que c’était important pour lui, cette idée de famille, et ses pensées sur la question allait d'idée en idée.
Est ce qu'avec elle, il pourrait former une famille a part entière un jour ? C’était l'une des envies les plus grande qu'il avait, et si on lui avait demandé un seul objectif, ça aurait été d'avoir ça. Plus que tout, ce qu'il voulait était d'avoir un endroit ou revenir, et des gens qu'il pouvait considérer comme sa famille. Il avait la sensation que depuis peu, il s'en approcher.
Mais est ce que les Ironsoul les laisserait la demander en mariage ? C’était peut être un peu tôt pour y penser, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. De toute manière, il ne lui parlerait pas. Ça ne servait a rien de mettre sur la table un sujet qui pourrait la faire paniquer. Cependant, il y pensait si fort, l'observait avec autant d'intensité, qu'en faisant le lien avec le sujet de conversation, il était peut être possible de devenir le fond de ses songes.
- Tu penses que...
Il s'arreta, le cri ayant brisé sa motivation pour poser une question qui, au moins, s'approcher de ce qu'il avait en tete. Un couinement plaintif et douloureux, suivi d'une violente embardé équine, et plusieurs injures du messager qui du faire s’arrêter sa monture. Celle ci avait etait a deux doigts de se briser la patte, evitant la gamine de justesse.
- Sale putain, tu ne peux pas faire attention ?!
Il avait rugit, et sans doute a cause du stresse engendré, s'acharna plus que de raison sur la petite qui s’était quand même prit le coté de l'antérieur du cheval lancé a vive allure. Elle pleurait, en étant sonné sur le bord des pavés, dans la neige.
Avant quoi que ce soit d'autres, Shan n’était plus au bras de la sirène, et avait sprinté jusqu'au lieu du choc. Avant de faire quoi que ce soit pour la petite, il attrapa l'homme par la veste, ce dernier ne l'ayant même pas vu arriver, et le tira violemment de sa selle pour le plaquer dans la neige, le mouvement lui coupant net la respiration.
- Ne bouge pas d'ici si tu ne veux pas avoir de soucis.
Il avait dit ça froidement. L'autre, entre le coup et le sursaut, ne trouva rien a redire, le fixant d'une façon un peu hébété, restant immobile. Shan le relacha et retourna au chevet de l'enfant, voir comment elle allait.
- Ça doit être chouette cependant.
Pour sa famille. Elle en parlait avec passion, et honneur. Avec fierté. Elle était fière de porter son nom, qui était ses aînés, ses cadets. Ce n’était pas son sang mais c’était la seule chose qui manquait pour que tout soit optimal.
- Mais c'est assez éloigné de tout ce que j'ai jamais entendu pour la plupart des familles nobles. Les bourgeois le sont souvent grâces a des activités. Mais les nobles le sont par filiation ancienne. En tout cas, au Reike, je doute que beaucoup de nobles soient obligés de travailler pour vivre. Ils ont des activités, mais rarement qui soient vraiment du labeur.
Rien a voir avec une vie de pression mentale, de folie, d’entraînement physique et autre joyeuseté qu'elle avait eu obligation de faire. Être un guerrier par envie cela n'avait rien a voir avec le fait de l’être par pression. Il se demanda si lui aussi aurait pu avoir cette sensation de fierté si sa vie avait été autre. Ce besoin de défendre son nom jusqu'à la mort, uniquement par orgueil. Il songea que Rowena, elle, le ferait sans doute, pour les Ironsoul.
- Hum ? Oh, je me doutais un peu que tu allais dire ça. Les pâtisseries sont de toute façon chère, généralement. Et le sucre est un élément difficile a bien utiliser sans équipement adéquat. Je connais cependant quelques recettes de desserts. Je pourrais t'en faire a Ikusa, si tu veux au moins goûter.
Il tourna alors, les pensées toujours plongés dans cette histoire de famille. Elle le regardait, et il croisa son regard, lui laissant voir qu'il ne prenait pas du tout a la légére tout ce qu'elle venait de lui raconter. Elle savait que c’était important pour lui, cette idée de famille, et ses pensées sur la question allait d'idée en idée.
Est ce qu'avec elle, il pourrait former une famille a part entière un jour ? C’était l'une des envies les plus grande qu'il avait, et si on lui avait demandé un seul objectif, ça aurait été d'avoir ça. Plus que tout, ce qu'il voulait était d'avoir un endroit ou revenir, et des gens qu'il pouvait considérer comme sa famille. Il avait la sensation que depuis peu, il s'en approcher.
Mais est ce que les Ironsoul les laisserait la demander en mariage ? C’était peut être un peu tôt pour y penser, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. De toute manière, il ne lui parlerait pas. Ça ne servait a rien de mettre sur la table un sujet qui pourrait la faire paniquer. Cependant, il y pensait si fort, l'observait avec autant d'intensité, qu'en faisant le lien avec le sujet de conversation, il était peut être possible de devenir le fond de ses songes.
- Tu penses que...
Il s'arreta, le cri ayant brisé sa motivation pour poser une question qui, au moins, s'approcher de ce qu'il avait en tete. Un couinement plaintif et douloureux, suivi d'une violente embardé équine, et plusieurs injures du messager qui du faire s’arrêter sa monture. Celle ci avait etait a deux doigts de se briser la patte, evitant la gamine de justesse.
- Sale putain, tu ne peux pas faire attention ?!
Il avait rugit, et sans doute a cause du stresse engendré, s'acharna plus que de raison sur la petite qui s’était quand même prit le coté de l'antérieur du cheval lancé a vive allure. Elle pleurait, en étant sonné sur le bord des pavés, dans la neige.
Avant quoi que ce soit d'autres, Shan n’était plus au bras de la sirène, et avait sprinté jusqu'au lieu du choc. Avant de faire quoi que ce soit pour la petite, il attrapa l'homme par la veste, ce dernier ne l'ayant même pas vu arriver, et le tira violemment de sa selle pour le plaquer dans la neige, le mouvement lui coupant net la respiration.
- Ne bouge pas d'ici si tu ne veux pas avoir de soucis.
Il avait dit ça froidement. L'autre, entre le coup et le sursaut, ne trouva rien a redire, le fixant d'une façon un peu hébété, restant immobile. Shan le relacha et retourna au chevet de l'enfant, voir comment elle allait.
Invité
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- Beaucoup de gens, surtout des étrangers, parlent de "noblesse républicaine". Mais chez nous, la noblesse de sang n'existe pas et l'adoption est chose courante. Une famille n'a pas plus d'influence que la compétence des membres qui la composent et leur talent à la monnayer... J'ai vu les occupassions de certains amis de Tagar, même ceux qui se disent gouverneur de quelque chose... Ce n'est pas toujours très reluisant.
Elle sourit. C'était l'un des nombreux point qui faisait qu'elle n'aimait pas le Reike et considérait que sa patrie valait bien mieux que toutes les autres. Elle avait découvert les familles choisies, la liberté et la tolérance en arrivant à Justice. Elle avait toujours été bercée et éduqué à l'excellence alors rien ne l'avait étonné dans cette famille à la mentalité méritocratique à l'extrême. Elle n'aurait pas hésiter à risquer sa vie pour défendre ces valeurs, aussi imparfaites leur application soit devenue dans les mains d'un système imparfait. Sa famille en était l'un des piliers et elle la protègerait quoi qu'il arrive... C'était même probablement le seul appel qui pourrait lui faire mettre en pose ses recherches pour mettre fin à ses problèmes magiques.
- Je te l'ai dit, si c'est toi qui cuisine, je veux bien goûter à tout.
Une réponse légère. Un regard bien plus intense qu'elle suspectait trainé de la discussion précédente. Elle ne savait pas trop comment réagir... Elle n'aurait pas du lui en parler comme ça. C'était... Mais en même temps elle ne s'imaginait pas mentir ou détourner la conversation. Sa famille était sa famille... Jusque là elle n'avait jamais pensé que ça changerait quoi que ce soit... Elle n'avait jamais été avec un homme qui se projetait autant dans le futur. A croire qu'il en oubliait les marches de l'escalier et les plaisirs du présent... brrr...
Lorsque le cri perçant retenti, Rowena se retourna d'un coup. Shan n'était déjà plus à son côté mais cela ne l'empêcha pas de courir vers la scène désastreuse qui avait lieu un peu plus bas. Avant même qu'elle ouvre la bouche pour l'invectiver de loin, son compagnon était déjà à côté du messager plaqué au sol. Le temps qu'elle arrive à leur hauteur, il était déjà au chevet de la petite qui pleurait à grosses larmes tout en regardant le jeune homme qui était venu à son secours.
Dès qu'il avait été à porté de bras, elle avait attrapé sa veste. L'homme l'avait visiblement autant effrayé que l'accident. Elle avait le bras inerte mais à part ça, ni le moindre bleu ni la moindre coupure. Blonde comme les blés, emmitouflée dans une chaude superposition de fourrure, pas plus de dix ou onze ans si elle avait été humaine, la jeune naine sanglotait des mots difficilement compréhensible dans la mélasse de larme et de gémissements.
A côté, la monture piaffait toujours, angoissée par l'arrêt brutal, les cris et la disparition de son cavalier. Ses sabots retombaient avec vigueur sur le sol gelé et elle lançait la tête vers le haut, les oreilles couchées en arrière.
- Comment elle va ? " demanda Rowena en arrivant enfin à leur hauteur, sans prêter attention au cavalier qui se redressait à demi, pour regarder ce qui se passait du côté de la gamine, toujours un peu perdu.
Doucement, la sirène en manteau rouge posa la main sur les cheveux de la petite, la laissant exprimer sa peur plutôt que de tenter de la couper, l'examinant à son tour, rapidement grâce à ce que Shan lui avait déjà dit.
- Son épaule est démise, il vaut mieux faire ça vite. Tiens la bien. " Faisant entièrement confiance à Shan, elle ne se préoccupa pas plus de sa prise et se concentra. Elle bricola à la va-vite un bouclier autour de l'esprit de son compagnon et se mis à fredonner en souriant. La fillette arrêta de pleurer sur le champ. Puis elle attrapa son coude, son poignet et les fit bouger d'une façon précise. Un craquement spongieux retenti lorsque l'épaule retrouva son intégrité. Elle cessa toute magie mentale et ramassa une poignée de neige qui se liquéfia entre ses doigts.
- Désolée, ça va être un peu froid. Comment tu t'appelles ?
Déboussolée, elle ne répondit pas. La gamine regardait obstinément Shan, son nez coulant aussi abondamment que ses yeux. Elle était toujours un peu sonnée, déstabilisé aussi par le shoot émotionnel que la sirène venait d'infliger à son jeune esprit. Ils fils d'eau se glissèrent dans son col pour entourer son épaule et terminer les soin, évitant tout gonflement trop douloureux. Dans quelques heures il n'y paraitrait plus... Physiquement en tout cas.
Une autre femme, une naine aussi blonde que la petite, sortait de la boulangerie pour se précipiter vers eux.
- Annie !!! Par tous les Titans !!! Annie ! Qu'est-ce qui s'est passé ?!
Le messager n'osait pas répliquer, à présent assis dans la neige. Il semblait réalisé ce qui s'était produit et ses mains serraient le chapeau de voyage qu'il avait retiré.
Elle sourit. C'était l'un des nombreux point qui faisait qu'elle n'aimait pas le Reike et considérait que sa patrie valait bien mieux que toutes les autres. Elle avait découvert les familles choisies, la liberté et la tolérance en arrivant à Justice. Elle avait toujours été bercée et éduqué à l'excellence alors rien ne l'avait étonné dans cette famille à la mentalité méritocratique à l'extrême. Elle n'aurait pas hésiter à risquer sa vie pour défendre ces valeurs, aussi imparfaites leur application soit devenue dans les mains d'un système imparfait. Sa famille en était l'un des piliers et elle la protègerait quoi qu'il arrive... C'était même probablement le seul appel qui pourrait lui faire mettre en pose ses recherches pour mettre fin à ses problèmes magiques.
- Je te l'ai dit, si c'est toi qui cuisine, je veux bien goûter à tout.
Une réponse légère. Un regard bien plus intense qu'elle suspectait trainé de la discussion précédente. Elle ne savait pas trop comment réagir... Elle n'aurait pas du lui en parler comme ça. C'était... Mais en même temps elle ne s'imaginait pas mentir ou détourner la conversation. Sa famille était sa famille... Jusque là elle n'avait jamais pensé que ça changerait quoi que ce soit... Elle n'avait jamais été avec un homme qui se projetait autant dans le futur. A croire qu'il en oubliait les marches de l'escalier et les plaisirs du présent... brrr...
Lorsque le cri perçant retenti, Rowena se retourna d'un coup. Shan n'était déjà plus à son côté mais cela ne l'empêcha pas de courir vers la scène désastreuse qui avait lieu un peu plus bas. Avant même qu'elle ouvre la bouche pour l'invectiver de loin, son compagnon était déjà à côté du messager plaqué au sol. Le temps qu'elle arrive à leur hauteur, il était déjà au chevet de la petite qui pleurait à grosses larmes tout en regardant le jeune homme qui était venu à son secours.
Dès qu'il avait été à porté de bras, elle avait attrapé sa veste. L'homme l'avait visiblement autant effrayé que l'accident. Elle avait le bras inerte mais à part ça, ni le moindre bleu ni la moindre coupure. Blonde comme les blés, emmitouflée dans une chaude superposition de fourrure, pas plus de dix ou onze ans si elle avait été humaine, la jeune naine sanglotait des mots difficilement compréhensible dans la mélasse de larme et de gémissements.
A côté, la monture piaffait toujours, angoissée par l'arrêt brutal, les cris et la disparition de son cavalier. Ses sabots retombaient avec vigueur sur le sol gelé et elle lançait la tête vers le haut, les oreilles couchées en arrière.
- Comment elle va ? " demanda Rowena en arrivant enfin à leur hauteur, sans prêter attention au cavalier qui se redressait à demi, pour regarder ce qui se passait du côté de la gamine, toujours un peu perdu.
Doucement, la sirène en manteau rouge posa la main sur les cheveux de la petite, la laissant exprimer sa peur plutôt que de tenter de la couper, l'examinant à son tour, rapidement grâce à ce que Shan lui avait déjà dit.
- Son épaule est démise, il vaut mieux faire ça vite. Tiens la bien. " Faisant entièrement confiance à Shan, elle ne se préoccupa pas plus de sa prise et se concentra. Elle bricola à la va-vite un bouclier autour de l'esprit de son compagnon et se mis à fredonner en souriant. La fillette arrêta de pleurer sur le champ. Puis elle attrapa son coude, son poignet et les fit bouger d'une façon précise. Un craquement spongieux retenti lorsque l'épaule retrouva son intégrité. Elle cessa toute magie mentale et ramassa une poignée de neige qui se liquéfia entre ses doigts.
- Désolée, ça va être un peu froid. Comment tu t'appelles ?
Déboussolée, elle ne répondit pas. La gamine regardait obstinément Shan, son nez coulant aussi abondamment que ses yeux. Elle était toujours un peu sonnée, déstabilisé aussi par le shoot émotionnel que la sirène venait d'infliger à son jeune esprit. Ils fils d'eau se glissèrent dans son col pour entourer son épaule et terminer les soin, évitant tout gonflement trop douloureux. Dans quelques heures il n'y paraitrait plus... Physiquement en tout cas.
Une autre femme, une naine aussi blonde que la petite, sortait de la boulangerie pour se précipiter vers eux.
- Annie !!! Par tous les Titans !!! Annie ! Qu'est-ce qui s'est passé ?!
Le messager n'osait pas répliquer, à présent assis dans la neige. Il semblait réalisé ce qui s'était produit et ses mains serraient le chapeau de voyage qu'il avait retiré.
Invité
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Il remarqua la nationalité de l'enfant au moment ou il posa les mains sur ses épaules. La jointure de l'épaule était déplacé, et il savait de façon certaine que cela faisait souffrir le martyr. Par le plus grave, mais largement assez douloureux, surtout pour son age. Il la força a s'asseoir droite, alors que Rowena arrivait.
Elle a encaissé le choc au niveau de son épaule. Elle devrait s'en remettre avec tes soins, ca aurait pu être pire. Elle aurait pu être littéralement éventré par un mouvement brusque du cheval poussé par son cavalier a sa vitesse de pointe. Peut importe la raison, personne ne passait aussi vite dans le bourg d'un village. C’était une évidence que cela pouvait provoquer des accidents.
Il obéit a Rowena, passant une main dans son dos et l'autre sous son aisselle pour bien l'immobiliser, et hocha brièvement la tête pour indiquer a son amante qu'elle était bien bloqué. Il sentit la magie l'entourer alors que la Sirene utilisait ses pouvoirs pour la calmer. Elle le protégea simultanément, et il ne pu que songer qu'elle avait vraiment du talent pour ça, en cumulant les utilisations simultanées avec autant d'expertise.
- Je te la laisse.
Il se redressa quand la naine sortie de la boulangerie, un peu en panique. La petite Annie avait les yeux dans le vague, le choc cumulé a la magie l'ayant anesthésié. Shan se retourna vers la mere et lui fit un signe de la main pour lui dire que tout allait bien et qu'elle n'avait rien de trop grave. Il baissa les yeux vers Rowena pour lui dire de prendre la main pour l'explication. Ce n'etait pas son fort.
Il se retourna plutôt vers le cavalier qui avait semble t'il retrouvé son calme également. Il avait surtout eu très peur de l'accident, et s'etait acharnée sur l'enfant plus que de raison. Il observait la scène avec un air un peu hébété, comme si il n’était pas tout a fait certain que c’était sa faute.
- Calme.
Il sifflota légèrement, et le cheval se calma aussitôt, lâchant néanmoins une respiration un peu plus vive. Dans un bruit de sabot plus calme, il s'éloigna sur le coté pour essayer de sucer quelques brins d'herbes a travers la neige. Shan attrapa le message par le col et le souleva du sol sans douceur, avant de le faire s'asseoir a nouveau brutalement sur le banc le plus proche.
- Vous auriez pu la tuer. Et vous avez failli nous renverser juste avant. Vous étiez prêt a faire la même chose dans une grande rue bondé a Melorn ? Inconscient.
Les pleurs de l'enfant résonnait encore dans sa poitrine et il tacha de prendre sur lui pour ne pas réagir trop fort. Vu le visage qu'avait son vis a vis, il avait au minimum du remord pour ce qui venait d'arriver. Il ne l'avait pas fracassé volontairement.
- Quand a votre monture, elle est a bout. Tachez de vous calmer un peu. Et si le message est trop important, faite un relais. Elle n'a pas besoin de subir pour vous.
Il y avait beaucoup de bourgade sur le chemin et il n'aurait pas eu grand mal a changer de monture a la moitié. Sauf cas d'extreme urgence pour la survie, Shan n'aimait pas qu'on pousse ainsi les animaux comme des outils. Il lui relacha le col et se retourna vers le petit groupe toujours au sol.
- Ca va aller ? Elle reprend ses esprits ?
Elle a encaissé le choc au niveau de son épaule. Elle devrait s'en remettre avec tes soins, ca aurait pu être pire. Elle aurait pu être littéralement éventré par un mouvement brusque du cheval poussé par son cavalier a sa vitesse de pointe. Peut importe la raison, personne ne passait aussi vite dans le bourg d'un village. C’était une évidence que cela pouvait provoquer des accidents.
Il obéit a Rowena, passant une main dans son dos et l'autre sous son aisselle pour bien l'immobiliser, et hocha brièvement la tête pour indiquer a son amante qu'elle était bien bloqué. Il sentit la magie l'entourer alors que la Sirene utilisait ses pouvoirs pour la calmer. Elle le protégea simultanément, et il ne pu que songer qu'elle avait vraiment du talent pour ça, en cumulant les utilisations simultanées avec autant d'expertise.
- Je te la laisse.
Il se redressa quand la naine sortie de la boulangerie, un peu en panique. La petite Annie avait les yeux dans le vague, le choc cumulé a la magie l'ayant anesthésié. Shan se retourna vers la mere et lui fit un signe de la main pour lui dire que tout allait bien et qu'elle n'avait rien de trop grave. Il baissa les yeux vers Rowena pour lui dire de prendre la main pour l'explication. Ce n'etait pas son fort.
Il se retourna plutôt vers le cavalier qui avait semble t'il retrouvé son calme également. Il avait surtout eu très peur de l'accident, et s'etait acharnée sur l'enfant plus que de raison. Il observait la scène avec un air un peu hébété, comme si il n’était pas tout a fait certain que c’était sa faute.
- Calme.
Il sifflota légèrement, et le cheval se calma aussitôt, lâchant néanmoins une respiration un peu plus vive. Dans un bruit de sabot plus calme, il s'éloigna sur le coté pour essayer de sucer quelques brins d'herbes a travers la neige. Shan attrapa le message par le col et le souleva du sol sans douceur, avant de le faire s'asseoir a nouveau brutalement sur le banc le plus proche.
- Vous auriez pu la tuer. Et vous avez failli nous renverser juste avant. Vous étiez prêt a faire la même chose dans une grande rue bondé a Melorn ? Inconscient.
Les pleurs de l'enfant résonnait encore dans sa poitrine et il tacha de prendre sur lui pour ne pas réagir trop fort. Vu le visage qu'avait son vis a vis, il avait au minimum du remord pour ce qui venait d'arriver. Il ne l'avait pas fracassé volontairement.
- Quand a votre monture, elle est a bout. Tachez de vous calmer un peu. Et si le message est trop important, faite un relais. Elle n'a pas besoin de subir pour vous.
Il y avait beaucoup de bourgade sur le chemin et il n'aurait pas eu grand mal a changer de monture a la moitié. Sauf cas d'extreme urgence pour la survie, Shan n'aimait pas qu'on pousse ainsi les animaux comme des outils. Il lui relacha le col et se retourna vers le petit groupe toujours au sol.
- Ca va aller ? Elle reprend ses esprits ?
Invité
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- Je te la laisse.
- ça marche.
Pendant que Shan s'éloigne, Rowena reprend son souffle et sourit à la naine inquiète qui arrivait à grands pas. Elle aurait pu soulever la petite pour la lui coller dans les bras, mais elle préférait ne pas trop la bouger le temps qu'elle reprenne tranquillement ses esprits.
- Tout va bien madame. Plus de peur que de mal. Le cheval allait un peu vite mais on a éviter le drame.
- Oh mon bébé !! Tu vas bien ? Tu n'as mal ?
A genoux et absolument pas habillée pour sortir dans le froid, la mère serra la petite contre elle, la tripotant dans tous les sens pour s'assurer qu'elle allait bien.
- Maman ? ... " La petite mis encore quelques instants avant d'éclater en sanglot qui cette fois étaient des larmes d'émotions et non de douleur, sa mère la serrant plus fort encore.
- Elle va bien. Elle a reçu un choc à l'épaule, mais tout est rentré dans l'ordre. Elle a surtout eu très peur.
Pendant que la mère et la fille se calmait mutuellement, la voyageuse se remis sur pieds et avisa Shan en train de passer le plus calme et surement le plus terrifiants des savons au messager un peu trop pressé. Le pauvre homme semblait se ratatiné petit à petit, se rendant compte de ce qui aurait pu se passer et pas vraiment fier de se faire épinglé comme un gamin par un parfait étranger.
- Si je n'apporte pas la réponse avant ce soir j'aurais une pénalité sur mon salaire... Je... Je n'aurai pas du, c'est vrai... Mais vous voyez... " tenta-t-il vaguement de se justifier.
Lorsque Shan s'approcha à nouveau pour prendre des nouvelles, Rowena l'intercepta en passant les bras autour de sa taille, se réfugiant sous son bras à lui, sur le côté, pour ne pas lui cacher la vue. Elle était venu tout naturellement chercher le contact agréable après ce pic de stress, se doutant qu'il devait être monté en pression au moins autant qu'elle, si ce n'était plus.
- Elle vont bien. La petite n'en gardera aucune séquelle.
La petite, d'ailleurs, avait repris un peu consistance et le visage profondément appuyé dans le giron de sa mère, elle avait tout de même tourné la tête pour regarder à nouveau Shan de ses grands yeux sombres.
- Tu devrais les remercier, Annie.
- Merci, m'sieur... et madame.
Elle cligna plusieurs fois des yeux et renifla bruyamment, s'essuyant le nez des deux mains. En la tenant par la main, la mère se releva et remercia mille fois les deux bon samaritains, leur proposant des gâteaux et un logement pour leur séjour s'ils en avait besoin.
- C'est gentil, mais ça ira, nous sommes à l'auberge... Votre reconnaissance suffi amplement.
- Quant à vous... Je ne veux plus jamais vous revoir ! " tonna-t-elle encore en se tournant vers l'elfe messager. Le fait que l'homme qui avait sauvé sa fille semble s’occuper du malotru semblait néanmoins la calmer.
- Je suis... je suis désolé. " fini par articuler le principal intéressé, mais seulement une fois les deux naines parties.
Rowena n'ouvrit pas la bouche, laissant toute latitude à Shan pour finir ce qu'il avait commencer. Elle ne connaissait pas les coutumes du coin en matière de justice, aussi ne préférait-elle pas trop s'avancer, mais elle savait que Shan était bien plus certain de sa propre boussole morale qu'elle ne l'était de la sienne.
- Je crois que j'étais encore retourné... L'homme qui m'a embauché est un verrier de Melorn. Sa femme a disparue depuis quatre jours et il voulait que j'aille porter un message à un hameau pas loin d'ici, Belcreux. Plus jamais j'y retourne, je vous jure... Le point positif c'est que j'ai retrouvé sa femme, mais elle est avec un groupe qui m'a fait froid dans le dos. Des illuminés qui parlent des titans et qui se font des blessures eux-même sur le corps, comme des dessins. Un vrai groupe de malade, c'est moi qui vous le dit. Je voulais juste en finir le plus rapidement possible avec cette course... J'avoue, j'ai été con... "
- ça marche.
Pendant que Shan s'éloigne, Rowena reprend son souffle et sourit à la naine inquiète qui arrivait à grands pas. Elle aurait pu soulever la petite pour la lui coller dans les bras, mais elle préférait ne pas trop la bouger le temps qu'elle reprenne tranquillement ses esprits.
- Tout va bien madame. Plus de peur que de mal. Le cheval allait un peu vite mais on a éviter le drame.
- Oh mon bébé !! Tu vas bien ? Tu n'as mal ?
A genoux et absolument pas habillée pour sortir dans le froid, la mère serra la petite contre elle, la tripotant dans tous les sens pour s'assurer qu'elle allait bien.
- Maman ? ... " La petite mis encore quelques instants avant d'éclater en sanglot qui cette fois étaient des larmes d'émotions et non de douleur, sa mère la serrant plus fort encore.
- Elle va bien. Elle a reçu un choc à l'épaule, mais tout est rentré dans l'ordre. Elle a surtout eu très peur.
Pendant que la mère et la fille se calmait mutuellement, la voyageuse se remis sur pieds et avisa Shan en train de passer le plus calme et surement le plus terrifiants des savons au messager un peu trop pressé. Le pauvre homme semblait se ratatiné petit à petit, se rendant compte de ce qui aurait pu se passer et pas vraiment fier de se faire épinglé comme un gamin par un parfait étranger.
- Si je n'apporte pas la réponse avant ce soir j'aurais une pénalité sur mon salaire... Je... Je n'aurai pas du, c'est vrai... Mais vous voyez... " tenta-t-il vaguement de se justifier.
Lorsque Shan s'approcha à nouveau pour prendre des nouvelles, Rowena l'intercepta en passant les bras autour de sa taille, se réfugiant sous son bras à lui, sur le côté, pour ne pas lui cacher la vue. Elle était venu tout naturellement chercher le contact agréable après ce pic de stress, se doutant qu'il devait être monté en pression au moins autant qu'elle, si ce n'était plus.
- Elle vont bien. La petite n'en gardera aucune séquelle.
La petite, d'ailleurs, avait repris un peu consistance et le visage profondément appuyé dans le giron de sa mère, elle avait tout de même tourné la tête pour regarder à nouveau Shan de ses grands yeux sombres.
- Tu devrais les remercier, Annie.
- Merci, m'sieur... et madame.
Elle cligna plusieurs fois des yeux et renifla bruyamment, s'essuyant le nez des deux mains. En la tenant par la main, la mère se releva et remercia mille fois les deux bon samaritains, leur proposant des gâteaux et un logement pour leur séjour s'ils en avait besoin.
- C'est gentil, mais ça ira, nous sommes à l'auberge... Votre reconnaissance suffi amplement.
- Quant à vous... Je ne veux plus jamais vous revoir ! " tonna-t-elle encore en se tournant vers l'elfe messager. Le fait que l'homme qui avait sauvé sa fille semble s’occuper du malotru semblait néanmoins la calmer.
- Je suis... je suis désolé. " fini par articuler le principal intéressé, mais seulement une fois les deux naines parties.
Rowena n'ouvrit pas la bouche, laissant toute latitude à Shan pour finir ce qu'il avait commencer. Elle ne connaissait pas les coutumes du coin en matière de justice, aussi ne préférait-elle pas trop s'avancer, mais elle savait que Shan était bien plus certain de sa propre boussole morale qu'elle ne l'était de la sienne.
- Je crois que j'étais encore retourné... L'homme qui m'a embauché est un verrier de Melorn. Sa femme a disparue depuis quatre jours et il voulait que j'aille porter un message à un hameau pas loin d'ici, Belcreux. Plus jamais j'y retourne, je vous jure... Le point positif c'est que j'ai retrouvé sa femme, mais elle est avec un groupe qui m'a fait froid dans le dos. Des illuminés qui parlent des titans et qui se font des blessures eux-même sur le corps, comme des dessins. Un vrai groupe de malade, c'est moi qui vous le dit. Je voulais juste en finir le plus rapidement possible avec cette course... J'avoue, j'ai été con... "
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