Et déclouer leur planches par magnétisme avant qu'on arrive au contact et leur envoyer les clous ca ne te tenterais pas à la place de te transformer en statue?

Ironise iel succube en levant son éventail et l,abaissant, faisant apparaitre une demi douzaine de faux Tagars l'encerclant. L'armure de métal ne le protègera assurément pas contre un pyromancien de talent, il ne reste qu'elle en rempart avec une puissance élémentaire tres rudimentaires.   Comme pour toute chose cependant limportant ce n,est pas al puissance mais la finesse avec laquelle elle va s'en servir.

Et ne fusionne pas avec mon arme, tu n'apprécierait pas l'expérience. Avant de lancer ton boulet, peux tu précipiter  en première vague les lanternes de notre navire sur le pont adverse? Histoire que tu vois ce que tu fait et causer la confusion chez l'adversaire?

Et accessoirement que l'ennemi puisse  croiser son regard quand ca sera le temps et savoir si il y a effectivement un pyromancien dans la salle. .

Prépare toi, ils seront à portée

Hale me propose d'utiliser les clous pour défaire le navire, mais ma portée est trop courte, j'enlève d'ailleurs un peu de mon armure à mes lèvres pour lui indiquer :

Ils sont trop loin, cela ne serait pas efficace.

J’ai bien compris son avertissement concernant son arme et j’utiliserai une autre méthode alors, comme du vent. Pour son second conseil, c’est effectivement une bonne idée et je balance les lampes sur le navire ennemi, mais elles sont interceptées par un fort vent et tombent à la mer. Nous avons donc bien en face de nous un aéromancien. Heureusement, que je peux voir dans le noir et je décide de commencer à jouer sérieusement, en lançant mon boulet de canon de toute ma puissance magique, alors que des planches d’abordage viennent de tomber sur le pont.

Un mur d’eau apparaît pour stopper mon projectile, nous avons ainsi à faire également à un maitre de l’eau, mais il n’est pas assez puissant et le métal passe sans peine sa protection, à peine ralentit, avant de traverser le navire de part en part, sous la ligne de flottaison. Le navire touché prend immédiatement de la gîte et plusieurs de nos assaillants, habillés comme des pirates tombent à la mer.

Le menu fretin, Halewyn n"en n'a réellement que faire. Plutot va t'elle se planquer dans l'embarcation de secour qui est à l'opposé des assaillants tendant son esprit, les prunelles noires se révulsent soudain alors qu'elle tombe rapidement dans le bois avec un poc sonore.

Iel succube n'a pas l'habitude de posséder les gens à l'arrache comme cela. De fracasser les défenses mentales du petit peuple sans égard ni remord... Bon ce n'est pas vrai, disons plutot qu'elle pren le temps de bien s'installer dans son pantin. Mais peu importe, pour son plan, tant qu'iel a lusage de lenveloppe, l'âme peut bien aller se rhabiller iel s'en fiche.

En plein milieu de la passerelle d'abordage instable, mise à mal par le gros boulet de couverts,  un coutelas tranche soudainement une gorge et s'enfonce dans les entrailles d'un autre. Un grand gailard en manteau de cuir sourit à pleine dents tandis qu'il rebrousse chemin sur le pont abîmé de la petite goélette d'abordage, causant une confusion certaine parmis les rangs ennemis sur leur propre terrain. Il a bien le temp d'en tuer trois et denvoyer la planche dans le lac avant que la première bourrasque de vent ne vienne à sa rencontre, le laissant étrangement froid .

-ALORS T'ATTENDS QUOI CHER AMI?


Clame la voix mâle, avec une pointe de souffrance alorsque deux traits de flammes sont tirés à bout portant. Les pirates se sont repris et il est en train de se faire maintenant tailler en pièce

Dire qu’elle me reproche de me transformer en statue, alors qu’elle se barre ailleurs ! C’est vraiment la meilleure de l’année celle-là. Mais je n’ai guère le temps d’y penser, car alors que les premiers assaillants allaient débarquer, mettant pieds sur notre propre navire, je vois un homme devenir subitement fou et qui commence à attaquer ses propres camarades.

Ce n’est que quand il parle d’un cher ami que je comprends que c’est Hale qui est à l’origine de tout ceci. Je profite donc que les pirates ont l’attention portée ailleurs pour créer une petite dizaine de lances et je commence d’abord par les trois qui ont réussi à mettre pied à terre, les deux hommes et la femme tombent sur le sol, se tordant de douleur à cause des projectiles qui ont transpercé leurs jambes.

J’ai maintenant mes prisonniers et je commence, ce que j’appelle en toute modestie, la danse de la mort. C’est-à-dire prendre m’emparer de tout ce qui est métallique sur le navire, y compris les clous et leur faire atteindre une grande vitesse, déchiquetant tout ce qui se trouve sur leurs passages.

Je peux maintenant voir clairement les deux mages qui luttent désespérément pour maintenir leurs boucliers en place, mais ils ne peuvent rien faire contre la puissance du tourbillon, ce n’est plus qu’une question de temps, avant qu’ils ne ne soient réduits en petits morceaux sanguinolents.

Le colosse, tant qu'à lui, chancelle et grogne de douleur sous les attaques combinées des pirates. Il y a bien un trait de flammes qui essaie de se frayer un chemin, cependant l'épée qui traverse le poumon de son enveloppe stoppe Halewyn net. Les yeux exorbités d'exultation que Tagar ne peut voir, il recrache le sang qui lui monte le long de la gorge tandis que le démon en lui savoure toute l'ironie de la situation. Ca... CA!!!! C'est toute une expérience de mort imminente!

Un pied dans son dos l'envoie vadinguer sur le pont, mais iel succube est déjà loin. De retour dans sa propre enveloppe. Inspirant profondément, elle laisse exhaler un rire victorieux tandis qu'elle se palpe un peu la poitrine, profitant du barrage de Tagar. pour se remettre en train.

Bientôt cest une rafale de projectiles de flammes qui se jumèle au métal qui vole en tout sens... Avec grâce et confiance, Halewyn dépasse la demi douzaines d'Iron-Tagar qui ui font une couverture avec son envolée d'acier sauvage, s'éventant doucement tandis qu'elle avance et passe sur le bateau ennemi comme si elle traversait une salle de bal. Ignorant superbement l'aéromancien qui ne peut rien faire d'autre que de faire claquer sa tresse et sa redingote au vent, elle se préoccupe plutôt du mage des eaux qui voit sa concentration se déliter sous ses efforts tandis qu'une douleur monte rapidement, au fur et à mesure que l'attaque mentale du démon gagne en puissance, se faufilant entre ses défense comme une anguille en eau profonde, l'effort rendant sa peau d'albâtre du pur blanc, ses prunelles devenant abyssales trahissant sa race.

La houmeienne n'en n'a cure, aucun ne survivra de toute facon. Elle ne s'inquiètepas plus des pirates, la magie de Tagar est en train de faire le ménage. C'est quasiment décevant en fait.

Nous formons à tous les deux un duo formidable. Hale sait donc prendre le contrôle d’un corps, voler, manipuler le feu, c’est vraiment une touche-à-tout extraordinaire. Elle est vraiment digne d’une reine quand elle s’avance comme cela, au milieu des cris des blessés et des mourants.

Même le mage des eaux semble complètement fasciné par elle, car il ne bouge plus. Quant à moi, je renforce ma magie contre le pratiquant de l’aéromancie et finalement, son bouclier craque. Moins d’une seconde après, il a été littéralement dispersé aux quatre vents, ce qui est une fin adaptée à son art.

Le bateau, lui, commence à couler, suite à mon boulet et j’annule mon armure, qui n’est plus utile, tous nos adversaires étant soit décédé, soit neutralisé. J’attends donc qu’elle revienne sur notre propre navire pour lui dire :

Tu es la femme la plus merveilleuse que je connaisse.

Je suis sincère dans mes paroles, je suis impressionné par sa façon de se battre, tout en gardant une chevelure impeccable, c’est vraiment une déesse digne de la Lune.

Ca c'est magnifique... Avancer sans crainte tandis qu'autour d'elle les pirates tombes, transpercés de curieux petits trous de tailles et de formes diverses. La magie du métal est vraiment quelque chose quand on y pense. Avec une aisance consommé, Halewyn constinue de s'avancer comme si iel foulait le tapis rouge, ce qui est le cas en un sens.

Vomissant sa vie sur les planches du navire qui tangue de plus en plus dans d'inquiétants craquement parce qu'il n'a plus la magie pour le tenir à flots, le mage a le regard vide, la tête en feu, le coeur qui bat à cent à l'heure dans sa poitrine. Ca fait mal, si mal!!!!

Et pourtant, une main fine se pose sur son épaule, se faufile en remontant le long de sa nuque, après la douleur, vient le soulagement du vide quand quelque chose de chaud et de doux remplace cette doueur atroce. Et quand il lève les yeux, ce sont deux prunelles d'encre qui le regardent avec douceur. Tiens? Il lui a semblé qu'elle était pas mal plus effrayante que ca tout à l'heure. Elle lui sourit gentiment et après cette souffrance qui lui a semblé une éternité, l'humain ne se pose pas de question. Elle est gentille et l'a épargné, c'est tout ce qui compte..

-C'est fini... Dıt la voix douce comme un soupir, débordante d'affection maternelle, la main passant sur la joue barbue du rouquin tandis qu'elle raffermit son emprise mentale, Dissimulant l'intrusion sous une bonne couche de charisme. . -Je vais prendre soin de toi. Prend ma main et quittons ce navire maudit.

Et qu'est ce qu'il pouvait faire d'autre? L'humain voulait vivre, aucun employeur ne méritait qu'on crève pour lui... Il prit la main offerte et la dame le ramena sur le pont du navire de riche qu'ils ont essayé d'arraisonner. Le regard vague, sous le contrôle mental de iel succube sans le savoir, il obéit calmement, les yeux au sol de honte.

Merci Tagar, tu te bas très bien aussi... Je crois cependant que nous n'en avons pas fini... Voici mon cadeau. Voici un homme mur pour l'interrogatoire, tel que tu le désirait.

Répondit avec bonne humeur la jeune femme en s'éventant doucement.

********



Sur un autre embarcation en mode furtif, non loin, un autre individu non identifié regardait la scène au travers de sa longue vue en claquant la langue de désapprobation. Ce n'était pas prévu ca... La femme aux cheveux rouges était supposé n'être qu'une midinette et on l'a bien mal renseigné sur les capabités magiques du Coeur du Reike semblerait..

Une flèche apparut de nul part, transperca le crâne du mage qui s'effondra au sol sans un bruit. Une fraction de seconde plus tard, Halewyn plaquait Tagar au pont sans aucune délicatesse. Sans aucune considération pour leur position des plus indécente, elle leva la main et éteignit les lanternes de position du navire les uns après les autres, posant un doigt sur la bouche de l'humain et étendant ses sens... Il n'y avait personne à moins de dix mètres.

Hale a décidément le sens de la formule, car elle m’offre un des mages pour interrogatoire ! J’avoue que je suis impressionné, comme quoi la douceur mène à tout, y compris à ce que nos ennemis se rendent sans combattre. Moi, les rares fois où j’ai essayé, je me suis confronté à des refus et j’ai dû tous les tuer, mais là, elle a réussis sans aucune difficulté !

Alors que j’allais la remercier encore une fois, une flèche me prenant par surprise tue mon cadeau ! Voilà ce qui n’est vraiment pas sympathique, mais avant que je puisse manifester ma désapprobation, la jeune femme me plaque contre le plancher du navire. Je sens son corps tout contre le mien et puisque l’excitation du combat n’est pas encore retombée, une partie de mon corps réagit très fortement.
J’ai très envie de l’embrasser, mais ce serait profité de la situation. En plus, je suis toujours fiancé, alors je me contente de lui dire à l’oreille :

C’est le pommeau de mon épée que tu sens.

C’est faux, bien entendu, mais il faut bien dire quelque chose. Je crée ensuite une boule de métal tout autour de nous et je nous fais rouler jusqu’aux trois pirates que j’avais blessés. Malheureusement, les deux hommes sont déjà morts de leurs blessures et il ne reste plus que la jeune femme en vie. J’augmente la taille de ma bulle et je la soigne. La forbante reprends connaissance et je peux remarquer qu’elle est plutôt jolie. Ne me connaissant guère en interrogatoire, je regarde Hale, espérant qu’elle en sait plus que moi sur ce sujet.

Se cambrant outrageusement, Halewyn se frotte contre le ''pommeau'' cité, essayant accessoirement de regarder par dessus le bastingage d'un air très professionnel.

-Dommage que je ne sois pas le bon fourreau pour ton ''épée'' alors. Et dommage qu'elle ne sache pas essayer pour choisir le meilleur. Elle ne sait pas ce qu'elle rate

Lui répond t'elle alors que la tresse gambade très près du visage du Reikois avant qu'il ne la prenne à bras le corp. Et, soyons franc, le démon n'apprécie pas du tout. Rien dans cette sphère étouffante de métal, ni dans le mouvement circulaire qui lui donne des impression de barils dévalant une falaise ne lui plait. Halewyn déteste se sentir entravée sauf quand c'est elle qui le décide. Du genre menottée à un lit ou au pilori et très bien entourée, vous voyez ce que je veux dire. Mais bref.

TAGAR!

Le réprimande t'elle à mi-voix, pour ne pas alerter d'autres intrus potentiels. alors qu'il augmente la bulle pour soigner une mortelle. A la dégaine, Halewyn présume tout de suite qu'elle ne sait rien. Mais bon. accroupie elle essaye de regarder pour un trou... de l'air, quelque chose.

Je veux rentrer. MAINTENANT. Nous aviserons pour elle plus tard à quai, en sécurité... Tagar...

Elle étouffe, se sent piégée dans cette sphère, opaque ou ils sont trois à partager le même air. Bon, elle n'a techniquement pas besoin d'air pour vivre, c'est l'odeur des deux corps, l'absence de trou qui la fait suffoquer. Est elle claustrophone? Non, pas habituellement. Mais ici comme ailleurs, la notion de consentement change tout.

La jolie rousse ne semble guère apprécier l’expérience de la boule, même si elle fait de l'humour sur mon fourreau, ce qui me fait rougir. Pourtant, c’est un moyen très commode et particulièrement sûr de se déplacer. Personnellement, j’aime bien être dans un cocon, au contraire de Hale, toutefois, je ne veux pas qu’elle panique et je lui dis :

C’est entendu, je vais être prudent et je serais prêt à activer un bouclier si nous sommes à nouveau attaqués.

J’annule donc ma protection, restant particulièrement vigilant. Je peux voir que le capitaine du petit navire est remonté, l’air encore un peu effrayé et je le rassure :

Nous avons fait le ménage, voulez-vous bien vous occuper du reste, je pense qu’il est inutile de parler de cette affaire aux autorités, sinon nous allons tous passer le reste de la soirée à remplir une montagne de document.

Je vois mon interlocuteur hocher la tête et il fait signe à ses matelots de lancer les morts à la mer et de nettoyer le pont qui est couvert de sang. Une fois, ceci fait, nous retournons en direction du ponton de la résidence que j'ai loué, notre sortie étant un peu écourtée par cet « incident ».

Halewyn , une fois à l'air libre, se redresse sans aucun égard pour un ennemi potentiel, sachant parfaitement qu'elle n'est pas la cible. Agrippant son éventail qu'elle agite avec énergie pour reprendre de l'air, elle touche leur prisonnière intimant, par une caresse dans les cheveux, dans chaque fibre de l'esprit de la blessée un ordre simple sous couvert d'une question innocente.

Tu vas bien? Tu es chanceuse qu'il t'ai soignée... Parce que moi j'aurais mangé tes entrailles encore chaudes et dévoré ton coeur palpitant. ije reviens te chercher quand nous serons à quai. En attendant, ne bouge pas.

Puis, sans égard pour le nombre de morts débarassés du pont ni du sang qui est nettoyé avec plus ou moins de succès, elle arpente inlassablement les abords du pont en faisant es cents pas, l'oeil noir plissé et scrutant au delà de la nuit noire du pont seulement éclairé par la lune. Mais il n'y a plus personne, sauf peut-être cette tache noire s'éloignant rapidement. Elle ne relaxe visiblement qu'une fois les amarres lancées et le bateau à quai.

Eh bien, voilà une belle balade on ne peut plus divertissante!!!! Tu sais comment divertir une demoiselle Tagar. Tu as besoin d'aide pour l'interrogatoire?

Hale est vraiment une belle personne, elle s’occupe très bien de la prisonnière, comme si c’était une alliée et celle-ci probablement conquise par son charisme, lui obéit sans discuter.

Ensuite, elle reste vigilante comme moi, mais nous arrivons à bon port sans autre incident. Elle fait ensuite un trait d’humour et je lui dis, d’un ton désappointé :

Je suis désolé, je voulais vraiment que tu passes un bon moment. Je te promets que notre seconde balade se passera mieux, je te laisserai choisir la destination, quand tu le voudras.

Elle me parle ensuite de la prisonnière et je lui annonce, d’une voix reconnaissante :

C’est très aimable de ta part, je me souviens avoir été dans une salle à Maël où vous vous entraîniez à faire des liens. Je suis persuadé que tu réussiras bien mieux que moi, n’ayant aucune expérience dans ce domaine.

Je réfléchis ensuite quelques secondes et je l’informe :

Il y a une cave à vin au sous-sol de cette bâtisse, fort bien fournie d’ailleurs, nous pourrons ainsi lui poser des questions sans craindre des oreilles indiscrètes.

Après tout ce qu’il s’est passé, autant être prudent.

Je ne faisais aucune ironie mon cher. Le fait est qu'il se passe toujours quelque chose de divertissant et d'imprévu quand nous sommes ensemble Le rassure Halewyn tout sourire D'ailleurs, je ne pensais pas si filou au point de faire des cachotteries aux hautes instances dans le but avoué de t'éviter de la paperasse administrative. Et de me faire confiance au point de vouloir voir mon côté plus... sombre je dirais est tout à ton honneur aussi. Un peu plus et je dirais que tu essaye de me connaitre en profondeur. Jure moi que de me voir travailler ne changera aucunement la perception idéaliste que tu as à mon égard? Il me déplairait de perdre les étoiles dans tes yeux quand tu me regarde... Parce qu'elles m'appartiennent...

Minaude d'une voix douce la Shoumeienne sans aucune pudeur en plein public, son éventail rouge caressant la joue du mortel avant de s'ouvrir avec un bruissement caractériellement décidé tandis qu'elle prend la direction de la cave sus nommé, en faisant signe aux soldats d'emmener la pirate qui ne résiste pas.

Le travail n'attends pas ceci dit... Nous pourrons en discuter plus tard.

Plus tard, l'unique survivante bien ficelée sur une chaise solide attachée elle-même à une caisse basse sur laquelle Halewyn est juchée en tailleurs, les mains posées de part et d'autres du cou de cette dernière, la démone ferme les yeux et libère son esprit pour surfer sur les pensées de l'interrogée docile.

Répond à mes questions. Tagar Reys, ici présent, t'interrogera... Répondra tu la vérité? Ordonne Halewyn d'une voix douce.
il y a un blanc, pas de réponse, les ongles de la démone s'enfoncent légèrement dans la chair pendant qu'elle contourne le problème, s'insinuant dans chaque neurone qu'elle emplie d'une légère douleur. Le visage de la pirate se crispe tandis qu'elle essaye de résister entre l'ordre tacite et l'attaque mentale en règle.
Si tu mens, je le saurai... Sı tu trouve que tu as mal, tu n'a rien connu. Je vais réitérer ma question... Tagar Reys, ici présent, t'interrogera... Répondra tu la vérité?
Oui... Fınit par répondre la captive d'une voix étranglée au bout de quelques longues secondes.

Elle est toute à toi

Annonce la succube, yeux fermés et sourcils légèrement froncés, naviguant avec elle au travers des pensée de la pirate

Je suis rassuré par les paroles de mon invitée qui m’informe qu’elle ne m’en veut pas pour l’attaque et à sa demande, je lui indique :

Je te jure que te voir travailler ne changera rien entre nous. La technique de l’interrogatoire est primordiale pour obtenir des renseignements et de même que je n’ai aucun problème à tuer quand il s’agit de défendre ma vie, je n’ai aucun souci à te voir torturer une personne si besoin.

Après tout, notre prisonnière a essayé de me tuer, ce qui est mal. En plus, sa méthode est très douce et j’indique à la jolie rousse :

Tu es vraiment très douée, d’habitude, il y a beaucoup plus de sang, de larme et de cris. Tu as dû apprendre des sacrées techniques en République pour que cela soit si facile.

Je me tourne ensuite vers la prisonnière et je lui demande :

Qui t’a envoyé me tuer ?

Voilà, c’est simple, basique et efficace, car j’aime aller droit au but.

Concentrée, Halewyn répond néanmoins à Tagar

-Qui te dis que c'est en République que j'ai apprise de telles choses?... Je t'en prie, gardons nos priorités en tête...


De l'extérieur, rien n'y parait. Et c'est la beauté de la chose... La torture, cet art ancestral ont il faut éroder les défenses, éplucher les couches de résistance, grignoter la douleur, un morceau à la fois. La pirate tardant àa répondre, les ongles de Hale s'allongèrent pour se ficher profondément dans la chair, épinglant la victime tel un papillon sur un tableau d'entomologiste.

Tagar ne peut concevoir l'attaque mentale de la démone qui fond sur sa proie avec le même appétit qu'elle a pour engloutir un gâteau au chocolat d'exception. Tel une horde de bison sauvages, elle enfonce une à une les défenses mentales de l'humaine qui se met à crier de douleur sans pouvoir se libérer. Pendant un moment, c'est supportable, jusqu'à ce que la démone augmente l'intensité et la vitesse de frappe de la mortelle dont les cris deviennent hurlement déchirants.

Que fait Halewyn pendant ce moment là? Elle festoie sans remords. De la terreur et de la souffrance pure, de cet esprit qui se délite peu èa peu pour ne devenir que lambeau de lui-même. De cette identité lentement effacée à coup de crocs mentaux qui la rende, elle, plus forte. D'ailleurs la succube sent quelque chose se dénouer en elle, une nouvelle capacité inconnue se profiler.

Bien sur qu'elle ne fait que surfer sur les pensées légères, répétant à intervalle régulier la question de Tagar, jusqu'à ce que la jeune femme cède enfin pour avoir un minimum de paix...

-Shoumei... lors de l'es... l'escale à Mael finit par sangloter la plus-si-matamore-que-ca. -J'en sais pas plus! Hurle t'elle au moment ou, insatisfaite de la réponse, Halewyn repart pour un tour. Elle l,aurait bien écorchée vive, usé de quelques tortures physiques avec délice, mais elle essaye de tenir un minimum de standing face a son mortel favori du moment, vous voyez