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Akuma se frayait un chemin dans les rues bondées de la grande ville, ses yeux noirs fouillant chaque recoin à la recherche d'un indice qui le mènerait à sa destination. Il était en quête d'une amulette , l'amulette de la Sagesse est une relique apparement ancienne . La veille au soir, alors qu'il se reposait dans une taverne crasseuse, il avait entendu un homme ivre marmonner quelque chose à propos d'un marchand qui pourrait avoir l'amulette en stock. Akuma s'était empressé de l'interroger, et après quelques menaces bien placées, l'homme avait fini par lui révéler l'emplacement de la boutique du marchand. Soit disant fabriquée à partir d'un métal rare et d'éclats de pierres précieuses. Elle est ornée d'un symbole énigmatique, qui rappelle celui de l'arbre de la vie. On dit que cette amulette possède des pouvoirs magiques liés à la sagesse et à la connaissance, et qu'elle a été créée par un sorcier pour aider les gens à accéder à une compréhension plus profonde de la vie et de l'univers. Les légendes racontent que l'Amulette de la Sagesse est capable de donner à son porteur une vision claire et une sagesse intérieure, ainsi qu'une meilleure compréhension des événements qui se déroulent autour de lui. un peu tiré par les cheveux cette histoire, mais vue la peur que l'homme avait eu , le geant était persuader qu'il fallait creuser la piste , ne sait on jamais .
La ville était vivante et bruyante, les gens se pressaient dans les rues, chacun ayant sa propre affaire à régler. Les étals des marchands s'alignaient le long des rues, proposant toutes sortes de marchandises, des fruits et légumes frais aux bijoux en passant par des objets magiques. Les bâtiments étaient hauts et imposants, certains en pierre brute, d'autres en bois peint, leur architecture reflétant l'histoire et la richesse de la ville.
Akuma avançait d'un pas décidé, Il était concentré sur sa mission, ignorant les regards curieux et les tentatives de vente des marchands qu'il croisait. Il savait que sa destination était proche, il pouvait le sentir. Il continuait d'avancer, ses sens en alerte.
Il arriva enfin devant la boutique , un bâtiment en pierre qui se dressait fièrement au milieu de la rue. Il poussa la porte d'un coup d'épaule et entra, son regard balayant rapidement les rayonnages remplis d'objets magiques et d'artefacts anciens. Elle est sombre et encombrée, avec des étagères chargées de toutes sortes d'objets étranges et mystérieux. Il y a des potions, des herbes, des bijoux et des armes anciennes. Des toiles d'araignées recouvrent les coins les plus éloignés de la pièce, et il y a une odeur de renfermé qui flotte dans l'air. La lumière entre à travers les fenêtres sales, créant des ombres fantomatiques sur les murs et le sol en bois. Il y a un comptoir en bois qui s'étend le long d'un mur, derrière lequel se tient le marchand. Il y a également quelques tables et des chaises disposées ici et là pour les clients qui souhaitent rester un peu plus longtemps pour discuter ou pour examiner les objets de plus près.
Quand il pénètre dans la boutique, il sent que sa grande taille et sa carrure imposante attirent tous les regards... Il vit rapidement l'homme qu'il cherchait, un petit homme rondouillard qui se tenait derrière le comptoir. Il se dirigeait alors vers ce dernier , quand dans sa précipitation, il bouscula sans le faire exprès une jeune femme qui se trouvait sur son passage. Elle était de taille moyenne, brune, avec des traits fins et un air assez strict. Il ne s'excusa même pas, trop concentré sur sa quête pour prêter attention à la femme qu'il venait de percuter, et grogna légèrement, comme si c'était elle qui l'avait dérangé, et lui passa devant.
Le geant arrive finalement devant le comptoir , Le comptoir de la boutique est en bois sombre, probablement du chêne massif. Il est usé par les ans et les nombreux clients qui ont passé devant, des entailles et des rayures sont visibles ici et là. Il est surmonté d'une vitre en verre épais qui protège les objets précieux ou rares exposés en dessous. Il est équipé de tiroirs et de compartiments pour ranger les articles en vente.. Akuma lui , est vêtu d'une armure simple en cuir et métal, mais c'est son énorme épée " Faucheuse " qui attire tous les regards. Il la soulève lentement de son épaule, la tenant fermement par le pommeau. La lame est longue et large, recouverte d'une substance sombre qui semble absorber la lumière. Il la tourne lentement, admirant les reflets qui glissent sur la surface de la lame, comme des éclairs dans la nuit. Il la pose finalement avec précaution, sur le comptoir avec un bruit sourd, la lame est tellement lourde qu'elle fait trembler le bois sous son poids. Il la regarde un instant encore, comme s'il s'agissait d'un vieil ami, avant de lever les yeux vers le marchand, prêt à lui poser ses questions.
Akuma " Je suis à la recherche d'une l'Amulette assez rare, J'ai entendu dire que vous en aviez peut-être une en votre possession "
sa voix grave et lente résonne dans la boutique. Il parle d'un ton calme, mais on peut deviner la menace qui se cache derrière ses mots.
Le marchand fit semblant de ne pas comprendre, secouant la tête et haussant les épaules. "Je suis désolé, monseigneur, je ne sais pas de quoi vous parlez. Je ne suis qu'un humble marchand, je n'ai pas d'amulette de cette sorte en ma possession..."
Akuma serra les dents, sentant la colère monter en lui. Il n'était pas d'humeur à jouer aux devinettes avec ce petit homme. Il avait une mission à accomplir et il n'allait pas se laisser distraire par des mensonges. Il serra le poing, sa colère montant d'un cran et sa voix se faisant plus menaçante , ses mots s'échappant de ses lèvres comme des cailloux d'un ruisseau.
Akuma " je repartirais d'ici avec cette amulette ou bien avec ta tete , c'est toi qui choisit .... "
Le marchand sentit la sueur couler le long de son dos, il savait qu'il ne pourrait pas échapper à cet homme impitoyable, il finit par ceder et avoua
" on me la volé monseigneur je le jure .... je le jure .. "
Le marchand parlant un peu trop fort. Il lui fit signe de la main de parler plus doucement , il ne voudrait pas que des oreilles baladeuses écoutent
La ville était vivante et bruyante, les gens se pressaient dans les rues, chacun ayant sa propre affaire à régler. Les étals des marchands s'alignaient le long des rues, proposant toutes sortes de marchandises, des fruits et légumes frais aux bijoux en passant par des objets magiques. Les bâtiments étaient hauts et imposants, certains en pierre brute, d'autres en bois peint, leur architecture reflétant l'histoire et la richesse de la ville.
Akuma avançait d'un pas décidé, Il était concentré sur sa mission, ignorant les regards curieux et les tentatives de vente des marchands qu'il croisait. Il savait que sa destination était proche, il pouvait le sentir. Il continuait d'avancer, ses sens en alerte.
Il arriva enfin devant la boutique , un bâtiment en pierre qui se dressait fièrement au milieu de la rue. Il poussa la porte d'un coup d'épaule et entra, son regard balayant rapidement les rayonnages remplis d'objets magiques et d'artefacts anciens. Elle est sombre et encombrée, avec des étagères chargées de toutes sortes d'objets étranges et mystérieux. Il y a des potions, des herbes, des bijoux et des armes anciennes. Des toiles d'araignées recouvrent les coins les plus éloignés de la pièce, et il y a une odeur de renfermé qui flotte dans l'air. La lumière entre à travers les fenêtres sales, créant des ombres fantomatiques sur les murs et le sol en bois. Il y a un comptoir en bois qui s'étend le long d'un mur, derrière lequel se tient le marchand. Il y a également quelques tables et des chaises disposées ici et là pour les clients qui souhaitent rester un peu plus longtemps pour discuter ou pour examiner les objets de plus près.
Quand il pénètre dans la boutique, il sent que sa grande taille et sa carrure imposante attirent tous les regards... Il vit rapidement l'homme qu'il cherchait, un petit homme rondouillard qui se tenait derrière le comptoir. Il se dirigeait alors vers ce dernier , quand dans sa précipitation, il bouscula sans le faire exprès une jeune femme qui se trouvait sur son passage. Elle était de taille moyenne, brune, avec des traits fins et un air assez strict. Il ne s'excusa même pas, trop concentré sur sa quête pour prêter attention à la femme qu'il venait de percuter, et grogna légèrement, comme si c'était elle qui l'avait dérangé, et lui passa devant.
Le geant arrive finalement devant le comptoir , Le comptoir de la boutique est en bois sombre, probablement du chêne massif. Il est usé par les ans et les nombreux clients qui ont passé devant, des entailles et des rayures sont visibles ici et là. Il est surmonté d'une vitre en verre épais qui protège les objets précieux ou rares exposés en dessous. Il est équipé de tiroirs et de compartiments pour ranger les articles en vente.. Akuma lui , est vêtu d'une armure simple en cuir et métal, mais c'est son énorme épée " Faucheuse " qui attire tous les regards. Il la soulève lentement de son épaule, la tenant fermement par le pommeau. La lame est longue et large, recouverte d'une substance sombre qui semble absorber la lumière. Il la tourne lentement, admirant les reflets qui glissent sur la surface de la lame, comme des éclairs dans la nuit. Il la pose finalement avec précaution, sur le comptoir avec un bruit sourd, la lame est tellement lourde qu'elle fait trembler le bois sous son poids. Il la regarde un instant encore, comme s'il s'agissait d'un vieil ami, avant de lever les yeux vers le marchand, prêt à lui poser ses questions.
Akuma " Je suis à la recherche d'une l'Amulette assez rare, J'ai entendu dire que vous en aviez peut-être une en votre possession "
sa voix grave et lente résonne dans la boutique. Il parle d'un ton calme, mais on peut deviner la menace qui se cache derrière ses mots.
Le marchand fit semblant de ne pas comprendre, secouant la tête et haussant les épaules. "Je suis désolé, monseigneur, je ne sais pas de quoi vous parlez. Je ne suis qu'un humble marchand, je n'ai pas d'amulette de cette sorte en ma possession..."
Akuma serra les dents, sentant la colère monter en lui. Il n'était pas d'humeur à jouer aux devinettes avec ce petit homme. Il avait une mission à accomplir et il n'allait pas se laisser distraire par des mensonges. Il serra le poing, sa colère montant d'un cran et sa voix se faisant plus menaçante , ses mots s'échappant de ses lèvres comme des cailloux d'un ruisseau.
Akuma " je repartirais d'ici avec cette amulette ou bien avec ta tete , c'est toi qui choisit .... "
Le marchand sentit la sueur couler le long de son dos, il savait qu'il ne pourrait pas échapper à cet homme impitoyable, il finit par ceder et avoua
" on me la volé monseigneur je le jure .... je le jure .. "
Le marchand parlant un peu trop fort. Il lui fit signe de la main de parler plus doucement , il ne voudrait pas que des oreilles baladeuses écoutent
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C’est une chose de prévoir des cours, une autre d’en donner… Et encore une autre de perdre le matériel nécessaire au prochain. Ou est-ce que j’ai rangé ces catalyseurs ? On ne trouve pas comme ça des pièces capables d’amplifier les malédictions, ça m’ennuie vraiment de ne pas réussir à remettre la main dessus. D’autant plus que même sans les avoir utilisés durant les dernières années, je savais à quoi m’attendre avec eux. Un avantage certain pour limiter les risques qu’un élève fasse une grosse bêtise durant un exercice pratique. Il va falloir me rendre à l’évidence, le cours concerné est demain, je n’ai clairement pas le temps de retourner mon bureau ou mon appartement à leur recherche (et encore moins l’envie).
Reste le problème principal maintenant. Trouver un équivalent efficace. J’arpente le bureau en réfléchissant à tout ça. Ou est-ce que j’avais bien pu les récupérer la première fois ? Je me souviens vaguement d’une boutique un peu louche à l’écart du quartier marchand... Peut-être que…
Je me dirige vers la bibliothèque et attrape un manuel d’enchantement. Son intérieur est creusé de manière à laisser la place à un petit carnet noir fermé par une lanière de cuir. L’un des nombreux livrets qui ne doit pas tomber dans les mauvaises mains. Contact avec la pègre, expériences interdites et adresses plus ou moins louches. Merci à ma folle adolescence pour toute ces rencontres qui me servent encore aujourd’hui. Et comme prévu l’adresse de la boutique est bien notée. Parfait.
Une fois le livre remis à sa place, j'attrape une cape accrochée sur le portant et me glisse hors du bâtiment en direction du centre-ville. Alors que je me rapproche de mon objectif, je ralentis le pas. Après plusieurs jours passés dans l’enceinte de l’académie, l'effervescence de la ville est revigorante. Papillonnant entre différentes étales je m’arrête amusée à quelques pas d’un vendeur de soi-disant bijoux rares. Son bracelet d’aérolite n’est clairement rien d’autre que de l'améthyste, ses bagues de mithril du fer et sa broche de rathonite de l’obsidienne. On ne peut pas lui reprocher d’avoir fait preuve de créativité et essayé de coller au mieux aux minéraux qu’il tente de copier mais le résultat n’est vraiment pas au rendez-vous.
Le reste du trajet se fait sans encombre et hormis un léger doute entre deux ruelles j’arrive finalement devant la boutique. À peine le seuil franchit l’ambiance change. L’agitation de l’extérieur a disparu, les badaux qui regardaient d’un œil vaguement intéressé sont remplacés par des connaisseurs qui scrutent sous tous les angles leurs futurs achats et à la place des étals majoritairement composées de produits de piètre qualité, quand il ne s’agit pas juste d’escroqueries pures et dures, s’étendent des étagères remplies d’objets ésotériques, diverses potions ou livres. Je me glisse entre les rayons, m’inspirant de l’endroit, ressentant presque la magie émaner de certaines pièces, me retenant de feuilleter certains livres. Aujourd’hui je ne suis pas là pour ça, plus tard peut-être.
Pendant plusieurs minutes je fouille de fond en comble l’étagère réservée aux rituels. Livres pratiques, matériel de base, potions, plantes, encens… Tout le nécessaire pour quelqu’un qui débute et ne saurait pas comment s’y prendre. Ce qui est loin d’être mon cas. Est-ce trop demandé de trouver juste un objet magique, la puissance n’as pas réellement d’importance, capable d’amplifier tout ça ?
Alors que je peste contre l’absence de ressources à ma disposition (mauvaise foi assumée, s’il est une chose que nous ne pouvons retirer à la boutique c’est son abondance de produits) un coup d’épaule manque de me faire basculer. Par je ne sais quel miracle j’ai trouvé le moyen de rater l'arrivée d’un Oni dans l’échoppe. Et non content de me bousculer, ce n’est pas pour la place que je prends, le voilà qui grogne. Ais-je subi une malédiction pour que toutes mes mauvaises journées soient de très mauvaises journées ? Il y a parfois de quoi se poser la question.
Levant les yeux au ciel, je commence à me tourner vers la sortie quand un bref éclat attire mon attention. Voilà quelque chose d’intéressant. Au premier regard je pensais que son épée était façonnée à l'aide de roche ombrale, un choix particulier mais pourquoi pas, néanmoins, en la voyant dégainée et posée sur le comptoir ça ne me semble plus si évident d’un coup. Il semble y avoir quelque chose d’autre, quelque chose en plus. Je me mords la lèvre, normalement je devrais rester sur mon idée, faire demi-tour, sortir d’ici et trouver un moyen d’improviser pour demain. Mais l’idée d’aller voir cet inconnu visiblement sur le point d'exploser de colère (et capable de me briser en deux d’une main) pour pouvoir jeter un œil à son arme n’est pas inintéressante. Bien. C’est le moment de voir si la journée peut passer de très mauvaise à vraiment très mauvaise ou si nous pouvons arranger un peu tout ça.
Comment lancer la discussion maintenant ? Des quelques mots que j’ai pu saisir il semblerait qu’il soit à la recherche de… Quelque chose, je ne sais pas trop quoi, probablement un objet magique, et ce pauvre marchand, qui a l’air de me supplier de le sauver, se le serait fait dérober. Bien, brodons à partir de ça en priant pour que le fait que je me mêle des affaires des autres ne me tue pas. Et essayons de mettre des limites à l’impertinence si je veux réellement rester en vie. “Vous auriez surement été plus discret sans bousculer tous les clients et en évitant d’exhiber votre lame” L’impertinence on repassera, essayons d’être plus subtile pour la suite “Vu son état notre ami n’a sûrement plus grand chose à vous dire” Mon regard passe de mon interlocuteur au revendeur à la lame. Pas besoin d’être un expert pour comprendre qu’il s’agit d’une œuvre d’art mais maintenant j’en suis certaine, elle est définitivement plus que ça. Je reporte mon attention sur le Oni “En tout cas, quoi que vous cherchiez, toute la boutique est maintenant au courant. Et vu comment certaines personnes ont profité de l’agitation pour déguerpir les coupables vont vite savoir que vous êtes à leur poursuite. Puis-je vous proposer l’aide d’une femme un peu louche qui se mêle de ce qui ne la regarde probablement pas ?”
Reste le problème principal maintenant. Trouver un équivalent efficace. J’arpente le bureau en réfléchissant à tout ça. Ou est-ce que j’avais bien pu les récupérer la première fois ? Je me souviens vaguement d’une boutique un peu louche à l’écart du quartier marchand... Peut-être que…
Je me dirige vers la bibliothèque et attrape un manuel d’enchantement. Son intérieur est creusé de manière à laisser la place à un petit carnet noir fermé par une lanière de cuir. L’un des nombreux livrets qui ne doit pas tomber dans les mauvaises mains. Contact avec la pègre, expériences interdites et adresses plus ou moins louches. Merci à ma folle adolescence pour toute ces rencontres qui me servent encore aujourd’hui. Et comme prévu l’adresse de la boutique est bien notée. Parfait.
Une fois le livre remis à sa place, j'attrape une cape accrochée sur le portant et me glisse hors du bâtiment en direction du centre-ville. Alors que je me rapproche de mon objectif, je ralentis le pas. Après plusieurs jours passés dans l’enceinte de l’académie, l'effervescence de la ville est revigorante. Papillonnant entre différentes étales je m’arrête amusée à quelques pas d’un vendeur de soi-disant bijoux rares. Son bracelet d’aérolite n’est clairement rien d’autre que de l'améthyste, ses bagues de mithril du fer et sa broche de rathonite de l’obsidienne. On ne peut pas lui reprocher d’avoir fait preuve de créativité et essayé de coller au mieux aux minéraux qu’il tente de copier mais le résultat n’est vraiment pas au rendez-vous.
Le reste du trajet se fait sans encombre et hormis un léger doute entre deux ruelles j’arrive finalement devant la boutique. À peine le seuil franchit l’ambiance change. L’agitation de l’extérieur a disparu, les badaux qui regardaient d’un œil vaguement intéressé sont remplacés par des connaisseurs qui scrutent sous tous les angles leurs futurs achats et à la place des étals majoritairement composées de produits de piètre qualité, quand il ne s’agit pas juste d’escroqueries pures et dures, s’étendent des étagères remplies d’objets ésotériques, diverses potions ou livres. Je me glisse entre les rayons, m’inspirant de l’endroit, ressentant presque la magie émaner de certaines pièces, me retenant de feuilleter certains livres. Aujourd’hui je ne suis pas là pour ça, plus tard peut-être.
Pendant plusieurs minutes je fouille de fond en comble l’étagère réservée aux rituels. Livres pratiques, matériel de base, potions, plantes, encens… Tout le nécessaire pour quelqu’un qui débute et ne saurait pas comment s’y prendre. Ce qui est loin d’être mon cas. Est-ce trop demandé de trouver juste un objet magique, la puissance n’as pas réellement d’importance, capable d’amplifier tout ça ?
Alors que je peste contre l’absence de ressources à ma disposition (mauvaise foi assumée, s’il est une chose que nous ne pouvons retirer à la boutique c’est son abondance de produits) un coup d’épaule manque de me faire basculer. Par je ne sais quel miracle j’ai trouvé le moyen de rater l'arrivée d’un Oni dans l’échoppe. Et non content de me bousculer, ce n’est pas pour la place que je prends, le voilà qui grogne. Ais-je subi une malédiction pour que toutes mes mauvaises journées soient de très mauvaises journées ? Il y a parfois de quoi se poser la question.
Levant les yeux au ciel, je commence à me tourner vers la sortie quand un bref éclat attire mon attention. Voilà quelque chose d’intéressant. Au premier regard je pensais que son épée était façonnée à l'aide de roche ombrale, un choix particulier mais pourquoi pas, néanmoins, en la voyant dégainée et posée sur le comptoir ça ne me semble plus si évident d’un coup. Il semble y avoir quelque chose d’autre, quelque chose en plus. Je me mords la lèvre, normalement je devrais rester sur mon idée, faire demi-tour, sortir d’ici et trouver un moyen d’improviser pour demain. Mais l’idée d’aller voir cet inconnu visiblement sur le point d'exploser de colère (et capable de me briser en deux d’une main) pour pouvoir jeter un œil à son arme n’est pas inintéressante. Bien. C’est le moment de voir si la journée peut passer de très mauvaise à vraiment très mauvaise ou si nous pouvons arranger un peu tout ça.
Comment lancer la discussion maintenant ? Des quelques mots que j’ai pu saisir il semblerait qu’il soit à la recherche de… Quelque chose, je ne sais pas trop quoi, probablement un objet magique, et ce pauvre marchand, qui a l’air de me supplier de le sauver, se le serait fait dérober. Bien, brodons à partir de ça en priant pour que le fait que je me mêle des affaires des autres ne me tue pas. Et essayons de mettre des limites à l’impertinence si je veux réellement rester en vie. “Vous auriez surement été plus discret sans bousculer tous les clients et en évitant d’exhiber votre lame” L’impertinence on repassera, essayons d’être plus subtile pour la suite “Vu son état notre ami n’a sûrement plus grand chose à vous dire” Mon regard passe de mon interlocuteur au revendeur à la lame. Pas besoin d’être un expert pour comprendre qu’il s’agit d’une œuvre d’art mais maintenant j’en suis certaine, elle est définitivement plus que ça. Je reporte mon attention sur le Oni “En tout cas, quoi que vous cherchiez, toute la boutique est maintenant au courant. Et vu comment certaines personnes ont profité de l’agitation pour déguerpir les coupables vont vite savoir que vous êtes à leur poursuite. Puis-je vous proposer l’aide d’une femme un peu louche qui se mêle de ce qui ne la regarde probablement pas ?”
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